998 – Pourquoi s’attacher au passé qui n’est plus

Visuels et textuels  >>

.

S’attacher à son passé

Est se priver  d’avenir,

Qui n’a plus lieu d’être,

Car appelé à disparaitre

J’étais … je ne suis plus,

Je suis juste  autrement,

Où mon avenir m’attend

Et, de moi  seul, dépend.

Le passé éclaire l’avenir !

Forcément, car  comment

Avenir serait… sans passé,

Avenir, on peut s’en passer.

.

Pourquoi s’attacher au passé

Qui n’est plus,

Voire se projeter dans un futur

Qui n’est pas,

Sinon pour établir quelque lien

Entre soi et rien.

 .

A quoi bon tout savoir du monde

Si on ne sait rien en soi

A quoi bon tout avoir et à la ronde

Faire croire qu’on est roi,

Sinon, pour frimer, pour s’imposer,

A l’autre qui nous voit.

.

Regard autre est d’autant important

Que l’on vit avec lui,

Que l’on se   donne bien du mal tant

Pour plaire à autrui,

Comme si, de leurs approbations,

Dépendait propre vie.

 .

Le feu intérieur de notre regard,

Est le seul bien réel

Qui soit plus qu’un reflet phare,

Notre intimité, ciel

Nous menant en paradis, enfer

De l’esprit et corps

Auquel on sera prêt à souscrire

Toujours et encore.

Que dois-je et que vais-je faire

De ma vie sur terre,

Avant que dis paraître, content

A tous ces instants ?

 .

Apprendre, comprendre, entreprendre

Admirer, aider, aimer,

La nature, le monde, autrui,  et la vie,

Se retirer en disant merci

Il n’est rien de plus doux à entendre

Enchantement à en rêver,

Et c’est à chacun de se décider si

Il faut lui dire non ou bien oui. 

.

.

Extensions

.

Le passé n’existe pas

Puisqu’il n’est plus présent

Et pourtant il continue d’exister

Dans les événements, dans les objets,

Les lois, les souvenirs, les vieillissements.

Il existe comme traces ou comme continuités.

Dès que j’ai fini de parler  ou d’écrire ma phrase,

Le début appartient déjà au passé or je ne le vis pas

Comme tel, il est découpé en heures, jours, semaines,

Mois, années, dizaines, centaines, jusqu’à millénaires.

Le calendrier  en est  le témoin objectif, et, irréfutable

Qui confondra votre agenda  avec celui  de la Justice.

Vous étiez où ce jour-là, avec qui, vous faisiez quoi ?

Passé est souvent convoqué, avenir ne l’est pas

Bien que prévisible parfois et puis le passé,

Il est bon, quelquefois de l’oublier,

Même quand il vous revient

À la figure, comme par effet

Boomerang tant, de toute façon,

Vous n’y pouvez rien changer,

En rien le modifier, le faire disparaitre.

.

S’attacher au passé c’est gâcher le présent, s’interdire un avenir

Tant, de toute façon : le passé est dépassé : on ne peut le changer !

Le mieux est de toujours regarder devant, quel qu’il soit, faire face

Et non dans le rétroviseur pour savoir si quelqu’un vous dépasse

C’était mieux avant : mais la mémoire embellit nos souvenirs,

Ceux qui n’ont vécu de passé, ne peuvent que le fantasmer :

S’attacher au passé qui n’est plus, c’est déjà ne plus être.

.

Le passé, comme son nom l’indique

Est dépassé, non pas qu’il faille le renier

Mais quoiqu’on pense, ou fasse : inchangé.

Si on y reste accroché, son avenir, on abdique.

.

J’ai connu bien des gens qui racontait leur guerre

Comme si elle était vivante, présente, importante :

Je ne dis pas qu’il faut l’oublier,  faut la surmonter.

À leur décharge ce fut grand traumatisme sans nom

.

Qu’il est essentiel d’en garder la mémoire pour l’éviter

Mais je n’en dirais pas autant des anciennes célébrités

Qui ont eu leur année, si ce n’est leur heure de gloire,

Et qui n’arrive pas à passer à autre chose d’avenir.

.

.

Épilogue

.

Chacun sait que le passé n’a pas d’avenir

Mais qu’il contribue toutefois à le servir.

***

C’est faire injure  à  l’avenir, se cantonner

Au passé : il ne pourra être recommencé !

***

Son passé peut être attachant et pour autant

Rien ne servira de s’y prélasser tout le temps.

***

Mémoire trie entre mauvais  et  moments bons,

Oublie les mauvais, elle garde, enjolive les bons.

***

C’était mieux avant, du temps jadis : vrai plaisir.

C’est vrai souvent on était jeune et plein d’avenir

***

C’est ce que  se diraient, se répèteraient, bouclant,

Les vieilles dames devant un miroir, en se coiffant.

***

J’imagine qu’à cent ans le passé est présent, pesant

Alors qu’il sera à peine entamé, à l’âge de  vingt ans.

***

Moi je dis que les nostalgiques n’ont qu’à se brosser :

Inactifs, le plus souvent, ils ont devant eux, l’éternité.

***

Il y aurait des allers-retours , passé, présent et avenir,

Qui seraient créatifs et d’autres qui sont non- advenir.

***

À quoi sert le présent sinon à tirer les leçons du passé,

Pour nous mettre en quête, mesure de meilleur avenir.

***

C’est ce que je tente de faire sans être certain de réussir

Comme qui ne tente rien, n’a rien : je le fais, pour finir !

.

.

998 – Calligramme

.

S’attacher à son passé

Est se priver  d’avenir,

Qui n’a plus lieu d’être,

Car appelé à disparaitre

J’étais … je ne suis plus,

Je suis juste  autrement,

Où mon avenir m’attend

Et, de moi  seul, dépend.

Le passé éclaire l’avenir !

Forcément, car  comment

Avenir serait… sans passé,

Avenir, on peut s’en passer.

POURQUOI

Pourquoi s’attacher au passé

Qui n’est plus,

Voire se projeter dans un futur

Qui n’est pas,

Sinon pour établir quelque lien

Entre soi et rien.

A quoi bon tout savoir du monde

Si on ne sait rien en soi

A quoi bon tout avoir et à la ronde

Faire croire qu’on est roi,

Sinon, pour frimer, pour s’imposer,

A l’autre qui nous voit.

S’ATTACHER

Regard autre est d’autant important

Que l’on vit avec lui,

Que l’on se   donne bien du mal tant

Pour plaire à autrui,

Comme si, de     leurs approbations,

 Dépendait propre vie.

Le feu intérieur      de notre regard,

Est le seul bien réel

Qui soit plus         qu’un reflet phare,

Notre intimité, ciel

Nous menant        en paradis, enfer

De l’esprit et corps

Auquel on sera         prêt à souscrire

Toujours et encore.

À UN PASSÉ,

Que dois-je et          que vais-je faire

De ma vie sur terre,

Avant que dis          paraître, content

A tous ces instants ?

Apprendre comprendre entreprendre

Admirer, aider, aimer,

La nature, le monde, autrui, et la vie,

Se retirer en disant merci

Il n’est rien de plus doux à entendre

Enchantement à en rêver,

Et c’est à chacun de se décider si

Il faut lui dire non ou bien oui. 

DÉPASSÉ ?

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

 998 4

.

Un écouvillon pour bouteille,

Voire un couteau à deux lames

Je  pencherais, volontiers, pour

Brosse à cheveux de femme.

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Une brosse et un passé, ça ne colle pas,

on ne peut brosser ce qui n’existe plus,

ce qui fait que la forme diffère du fond.

.

En se brossant leurs cheveux 

À quoi pensent de vieilles femmes

Au passé de leur jeunesse  où leur

Séduction était assurée, assumée.

.

Symbolique 

.

Brosse, brosser, brossage

A même signification symbolique

Que le balai, car qui dit brosse

Dit poussières, miettes,

Et petites saletés.

Aussi, elle annonce

Ennuis, et mesquineries,

Jalousies, contrariétés diverses

Qui importunent au jour le jour.

Brushing ou au mot à mot

« Brosser les cheveux ».

Il est généralement positif

Si la coiffure est réussie.

Wikireve.fr/dir/4578-brosse

.

.

Fond

.

Évocation 

.

998 6

.

À quoi pensent femmes vieilles

En se brossant  les cheveux :

Au passé de leur jeunesse où leur

Séduction était assurée, assumée.

.

Symbolique

 .

Le 15 avril 2016, est décédée la femme

La plus âgée du monde, elle avait 117 ans,

La dernière  personne  recensée  à être née

Au 19ème siècle – en 1899 très exactement.

Et  il y a une semaine,  le New York Times

A publié un  long papier  joliment intitulé

“En souvenir de la personne la plus âgée,

Par objets qu’elle a laissés derrière elle.

”Emma Morano est donc né en 1899,

Près du lac Majeur ! jeune fille,

Elle aimait bien aller danser.

Et manifestement, elle haïssait

L’idée d’être soumise à qui que ce soit.

Cela dit, elle a travaillé jusqu’à 75 ans !

franceculture.fr/emissions/la-vie-

numerique/histoire-dune-tres-vieille-dame

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Qu’est-ce que le passé si on ne s’en souvient,

Qu’est-ce que le passé si on s’attache à lui trop

Qu’est-ce que le passé s’il nous conditionne, trop

Qu’est-ce que le passé s’il n’est ni moche ni beau ?

.

Autant de questions  n’attendant que des réponses

Individuelles, identitaires, tant le passé de chacun

N’appartient qu’à lui et à son histoire personnelle

Même si la société, en ferait partie, forcément !

.

Dire que le passé nous impacte est l‘évidence,

Mais pas plus que de dire que tout est écrit.

.

.

Le passé : Daumier

.

Scénario

.

Le passé est dépassé : n’existe plus, sauf  repassé, ressassé, souvenir. 

Si on prétend que c’était mieux avant,  on n’aimerait pas le revivre.

Nos regards d’espoir quel que soit l’âge sont tournés vers l’avenir.

 .

Visuels et textuels  >>

560 – Mémoire événements laisse trace fragile

Visuels  et textuels   >> 

.

Je ne parviens plus à bien me souvenir,

Directement  de   toi, ton visage

Mais, je me rappelle encore,

D’un détail  jugé essentiel

Ne  t’appartenant  plus

Et  que pourtant  j’ai

Associé à ton nom.

C’est, ce  cadeau

Que je sens, ici.

.

Mémoire, succession événements

Laissant,  tous, des traces fragiles

Dans mon cerveau, en ne gardant

Que choses  les plus belles, utiles.

.

Tantôt poubelle  et  tantôt prison,

Tantôt merveille  tantôt déraison,

Ma mémoire n’oublie jamais rien ;

Mais simplement, ne s’en souvient.

.

Quand amour mort tombe en oubli,

Il est faux de dire : mémoire, merci,

Le souvenir s’empile mais ne s’efface

Jamais, mémoire ne se perd sa trace.

.

Je voulais te rappeler et … j’ai oublié :

Pardon, la mémoire a mal fonctionné,

Elle  se rétablit, parfois, dents de scie :

Et, grâce à elle, je t’ai retrouvé, merci.

.

Retrouver pourquoi et pour que faire,

Pour reprendre le contact avec toi,

Rebond de moi, faux bond de toi,

Oubli,   provisoire,  arbitraire !

.

Le souvenir reste une chance,

Ou un poison, une délivrance,

Selon que son cœur y penche

Qu’il veut, ou pas,  revanche :

Grâce à lui, cette fois j’y suis.

.

Tu étais accoudé à l’escalier,

Tu étais  en contre-plongée,

Et j’ai flashé  sur ton image.

.

Et la suite, tu la connais bien,

Car maintenant, tout me revient :

Je me suis entêté à me rappeler à toi

Sans succès, tant  je ne te méritais pas.

.

.

Extensions

.

– « Je bois pour oublier et

j’ai oublié ce que je dois oublier »

– « Alors arrête de boire »

– « Non, je ne peux pas, je ne veux pas,

parce ce que si je m’arrête de boire

je vais me rappeler ce que je dois oublier ! »

– « En somme, un cercle vicieux duquel

tu n’en sortiras jamais »

– « C’est ça, t’as bien  compris ! »

Le souvenir s’en va puis revient :

il nous lâche et puis il nous tient.

Même si on en oublie, transforme,

crée quelques-uns, sa trace restera

toujours là, comme mémoire de l’eau

pour l’homéopathie, et voire le placebo

Heureusement le cerveau fait en nous le tri,

surtout la nuit quand on dort et les plus récents

sont toujours les plus faciles et rapides à retrouver.

Pour d’autres, faut parfois mener longtemps l’enquête,

trouver un indice qui met sur sa piste et suivi des autres :

– « Je n’ai hélas gardé aucune trace de ce que tu m’évoques »

– « On était à tel endroit avec un tel et t’avais fait le clown…»

– Ah oui, ça y est, j’ai retrouvé : comment l’oublier en vrai »

– « Voilà, tu connecte, commute, percute.»

.

Je suis venu, j’ai convaincu, j’ai disparu,

Après quoi, je ne sais pas, je ne sais plus,

Trace de mon passage sur la neige effacée

J’ai comme un flash, sur un balcon, privé.

C’est ce balcon  qui est devenu le fil rouge,

Que j’aurai tiré comme la bobine de laine,

Pour retrouver souvenir de notre fredaine

Et pour ressentir ton parfum léger de peau

Comme un cadeau que j’ai eu de plus beau.

.

La fiabilité des traces n’est pas garantie

Parfois  on modifie souvenirs d’enfance,

Quand on en n’invente pas, simplement

Qui plus est en toute et vraie bonne foi.

.

On peut vous instiller faux souvenirs

Avec de simples  conditionnements,

La mémoire reste sujette à caution,

Il faut  plusieurs  indices, témoins,

Pour tirer une bonne information.

.

Ai-je rêvé ou ai-je réellement vécu

Quel qu’événement traumatisant,

Si je peux refaire, revivre le film,

Je distinguerais le vrai du faux.

.

.

Épilogue

.

La mémoire serait comme bibliothèque,

Où chacun range faits, traces, à sa façon,

Lors ceux qui réussiront à tout retrouver

Auraient dépensé l’énergie  à cataloguer.

***

Je ne me souviens d’aucun de mes écrits

Or la seule vue  d’un titre, me remémore,

Non pas le texte mais  … de quoi il s’agit,

Les premiers mots enchainent une suite.

***

Tout comme si la mémoire était à tiroirs,

Cachant leur contenu sous une étiquette,

Or comment mettre visages en conserves

Sachant qu’ils évolueront avec le temps !

***

Fortunément, on mémorisera bien tout :

La démarche, la posture … même l’allure

Si bien  l’on reconnait quelqu’un  de dos,

Un  détail  qui nous a marqué, bien trop.

***

Et en dehors de la Madeleine de Proust,

Qui fera office  de référence  sur  l’odeur

La voix, sur l’ouïe ; le sourire, l’humeur,

Je crois, te reconnaitrais,  dans le noir !

.

.

560 – Calligramme 

.

Je ne parviens plus à bien me souvenir,

Directement            de   toi, ton visage

Mais, je me              rappelle encore,

D’un détail                jugé essentiel

Ne t’appar                 tenant plus

Et que               pourtant j’ai

Associé           à ton nom.

C’est,        ce  cadeau

Que je    sens, ici.

.

Mémoire  M  succession événements

Laissant    É  tous des traces fragiles

Dans mon      M   cerveau, ne gardant

Que les choses     O        les plus utiles.

Tantôt poubelle       I        tantôt prison,

Tantôt merveille         R       ou déraison,

Ma mémoire n’oublie      E      jamais rien

Mais, simplement, ne s’en     *       souvient.

Quand amour mort tombe en    É         oubli,

Il est faux de dire : mémoire,      V       merci,

Le souvenir s’empile mais ne       É      s’efface,

Jamais mémoire ne se perd            sa trace.

Je voulais te rappeler et j’ai               oublié :

Pardon, la mémoire a mal     M      fonctionné.

Elle se rétablit, parfois       T      dents de scie.

Mais grâce à elle, je t’ai   *   retrouvé, merci.

Retrouver pourquoi     et pour que faire,

Pour reprendre le    A    contact avec toi,

Rebond de moi,     I  faux bond de toi,

Oubli, provisoi      *    re, arbitraire !

Le souvenir est      T   une chance,

Ou un poison, une  R délivrance,

Selon que son cœur R y penche

Qu’il veut ou pas   A  revanche.

Grâce à lui cette fois C j’y suis.

                      E

 .

F    R     A     G     I     L     E

.

Tu étais accoudé à     l’escalier,

Tu étais en contre-        plongée,

Et j’ai flashé sur            ton image

Et la suite, tu la          connais bien,

Car maintenant,      tout me revient :

Je me suis entêté    à me rappeler à toi

Sans succès, tant    je ne te méritais pas.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

560 4

.

Flacon  de parfum, d’odeur !

La trace de mes pas en chemin

La trace  d’un souvenir, ancien,

La trace,  fragile, d’un bon vin.

.

La trace peut n’être qu’un indice, un détail,

comme dans les films policiers ou enquêtes

la trace d’un parfum peut parfois suffire

à retrouver quelqu’un par un chien.

.

Les mémoires des odeurs et des saveurs

Seront les plus primitives :

Une seule trace de ce parfum pourrait

Vous remémorer souvenir.

 .

Symbolique 

 .

Les êtres humains sont capables

De distinguer entre une odeur

Et une autre, ils sont capables

De distinguer entre ce que nous appelons

Une  bonne odeur  et  une  mauvaise  odeur,

Capable de distinguer entre parfum, puanteur.

.

L’expérience de l’odeur dépendrait de la transmission

De minuscules particules aux terminaisons du nerf olfactif.

.

Odeur, senteur, parfum, est donc chose extrêmement subtile.

Nous ne pouvons pas le voir, nous ne pouvons pas l’entendre.

Pourtant, c’est bien définitivement là. Le parfum est symbole.

.

Descriptif

 .

560 – Mémoire événement laisse trace fragile 

 Alignement central / Titre serpente / Thème  mémoire

Forme ovale / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : parfum / Symbole de fond : trace

.

.

Fond

.

Évocation 

.

560 6

.

Les mémoires des odeurs et des saveurs

Seront les plus primitives :

Une seule trace de ce parfum pourrait

Vous remémorer souvenir.

 .

Symbolique 

 .

J’ai comme un trou noir

Dans le fond de ma mémoire

Qui me cache souvenirs sous-jacents

Que je me suis employé à oublier ou non.

.

Le pire est lors je veux les remettre en lumière,

Le trou noir persiste et cela est pour moi troublant

Car je suis certain de l’avoir vécu tout de même

Mais où et quand et avec  quoi et pourquoi,

Cela demeure comme une trace perdue.

 .

.

 Corrélations

 .

Fond/forme 

 

On dit qu’on aura perdu toute trace

De quelque chose, voire de quelqu’un.

On dit aussi qu’on ne disparaitrait pas

Comme çà sans raison, dans la nature !

.

L’odeur est un indice tant celle d’humain

Lui colle à la peau puis persiste au dehors

Et plus  encore  sur ses vêtements  récents.

.

Il est probable qu’un souvenir d’événement

Laisse  des éléments chimiques, en suspens,

Stockés dans un coin secret de sa mémoire.

 .

De subtiles odeurs

.

Scénario

.

Tu as marché vers moi, en la neige, peu habillé, dans le froid ;

tu m’as rejoint, m’as parlé sur mon balcon, en haut de l’escalier ;

tu es reparti, sur la pointe des pieds, en la neige, en oiseau, léger !

.

Visuels  et textuels   >>

559 – Je t’ai oublié, tu m’as oublié, oubliés !

Visuels et textuels >>  

.

Notre mémoire comporte des niveaux

Des filtres, des projections, émotions,

Que nous croyons  pouvoir contrôler.

Or, bien souvent, ils nous échappent

Ou très souvent, ils nous rattrapent,

Sans que l’on ne puisse  rien y faire.

Car c’est notre inconscient qui parle

Nous disent, les neuros, les psychos,

Aussi bien en entrées, filtres, sorties.

.

C’est ainsi, que l’on devient différent,

Face aux mêmes, exacts, événements.

Notre mémoire cousine de conscience

Est l’œil intérieur, qui écouterait tout.

.

Qui nous proclame ou nous condamne,

Selon notre passé et nos codes acceptés.

Mémoire  est comme iceberg : on ne voit

Qu’un quart  de tout ce qui s’y cacherait !

.

Je t’ai oublié,

Et tu m’as oublié,

Nous sommes oubliés

Faut-il vous le conjuguer !

.

Mémoire nous condamnent,

Lors mémoires nous damnent,

En éteignant  nos deux flammes,

Nous avons aussi égarés nos âmes.

Notre mémoire est  comme  passoire

Qui ne retiendra qu’écumes de nos jours.

.

Notre mémoire est pleine de ces histoires

Qui ne trouvent plus liens avec amours.

Comment peut-on oublier quelqu’un

Qui a fait partie de  soi, des années,

Une, deux, trois,  dizaine amitiés,

Sans en être, beaucoup, chagrin.

.

Mais s’agit-il d’un rendez-vous raté,

Auquel l’on ne tenait plus  à s e plier,

En notre inconscient d’agenda rempli :

Oubli, acte manqué parfaitement réussi.

.

Ou d’une réussite, manquée,

Ou d’un manque de réussite

Qui sont deux équivalences,

En, propositions, inversées,

De même : oubli  volontaire

Puis, un oubli, involontaire,

Sont affaires  d’inconscient,

Voulant,  ou  non,   se taire.

.

.

Extensions

.

L’oubli est bienvenu et bénéfique

Pour tourner une page et faire place

À de nouveaux événements, sentiments.

Cela dit, la mémoire n’oublierait rien,

Elle ne perdrait que trace du chemin,

C’est-à-dire, le lien, pour retrouver

Où sont stockées les informations.

.

Si elle se trouve en mémoire limbique,

Appelées  aussi notre  mémoire profonde,

Le lien sera plus difficile à occulter que si

Elle est n’importe où ailleurs en cerveau.

.

C’est comme une pièce d’un puzzle

Qu’on a perdu qui est bien quelque

Part en la maison mais on ne sait où

Et on a beau la retourner on ne la

Retrouve plus jusqu’au jour où,

Au moment où l’on ne la cherche plus,

Où on ne s’y attend pas, elle refait

Surface et débobine toute son histoire.

.

L’oubli est comme une trace sur le sable qui s’efface

Avec la marée, sinon le temps

L’oubli est comme la chose à laquelle on ne tient plus

Ou que l’on dit, l’avoir égaré

L’oubli est absence d’association avec quoique ce soit

Qui pourrait nous le rappeler

L’oubli est ce que l‘alcoolique s’empressera d’oublier

Pour ça il doit continuer à boire,

L’oubli, c’est… mais je ne m’en souviens plus du tout

Et je crois que j’ai perdu sa mémoire.

.

On ne sait pas tout du fonctionnement réel

De notre cerveau qui inclue notre mémoire.

.

L’oubli est embêtant quand on aurait besoin

D’information, mots de passe, n° téléphone !

.

Oublie-moi … et comment oublier quelqu’un,

Avec qui on aura vécu  des années ensemble !

.

En réalité l’oubli n’existerait pas, reste masqué

Par une barrière, une rupture de lien, contexte.

.

Preuve en est que par l’hypnose on peut atteindre

La mémoire limbique étant profondément enfouie.

.

.

559  – Calligramme

 .

Notre mémoire comporte des niveaux

Des filtres, des projections, émotions,

Que nous croyons  pouvoir contrôler.

Or, bien souvent, ils nous échappent

Ou très souvent, ils nous rattrapent,

Sans que l’on ne puisse  rien y faire.

Car c’est notre inconscient qui parle

Nous disent, les neuros, les psychos,

Aussi bien en entrées, filtres, sorties.

C’est ainsi, que l’on devient différent,

Face aux mêmes, exacts, événements.

Notre mémoire cousine de conscience

Est l’œil intérieur, qui écouterait tout.

Qui nous proclame ou nous condamne,

Selon notre passé et nos codes acceptés.

Mémoire  est comme iceberg : on ne voit

Qu’un quart  de tout ce qui s’y cacherait !

.

*****************************

**********************

.

Je t’ai oublié,

Et tu m’ J  as oublié,

Nous som E mes oubliés

Faut-il vous  * le conjuguer !

Mémoire nous    T  condamnent,

Lors mémoires nous   ‘     damnent,

En éteignant nos deux    A     flammes,

Nous avons aussi égarés      I    nos âmes.

Notre mémoire est comme      *      passoire

Qui ne retiendra qu’écumes de    O  nos jours,

Notre mémoire est pleine de ces    U    histoires

Qui ne trouvent plus liens avec      B        amours.

Comment peut-on oublier         L           quelqu’un

Qui a fait partie de                I        soi, des années,

Une, deux, trois              É             dizaine amitiés,

Sans en être                 *             beaucoup chagrin.

Oui mais s’agit-il       I        d’un rendez-vous raté,

Auquel l’on ne              D      tenait plus à se plier,

En notre inconscient       E         d’agenda rempli,

Bel oubli acte manqué  par  M faitement réussi.

 .

T U   M ‘ A S   O U B L I É 

.

Ou d’une réussite, manquée,

Ou d’un manque de réussite

Qui sont deux équivalences,

En, propositions, inversées,

De même : oubli  volontaire

Puis, un oubli, involontaire,

Sont affaires  d’inconscient,

Voulant,  ou  non,   se taire.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

559 4

.

La page d’un souvenir en haut,

Comme pour  recettes de cuisine

Image d’un pilon cuisine en bas

Pour écraser quel qu’ingrédient.

.

Les souvenirs, comme les pages d’un livre,

vont au pilon pour destruction si non utiles,

voilà qui rapproche bien la forme et le fond.

.

Je me suis fait écraser, réduire en miettes,

 Par ton pilon … en bois :

Lors comment, depuis, pourrais-je renaitre

De trace en ton souvenir ?

 .

  Symbolique

 .

Le pilon n’est pas qu’un simple

Objet aux apparences diverses :

À oreilles, conique, fantaisie,

Rond, carré, en pierre, en bois,

En aluminium, même en plastique,

Revêt aussi différentes significations.

.

Savez-vous  que  le retourner serait

Synonyme   d’un   mauvais   sort,

Ou  que  les  épouses  tamoules

Y posent le pied pour sceller

L’union  des  couples ?

epsiloneditions.com/

PDF/Pilon.pdf

.

Descriptif

 

559  –  Je t’ai oublié, puis tu m’as oublié !

 Alignement central / Titre serpente / Thème  mémoire

Forme zigzag / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : pilon / Symbole de fond : souvenir

.

.

Fond

.

Évocation 

.

559 6 

.

Je me suis fait écraser, réduire en miettes,

 Par ton pilon … en bois :

Lors comment, depuis, pourrais-je renaitre

De trace en ton souvenir ?

 .

Symbolique 

 .

Offrir des pensées

Signifie simplement

Que «je pense à vous».

C’est la fleur   qui permet

De dire  qu’on a  une pensée

Affectueuse  envers  un proche.

Elle est également très largement

Utilisée pour exprimer le souvenir

.

Car  dans  la mythologie grecque,

La jeune « Io » fut transformé en

Génisse  par  son amant  Zeus

(Éviter la  vengeance d’Héra)

Puis déposée dans un champ

De  pensées  pour  y passer

La fin de sa vie à déguster

Souvenir de son amour.

des-fleurs-pour-vous.com/

les-fleurs-langage-pensee

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Temps et distance sont deux facteurs

De l’oubli, loin des yeux, loin du cœur !

De plus la réciprocité n’est pas assurée.

J’attends ton retour … je referai ma vie.

.

Chance d’un autre côté,  d’être épreuve,

Servant à réaffirmer la solidité union

Sinon, le ver était, déjà dans, le fruit

Et le retour : poubelle, sinon pilon,

On recycle avec autre partenaire.

 .

 .

Devise du Québec : Je me souviens 

.

Scénario

  .

Je t’ai oublié comme un enfant oublie seau, et pelle, sur une plage ;

tu m’as oublié, occupée que tu étais à faufiler je ne sais trop quoi ;

nous nous sommes oubliés en buvant trop d’alcool pour oublier !

.

Visuels et textuels >>  

558 – Imprimée, oubliée, retrouvée, image !

Visuels et textuels >> 

.

L’oubli est  comme un pli,

En structures ou méandres,

Nos mémoires permanentes,

Sans elles, souvenir  est terni.

Le tien  me semblait pourtant

Bien imprimée  et dans le dur

Tant il était beau, il était pur.

C’était sans compter, temps.

.

T’oublier  … complètement,

Je ne le saurais …  jamais.

Dès que  je  croise  autre,

Ressemblant vraiment,

Mon cœur me trahit,

Émotion m’envahit

Tout  me  revient

D’un seul coup

Et beaucoup

C’est  fou

Et fou

V

.

Je  l’ai imprimée, oubliée puis retrouvée,

L’image de toi,  qui hantait ma mémoire.

 Elle était tapie dans l’ombre, dans  le  noir,

Lors, je l’ai revue, elle  s’est, en moi, refixée.

Joie et douleur se sont entremêlées jusqu’ici,

Joie de tes rencontres et douleur de tes adieux.

Nuits, sans sommeil, d’insatiables a-mou-reux,

Je les ai cru enfouis et jusqu’au fond de l’oubli.

.

Instant suivant que je perçois ne s’imprime pas

Ce que j’ai peur  d’oublier, je le photographie

Ce que je sens, je ressens, des  fois,  je l’écris,

Ce que je fais, et refais, ne l’automatise pas.

.

T’oublier, impossible, en tous cas très délicat

Tant comment oublier la toute  première fois,

Ma mémoire, infidèle, me revient, prestement,

Percute mes émotions, ra-fraî-chit  l’événement.

.

Jamais je ne t’oublierai, ma mémoire me crie oui

Chaque jour, sans toi,  je me sentirais perdu … ici,

Si l’on ne peut s’unir pour n’en faire  plus …  qu’un,

Je ne peux me diviser en deux, mais, en  toi, certain.

.

Nos souvenirs sont, plus ou moins,  bien reconstruits

En les enjolivant, ou, au contraire, en  les dégradants,

Mais la mémoire limbique est celle d’émotion d’amant,

 Demeure la plus fidèle, et profonde, et ce, jusqu’à l’infini.

.

.

Extensions

.

C’est le cycle de la recherche

De personne qu’on a oubliée dont

On se souvient d’un détail et soudain,

Le reste vient comme s’il avait toujours

Été présent ou qu’il datait juste d’hier.

.

Les traces qu’on a prises, stockées,

Sont comme petits cailloux en

Notre jardin d’hiver ou d’été.

.

On ne les voit plus en marchant dessus

Mais si on se baisse et trie avec les mains :

Comme des diamants, elles… réapparaissent.

Quand on parle d’images,  ce peut être un son,

Une odeur, sensation ayant déclenché en nous

Émotion retrouvant trace gardée en mémoire.

.

Nos amours d’enfance … nous accompagnent

Toute notre vie, de manière latente, cachée,

Jusqu’à la vieillesse et ils resurgissent,

Comme présents, existants, comme

Défiant le temps, événements.

.

Le texte, la voix, l’image ne font pas la même impression en mémoire.

Il y a des événements, joyeux, douloureux, qui restent imprimés, à vie

Non seulement le cerveau filtre, trie les informations qu’il veut garder

Mais il conditionne aussi l’oubli, rappel du souvenir ou d’une donnée.

Sur vielle photo, en dépit du temps,  l’oubli, on se reconnait, enfant !

.

Oubli chemin ne mène au chemin d’oubli

Quoique processus soit parfois réversible,

.

Je croyais bien  t’avoir oublié, et voilà que,

Je croyais  me souvenir  de toi, et voilà que,

La mémoire nous joue des tours, à sa façon.

.

Est-ce nous  qui la dominons,  ou bien  elle,

Qui fait le tri dans ce qui est bon pour nous.

.

Toujours est-il que le temps fait son œuvre

Et en même temps conserve nos archives.

.

.

558 – Calligramme

 .

L’oubli est  comme un pli,

En structures ou méandres,

Nos mémoires permanentes,

Sans elles, souvenir  est terni.

Le tien  me semblait pourtant

Bien imprimée  et dans le dur

Tant il était beau, il était pur.

C’était sans compter, temps.

T’oublier  … complètement,

Je ne le saurais …  jamais.

Dès que  je  croise  autre,

Ressemblant vraiment,

Mon cœur me trahit,

Émotion m’envahit

Tout  me  revient

D’un seul coup

Et beaucoup

C’est  fou

Et fou

V

I  M  P  R  I  M  É  E,   O  U  B  L  I  É  E,

.

Je  l’ai  imprimée     oubliée puis   retrouvée,

L’image de toi,  qui     hantait ma    mémoire.

 Elle était tapie dans      l‘ombre dans      le  noir.

Lors je l’ai revue, elle      s‘est en moi,       refixée.

Joie et douleur se sont     entremêlées      jusqu’ici,

Joie de tes rencontres     et douleur de     tes adieux.

Nuits sans sommeil        d’insatiables       a-mou-reux,

Je les ai cru enfouis         et jusqu’au        fond de l’oubli.

Instant suivant que         je perçois       ne s’imprime pas.

Ce que j’ai peur              d’ou-blier       je le photographie

Ce que  je  sens               je ressens     des  fois,  je l’écris,

Ce que je fais,                 et refais,        l’automatise pas.

.

R   E   T   R   O   U   V   É   E,     I   M   A   G   É  E   

.

T‘oublier, impossible        en tous          cas, très délicat

Car comment oublier        la toute           première fois,

Ma mémoire  infidèle         me revient         prestement,

Percute mes émotions           ra-fraî-chit        l‘événement

Jamais je ne t’oublierai          ma mémoire       me crie oui!

Chaque jour sans toi,               je me sentirais     perdu … ici,

Si l’on ne peut s’unir                 pour n’en faire     plus …  qu’un,

Je ne peux me diviser                en deux, mais        en  toi, certain.

Nos souvenirs sont                     plus ou moins         bien reconstruits

En les enjolivant,                     ou, au contraire,         en  les dégradants,

Mais la mémoire                    limbique est celle           d’émotion d’amant,

 Demeure la plus                   fidèle, et profonde,            et ce, jusqu’à l’infini.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

558 4

.

Un  chemin  pour  rechercher,

Un autre chemin pour rapporter

C’est comme une chasse au trésor

On sait qu’il existe sans le trouver.

.

Plusieurs chemins s’offrent en parallèle

et entrecoupés de quelques croisements :

de quoi s’y perdre ou mieux s’y retrouver

ainsi la forme convergera ici vers le fond.

.

On ne perd pas la mémoire :

Notre mémoire n’oublie rien :

Quel plaisir soudain chemin

De l’adresse nous revient !

 .

Symbolique 

 .

Selon le  Larousse

Le chemin renvoie

À plusieurs notions,

Outre la voie établie

D’un  lieu   à  l’autre,

Le chemin  est    aussi

La piste que l’on trace,

Direction  qu’on prend,

La distance à parcourir

Mais aussi, la voie suivie

Pour atteindre un but fixé,

Progression d’un état à l’autre

Il évoquera donc pour l’homme

Comme traversée des ténèbres,

De l’ignorance, de ses doutes

Pour aller vers la lumière

De la connaissance.

ecossaisdesaintjean.org/2015/04/chemin

.

Descriptif

.

558 – Imprimée, oubliée, retrouvée, imagée   

 Alignement central / Titre absent / Thème  mémoire

Forme Zigzag / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : chemin / Symbole de fond : oubli

.

.

Fond

.

Évocation 

.

558 6

.

On ne perd pas la mémoire :

Notre mémoire n’oublie rien :

Quel plaisir soudain chemin

De l’adresse nous revient !

Symbolique 

 .

L’oubli est un processus

Qui fait partie de la mémoire.

On ne peut pas réfléchir sur l’oubli

Sans le référer au champ de la mémoire.

L’oubli a plusieurs valeurs.

.

Il y a l’oubli inexorable par effacement de la trace.

C’est quelque chose contre quoi nous lutterons tous.

Se souvenir, c’est s’opposer à effacement de la trace

Qui correspond à une mort symbolique.

.

D’autre part, il y a l’oubli de réserve,

L’oubli comme remède contre la résurgence de traces

Dont on se passerait volontiers.

.

En fait, dans cet oubli-là, la trace ne sera pas effacée

Et dans certaines conditions, on peut se remémorer.

cairn.info/exil-et-violence-politique-les-paradoxes-

.

Corrélations

Fond/forme 

.

L’on imprime plus facilement

Une image, une information

En y adjoignant association

Pour retrouver le contexte.

Le chemin reste provisoire,

L’impression reste durable,

Lors si on perdra le chemin,

On ne retrouvera pas le lien.

Parfois l’émotion y contribue,

Associant un contexte très fort.

.

.

De retrouver son image

.

Scénario

.

Ici, grande plaque typographique pour une page d’un livre imprimé,

qui, après correction, coloration, surimpression, peut être celle-ci :

illustrée par image d’enfant qui pourrait être vous : impression !

.

Visuels et textuels >> 

557 – Est-ce moi qui ai perdu ta mémoire !

Visuels et textuels  >>  

.

La mémoire est un grimoire

Écrit avec encre de chine,

Ou encre sympathique,

Selon la profondeur,

De ses sentiments

Impression est

Très voyante

Indélébile,

Tatouée.

Des fois,

Obstacle,

Plus trace,

Ni souvenir.

L’amour     est

Ainsi fait,    qu’il

Est brutal,   subtil,

Selon  ses substrats,

Expressions, en vous.

.

Est-ce moi qui ai perdu ta mémoire,

Ou bien ma mémoire qui t’aura perdu,

Ou bien la trame croisée de ses fils ténus

Qui, en dépit de soi, ne  se  connecte  plus.

.

Je me sens, pourtant, vivant  en cet instant,

Recherchant dans mon passé si  tu as existé,

Mais cet instant est comme ardoise magique,

Il s’efface, pour mieux faire place  au suivant.

.

Ma mémoire est trouée … comme un gruyère,

Ce que je garde, en images,  se kaléidoscopie,

Et, même, ce que j’ai écrit, parfois, je l’oublie,

Ou je ne restaure guère que belle atmosphère.

 .

Mémoire n’est pas négative, j’ai bien compris,

Qu’elle reproduit, qu’elle reste fidèle à l’infini

Qu’elle crée des zones d’ombres ou raccourcis

Qui se mélangent, parfois,  en un nuage noirci.

.

Et ma mémoire serait subtile, versatile, volatile,

Mais ton empreinte, en elle, demeure indélébile,

Même  quand  j’oublie tout, surnage, un parfum,

Qui t’évoque, comme une madeleine : c’est divin.

.

La Madeleine tant évoquée en souvenir proustien

Qu’on finit par se demander, s’ils ne l’ont inventé,

Que pour le besoin de la cause ou pour la marquer

Comme une empreinte indélébile qui ne tient à rien.

.

.

Extension

.

Est-ce moi qui ai perdu ta mémoire,

C’est impossible : elle est enfouie

Au plus profond de moi, prête

À resurgir en surface

Dès que je te reverrai,

Prête à hanter mes nuits

Si tu te remets à me re-séduire.

.

Mémoire émotionnelle est considérée

Comme la plus cachée permanente de toutes.

Plutôt que poubelliser, vaut mieux archiver

Là où je n’irai pas souvent, par hasard

Ou par erreur, pas volontairement.

.

Mais si je veux te retrouver, te faire

Remonter à la surface, il faudra plonger

Profond pour me remettre en la situation :

Un parfum, un regard, un mot, ou  un geste,

Cadeau, voyage, constituera une clé d’entrée.

.

À moins que je ne me retrouve en labyrinthe

Que de faux souvenirs, que j’aurai inventés

Dans l’instant, ne viennent superposer

Ton aura sur d’autres personnes qui

Me sont plus familières en fausse

Reconnaissance, vraie renaissance !

.

Quand on parle de mémoire on parle parfois de choses différentes,

Quant au fond, quant à la forme, le support ou le réseau sémantique

C’est souvent notre mémoire associative, la plus efficace, pertinente !

Il y a ceux  qui perdront  la mémoire de mots, et d’autres, des visages,

Le pire est que, quand on perd ses souvenirs d’enfance, on les invente

De bribes associées d’un puzzle on en fait comme un tableau vivant .

.

La mémoire est un filtre qui retient l’essentiel

De ce qu’on l’on tient à retenir puis à retrouver

Et elle n’a rien d’un réservoir à remplir sans fin

De temps à autre, et sans trop savoir comment

Un lien, associatif, se perd dans son labyrinthe

Un jour, associant autre chose : se reconstitue.

.

À contrario, quand on veut chasser événement,

De sa mémoire, celui-ci persiste, occupe pensée

Il faut donc apprendre à jongler avec souvenirs,

Si la colle est trop forte, elle ne se dissoudra plus

Comme le dit si bien quel qu’alcoolique notoire :

« Je bois pour oublier, mais je ne sais plus quoi ! »

.

.

Épilogue

.

L’on ne connait, c’est notoire

L’étendue de notre mémoire,

L’on dit qu’elle n’oublie  rien,

Perd  seulement  les chemins.

***

Comment peut-on  se souvenir

De quelqu’un vu une seule fois,

Oublier celui  ou celle, avec qui

On a partagé sa vie … trois ans.

***

C’est un mystère de la mémoire

Événement  avec forte émotion,

S’imprime  en une fois  et  reste,

Tandis  que  d’autres   s’effacent.

***

Mémoire limbique  est profonde,

On dirait presque, elle est câblée

Qu’elle a gardé  trace  indélébile

De ce  qui se serait  bien passé !

***

N’aurais pas perdu ta mémoire

Il manque juste un indice,  fait,

Qui, chemin vers toi, rétablirait

Et  sortirait  ton visage, du noir !

.

.

557 – Calligramme  

 .

La mémoire est un grimoire

Écrit avec encre de chine,

Ou encre sympathique,

Selon la profondeur,

De ses sentiments

Impression est

Très voyante

Indélébile,

Tatouée.

Des fois,

Obstacle,

Plus trace,

Ni souvenir.

L’amour     est

Ainsi fait,    qu’il

Est brutal,   subtil,

Selon  ses substrats,

Expressions, en vous.

.

********************************

***********************************

.

Est-ce moi qui ai        P perdu ta mémoire,

Ou bien ma mémoire    E   qui t’aura perdu,

Ou bien la trame croisée   R    de ses fils ténus

Qui en dépit de soi, ne se     D    connecte plus.

Je me sens pourtant, vivant    U   en cet instant,

Recherchant dans mon passé si   *    tu as existé,

Mais cet instant est comme ardoise  C     magique.

                                        H

Il s’efface, pour mieux faire place    E     au suivant.

Ma mémoire est trouée comme    M          un gruyère,

Ce que je garde en images          I       se kaléidoscopie,

Et même ce que j’ai écrit       N         parfois, je l’oublie,

Ou je ne restaure guère      *         que belle atmosphère.

D …….

Mémoire n’est pas         E        négative, j’ai bien compris,

Qu’elle reproduit,         *             qu’elle reste fidèle à l’infini

Qu’elle crée des          T            zones d’ombres ou raccourcis

Qui se mélan              A         gent parfois en un nuage noirci.

* …………………….

Et ma mémoire            M         serait subtile, versatile, volatile,

Mais ton empreinte         É                en elle, demeure indélébile,

Même quand j’oublie          M                tout, surnage, un parfum,

Qui t’évoque comme la             O                    madeleine, c’est divin.

La Madeleine tant évoquée          I                    en souvenir proustien

Qu’on finit par se demander            R                     s’ils ne l’ont inventé

Que pour le besoin de la cause            E                   ou pour la marquer

Comme une empreinte indélébile          ?                    qui ne tient à rien.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

557 4

.

Il faudra distinguer

Une mémoire donnée

 Et le chemin d’accès

Souvenir, oubli.

.

On distingue le chemin dans son contexte

en bas et sa trace en sa mémoire, en haut,

le chemin pour y accéder est très différent

or sa forme s’accorde pour autant au fond.

.

On perd seulement le chemin

Pour aller à la bonne adresse.

On ne perdra pas la mémoire

Elle n’oublie rien, de nous !

.

Symbolique 

.

L’oubli est processus qui

Fait  partie  de  la  mémoire.

On ne peut pas réfléchir sur l’oubli

Sans le référer au champ de la mémoire.

L’oubli a plusieurs valeurs.

.

Oubli inexorable par effacement de la trace:

C’est quelque chose contre quoi nous luttons tous.

Se souvenir est s’opposer à effacement de la trace

Qui correspond à une mort symbolique.

.

D’autre part, il y a l’oubli de réserve,

L’oubli comme remède contre résurgence de traces

Dont on se passerait volontiers.

En fait, dans cet oubli-là, la trace  n’est  pas  effacée

Et dans certaines conditions, on peut se remémorer.

cairn.info/exil-et-violence-politique-les-paradoxes-

.

Descriptif

 .

557 – Ai-je perdu chemin de ta mémoire ?  

 Alignement central / Titre serpente / Thème  mémoire

Forme zigzag / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : oubli / Symbole de fond : mémoire

.

.

Fond

.

Évocation 

.

557 6

.

On perd seulement le chemin

Pour aller à la bonne adresse.

On ne perdra pas la mémoire

Elle n’oublie rien, de nous !

.

Symbolique 

 .

J’ai comme un trou noir

Dans le fond de ma mémoire

Qui me cache souvenir, sous-jacent,

Que je me suis employé à oublier ou non.

.

Le pire est lors je veux les remettre en lumière,

Trou noir persiste et cela est pour moi troublant

Car je suis certain de l’avoir vécu tout de même

Mais où et quand et avec  quoi et pourquoi,

Cela demeure comme un mystère voilé.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Ma mémoire est dite fidèle, ou infidèle,

Mais qui peut en décider de l’intérieur

Si je suis le seul à l’avoir vécu, perçu,

Aucun témoin ne peut me la rendre,

Aucune illusion,  ni hallucination !

 .

Ma mémoire peut me faire défaut

Tout comme elle peut me tromper

En inventant des faux souvenirs,

En assurant les avoir bien vécus

On réduirait l’inconnu au connu.

 .

Si fait qu’on amalgame des faits

Qui n’avaient de liens entre eux,

Sauf apparence, vraisemblance,

Comment, après, s’en départir !

 . 

 .

L’Arbre de la connaissance

.

Scénario  

.

Nos trois cerveaux : où est l’hippocampe, siège de nos souvenirs ?

Notre mémoire est un livre où tout est inscrit, tout est mentionné.

Avec l’âge, la confusion, on perd le lien, son chemin en labyrinthe !

.

Visuels et textuels  >>

556 – J’aimerais pouvoir ne plus t’aimer !

Visuels et textuels  >> 

.

Cesse aimer comme ça

Subitement actionnant

Bouton : marche-arrêt :

Même pas …..   en rêve !

Ça finit  bien  par arriver

Avec le temps,    le  recul,

Quelqu’une   …   l’oublier,

Voire  même    …  son cul !

.

Être oublié, sans apprendre,

Est  douleur : à tout  prendre,

Il n’est pas pire que pardonner

Se sentir, avoir été  ….  délaissé.

N’importe quelle raison, excuse,

Est préférable à  silence, mutisme

Réclamer droit de plaider sa cause

Y compris  amour même fini, brisé.

.

J’aimerais pouvoir… ne plus t’aimer,

Ce serait comme grâce… bien méritée

Hélas je ne parviens pas à me résigner

À te perdre  en brumes de mes pensées.

Pensées obscures, fantasmes récurrents,

  Ne font de moi,  ni ton ami,  ni ton amant.

 Qu’un  être,  à certains  moments, déchiré,

Par folle  envie  de t’effacer,   sans t’oublier.

.

Oublier qu’un rien  qu’un geste aurait suffi,

À nous remettre dans une égale réciprocité,

Qui fait qu’un autre, soient amants, compris

Qu’amour en nous, grandit en toute liberté.

La liberté  de nous haïr, ou de nous choisir,

Assouvir, en nous, plus de mille fous désirs,

Et clamer nos douleurs, en ses profondeurs

Si c’est à ce prix  qu’on atteint le bonheur !

.

Bonheur ne serait autre que «bonne heure»

Passée ensemble, à se  conter nos malheurs,

Un par ci, plus un autre, par-là, et qui vaille

D’être vécu mourant sur champ de bataille.

Bataille des mots, des gestes,  des attitudes,

Qui résumerait à elle seule, notre infinitude

De vouloir briser nos tabous et conventions,

Sans compter nos principes, nos résolutions.

.

Résolution, mieux nous aimer, à une condition

Qu’une fois au moins nous entrions en déraison.

Pour ce faire, allumons un feu de nos existences,

Partageons ensemble nos esprits d’indépendance.

Indépendance ne serait pas qu’une vue de l’esprit,

Pratique entre deux êtres qui s’aiment se respectent

Quand un nouveau couple la considère non suspecte,

Tant d’être libre de s’aimer et de ne plus, l’on aimerait.

.

.

Extension

.

 « J’aimerais pouvoir ne plus t’aimer » :

Voilà un cri du cœur, bien particulier.

.

En général, dès qu’il y a des  tromperies,

Infidélités, avouées, caractérisées, répétées,

Amour s’arrête tout net et tombe le couperet

De l’échafaud sur sa tête sans défense, arrêt.

.

Mais  les choses ne seront pas  si simples

Tant une passion rend non seulement

Aveugle et sourd, aux injonctions

De l’entourage mais se focalise

Sur l’amour à se conquérir

Et non à se punir.

.

On ne choisit pas toujours de ne plus aimer quelqu’un, quelqu’une

Notre volonté ne suffit pas à dompter notre inconscient amoureux

Pire, même, plus l’on tente et plus celui-ci résiste et refait surface !

On peut déchirer une lettre ou un mot d’amour, pas son sentiment.

La mémoire, comme chacun sait ne saurais rien oublier : seulement

Perdre le chemin nous menant à l’événement qu’on souhaite changer

Et pour cela, il faut du temps, des jours, des mois, parfois des années.

L’oubli est une fonction instable et non inscrite dans le dur du cerveau

Vouloir n’est pas en cette matière pouvoir et cela il faudrait le savoir.

.

Ne plus aimer peut nous paraitre aussi simple

Que de fermer un livre, achevé : fin de l’histoire,

Sauf que l’histoire est celle  de quelqu’un d’autre,

En laquelle, pour le moins, sommes peu impliqué.

.

La tête dira oui à la rupture quand le corps refusera,

Au moindre rapprochement, contact,  la tête se taira.

En outre, ce combat est arbitré  par cœur ambivalent,

Hésitant entre préserver son âme et satisfaire son sexe.

.

.

556 – Calligramme

 

Cesse aimer comme ça

Subitement actionnant

Bouton : marche-arrêt :

Même pas …..   en rêve !

Ça finit  bien  par arriver

Avec le temps,    le  recul,

Quelqu’une   …   l’oublier,

Voire  même    …  son cul !

Être oublié, sans apprendre,

Est  douleur : à tout  prendre,

Il n’est pas pire que pardonner

Se sentir, avoir été  ….  délaissé.

N’importe quelle raison, excuse,

Est préférable à  silence, mutisme

Réclamer droit de plaider sa cause

Y compris  amour même fini, brisé.

J’aimerais pouvoir… ne plus t’aimer,

Ce serait comme grâce… bien méritée

Hélas je ne parviens pas à me résigner

À te perdre  en brumes de mes pensées.

Pensées obscures, fantasmes récurrents,

  Ne font de moi,  ni ton ami,  ni ton amant.

 Qu’un  être,  à certains  moments, déchiré,

Par folle  envie  de t’effacer,   sans t’oublier.

Oublier qu’un rien  P  qu’un geste aurait suffi,

À nous remettre  O  dans une égale réciprocité,

Qui fait qu’un  U  autre, soient amants, compris

Qu’amour    V  en  nous, grandit en toute liberté.

La liberté    O     de nous haïr, ou de nous choisir,

Assouvir       I     en nous plus de mille fous désirs,

Et clamer nos  R      douleurs dans les profondeurs

Si c’est à ce prix    *           qu’on atteint le bonheur !

Bonheur ne serait       N           autre que bonne heure

Passée ensemble à se      E          conter nos malheurs,

Un par ci, plus un autre,       *           par-là, et qui vaille

D’être vécu, mourant sur          P       champ de bataille.

Bataille des mots, des gestes          L           des attitudes,

Qui résume à elle seule notre             U              infinitude

De vouloir briser nos tabous et            S          conventions

Sans compter nos principes, nos         *            résolutions.

Résolution mieux nous aimer           T          à une condition

Qu’une fois, au moins, nous           ‘      entrions en déraison.

Pour ce faire, allumons un        A          feu de nos existences,

Partageons ensemble              I    nos esprits d’indépendance.

Indépendance ne serait pas          M       qu’une vue de l’esprit,

Pratique entre deux êtres qui s’aiment       E          se respectent

Quand un nouveau couple la considère non       R         suspecte,

Tant d’être libre de s’aimer  et de ne plus, l’on             !   aimerait.

J ’ A I M E R A I S

.

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Forme

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Réduction

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Évocation 

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556 4

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 Profil en perspective

 Comme  une  route,

Comme  un  tas,

Une  échelle.

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Dessin de la perspective, c’est certain

oui mais vers le haut ou vers l’horizon,

allez  savoir : pourquoi pas  vers le bas,

désorientation pose une vraie question ?

.

Sur échelle des sentiments :

 On se trouve parfois tout en bas

 Alors  même  que  l’on  se voudrait

Tout en haut, tout en perspective !

Symbolique 

 .

L’échelle est le symbole

De l’ascension, de la valorisation,

Se rattachant à la symbolique de verticalité.

Une  ascension graduelle et voie de communication.

.

Elle est aussi un moyen de changer de niveau, de changer

De perspective, ce qui nous ramène à la thématique d’Initiation :

Produisant un changement de paradigme,  autre vision du monde.

Modifié, source : grandsreves.over-blog.com/article-le-symbole-de-l-echelle

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Descriptif

 .

556 – J’aimerais pouvoir ne plus t’aimer !  

 Alignement central / Titre serpente / Thème  amour

Forme triangle / Rimes égales /   Fond approché de forme

Symbole de forme : échelle / Symbole de fond : passion

.

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Fond

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Évocation 

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556 6

.

Sur échelle des sentiments :

 On se trouve parfois tout en bas

 Alors  même  que  l’on  se voudrait

Tout en haut, tout en perspective !

 

Symbolique 

 

La passion est un état psychique

Dans lequel, pour la personne affectée,

Une certaine autre personne sera perçue

Comme source de tout bonheur possible ;

.

La pensée de perdre le contact avec l’objet,

Est vécue en malheur à peine imaginable ;

Les processus de pensée seront déformés

Et détournés dans le but d’un maintien

Du lien avec cette personne aimée,

Entraînant erreurs de jugement ;

.

Cette condition psychique

S’exprime volontiers par

Des formules comme :

«C’est par toi que je vis »

« Je ne peux vivre sans toi ».

cairn.info/revue-psychotherapies-2008-3-page-189

 . 

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Je t’aime…  un peu … beaucoup,

Passionnément, à la folie, d’accord

Mais après ça : pas du tout, c’est fort,

Il faut y mettre du cœur pour y arriver !

.

Ce serait  comme  de tomber  d’une échelle

À laquelle on est resté solidement accroché,

Et quelle que soit, l’analogie ou la métaphore

Employée, l’inconscient n’en ferait qu’à sa tête

En matière d’échec, de rupture, de déconfiture,

C’est lui le maitre, lui qui aura le dernier mot !

.

J’en parlerai à mon psy mais que peut-il faire

D’autre que m’exhorter à en faire mon deuil,

Sinon je ne serais disponible pour nouvelle

Rencontre venant se substituer, plus belle.

 .

.

L’amour et la marguerite !  

.

Scénario  

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Déchirer son cœur, celui de l’autre, cœur commun, facile, en un jeu,

cela l’est moins, en la réalité : c’est un poids à écrire, poids à porter,

jusqu’à ce que la mention «terminé» s’inscrit en dur en son cerveau.

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Visuels et textuels  >>