258 – Sept ans à naviguer deux mois l’été

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.

Sept ans de navigations, tout l’été,

Du sud de l’Irlande au nord du Maroc,

Le long de côtes portugaises, espagnoles,

Iles canariennes, açoréennes, madériennes

.

Sans  compter : Les Scilly, Groix, Belle-Île,

Qui vous laissent lots d’albums souvenirs

Qui vous redonnent nostalgie  de partir

Revoir  des  couples d’amis de pontons,

Vous remettent sur port, vos émotions

Comme si c’était hier, bien longtemps.

.

L’on en a jamais fini de se remémorer,

Vraies ambiances sur bateaux voisins,

Les repas, les randonnées, réparations,

Les mérites et défauts de tous bateaux.

.

Le monde de la mer,  croisières,  ports,

N’est pas celui de terre un microcosme

En face de macrocosme  bien enraciné,

Voilier marin serait fait pour naviguer,

D’un endroit à l’autre au gré d’humeur

Si ce n’est des vents et caprices météo,

Mer qu’on affronte ne fait pas cadeau.

.

Rencontres originales ou pittoresques,

Avec jeunes couples qui ont tout largué

Pour se payer  leur tour  de  l’Atlantique

Avec couples de retraités partis en dérive

Chercher soleil  qu’ils n’ont plus, en cœur,

De peur d’être surpris par la vie : trop tard

Pour faire  le  voyage de  leur vie, tant rêvé.

.

Chacun fait son périple, fonction ses moyens,

Des envies, du calendrier, or  rien  ne se passe

Réellement comme prévu car c’est l’inattendu,

Qui est recherché  partout et il ne sera pas rare

Qu’ayant trouvé  une ile  ou un port accueillant

Certains resteront y séjourner, leur vie durant,

Parce qu’ils le considèrent paradis pour eux.

.

Il faut entendre le marin, parler bateau

On dirait presque une langue étrangère

Pour un novice qui ne comprend pas mot

Lors parfois l’on se dit c’est beaucoup trop,

Tant ils doivent confondre  «mer  et  mère»

Pour leur être si attaché, jusqu’à en être fier.

.

.

Extension

.

Sept ans à naviguer deux mois, l’été :

Tout un programme, toute une aventure.

Sept ans, sans se lasser, sept ans à en rêver.

.

J’aurai navigué : une année aux Acores,

Et une autre, tout au long du Portugal,

Et une autre aux Scilly et sud Irlande,

Une autre en sud Espagne et Maroc,

Une autre entre iles  des Canaries,

Une autre pour Tour Bretagne,

Une dernière Nord Espagne.

.

Certes, je n’aurai pas fait le tour du Monde,

Mis bout à bout, c’est comme  équivalent.

J’ai fait le tout de mon monde à moi,

Celui qui me parle et m’intéresse :

Et plus au Sud, évidemment !

.

Sept ans, ça fait un bail quand même, dirait quelqu’un :

 Ce n’est juste  que période  avant début de vie de retraité,

J’ai fait du bateau avec mes enfants, petits, sept ans aussi.

Avant c’était un mois ; retraite, ce sera deux ou davantage,

Anglo-normandes, Angleterre, Irlande …  pour commencer,

Suivi de Portugal, Espagne, Maroc, les Açores, les Canaries !

Pour finir par le tour de la Bretagne avant de tourner la page

Du plaisir j’en ai eu, j’en ai pris tant que je m’en suis drogué :

Aujourd’hui que ce périple est terminé, je n’ai rien à regretter.

.

On pourrait penser que chaque année,

C’est la répétition  même programme :

D’aller ici ou là, c’est toujours naviguer,

Comme faire du vélo l’été ou randonner !

.

Il n’en est rien : chaque an,  ressourcement

Complet, dépaysement, évasion, étonnement

Et bien sûr chaque fois de nouvelles rencontres

Qui alimenteront autant de contacts permanents.

.

.

258 – Calligramme

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Sept ans de navigations, tout l’été,

Du sud de l’Irlande au nord du Maroc,

Le long de côtes portugaises, espagnoles,

Iles canariennes, açoréennes, madériennes

.

Sans   compter : Les Scilly,   Groix,   Belle-Île,

Qui vous laissent lots    *       d’albums souvenirs

Qui vous redonnent       S       nostalgie  de partir

Revoir  des  couples       E       d’amis de pontons,

Vous remettent sur        P       port, vos émotions

Comme si c’était hier     T       et bien longtemps,

    *

L’on en a jamais fini        A         de se remémorer

Vraies ambiances sur       N         bateaux  voisins,

Les repas, les randon        S         nées, réparations

Les mérites et défauts       *          de tous bateaux.

       À

Le monde de la mer,          *         croisières, ports,

N’est pas celui de terre      N          un microcosme

En face de macrocosme     A            bien enraciné,

 Voilier marin sera fait       V             pour naviguer

  D’un endroit à l’autre,         I          au gré d’humeur

Si ce n’est des vents et        G         caprices météo,

Mer qu’on affronte ne         U         fait pas cadeau.

Rencontres originales         E        ou pittoresques,

Avec jeunes couples qui      R          ont tout largué

 Pour se payer leur tour       *            de l’Atlantique

Avec couples de retraités,   D         partis en dérive

Chercher soleil ils n’ont       E    plus, dans le cœur,

De peur d’être surpris par  U    la vie car trop tard

Pour faire le voyage de        X     leur vie, tant rêvé.

 Chacun fait son périple      *    fonction ses moyens,

  Des envies, du calendrier  M   mais rien ne se passe

 Réellement comme prévu  O   car, c’est l’inattendu,

Qui est recherché partout  I    mais il n’est pas rare

Qu’ayant trouvé une ile      S    ou  port accueillant,

Certains restent vivre         *       de leur vie durant,

En ce qu’ils considèrent     L       paradis, pour eux.

Il faut entendre le ma         ‘          rin parler bateau

On dirait presque une       É          langue étrangère

Pour un novice qui ne       T     connaît pas un mot

Lors parfois l’on se dit      É   c’est beaucoup trop,

Tant ils doivent confondre « mer » et « mère »

Pour lui être si attaché jusqu’à en être fier.

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

.

Un vase, un verre,

Tout autant un bocal 

Avec un gros bouchon

Ou bouteille thermos ?

.

Naviguer en voilier est l’inverse

de se tenir enferme en un bocal,

fut-il chaud, plaisant, agréable,

sa forme ne couvrirait le fond !

.

Un bocal où mettre une flopée

De plats en conserve :

Assembler ses souvenirs, classer,

 Épingler, hiérarchiser.

.

Symbolique

.

Bocal est un symbole du mouvement,

Mais tout comme un logo, il représente

Une très belle image de marque à diffuser

Dans le but d’identifier  et  de populariser

Une  entreprise, et  voire  un mouvement

Ou  une  organisation  dans  les médias.

Cessez de vous comparer à cette image

Elle n’est pas le reflet de la «réalité».

C’est  comme  avec  les magazines

De beauté avec cette fille qui n’a

Aucun pli  lorsqu’elle  portera

Un maillot, c’est photoshopé

.tendanceradis.com/single-post/

2017/06/08/Lutopie-du-bocal

.

Descriptif

 .

258 – Sept ans à naviguer, deux mois, l’été

Alignement central  / Titre droit  / Thème  croisière

Forme droite   / Rimes libres /   Fond éloigné de forme

Symbole de forme : bocal / Symbole de fond : hiérarchiser

.

.

Fond

.

Évocation 

.

258 6

.

Un bocal où mettre une flopée

De d’agrafes en réserve :

Assembler ses souvenirs, classer,

 Épingler, hiérarchiser.

.

Symbolique 

.

«Imaginez  bocal hiérarchisé

Qui représenterait votre  vie :

Les balles  de golf  représentent

Les choses importantes : famille,

Vos enfants,  votre santé, vos amis,

Les choses qui combleraient votre vie

Si reste était perdu : passion favorite. 

Cailloux représentent les autres choses

Qui comptent ; travail, maison, voiture

Sable, c’est le reste – les petites choses.

Si vous mettez le sable en premier »,

Poursuit-il, « il n’y a plus de place

 Pour les cailloux, balles de golf.

Il en va de même pour la vie.

www.out-the-box.fr/lhistoire-

du-professeur-et-du-bocal

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Sept années durant les vacances d’été,

Avant départ en retraite, toute l’année,

Lors sept endroits différents à séjourner

Plutôt que de rester terré en mon bocal,

Prendre l’air du loin ne fait pas de mal.

Que de  cabotages et que de traversées,

Aurai-je réalisé, et  aurai-je apprécié !

Comme évasion, ne connais pas mieux

Au point parfois de faire des envieux !

 .

.

Ça fait un bail tout de même

.

Scénario 

.

Cap au nord, à l’ouest, au sud, jamais à l’est, ou alors, très rarement,

voilier ne se fatiguera si on l’entretient, le garde en état de naviguer.

plaisir renouvelé de faire de la voile à deux ou plusieurs, reste intact.

 .

Visuels et textuels >> 

 

234 – T’as un bateau : t’as un problème !

Visuels et textuels >> 

 .

Je vous rassure, d’emblée,

Expression n’est pas de moi,

Je l’ai entendue…empruntée.

Tant, il est vrai que … la vie,

En continu,   sur un bateau,

Est rarement de tout repos.

.

Vrais moments de détentes,

Sont toutes voiles battantes

Tandis que port, ou, ponton,

Sont temps des réparations.

Bateau est plus que machine,

Bateau, véritable atelier, usine.

.

Dieu merci on fait belle échappée,

Mieux encore, de bonnes traversées,

On va jusqu’aux iles, pour les aborder

Par le bon côté où il fait bon mouiller.

.

Avant de pénétrer, à pied, à l’intérieur,

D’une vallée, cratère, ancien volcan :

Difficile de trancher lequel meilleur

Terre mer n’étant pas équivalents.

.

Au retour, au mouillage,

Paré pour    le tangage,

Paré pour   le roulage,

Beau remue-ménage.

.

Retour port,  ponton,

Le skipper, grognon,

Quelque chose cassé,

Vite : faut le réparer.

.

C’est… à se demander

Si c’est le propriétaire,

Qui possède   son voilier,

Ou l’inverse … tout entier.

.

Enfin… c’est toujours mieux,

Que de rester toujours envieux

De ceux qui profitent  des cieux,

Déclarant le bateau : merveilleux !

.

T’as un bateau … t’as un problème :

Pas qu’un seul, en plus, des équipiers,

Problème à terre, pas même qu’en mer,

On laisse tomber, on ne cesse d’y penser.

.

.

Extension

.

On s’en douterait, comme de toute machine

Un tant soit peu compliquée, même sans être

Pour autant sophistiquée,  c’est-à-dire bourrée

D’électronique, d’automatismes, de régulations.

.

Si le temps de préparation et réparation excède

Celui de la croisière, et du plaisir, forcément,

Il est difficile d’y bien trouver son compte,

À moins que trafiquer, embellir, parfaire

Son bateau ne soit qu’un plaisir en soi.

.

Mais nul ne peut jeter la pierre à celui

Qui passe du temps à bricoler son bateau :

Le minimum requis est d’assurer la sécurité.

Le moteur marche, les voiles ont en bon état,

Les  réserves  suffisent  pour  étaler, la météo

Est prévisible, les consignes  sont intégrées :

Reste est non pas du superflu, supplément.

.

De toute façon une croisière en voilier est

Déjà du supplément, en soi, car inutile

Sur le plan rentabilité économique :

Que pour le plaisir, c’est tout dire.

Le hic est, lors n’y a pas de vent

Et que le moteur est en panne

Ou qu’on est près de la cote,

Lors de tempête : ça craint un max,

D’aller sur les rochers, avec les courants.

.

Les problèmes de mécanique, d’accastillage, de mâture d’un voilier,

Seront, en général, traitées, en amont, en entretien, avant croisière,

Mais il arrive que ça déraille ou qu’une pièce dysfonctionne, casse,

Et il faut intervenir d’urgence, si ce n’est au premier port, rejoint

Pas question d’être dépanné, pleine mer: personne ne viendra !

Posséder un bateau, c’est hériter d’un plaisir, d’un problème.

Il vaut mieux le connaitre sur le bout de doigts et s’armer !

.

Je ne vais pas dresser la liste des problèmes

Que nous avons eu à résoudre tous les ans :

S’il y en a qui n’arrive qu’une  et seule fois,

D’autres  sont plus récurrents, embêtants !

.

De toute façon,  on ne peut pas y échapper,

Demandez-le donc aux coureurs des mers :

Ce qu’ils réparent, en mer, tient de l’exploit,

Lors si c’est la loi du genre, il faut s’adapter.

.

T’as un bateau, t’as un problème, modération

Cela n’empêche pas d’en acquérir un, d’aimer,

En faire, envers et contre tout, mais un bateau,

Bien entretenu à terre, autant de gagner en mer.

.

.

234 – Calligramme

.

                      Je vous rassure, d’emblée,

                       Expression n’est pas de moi,

                     Je l’ai entendue…empruntée.

                 Tant, il est vrai que … la vie,

             En continu,   sur un bateau,

        Est rarement de tout repos.

.

T’AS

      Vrais moments de détentes,

    Sont toutes voiles battantes

  Tandis que port, ou, ponton,

Sont temps des réparations.

Bateau est plus que machine,

Bateau, véritable atelier, usine.

UN

Dieu merci on fait belle échappée,

Mieux encore, de bonnes traversées,

On va jusqu’aux iles, pour les aborder

Par le bon côté où il fait bon mouiller.

BATEAU, 

Avant de pénétrer, à pied, à l’intérieur,

D’une vallée, cratère, ancien volcan :

Difficile de trancher lequel meilleur

Terre mer n’étant pas équivalents.

Au  retour,   au  mouillage,

Paré pour     le tangage,

Paré pour   le roulage,

Beau remue-ménage.

.

T’AS UN

Retour port,  ponton,

Le skipper, grognon,

Quelque chose cassé,

Vite : faut le réparer.

C’est… à se demander

Si c’est le propriétaire,

Qui possède   son voilier,

Ou l’inverse … tout entier.

PROBLÈME ! 

Enfin… c’est toujours mieux,

Que de rester toujours envieux

De ceux qui profitent  des cieux,

Déclarant le bateau : merveilleux !

T’as un bateau … t’as un problème :

Pas qu’un seul, en plus, des équipiers,

Problème à terre, pas même qu’en mer,

On laisse tomber, on ne cesse d’y penser.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

234 4

.

Évocation

.

Il n’est pas du tout  évident d’entrevoir,

Qu’un voilier nécessite  un mécanicien,

Un électricien, et voire  un informaticien,

En plus, bien sûr, d’être bon navigateur,

.

Nombre de métiers pratiqués à terre

se retrouvent aussi  à faire en voilier,

mécanicien,  électricien,  en premiers,

pour que la forme ne rejoigne le fond.

.

Il  faut être tout autant  bon mécanicien,

Qu’électronicien et informaticien.

Il n’y a pas que navigateur sur un bateau,

Il faut aussi accastilleur, voileux.

.

Symbolique 

.

Un mécanicien reste chargé de

L’entretien mécanique courant,

Du diagnostic des pannes

Et de leurs réparations

Sur tous les bateaux.

Il s’occupe aussi bien

De voiliers de plaisance

Que de gros navires à moteur,

Et ce jusqu’aux scooters des mers.

Le métier de mécanicien de bateau

Est caractérisé diversité de situations.

Ce dernier peut être navigant ou non !

.

Descriptif

 .

234 – T’as un bateau : t’as un problème ! 

Alignement central / Titre  absent / Thème  rencontre

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : planche / Symbole de fond : voiles

.

.

Fond

.

Évocation

.

234 6

.

Il  faut être tout autant  bon mécanicien,

Qu’électronicien et informaticien.

Il n’y a pas que navigateur sur un bateau,

Il faut aussi accastilleur, voileux.

.

Symbolique 

 .

Pour naviguer, le navigateur va

Devoir répondre à ces  3 questions :

Où suis-je, où  vais-je, dans quel état ?

Autrement dit savoir faire le point

Puis le traduire en coordonnées

Et savoir déterminer sa route.

.

Il doit apprendre à se servir

À se servir des instruments

Dont il dispose, on peut citer :

.

Pour faire sa route, les cartes,

Une règle, compas à pointes sèches, rapporteur;

Pour suivre son cap un compas version marine;

Pour faire le point, un compas de relèvement;

Un sextant et des tables de logarithmes;

Des radiophares, du Decca, du G.P.S;

Pour connaître sa vitesse, un loch;

Profondeur d’eau, un sondeur.

ledifice.net/7236-1.html

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

La première chose à savoir est faire le point :

Si on ne sait où on est, on ne saura où on va !

La seconde, de faire face à une panne moteur,

Troisième, de savoir réparer, ranger les voiles

Dernière, de se mettre  en position de sécurité !

D’etre bon navigateur, bon bricoleur, bon sauveur,

Limiterait bien des problèmes en mer au minimum.

 .

.

Problème moteur ?

.

Scénario 

.

Un bateau comporte le plus souvent  un moteur qu’il faut entretenir

mais,  il a aussi des voiles, des filins, des boots, de l’accastillage, etc.

une ancre qui parfois ne marche pas : il faut s’amarrer à une bouée.

 .

.Visuels et textuels >> 

232 – Divergence plaisirs de naviguer !

Visuels et textuels >>

.

Parler de plaisir de naviguer,

Je l’ai fait,

En utilisant,  à la fois, ma rime,

Et ma prose,

Et même si rime n’est pas marine,

Je l’ose.

.

J’ai eu un voilier, pendant cinq ans,

Et puis je l’ai vendu,

Tous les ans, ai eu du souci avec lui.

Le bateau des autres

Plus confort, coûte moins d’argent.

.

Et j’en ai gardé et malgré tout,

Un bon souvenir et bien ému

Bien que  ce soit  qu’un rêve,

Que  j’ai  caressé   en secret,

Mais les charges de famille,

M’ont, au final, donné tort.

.

Après quoi en restant sans bateau,

Mon envie de naviguer  a persisté.

Alors  j’en ai loué un, pour cet été.

Cette formule  convient  très  bien,

Elle m’a séduit et lors je l’ai gardé.

Propriété d’un  bateau, mis à part,

Plaisir de naviguer,  en haute mer,

Serait identique selon passionnés.

.

Combien de voiliers,   en pratique,

Font traversée  vers Ile Atlantique.

Combien  l’ont  projeté  et  écouter,

Propriétaires, locataires, en  parler.

.

Les locataires parleront des plaisirs

À sentir, les vents, les tirer, en mer,

Et ils se sentent très peu concernés,

Par un ennui technique…pérennité.

Les propriétaires… tout le contraire,

.

Ils s’entretiennent au port entre eux

De tout ce qui  fait problème, défaut,

L’urgent à réparer sinon à améliorer.

Pour locataires, c’est une parenthèse

Qu’on ouvre, qu’on ferme, et rideau !

.

Investissements, financiers, affectifs,

Pour sûr, sont loin d’être les mêmes :

Pour propriétaires, un souci constant.

Si tu as un bateau, tu as un problème,

Disent-ils eux-mêmes, pour confirmer.

.

On se doute que le plaisir est implicite :

Au point que d’en parler ne leur dit rien,

Reste le contraste plus que fort entre eux.

.

.

Extension

.

Rêve que de naviguer

Quand tout va bien :

Les voiles sont tendues,

Le vent bien orienté,

Le voiler bien équilibré.

.

Cauchemar que naviguer

Quand tout va mal :

Les voiles flappent,

Le vent tourbillonne,

Le voilier tangue et roule.

.

En être locataire, pendant un mois,

Vous décharge de ce qui pose problème,

De tout ce qui casse ou qui dysfonctionne.

Et il en est de même quand vous naviguez,

En tant qu’invité sur le bateau des autres :

Seul le plaisir compte, seul le plaisir reste.

Car l’investissement financier  entrainera

Investissement affectif inconsciemment

Plus vous payez pour quelque chose,

Qui vous tient, vraiment, à cœur

Et plus vous vous y attachez !

.

Différences et divergences, sont frères jumeaux, ou presque,

Tout comme le sont leurs sœurs ressemblances convergences !

Plaisirs de naviguer dépendront des motivations, anticipations,

Tout autant que des apprentissages, des connaissances pratiques,

Le type et la vitesse du bateau, son habitabilité, que sais-je encore !

.

Un bon nombre de gens souhaitent faire

L’expérience d’une navigation type côtière,

Pour tester leurs sensations, leurs émotions,

Certains n’ont pas de chance : pris en tempête

Ce n’est pas plaisir, ne reviendront pas de sitôt,

Et d’autres attraperont très vite un mal de mer

Et ne souhaiteront lors que de rentrer au port.

.

Le mal de mer : moi, je ne le connaitrai pas,

C’est une chance quand je vois autre vomir

Et la peur de tomber à l’eau, de même.

Certains s’inquiètent surtout la nuit.

En somme, le voiler,  c’est « zen »

Sinon comment en faire 20 ans.

.

.

Épilogue

.

D’être propriétaire, locataire ou invité

Sur un bateau, ne se ressemble en rien :

Ce sont trois façons de s’en accommoder,

Et finalement le dernier m’a été, très bien.

***

Quoiqu’il en soit quoiqu’il en fut voire sera,

L’impression de liberté reste bien la même

Une fois à bord, soucis terriens se taisent

Il ne reste que le ciel, la mer, le bateau.

***

Si le propriétaire est autant serein

Il n’empêche qu’il surveille tout

Voile se déchire : catastrophe

Faudra réparer, tout payer.

***

Payer  le  port  à  l’année,

Dépenses    augmentées,

Il vaudrait  mieux  louer

Mais, son égo dirait non.

***

Non parce qu’en profiter,

Tout le temps est un plaisir,

Il sert de résidence secondaire

Voire pour épater tous ses amis.

.

.

232 – Calligramme

 .

Parler de plaisir de naviguer,

Je l’ai fait,

En utilisant,  à la fois, ma rime,

Et ma prose,

Et même si rime n’est pas marine,

Je l’ose.

J’ai eu un voilier, pendant cinq ans,

Et puis je l’ai vendu,

Tous les ans, ai eu du souci avec lui.

Le bateau des autres

Plus confort, coûte moins d’argent.

.

     D  I  V  E  R  G  E  A  N  C  E

     D   E

.

Et j’en ai gardé et      P        *       N      malgré tout,

Un bon souvenir    L                        A   et bien ému

Bien que ce soit    A                          V    qu’un rêve,

Que j’ai caressé    I                              I      en secret,

Mais les charges    S                          G     de famille,

M’ont, au final,        I                      U      donné tort.

       R      *    E

          R

Après quoi en restant sans bateau,

Mon envie de naviguer  a persisté.

Alors  j’en ai loué un, pour cet été.

Cette formule  convient  très  bien,

Elle m’a séduit et lors je l’ai gardé.

Propriété d’un  bateau, mis à part,

Plaisir de naviguer,  en haute mer,

Serait identique selon passionnés.

Combien de voiliers,   en pratique,

Font traversée  vers Ile Atlantique.

Combien  l’ont  projeté  et  écouter,

Propriétaires, locataires, en  parler.

Les locataires parleront des plaisirs

À sentir, les vents, les tirer, en mer,

Et ils se sentent très peu concernés,

Par un ennui technique…pérennité.

Les propriétaires… tout le contraire,

Ils s’entretiennent au port entre eux

De tout ce qui  fait problème, défaut,

L’urgent à réparer sinon à améliorer.

Pour locataires, c’est une parenthèse

Qu’on ouvre, qu’on ferme, et rideau !

Investissements, financiers, affectifs,

Pour sûr, sont loin d’être les mêmes :

Pour propriétaires, un souci constant.

Si tu as un bateau, tu as un problème,

Disent-ils eux-mêmes, pour confirmer.

On se doute que le plaisir est implicite :

Au point que d’en parler ne leur dit rien,

Reste un contraste plus que fort entre eux.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

232 4

.

Une tour surmontée

D’une horloge pour l’heure

Une colonne,  une plateforme,

Un feu : phare, pour la liberté !

 .

Phare pour lumière, phare pour liberté

les deux se conjugueraient et à volonté,

évoquant tous deux, plaisir de naviguer

si fait que la forme entretiendra le fond.

.

Naviguer comporte plaisirs non dénués dangers 

Malgré les phares :

Mais c’est surtout le fait de se sentir libre,

 Et inspiré, qui compte.

.

Symbolique

.

Aujourd’hui, avec la technologie

(GPS, électroniques de bord),

Les phares   d’atterrissage

Ne sont plus indispensables.

Utilisés  pour  situer la terre,

Il y a encore  quelques années.

.

Aujourd’hui,  ils ont une fonction

Patrimoniale mais ils servent aussi

De support pour des antennes-relais

Pour les réseaux  de  communication

Maritimes, soit civils  ou de défense,

Notamment des Centres Régionaux

Opérationnels de Surveillance

Et de Sauvetage (CROSS).

bateaux.com/article/22391/un-phare-c-quoi

.

Descriptif

.

232 – Divergence de plaisirs de naviguer 

Alignement central / Titre  absent / Thème  rencontre

Forme animal / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : phares/ Symbole de fond : libertés

.

.

Fond

.

Évocation 

.

232 6

.

Naviguer comporte plaisirs non dénués dangers 

Malgré les phares :

Mais c’est surtout le fait de se sentir libre,

 Et inspiré, qui compte.

.

Symbolique 

.

Le rapport à la mer gomme

La notion d’identité et apportera

De multiples réponses sur la liberté.

.

Car la mer donne un sentiment de force,

Elle procure  cet  extraordinaire  espace

D’aventures et de découvertes  et offre

La capacité  d’affronter  une  nature

Donc une certaine  transcendance

Qui permet de dépasser la peur

Et les limites  imposées  par

Une collectivité  ou nation.

.

Envoûtant      et    apprécié

Ou bien effrayant et redouté

Pour colères, subites, violentes,

L’océan est perçu  comme l’occasion

De tous dangers mais l’espace océanique

Renverra toujours à cette notion de liberté.

legisplaisance.fr/2020/12/30/de-la-libertel-en-mer

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Les phares sont des figures de proue

Et évoquent toute liberté, peu ou prou :

Si on navigue et accoste en toute sécurité,

 C’est un peu, grâce encore à leur luminosité.

.

Tout plaisir de naviguer en dépend, d’autant

Qu’on les voit  de très loin, sans GPS, ou autre

Instrument qui peuvent bien tomber en panne

De jour, comme de nuit, remplissent leur office

Témoins de leur passé mais aussi leur… futur !

 .

.

Plaisir naviguer en cinémascope

.

Scénario

.

Il y a le plaisir de pouvoir être seul sur ile, plage quasi désert,

le plaisir de se faire chahuter, en mer, au-delà du raisonnable,

le plaisir de tracer la route avec un bateau moteur surpuissant.

 .

Visuels et textuels >>

229 – Naviguer, hiverner, le bateau

Visuels et textuels >>  

.

Il pourrait faire des vents fous

Qu’il resterait, toujours, debout,

Prendrait soin de nous, irascibles,

Ce voilier paraissant indestructible.

.

C’est, tout de même, un vrai bonheur

Que de pouvoir compter sur un bateau

De le remiser aujourd’hui, hors de l’eau,

Lui fera l’effet d’une mise hors demeure !

.

Notre voilier, à sec, sans voiles, et sans eau,

Ressemble à un oiseau ayant coupé ses ailes :

Il est soutenu par un ber, et par des matériaux

Et parqué dans un chantier comme du cheptel !

.

^

Un

Bateau,

Bien gréé,

Disons voilier,

S’appelant Ar-Kilé.

Coque bleue, étrave fine

Avec portique et jupe marine

Je serais fier … d’être sur l’eau,

Parmi tous les autres … bateaux !

S’ils ont tous même air de famille,

Il y en a peu, en réalité fourmillant

D’astuces, de place, d’idées, autant,

Et  que tous  s’acharnent à copier !

Pourrait-on, de ce bateau unique,

En faire un frère…aussi pratique,

À l’usage, il m’a semblé que non,

Et pour une sinon mille raisons.

Et, la première, est qu’il nous a

Emmené partout où l’on a été,

Sans rechigner,  ni  tempêter

D’une ile à l’autre … à visiter

Aujourd’hui, chaque année,

Nous le mettons à hiverner

Et avons choisi… pour lui,

Un chantier digne de lui,

Comme si,  c’était nous,

Qui allons y demeurer,

Entre voiliers rangés.  

.

.

Extension

.

Un voilier, c’est deux trois mois en l’année

À naviguer pour neuf  à dix mois à hiverner,

Mais, il en est de même  pour d’autres moyens

De transports dédiés exclusivement loisirs d’été.

Un voilier, on peut le faire hiverner en un port,

Le long d’une panne sur un ponton ou au sec,

Dans une anse, sur un terre-plein, sur ber.

Sur un ber, il est juché plus haut et donc

Moins facile d’accès mais moins cher

Au mois, plus simple pour bricoler

Sur lui, accès direct pour travaux.

.

Une grue ou un lift pour bateaux

Vient le prendre à quai pour le lever

Et le mettre au sec et réciproquement.

C’est un moment délicat, on ne pose pas

Un voiler sur la terre ferme comme sur l’eau.

Il est arrivé qu’un voiler mal posé et mal arrimé,

Avec la tempête et les trépidations tombe sur le côté,

Causant d’importants dégâts dans la mature et les flancs.

Un voilier peut bien  durer trente ans s’il est bien entretenu,

Hiverner, bien reconditionné pour le mettre au gout du jour.

.

 «Hiverner » un voilier, ce ne serait en rien l’hi … berner » !

Affreux jeu de mots, s’il en est,  mais  qui convient bien

Ici, du fait que  les prix  varieront, du simple au triple,

Et que  les sécurités requises  peuvent être  multiples.

Soulevés, transportés, fixés, puis figés, sur leurs bers,

Les voiliers sur leurs coques n’en sont pas moins fiers

Alignés, en rangs d’oignons, ils se prêtent à l’entretien,

Et plus encore aux réparations voire aux modifications,

Six à sept mois, cela fera un bail, fera un bien long hiver. 

.

On n’hiverne pas son vélo ni sa voiture :

On dira cela pour sa tondeuse, caravane !

.

Un voilier ne naviguerait qu’un tiers d’année

Le reste du temps au ponton ou sur terre-plein.

.

Je ne vous dis rien sur quelques bateaux ventouses,

Qui servent, de fait, de résidences secondaires en port

.

Les bons comptes faisant les bons amis, un mois en mer,

Onze mois au port sans naviguer, c’est de l’argent qui dort

C’est pas le problème : juste pour son désir, plaisir, statut !

.

Le bon plan consisterait à en louer pour bonne … quinzaine,

Soit, pas de frais de port, d’entretien, de finance … assurance

Mais d’être propriétaire d’un bateau, ce sera liberté de partir,

Quand on veut, où on veut, autant qu’on veut, avec qui on veut.

.

.

229 – Calligramme 

 .

Il pourrait faire des vents fous

Qu’il resterait, toujours, debout,

Prendrait soin de nous, irascibles,

Ce voilier paraissant indestructible.

 .

C’est, tout de même, un vrai bonheur

Que de pouvoir compter sur un bateau

De le remiser aujourd’hui, hors de l’eau,

Lui fera l’effet d’une mise hors demeure !

 .

Notre voilier, à sec, sans voiles, et sans eau,

Ressemble à un oiseau ayant coupé ses ailes :

Il est soutenu par un ber, et par des matériaux

Et parqué dans un chantier comme du cheptel !

.

**************************************************

******************************************

.

^

Un

Ba-teau,

Bien   N  gréé,

Disons   A   voilier,

S’appelant  V      Ar-Kilé.

Coque bleue,  I     étrave fine

Avec portique   G     jupe marine

Je  serais  fier      U   d’être sur l’eau,

Parmi tous les       E    autres bateaux.

S’ils  ont  tous        R   un air de famille

Et il y en a peu        *    vrai, fourmillant

D’astuce, place,      H     d’idées, autant,

Que tous s’achar    I       nent  à  copier.

Pourrait-on de      V     bateau unique,

En faire frère        E      tant  pratique

À l’usage, m’a      R     paru que non,

Et pour une        N    mille  raisons.

La première      E    qu’il  nous   a

Emmené là      R    où l’on a été,

Sans rechigner, sans tempêter

D’une ile à l’autre …  à visiter

Aujourd’hui,  chaque année,

Nous le mettons à hiverner

Et avons choisi… pour lui,

Un chantier digne de lui,

Comme si,  c’était nous,

Qui allons  y  demeurer,

Entre voiliers… rangés.  

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

229 4

.

Évocation 

.

Un pied de lampe et un abat-jour,

Ou un pendentif en boucle d’oreille,

En bas, la belle coque d’un voilier,

En haut, voiles pliées, à hiverner.

.

Hiverner pour un bateau

hiberner pour un oiseau,

cela dit ça va avec voilier

si on vit l’hiver dedans !

.

Un voilier, c’est fait aussi pour hiverner,

À terre, et bien pataud :

Lors que place, au port, restera trop chère,

Ce sera moins fardeau.

.

Symbolique

.

Le voilier

Est un bateau, symbole

Plus général, complémentaire:

Mettre les voiles, est l’expression

Qui illustre le mieux le symbole.

La voile se gonfle avec le besoin

De partir, elle est le reflet du

Départ imaginé. Invitation

À quitter, peut-être mais

En se rappelant que l’on

Ne quitte pas le port

Sur un coup de tête,

Et qu’un nouveau

Voyage se prépare

Toujours longuement.

signification-reves.fr/Voilier-voile

.

Descriptif

 .

229 – Naviguer en, hiverner le, bateau 

Alignement central / Titre  droit / Thème  bateau

Forme en pointe / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voilier /  Symbole de fond : hiverner

.

.

Fond

.

Évocation 

.

229 6

.

Un voilier, c’est fait aussi pour hiverner,

À terre, et bien pataud :

Lors que place, au port, restera trop chère,

Ce sera moins fardeau.

.

Symbolique 

.

Selon le dictionnaire,  » hiberner « 

S’emploie  en  parlant   d’animaux

Pour  dire  qu’ils   passent   l’hiver

Dans un état  d’engourdissement

Et  voire, de profonde  léthargie,

.

Tandis que le verbe  » hiverner« 

Signifie  « passer l’hiver  à l’abri,

Dans un lieu  plutôt quelconque »

Et  ce dernier terme  était utilisé

Pour parler  de navires, troupes,

Qui devaient   passer l’hiver  dans

Un lieu protégé avant belle saison.

www.ohmymag.com/best-friends/

hiberner-hiverner-quelle-difference

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Souvent réalisé pendant les

Vacances de la Toussaint

L’hivernage consiste à

Sortir le voilier de l’eau

Pour le stocker pendant

Toute période hivernale.

.

C’est  aussi  l’occasion de

Faire un grand nettoyage

Pour préparer la remise à l’eau

Qui a souvent lieu, fin du printemps.

Ainsi que son réarmement en marina.

 .

.

Ber statique stabilise voilier

.

Scénario

.

Bateau, mis au sec, nécessitera un berceau d’accueil appelé un ber,

il y en a de toutes formes de coques et notamment, tous les dessous,

mis en port à sec, sur terre-plein, pour y passer un très long séjour.

 .

Visuels et textuels >>  

 

223 – Etat de la mer en Méditerranée

Visuels et textuels >> 

.

La mer gronde, pleine d’écume, se creuse,

En vallons, se démonte  puis  en collines,

Forcissant encore, elle s’attelle, furieuse

À grimper un sommet, qu’on hallucine,

Pour mieux vous précipiter, en abîme,

En présentant sa falaise d’eau de face.

.

Elle vous roule sur flanc, vous casse,

À sec,  de toile, une plongée ultime,

Cette mer prétendue souvent plate,

Aura  grosses furies  qui m’épatent

Mais c’est sur  elle que  je m’éclate.

.

La mer qui, parfois, est dite… plate,

Se prend, lors fort courant, à s’agiter,

Alors contre elle vous perdez un nœud

Si ce n’est plusieurs, êtes malchanceux

Tant, si la fenêtre météo, vous  la  ratez,

Vous regretterez  la terre  et  vos savates.

.

Mer, calme, peu agitée, houleuse  ou forte :

Changements directs frapperont votre porte.

Il faudra, souvent, anticiper, voire  composer

Avec ses états, ses imprévus, et ses accentués.

.

Ici, c’est  un lac ; plus loin, c’est  un  tourbillon,

Je ralentis, tourne  en rond,  sur route de  fond :

Là j’accélère, soudain, je roule sur un boulevard,

Et le flot pousse, faire demi-tour, il est trop tard.

.

Encore faudrait-il apprendre  à la ré-apprivoiser,

Elle est docile en apparence et sauvage en réalité,

Homme la monte  alors que tempête la démonte

Mais ne pas l’affronter, dompter, serait honte !

.

Rien, chez elle, n’est semblable  à  la Terre

Qui bouge peu, sauf en cas tremblement.

Elle sera toujours prompte  à satisfaire

Mes envies de solitude et de mystère.

.

.

Extension

.

La mer Méditerranée, comme chacun sait,

Peut passer, en l’instant, d’état calme à furieux,

Sans prévenir, comme ça, rien que pour vous narguer.

Combien se sont fait prendre et plus encore surprendre

Jusqu’à avoir pris peur, à regretter leur sortie en mer,

Tout autant prometteuse adrénaline qu’hasardeuse.

.

Des naufrages,  il y en a eu tant et tant, au passé,

Que le fond des routes principales en est pavé.

Dieu merci, on peut faire brin de cabotage,

De port en port, ou de courtes traversées,

D’une côte à l’autre sans trop de risque.

.

Il faut en être conscient  qu’approcher

D’une côte  et voire même, d’un port,

Peut être  beaucoup plus dangereux,

Incertain  que  rester  en pleine mer,

Et attendre  des cieux  plus cléments.

.

Un port est un havre de paix pour qui

Y est et y reste… l’est beaucoup moins

Pour celui qui en sort ou qui y rentre !

 .

La Méditerranée, cent fois détestée, mille fois chantée,

Que n’aura-t-on pas dit sur elle, comme sur une dulcinée !

Elle regorge de vie et poissons, autant que naufrages, morts,

Et tout autour d’elle, pas un ne ressemble à quel qu’autre port !

Je m’en voudrais de la résumé en un mot, même cent, dix mille

Tant elle a été, et demeure, le berceau de tant de civilisations

Qui ont rayonné de par le vaste monde, et le font encore

Calme et généreuse, elle se montre parfois coléreuse

De naviguer sur elle, rend équipière heureuse.

.

En quoi, la mer Méditerranée est-elle différente

D’autres mers du Globe … sans parler d’océans !

La mer Méditerranée  est une mer semi-fermée,

 Caractérisée par des salinités, des températures,

 Et des densités élevées d’évaporations des eaux !

.

Il n’est pas rare de penser que n’y a pas de marée

Elles sont  bien présentes : difficiles à discerner :

Faible marnage, de 40 cm, pour côtes françaises.

Le bassin est petit, masses d’eau ne se déplacent

En outre, il est fermé et c’est pourquoi sa largeur

Correspond bien à longueur d’onde de sa marée !

.

.

223 – Calligramme

 .

La mer gronde, pleine d’écume, se creuse,

En vallons, se démonte  et puis  en collines,

Forcissant encore    É  elle s’attelle, furieuse

À grimper un som  T   met, qu’on hallucine,

Pour mieux vous   A    précipiter, en abîme,

En présentant sa   T     falaise d’eau de face.

.

Elle vous roule    D    sur flanc, vous casse,

À sec,  de toile,   E      une plongée ultime.

Cette mer pré     *    tendue souvent plate

Aura   grosses    L    furies qui m’épatent

Mais c’est sur     A    elle que  je m’éclate.

.

La mer qui, par    M fois, est dite… plate,

Se prend, lors fort   E  courant, à s’agiter,

Alors contre elle, vous R  perdez un nœud

Si ce n’est plusieurs êtes    *   malchanceux

Car, si, votre fenêtre météo  E vous la ratez,

Vous regretterez la terre et    N  vos savates.

.

Mer, calme, peu agitée, houleuse  M   ou forte :

Changements directs frapperont É   votre porte.

 Il faudra, souvent, anticiper     D   voire composer

Avec ses états, ses imprévus,  I     et, ses accentués.

Ici, c’est un lac ; plus loin,  T   c’est un … tourbillon,

Je ralentis, tourne  en    E   rond, sur route de fond !

Là j’accélère, soudain,   R  je roule sur un boulevard,

Et le flot pousse, faire  R   demi-tour, il est trop tard.

Encore faudrait-il ap   A  prendre à la ré-apprivoiser,

Elle est docile en appa  N rence et sauvage en réalité,

Homme la monte  alors  É   que tempête la démonte

Mais ne pas l’affronter,   E  dompter, serait honte !

.

Rien, chez elle, n’est ……….. semblable à la Terre

Qui bouge peu sauf en …..…. cas tremblement.

Elle sera toujours prom …….. pte à satisfaire

Mes envies de solitude ……..…. et de mystère.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

223 4

.

Évocation 

.

Un vase, probablement,

 Un vase,  certainement,

C’est sûr et de forme

Classique, moderne

.

Un vase pour représenter une mer

il doit y avoir quelque chose qui cloche,

quel que soit sa forme il ne peut l’englober

si fait que la ressemblance ne fonctionne pas.

 .

Un vase, aux formes

Pour le moins surprenantes, étranges :

Évoquant une vague de

Hauteurs variable, de longueur instable.

  .

Symbolique 

 .

Un vase est récipient ouvert

Qui est utilisé pour mettre

Un bouquet de fleurs ou

Pour décorer une salle.

.

Est muni ou non d’une anse,

Constitué par divers matériaux

De porcelaine, céramique ou verre.

.

Par sa forme, la grâce de ses courbes

Plus encore  sa fonction  de réceptacle,

Le vase demeurera un symbole féminin

Son creux évoquerait celui de l’utérus,

Féminin contenant les fluides vitaux.

heraldie.blogspot.com/2014/08/le-vase

.

Descriptif

 .

223 – État de la mer en Méditerranée

Alignement  central  / Titre  serpente  / Thème  vie

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : vases   / Symbole de fond : formes

.

.

Fond

.

Évocation

.

223 6

.

Trois vases, aux formes

Pour le moins surprenantes, étranges,

Évoquant une œuvre d’art

Comme cœur, couleurs, entre deux piliers.

 .

Symbolique 

 .

Comme couleurs,

Les formes influencent

Notre perception des choses

Qui nous entourent et  attraient.

.

Que ce soit  dans le design industriel,

Les meubles ou le monde de l’automobile,

Le carré ou le cercle, la ligne droite, courbe,

Représentent la masculinité, ou la féminité

La rigidité ou l’harmonie ou la douceur.

.

Chaque forme, chaque symbole à une

Signification, parfois différentes

Selon la nationalité, mais

Souvent interprété

Similaire

V

multi-graf.com/

la-symbolique-des-formes

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La mer, par définition, n’a pas de formes :

Elle est juste plate, en courbure à l’horizon

Si parfois elle s’agite beaucoup en surface,

Elle reviendra toujours à son état de repos

De fait, mer méditerranée est une cuvette

Sur laquelle flottent de nombreuses iles 

Pas loin de 200 lors vous imaginez !

 .

.

Méditerranée : vert au nord, jaune au sud

.

Scénario

.

Un aperçu global de la méditerranée, ses profondeurs et contours.

Climats et mers changent parfois brutalement, sans avertissement.

Les îles sont nombreuses et attractives, surtout autour de la Grèce.

 .

Visuels et textuels >>

220 – En mer, on perd la notion du temps

Visuels et textuels  >> 

.

Quatorze   heures  de  jour,

Sont  distractions,  leurres

Lors … dix heures  de nuit,

Ennui, constant, demeure.

.

Et quand le temps s’arrête

Si la météo, seule, change :

Elle nous astreint, à régler

Les voiles, parfois dix fois

.

Naviguer  reste  un temps,

Totalement …   neutralisé,

Pour manœuvrer   la toile,

Et  parer  aux  évitements.

.

De naviguer, seul, et en mer

Fait perdre notion de temps

Mais, il vous faudra accepter

D’en perdre même beaucoup

.

Pour, par contrastes… goûter

Au charme de chaque instant

Pour prendre bonne distance

Pour pouvoir tenir … le coup.

.

Quand on est seul depuis trois jours en mer,

On perd peu à peu une partie de ses repères,

Déjà, la distance dès qu’il n’y a plus de terre

À quoi accrocher la vue, devant ou derrière.

.

Les milles s’ajoutent aux milles… lentement,

Pas de raison d’atteindre quelque point fixé,

Car il n’y a plus que de l’eau  et que du vent,

Quand on pèche un poisson : un événement.

.

Dans la journée, si  l’on voit  vols  d’oiseaux,

On les suit du regard pendant long moment

Sinon on espère rencontrer, voiliers, cargos,

Que soleil, tournant, jamais ne se couchant.

.

La nuit est pire encore,  c’est le noir absolu :

N’étant que coque de noix,  en océan perdu.

Subjectif, le temps se contracte,  et se dilate,

Sa respiration vous endort puis vous…épate.

.

On fait les quarts à deux, on mène le bateau

À tour de rôle, durée, quatre heures, la nuit.

Les repas se décalent, en fonction des repos,

De l’envie, d’état de la mer, du moral,  aussi.

.

.

Extension

.

Ce n’est pas tant le temps qui manque

En croisière même si on est en haute mer,

Que le fait qu’on ne pouvoir rien entreprendre.

Bateau bouge tout le temps et souvent par à-coups,

Tant et si bien qu’au bout d’une heure à fixer et à

Se concentrer sur un livre ou sur un bricolage,

Les yeux se fatiguent et l’on sent comme

Monter une gêne si l’on poursuit.

.

Quand à écrire… c’est possible

Et trop longtemps non plus

Le stylo finit par déraper.

Lors il est préférable d’être

Contemplatif qu’hyperactif.

Si moi je suis du premier type

Et mon ami le skipper, du second.

.

On se complète, lors je tiens à jour,

Carnet de bord et carnet de voyage,

Et lui  s’occupe de la bonne marche

Du bateau et réparations en cours.

On  fait, tous les deux, la cuisine,

Ménage, rangement et quart !

.

Le temps est, c’est évident, la donnée de montre, calendrier, histoire !

C’est déroulement permanent d’où découlent  tous nos mouvements

 C’est aussi un concept que l’on a créé de toutes pièces : ambivalent.

Comme si l’on prenait, rétrospectivement, le blanc pour le noir !

J’ai bien pris le temps de vous le dire, même de vous l’écrire :

C’est bien la preuve qu’il existe et que je l’utilise vraiment

Au point que je me demande si je l’ai gagné ou perdu,

Perdu en éperdu, le temps ne me rattrapera plus,

Quoiqu’il en soit j’ai pris la raison d’en rire.

.

Le temps est d’abord  et avant tout,

Une donnée très objective, linéaire,

Il est le même partout et ne diffère

Que par l’endroit  où  on le mesure,

D’après  le cycle de jour et de nuit !

.

Le temps est ensuite,  et pour nous,

Une donnée subjective, personnelle,

Que la conscience accélère, ralentit,

Que dormant, supprime totalement,

Allonge lors on s’ennuie  longtemps.

.

En mer, ce sera parfois très différent,

Faute de repères visuels environnants

L’on percevra moins, le temps passer,

Tant il s’étire aux confins d’horizons !

.

.

.

Épilogue

.

De perdre toute notion du temps,

Je croyais que  cela  n’était possible,

Qu’en restant un mois dans le gouffre,

Sans montre, sans lumière, sans repère.

***

En pleine mer quand il n’y a plus rien à faire

C’est un peu comme marcher  en plein désert :

Le temps se distord, dix minutes pour une heure,

Le ressenti compte plus que sa mesure, nous leurre.

***

Sous panne de vent, mer calme… impression s’accentue,

Rien ne bouge, les voiles faseyent, le bateau n’avance plus,

Le temps suspend son cours, quand la mer…notre parcours,

Pour peu, l’on se sent perdu, on crierait presque : au secours.

***

Il me demeurera en tête comme de vagues ersatz d’éternité :

Le temps est bien une invention humaine, à présent, je sais

J’aurai connu, bref instant, un trou dans l’espace-temps

 En oubliant, mon corps, notre bateau, l’heure, l’océan.

***

Pour finir, je me suis réveillé enfin de ma torpeur,

Au soleil, sans bouger,  au bout de douze heures.

Je me suis pincé pour savoir si j’étais … mort :

Vent s’est levé, voiles gonflées, nouveau sort !

.

.

220 – Calligramme 

.

Quatorze   heures  de  jour,

Sont  distractions,  leurres

Lors … dix heures  de nuit,

Ennui, constant, demeure.

.

Et quand le temps s’arrête  ……………………….

 Si la météo seule, change : …………………………

Elle nous astreint, à régler  ………………………..

Les voiles, parfois dix fois ………………………….

.

Naviguer reste un temps,

Totalement … neutralisé,

Pour manœuvrer la toile,

 Et parer  aux évitements.

.

 De naviguer, seul, et en mer …………………………

 Fait perdre notion de temps ….…………………….

 Mais, il vous faudra accepter ….……………………

 D’en perdre même beaucoup …….…………………

.

 Pour, par contrastes… goûter

Au charme de chaque instant

Pour prendre bonne distance

Pour pouvoir tenir … le coup.

.

*****************************************

*****************************************

.

Quand on est seul depuis trois jours en mer,     M

On perd peu à peu une partie de ses repères,    E

Déjà, la distance dès qu’il n’y a plus de terre     R

À quoi accrocher la vue, devant ou derrière.      *

                                                                                    O

 Les milles s’ajoutent aux milles…lentement,     N

Pas de raison d’atteindre quelque point fixé,    *

Car il n’y a plus que de l’eau et que du vent,      P

Quand on pèche un poisson : un événement.    E

                                                                                    R

Dans la journée, si l’on voit  vols  d’oiseaux,      D

On les suit du regard pendant long moment      *

Sinon on espère rencontrer, voiliers, cargos,     N

Que soleil, tournant, jamais ne se couchant.     O

                                                                                      T

La nuit est pire encore,  c’est le noir absolu :     I

N’étant que coque de noix,  en océan perdu.     O

Subjectif, le temps se contracte,  et se dilate,    N

Sa respiration vous endort puis vous…épate.     *

                                                                                    T

On fait les quarts à deux, on mène le bateau     E

À tour de rôle, durée, quatre heures, la nuit.    M

Les repas se décalent, en fonction des repos,     P

De l’envie, d’état de la mer, du moral,  aussi.    S

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

220 4

.

Évocation  

.

En haut, petite descente d’escalier,

En bas une plus grande et plus large,

Parfois un  petit  palier, intermédiaire,

Comme pour marquer une petite pause.

.

L’escalier évoque un déplacement en hauteur,

qui a peu à voir avec notion du temps linéaire,

même si on fait une pause sur certains paliers :

dès lors la forme se distance totalement du fond

.

On ne risque pas d’avoir l’esprit… d’escalier,

On peut faire une pause assis en la descente,

Quand il y n’y a plus rien à faire, ni à dire,

Monter, bouger sur un voilier bien réglé.

.

Symbolique 

.

Lorsqu’il est considéré

Comme simple  allégorie

Du  déroulement de  la Vie,

.

L’escalier  la symboliserait

Tant son mouvement, dit vital,

Ses soubresauts  et ses obstacles,

.

Sans parler ses retours en arrière,

Avec ses surprises et ses joies aussi.

Par ses circonvolutions ou ses paliers,

.

Ses brusques changements  de direction,

Ses marches inégales, escalier signe de vie,

Nous   conduira  et  nous  guidera, pas à pas,

Vers une conscience accrue de soi et du monde !

grandsreves1234.blogspot.com/2018/02/le-symbole-de-lescalier

.

Descriptif

.

220 – En mer, on perd la notion du temps 

Alignement  central / Titre externe / Thème  temps

Forme escalier / Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : escalier   /  Symbole de fond : escalier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

220 6

.

On ne risque pas d’avoir l’esprit d’escalier,

Sauf si l’on pense à autre chose

Qu’à la marche où mettre son pied en avant

De trop y penser bloque réflexes

.

Symbolique

.

L’escalier est à la fois le symbole

De la montée et de la descente.

.

Montant, évoque l’ascension en ciel,

C’est-à-dire l’élévation spirituelle.

.

Il peut aussi désigner l’ascension sociale,

Gravir l’accès à un statut supérieur

.

Dans une hiérarchie qui structure la société,

Descendant, évoque entrée souterraine.

.

Et il se réfère parfois à la descente aux enfers,

Au cheminement intérieur, l’inconscient.

.

Il symbolise le monde caché, l’invisible, le mystère.

Source : 1001symboles.net/symbole/

sens-de-escalier.html

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La notion du temps est toute relative

Elle n’est pas la même si l’on s’ennuie

Ou en occupation pour une… passion.

.

Elle ne varie pas  du simple au double,

Peut être multipliée par un facteur dix,

Et quoique l’on veuille, quoique l’on dise

C’est bien cela, au final, qui nous trouble.

.

On prétend qu’une semaine en pleine mer

Vaudra largement trois semaines à terre,

Question temps et question dépaysement,

Et plus si son horloge interne se dérègle.

 .

.

Temps s’écoule, comme immobile !

.

Scénario

.

L’horloge du temps ralentit ou accélère en fonction d’événements.

Temps sont différents selon qu’on apprécie le bateau, mal de mer.

Temps de lecture est temps qui peut se prolonger, indéfiniment.

 .

Visuels et textuels  >>

175 – La mer est immense, mais vide, plate

Visuels et textuels  >>  

.

Il faut quitter le rivage

Ses côtes … hospitalières

Pour affronter seul en mer

La houle, avec ses ravages,

Et, il n’y a pas à faire le fier

Et elle tantôt amie, altière.

Huit heures,   pour  rayer,

De la terre, son horizon,

De sa vue,  empreinte,

Emprise de confort.

Ballotté, bousculé,

Et    brinquebalé

Sans vergogne,

Si mer grosse,

Au près vent

Cogne fort

Grogne,

Siffle

.

Point de repos, c’est votre heure de quart à la barre,

Il va falloir régler allure, voiles et cap, bagarre.

Les éléments s’enchainent, se déchainent,

Pour ne pas être surpris, à la traine,

Il va falloir réagir vite et bien.

.

L’estomac bouge en nous comme un poisson en l’eau

Veut vomir ses humeurs sans attendre et sans répit,

Il va falloir garder la tête haute, assumer l’enfer

Et le pied sûr quand le bateau tangue, roule,

Pire encore, quand il saute, enfourne.

.

Voilà que soudain le vent tombe, nous laisse en rade,

Toutes voiles dessus : bateau n’avance guère plus

Qu’un chat qui dort et qui abandonne sa proie

D’un œil seulement car le voilà qui féline

Ses cris et bonds qui vous chevalinent.

.

Nous voilà plongeant au fond de vague gigantesque,

Et sûr nous allons sancir, basculer par-dessus tête,

Mais non votre bateau gorgé d’eau, se relève,

Et à peine le temps de négocier une trêve,

Que notre cœur se décroche, de fait !

.

Au fait d’une vague qui vous roule comme tonneau,

Nous donne de l’élan avant de refreiner le bateau,

Il ne volera pas ni ne coulera pas pour autant,

Autant en emporte le vent avec vos peurs,

Demain nous espérons rester à terre.

.

Mais l’appel du large, appel de l’eau, appel du flot,

Est bien plus fort que nos actions, que nos mots :

Nous n’avons qu’une seule obsession en tête,

En découdre une dernière fois et ensuite,

Prendre un cap, et vive l’imprévu.

.

.

Extension

.

Affronter la mer n’est plus

Tout à fait affronter l’inconnu

Et ce depuis longtemps,

Depuis l’époque moderne

Des instruments de navigation

Et des équipements de sécurité

 Pourtant, la même adrénaline,

Est, toujours, au rendez-vous,

Car un doute subsistera sur

Leur bon fonctionnement

Et sur erreur de barre

Ou un accident.

.

La mer est immense, c’est vrai tout le temps

La mer est vide, c’est vrai de temps en temps,

La mer est plate, c’est plus qu’impressionnant,

Mais pour autant c’est loin d’être un pur néant.

.

Les couleurs du ciel changent au soleil couchant,

De bleues, elles deviennent vertes, jaunes, rouges,

Et cela devient comme un tableau vous enchantant

Les mouvements de l’eau et ceux des nuages volants,

Vous tiennent en haleine, de dormir, vous empêchant.

.

La mer occupe presque les trois quarts de la surface

Du globe  terrestre, 71 %,    soit 361 millions de km²,

Sur une profondeur moyenne de 3700/3800 mètres

Pour  un  volume  évalué  à  1 332 millions  de km³.

.

Voilà qui nous surprend  lors on dit manquer d’eau :

L’eau douce représente moins de 2,5 % de la totalité

De l’eau sur terre, dont moins d’ 1 %  est sous forme

Liquide et pouvant donc être utilisé par l’homme !

.

Quand on est sur une immensité d’eau que l’on ne

Peut boire, on a le sentiment de gâchis extrême.

La nature est ainsi, et toute en dehors de nous.

On peut en dire autant des terres cultivables.

.

.

175 – Calligramme

.

Il faut quitter  L     M le rivage

Ses côtes hos  A       A   pitalières

Pour affronter  *         I  seul en mer

La houle, avec   M        S    ses ravages,

Et, il n’y a pas   E           *   à faire le fier

Car elle tantôt R           V   amie, altière.

Huit heures    *              I      pour rayer,

De la terre    E              D   son horizon,

De sa vue    S               E     empreinte,

Emprise    T               *    de confort.

Ballotté    *               E     bousculé,

Et brin    I              T      quebalé

Sans       M            *  vergogne,

Si mer   M           P     grosse,

Au près E          L   le vent

Cogne  N        A     fort,

Gro    S        T  gne,

 Sif    E  *   E   fle

.

Point de repos, c’est votre heure de quart à la barre,

Il va falloir régler allure, voiles et cap, bagarre.

Les éléments s’enchainent, se déchainent,

Pour ne pas être surpris, à la traine,

Il va falloir réagir vite et bien.

.

L’estomac bouge en nous comme un poisson en l’eau

Veut vomir ses humeurs sans attendre et sans répit,

Il va falloir garder la tête haute, assumer l’enfer

Et le pied sûr quand le bateau tangue, roule,

Pire encore, quand il saute, enfourne.

.

Voilà que soudain le vent tombe, nous laisse en rade,

Toutes voiles dessus : bateau n’avance guère plus

Qu’un chat qui dort et qui abandonne sa proie

D’un œil seulement car le voilà qui féline

Ses cris et bonds qui vous chevalinent.

.

Nous voilà plongeant au fond de vague gigantesque,

Et sûr nous allons sancir, basculer par-dessus tête,

Mais non votre bateau gorgé d’eau, se relève,

Et à peine le temps de négocier une trêve,

Que notre cœur se décroche, de fait !

.

Au fait d’une vague qui vous roule comme tonneau,

Nous donne de l’élan avant de refreiner le bateau,

Il ne volera pas ni ne coulera pas pour autant,

Autant en emporte le vent avec vos peurs,

Demain nous espérons rester à terre.

.

Mais l’appel du large, appel de l’eau, appel du flot,

Est bien plus fort que nos actions, que nos mots :

Nous n’avons qu’une seule obsession en tête,

En découdre une dernière fois et ensuite,

Prendre un cap, et vive l’imprévu.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

175 4

.

Évocation

.

Un empilement de voiliers optimistes

Une tourelle marine avec cardinale,

Une petite coque  de voilier en haut,

Un empilement d’assiettes en bas.

.

Une pile d’assiettes n’a rien à voir avec la mer :

qu’elles soient creuses ou plates n’y change rien

lors la mer n’est jamais vide et rarement plate.

la forme se détache alors totalement du fond.

.

Autant de situations diverses,

Que d’assiettes, dans cette pile :

La mer est immense, la mer est vide,

Mais, pas toujours plate, loin s’en faut !

.

.

Symbolique   

Une assiette est une pièce de vaisselle

Qui permet de contenir et servir des mets.

Elles servent aussi de symboles de richesse,

Présentées sur des dressoirs.

Légende veut que ce soit le cardinal Mazarin

Qui ramène l’assiette creuse

(Appelée alors « mazarine ») d’Italie en 1653.

L’assiette est un symbole relatif à l’équilibre,

Au positionnement horizontal

Par analogie à l’assiette dans l’aviation

Ou l’équilibre de sa charge

Pour mieux décoller

Mieux atterrir.

Wikipédia

 

Descriptif

 .

175 La mer est immense mais vide et plate !

Alignement  central / Titre dédoublé / Thème mer

Forme ovale / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : assiette / Symbole de fond : assiette

.

.

Fond

.

Évocation

.

175 6

.

Autant de situations diverses,

Assiettes creuses, en cette pile.

La mer est immense,  la mer est vide,

Mais, pas toujours plate, loin s’en faut !

.

Évocation 

.

Objet du quotidien

Par excellence, l’assiette

Constitue pour le designer,

Et bien évidemment pour le chef,

Une zone d’expression privilégiée.

.

Elle est une page blanche qu’on

Remplit/construit/modèle

Ou peint à sa façon.

.

Mais elle doit répondre

À de nombreuses contraintes

Pour qu’elle puisse répondre

À sa fonction première :

Servir aliments.

atabula.com/2012/09/20/expertise-

lassiette-par-sylvie-amar-designer

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Tout ce qui est liquide a tendance

À bouger dans l’assiette, instable,

Alors je ne vous dit pas en bateau,

Quand tout bouge, autour, à table,

On en utilisera que des très creuses

Et sur ses genoux, si le bateau gite

Sinon ce sera le sol  qui en profite,

Et en cas de tempête, besoin bol :

Impossible avec sauts constants

De penser manger en assiettes.

 .

.

Mer immense, vide

.

Scénarios 

.

Une mer vide et plate, ça existe : rien ne bouge, il n’y a rien à voir,

si on y est, à naviguer, longtemps, on se sent minuscule, inexistant,

mais de temps à autre elle s’agite, nous fait des tableaux magiques.

.

Visuels et textuels  >>  

174 – Pourquoi quitter son île pour autre !

Visuels et textuels  >> 

.

Quitter son île

Pour une autre,

C’est  très  bien !

Quitter sa femme,

Pour  toute  autre :

C’est moins  certain.

Et même,  si amours

Sont un peu îles aussi,

Où la femme ne  vous

Laissera tranquille.

.

Mais je ne quitte rien,

Cours vie emporte tout,

Tout, dans ma petite tête,

En bagages  mais c’est fou,

Et lors, tous mes souvenirs,

Vont chanter tous en chœur,

Que le temps  de ces voyages

Sera rythmé de temps morts

Et le moindre déplacement,

Cadencé par temps forts

Me retrou ve parfois

Très seul   avec moi,

Alors qu’autour

Foule s’agite.

.

Partant vers même endroit

Pour vivre, instants de vie,

Revenons avec une histoire

À raconter, et qui fera le sel

De vos jours … réenchantés.

.

Entre soi, autres et le monde

Et tous vos nouveaux  rapports,

S’installeront pour tout à la ronde

Quitter son île, avec son petit bateau,

Pour de port en port aller sur les eaux,

C’est quitter  son rocher pour une bulle,

Voir  une nouvelle vie chouette, ou  nulle.

.

Si, certes : la vie est, déjà, un voyage, en soi

Et vous laissera plus de possibilités de choix,

Tout voyage intérieur  et tout voyage extérieur

Se nourriront bien,  tous deux, de leur meilleur.

.

Ça fait partie de ces  aventures qui vous guettent

Et  qui créent, vite en  vous, une nouvelle fenêtre,

Afin de sortir des murs de la prison, où vous êtes,

Pour que notre liberté, à nouveau, vous fasse fête.

.

Tout  ce qui est nouveau, toute nouvelle conquête,

Fera que toutes vos journées sembleront parfaites

Vous vous direz, alors, que : vous étiez  bien bête,

De rester scotché, sur votre ile, jusqu’à perpette.

.

.

Extension

.

Le paradoxe du voyage est que l’on part

Pour fuir le quotidien, les autres, le monde

Et l’on se retrouve, avec soi, problèmes, soucis.

.

Comme la nourriture, le voyage ne modifie rien

À notre travail, à notre réseau, notre quotidien,

Mais il les épice, et, par là, il nous fait  du bien.

Toute distance physique entrainerait, toujours,

Une distance psychique,  même  pour amours :

«Loin des yeux … loin du cœur» dit un proverbe.

.

En voyage, êtes ouverts  à tout ce qui se passe,

Chez vous, fermés à tout  ce qui vous  distrait,

Vous parait inutile, inintéressant, vous freine,

Vous retarde en votre programme d’activité,

La liste des tâches à faire dans la journée.

En voyage, une seule tâche, et aucune,

Ça fait de l’eau à couler devant vous.

.

D’une ile à l’autre et vogue la galère,

Galère au sens de bateau … galérien,

Quoique, parfois, vrai au sens figuré,

Figurez-vous,  j’y ai moi-même gouté

Pas dans mon ile mais d’une à l’autre

Mon ile, je l’ai quitté  pour… d’autres,

 Mais dans ma tête, la seule en fidélité.

Je sais, vous ne me croirez : pourtant,

C’est la seule ile vers laquelle, reviens.

.

D’un repère ou d’un repaire à l’autre,

Chacun organise sa vie comme il veut

Que ce soit  une ile, un port d’attache,

Il faudra avoir un lieu  de prédilection

Où l’on revient  toujours se ressourcer,

Quand fatigue d’exister se refait sentir.

.

On dit que toutes les iles se ressemblent

Plus ou moins : la mienne  m’est unique,

Je ne quitterai jamais l’ile pour une autre

J’y ai laissé toute mon histoire, mon âme,

Je ne saurais plus les déménager  ailleurs,

Sans perdre mes repères, sans tel repaire.

.

.

Épilogue

.

Chacun sait que les iles se ressemblent

Mais qu’aucune ne pourra être jumelle :

Si un bon nombre sont attirantes et belles,

Au sein même archipel, elles sont différentes

***

On peut toujours croire trouver mieux ailleurs,

Publicités vous vantent sans cesse les meilleures,

Mais dès qu’on s’attachera à une, définitivement,

Les autres exciteront moins votre cœur … battant.

***

J’ai trouvé mon ile où j’ai pris racine sur sa pierre

Ou alors c’est peut-être elle qui m’aura accueillie :

Qu’importe, toutes les complicités s’étant établies

J’y resterai très fidèle aujourd’hui autant qu’hier.

***

Quand, en voyage, je la quitte … momentanément,

Son image, parfum m’accompagnent tout le temps

***

Il me sera, parfois, arrivé de l’ignorer, de la snober,

Et de me rappeler qu’elle est en moi pour l’éternité.

***

L’éternité de son cimetière marin … bien aménagé,

D’où je continuerai à nourrir âme, devenue éthérée.

***

Pour finir, il faut bien choisir d’être de quelque part

Sinon, on risque de n’être personne et de nulle part.

.

.

174 – Calligramme

.

Quitter son île

Pour une autre,

C’est  très  bien !

Quitter sa femme,

Pour  toute  autre :

C’est moins  certain.

Et même,    Q  si amours

 Sont un peu  U   îles  aussi,

Femme           I          ne  vous

Laissera          T        tranquille.

Mais je ne        T       quitte   rien,

Cours vie          E       emporte tout,

Tout, dans        R       ma petite tête,

En bagages        *         mais c’est fou,

Et lors, tous       S         mes souvenirs,

Vont chanter     O        tous en chœur,

Que le temps    N       de ces voyages

Sera rythmé     *    de temps mort

Et le moindre  I   déplacement,

Cadencé par  L  temps forts

Me retrou    E  ve parfois

Très seul   avec moi,

Alors qu’autour

Foule s’agite.

.

Partant vers même endroit

Pour vivre, instants de vie,

Revenons avec une histoire

À raconter, et qui fera le sel

De vos jours … réenchantés.

Entre soi, autres et le monde

Et tous vos nouveaux  rapports,

S’installeront pour tout à la ronde

Quitter son île, avec son petit   bateau,

Pour de port en port aller sur    les eaux,

C’est quitter  son rocher  P  pour une bulle,

Voir  une nouvelle vie  O   chouette, ou  nulle.

Si, certes : la vie est,   U   déjà, un voyage, en soi

Et vous laissera plus    R      de possibilités de choix,

Tout voyage intérieur   *         et tout voyage extérieur

Se nourriront bien,        U     tous deux, de leur meilleur.

Ça fait partie de ces         N      aventures qui vous guettent

Et  qui créent, vite, en        E          vous, une nouvelle fenêtre,

Afin de sortir des murs           *           de la prison, où vous êtes,

Pour que notre liberté,               A         à nouveau, vous fasse fête.

Tout  ce qui est nouveau,               U           toute nouvelle conquête,

Fera que toutes vos journées               T              sembleront parfaites

Vous vous direz, alors, que : vous              R                étiez  bien bête,

De rester scotché, sur votre ile, jusqu’à          E                       perpette.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

174 4

.

Évocation  

.

Une éolienne à pales torsadées

Un  piédestal  avec  sculpture,

Une base,  un tube, et  un feu,

 Une balise marine : repère !

.

Quand on s’approchera d’une balise

la plupart du temps, de la côte aussi

Autour de mon ile, il y en a plusieurs

ainsi la forme converge vers le fond.

.

Une ile est comme balise marine

Lors on s’y attache :

Elle flotte, et toujours, dans sa tête,

Comme son repaire de vie.

.

Symbolique 

.

On ne laisse pas une balise

À voyant  cylindrique, à tribord

En entrant au port, on est pas chenal.

.

Le balisage maritime est pour navigation.

Tant la parfaite connaissance des balises

Et de leurs significations est une des

Conditions  de la sécurité  en mer.

.

Jour et nuit, en croisière côtière,

Pas un seul mille parcouru sans

Que l’on n’ait besoin d’identifier

Une petite marque de balisage.

voilesetvoiliers.ouest-france.fr/

équipement-entretien/balise-marine

.

Descriptif

 .

174 – Pourquoi quitter son île pour une autre !

Alignement  central / Titre courbe / Thème croisière

Forme conique / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : balise / Symbole de fond : repère

.

.

Fond

.

Évocation 

.

174 6

.

Une ile est comme balise marine

Lors on s’y attache :

Elle flotte, et toujours, dans sa tête,

Comme son repère de vie.

.

Symbolique 

 .

« J’ai vu le renard retourner

Dans son repaire,

Laissé sur l’arbre un repère

Afin de l’identifier. »

.

Il n’est pas rare de confondre

Le sens  de  deux  homophones

En français. Voici un exemple :

Quelle est la différence

Entre « repaire » et « repère » ?

.

On écrit « repaire » pour désigner

Le lieu, l’abri qui sert de refuge

Aux     animaux     sauvages.

Ensuite, par métonymie,

Le mot désigne maison,

Ou  bien l’habitation.

lalanguefrancaise.com/

orthographe/repaire-ou-repere

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Une ile au singulier n’a qu’un visage,

Au pluriel, en a mille, tous différents

Elles n’auront en commun que d’être

Entourées d’eau, et donc bien isolées

D’un continent le plus proche et voir

En plein milieu de nulle part, océan.

 .

.

D’une ile à l’autre : ici, Ile d’Aval

.

Scénario

.

Le port pittoresque de l’Ile Grande en son environnement quotidien,

vaut bien certaines plages exotiques aux palmiers couchés et soleil

ou ports de pécheurs le long des côtes marocaines, canariennes !

.

Visuels et textuels  >> 

173 – Naviguer parfois envers tranquillité

Visuels et textuels  >>  

.

Vrai, notre voilier

Est un peu rouleur,

Et vrai aussi qu’il est

Lors avec vent de près

Est des plus tangueurs,

.

Dès que  le  vent  devient

De plus  en  plus   hurleur,

Ça devient  dur   d’avancer,

Lutter  contre  les  éléments,

À ce point,  lors  il s’en  vient,

Trop fort  voire  trop résistant,

Il faut, vite,  mettre le  moteur.

.

Le plus épuisant, en bateau, est

Sans  conteste ses mouvements,

Voilier,  ça bouge   tout le temps

Faut tout exécuter prudemment,

Sinon coup et bosse : inévitables,

Vous lassent ou rendent irritables

Une heure ou une journée, ça va !

.

Quatre jours,  cela  n’en finit pas.

On s’habitue,   même on s’adapte,

Mais, à chaque fois  qu’on se tape

Contre un meuble  ou  une cloison

On espère ça cessera : eh ben non !

.

Déjà qu’il faut avoir  le pied marin,

En plus le bateau réclame une main,

Vous devenez, unijambiste, manchot

Économisant déplacement puis mots.

Maso, les marins, instables à ce point,

La mer, le bateau, l’équipage : vilains.

Nenni,  autres espaces  de contraintes,

Autres degrés de libertés  sans craintes.

.

Si, endroit, vous confondez avec envers,

Vous attraperez nul doute le mal de mer

Si  horizon devient plus haut de plafond,

Paradis vous ouvrira ses portes et à fond.

Naviguer comporte  des joies, surprises

On sait quand on part pas, on arrive,

Il peut très bien se passer au large

N’importe quoi comme barge.

Naviguer …   tranquille,

Est vue de l’esprit

Ni paradis

Enfer

V

.

.

.

Extension

.

Le premier jour, en voilier,

L’on se sent comme contrarié,

On aimerait bien contrôler

Tous  ses  mouvements

Mais  c’est  le  bateau

Qui  vous  les impose !

.

Et inutile de poursuivre

Dans ce combat sans issue

C’est à vous de vous  adapter

À tous mouvements du voilier.

Mais dès votre deuxième journée,

Vous commencez à vous laisser aller.

.

Ça tangue, ça roule, dessoule… défoule.

À la troisième journée… vous commencez

À anticiper nombre mouvements du bateau,

Pour ne plus en être victime ni vous sentir gêné.

C’est alors que vous êtes complétement  amariné»,

Le bateau peut bien alors bouger, dans tous les sens,

Vous resterez droit, vertical comme si de rien n’était !

.

 « Naviguer en père peinard »

C’est sûr que c’est tranquille

Y a rien qui presse, ni stress,

La mer n’est, en rien, hostile

Sinon, parfois, ça bouge fort,

On a hâte de rentrer au port.

.

Ce ne sera pas sur une mer de tranquillité

Qu’on pourra juger  de ses amis, équipiers :

Pleine tempête si les uns paniquent, tanguent

Et si les autres vomissent, incapables de bouger

Vous voilà seul et bien à la peine pour naviguer :

Solution sera de vous mettre à la cape, attendre !

.

Pour  l’avoir vécu,  plusieurs fois,  avec  équipiers,

L’important, avant tout reste de ne pas paniquer,

Bien plus encore  de veiller  à la sécurité  de tous :

On ne peut pas, en même temps, être sur le pont,

À prendre un ris, en carré, à soigner les malades.

.

.

173 – Calligramme

 .

Vrai, notre voilier

Est un peu rouleur,

Et vrai aussi qu’il est

Lors avec vent de près

Est des plus tangueurs,

.

Dès que  le  vent  devient

De plus  en  plus   hurleur,

Ça devient  dur   d’avancer,

Lutter  contre  les  éléments,

À ce point,  lors  il s’en  vient,

Trop fort  voire  trop résistant,

Il faut, vite,  mettre  le  moteur.

.

Le  plus  épuisant, en  bateau, est

Sans  N conteste ses mouvements,

Voilier   A     ça bouge tout le temps

Faut tout  V   exécuter prudemment,

Sinon coup   I    et bosse : inévitables,

Vous lassent   G   ou rendent irritables

Une heure ou     U  une journée,  ça va !

Quatre jours,        E    cela n’en finit pas.

On s’habitue,           R  même on s’adapte

Mais à chaque            *   fois qu’on se tape

Contre un meuble         E     ou une cloison

On espère ça cessera        N     eh ben non !

Déjà qu’il faut avoir le          *    pied marin,

En plus le bateau réclame       T    une main,

Vous devenez, unijambiste,        R   manchot

Économisant déplacement puis    A       mots.

Maso, les marins, instables à ce    N       point,

La mer, le bateau, l’équipage       Q      vilains !

Nenni, autres espaces de          U   contraintes,

Autres degrés de libertés      I     sans craintes.

Si endroit vous confon      L    dez avec envers,

Vous attraperez nul     L   doute le mal de mer

Si horizon devient    I    plus haut de plafond,

Paradis vous ouvrira T  ses portes, et à fond.

Naviguer comporte   É des joies, surprises

On sait quand on part  * pas, on arrive,

Il peut très bien se passer au large

N’importe quoi comme barge.

Naviguer …   tranquille,

Est vue de l’esprit

Ni paradis

Enfer

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

173 4

.

Évocation 

.

Un pendentif, boucle d’oreille

Une goutte d’eau un peu étirée,

Une coque de vieux gréement

Mais avec des voiles modernes.

.

De naviguer sur un «vieux gréement»

est une contrainte ou plaisir différent

du voilier moderne, voire automatisé,

bien que le fond rejoigne ici la forme !

Dans une coque de vieux gréement,

Comment faire autrement ?

 « Naviguer tranquille, en père peinard »,

Comme chante Brassens.

.

.

Symbolique 

.

Un vieux gréement désigne

Un navire à gréement traditionnel

Qu’il soit ancien ou une réplique moderne.

.

Le terme désigne à la fois les grands voiliers

Comme les deux,  trois, quatre mâts carrés

(Galions, frégates, vaisseaux, clippers)

Mais aussi les bricks et les goélettes

Et qui seraient leurs représentants

De grande tailles les plus connus,

Des embarcations plus modestes

(Pointu,  canot à misaine, yole).

Modifié, source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

173 – Naviguer parfois envers tranquillité

Alignement  central / Titre serpente / Thème croisière

Forme pointe  /   Rimes variées   / Fond accordé à forme

Symbole de forme : gréement / Symbole de fond : naviguer

.

.

Fond

.

Évocation 

.

173 6

.

«

Dans une coque de vieux gréement,

Comment faire autrement ?

 « Naviguer tranquille, en père peinard »,

Comme chante Brassens.

.

Symbolique 

.

Si

Les bateaux

Modernes ont ajouté

Un certain confort et si les

Instruments de navigation

Ont rendu les routes maritimes

Plus sûres, la vie en mer  aura

Longtemps été associée à  des

Conditions  spartiates  et des

Dangers  dits omniprésents,

La mer rappelant à homme

La supériorité de la nature.

Tant qu’il n’atteint pas une

Taille suffisante, un bateau

Reste un objet  soumis aux

Caprices du vent et vagues

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Quel que soit l’embarcation prise

Il y aura toujours quelque surprise,

Quelque chose qui ne tourne pas rond,

Mais au final, on s’adapte pour de bon !

Les amis ne sont plus là, on se débrouille :

Ce n’est plus notre souci,  plus d’embrouille.

Tranquillité en une tempête, ça n’existe pas.

 .

 .

Navire en détresse et panique à bord !

.

Scénario 

.

Si le vent faiblit ou adonne par risée, il faut surveiller, s’adapter,

plus de vent et pas de moteur, deux solutions : attendre ou ramer,

en furie : se mettre presque à sec de toile pour bien étaler la vague.

.

Visuels et textuels  >> 

172 – Mais que sont nos amis devenus !

Visuels et textuels >> 

.

Pour trois saisons,  suis parti heureux,

Au loin : Canaries,  Madères…Portugal.

Depuis : je n’ai aucu  ne  nouvelle  d’eux !

Et, réciproquement  m’est-ce bien égal !

Pour sûr ce ne sera  qu’une parenthèse.

Deux mois sur douze ne fait pas foutaise.

De quoi parlions-nous, que de se distraire.

Qu’importe, tout en mer  devient spéculaire.

Solitude spéculaire, coupé de toutes racines

Vivons  à quatre, sur un voilier, jour et nuit !

Sans téléphone, ni courrier, ni messagerie,

Le monde se restreint à ce qu’on  hallucine.

.

Il reste la famille, comme  dernier, ultime lien,

Faits de partages  retours,  avec tous les siens

D’entendre d’autres récits, dans d’autres lieux

Vous fera, déjà, entrevoir vos prochains cieux.

La communication, qui ne sera que différée

À son retour, ne pourra être qu’intensifiée

Les amis seront devenus votre priorité

Avant, après, le voyage, pour relier.

Relier des fils, s’étant distendus,

Au point d’être devenus ténus

Tant pis si on vous a oublié

Voyage pas à regretter

.

Tant   le fil   de  la  vie,

Tissé,    s’enrichit

De  rencontres

À l’encontre

De l’ennui

Et carré,

D’amis

Isolés,

Ajou-te

Expérience,

Parfois déroute,

Vers vies plus denses

Qu’habitudes, casanières,

Vous creusent telles ornières.

Si les amis d’avant restent le socle

De son identité, et de sa permanence,

Tous les nouveaux apportent leur touche

De fraicheur, exotisme, surprise, aventure !

.

.

Extension

.

Partir en mer n’est pas tourner le dos à  ses amis,

Fuir tout le monde, la vie de dingue qu’on mène

Ce sera juste une parenthèse pour renouveler,

Voire augmenter, le plaisir de les… retrouver.

.

C’est de s’apercevoir que l’on ne vit pas seul,

Qu’on a besoin d’eux, tout autant d’une

Respiration solidaire que solitaire.

Coupé, isolé, débranché :

Plus de radio, plus de réseau,

Plus de famille, communication

Une retraite  dans un pays lointain

Est toujours bénéfique pour faire le point.

.

La vie passe si vite qu’on ressemble parfois

À ces vaches qui regardent passer les trains,

Ou les habitants  allant, chaque jour, au port,

Ou encore regarder les bateaux partir et arriver

En se disant  qu’ils prendraient bien  le prochain,

Demain sachant qu’ils n’en prendront jamais aucun.

.

Faire mousser les bons moments avec les amis

À trois sur le voilier, les autres sont … absents !

Là n’est pas la question,  ce souvenir marquant,

Nous revient  en mémoire, à chaque fois qu’ici,

Nous ouvrons  une bière, pour fêter  l’instant !

Que l’on soit à eux, à trois ou plus nombreux

Chaque partage est un événement heureux,

Si le cœur y est et l’esprit, le considérant,

Comme une mousse,  symbole pétillant.

.

Pour autant que l’on est seul depuis longtemps,

En plein océan, le monde ne cesse pas d’exister !

.

Il est juste mis entre parenthèses avant d’aborder

À nouveau port et terre, qu’importe ile, continent.

.

Il est très important,  voir essentiel  même, de dire

À sa famille, ses amis, où on va, voire où on en est !

.

Si l’on ne peut bénéficier  communication par voix,

On peut toujours envoyer un texto comme message.

.

Il est bien normal que familles, amis, s’inquiéteront

Si la croisière ne respecte pas prévisions calendrier.

.

Et de même les jours de tempête sur site du bateau,

D’avoir la moindre nouvelle que tout se passe bien !

.

.

172 – Calligramme

 .

Pour trois saisons,    Q   suis parti heureux,

Au loin : Canaries,     U  Madères…Portugal.

Depuis : je n’ai aucu  E   ne  nouvelle  d’eux !

Et, réciproquement     *    m’est-ce bien égal !

Pour sûr ce ne sera       S    qu’une parenthèse.

Deux mois sur douze     O   ne fait pas foutaise.

De quoi parlions-nous    N   que de se distraire.

Qu’importe, tout en mer  T    devient spéculaire.

Solitude spéculaire, cou    *   pé de toutes racines

Vivons  à quatre, sur un    N  voilier, jour et nuit !

Sans téléphone, ni cour     O    rier, ni messagerie,

Le monde se restreint à      S    ce qu’on  hallucine.

.

Il reste la famille, comme   A    dernier, ultime lien,

Faits de partages  retour,   M      avec tous les siens

D’entendre autres récits     I      dans d’autres lieux

Vous fera, déjà, entrevoir  S  vos prochains cieux.

Lors communication qui *  ne sera que différée

À son retour ne pourra  D  être qu’intensifiée

Les amis seront deve   E  nus votre priorité

Avant, après, le voy  V  age, pour relier.

Relier des fils, s’é  E  tant distendus,

Au point d’être  N  devenus ténus

Tant pis si on U  vous a oublié

Voyage pas S   à regretter

.

Tant   le fil   de  la  vie,

Tissé,    s’enrichit

De  rencontres

À l’encontre

De l’ennui

Et carré,

D’amis

Isolés,

Ajou-te

Expérience,

Parfois déroute,

Vers vies plus denses

Qu’habitudes, casanières,

Vous creusent telles ornières.

Si les amis d’avant restent le socle

De son identité, et de sa permanence,

Tous les nouveaux apportent leur touche

De fraicheur, exotisme, surprise, aventure !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

172 4

.

Évocation 

.

Un trophée compétition sportive

Ou un calice pour un vin de messe

Un grand verre  de bière, rempli,

Avec une part de mousse, en haut !

.

Amis, et verre de bière  s’accordent

pour faire mousser de bons moments

tant au sens propre qu’au sens figuré,

et ainsi le fond et la forme convergent.

Un verre de bière, ça se boit entre amis,

Afin de faire mousser

Les bons moments car seul, il n’aurait pas

Tout à fait le même gout.

.

Symbolique 

.

Avec cette émouvante candeur,

Que notre bière ou cervoise fut

Le fruit de l’imagination de nos

Ancêtres gaulois en opposition

Au jus de treille des romains.

.

Sans décevoir, son origine,

Plus ancienne remonte à

La plus haute antiquité,

Il y a environ 8000 ans.

Avec la fleur du houblon,

Aux  propriétés désinfectantes,

Elle était plus digeste, parfumée.

.

On parle de « dentelle » de la bière

Pour définir les traces de mousse

Laissées sur les parois du verre.

Modifié, source : ledifice.net/7507-1

.

Descriptif

 .

172 – Que sont, nos amis, devenus !

Alignement  central / Titre courbe / Thème amitié

Forme ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : bière / Symbole de fond : mousse

.

.

Fond

.

Évocation

.

172 6

.

Un verre de bière, ça se boit entre amis,

Afin de faire mousser

Les bons moments car seul, il n’aurait pas

Tout à fait le même gout.

.

Symbolique

 .

L’usage de servir de la bière

Avec un collet de mousse plait

À nombre néophytes par la

Simple beauté du produit

Qui leur sera bien  servi.

Que de fois avons-nous

Entendu des  «ooohs 

Et des   « aaaaahs »

À la vue d’une pinte

Décorée de mousse

Provenant de gens

Qui ne seront pas

Nécessairement

Passionnés de bière!

Lescoureursdesboires.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il n’y a pas que la bière qui mousse

Tout ce qui pétille et même de l’eau :

On peut lui préférer le champagne,

Pour grandes occasions, seulement.

.

Lors on est  en pleine mer,  au large

Depuis près  la semaine,  forcément

On y pense à sa famille, et ses amis

Qui continuent en leurs cent tâches

À réguler diverses vies de terriens.

 .

 .

Que font-ils, où sont-ils, pensent-ils à nous ?

.

Scénario

.

Une troupe d’une dizaine d’amis batifolant sur une plage ;

ou trois amis, admirant, de concert, un coucher  de soleil ;

ou deux amis, contemplant, seuls,  l’immensité de la mer !

.

Visuels et textuels >> 

171 – Les vents alizés sont nos alliés

Visuels et textuels  >> 

.

^

Vente

Dévente

Sur-vente :

Trio  passant,

De pétole  molle,

À mer grosse, furie

Toutes voiles,  dehors,

Totalement à sec de toile.

.

Selon que le baromètre monte

Ou descend  sans crier  sa valeur,

De l’ennui grave à la grande torpeur

Quand la mer tout à coup se démonte,

Mais, dans les Alizés, rien de tout cela :

Un vent, constant, puissant, et régulier,

Vous assurera  votre marche … avancée.

.

Les vents du sud alizés, se sont attachés

Au bateau,  pour, sans cesse, le pousser !

Et ce, depuis trois jours,  sans s’arrêter :

Entre dix et vingt nœuds …..  à souffler.

Le voilà  redevenu, comme  un fol allié,

Lors, il nous aurait repris  en amitié !

.

Ou peut-être connait-il bien la route

Ou tient-il à nous ôter  d’un doute.

Sûr que oui … dirait tous poètes,

Sûr que non qui que vous êtes,

Lors le vent souffle où il veut

N’exauce jamais de vœux.

Avec la force qu’il veut,

Quand en sus il pleut,

Impossible à contrer.

.

C’est tout juste  si l’on pourra ruser,

En tirant des bords  appelés carrés,

Sur notre voilier, pour le remonter.

Tantôt  le vent  tombe, à nos pieds,

Et  nous abandonne, tous esseulés,

Tantôt le vent revient, se renforce,

Sa risée, nous montrera  sa force,

Nous obligeant à prendre un ris,

Pour ne  plus  lui être  soumis

Voire à  réduire notre génois,

Pour ne pas  être  guingois.

À nous alizé s’est attaché,

Alizé serait il farceur né

Tant  il  mène,  éventé

Par le bout du nez.

.

.

Extension

.

Le vent est des plus facétieux de nature :

Il s’active et puis s’endort selon son rythme

Mais jamais le nôtre tandis que la marée subit

Le même toute l’année, prévisible sur un siècle,

Tandis que la mer  est en accord  avec la Lune,

Le vent, lui, n’est en en accord avec lui-même,

Avec ses dépressions, avec ses anticyclones,

Que l’on a  beaucoup  de mal à modéliser.

.

L’alizé  est  un cas à part, une exception

Tourbillon vents contraires, contrariés :

Il souffle dans le même sens, force égale.

Une fois qu’on l’a atteint, qu’on l’a rejoint,

On peut garder le même bord, la même amure,

Pendant longtemps, des jours, voire une semaine.

.

Alizé : c’est aller vers où il nous mène car le contrer

C’est faire deux fois la route et subir trois fois la peine,

Comme chaque marin sait bien, dès qu’il est bout au vent

Et qu’il doit avancer coûte que coûte sans  bords carrés,

Autant dire du surplace, tout en se déplaçant

En gesticulant autant que faire se peut,

En croyant dompter les vents.

Dis-moi, Neptune, Éole,

Alizé, si je me trompe !

.

Le vent va et vient : il vient d’ailleurs

Il va où il veut, et il s’enfuit  très loin :

Il peut durer une heure ou cent heures

Il peut être doux, ou, fera tout un foin !

Le vent est un ami, vent est un ennemi,

Et quel qu’il soit, il est  aimé ou honni !

Vents alizés sont des alliés des voiliers.

.

Les alizés sont des vents qui démarrent

Au cap Finisterre  à la pointe espagnole,

Descendent plein sud jusqu’aux  Cap vert

Puis tourneront à l’ouest jusqu’en Guyane.

.

C’est très reposant, pour les muscles, moral,

Que de ne pas avoir  un vent tourbillonnant,

Ne laissant  qu’une heure, ou deux, de répit,

Avant d’être obligé de changer vos réglages.

.

On a coutume d’anthropomorphiser le vent,

En lui prêtant le nom  d’une divinité : Éole !

De là à l’invoquer pour qu’il nous entende :

Peine perdue n’en fait qu’à sa tête : météo.

.

.

Épilogue

 .

Le vent : allé …  allié … alizé,

On peut le sentir, non cueillir,

Son air frais, chaud, je respire,

Tantôt me pousse, ignore, agité.

***

Lors, sans cesse, il  tourbillonne,

J’entends chanson qu’il fredonne

En ma cheminée, porte, serrure,

Autant qu’en l’horizon…d’azur.

***

Pleine mer : alizé est constant,

Près des côtes, plus capricieux,

S’en remettrait-il au dieu Éole

Lors il se fait «pétole molle».

***

C’est sûr, ici, il s‘est établi

En force, direction : promis,

Et des jours sans virer de bord,

Il nous mènera jusqu’à bon port.

***

En poursuivant sa course oblique,

On atteindrait, vite, sud Amérique,

En passant les Acores et le Cap vert,

Ses seules accointances avec la terre.

.

.

171 – Calligramme

 .

^

Vente

Dévente

Sur-vente :

Trio  passant,

De pétole  molle,

À mer grosse, furie

Toutes voiles,  dehors,

Totalement à sec de toile.

.

Selon que le baromètre monte

Ou descend  sans crier  sa valeur,

De l’ennui grave à la grande torpeur

Quand la mer tout à coup se démonte,

Mais dans les Alizés,  rien de tout cela :

Un vent, constant, puissant, et régulier,

Vous assurera  votre marche … avancée.

 .

Les vents du sud, alizés, se sont attachés

Au bateau,  pour, sans cesse, le pousser !

Et ce, depuis trois jours,  sans s’arrêter :

Entre dix et vingt nœuds …..  à souffler.

Le voilà  redevenu, comme  un fol allié,

Lors, il nous aurait repris  en amitié !

.

Ou peut-être connait-il bien la route

Ou tient-il à nous ôter  d’un doute.

Sûr que oui … dirait tous poètes,

Sûr que non qui que vous êtes,

Lors le vent souffle où il veut

N‘exauce jamais de vœux.

Avec la force qu’il veut,

Quand en sus il pleut,

Impossible à contrer.

.

C’est tout juste            V            si l’on pourra ruser,

En tirant des bords      E                 appelés carrés,

Sur notre voilier,            N        pour le remonter.

Tantôt le vent  tombe,     T              à nos pieds,

Et nous abandonne          S        tous esseulés

Tantôt le vent       A    revient, se renforce,

Sa risée, nous      L   montrera  sa force,

Nous obligeant   I     à prendre un ris,

Pour ne  plus     Z     lui être  soumis

Voire à  rédui  É   re notre génois,

Pour ne pas   S   être  guingois.

À nous alizé     s’est attaché,

Alizé serait * il farceur né

Tant  il  mène,  éventé

Par le bout du nez.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

171 4

.

Évocation 

.

En haut, la coque de notre voilier ;

 En bas, voiles prêtes prendre le vent.

On aura le choix, en vent arrière, entre

Dérouler le génois ou envoyer le spi !

.

Autant notre coque, que nos voiles,

Tout s’accorde pour profiter du vent,

En plus les alizés sont vents constants :

Le fond et la forme convergeront autant.

.

Le bon vent, dans le bon sens,

Et en continu, ce sont les alizés !

Les meilleurs vents qui existent

Pour n’importe quels voiles !

.

Symbolique

.

Lorsqu’un navigateur cherche

À parcourir une trajectoire définie en mer,

Il maîtrise la direction du voilier

En tenant la barre puis en observant un cap.

.

La boussole et la carte maritime

Seront  les  outils  indispensables si  l’on  veut

Arriver en bon état à bon port.

.

Elles sont des images  symboliques  puissantes

De  la  vie : vous  laissez-vous

Pousser par les vents de la vie sans vous soucier

De votre destination finale ?

.

Or, justement, la seule chose qui ne se maîtrise pas

Ce sont les caprices du vent

Qui change de direction au gré de ses désirs ou folies.

sourcedoptimisme.com/article-suis-je-

vraiment-responsable-de-ce-qui-m-arrive

.

 

Descriptif

 .

171 – Les vents alizés sont nos alliés

Alignement  central / Titre zigzag / Thème météo

Forme ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : vents / Symbole de fond : voiles

.

.

Fond

.

Évocation

..

171 6

.

Le bon vent, dans le bon sens,

Et en continu, ce sont les alizés !

Les meilleurs vents qui existent

Pour n’importe quels voiles !

.

Symbolique 

.

Le vent est un mouvement d’air,

Un souffle et un symbole de l’esprit,

De l’insaisissable, l’invisible, la force :

En mythologie grecque, le vent est associé

À Éole, le dieu des airs, le régisseur des vents.

À contrario, lors de ses agitations tempétueuses,

Il deviendra un symbole de vanité, et d’instabilité,

D’inconstance et alors, comme force élémentaire,

Associé aux Titans, il manifeste sa violence

Et son aveuglement des plus féroces.

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

La douceur du vent n’a d’égale

Que son impétuosité animale,

Étant votre … meilleur ami,

Comme votre pire  ennemi.

.

Soufflant bien au portant

Comme  contre carrant, 

Entre trop et pas assez

Voire  tourbillonnant,

Direction changeant

Calme plat, stoppé.

.

Établi ou capricieux,

Prenez-le comme il est

Tant vent debout contre lui

Ne vous servira à rien : sourd.

 .

.

Alizés entre Les Canaries et la côte

.

Scénario

.

Sous les alizés en descendant vers le sud, on peut mettre le spi,

d’autant que l’allure est vent arrière  ou au minimum grand largue,

sinon génois et grande voile ferlés au maximum sont aussi adéquats.

.

Visuels et textuels  >>

170 – De passer deux mois en mer !

Visuels et textuels  >> 

.

Il y a tant

Et tant de choses

Diverses à faire, prévoir

Bien  avant le  grand  départ

Sans compter cours de croisière

Lors on observe tout, reste surpris

Par tant et tant de nombre hasards.

À force de regarder  l’horizon d’océan,

De chercher la terre, sans  l’apercevoir,

L’esprit se charge  de  sombre  passion

Plongeant la conscience en plein noir.

C’est pur hasard,  qu’exister   encore,

N’étant plus rien sur le continent :

Peux disparaître en pleine  mer

L’on ne retrouve mon  corps !

 .

Lors

Tout autour

De vous,   oscille,

Vacille, envie vous prend,

De larguer les amarres, de partir

En bateau,  dans les iles, tôt ou tard,

Laissez après vous, travail, amis, famille.

.

Pas si simple de se griser d’une telle liberté,

D’aller et venir, à sa guise,  et de port en port,

Car il faut un bon bateau,  faut s’y être préparé

Sinon gare à dérives sur  tous plans, à vos torts.

.

Vrai, vos  désillusions  sont  toutes,  à la hauteur

De vos libertés,  espérances, de vos  rêves,  brisés,

Qui  s’échouent,  s’envasent,  en  hauts  de  cœurs,

Lors, cabotant, d’un port à l’autre pour s’amariner.

.

La haute mer procure une impression de grandeur,

Lors vous êtes seuls, au milieu d’immensité déserte,

Et, à l’inverse, de petitesse, minuscules, à faire peur,

Quand jours et semaines s’écoulent sur la mer inerte.

.

Cap devant, sillage derrière et voiles… toutes dessus,

Oiseaux, dauphins, et poissons vous accompagnent :

Marins, avez, pour un temps…d’autres compagnes,

Que coque qui vous materne et vous mène, en sus.

.

Du Nord au Sud, d’Est en Ouest,  mois complets,

Vous attendez impatients, cela même vous plait

Jusqu’à présent, même charme, encore, opère,

Matelot subit flot, berce en eaux, chérit mer.

.

.

Extension

 .

Je peux aisément comprendre l’angoisse

Des marins, ayant passé des mois en mer,

De mettre sac à terre et d’affronter la ville

Son ambiance bruyante, pressée, stressée.

La nature, mer, montagne ne le sont pas !

.

Lors on aura fini par faire corps avec eux,

Le retour à la civilisation produit un choc

Émotionnel qui tend à rejeter ce dernier

À repartir de suite en mer, en solitaire

Mais nos comportements urbains

Se remettent vite en place !

.

Deux mois en mer : entendons-nous bien, sur la mer, non pleine mer

Et en accostant de temps en temps en des ports des plus accueillants.

Et alors, ce va et vient entre l’eau et la terre, vous enchante, alimente,

De sensations à la fois nouvelles et sans cesse recherchées, retrouvées

Seul avec soi-même, est préparation d’être pleinement avec les autres,

Encore  qu’au bout de quinze jours, de pleine mer, la terre vous ennuie,

Tant et tant que votre seul souci et votre seule envie sera de … repartir !

Certains franchiront ainsi le pas de tout abandonner mais d’autres, pas :

Toujours est-il que de vivre en pleine mer est toujours de son plein choix.

.

Deux mois en mer,  donne l’équivalant

D’avoir passé près de six mois, à terre :

Le temps se distord à ce point que tous

Repères s’évanouissent brumes en mer.

.

Autant que temps,  la conscience  de soi,

Semble se dissoudre  en liquide, puis gaz.

Comme personne n’existe plus pour vous,

Vous n’existerez pas davantage pour eux !

.

Mais, à part le réglage des voiles, le quart,

La cuisine,  le ménage,  puis la navigation,

Votre vie intérieure  … si vous en avez une,

Se remplit du plein de vos idées ou de vide.

.

.

170 – Calligramme

.

Il y a tant

Et tant de choses

Diverses à faire, prévoir

Bien  avant  le   grand   départ

Sans compter     P cours de croisière

Lors on observe    A    tout, reste surpris

Par tant et tant       S    de nombre hasards.

À force de regarder  S         l’horizon d’océan,

De chercher la terre   E         sans   l’apercevoir,

L’esprit se charge       R       de  sombre  passion

Plongeant la cons          *       cience en plein noir.

C’est pur hasard            D           qu’exister   encore,

N’étant plus rien            E               sur le continent :

Peux disparaître             U                   en  pleine  mer

L’on ne retrouve              X                        mon  corps !

 .

Lors

Tout autour

De vous,       oscille,

Vacille, envie vous prend,

De larguer les amarres, de partir

En bateau,  dans les iles,  tôt ou tard,

Laissez après vous, travail, amis, famille.

 .

Pas si simple de se griser d’une telle liberté,

D’aller et venir, à sa guise,  et de port en port,

Car il faut un bon bateau,  faut s’y être préparé

Sinon gare  à dérives sur  tous plans,  à vos torts.

 .

Vrai, vos désillusions sont    M  toutes, à la hauteur

De vos libertés, espérances,   O   de vos rêves, brisés,

Qui s’échouent, s’envasent,      I    en hauts  de cœurs,

Lors, cabotant, d’un port à       S     autre à s’amariner.

 .

La haute mer procure une im   *  pression de grandeur,

Lors vous êtes seuls, au milieu  E  d’immensité déserte,

Et, à l’inverse, de petitesse, mi  N  nuscules à faire peur

Quand jours et semaines,  s’écoulent  sur la mer inerte.

 .

Cap devant, sillage derrière et M  voiles toutes dessus,

Oiseaux, dauphins, poissons   E vous accompagnent :

Marins avez, pour un temps   R   autres compagnes,

Que coque qui vous materne et vous mène, en sus.

 .

Du Nord au Sud, d’Est en Ouest,  mois complets,

Vous attendez impatients, cela même vous plait

Jusqu’à présent, même charme, encore, opère,

Matelot subit flot, berce en eaux, chérit mer.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

170 4

.

Évocation 

.

Bouteille avec vis et bouchon,

Bouée maritime, signalisation

En bas, la coque  d’un voilier ;

En haut les voiles prêtes à lever.

.

La coque d’un voilier et ses voiles :

il ne manquera plus que son mât,

pour les lever, pour les étarquer

forme et fond se confondent.

.

Deux mois d’accord, mais non sans escale

C’est long à la voile,

Même avec un bon voilier, bon pêcheur,

Réserves s’épuisent !

.

Symbolique 

Le voilier

Symboliserait les

Changements de décors,

Les déplacements, découvertes

D’orientation, grandes aventures,

Les pensées alertes, la vision intuitive,

La maîtrise de son destin, les décisions

Les changements de cap, les buts visés.

Dans son ensemble, la carte du voilier

Exprime toujours une transformation

De notre orientation afin de pouvoir

Arriver à bon port en bonne santé.

communicationvisionnaire.com/

cartes_intuition

.

Descriptif

 .

170 – De passer deux mois en mer !

Alignement  central / Titre droit / Thème mer

Forme ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voilier / Symbole de fond : voile

.

.

Fond

.

Évocation 

.

170 6

.

Deux mois d’accord, mais non sans escale

C’est long à la voile,

Même avec un bon voilier, bon pêcheur,

Réserves s’épuisent !

.

Symbolique 

 .

Mettre les voiles, est l’expression

Illustrant, parfaitement, le symbole.

La voile se gonfle puis se lève, se tend,

S’étarque, se réduit, se baisse, s’abat…

Se remplit, se vide, se courbe,

Flotte ou faseye au vent.

Elle reflète le besoin d’un départ imaginé,

L’invitation à quitter terre ferme pour élément liquide

Elle rappelle : on ne quitte pas le port ou la marina

Sur un coup de tête, et qu’un voyage se prépare

En prenant en compte les conditions météo.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Que n’ai-je caressé, désir, espoir, envie,

De me ressourcer chaque année de vie,

En mettant, cap au sud, toutes voiles,

Plongeant  ma vue … dans les étoiles,

Le temps ne s’arrête pas … il s’étire,

Il se contracte  en  de purs  délires,

Laissant libre cours à conscience,

Passer, couler,  s’activer, dormir.

Rien ne se produit ou tout arrive

À celui mort d’ennui, en rêverie !

 .

.

 Deux mois avec la mer comme horizon

.

Scénario

.

Y a toujours quelque chose à faire, réparer, améliorer sur un voilier,

ou l’on se prendra à pêcher un thon, une dorade ou un autre poisson,

ou on en profite pour échanger, prendre le temps d’exister, partager.

.

Visuels et textuels  >> 

169 – L’appel, haute mer, liberté

Visuels et textuels  >>

Calligramme

C£Z

.

Un des derniers endroits

Pour accroitre son autarcie

Où le vent, vous pousse,

Ou la pêche  vous nourrit,

Ou les astres vous guident

Vous êtes loin  du continent,

Des opulences  et des misères

Sans parler désastres stupides.

.

Où il n’y aura,  plus rien que soi,

L’immensité du  ciel  et de la mer,

Comme derniers  signes…de la vie :

C’est, peut-être,  dernier territoire,

Où l’on se croit encore, enfin, libre,

Où on fait corps  avec la vraie nature

La météo, les éléments  qui vibrent.

.

On prend du temps pour se perdre, et pour s’y retrouver :

Un pied sur terre, l’autre en mer : l’équilibre à négocier.

En mer, souci, problème, ont une importance relative

Lorsqu’il faut s’organiser, survivre, quoiqu’il arrive,

Que ce soit   calme  plat  ou que  ce  soit  tempête.

Havre espagnol de paix aux confins de la Galicie

.

Camarinas accueille des marins venus d’Europe,

Et tout autant que de bien d’autres nationalités,

Bien que certains feront  leurs belles traversées,

Tandis que d’autres se contenteront de caboter.

Que l’un s’en aille tandis que l’autre s’en vienne,

Tous fleureront bon,  forts parfums d’aventures,

D’une durée d’une semaine,   un mois,  voire six !

.

Qu’importe quelle croisière pourvu qu’elle dure.

En solo c’est bien lors en équipage, vous êtes sur

Un élément liquide bien profond, qui vous berce,

Quand ce n’est pas, par  moment, surprise, de son

Trop plein d’énergie et jusqu’à ce qu’elle renverse.

.

L’appel du large serait comme un ’appel du désert

Mais la grande bleue, on ne pourra pas lui résister

Et même si c’est pour dormir dans un bateau étroit

Etre confinés, comme sardines : adieu à la stabilité

Et confort de maison,  perdu, ici tout bouge, dérangé

On quitte une banquette où on dort pour où l’on dine.

.

En bénéficiant d’un vent, parfois, constant  ou  modéré

Pour maintenir  un cap, à  venir, souvent,  comme envie

Vous  prend   de  retourner  aux lieux de votre naissance,

En quittant femme et enfants,  sans  compter  la  Bretagne.

Ici pas de possessions ni d’impositions ni même questions,

Si loin de la côte : la mer est à tout le monde, et à personne,

Enfants en rêvent, créent des contes histoires qui résonnent

Du temps encore proche où ils nageaient en  l’eau, en poisson.

.

L’Océan représente trois quarts de surface  du globe, biosphère,

Laissons faire l’homme, il fera dépérir sa mère toute nourricière

Bien que câline, celle-ci nous préparera  avenirs incertains, salés.

Par ses nombreux cyclones et tsunamis, hommes seront terrassés.

.

.

Extensions

.

La liberté comme chacun sait n’a pas de prix

À terre, on peut  vous la ronger, vous la priver,

En mer … improbable, à moins  d’être  accosté,

Par un garde-côte  soucieux  de vous  identifier.

Au début, on vous remarque  et  vous distingue

Mais peu à peu vous ne serez plus qu’une voile,

Et pour finir, un simple petit point à l’horizon.

Vous oubliez le monde, et il vous aura oublié :

C’est un peu comme cent pour cent liberté.

.

La liberté ne serait autre, finalement,

Qu’un choix de ses propres contraintes,

Si elle finit où commence celle des autres

Il y a toujours des espaces de négociations.

.

Mais en haute mer, les contraintes invoquées

Par les autres n’existent plus : vous êtes seuls !

Évidemment il demeurera des règles à respecter

Elles n’engageront que votre seule responsabilité.

.

C’est sans doute pour cela qu’on dit que le capitaine

Est le seul maitre à bord, après Dieu, naturellement :

Liberté est ainsi bien cadrée pour ne pas dire encadrée

Il vous restera à négocier avec le capitaine, vous-même.

.

.

169 – Calligramme

.

Un des derniers endroits

Pour accroitre  *  *    son autarcie

Où le vent,  *                * vous pousse,

Ou la pêche  *                    *  vous nourrit,

Ou les astres *                    *   vous guident

Vous êtes loin  *               *    du continent,

Des opulences      *    *         et des misères

Sans parler dé        L       sastres stupides.

Où il n’y aura,         I       plus rien que soi,

L’immensité du      B      ciel  et de la mer,

Comme derniers     E     signes… de la vie :

C’est, peut-être,       R      dernier territoire,

Où l’on se croit         T    encore, enfin, libre,

Où on fait corps        É     avec la vraie nature

La météo, les élé        !       ments  qui vibrent.

.

On prend du temps pour se perdre, et pour s’y retrouver :

Un pied sur terre, l’autre en mer : l’équilibre à négocier.

En mer, souci, problème, ont une importance relative

Lorsqu’il faut s’organiser, survivre, quoiqu’il arrive,

Que ce soit   calme  plat               ou que  ce  soit  tempête.

Havre espagnol de paix               aux confins de la Galicie

.

Camarinas accueille des marins venus d’Europe,

Et tout autant que de bien d’autres nationalités,

Bien que certains feront  leurs belles traversées,

Tandis que d’autres se contenteront de caboter.

Que l’un s’en aille tandis que l’autre s’en vienne,

Tous fleureront bon,  forts parfums d’aventures,

D’une durée d’une semaine,   un mois,  voire six !

.

Qu’importe quelle croisière  L pourvu qu’elle dure.

En solo c’est bien lors en    ‘  équipage, vous êtes sur

Un élément liquide bien  A   profond, qui vous berce,

Quand ce n’est pas, par    P   moment, surprise, de son

Trop plein d’énergie et    P   jusqu’à ce qu’elle renverse.

L’appel du large serait    E     comme un ’appel du désert

Mais la grande bleue,     L      on ne pourra pas lui résister

Et même si c’est pour     *      dormir dans un bateau étroit

Etre confinés, comme     D     sardines : adieu à la stabilité,

Et confort de maison,       E     perdu, ici tout bouge, dérangé

On quitte une banquette    *     où l’on dort, pour où l’on dine.

En bénéficiant d’un vent,    L        parfois, constant  ou  modéré

Pour maintenir  un cap, à      A        venir, souvent,  comme envie

Vous  prend   de  retourner        *         aux lieux de votre naissance,

En quittant femme et enfants,      H        sans  compter  la  Bretagne.

Ici pas de possessions ni d’impo       A       sitions ni même questions,

Si loin de la côte : la mer est à tout        U       le monde, et  à  personne,

Enfants en rêvent, créent des contes          T          histoires qui résonnent

Du temps encore proche où ils nageaient,       E          en  l’eau, en  poisson.

L’Océan représente trois quarts de surface       *             du  globe, biosphère,

Laissons faire l’homme, il fera dépérir sa          M           mère toute nourricière

Bien que câline, celle-ci nous préparera            E            avenirs incertains, salés.

Par ses nombreux cyclones, tsunamis               R             hommes seront terrassés.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

169 4

.

Évocation 

.

Une clochette, peut-être, avec une anse,

Ou clocher de village provençal, du midi,

Une tour, une plateforme, une lanterne :

Phare sans doute, éclairant la liberté !

.

Toutes les bouées, les balises et les phares,

Se trouvent près de la côte :

Si on est en haute mer, on ne voit plus la terre

Éprouvé sensation de liberté.

.

Symbolique

.

Depuis le phare d’Alexandrie,

Le phare a toujours été symbole

Très fort, il est le guide, l’espoir,

La sécurité, l’ange gardien du marin.

.

Quand il s’agit d’un élément à terre,

Facile d’accès, statique à observer,

Il est souvent très coloré et est sujet

À des compositions très originales ?

.

Et s’y ajoute, également, cette idée de

Durabilité et de fiabilité… et de solidité

Face aux assauts intempéries maritimes.

.

Descriptif

 .

169L’appel de la haute mer : liberté 

Alignement  central / Titre serpentin / Thème mer

Forme oblique / Rimes libres / Fond approché de forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : liberté

.

.

Fond

.

Évocation 

.

169 6

.

Toutes les bouées, les balises et les phares,

Se trouvent près de la côte :

Si on est en haute mer, on ne voit plus la terre

Éprouvé sensation de liberté.

.

Symbolique 

.

Le rapport

À la mer gomme

La notion d’identité

Et apporte de multiples

Réponses  sur   la   liberté.

.

Car la mer donne un sentiment de force,

Elle procure un extraordinaire espace

D’aventures et de découvertes et offre

La capacité d’affronter la nature

Donc une certaine transcendance

Qui permet de dépasser ses peurs

Et les limites imposées par une collectivité.

.

Envoûtant et apprécié ou effrayant

Et redouté pour ses colères subites et violentes,

L’océan reste perçu comme l’occasion

De tous les dangers mais l’espace océanique

Renvoie à la notion de liberté.

legisplaisance.fr/2020/12/30/de-la-liberte-en-mer

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

La liberté d’être seul

Au milieu… de nulle part,

La liberté de ceux qui veulent

Livrer leur vie  au pur  hasard !

Ici, pas de mensonge, hypocrisie :

Caractères s’affrontent, s’accordent,

Colère de la mer, sommes à sa merci

Il n’y a plus de murs, plus de portes,

Il n’y a que nous face à l’immensité

De l’eau, génératrice d’émotions

Enchantant l’âme et le corps

Par effet monde détaché

Par un élan très fort

Vers une  passion

D’amour pour

L’océan

V

.

.

Deux tiers de la planète sont occupés par les eaux.

.

Scénario  

 .

Au départ, on est assez près des côtes et son agitation perpétuelle,

plus loin, on ne la distingue plus, ou alors, à peine, on est seul,

 plus loin encore, on l’oublie complètement comme en désert.

.

Visuels et textuels  >>

168 – L’appel du grand large

Visuels et textuels >>

.

Hier,

Aujourd’hui,

Demain, le départ

Conditionnera sa fin.

Ports visés sont

Assez loin.

.

L’on y parviendra

Si l’on est de vrais marins.

Si le temps n’avait pas de fin,

De jour, semaine, mois, année,

On n’aurait plus besoin

De calendrier.

.

On irait où on veut

Même jusqu’aux confins,

Même s’il faut un pour compter

Le temps que cela nous prendrait

Pour réaliser tous les projets,

Issus de rêves innés.

 .

Ici, ce n’est pas là-bas, gagné,

Mais sûr, demain, j’y parviendrai,

Bien que mon corps se tienne encore,

En cet endroit où il dort, mon esprit fort

Se projette, déjà, tout entier, vers ces ports,

Où le soleil éclate, situé au sud, loin du nord.

La mer étant ce miroir trompeur de ses peurs

Vous renvoyant vos malheurs ou bonheurs,

Elle vous fait voir, tel que vous êtes :

Voyageurs sans cesse en quête.

 .

En quête de quoi, c’est la question :

De natures liquides, d’immensités vides,

De rencontres de gens sympas, de passions,

De fureurs de vivre lentement, sans être avide.

Entre ce qu’on imagine et se passe réellement,

Problèmes impondérables et désagréments,

Retardent d’autant votre marche en avant

Mais ne vous rendent pas mécontent.

.

Que de surprises et de contentements

Que voir nuées d’oiseaux, poissons, bancs,

Au-dessus de vous passant et dessous nageant,

Et de sentir la caresse du soleil, la force du vent.

Même si l’on est contraint de faire route au près,

La navigation est toujours un voyage au loin :

Un voyage redouté en soi-même, conjoint

Avec équipiers, même choisis exprès.

.

.

Extension

.

L’appel du grand large est, naturellement,

L’appel de la plus grande liberté possible

En dépit des contraintes et des dangers.

.

Ce qui parait magique, c’est que

Non seulement la terre et la côte

S’effacent mais que le temps

Et les soucis aussi

En devenant subjectifs,

Inconsistants, évanescents.

.

Cela dit, toute traversée, de mer,

De campagne de désert ou de montagne,

Est épreuve autant pour l’esprit que pour le corps

En même temps un renouvellement, un ressourcement.

.

Le grand large, compte tenu de notre connaissance,

Et de notre maitrise de la géographie terrestre,

N’est plus l’exploration de la planète Terre

Mais saut dans Cosmos vide, à l’infini.

.

L’appel du grand large est envie de migration vers un ailleurs

Il n’y a plus devant soi que du plat, que du calme,  que de l’eau

Cette immensité n’attire pas que le regard, tout  le corps entier.

Marcher jusqu’au bout d’une très longue jetée, est déjà amorcer

Un début de voyage qui nous engage, et dans toutes nos pensées.

Y aller seul et à deux, voire en couple, n’aura pas la même saveur,

Longer les cotes ou s’en éloigner  à les perdre de vue, même valeur

Ce qui est certain : c’est qu’on en revient, quelque peu  transformé,

Par le temps, que l’on y a passé, et, qui semble avoir été … expansé !

.

Le grand large, ce terme convient bien à l’océan

Immense à ce point qu’on n’en verra pas le bout,

Platitude désespérante,  pourtant bien mouvante.

Insensé vouloir l’atteindre  en marchant, nageant.

.

Mais pour peu que l’on ait un bateau  qui s’y prête

Le large se rend à notre portée  et ouverte au désir

De naviguer vers lui en vue atteindre  son horizon,

Qui, plus l’on s’en approche ne ferait que reculer !

.

Il ressemble  à bon nombre de couchers de soleil,

Qui semblent plonger d’épaisse couche nuageuse

En couleurs, dans l’océan, derrière ligne horizon

Poursuivant sa course autour de planète Terre.

.

.

168 – Calligramme

.

Hier,

Aujourd’hui,

Demain, le départ

Conditionnera sa fin.

Ports visés sont

Assez loin.

.

L’on y parviendra

Si l’on est de vrais marins.

Si le temps n’avait pas de fin,

De jour, semaine, mois, année,

On n’aurait plus besoin

De calendrier.

.

On irait où on veut

Même jusqu’aux confins,

Même s’il faut un pour compter

Le temps que cela nous prendrait

Pour réaliser tous les projets,

Issus de rêves innés.

L’APPEL

Ici, ce n’est pas là-bas, gagné,

Mais sûr, demain, j’y parviendrai,

Bien que mon corps se tienne encore,

En cet endroit où il dort, mon esprit fort

Se projette, déjà, tout entier, vers ces ports,

Où le soleil éclate, situé au sud, loin du nord.

La mer étant ce miroir trompeur de ses peurs

Vous renvoyant vos malheurs ou bonheurs,

Elle vous fait voir, tel que vous êtes :

Voyageurs sans cesse en quête.

DU GRAND

En quête de quoi, c’est la question :

De natures liquides, d’immensités vides,

De rencontres de gens sympas, de passions,

De fureurs de vivre lentement, sans être avide.

Entre ce qu’on imagine et se passe réellement,

Problèmes impondérables et désagréments,

Retardent d’autant votre marche en avant

Mais ne vous rendent pas mécontent.

LARGE

Que de surprises et de contentements

Que voir nuées d’oiseaux, poissons, bancs,

Au-dessus de vous passant et dessous nageant,

Et de sentir la caresse du soleil, la force du vent.

Même si l’on est contraint de faire route au près,

La navigation est toujours un voyage au loin :

Un voyage redouté en soi-même, conjoint

Avec équipiers, même choisis exprès.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

168 4

.

Évocation 

.

Superposition de trois pots

Piédestal avec une sculpture

Un empilement de pierres,

Mais décliné parfois en cairns

.

Constituer un  empilement de pierres

Est faire un projet de cairn :

Plus la base solide, plus on peut monter

Plus haut et voire plus loin !

 .

 Symbolique 

 .

L’être humain est un être

Qui se bat contre l’entropie,

Contre le nivellement et l’usure

Qui règne en systèmes physiques :

Il est bâtisseur, se bat contre le temps.

.

La pierre est un des matériaux qui résiste

Le plus à l’usure : c’est pour ça que l’on ne

Retrouve qu’empilements de pierres,

Civilisations, aujourd’hui … disparues.

.

Les construisant, humain se révolte

Contre les lois de la physique.

Symbole de la volonté

De résister aux lois

De l’univers !

librenecessite.over-blog.com/

article-empilements

.

Descriptif

 .

168 –  L’appel du grand large

Alignement  central / Titre droit / Thème mer

Forme ronde / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : pierres / Symbole de fond : cairn

.

.

Fond

.

Évocation 

.

168 6

.

.

Constituer un  empilement de pierres

Est faire un projet de cairn :

Plus la base solide, plus on peut monter

Plus haut et voire plus loin !

 .

 Symbolique

.

Un

Cairn,

Est un amas

Artificiel de pierres

Placé à dessein pour marquer

Un lieu particulier, forme particulière.

Ce type d’amas se trouve, la plupart du temps,

Sur reliefs, les tourbières ou sommet des montagnes.

.

Ces traditions actuelles  dérivent d’une vieille  coutume,

Remontant au moins au Néolithique moyen, de construire

Les sépultures à l’intérieur de cairns, étant situés de manière

Proéminente, souvent sur les hauteurs du village des défunts !

Wikipédia : cairn

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les pierres sont complétement opposées à l’eau

L’un est des plus solides, l’autre des plus liquides,

On le voit par vagues montant à l’assaut du phare.

.

Toutefois le grand large peut évoquer permanence

D’étendue d’eau qui est là depuis avant préhistoire

Semble nous cacher un mystère qu’il faut chercher.

.

D’où l’appel du large, pour prendre de la distance

Par rapport aux vicissitudes de la terre ferme !

.

.

L’appel irrésistible grand large, océan !

.

Scénario

.

Une valise, un bateau, la mer et le rêve d’un voyage d’amoureux :

aller à pied, aussi loin que possible, au bout de cette jetée en mer,

ou flirter avec les rochers, près des falaises, en bordure de côte !

.

Visuels et textuels >>

39 – De Bretagne aux Canaries

Visuels et textuels >>

On ne dira jamais assez combien

La mer demeure un monde à part :

Qu’on en pense du mal ou du bien,

Faut la pratiquer pour la connaitre.

D’être devant ou dessus ou dedans

Ne procure pas même impression,

Ni même joies… ni même peurs,

Qui vous colleront…à la peau.

Jour de vent, de beau temps

Changent votre prévision

Des jours avec et sans.

Ennui, mal de mer,

Sont sœur, frère,

De  votre  erre.

Si, la Bretagne,

Pour sûr, gagne

À être …… connue,

À être …… parcourue

Les Canaries ….… aussi :

Comme on nous l’avait prédit.

Nous avons été, ces derniers jours,

Secoués comme ballots/pruniers,

Avec vent, et courant, dans le nez

À ne plus  savoir,  aux alentours,

Si, un jour, dépression, finirait,

Quand Finisterre… apparaitrait.

Une halte, au port de Camarinas,

Bouffée d’air chaud, de vent frais,

On repart pour deux jours … on va

Plein sud vers Cascais pour de vrai,

Là, autre halte où équipier débarque,

Nous remet sur la route des Canaries.

Cinq jours, encore, où le vent du nord,

Nous pousse, sur nos voiles, étarquées,

À voir poindre, cet Archipel, des alizés

Nous voilà prêts à débarquer à bon port.

Je me sens bien, sur voilier, comme léger,

Bien que voguant, seul…au milieu de l’eau,

À passer le plus clair du temps, à m’occuper,

De moi, de lecture, d’écriture, de quart bateau.

Mais, je suis, tout de même,  content d’arriver,

Pour revoir femme  et enfants, sur Terre, enfin,

Faire, avec eux, trempettes ou randonnées d’été,

Pour naviguer d’une ile à l’autre, avec entrain,

Les marquer du sillage des souvenirs glanés

La mer est immense, et le temps, élastique,

On ne s’y ennuie pas, au sens pratique.

.

.

Extension

.

Deux plus cinq …   égal sept :

Une semaine navigation hauturière

Que je ne serai pas  prêt d’oublier,

Non pas suite à des événements contraires,

Mais temps ne finissant pas de passer.

.

On dit qu’un jour en mer en vaut trois sur terre,

Essayez voir, il faut l’expérimenter  pour

Le croire et se laisser aller à perdre tout repère

Pour s’en imbiber tant vrai qu’au bout

.

De trois, voire quatre jours en mer, le temps

Ne compte pas, temps ne compte plus

Et l’espace devient si grand qu’on ne voit

Tout autour que le rond d’horizon.

.

Naviguer, naviguant, navigable, navigateur :

Autant de verbes, autant de noms, adjectifs

Tantôt  descriptifs, et tantôt, qualificatifs,

Pour mettre  longue croisière  en valeur,

Et au bout de laquelle, le dépaysement

Sans atteindre fort degré d’exotisme

Reste suffisant  pour être ailleurs,

Et de la Bretagne aux Canaries,

Pas descente enfer : paradis !

.

Il y a ceux qui auront le stress

Voire même, la peur de naviguer

Quitter la terre ferme pour être seuls

Pour être laissés, livrés, à eux-mêmes

Et qui n’auront, lors, qu’une seule hâte

Celle de revenir au plus vite à un port :

Ceux-là sont des adeptes du cabotage !

.

Il y a ceux qui partent… plusieurs jours,

Qui se disent  heureux  d’être enfin seuls,

Qui apprécient calme, tempête, d’océans,

Et qui renâcleront à retrouver terre ferme

Avec les tumultes, agitations des habitants

Toujours prêt à repartir, moindre occasion

Ceux-là sont des vrais marins de haute mer.

.

Nous sommes, quelque part, entre les deux :

Contents de naviguer, contents de randonner.

.

.

.

.

Épilogue

La navigation en haute mer est un art

Une pratique, qui ne laisseront que peu

De marge aux erreurs de voile et de barre.

***

J’en ai connu qui sous tempête, vents fous

Ont tourné, des jours en mer, comme trou

En vrai y a de quoi faire une dépression !

***

  Avons été secoués dix fois plutôt qu’une

 Avons imploré le Soleil et puis la Lune,

Mais quel que soit  fortune, infortune,

Nous sommes récompensés : tribune.

***

On s’accorde en cela au montagnard,

Qui déploie de gros efforts à grimper

Et qui, contemplant beau panorama,

    Oublie déjà qu’il est fatigué, marqué.

***

Le voyage aux Acores était pire encore

Douze jours, sans voir personne, aucun

Même pas de  croiser moindre bateau :

J’en ai encore des frissons  dans le dos !

***

Tout stress,  s’il y en a,  ou  s’il y en avait,

Disparait au bout de deux ou trois jours :

Le temps qu’il faut à trouver ses marques.

***

Après quoi, un rythme quotidien, s’installe,

Fait que l’on ne pense plus à bien ou à mal :

Le temps s’étire, voile roule, lors on s’en tire.

.

39 – Calligramme

.

                                                                        On ne dira jamais assez combien

                                                                          La mer demeure un monde à part :

                                                                    Qu’on en pense du mal ou du bien,

                                                                  Faut la pratiquer pour la connaitre.

                                                           D’être devant ou dessus ou dedans

                                                      Ne procure pas même impression,

                                              Ni même joies… ni même peurs,

                                       Qui vous colleront…à la peau.

                                 Jour de vent, de beau temps

                         Changent votre prévision

                   Des jours avec et sans.

             Ennui, mal de mer,

        Sont sœur, frère,

    De  votre  erre.

     Si, la Bretagne,

      Pour sûr, gagne

           À être …… connue,

               À être …… parcourue

                     Les Canaries ….… aussi :

                              Comme on nous l’avait prédit.

.

                                   Nous avons été, ces derniers jours,

                                    Secoués comme ballots/pruniers, … D

                                  Avec vent, et courant, dans le nez ….. E

                                 À ne plus  savoir,  aux alentours, ..……*

                                Si, un jour, dépression, finirait, ………. L

                               Quand Finisterre… apparaitrait. ……… A

                              Une halte, au port de Camarinas, ……… *

                             Bouffée d’air chaud de vent frais, ………. B

                            On repart pour deux jours … on va …..… R

                           Plein sud vers Cascais pour de vrai, …….. E

                          Là, autre halte où équipier débarque, …… T

                         Nous remet sur la route des Canaries. …… A

                        Cinq jours, encore, où le vent du nord, ……. G

                       Nous pousse, sur nos voiles, étarquées, ……. N

                     À voir poindre, cet Archipel, des alizés ……… E

                     Nous voilà prêts à débarquer à bon port. ……. *

                                                                                                   A

                   Je me sens bien, sur voilier, comme léger, ……. U

                  Bien que voguant, seul…au milieu de l’eau, ……. X

                 À passer le plus clair du temps, à m’occuper, …… *

                De moi, de lecture, d’écriture, de quart bateau … C

              Mais, je suis, tout de même,  content d’arriver, …. A

             Pour revoir femme  et enfants, sur Terre, enfin, …. N

           Faire, avec eux, trempettes ou randonnées d’été, …. A

         Pour naviguer d’une ile à l’autre, avec entrain, …….… R

      Les marquer du sillage des souvenirs glanés …………….. I

La mer est immense, et le temps, élastique, …………………..….….. E …….

On ne s’y ennuie pas, au sens pratique …………………………….……. S …….

.

.

Forme

.

.

Réduction

.

.

39 4

.

Évocation

.

Une navigation, en voilier, dépendra

Des vents et est rarement ligne droite

On est tantôt poussés par certains,

Tantôt freinés, ralentis, par eux.

.

La forme est proche du fond sur sa trajectoire

Mais moins sur les vents, les allures, événements

À affronter, à organiser, voire temporiser, à bord.

Il est rare qu’en voilier, trajectoire sort aussi droite.

.

 Aperçu d’une navigation directe

Entre la Bretagne et Les Canaries,

Pour nous : neuf jours, avec halte

 À Camarinas, lieu d’un souvenir !  

.

Symbolique 

 .

L’art de la navigation nécessite

Un apprentissage  pour se servir

Des outils dont le marin dispose

Tels que la Règle  ou le Compas.

L’un étant générateur du cercle,

Et l’autre, de la ligne ……. droite.

.

Le compas peut tracer des cercles,

Des arcs pour déterminer des points

D’intersections qui constituent autant de

Repères pour tracer des droites par la règle

Ainsi sa route puis la rectifier en cas de dérive.

.

Descriptif

.

39 – De la Bretagne aux Canaries 

Alignement oblique / Titre  externe / Thème  croisière

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : navigation / Symbole de fond : vent

.

.

Fond

.

Évocation 

.

39 6

.

En mer et en voilier, chacun sait que c’est

Le vent qui commande pour… naviguer,

Le pire n’étant pas d’en disposer de trop,

Mais de pas suffisamment, pas du tout.

.

Symbolique 

 .

Le vent est, en raison

De son agitation, un symbole

De vanité, d’instabilité, d’inconstance.

Force élémentaire qui appartient aux Titans :

C’est  dire à la fois sa violence et son aveuglement.

.

D’autre part le vent est synonyme de souffle,

Celui de l’esprit en particulier.

.

Il est en lien direct avec la représentation

Et l’orientation de l’espace :

La Rose des Vents possède

En effet, à huit ou douze pointes.

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La navigation apprend à distinguer, confondre

Le temps et l’espace en une même dimension :

Un jour vous faites cent vint milles marins

Et le lendemain, cent et si ce n’est moins

Temps et espace ont un point commun,

Leur ligne proche, lointaine, d’horizon,

Reculant à mesure que l’on s’approche.

.

Une trajectoire en navigation restera une trajectoire

Qu’elle soit droite ou en ziz-zag, l’important n’est-il pas

D’arriver au bout en bon état, bonne humeur, bon port.

Cela bien que, en début de parcours, elle se cherchera

Avant de trouver son rythme, ses marques au vent.

.

En ligne droite, il n’y a aucun port ni abri, à proximité,

Même si on longe  un jour, ou deux, les côtes portugaises,

À moins de faire une escale à Cascais / Lisbonne ou madère.

En fait quand on est parti et qu’on est bien, on continue droit.

.

Visuel

.


.

Haute mer entre Bretagne, Canaries

.

Visuels et textuels >>

38 – Contact avec les Canaries

Visuels et textuels >>

.

Contacts,

Avec   lieux,    gens,

Seront annonciateurs

De  leurs propres valeurs !

L’archipel offre  nombre ports,

Abrités de tous  vents,  aux  voileux,

Et,  là,  nous  sommes  bien  des  leurs,

Tant, cette  heure, et, tant,  cet  endroit,

Est au pur repos car nous en avons assez

De voir la mer, toujours, au raz de l’eau.

Depuis qu’on espère voir apparaitre,

N’importe laquelle étrange Terre.

.

Après cette inconnue d’erre.

Lors soudain, nuée d’oiseaux

Volant puis nous survolant,

Nous font fête, devant nous.

.

Notre premier matin s’est avéré divin,

Après nuit, près des côtes, mouillage forain,

À l’arrivée, nous n’avions vu que des ombres,

Formant l’Ile Graciosa et Lanzarote sombres.

.

Pointons le nez pour faire un tour d’horizon,

Le port de Graciosa, alors  nous découvrons,

Derrière nous la haute falaise de Lanzarote,

Accrochée  à  des nuages, percée de grottes.

.

Autour de notre voilier, une eau très limpide,

De couleur entre verte et bleue et transparente,

Bien plus chaude que Bretagne, plus engageante

À se baigner nu sans que la peau devienne livide.

.

Notre petit-déjeuner en cockpit pris en terrasse,

Nous permet d’admirer de nouveaux paysages,

Espaces qui nous évoquent peu à peu l’image,

D’un paradis terrien pour des enfants sages.

.

Pour être sûr d’y accéder, et  de le mériter,

Il est recommandé de venir avec son voilier,

Ce n’est qu’au terme  de treize jours  entiers

De navigation que nous voilà  récompensés.

 .

Passerons sept semaines en ce coin que déjà,

Y projetons une vingtaine tant son air de vie

Pour moitié civilisé et pour moitié sauvage,

Nous convient comme destination voyage.

.

Partage nature culture différent de nôtre,

Avec sept iles qui se révéleront originales

Qui se revendiquent  comme identitaire,

Graciosa  nous a déjà bien attiré, choyé,

Et lors, nous serons ses fidèles apôtres.

.

.

Extension

.

Nous ne savons rien encore

De ce qui nous attend à terre,

Tant nous n’avons forgé en nous

Que sommes d’impressions futiles,

Fugaces à vérifier lors de rencontres

Qui seront au-delà de nos projections

N’ayant rien lu ou, pratiquement, rien

Sur Canaries, je m’attends  à découvrir,

Un monde totalement différent du mien.

.

La plage, les monts, les barques,

Les dragonniers, avec les palmiers,

Sans parler du soleil, de l’eau chaude

On est bien dans le sud.

Il règne atmosphère pleine chaleur, d’été,

Que notre plaisir n’essaye pas de bouder !

D’un côté, que plages de sable ou presque

De l’autre, des hautes falaises, découpées,

Un beau port tout près à nous accueillir.

S’il nous aura fallu sept jours de mer,

Avec notre voiler, pour y parvenir

En avion : trois heures, deux

En haute atmosphère.

.

Après sept jours en mer, on a perdu nos repères

Plus de contacts avec personne et routine de nav :

Le silence s’est installé comme une seconde nature

Immensité de l’océan nous pousse à la méditation.

.

Notre première envie n’est pas  de boire une bière,

Ni de manger un bon repas  en un bon restaurant,

Mais bien de prendre une douche, laver vêtement,

De se reposer sans être de quart, une nuit entière.

.

Bateaux entassés le long des pontons ou des quais,

Des gens qui s’activent, autres qui se promènent,

La vie sociale reprend ainsi que les commissions

La civilisation reprend son cours et ses raisons.

.

.

38 – Calligramme

.

Contacts,

Avec   lieux,    gens,

Seront        annonciateurs

De  leurs      propres    valeurs !

L’archipel     offre  nombre   ports,

Abrités  de tous  vents,  aux  voileux,

Et,  là,  nous  sommes  bien  des  leurs,

Tant, cette  heure, et, tant,  cet  endroit,

Est au pur repos car nous en avons assez

De voir la mer, toujours, au raz de l’eau.

Depuis qu’on espère voir apparaitre,

N’importe laquelle étrange Terre.

.

Après cette inconnue C d’erre.

Lors soudain, nuée  O d’oiseaux

Volant puis nous      N   survolant,

Nous font fête, devant      T       nous.

Notre premier matin s’est avéré   A   divin,

Après nuit, près des côtes, mouillage  C    forain,

À l’arrivée, nous n’avions vu que des     T       ombres

Formant l’Ile Graciosa et Lanzarote       ¤        sombres.

Pointons le nez pour faire un tour         A            d’horizon,

Le port de Graciosa, alors  nous          V             découvrons,

Derrière nous la haute falaise          E                  de Lanzarote,

Accrochée  à  des nuages,            C                 percée de grottes.

Autour de notre voilier            ¤                une eau très limpide

De couleur entre verte                    et bleue et transparente,

Bien plus chaude que         E         Bretagne, plus engageante

À se baigner nu sans          S     que la peau devienne livide.

Notre petit-déjeuner         ¤    en cockpit, pris en terrasse,

Nous permet d’admirer       C      de nouveaux paysages,

Espaces qui nous évoquent       A      peu à peu l’image

D’un paradis terrien pour des     N      enfants sages.

Pour être sûr d’y accéder et de      A       le mériter,

Il est recommandé d’y venir avec   R  son voilier,

Ce n’est qu’au terme de  treize  I jours entiers

Navigation que nous voilà  E  récompensés.

                S

********************************************

********************************************

Passerons sept semaines en ce coin que déjà,

Y projetons une vingtaine tant son air de vie

Pour moitié civilisé et pour moitié sauvage,

Nous convient comme destination voyage.

Partage nature culture différent de nôtre,

Avec sept iles qui se révéleront originales

Qui se revendiquent  comme identitaire,

Graciosa nous a déjà bien attiré, choyé,

Et lors, nous serons ses fidèles apôtres.

.

.

Forme

.

.

Réduction

.

.

38 4

.

Évocation

 .

Un flacon crème de soins,

Du genre douche relaxant,

Et bien posé  sur son socle :

Douche  après  navigation !

.

La forme rejoint le fond sur la navigation

Et le bain pris aux alentours du voilier,

Sans toutefois couvrir tout le poème

Comme élixir douceur, relaxant.

 .

Un massage douche douceur et relaxation

Et toutes traces de la fatigue s’estompent,

En tous cas, en surface pas apparence.

Après une très longue navigation.

 . 

Symbolique 

 .

La  salle de bain est endroit agréable

Pour prendre une bonne douche,

Se détendre et se débarrasser

Des impuretés et de la saleté

Des journées, elle nous rend

Plus confortable, plus joyeux.

.

C’est un lieu de joie et de détente,

Où l’on pourra passer des moments

En éliminant tous les stress accumulés

En cours croisière où on a pu en prendre

Même parfois, coexistence interpersonnelle.

Inspiré de : interpretationreve.com/douche

.

Descriptif

.

38 – Premier contact avec Les Canaries 

Alignement central / Titre  serpente / Thème  croisière

Forme coeur / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : douche / Symbole de fond : navigation

.

.

Fond

.

Évocation 

.

38 6

.

La navigation serait un art consommé

Pour un loup de mer

Néanmoins, peut être sujet stress, fatigue

En cours de tempêtes.

 .

Symbolique 

 .

Histoire de la navigation est liée

À l’histoire de toutes les civilisations

Depuis les drakkars pour les vikings

Ou depuis les felouques pour arabes,

Les jonques  et sampans, des chinois,

Prao  polynésiens,  pirogues africains.

.

Pour faire sa route, les cartes, une règle,

Un compas à pointes sèches, un rapporteur

Et pour suivre son cap,  disposer d’un compas.

Pour faire le point, faut un compas de relèvement,

Un sextant, concordances de tables de logarithmes,

Des radiophares, du Decca et maintenant un G.P.S

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Navigation rime avec atterrissage

Mais pas avec un flacon de parfum,

Et, même s’il met du baume au cœur,

Contact se fait : à coups, opportunités,

On s’ignore, on se fait  face, s’accorde,

Chaque rencontre est une découverte

Si barrière de langue ne l’empêche.

.

Naviguer en l’océan est un art consommé

Avec des savoirs, des calculs et instruments :

Naviguer, parmi les humains, en est un autre,

Pour lequel il n’y aura pas que des procédures,

Ni que des processus : adaptations  seulement,

À l’autre, aux autres, au monde  environnant.

.

Autrement dit, ce ne sont les moyens qui font

Qui font communication, ce sont intentions

En particulier, accueil écoute, tolérance !

Qui dit navigation dit prendre des risques ;

Qui dit navigation dit prendre des décisions ;

Qui dit navigation dit se plier aux adaptations ;

Qui dit navigation dit recalculer trajet destination.

.

Visuel

.

.

Plante d’Aloé Vera !

.

Visuels et textuels >>

37 – Le détroit de La Graciosa

Visuels et textuels >>

.

Les dangers

Sont près   des côtes :

Bateau ne doit s’en approcher.

En panne,  ou en faute,

L’en empêcher !

Il faut

 Bien,

 A  dit

Adage,

N’importe quel bateau

Entre au port, reposer l’équipage 

Mais après-coup, on s’est dit

Que ce serait … fada,

De se … planter

 Sur une falaise

Dans le détroit

De La Graciosa.

 .

Une Terre immergée formée

Par des récifs montagneux,

Avec pointes  plus bâbord,

Avant celle de La Graciosa

Avec  l’autre  plus  tribord

Signalent l’entrée du détroit.

.

Notre chance  de naviguer,

Au sud tant le nord venteux.

Il va nous falloir viser droit,

Chenal pas large  et de nuit

Nous  parait  plutôt  étroit :

Falaises,  hautes et sombres,

Se chargeront de nous serrer

Les fesses en marin des bois.

.

Arrivés, à  l’entrée   du   port,

Difficile  à  accoster, par  nuit,

Nous allons mouiller …. dehors 

Demain nous ferons un tour à midi.

 .

Affalons la grand-voile et rentrons le génois,

Mettons moteur, pilote automatique, au pas,

Changeons totalement d’allure  et navigature,

Notre GPS et carte sur écran, nous rassurent !

.

Nous en faisons notre  affaire et manœuvrons

Pour mouiller près de la plage,  y parvenons

Droit devant, après  approches du lieu,

Éclairé à peine  par un petit feu.

.

.

Extension

.

Mouiller en bordure d’une plage est sage

Précaution et autant que risque à courir,

Si l’on ne connait pas, les lieux, les fonds,

Ni les rochers, ni les courants, les marées.

.

La nuit ajoute un facteur, supplémentaire,

D’attention car on n’y voit guère ni le fond,

Ni les bords, ni les récifs, Mme rien du tout.

Heureusement, nous avons  un phare à bord,

Qui éclaire  le pont avant, même bien au-delà.

.

Pour jeter l’ancre, c’est encore mieux  de savoir

Où exactement elle va s’accrocher que de la jeter

N’importe où en espérant que…

Néanmoins, il m’est arrivé de faire le quart  alors

Que l’on était au bon mouillage…

Ne riez pas, si l’ancre chasse la nuit alors le matin,

Vous serez échoués on ne sait où,

Et vous vous retrouverez alors dans de sales draps !

.

Au fur et à mesure qu’on s’approche de la côte,

Les traits, les contours se dessinent, se précisent

Mais si de jour le détroit n’est pas très dangereux,

Il n’en est pas de même, la nuit, dans le brouillard.

Mouiller de nuit est exercice demandant attention.

Il faut  s’approcher de la côte, pas trop loin, ni près.

Avec le vent ou courant tournant, on peut s’échouer.

Alors  l’on explore,  l’on tourne en rond,  l’on décide :

Vlan, on jette l’ancre mais avec 40 mètres de chaîne.

.

Mouiller au milieu d’un chenal est un risque,

Le plus souvent, y a du courant, c’est profond

Il vaut mieux s’approcher  de la cote ou plage,

Là où hauteur convient et le courant se retient

.

Dieu merci, c’est plus facile de mouiller l’ancre,

Que de la remonter si le guindeau est en panne,

Encore que de nuit, on la verra moins bien filer,

Il faut mettre une bouée pour savoir où elle est !

.

Dix minutes  pour faire le tour, savoir où larguer,

Dix secondes pour tout lâcher, pour être accroché.

Après quoi, repos et apéro et sommeil bien mérité :

On entend le sac et le ressac de la plage, juste à côté.

.

En pleine mer, nous avons perdu la notion du danger :

Pas de phare ni de balise, même pas le moindre rocher,

Puis, soudain, une ile, une côte qui nous sont inconnues

Atterrissage de nuit restera toujours plus problématique.

.

.

37 – Calligramme

.

Les dangers

Sont près   des côtes :

Bateau ne doit s’en approcher.

En panne,  ou en faute,

L’en empêcher !

Il faut

 Bien,

 A  dit

Adage,

N’importe quel bateau

Entre port, reposer l’équipage 

Après-coup, on s’est dit

Que ce serait fada,

Se planter

 Sur falaise,

Du détroit

La Graciosa.

D

Une Terre im      É   mergée formée

Par des récifs      T      montagneux,

Avec pointes       R        plus bâbord

Avant celle de     O        La Graciosa

Avec  l’autre        I         plus tribord

Signalent ent      T          rée détroit.

Et une chance      *         de naviguer,

Au sud, tant le     L    nord : venteux.

A

Va nous falloir      *     viser très droit

Chenal pas           G        large de nuit

Nous parait         R         plutôt étroit

Falaises, hau        A        tes, sombres,

Se chargeront      C      de nous serrer

Les fesses, ma       I      rin   des    bois.

Arrivés, à  l’en       O      trée   du   port,

Difficile  à  ac         S       coster, de nuit,

Nous allons mou     A         iller …. dehors 

Demain nous ferons   *          un tour à midi.

Affalons la grand-voile   L    et rentrons le génois,

Mettons moteur, pilote   A     automatique, au pas,

Changeons totalement      N      d’allure et navigature,

Notre GPS et carte sur        Z        écran, nous rassurent !

Nous en faisons notre   * *     A    * *  affaire et manœuvrons

Pour mouiller près de   * * *     R      * * *  la plage,  y parvenons

Droit devant, après   * * * *       O        * * * *   approches du lieu,

Éclairé à peine  * * * * * * *        T          * * * * * * par un petit feu.

E

.

.

Forme

.

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Une tour Eiffel, un peu restylée, moderne,

Pylône électrique pour le transport courant

Un balisage et fût, deux éléments superposés

Sans aucun doute, une marque de danger ?

 .

Forme rejoint le fond, surtout en un détroit

Où les dangers peuvent provenir de partout,

Où l’on apprend à devenir, à rester, vigilant,

Une bouée = une base, un tube, deux signaux.

 .

Une marque de danger isolé,

Rouge et noir avec deux ronds :

On sera bien là, en plein détroit,

Faut surtout pas s’en approcher.

 .

Symbolique

 .

Une marque de danger isolé

Signale un écueil peu étendu, situé

À l’endroit où est positionnée la balise.

La balise peut être laissée indifféremment

À bâbord ou à tribord.

.

La marque d’eaux saines indique

Que les eaux sont libres de tout danger

Dans les parages. Elle marque également

Une reconnaissance pour l’atterrissage !

Modifié, source :  internet de Wikipédia

.

Descriptif

.

37 Détroit La Graciosa-Lanzarote

Alignement central / Titre  droit / Thème  croisière

Forme triangle / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : balise / Symbole de fond : cardinale

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Un exemple de représentation et d’affichage

Des quatre marques cardinales

Qu’on trouve un  peu partout dans tous types

De bateaux moteur ou voiliers.

.

Symbolique 

.

Le balisage maritime reste essentiel

À la navigation, parfaite connaissance

Des balises et de leurs significations  est

Une des conditions de la sécurité en mer.

.

Croisière côtière, de jour  comme de nuit,

Il n’est pas un mille parcouru sans aucun

Besoin d’identifier marque de cardinales.

.

En France, le dispositif de signalisation

Des côtes 6 400 aides à la navigation

Selon Service des Phares et Balises

voilesetvoiliers.ouest-france.fr/

equipement-entretien/balise-marine

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

À l’inverse des marques de danger,

Bouée existe indiquant eaux saines 

Avec couleurs  rouges  et   blanches,

Garantissant de pouvoir mouiller

Sans encombre, si c’est autorisé.

.

Noir, c’est noir, symbole, marque de danger

Doublé de couleur rouge pour l’augmenter

Quoiqu’il en soit, mieux vaut ne pas trop

S’en approcher, c’est épave peut-être

Et ça ne rime pas avec … sécurité.

.

Si l’on est pas sûr de soi, on peut :

Tourner en rond avant de s’engager :

Mouiller l’ancre pour attendre, aviser :

Prendre des informations en capitainerie.

.

Visuel

.

.

Détroit entre Graciosa et Lanzarote 

.

Visuels et textuels >>

36 – Atterrissage en vue des Canaries

Visuels et textuels >>

.

Temps  en mer n’aura plus rien à voir

Avec celui de terre, percevoir météo

Est une activité obligée du marin.

Il consulte  pour savoir d’avance

S’il ne sera pas trop chahuté ;

S’il sera bien bercé par gros flot

Continu mais calme, des eaux.

Après trois jours navigation

Il n’y a plus que  météo

Comptant à bord

 .

Car tout le reste

Reste constant,

Parfois épuisant,

Par tous les temps

Dont on ne se rend

Plus du tout compte

Mis à part jour/nuit.

.

Terre et ile… en vue :

Après treize jours mer

Découverte, bienvenue,

Dont nous sommes fiers.

On ne crie pas à l’exploit

Après jours à l’isolement,

On a l’impression garantie

De l’immensité de l’océan

Iles Graciosa et Lanzarote

Émergent devant nous ici.

.

Trente milles sous  les cieux

Y serons à minuit en ce lieu

Visant le goulet entre deux :

Mer calme, vent fort,  joyeux.

Que réservent «Les Canaries»

Qu’on imagine  depuis  mois,

Préparant notre voilier choix.

.

Pour nous emmener sans péripéties,

Dix jours loin de la Terre, continent,

Dix jours à ne regarder  que l’océan.

Et à ne voir qu’oiseaux et poissons,

Vivre de longs quarts et frissons.

.

Alizés, orages vents tournants,

Après moteur, après forte pétole,

Voiles gonflées  en  ciseau, tenant

Air nous a mené là que vive Éole.

Vent Éole qui a pour nom alizé

Est très plaisant à naviguer.

.

.

Extensions

.

Voir la terre, même en particulier une ile,

Est comme recréer le lien avec la civilisation

Où la vie se déroule de façon tout à fait autre,

Et où la sécurité nous paraitra plus renforcée,

Rapport aux conditions de navigation en mer

Où une tempête peut nous causer des soucis

Quant à notre santé, et voir quant à survie.

.

Y a peu d’accidents en fait en un bateau,

Cela du simple fait que les navigateurs font

Très attention à ne pas commettre d’impairs

Irréparables à même de mettre vie en danger.

Quand on aperçoit une terre, au bout d’une

Douzaine de jours en mer : on fêtera cela.

.

Il ne s’agit pas de rater la cible,

De passer à côté d’elle, de dériver,

Surtout  qu’en cours de la nuit, l’on

Ne voit rien  si la côte  n’est éclairée.

Alors estimons, calculons, et pointons,

Sachant qu’au vent de face : louvoyons !

Un mille nous rapproche un tant soit peu

Mais il faut être patient, comme en un jeu.

On peut aussi s’arrêter pour faire une pause,

Mais cela à quoi bon puisqu’un voilier avance

À la voile ou au moteur, et, sans discontinuer !

.

De Camarinas à l’ile de La Graciosa,

Il faut compter entre cinq et six jours,

Dépendant des conditions météorologiques

Mais parfois autant de l’humeur du capitaine.

Il en est qui mettent le moteur sous quatre nœuds

Et d’autres qui y rechignent, attendant deux nœuds

Y a rien de plus navrant que de faire du sur-place

On le voit sur la carte, rien ne bouge calme plat

L’on implore le ciel, l’on espère du bon vent

Et voilà qu’il se pointe en face de nous,

Et il va nous falloir tirer des bords

Deux fois la route, trois fois…

Mais, parfois, c’est trop,

Et l’on aimerait qu’il

Diminue  un peu :

Comme  il  faut.

Grâce à dieu

Graciosa

Est là

V

.

.

Épilogue

 .

Balises, tourelles, espars, amers

Plus encore marques cardinales

Sont présents qu’en bord de côte

En mer, l’on est en grand désert,

Devant, derrière et de tous côtés,

Rien pour attirer moindre regard

Sauf en cas croisements bateaux,

La seule raison de rester vigilant.

.

L’on est, un peu, comme Colomb

Bien que l’on en soit sûr au fond,

Que la carte est fidèle, prévisible,

Qu’on ne marquera pas  sa cible,

Sauf si les instruments déraillent

Faute à une coupure d’électricité

Il reste possible de faire le point

À midi juste avec  notre sextant.

.

Ce ne sera pas le cas aujourd’hui

Au loin on aperçoit proéminence,

Qui correspond au point sur carte

Ou nous avions projeté d’atterrir,

Nous le vivons comme délivrance

Tant vrai  qu’au bout treize jours,

De navigation, bien seuls, en mer

Une lassitude nous avait envahi !

.

Nous repérons, déjà, aux jumelles

Notre première balise toutes eaux

D’autres suivront puis cardinales

La boucle est bouclée, terminée,

De  la Bretagne… aux Canaries,

Nous avons très bien navigué

Sommes contents d’arriver.

.

Ne nous reste plus qu’à contrer

Un méchant  fort vent de face,

Sur lequel il faudra s’appuyer,

Or deux fois, la route, l’on dira,

Trois fois la peine, on ajoutera :

Qu’importe, trois heures on y est.

.

.

36 – Calligramme

.

                                                               Temps  *   en mer n’aura plus rien  *   à voir

                                                             Avec    *   celui de terre, percevoir   *  météo

                                                          Est     *    une activité obligée du   *   marin.

                                                     Il con   *     sulte  pour savoir d’a   *     vance

                                                 S’il ne    *      sera pas trop cha     *      huté ;

                                               S’il sera   *      bien bercé par      *   gros flot

                                          Continu       *   mais  calme, des   *   eaux.

                                              Après trois   *   jours navi    *      gation

                                          Il n’y a plus    *   que    * météo

                                            Comptant     *   à   *  bord

.

                                Car tout le reste

                            Reste constant,

                           Parfois épuisant,

                          Par tous les temps

                        Dont on ne se rend

                        Plus du tout compte

                      Mis à part jour/nuit.

.

                   Terre et ile… en vue :

                  Après treize jours mer

                 Découverte, bienvenue,

                 Dont nous sommes fiers.

              On ne crie pas à l’exploit

             Après jours à l’isolement,

             On a l’impression garantie

          De l’immensité de l’océan

        Iles Graciosa et Lanzarote

      Émergent devant nous ici.

.

     Trente milles    *    sous  les cieux

    Y serons à mi      ^      nuit en ce lieu

  Visant le goulet   A   V       entre deux :

 Mer calme, vent T          U     fort,  joyeux.

Que réservent   T                 E   Les Canaries

Qu’on imagine E                       *  depuis  mois,

Préparant      R          notre          D voilier choix

Pour nous    R         emmener sans  E   péripéties.

Dix jours      I          loin de la Terre   S     continent,

Dix jours       S            à ne regarder      *   que l’océan.

 Et à ne voir    S             qu’oiseaux        C  et poissons, …

Vivre longs      A              quarts            A   et frissons. …..

Alizés, orages    G              vents             N    tournants, ……

Après moteur,      E             après           A   forte pétole, …….

Voiles gonflées        *             en               R   ciseau tenant …….

Air nous a mené         E          là              I    que vive Éole. ………

Vent Éole qui a ici         N                     E        pour nom alizé …….

Est plaisant  ¤¤¤¤¤¤         *    ¤¤¤¤  S      ¤    à naviguer. ………….

.

.

Forme

.

.

Réduction

.

.

36 4

.

Évocation

 .

Pas de doute, c’est une balise marine, 

Reste à savoir quelle marque cardinale 

Signalant un danger qu’il faudra éviter !

  .

En vue, une balise, toute jaune,

Comme une bouée  d’atterrissage

Difficile de se tromper, sûr quand

On s’en approche : on est arrivé !

 .

Symbolique

 .

De manière générique une balise est définie

Comme un objet flottant ou fixé au fond

De la mer ou à terre, permettant

De faciliter toutes navigations

Ou  de  signaler  un danger,

Soit en mer ou en  chenal.

.

Il peut s’agir d’une bouée,

D’une tourelle…maçonnée

Simplement d’une perche.

.

La marque de danger isolé

Signale un écueil peu étendu

Situé généralement à l’endroit

Où  est  positionnée  telle  balise

À laisser  à bâbord  ou à tribord.

.

Une marque d’eaux saines indique

Que les eaux sont libres des dangers

Dans les parages, marque, également,

Une reconnaissance pour l’atterrissage.

Modifié, source : Wikipédia

.

Descriptif

.

36 – L’atterrissage, en vue des Canaries  

Alignement central / Titre  en ovale / Thème  croisière

Forme oblique / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : balise / Symbole de fond : cardinale

.

.

Fond

.

Évocation 

.

36 6

.

Un exemple de représentation et d’affichage

Des quatre marques cardinales

Qu’on trouve un  peu partout dans tous types

De bateaux moteur ou voiliers.

.

Symbolique 

.

UN TRICOT VERT ET

DEUX BAS SI ROUGES

UN : chiffre…impair,

TRI : comme…tribord,

CO : surmonté…d’un cône,

VER : couleur de la bouée

DEUX : chiffre…pair,

BAS : comme…bâbord,

SI : surmonté…d’un cylindre,

ROUGES : couleur de la bouée

Wiki Balisage

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il n’y a pas de balise en haute mer

Facile à comprendre, hauteur d’eau

Assez grande  pour ne rien effleurer,

Même caché sous l’eau, lors invisible,

Seuls accidents sont  des abordages,

Ou accrochages aux objets flottants

Qui peuvent être proches baleines.

.

Une balise flottante sert de repère visuel sur la mer

On l’apercevra de loin et correspondante  sur la carte

Elle rime bien avec les messages d’alerte  qu’elle porte,

Et en s’en approchant, elle indique la force du courant,

Selon l’angle de gite  et le côté vers où  elle est penchée.

.

Les marques de balisage  qu’on appelle  les cardinales,

Sont parfois  affichée sur le cockpit et la table à cartes.

.

La côte présentera souvent toute une foule de dangers

Qu’il faut  bien décoder, maitriser, et voire, affronter,

Après dix jours en mer, des réflexes se sont assoupis

Un check-up et une répétition savoir peut être utile.

.

Visuel

.

Deux des iles canariennes

.

Visuels et textuels >>

35 – Camarinas : halte bienvenue

Visuels et textuels >>

La traversée Golfe de Gascogne,

Est toujours des très chahutée :

Le vent et la mer vous cognent,

Lors vous serez au près serrés !

Mais le pire  est la pétole molle,

Faisant flotter comme madrier,

Inutile d’abattre, non plus loffer,

Reste à attendre bon vouloir Éole

.

Dès que ses voiles flappent, tout voilier perd son cap,

Et procurera, dès lors, l’impression d’être un bateau

En pleine dérive, et, votre folle pensée  fera le reste :

Songeant naufrage à tout va pour peu que vous ayez

Belle âme  d’un poète,  dans un Univers Fantastique.

«Au près, deux fois la  route, mais trois fois la peine.»

Un tel refrain, pourtant connu, combien  de voileux,

L’ont entonné écœurés  à chaque fois qu’ils viennent

De débarquer, avec des traits tirés et d’affirmer que

«Cette fois, nous aurons,  encore, manqué  de veine !»

 .

Qui voulez-vous  qui commande  au vent : personne !

Qui voulez-vous qui aplatisse  les vagues : personne !

Qui voulez-vous  qui  chasse  les  nuages : personne !

Le vent, la mer, les nuages, feront  ce qu’ils veulent :

C’est à vous  d’être avec ou contre les trois  éléments

Face à  vos prévisions et vos décisions et vos actions,

Tant  aucune mer, n’aura, contre nous, d’intentions,

Sinon, entre nous et elle, elle finira par avoir raison.

Elle vous prévient et donc, ne vous surprend en rien,

Elle ne vous ment pas, mais si vous êtes  sur le point

De sombrer, soudain, vous vous sentirez, bien  seul !

.

Calme plat, pétole molle : le vent  nous fait misères.

Une heure passe puis deux, nous n’avançons guère,

Tortues de mer, nageant, iraient plus vite que nous.

Nous dérivons parfois  en marche arrière, c’est fou.

Les vents reviennent, et le lendemain …  reprennent

Leurs courses  pour fuir leur dépression … soudaine

Nous ne sommes pas perdus,   même hors d’atteinte

Car nous naviguons au bon cap et vers cette pointe,

Dite de Camarinas, se dressant bientôt devant nous.

Et nous allons au plus vite pour être au rendez-vous.

.

.

Extension

.

Il n’est pas dit, que le Monde

Se soit débarrassé de nous,

Car nous entrons au port

Après cinq jours de mer,

En bout-au-vent, dehors.

.

Trois  marins  sont  à bout

De souffle en bout de ponton,

Mais très contents de se doucher,

Pouvoir enfin se reposer : sacré nom.

.

Les deux premiers jours  ont été calmes,

Ils nous auront permis de nous amariner,

Les trois derniers, avons été bien secoués,

Avec souvent en outre, le vent dans le nez

Et néanmoins nous y sommes, arrivés !

.

2.

 .

Entrer dans un port est comme franchir porte

Une porte de sécurité offrant abri pour se reposer.

Attaché, ferme, à un ponton,  il ne peut rien arriver !

À moins qu’un ouragan souffle le désastre, en cohorte.

Le plein d’eau, bonne douche, shampoing puis lessive,

Quoi de mieux, après cinq jours, en mer, bien secoué.

Alterner terre et mer, et à chacune de ses croisières,

Pour être aussi content de repartir que de revenir,

C’est en ce va-et-vient que se régénère le plaisir.

.

3.

.

Un phare, un feu, une tourelle … une bouée,

Voilà qui signale bien, d’un port,  l’entrée,

Étant, de plus, en anse  des plus abritées,

Havre de paix pour se refaire une santé.

.

Une semaine  complète, en pleine mer,

Semaine complète,  sans voir la Terre,

Nous a gardés en bulle de  …  solitude,

Afin de méditer  sur notre  …  finitude.

.

Les jours passent, par le soleil, rythmés,

De son lever au zénith puis  son coucher,

Mais la nuit n’en finit pas de tout noircir,

À se demander, lors quarts, si elle va finir !

.

La vue de  la côte nous rassure, quelque peu,

Et en même temps, ferme  comme parenthèse,

Nous étions hors sol, hors temps, hors contacts,

Et malgré cela, malgré tout … des plus heureux !

.

.

35 – Calligramme

.

La traversée Golfe de Gascogne,

Est toujours des très chahutée :

Le vent et la mer vous cognent,

Lors vous serez au près serrés !

Mais le pire  est la pétole molle,

Faisant flotter comme madrier,

Inutile d’abattre, non plus loffer,

Reste à attendre bon vouloir Éole

.

CAMARINAS

.

Dès que ses voiles flappent, tout voilier perd son cap,

Et procurera, dès lors, l’impression d’être un bateau

En pleine dérive, et, votre folle pensée  fera le reste :

Songeant naufrage à tout va pour peu que vous ayez

Belle âme  d’un poète,  dans un Univers Fantastique.

«Au près, deux fois la  route, mais trois fois la peine.»

Un tel refrain, pourtant connu, combien  de voileux,

L’ont entonné écœurés  à chaque fois qu’ils viennent

De débarquer, avec des traits tirés et d’affirmer que

«Cette fois, nous aurons,  encore, manqué  de veine !»

 .

PREMIÈRE HALTE

.

Qui voulez-vous  qui commande  au vent : personne !

Qui voulez-vous qui aplatisse  les vagues : personne !

Qui voulez-vous  qui  chasse  les  nuages : personne !

Le vent, la mer, les nuages, feront  ce qu’ils veulent :

C’est à vous  d’être avec ou contre les trois  éléments

Face à  vos prévisions et vos décisions et vos actions,

Tant  aucune mer, n’aura, contre nous, d’intentions,

Sinon, entre nous et elle, elle finira par avoir raison.

Elle vous prévient et donc, ne vous surprend en rien,

Elle ne vous ment pas, mais si vous êtes  sur le point

De sombrer, soudain, vous vous sentirez, bien  seul !

.

BIENVENUE  

.

Calme plat, pétole molle : le vent  nous fait misères.

Une heure passe puis deux, nous n’avançons guère,

Tortues de mer, nageant, iraient plus vite que nous.

Nous dérivons parfois  en marche arrière, c’est fou.

Les vents reviennent, et le lendemain …  reprennent

Leurs courses  pour fuir leur dépression … soudaine

Nous ne sommes pas perdus,   même hors d’atteinte

Car nous naviguons au bon cap et vers cette pointe,

Dite de Camarinas, se dressant bientôt devant nous.

Et nous allons au plus vite pour être au rendez-vous.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Il s’agit bien ici de tourelle marine,

Avec une alternance de rouge et noir

Qui avertira : marque de danger isolé

 .

La forme reste proche du fond dans la mesure

Un phare  et  feux d’entrée de port, évoqueront

 Proximité de la côte et abri pour se ravitailler

La digue évite la houle d’entrée dans le port.

 .

Tourelle d’atterrissage est toujours bienvenue

Près d’un port :

Elle vous indiquera l’endroit et puis la direction

D’un chenal, à suivre !

.

.Symbolique

 .

À l’opposé d’un mouillage, voire d’un havre,

Consistant en une belle rade bien protégée

Des vents dominant, des grosses vagues,

Par la terre, le port sera situé derrière

Une ou plusieurs digues ou des môles

Et signalé par différentes bouées,

Par tourelles, espars, feux.

Modifié, source : Wikipédia

.

Il y a eu des entrées de port difficiles

Non pas suite à brouillards, tempêtes

Par bancs de sable, par courants forts,

Et ou tenir compte hauteurs de marée.

.

Descriptif

 .

35 – Camarinas, première halte : bienvenue  

Alignement central / Titre  intercalé / Thème  croisière

Forme droite / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : tourelle / Symbole de fond : port

.

.

Fond

.

Évocation 

.

35 6

.

.Un feu rouge à bâbord, un feu vert à tribord

Difficile de rater l’entrée du port

À moins d’un très épais brouillard nocturne

Ou soulerie, ou fatigue excessive.

.

 Symbolique

.

Un port peut remplir

Plusieurs fonctions, mais

Il devra, avant tout, permettre

D’abriter toutes sortes de navires,

En particulier pendant les opérations

De chargement  et de déchargement:

Il facilitera, aussi, les opérations de

Ravitaillement et de réparations.

.

Il constitue aussi lieu de séjour.

À  l’opposé  d’un  mouillage

Ou d’un havre consistant

En une rade, protégée

Des vents dominants

Et des  vagues  par

La terre … un port

Sera protégé par une

Ou plusieurs digues  ou môles.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Une tourelle qui ressemble à une tourelle

Évoquera, à merveille, l’entrée d’un port

Qui nous accueille avec son face à face,

Avec terre ferme, avec nous-mêmes !

.

Avec le GPS, la nav, de nos jours,

Est plus simple et plus sécure

Mais ceinture et bretelle,

Si dérive, y a tourelle.

.

Chaque entrée, chaque arrivée en un port,

Est différent et je dirai, parfois, particulier.

Il y a le temps, le vent, le courant, visibilité,

Et bien plus encore les bateaux qui sortent,

Et que l’on aperçoit qu’au dernier moment

Le pire étant qu’en pleine tempête, ce soit,

Fortement déconseillé de s’en approcher,

Vagues pouvant nous drosser en digues

Ici, rien de tout cela, mer calme : zen !

.

Visuel

.

.

Camarinas, fond de baie abritée

.

Visuels et textuels >>

34 – Départ pour Les Canaries


Visuels et  textuels  >>

.

Le départ est un  moment d’émotion

On quitte  la terre pour autre univers,

Où on affrontera, qui sait, dépression,

Qui nous mettra  le ventre  à  l’envers.

 .

La solitude guette dans voilier-cocon,

Bien que la Liberté portera son nom.

Le large est au milieu de nulle part,

Est un  point sur océan au hasard,

Entre Sud et Nord, Est et Ouest !

.

Sur route, marin bien modeste,

On vise un port, des plus loin,

Qui, de nous, prendra soin

Après avoir été le témoin,

De vagues,  risées : foin !

.

Quand le temps se fait beau,

Est vrai plaisir après dix mois

D’attente, préparation chez soi.

.

C’est avec une semaine de retard,

Que, fatigués, et  les yeux hagards,

Nous avons franchi enfin…sa porte,

Port Trébeurden, eau nous emporte.

.

Notre première  étape  sera … brève,

Temps d’une marée, jusqu’à  Roscoff,

Afin de retrouver, des marins, l’étoffe,

Et s’accorder juste une dernière trêve.

.

Nous voici partis, cette fois plein large

D’Ile Ouessant, que nous contournons,

Tous ses phares, éclaire nos lampions :

Faisons cap sud, chenal four, en marge.

.

Quatre jours plus tard… le cap Finistère

Est en vue, après avoir été  bien secoués,

Mais le moral tient et nous sommes fiers

D’avoir traversé, un Golfe, très Gascogné.

.

Lors les quarts se succèdent … aux quarts,

Presque seul le jour et complètement, tiers

De nuit, tous trois amarinés,  au deux tiers,

Veille et repas et vaisselle : à chacun sa part,

 

Ont fait vivre l’équipage en vue de mener le bateau,

Tout en se partageant les navigations  puis  les repos

Et  tout  cela  sans  faiblir,  jusqu’au  prochain  rivage,

Où  l’on  espère  bien  trouver  un  excellent  mouillage.

.

.

Extension

.

Camarinas n’est qu’une étape,

Dernière avant les Iles Canariennes.

Après, ce sera le saut  vers le grand large,

Pour une huitaine de jours sans toucher terre,

Ni même l’apercevoir : frisson, par anticipation,

Huit jours sans voir la terre, sans voir personne,

À part croiser ici ou là, un ou deux gros cargos

Traçant leurs routes et qui ne nous salue pas,

Au bout de trois jours,  la notion du temps

Est  élastique,  y a plus que deux temps :

Le jour et la nuit, beau temps et pluie,

Le vent et le calme plat, les poissons,

Qui mordent, ou non, à l’hameçon.

.

Départ, partir, partance 

Un peu  comme romance

Et aventure d’importance

Sinon voire d’insouciance,

Qui nous mène en ailleurs,

Espéré comme un meilleur

Endroit  pour son bonheur,

De nuit et jour,  toute heure

À moins d’une  catastrophe !

.

Partir… s’agirait, plutôt, ici, de repartir

Dès lors  on ramène le bateau, là où  on

A déjà été, l’été  dernier, aux  Canaries,

En s’impatientant de reprendre la mer.

.

Franchir la porte du port, suivre bouée

Puis mettre les voiles, arrêter le moteur,

Rentrer les défenses et lover les amarres :

Autant de manœuvres à faire, et au mieux.

.

Nous voilà rapidement libres au grand large,

Vagues en clapot sur les flancs de notre bateau

Nous bercent de mouvements en fendant les flots

Aurons-nous déjà le pied marin ou un peu malade.

.

Virement de bord, changement de cap, dernière bouée

Nous sommes plein vent arrière et la mer s’est calmée :

Comme pros, nous envoyons le spi d’une seule envolée,

Cap à l’ouest, attendant de virer plein sud à Ouessant.

.

.

Épilogue

 .

Mettre les voiles sera le maitre mot

Entre diverses bouées, vers plus loin.

Tout départ est projet des plus beaux,

Fort chargé d’émotions, pour le moins.

.

Bouées sont de formes, diverses, variées,

Mais toutes de tailles, couleurs, codifiées.

Tableau résume, pour ne pas se tromper,

Cockpit et carte navigation, bien repérés.

.

En plus des phares,  des balises  et amers,

Il y a le trait de côte,  les lignes de sondes.

En haute mer, côte finie lors eau profonde

Le GPS aidera pour point sur la carte mer.

.

Le chenal du Four … pris dans le bon sens,

Nous ferait lors dévaler en rapide coursier

Au spi, on surf, en contournant Ouessant :

Phare du Créach, Saint Matthieu : passés.

.

Le golfe de Gascogne   porte bien son nom,

Les vents, plein ouest,  nous feront dériver.

Si l’on veut atteindre    la pointe Finisterre,

Il nous faut trianguler … sinon, plein fond !

.

Camarinas est en vue, en promesse de repos,

Première, dernière halte, avant le grand saut

Vers l’archipel des Canaries, en une semaine,

Plus question de lambiner, d’être à la traine !

.

Mettre les voiles ne suffira pas : faut les régler

Les vents changent, tantôt de force, direction,

La vitesse est diminuée ; la dérive, augmentée,

Nul vent favorable pour qui piquera roupillon.

.

Ah oui, j’oubliais,  oubliez votre bon français :

Sur le bateau, aucun terme n’est du continent

Lors potassez bien le nouveau lexique qui fait

Que vous rendez capitaine, de vous, content.

.

N’oubliez pas, qu’en mer, plus aucun repère :

Rien que vous et votre bateau sur 360 degrés

L’horizon est courbe, est assez distant, super,

Pour vous procurer émotion de totale liberté.

.

.

34 – Calligramme 

.

……………………………… Le départ D   est un  moment  L  d’émotion

………………………………. On quitte  É  la terre pour au   E  tre univers,

………………………………. Où on af    P  frontera qui sait   S   dépression,

……………………….……. Qui nous   A    mettra le ventre    *   à  l’envers.

                                    R                                     C

…………………………….. La solitu    T       de guette en voi  A     lier-cocon,

……………………….… Bien que    *     la Liberté portera  N    son nom.

…………………….. Le large    P  est au milieu de nul  A    le part,

…………………… Est un      O      point d’océan au    R   hasard,

…………..……. Entre          Sud et Nord, Est et  I   Ouest !

                         R                                         

………………… Sur    *   route, marin bien mo      S   deste,

………………….. On       vise un port, des plus       loin,

…………….…… Qui,       de nous, prendra      soin

…………….…… Après     avoir été le té    moin,

…………………. De va    gues,   risées,   foin.

.

…………….……. Quand le temps se fait beau,

…………..…… Est vrai plaisir après dix mois

 ………………. D’attente, préparation chez soi.

.

 …………….  C’est avec une semaine de retard

……………. Que, fatigués, et  les yeux hagards,

 ………….. Nous avons franchi enfin…sa porte,

…………… Port Trébeurden, eau nous emporte.

.

………… Notre première  étape sera … brève,

…..….… Temps d’une marée, jusqu’à Roscoff,

…….….. Afin de retrouver, des marins, l’étoffe,

……….. Et s’accorder juste une dernière trêve.

.

………. Nous voici partis, cette fois plein large

……… D’Ile Ouessant, que nous contournons,

….…. Tous ses phares, éclaire nos lampions :

……. Faisons cap sud, chenal four, en marge.

.

 ….. Quatre jours plus tard… le cap Finistère

….. Est en vue, après avoir été  bien secoués,

Mais le moral tient et nous sommes fiers

D’avoir traversé, un Golfe, très Gascogné.

.

Lors les quarts se succèdent … aux quarts,

.. Presque seul le jour et complètement, tiers

. De nuit, tous trois amarinés,  au deux tiers,

  Veille et repas et vaisselle : à chacun sa part,

.

Ont fait vivre l’équipage en vue de mener le bateau,

Tout en se partageant les navigations  puis  les repos

Et  tout  cela  sans  faiblir,  jusqu’au  prochain  rivage,

Où  l’on  espère  bien  trouver  un  excellent  mouillage

.

.

Forme

.

.

Réduction

.

.

34 4

.

Évocation

 .

Pas de doute, c’est une balise marine, 

Reste à savoir quelle marque cardinale 

Signalant un danger qu’il faudra éviter !

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Une balise maritime parmi tant d’autre

Équipée de panneaux solaires,

Et de signaux  d’ondes diverses

Signalant une zone sécurité, eau profonde.

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Symbolique

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En Europe,

Les balises bâbord

Ont la forme d’un cylindre

Elles sont de couleur rouge:

En venant du large, il faudra

Les laisser sur bâbord (gauche),

Passer à tribord  (droite) balise.

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Ces termes marins remontent

Au 15ème siècle et trouvent

Leur origine aux Pays-Bas.

Leurs marins dirigeaient

Leurs bateaux, à l’aide

D’un  gouvernail, fixé

Sur droite du navire

Quand  on  regarde

L’avant du bateau.

dalmardmarine.com/

actualite/babord-et-tribord

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Descriptif

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34 – Départ pour Les Canaries

Alignement oblique / Titre  dédoublé / Thème  croisière

Forme droite / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : balise / Symbole de fond : mettre-voiles

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Fond

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Évocation 

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34 6

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Mettre les voiles et puis partir,

 Avec  un beau  bateau, hauturier :

Et pour des îles lointaines, au sud,

Accessibles, qui n’en rêverait pas !

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Symbolique

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«Mettre les voiles» c’est aller vers le large,

S’éloigner de la côte, et s’éloigner des gens,

Qui y sont en train d’agiter leur mouchoir

Pour dire adieu à celui qui a pris la mer

Et qui s’en va vers l’aventure  avec cette

Possibilité fantasmée  de non-retour,

Tellement la mer peut être capable,

De faire disparaître qui elle veut !

Modifié, source : Expressio.fr par revers

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Corrélations

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Fond/forme

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Mettre les voiles, sans regarder,

En arrière, et, parfois, sans revenir,

Quelle folle liberté : le tour du monde

Mais la plupart du temps, destination

Proche, ou, avec deux ou trois  étapes,

Permettant de mieux se rendre compte

Qu’on est déjà ailleurs, on va plus loin !

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Y a plusieurs manières de mettre les voiles

Mais celle que l’on pratique est la seule, réelle

Qui rime bien avec départ … voyage … aventure,

Et d’autres projets dont on ne serait pas très sûr,

Tant et si bien qu’une bouée l’évoquerait très bien

Ne se confondant pas, entièrement, avec le fond.

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Un départ pour le large et une longue croisière

Restera toujours un grand moment émotion,

Que l’on a vécu et rejouera après en sa tête

Quitter la terre ferme est déjà aventure !

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Visuel

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Navigation en haute mer

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Visuels et  textuels  >>