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Vingt mille mots ça paraitra
À certains, peu, autres beaucoup
On en utilise cinq mille, courants,
Autres, spécifiques ou plus savants :
Dictionnaire en fournit soixante mille
Vingt mille, ça fait donc que le tiers
Et cinq, fait moins de … dix pour cent
S’en crée tous les jours, tous les ans
Certains vieillissent ou disparaissent,
Ils ont donné leur temps, leur sang
Certains resurgissent autre sens.
C’est vivant, une langue ou morte.
.
Vingt mille mots dans mon cerveau,
Pas un de plus, mais, pas un de trop :
Si certains, je ne sais que les entendre,
D’autres, plus restreints pour les parler,
Plus encore le sont, ceux pour les écrire.
.
Il ne me suffira pas de les apprendre,
Faudra aussi les stocker, les réutiliser,
Le premier qui me vient est le familier,
Puis je change, ou j’essaye de trouver,
Celui qui convient le mieux, à fixer !
.
En vers, c’est moins facile à conter ;
En rime, moins simple à diversifier,
Parfois, ce sont les sens, la logique,
Qui l’emportent, déroulant fil rouge
De la phrase argumentant la chose
Dont il est question et qui s’impose,
À mon cerveau, comme … évidence
.
Tandis que d’autres sont en balance
Pour frapper l’esprit ou par chance.
Parfois, ce sont les sons, sonorités,
Qui coulent comme l’eau, limpides,
Source, inspirée, jaillissante, fluide,
Sans qu’un sens s’impose à l’esprit.
.
Il est question de rythmes couleurs,
De touchers, de parfums et saveurs,
De plaisirs, de l’oreille, enchantée.
Vingt mille mots en mon cerveau :
Pas un de plus mais pas un, de trop.
.
Si l’on ne dispose que de trois mille,
Comment fait-on pour être… subtil
Sans parler que l’erreur de syntaxe,
Entraine contraire de ce qui est dit
Syntaxe : priez pour nous, pêcheurs.
.
Faute grammaire ajoutera désordre,
Lors orthographe bouscule concorde,
Et prononciation … incompréhension.
Quand je bute, sur des mots, phrases,
Je laisse tomber et je révise ma copie,
Aucun script langage, ne me convient :
Trop mal codé pour toute communauté.
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Extensions
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Chaque mot est relié à, au moins, deux autres dans une phrase,
Celui d’avant lui, s’il y en a un, et celui d’après lui, s’il y en a un.
De manière simple et claire : précédant et suivant mais pas que
Tant les mots auront différents sens, selon différents contextes,
Seront reliés à votre interprétation, subjective, personnelle :
Beaucoup signifiera une telle quantité chez une personne
Mais une autre quantité, pour une autre personne !
Ça fait comme une différence pour un seul mot
Pour finir, je ne dirai qu’un mot : réseaux.
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Un mot : le premier mot d’un bébé
Curieusement «papa» et non «maman»
Or que les mères, pour autant, ne s’étonnent
S’il dit souvent « papa » en premier, c’est pour
Raison simple : le «p» est plus facile à prononcer.
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« Selon la revue Cerveau Psycho : Un vocabulaire
De 300 mots environ vers l’âge de deux ans.
Alain Bentolila : « À la fin du CE1, enfants
Au vocabulaire pauvre : 3000 mots ;
Moyen : 6000, et supérieur : 8 000.
L’on estime, pour un adulte cultivé :
20 000 utilisés, et 40 000 compris ?
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1129 – Calligramme
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Vingt mille mots ça paraitra
À certains, peu, autres beaucoup
On en utilise cinq mille, courants,
??? Autres, spé ô cifiques ô ou savants : ? ??
Dictionnaire en //fournit soixante mille
Vingt mille, ça // fait donc que le tiers
Et cinq, fait // moins de dix pour cent
??? S’en crée tous === les jours, les ans ???
Certains vieillissent ou disparaissent,
Ils ont donné leur temps, leur sang
Certains resurgissent autre sens.
C’est vivant, une
Langue ou morte.
Vingt mille mots dans mon cerveau,
Pas un de plus, mais, pas un de trop : V
Si certains, je ne sais que les enten I dre,
D’autres, plus restreints, pour les N parler,
Plus encore le sont ceux pour G les écrire
Il ne me suffira pas de les T apprendre,
Faudra aussi les stocker * les réutiliser,
Le premier qui me M vient est le familier,
Puis je change, I ou j’essaye de trouver,
Celui qui L convient le mieux, à fixer !
En vers, L c’est moins facile à conter ;
En rime, E moins simple à diversifier.
Parfois, * ce sont les sens, la logique,
Qui l’em M portent, déroulant fil rouge
De la phrase O argumentant la chose
Dont il est ques T tion et qui s’impose,
À mon cerveau, S comme l’évidence,
Tandis que d’autres * sont en balance
Pour frapper l’esprit ou E par chance.
Parfois, ce sont les sons, N sonorités,
Qui coulent comme l’eau, * limpides,
Source, inspirée, jaillissante, T fluide,
Sans qu’un sens s’impose à Ê l’esprit.
Il est question de rythmes T couleurs,
De touchers, de parfums E et saveurs,
De plaisirs, de l’oreille * enchantée.
Vingt mille mots en D mon cerveau :
Pas un de plus mais O pas un, de trop.
Si l’on ne dispose N que de trois mille,
Comment fait-on T pour être… subtil !
Sans parler que * l’erreur de syntaxe,
Entraine contrai C re de ce qui est dit
Syntaxe : priez E pour nous, pêcheurs.
Faute grammai R re ajoutera désordre,
Lors orthographe T bouscule concorde,
Et prononciation A incompréhension !
Quand je bute, sur I des mots, phrases,
Je laisse tomber et N je révise ma copie,
Aucun script langage, S ne me convient :
Trop mal codé pour toute * communauté.
.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Silhouette d’un enfant
Pose question sur langage
Et sur les mots qu’il entendra
Ou qu’il emploie, est-ce le bon ?
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(forme stylisée, rimes mixtes,
le fond s’accorde à la forme)
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Le langage sera constitué de mots :
faut des mots pour analyser langage
langage de mots et mots de langage
marieront les formes avec le fond
.
Vingt mille mots, en lecture
Mais, cinq mille, en écriture :
Et faut-il encore comprendre
Tous les sens, utiliser le bon !
.
Symbolique
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Le langage, écrit ou parlé,
Est imprégné de valeurs symboliques :
Images, idées, émotions, sonorités, graphismes,
Dans ce qu’il exprime, mais aussi dans une certaine mesure
Dans ce qu’il n’exprime pas. Le passage du mot la réalité,
C’est l’ouverture à la manière d’un bourgeon.
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Moyen de communication entre les hommes
Mais aussi d’invocation de la Divinité.
Symbole du Verbe, Logos, Intelligence,
Activité, Volonté divines de la Création.
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Fond
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Évocation
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Vingt mille mots, en lecture
Mais, cinq mille, en écriture :
Et faut-il encore comprendre
Tous les sens, utiliser le bon !
.
Symbolique
.
Le mot sera
Un symbole que
L’on utilisera afin
D’exprimer sa pensée,
Afin d’exprimer l’intention,
Afin de décrire ce que l’on ressent.
Cependant, n’oublions pas qu’il
N’est pas la chose elle-même.
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Beaucoup se laissent avoir
Par force du mot, toute
La charge émotionnelle
Qu’il pourrait contenir.
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En effet, en grandissant,
Le mot pourra prendre un
Poids énorme dans nos vies.
Je vois ce qui m’entoure à travers
Le sens précis que j’ai donné au mot.
Source leducationspirituelle.over-blog
.com/2016/02/le-mot-est-un-symbole
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Corrélations
Fond/forme
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Le mot peut n’avoir qu’une seule syllabe
Voir un seul caractère ou syllabe muette,
Et il peut en contenir jusqu’à vingt quatre.
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Anticonstitutionnellement serait… détrôné
Comme mot le plus long, langue française.
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Avec ses 27 lettres, bien comptées, le mot
«Intergouvernementalisations» ola, oups !
Hippopotomonstrosesquippedaliophobie,
S’utilise, par plaisanterie, pour désigner
Peur de mots trop longs, trop de syllabes.
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Exercez-vous à le prononcer et sortez-le
Conversation de salon, effet bœuf garanti
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Mille mots en cerveau
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Scénario
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Certains sont utilisés de manière routinière ; d’autres, créative.
Un exemple de réseau sémantique simple pour « mammifère ».
Mots attachés au cerveau comme branches et brindilles en arbre.
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