750 – La nuit est calme, rien ne bouge

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.

Nuit calme ne nuit

À personne, bénéficiera

À tout le monde  et chacun

Pour se lever     clair, au matin

Au  lieu  d’en       devenir  chagrin.

Rien ne bouge               à l’extérieur,

Rien ne bouge,                même en soi,

Corps et esprit              sont au repos,

Le cerveau seul,           fait la veille,

Résout  quelques      problèmes

Dont ne voyait d’issues

La nuit devient, amie,

Pour peu, on apprécie

.

La nuit est calme, rien ne bouge

Tout autour, et, le ciel  est rouge,

D’un coucher de soleil,   éclatant,

Face au lever  de  lune,  émouvant.

Le jour  s’en va, la nuit   s’en vient,

Et rien ni personne, ne me retient,

Ce noir, depuis la nuit  des temps,

Qui nous endort le tiers du temps.

Quand tout est serein et ne bouge,

Mes yeux voient, dans infrarouge,

Mes fantômes…autour de minuit,

Envahissent fond de mon  esprit,

Et peuplent mes rêves de songes,

En cauchemars qui me  rongent

Pour exister, dans un  ailleurs,

Exorcisant toutes mes peurs.

La nuit  est calme,  le matin

Me réveille plein  d’entrain

Car les fantômes de minuit

Seront ressortis de mon lit

Lors ainsi je vis deux vies,

Comme  le  jour et la nuit

Jour agité, plein de bruits,

Nuit silencieuse,  assouvie.

Fantôme, fantasme  facétie,

Sont représentations d’esprit,

Jouant une sarabande, de nuit,

En un corps, immobile, qu’ennui

Guetterait si son cerveau se  vide,

Comme une mer, encéphalo  plat

Ni vagues, ondes alpha, ni rides,

Sonnera  crépuscule  ou trépas.

La nuit est  une de mes  amies

Quand,  fatigué,  je  m’y pose,

En ses bras, je m’endors, ravi

De ses tempêtes caresses aussi.

La mer est calme rien ne bouge

Et tout autour, le ciel est rouge,

Corps s’apaise, esprit se  libère :

De ma nuit, n’en suis pas amère.

.

.

Extensions

 .

La nuit, moins il y aura de bruit

Et plus le sommeil sera profond,

À ce qu’on dit, mais, les enfants

En bas âge  peuvent, dormir  en

Une tempête sans discontinuer,

Lors les personnes âgées ont du

Mal à dormir et ce malgré toute

Absence de bruit et d’agitation.

Nous  ne sommes pas  à égalité

Devant nos droits au sommeil.

 .

Je regarde par la vitre de ma fenêtre : rien ne luit

Tout est bleu nuit

Le paysage est figé comme endormi par effet de lune

Point blanc sur lagune

Et lors je rêve que ma nuit avec toi dure éternellement,

En tant que couple d’amants.

.

Le bruit serait l’ennemi du sommeil

La lumière sera son parfait complice

Et bien qu’en beaux draps, me glisse

Mes yeux restent longtemps en éveil.

.

J’ai peut-être abusé sur les excitants,

Du genre cafés, alcools, films violents,

J’ai peut-être trop stressé, la journée,

Lors je paie l’addition, cash, retourné.

.

Ou encore je suis en dette de sommeil

Et mon corps n’arrive plus à l’éponger

Ou je suis amoureux, à ce point excité,

J’attends que tu sois près de moi, éveil.

.

.

750 – Calligramme    

  .

Nuit calme ne nuit

À personne, bénéficiera

À tout le monde  et chacun

Pour se lever     clair, au matin

Au  lieu  d’en       devenir  chagrin.

Rien ne bouge               à l’extérieur,

Rien ne bouge,                même en soi,

Corps et esprit              sont au repos,

Le cerveau seul,           fait la veille,

Résout  quelques      problèmes

Dont ne voyait d’issues

La nuit devient, amie,

Pour peu, on apprécie

.

La nuit est calme, rien ne bouge

Tout autour, et, le ciel  *  est rouge,

D’un coucher de soleil,   L      éclatant,

Face au lever  de  lune,    A    émouvant.

Le jour s’en va, la nuit      *        s’en vient

Et rien, ni personne, ne    N    me retient,

Ce noir depuis la nuit        U    des temps,

Qui nous endort le tiers     I     du temps.

Quand tout est serein et    T     ne bouge

Mes yeux voient en infra     *       rouge,

Mes fantômes…autour de   E   minuit,

Envahissent fond de mon   S     esprit

Et peuplent mes rêves de   T   songes

En cauchemars qui me    *   rongent

Pour exister dans un     C   ailleurs,

Exorcise toutes mes    A      peurs.

La nuit est calme,     L    le matin

Me réveille plein    M   d’entrain

Car les fantômes   E   de minuit

Seront ressortis    *   de mon lit

Lors ainsi je vis    Q   deux vies,

Comme  le  jour    U    et la nuit

Jour agité, plein     A   de bruits,

Nuit silencieuse,      N   assouvie.

Fantôme, fantasme,  D      facétie,

Sont représentations    *    d’esprit,

Jouant une sarabande    R      de nuit

En corps immobile, qu’     I        ennui

Guette si son cerveau se    E        vide,

 Comme mer, encéphalo     N         plat

   Ni vague, onde alpha, ni     *        ride,

      Sonnera  crépuscule  ou      N   trépas.

        La nuit est  une de mes       E    amies

            Quand,  fatigué,  je  m’y      *       pose

                 En ses bras, je m’endors    B         ravi

                   De ses tempêtes caresses   O    aussi.

                        La mer est calme rien ne   U     bouge

                            Et tout autour, le ciel est   G    rouge :

                                Corps s’apaise, esprit se     E    libère :

                                 De ma nuit, n’en suis pas   *   amère.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

750 4

.

Silhouette d’homme

Allongé  et en train de

 Dormir profondément 

Abandonné à Morphée

.

Rester allongé ainsi, je peux dormir

Dans  cette position et toute la nuit,

Sans bouger d’un pouce  et ce afin de

Sans insomnie abandonné à Morphée.

.

Symbolique

 .

Excès de café, stress, anxiété,

Hormones, mauvaise literie,

Sont  parmi   les  causes  des

Problèmes    pour  dormir ?

.

Quels  facteurs  psychologiques,

Physiologiques ou environnementaux

Barrent la route à marchand de sable ?

.

L’insomnie peut autant avoir  une origine

Psychologique (stress, anxiété, problèmes…),

Physiologique (style de vie, maladie, alcool, café),

Environnementale (bruit, luminosité, faible literie…)

Ou pathologique (maladie, génétique, fièvre, douleur).

modifié, source : doctissimo.fr/html/psychologie/bien_dormir

.

Descriptif

 .

750 – La nuit est calme quand rien ne bouge  

  Alignement central   /  Titre   serpente  /  Thème  sommeil

Forme  anthropo /  Rimes égales   / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : dormir / Symbole de fond : Morphée

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

Rester allongé ainsi, je peux dormir

Dans  cette position et toute la nuit,

Sans bouger d’un pouce et ce afin de

Me blottir, abandonné à Morphée

.

Symbolique

 .

Mythologie grecque,  Morphée,

Dieu des rêves,  est le fils d’Hypnos,

Dieu du sommeil et de Nyx, déesse de la nuit.

.

Il est souvent représenté par un jeune homme

Tenant un miroir dans une main et

Des pavots soporifiques de l’autre.

Il donne le sommeil en touchant

Une personne avec ses pavots.

Il lui donne également des

Rêves pour la nuit.

.

Les bras étant symbole de sécurité,

Ais aussi de force, on comprend pourquoi

Cette image est restée pour désigner

Une personne qui dort profondément.

linternaute.fr/expression /etre-dans-les-bras-de-morphee

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Chacun sait bien que la mélatonine

Constituerait l’hormone du sommeil,

Qu’elle se diffusera dans notre corps,

Sous l’effet  silence et obscurité totale

Cela dit, y a des causes perturbatrices

Et qui feront que l’effet sera inopérant.

.

Prendre un cachet pour doper, tromper

Ne peut que l’endormir, mais … pas vous

Alors que la nuit est calme, rien ne bouge,

Vous êtes agité comme lièvre en son bouge.

Comme le disait si bien ce bon  La Fontaine.

 .

.

Bien réveillé, bien reposé !

.

Scénario

.

Calme plat, je ne vois ni n’entends aucune mouche voler,

je rêve, toute éveillée, que le temps se sera soudain arrêté,

que le clair de pleine lune va durer, cette nuit, une éternité.

 .

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748 – J’avoue que j’ai fort mal dormi cette nuit

Visuels et textuels  >>

.

J’ai très mal dormi la nuit

Oui mais pourquoi : ennui

Même pas, content de moi.

Alors je ne comprends pas !

.

En voilier, tout bouge, un peu,

Oui mais cela vous berce au pieu.

J’avoue que, j’ai mal dormi, la nuit,

Ce n’est pas que j’étais fatigué, stressé,

Il faisait chaud, à crever,  et pas ventilé.

.

Ma couchette,  en  voilier,  ne l’était pas,

Je me suis pris  la tête, à   me retourner,

Comme un rat en cage,  fait prisonnier.

.

Il y avait une comme une atmosphère

Empêchant  dormir à poings ouverts

Comme un bébé, au sein de la mère

Pourtant c’est ce qu’on a de mieux

Pour sommeil des  plus  radieux.

.

Lors, contre mauvaise  fortune,

Bon cœur et …  c’est bien long

Quand une telle nuit blanche

N’en finit pas de s’allonger

Qu’elle  va  durer, encore,

À moitié endormi le jour.

.

Voilier est un peu ventre

L’on y sort, l’on y rentre,

Lors chacun y prospère,

De jour, comme de nuit !

.

En cockpit, carré, couchette

On se sent quelque peu à l’étroit,

Quand on est plus que deux ou trois,

Peut-être aurais-je dû dormir sur le pont

Mais j’étais trop occupé à tourner en rond.

.

J’ai fini par sommeiller ….. au petit matin,

Quand il a fait plus frais,

Avec,  plus  de vingt-cinq  degrés,  la nuit :

J’avais sensation d’un four.

.

La nuit m’a parue longue, parue l’éternité,

Même si pour compenser,

Mes rêveries, dans toutes mes insomnies,

M’ont retourné vers toi,

Pour cette fois encore ça n’aura pas suffi

Car tu n’étais pas là.

.

Même contorsionnant fort, mon esprit,

Ne t’ai fait apparaitre

En tant que gardienne, mon sommeil

Et sa garante, à la fois.

.

C’est dans ta chaleur je me repais,

Et non celle de ce four

Qui cette nuit encore aura joué

Son mauvais tour.

.

.

Extensions

 .

Mal dormi :

Fausse impression

Ou bien  vraie réalité !

Il est rare que l’on fasse

Une nuit blanche complète

Et les temps d’assoupissement

On en n’aurait en pas conscience,

Seul, un observateur extérieur, peut

Témoigner que vous n’avez pas fermé

L’œil de la nuit, ou en fin presque…

Mal dormi :

Est-ce insuffisamment,

D’un sommeil, habité par

Mauvais rêves,  mal réveillé

Durant la phase paradoxale !

.

Tourné d’un côté à l’autre,

Et cela finalement pour tourner en rond

Sans pourtant m’endormir,

En finissant même par compter les moutons,

Mais sans toujours y parvenir

Ressemble assez à un une nuit sans fin et sans fond

C’est rêvant de toi, elle prend fin.

.

Je vais vous livrer un secret personnel,

C’est quand j’ai très bien dormi, la nuit

Qu’au petit matin… après un bon réveil,

J’atteins, pour écrire, maximum énergie

.

Et figurez-vous qu’après le repas de midi,

Je fais une bonne sieste de 30/45 minutes,

Et voilà mon moteur sémantique est reparti

Avant que ma fatigue d’écrire, ne se rechute.

.

Rechute, rechute, attendez donc, chut, chut :

Écrire n’est pas un vice ni addiction, maladie,

Je n’en suis pas au point de me lever…  a nuit :

Mon sommeil est sacré et rien ne me l’ampute !

.

.

748 – Calligramme    

.

J

J’ai très mal     dormi la nuit

Oui mais pour A  quoi : ennui

Même pas, con I   tent de moi.

Alors je ne com  *     prends pas !

En voilier, tout   M  bouge, un peu

Oui mais cela vous  A   berce, au pieu.

J’avoue que j’ai mal     L    dormi la nuit,

Ce n’est pas que j’étais    *  fatigué, stressé,

Il faisait chaud, à crever,     D    et pas ventilé.

Ma couchette,  en  voilier,    O      ne l’était pas,

Je me suis pris  la tête, à      R       me retourner,

Comme un rat en cage,      M      fait prisonnier.

Il y avait une comme        I      une atmosphère

Empêchant  dormir        *      à poings ouverts

Comme  un   bébé       L    au sein de la mère

Pourtant   c’est       A  ce qu’on a de mieux

Pour sommeil     *    des   plus   radieux.

Lors, contre     N   mauvaise  fortune,

Bon cœur       U   et  c’est bien long

Quand une   I  telle nuit blanche

N’en finit   T pas de s’allonger

Et, qu’elle va durer, encore,

À moitié endormi le jour.

.

***********************

***********************

.

Voilier est un peu ventre

L’on y sort, l’on y rentre,

Lors chacun y prospère,

De jour, comme de nuit !

En cockpit, carré, couchette

On se sent quelque peu à l’étroit,

Quand on est plus que deux ou trois,

Peut-être aurais-je dû dormir sur le pont

Mais j’étais trop occupé à tourner en rond.

 .

J’ai fini par sommeiller ….. au petit matin,

Quand il a fait plus frais,

Avec,  plus  de vingt-cinq  degrés,  la nuit :

J’avais sensation d’un four.

 .

La nuit m’a parue longue, parue l’éternité,

Même si pour compenser,

Mes rêveries, dans toutes mes insomnies,

M’ont retourné vers toi,

Pour cette fois encore ça n’aura pas suffi

Car tu n’étais pas là.

 .

Même contorsionnant fort, mon esprit,

Ne t’ai fait apparaitre

En tant que gardienne, mon sommeil

Et sa garante, à la fois.

 .

C’est dans ta chaleur je me repais,

Et non celle de ce four

Qui cette nuit encore aura joué

Son mauvais tour.  

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

Modifier l’image ici

.

Deux vases superposés 

De taille, et  de forme,

À  peu  près  égales

Très  différents.

.

Le vase du haut : forme inversée

Celui du bas, forme plus moderne,

Aucun des deux  ne convient à nuit,

Ainsi leurs formes diffèrent du fond.

.

J’étais un peu vaseux, j’aurais préféré

 Autre forme,  un vase  plus creux,

À côté pour m’aider à me blottir

 Tout comme à m’évanouir.

.

Symbolique 

.

Forme, grâce des courbes

Et sa fonction de réceptacle,

Le vase est un symbole féminin:

Son creux évoquera celui de l’utérus,

Le  féminin, contenant les fluides vitaux.

.

Dans l’art, et,  les rites  funéraires, le vase

Apparaît comme emblème de vie éternelle.

.

Bible : le vase est utilisé comme symbole.

Il peut être fait de matériaux différents

Et   contenir   des   choses   totalement

Différentes au fond (eau, vin, trésor)

Source : heraldie.blogspot.com/2014/08  et 

le-vase et  emcitv.com/jeremy-sourdril

.

Descriptif

 .

748 – J’avoue que j’ai mal dormi la nuit  

  Alignement central  /  Titre  serpente / Thème  sommeil

Forme en ovale /  Rimes égales   / Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : vase-creux / Symbole de fond : blottir

.

.

Fond

 .

Évocation de fond

.

.

J’étais un peu vaseux, lors j’aurais préféré

 Une forme en vase creux

À mes côtés pour m’aider à me blottir

 Tout comme à m’évanouir.

.

Symbolique 

 .

Blottis l’un contre l’autre,

En cuillère, ou encore dos à dos,

La position en laquelle vous dormez

Avec  votre partenaire  serait  révélatrice

De l’ambiance au sein de votre propre couple.

.

Pendant la nuit, le ou la partenaire, viendra

Se blottir tout contre le dos de sa moitié.

.

Ce qu’elle signifie : c’est très bon signe :

Les scientifiques en charge de l’étude

Interprètent cette position comme

Symbole de relation de couple

Parfaitement… équilibrée.

cosmopolitan.fr/,la-position-du-

sommeil-en-dit-long-sur-votre-couple

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

Bien se blottir contre un vase

Que l’on prendra dans ses bras

N’aiderait guère à bien dormir.

.

Il vaudrait mieux un bon oreiller

Lors sur lequel, sa tête, appuyer.

Et un bon matelas bien moelleux,

Sur lequel, son corps … allonger.

.

Si la femme serait un vase creux,

Dormir contre elle, encore mieux,

À moins de trouver cela ennuyeux

.

.

Mal dormi sans toi, hélas !

.

Scénario

.

Je me suis retournée si ce n’est cent fois dans mon lit,

j’ai compté plus de cent moutons raconté leurs histoires,

et c’est en te croyant, près de moi, que je me suis endormie.

 .

Visuels et textuels  >>

226 – La nuit sans sommeil sur voilier !

Visuels et textuels >>  

.

Il y avait une atmosphère

M’empêchant de bien dormir

À poings fermés et voire ouverts,

Comme les nourrissons, les bébés,

Après  avoir  tété  sein  de leur mère.

Mon voilier évoque la forme de ventre

Et dont j’en sors, au  tant que j’y rentre.

Chacun est séduit de jour comme de nuit,

En cockpit … en carré  voire  en  couchette,

Pour y faire, volontiers, un brin  de causette.

On y resterait, il est vrai, quelque peu à l’étroit

Lors on est plus  que deux, et encore plus, à trois.

Je me dis que j’aurais-je dû, pu, dormir sur le pont,

Or j’étais trop occupé, à tourner en mon lit en rond.

Et comme chacun sait, c’est le pire des cauchemars

Qu’on peut vivre en cabine très  basse de  plafond

Au point de s’y cogner en se retournant d’un bond

.

J’avoue, j’ai fort mal dormi

Cette nuit,

Ce n’est pas que j’étais fatigué

Ni stressé,

Mais il faisait chaud, et à crever

Et venté.

 .

Et mon voilier dans ma couchette,

Ne l’a pas été,

Et c’est alors, je me suis pris la tête,

À me retourner,

Comme un rat, malade, dans sa cage,

Fait prisonnier.

 .

J’ai fini par sommeiller au petit matin

Lors il fait plus frais

Avec plus  de vingt-cinq degrés, la nuit,

J’ai sensation d’un fou ;

La nuit m’a parue longue, une éternité,

Même si pour compenser

 .

Mes rêveries…durant toute l’insomnie,

Sont retournées vers toi

Encore cette fois mais ça n’a pas suffi,

Car tu aurais dû être là

Même en me contorsionnant esprit

Je ne t’ai fait apparaitre.

.

.

Extension

.

Les nuits sont longues en cas d’insomnie,

Qu’on soit  chez soi, des amis, ou à l’hôtel,

En bateau, caravane, camping, belle étoile,

Sont moins quand on peut lire un bouquin,

Bien moins encore si on dort avec quelqu’un.

.

S’il fait trop chaud, ce ne sera plus la lecture

Ni même la compagnie qui nous fait défaut,

C’est juste la fraicheur, et, sur un voilier,

Pas de climatiseur installé à demeure

Et un voilier en aluminium accumule

En plus chaleur au lieu de la dissiper.

.

Bien que  tout nu, dans sa couchette,

On transpire sans moindre mouvement,

Ça ne donne bonne condition pour dormir.

Si ce n’est pas cauchemar, faut pas exagérer,

C’est un stress qui fatigue et le corps et l’esprit.

.

Il m’est arrivé  de dormir  sur le pont  du bateau

Ou en le cockpit pour sentir un peu d’air circuler,

Il est vrai qu’on peut faire une sieste en journée,

Quand le vent  se prend à souffler, ne serait-ce

Qu’une brise légère mais l’horloge biologique

Réclame sommeil plutôt la nuit que le jour.

.

Dormir dans une couchette de cabine de voilier : un rêve

Ou peut-être simplement un fantasme, ou désir, nécessité.

Temps est long quand on s’ennuie, les yeux grands ouverts,

À regarder un plafond bas, à cinquante centimètres de vous.

Il vaut peut-être mieux, en ce cas, choisir se remettre  debout

Et aller dans le cockpit puis sur le pont, prendre l’air et le frais,

Si le bateau, au mouillage, à quai, roule, claque, tosse et tangue,

Bruits, mouvements, contrariés, vous tiennent longtemps éveillés,

Lisez un livre, surtout s’il fait très chaud, et êtes  en pleine nudité !

.

La nuit, votre sommeil est du domaine privé

Et lors, personne ne doit venir vous solliciter.

.

La nuit est comme parenthèse… toute activité,

Lors il n’y a rien à faire qu’à vous laisser bercer

.

La nuit sera un moment où l’on se reconstruira

Après toutes les fatigues accumulées en journée

.

La nuit est temps des rêves assouvissant désirs

Comme celui vous empêchant de dormir… fuir.

La nuit, sans sommeil, vous laisse, las, étranger

À vous-mêmes comme un zombie sans identité.

.

.

Épilogue

.

La nuit, en mer, à rêver ou à cauchemarder,

Dépend de votre estomac, si vous  êtes fatigué.

Lors mer calme, je dors comme un nouveau-né,

Comme un diable dans une mer des plus agitées.

***

Je comprends marin qui boit  en grosse tempête

Une façon  comme une autre de se noyer la tête,

Pour dormir  en plein vacarmes indescriptibles,

En faisant confiance au capitaine, indéfectible.

***

Le pire ce sont les quarts même par mer belle

Réveillé  à deux heures du matin, en fanfare,

Il y avait comme ange, en vous, non rebelle,

Et un diable vient vous piquer de son dard.

***

Je poursuis ma nuit, comme en insomnie,

Au loin, j’aperçois lumières qui scintillent

Je descends en carré, fais le point : nenni,

Quand, en remontant mon ciel s’illumine.

Faut croire, être privé sommeil, hallucine

Confusions étoiles et bateaux : je distille !

***

Des fois, faut faire confiance instrument :

Il n’a pas d’yeux, d’oreilles, mais ne ment,

En pleine  mer il n’y a plus un seul repère,

Lors sans instrument, tout marin s’y perd.

.

.

226 – Calligramme

.

Il y avait une   N    atmosphère

M’empêchant     U  de bien dormir

À poings fermés    I    et voire ouverts,

Comme les nourri    T     ssons,   les bébés,

Après  avoir  tété        *      sein de leur mère.

Mon voilier évoque       S        la forme de ventre

Et dont j’en sors, au        A        tant que j’y rentre.

Chacun est séduit de          N         jour comme de nuit

En cockpit … en carré           S           voire  en  couchette,

Pour y faire volontiers             *             un brin de causette.

On y resterait, il est vrai,           S              quelque peu à l’étroit

Lors on est plus  que deux,          O              et encore plus, à trois.

Je me dis que j’aurais-je dû           M               pu, dormir sur le pont,

Or j’étais trop occupé, à tour            M                  ner en mon lit en rond.

Et comme chacun sait, c’est                 E                     le pire des cauchemars

Qu’on peut vivre en cabine                     I                         très  basse de  plafond

Au point de s’y cogner en se                      L                            retournant d’un bond

.

S    U    R      L E      V   O   I   L   I   E   R 

.

J’avoue, j’ai fort mal dormi

Cette nuit,

Ce n’est pas que j’étais fatigué

Ni stressé,

Mais il faisait chaud, et à crever

Et venté.

 .

Et mon voilier dans ma couchette,

Ne l’a pas été,

Et c’est alors, je me suis pris la tête,

À me retourner,

Comme un rat, malade, dans sa cage,

Fait prisonnier.

 .

J’ai fini par sommeiller au petit matin

Lors il fait plus frais

Avec plus  de vingt-cinq degrés, la nuit,

J’ai sensation d’un fou ;

La nuit m’a parue longue, une éternité,

Même si pour compenser

 .

Mes rêveries…durant toute l’insomnie,

Sont retournées vers toi

Encore cette fois mais ça n’a pas suffi,

Car tu aurais dû être là

Même en me contorsionnant esprit

Je ne t’ai fait apparaitre.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

226 4

.

Évocation 

.

Un abat-jour, un pied

En forme   d’ananas :

 Lampe  de  chevet,

Pour nuit de rêve.

.

Une lampe de chevet n’est pas un luxe,

dans cabine pour couchette d’un voilier,

non seulement elle est utile pour lecture

mais agréable en prélude à nuit de rêve !

.

 La lampe de chevet se trouve aussi

En couchette voilier,

Idéale pour lire un roman romantique

Pour une nuit de rêve.

.

Symbolique 

 .

Le Symbolisme de la lampe

Dont l’huile brûle Éros est double.

Chez Grimm, la lumière chasse

L’amant caché de ….l’héroïne.

La lumière dans mythologies

Symbolise pleine conscience.

.

Lumière de lampe représente

Particulièrement le conscient,

Qui est entre les mains  et sous

Plein contrôle de l’être humain,

Par contraste  avec autre lumière

Du soleil, nature divine et cosmique.

.

Descriptif

.

226 – Une nuit sans sommeil sur voilier 

Alignement  central  / Titre  droit  / Thème  sommeil

Forme conique / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : lampe   / Symbole de fond : nuit

.

.

Fond

.

Évocation 

.

226 6

.

La lampe de chevet se trouve aussi

En couchette voilier,

Idéale pour lire un roman romantique

Pour une nuit de rêve.

.

Symbolique 

.

La nuit est identifiée à la peur,

À l’insécurité, voire aux démons

Toutefois les poètes romantiques

L’ont aussi chantée, voire exaltée

Pour son pouvoir très…onirique.

.

Ciel étoilé invite à une spiritualité

Toute empreinte de vraie sérénité.

Sommeil même, apaise et inquiète.

.

Temps bien mérité de la relaxation

Qui nous permet d’échapper pour

Un moment à toutes les angoisses

Quotidiennes et de retrouver le

Contact physique avec l’être

Aimé, il est aussi une petite

Mort qui  nous  livre sans

Défense  aux  dangers de

La nuit, des cauchemars.

mythanalyse.blogspot.com/

2014/09/symbolique-de-la-nuit

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Ce n’est pas parce qu’on est en une couchette

Sur un voilier que le sommeil  s’invite de sitôt,

Selon l’état de la mer,  mouvements du bateau,

Le rêve qu’on avait démarré devient cauchemar

Et l’angoisse se pointe en une profonde obscurité

On se prend à respirer fort pour bien se relaxer :

Dieu que la nuit est longue à manquer de dormir.

 

.

Petit matin, sur le pont, dormir

.

Scénario

.

Une couchette, pourtant des plus agréables d’accueil et de confort,

mais roulis et tangages et bruits, me seront parfois insupportables :

petit matin, délaisse, finalement, ma couchette pour dormir sur pont.

 .

Visuels et textuels >> 

994 – La vie n’a pas la même importance la nuit

Visuels et textuels  >>

.

La vie ne s’arrête point la nuit,

Elle change de mode, c’est tout,

On peut avoir l’apparence : mort,

Notre cerveau continue son travail.

À supposer qu’on ne dorme pas, plus,

On gagnera un temps fou, temps perdu !

Prendrais-ton le temps du recul nécessaire

Pour faire de notre vie,  autre que  d’affaires.

.

Lors si tous les gens qui dorment … se ressemblent

Certains profitent de leur nui et autres la haïssent

La nuit n’est pas ennemie du rêve elle le construit

Et avec lui, le désir qui se renouvelle en énergies.

La vie n’a, jamais, la même importance, la nuit

Quand je dors,  quand je suis, comme un mort,

Car chaque fois au réveil, je reconstruis le lien

Avec celui que j’étais la veille, et tout va bien.

.

Bien que ma vie diurne soit des plus occupée,

Je suis loin d’avoir fini ce que j’avais projeté :

Mais voici que mon rêve se renouvelle la nuit,

Me redonne, le matin, l’âme d’un nouveau-né.

Pour certains, la nuit demeure  le pire ennemi

Par l’angoisse de mourir ou par le temps perdu,

Vers une fin pour reculer la fin, toujours tendus

Alors que bébé s’abandonne et se réjouit, au lit.

.

Perdre conscience serait-il … perdre confiance,

En soi, en la vie, en la permanence  du Monde :

La mort serait rupture en sommeil… déficience

Si le corps se remonte comme horloge … ronde.

Sauf les animaux, oiseaux migrateurs, en hiver,

Seuls, les hommes sortent de leurs trous de ver,

Le temps est suite d’espaces que l’on conquiert

Seul à découvrir et à connaitre la planète Terre.

.

Ma vie n’est qu’un point de vu parmi… milliers,

Je pourrais être un caillou, chou, hibou… genou.

Tous sont prédécesseurs de vies… hiérarchisées,

En l’échelle de complexité, qui nous met au bout.

Si tant est qu’à la fin, quel qu’autre forme de vie,

Supérieure, inférieure à la nôtre… nous remplace.

.

Notre histoire humaine ne sera plus qu’une trace,

Fragile et venant disparaître, dans la nuit, aussi

De jouir de la vie, et, de tout ce qui m’entoure,

Tant que je peux, tant qu’il est, encore, temps :

Combien de fois ai-je entendu ce beau chant,

Comme si ma vie n’était qu’un court, tour !

Dans notre histoire sans fins et sans liens

Avec un destin divin, qui nous surpasse,

Avec amour humain, qui nous dépasse

Demain plus qu’hier et un jour, rien !

.

.

Extensions

.

La nuit n’est ni l’envers

Ni  le contraire  du jour,

Elle en est le complément

Et voire… son supplément.

Sans  elle : pas de sommeil,

Et  aucun d’arrangement de

Tout ce qu’on a vécu le jour.

Mes nuits  sont  plus  belles

Que vos jours,   prétendent

Les agités des nocturnes !

.

La vie, la nuit n’est pas comme celle du jour :

Ce n’est pas qu’elle soit plus sombre, plus noire,

C’est qu’elle dégage du temps, pour faire l’amour,

Pour jouir de son corps et de son âme romantique,

Pour transformer sa vie, morose, en un nouvel espoir

Dans un clair-obscur d’un Lune, aux allures magiques.

.

On a dit souvent que la vie est très ralentie

La nuit : c’est vrai et c’est faux : tout dépend

Du lieu où l’on est comme  de ce qui s’y passe

En campagne, en pleine forêt : peu de bruits,

Ce qui n’est pas le cas en ville, aux carrefours

.

Et puis depuis qu’il y a des lumières, partout,

La vie ne s’arrête plus : elle diminue… un peu,

Comme si le soleil, bien qu’il soit bien couché,

N’ait plus d’importance, ait moins d’influence

Sur toutes poursuites des activités humaines.

.

.

994 – Calligramme

.

La vie ne s’arrête point la nuit,

Elle change de mode, c’est tout,

On peut avoir l’apparence : mort,

Notre cerveau continue son travail.

À supposer qu’on ne dorme pas, plus,

On gagnera un temps fou, temps perdu !

Prendrais-ton le temps du recul nécessaire

Pour faire de notre vie,  autre que  d’affaires.

.

LA VIE N’A PAS

Lors si tous les gens qui dorment … se ressemblent,………………………

Certains profitent de leur nui et autres la haïssent…………………..

La nuit n’est pas ennemie du rêve elle le construit……………

Et avec lui, le désir qui se renouvelle en énergies. …….

La vie n’a, jamais, la même importance, la nuit…

  Quand je dors,  quand je suis, comme un mort,

      Car chaque fois au réveil, je reconstruis le lien

            Avec celui que j’étais la veille, et tout va bien.

                  Bien que ma vie diurne soit des plus occupée,

                       Je suis loin d’avoir fini ce que j’avais projeté :

                          Mais voici que mon rêve se renouvelle la nuit,

                              Me redonne, le matin, l’âme d’un nouveau-né.

                                Pour certains, la nuit demeure  le pire ennemi

                                     Par l’angoisse de mourir ou par le temps perdu,

                                      Vers une fin pour reculer la fin, toujours tendus

                                       Alors que bébé s’abandonne et se réjouit, au lit.

                                      Perdre conscience serait-il … perdre confiance,

                                          En soi, en la vie, en la permanence  du Monde :

                                       La mort serait rupture en sommeil… déficience

                                         Si le corps se remonte comme horloge … ronde.

                             LA MÊME IMPORTANCE

                                         Sauf les animaux, oiseaux migrateurs, en hiver,

                                    Seuls, les hommes sortent de leurs trous de ver,

                                   Le temps est suite d’espaces que l’on conquiert

                                   Seul à découvrir et à connaitre la planète Terre.

                                 Ma vie n’est qu’un point de vu parmi… milliers,

                                 Je pourrais être un caillou, chou, hibou… genou.

                              Tous sont prédécesseurs de vies… hiérarchisées,

                             En l’échelle de complexité, qui nous met au bout.

                          Si tant est qu’à la fin, quel qu’autre forme de vie,

                        Supérieure, inférieure à la nôtre… nous remplace,

                     Notre histoire humaine ne sera plus qu’une trace,

                    Fragile et venant disparaître, dans la nuit, aussi ……

                         De jouir de la vie, et, de tout ce qui m’entoure, …………….

                      Tant que je peux, tant qu’il est, encore, temps : ……………..

               Combien de fois ai-je entendu ce beau chant, ……………….

          Comme si ma vie n’était qu’un court, tour ! …………………..

     Dans notre histoire sans fins et sans liens ……………………..

  Avec un destin divin, qui nous surpasse, ………………………….

Avec amour humain, qui nous dépasse ……………………………….

Demain plus qu’hier et un jour, rien ! ………………………………………..

LA NUIT   

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

.

La Lune encore premier quartier

Surmontée  d’un point  comme un  i 

Qui ressemble comme un ver luisant

Éclairant la nuit blafarde, étrange.

 .

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

 .

La Lune n’aura rien d’un soleil

c’est juste satellite qui le reflète

nous éclairant, parfois, la nuit,

et ainsi évoquera bien celle-ci !

.

La nuit est souvent représentée

En  noir, avec   étoiles  et Lune :

Le jour sera représenté, en bleu,

Avec  nuages, ombres  et  soleil.

 .

Symbolique 

 .

La Lune est la frontière

Entre le soleil et l’obscurité

Et elle est donc associée à ce qui

Sépare la conscience et inconscience.

.

Elle est parfois liée à l’idée de romantisme,

Qu’on pense à la lune de miel … au clair de lune,

Propice aux déclarations amoureuses ou vampires.

Plus effrayants encore, la pleine Lune serait celle

Qui déclenche transformation du loup-garou.

.

Elle est d’ailleurs indissociable de tout

Bon film d’horreur pour y mettre

Un peu d’ambiance horrifique.

Source : europe1.fr/société/

La-lune-tout-un-symbole

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

994 4

.

La nuit est souvent représentée

En  noir, avec   étoiles  et Lune :

Le jour sera représenté, en bleu,

Avec  nuages, ombres  et  soleil.

 .

Symbolique de fond

 .

Succession régulière 

Naissance et   croissance,

Plénitude puis déclin de la vie.

Vingt-quatre heures, degrés Zodiac.

.

Course mensuelle de la Lune imite le jour.

Saisons répètent les quatre parties du jour :

Le printemps, pour le matin ; l’été, pour midi ;

L’automne, le coucher du soleil ; l’hiver, la nuit.

.

Suivant la pensée juive dans la Bible, la durée

De la création  est  représentée  par six jours.

Le septième  jour  ayant  pour  signification

De représenter la vie éternelle du Seigneur

Après ses intenses activités de Créateur.

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Lune romantique, lune de miel

Lune bénéfique, lune maléfique,

Lune pleine, en quartier, rousse,

Les qualificatifs lui sont associés

Sont nombreux et très subjectifs

On connait influence sur marée,

Sur les germinations, couleurs,

Pour  ce qui est  de l’Humain,

Par suite  de  ses quartiers,

 On parlera de lunatique :

On sait qu’elle est inerte

Depuis qu’on l’a foulé 

Mais qu’importe !

 .

.

Vie nocturne à profiter de vie

.

Scénario

.

Agitation nocturne  diffèrera énormément de toute activité diurne.

Quand on dort, on est tous égaux, absents, inopérants mais en tout.

Car la nuit, liberté, d’être, d’aller, venir, est totale, lors on est seul ! 

.

Visuels et textuels  >>

953 – Les jours où l’oreiller s’attache à moi

Visuels et textuels  >>

.

Un objet s’attache

Ou on s’attache à lui

L’oreiller  est  fait pour

Dormir  à poings fermés,

Oreiller n’a pas d’attaches

Pourtant, mien ne se détache

De ma tête qu’il aura épousée,

En forme toute la nuit durant,

Je le serre fort dans mes bras

Et  comme s’il m’aimait … là !

.

Oui, y a jours, bien, comme ça,

Où mon oreiller s’attache à moi

Et je me dis : pour quoi me lever,

Moi qui aime tant rester  couché,

Humeur vagabonde en tête de lit,

Je traine des pieds, au fond du lit

Je m’y  étale,  en long en rêveries,

Pour me lever un peu avant midi !

                      *

En tel état de fumage, de chômage

Imagination devient…folle du logis

Je pense à tout, à rien,  aux images

Fugaces, me traversant  mon esprit

Épisodiques, semblant comme vies,

Au réveil aucune traces : évanouies

Me certifiant : elles ont bien existé

En moi elles auront fui, auront filé,

Je marmonne dans mes sarcasmes

Marmotte dans mon grand terrier.

                    *

L’hiver bat son plein sur sols gelés,

Nature s’arrête en plein marasme :

Mort,  endormi,  éveillé,  paralysé,

Pas un de mes muscles ne bouge,

Mon cerveau perçoit dans rouge

Me file  une  frousse, carabinée,

Ouvrant œil, je vois la chambre,

Encore plongée dans pénombre,

Distingue pas moins une ombre

Qui brille … comme de l’ambre.

.

C’est antichambre des rêveries

Où, moindre délire est permis,

Tant que l’on reste entre deux

États de conscience, vaseux.

J’ai repensé à mille choses,

En différé ou en accéléré,

Lors, la pluie m’a réveillé,

De ce cauchemar morose,

Encore  était-ce  bien  moi

Ou quel qu’autre personne,

Tant le cerveau droit détonne,

Plein de fantasmes … sournois.

.

.

Extensions

.

Ah si tous les oreillers du monde

Pouvaient enregistrer le fond

Et la forme de nos pensées :

Qu’adviendrait-il de nous,

Tant il me demeure fidèle,

Tant il connait tout de moi !

S’il n’y avait la pluie, je me serais

Rendormie, mais elle a fait du bruit

 Et l’oreiller, mouillé, n’aura pu l’étouffer,

C’est bien son cauchemar qui m’a réveillé.

.

Dormir sur les deux oreilles et panne d’oreiller

Ces deux  expressions sont impossibles à tenir,

Ou bien c’est l’oreiller qui se foutrait de ma tête

En disant qu’il s’est attaché à elle en amoureux.

Il est vrai qu’il est très doux et fort enveloppant

Mais il est loin d’être le partenaire convaincant

Faut s’en méfier, quand il sert à nous s’étouffer,

Faut l’arranger  quand on est assis au lit, lisant,

Faut le changer, s’il perd sa mémoire de forme,

Un oreiller, pour deux, est ce qu’il y a de mieux !

.

Victime d’une panne d’oreiller, dit un employé,

Arrivant très en retard à son boulot, entreprise,

Soit il faut changer d’oreiller, de réveil, sommeil

Soit il faut admettre qu’on fainéantise en son lit.

.

Dormir, la tête enfouie dans un mauvais oreiller,

Présage d’un mauvais sommeil, d’une nuit agitée

Et a contrario, s’il est  trop confortable, désirable

Nous serons enclin, au matin, jouer prolongation.

.

Ne dit-on pas que confidences se font sur l’oreiller

Ah, s’il pouvait parler … que d’histoires à raconter

En réalité ce n’est pas le lit qui est témoin intimité

C’est juste l’oreiller qu’il nous faudrait interroger !

.

.

953 – Calligramme  

.

Un objet s’attache

Ou  on   s’attache   à lui

L’oreiller    est    fait    pour

Dormir ô à poings  ô fermés,

Oreiller n’au  //    ra pas d’attache

Pourtant, le  // mien ne se détache

De ma tête // qu’il aura  épousée,

Pour forme ==== nuit durant

Je le serre fort en mes bras

Et comme s’il

 M’aimait, là !

Oui, y a jours  J    bien comme ça,

Où mon oreiller  O   s’attache à moi

Et je me dis : pour U   quoi me lever,

Moi qui aime tant   R  rester  couché.

Humeur vagabonde S    en tête de lit,

Je traine des pieds,   *   au fond du lit

Je m’y  étale,  en long O    en rêveries,

Pour me lever, un peu Ù avant midi !

                      *

En tel état de fumage,  L   de chômage

Imagination devient la  ‘   folle du logis

Je pense à tout, à rien    O    aux images

Fugaces, me traversant   R   mon esprit

Épisodiques, semblant    E comme vies,

Au réveil, aucune trace     I     évanouies.

Me certifiant : elles ont    L    bien existé

En moi elles auront fui,  L    auront filé.

 Je marmonne en mes    E        sarcasmes

 Marmotte dans mon    R  grand terrier.

                    *

  L’hiver bat son plein   S  sur sols gelés,

    Nature s’arrête plein    ’     marasme !

        Mort, endormi, éveillé  A     paralysé,

                 Pas un de mes muscles T    ne bouge,

                     Mon cerveau perçoit    T   en rouge

                           Me file une frousse,   A  carabinée.

                                   Ouvrant œil, je vois C     la chambre,

                                          Encore plongée   H  en pénombre,

                                                    Distingue pas  E   moins, une ombre

                                                          Qui brille     *     comme de l’ambre.

                                                                 C’est anti  À chambre des rêveries

                                                        Où, moindre  *  délire est permis,

                                               Tant que l’on  M  reste entre deux

                                      États de cons   O   cience, vaseux.

                           J’ai repensé à  I  mille choses,

                En différé,    *  en accéléré

        Lors, la pluie m’a réveillé,

De ce cauchemar morose.

Encore était-ce bien moi……

Ou quel qu’autre personne,………

Tant le cerveau droit détonne,……….

Plein de fantasmes… sournois……………

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

953 4

.

Sûr que l’oreiller s’accroche

Une silhouette de femme

Bien  assise et appuyée

Sur son bon oreiller,

À mémoire de forme

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

à qui le veut,

Et même sans sourciller :

Encore qu’il en existe, aujourd’hui,

Un à mémoire de forme.

 .

Symbolique 

 .

Pour retrouver le sommeil,

On est prêt à tout essayer.

Des remèdes à base de

Plantes pour dormir

Aux    somnifères

Chimiques    les

Plus puissants.

Des  oreillers

Rafraîchissant

À  l’acupuncture,

En passant par la

Cuillère   d’huile  de

Foie     de        morue,

ensemble-literie.com/

sommeil-et-reves

.

.

Fond

.

Évocation 

.

953 6

.

Sûr que l’oreiller s’accroche à qui le veut,

Et même sans sourciller :

Encore qu’il en existe, aujourd’hui,

Un à mémoire de forme.

 . 

Symbolique 

 .

Tout oreiller, à mémoire de forme,

Comme son nom l’indique, lui

Permet de s’adapter à chaque dormeur.

L’oreiller à mémoire de forme

Va  donc  mémoriser  l’empreinte  cervicale

De chacun, ce qui lui permettra

De soulager les points de tension de la nuque.

Un tel oreiller est tout adapté

Aux personnes sujettes aux douleurs cervicales.

Confort à mémoire de forme,

On peut y ajouter matelas à mémoire de forme.

dodo.fr/oreillers-traversins.

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Si vous voulez dormir sur les deux oreilles

Choisissez plutôt un oreiller qui se creuse

Au milieu, puis qui pliera bien, en deux.

À moins d’avoir oreilles du même côté,

Vous aurez bien du mal à en trouver !

.

C’est un objet que l’on embrasse fort,

Qu’on triture, caresse, voire enfonce

Et qui vous met dans de beaux draps

 Sommeil dont on ne se souvient pas :

Oreiller que j’étreins, croyant c’est toi.

 .

 .

Mémoire de forme, des formes 

.

Scénario

.

 Se lever, oh non, pas déjà, tant que mon oreiller n’y consent pas !

Je sors à peine un bras : le reste se confond avec oreiller, couverture

Mon canapé, mon oreiller, mon repose pied, mon ordi : rien d’autre !

.

Visuels et textuels  >>

941 – Pour ne plus mal…vous réveiller !

Visuels et textuels >>

.

Un  état de mauvais réveil

Ou  un réveillent ou pénible

Signe d’un mauvais sommeil,

Ou réveil au mauvais moment.

Moment de sommeil paradoxal

Où tout  va  bien ou  tout  va  mal,

Où on était dans un  autre monde

En terre de Morphée en seconde

Un verre d’eau suffirait parfois,

À réveiller papilles  estomac,

Y a un moyen plus radical,

De l’eau tombant sur tête.

Ne pas mettre  de réveil,

Ou le jeter ou le casser

Ou encore embrasser

Ami, amant, conjoint.

.

Pour ne plus mal vous réveiller,

Prenez vos désirs pour réalités,

La nuit, tous les chats sont gris,

Vos rêves et cauchemars aussi.

Souffle coupé muscle tétanisé,

Je tombe sans fin en trou noir,

Ma chute parvient à m’asseoir

Dans un arrêt brutal, réveillé.

Je prends quelques secondes,

À faire coup d’œil, à la ronde,

Je suis vivant… dans mon lit,

Je pense déjeuner bien garni.

Je me rendors chez Morphée

En rêvant d’un pays des fées,

Je pousse un cri, dans le noir,

Je tombe encore au désespoir.

Je me lève, bois un verre d’eau

Demain, il s’agit de se lever tôt,

Je cache mon visage, en oreiller,

Jusqu’à ma sensation d’étouffer.

Une femme se blottit contre moi,

Je rêve  qu’elle s’éprend de moi !

Quand mon réveil sonne l’heure,

J’en suis encore à mon bonheur.

Toutes nuits ne sont pas égales

Si j’entends chants des cigales

Si je perçois comme des râles

Les nuits ne seront pas étales.

Si quelque musique  planante

Me remue, comme  une plante

Je dors ronflant comme souche

Et ne tombe plus  de ma couche. 

Cauchemars, rêves, par milliers,

N’ont d’existence que … réveillés

Sinon ils demeurent inconscients,

Plus pernicieux, que rage de dent !

.

.

Extensions

.

Pour ne plus mal vous réveiller,

Prenez un somnifère, un placebo.

Le sommeil reste un mystère pour

Celui qui l’a perdu, ne peut le contrôler.

Si je ne vous ai pas endormi avec mon délire

Sur le sommeil, c’est déjà ça encore que, gagné.

En vous endormant, vous penserez, qui sait,

À moi comme le marchand de sable,

Pour venir à bout des enfants

Baillant à force de rêver !

.

Se réveiller, naturellement, normalement, 

Est le mieux qui soit pour être bien reposé.

Tout réveille-matin pourra vous perturber

Au point que vous doutez du bon moment

Et que vous regardez l’heure, en attristé !

Et s’il est en forme, en se levant, l’enfant,

Vous fera des sourires, et non la grimace,

Et il faudra du temps pour que ça passe.

.

Pour être sûr de se réveiller à l’heure prévue,

On utilisera le plus souvent un réveille-matin !

À son signal on ne sort pas facilement des nues

Surtout si l’on est en phase paradoxale, en rêve.

.

Non seulement on en perd le bénéfice : perturbé

On confond réveil réalité  et suite de notre fiction.

Le mieux, comme chacun sait, est le réveil naturel,

On ouvre les yeux, prend conscience environnement.

.

On a l’impression d’avoir fini sa nuit, une bonne nuit :

Un peu d’étirement des membres, du cou, des muscles,

Et hop on saute du lit comme un chat voyant une souris

Pour ne plus mal vous réveiller, poussez donc votre cri !

.

.

941 – Calligramme

.

Un     état   de    P       *      R  mauvais réveil

Ou   un   réveil   O                            E  lent ou pénible

Signe d’un mau     U                                /       L       vais sommeil,

Ou réveil au mau    R            \                    /             L      vais     moment.

Moment  de  som    *                  \               /                   I    meil   paradoxal

Où tout  va  bien    N                       \           /                       E   ou  tout  va  mal,

Où on était dans   E                           \      /                          V   un  autre monde

En terre de Mor    *                               O                             É   phée en seconde

Un verre d’eau    P                                                             R  suffirait parfois,

À réveiller pa      L                                                          *    pilles  estomac,

Y a un moyen   U                                                      S   plus     radical,

De l’eau tom    S                                                U    bant sur tête.

Ne pas met    *                                        O    tre  de réveil,

Ou le jeter   M                             V     ou le casser

Ou encore     A         L         embrasser

Ami,    amant,     conjoint.

.

***********************

***********************

.

              Pour ne plus mal vous réveiller,

                   Prenez vos désirs pour réalités,

                         La nuit, tous les chats sont gris,

                            Vos rêves et cauchemars aussi.

                                 Souffle coupé muscle tétanisé,

                                     Je tombe sans fin en trou noir,

                                         Ma chute parvient à m’asseoir

                                            Dans un arrêt brutal, réveillé.

                                                 Je prends quelques secondes,

                                                     À faire coup d’œil à la ronde,

                                                         Je suis vivant…dans mon lit,

                                                               Je pense déjeuner, bien garni.

                                                               Je me rendors chez Morphée

                                                                  En rêvant d’un pays des fées,

                                                                     Je pousse un cri, dans le noir,

                                                                     Je tombe encore au désespoir.

                                                                       Je me lève, bois un verre d’eau

                                                                       Demain, il s’agit de se lever tôt,

                                                                        Je cache mon visage, en oreiller,

                                                                       Jusqu’à ma sensation d’étouffer.

                                                                      Une femme se blottit contre moi,

                                                                  Je rêve  qu’elle s’éprend de moi !

                                                               Quand mon réveil sonne l’heure,

                                                             J’en suis encore, à mon bonheur.

                                                           Toutes nuits ne sont pas égales …

                                                      Si j’entends chants des cigales …..

                                                 Si je perçois comme des râles ……

                                            Les nuits ne seront pas étales. ………

                                         Si quelque musique planante ……………..

                                   Me remue, comme une plante ……………….

                                Je dors ronflant comme souche …………………….

                            Et ne tombe plus de ma couche. ………………………….

                     Cauchemars, rêves, par milliers, ………………………………..

            N’ont d’existence que…réveillés ………………………………………

        Sinon ils demeurent inconscients, ……………………………………………..

Plus pernicieux, que rage de dent ! ……………………………………………….

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

941 4

.

La Lune, à son premier quartier,

Se réveille sur point comme un  i 

Et nous ferait comme un clin d’œil,

Pour nous souhaiter : bonne nuit !

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Voir Lune pleine phase sommeil profond :

Pénible ou désastreux :

Tout réveil sera différent selon le moment

Où il se produira !

 .

Symbolique 

.

La Lune,

Bien plus que satellite

   Aux yeux des humains,

          A toujours été source de

              Mystère et de fascination

                  Surtout dans l’ésotérisme.

                     Elle est traditionnellement

                        Rattachée  à un  archétype

                          Maternel / féminin, femme

                           Avec ses qualités physiques

                           Qui font que, sans produire

                       De la lumière,  elle  reflète

                     Celle du soleil, contribuent

                     À forger symbolisme dual :

               D’un côté, le soleil, source

              De  lumière, actif,  le père ;

           De l’autre la lune, reflet de

       Lumière, réceptif, la mère.

    Modifié,  source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation

.

941 6

.

Voir Lune pleine phase sommeil profond :

Pénible ou désastreux :

Tout réveil sera différent selon le moment

Où il se produira !

 .

Symbolique 

 .

Réveil est un système

Qui émet un  son à une

Heure prédéterminée.

.

Platon (428–348 av. J.-C.)

Met au point un système de réveil

Sur horloge à eau : un sifflement

Prévient que la cuve est vide.

Il l’aurait utilisé pour arrêter

De s’assoupir lors de ses longs

Travaux  et lectures  nocturnes.

.

Il peut s’agir d’un appareil destiné

À cet usage, généralement une horloge,

Ou d’autres appareils ayant une fonction

De   réveille-matin  tels  que : la  montre,

Téléphone mobile, ordinateur, télévision.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Réveil, réveille moi, réveillez-vous !

Éveil de la conscience en fin de rêves,

L’angoisse de rester endormi, l’éternité.

Si je prends un somnifère : réveil à midi,

J’ai mis deux réveils à sonner, des fois que

« Réveille–toi,  vite,  dehors,  ici,  c’est l’enfer »

Je passerais ainsi d’un cauchemar  à l’autre :

« Laisse-moi dormir encore, ça me déprime trop »

Mais ce téléphone qui sonne, il est dans mon rêve

Ou dans la maison et quelle heure est-il donc, nuit.

 .

.

le dernier cauchemar : celui du réveil

.

Scénario

.

J’ai la tête dans le sac en me réveillant ce matin, j’ai mal dormi.

Jusqu’à maintenant, il se réveillait à sept huit et aujourd’hui à six !

Peut-être que je rêve un peu trop de lui, pour espérer la nuit calme !

.

Visuels et textuels >>

940 – Le sommeil est bien précieux, vital

Visuels et textuels >>

.

Certains dorment bien trop,

D’autres, pas assez ;

Certains ont le sommeil lourd,

D’autres, léger ;

Certains ont le sommeil agité,

Ou, anesthésié.

Nombre de gens parlent de régime

Amaigrissant,

Très peu parlent manque de sommeil

Amollissant !

Sommeil peut être un bien précieux

Qu’on partage à deux

Au matin, on se réveille heureux

D’en être amoureux,

Tellement l’on a bien dormi

Dans le même pieu.

 .

Le sommeil est un bien précieux, vital

De dormir, tout le monde trouve normal

Et pourtant combien se plaignent, la nuit

De n’en profitez  tant qu’ils  le voudraient,

C’est vrai : pas de bouton, «on/off» au lit,

Il y a des jours  où, parfois, on en rêverait.

Hier, je suis allé dans une grande librairie,

Pour trouver un livre, parlant du sommeil :

Me  croirez-vous, j’ai vu,  unique  merveille,

Au milieu de centaines «régimes amaigris»,

Non mais je rêve  … nos insomnies seraient

Histoire à dormir debout…qu’il manquerait

D’ouvrages  pour les étudier, pour en parler,

À croire que sommeil, c’est du temps perdu,

Que d’en parler serait encore en perdre plus,

Pourtant, notre sommeil conditionne l’éveil,

Et notre degré d’attention…voire d’activité,

Pour toute la journée, un besoin sans pareil.

À force de rester éveillé, de se coucher tard,

Une grande dette s’accumulera, tôt ou tard,

Et l’on prendra une drogue pour l’acquitter

Qui revient à la charge, pour nous fatiguer

Nous lasser de notre vie, stressée  … vidée,

De toutes énergies, toutes images et idées.

Le monde de la nuit  est peuplé de songes,

Contrepoids de fait qui le jour nous ronge

Laissons-nous bercer en bras de Morphée,

Elle qui sait si bien endormir enfants usés,

Par leur extrême vivacité,  à  nous  fatiguer,

Nous réveiller de rêves ou cauchemar hantés.

Sommeil, tu me fuis, sommeil, tu me séduis,

Dormir est un acte d’amour en fond de puits,

Entre trop et pas assez, apprends-moi à doser,

Dormir à deux n’est pas toujours de tout repos

Sauf  si l’autre, dès le coucher, fais  le gros dos,

Prétextant une migraine, ou qu’il a mal mangé.

.

.

Extensions

.

On y revient,

Sans cesse,

À la malbouffe,

Quand, trop, mal,

Pas assez, vous étouffe,

Votre sommeil est comme

Votre   chandelle  de santé :

Apprenez à  mieux  gérer  votre

Un capital sommeil comme bijou

Précieux ou comme autre merveille.

Mon sommeil m’est vital, du fait

Que je suis, reste un animal !

.

Position sur le flanc pour s’endormir

Position sur le dos, une fois endormi,

Position sur ventre  sommeil  profond

Position  pelotonné, juste  avant  réveil

On a beau faire  le tour  de la question

Posture est une donnée fondamentale,

Pour faire un cycle sommeil normal !

 .

La phase de sommeil profond serait réduite

Autour de 30% pendant période pleine Lune,

Elle diminuerait la production de mélatonine :

On croirait être victime, là, de légende urbaine.

.

Rappelez-vous, elle a bien grand effet  sur  marée

Alors  pourquoi pas  sur notre horloge biologique !

Il en serait de même  si l’on dort  en pleine lumière,

L’obscurité complète favoriserait l’endormissement.

.

Nous sommes loin d’endormissent en bras de Morphée

Et tout autant des poudres de Perlin-pipin pour enfants

En fait notre sommeil serait un capital  avec des intérêts

Positifs ou négatifs qu’on appelle alors dette de sommeil.

.

.

940 – Calligramme

.

Certains dorment bien trop,

D’autres, pas assez ;

Certains ont le sommeil lourd,

D’autres, léger ;

Certains ont le sommeil agité,

Ou, anesthésié.

Nombre de gens parlent de régime

Amaigrissant,

Très peu parlent manque de sommeil

Amollissant !

Sommeil peut être un bien précieux

Qu’on partage à deux

Au matin, on se réveille heureux

D’en être amoureux,

Tellement l’on a bien dormi

Dans le même pieu.

 .

****************************

****************************************

 .

Le sommeil est un bien précieux, vital,……………

 De dormir, tout le monde trouve normal……….

  Et pourtant combien se plaignent, la nuit……

   De n’en profitez  tant qu’ils  le voudraient,

       C’est vrai : pas de bouton, «on/off» au lit,

             Il y a des jours  où, parfois, on en rêverait.

                   Hier, je suis allé dans une grande librairie,

                          Pour trouver un livre, parlant du sommeil :

LE                          Me  croirez-vous, j’ai vu,  unique  merveille,

SOM                          Au milieu de centaines «régimes amaigris»,

MEIL                          Non mais je rêve  … nos insomnies seraient

   EST                              Histoire à dormir debout…qu’il manquerait

                                              D’ouvrages  pour les étudier, pour en parler,

                                                À croire que sommeil, c’est du temps perdu,

                                                   Que d’en parler serait encore en perdre plus,

            UN                                    Pourtant, notre sommeil conditionne l’éveil,

         BIEN                                    Et notre degré d’attention…voire d’activité,

           PRECI                                    Pour toute la journée, un besoin sans pareil.

             EUX                                       À force de rester éveillé, de se coucher tard,

                                                              Une grande dette s’accumulera, tôt ou tard,

                                                            Et l’on prendra une drogue pour l’acquitter

                                                         Qui revient à la charge, pour nous fatiguer

          EST                                      Nous lasser de notre vie, stressée  … vidée,

      VITAL                                   De toutes énergies, toutes images et idées.

                                                 Le monde de la nuit  est peuplé de songes,

                                             Contrepoids de fait qui le jour nous ronge

                                           Laissons-nous bercer en bras de Morphée,

                                     Elle qui sait si bien endormir enfants usés,

                                  Par leur extrême vivacité,  à  nous  fatiguer,

                             Nous réveiller de rêves ou cauchemar hantés.

                         Sommeil, tu me fuis, sommeil, tu me séduis,

                     Dormir est un acte d’amour en fond de puits,

                  Entre trop et pas assez, apprends-moi à doser,

             Dormir à deux n’est pas toujours de tout repos

          Sauf  si l’autre, dès le coucher, fais  le gros dos,

       Prétextant une migraine, ou qu’il a mal mangé.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

940 4

.

La lune au premier quartier

 Sommeillant dans le ciel,

Comme  un point  sur un i 

Lors entouré d’étoiles !

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

La Lune est note compagne du sommeil

sans parler compagnon ciel clair, étoilé ;

seize  vers au-dessus, 4 phases sommeil :

ainsi cette forme s’accorde bien au fond !

.

Sommeil est vital pour nous,

Comme l’air, l’eau, nourriture, 

Et si  l’on persiste  à s’en passer,

Le corps le réclame, en étoiles !

 .

 Symbolique 

 .

Chaque trouble du sommeil

Inquiète et énerve les parents.

Le pouvoir de ceux-ci, s’arrête

Aux portes même du sommeil !

Tant l’enfant  ne pourra dormir

Et  se contrôler, en même temps.

.

Symboliquement endormissement

Évoque séparation d’environnement

La nuit symbolise l’absence psychique

Des parents, même si ils  sont  présents

Dans la chambre d’à côté : des angoisses

Diffuses pendant la journée empêcheraient

L’enfant de se détendre avant de s’endormir.

pedagogieinnovante.com

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

940 6

.

Sommeil est vital pour nous,

Comme l’air, l’eau, nourriture, 

Et si  l’on persiste  à s’en passer,

Le corps le réclame, en étoiles !

 .

Symbolique

On retient surtout de l’étoile,

Sa qualité luminaire et source de lumière.

Étoiles représentées sous voûte temple,

D’une église préciseront sa signification céleste.

Elles percent l’obscurité, elles sont aussi

Des phares, projetées sur la nuit  de l’inconscient.

Étroitement liée au ciel dont elle dépend,

L’étoile évoque mystères du sommeil, de la nuit.

Pour briller de son éclat personnel,

L’homme se situera dans les grands rythmes

Cosmiques et s’harmoniser avec eux.

 .


.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Quand je me rends dans une grande librairie

Je vais parfois  au rayon  qualité de vie, santé,

J’y trouve cent ouvrages  pour manger, maigrir,

Un seul ou deux sur comment gérer son sommeil.

.

Que puis-je d’autre  en déduire  sinon que dormir

C’est manger ou que manger trop ou pas assez

Ou pas bien n’aide pas à dormir sereinement.

.

Bon sommeil digérera toutes les angoisses

Lors mauvais repas vous en procurera.

Alors adopter l’équilibre entre eux !

  .

 .

 Un bon sommeil de l’enfant est vital

.

Scénario

.

Dormir est s’abandonner au sommeil comme un bébé sans défense !

Un smiley qui en dit long sur son état de sommeil et de rêve profond.

Au petit matin, me trouve pelotonné sur moi-même en chien de fusil.

.

Visuels et textuels >>

939 – On ne peut pas vivre sans sommeil

Visuels et textuels >>

.

On ne peut pas vivre en dormant

Mais on ne peut pas vivre sans dormir

Le tout se traduit par recherche d’équilibre

Si l’on perd sa santé,  l’on ne sera plus libre.

Le sommeil est un moment où l’on recharge

Ses batteries

La nuit bien sûr, mais y compris le jour,

Par une sieste.

Il n’y aura que le sommeil paradoxal

Qui serait utile

Un quart d’heure par deux heures :

À quoi sert le reste

Sans doute, comme en l’amour,

Des préliminaires,

Tant décharges de nos rêves

Nous… orgasment !

.

On ne peut      vivre    sans sommeil

Même ne peut   vivre   sans rêves,

Et si l’on peut vivre  sans réveil,

Essentiel d’une  journée : l’éveil.

À quoi  sert   le sommeil … sinon

À bien récupérer, sinon restaurer

Sa force de travail, voire sa santé,

Qui sinon nous feront faux bonds.

.

Mais le sommeil n’est pas inaction,

Il s’en passe des choses, dans ce cas

Un rêve par ci, un cauchemar par-là,

Chacun règle son problème à sa façon.

Le rêve apparaît en sommeil paradoxal

Comme une phase de décharge normale :

Il évacue nos peurs nos angoisses et désirs,

Comme si l’on poussait de profonds soupirs.

.

Quand le réveil nous sonne en nous il résonne

Autre monde où l’on s’est projeté comme absent

De tous décors, voire  de toute réalité  du moment,

Débarquer d’un voyage  aux antipodes, désarçonne.

Pour autant, sommeil n’est pas l’envers de la réalité

Mais son complément, permettant autres altérités,

Si on le perd, le détraque, le casse : il se vengera :

Dès lors l’insomnie chaque nuit nous guettera.

.

Le sommeil ne repose qu’en dernière phase,

Pour autant le reste n’a rien de superflu,

Il trie, hiérarchise et classe nos idées

Sinon leur souvenir serait effacé.

Sans sommeil : pas de trêve ;

Lors une journée chargée,

Sans éveil, pas de rêve,

Pour l’accompagner

Le point…sur le i

Point détaché ;

En endormi.

.

.

Extensions

.

Un point sur un i,

Et un point détaché,

Un point fermé comme

Un enfant endormi, l’air ravi,

Un point qui nous réveillera ici

Content de vivre après une nuit

Dans son lit.

On ne peut vivre sans sommeil,

Parce que le  corps  le réclame,

Parce que  le cerveau  le clame

Pour temps de réorganisation

Pour  temps de compilation

De  tous  les  événements

De la journée passée !

.

Bailler ne signifie pas

Qu’il est l’heure de dormir,

Ou, trop tôt, pour se réveiller :

S’il est vrai que ce réflexe archaïque

Reste associé à notre état de vigilance,

Il prédira plutôt un changement d‘activité

Ou peut-être début d’appétit, hypoglycémie !

.

Il y en a qui dorment dix heures par jour

D’autres qui n’ont besoins que cinq heures :

Nous ne sommes pas égaux en cela, non plus,

Mais beaucoup d’heures  ne sont  que surplus.

.

Seule  phase  qui compte, qui repose vraiment,

Est celle  que  l’on  appelle : phase  paradoxale :

Sur huit heures  de  sommeil : représente  deux.

.

Le dormeur plonge  dans un état où son cerveau

Est plus insensible aux stimulations extérieures,

Plus court, et plus réparateur, pour l’organisme.

.

Et cela ne fonctionne que si l’on se couche tôt :

Chaque nuit, quatre à cinq cycles de sommeil

 De 90 minutes, en moyenne, sont effectués

Les plus réparateurs sont avant minuit.

.

.

939 – Calligramme

.

On ne peut pas vivre en dormant

Mais on ne peut pas vivre sans dormir

Le tout se traduit par recherche d’équilibre

Si l’on perd sa santé,  l’on ne sera plus libre.

Le sommeil est un moment où l’on recharge

Ses batteries

La nuit bien sûr, mais y compris le jour,

Par une sieste.

Il n’y aura que le sommeil paradoxal

Qui serait utile

Un quart d’heure par deux heures :

À quoi sert le reste

Sans doute, comme en l’amour,

Des préliminaires,

Tant décharges de nos rêves

Nous… orgasment !

.

****************************

On ne peut      vivre    sans sommeil

Même ne peut   vivre   sans rêves,

Et si l’on peut vivre  sans réveil,

Essentiel d’une  journée : l’éveil.

À quoi  sert   le sommeil …  sinon

À bien récupérer,  sinon restaurer

Sa force de tra   O  vail voire sa santé

Qui sinon nous   N    feront faux bonds.

* …..

Mais le sommeil   N         S   n’est pas inaction,

Il s’en passe des    E                  A  choses, dans ce cas

Un rêve par ci,     P                         N    cauchemar par-là,

Chacun règle son   E                              S   problème à sa façon.

Le rêve apparaît     U                                 *  en sommeil paradoxal

Comme une phase   T                                 S   de  décharge normale :

Il évacue nos peurs   *                                 O   nos angoisses et désirs,

Comme si l’on pous   V                              M  sait de profonds soupirs.

Quand le réveil nous  I                           M    sonne en nous il résonne

Autre monde où l’on   V                     E  s’est projeté comme absent

De tous décors, voire  R                I de toute réalité  du moment,

Débarquer d’un voyage  E      L   aux antipodes, désarçonne.

Pour autant sommeil n’    *      est pas envers de la réalité

Mais son complément, permettant d’autres altérités,

Si on le perd, le détraque, le casse : il se vengera :

Dès lors l’insomnie chaque nuit nous guettera.

Le sommeil ne repose qu’en dernière phase,

Pour autant le reste n’a rien de superflu,

Il trie, hiérarchise et classe nos idées

Sinon leur souvenir serait effacé.

Sans sommeil : pas de trêve ;

Lors une journée chargée,

Sans éveil, pas de rêve,

Pour l’accompagner

Le point…sur le i

Point détaché ;

En endormi.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

939 4

.

Une pointe de quelque chose,

D’une plume ou d’un stylo

Ou alors d’une amphore

Avec sa bouche ronde ?

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Rapprochement  amphore et sommeil,

celle-ci  dormirait sur ses deux oreilles,

la  bouche  ouverte  et  le pied  couché,

la forme converge un peu vers fond.

.

Amphore pleine se tient sur sa pointe,

Comme nous, le  jour

Vide, on la couche, ensuite on la remplit

Par sa bouche ronde.

 .

Symbolique 

 .

Ô toi, née avec moi sous

Le consulat de Manlius

Grosse de lamentations

Ou bien de plaisanteries

De dispute et de fol amour

Ou, pieuse amphore,

D’un sommeil propice

Tu soumets à une douce

Torture les esprits

Normalement insensibles.

Tu dévoiles des sages

Les soucis et le secret de

La pensée, dans les jeux

De Lyæus. Horace,

fonsbandusiae.fr

.

.

Fond

.

Évocation 

.

939 6

.

Amphore pleine se tient sur sa pointe,

Comme nous, le  jour

Vide, on la couche, ensuite on la remplit

Par sa bouche ronde.

 .

Symbolique 

 .

La bouche

Est l’ouverture par où

Passent le souffle, la parole,

La nourriture, symbole de la puissance

Très créatrice  et  de  l’insufflation de l’âme.

Est représentée dans l’iconographie universelle,

Par la gueule du monstre, lèvres de l’ange ;

Porte de l’enfer, paradis.  Loi du secret

Pour fermeture de la bouche.

La bouche et le feu sont

Souvent associés

(langue de feu, dragons, lyre d’Apollon)

Symbole des contraires : mensonge et vérité.

.

.

Corrélations

.

Fond/forme

 .

Le sommeil est comparable à une amphore,

À n’importe quel, pot, vase, récipient, fermé.

Il capte l’agitation, événement de la journée,

Et les met de côté, au secret : transformation.

S’il n’y avait ce processus de repos, en dehors,

De la vie diurne, notre vie serait insoutenable

Tout ce que l’on fait et voire tout ce qu’on sait

Se percuterait en  un cerveau qui exploserait.

Temps fort, temps mort, tel est rythme de vie.

 .

 .

Épuisé sans sommeil

.

Scénario

.

Bébé dort de dix-sept à vingt heures par jour comme chat, presque.

Un tel smiley en dit long sur son état de fatigue : et pas de réponse !

Bailler ne veut pas dire qu’on est en manque de sommeil : rien à voir.

.

Visuels et textuels >>

938 – La nuit n’est en rien égale au jour

Visuels et textuels >>

.

La nuit est calme quand le jour

Est agité,

La nuit est assoupie quand le jour

Est  réveillé,

La nuit est parenthèse quand le jour

Est  une  dictée,

La nuit, endormis, gens se ressemblent

Le jour, différence.

.

Les nuits    sont    plus   longues    l’hiver,

Plus courtes,  l’été :

À  croire  que  l’hiver serait  plus  fatigué,

L’été : plus reposé.

.

La nuit est notre amie, ou notre ennemie :

Ça dépend de nous

Mais c’est certain que si l’on ne dort plus

On devient fou.

 .

La nuit n’est, en  rien, égale au jour,

Nuit, calme noir  et jour, plus court,

Elle endort le corps et réveille l’âme,

Lors envers du décor elle enflamme.

 .

Elle nous donne à voir  des histoires

Enfouies au fond de notre mémoire,

Dont nous avons jadis perdu la clef,

Pour être à même de les déchiffrer.

.

Insomnies, angoisses et cauchemars

Peuplent, souvent notre nuit, agitée,

Elle est pourtant notre amie et alliée

Quand elle nous  fait rêver au hasard.

 .

Alors que notre corps est passif, oisif,

Notre âme se laisse câlinée, violentée,

Elle passe du blanc au gris noir massif

Selon  par  un ange  ou  démon, visitée.

.

Sommes-nous bien : jour, nuit, identique,

Être doué de raison ou être en déréliction

L’inconscient aurait- il quelque génétique

Instillant en nous, un fond de civilisation.

.

.

Extensions

.

Les nuits ne sont en rien égales au jour :

Certaines sont lumineuses en notre esprit,

D’autres, tristesses infinies en notre cœur,

D’autres, pleines d’ennui pour notre corps.

Et l’hiver, les nuits  seront plus que longues,

Elles commencent tôt et elles n’en finissent pas

Et le manque de lumière, nous donne le bourdon,

Au point de tomber en une dépression saisonnière.

L’été, les nuits sont courtes, le soleil n’en finit pas

De se coucher, est tôt levé comme s’il avait trop

De projets en cours, sa lumière nous donne

Tonus d’hyperactivité : quoiqu’il en soit

Quand certains disent que la nuit

Est un refuge, j’en connais peu

Qui préfèrent les nuits d’hiver

Aux nuits d’été à moins d’être

Une marmotte ou une sotte !

.

Souvent la nuit dure plus longtemps que le jour,

Notamment en hiver

Souvent le jour dure plus longtemps que la nuit,

Notamment durant été

Or pour moi, la nuit, c’est sept heures de sommeil

Malgré la fée électricité,

Qui change bien la donne mais qu’on me pardonne

Horloge interne gouverne.

.

Mes nuits sont plus belles que vos jours

Proclament les noctambules, toujours

Brulant  argent, en lieux de plaisirs,

Durant des mois,  à n’en plus finir.

.

Faune de nuit croise celle de jour

Au matin, lors  elle va débourre,

Paris s’éveille, chante Dutronc,

Va donc bosser, eh toi, ducon.

.

C’est braver le cycle de nature

Qu’inverser  jour, nuit, ainsi,

Sauf  à être veilleur, armure,

Faire  les trois huit : choisi !

.

L’on admet la nuit, en vérité,

Que tout jour… moins agitée,

Devenant lors propice à créer

Pour quel qu’artiste patenté !

.

.

938 – Calligramme    

.

La nuit est calme quand le jour

Est agité,

La nuit est assoupie quand le jour

Est  réveillé,

La nuit est parenthèse quand le jour

Est  une  dictée,

La nuit, endormis, gens se ressemblent

Le jour, différence.

Les nuits    sont    plus   longues    l’hiver,

Plus courtes,  l’été :

À  croire  que  l’hiver serait  plus  fatigué,

L’été : plus reposé.

La nuit est notre amie, ou notre ennemie :

Ça dépend de nous

Mais c’est certain que si l’on ne dort plus

On devient fou.

 .

La nuit n’est, en    L      rien, égale au jour,

Nuit, calme noir       A      et jour, plus court,

Elle endort le corps      *        et réveille l’âme,

Lors envers du décor       N       elle enflamme.

             U

Elle nous donne à voir       I          des histoires

Enfouies au fond de         T     notre mémoire,

Dont nous avons ja         *    dis perdu la clef,

Pour être à même       N    de les déchiffrer.

  ‘

Insomnies, angois    É    ses et cauchemars

Peuplent, souvent   G     notre nuit, agitée,

Elle est pourtant    A    notre amie et alliée

Quand elle nous    L   fait rêver au hasard.

E …..

Alors que notre      *  corps est passif, oisif,

Notre âme se lais   P   se câlinée, violentée,

Elle passe du blanc A     au gris noir massif

Selon par un ange   S     ou démon   visitée.

*

Sommes-nous bien   J  jour, nuit, identique,

Être doué de raison    O ou être en déréliction

L’inconscient aurait-  U   il quelque génétique

Instillant en nous, un   R     fond de civilisation.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

938 4

.

Une haute tour,

Avec  une lanterne 

Et  avec feu tournant :

Un phare, assurément !

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

La nuit, les bateaux ont besoin

Des lanternes  pour les guider :

Le jour, les phares ne seront pas

 Allumés mais le ciel est bien clair.

Symbolique 

 .

La lanterne est un symbole

De connaissance et d’intelligence,

Celle qui éclaire le monde des hommes.

Elle abrite un feu, fragile  et sacré, celui qu’il faut préserver.

Elle contient la lumière individuelle qui peut se transmettre.

Elle nous guide et peut guider les autres.

Nous rêvons d’une lanterne,  représente

L’intelligence lumineuse d’une personne

Précise dont sa pensée nous éclaire.

tristan-moir.fr/lanterne

.

.

Fond

.

Évocation 

.

938 6

La nuit, les bateaux ont besoin

Des lanternes  pour les guider :

Le jour, les phares ne seront pas

 Allumés mais le ciel est bien clair.

Symbolique 

 .

Symbolisme du rêve de phare est très positif.

Il représente la lumière qui guide les hommes.

Le phare indique  une direction, un sens sacré.

À l’instar de la tour, il affirmera sa verticalité.

Cette construction possède, cependant, un sens

Opposé puisqu’elle est faite pour être vue alors

Que la tour est d’abord faite … pour voir.

Le phare est porteur de lumière.

Tristan-moir.fr/phare

.

.

Corrélations

 .

Fond/forme

.

Il n’y a rien de mieux pour évoquer nuit en mer,

Qu’un phare allumé avec son faisceau de lumière

Qui brille, et tourne, sur lui-même,  comme éclats

D’existences, flashant sur tous objets environnant.

.

On dit que la nuit n’est pas égale au jour, c’est vrai,

Mis à part les jours de solstice dans notre calendrier

Lors en notre tête ce n’est pas tant la durée qui compte

Que le temps de repos mis à profit pour vivre autrement.

On croira parfois le perdre alors qu’en réalité, on le gagne.

.

.

Variations de durées jour/nuit

.

Scénario

.

Lunatique, la nuit, solaire, de jour : moitié moitié, ce n’est pas drôle !

Le jour déchire la nuit à mon réveil tout comme une fermeture éclair.

La frontière entre la nuit et le jour, reste floue mais avance toujours.

.

Visuels et textuels >>

937 – Il est minuit, je ne dors pas ni rêve pas

Visuels et textuels  >> 

.

L’insomnie : souci

Qui vous mange nuit

De n’avoir pas  dormi.

C’est vrai   et   c’est faux :

Quand  on dort,  on ne peut

Dire que … l’on  ne  dort  pas !

.

Esprit si tu dors, frappe un coup,

Si tu ne dors pas, frap pe deux coups

On voit bien l’absurdité  de tel manège.

Dormir devient  une véritable obsession

Pour un insomniaque  et  aussi  angoisse

De ne pas y parvenir, aujourd’hui, jamais.

.

Minuit

Ne dors pas

Tôt fin de nui,

Je  ne  rêve  pas.

Esprit  vagabonde

Sous de beaux draps,

Pense à tout le monde,

Mais personne  n’est là.

Et j’occupe  mes neurones

Qui s’embrouillent. Au-delà

D’ombres qui m’environnent,

Inconscient est soumis au ça :

À moi,  vite  je n’en peux plus.

.

Pilule endors-moi,

Le manque de sommeil me tue,

Cauchemar roi,

Débarrasse-moi de ce démon,

Qui est en moi.

.

J’ai trop envie de faire ronron

D’un air béat,

Et jusqu’au petit matin clair,

Etre sans voix.

Ayant vaincu les mystères,

D’être mon moi.

.

Je mets en pleine lumière

Mon gros surmoi,

Jusqu’à ce qu’angoisse

Reprenne son pas.

Si dormir : c’est vivre

Sous l’oreiller,

.

Vivre serait  dormir

Sans s’éveiller,

Entendre le silence

Ne s’ébruiter,

.

Veux-tu te taire

Grand  béta

Sinon enfer

Tu iras

Dors.

.

.

Extensions

.

Aucune injonction,

Fut-elle normale ou paradoxale,

Ne peut suffire à faire dormir quelqu’un

Ni soi-même en un rêve éveillé, pour certains,

Que de temps perdu, de temps de récupération,

Pour mieux être en forme, lendemain : en une vie,

On passe des années à dormir, et, si on ne le faisait

Pas et bien, notre vie en serait, d’autant, raccourcie.

Alors à vos calculettes et à vos montres : les animaux

Dorment aussi même si certains d’un œil, d’une oreille

D’un demi-cerveau : ils ne se posent pas  la question de

Savoir s’ils vont ou non  se réveiller  vivants, s‘ils auront,

Ou non, perdu du temps : pour eux, courir et dormir, sont

Équivalents pour nous, c’est un bon ou un mauvais moment.

Quant à dire qu’on ne dort pas de la nuit, sommeil paradoxal,

Le seul, utile, dure vingt minutes  par phases de deux heures.

Quant à dire qu’on ne rêve pas, disons ne s’en souvient pas :

Un rêve ne dure que quelques secondes à peine, son temps

N’est pas le nôtre, il en en deçà et au-delà à la fois !

.

Insomnie : je me couche tôt,

Je prends du temps au repos,

Mais ne dort pas, éveillé trop.

À  minuit, pas encore endormi,

J’ai impression que, nuit : finie,

Alors  qu’elle n’aura commencée,

Mes soucis étant restés accrochés.

.

Sommeil peut devenir comme une mécanique

Qui s’est détraquée,  comme horloge biologique

Qui inverserait le jour et la nuit en longue durée,

De plus en plus fatigué de jour, et  excité de nuit.

.

Tant et si bien qu’on ne sait à quel saint se vouer,

Qu’on se demande si le sommeil reviendra un jour

Même forts somnifères ne feront plus aucun effet,

C’est à désespérer de vivre ainsi  comme zombie.

.

Le salut vient de soi-même, pas de pharmacopée

Il faut reprendre un régime de vie  plus régulier

Et aller au lit à une heure correcte … identique,

Au bout d’un temps la machine repart : sauvé.

.

.

937 – Calligramme

.

L’insomnie : souci

Qui vous   mange nuit

De n’avoir  *   pas  dormi.

C’est vrai   et    M   c’est faux :

Quand  on dort,    I     on ne peut

Dire que … l’on  ne   N     dort  pas !

Esprit si tu dors, frap   U    pe un coup,

Si tu ne dors pas, frap     I  pe deux coups

On voit bien l’absurdité    T   de tel manège.

Dormir devient  une véri    *   table obsession

Pour un insomniaque et     *   aussi angoisse

De ne pas y parvenir, aujourd’hui, jamais !

.

***************************

******************

Minuit

Ne dors N pas

Tôt fin  E  de nui,

Je  ne     *  rêve  pas !

Esprit      D       vagabonde

Sous de    O      beaux draps,

Pense à     R      tout le monde,

Mais per     S        sonne  n’est là.

Et j’occu      *     pe  mes neurones

Qui s’emb   R    rouillent. Au-delà

D’ombres    Ê  qui m’environnent,

Inconscient V    est soumis au ça :

À moi,  vite  E   je n’en peux plus.

Pilule endors-moi,

Le manque de sommeil me tue,

Cauchemar roi,

Débarrasse-moi de ce démon,

Qui est en moi.

J’ai trop envie de faire ronron

D’un air béat,

Et jusqu’au petit matin clair,

Etre sans voix.

Ayant vaincu les mystères,

D’être mon moi.

Je mets en pleine lumière

Mon gros surmoi,

Jusqu’à ce qu’angoisse

Reprenne son pas.

Si dormir : c’est vivre

Sous l’oreiller,

Vivre serait  dormir

Sans s’éveiller,

Entendre le silence

Ne s’ébruiter,

Veux-tu te taire

Grand  béta

Sinon enfer

Tu iras

Dors.

 

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

937 4

.

Un fuseau

Ou bien un poisson

Et voire un tire-bouchon

Et pourquoi pas une fusée ?

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Fuseau, voire fusée, quelque chose fuse

mais en aucun cas, mon sommeil infuse,

peut-être que manque mélatonine refuse

au corps de se laisser comme abandonné.

.

Cette fusée se dirige-t-elle vers une Lune ;

Allez le savoir :

Non, elle tourne en cercle, sans destination,

Ni durée, précises

 .

 Symbolique 

 .

Hergé, étant

Féru de sciences

Aura   empreint  son

Œuvre  d’hyperréalisme,

Tout  particulièrement  dans

Les aventures lunaires de Tintin.

La   fusée lunaire,  décorée  d’un

Damier rouge et blanc, est devenue

Un véritable symbole non seulement

De l’œuvre d’Hergé, mais aussi

De la bande                    dite dessinée.

Source : tintinomania.com/tintin-pdf-fusees

.

.

Fond

.

Évocation

.

937 6

Cette fusée se dirige-t-elle vers une Lune ;

Allez le savoir :

Non, elle tourne en cercle, sans destination,

Ni durée, précises

Symbolique 

 .

Le rond

Est d’abord

Un symbole d’unité,

L’alliance, le yin et le yang

En sont de très bons exemples.

C’est aussi le symbole de l’infini,

De la divinité, et  de l’harmonie,

Du naturel et de la perfection.

Le centre symbolise le point

De départ, c’est-à-dire

D’où l’on vient,

Ou bien le

Point d’arrivée, et est synonyme de stabilité et d’éternité.

À l’inverse, la circonférence évoque le mouvement et le changement.

graphiste.com/blog/symbolique-forme-logo-rond

 .

Corrélations

Fond/forme

 .

Comme le temps n’existe plus pour sa conscience,

L’espace devient le lieu de toutes ses pérégrinations

Le matin à son réveil, on dit avoir rêvé toute la nuit,

Lors en fait, quelques secondes sur l’enregistrement :

Il semblerait que l’on rêverait à la vitesse d’une fusée,

Que l’on peut voyager aux confins de l’Univers étoilé !

  . 

.

Minuit, ce serait l’heure du crime

.

Scénario

.

Minuit le  juste, ses douze coups et son heure du crime qui fait peur.

Je me couche à sept heures, m’endort à onze : quatre heures, éveillé !

J’ai trop de problèmes, soucis, déceptions, que je fais des insomnies.

.

Visuels et textuels  >>

936 – Je n’arrive pas à dormir, je m’ennuie

Visuels et textuels >>

.

Souvent je prends un livre

Que j’appelle  de chevet :

Une histoire à épisodes

À re-bon-dis-sements.

.

J’en  lis une douzaine

De pages  et  soudain,

Mes yeux se troublent

Je ne vois plus … bien.

.

Cette  fois   aujourd’hui

Rien n’y fait, lu 40 lignes

Suis assoupis  puis réveillé,

Recommencer mais m’ennuie.

.

N’arrive pas à dormir, m’ennuie

Mon   esprit  vagabonde,  la nuit,

D’un être, idée à l’autre pour finir

Par retomber, sur qui : toi, chérie !

.

J’aimerais que l’on m’extraie de la tête

Les souvenirs de tous ces jours de fête

Qui me font encore rêver, à l’instant,

Rêver, tout éveillé, c’est fatiguant.

.

Je somnole, rêvasse, papillonne,

Et là encore, que l’on me pardonne,

Je me tourne, et me retourne vers toi,

Pour me rassurer que tu   es toujours là.

.

Car je crois : tu t’éclipses,  sous mon nez,

Chaque fois que je m’en dors, à ton côté,

Pour disparaître à jamais tant mon sort

Est d’être celui d’un insomniaque retors.

.

Sans le  moindre support aphrodisiaque,

Mon  cerveau  te  cherche  plus  profond,

Et je perds ta trace en le lit paradisiaque

De ton corps  à force de tourner en rond.

.

Apprends-moi à mieux  dormir sans toi,

Penser à ton retour, fait rêver d’amour,

Apprends-moi à bien me passer de toi,

Penser à ton amour endort en retour.

Je finis somnolant, tête sur l’oreiller,

Où, je m’enfonce, en sommeil léger,

Et alors dans mon rêve, je te revois,

Toute auréolée, de neige, cette fois.

.

Blanche-Neige tu  ne l’es pourtant,

Et moi non plus, prince charmant,

Au réveil le matin  étonné, apaisé,

Je t’envoie, par mobile,  un baiser.

Le sommeil devient tout, pour moi,

Je  te  raconte, mais tu   n’es   pas là.

.

.

Extensions

.

Ton fantôme me nargue

Quand il s’approchant de moi :

Quand je tends mon bras vers toi,

Ma main traverse ton corps … absent.

Absent, présent ne changera rien à mon

État de transe léthargique devenue sorte

De rite liturgique pour honorer la déesse,

À qui je le confesse, j’ai trop de tendresse.

La  tendresse  de la  nuit, compense  celle

Du  jour, quand   tu  es  partie,  je ne sais

Où ni pour quoi faire, et jusqu’à quand !

Le seul espoir qui me reste, et me tient

En haleine est le moment où tu referas

Ton apparition, non plus en image ou

En rêve mais en chair et en sang et

Que nous serons comme amants !

.

Il ne suffit pas qu’il fasse nuit

Et qu’on se mette dans son lit

Fermer les yeux, pour dormir

Et au pays des rêve,  de partir

Et jusqu’au petit matin, léger,

Se laisser bercer par Morphée

Lors  on la passe,  à s’ennuyer,

À mourir et pourtant compter

Les moutons du Monde entier.

.

Il pourra y avoir des causes, contradictoires,

Au manque de s’endormir, sommeil profond,

Soit je ne suis pas assez fatigué, soit de trop,

Ça revient au même entre trop ou pas assez.

.

J’ai compté jusqu’à cent, compté les moutons

Je vois campagne  immobile, bien nuitamment,

J’entends ma compagne dormir avec ronflements

Rien de cela ne suffit, le monde me parait abscons.

.

Voilà que je prends peur  que quelqu’un s’introduise

Dans ma maison, ma chambre, mon lit, mon cerveau

Et me pousse à confondre un cauchemar et la réalité

Au point que je préfère rester, toute la nuit, éveillé.

.

.

936 – Calligramme   

.

Souvent je prends un livre

Que j’appelle  *  de chevet :

Une histoire   J  à épisodes

À rebondis     E    sements.

J’en lis  une   *     douzaine

De pages et   N     soudain,

Mes yeux se         troublent

Je ne vois       A     plus bien.

Cette fois        R   aujourd’hui

Rien n’y fait,    R      lu 40 lignes

Suis assoupis     I       puis réveillé,

Recommencer    V   mais m’ennuie.

N’arrive pas à      E dormir, m’ennuie

Mon esprit vaga   *        bonde, la nuit,

D’un être, idée à   *     l’autre pour finir

Par retomber, sur  *    qui : toi, chérie !

J’aimerais que l’on m’extraie de la tête

Les souvenirs de tous ces jours de fête

Qui me font encore rêver, à l’instant,

Rêver, tout éveillé, c’est fatiguant.

******************************

***************************

          Je somnole, rêvasse, papillonne,

                    Et là encore, que l’on me pardonne,

                            Je me tourne, et me retourne vers toi,

                                   Pour me rassurer que tu   es toujours là.

                                          Car je crois : tu t’éclipses,   sous mon nez,

                                               Chaque fois que je m’en  P  dors, à ton côté,

                                                   Pour disparaître à jamais  A tant mon sort

                                                         Est d’être celui d’un insom  S   niaque retors.

                                                             Sans le  moindre support    *   aphrodisiaque,

                                                            Mon cerveau te cherche     D    plus profond

                                                                Et je perds ta trace en le    O  lit paradisiaque

                                                                 De ton corps  à force de     R  tourner en rond.

                                                                Apprends-moi à mieux     M  dormir sans toi,

                                                              Penser à ton retour, fait   I     rêver d’amour,

                                                            Apprends-moi à bien     R  me passer de toi,

                                                         Penser à ton amour      :    endort en retour.

                                                    Je finis somnolant,    M   tête sur l’oreiller,

                                               Où, je m’enfonce,       ‘  en sommeil léger,

                                            Et alors dans mon    E   rêve, je te revois,

                                        Toute auréolée, de   N    neige, cette fois.

                                 Blanche-Neige tu   N   ne l’es pourtant,

                            Et moi non plus,   U  prince charmant,

                     Au réveil le matin  I      étonné, apaisé,

              Je t’envoie par mo   E  bile  un baiser.

        Le sommeil  devient tout, pour moi,

   Je  te  raconte, mais tu   n’es   pas là.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

..

936 4

C’était dans la nuit brune,

Sur le clocher jauni, la Lune

Comme  un  point sur un i. 

Nous déclame A. Musset.

.

Si la Lune a l’air de s’ennuyer autant que moi

où va-t-on : il n’y a plus d’espoir pour dormir

Ce n’est pas Musset qui dirait out le contraire

et dès lors sa forme s’accorde avec mon fond.

.

 Quand on ne dort pas la nuit :

Insomnie,   il faut s’occuper !

Le fait  de  faire  quelque chose,

Ou de s’occuper l’esprit, suffit !

  .

Symbolique de forme

 .

En France, 1 personne  sur 3  souffre

De troubles du sommeil, insomnie.

D’après un sondage d’OpinionWay

Publié  en  mai 2014,  67 %  de  la

Population  active  dit  se  lever

En pleine nuit pendant vingt-

Huit  minutes,  en  moyenne.

« Faites    le   test : essayez    de

Vous endormir, en  ayant  la

Conviction   qu’une    personne

Va entrer chez vous par effraction.

Impossible de lâcher prise, trouver repos.

Et voilà précisément ce qu’est l’insomnie:

Un sentiment de vigilance permanent »,

Résume le Dr Lionel Coudron

Source : l’express. fr/styles/

psycho/insomnie-mon-amie_1675572.html

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : la forme s’accorde ici au fond)

.

Fond

.

Évocation

.

936 6

.

Quand on ne dort pas la nuit :

Insomnie,   il faut s’occuper !

Le fait  de  faire  quelque chose,

Ou de s’occuper l’esprit, suffit !

Symbolique

 

Les yeux ouverts

Sur le vide de l’obscurité,

Vous fixez le mur ou le plafond

Et cela en attendant vainement que

Vos  paupières s’alourdissent, s’affaissent.

Vous tentez de compter les moutons. En vain.

De guerre lasse, vous vous emparez de votre

Smartphone ou rallumez la lumière, avec

La certitude que vous paierez cet éveil

Prolongé au prix fort le lendemain,

Harassé de fatigue. La scène

Vous paraît familière ?

Vous faites peut-être

Partie des 15 à 20%

Des Français qui sont concernés

Par l’insomnie, fléau de nos sociétés modernes.

franceculture.fr/sciences/sommeil-que-se-passe-

t-il-dans-votre-cerveau-insomniaque

 

Corrélations

Fond/forme

.

L’insomnie ne serait pas maladie

Juste un trouble du sommeil, la nuit !

Rageant tout de même de rester éveillé

Contre tout le contexte et contre volonté,

Jusqu’à prendre médicament assommant.

   .

 .

 Visions nocturnes empêchent repos

.

Scénario

.

Nuit d’insomnie passagère : je me tourne et me retourne dans mon lit.

Bien que chat ronronne aux pieds, je continue à compter les moutons.

Là, ça devient sérieux, ennuyeux : je n’ai pas fermé l’œil de la nuit !

.

Visuels et textuels >>

935 – La nuit est comme un monde endormi

Visuels et textuels >>

.

La nuit est un Monde endormi,

Au dehors bien plus qu’au-dedans

De mon cerveau qui est sans repos.

La journée, lors je m’agite  de trop :

J’ai du mal à trouver mon sommeil.

Trois fois dans la nuit, me réveille :

Mes pensées,  émotions,  actions,

Me tracassent et sommeil casse

Au matin je me sens exténué.

Toutefois, mes rêves blancs

M’ont donné  de l’espoir

Que le jour sera léger.

.

La nuit comme monde endormi,

Où les chats et chiens  sont gris,

Les corps et les esprits assoupis,

Jusqu’au  petit matin  évanouis.

Évanouis  y a plus rien qui  aille

Cerveau ne connaît pas de repos

Pendant que je dors, lui, travaille

Il solutionne  soucis sur  mon dos.

.

Sur mon dos, ventre   de face, côté

Chaque  fois  que  je  bouge soupire,

Mon cerveau, de son   côté   respire,

Retisse  les   toiles de  mes journées.

Journées  se   passent pour    penser,

Traiter  ma  souffrance pour  panser

Accorder mon  humeur avec la raison

Les mettant au diapason de l’émotion.

.

Émotion inconsciente, et, aussi  fertile

Que mes imaginations de  jour, futiles,

Mais, si la nuit, je rêve  le jour,  je   vis,

Parfois, le contraire, à ce  qu’on me dit.

On me dit : t’as pas fermé  l’œil, la nuit,

Tu comptes les moutons sur un plafond

Car si l’inconscient ne tourne plus rond,

Son ressort se casse, il perd son énergie.

.

Énergie  qui  fait qu’après chaque nuit

Quand je m’installe devant page blanche,

Mon esprit  reposé,  rarement ne flanche,

Car il aura travaillé pour moi toute la nuit

Nuit  n’est pas  que  le  dedans  du  dehors,

Pas plus  ne serait  que  l’envers  du  décor,

La nuit est partie essentielle de nos heures

Si l’on empêche  un chat, de rêver, il meurt.

.

Il meurt de ne rien   entendre, sentir, ni voir :

Ça ne prouve pas   que je m’arrête de cogiter,

À l’intérieur, mon cerveau s’occupe à ranger,

Les événements, informations de la journée.

.

.

Extensions

.

Un jour peut paraitre

Semblable au précédent,

Et comme un «jour sans fin»,

Si je ne fais rien ou même chose,

Pourtant, elle il ne me donnera pas

Le même rêve, ni même cauchemar.

Cauchemar que d’avoir peur de ne pas

Dormir la nuit où le monde semble tout

Endormi, mais, pas en moi, où il se

Retransforme, se reconforme ou

Se re-déforme et à l’infini.

.

Endormie, la ville aux milles lumières brillant dans la nuit,

Endormie, la moitié de la Planète Terre, à l’ombre du Soleil,

Endormie, la mer, étale, se reflétant comme miroir d’éclats.

Et pendant ce temps, je dors,

Pendant ce temps, je rêve

J’échafaude histoires,

Me repose encore

De mes efforts

D’un jour

Noir

V

.

La nuit, on croit que tout dort, au dehors :

Il est vrai que plus de lumière, plus un bruit

Mais  sous sa calotte crinière, point de repos

Il fait du tri, du ménage, lors sa lumière luit.

.

Parfois, je ne dors plus, je pense… je rumine :

Cent idées me viennent, à la fois, dont pas une

Ne me laisse en repos, rempli par une angoisse

De ne pas réussir ma vie comme je le voudrais !

.

Aucune Lune ne serait garant de mon sommeil

Bien qu’on lui attribue  des vertus soporifiques,

Il en est même pour croire ses effets, magiques,

Parfois contraire au point de devenir lunatique.

.

.

935 – Calligramme

.

La nuit est un Monde endormi,

Au dehors bien plus qu’au-dedans

De mon cerveau qui est sans repos.

La journée, lors je m’agite  de trop :

J’ai du mal à trouver mon sommeil.

Trois fois dans la nuit, me réveille :

Mes pensées,  émotions,  actions,

Me tracassent et sommeil casse

Au matin je me sens exténué.

Toutefois, mes rêves blancs

M’ont donné  de l’espoir

Que le jour sera léger.

************************

**************************

 La nuit comme monde   N   endormi,

    Où les chats et chiens     U   sont gris,

          Les corps et les esprits   I     assoupis,

                Jusqu’au  petit matin     T     évanouis.

                      Évanouis  y a plus rien   *      qui    aille

                             Le cerveau ne connaît   E    pas de repos

                                  Pendant que je dors,    S    lui, travaille

                                         Il solutionne  soucis    T    sur  son  dos.

                                            Sur mon dos, ventre    *   de face, côté

                                                    Chaque  fois  que  je    C    bouge soupire,

                                                       Mon cerveau, de son     O    côté   respire,

                                                           Retisse  les   toiles de    M    mes journées.

                                                               Journées  se   passent    M    pour    penser,

                                                               Traiter  ma  souffrance   E    pour  panser

                                                                  Accorder mon  humeur    *   avec la raison

                                                                    Les mettant au diapason   U   de  l’émotion.

                                                                   Émotion inconsciente, et,   N    aussi  fertile

                                                                     Que mes imaginations de     *      jour, futiles,

                                                                    Mais, si la nuit, je rêve  le    M     jour,  je   vis

                                                                    Parfois le contraire, à ce      O     qu’on me dit.

                                                                   On me dit t’as pas fermé    N        l’œil, la nuit,

                                                                   Tu comptes les moutons    D      sur un plafond,

                                                               Car si l’inconscient ne      E    tourne plus rond,

                                                             Son ressort se casse,        *   il perd son énergie.

                                                          Énergie  qui  fait          E  qu’après chaque nuit

                                                       Quand je m’installe      N   devant page blanche,

                                                  Mon esprit  reposé,    D     rarement ne flanche,

                                              Car il aura travaillé    O    pour moi toute la nuit

                                         Nuit n’est pas que      R    le  dedans  du  dehors,

                                  Pas plus ne serait    M   que  l’envers  du  décor,

                          La nuit est partie  I  essentielle de nos heures

                       Si l’on empêche    *   un chat, de rêver, il meurt.

               Il meurt de ne rien   entendre, sentir, ni voir :

          Ça ne prouve pas   que je m’arrête de cogiter,

     À l’intérieur, mon cerveau s’occupe à ranger,

Les événements, informations de la journée.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

935 4

.

C’était dans la nuit brune,

Sur le clocher jauni, la Lune

Comme  un  point sur un i. 

Nous déclame A. Musset.

.

Une lune  qui pourra paraitre bien sombre,

propice fantasmes, cauchemars en nombre

tant est si bien que forme converge au fond,

éclairée quelque peu par poème de Musset !

.

La Lune, la nuit, le sommeil,

Quand on ne dort pas la nuit,

On trouve le temps très long :

On a passé une nuit blanche :

 .

 Symbolique

 . 

La lune

Est aussi la frontière

Entre le soleil et l’obscurité

Et est associée à ce qui sépare

La conscience   et   l’inconscience.

.

Elle est liée  à l’idée  de romantisme,

Dès que l’on pense à la «lune de miel»,

Au clair de lune propice aux déclarations

Amoureuses si ce n’est pas aux… vampires!

.

Plus effrayants encore, serait la pleine lune

Qui déclenche la transformation loup-garou,

Et devenue d’ailleurs indissociable de tout bon

Film d’horreur pour mettre un peu d’ambiance.

europe1.fr/societe/La-lune-tout-un-symbole

.

.

.

Fond

.

Évocation

.

935 6

.

La Lune, la nuit, le sommeil,

Quand on ne dort pas la nuit,

On trouve le temps très long :

On a passé une nuit blanche :

 .

Symbolique 

 .

La nuit est identifiée à la peur,

À l’insécurité, et, aux démons;

Mais les poètes  romantiques

L’ont aussi chantée et exaltée

Pour  son  pouvoir  onirique.

Et son ciel étoilé invite à une

Spiritualité empreinte de sérénité.

.

Sommeil, de même, apaise, inquiète.

Temps bien mérité de la relaxation,

Qui nous permet d’échapper

Pour un moment,  à toutes

Les angoisses quotidiennes

Et  de retrouver  le contact

Physique, avec l’être aimé,

Il est aussi une petite mort

Qui nous livre sans défense

Aux dangers de la nuit,

Avec ses cauchemars.

mythanalyse.blogspot.com/

2014/09/symbolique-de-la-nuit

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Si la nuit, tous les chats sont gris,

La perte des couleurs vous ennuient

Vos rêves pourront tous être colorés,

Par vos désirs  et fantasmes, projetés,

Plus qu’angoisses ou cauchemars nés.

Il n’y a rien qui bouge,  fasse du bruit,

L’atmosphère restera douce et ouatée,

Je dors à poings fermés sur l’oreiller,

Je prends grande décision à minuit,

Ce nouveau jour sera de tous, béni,

M’apportera l’amour tant désiré.

 .

 Endormi ou en plein rêve

.

Scénario

.

Toutes les villes dorment, bien qu’éclairée une bonne partie de la nui.

Planète Terre en fait de même en tournant sur elle-même et au soleil.

On distingue à peine, Tour Vauban, église de Rocamadour, mais où ?

 . 

Visuels et textuels >>

934 – Les grandes décisions se prennent la nuit

Visuels et textuels >>

.

Décider n’est pas chose aisée :

Ça prend de l’énergie, du temps,

Ça occupe l’esprit dans la journée,

Lors j’attends, nuit portant conseil.

Bon d’accord,  tout  se met en place,

Durant mon sommeil  mais le matin,

Faut-il encore  que  je m’en souviens,

Rêve,  cauchemar : il n’en  reste rien.

Encore  que : en y réfléchissant bien,

Le meilleur choix me saute à l’esprit,

C’est comme l’illumination soudaine

Mais c’est bien sûr  que vive la nuit !

.

Une grande décision se prend la nuit

De jour, je m’active, j’écris, ou, je lis,

Je me nourris  et  je transpire  aussi,

N’ai pas le temps,  le goût ni  l’envie,

De remuer ciel et terre, pour survie.

La raison ou l’urgence  l’emportent

Sur toute  digression  élucubration

Quand je balaye devant  ma porte,

Poussières de mes folles passions.

.

Lors sens  de l’activité  m’importe,

À  force de paradoxe, contradiction,

Je remets choses, les idées, en place

En utilisant mes neurones pugnaces

Car la nuit, il n’y a pas  que les chats

Qui soient gris : mon  cerveau  aussi,

Dieu merci même  si je suis endormi,

Il travaille en moi,  sans souci, tracas.

Et, ça va, ça vient, dans tous  les sens,

En sarabande de fantasmes d’espoirs,

Mon cerveau, à mon endroit, repense

Mes idées blanches, mes idées noires.

.

Rêves amoureux,   je me lève joyeux,

Je m’élève dans l’air jusqu’aux cieux,

Rêves cauchemar, je suis malheureux,

Je tombe en des  labyrinthes,  furieux.

Dire que la nuit, on ne vit pas, on dort,

Est une hérésie de la pensée du dehors,

Le cerveau ne s’arrête pas, sauf… mort,

Ses nuits sont les plus beaux jours d’or.

.

À  quoi bon me direz-vous, si on oublie

Tout après  toi, peut-être, mais  non lui,

C’est là  que tu  te trompes, allégrement,

Et  te crois sous  contrôle  pas  vraiment.

Mes grandes  décisions, ont lieu, de nuit,

Et attestées de  jour quand ma raison luit.

Si, en mon sommeil, j’en oublie  certaines

Le jour elles me rattrapent…en fredaines.

Ah, le bel empêcheur de tourner en rond,

Qu’un esprit qui dort, et de mille façons !

.

.

Extensions

.

Ah, le beau détourneur

  Des pensées obscures

     Qui ne tient compte

       D’aucune censure !

      J’irais bien dormir

     Afin de  prendre  la

   Décision de ces  jeux

    Où elle sort gagnante…

.

Faut-il prendre une décision dans la pleine clarté du jour et raison,

Ou, confier à l’obscurité, à l’inconscient, traitement de préférences !

La nuit porte conseil dit une maxime bien qu’elle se démente parfois

Mais il restera vrai que la nuit peut solutionner des contradictions.

Sur le tapis rouge de ma nuit, mon parcours se diversifie et s’éclaire

Tant à l’aide du faisceau tournant de mon phare, j’y vois plus clair !

Mon cerveau au repos peut se remémorer nombres de cas similaires

Ou j’ai bien réussi, ou je me suis planté  ou tenir compte d’arbitraire

C’est le matin qu’on décide de se marier, qu’on le dit à sa partenaire.

.

Paradoxalement, c’est dans le plus sombre

De la nuit que je prends décision profonde :

Tout devient clair sans que j’en sois conscient

N’aurai même pas à déployer mes arguments !

.

Pour autant est-ce la bonne, la moins mauvaise :

Tant d’imprévus peuvent intervenir, par la suite,

Mais au moins, je l’aurai prise, appliquée, tenue

Et s’il y a erreur, ou échec, j’en tirerai les leçons.

.

.

Épilogue

..

Prendre des décisions pendant mon sommeil,

Vous n’y pensez pas, ce n’est pas une merveille

Ce serait être gouverné  par mon inconscience,

Je ne vois là rien de bon en matière d’efficience

.

Quoiqu’on dit souvent  que la nuit porte conseil,

Et que la nuit décante  bien des argumentations,

Et soudain lors en se levant de bon pied le matin,

Décision s’éclaire comme presque une… Évidence.

.

C’est sûr que si je dors mal, toute décision devient

Difficile à prendre, dès qu’on est un peu perturbé :

Ça se comprend : bon sommeil … bonne décision :

Je m’en vais dormir, je remets à demain, cet écrit.

.

Enfin non, il faut le finir, ça n’engage pas  ma vie,

Toutes les décisions ne sont pas des bifurcations,

Seulement les grandes sont soumises à réflexion

Avantage au sommeil, pas de grandes émotions.

.

C’est ainsi que j’ai choisi de me marier, enfants

C’est ainsi que j’ai choisi mon métier, résident,

C’est ainsi que j’ai choisi d’écrire et de voyager

Et je  pourrais continuer la liste, en dormant !

.

.

934 – Calligramme

 .

Décider n’est pas chose aisée :   

Ça prend de l’énergie, du temps,

Ça occupe l’esprit dans la journée,

Lors j’attends, nuit portant conseil.

Bon d’accord,  tout  se met en place,

Durant mon sommeil  mais le matin,

Faut-il encore  que  je m’en souviens,

Rêve,  cauchemar : il n’en  reste rien.

Encore  que : en y réfléchissant bien,

 Le meilleur choix me saute à l’esprit,

  C’est comme l’illumination soudaine

     Mais c’est bien sûr  que vive la nuit !

.

           Grandes décisions se prennent la nuit

                De jour, je m’active, j’écris, ou, je lis,

                     Je me nourris  et  je transpire  aussi,

                           N’ai pas le temps,  le goût  ni  l’envie,

                              De remuer ciel et terre   pour survie.

                                   La raison, l’urgence    G   l’emportent

                                            Sur toute digression     R    élucubration

                                                Quand je balaye devant    A      ma porte,

                                                   Poussières de mes folles     N    passions.

                                                          Lors sens de mon activité    D   m’importe,

                                                             À  force de paradoxe et cont  E    radiction,

                                                              Je remets choses et les idées    *      en place

                                                                  En utilisant mes neurones       D      pugnaces.

                                                                  Car la nuit, il n’y a pas que      É        les chats

                                                                 Qui soient gris mon cerveau   C            aussi,

                                                                    Dieu merci même si je suis     I           endormi,

                                                                    Il travaille en moi, sans         S      souci, tracas.

                                                                 Et, ça va, ça vient dans       I       tous les sens,

                                                                 En sarabande de fant      O    asmes d’espoirs,

                                                                Mon cerveau, à mon      N      endroit, repense

                                                             Mes idées blanches,     *     mes idées noires.

                                                         Rêves amoureux,       P    je me lève joyeux,

                                                         Je m’élève dans l’     R    air jusqu’aux cieux,

                                                         Rêves cauchemar,   I       je suis malheureux,

                                                       Je tombe en des     S        labyrinthes furieux.

                                                     Dire que la nuit,   E      on ne vit pas, on dort,

                                                   Est une hérésie    :      de la pensée du dehors, .

                                                Le cerveau ne    L   s’arrête pas, sauf … mort, ..

                                          Ses nuits sont  A    les plus beaux jours d’or. …

                                      À  quoi bon,   *   me direz-vous, si on oublie ….

                                  Tout après   N  toi, peut-être, mais non lui, ……

                           C’est là que  U  tu te trompes, allégrement, ……

                        Et te crois    I  sous  contrôle pas vraiment. ……..

                    Mes grandes  T   décisions, ont lieu, de nuit, ………

                 Et attestées de  *  jour quand ma raison luit. ………..

          Si, en mon sommeil, j’en oublie  certaines …………..

         Le jour elles me rattrapent…en fredaines. …………………

    Ah, le bel empêcheur de tourner en rond, ……………………..

Qu’un esprit qui dort, et de mille façons ! …………………………..

.

.

Forme

Réduction

.

Évocation 

.

934 4

.

C’était dans la nuit brune,

Sur le clocher jauni, la Lune

Comme  un  point sur un i. 

Nous déclame A. Musset

.

La Lune, la nuit, le sommeil,

Traitement d’infos du cerveau :

La nuit est le temps du repos :

Mais ce serait en partie faux !

 .

Symbolique 

 .

La Lune,

Bien plus que satellite

   Aux yeux des humains,

          A toujours été source de

              Mystère et de fascination

                  Surtout dans l’ésotérisme.

                     Elle est traditionnellement

                        Rattachée  à un  archétype

                          Maternel / féminin, femme

                           Avec ses qualités physiques

                           Qui font que, sans produire

                       De la lumière,  elle  reflète

                     Celle du soleil, contribuent

                     À forger symbolisme dual :

               D’un côté, le soleil, source

              De  lumière, actif,  le père ;

           De l’autre la lune, reflet de

       Lumière, réceptif, la mère.

    Modifié,  source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

934 – Grande décision serait prise la nuit  

  Alignement central  /  Titre  serpente   / Thème  amitié

Forme ronde  /Rimes égales /Fond approché  de forme

Symbole de forme : parfum /  Symbole de fond : parfum

.

.

Fond

.

Évocation 

.

 934 6

.

La Lune, la nuit, le sommeil,

Traitement d’infos du cerveau :

La nuit est le temps du repos :

Mais ce serait en partie faux !

 .

Symbolique

 .

La nuit reste identifiée

Peur, insécurité, démons;

Mais les poètes romantiques

L’auront aussi chantée, exaltée

Pour son grand pouvoir onirique.

Un ciel étoilé invite à une spiritualité

Empreinte d‘une très grande sérénité !

.

Le sommeil, de même, apaise et inquiète.

Temps bien mérité pour la relaxation et qui

Nous permet d’échapper …  pour un moment,

À toutes les angoisses quotidiennes et retrouver

Le contact physique avec l’être aimé, il est aussi

Une petite mort qui nous livre sans défense

Aux dangers de la nuit, des cauchemars.

mythanalyse.blogspot.com/2014/09/symbolique-de-la-nuit

.

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Corrélations

Fond/forme

 .

                Nuit et Lune, toujours, se  marient,

                   Clair de Lune et Lune d’amour, aussi,

                    À la une : un reflet de lumière solaire,

                    Il est grand temps de cesser de braire,

                    Pour dormir, à poings, et yeux fermés,

                  Jusqu’au réveil  pour début  de matinée.

.

                L’astre, satellite  de notre  Planète  Terre,

          Brillant en obscurité, changeant de phases,

     C’est tout de même troublant et pas commun

Mais qui s’en plaint, même les dormeurs, point.

 .

Choisir la gauche ou à la droite

.

Scénario  

.

La nuit, cerveau tourne pour chercher meilleure issue qui convient.

Peu à peu il en retient trois qu’il me proposera à mon réveil, eurêka !

Ma nuit aura été comme ce faisceau de lumière éclairant la décision.

.

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