1013 – Le bonheur est comme l’œuf sur coquetier

 Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

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L’œuf frais,

L’œuf  mollet

Aurait le besoin

D’un bon support

Pour  être  dégusté !

Notre bon heur aussi

Mais ce support n’est

Ni d’or,  ni  d’argent,

Diamant  nullement

Du  regard  brillant

Et de l’être aimant,

Qui nous observe

Sans réserve.

.

Pour peu,

Je leur dirai merci

J’envie tous ceux

Qui ont peu d’esprit

Pauvres, bienheureux

Qui auront bien compris

Qu’il ne faut mettre     œufs

Même panier  même si vernis.

.

N’ayant ni œufs ni paniers pourris

Ils ne sont rien et  ne  sont  que gueux

Qui n’ont que leurs habits enfants chéris

Et, leurs lendemains  seront jours où peureux

Se demanderont si soir, ils seront, encore, en vie.

.

En vie, envie : envie de vivre, un jour de plus, heureux,

Ils trainent leur mort derrière eux, sans moindre préavis,

Quand ici on nourrirait cent, ailleurs on en  nourrit deux,

Pourtant les premiers, toujours à l’envi, à la vie, sourient.

Va comprendre pourquoi riche, argenté est malheureux

De ne pouvoir acheter éternité des pauvres, affranchis

D’accumulations, sans fin, de perpétuels  convoiteux

Qui pensent que, leur seul monde, serait  le paradis.

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Œuf miroir, œufs sur le plat, ou alors, œuf baveux

Le pauvre avec le blanc, elle en serait bien vernie,

Lors riche, avec le jaune, elle en sera bien servie,

L’œuf dévoré, par quelqu’un de  nanti, ou pas,

Je vous souhaite bon appétit en un tel repas.

.

Le bonheur dans tout cela me direz-vous,

Il ne sera pas dans une coquille pleine

Mais vide de substance, dont tout

Ce qu’elle apporte est sereine.

Le bonheur est dans la tête

Nullement sous les dents,

Encore moins en argent,

Chaque jour est une fête

Le bonheur, faut être bête

Pour  le chercher … ailleurs

Que dans nos amours qui reflètent

Nos pulsions de vie qui ne sont leurres.

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Extensions

 .

Le bonheur est comme

Un œuf sur coquetier :

Il ne tient pas  droit,

Il ne tient pas debout,

Il ne  tient  pas, du tout,

Alors qu’avec son support,

On le maintient ferme et droit.

En bref le bonheur serait toujours

En équilibre, et si on ne le soutient,

Ne  le retient pas, il tombe, il roule,

Il s’en va et puis il disparait au loin

Sans pouvoir le retrouver de sitôt.

Le  bonheur,  c’est  un œuf  qui

A besoin d’amour en support.

.

Trois formes originales de coquetier,

Et situations totalement différentes,

 Au milieu, il est seul avec lui-même,

En haut, il est avec un observateur,

Et en bas ils sont deux à se causer.

Qu’y aurait-il d’autre, à rajouter :

L’histoire de la poule et de l’œuf !

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La relation entre le bonheur et l’œuf

N’est pas évidente au premier abord,

Tant l’œuf a l’air fermé sur lui-même.

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L’œuf serait comme un  microcosme,

Avec tous les ingrédients du bonheur,

Son coquetier, c’est vous : réceptacle.

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Il doit lui-même devenir, rester stable

Car au moindre mouvement d’humeur

Il dérapera et fera chuter son bonheur.

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Fragments

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Bonheur est comme œuf sur coquetier,

Rapprochement demande à commenter

Un œuf, déjà, est un espace  très  fermé,

Et pourquoi, sur un piédestal, le jucher.

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Un œuf, est un œuf,  ne change de forme

Un coquetier change  de design, matière,

Et de ce fait la différence devient énorme.

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Œuf constitue  le premier stade de la vie,

Le coquetier ressemblerait à son berceau.

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D’accord on mangera l’œuf avec bonheur,

.

Mais pourquoi pas sur le plat, en omelette

Sauf si c’est un œuf de Pâques, en chocolat

.

Le bonheur ne se trouvera dans une coquille

Pleine d’espoir mais vide de toute nourriture

Apportant, confortant, vie meilleure, sereine.

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L’œuf et sa coquille évoquent plutôt  le sein

De la mère dans lequel  l’enfant est protégé,

C’est peut-être cela le souvenir du bonheur,

Qui poursuit notre existence au long de vie.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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 Calligramme

 .

BONHEUR

L’œuf frais,

L’œuf    B  mollet

Aurait le O   besoin

D’un bon  N  support

Pour être   H  dégusté !

Notre bon    E heur aussi

Mais ce sup  U    port n’est

Ni d’or,  ni     R    d’argent,

Diamant       *   nullement

Du regard  E      brillant

Et de l’être S    aimant,

Qui nous  T  observe

Sans réserve.

*********

*********

EST

COMME

.

Pour peu,

Je leur dirai merci

J‘envie  *        tous ceux

Qui ont    O   *    C   peu d’esprit

Pauvres,    E      *      O  bienheureux

Qui auront  U         *        Q  bien compris

Qu’il ne faut  F            *       U   mettre     œufs

Même panier  *            *         E   même si  vernis.

N‘ayant ni œufs  S           *       T  ni paniers pourris

Ils ne sont rien et  U         *      I    ne  sont  que gueux

Qui n’ont que leurs   R      *     E    habits enfants chéris

Et, leurs lendemains    *   *    R   seront jours où peureux

Ils se  demanderont  si, le  soir, ils  seront, encore, en vie.

En vie  et envie : envie de vivre, un jour de plus, heureux,

Ils trainent leur mort derrière eux, sans moindre préavis,

Quand ici on nourrirait cent, ailleurs on en  nourrit deux,

Pourtant les premiers, toujours à l’envi, à la vie, sourient.

Va comprendre pourquoi riche, argenté, est malheureux

De ne pouvoir acheter éternité des pauvres, affranchis

D’accumulations sans fin de perpétuels convoiteux

Qui pensent que leur seul monde est le paradis.

Œuf miroir ou œufs sur le plat, ou alors, œuf baveux

Le pauvre, avec le blanc, elle en serait bien vernie,

Lors riche, avec le jaune, elle en sera bien servie,

L’œuf dévoré, par quelqu’un de  nanti, ou pas,

Je vous souhaite bon appétit en un tel repas.

Le bonheur dans tout cela me direz-vous,

Il ne sera pas dans une coquille pleine

Mais vide de substance, dont tout

Ce qu’elle apporte est sereine.

Le bonheur est dans la tête

Nullement sous les dents,

Encore moins en argent,

Chaque jour est une fête

Le bonheur, faut être bête

Pour  le chercher … ailleurs

Que dans nos amours qui reflètent

Nos pulsions de vie qui ne sont leurres.

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Forme

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Évocation 

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Un œuf sur un coquetier,

Surmonté petite cuillère 

Pour mieux le manger

Avec pincée de sel !

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1013 4

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Tant pour le manger, à la coque

Il faut coquetier, sinon instable 

Le bonheur serait comme un œuf

Qui ne tient pas debout tout seul.

Que ce soit un grand ou petit bonheur

On peut toujours le poser sur un cocotier

On ne sait pas ce qu’il contient jusqu’à c

Qu’on l’ait brisé et puis mangé, digéré.

 .

Symbolique 

 .

Amateurs  d’œufs  à  la coque,

Unissons-nous : mouillettes

Sont sacrées  et  méritent

Mieux qu’un coquetier

Tout fadasse, sans âme.

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Grâce à cette sélection, plus

De risque de voir les fans d’œufs

Brouillés, ces fumistes, s’imposer

Dans tous les brunchs dominicaux.

topito.com/top-coquetiers-originaux

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Fond

 .

Évocation 

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1013 6

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Tant pour le manger, à la coque

Il faut coquetier sinon instable !

Le bonheur sera comme un œuf

Qui ne tient pas debout tout seul,

.

Symbolique

 .

Œuf est premier stade de vie

Il symbolise   la fécondité, la vie,

La renaissance         et la protection,

Représente                    renouvellement

De tout cycle                         de la nature.

Aussi certai                          nes traditions

Marqueront                       ce symbolisme.

Le cas de                          l’œuf de Pâques,

Œufs colorés                        qu’on trouve

Dans   de                    nombreux  pays.

L’œuf et sa             coquille évoquent

Le sein de la        mère dans lequel

Enfant se sentira mieux protégé.

 Mais le vivant  aspire à sortir

Le poussin à briser coquille

Sécurisante, confortable

Pour trouver la

 Li-ber-té.

1001symboles.net

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Fond/forme 

 .

L’œuf serait un tout monde en soi,

Se développant s’il a été fécondé

Et de manière quasi autonome

Pour  concevoir  un poussin,

Qui survivra bien que seul

Vrai miracle de la nature

Rapport à nous, humain.

Qui  avons encore  besoin  

De parents ou de tuteurs,

Durant de longues années

Et  pour se nourrir, certes,

Mais   aussi  trouver  le sens

De la vie, chemin du bonheur.

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