1200 – Une fois mort : que restera-t-il de moi !

Voir prose et illustrations 

.

Pendant un temps, les restes

De mon corps, s’il est enterré,

Pendant  un  temps : des traces

De mon  passage, en ma maison.

.

Pendant  un temps : des  souvenirs

Dans la tête  des familiers, des amis.

Pendant  un temps : belle inscription,

Sur ma tombe bien que rendu inconnu.

.

Et puis après, juste l’oubli dans un néant,

D’où je suis, un jour, parti  et juste revenu.

.

Quand je serai mort, que restera-t-il de moi :

Chair de mon corps que vite l’on enterrera :

Peau de chagrin   n’est pas chagrin de peau

Enveloppe,  ici,  se délite,   puis  se détruit.

.

Pour moi, en tous  cas, tout sera fini,

Et, pour  les autres,  voire à l’envie,

En mémoire, un temps,  restera,

Mon image, s’estompant déjà.

.

La mort n’est pas  une injustice

Mais est la loi de toutes les vies,

Humaine, animale, et végétale :

Le retour au néant,  est normal.

.

Demeurent : des photos, écrits,

Autant traces et autant effigies

Qui retardent d’autant, deuil,

En monde parallèle  au seuil.

.

Et  qui peux savoir où  l’on va,

L’on invente  ce que  l’on croit,

Lors  je serai mort, et, bien las,

Qu’importe ce monde d’ici-bas.

 .

Je ne suis que maillon, chaine

À son tour se perpétuant, vaine,

Mais  je le dis, le vis sans haine,

Hors histoire  amour, certaine.

.

Après  mort, pour moi, je dors,

À l’ombre de grand pin parasol,

Redeviens mélodie en sous-sol,

Avec ma mémoire dans formol.

.

Mort n’est ni entrée / sortie

Retour à autre forme de vie

Qu’on n’imagine, vu d’ici.  

.

.

Extension

.

 

Pourquoi faudrait-il d’ailleurs

Qu’il reste quelque chose !

Reste-t-il quelque chose

D’un arbre mort cent ans

Plus tard sauf s’il est fossilisé.

C’est ce qu’ont tenté de sauvegarder

Les Anciens Égyptiens par la momification,

C’est ce que tentent les nouveaux maitres

Du monde par la « cryogénisation » ;

Question de technologie plus que

De résultat probant,  fondé

Sur un futur incertain.

 .

Un journal, des photos, des objets, de l’argent

Tout le reste est comme  fondu en amas de débris

Un érudit qui meurt est une bibliothèque incendiée

Tout le savoir, connaissance, compétences, relations,

Comme s’ils n’avaient jamais ou bien si peu existés.

.

Une question posée : vaut-il mieux être

 Un chien vivant, qu’un homme …  mort !

.

Je ne saurais y répondre, quand je ne sais

Que ce chien mourra aussi mais en différé 

.

C’est bien ce que dira la sagesse populaire,

Proclamant «on ne peut être et avoir été».

.

Ce qui est vrai dans la vie l’est encore plus

Dans la mort ou mon être n’existera plus !

.

Pour finir, mort, ce qu’il restera  de moi,

Il appartiendra aux autres de le définir,

.

Appartient aux autres de l’entretenir,

Appartient autres de le … réécrire !

.

.

Épilogue

.

Cercueil, tombe, cérémonie, corps inhumé.

Lexique de la mort n’est pas pris en défaut.

Des mots pour accompagner la mort : trop.

Il faut dire : plus vieux rite  de l’humanité !

 

**

 

La mort en soi est une chose, représentation,

Les morts en sont une autre… tous incarnées,

Ma mort en sera une autre,  tant désespérée.

Cela dit, s’il n’y avait pas de mort, pas de vie.

 

***

 

Que resterait-il, après ma mort, sur  la Terre,

Rien, au bout d’un siècle, enterré, puis oublié,

Les souvenirs, gardés en tête des descendants,

Se transmettent parfois voire par généalogies.

 

****

 

D’accord, tout le monde se souvient de César

Et plus encore de Molière et de Shakespeare,

Si ce n’est de Mozart et de Léonard de Vinci,

Plus près de nous, Hugo, voire de Napoléon !

 

*****

 

Mais moi, mais vous, êtes-vous, en serez vous

J’en doute et c’est une quasi-certitude, et déjà

Que de mon vivant,  personne ne me connaitra,

Alors je suppute ce qu’il sera quand disparaitra

.

.

1200 – Calligramme

 

Pendant un temps, les restes

De mon corps, s’il est enterré,

Pendant  un  temps : des traces

De mon  passage, en ma maison.

Pendant  un temps : des  souvenirs

Dans la tête  des familiers, des amis.

Pendant  un temps : belle inscription,

Sur ma tombe bien que rendu inconnu.

Et puis après, juste l’oubli dans un néant,

D’où je suis, un jour, parti  et juste revenu.

.

Quand je serai mort, que restera-t-il de moi :

Chair de mon corps que vite l’on enterrera :

Peau de chagrin   n’est pas chagrin de peau

Enveloppe,  ici,  se délite,   puis  se détruit.

Pour moi, en tous    M    cas, tout sera fini,

Et, pour  les autres,      O    voire à l’envie,

En mémoire, un temps     R         restera,

Mon image, s’estompant      T        déjà.

                                     *

La mort n’est pas  une injus    Q      tice

Mais est la loi de toutes      U    les vies,

Humaine, animale, et     E    végétale :

Le retour au néant,       *    est normal.

Demeurent : des        R  photos, écrits,

Autant traces et     E    autant effigies

Qui retardent      S     d’autant, deuil,

En monde     T      parallèle  au seuil.

Et  qui      E  peux savoir où  l’on va,

L’on    R  invente  ce que  l’on croit,

Lors    A  je serai mort, et, bien las,

Qu’im  –  porte ce monde d’ici-bas.

T …………….…………

Je ne suis   –    que maillon chaine

À son tour    I    se perpétue vaine

Mais je le dis   L  le vis sans haine

Hors histoire    * amour certaine.

Après mort pour   D  moi je dors,

À l’ombre grand pin  E   parasol,

Redeviens mélodie,    * sous-sol,

Avec ma mémoire en M formol.

Mort n’est ni entrée   O   sortie

Retour à autre forme  I  de vie

Qu’on n’imagine, vu   ?  d’ici.  

.

 .

Forme

 .

 Réduction

.

.

 

Évocation

. 1200 4

.

Une forme de cercueil

Un peu macabre

Produit par l’imaginaire

D’esprit de tombe.

.

(S : forme stylisée = : rimes égales

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

Cercueil et tombe vont ensemble

tout comme trou et espace/temps,

mon histoire s’arrête définitivement

si tant est que forme évoque le fond.

 .

 Un cercueil, une tête de mort 

Mais  que voulez-vous

Qu’il reste d’os de moi, une fois

 Enterré en une tombe !

.

Symbolique

 .

Les rêves où seront représentés des

Cercueils laissent un sentiment de malaise.

Mais ne sont pas des rêves prémonitoires

De la mort imminente d’un proche.

Et lors quand ils sont vides,

Semblables à des barques,

Ils symbolisent une notion

De passage et de voyage,

Il y a  une  confrontation

Avec  l’idée  de la  mort.

Mais  c’est  un  concept,

Celui de mort physique

Quand l’esprit subsiste.

tristan-moir.fr/cercueil

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1200 6

.

Un cercueil, une tête de mort

Mais  que voulez-vous

Qu’il reste d’os de moi, une fois

Enterré en une tombe !

 .

Symbolique 

 .

Ce toit tranquille,

Où marchent des colombes

Entre les pins palpite,

Entre les tombes ;

Midi le juste y compose de feu

La mer, la mer,

Toujours recommencée !

Ô récompense après une pensée :

Qu’un long regard

Sur le calme des dieux ! :

Paul Valery

 .

 .

Corrélations

Fond/forme

 .

Une fois mort, il restera

De moi, le souvenir d’une

Personne qui n’est plus moi

Si on peut garder une identité

À un mort sur registre cimetière

Sa personnalité, son histoire,

 N’évolueront plus ou guère

Que dans l’esprit de celui,

Qui pense à son souvenir

Lors ce denier disparait

Nulle part je n’apparais 

Plus mort que… jamais !

 .

.

Un texte, poème en souvenir

 .

Scénario

 .

Le souvenir de quelqu’un parvenu au bout du rouleau,

des clichés, photos, à travers le temps, les évènements,

un journal de bord, des écrits censés raconter une vie ! 

.

Voir prose et illustrations 

 

599 – Le néant de mon être s’accorde au tien

Visuels et textuels  >> 

.

Zéro + zéro  égal  zéro,

De nos jours, c’est évident :

Pas depuis l’aube d’humanité,

Et pourtant cela aura toujours été

Car le vide existe bien dans l’Espace,

Tandis que le néant est le rien, absolu !

Néant n’est pas le vide et réciproquement.

Quant à mon propre néant et quant au tien :

C’est jute une pure métaphore de notre esprit

Disant qu’être, ne pas être, revient au même.

Néant de sentiments avec vide des pensées,

Il n’y a  rien  qui  attire, rien qui  manque,

Un vide ne comblerait pas  propre néant.

Le néant de mon être s’accorde au tien,

Du simple fait que, moins par moins,

Donnent plus    s’ils  se multiplient,

Ils se poussent, s’attirent… aussi.

.

Comme deux aimants  se collent

Nos deux corps,  se fusionnent,

Comme ressorts qui se tordent

Nos deux esprits, s’accordent.

À l’autre, pour   lui manquer,

Pour gagner sa place, en lui,

Faut commencer  par vider

Le trop plein  de ses ennuis.

L’un en autre, comble  vide,

Parti, il le creuse, impavide,

Force d’attendre qu’il repasse

Qu’à nouveau, amour… enlace.

.

Conversation à quatre mains :

L’un commence et l’autre finit,

Nos phrases sont des répliques,

Qui deviennent  des suppliques

Manques patents et trous noirs

L’amour  en devient  troublant,

En  déficiences,  en désespoirs

Tous deux  tombent en néant.

.

Rien n’a plus   d’importance,

Que d’y penser, à outrance,

En nous gâchant  plaisirs,

Plutôt que  nous réjouir.

Néant  des sentiments,

Pèse solitude extrême

Sollicitude bohème,

Biaise ce moment.

Moments pleins,

Instants vides,

Ou heureux

Stupides.

.

.

Extension

 .

Conversation à quatre mains,

L’un commence  et l’autre finit,

Nos phrases  sont  des répliques

Qui se transforment en suppliques,

Et accélèrent leurs rythmes jusqu’aux

Formes d’incantations des orchestrations.

.

Manque patent, trou noir, amour troublant,

En latence, en déficience, si ce n’est désespoir.

Tous deux tombent en néant, en petite mort

Qui les prend, surprend comme détaché

De tout et y compris d’eux-mêmes.

.

Rien n’aura plus d’importance

Que d’y penser à outrance,

En nous gâchant tour plaisir

Plutôt que de nous  en réjouir.

.

Toutes nos sensations extérieures

S’amenuisent au profit d’état d’extase

Intérieur qui peut durer  bien des heures.

Néant  des sentiments pèse comme solitude

Extrême si trop de sollicitude,  trop bohème,

Biaise ce moment,  ce voyage extraordinaire,

Sur  un tapis volant, ressemble, fort, à  celui

Imaginé aux confins d’univers de lumières.

Ces moments pleins, paraissant stupides,

Ces instants vides paraissant heureux.

.

Le rasoir, comme son nom l’indique rase tout ce qui dépasse

Une maison rasée,  une tête rasée,  une barbe rasée, etc.

Rien ne lui résiste tant il est tranchant, bien aiguisé

Y compris en amour quand on en fait table rase

Et le néant s’ouvre devant soi comme le vide.

.

Comment le néant n’étant pas existant

Pourrait  s’accorder  à celui d’un autre :

Ça n’a aucun sens, n’a aucune substance,

Que feraient  deux néants : le mien, vôtre,

Rien plus rien ne peuvent donner que rien.

.

C’est comme si un mort enterré en cimetière

Pouvait parler avec celui de la tombe d’à côté.

En ce cas, cimetière aura des choses à raconter

Et lors le néant de toute mort n’en serait plus un.

.

Ce qui veut dire que, moi vivant, suis loin de néant

Et ce d’autant plus que communique à autre vivant.

Voilà au moins qui est bien réel et qui est rassurant,

Lors cela dit, entre toi et moi, rien à signaler : néant !

.

.

599 – Calligramme

.

Zéro + zéro  N     égal  zéro,

De nos jours,   É   c’est évident :

Pas depuis l’au   A    be d’humanité,

Et pourtant cela     N    aura toujours été

Car le vide existe       T    bien dans l’Espace,

Tandis que le néant     *       est le rien, absolu !

Néant n’est pas le vide  D       et réciproquement.

Quant à mon propre né   E      ant et quant au tien :

C’est jute une pure méta  *       phore de notre esprit

Disant qu’être, ne pas     M    être, revient au même.

Néant de sentiments     O     avec vide des pensées,

Il n’y a  rien  qui atti   N      re, rien qui  manque,

Un vide ne comble   *   rait pas  propre néant.

Le néant de mon  Ê  être s’accorde au tien,

Du simple fait    T que, moins par moins,

Donnent plus   R   s’ils se multiplient,

Ils se poussent E      s’attirent aussi.

.

*******************************

*****************************

Comme des ai  S  mants se collent

Nos deux corps,   ‘    se fusionnent,

Comme ressorts   A        se tordent

Nos deux esprits    C  s’accordent.

À l’autre, pour lui     C  manquer,

Pour gagner sa place  O     en lui,

Faut commencer par   R      vider

Le trop plein  de ses   D   ennuis.

L’un en l’autre, com   E  ble vide,

Parti, il le creuse    *      impavide,

Force d’attendre   A  qu’il repasse

Qu’à nouveau,    U  amour enlace.

*

Conversation à   T  quatre mains :

L’un commence  I   et l’autre finit,

Nos phrases sont E des répliques,

Qui deviennent des  N suppliques

Manques patents et  * trous noirs

L’amour  en devient    troublant,

En  déficiences,  en   désespoirs

Tous deux  tombent en néant.

.

Rien n’a plus   d’importance,

Que d’y penser, à outrance,

En nous gâchant  plaisirs,

Plutôt que  nous réjouir.

Néant  des sentiments,

Pèse solitude extrême

Sollicitude bohème,

Biaise ce moment.

Moments pleins,

Instants vides,

Ou heureux

Stupides.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

 .

599 4

.

Une belle pointe de quelque chose

Belle  plume de stylo, pour écrire,

Un gourdin,  pour vous assommer,

Ou rasoir électrique, manuel ?

.

Le rasoir réduit la barbe à néant

qui n’en est  pas   vraiment un,

aussi la forme diffère du fond.

.

On finirait par devenir rasoir

Si l’on disait tout … de travers.

Oui  mais, on passerait pour un

«Moins que rien» si on ne dit rien.

 .

Symbolique 

 .

Un rasoir est un appareil

Destiné à couper les poils :

(barbe, cheveux, pubis, jambes, aisselles),

Tant chez les hommes que chez les femmes,

Ou encore chez les animaux.

.

On appelle « rasoirs humides »

Les rasoirs nécessitant l’usage d’un lubrifiant

(huile d’amande douce, savon à barbe,

Mousse à raser, gel de rasage)

Comme le rasoir droit ou le rasoir de sécurité.

.

Par opposition, le « rasoir sec »,

Comme le rasoir électrique,

S’utilise à même la peau.

fr.wikipedia.org/wiki/Rasoir

.

.

Descriptif

 .

599 – Néant de mon être s’accorde au tien 

Alignement central / Titre absent / Thème  dialogue

Forme conique /   Rimes égales   / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : rasoir électrique    Symbole de fond : manuel

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

599 6

.

On finirait par devenir rasoir

Si l’on disait tout … de travers.

Oui mais, on passerait pour un

«Moins que rien» si on ne dit rien.

 .

Symbolique 

 .

Le rasoir est un appareil destiné

À couper les poils  ou les cheveux.

Il est associé aux rites de passage.

Dans la religion musulmane,

Parmi   les  rites  de   passages

Liés à  la naissance d’un enfant,

L’un consiste  à raser les  cheveux

Au septième jour après sa naissance

De peser ses cheveux, et, de donner en

Aumône l’équivalent de leur poids en or.

Source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-rasoir

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le rasoir est un instrument de coupe,

Tout autant qu’un instrument de mort :

Combien se sont font trancher le cou avec

Si ce n’est se couper les veines avec sa lame

Et donc d’être réduit à néant et  totalement !

.

Avec un rasoir électrique, ce sera plus difficile

Sauf se raser dans sa baignoire, rasoir branché.

Quoiqu’il en soit, un rasoir rien à voir ni avec moi

Ni avec le néant, ni vide sidéral, ni trou noir, béant.

 .

.

Sans visage : néant !

.

Scénario 

.

Il n’est pas facile de parler du néant, de ce qui n’existe pas, est vide.

Les troncs d’arbres nus, clairsemés en la brume évoquerait le néant.

L’être, c’est la vie, le néant, la mort, dit philosophe Jean Paul Sartre !

 .

.Visuels et textuels  >> 

576 – Comment peut-on avoir été tout puis plus rien

Visuels et textuels  >> 

.

C’est étrange, difficile

À croire et plus à accepter

Être tout puis n’être plus rien !

Sauf  à n’être que système binaire

Comme  fonctionne  l’informatique,

Y a quelque chose  entre tout  et rien.

C’est ainsi que fonctionne l’humain

L’affection  n’échappe pas à règle

Qu’on soit souris, on soit aigle

L’on aura  tous  des amis

Et parfois, ennemis,

Se servant de nous

Mettant à merci !

.

Se méfier de tout le monde et chacun

Ne nous fera pas rencontrer quelqu’un

Tout comme de réagir  en tout puis rien,

Ne stabilisera jamais notre amour féminin.

Avoir été tout et puis rien sinon le contraire

Demeureront des situations, extraordinaires,

Proches d’un déni, de réalité,  ou, de relativité,

À même de nous perdre  dans la communauté :

Comment peut-on avoir été  out pour quelqu’un

Et, pour le même, soudain, ne devenir plus rien !

.

Il est vrai que, tout le monde a un droit à l’erreur,

Faire un essai, avant de mettre fin à son malheur.

Séductions-abandons se renouvellent, et, à foison,

Et alors, l’on collectionne les échecs et sans raison.

Faut peut-être se poser  la question de l’apparence,

Comment l’autre nous perçoit dans nos différences.

Cela peut venir, de l’autre,  de soi-même, des deux :

Un mystère que, deux êtres  deviennent  amoureux,

C’est aussi, parfois, un manque de confiance en soi,

Ou une attente, envers l’autre, qui ne va pas de soi !

.

L’amour, dès premier degré, se satisfait d’égoïsmes,

Tant il se distend, se déforme, à travers  son prisme.

Au dernier degré, il existe peu et on ne le définit pas,

Chacun le rêve, ou l’imagine, voire le projette, en soi.

Il faut se libérer de tous les modèles surtout parfaits,

Tant l’amour, de rester, défini, statique, ne le saurait.

Les apparences décident de ce qui est bien pour vous,

Mais les transparences de ce qui est mieux pour nous.

Puis arrive un moment où il faut parier sur quelqu’un

Sans trop connaitre son devenir en évolution demain,

Quoiqu’il arrive, l’on devrait toujours tendre la main,

Tan, trop souvent, on jette le bébé avec l’eau du bain.

.

Pour ne jamais s’encombrer  des amours  anciennes,

Bien des femmes préfèrent  ne pas  les collectionner.

Changer un corps  pour un autre les intéresse moins

Que de changer, et du tout au tout,  de  personnalité.

Que faut-il en conclure de cela et dans tout ce fatras,

Couple a part de mystère qui demeurera insondable !

.

.

Extension

 

Est-ce bien raisonnable

De jouer sa vie, sa famille,

Sa fortune, ou son royaume

Sur  un  simple  coup de dés.

Non,  si   l’on   n’y   croit  pas

Au hasard  ni   à  la  chance ;

Oui, si l’on se dit  qu’on peut

Influer sur sort de dés jetés

Ou croire  notre sort scellé

Par destin écrit d’avance.

 .

En un coup de dés, je gagne une fortune

Lors en un autre coup de dés, je la perds.

Peut-on jouer  la séduction  d’une femme,

Sur un simple coup de dé, qui la désigne ?

Le pari est plus qu’osé, et, n’est pas gagné,

Si elle l’apprend : gare  au  retournement :

Je passerai alors de tout à moins que rien.

 .

On est bien tous d’accord

Pour affirmer que l’amour,

N’a rien de rationnel, si peu,

Qu’on pourra le jouer au jeu !

.

Or  quelque chose  nous retient

De le faire, on souhaite un joker,

Pour que chance tourne bon côté,

Amour ne serait pas chose à vendre.

.

 Tout se vend, tout s’achète, prétendent

Bien des marchands de chairs humaines,

Sauf ma chère âme, n’étant rien, valant rien

Et pourtant la seule chose à laquelle je tiens !

.

.

576 – Calligramme

C’est étrange, difficile

À croire et plus à accepter

Être tout puis n’être plus rien !

Sauf    Ô   être système  Ô   binaire

Comme fonctionne// ment informatique,

Y a quelque chose //         entre tout  et rien.

C’est ainsi que  //fonctionne être humain

L’affection  === n’échappe règle

Qu’on soit souris, on soit aigle

L’on aura  tous  des amis

Et parfois, ennemis,

Se servant de nous

Mettant à merci !

Se méfier de tout le monde et chacun

Ne nous fera pas  A  rencontrer quelqu’un

Tout comme de réagir  V   en : tout puis rien,

Ne stabilisera jamais not  O   re amour féminin.

Avoir été tout et puis rien,    I     sinon le contraire

Demeureront des situations,    R       extraordinaires,

Proches d’un déni, de réalité,      *        ou, de relativité,

À même de nous perdre  dans    É      la communauté :

Comment peut-on avoir été     T   tout pour quelqu’un

Et, pour le même, soudain,   É  ne devenir plus rien.

Il est vrai que, tout le monde  T    a un droit à l’erreur,

Faire un essai, avant de met    O   tre fin à son malheur.

Séductions-abandons se re    U   nouvellent, et, à foison,

Et alors, l’on collectionne    T    les échecs et sans raison.

Faut peut-être se poser  la   *      question de l’apparence,

Comment l’autre nous per   N  çoit dans nos différences.

Cela peut venir, de l’autre,      ‘   de soi-même, des deux :

Un mystère que, deux êtres      Ê  deviennent amoureux

C’est aussi, parfois, un manque   de confiance en soi,

Ou une attente, envers l’autre      R  qui ne va pas de soi

                      E

L’amour, dès premier degré, se     *   satisfait d’égoïsmes,

Tant il se distend, se déforme,    P   à travers  son prisme.

Au dernier degré, il existe peu   L   et on ne le définit pas,

Chacun le rêve, ou l’imagine,   U  voire le projette, en soi.

Il faut se libérer de tous les    S  modèles surtout parfaits,

Tant l’amour, de rester, dé   * fini, statique, ne le saurait.

Les apparences décident   R de ce qui est bien pour vous,

Mais les transparences de  I   ce qui est mieux pour nous.

Puis arrive un moment où  E  il faut parier sur quelqu’un,

Sans trop connaitre son de N  venir en évolution demain.

Quoiqu’il arrive, l’on devrait,       toujours, tendre la main,

Tant trop souvent l’on jette le       bébé avec l’eau du bain.

Pour ne jamais s’encombrer         des  amours  anciennes,

Bien des femmes préfèrent          ne pas  les collectionner.

Changer un corps pour un           autre les intéresse moins

Que de changer et du tout           au tout,  de  personnalité.

Que faut-il en conclure de           cela et dans tout ce fatras,

Couple a part de mystère           qui demeurera insondable.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation  

.

576 4

.

Un piédestal avec buste,

Ou grande statue sculptés

Une tête  sur corps massif :

Grand jeu de l’Homme-?

.

Aux jeux de dés, l’on peut tout gagner,

tout autant que tout perdre en un coup

dans une situation comme dans l’autre

le fond s’accordera autant à la forme !

.

Côté face, je suis tout mais côté pile,

 Je ne serais plus rien de rien :

Au jeu du lancement des dés,

 Je changerais lors, du tout au tout !

.

Symbolique 

 .

Luke Rhinehart, un psychiatre

Estimé de ses collègues et aimé

De sa famille décide un jour

D’interroger un pour

Décider de ses actions.

.

Il découvre alors une

Nouvelle manière de vivre,

Sans ego, sans limites, où il joue

Ne multitude de rôles de séducteurs.

Luke Rhinehart est-il fou, est-il un génie ?

.

Non,  contrairement à ce que l’on a longtemps cru,

Le livre n’est en rien inspiré de l’expérience de son auteur,

Qui fut professeur d’anglais en université de l’État de New York.

wikipedia.org/wiki/L’Homme-dé

.

Descriptif

.

575 – Si la vie n’est qu’un jeu : l’amour aussi

 Alignement central  /  Titre serpentin  /  Thème   égo

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : jeu  /  Symbole de fond : de dés

 .

.

Fond

 .

Évocation 

.

576 6

.

Côté face, je suis tout mais côté pile,

 Je ne serais plus rien de rien :

Au jeu du lancement des dés,

 Je changerais lors, du tout au tout !

.

Symbolique 

.

C’est ce que cristallise ce simple objet :

Le sort, la fatalité, l’aléatoire ou l’arbitraire.

Que ce soit en jeu de réseau ou en jeu de plateau,

On peut influer sur le résultat nombre de dés,

Mais au final, tout ne tient qu’à ces bouts

De plastiques et de la face qu’ils

Choisiront d’afficher.

homo-ludis.fr/le-de-

un-symbole-a-facettes

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’amour est un jeu et ne l’est pas.

Telle affirmation, contradictoire,

Tient les deux bouts de la chaine :

Jeu pour le corps, enjeu pour l’âme.

.

On peut décider d’union d’un couple,

Sur un coup de dé, un coup du hasard

Mais au-delà risque fort de se tromper

Il y a l’abandon du droit de  s’assumer :

Après tout si ça ne marche c’est pas moi.

.

Il suffit de relancer les dés, le tour est joué

Faire un choix par soi-même est très délicat

Déjà quand on est seul en cause mais à deux

C’est encore plus hasardeux pour des joueurs.

 J’entends, par là, ceux qui tablent sur l’amour !

 .

.

Avoir été tout puis rien 

 .

Scénario

.

J’ai été  tout, pour toi, partout, même sous les porches, sous les ponts,

voilà que je me retrouve seul en rase campagne, livré à moi-même :

avoir été tout puis plus rien, je n’ai pas prévu, pour moi, ce destin !

 .

Visuels et textuels  >> 

966 – J’ai longtemps cru j’étais quelqu’un de bien

Visuels et textuels  >>

.

Se croire quelqu’un de bien

N’est-ce pas    péché   d’orgueil,

Même    avec   tous … sacrements,

Manquerait,   un   peu,   d’humilité.

Quand  l’on    demande      aux  gens,

De   définir : quelqu’un    de     bien :

Ils   disent,  souvent : comme   moi,

Ou différent,  le contraire  de moi.

Voilà qui révèle  une  subjectivité

Quelqu’un de bien peut être ici

Mal perçu, autre pays,

Autre religion, nation.

.

L’on me croit quelqu’un de bien,

Me prends pour  quelqu’un de bien

Je prends les autres pour gens pas bien,

Je crois que je définis,  moi-même, le bien.

J’ai, longtemps cru, être  quelqu’un  de  bien,

Pour un jour m’apercevoir qu’il n’en était rien,

Rien que simple élément de la chaine humaine

Se reproduisant sur Terre, et  travaillant en vain.

.

Enfin, quand même, il y a la famille, les enfants,

Sans compter les nombreux  amis  et  les parents,

Ta femme … voire plusieurs, pour remplir ta vie,

Prenant soin de toi, et du moindre de tes  soucis.

.

À conjuguer jeunesse au passé, voire au présent

Maintenant,  je me perçois : fantôme,  habitant

Corps moins plaisant à regarder en ma carcasse,

Mes traits d’esprits lassent s’ils n’embarrassent !

.

De temps à autre, ton corps te rappelle qu’il existe

Ton cou se tord, et lors le pied se cogne : dos pâtit,

De trop d’efforts pour t’activer lors tu …  persistes,

Rester concentré, vigilant éveillé trop tard la nuit.

.

Je vais ici, je vais là, me promène, bouge, voyage,

Et, de lieux en lieux, de jours en jours, je partage

Mes impressions, mes sentiments, mes émotions

Avec les êtres  que  je croise en grande discussion

 .

Et leur souvenir se tait, se tarit et puis on t’oublie,

Et personne ne songera plus à toi lors tu es parti,

Ne compatit aux affres douleurs … d’une existence,

Que tu mènes entre deux bonheurs  ou malchances.

.

J’ai quatre enfants tous semblables, tous différents,

Me reconnais en chacun mais, en aucun, vraiment :

Voilà ce que  c’est d’être et de reproduire éléments,

Et qui vont me survivre avec autres tempéraments,

.

Quand tu aimes, tu te dis que ce n’est pas toi, c’est lui,

Sais-tu seulement de quoi, pourquoi, tu vis aujourd’hui,

Je vais te dire, comme tout le monde, c’est pour le profit !

Je n’ai pas demandé à naitre même pas choisi mon paraître :

Mais je souhaiterais mieux me connaître avant de disparaître.

.

.

Extensions

.

Être quelqu’un de bien : difficile à dire !

Nous sommes tous des êtres ambivalents :

Avant l’on nous parlait des «bien-pensants »

Et quelque l’on soit, il y aura toujours à redire.

On finit par trouver crevasse, défaut de cuirasse.

.

Quelqu’un de bien ou une bonne personne

Deux énoncés qui seront difficiles à cerner

.

Sachant que l’on est « bien », ou « bonne »

Selon des critères de nature très subjective.

.

L’enfant, n’est pas méchant, il a un bon fond

On n’est pas loin du bon sauvage de Rousseau

.

Ce sont les aberrations, injustices, de la société

Qui le conditionne à devenir plus rustre, agressif.

.

.

966 – Calligramme

.

Se croire quelqu’un de bien

N’est-ce pas    péché   d’orgueil,

Même    avec   tous … sacrements,

Manquerait,   un   peu,   d’humilité.

Quand  l’on    demande      aux  gens,

De   définir : quelqu’un    de     bien :

Ils   disent,  souvent : comme   moi,

Ou différent,  le contraire  de moi.

Voilà qui révèle  une  subjectivité

Quelqu’un de bien peut être ici

Mal perçu, autre pays,

Autre religion, nation.

.

L’on me croit  J  quelqu’un de bien,

Me prends pour   ‘      quelqu’un de bien

Je prends les autres   A    pour gens pas bien,

Je crois que je définis,   I     moi-même, le bien.

J’ai, longtemps cru, être   *     quelqu’un  de  bien,

Pour un jour m’apercevoir    L   qu’il n’en était rien,

Rien que simple élément de     O    la chaine humaine

Se reproduisant sur Terre, et       N  travaillant en vain.

                                G

Enfin, quand même, il y a la famille   T         les enfants,

Sans compter les nombreux  amis  et     E    les parents,

Ta femme … voire plusieurs, pour rem    M     plir ta vie,

Prenant soin de toi, et,  du moindre de       P   tes  soucis.

                                                          S

À conjuguer jeunesse au passé, voire au     *          présent

Maintenant, je me perçois  fantôme       C            habitant

Corps moins plaisant à regarder        R     en ma carcasse,

Mes traits d’esprits lassent s’ils      U      n’embarrassent !

De temps à autre, ton corps te    *    rappelle qu’il existe

Ton cou se tord, et lors le pied   *     se cogne : dos pâtit,

De trop d’efforts pour t’ac      Ê   tiver lors tu persistes,

Rester concentré, vigilant   T  éveillé trop tard la nuit.

R

Je vais ici, je vais là, me    E     promène, bouge, voyage,

Et de lieux en lieux, de      *       jours en jours je partage

Mes impressions, et         Q        sentiments, et émotions

Avec les êtres  que  je       U  croise en grande discussion

E ……

Et leur souvenir se tait,  L      se tarit et puis on t’oublie,

Et personne ne songera  Q       plus à toi lors tu es parti,

Ne compatit aux affres    U       douleurs d’une existence,

Que tu mènes entre deux           bonheurs ou malchances.

  U ….

J’ai quatre enfants : tous     N  semblables, tous différents,

Me reconnais en chacun       *     mais, en aucun, vraiment :

Voilà ce que  c’est d’être       D     et de reproduire éléments,

Et qui vont me survivre         E     avec autres tempéraments,

*

Quand tu aimes, tu te dis       B    que ce n’est pas toi, c’est lui,

Sais-tu seulement de quoi,     I    pourquoi, tu vis aujourd’hui,

Je vais te dire, comme tout     E    le monde, c’est pour le profit !

Je n’ai pas demandé à naitre   N   même pas choisi mon paraître :

Mais je souhaiterais mieux     *  me connaître avant de disparaître.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

966 4

.

Silhouette d’une personne

En costume et en cravate

Et qui présente bien,

Mais qui n’est rien.

 .

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Quelqu’un de bien : faut-il encore définir

Ce qui est bien :

Ce sont les autres  qui vous traite ou non

De «belle personne»

 .

Symbolique 

 .

« Il y a dans ce compliment

Global quelque chose de l’ordre

De  la  position  infantile : l’autre

Est fantasmé comme le “tout bon”,

En  bloc, et  c’est  ainsi  que  l’enfant

Voit son parent, indique  Korolitski.

La position adulte  est  à l’opposé :

Elle signifie avoir conscience des

Ambivalences intrinsèques de

L’autre, qui ne peut pas être

Qu’une belle personne ».

Source : Psychologies.com/

Moi/Moi-et-les-autres

.

.

Fond

.

Évocation 

.

966 6

.

Quelqu’un de bien : faut-il encore définir

Ce qui est bien :

Ce sont les autres  qui vous traite ou non

De «belle personne»

 .

 Symbolique 

 .

« Il y a dans ce compliment

Global quelque chose de l’ordre

De  la  position  infantile : l’autre

Est fantasmé comme le “tout bon”,

En  bloc, et  c’est  ainsi  que  l’enfant

Voit son parent, indique  Korolitski.

.

La position adulte  est  à l’opposé :

Elle signifie avoir conscience des

Ambivalences intrinsèques de

L’autre, qui ne peut pas être

Qu’une belle personne ».

Source : Psychologies.com/

Moi/Moi-et-les-autres

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme

 .

Qu’est-ce de c’est qu’être une personne

Et d’être traitée comme telle, respectée !

Si cela peut vous paraitre  un minimum,

En certaines sociétés, ça ne va pas de soi.

.

Alors qu’est-ce qu’être une belle personne,

Est-ce quelqu’un qui répond si on le sonne,

Quelqu’un qui aime la vie, toujours positif,

Quelqu’un que vous aimez  pour ce qu’il est,

Auquel il faut ajouter bien, ou beau, ou bon,

Ou voire les trois à la fois et ça n’existe pas !

Bien évoque bienveillant, voire bienheureux,

Beau évoque  qui me plait, voire qui m’attire,

Bon évoque cœur sur la main, voire, généreux

Je ne pense pas être dans aucun de ces trois cas

Mais c’est aux autres d’en décider subjectivement

Moi, je ne peux me voir tel que je suis, égoïstement.

 .

.

Le doute est dans le regard

.

Scénario

.

Un homme droit dans ses bottes et sous son chapeau, selon Folon,

et puis j’ai vu que certains me collaient un masque d’identité autre,

tant lorsque je m’exprime, ces derniers ne me comprennent en rien.

.

Visuels et textuels  >>

963 – Le ciel m’est témoin que je ne suis rien !

Visuels et textuels >> 

.

Le ciel m’est témoin

Que  je ne suis  rien,

Et pourtant … je vis,

Et pourtant … je rie.

.

Le ciel, m’est témoin,

Que  je  ne  fais  rien.

Et,  pourtant,  j’écris,

Et  pourtant,   souris.

.

Le ciel  m’est  témoin,

Que je me  porte bien,

Et,  pourtant,   vieillis

Et,  pourtant,   mollis.

.

Le ciel  m’est  témoin,

Ne suis pas  un chien,

Juste   faux   poulain,

Juste pur  … humain.

.

Le ciel  m’est  témoin

Qu’à vous …  je tiens

En amitié,  amours,

Lecteurs d’un jour.

.

Le ciel m’est témoin,

Qu’advienne  la  fin,

J’en aurai  marre,

Il sera trop tard.

.

Le ciel m’est témoin,

De près  ou  de loin,

Ai vécu pour rien,

Sauf le prochain.

.

Le ciel m’est témoin,

Chaque  jour  est un

Don de dieu, divin,

Qui me plait bien.

.

Le ciel m’est témoin,

Le vôtre et le mien,

Ne sait combien,

Se valent bien.

.

Le ciel m’est témoin

Que le monde est… un

Rêve futile… que chacun

Imagine comme seul bien.

.

.

Extensions

.

Le ciel m’est témoin que je ne ressemble

À rien d’autre qu’un animal, dit supérieur,

Qu’on nomme présomptueusement humain.

Le Monde est tout, mais  chacun n’est rien ;

Quand le Monde s’en fout  de notre destin ;

Le Monde finira par venir à bout de nous !

En  poussant  le  raisonnement  plus  loin,

L’Humanité devient accident, péripétie,

Anomalie de l’Univers : tout rentrerait

Dans l’ordre un long temps prochain.

.

Face à cette vision pessimiste et pour

Le moins, négative, de l’Humanité et

De chaque homme, nous avons créé,

Pour compenser, voire pour espérer,

Des religions et des croyances de survie.

Qu’elles soient erronées ou non est d’une

Grande importance mais le logiciel humain

Ne nous permet pas d’affirmer vie après mort,

Nous ne pouvons que l’imaginer, non la constater.

.

Au final, je suis tout ce que la Nature ou Dieu,

Sinon les deux, a produit de mieux et rien

De ce qui subsiste ou revient après mon

Passage sur la Planète Terre ; le phénix

Qui renait de ses cendres n’est rien qu’un

Mythe païen qui rejoint celui de la résurrection,

De la réincarnation et autres avatars de l’imagination.

Tout ce que je fais dans ma vie peut être utile or le sens

Et l’essence même de ma vie, resteront toujours futiles.

.

Je ne suis ni grand devin ni grand magicien :

Mes prévisions concerne plutôt le lendemain !

Je n’étais rien, ne suis rien, ne deviendrai rien,

Comme tout le monde, en somme … ou presque

Tant de prétendre le contraire serait grotesque.

La seule question  qui me tourmente, est-ce que

Ma vie est bien remplie, même si elle n’est rien :

Je touche bien souvent à tout un peu et je l’écris.

.

Le ciel m’est témoin que je ne suis rien

Et pourtant… et s’en suis toute une liste

De choses et d’autres qui me définissent,

Comme étant loin de rien, proche de tout

Ce qui définit, constitue ce qu’est humain.

.

C’est le principe même de l’énoncé fréquent

De l’homme, contradictoire, voire paradoxal,

On peut s’en attrister tout comme s’en réjouir

C’est ce qui fait, que même se considérant rien

On ne peut l’être : partie de génétique humaine.

.

.

Épilogue

.

Et pourquoi prendre le ciel, à témoin,

Que je ne suis rien, il n’y ait pour rien,

***

Rien sur Terre, c’est déjà quelque chose,

Aux cieux que pourra-t-on juger de bien,

***

Qui n’a pas, d’abord été, jugé par l’homme,

Le seul l’unique référence étant lui-même !

***

Ce sont donc les autres, à dire ce que je suis

Et non à moi de m’évaluer en rapport à eux.

***

Et si je ne suis rien, ici, qu’en est-il de là-bas,

Vérité ne deçà des Pyrénées, erreur, au-delà !

***

Aucun homme ne peut être rien étant humain,

Ne serait que par respect pour sa vie précieuse.

***

Traiter quelqu’un de moins que rien est l’injure

La pire qu’on puisse lui faire et pour l’anéantir !

***

Je n’ai pas de bâton de pluie, baguette magique,

Pour assurer tous de : liberté, égalité, fraternité.

***

Mais si je peux avoir une grande estime de moi,

La pire aussi, histoire de me punir … d’exister !

***

Si je persiste à me considérer homme de rien,

Comment pouvoir un jour devenir quelqu’un.

***

Pour aimer, c’est par là que tout commence,

Si je ne m’estime pas : les autres, non plus !

.

.

963 – Calligramme

 .

 LE CIEL M’EST TÉMOIN 

Le ciel m’……………….…….. est témoin

Que je ne ……………..….. suis rien,

Et ….….. pourtant ……… je vis,

Et …… pourtant …… je rie.

.

Le ciel, m’est témoin,

Que  je  ne  fais rien !

Et,  pourtant,  j’écris,

Et  pourtant,   souris.

.

Le ciel  m’est  témoin,

Que je me  porte bien,

Et,  pourtant,   vieillis

Et,  pourtant,   mollis.

.

Le ciel  m’est  témoin,

Ne suis pas  un chien,

Juste   faux   poulain,

Juste pur  … humain.

.

Le ciel  m’est  témoin

Qu’à vous …  je tiens

En amitié,  amours,

Lecteurs d’un jour.

.

Le ciel m’est témoin,

Qu’advienne  la  fin,

J’en aurai  marre,

Il sera trop tard.

.

Le ciel m’est témoin,

De près  ou  de loin,

Ai vécu pour rien,

Sauf le prochain.

.

Le ciel m’est témoin,

Chaque  jour  est un

Don de dieu, divin,

Qui me plait bien.

.

Le ciel m’est témoin,

Le vôtre et le mien,

Ne sait combien,

Se valent bien.

.

Le ciel m’est témoin

Que le monde est… un

Rêve futile… que chacun

Imagine comme seul bien.

QUE JE NE SUIS RIEN ! 

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

963 4

.

Un instrument

De musique à vent,

Un bâton de sorcier ?

Voire un bâton magique !

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Ni bâton de sorcier ni baguette magique

ne s’approche de de ce je suis en humain,

et même lors je me considère n’être rien,

je suis loin d’être un objet quel qu’il soit.

.

Pour de vrai, comme bâton de pluie,

 Je ne suis et  je ne vaux rien :

Mais si j’écris, il me semble être inspiré

Comme… par bâton magique !

 .

 Symbolique 

 .

Le bâton de pluie

Est un instrument de percussion

De catégorie des idiophones répandus

Parmi les peuples premiers   mais aussi

Parmi les bergers au Chili, où il s’appelle

« Cascades »   par  exemple : en  Mélanésie,

On l’appelle « bâton de parole » et tel un

Sablier, chronomètre autorise le temps

De parole orateur durant l’écoulement

Des grains qu’il contient.

fr.wikipedia.org/wiki/

Baton_de_pluie

.

.

Fond

.

Évocation 

.

963 6

.

Pour de vrai, comme bâton de pluie,

 Je ne suis et  je ne vaux rien :

Mais si j’écris, il me semble être inspiré

Comme… par bâton magique !

 .

Symbolique

 .

L’Odyssée d’Homère nous raconte que Circé

Faisait boire un breuvage avant de les frapper

De sa baguette pour les transformer en pourceaux.

Elle est accessoire  indispensable des fées et sorciers,

Elle canalise l’énergie magique ou passe de la magie.

.

En Roussillon, les sorcières utilisent le bois de l’aulne

Glutineux pour fabriquer leurs bâtons magiques

Charles Perrault les utilise en conte Peau d’âne,

La belle au bois dormant  et  Cendrillon

Par la marraine  fée  qui en use  au

Bénéfice exclusif de sa filleule.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Dans les deux cas, forme et fond,

Il s’agit ici, de pouvoir, de magie,

Qu’aucun objet, ni même humain

Ne pourrait avoir, puis disposer !

Il n’y a qu’en des contes et fictions

Que l’on utilise cette manipulation

À l’instar nombre de nos illusions.

Quant à prendre  un  ciel à témoin,

Je vous jure qu’il n’y est pour rien.

 

.

Un lapin et un nain : c’est rien

.

Scénario

.

Arrive moments où je me demande ce que je suis vraiment ?

Et lors, j’en conclue que j’existe, jusque-là,  tout simplement !

Et si je ne suis pas rien, aujourd’hui, je le deviendrai demain.  

.

Visuels et textuels >> 

950 – Je suis venu du néant pour y retourner

Visuels et textuels >>

.

Néant, qu’est-ce c’est :

C’est le contraire de l’être,

D’après Jean Paul… Sartre,

Pour autant : non finitude !

.

En attendant  d’être clonés,

On  nait  de deux géniteurs,

On  nous impose  notre vie,

On nous condamne à mort.

.

Insignifiant bien avant de naitre

Et insignifiant bien après  notre vie,

Insignifiant, néant, rien à voir, circulez.

.

Je suis venu du néant,

Pour mieux y retourner,

De deux parents, je suis né

Pour faire ma vie, un temps.

.

Le temps, et y compris, le néant,

Ont été inventés,   par les hommes,

Pour se rassurer, ou faire tout comme

S’ils en étaient  les  maitres  marchands.

.

Ce n’est pas la vie  …  ce n’est pas le temps,

Mais ce sont nous, les humains, qui passons.

Y a pas plus de paradis que d’enfer ou de néant

Insignifiants au début,   et, à la fin, nous serons !

.

Que ferons-nous de notre vie, si, en rien, ne croyons

Et  pourtant, pour elle,   et toujours, nous bataillons,

Lors cherchons en nous-mêmes son sens, orientation.

.

Temps nous est compté, néant est fin, que nous n’escomptons.

On ne pourra plus compter les jours pendant notre éternité,

S’agit d’autres dimensions qui ne nous sont pas données

Alors mon néant est espace inconnu, grand et béant

Que je ne saurais jamais remplir, de mon vivant.

.

.

Extensions

.

Si le néant n’est rien, alors le concept de rien

Est impossible, même impensable puisque

Nous sommes bien là et que nous en

Avons une pleine conscience ;

Il est facile de nier notre existence

Mais faut-il encore être vivant pour l’affirmer.

Etre venu du néant pour y retourner n’aurait

Donc pas de sens et pourtant l’idée existe,

Comme hypothèse à vérifier, conjecture

À démontrer, un problème à …  solutionner.

Le Néant n’existe pas, on le sait depuis le Big Bang

L’extension continue de l’Univers mais on s’en fait

Représentation à partir du moment où l’on nait car

Lors nous sommes morts, pour nous, tout disparait.

Le Néant est comme l’empreinte, un concept fabriqué

Purement humain tant chacun sait que dès qu’on donne

Un nom à une chose ou idée, elles commencent à exister.

Ce qui est frappant c’est d’avouer que sa vie est un néant

Et que nous n’aurions pas existé : ce serait pareil.

C’est pour cela que certains tiendront à laisser

Des traces derrière eux, traces éphémères,

.

Matière noire, trou noir, trou blanc,

Qu’importe la métaphore … troublant

Est le concept même proche vide, rien :

C’est comme parler de Dieu, le vaut bien

Je ne puis venir du Néant dès lors qu’être

Est ma certitude absolue, et non peut-être

Dès lors comment pourrait-on y retourner

Cela même si je supposais n’être jamais né,

Sauf si je ne suis qu’une illusion d’avoir été !

.

Les philosophes affirment que le néant existe

Dès lors qu’il y aura une existence, il y aura

Aussi une non-existence, et par symétrie !

.

Problème : le néant restera un concept,

Expérience de matière est une réalité,

Un phénomène ne pourra expliquer

Un concept  tandis  qu’on utilisera

Un concept pour expliquer réalité

.

On pourrait gloser sur l’énoncé

Toute  une  éternité,   comme

 Sur  le chat de  Schrödinger

Étant vivant/mort à la fois.

.

.

Épilogue

.

Néant n’existe pas, il a créé

Par l’homme pour remplir le vide,

 Qui lui se situe entre l’être et non-être.

***

Il n’aurait aucune propriété physique,

Donc, insaisissable, inappréhendable,

Néant n’est donc qu’un concept vide.

***

Le vide, lui, est plein d’une énergie

Nous échappant pour le moment,

Le vide est plein … plein de vide.

***

On tourne en rond : abscons,

Je  ne peux  donc  retourner

Là d’où je ne suis pas venu.

***

D’accord, mais je vais où,

Mon corps reste en terre,

Cendres voire poussières.

***

Mon esprit, ma mémoire,

Disparaissent en énergies,

Qu’on ne sait si renouvelés

***

Qu’en puis-je  dire, de plus,

Sur ma matière, esprit, vide

Sinon qu’ils sont une trinité.

***

Pourquoi commenter  néant :

On ne sait rien sur lui, néant :

Rien d’autre qu’un vide, béant.

.

.

950 – Calligramme

.

Néant, qu’est-ce c’est :

C’est le contraire de l’être,

D’après Jean  J  Paul… Sartre,

Pour autant     E    non finitude !

En attendant      *        d’être clonés,

On nait      S    de deux   V  géniteurs,

On  nous    U     impose      E   notre vie,

On nous      I     condamne      N     à mort.

Insignifiant  S     bien avant        U    de naitre

Insignifiant *       bien après          *  notre vie,

Insignifiant, néant : y a rien à voir, circulez.

.

Je suis venu du néant,

Pour mieux y retourner,

De deux parents, je suis né

Pour faire ma   D  vie un temps.

Le temps, et y         U    compris, néant,

Ils ont été inventés   N        0      R   et  par les hommes,

Pour se rassurer,   É                 0              E    faire tout comme

S’ils en étaient les     A                   +                 N   maitres marchands.

Ce n’est pas la vie,        N                     ++                    R      ce n’est pas le temps

Mais ce sont nous, les     T                     +++                    U    humains, qui passons :

  Y a pas plus de paradis     *                     ++++                   O       que d’enfer ou de néant

  Insignifiants au début,   P                    +++                   T     et à la fin, nous serons !

   Que ferons-nous de la    O                 ++                  E   vie si en rien ne croyons

   Et pourtant, pour elle,     U              +               R   toujours nous bataillons,

   Lors cherchons en nous-      R      0    Y  mêmes son sens, orientation.

Temps nous est compté, néant   0 est fin, que nous n’escomptons.

On ne pourra plus compter les jours pendant notre éternité,

S’agit d’autres dimensions qui ne nous sont pas données

Alors mon néant est espace inconnu, grand et béant

Que je ne saurais jamais remplir, de mon vivant.

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Forme

 

Réduction

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Évocation 

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Boule de feu,

Lumière rougeâtre

Ou flacon   de parfum :

Ou le trou noir du néant !

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(C : forme creuse, = : rimes égales,

X : la forme s’éloigne, ici, du fond)

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Une boule de feu est le contraire du néant

étant toute absence de matière, d’énergie,

aucune forme aucun fond ne peut figurer

le néant qui ne sera qu’un pur concept.

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Moi je l’imagine comme une présence

De matière, boule de feu !

Libre à chacun d’imaginer le néant

Comme il veut ou l’entend !

 .

Symbolique 

 .

La  foudre en boule

Est une sphère lumineuse

Apparaît lors orages, disparaît,

Soit paisiblement, soit en explosant.

Mais  elle  serait  même  capable d ‘entrer

Dans les maisons, dans les cockpits d’avion,

Passant à travers  les fenêtres  et hublots.

Les  témoignages révèlent  tous  qu’elle

Ne durerait que quelques secondes.

Et la plupart du temps, elle est

De couleur jaunâtre tirant

Vers l’orange, diamètre

Situé 20, 40 cm.

lameteo.org/index.php/les-

mysteres-de-la-foudre-en-boule

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Fond

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Évocation 

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Moi je l’imagine comme une présence

De matière, boule de feu !

Libre à chacun d’imaginer le néant

Comme il veut ou l’entend !

 .

Symbolique

 .

Le néant est un concept d’absence

Ou nullité absolue.

Il est, directement et indissociablement

Lié à une  notion d’être.

Il ne faut pas confondre «néant» et «vide»

Qui sont notions différentes.

La seconde est relative à la notion d’espace

Le vide s’inscrit en un espace,

Elle-même incompatible à notion de néant

Au sens de « rien absolu »

Modifié, source : Wikipédia

 .

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Corrélations

 .

Fond/forme 

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Une boule de feu n’aura rien du néant,

C’est de l’énergie tout feu tout flamme :

De la rencontrer, on y perdrait son âme,

Comme elle, disparaissant  en un instant.

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Mais, du néant, rien ne pourrait provenir,

Lors rien non plus  ne pourrait y retourner.

Venu du néant pour y retourner devient alors

Un énoncé vide, sans forme ni matière ni fond.

 .

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 Lequel est l’être ; lequel, néant ?

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Scénario

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On parle d’un tunnel où l’on voit une lumière ; naissance ou mort ?

Un tel tunnel aurait-il  la même forme en naissant qu’en mourant ?

En bas, néant ; haut, événements : tout provient du bas, y retourne !

 .

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