396 – La vie, c’est le mouvement

Visuels et textuels >>  

.

Pour de vrai,

De faire marche arrière

Est impossible, lors prisonnier

Que l’on est dans l’action en cours

Avec nous, contre  nous, en recours.

Chaque tourbillon dans nos actions

Nous impriment flots sensations

Qu’après coup nous digérons

Au calme, ou à la maison.

Pour de faux !

.

Entre trop grand calme,

Et, un grand mouvement,

Vie s’étire, à grands pans,

Sans voir passer le temps,

Qui souvent s’en réclame.

.

La vie, comme chacun sait

C’est le mouvement,

Se sentir  vivant,

Ça nous plait.

.

Nous passons, très  souvent,

Du calme à la tempête

Si ce n’est ouragan

Trouble  fête.

.

Mouvement … entraine,

De manière physique

Voire psychique,

Hors de peine.

.

Voir monter crescendo

Vague, montant assaut,

Son percu tant tympan

Et s’en allant  mourant.

Nous parait étonnant !

 .

Gerbe écume soulevant

Et au-dessus, franchissant

Le flanc bord, en l’ébranlant.

Force impose toujours respect

Du calme, vite l’on  se  repait

Quand tout va de travers

Que tout s’accélère. 

.

.

Extensions

.

Rien n’est pire qu’une absence totale de mouvement :

La vie s’écoule sans sensation, sans réaction, sans émotion,

La vie s’écoule pour rien sauf perte de temps qui angoisse.

Tant, dès le moindre mouvement, nous voici attiré par lui,

Éclat d’existence et plus il est fort et plus il nous ébranle.

.

Son absence, silence ; c’est le cimetière, c’est la mort,

Vol des oiseaux, cri des enfants, c’est la rue, c’est la vie.

Le mouvement confond en son sein l’espace et le temps :

En montagne, on ne compte pas en distance mais en heure ;

En bord de mer, on ne compte pas en heures mais en marées.

.

Le mouvement  a ceci de particulier, aux enfants hyperactifs,

C’est que mouvement se justifie, il ne peut pas ne pas exister

Sans, qu’aussitôt, ils se sentent subjectivement angoissés.

.

L’important est de se mettre en marche, en mouvement,

Après seulement, l’on verra bien  et l’on décidera  alors

Vers quoi, rester à ne rien faire : faire marche arrière,

Tandis que tout bouge autour de soi, inexorablement.

.

L’écriture elle-même est un mouvement de la pensée,

Et ce d’autant qu’elle se ressource dans le voyage à pied ;

Souvenirs entrent par les pieds autant que par vue, ouïe,

Disent les grands randonneurs  du fait  qu’ils ont mis

Un pied devant l’autre pour y arriver, qu’un trajet

S’oublie moins vite que tous lieux de repos.

.

La vie, c’est le mouvement, certes, mais, pour cela,

Inutile d’aller très loin, suffit  de rester  sur place.

Mouvement prend des formes diverses et variées,

Tellement qu’il me faudrait de catalogues entiers

Pour vous les décrire tous sans jamais les épuiser

Alors, j’y renonce, et je les fusionnerai en un seul :

Celui qui me poussera naturellement à vous aimer.

.

Tout battement d’un cœur

Est un mouvement interne,

Tout battement de paupière

Est un mouvement externe !

.

Tout ce qui bouge, se déplace,

Tout ce qui coule et se répand,

Reste basé  sur un mouvement

Qui souvent, laissera une trace.

.

On a remplacé  plume  et encre,

Par frappe de doigts  sur clavier,

Le mouvement est plus distancié,

Mais il aura toujours même ancre.

.

.

396 – Calligramme   

.

Pour de vrai,

De faire marche arrière

Est impossible,  L  lors prisonnier

Que l’on est dans   A     action en cours

Avec nous, contre    *     nous, en recours.

Chaque tourbillon   V      dans nos actions

Nous impriment   I      flots sensations

Qu’après coup  E   nous digérons

Au calme, ou à la maison.

Pour de faux !

.

Entre trop               C           grand calme,

Et, un grand           ‘             mouvement,

Vie s’étire, à           E          grands pans,

Sans voir pas         S           ser le temps,

Qui souvent           T          s’en réclame.

.

La vie, comme                   chacun sait

C’est le mou                             vement,

Se sentir                                    vivant,

Ça nous                                        plait.

.

Nous passons,              très  souvent,

Du calme à                        la tempête

Si ce n’est                             ouragan

Trouble                                       fête.

.

Mouvement                       entraine,

De manière                       physique,

Voire                               psychique,

Hors                                  de peine.

.

Voir monter                    crescendo

Vague mon                   tant assaut

Son percu           L     tant tympan

S’en allant           E          mourant.

Nous parait                   étonnant !

      M

Gerbe écume  O soulevant

Et au-dessus,  U  franchissant

Le flanc bord    V   en l’ébranlant.

Force impose    E    toujours respect

Du calme, vite M    l’on  se  repait

Quand tout   E   va de travers

Que tout     N s’accélère. 

       T

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.396 4

.

Un beau spermatozoïde,

Avec flagelle, qui l’entraine,

Sinon une chaine probablement

Chaine de vélo avec engrenage

.

Chaine, engrenage, servent mouvements

qu’ils soient de vélo, moto, voiture, outils

nombre des cas, multiplient force, vitesse

tant et si bien que forme accélère le fond.

.

Chaine de vélo, engrenage

Symbolisent les mouvements :

Et, le mouvement, en principe,

Va le plus souvent vers l’avant.

.

Symbolique de forme

 .

La chaîne de vélo

Élément mécanique fermé

Constitué de  l’’assemblage  d’une

  Suite éléments                   mé-tal-liques

   Les maillons                             transmettant

      Mouvement                                entre pédalier 

        Et une roue                                  arrière motrice

         La   chaîne                                  de bicyclette est

        Une chaîne                                avec rouleaux.

       La durée de                           vie de  chaîne

      Entretenue                      est d’environ

Dix   milles        kilomètres

fr.wikipedia.org/wiki/

Chaîne de bicyclette

.

Descriptif

.

396 – La vie : c’est le mouvement !

Alignement central   /   Titre droit  /  Thème   vie

Forme en X /  Rimes égales  /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : chaine / Symbole de fond : engrenage

.

Fond

.

Évocation 

.

396 6

.

Chaine de vélo, engrenage,

Symbolisent les mouvements :

Et, le mouvement, en principe,

Va le plus souvent vers l’avant.

.

Symbolique 

 .

L’engrenage

Est aussi bien objet

De  fascination  que  le

Symbole de la mécanique.

La détermination d’un profil

Pour les dents est un problème

Mathématique … sophistiqué.

Cette histoire, qui remonte

À l’Antiquité  et qui n’a

Pas fini  de  s’écrire,

Est pourtant bien

Mal connue !

tangente-mag.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Que ce soit mouvement vertical,

Ou bien mouvement horizontal,

Mouvement droit, voire latéral,

La progression n’est pas banale.

.

Le corps aussi est comme animal,

Se déplace de façon lente, brutale

Faux mouvement, soins à l’hôpital

En lit, sans mouvement, voire létal.

.

Scénario

.

Celle de mouvements de foule en rues, par solidarité ou contestation,

celle de l’expression de soi corporelle, de la gymnastique, de la danse,

celle de l’émotion dans le théâtre, le cinéma, le spectacle … l’échange.

.

.

Mouvement à trois ans

.

Scénario

.

Celle de mouvements de foule en rues, par solidarité ou contestation,

celle de l’expression de soi corporelle, de la gymnastique, de la danse,

celle de l’émotion dans le théâtre, le cinéma, le spectacle … l’échange.

.

Visuels et textuels >>  

 

327 – Le vélo, art d’équilibre lors mouvements

Visuels et textuels >> 

.

Équilibre, direction,

Faut   un peu, avancer,

Sinon chute, vite, à terre,

Se trouver sens-sus-dessous,

Écorché, parfois bleui…blessé.

Les enfants savent cette chose,

Mettant  un point  d’honneur

.

Équilibrer satanée monture

Les  renversant  souvent.

En  vraie   déconfiture,

Et devant les parents,

Si ce n’est, les copains,

C’est dire monde entier.

.

Au-delà d’enfants ou amateurs de vélos

Du dimanche que ce soit en famille, club,

Il y a sportifs, dont certains de haut niveau

Vous laissent  sur place, lors en plein effort.

On dirait que, pour eux, toutes  les montées

.

S’équilibrent à être, sur du plat, pour vous,

Mieux, ils peuvent pédaler toute la journée,

Sans descendre, vous, au bout  d’une heure,

Fatigué et éreinté : tout prêt à abandonner.

.

Équilibre, on le pratique de diverses façons,

En faisant des figures, de cirque ou de VTT.

Autres sports, chutes peuvent être mortelles,

Si un seul saut, complètement raté : danger !

.

Équilibre est très différent, en cyclotourisme

Avec deux sacoches derrière, plus une devant

Et, sans compter, parfois, un lourd sac à dos,

Qui vous  déporte, en virages, dans les fossés.

.

Équilibre instable, lors on perd  de la vitesse,

Jusqu’au point de faire presque du sur place,

Mais, ce dernier demeure tout à fait possible,

Si vous disposez d’un vélo avec un pignon fixe

Permettant de tenir sur une roue, de reculer !

.

Toutefois, après vingt ans

D’absence, de non-pratique,

Il vous suffira …  simplement,

De remonter hardiment dessus

Pour que ça redevienne nature.

Peut-être, un château branlant

Au départ, mais, vite réassuré

Tout aussi vite, rééquilibré.

.

.

Extensions

.

J’ai connu des  jeunes femmes,

Adultes d’une trentaine d’années

Qui n’avait auparavant fait de vélo,

Jusqu’à être incapable  de démarrer,

Par manque de coordination, vitesse.

.

Vélo devient lors similaire à la nage,

Monter sur une pédale, pédaler,

Maintenir le guidon droit,

Changer de vitesse, freiner,

Descendre, et faire un écart

Brusque pour éviter un obstacle.

.

Tout cela parait simple, et facile,

Mais pose un énorme problème

À qui ne l’aura pas appris,

Étant encore enfant.

.

Apprendre à faire du vélo est synonyme de défi et liberté

Pour le jeune enfant et qui, des fois, en paie bien son prix,

Mais ce n’est pas comme la natation : ici, pas de moniteur,

C’est le père qui, souvent s’y colle, la mère a bien trop peur

Quand il a compris, a réussi, le vélo, c’est parti pour la vie

Les ados ne s’en privent pas de faire des tas de cabrioles,

Sans compter filles, parlant en pédalant, mains-libres.

.

Le vélo ne défiera pas les lois de l’équilibre,

Bien au contraire, il les applique en vitesse.

.

Faire du vélo sur place restera possible avec

Un pédalier fixe et appui avant puis arrière.

.

Après, il y en a qui s’amuse à lever le guidon

Rouler sur seul pneu arrière : faire attention

.

J’en ai vu s’asseoir sur guidon, porte bagage

Et même se retourner et pédaler… en arrière

.

Pour finir, il y a les champions qui sauteront

Bien des obstacles, sont taxés d’acrobatiques.

.

Moi, je me contente de me la jouer classique,

J’ai pris des gamelles, pas envie d’en rajouter.

.

.

327 – Calligramme

 .

Équilibre, direction,

Faut   un peu, avancer,

Sinon chute, vite, à terre,

Se trouver sens-sus-dessous,

Écorché, parfois bleui…blessé.

Les enfants savent cette chose,

Mettant  un point  d’honneur

.

Équilibrer satanée monture

Les  renversant  souvent.

En  vraie   déconfiture,

Et devant les parents,

Si ce n’est, les copains,

C’est dire monde entier.

VÉLO :

Au-delà d’enfants ou amateurs de vélos

Du dimanche que ce soit en famille, club,

Il y a sportifs, dont certains de haut niveau

Vous laissent  sur place, lors en plein effort.

On dirait que, pour eux, toutes  les montées

ART

S’équilibrent à être, sur du plat, pour vous,

Mieux, ils peuvent pédaler toute la journée,

Sans descendre, vous, au bout  d’une heure,

Fatigué et éreinté : tout prêt à abandonner.

D’ÉQUILIBRE

Équilibre, on le pratique de diverses façons,

En faisant des figures, de cirque ou de VTT.

Autres sports, chutes peuvent être mortelles,

Si un seul saut, complètement raté : danger !

EN

Équilibre est très différent, en cyclotourisme

Avec deux sacoches derrière, plus une devant

Et, sans compter, parfois, un lourd sac à dos,

Qui vous  déporte, en virages, dans les fossés.

MOUVEMENT

Équilibre instable, lors on perd  de la vitesse,

Jusqu’au point de faire presque du sur place,

Mais, ce dernier demeure tout à fait possible,

Si vous disposez d’un vélo avec un pignon fixe

Permettant de tenir sur une roue, de reculer !

.

Toutefois, après vingt ans

D’absence, de non-pratique,

Il vous suffira …  simplement,

De remonter hardiment dessus

Pour que ça redevienne nature.

Peut-être, un château branlant

Au départ, mais, vite réassuré

Tout aussi vite, rééquilibré.

.

.

Symboliques

.

.

Évocation 

.

327 4

.

Un moulin à poivre ou à sel,

Figure de fantôme nocturne,

Un jeune enfant, de cinq ans,

Apprenant à faire du vélo !

 

Enfant de cinq ans, qui apprend

À faire du vélo avec des roulettes

C’est touchant mais, hélas, quand

Il se retourne, parfois, patatras.

 .

Symbolique 

 .

L’apprentissage du vélo

Est une étape… stimulante

Pour l’enfant, tant sur le plan

Moteur que sur le plan affectif.

.

En effet, à vélo, l’enfant développe

Non seulement une nouvelle forme

D’autonomie dans ses déplacements,

Mais aussi un grand sentiment de

Compétence, confiance en corps.

.

Le tricycle, le vélo tiré avec une

Barre girafe, le vélo avec roues

D’appoint et l’utilisation du vélo

Avec un but, par exemple pour

Aller au parc, sont tous des outils

Nourrissant l’intérêt pour le vélo.

educatout.com/edu-conseils/ergotherapie

/l-apprentissage-du-velo.htm

.

Descriptif

.

327 – Vélo : art d’équilibre en mouvement

Alignement central   /  Titre absent   /   Thème  vélo

Forme anthropo  / Rimes libres / Fond accordé à forme

Symbole de forme : enfant  / Symbole de fond : faire du vélo

.

.

Fond

.

Évocation

.

327 6

.

Enfant de cinq ans, qui apprend

À faire du vélo avec des roulettes

C’est touchant mais, hélas, quand

Il se retourne, parfois, patatras.

 .

Symbolique 

 .

La draisienne

Est le meilleur apprentissage,

Puisqu’il  apprend   à  l’enfant

 L’équilibre par le mouvement,

Et  lui évitera  d’avoir recours

Par la suite, aux petites roues.

.

C’est, en tous cas, la  méthode

Que j’ai utilisée pour mon fils

Qui est passé directement

De la draisienne

À son vélo sans nécessité

De petites roues

À l’âge de 3 ans.

matosvelo.fr/index.php?post/

apprendre-a-faire-du-vélo

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Après à faire du vélo est un rêve d’enfant

Que tous, peu à peu, à réaliser, parvenant:

Certains difficilement, autres, naturellement,

Qui fait la joie des parents autant qu’enfants !

.

Rappelle-toi quand on t’a lâché, soudainement,

Tu t’en es pas aperçu, et tu fonçais droit devant.

Après quelques buches par ci par là, sans danger

Tu as appris à faire face à  nombreuses embuches.

 .

.

L’équilibre est donnée quotidienne

.

Scénario

.

Sur trois roues, c’est beaucoup plus stable,

sur deux, ça l’est moins, c’est plus que certain,

mais bien plus scabreux encore… sans les mains.

 .

Visuels et textuels >>

1083 – Mon corps me meut, mon esprit m’émeut

Visuels et textuels  >>

.

Mon corps me meut

Du verbe …  mouvoir.

Mon esprit  m’émeut,

Du verbe  émouvoir !

.

En une seule voyelle

À rajouter au verbe

Et l’on passe ainsi,

Du corps à l’esprit

.

Jeu de …..  mots,

Jeu…phonétique

Qui  démontrent,

 Et à quel …  point

 Les deux  sont liés,

Sans aucune dualité,

On pense en marchant,

Ou on marche en pensant.

.

Tandis que mon corps me meut,

Mon esprit très surpris, m’émeut,

Ouah : ces deux rimes  font taches,

Et sont justes dignes   d’un potache.

.

Ce n’est pas que rimes   qui poétisent,

Elles peuvent, aussi,     dire des bêtises

Certaines, mêmes,     vous ridiculisent :

Ne vous étonnez       plus  qu’on médise.

.

Je me fais prendre      à mon propre jeu :

J’ai la main, le pied       bien malheureux

Moi qui m’astreins       à être vers-tueux,

J’en fais des drôles        et   des  boiteux !

.

J’en ris moi moi-      même car essentiel

De ne pas confon    dre la rime et  miel,

Dès qu’une larme     fond sous rimmel

Il vaut mieux chan   ger  ritournelle !

.

Faut dire  que mon corps me meut

Et que mon esprit épris m’émeut,

Faire coup de la vache qui meuh

En meuglant «sauve qui peut !»

.

.

Extensions

 .

 Jeux de maux et de mots s’enchainent

Et s’imbriquent et…à qui mieux mieux.

Émouvoir et mouvoir seront très proches

L’un de l’autre lors signifiant mouvement :

Mouvement du cœur, mouvement du corps,

Quelque chose bouge, quelque chose  change,

Communique,  s’observe : l’on peut, d’ailleurs,

S’émouvoir  de ce que l’on se dira  à soi-même,

De ce que l’on écrit, même de ce qu’on l’on fait :

Nul besoin d’auditeur, de lecteur, de spectateur.

La pensée seule, souvenir particulier, quelqu’un,

Événement ou chose, vient à déclencher des rires

Ou des sourires, des larmes et voire des spasmes.

Un simple lapsus,  ou jeu de mot, bien frappé,

Ou absurde, suffit à déclencher une émotion,

Comme un raté en un moteur qui s’étouffe.

«Qu’est-ce que  je disais, déjà : ah  oui,

Ma langue a fourché et puis dérapé

J’ai fait une embardée, un lapsus ! ».

Autre analogie du mouvement d’émotion :

Celui de la langue rejoint celui de la voiture.

Une simple rime ou une rime simple, voilà

Que l’oreille est chatouillée et voire ravie,

Par une répétition du même son

Ou contraire, surprise, heurtée !

Nous sommes programmés à entendre

Selon certaines formes d’élocution de mots

Et pour peu qu’on en change, la forme prendra le

Pas sur le fond, mon corps me meut, point mon esprit !

.

Émotion, émeuve, émeut, émoi, ému :

Conjugaison  et déclinaison d’émouvoir.

De quoi rire, de quoi pleurer, être surpris

Être dégouté, avoir peur, ou être en colère.

On les a appelés les six émotions primaires.

L’on y ajouterait : culpabilité, mépris, fierté

Et l’on passera à des sentiments complexes.

.

Émotion avant, pendant, après un mouvement,

Émotion avant, pendant, après comportement,

Émotion avant, pendant, après un événement !

.

L’émotion est souvent comparée à un transport

Du corps, du cœur, de l’âme, voire sexe, esprit.

.

L’émotion est associée à un état affectif intense

Troubles  divers : pâleur, accélération du pouls.

.

L’émotion donne de l’énergie qui se traduit dans

Mouvement corporel,  durant quelques minutes,

Sentiment l’intègre, rendre complexe et durable.

.

.

1083 – Calligramme

.

Corps me meut,

Du verbe  mouvoir.

Mon esprit m’émeut,

Du verbe  émouvoir !

En une seule voyelle

À rajouter au verbe

Et l’on passe ainsi,

Du corps à l’esprit

Jeu de .…..  mots,

Jeu … phonétique

Qui    démontrent,

 Et   C   à quel  point

 Les    O  deux sont liés

Sans au    R  cune dualité

On pense en   P    marchant,

Ou on marche en    S    pensant.

                  *

Tandis que mon corps  M  me meut,

Mon esprit très surpris  E  m’émeut,

Ouah : ces deux rimes    * font taches

Et sont justes dignes     M de potache.

                E

Ce n’est pas que rimes  U  qui poétisent,

Elles peuvent, aussi,    T   dire des bêtises

Certaines, mêmes,     *  vous ridiculisent :

Ne vous étonnez       E  plus qu’on médise.

 S

Je me fais prendre    P    à mon propre jeu :

J’ai la main, le pied  R       bien malheureux

Moi qui m’astreins   I       à être vers-tueux,

J’en fais des drôles   T       et   des  boiteux !

*

J’en ris moi moi-       M même car essentiel

De ne pas confon       ‘   dre la rime et miel

Dès qu’une larme     É   fond sous rimmel

Il vaut mieux chan   M   ger  ritournelle.

       E

Faut dire  que mon   U corps me meut

Et que mon esprit ép  T  ris m’émeut,

Faire coup de la vache  !   qui meuh

En meuglant «sauve qui   peut !»

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1083 4

.

Ça ressemble fort

 À quille de bowling,

À   grande    bouteille,

Sinon   quoi   d’autre ? 

.

(forme creuse, rimes mixtes,

le fond s’éloigne de la forme)

.

La quille ne va guère avec un corps

même si sa forme peut lui ressembler

déjà, elle n’a ni bras ni pieds, pas stable

tant et si bien que forme diffère du fond.

 .

Dès que je perds la boule, je pense,

Tout de suite, à une quille :

Et quand je m’y prend au jeu, voilà,

 Qu’à nouveau, tout roule !

.

Symbolique 

.

Quille.  Symbole masculin

(La forme) ou maternel (le bois).

Expression : c’est la quille = Fin d’épreuve.

Être reçu comme un chien dans un jeu de quilles

= Être mal reçu, mal accepté par quelque proche.

Vers 1900, le verbe ‘quiller’ signifiait

Abandonner, quitter ou partir.

.

Quille  pourrait  donc  être  un

Substantif tiré de ce verbe pour

Désigner  le départ, et, il pourrait

Aussi y avoir un lien avec l’argotique

Quille qui désigne aussi une bouteille.

expressio.fr/expressions/la-quille.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1083 6

.

Dès que je perds la boule, je pense,

Tout de suite, à une quille :

Et quand je m’y prend au jeu, voilà,

 Qu’à nouveau, tout roule !

.

Symbolique

 .

Le jeu de quilles

Est une activité sportive

Dans laquelle le joueur fait rouler

Ou jette projectile, souvent une boule

Vers les quilles pour les faire tomber.

Il existe diverses variantes de jeux

De  quilles,  que ce soit  dans  le

Nombre de quilles, les règles

Du jeu, la surface de jeu.

.

.

Corrélations

 .

Liens fond/forme 

 .

La quille est faite pour être abattue,

Pour s’aligner comme petits soldats,

N’a aucune autonomie, ne bouge pas,

Et n’a pas le moindre soupçon d’esprit

Lors la seule chose qui la ferait bouger

Est projectile en forme  boule bowling.

.

L’émotion naitra de la réussite ou non

De la faire tomber… avec ses voisines

Vaincre immobilité par mouvement

C’est ainsi que le corps de la quille

Et l’esprit du joueur s’associent.

 .

.

Corps me meut, esprit m’émeut

.

Scénario

.

Mon corps me meut rien qu’à danser pour toi,

toi avec moi : qui meut l’autre  et qui l’émeut :

moi, mon esprit m’émeut rien qu’à te regarder.

 .

Visuels et textuels  >>

253 – La vie, c’est le mouvement

Visuels et textuels  >> 

.

Vie, chacun sait

C’est le mouvement

De de sentir vivant

Cela nous plait

Content !

.

Passons souvent

Du calme à tempête,

Si ce n’est ouragan

En trouble-fête

Ronflant !

.

Voir monter crescendo

Vague montant à l’assaut,

Son, percutant tympan,

S’en allant mourant

Reste étonnant.

.

Cela parait étonnant

Gerbe écume soulevant

Et, au-dessus, franchissant

Le flanc bord   en l’ébranlant.

Force impose toujours respect,

Du calme, vite, l’on se repait

Quand tout va de travers

Que tout s’accélère.

.

De faire marche arrière

Est impossible en prisonnier

Qu’on est dans l’action en cours.

Avec nous, contre nous, en recours,

Tous les tourbillons de nos actions

Nous impriment flot sensations

Qu’après coup nous digérons

Au calme ou à la maison.

.

Entre grand calme

Et, grand mouvement,

La vie s’étire à grands pans

Sans qu’on voit passer le temps.

Dès que je bouge, m’agite, vocifère,

J’ai comme l’impression de changer l’air

De mon atmosphère, servir à quelque chose

Ou plus simplement, à quelqu’une, quelqu’un !

.

.

Extension

.

Quand j’écris, je ne bouge pas beaucoup,

Mis à part d’une touche à l’autre de mon clavier,

Déplacement plus ou moins rapide et précis de ma souris

Et en plus je tourne le dos à tout le monde et ne parle même pas.

.

Je suis en bulle fermée, mouvement de ma pensée m’accompagne,

Je reste sensible aux bruits environnants, aux actions des voisins

Ceci grâce à mon attention flottante et ma vision périphérique.

Il est des animaux qui ne voient pas bien, tel l’ours, de loin

Mais qui perçoivent un objet, un corps en mouvement.

.

Si vous ne bougez pas, il n’y a pas de vie pour vous,

Si vous bougez, la vie est en vous, ça change tout.

Vous devenez, soit une proie, soit un danger,

Soit une chose des plus familières pour lui.

.

Le repos est l’arrêt  de tout mouvement,

Je veux dire, volontaire, bien contrôlé

Car on peut dormir dans une voiture

En plein chemin cahoteux,  balloté

Par les soubresauts suspensions.

.

Mouvement extérieur, le plus souvent,

Mouvement intérieur, le plus  distant,

Mouvement supérieur : le ciel,  avant,

Chacun de ces mouvements  éloigne,

Rapproche ou  élèvera les passants.

J’ajouterais…qu’on ne peut guère

Rester sans bouger, longtemps,

Sans être considéré dormant.

.

Le mouvement du temps est perpétuel

Lors celui des saisons est cyclique,

Celui des jours est conflictuel

Et en avant la musique.

.

Pour autant, qu’arbres n’ont marché,

Cela ne les empêchera pas de pousser,

Pour autant, est-ce énergie  immobile,

 Qui ne produit que mouvement stérile.

.

Dire : vie est mouvement

Évoque brownien mouvement

Étant partout, y compris matière,

Et jusqu’au plus haut d’atmosphère !

.

.

Épilogue

 .

La vie, c’est le mouvement pour sûr,

Celui du sexe, celui du corps, du cœur,

Sans compter de l’esprit et voire de l’âme

Cinq éléments s’additionnant, se séparant,

Il ne peut s’agir que mouvement brownien,

L’on s’agite bien en tous sens mais pour rien

Dès qu’un but, une direction, seront trouvés,

L’on fonce, sans regarder derrière, hésitant !

***

J’en connais  des casaniers  et des solitaires,

Étant  peu intéressés par  autres, nouveauté,

Mais  pour quelqu’un  qui a  l’esprit curieux,

Parait difficile  de ne pas aller  voir ailleurs :

Gens qui se croisent, parfois se rencontrent,

Pas que dans les musées : en les rues, cafés.

***

Mouvement a un avantage  sur  stagnation :

Le temps passe plus vite, semble plus dense

Puis  quand  on bouge, on voyage, séjourne,

Au retour, des choses  à raconter,  partager.

***

Il est vrai que se déplacer comporte risques

Pour sa santé, son humeur ou son intégrité.

***

Lors ne jamais bouger est comme être mort.

.

.

253 – Calligramme

 .

Vie, chacun sait

C’est le mouvement

De de sentir vivant

Cela nous plait

Content !

.

Passons souvent

Du calme à tempête,

Si ce n’est ouragan

En trouble-fête

Ronflant !

.

Voir monter crescendo

Vague montant à l’assaut,

Son, percutant tympan,

S’en allant mourant

Reste étonnant.

LA VIE,

Cela parait étonnant

Gerbe écume soulevant

Et, au-dessus, franchissant

Le flanc bord   en l’ébranlant.

Force impose toujours respect,

Du calme, vite, l’on se repait

Quand tout va de travers

Que tout s’accélère.

C’EST LE

De faire marche arrière

Est impossible en prisonnier

Qu’on est dans l’action en cours.

Avec nous, contre nous, en recours,

Tous les tourbillons de nos actions

Nous impriment flot sensations

Qu’après coup nous digérons

Au calme ou à la maison.

MOUVEMENT !

Entre  grand  calme

Et, grand mouvement,

La vie s’étire à grands pans

Sans qu’on voit passer le temps.

Dès que je bouge, m’agite, vocifère,

J’ai comme l’impression de changer l’air

De mon atmosphère, servir à quelque chose

Ou plus simplement, à quelqu’une, quelqu’un !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

253 4

.

Évocation 

.

Des pierres bien superposées

Qui sont au nombre de six

Et pour faire un cairn 

Comme beau repère.

.

Les tas de pierres, et ses élévations,

n’ont rien à voir avec le mouvement,

ne sont même pas en phase avec la vie

c’est dire que la forme diffère du fond !

.

On ne pourra pas dire qu’un cairn

Est l’image même du mouvement.

Pourtant il en participe, souvent,

Comme point de repère connu.

.

Symbolique 

.

Les cairns dolméniques sont

De grands monuments de pierre sèche

Du Néolithique circulaire ou quadrangulaire,

Recouvrant un ou plusieurs dolmens à couloir.

.

Leurs chambres peuvent être : en pierre sèche

À voute en encorbellement ou mégalithiques.

Il peut désigner plusieurs types de collines,

.

Ou amoncellements naturels de pierres :

Île Carn, Pors Carn, Carnac,  Carnoët

source : wikipedia.org/wiki/Cairn

.

Descriptif

 .

253 – La vie, c’est le mouvement 

Alignement central  / Titre absent  / Thème  vie

Forme droite /Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : cairns / Symbole de fond : repères

.

.

Fond

.

Évocation 

.

253 6

.

On ne pourra pas dire qu’un cairn

Est l’image même du mouvement.

Pourtant il en participe, souvent,

Comme point de repère connu.

.

Symbolique 

 .

À quoi correspondent

Tas pierres sur sentiers :

.

A  des repères  laissés  par

Les  précédents  randonneurs,

Permettant  de baliser le  chemin

Ou matérialiser  un pic, et, dès  lors,

Permettre  de   l’identifier  clairement !

.

Ils prennent la forme d’un tas ou monticule

De pierres en pyramide, et sont le plus souvent

Situés à des endroits où il est difficile d’entretenir

Un sentier délimité ou  balisage couleurs peintures.

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le mouvement pour le mouvement

Sans but et sans  terme bien défini,

Ressemble à l’idée de l’Art pour l’Art

 Forme dénuée de message et contenu.

.

Autant dire que les élévations de pierres

Auraient  été faites pour la beauté du geste

C’est sûr elles demeurent fixes, sans mouvement

Mais témoignent de ce dernier à travers le temps.

.

Déplacement en voyage, séjour, n’est pas que corporel

Il est aussi voire autant émotionnel, intellectuel, spirituel

On ouvrirait trois fois plus ses yeux, ses oreilles, attention.

 .

.

Vie est mouvement !

.

Scénario

.

Mouvement extérieur, en levant les bras et intérieur, en les baissant.

Mouvement naturel, perpétuel  de marée, sur plage des plus dorées.

Mouvement d’engrenage mécanique  ou automatique d’horlogerie.

 .

Visuels et textuels  >> 

1021 – Etre ballotté de tous côtés, lors en un bateau

Visuels et textuels  >>

.

Grosse tempête, non seulement

De progresser  où vous voulez  aller,

Mais elle vous fait peur  de sombrer.

Ça fait du bruit, ça bouge de partout,

Vent et mer, deviennent comme fou,

Même plus parler  et on ne s’entend,

Impossible modifier  le  gréement.

S’imaginer disparaitre sans trace

Devient plus fréquent et crasse

On a plus la force de penser,

En un voilier ainsi ballotté.

.

Balloté de tous côtés, en un bateau,

En bravant la tempête au vent mauvais

Je m’agrippe au mât comme à un arbre,

Pour ne pas sombrer au fond de l’océan,

Où je navigue, et à vue, et en désespéré,

De vie qui me met,  comme  en sursis !

Le moindre, mouvement, déplacement,

Me met en danger de tomber… glisser.

.

Alors que, le voilier est prêt à chavirer,

Il s’enfonce au creux de grande vague,

Et, submergé par des montagnes d’eau,

Vrille un peu sur lui-même, ou remonte,

La pente pour grimper, jusqu’à sa crête.

Le bruit assourdissant m’étreint la tête,

M’empêche de penser pour y faire face,

Demain, c’est sûr : on aura perdu  trace,

Du bateau, et de son occupant, dérouté

Par les forces des éléments, contraires,

Contre lesquels,  il ne pouvait… lutter.

.

J’aurais dû couler … dû, être, vite, noyé,

Je me demande comment j’ai échappé

À cette mort certaine, cette lutte vaine,

Tant j’avais le corps et l’âme en peine.

Ma survie me surprend, me ravit aussi

Balloté mais pas englouti, par la vague

Tueuse, venue de l’arrière  ou par côtés,

Alors même que l’esquif allait chavirer.

.

Le seul fait de m’accrocher, à mon mât,

Comme à une vraie bouée de sauvetage,

Et de ne plus bouger, pour ne pas glisser,

M’a sauvé la mise, malgré ma peur bleue.

Peur bleue devant la mer blanche en furie,

Peur bleue, devant mort, comme ennemie,

Peur bleue, devant marre, de souffrir ainsi,

Peur bleue devant mât, vibrant, en sa folie.

Balloté, et de tous côtés, dans mon bateau,

J’ai gardé les yeux ouverts sur …  les eaux,

Entre la mort et la vie, espoir au cordeau :

Que temps me préserve, se mette à beau !

.

.

Extensions

 .

Un roulis, augmenté d’un tangage, rend tout bateau, instable

Lors de s’accrocher au bastingage restera des plus honorables,

Tant vouloir rester et avancer droit, tient impossibilité notoire,

C’est un coup à vomir ses tripes par-dessus ou sur les…hiloires !

Se faire balloter sur un bateau est comme en mauvaise histoire :

Rien de vrai, de cohérent : un coup c’est blanc, un coup c’est noir

En bateau au moins on a un pilier central où s’accrocher, espoir.

.

Sur un voilier, on ne titube pas,

On cherche souvent bon équilibre

Lors c’est le bateau qui nous mène

Il faut s’adapter à lui, non l’inverse.

.

Auquel cas, c’est sûr, on sera balloté,

En rythmes, en contretemps, toujours,

Ce n’est pas avec la tête qu’on compense

Mais avec le corps, en acquérant réflexes.

.

Sinon, gare au mal de mer ou cognements,

Au point que l’on ne tiendra pas longtemps,

Et que l’on se dégoutera d’être sur un bateau

Qui, il faut le dire, vous mène alors en bateau.

.

 

.

1021 – Calligramme

     .

                                   B   A   L   L   O   T   T   É,

                                    Grosse tempête, non seulement

                                     Elle vous embête et vous empêche

                                    De progresser  où vous voulez  aller,

                                  Mais elle vous fait peur  de sombrer.

                                 Ça fait du bruit, ça bouge de partout,

                                Vent et mer, deviennent comme fou,

                                 Même plus parler  et on ne s’entend,

                               Impossible modifier  le  gréement.

                               S’imaginer disparaitre sans trace

                              Devient plus fréquent et crasse

                             On a plus la force de penser,

                               En un voilier ainsi ballotté.

.

                  D  E    T O U  S    C Ô T É S,

                      Balloté de tous côtés, en un bateau,

                         En bravant la tempête au vent mauvais

                       Je m’agrippe au mât comme à un arbre,

                     Pour ne pas sombrer au fond de l’océan,

                 Où je navigue, et à vue, et en désespéré,

             De vie qui me met,  comme  en sursis !

           Le moindre, mouvement, déplacement,

     Me met en danger de tomber… glisser.

.

 Alors que, le voilier est prêt à chavirer,

Il s’enfonce au creux de grande vague,

   Et, submergé par des montagnes d’eau,

        Vrille un peu sur lui-même, ou remonte,

               La pente pour grimper, jusqu’à sa crête.

                 Le bruit assourdissant m’étreint la tête,

                  M’empêche de penser pour y faire face,

                   Demain, c’est sûr : on aura perdu  trace,

               Du bateau, et de son occupant, dérouté

            Par les forces des éléments, contraires,

        Contre lesquels,  il ne pouvait… lutter.

.

   D A N S     M O N    B A T E A U   

     J’aurais dû couler … dû, être, vite, noyé,

    Je me demande comment j’ai échappé

      À cette mort certaine, cette lutte vaine,

       Tant j’avais le corps et l’âme en peine.

           Ma survie me surprend, me ravit aussi

             Balloté mais pas englouti, par la vague

                Tueuse, venue de l’arrière  ou par côtés,

                Alors même que l’esquif allait chavirer.

.

              Le seul fait de m’accrocher, à mon mât,

             Comme à une vraie bouée de sauvetage,

          Et de ne plus bouger, pour ne pas glisser,

       M’a sauvé la mise, malgré ma peur bleue.

    Peur bleue devant la mer blanche en furie,

  Peur bleue, devant mort, comme ennemie,

 Peur bleue, devant marre, de souffrir ainsi,

Peur bleue devant mât, vibrant, en sa folie.

Balloté, et de tous côtés, dans mon bateau,

J’ai gardé les yeux ouverts sur …  les eaux,

Entre la mort et la vie, espoir au cordeau :

Que temps me préserve, se mette à beau !

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

1021 4

.

Une silhouette d’homme

Titubant et en ayant

Du mal à avancer 

En postures ?

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Lors on titube, on sera souvent

en de très mauvaises postures,

qu’il faudra tenter de rectifier,

ainsi la forme évoque le fond.

.

Il est très difficile de se tenir droit,

Sans tenir à quelque chose, en bateau,

Si l’on attrape la danse de saint Guy,

Postures branlantes, on titubera!

 .

Symbolique

 .

Le terme « posture »

Renvoie à la réalité du corps :

Une posture est une attitude,

Une façon de se tenir,

.

De placer son corps, ses membres

Se tenir debout, penché, raide, détendu.

Mais  ce sens initial  est lié  à la  situation

Dans laquelle  s’opère cette prise d’attitude.

.

Exemple : lors des cérémonies de funérailles,

Il est d’usage de se tenir debout la tête baissée,

Mains jointes, avec  un air triste  et  recueilli,

Et qui agirait autrement, courrait le risque

De se faire remarquer en mauvaise part.

ressources-socius.info/index.php/

lexique/21-lexique/69-posture

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1021 6

.

Il est très difficile de se tenir droit,

Sans tenir à quelque chose, en bateau,

Si on attrape la danse de saint Guy,

On ne la quittera plus, titubant !

 .

Symbolique 

.

«Je restais  à tituber  comme  je l’avais  fait 

Tout à L’heure, un pied sur le pavé plus élevé,

L’autre pied sur le  pavé le plus bas.

.

Chaque fois  que je refaisais rien que

Matériellement   ce même pas,  il me restait  inutile,

Mais si je réussissais, oubliant la matinée Guermantes,

À retrouver ce que j’avais senti, en posant ainsi mes pieds,

De nouveau la vision éblouissante, et indistincte, me frôlait. »

fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouvé

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Le temps ne se retrouve pas, il est linéaire,

Il n’y a que dans le souvenir  qu’on le garde

Être déstabilisé par faux équilibre des pieds

Conduira à retrouver sensation semblable !

.

En bateau, on a sensation que  sol  échappe

Et  que  tout  est branlant, secoué, chaviré.

Au premier temps, on s’accroche, titube

Et plus avec le temps, les mouvements,

L’on s’adapte, n’y fait plus attention,

On court pour lever,  affaler voiles.

.

C’est en posant le pied sur ponton,

Que sensation déséquilibre revient

Alors que ce dernier  ne bouge pas.

Le monde à l’envers, tout de même :

Avoir le pied marin en pleine tempête

Et le pied qui dévisse sur le terre-plein !

 .

.

Beau faire : balloté de tous côtés

.

Scénario

.

Un coup à bâbord, un autre à tribord : un roulis permanent.

Un coup en proue, un autre en poupe : un tangage évident.

Il faut se placer au pied du mât et regarder plus au loin !

.

Visuels et textuels  >>

 

.

 

217 – Un voilier vous tangue et…roule

Visuels et textuels   >> 

.

^

Tan

Ga-ge,

Et   roulis,

Vers   l’avant,

Et vers   l’arrière,

De bâbord à tribord,

Bateau bouge, toujours,

Avançant, en   serpentant,

Si ce n’est au repos, autant.

.

Ce n’est pas la peine d’espérer

Que cela s’arrêtera par miracle,

Ce sera à vous, de vous y adapter,

Tant vous êtes en terrain mouvant

.

Lors qu’étant rendus plus mouvant

Vous perdrez  équilibre  facilement,

Ce n’est pas vous, c’est  votre oreille,

Mais c’est, parfois, vos jambes aussi,

Impression : sol se dérobe sous pied,

Il faudra  vous  forcer à ré-anticiper,

.

Comme  pour apprendre  à  marcher.

Lors il faut vous imaginer  qu’en mer,

Qu’un bateau, ça tangue,  et  ça roule,

Et les vagues et les vents, vous soûlent

Bien des choses et des plus ordinaires

Deviennent un pensum pour les faire.

.

Pas  facile,  déjà,  de  faire  la  cuisine,

Bien difficile, de lire  bien  longtemps,

Difficile  autant, d’écrire,  en ancrant,

Il vous reste à naviguer voire dormir.

.

Tout cela  peut  vous paraitre gênant,

Ennuyeux et parfois même, obsédant

Mais pour les passionnés  du bateau,

Rien n’est fatiguant en  soi, sur l’eau.

.

Engouement effacera bien des effets

De contraintes et voire de masques

Par compensation  plaisir intense,

D’affronter  mer  forte, immense.

.

Paradoxe tout en contradiction,

Pour gens gardant pied à terre

Que rêver  de prendre la mer,

Lors y être comme en enfer.

.

.

Extension

.

Évidemment, sujet au mal de mer,

On aimerait bien y échapper  mais,

C’est comme pour le cas du vertige,

Son cousin,  on n’en est pas maitre,

Il ne nous entend pas de cette oreille,

À n’en pas croire ses yeux se brouillant.

.

Ses yeux,  justement,  qu’il faut toujours

Fixer à l’horizon pour se donner du champ

Au lieu de s’enfermer dans une cabine étroite,

Sans air,  bas de plafond, vomir à n’en plus finir.

.

Il existe des voiliers plus stables les uns que les autres,

Mais même un catamaran, calé sur su bord, au grand large

Ou au près, restera sensible au mouvement des vagues.

Cela ne signifie nullement une allure inconfortable

Car le voilier, bien mené, se met à « galoper »

Selon l’expression consacrée, s’appuyant

Sur les vagues au lieu de les contrarier.

.

Cette allure sera mieux  que «trotter»,

Qui, chacun sait, créera  des secousses

Sur lesquelles qu’il faudra compenser

Cheval de mer, analogie tient la route,

.

Tanguer et non pas tango,

Rouler  mais pas rouleaux,

Faut un peu mais pas trop,

Sinon faire gaffe aux bobos

Le bateau se gardera  à flot,

Si on ne le couche pas trop !

En s’approchant des rochers,

Une forte houle  nous déhale,

Attention, ça peut faire mal !

.

Tenir un cap lors la houle vous roule,

Est un exercice qui doit se rendre réflexe

Sinon vous vous fatiguerez, vous dériverez.

.

La manœuvre est des plus simples sur papier

Vous voyez la vague arriver  sur votre travers :

Pointer légèrement l’avant pour monter dessus.

.

Le voilier en haut, pour éviter de chasser l’arrière

Rectifiez le cap pour compenser dans la descente,

Et maintenez tout droit  dans le fond de la vague.

.

Et ainsi de suite, c’est comme un saut en ciseau

Un coup de barre à droite, à gauche, au milieu,

Au bout d’un temps, vous faite naturellement.

.

.

Épilogue

.

Adieu le plat pays des vaches, comme on dit,

Sur un bateau, de nouveaux réflexes : acquis,

Sinon on se sent comme toujours contrecarré,

On hésite à bouger de peur d’être déséquilibré.

***

Chacun sait que nombre voiliers tanguent, roulent

Et que si vous n’êtes pas adapté, vite, vous saoulent

Ce d’autant que la mer vous gratifie de fortes houles,

 Qui si elles sont en plus,  hachées, vous met en boule !

***

Cela dit une fois bien amarinés, vous n’y pensez plus,

Compensations d’assiettes, équilibres, automatisées

Néanmoins prudence, anticipation, restent de mise

Une main pour soi, l’autre pour le bateau, dit-on !

***

Début, on a tendance à cogner un peu partout

Et petit à petit, on y fait, a u mieux,  son trou,

Mais il arrive que le bateau saute, enfourne

Et là, je ne vous dit pas : accrochez-vous !

***

Y a des voiliers plus tangueurs, rouleurs

Que d’autres qui tiennent mieux la corde

Avec plus de vitesse et de rappel de quille :

Un bonheur que déjauger plus qu’enfourner.

.

.

217 – Calligramme

.

^

Tan

Ga-ge,

Et   roulis,

Vers     l’avant,

Et vers     l’arrière,

De bâbord   à tribord,

Bateau bouge Y  toujours

Avançant, en   *    serpentant,

Si ce n’est au  A   repos, autant.

Ce n’est pas   *    la peine d’espérer

Que cela      P   s’arrête par miracle,

Ce sera à     A  vous de vous y adapter

Tant vous     S      êtes terrain mouvant

*  ……………..

Lors qu’étant    Q     rendus plus mouvant

Vous perdrez        U     équilibre facilement

C’est pas vous           E        c’est votre oreille,

Mais c’est parfois          *       vos jambes aussi,

Impression que sol          E        se dérobe pied,

Il faudra vous forcer à        N         ré-anticiper,

                 *

Comme pour apprendre         V          à marcher.

Lors il faut vous imaginer        O          qu’en mer,

Qu’un bateau, ça tangue,           I              ça roule,

Les vagues et vents vous             L             soûlent,

Et toutes choses des plus             I        ordinaires

Deviennent un pensum               E        à les faire.

Pas facile,  déjà,  de faire            R        la cuisine,

Et bien difficile, de lire                *      longtemps,

Difficile autant, d’écrire             E     en ancrant,

Il vous reste à naviguer             N     ou dormir.

                              *

Tout cela peut vous paraitre    P           gênant,

Ennuyeux et parfois même    A        obsédant

Mais, pour les passionnés    D      du bateau,

Rien n’est fatiguant en     D      soi sur l’eau.

Engouement effacera    L     bien des effets

Des contraintes ou    E         bien masques

Par compensation  *        plaisir intense,

D’affronter     A     mer forte, immense.

Paradoxe     U  tout en contradiction,

Pour gens   S   gardant pied à terre,

Que rêver   S    de prendre la mer,

Lors y être  I    comme en enfer.

.

.

Forme

.

.

217 4

.

Évocation  

.

Une planche de surf

Une coque de voilier

  Et des plus affutées,

.

La planche étale la houle en se couchant

Ou elle plonge dans l’eau:

Tout dépend de son cap au vent, sa vitesse,

Et de son surf !

.

Symbolique 

.

Avant l’invention

De la planche à voile

Telle que nous la connaissons,

Conçue  pour  naviguer debout,

Avec  un  gréement   libre  monté

Sur  cardan, Planche  à voile  était

Utilisé pour petits dériveurs de plage,

Très plats, à l’accastillage minimaliste,

Parfois sans cockpit équipés d’un

Gréement simplifié, comme le Sunfish

Américain et son prédécesseur

Un peu plus petit, le Sailfish  ou le

Beachcomber britannique.

Wikipédia : planche à voile

.

Descriptif

 .

217 – Un voilier vous tangue, vous roule !

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  bateau

Forme en ovale  / Rimes variées / Fond accordé  à forme

Symbole de forme : planche/  Symbole de fond : coque

.

.

Fond

.

Évocation 

.

217 6

.

La coque  étale la houle sur son franc-bord

Où elle plonge dans l’eau :

Tout dépend de son cap au vent, sa vitesse,

Et de son surf !

.

Symbolique 

.

La coque supporte différentes contraintes :

Contraintes hydrostatiques dès lors qu’elle doit

Supporter le poids du bateau inégalement réparti ;

Contraintes hydrodynamiques des chocs des vagues.

.

La coque est construite dans certains chantiers navals

En bois, navires anciens et vieux bateaux de plaisance,

En acier, pour  la  majorité  des navires  de  commerce,

En aluminium, pour les navires rapides et sécurisants,

En plastique, pour de nombreux bateaux de plaisance

En composite pour voiliers considérés ultra rapides.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Vagues successives sont d’égales directions,

D’égales forces, formes, sans oublier actions

Droit devant, vous aurez surtout le tangage ;

Tout le long, le roulis, et de travers, les deux ;

Plus on prend de vitesse, plus tangage, haut ;

Plus on la réduit et plus le roulis vous couche,

Quoiqu’il en soit, pour maintenir votre cap,

Faut travailler barre sinon vous dérivez.

 .

.

Roulis, tangage, comme l’avion

.

Scénario 

.

En haut, il tangue, monte, descend ; en bas, roule d’un bord à l’autre.

Voilier est soumis au tangage, roulis et lacets, et lors, il peut stopper.

Représentation roulis, tangage, lacets par rapport à l’axe du voilier.

 . 

Visuels et textuels   >> 

985 – Hier ici, demain là, et autre jour, ailleurs !

Visuels et textuels  >>

.

                          On est ici, ou bien là, voire, ailleurs :

                         Mais l’on sera, toujours, quelque part,

                       Forcément,  au moins,  physiquement !

                      Sinon dans un imaginaire, virtuellement.

                      D’un lieu à l’autre, je suis en transit, voyage

                    Occupé ou non,  selon le moyen  de transport

                  Que j’aurai adopté : voiture, train, bus, avion,

                 Dès que je bouge, j’existe, ne peux me cacher…

              Hier ici, demain, là, et un autre jour, ailleurs,…

         Mon temps passé à égrener nombre espaces…..

   Me fait exister lors je me déplace et voyage,….

   L’énergie épuise mouvements intermittents,……

.

 Qui me tirent, me poussent, vaine mobilité………

 L’être vivant  ne cesse  de bouger : enterré,…..

  Ne saurait remuer le petit doigt en l’heure,

        Mais, remuer son corps, serait-il suffisant,

           Pour avoir impression d’être bien vivant.

                   Penser par l’esprit,  sans seul mouvement,

                         Est aussi excitant, et autant passionnant.

                              Oui mais cela ne voit pas, et vous n’aurez

                                      Rien à raconter et que l’on puisse vérifier.

                                           Mouvement est en nous, autant qu’autour,

                                             Il dévore  notre énergie …  jour après jour.

.

                                          Entre les hyperactifs, incessants à remuer,

                                   Les flegmatiques, toujours, à se ménager :

                            Bien  des divergences, en gestes,  à courir,

                      Pas de convergences, en actes, à requérir.

               Le repos est angoissant pour les premiers

        Et l’action, exténuante, pour les derniers.

.

    Y aurait un abime entre le manuel qui fait

        Et l’intello, qui, en week-end, ne reconnait

             Rien autour de lui qui ait changé d’aspect,

                  Ce dernier, pour autant, mérite le respect !

                      Mouvements corps, esprit, sont les mêmes

                            Le monde extérieur étant représentations :

                               De travailler sur un objet,  ou sur un sujet,

                                  Ne feront que se répondre pour coopérer !

.

                              Qu’en est-il du mouvement, du cœur, âme

                          Encore plus invisible,  encore plus inutile.

                       Pourquoi consacrer l’énergie, pour un être,

                  Fut-il le meilleur, plus précieux du monde :

           Il n’est que ce qu’il fait, et que ce qu’il sait,

        Ne serait finalement jamais que ce qu’il est.

.

    L’énergie déroule un mouvement perpétuel,

         Hier ici, demain là et un autre jour, ailleurs,

                 À chacun ses joies, peines et petits bonheurs,

                       Faut la dépenser sinon elle s’en va ponctuelle

                                 À l’heure, de votre trépas, et, ne transigera pas,

                                         Ni sur quantité ni qualité, et le tout, s’épuisera !

.

.

Extensions

.

Être ailleurs, ce n’est pas être ici, dirait monsieur de La Palice

Encore que … quand je suis ailleurs, j’emporte, avec moi, partie

De tout ce qui me constitue et ma valise de questions problèmes.

Pour être vraiment ailleurs, faudrait que je sois quelqu’un d’autre

Un autochtone et là ce serait, pour moi, un vrai dépaysement total.

Brest, Perros-Guirec, Saint-Malo, avec leurs festivals,  sont des lieux

Où on peut être, le temps d’un week-end, des «étonnants voyageurs»

Sans pour autant quitter sa Bretagne natale, mis à part dans sa tête :

Rien d’étonnant qu’une telle région, ayant tant voyagé … s’en prévale !

.

Calendriers  et lieux  se suivent,

Et se conjuguent sur un agenda,

Toutefois on ne peut jamais être

Présent à deux endroits à la fois.

.

S’il est vrai qu’avec la visiophonie

On aurait le don d’ubiquité, partout

Seul endroit où on peut nous toucher

Est le lieu à l’on respirera toute réalité.

.

.

985 – Calligramme

 .

                          On est ici, ou bien là, voire, ailleurs :

                         Mais l’on sera, toujours, quelque part,

                       Forcément,  au moins,  physiquement !

                      Sinon dans un imaginaire, virtuellement.

                      D’un lieu à l’autre, je suis en transit, voyage

                    Occupé ou non,  selon le moyen  de transport

                  Que j’aurai adopté : voiture, train, bus, avion,

                 Dès que je bouge, j’existe, ne peux me cacher…

              Hier ici, demain, là, et un autre jour, ailleurs,…

         Mon temps passé à égrener nombre espaces…..

   Me fait exister lors je me déplace et voyage,….

   L’énergie épuise mouvements intermittents,……

.

HIER, ICI,

 Qui me tirent, me poussent, vaine mobilité………

 L’être vivant  ne cesse  de bouger : enterré,…..

  Ne saurait remuer le petit doigt en l’heure,

        Mais, remuer son corps, serait-il suffisant,

           Pour avoir impression d’être bien vivant.

                   Penser par l’esprit,  sans seul mouvement,

                         Est aussi excitant, et autant passionnant.

                              Oui mais cela ne voit pas, et vous n’aurez

                                      Rien à raconter et que l’on puisse vérifier.

                                           Mouvement est en nous, autant qu’autour,

                                             Il dévore  notre énergie …  jour après jour.

                                          Entre les hyperactifs, incessants à remuer,

                                   Les flegmatiques, toujours, à se ménager :

                            Bien  des divergences, en gestes,  à courir,

                      Pas de convergences, en actes, à requérir.

               Le repos est angoissant pour les premiers

        Et l’action, exténuante, pour les derniers.

.

MAIS,  DEMAIN LÀ,

    Y aurait un abime entre le manuel qui fait

        Et l’intello, qui, en week-end, ne reconnait

             Rien autour de lui qui ait changé d’aspect,

                  Ce dernier, pour autant, mérite le respect !

                      Mouvements corps, esprit, sont les mêmes

                            Le monde extérieur étant représentations :

                               De travailler sur un objet,  ou sur un sujet,

                                  Ne feront que se répondre pour coopérer !

                              Qu’en est-il du mouvement, du cœur, âme

                          Encore plus invisible,  encore plus inutile.

                       Pourquoi consacrer l’énergie, pour un être,

                  Fut-il le meilleur, plus précieux du monde :

           Il n’est que ce qu’il fait, et que ce qu’il sait,

        Ne serait finalement jamais que ce qu’il est.

.

AUTRE JOUR …  AILLEURS  

    L’énergie déroule un mouvement perpétuel,

         Hier ici, demain là et un autre jour, ailleurs,

                 À chacun ses joies, peines et petits bonheurs,

                       Faut la dépenser sinon elle s’en va ponctuelle

                                 À l’heure, de votre trépas, et, ne transigera pas,

                                         Ni sur quantité ni qualité, et le tout, s’épuisera !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

985 4

.

Un calendrier, journalier,

Qui se déroulera à chaque

Endroit, voire ailleurs

Comme en ziz-zag !

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Ici et là, à droite et à gauche

donne idée des changements

qui n’auront rien de linéaires

la forme épouse donc le fond.

.

Être ici ou être là, fonction de calendrier

 Être ailleurs, être nulle part :

Sont autant de variations de sa présence

Physique, virtuelle, ou mentale !

 .

Symbolique

 .

Un calendrier

Est un système de repérage

Des dates  fonction du temps.

Un tel système  a  été inventé

Par les hommes pour diviser

Et organiser  le temps  sur de

Longues durées. L’observation

Des  phénomènes  périodiques

Des   milieux  où   ils   vivaient,

Déplacement quotidien ombre,

Retour saisons ou cycle lunaire

A servi de premières références

Pour organiser  la vie agricole,

Sociale et religieuse des sociétés.

fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

985 6

.

Être ici ou être là, fonction de calendrier

 Être ailleurs, être nulle part :

Sont autant de variations de sa présence

Physique, virtuelle, ou mentale !

 .

Symbolique 

.

Être ailleurs :

Dans un contexte marqué

Par nombreux  déplacements

Nouvelles technologies information,

Notre relation à l’espace s’en trouvera

Modifiée du fait qu’elle est  mondialisée.

.

Nous sommes  de plus  en plus  nombreux

À être connectés à ces différents territoires :

Territoires de vie, d’habitation, de loisirs, de luttes,

Territoire des origines familiales, culturelles, religieuses,

Territoire d’activité professionnelle, mais aussi

Territoires rêvés et imaginaires.

Modifié, source : ici-ailleurs.net

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Être ici, être ailleurs, nulle part, absent

Pour se déplacer : être  mobile,  vivant.

On est toujours quelque part, en corps,

Y compris en coin de cimetière, mort !

.

Ici ou là ; hier, aujourd’hui,  demain ;

Se conjuguent et par tous les chemins

Qui  nous mènent, et, nous ramènent,

Toujours et sans cesse à nous-mêmes,

Y compris se déplaçant par la pensée.

.

Aujourd’hui avec tous les smartphones

L’on pourra être au nord, sud, est, ouest

Sans jamais sortir de chez soi, sa région.

Mais cela n’aurait rien  d’un jeu innocent,

Tant après avoir appris à être multitâches,

Dorénavant et en même temps : multilieux !

 .

.

Demain est un autre jour

.

Scénario

.

Chérir hier, rêver de demain, vivre aujourd’hui : programme de vie.

À force de bouger de capitale à l’autre, gare au déphasage horaire.

 Quand je serai bien vieux, ce sera peut-être ma devise, qui le sait ?

Visuels et textuels  >>