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Sept ans de navigations, tout l’été,
Du sud de l’Irlande au nord du Maroc,
Le long de côtes portugaises, espagnoles,
Iles canariennes, açoréennes, madériennes
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Sans compter : Les Scilly, Groix, Belle-Île,
Qui vous laissent lots d’albums souvenirs
Qui vous redonnent nostalgie de partir
Revoir des couples d’amis de pontons,
Vous remettent sur port, vos émotions
Comme si c’était hier, bien longtemps.
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L’on en a jamais fini de se remémorer,
Vraies ambiances sur bateaux voisins,
Les repas, les randonnées, réparations,
Les mérites et défauts de tous bateaux.
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Le monde de la mer, croisières, ports,
N’est pas celui de terre un microcosme
En face de macrocosme bien enraciné,
Voilier marin serait fait pour naviguer,
D’un endroit à l’autre au gré d’humeur
Si ce n’est des vents et caprices météo,
Mer qu’on affronte ne fait pas cadeau.
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Rencontres originales ou pittoresques,
Avec jeunes couples qui ont tout largué
Pour se payer leur tour de l’Atlantique
Avec couples de retraités partis en dérive
Chercher soleil qu’ils n’ont plus, en cœur,
De peur d’être surpris par la vie : trop tard
Pour faire le voyage de leur vie, tant rêvé.
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Chacun fait son périple, fonction ses moyens,
Des envies, du calendrier, or rien ne se passe
Réellement comme prévu car c’est l’inattendu,
Qui est recherché partout et il ne sera pas rare
Qu’ayant trouvé une ile ou un port accueillant
Certains resteront y séjourner, leur vie durant,
Parce qu’ils le considèrent paradis pour eux.
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Il faut entendre le marin, parler bateau
On dirait presque une langue étrangère
Pour un novice qui ne comprend pas mot
Lors parfois l’on se dit c’est beaucoup trop,
Tant ils doivent confondre «mer et mère»
Pour leur être si attaché, jusqu’à en être fier.
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Extension
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Sept ans à naviguer deux mois, l’été :
Tout un programme, toute une aventure.
Sept ans, sans se lasser, sept ans à en rêver.
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J’aurai navigué : une année aux Acores,
Et une autre, tout au long du Portugal,
Et une autre aux Scilly et sud Irlande,
Une autre en sud Espagne et Maroc,
Une autre entre iles des Canaries,
Une autre pour Tour Bretagne,
Une dernière Nord Espagne.
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Certes, je n’aurai pas fait le tour du Monde,
Mis bout à bout, c’est comme équivalent.
J’ai fait le tout de mon monde à moi,
Celui qui me parle et m’intéresse :
Et plus au Sud, évidemment !
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Sept ans, ça fait un bail quand même, dirait quelqu’un :
Ce n’est juste que période avant début de vie de retraité,
J’ai fait du bateau avec mes enfants, petits, sept ans aussi.
Avant c’était un mois ; retraite, ce sera deux ou davantage,
Anglo-normandes, Angleterre, Irlande … pour commencer,
Suivi de Portugal, Espagne, Maroc, les Açores, les Canaries !
Pour finir par le tour de la Bretagne avant de tourner la page
Du plaisir j’en ai eu, j’en ai pris tant que je m’en suis drogué :
Aujourd’hui que ce périple est terminé, je n’ai rien à regretter.
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On pourrait penser que chaque année,
C’est la répétition même programme :
D’aller ici ou là, c’est toujours naviguer,
Comme faire du vélo l’été ou randonner !
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Il n’en est rien : chaque an, ressourcement
Complet, dépaysement, évasion, étonnement
Et bien sûr chaque fois de nouvelles rencontres
Qui alimenteront autant de contacts permanents.
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258 – Calligramme
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Sept ans de navigations, tout l’été,
Du sud de l’Irlande au nord du Maroc,
Le long de côtes portugaises, espagnoles,
Iles canariennes, açoréennes, madériennes
.
Sans compter : Les Scilly, Groix, Belle-Île,
Qui vous laissent lots * d’albums souvenirs
Qui vous redonnent S nostalgie de partir
Revoir des couples E d’amis de pontons,
Vous remettent sur P port, vos émotions
Comme si c’était hier T et bien longtemps,
*
L’on en a jamais fini A de se remémorer
Vraies ambiances sur N bateaux voisins,
Les repas, les randon S nées, réparations
Les mérites et défauts * de tous bateaux.
À
Le monde de la mer, * croisières, ports,
N’est pas celui de terre N un microcosme
En face de macrocosme A bien enraciné,
Voilier marin sera fait V pour naviguer
D’un endroit à l’autre, I au gré d’humeur
Si ce n’est des vents et G caprices météo,
Mer qu’on affronte ne U fait pas cadeau.
Rencontres originales E ou pittoresques,
Avec jeunes couples qui R ont tout largué
Pour se payer leur tour * de l’Atlantique
Avec couples de retraités, D partis en dérive
Chercher soleil ils n’ont E plus, dans le cœur,
De peur d’être surpris par U la vie car trop tard
Pour faire le voyage de X leur vie, tant rêvé.
Chacun fait son périple * fonction ses moyens,
Des envies, du calendrier M mais rien ne se passe
Réellement comme prévu O car, c’est l’inattendu,
Qui est recherché partout I mais il n’est pas rare
Qu’ayant trouvé une ile S ou port accueillant,
Certains restent vivre * de leur vie durant,
En ce qu’ils considèrent L paradis, pour eux.
Il faut entendre le ma ‘ rin parler bateau
On dirait presque une É langue étrangère
Pour un novice qui ne T connaît pas un mot
Lors parfois l’on se dit É c’est beaucoup trop,
Tant ils doivent confondre « mer » et « mère »
Pour lui être si attaché jusqu’à en être fier.
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Forme
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Évocation
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Un vase, un verre,
Tout autant un bocal
Avec un gros bouchon
Ou bouteille thermos ?
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Naviguer en voilier est l’inverse
de se tenir enferme en un bocal,
fut-il chaud, plaisant, agréable,
sa forme ne couvrirait le fond !
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Un bocal où mettre une flopée
De plats en conserve :
Assembler ses souvenirs, classer,
Épingler, hiérarchiser.
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Symbolique
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Bocal est un symbole du mouvement,
Mais tout comme un logo, il représente
Une très belle image de marque à diffuser
Dans le but d’identifier et de populariser
Une entreprise, et voire un mouvement
Ou une organisation dans les médias.
Cessez de vous comparer à cette image
Elle n’est pas le reflet de la «réalité».
C’est comme avec les magazines
De beauté avec cette fille qui n’a
Aucun pli lorsqu’elle portera
Un maillot, c’est photoshopé
.tendanceradis.com/single-post/
2017/06/08/Lutopie-du-bocal
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Descriptif
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258 – Sept ans à naviguer, deux mois, l’été
Alignement central / Titre droit / Thème croisière
Forme droite / Rimes libres / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : bocal / Symbole de fond : hiérarchiser
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Fond
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Évocation
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Un bocal où mettre une flopée
De d’agrafes en réserve :
Assembler ses souvenirs, classer,
Épingler, hiérarchiser.
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Symbolique
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«Imaginez bocal hiérarchisé
Qui représenterait votre vie :
Les balles de golf représentent
Les choses importantes : famille,
Vos enfants, votre santé, vos amis,
Les choses qui combleraient votre vie
Si reste était perdu : passion favorite.
Cailloux représentent les autres choses
Qui comptent ; travail, maison, voiture
Sable, c’est le reste – les petites choses.
Si vous mettez le sable en premier »,
Poursuit-il, « il n’y a plus de place
Pour les cailloux, balles de golf.
Il en va de même pour la vie.
www.out-the-box.fr/lhistoire-
du-professeur-et-du-bocal
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Corrélations
Fond/forme
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Sept années durant les vacances d’été,
Avant départ en retraite, toute l’année,
Lors sept endroits différents à séjourner
Plutôt que de rester terré en mon bocal,
Prendre l’air du loin ne fait pas de mal.
Que de cabotages et que de traversées,
Aurai-je réalisé, et aurai-je apprécié !
Comme évasion, ne connais pas mieux
Au point parfois de faire des envieux !
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Ça fait un bail tout de même
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Scénario
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Cap au nord, à l’ouest, au sud, jamais à l’est, ou alors, très rarement,
voilier ne se fatiguera si on l’entretient, le garde en état de naviguer.
plaisir renouvelé de faire de la voile à deux ou plusieurs, reste intact.
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