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À l’autre,
Une ouverture,
Ou fermeture à tous,
Choix dépendant de nous.
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Personne ne me force
À fréquenter mes voisins !
Mais si je ne communique pas
Eux, aussi m’ignoreront !
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À mon travail, je n’ai pas le choix
Obligé de collaborer.
En magasin, un bonjour ne gâte rien
Échanger fait du bien.
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Que suis-je sans autre, rien du tout.
L’autre est être dangereux :
Il me fait des fois du mal ou du bien ;
L’autre devient un étranger :
S’il s’en va, il emporte la moitié de moi.
L’autre me serait indispensable !
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Lors à certains, je leur dis « bonjour »,
Je leur souris aussitôt, je les oublie
D’autres me percutent, d’autres m’agacent,
Je les insulte, les remets à leur place.
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Beaucoup de gens m’indifférent,
Je ne les connais pas : d’eux, je n’en ai rien à faire :
Suivent chemin, pas le mien,
Sauf si on me les impose en élèves, voisins, collègues,
Que je n’ai pas choisis.
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Je m’accommode, de mon mieux, pour que la paix sociale
Soit plus tolérable :
Vie collective est basée sur règle commune pour se respecter,
Ne pas s’entretuer,
S’aimer est un grand mot : parlons de solidarité, convivialité,
Et voire d’amitié.
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Ouverture
Est positif
Fermeture
Est négatif
Et la compassion
Ferait bonnes racines.
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Extensions
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Vivre ensemble
Est une nécessité,
Une contrainte autant
Qu’une joie et une solidarité.
Car le principe du «Moi d’abord
Et le reste du Monde » ne tient pas
Sur la durée, il conduit inévitablement
À une désocialisation, tout comme enfant
À l’école, qui refuse de communiquer finira
Seul dans son coin tant l’ouverture expose,
C’est certain, quand fermeture, elle, indispose :
L’ouverture modifie et enrichit sa vie intérieure
Par la confrontation avec les autres, lors fermeture
La fige, l’appauvrit par confrontation avec soi-même.
S’ouvrir aux autres commencera souvent par politesse
De reconnaissance de l’autre, quel qu’il soit, le saluant,
En lui disant «bonjour» et se prolonge en demandant
De ses nouvelles et se terminera sur un « au-revoir »
Qui n’a rien d’un « adieu » mais d’un acquiescement
De la qualité de la rencontre, le «respect mutuel»
Comme on l’appelle, ne sera pas qu’une vertu
Morale, elle est le fondement social d’une
Communauté non raciste.
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On peut écrire un livre entier sur la porte, tel Magda SZABO
Une écrivaine hongroise dans son roman autobiographique :
Porte ouverte pour l’une des protagonistes, fermée pour l’autre.
Il y a souvent des secrets derrière une porte, des choses cachées
Mais il y a quelques degrés, entre les eux : entrouverte, a demi :
Il peut y avoir des heures d’ouverture et d’autres, de fermeture
Toute une organisation entre sa vie publique et sa vie privée.
Il peut y avoir un code qu’on s’échange entre amis, famille,
Il peut y avoir des pertes de clés, code, voire des scellés.
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L’enfer, c’est les autres, dit Sartre
Lors il n’y aura pas d’autre paradis
C’est bien la contradiction même,
Que sans cesse tenter de les éviter
Alors qu’ils sont en nous et autant
Que toujours en eux : point final !
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Dans ces conditions, porte fermée
Ou ouverte serait prison ou liberté
On peut certes se nourrir de sa vie
Intérieure, pendant certain temps
Or elle a besoin de renouvellement
Pour se confronter à toute réalité.
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979 – Calligramme
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À l’autre,
Une ouverture,
Ou fermeture à tous,
Choix dépendant de nous.
CHOIX
Personne ne me force
À fréquenter mes voisins !
Mais si je ne communique pas
Eux, aussi m’ignoreront !
À mon travail, je n’ai pas le choix
Obligé de collaborer.
En magasin, un bonjour ne gâte rien
Échanger fait du bien.
D’OUVERTURE
Que suis-je sans autre, rien du tout.
L’autre est être dangereux :
Il me fait des fois du mal ou du bien ;
L’autre devient un étranger :
S’il s’en va, il emporte la moitié de moi.
L’autre me serait indispensable !
Lors à certains, je leur dis « bonjour »,
Je leur souris aussitôt, je les oublie
D’autres me percutent, d’autres m’agacent,
Je les insulte, les remets à leur place.
FERMETURE
Beaucoup de gens m’indifférent,
Je ne les connais pas : d’eux, je n’en ai rien à faire :
Suivent chemin, pas le mien,
Sauf si on me les impose en élèves, voisins, collègues,
Que je n’ai pas choisis.
Je m’accommode, de mon mieux, pour que la paix sociale
Soit plus tolérable :
Vie collective est basée sur règle commune pour se respecter,
Ne pas s’entretuer,
S’aimer est un grand mot : parlons de solidarité, convivialité,
Et voire d’amitié.
À L’AUTRE
Ouverture
Est positif
Fermeture
Est négatif
Et la compassion
Ferait bonnes racines.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un arbre, c’est sûr,
Peut-être un sapin
Sinon un tout autre
En quatre saisons !
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(forme stylisée, rimes libres,
la forme s’éloigne du fond)
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Un sapin ne représente ni ouverture
ni fermeture : semblable à lui-même,
ni aucun autre arbre feuillu d’ailleurs
si bien que forme et fond sont disjoints.
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Le sapin, peut être très ouvert
Ou très ramassé sur lui-même :
Sapin ouvert donne l’impression
De rester même, quatre saisons.
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Symbolique
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Le symbolisme
Des arbres concerne
Leur capacité à désigner,
À signifier, voire à exercer
Une influence en tant que symbole
De l’homme, du cosmos, de la vie,
Chaque arbre est un symbole
Le chêne, la majesté ; l’aulne, l’humilité.
On dit que le sapin empêchait la foudre
De tomber et conjurait les mauvais sorts.
En Allemagne, on flagellait autrefois
Les femmes durant le mardi gras, avec des
Branches de cet arbre, dans le but
De leur permettre
D’avoir des enfants.
wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_arbres
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Fond
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Évocatio
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Le sapin, peut être très ouvert
Ou très ramassé sur lui-même :
Sapin ouvert donne l’impression
De rester même, quatre saisons.
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Symbolique
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La coutume
De décorer sapin
Serait d’origine païenne
Et ils y mettaient des fruits.
Que représente pour nous le sapin.
L’hiver, la nature le recouvre de neige,
Impression que mort triomphe sur la vie.
Toutefois, un seul arbre nous dit le contraire :
C’est le sapin qui garde ses aiguilles, nous dévoile
Que derrière la mort apparente, et dans la nature
Y a toujours la vie : le symbole du sapin est donc
Un symbole d’espoir et d’éternité, mais aussi
De lumière. La lumière rend possible la vie.
Le sapin comme l’If, nous révèle que mort
Ne serait qu’une illusion :
Derrière son apparence
Toujours se tient la vie.
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Corrélations
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Fond/forme
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Le sapin est un arbre symbole, s’il en est
mais pas ouvert ou fermé, en été et hiver
le pin, qui est son cousin, par ses pommes
à trouver le moyen de déroger à sa nature
non pas pour s’ouvrir à autres pins, arbres,
mais à la température et à l’humidité météo.
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Pomme de pin ouverte !
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Scénario
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Pour une ouverture, on peut dire qu’elle est franche et à l’infini,
alors que là, c’est porte fermée et à double tour et bien calée
tandis qu’ici, c’est alternatif : selon l’heure, selon l’humeur.
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