221 – L’océan est plat, bombé, creux

Visuels et textuels  >> 

.

L’océan est grand,

Naviguant,

Et l’océan est plat,

Devant.

L’océan est bombé,

Le survolant,

L’océan est creux,

Y plongeant !

.

L’océan    est,

Mouvant  lors

On est dessus,

Et  l’océan  est

Emouvant lors

On  le parcourt

Puis  océan est

Plein mystères

Des   différents

D’espace terre,

Mais,    autant,

Nour-ri-ci-ère !

.

Océan, surface plate en verticalité,

Plaine infinie sans horizons fermés,

Vous fait comme miroir d’eau, irisé,

Quand elle est calme  et sans houles.

.

Vous fait, comme montagnes russes,

Quand  elle est  en vagues  en foules,

Pour  pouvoir  bien  les  chevaucher,

Il vous faut garder, le cap et  vitesse.

.

Sinon, sans souci  elle vous rattrape,

Vous remplit le cockpit, vous stoppe,

Vous voilà perchés sur vague, au top,

Puis engloutis dans son creux et hop.

.

Ça recommence  et cela vous balance

Ce jusqu’à ce que l’horizon  se  refixe

À nouveau sur une immensité…plate.

De vous en être sortis cela vous flatte.

.

Vrai, la peur avait été au rendez-vous,

Avec une grosse mer avec un vent fou

Océan est surface sans arrête ni côtés,

Vous berce avant de vous faire danser.

.

Une valse à mille temps qui n’en finit

Pas de s’en aller crescendo en sa folie

Océan est surface vide où se  croisent

S’évitent pêcheurs, cargos, voiliers

La Matrice  de  toutes les vies,

Vivier, qui nous nourrit.

.

.

Extension

.

Et dire que : l’océan se gonfle  avec l’attraction lunaire,

Qu’il est soumis à des marées d’amplitudes différentes

Selon le cycle imperturbable depuis la nuit des temps.

Et dire que l’océan est traversé par courants, rivières,

Tantôt chaudes et froides et dérivant à leur manière.

Et dire  qu’il y a, au fond, des montagnes, des ravins

Jusqu’à des fosses, de profondeur  insoupçonnable.

Et  dire ceci, et dire cela, je ne vais pas  vous  faire

Un topo sur fond de mers : louez un bathyscaphe,

Et voyez de vos yeux  l’étrangeté de son Univers.

Avez-vous, déjà, vu un tourbillon qui provoque

Un creux bien au-delà de ceux que produisent

Vagues en tempête où typhon devient siphon

Curieux, n’est-ce pas, changement de lettre

Tremblement sous-marin à faire tsunami

Devient bombé provoque raz-de marée.

On n’aura jamais fini explorer forces

Et toutes les surprises des océans

Qui restent autant mystères.

.

Tantôt plates et tantôt creuses et tantôt bombées,

Les eaux des océans bougent, elles sont animées

D’une vie, ou  mouvement, qui leur est propre,

Qui, comme le vent, l’on ne saurait dompter !

On peut le comprendre, et dès lors le prévoir,

Mais point le canaliser, mais point y surseoir

En  témoignent, tempêtes, cyclones, ouragans,

Envahissant les côtes, presque tout, détruisant !

C’est un peu comme un ogre doux, qu’on a réveillé.

.

Mouvant, émouvant, émotionnant, émotionnellement

L’océan, de loin, de haut, paraitra  calme et tranquille,

De près il bougera sans cesse s’il n’est pas mer d’huile.

.

D’accord, il ne bouge pas par lui-même : c’est le vent,

Qui le fait changer d’aspect,  fait moutonner l’écume,

En creusant son flanc, pour mieux bomber son torse.

.

D’accord aussi que tout cela n’intervient pas partout,

Que cela ne dépend que de l’état d’un ciel cyclonique,

Mais qui se prolonge sur des milles au dela de la zone

.

D’accord autant : tout cela ne dure pas tout le temps :

Une heure, un  jour, une semaine, quoiqu’à répétition

.

D’accord enfin : tout cela crée des dangers, naufrages

Sans compter marées noires, sur des côtes, des mers.

.

Que voulez-vous, elle ne sera ni notre amie, ennemie :

Elle n’est que de Nature, lors sans nous, elle vit sa vie.

.

.

Épilogue

.

L’océan est plat, à perte de vue,

Jusqu’à l’horizon, même au delà

En même temps courbe  et  rond,

Notre vue nous procure  l’illusion.

***

Il est d’autant plus  creux  et  rond

Que la marée le gonfle et l’aplatit,

Que tempête, ouragan, le creuse,

Sans compter vortex, tourbillon.

***

Autrement dit : il est bien vivant,

Il bouge sans cesse, tout le temps,

Comme  s’il oscillait en … balance,

Sur ses ondes,  pour son existence.

***

On voit ce qu’il montre  en hauteur,

Ignore ce qu’il tient  en profondeur :

Combien  d’embarcations, de marins,

Ont péri sans bien connaitre leurs fins.

***

Et puis il y a les courants qui le traversent,

Des chauds, des froids ; loin, près, des côtes,

Des abysses, des volcans, plaques tectoniques :

L’océan ne connait pas d’encéphalogramme plat.

.

.

221 – Calligramme 

 .

L’océan est grand,

Naviguant,

Et l’océan est plat,

Devant.

L’océan est bombé,

Le survolant,

L’océan est creux,

Y plongeant !

L’océan    est,

Mouvant  lors

On est dessus,

Et  l’océan  est

Émouvant lors

On  le parcourt

Puis  océan est

Plein mystères

Des   différents

D’espace terre,

Mais,    autant,

Nour-ri-ci-ère !

Océan, surface plate en verticalité,

Plaine infinie, sans horizons, fermés,

Vous   L  fait comme miroir d’eau  *  irisé,

Quand       elle est calme et sans     E   houles.

Vous fait,   O   comme montagnes   S      russes,

Quand elle     C    est en vagues     T      en foules,

Pour pouvoir      É      bien les    *     chevaucher,

Il vous faut garder,     A    le cap et  la vitesse.

Sinon, sans souci       N   elle vous rattrape,

Vous remplit le cock *   pit et vous stoppe,

Vous voilà perchés   P  sur vague, au top,

Puis engloutis dans  L  son creux et hop.

Ça recommence et    A      ça vous balance

Et ce jusqu’à ce que   T    l’horizon se refixe

À nouveau sur une  *       *   immensité…plate.

De vous en être    *    sortis    *    cela vous flatte.

Vrai que la peur   *   avait été   *    au rendez-vous,

Avec une grosse      *     mer       *      avec un vent fou

Océan est surface       *          *     sans arrêtes ni côtés,

Vous berce       B       avant de       C      vous faire danser

Une valse      O       à mille temps       R        qui n’en finit

Pas de       M     s’en aller crescendo     E         en sa folie

Océan      B    est surface vide où se   U          croisent

S’évitent  É pêcheurs, cargos,      X          voiliers

La Matrice     de  toutes             les vies,

Vivier, qui nous nourrit.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

221 4

.

Évocation 

.

J’en mettrais ma main au feu,

Ça ressemblerait çà une guitare 

Pour une fois, pas de fausses notes

Et encore moins mauvais accords.

.

Symbolique 

.

La  guitare

Illustrera bien

Corps   féminin,

Exprime passion,

Ainsi  qu’émotions.

.

Excellent instrument

À même  extérioriser,

En toute sa simplicité,

Élan profond de l’être.

.

Entre les mains d’un homme,

Révèle secrets comportement sexuel.

On l’associe lors au désir de charmer,

De séduire, puis de faire vibrer l’autre,

De  l’entraîner  dans  les plaisirs sexuels

Et voire même dans l’extase amoureuse.

.

C’est instrument de rencontre amicale,

De souvenir heureux, joies familiales

Des divertissements domestiques.

changera.blogspot.com/2014/03

symbolisme-instruments-musique

.

Descriptif

.

221 – L’océan est plat, bombé, creux 

Alignement  central  / Titre  absent  / Thème  la mer

Forme courbe / Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : guitare  / Symbole de fond : notes

.

.

Fond

.

Évocation 

.

221 6

.

Il n’y a rien de commun entre  la guitare

Et l’océan, c’est  certain :

Mis à part, peut-être, qu’on peut l’évoquer

 En y jouant des notes !

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme des notes :

Portée, signification des sons,

Soit naturels, ou soit humains,

Articulés, psalmodiés, chantés ;

.

Musicaux chantés, instrumentaux

Dans leur puissance  à représenter

Analogiquement, à être interprétés,

Et à porter plusieurs sens et valeurs.

.

Le son, en général, a son symbolisme :

Il représente le côté vibratoire des choses),

Chaque son en particulier a son symbolisme

Le phonème / « i »/  représenterait  l’aigu,

La note de musique la représente l’âme).

fr.wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_sons

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

On parle plus du bruit de le mer, l’océan

Que de musique, partition, y en a pourtant

Ne  serait-ce  que  celle  de  Claude Debussy,

Sans parler  des musiques,  dites relaxantes,

Qui ne sont autres qu’enregistrements bruits,

Et pour ce qui est des photos, voire des vidéos

Il y en a des tonnes, avec tonnes mouvements

Quel que soit son état, mer toujours vivante.

 .

.

Mystérieux vortex d’océan

.

Scénario

.

L’océan est plat au raz de la mer, à l’œil nu et jusqu’à l’horizon ;

L’océan est bombé puis plat, puis creux en fonction de la marée ;

L’océan est creux lors d’un tourbillon  engendré par un ouragan.

 .

Visuels et textuels  >> 

201 – Je ne suis plus qu’un point à l’horizon !

Visuels et textuels  >> 

.

Je  me  sens,

Hors de raison

Hors   de saison,

Hors … du temps,

Je vois  la  mer, loin

Très loin …  à l’infini,

Yeux  perdent  repères

Leurs lieux  de  repères.

Lors mon voilier avance

Sous  les effets de brume,

Où, sans  un  vent requis,

Vague chatouille la coque

En formant vrai clapotis.

 .

Perdus au milieu tumulte qui nous sonne,

Où bruit urbain, espace contraint environnent,

Usage, routine,  actions répétées qui façonnent.

 .

L’on nous aura laissé partir jusqu’au  plus lointain

De nos rêves les plus fous tandis que le jour tombe

Et que la nuit s’enflamme, la mer rougit de partout,

Tandis que le soleil  se couche,  comme disque, usé,

En enterrant ses lumières, et voilà  qu’il me réveille

En son courant, tout haletant, pour  son rayon vert !

 .

Derniers oiseaux, marins, me saluent, sur ma route,

Volant, planant, plongeant, en les trois dimensions,

Apparaissant par magie, s’évanouissant à l’horizon,

Revenant près de la côte : ont-ils peur de cet infini !

 .

Faire le vide en soi : s’abandonner, solitude intime,

Qui décape son foie, lave le cerveau,  espace ultime,

Où l’on ne pense plus à savoir à quoi tout cela rime.

 .

J’adore ces étonnants instants où la mer vous prend

Vie ne dure que printemps hirondelle, est  charnelle,

Et ici nous ravit, nous étonne, fascine âme spirituelle.

.

La mer me porte, m’emporte et m’inspire  et d’autant

Et ses vagues me bercent son air me  rend plus vivant.

 .

À la noirceur de la nuit, s’ajoute la froideur des bruits

Du vent dans les drisses, esquif compose avec vagues,

Celui-ci se fraie un passage  en douceur, avance, glisse.

 .

Tandis que le vent monte  et que les vagues grossissent,

Je suis seul durant tout  mon quart, j’ai peur de tomber.

Tous les autres équipiers  dorment, c’est le silence radio.

D’autres amis sont à terre,  impossible de communiquer !

 .

Attention, durant ses quarts, pas d’écarts car si je me noie,

Ce dont je suis certain, personne  ne viendrait me repêcher :

Ne suis informé de ce qui se passe d’important sur continent

Impossible d’aller ailleurs qu’en ce  cocon à ne jamais quitter

Manque survient, attente retient, espoir revient liens renoués.

.

Partir, longtemps, pour goûter au plaisir, sans cesse renouvelé,

De se retrouver, se ressourcer et pour un  débutant : pas donné.

.

.

Extension

.

Au départ de croisière, en longeant la côte, on voit encore le  flanc ;

Soleil baissant, en fin d’après-midi, on n’aperçoit plus que les voiles ;

Pour finir, on distingue à peine un point dans l’axe du soleil couchant.

Ce n’est pas la côte qui recule, c’est moi qui la quitte, volontairement.

Ce n’est pas que je sois perdu, à la dérive, ce n’est qu’éloignement

De tout ce que j’ai laissé derrière moi : femme, enfants, soucis.

Je sens le poids de ma solitude mais légèreté de ma liberté.

.

 l’horizon, plus de balise, plus rien du tout

On ne voit plus la côte,  on ne voit que l’eau,

Sur 360 degrés  autour de soi  et  du bateau,

De quoi se croire perdu, de n’en voir le bout !

.

Il n’y a rien qui attire l’œil, à part  les nuages,

Et beau soleil qui nous fait de l’œil entre deux

Le vent régulier nous fait avancer à 5 nœuds,

 Le temps semble s’être arrêté sur une plage !

.

Il ne sera plus question de revenir au port,

Jours calendaires se profilent pour Acores

Que je sois heureux ou non, faut s’y faire :

Il n’y a plus que moi, le bateau et la mer.

.

.

Épilogue   

 .

J’adore d’étonnants instants

Où la mer vous prend à témoin

D’un vide  dans  votre existence !

***

La vie  durerait  quelques  printemps,

L’hirondelle est charnelle, ici, me ravit,

M’étonne et fascine mon âme spirituelle.

***

La mer me porte et m’emporte et m’inspire,

Bien que ses vagues me bercent doucement,

Son air me rend plus heureux … plus vivant.

***

Tout ce qui s’éloigne de la Terre, du Continent

Deviendra, progressivement, point à l’horizon,

Jusqu’à disparaitre au-delà comme inexistant.

***

Des fois, cela fait grand bien, d’être loin et seul :

Premier pas, premier mille marin, coute un peu,

On peut continuer, revenir, faire comme on veut.

.

.

201 – Calligramme

.

Je  me  sens,

Hors de raison

Hors   de saison,

Hors … du temps,

Je vois  la  mer, loin

Très loin …  à l’infini,

Yeux  perdent  repères

Leurs lieux *  de repères.

Lors mon   J voilier avance

Sous son     E      effet brume,

Où, sans        *         vent requis,

Vague cha     N          touille coque

En formant    E            vrai clapotis.

 .

Perdus au milieu    S       tumulte qui nous sonne,

Où bruit urbain, es  U    pace contraint environnent,

Usage, routine,  act    I     ions répétées qui façonnent.

L’on nous aura laissé   S   partir jusqu’au  plus lointain

De nos rêves les plus fous    *   tandis que le jour tombe

Et que la nuit s’enflamme, la   P  mer rougit de partout,

Tandis que le soleil  se couche    L    comme disque, usé,

En enterrant ses lumières, et voilà   U     qu’il me réveille

En son courant tout haletant, pour      S  son rayon vert !

Derniers oiseaux, marins, me saluent,    *    sur ma route,

Volant, planant, plongeant, en les trois    Q    dimensions,

Apparaissant par magie, s’évanouissant   U      à l’horizon,

Revenant près de la côte : ont-ils peur       ‘     de cet infini !

Faire le vide en soi est s’abandonner         N solitude intime

Qui décape son foie, lave le cerveau            *   espace ultime,

Où l’on ne pense plus à savoir à quoi         P   tout cela rime.

J’adore ces étonnants instants,  où la mer    O      vous prend

Vie ne dure que printemps hirondelle, est      I        charnelle,

Et ici nous ravit, nous étonne, fascine âme    N      spirituelle.

La mer me porte, m’emporte et m’inspire   T       et d’autant :

Et ses vagues me bercent son air me      *      rend plus vivant.

À la noirceur de la nuit, s’ajoute       À    la froideur des bruits

Du vent dans les drisses, esquif      *       compose avec vagues,

Celui-ci se fraie un passage       L     en douceur, avance, glisse.

Tandis que le vent monte      ‘       et que les vagues grossissent,

Je suis seul durant tout      H    mon quart, j’ai peur de tomber.

Tous les autres équipiers    O      dorment, c’est le silence radio.

D’autres amis sont à terre     R     impossible de communiquer !

Attention, durant ses quarts,   I   pas d’écarts, car si je me noie,

Ce dont je suis certain, personne  Z     ne viendrait me repêcher.

Ne suis informé de ce qui se passe  O  d’important sur continent

Impossible d’aller ailleurs qu’en ce   N  cocon à ne jamais quitter

Manque survient, attente retient, espoir  *  revient liens renoués.

Partir, longtemps pour goûter au plaisir, *   sans cesse renouvelé,

De se retrouver, se ressourcer et pour un *   débutant : pas donné.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

201 4

.

Évocation 

.

Une balise maritime,

Sans feu de signalisation,

Parfois visible  en  balisage,

Par ses deux couleurs choisies.

Je suis devenu  comme un point

Sur une balise  noire et rouge :

Mais parfois visible à l’horizon

Avec ses deux couleurs, choisies.

.

Symbolique

 

Une balise est, par définition, un point fixe

Tant à quoi servirait une bouée qui dérive,

Et même un voilier  au mouillage bouge

Autour de son ancre ou de son attache

En pleine mer, un bateau, avancera,

À disparaitre  au-delà de l’horizon,

Et réciproquent, la côte du départ

Si grand soit-il, ferry, ou cargo

Il n’est qu’un point évanescent

Coque de noix en l’immensité

De l’océan  relié au monde

Terrien par des réseaux

D’ondes  et  d’images,

Prouvant existence,

Croisant  bateaux

En sens inverse,

Qu’il approche

Ou  qu’il évite

Selon le cap

L’humeur,

Ardeur

Peur

V

.

Descriptif

.

200 – Bouteille à la mer : ai confié ma vie 

Alignement  central / Titre  serpentin / Thème  croisière

Forme conique /  Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : balise / Symbole de fond : balisage

.

.

Fond

.

Évocation

.

201 6

.

Je suis devenu comme point

Sur la balise  noire et rouge :

Et, parfois, visible à l’horizon

Avec ses deux couleurs, choisies.

  .

 Symbolique 

 .

En domaine maritime,

Le balisage désigne l’ensemble

Des marques ou balises fixes ou flottantes

Placées en mer ou à terre qui indiquent aux navires

Les dangers et le tracé des  chenaux  d’accès aux ports et abris.

.

Le balisage désigne également les règles (formes, couleurs)

Qui doivent être utilisées pour concevoir les balises.

Le balisage respecte, dans l’ensemble des pays

Ayant une façade maritime, les règles.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Nos repères terrestres, traits de côtes, estrans

S’évanouissent, disparaissent progressivement,

Nous laissant abandonnés, comme en isolement

Sans aucune possibilité de localisation d’avant !

 .

La courbure de l’horizon s’accentue tout autour

Et le temps s’arrête en attendant la fin du jour,

Je me voyais grand sur grand bateau au port

Ici, si minuscule que je crains pour mon sort.

 .

.

De terre, on ne voit qu’un point.

.

Scénario

.

En milieu de journée, on me voyait encore  bien de la côte bretonne,

fin de journée, ma voile se réduisait à peau de chagrin en triangle,

au coucher de soleil on ne me distingue plus, un point, c’est tout.

 .

Visuels et textuels  >>

189 – La force de vagues en plein océan

Visuels et textuels >> 

.

La mer est douce quand elle est d’huile,

Quand elle se mire, en ciel, peu nuagé,

Lors ciel de traine, pas encore effacé,

Risées se font rides… comme tuiles.

.

Quand la mer grossit, est furieuse,

La mer s’ouvre en deux, se creuse.

Un étonnant contraste, paradoxe,

Offre caresses, combats de boxe.

.

Quand la mer est hachée, agitée,

Quand son vent est contre marée,

Quand elle soulève de belles écumes

Que de beaux parfums, s’exhument.

.

Vagues se forment, s’arrondissent,

Défilent, déferlent  en  longs  défilés,

Montagnes d’eau montent, profilées

En courbes qui sur vous surgissent.

.

L’une d’elle,  chargée sur l’arrière,

Soulève le voilier comme plume,

À en craindre mauvaise fortune,

À en entonner, dernière prière.

.

La mer vous dépose en son creux,

L’horizon entier disparaît sous l’eau,

Impression étrange, se noyer heureux,

Et sa vague tueuse, en devient tombeau.

.

Voilier, grand comme  une coque de noix,

En a vu  d’autres : sauvé encore, cette fois,

Mais cette danse féroce d’allure macabre,

Me rappelle que je ne suis  que son jouet.

.

Un jouet d’une vague … en plein océan,

Vous surprenant au mauvais moment,

Bateau, enfournant étrave, dans l’eau,

Vous entrouvre un monde nouveau.

.

Un monde où face à ces éléments,

Votre seule force, énergie, envie,

Est de vous tenir encore en vie,

Le cœur et l’esprit : battants !

.

.

Extensions

.

La vague est comme la danse des flots,

Le rythme cadencé du mouvement de l’eau.

L’écume que vent produit sur son sommet,

Rend la mer toute blanche, et à souhait.

.

Il y a moutons d’air et ceux sur l’eau

Mais tous deux sont fort paisibles

Rapport aux loups vous fouettant

La chair ou vous mordant le sang.

.

Nous nous attachons à la ligne de vie

Du bateau pour exécuter une manœuvre

Une vague entrainerait en dehors du bateau

Sans que l’on ne puisse rien y faire, dans l’eau.

.

On voit la hauteur des creux et des sommets

Des vagues et l’on se dit qu’on ne peut

Y réchapper et pourtant le voiler

Les grimpe et les descend

Sans grandes difficultés,

Sans grands dangers.

.

Pour éviter un désagrément

Est de garder sa vitesse et constante,

Sinon de se mettre à la cape, de travers

Et de laisser le voilier dériver sur son erre.

.

Vague lente, mascaret, vague tueuse,

Des plus petites aux plus…gigantesques,

La mer sait  se faire douce, ou, dantesque.

De la mort par noyades, parfois, frappeuse,

Elle monte … monte, atteint… des sommets,

Elle roule, sur  elle-même, ou  elle  se creuse,

Puis déferle, en tombant, sur le pont et roof,

Longe le flanc  du voilier, jusqu’au cockpit,

Vous la remplit en vous baignant dedans.

.

 Vagues longues, courtes, cassantes

Moutonneuses, houleuses… droites,

Qui vous portent en des accélérations,

Ou vous ralentissent en enfournements.

.

Et inutile de chercher à lutter contre elles,

Si vous insister vous pourriez faire un soleil,

Il vaut mieux à demi tanguer, rouler sur elles

Bien négocier les vagues sera plus confortable.

.

On dit parfois qu’on est arrivé, sinon stationné

Dans le creux de la vague, on attend de monter

Mais en pleine mer, personne ne viendra aider

C’est juste à vous et votre énergie à négocier !

L’expérience de forte vague lors de tempête

Apprend : rester sur place est suicidaire.

.

.

189 – Calligramme

 .

La mer est douce quand elle est d’huile,

      Quand elle se mire, en ciel, peu nuagé,

            Lors ciel de traine, pas encore effacé,

                Risées se font rides… comme tuiles.

.

                    Quand la mer grossit, est furieuse,

                      La mer s’ouvre en deux, se creuse.

                    Un étonnant contraste, paradoxe,

                 Offre caresses, combats de boxe.

.

           Quand la mer est hachée, agitée,

       Quand son vent est contre marée,

  Quand elle soulève de belles écumes

Que de beaux parfums, s’exhument.

.

Vagues se forment, s’arrondissent,

     Défilent, déferlent  en  longs  défilés,

         Montagnes d’eau montent, profilées

             En courbes qui sur vous surgissent.

.

               L‘une d’elle,  chargée sur l’arrière,

               Soulève le voilier comme plume,

              À en craindre mauvaise fortune,

          À en entonner, dernière prière.

.

       La mer vous dépose en son creux,

    L’horizon entier disparaît sous l’eau,

  Impression étrange, se noyer heureux,

Et sa vague tueuse, en devient tombeau.

.

Voilier, grand comme  une coque de noix,

En a vu  d’autres : sauvé encore, cette fois,

Mais cette danse féroce d’allure macabre,

 Me rappelle que je ne suis  que son jouet.

.

  Un jouet d’une vague … en plein océan,

     Vous surprenant au mauvais moment,

        Bateau, enfournant étrave, dans l’eau,

          Vous entrouvre un monde nouveau.

.

              Un monde où face à ces éléments,

                Votre seule force, énergie, envie,

                  Est de vous tenir encore en vie,

                      Le cœur et l’esprit : battants !

.

.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

189 4

.

.Évocation   

.

Un totem primitif de tribus anciennes,

Une ondulation quelconque, terre, air,

Une vague quelque peu chantonnante,

Mouvante, non moins tourbillonnante

.

Cela donne une idée de la force de l’eau

Lors est tourbillonnante.

Telles volutes et arabesques, composées

 Par la crête d’une  … vague !

.

Symbolique 

.

Le tourbillon peut avoir

Le même sens que la tornade,

En moins virulent et dévastateur.

Si c’est une personne qui est présentée,

C’est son aspect énergique et entraînant

Qui est symbolisé, fatigant  peut-être.

.

Dans un sens différent,

Le tourbillon est associé à la spirale.

Il est comme une sorte de passage vers

Autre dimension  ou  souvenirs refoulés.

.

Cet aspect du tourbillon absorbant peut

Être angoissant, il est utile de chercher

À savoir quels sont les souvenirs qui

Nous aspireraient vers le fond.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Tourbillon

.

Descriptif

 .

189 – La force des vagues en plein océan

Alignement  central / Titre absent / Thème  météo

Forme en courbe / Rimes égales /Fond accordé à forme

Symbole de forme : tourbillon / Symbole de fond : vague

.

.

Fond

.

Évocation 

.

189 6

.

Cela donne une idée de la force de l’eau

Lors est tourbillonnante.

Telles volutes et arabesques, composées

 Par la crête d’une  … vague !

.

Symbolique 

 .

La vague est une déformation

De la surface de la mer.

Elle  est  le symbole  de la puissance

Et de l’éphémère.

.

La vague peut parfois être destructrice,

Et cela notamment lorsqu’elle

Est puissante et très haute.

Nombre marins redoutent ces vagues.

.

Par ailleurs, la vague,

Par son reflux sur le sable

Efface toutes les traces.

1001symboles.net/symbole/sens-de-vague.html

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On imagine une grande et haute vague

Avec crête en courbe et profond creux,

 C’est en tous cas ainsi qu’on la dessine,

Alors que quand vous serez à son pied

C’est un mur de trois étages à grimper

Et les pires seront celle  en tourbillons,

Qui vous font faire  un virage complet !

Il ne faut surtout pas stopper le bateau,

Garder une bonne vitesse est votre salut,

Sauf à vous mettre à la cape, flanc vague,

Et vous laisser dériver comme un bouchon.

 .

.

Voilier en tempête 

.

Scénario

.

Voici bien une énorme vague qui monte, grossit, avance et roule,

la vague s’enroule sur elle-même avant de retomber en fracas,

pour finir en gerbes d’écumes bouillonnantes et dentelées !

 .

Visuels et textuels >>

177 – Le quotidien s’évanouit en mer

Visuels et textuels  >>  

 .

Au

Fil du

Voyage,

Des heures,

Au fil de jours

Et, des distances,

Et des occupations,

En croisières, en mer,

Au large, arrivé au loin,

Nos soucis  du quotidien,

S’en vont, et jusqu’au fond,

Jusqu’à  disparaître, un à un,

Comme  s’ils  étaient  disjoints.

.

Tant est vrai, navigantes activités,

Vous entreprennent, vous prennent,

Vos meilleurs moments, votre temps,

Vos meilleurs crédits,  votre énergie,

Au point de ne plus penser demain.

.

Devenu prisonnier de votre esprit

Vous ayant vidé de tous soucis,

Vous  oubliez  votre  maison,

Vous oubliez votre travail,

Votre famille, vos amis,

Qui sont restés là-bas

Et ne seront pas ici.

.

À croire  qu’on renait  là où  l’on est,

Que la distance éloigne de ce qu’on fait

Au point que plus rien n’a d’importance,

Que ce que l’on découvre, lors on avance.

.

Un futur proche, efface un passé, présent,

À tout le moins, le réduit à… presque rien,

Il nous faut  partir, très loin, ou longtemps

Pour apprécier retour, un tel  grand besoin.

.

Besoin attache, territoire, besoin d’histoires

Dont la famille et les amis sont  les témoins,

Pour avoir autres choses  à raconter, le soir,

Que souci quotidien   que l’on  connaît bien.

.

Le quotidien est, pour le moins, chamboulé,

On dore, on dine,  à n’importe quelle heure,

Le seul  rythme  respecté  est celui du quart

Et de la pèche après dix-sept heures le soir.

.

Moralité : s’évader, de soi-même, chez soi,

Est utile pour se renouveler, rapprocher,

Au plus près  des siens  et les apprécier,

Parler de tout, rien  plutôt  que  de soi.

.

.

Extension

.

Une partie du quotidien subsiste en croisière,

Au port, bien sûr  mais y compris en pleine mer :

Les repas, la toilette, le rangement, les quarts, etc.

.

S’agit quand même ici d’un quotidien exceptionnel

Faire la même chose, ailleurs  en conditions extrêmes,

N’a plus ce rythme de répétition du même au quotidien,

Tout comme le menu du dimanche n’est pas de la semaine.

.

Bien que dimanche revienne cinquante-deux fois en l’année,

Il y a souvent des invités ou, parfois, c’est nous qui le sommes,

Nous avons du temps libre à dépenser pour activité plus variée.

.

C’est vrai même pour retraités n’ayant rien à faire de leur journée :

Mais ils ressentent, eux aussi, un fort besoin de prendre des congés

Quelle meilleure rupture qu’aventure avec un bateau pour naviguer.

.

Des activités quotidiennes durant les loisirs, ne disparaissent.

Faut pas confondre  vivre  sur voilier à quatre/cinq et paresse !

Il reste bien sûr, la cuisine, vaisselle, le ménage  et  le rangement

Avec, en voilier, en  différentiel, navigation  à tracer,  à surveiller,

Sans  parler  faire  sa  toilette, en  espace réduit, et  à tour de rôle.

En somme, presque tout est presque pareil, et  tout est différent.

Ah oui,  j’en oubliais  l’essentiel : de régler  la mature, les voiles,

Et si le temps et la vitesse le permettent, de pécher à la traine,

Bien qu’il ne faut pas compter dessus pour le prochain repas.

.

Le quotidien  représente ici les soucis de problèmes

À traiter, la plupart du temps, en urgence, priorité.

Autre quotidien s’instaure en voilier taille moyenne,

On ne peut traiter de problèmes de gestion familiale

Ni entrepreneuriale, ni sociale, et même conviviale !

.

Le quotidien se résume à peu de choses, répétitives,

Comme faire à manger, ranger, réparer ce qui casse

Et le reste du temps, on peut laisser son esprit flotter

Au gré du vent,  et voire des progrès de la navigation,

Faut être préparé, armé pour ça ou bonjour angoisse.

.

.

177 – Calligramme

.

Au……………….

  Fil du…………….

Voyage…………

Des heures,…..

   Au fil de jours….

    Et, des distances,

       Et des occupations,

           En croisières, en mer,

             Au large, arrivé au loin,

               Nos soucis du quotidien,

                   S‘en vont, et jusqu’au fond,

                       Jusqu’à  disparaître, un à un,

                          Comme  s’ils  étaient  disjoints.

                               Tant est vrai, navigantes activités,

                                   Vous entreprennent, vous prennent,

                                     Vos meilleurs moments, votre temps,

                                    Vos meilleurs crédits,  votre énergie,

                                  Au point de ne plus penser demain.

                               Devenu prisonnier de votre esprit

                          Vous ayant vidé de tous soucis,

                      Vous  oubliez  votre  maison,

                  Vous oubliez votre travail,

             Votre famille, vos amis,

          Qui sont restés là-bas

       Et ne seront pas ici.

.

À croire qu’on renait là  Q    où l’on est,

Que distance éloigne   U  de ce qu’on fait

Au point plus rien     O      n’a d’importance,

Que ce que l’on dé   T    couvre lors on avance.

Un futur proche,       I    efface un passé, présent,

À tout le moins, le        D       réduit à presque rien,

Il nous faut partir, très       I         loin ou longtemps

Pour apprécier retour, un      E       tel  grand besoin.

Besoin d’attache, territoire    N       besoin d’histoires

Dont la famille et amis  en     *         sont  les témoins,

Pour avoir autres choses    S          à raconter, le soir,

Que souci quotidien        ‘       que l’on  connaît bien.

Le quotidien est       É    pour le moins chamboulé,

On dort et on dine à   V    n’importe quelle heure,

Le seul rythme respecté    A     est celui du quart

Et de la pèche après dix-sept  N   heures le soir.

Moralité : s’évader, de soi   O   même, chez soi,

Est utile pour se renou   U  veler, rapprocher,

Au plus près des siens  I mieux les apprécier

Parler de tout, rien    T   plutôt  que  de soi.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

177 4

.

Évocation 

.

Une bouée marine avec un fanion

Une sorte de voile, coupée au milieu,

En haut, une voile levée, bien étarquée,

En bas, une partie  de coque de bateau !

.

Il n’est question ici que de bateau

tant quant au fond qu’à la forme

si bien que les deux convergent.

.

Un bateau, c’est petit, en l’immensité,

Et lors, sans nouvelles :

Tout ce que l’on fait et quotidiennement

Chez soi disparait peu à peu.

.

Symbolique

.

Le bateau,

De manière générale

Tous les véhicules capables

De circuler sur  et dans l’eau,

Représentent potentiel affectif,

La façon d’avancer, se comporter

Sur le plan  purement émotionnel.

L’état du véhicule et voire sa taille,

Sa  capacité, mais  aussi  sa  forme,

Sa couleur, son mode d’avancement

Motorisation,  usage que l’on en fait,

Seront autant de facteurs à analyser

Pour déterminer   l’état de conscience

Et le niveau  de stabilité émotionnelle

De personnes présentes qui l’utilisent

Individuellement ou collectivement.

ucm.ca/fr/symbole-bateau

.

Descriptif

 .

177 – Le quotidien s’évanouit en mer

Alignement  central / Titre serpente / Thème bateau

Forme triangle / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : bateau / Symbole de fond : bateau

.

.

Fond

.

Évocation

.

177 6

.

Un bateau, c’est petit, en l’immensité,

Et lors, sans nouvelles :

Tout ce que l’on fait et quotidiennement

Chez soi disparait peu à peu.

.

Symbolique 

 .

Si les

Bateaux

Modernes ont

Ajouté  un certain

Confort et  instruments

De navigation ont rendu les

Routes maritimes  plus sûres,

La vie en mer aura, longtemps,

Été associée à nombre conditions

Spartiates  et nombre de dangers

Omniprésents,  la  mer  rappelant

Homme, supériorité de la nature.

Tant qu’il n’aura pas atteint pas

 une taille suffisante, un bateau

Restera un objet soumis aux

Caprices du vent et vagues

La vie à bord reste  alors

Une lutte constante contre l’humidité,

Les mouvements brusques ou le mal de mer.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Chaque moyen de déplacement

Procure sensations, émotions

Différentes, et cela  d’autant

Que  les milieux  ambiants,

Subissent des évolutions,

Non maitrisées, parées

Si voiture bouchonne

L’avion lui s’envole

Train cartonne

Bateau isole.

.

.

Ménage, entretien, réparation

 .

Scénario

.

Il ne reste du quotidien que la cuisine, la vaisselle et  le rangement,

le matin, de pouvoir prendre son petit déjeuner au lit en sa couchette

et la navigation et la voile  y rajoute  tout son piment et son plaisir !

.

Visuels et textuels  >>  

176 – Apprécier la vie sur l’océan

Visuels et textuels >> 

.

Comment bien s’adapter

À tout ?

En changeant sa destinée,

En tout.

.

Comment mieux apprécier

Sa finitude ?

En pratiquant sa traversée,

En solitude.

.

Comment mieux communier

Avec l’océan ?

En naviguant comme équipier

Longtemps.

.

Comment se disputer, se rendre

À bout ?

En s’engueulant et à cœur fendre

Sur tout.

.

Comment mieux se mettre à …. nu,

En douche ?

Comme Adam, pris au … dépourvu :

Farouche.

.

Comment mieux partager une intimité

Prégnante ?

En vingt-quatre heures d’une proximité

Constante.

.

Comment mieux transformer une amitié,

En haine,

De l’autre voire d’invraisemblable, traiter,

Sa peine.

.

Comment se faire, pendant croisière bateau,

Peau neuve,

Si ce n’est attendant que ça passe ou ça casse,

À l’épreuve.

.

Tant la vie en mer, non seulement, vous cape,

Vous décape,

Mais encore, vous mettra avec vous face à face

Et sans glace.

.

.

Extension

.

Pour apprécier la vie sur l’océan

Il faut apprendre à s’apprécier soi-même

En commençant par prendre confiance en soi :

Naviguer sur un voilier, exigeant à la manœuvre

Et au cap est une école de vie et de sociabilité,

Une erreur de l’un peut rejaillir sur autres,

Ou voire, mettre en danger  la vie d’autrui.

.

Telle situation  constitue  des cas extrêmes

La plupart du temps, la mer est peu ventée,

L’équipage a le temps de régler manœuvres

Pour ce qui est de la cambuse  et des repas :

Les mêmes  exigences, mêmes  conclusions :

Repas raté et moral descend en fond de cale.

.

Tous ceux qui sont sujets au mal de mer ont

Du mal à apprécier  les longues traversées :

Ils ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes,

Et n’ont qu’une seule hâte : celle d’arriver

À destination afin de remettre pied à terre

.

En se jurant : plus jamais, c’est pire que l’enfer

Appréhension, facteur aggravant, voire déclenchant.

Vaincre sa peur de l’eau, vaincre sur peur sur l’eau,

Vaincre sa peur du tangage ou roulis du bateau

Est aussi un travail en soi, un travail sur soi.

.

Ce n’est pas le lieu ni  l’environnement  ni le moyen  qui feront

Que l’on se sentira très bien, ou passable, voire mal en point,

C’est l’adéquation, l’harmonie, union entre ces trois choses,

Qui joueront un rôle médiateur-régulateur de son humeur.

Après il y a les membres de l’équipage : on s’entend ou pas,

Après il y a la météo, la connaissance, la maitrise du bateau

Après, il y a la peur des dangers, du vent,  de tomber à l’eau !

En bref, on appréciera, au mieux, la vie  sur l’immense océan,

D’autant qu’on s’est amariné, connaisseur, et de stress : néant !

.

La vie sur l’océan vous met en face de vous-même

Sans jugement, sans filtre, sans évaluation sociale :

En dehors de connaissances et pratiques maritimes,

Vous êtes seul en symbiose ou combat avec la Nature

.

Nombre des plaisanciers considèrent leurs croisières,

Comme une parenthèse, une évasion de leur vie sur sol

Tandis que les purs marins n’ont qu’une hâte, sur le sol,

Celle de repartir en mer, comme univers de prédilection.

Bien des pêcheurs côtiers, passant leurs journées en mer,

Font va-et-vient continuel terre-mer pour gagner leur vie,

Une catégorie que l’on pourrait dire hybride,  ou familial,

Appréciant la mer et la terre tant ils ont besoin des deux.

.

.

176 – Calligramme

BIEN

.

Comment bien s’adapter

À tout ?

En changeant sa destinée,

En tout.

.

Comment mieux apprécier

Sa finitude ?

En pratiquant sa traversée,

En solitude.

BIEN

Comment mieux communier

Avec l’océan ?

En naviguant comme équipier

Longtemps.

.

Comment se disputer, se rendre

À bout ?

En s’engueulant et à cœur fendre

Sur tout.

LA VIE

Comment mieux se mettre à …. nu,

En douche ?

Comme Adam, pris au … dépourvu :

Farouche.

.

Comment mieux partager une intimité

Prégnante ?

En vingt-quatre heures d’une proximité

Constante.

EN PLEIN

Comment mieux transformer une amitié,

En haine,

De l’autre voire d’invraisemblable, traiter,

Sa peine.

.

Comment se faire, pendant croisière bateau,

Peau neuve,

Si ce n’est attendant que ça passe ou ça casse,

À l’épreuve.

OCÉAN

Tant la vie en mer, non seulement, vous cape,

Vous décape,

Mais encore, vous mettra avec vous face à face

Et sans glace.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation 

.

Des strates ou niveaux

Qui se prolongent à l’infini 

Et comme avec des barreaux

Echelle de questionnement.

.

Point d’échelles  sur les océans sinon

pour indiquer les hauteurs des marées

 celle de beaufort, pour la force des vents,

celle des températures : questionnements

.

Comment ceci, comment cela ?

Chaque fois que monte une échelle,

Il faut se poser des questionnements

Tenter de les résoudre au mieux.

.

Symbolique 

.

L’échelle est un symbole

D’ascension, élévation.

.

L’échelle  représente  le lien

Entre la terre et les cieux,

.Symbole élévation spirituelle.

.

Religion, échelle de Jacob

Illustre cette montée spirituelle

Par degré et par la prière.

.

Mais elle peut aussi se rattacher

Au monde social hiérarchisé

Elle, représentera alors l’ascension

.

Dans la hiérarchie sociale

Dont de la valorisation de son statut.

1001symboles.net/symbole/

sens-de-echelle.

.

Descriptif

 .

176 – Bien apprécier la vie sur l’océan !

Alignement  central / Titre absent / Thème croisière

Forme triangle / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : échelle / Symbole de fond : question

.

.

Fond

.

Évocation 

.

176 6

Comment ceci, comment cela ?

Chaque fois que monte une échelle,

Il faut se poser questionnements,

Tenter de les résoudre au mieux.

.

Symbolique 

 .

Le questionnement

Est propre à toute démarche

Animée par une quête de savoir.

Lors la philosophie pratique un

Questionnement radical avec,

Pour questions ultimes,

Soi, le Monde et Autrui.

.

Le questionnement peut être

Le point de départ de la pensée :

Quoi de plus premier en la question

Que  le  questionnement, lui-même,

Toute autre réponse le présuppose

D’ailleurs en tant que réponse.

Franceculture.fr Michel Meyer

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

On utilise les échelles pour toutes données

De tous les genres : physiques, psychologiques

Sociales, économiques, désormais climatologiques

Parfois il s’agit d’appréciations, évaluations, mesures

L’appréciation ici de la vie sur l’océan est psychologique

Si on considère la navigation comme un plaisir personnel

Car certains n’aime pas du tout la mer, sans compter l’eau.

 .

.

Autre regard sur sa vie

.

 Scénario

.

On apprécie ou pas l’océan : quand on y est, on y est vraiment,

moindre rocher, moindre aspérité, nous surprend, ou nous attire,

les dauphins qui s’amusent avec nous, nous amusent, autant qu’eux !

.

Visuels et textuels >>

175 – La mer est immense, mais vide, plate

Visuels et textuels  >>  

.

Il faut quitter le rivage

Ses côtes … hospitalières

Pour affronter seul en mer

La houle, avec ses ravages,

Et, il n’y a pas à faire le fier

Et elle tantôt amie, altière.

Huit heures,   pour  rayer,

De la terre, son horizon,

De sa vue,  empreinte,

Emprise de confort.

Ballotté, bousculé,

Et    brinquebalé

Sans vergogne,

Si mer grosse,

Au près vent

Cogne fort

Grogne,

Siffle

.

Point de repos, c’est votre heure de quart à la barre,

Il va falloir régler allure, voiles et cap, bagarre.

Les éléments s’enchainent, se déchainent,

Pour ne pas être surpris, à la traine,

Il va falloir réagir vite et bien.

.

L’estomac bouge en nous comme un poisson en l’eau

Veut vomir ses humeurs sans attendre et sans répit,

Il va falloir garder la tête haute, assumer l’enfer

Et le pied sûr quand le bateau tangue, roule,

Pire encore, quand il saute, enfourne.

.

Voilà que soudain le vent tombe, nous laisse en rade,

Toutes voiles dessus : bateau n’avance guère plus

Qu’un chat qui dort et qui abandonne sa proie

D’un œil seulement car le voilà qui féline

Ses cris et bonds qui vous chevalinent.

.

Nous voilà plongeant au fond de vague gigantesque,

Et sûr nous allons sancir, basculer par-dessus tête,

Mais non votre bateau gorgé d’eau, se relève,

Et à peine le temps de négocier une trêve,

Que notre cœur se décroche, de fait !

.

Au fait d’une vague qui vous roule comme tonneau,

Nous donne de l’élan avant de refreiner le bateau,

Il ne volera pas ni ne coulera pas pour autant,

Autant en emporte le vent avec vos peurs,

Demain nous espérons rester à terre.

.

Mais l’appel du large, appel de l’eau, appel du flot,

Est bien plus fort que nos actions, que nos mots :

Nous n’avons qu’une seule obsession en tête,

En découdre une dernière fois et ensuite,

Prendre un cap, et vive l’imprévu.

.

.

Extension

.

Affronter la mer n’est plus

Tout à fait affronter l’inconnu

Et ce depuis longtemps,

Depuis l’époque moderne

Des instruments de navigation

Et des équipements de sécurité

 Pourtant, la même adrénaline,

Est, toujours, au rendez-vous,

Car un doute subsistera sur

Leur bon fonctionnement

Et sur erreur de barre

Ou un accident.

.

La mer est immense, c’est vrai tout le temps

La mer est vide, c’est vrai de temps en temps,

La mer est plate, c’est plus qu’impressionnant,

Mais pour autant c’est loin d’être un pur néant.

.

Les couleurs du ciel changent au soleil couchant,

De bleues, elles deviennent vertes, jaunes, rouges,

Et cela devient comme un tableau vous enchantant

Les mouvements de l’eau et ceux des nuages volants,

Vous tiennent en haleine, de dormir, vous empêchant.

.

La mer occupe presque les trois quarts de la surface

Du globe  terrestre, 71 %,    soit 361 millions de km²,

Sur une profondeur moyenne de 3700/3800 mètres

Pour  un  volume  évalué  à  1 332 millions  de km³.

.

Voilà qui nous surprend  lors on dit manquer d’eau :

L’eau douce représente moins de 2,5 % de la totalité

De l’eau sur terre, dont moins d’ 1 %  est sous forme

Liquide et pouvant donc être utilisé par l’homme !

.

Quand on est sur une immensité d’eau que l’on ne

Peut boire, on a le sentiment de gâchis extrême.

La nature est ainsi, et toute en dehors de nous.

On peut en dire autant des terres cultivables.

.

.

175 – Calligramme

.

Il faut quitter  L     M le rivage

Ses côtes hos  A       A   pitalières

Pour affronter  *         I  seul en mer

La houle, avec   M        S    ses ravages,

Et, il n’y a pas   E           *   à faire le fier

Car elle tantôt R           V   amie, altière.

Huit heures    *              I      pour rayer,

De la terre    E              D   son horizon,

De sa vue    S               E     empreinte,

Emprise    T               *    de confort.

Ballotté    *               E     bousculé,

Et brin    I              T      quebalé

Sans       M            *  vergogne,

Si mer   M           P     grosse,

Au près E          L   le vent

Cogne  N        A     fort,

Gro    S        T  gne,

 Sif    E  *   E   fle

.

Point de repos, c’est votre heure de quart à la barre,

Il va falloir régler allure, voiles et cap, bagarre.

Les éléments s’enchainent, se déchainent,

Pour ne pas être surpris, à la traine,

Il va falloir réagir vite et bien.

.

L’estomac bouge en nous comme un poisson en l’eau

Veut vomir ses humeurs sans attendre et sans répit,

Il va falloir garder la tête haute, assumer l’enfer

Et le pied sûr quand le bateau tangue, roule,

Pire encore, quand il saute, enfourne.

.

Voilà que soudain le vent tombe, nous laisse en rade,

Toutes voiles dessus : bateau n’avance guère plus

Qu’un chat qui dort et qui abandonne sa proie

D’un œil seulement car le voilà qui féline

Ses cris et bonds qui vous chevalinent.

.

Nous voilà plongeant au fond de vague gigantesque,

Et sûr nous allons sancir, basculer par-dessus tête,

Mais non votre bateau gorgé d’eau, se relève,

Et à peine le temps de négocier une trêve,

Que notre cœur se décroche, de fait !

.

Au fait d’une vague qui vous roule comme tonneau,

Nous donne de l’élan avant de refreiner le bateau,

Il ne volera pas ni ne coulera pas pour autant,

Autant en emporte le vent avec vos peurs,

Demain nous espérons rester à terre.

.

Mais l’appel du large, appel de l’eau, appel du flot,

Est bien plus fort que nos actions, que nos mots :

Nous n’avons qu’une seule obsession en tête,

En découdre une dernière fois et ensuite,

Prendre un cap, et vive l’imprévu.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

175 4

.

Évocation

.

Un empilement de voiliers optimistes

Une tourelle marine avec cardinale,

Une petite coque  de voilier en haut,

Un empilement d’assiettes en bas.

.

Une pile d’assiettes n’a rien à voir avec la mer :

qu’elles soient creuses ou plates n’y change rien

lors la mer n’est jamais vide et rarement plate.

la forme se détache alors totalement du fond.

.

Autant de situations diverses,

Que d’assiettes, dans cette pile :

La mer est immense, la mer est vide,

Mais, pas toujours plate, loin s’en faut !

.

.

Symbolique   

Une assiette est une pièce de vaisselle

Qui permet de contenir et servir des mets.

Elles servent aussi de symboles de richesse,

Présentées sur des dressoirs.

Légende veut que ce soit le cardinal Mazarin

Qui ramène l’assiette creuse

(Appelée alors « mazarine ») d’Italie en 1653.

L’assiette est un symbole relatif à l’équilibre,

Au positionnement horizontal

Par analogie à l’assiette dans l’aviation

Ou l’équilibre de sa charge

Pour mieux décoller

Mieux atterrir.

Wikipédia

 

Descriptif

 .

175 La mer est immense mais vide et plate !

Alignement  central / Titre dédoublé / Thème mer

Forme ovale / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : assiette / Symbole de fond : assiette

.

.

Fond

.

Évocation

.

175 6

.

Autant de situations diverses,

Assiettes creuses, en cette pile.

La mer est immense,  la mer est vide,

Mais, pas toujours plate, loin s’en faut !

.

Évocation 

.

Objet du quotidien

Par excellence, l’assiette

Constitue pour le designer,

Et bien évidemment pour le chef,

Une zone d’expression privilégiée.

.

Elle est une page blanche qu’on

Remplit/construit/modèle

Ou peint à sa façon.

.

Mais elle doit répondre

À de nombreuses contraintes

Pour qu’elle puisse répondre

À sa fonction première :

Servir aliments.

atabula.com/2012/09/20/expertise-

lassiette-par-sylvie-amar-designer

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Corrélations

Fond/forme 

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Tout ce qui est liquide a tendance

À bouger dans l’assiette, instable,

Alors je ne vous dit pas en bateau,

Quand tout bouge, autour, à table,

On en utilisera que des très creuses

Et sur ses genoux, si le bateau gite

Sinon ce sera le sol  qui en profite,

Et en cas de tempête, besoin bol :

Impossible avec sauts constants

De penser manger en assiettes.

 .

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Mer immense, vide

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Scénarios 

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Une mer vide et plate, ça existe : rien ne bouge, il n’y a rien à voir,

si on y est, à naviguer, longtemps, on se sent minuscule, inexistant,

mais de temps à autre elle s’agite, nous fait des tableaux magiques.

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