400 – Changer de lieu, programme, activité

Visuels et textuels >>  

.

Changer, c’est énergie de vie

Changer de ci, changer pour ça :

Mobilité   professionnelle, familiale

Pour   poursuivre, ou, recommencer !

.

Changer pour revenir   est parenthèse,

Changer  pour quitter  est  hypothèse,

D’un meilleur sort ou très différent

Limites, avantages précédents.

.

Ça procure …  vies multiples,

Certaines, doubles, triples,

Certaines, gens se perdront

Et  d’autres  se retrouveront.

.

Changer de lieux, programmes, activités,

De temps à autre, il faut se débrancher,

Être quelque autre  ailleurs un temps,

Équilibrer  ses rêves,  ses tourments.

.

Partir, pour ne plus jamais revenir,

Partir pour souffler, mieux devenir,

Partir sans savoir ce qui va…  venir,

Partir pour éclater d’envies d’en rire.

.

Autant de raisons et autant de façons,

De rompre avec son quotidien  ronron,

Prendre recul nécessaire… pour de bon,

Avant d’en arriver à péter  …  les plombs.

.

Partir seul, couple en famille, en amis,

Partir avec d’autres  inconnus, ennemis,

Partir droit devant à l’instinct, l’aventure,

Partir pour se réfugier  en   sauvage nature.

       .

Juge de paix qu’un court qu’un long séjour,

Qui mettrait en une balance, tous nos amours,

Avec des alternances entre retour et non-retour,

Et nombre plaidoyers de jamais contre toujours.

    .

Et  puis,  un  beau  matin,  en  pleine  lumière,

Un destin nous ferait signe pour nous avertir

De rester, aller plus loin et voire de revenir.

Aujourd’hui n’est  pas demain, et fini hier

.

C’est ainsi que liberté choisie, conquiert

Une vie, pour la rendre plus attachante

À nos yeux aux yeux  de  tous  et  fier

D’elle nous  serons comme amante.

.


.

Extensions

.

La routine est le pire des pièges

Car elle nous enferme bien  dans

La répétition toujours du même

Et sans pouvoir la maîtriser.

.

Rompre la routine permet

De  prendre  du  recul

Par   rapport  à   elle,

Par rapport à soi-même,

À sa dépendance aux autres

Et  à  ses  propres  obsessions.

Partir ailleurs, faire autre chose,

Avec d’autres gens ou seul fait partie

D’une bonne hygiène de vie et de l’esprit ?

.

Partir crée une rupture dans le ronronnement

Du quotidien et laisse des souvenirs, des marques

Sur le calendrier, d’un avant et d’un après.

S’évader est  nécessité, serait-ce que pour respirer,

Se ressourcer : « va-t’en ailleurs prendre l’air,

Ça te fera du bien » et l’on rajoute ; « à moi aussi !»

.

Je ne suis pas pour le changement pour le changement

Sinon ce ne serait rien d’autre qu’une pure fuite en avant

Qui se terminerait par un retour en arrière en l’économie,

Sans compter de cultures diversifiées ou pire, d’humanité.

Le changement est nécessaire et bénéfique, s’il a été pensé

Sinon ce n’est autre que  de l’énergie, argent mal dépensé.

Avant de changer pensez-y et faites-le,  le monde a bougé

Avec ou bien sans vous et il ne vous aura guère attendu,

Rien qu’à le regarder, sans rien faire, vous serez déçus.

.

La vie n’est pas que mouvement

Elle est tout autant changement

Changement de lieu et de temps,

Changement relations, d’amant !

.

Changer pour changer ne fait rien,

Pour quelque chose faisant du bien,

Pour quelque chose vers nouveautés,

Pour s’adapter au monde déstabilisé.

.

Changer est plus facile à dire qu’à faire

Il y a des choses, dont il faut  se défaire :

Si on a le restant de sa vie  pour se refaire,

Il reste que notre vie se doit nous satisfaire.

.

.

400 – Calligramme   

 .

Changer, c’est énergie de vie

Changer de ci, changer pour ça :

Mobilité   professionnelle, familiale

Pour   poursuivre, ou, recommencer !

Changer pour revenir   est parenthèse,

Changer  pour quitter  est  hypothèse,

D’un meilleur sort ou très différent

Limites, avantages précédents :

Ça  procure …  vies multiples,

Certaines,  doubles,  triples,

Certaines, gens se perdront

Et, d’autres, se trouveront.

.

Changer de lieux, programmes, activités,

De temps à autre, il faut se débrancher,

Être quelque autre  ailleurs un temps,

Équilibrer  ses rêves,  ses tourments.

.

Partir, pour ne plus jamais revenir,

Partir pour souffler, mieux devenir,

Partir sans savoir ce qui va…  venir,

Partir pour éclater d’envies d’en rire.

.

Autant de raisons et autant de façons,

De rompre avec son quotidien  ronron,

Prendre recul nécessaire… pour de bon,

Avant d’en arriver à péter  …  les plombs.

.

Partir seul, couple *       P en famille, en amis,

Partir avec d’autres  *      R  inconnus, ennemis,

Partir droit devant à  *      O l’instinct, l’aventure,

Partir pour se réfugier  *     G  en   sauvage nature.

        C     R

Juge de paix qu’un court   H      A      qu’un long séjour,

Qui mettrait en une balan   A       M   ce, tous nos amours,

Avec des alternances entre  N        M   retour et non-retour,

Et nombre plaidoyers de     G          E jamais contre toujours.

    E             *

Et puis, un beau ma         R                A    tin  en  pleine lumière,

Un destin nous ferait      *                   C    signe pour nous avertir

De rester, aller plus       D                     T     loin et voire de revenir.

Aujourd’hui n’est        E                         I    pas demain, et fini hier

*…….                    V    ….

C’est ainsi que         L                               I    liberté choisie, conquiert

Une vie, pour         I                                  T    la rendre plus attachante

À nos yeux            E                                   É   aux yeux  de  tous  et  fier

D’elle nous            U                                   S  serons comme …. amante.

.

.

Forme

Réduction

..

Évocation

.

400 4

.

Une tour ou phare maritime

Ou un moulin à sel ou à poivre

Ou une silhouette d’un marcheur

Change en mobilité géographique

.

Changer, c’est se mettre

En mouvement, en mobilité

Lors pour différentes raisons,

Ou simplement pour changer !

.

Symbolique

 .

Depuis plusieurs années,

Le concept «Génération Y»

Fait couler beaucoup d’encre.

Cette génération, récemment

Arrivée sur le marché du travail.

.

Parfois décrite cauchemar des RH

Voire  des managers, semble être

Le symbole des changements

Du monde de l’entreprise.

.

C’est le point de vue

De B. Chaminade,

Qui préfère parler

De  « Culture  Y  »

Plutôt que se focaliser

Sur un débat générationnel.

blog-emploi.com/la-generation-y

-symbole-du-changement-en-entreprise

.

Descriptif

.

400 – Changer de lieu, programme, activités   

 Alignement central   /  Titre analogue   /  Thème  mobilité

Forme anthropo /Rimes égales /Fond approché de à forme

Symbole de forme : changement / Symbole de fond : mobilité

.

.

Fond

.

Évocation 

.

400 6

.

.

Changer,  c’est  se  mettre

En mouvement, en mobilité

Lors  pour différentes raisons,

Ou simplement pour changer !

 .

Symbolique 

La mobilité est souvent dépeinte

Comme symbole d’ouverture

Vers l’autre, vers le monde,

D’inclusion sociale,  tandis

Qu’immobilité est associée à

Exclusion, fixité, ancrage, immobilisme.

.

Les mobilités et immobilités

Dans l’espace géographique

Apparaissent ainsi associées,

Dans les représentations et les imaginaires,

À mobilités ou immobilités en l’espace social.

.

Les  déplacements  géographiques

Ont alors l’image  d’être, également,

Des mouvements sociaux, d’ouverture,

D’intégration, voire changement social.

journals.openedition.org/sociologies/La mobilité

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La mobilité contre l’immobilité,

Espace physique/espace social,

Lutter contre une psychorigidité

Qui nous empêche  d’être normal

Qui fait,  peu à peu, perdre  pied,

Qui fait vouloir au monde entier.

 .

.

Deux mots tout est dit !

.

Scénario

.

Se changer d’abord soi-même et profondément,

avant de vouloir changer les autres tout bousculer,

et aussi savoir attendre le bon moment pour changer.

 .

Visuels et textuels >>

398 – Bord mer, chemin terre, sentier forêt

Visuels et textuels >>  

.

Nature nous offre

Son paysage émouvant

Lors va au devant d’elle

Tout  en  s’y promenant,

Entre bords de  la mer

Chemins  campagne.

Sentiers forestiers.

.

Comme  en montagnes,

Elle fait oublier ennuis

De notre vie moderne,

Qui nous stressent, ou

Nous  la rend terne.

.

Moi, quand j’ai trois ou

Quatre heures à perdre,

Je mets  mes chaussures

Pour aller, vite, marcher.

.

Les souvenirs rentrent par les pieds,

Autant que  par mes yeux, pour ne pas

Les faire sortir, partout, où j’ai marché,

Je me rappelle  les odeurs  des sous-bois,

Des prés,  d’herbes, si ne n’est  des fleurs,

 Qui ont contribué à la joie, à mon bonheur.

.

Suivez  itinéraire fléché, jaune, blanc-rouge

Pour petits, grands sentiers, de randonnées,

Seul, à deux, trois, à plusieurs,  voire groupé,

Marcher sans arrêt sans discuter,  vous bouge

Les sangs et les idées,  à vos rythmes cadencés

De pauses,  pour consulter la carte des égarés.

Ici une route pavée ou ancienne voie romaine,

Là, un chemin creux : sait-on où il nous mène.

.

C’est ce qui fait le charme de nos randonnées :

Les avis partagés, vers droite : on s’est trompé.

Comment à une carte, ou à son instinct, se fier

S’il n’y a  plus de marques  pour  nous guider !

.

Arrivés, à mi-parcours, moitié des gens fatigués

Demandent quand on arrive car ils ont les pieds

De plus en plus lourds, trainants ou cloquants,

Marcher, ils ont un problème… handicapant.

On ne croise presque personne sur sentiers,

Seraient-ils assis, en fauteuil, regarder télé.

.

Et puis, une randonnée, en un beau paysage

Qui, à chaque virage, présente nouveau visage

Est comme un voyage en soi une réconciliation

Avec splendeurs, nature,  étant diverse à foison.

Nous sommes le couronnement en faisons partie,

Mais, les uns la chérissent, et d’autres … la fuient !

.

Ma randonnée  sur sentier  de campagne   en  forêt,

Suivie du parcours, sur un   chemin,  bord   de  mer,

Termine  sa  grande boucle    sur parking  du  départ.

Bien belles images  ont été   stockées,  quelque   part,

En mes mémoires ne se las  sant pas de les distinguer

J’ai beau les parcourir, je ne finis jamais de m’étonner.

.

.

Extensions

.

Une simple randonnée à pied,

Enchainant sentier côtier,

Ou sentier champêtre,

Sentier marécage,

Sentier forestier,

Sous-bois,

Plages,

Rochers

Suffit à mon bonheur

Pour trois ou quatre heures

Où je ne pense à rien d’autre

Qu’à vivre  l’instant présent,

Au maximum de mes sens

Et de mes possibilités.

.

À pied : l’on ne va pas aussi loin qu’à cheval,

Et encore moins qu’en vélo, voiture, avion,

Ça c’est certain mais on ne recherche pas

Non plus les mêmes sensations, utilités

Car perdre du temps pour en gagner,

Peut être slogan  de la randonnée !

Gagner du temps pour en perdre

Celui de l’avion,  voire du train

Et quant au vélo et au cheval,

C’est juste marche accélérée.

.

La côte, la campagne, et la forêt,

Pour belle randonnée, tout y est,

Les paysages sont bien diversifiés,

L’on ne devra en tel cas, s’ennuyer.

.

Nature est si belle qu’on parle d’elle,

Au pied d’une source l’on s’abreuvera

Et dans la forêt touffue, l’on se fondra,

Sa douceur nous rend vie moins cruelle

.

En creux sous-bois, carrefour, on se perd

On cherche le chemin, chemin de lumière

La nuit approche, lors on se met en retard,

Prendrait-on peur d’en arriver … nulle part.

.

.

398 – Calligramme   

.

Nature nous offre

Son paysage     émouvant

Lors va au           devant d’elle

Tout  en  s’y            promenant,

Entre bords           de  la mer

Chemins        campagne.

Sentiers forestiers.

.

Comme   en  montagnes,

Elle fait  B  oublier ennuis

De notre   O    vie moderne,

Qui nous    R    stressent, ou

Nous  la         D        rend terne.

Moi, quand      *        j’ai trois ou

Quatre heures    M           à perdre,

Je mets  mes         E         chaussures

Pour aller vite          R            marcher.

Les souvenirs rentrent *    par les pieds,

Autant que  par mes   C  yeux, pour ne pas

Les faire sortir, par   H   out, où j’ai marché,

Je me rappelle  les    E   odeurs  des sous-bois,

Des prés,  d’herbes,    M   si ne n’est  des fleurs,

 Qui ont contribué à la    I    joie, à mon bonheur.

Suivez  itinéraire fléché,    N    jaune, blanc-rouge

Pour petits, grands sentiers,   *      de randonnées,

Seul, à deux, trois, à plusieurs,    T    voire groupé,

Marcher sans arrêt sans discuter,     vous bouge

Les sangs et les idées, à vos rythmes   R   cadencés

De pauses pour consulter la carte des   R    égarés.

Ici une route pavée ou ancienne voie ro   E maine,

Là, un chemin creux : sait-on où il nous    *  mène.

.

C’est ce qui fait le charme de nos randonnées :

Les avis partagés, vers droite : on s’est trompé.

Comment à une carte, ou,   à son instinct, se fier

S’il n’y a plus de marques        pour  nous guider !

Arrivés, à mi-parcours, moi  *  tié des gens fatigués

Demandent quand on arrive  *     car ils ont les pieds

De plus en plus lourds, trai        S   nants ou cloquants,

Marcher, ils ont un prob               E     lème handicapant.

On ne croise presque per                N      sonne sur sentiers,

Seraient-ils assis, en fau                    T      teuil, regarder télé.

Et puis, une randonnée,                      I       en un beau paysage

Qui, à chaque virage, pré                       E     sente nouveau visage

Est comme un voyage en                        R     soi une réconciliation

Avec splendeurs, nature,                          *     étant diverse à foison.

Nous sommes le couronne                       D   ment en faisons partie,

Mais, les uns la chérissent,                        E    et d’autres … la fuient !

Ma randonnée sur sentier                             *    de campagne   en  forêt,

Suivie du parcours, sur un                             F     chemin,  bord   de  mer,

Termine  sa  grande boucle                             O      sur parking  du  départ.

Bien belles images  ont été                                R      stockées, quelque   part,

En mes mémoires ne se las                                 E     sant pas de les distinguer

J’ai beau les parcourir, je ne                                 T     finis jamais de m’étonner.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

398 4

.

Un piédestal avec une statue,

Ou tourelle avec signalisation

Une silhouette  de  marcheur

en randonnée pour paysage.

.

Sac au dos, et c’est parti pour

Quatre à cinq heures de marche :

Avec des paysages qui changent

Et se diversifient sans cesse.

.

Symbolique

.

La marche est

Exercice physique

Des  plus  complets

Et un temps propice

Pour délier sa pensée,

Rêver, et se ressourcer.

.

Participe d‘éveil sensoriel

Au monde : odeurs, bruits,

Comme lumières et couleurs

Voire d’un retour à l’essentiel,

Et qui permettrait de s’alléger,

Se désencombrer de surcharges

Inutiles et reprendre son souffle.

.

Il y a comme une sorte de douceur

Et un bel équilibre dans la marche.

On marche longtemps, sans fatigue,

Par tous les temps, toutes les saisons.

À chacun son rythme, son endurance.

Cairn.info/revue-etudes-2010-11-page-519

.

Descriptif

.

398 – Bord mer, chemin terre, sentier forêt   

Alignement central   /   Titre analogue /  Thème   rando

Forme anthropo  / Rimes égales   /Fond accordé à forme

Symbole de forme : marcheur / Symbole de fond : paysage

.

.

Fond

.

Évocation 

.

398 6

.

Sac au dos, et c’est parti pour

Quatre à cinq heures de marche :

Avec des paysages qui changent

Et se diversifient sans cesse.

.

Symbolique 

 .

Un paysage est une vue

De portion d’espace terrestre,

Perçue par les sens humains ou

Divers arts visuels et représentée

Ou observée, en majorité des cas,

À l’horizontale,  ou photographié

Par un observateur… attentionné;

.

Son caractère résulte de l’action

Et de l’interaction  des facteurs

Naturels  et voire …  humains.

.

La notion   de paysage  a une

Dimension esthétique  forte,

Voire picturale ou littéraire

En tant que représentation.

Wikipédia : paysage

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La marche permet d’aller partout !

Prenez  une route  en voiture, suivez

Le chemin empierré, dit carrossable,

Et continuez  à pied, vous y arrivez !

.

Information  l’on ne peut plus claire,

On ne peut être ici ou là, sans pieds.

.

Que ce soit en campagne, montagne

Et même en ville, l’on se déplacera

Toujours comme tous les piétons

Sans se soucier sens interdits

Barrages  et  tutti quanti,

Pour y arriver, merci.

  .

.

Randonnée en bord de côte

.

Scénario 

.

En bordure de mer, le long des plages et des falaises,

en sentiers de terre, en grandes forêts, petites futaies,

où l’ombre joue avec lumière et lui transfère son reflet.

 .

Visuels et textuels >> 

397 – Une randonnée dans des vallées

Visuels et textuels >>  

.

Des vallées, monts

À explorer.

Des rivières  et des ponts

À enjamber.

Des sources, et des fontaines

À retrouver.

Des paroles et fredaines

À raconter.

.

Des ventres  et  des dos

À fatiguer.

Paysages nouveaux

À visiter.

À être passionné

Randonner.

.

Vallées de fruits d’été

D’un jour léger,

Où des vents d’intimités,

Parfument haleines,

D’eaux claires troublées

En quêtes vaines,

Où mieux vaut s’encorder

Pour remonter,

Car l’autre vallée t’attend,

Pentue devant.

.

Fangeux et comme  exprès

Fais attention aux marais,

Il vaut mieux  aller monts,

Que de s’enfoncer  profond.

Une question de point de vue,

Lors randonnées se perpétuent.

.

Il est vrai, qu’arrivés là-bas là-haut,

Le monde est plus vert est plus beau.

Je vous ai  tout dit, vous n’avez rien vu :

Monts et vallées sont que premier  aperçu,

De ce  que  la  Nature,  en  sa  grande beauté,

 Se prend la peine gratuitement de nous donner.

.

.

Extensions

.

Les vallées sont surprenantes de beauté, variété de paysages :

On longue des rivières, traverse des ponts,  sillonne bourgades,

Admire des parcs, jardins, champs, vergers, que sais-je encore.

.

La vallée est un creux où la vie bouillonne où la vie bourdonne,

Où l’homme a imprimé sa marque, sur Nature, trop d’ailleurs,

En bitumant  les places, les voies, les cours, à tort et à travers.

.

En compensation, il orne, ses bourgs, de parterres de verdures

Ses fenêtres, de pots de fleurs : air de jardin si ce n’est paradis.

Parcourir les vallées requiert moins d’effort que grimper monts,

C’est une évidence, le but n’est pas le même, le plaisir non plus.

.

Une vallée est entourée de monts et prend sa source au pied,

Au fond de l’un d’eux en formant comme un cirque :

Ici commence la vallée, ici commence le mont,

Vous avez le choix de descendre ou monter.

.

Pour autant le début d’une vallée peut être pentue,

N’aller pas vous imaginer qui dit vallée dit terrain plat,

Elle comporte aussi des aspérités, des tours et des détours

Qui vous obligent à allonger le pas si ce n’est faire pause.

.

Il n’y a qu’à revoir le tracé des rivières et des routes

Et leurs nombreux virages pour se rendre compte

Qu’une vallée n’est pas souvent en ligne droite

Mais, c’est aussi ce qui fait  son charme,

Tout au moins pour les randonnées !

.

J’ai mis mes pas dans ceux de Rimbaud, Cendras

Bien que  sans jamais pouvoir, en rien,  les égaler

Mais qu’importe : mouvement  m’a mis en avant,

Je ne pense pas que je sois perdant, en marchant,

Au contraire, les belles vallées,  belles randonnées

Sont entrées  en moi, par yeux, corps, cœur, pieds

Et certaines n’en sortiront jamais, tant émerveillé

Je l’ai été l’instant, tant je cherche  à  les retrouver

Pour renouveler stocks des sensations de beautés !

 .

Monter dans le creux d’une vallée, en randonnée,

Est plus simple et moins fatiguant qu’un sommet,

Cela va de soi, cela reste une promenade de santé,

On attaque un sommet, en haut on n’en peut mais.

.

Il y a des vallées larges, il y a des vallées profondes

Avec des sentiers plats, en pentes, parfois escarpés

Avec des ponts et des rivières qui se correspondent

Qui procurent la joie et l‘admiration en randonnée.

.

.

397 – Calligramme     

 .

Des vallées, monts

À ex                  plorer.

Des rivières  et des ponts

À en                         jamber.

Des sources, et des fontaines

À re                       trouver.

Des paroles et fredaines

À ra           conter.

.

Des ventres  et  des dos

À fatiguer.

Paysages nouveaux

À visiter.

À être passionné

Randonner.

.

Vallées de fruits d’été

D’un jour léger,

Où des vents d’intimités,

Parfument haleines,

D’eaux claires troublées

En quêtes vaines,

Où mieux vaut s’encorder

Pour remonter,

Car l’autre vallée t’attend,

Pentue devant.

.

Fangeux    et   comme   exprès

Fais attenti    U    E on à marais,

Il vaut mieux   N       N   aller monts,

Que de s’enfon   E         *    cer  profond.

Une question de  *            U   point de vue,

Lors randonnées  R              N  se perpétuent.

    A                 E

Il est vrai qu’arri     N                   * vés là-bas là-haut

Le monde est plus     D                     V  vert est plus beau.

Je vous ai  tout  dit,    O                       A vous n’avez rien vu :

Monts et vallées sont    N                        L  que premier  aperçu,

De ce  que  la  Nature,    N                         L   en  sa  grande beauté,

 Se prend la peine gratui  É                          É   tement de nous donner.

E                          E

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

397 4

.

Bombarde  du genre celtique,

Ou impression d’une Tour Eiffel

Ou silhouette d’un  marcheur,

Durant randonnée de santé ?

.

Marcher est bon pour la santé,

ne pas marcher, la détériorera,

petit à petit, à bas bruit, on dit,

si fait que forme épouse le fond

.

Un panneau indiquant un départ

D’une marche nordique

Où le plaisir, s’associe à un sport,

Pour une bonne santé !

.

Symbolique 

 .

« Je suis le piéton de la grande route par les bois nains ;

La rumeur des écluses couvre mes pas.

Je vois longtemps la mélancolique lessive d’or du couchant. »

Arthur Rimbaud, Enfance.

.

La marche rappelle la vocation naturelle de l’homme au mouvement.

Un pas, l’un devant l’autre, il se met en route, il va, il bouge, il avance.

Il retrouve l’ardeur des commencements, l’impulsion nouveau départ.

.

Contre la paresse et l’égoïsme et la souffrance et voire la maladie

Qui accablent et contraignent parfois à « ne plus bouger »,

Jusqu’à l’arrêt de la mort qui est, elle, définitive.

Cairn.info/revue-etudes-2010-11-page-519

.

Descriptif

 

397 – Une randonnée dans une vallée   

Alignement central   /   Titre analogue /  Thème   rando

Forme anthropo / Rimes égales /Fond accordé à forme

Symbole de forme : marche / Symbole de fond : santé

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

397 6

.

Un panneau indiquant un départ

D’une marche nordique

Où le plaisir, s’associe à un sport,

Pour une bonne santé !

 .

Symbolique 

 .

On connaît les bienfaits

De la marche pour entretenir

Sa forme physique, beaucoup moins

Ceux  exercés sur  sa santé psychique.

.

Se sentir mieux,  après bonne marche,

Est un sentiment partagé par tous ceux

Qui en ont fait leurs réelles expériences.

L’interaction corps et esprit est unique.

.

Marcher 30 à 40 minutes plusieurs fois

Par semaine décompresse, apaise si on est tendu,

Permet de voir plus clair ou trouver des solutions.

C’est à la fois un extraordinaire booster cognitif

Et un formidable tranquillisant ….. naturel.

antemagazine.fr/beaute-forme/sport/marche-

velo-jogging/marcher-cest-bon-pour-le-mental

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On marche d’abord pour randonner

Pour prendre l’air, admirer paysage ;

On marche ensuite pour préserver santé

En somme pour garder  une bonne forme.

Marcher en montée est pareil que sur plat,

Il faut simplement régler respiration et pas

On avance moins vite, l’on compte en heures,

C’est souvent faux de dire qu’on y arriver pas.

 .

 .

Randonnée vallée encaissée

.

Scénario

.

Dans des vallées profondes avec en fond les montagnes,

dans des vallées entre deux monts comme en Bretagne,

dans des vallées le long des rivières, le long des fleuves.

.

Visuels et textuels >>  

396 – La vie, c’est le mouvement

Visuels et textuels >>  

.

Pour de vrai,

De faire marche arrière

Est impossible, lors prisonnier

Que l’on est dans l’action en cours

Avec nous, contre  nous, en recours.

Chaque tourbillon dans nos actions

Nous impriment flots sensations

Qu’après coup nous digérons

Au calme, ou à la maison.

Pour de faux !

.

Entre trop grand calme,

Et, un grand mouvement,

Vie s’étire, à grands pans,

Sans voir passer le temps,

Qui souvent s’en réclame.

.

La vie, comme chacun sait

C’est le mouvement,

Se sentir  vivant,

Ça nous plait.

.

Nous passons, très  souvent,

Du calme à la tempête

Si ce n’est ouragan

Trouble  fête.

.

Mouvement … entraine,

De manière physique

Voire psychique,

Hors de peine.

.

Voir monter crescendo

Vague, montant assaut,

Son percu tant tympan

Et s’en allant  mourant.

Nous parait étonnant !

 .

Gerbe écume soulevant

Et au-dessus, franchissant

Le flanc bord, en l’ébranlant.

Force impose toujours respect

Du calme, vite l’on  se  repait

Quand tout va de travers

Que tout s’accélère. 

.

.

Extensions

.

Rien n’est pire qu’une absence totale de mouvement :

La vie s’écoule sans sensation, sans réaction, sans émotion,

La vie s’écoule pour rien sauf perte de temps qui angoisse.

Tant, dès le moindre mouvement, nous voici attiré par lui,

Éclat d’existence et plus il est fort et plus il nous ébranle.

.

Son absence, silence ; c’est le cimetière, c’est la mort,

Vol des oiseaux, cri des enfants, c’est la rue, c’est la vie.

Le mouvement confond en son sein l’espace et le temps :

En montagne, on ne compte pas en distance mais en heure ;

En bord de mer, on ne compte pas en heures mais en marées.

.

Le mouvement  a ceci de particulier, aux enfants hyperactifs,

C’est que mouvement se justifie, il ne peut pas ne pas exister

Sans, qu’aussitôt, ils se sentent subjectivement angoissés.

.

L’important est de se mettre en marche, en mouvement,

Après seulement, l’on verra bien  et l’on décidera  alors

Vers quoi, rester à ne rien faire : faire marche arrière,

Tandis que tout bouge autour de soi, inexorablement.

.

L’écriture elle-même est un mouvement de la pensée,

Et ce d’autant qu’elle se ressource dans le voyage à pied ;

Souvenirs entrent par les pieds autant que par vue, ouïe,

Disent les grands randonneurs  du fait  qu’ils ont mis

Un pied devant l’autre pour y arriver, qu’un trajet

S’oublie moins vite que tous lieux de repos.

.

La vie, c’est le mouvement, certes, mais, pour cela,

Inutile d’aller très loin, suffit  de rester  sur place.

Mouvement prend des formes diverses et variées,

Tellement qu’il me faudrait de catalogues entiers

Pour vous les décrire tous sans jamais les épuiser

Alors, j’y renonce, et je les fusionnerai en un seul :

Celui qui me poussera naturellement à vous aimer.

.

Tout battement d’un cœur

Est un mouvement interne,

Tout battement de paupière

Est un mouvement externe !

.

Tout ce qui bouge, se déplace,

Tout ce qui coule et se répand,

Reste basé  sur un mouvement

Qui souvent, laissera une trace.

.

On a remplacé  plume  et encre,

Par frappe de doigts  sur clavier,

Le mouvement est plus distancié,

Mais il aura toujours même ancre.

.

.

396 – Calligramme   

.

Pour de vrai,

De faire marche arrière

Est impossible,  L  lors prisonnier

Que l’on est dans   A     action en cours

Avec nous, contre    *     nous, en recours.

Chaque tourbillon   V      dans nos actions

Nous impriment   I      flots sensations

Qu’après coup  E   nous digérons

Au calme, ou à la maison.

Pour de faux !

.

Entre trop               C           grand calme,

Et, un grand           ‘             mouvement,

Vie s’étire, à           E          grands pans,

Sans voir pas         S           ser le temps,

Qui souvent           T          s’en réclame.

.

La vie, comme                   chacun sait

C’est le mou                             vement,

Se sentir                                    vivant,

Ça nous                                        plait.

.

Nous passons,              très  souvent,

Du calme à                        la tempête

Si ce n’est                             ouragan

Trouble                                       fête.

.

Mouvement                       entraine,

De manière                       physique,

Voire                               psychique,

Hors                                  de peine.

.

Voir monter                    crescendo

Vague mon                   tant assaut

Son percu           L     tant tympan

S’en allant           E          mourant.

Nous parait                   étonnant !

      M

Gerbe écume  O soulevant

Et au-dessus,  U  franchissant

Le flanc bord    V   en l’ébranlant.

Force impose    E    toujours respect

Du calme, vite M    l’on  se  repait

Quand tout   E   va de travers

Que tout     N s’accélère. 

       T

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.396 4

.

Un beau spermatozoïde,

Avec flagelle, qui l’entraine,

Sinon une chaine probablement

Chaine de vélo avec engrenage

.

Chaine, engrenage, servent mouvements

qu’ils soient de vélo, moto, voiture, outils

nombre des cas, multiplient force, vitesse

tant et si bien que forme accélère le fond.

.

Chaine de vélo, engrenage

Symbolisent les mouvements :

Et, le mouvement, en principe,

Va le plus souvent vers l’avant.

.

Symbolique de forme

 .

La chaîne de vélo

Élément mécanique fermé

Constitué de  l’’assemblage  d’une

  Suite éléments                   mé-tal-liques

   Les maillons                             transmettant

      Mouvement                                entre pédalier 

        Et une roue                                  arrière motrice

         La   chaîne                                  de bicyclette est

        Une chaîne                                avec rouleaux.

       La durée de                           vie de  chaîne

      Entretenue                      est d’environ

Dix   milles        kilomètres

fr.wikipedia.org/wiki/

Chaîne de bicyclette

.

Descriptif

.

396 – La vie : c’est le mouvement !

Alignement central   /   Titre droit  /  Thème   vie

Forme en X /  Rimes égales  /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : chaine / Symbole de fond : engrenage

.

Fond

.

Évocation 

.

396 6

.

Chaine de vélo, engrenage,

Symbolisent les mouvements :

Et, le mouvement, en principe,

Va le plus souvent vers l’avant.

.

Symbolique 

 .

L’engrenage

Est aussi bien objet

De  fascination  que  le

Symbole de la mécanique.

La détermination d’un profil

Pour les dents est un problème

Mathématique … sophistiqué.

Cette histoire, qui remonte

À l’Antiquité  et qui n’a

Pas fini  de  s’écrire,

Est pourtant bien

Mal connue !

tangente-mag.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Que ce soit mouvement vertical,

Ou bien mouvement horizontal,

Mouvement droit, voire latéral,

La progression n’est pas banale.

.

Le corps aussi est comme animal,

Se déplace de façon lente, brutale

Faux mouvement, soins à l’hôpital

En lit, sans mouvement, voire létal.

.

Scénario

.

Celle de mouvements de foule en rues, par solidarité ou contestation,

celle de l’expression de soi corporelle, de la gymnastique, de la danse,

celle de l’émotion dans le théâtre, le cinéma, le spectacle … l’échange.

.

.

Mouvement à trois ans

.

Scénario

.

Celle de mouvements de foule en rues, par solidarité ou contestation,

celle de l’expression de soi corporelle, de la gymnastique, de la danse,

celle de l’émotion dans le théâtre, le cinéma, le spectacle … l’échange.

.

Visuels et textuels >>  

 

395 – Voyage par livres, par pensées

Visuels et textuels  >>  

.

J’ai rêvé de voyage au bout du monde,

Et, par ma pensée me voilà transporté.

Ses images, sons, paroles, sensations,

Viennent  à  moi,  sans être imposées.

 .

Partant contexte, le récré … l’enrichit,

Je le manipule, le colorie,  le modifie :

Ne suis prisonnier  de quelque réalité,

Ni de plans coupés  … comme à la télé.

 .

Image que je projette, reste bien irréelle

Faites de bribes et de souvenirs à la pelle

Mais, je la trouve  aussi vraie, aussi belle

Que  toutes les photos, que j’ai eu, d’elle.

.

Le voyage tant intérieur …qu’extérieur,

Remplira tous mes meilleurs bonheurs,

Est la composante des plus essentielles,

D’être humain, dans sa vie existentielle.

.

Besoin de connaitre  d’autres ciels,  cités,

Pour combler ses attentes, et sa curiosité

Et si mille lieux  sont à visiter, à montrer,

Il faudrait mille ans, pour tous les épuiser.

.

Combien, feront dix  mois  à économiser,

Pour un mois, maximum deux à s’évader

Faute de temps, et plus encore, d’argent,

Voyager coûte cher payement comptant.

.

Voyager en pensées, voyager en ses rêves

Ne coûte rien, et  ne  prend pas de temps

Voyager par les livres ou par les histoires,

Vous ferait connaitre la vie des étrangers.

 .

En  un tel théâtre du Monde, apprenons

Comment ce qui peut paraitre différent

Finit par nous devenir presque familier

Au point que l’on croit y être, avoir été.

.

.

Extensions

.

À voir les films et documents et les reportages

Sur USA, peu de français souhaitent immigrer là-bas.

L’inverse aussi quand on est né, à un endroit, en un pays,

On s‘y est adapté et l’on justifie et à plein son mode de vie.

.

Il y a une grande différence entre : commercer, et visiter,

Travailler avec des étrangers et habiter dans leurs pays

Avec toutes les contraintes spécifiques et culturelles,

Communautaires, que cela signifie pour nous.

.

Médias et livres nous proposeront des voyages

Et des récits de voyages ou reportages de voyages.

C’est là une différence énorme avec les siècles passés

Où il fallait aller sur place, pour échanger, s’acculturer.

.

Rien n’empêche de prendre le meilleur de chaque culture

Et l’appliquer tant bien que mal à soi-même, d’autant que

Pour ce qui est de la nature humaine, il n’y a pas un pays,

Civilisation, pour racheter l’autre, sauf le sien, la sienne.

.

Il existe de nombreux styles de livres de voyages :

Des guides qui vous donnent des informations utiles,

Récits ou romans, vous narrant  périples ou  péripéties,

Des carnets de routes autobiographiques voire illustrés,

Et même  des écrits ressemblant, parfois, à des poèmes,

Où  l’intention des auteurs n’est plus en rien descriptif

Mais seulement évocatif de sensations, d’émotions.

.

La France où je vis, je travaille, je contribue

Est réellement un très beau pays que j’aime :

La preuve est qu’il est le plus visité au Monde,

Et que nombre d’étranger veulent y immigrer.

.

Mais, parce qu’il y a un mais, vous pensez-bien :

Cela reste toujours problématique pour se déplacer

Français manifestent, bloquent leur propre économie

Il y a presque autant de politiques que de… votants.

.

Voir ailleurs ce qui s’y passe, comment ça marche,

Ne peut que faire du bien, ne peut que relativiser :

Tout le monde nous envie notre Système de santé,

Pourtant il n’a jamais été aussi malade lui-même.

.

.

395 – Calligramme    

 .

J’ai rêvé de voyage                   V                 au bout du monde,

Et, par ma pensée                   O              me voilà transporté.

Ses images, sons                   Y              paroles, sensations

Viennent à moi                   A            sans être imposées.

G  

Partant du contexte        E        le recréé, l’enrichis,

Je le manipule, le          R        colorie, le modifie.

Ne suis prisonnier        *        de quelque réalité

Ni de plan coupé         P         comme à la télé.

 A

Image je projette           reste bien irréelle

Faites de bribes,        *     souvenirs à la pelle

Mais, je la trouve     L   aussi vraie et belle

Que toutes les pho   E   tos, que j’ai, d’elle.

S

Le voyage tant inté  *  rieur qu’extérieur,

Remplit mes meil    L   leurs     bonheurs,

La composante des  I    plus   essentielles,

D’être humain  en   V  sa vie existentielle.

 R

Besoin de connaitre E   autres ciels,  cités,

Pour combler ses at  S   tentes, sa curiosité

Et si mille lieux sont *   à visiter, à montrer,

Il faudrait mille ans  *  pour tous les épuiser.

*

Combien feront dix     P      mois à économiser,

Pour un mois, maxi     A   mum deux à s’évader

Faute de temps, et        R   plus encore, d’argent,

Voyager coûte cher        *      payement comptant.

 L

Voyager en pensées         E        voyager en ses rêves

Ne coûte rien, et ne          S         prend pas de temps

Voyager par les livres         *          ou par les histoires,

Vous ferait connaitre          P           la vie des étrangers.

  E

En un tel théâtre du              N               Monde, apprenons

Comment ce qui peut             S                   paraitre différent

Finit par nous devenir             É                     presque familier

Au point qu’on croit                 E                       y être, avoir été.

 S  

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

395 4

.

Un tabouret de lecture de livre

Un livre ouvert  sur deux pages,

Guide de voyage probablement :

Guide de voyage certainement

.

Tout voyage avec ou sans guide

restera toujours un beau voyage,

seul, en couple, en famille, groupe,

forme du guide épouse bien le fond

..

Livre sur  guide de voyages 

Invitant  au voyage, s’il en est :

On peut toujours imaginer mais,

Y avoir été, sera toujours mieux !

.

Symbolique 

.

Le   symbolisme  du   voyage,

Bien que particulièrement riche

Se résume toutefois dans la quête

De la vérité, la paix, l’immortalité :

Navigations, traversées  des fleuves,

Et sans compter toutes quêtes des îles.

.

Mais  il y a aussi, et surtout, les voyages

S’accomplissant à l’intérieur de soi-même.

Voyage, comme fuite de soi n’aboutit jamais.

.

Voyage au centre humanité, à l’intérieur de soi,

Est aussi symbolisé par le livre  ou par la coupe :

Aventures du Graal, voyages vers la connaissance,

D’Énée,  d’Ulysse,   de Dante,  de  Jules vernes, etc….

.

.

Fond

.

Évocation 

.

395 6

.

Livre sur  guide de voyages 

Invitant  au voyage, s’il en est :

On peut toujours imaginer mais,

Y avoir été, sera toujours mieux !

.

Symbolique 

 .

Le voyage,

Symbole d’évasion

Et de changement et depuis toujours,

Aura fait rêver de nombreuses personnes.

Cela parce qu’en voyage, nous faisons face

À un réel  processus  de … dépaysement,

De changement,  nous assistons à des

Paysages différents et des coutumes

Étrangères, parfois très diverses.

Mais ces coutumes étrangères

Aux nôtres, peuvent ne pas

S’avérer si paradisiaque.

etudier.com/dissertations/

Le-Voyage-Est-Il-Symbole-d’Évasion

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Dans la vie d’un homme on aurait le temps

Sinon l’opportunité pour quelle que raison ;

De faire plus de cent fois le tour du Monde !

Mais la lecture et le cinéma nous offriront

De démultiplier cent fois cette capacité

Si on ouvre un livre, regarde la télé

On est bien ailleurs que chez soi,

C’est comme le tapis magique

D’Aladin, machine à rêves.

De rester en bibliothèque

Voire en médiathèque,

Ne remplace jamais

Tout voyage réel

Restera virtuel

Désincarné.

 .

.

Écran magique, machine à voyager

.

Scénario

.

Voyager par les livres, dieu sait s’il n’en manque pas de tous genres,

pour se faire sa représentation personnelle, collective, dans sa tête,

et rassembler ses impressions vécues personnelles en journal, récit.

.

Visuels et textuels  >>  

393 – Retour de voyage à mon ile

Visuels et textuels  >>  

.

Retour  au point de départ,

Retour au port d’un Gérard,

Retour enfin  vers la France,

Retour  suite  aux vacances !

.

Je ne suis  pas revenu pareil,

Je suis revenu avec merveille,

Dans les yeux et dans le cœur,

Histoires à raconter bonheurs.

.

Tant partir, est sourire à la vie,

Rester, c’est  en mourir d’envie,

Être  quelqu’un d’autre ailleurs,

Changer pour temps… meilleurs

.

Je  voyage, ainsi, dans  ma  tête,

Et  je  goûte  aux  jours  de  fête,

Tant  pour  se changer les idées,

Rien ne vaut que de s’aventurer.

.

Au risque de ne point retourner,

Je ne sais pas si je  ferais ce pas

De larguer tout, pour  naviguer,

D’un port à autre… vie à trépas.

.

D’avoir quitté deux mois, mon ile,

Temps de perdre contact avec elle,

Grande pour moi, belle  et surréelle,

Ma maison reste mon être, aquatile !

.

Partir   pour décrocher,  mais   complétement,

De vie  familiale, sociale,  culturelle,  économique,

J’en connais qui l’ont fait et l’envie me prend parfois

De sauter le pas. Ce n’est pas l’âge, ni l’argent, ni l’envie

 Qui me retiennent : mon réseau d’amis qui devient absent !

.

..

Extensions

.

Une fois tout largué,

Je suis seul et pour l’éternité.

J’aime ma maison, mon ile, ma région :

Pourquoi chercher ailleurs ce qu’on a chez soi.

L’écriture est plus facile chez moi que chez les autres.

L’isolement chez un hôte à l’étranger est mal vécu,

Comme une ignorance, un égoïsme, un rejet.

.

Et puis ici je revois mes quatre enfants

Enfin, cela ne sert à rien d’argumenter,

De mettre les choses dans la balance,

Le retour est un moment émouvant,

.

Je retrouve ma maison comme laissé,

La veille, comme si  elle … m’attendait,

Comme si elle m’accueillait dans ses bras

Chargé de souvenirs, dans toutes ses pièces,

En tous ses meubles, objets, tableaux, décors.

.

Ma maison a une âme, avec un peu de celle que

Je lui ai donnée, un peu de celle qu’elle m’a prise,

Un peu de mon couple, famille, un peu

De l’air du temps et de son environnement.

On appelle cela, à juste titre un port d’attache

Et les deux mots ont des sens très forts pour moi.

.

D’abord, et avant tout, franchir le pont de l’Ile-Grande :

Petit, d’accord, mais entouré d’eau, à toutes les marées,

Et ensuite en faire le tour, comme si c’était mon jardin

Enfin revenir vers le pont et rentrer chez soi, satisfait,

Pour se reposer, en terrain connu, en ile bienvenue.

On appelle cela jeter l’ancre à son port d’attache.

Pourquoi, après avoir vécu dizaines d’années,

En un paradis, allez résider ailleurs et où ?

Ici, j’ai tout ce qu’il me faut ou presque.

.

L’ile-Grande serait plus qu’un pied à terre,

Pour moi, c’est un repère,  entouré de mer :

.

L’Ile-Grande, plus qu’un grand tas de pierres

C’est ma maison en mon jardin, mon repaire.

.

Je m’y sens bien, j’aime bien ses atmosphères,

En pleine canicule, je manquerai jamais d’air.

.

Iles autour de la Bretagne, celle que je préfère,

Même si elle n’a, en elle, rien d’extraordinaire.

.

Pour finir, j’y mourrai enterré en son cimetière

Je continuerai à l’avoir en mon cœur, en prière.

.

.

Épilogue

.

La première chose qu’on demande au voyageur

Est soit son pays d’origine, l’endroit où il réside

Bien avant  de savoir ce qu’il fait, où il va, il est.

***

Et, s’il répond je n’ai pas de lieu de prédilection,

On l’associera  alors  avec un routard, vagabond,

Quelqu’un sans racines, quelqu’un opportuniste.

***

Moi je réponds souvent, j’habite une ile en France

Ce qui d’emblée, intrigue, rebondit … en laquelle :

Une petite ile que l’on qualifie pourtant de grande,

Six cent habitants, reliée par un pont au continent.

***

C’est mon port d’attache et c’est mon havre de paix,

Quoiqu’il se passe ou quoiqu’il arrive dans ce Monde

Je peux m’y refuser pour me protéger, me ressourcer

Je ne sais pas  si c’est moi qui l’ai adopté, si c’est elle.

***

Toujours est-il que, quarante an,  en ce même endroit

«Ça commence à faire un bail» : expression consacrée.

Je n’envisage plus de déménager  malgré opportunités

C’est là qu’est ma mémoire, mon espoir de vivre vieux.

***

Mes enfants, mes voisins, mes amis,  visiteurs,  hôtes,

Tous disent la même chose : c’est un coin de paradis :

Une métaphore, sans nul doute, grande partie, vraie !

***

J’espère  qu’il en est ainsi, pour vous, où que ce soit !

Ce n’est pas  un château, ni un manoir : une maison,

Ayant bien du caractère, comme leurs propriétaires.

.

.

393 – Calligramme   

 .

Retour au point   R        de départ

Retour au port   E     d’un Gérard,

Retour enfin      T    vers la France

Retour  suite     O    aux vacances.

   U

Je ne suis  pas      R  revenu pareil,

Je suis revenu avec   *     merveille,

Dans les yeux, dans    D     le cœur,

Histoires à raconter     E  bonheur.

                        *

Tant partir, est sourire   V   à la vie,

Rester, c’est  en mourir  O    d’envie,

Être quelqu’un d’autre   Y    ailleurs,

Changer pour temps      A   meilleurs

                     G

Je voyage ainsi dans     E       ma tête,

Et je goûte aux jours     *         de fête,

Tant pour se changer    D     les idées,

Rien ne vaut que s’a      A     venturer.

                   N

Au risque de ne point    S    retourner,

Je ne sais pas si je  fe      *    rais ce pas

De larguer tout, pour      M     naviguer,

D’un port à autre, vie       O     à trépas !

                        N

D’avoir quitté deux mois,   *      mon ile,

Temps de perdre contact     Î      avec elle,

Grande pour moi, belle  et     L     surréelle,

Ma maison reste mon être,     E     aquatile !

                               *

Partir   pour décrocher,  mais   complétement,

De vie  familiale, sociale,  culturelle,  économique,

J’en connais qui l’ont fait et l’envie me prend parfois

De sauter le pas. Ce n’est pas l’âge, ni l’argent, ni l’envie

 Qui me retiennent : mon réseau d’amis qui devient absent !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

 .

393 4

.

Une colonne de soutènement

Ou un pied de lampe de chevet

Une tourelle, et  qui ressemble

À un amer, ancrage maritime.

 .

Tourelle et ancrage iront bien ensemble

tourelle ne bouge et marque son endroit,

terrestre ou maritime n’y changera rien :

tant et si bien que la forme évoque le fond.

.

Une tourelle, comme on en trouvera,

Aux abords de mon ile :

Un point d’attache, un point d’ancrage,

À nul autre, pareil !

.

Symbolique 

.

Le balisage est constitué

Des tourelles fixes situées

En mer parfois même à terre,

De bouées flottantes et d’amers,

Balises indiquant dangers en mer

Délimitant chenaux d’accès aux ports.

.

Les tourelles et les bouées peuvent émettre

Un signal lumineux de nuit, de portée réduite,

Permettant  l’identification, peuvent être équipées

D’émetteurs sonores : localisation par temps de brume.

Source : wikipedia.org/wiki/Signalisation_maritime#Le_balisage

.

Descriptif

 .

393 – Retour de voyage dans mon ile   

Alignement central   / Titre serpente /  Thème   île

Forme ronde  /  Rimes égales  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : tourelle / Symbole de fond : ancrage

.

Fond

.

Évocation 

.

393 6

.

Une tourelle, comme on en trouvera,

Aux abords de mon ile :

Un point d’attache, un point d’ancrage,

À nul autre, pareil !

.

Symbolique

 .

L’ancre

Est  symbole

De la stabilité,

De la fidélité et de

L’équilibre intérieur.

.

L’ancre  permet   de

Stabiliser tout navire

En agitation des flots.

.

Évoque l’enracinement,

Protection face au danger,

Permet à l’homme, qui vacille,

De faire face aux remous de l’existence,

Et de l’ancrer pour qu’il trouve son équilibre.

D’ailleurs, l’expression « Jeter l’ancre »

Signifie arrêter d’errer, se poser.

Source : 10001 symboles

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’ile-Grande est à la fois mon repère,

Pour me situer sur un endroit du Globe

Comme  un point  GPS,  et mon repaire,

Pour me réfugier, voire me ressourcer,

Une balise… une tourelle … un donjon

Où je suis certain que vivre est bon.

Un lieu de prédilection, s’il en est

Et où, quoiqu’il arrive,  je sais

Que j’y serai  bien, à l’aise,

Et m’en fous de foutaise.

 .

.

Paysage s’offrant à mes yeux

.

Scénario 

.

Une fois franchi le pont, je suis bien dans mon Ile-Grande,

j’en fais le tour dans tous les sens et sans jamais me lasser,

tant ses paysages sont beaux, variés, sauvages, familiers.

 .

Visuels et textuels  >>  

392 – Combien d’espaces, parcourus !

Visuels et textuels  >> 

.

L’espace du soleil,

Qui nous reluit,

L’espace  du loisir,

Qui nous réjouit,

L’espace du travail,

Qui nous réunit,

L’espace du sommeil,

Qui nous revit !

.

Ici, un monument,

Là, autres bâtiments,

Retracent les mémoires

Des rendus…morts-vivants

Qui auront marqué leur temps,

De repères avec   vraies richesses,

Et aussi au prix   de vraies misères.

.

De la Terre, je n’ai vu et je n’en verrai

Qu’un dixième,

J’aspire à voyager dans tous paradis,

Enfers extrêmes :

Personne, même au cours d’une vie,

N’épuise un tour de planète,

Bien qu’il soit fini.

.

Combien de kilomètres, de milles, hauteurs

Aurai-je parcouru depuis que je sais marcher.

Déjà mon beau pays de France, et pour le visiter,

Puis partout, dans ce vaste monde,  où je suis allé !

.

Combien de tours, combien détours … et de contours,

Sans compter tous les allers retours et pour tous les jours,

Cela fait des milliers d’heures de transport à mon compteur,

Combien heures tristes, combien mornes, combien bonheur !

.

Sans parler de combien de temps aurai-je passé à ne rien faire

Aller d’un point à l’autre, ou revenant, ou en tournant en rond,

Pour, en toute fin, rester  chez moi, en me disant : à quoi bon

Perdre son temps ailleurs, si ce n’est que pour changer d’air.

 .

Il est vrai que mes yeux ont admiré quantité de paysages,

Quantité de villes, quantité de villages, rives et rivages :

Chacun ou chacune, m’ont paru, différente et unique,

Et tous se ressemblent, toutes de manière magique.

.

Du Nord au Sud, que d’architectures divergent,

S’adaptent au climat au mode de vie habitant,

Quelque part, les vies en les cités convergent

Vers un centre concentré en quatre temps.

.

.

Extensions

.

J’ai parcouru l’Europe et bien au-delà,

Pendant plus de vingt ans, dans le cadre

De mes travaux de recherches, mes vacances.

À cinquante ans, j’ai décidé d’y mettre un frein,

Pour préserver ma santé et par là, ma… longévité.

.

Cela dit, j’en ai bien profité et je ne regrette rien,

S’il le fallait, je serais tout prêt  à recommencer.

J’ai repris chemin voyages, lors de ma retraite

Mais en voilier, et non par avion ou par train.

.

J’ai trop connu le stress de correspondances

À attraper sinon… l’on arrive très en retard,

J’ai connu celui des retours avec les grèves

Et les changements d’horaires ou d’avion,

De dernière  minute,  mais, c’était le prix

À payer pour voyager tous les quinze jours

Durant trois/quatre jours en pays étrangers.

.

À la fin, le stress diminue on se rend philosophe

En se disant que quand on a fait  le maximum

Pour anticiper, à l’impossible nul n’est tenu !

.

Plus on avance en âge et plus on pend de la distance

Autant au sens propre qu’au sens figuré ou symbolique,

Enfin, en principe, car voyager vous coûterait… un bras.

Voyager souvent resterait réservé à une petite minorité,

J’en fais partie, je vous l’avoue, mais pour mon métier.

.

Si l’on ajoute chaque pas que l’on a fait dans sa vie

à 70 ans, combien de kilomètres  a-t-on parcouru !

.

en moyenne, on ferait autour de 8 000 pas par jour,

pas 0,80 m = 6 km 5 par jour, soit 2 300 Km par an,

.

Soit pour 70 ans 160 000 Km, 4 fois le tour de la Terre

Voilà qui vous pose un globe-trotter qui marche à pied.

.

On croit rêver : il doit y avoir une erreur quelque part,

mais même si c’’est trois fois le tour : c’est grandiose !

.

.

392 – Calligramme

.

L’espace du soleil,

Qui nous reluit,

L’espace  du loisir,

Qui nous réjouit,

L’espace du travail,

Qui nous réunit,

L’espace du sommeil,

Qui nous revit !

Ici, un monument,

Là, autres bâtiments,

Retracent les mémoires

Des rendus…morts-vivants

Qui auront marqué leur temps,

De repères avec   vraies richesses,

Et aussi au prix   de vraies misères.

De la Terre, je n’ai vu et je n’en verrai

Qu’un dixième,

J’aspire à voyager dans tous paradis,

Enfers extrêmes :

Personne, même au cours d’une vie,

N’épuise un tour de planète,

Bien qu’il soit fini.  

.

***********************

******************************

QUE D’ESPACES

Combien de kilomètres, de milles, hauteurs

Aurai-je parcouru depuis que je sais marcher.

Déjà mon beau pays de France, et pour le visiter,

Puis partout, dans ce vaste monde,  où je suis allé !

ESPACES

Combien de tours, combien détours … et de contours,

Sans compter tous les allers retours et pour tous les jours,

Cela fait des milliers d’heures de transport à mon compteur,

Combien heures tristes, combien mornes, combien bonheur !

PARCOURUS, EN

Sans parler de combien de temps aurai-je passé à ne rien faire

Aller d’un point à l’autre, ou revenant, ou en tournant en rond,

Pour, en toute fin, rester  chez moi, en me disant : à quoi bon

Perdre son temps ailleurs, si ce n’est que pour changer d’air.

 SOIXANTE-DIX

Il est vrai que mes yeux ont admiré quantité de paysages,

Quantité de villes, quantité de villages, rives et rivages :

Chacun ou chacune, m’ont paru, différente et unique,

Et tous se ressemblent, toutes de manière magique.

ANS !

Du Nord au Sud, que d’architectures divergent,

S’adaptent au climat au mode de vie habitant,

Quelque part, les vies en les cités convergent

Vers un centre concentré en quatre temps.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

392 4

.

Un trophée de sport ou autre,

Une bouteille, ou bien un flacon,

Ou encore une série  d’anneaux 

Rendant compte de sa complexité

.

Chaque anneau, dans la vie

Représente un espace parcouru :

Ma vie et le Monde s’en iraient

Vers plus de complexité !

.

Symbolique 

.

L’anneau

Est le symbole

De l’infinité, totalité.

.

Il évoque un cercle sans fin

Le symbole    aussi   de l’union.

.

L’anneau    nuptial   symbolisera

Le lien fort  entre  deux personnes.

.

Idem pour les anneaux olympiques,

Et pour  l’union  des  cinq  continents

.

L’anneau évoquera également des

Puissances magiques et occultes.

.

Et certaines légendes  relatent

Anneaux magiques capables

De faire objets, individus.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-anneau.

.

Descriptif

 .

392 – Que d’espaces parcourus, en 70 ans !

Alignement central / Titre intercalé / Thème voyage

Forme ronde  /  Rimes variées  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : anneau  /  Symbole de fond : complexité

.

.

Fond

.

Évocation

.

392 6

.

Chaque anneau, dans la vie

Représente un espace parcouru :

Ma vie et le Monde s’en iraient

Vers plus de complexité !

.

Symbolique 

 .

Le « Paradigme de la complexité »

Possèderait une injonction basique.

.

Il semble répondre et correspondre

À la pulsion humaine  d’exigence

D’une connaissance … complète,

Toujours en son incomplétude !

.

Il énoncerait  un dialogue entre

Les parties  et le tout, vice versa.

.

Il cherchera  à renverser les limites

Et toutes barrières entre les différents

Secteurs du savoir,  avec son injonction

Transdisciplinaire. Il faut procéder à une

Sémiologie du paradigme de la complexité,

Mettant  en œuvre : présupposés théoriques,

De Roland Barthes, en aspects linguistiques.

Cairn.info/revue-societes-2013-3-page-53.htm

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les petits ruisseaux font les grandes rivières :

Dès qu’on a un an et qu’on commence à marcher

Les tours, les retours, les contours  et parcours,

S’additionnent comme des milliers d’anneaux,

Tant et si bien que le calcul devient complexe

Qu’on ne parvient à se représenter somme.

On fait beaucoup de surplace, il est vrai

Mais nos pieds nous …  déplacent !

 .

.

Autant d’espaces, de parcours

.

Scénario

.

Lors jeune, j’étais limité  à parcourir  la France,

pour mon métier, j’ai parcouru cent fois l’Europe,

lors, en retraite, je parcourrai, peut-être, le Monde !

 .

Visuels et textuels  >>

391 – Je suis ici, et puis … je vais là !

Visuels et textuels  >> 

.

J’imagine qu’il en est ainsi

Pour tous ceux  qui voyagent,

Le premier jour     sur un nuage,

Et puis soudain       revient l’ennui

De ne plus avoir   tout près de soi

Ceux qui n’ont  pour seul souci,

Que penser chaque jour à soi.

.

Je suis ici, puis je vais là,

Là  où  mon  esprit  me  traine,

Lors tous  les départs   entrainent,

Que  les   gens,  que  l’on aime,

On les oublie derrière  soi.

.

Partir à plusieurs est déjà

Fabriquer souvenirs communs

Pour, bien plus tard,  les échanger,

Pour se créer une communauté

À laquelle on se sent soudé.

.

Je suis ici puis je suis là,

Là où mon esprit m’en traine,

Je t’en prie : viens, et rejoins-moi :

Et ta compagnie, me sera reine,

Voyage mène autre part !

.

Voyage, nouveau départ,

Et en moi-même : tôt ou tard,

Mais faut-il encore bien se le dire

Poussant un  profond soupir :

Partir c’est renaitre en lire.

 .

Renaitre un peu nouveau

Faire bouger les lignes, choses

Sans pour autant changer de peau,

Être ailleurs tout soir, matin,

Faire le vide, faire le plein.

.

Deux/trois mois, en l’année,

Et en tous points remarquables

Feront comme durée bien marquée

De joie, de surprise, ineffables

Et surtout, bien durables.

.


.

Extensions

.

On se déplace pour des raisons

Professionnelles ou pour raisons privées,

Quand ce n’est pas un mixte des deux consistant

À profiter d’une opportunité professionnelle

Pour prendre quelques jours de congés

Sur place pour visiter les lieux,

Aller à la rencontre d’amis,

Faire du shopping,

Tisser de nouveaux liens,

Repérer des locations pour ses

Prochaines vacances familiales.

.

Combien de villes européennes ai-je

Visité avec ma famille pour y être allé

Auparavant en mission professionnelle !

.

Voyager donne l’envie et le goût du voyage

À ceux étant curieux de tout, c’est toujours

Un plaisir que de faire découvrir aux autres

Des lieux et des gens que l’on a fort apprécié.

Et puis on ramène des photos qu’on a prises

À l’improviste, raconte  histoires de voyages,

De rencontres, de musées que sais-je encore

Les enfants qui ont beaucoup voyagé, sont

Toujours partant, bien d’autres  le font,

Plus tard, mais contraints et forcés.

.

On bouge vers le haut, vers le bas comme en un ascenseur

Ou on marche droit comme dans un couloir, dans une rue :

 Qu’on s’arrête ou avance, on est à toujours un endroit précis,

Matérialisé par notre propre corps, bien qu’yeux voient loin.

Yeux, c’est plus nous, même si Issy, c’est là : on est partout

Et l’on n’est nulle part à la fois par projection imaginaire

Et l’on peut même rembobiner pour revenir en arrière.

.

Quoiqu’on fasse on est toujours à un endroit

Donné de la planète du fait de notre corps

Dont nous ne pourrons nous départir.

.

Être ici ou être là, c’est quelque part,

La police vous demande où vous étiez,

Vous ne pouvez  répondre : nulle part,

Qu’éventuellement : «je  ne  sais  pas».

.

Il n’y a même pas le Chat de Schrödinger,

Pour autant qu’il est à la fois vivant et mort.

Il restera encore et toujours dans la même boite :

La mécanique quantique confond onde et corpuscule.

.

.

Épilogue

.

Je suis ici puis je vais là :

Je ne compte pas mes pas

Ce qui m’émeut, me meut,

Je fais que ce que je veux !

***

L’important est de changer

L’immobilité,  c’est l’ennui :

Il faut penser  à  se  recycler,

Sinon,  déjà,  tout est…  fini !

***

Quoique je fasse … me déplace

Il me faudra souvent faire face

À de nouveaux défis, excitants,

Et j’en aurai  pour mon argent !

***

La seule chose  qui ne change pas,

Dans un monde qui accélère, profite,

Est le changement, de plus en plus vite

Et lors si l’on ne bouge, on ne le suit pas.

***

Changer pour changer, n’aurait pas de sens !

C’est pourtant le leitmotiv commerce publicité

Changer pour quelque chose d’une autre valeur,

En aurait un, à condition de le faire avec entrain.

***

Le mot  «recycler»  ne fait plus peur : adaptation,

Lors le mot «mobilité», pas d’avantage : meilleur !

Être ici ou bien  être là serait de peu d’importance,

L’essentiel est d’être au bon endroit en bon métier.

***

À certains, ce qu’on fait prend le pas sur où on est

C’est souvent le cas pour les artistes, les écrivains.

Que je sois ici  ou ailleurs, m’importe bien moins

Que si je ne pourrai pas faire ce à quoi, je tiens.

.

.

391 – Calligramme   

.

JE SUIS

.

J’imagine qu’il en est ainsi

Pour tous ceux  qui voyagent,

Le premier jour     sur un nuage,

Et puis soudain       revient l’ennui

De ne plus avoir   tout près de soi

Ceux qui n’ont  pour seul souci,

Que penser chaque jour à soi.

.

BIEN ICI,

.

Je suis ici, puis je vais là,

Là  où  mon  esprit  me  traine,

Lors tous  les départs   entrainent,

Que  les   gens,  que  l’on aime,

On les oublie derrière  soi.

.

Partir à plusieurs est déjà

Fabriquer souvenirs communs

Pour, bien plus tard,  les échanger,

Pour se créer une communauté

À laquelle on se sent soudé.

ET PUIS …

.

Je suis ici puis je suis là,

Là où mon esprit m’en traine,

Je t’en prie : viens, et rejoins-moi :

Et ta compagnie, me sera reine,

Voyage mène autre part !

.

Voyage, nouveau départ,

Et en moi-même : tôt ou tard,

Mais faut-il encore bien se le dire

Poussant un  profond soupir :

Partir c’est renaitre en lire.

.

JE VAIS LÀ !

 .

Renaitre un peu nouveau

Faire bouger les lignes, choses

Sans pour autant changer de peau,

Être ailleurs tout soir, matin,

Faire le vide, faire le plein.

.

Deux/trois mois, en l’année,

Et en tous points remarquables

Feront comme durée bien marquée

De joie, de surprise, ineffables

Et surtout, bien durables.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

391 4

.

Une sorte de collier

Anneaux de recyclage

Pour des  changements

Selon ses envies, besoins !

.

Même si je crois être dans la répétition,

Je change fatalement.

Par boucles enlacées, ma vie se déroule,

Se recycle, se prolonge.

.

Symbolique 

 .

Pour beaucoup de personnes,

Le changement est difficile à accepter.

.

Nous avons tendance à vouloir conserver

L’acquis et ce que  nous  pensons  maitriser.

.

Mais aujourd’hui, tout change tout le temps.

Le changement est même  devenu  le moteur

Alimentant la machine et cela va accélérer.

.

Osons ! Un autre regard   sur l’innovation,

Alain Conrard propose cadre de pensée.

.

Dans  une approche  ambitieuse, il dit,

Que la seule chose stable sur laquelle

On peut compter, est le changement

.

Paradoxal,  le changement devient

Ainsi le symbole de la permanence.

osonslinnovation.com le-changement-

comme-symbole-immuable-de-la-permanence

.

Descriptif

 .

391 – Je suis bien  ici, et puis … je vais là ! 

Alignement central / Titre intercalé / Thème voyage

Forme ronde  /  Rimes égales  /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : changement  /  Symbole de fond : recyclage

.

.

Fond

.

Évocation 

.

391 6

.

Par boucles enlacées ma vie se déroule,

 Se recycle, se prolonge :

Bien que croyant être en répétitions,

Je change fatalement.

 .

Symbolique 

.

Le symbole de recyclage

Est un pictogramme, identifiant

Produit potentiellement recyclable ;

Le triman signifiera, pour sa part, que

Le produit reste  totalement  recyclable.

.

Il consistera  en  un dessin, représentant

Trois  flèches, dont chacune d’elles pointe

Vers l’empennage  d’une  des deux autres,

De manière à former un ruban de Möbius

En forme de triangle,

Éventuellement de couleur verte.

wikipedia.org/wiki/Symbole_du_recyclage

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On ne recycle pas les objets

Comme les sujets humains,

Même si on leur remplace,

Ajoute  quelques  morceaux

Pour objets, les composants

Seront redistribués ici ou là

Nouveaux pour réparations,

Si bien qu’un second marché

Qu’un second usage survient.

Utiliser objet de seconde main

Ferait changer les mentalités.

 .

.

Ici et là, j’émigre, j’immigre

.

Scénario

.

Ça peut être plus haut, plus bas, mieux ou pire, autorisé ou interdit :

toujours est-il que l’indication du lieu  est indiqué, ici, par un signe,

mais là, c’est las : on appelle cela, jouer sur les mots, la phonétique.

 .

Visuels et textuels  >> 

390 – Partir, c’est mourir … un peu !

Visuels et textuels  >> 

.

Partir : serait mourir, un peu,

Pour vivre  plus intensément,

Partir c’est  changer de lieu,

D’habitude, rythme, temps.

C’est  percevoir  le monde,

.

Sous une  autre  latitude,

Laisser, maison, jardin,

Pour s’adapter, à tout,

À ce qui est  nouveau,

Qui nous est étranger

S’imprégner  nouvelle

Façon d’être d’exister.

.

Ailleurs, en autre pays,

Civilisation, ou  culture,

Nos certitudes s’écroulent

Autres logiques : c’est sûr !

.

Partir l’été, pour revenir, n’est pas comme émigrer,

C’est prendre le temps de comparer des habitants,

Des paysages,  langues, transports,  événements,

Qui auront les saveurs, humeurs, de l’étranger.

.

Étranger  à de nouvelles  relations, tangibles,

On reste lointain, silencieux, sans matières,

Son pays dont on vient de passer frontière

N’existe plus  que virtuellement invisible.

.

Invisible impression sentiment contraire

Nous envahissent et si j’étais né ailleurs

Je serais comme eux  et tout aussi fier

Chaque  pays a une identité, vecteur.

.

Vecteur attrait parenthèse affichée

Par une  croisière sur  un voilier

Qui isole  plus,   particularise

L’approche  la  temporise.

.

Au Maroc, la surprise

Mœurs incomprises

À portes de Tanger,

Impossible de rester

Insensible  au charme

Des souks anarchiques,

Montrant autres logiques

Qui enchantent désarment.

.

Rentrer est, retrouver racines

Différentes,  fleurs qui fascinent,

Enrichissent le seul tronc commun

Qui fait qu’hommes ne seront qu’un.

.

.

Extensions

.

Partir, c’est mourir un peu

Pour vivre plus intensément, revenir

Avec davantage sentiment d’avoir été vivant !

.

Partir demande une capacité d’adaptation

À toutes sortes situations imprévues,

Y compris celles qui seront déjà

Bien garanties comme un retour

Pendant une grève ou un autre trouble.

.

Mourir c’est aussi laisser derrière soi

Ses certitudes sur l’humanité

Et voire ses manières de vivre

Que l’on impose au monde entier.

.

Le moyen, le trajet, le temps, l’étape :

Beaucoup de choses doivent d’être prises

En compte pour réussir son projet

Et non pas seulement le subir,

De catastrophe … en catastrophe

Comme certains vont vous le narrer.

.

Partir c’est mourir un peu, d’accord, mais à quoi.

C’est mourir à soi en tant que rempli de certitudes

Sans parler, de faux problèmes, vieilles d’habitudes,

Pour prendre de la distance, du recul et voir ailleurs,

Revenir bien plus vivant  et content encore, que mort.

Il n’y aurait de salut pour certains que dans la rupture

Tant  les rouleaux compresseurs  des conditionnements

Empêchent de changer de points de vue  et les adopter !

Un voyage vaut, parfois, tient lieu, des fois, de thérapie !

.

Partir pour ne pas mourir, sort de réfugiés,

Partir pour mourir  quand on va à l’hôpital,

Ont tous deux un rapport à la gestion survie,

Instinct même humain se sentant en danger.

.

Nombre immigrés en Europe meurent un peu

À leur pays, leur famille, leurs amis, leur patrie

Ils laissent tout derrière eux et avec rien devant

Que l’espoir d’une vie meilleure, humainement !

.

.

390 – Calligramme    

.

Partir : serait mourir, un peu,

Pour vivre  plus intensément,

Partir c’est  changer de lieu,

D’habitude, rythme, temps.

C’est  percevoir  le monde,

Sous une  autre  latitude,

Laisser, maison, jardin,

Pour s’adapter, à tout,

À ce qui est  nouveau,

Qui nous est étranger

S’imprégner  nouvelle

Façon d’être d’exister.

Ailleurs, en autre pays,

Civilisation, ou  culture,

Nos certitudes s’écroulent

Autres logiques : c’est sûr !

 .

**********************************

*********************************************

.

Partir l’été, pour  P  revenir, n’est pas    M   comme émigrer,

C’est prendre le  A   temps de comparer     O       des habitants,

Des paysages,   R    langues , transports       U         événements,

Qui auront     T   les saveurs, humeurs de      R           l’étranger.

Étranger      I       à de nouvelles relations      I          tangibles,

On reste     R    lointain, silencieux, sans      R         matières,

Son pays    *     dont  on vient  de  passer    .          frontière

N’existe    C      plus  que virtuellement    .        invisible.

Invisible   E      impression sentiment   .       contraire

Nous enva *      hissent et si j’étais     U   né ailleurs

Je serais    S     comme eux et tout  N    aussi fier,

Chaque     E  pays a son identi     *   té vecteur.

Vecteur   R  attrait parenthè  P  se affichée

Par une  A   croisière sur   E  un voilier

Qui isole   I    plus, par  U  ticularise

L’approche  T   la  *  temporise.

Au Maroc  *    la surprise

Mœurs incomprises

À portes de Tanger,

Impossible   de rester

Insensible  *   au charme

Des souks M   U  anarchiques,

Montrant   O     N autres logiques

Qui enchan  U        *   tent désarment.

Rentrer est,  R           P    retrouver racines

Différentes,   I                 E   fleurs qui fascinent,

Enrichissent   R                      U   le seul tronc commun,

Qui fait qu’     * **************** *   hommes ne sont qu’un.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Un piédestal avec sa statue,

Un trophée sportif, ou autre,

En haut, une forme  de pain ;

En bas, une forme de coupe ?

.

Évocation 

.

390 4

.

Du pain, et du vin en coupe

Ça vous évoque quelque chose,

Peut-être  serait-ce  un   symbole

Universel nourriture spirituelle.

.

Symbolique 

 .

La coupe est symbole cosmique :

L’œuf du monde coupé en deux moitiés,

Correspond à deux coupes … opposées ;

L’une, celle du Ciel, est l’image du dôme,

L’autre, celle de la Terre, est l’image

De la coupe la plus réceptrice.

.

Ainsi la coupe est parfois associée

Au croissant lunaire ou à la barque,

En tant que réceptacle énergie céleste.

.

Le  symbolisme de la coupe  revêt  deux

Autres aspects essentiels reliés entre eux

Celui   du vase  d’abondance

Et  celui du vase, contenant

Le breuvage d’immortalité.

echange-spirituel.kazeo.com

.

Descriptif

 .

390 – Partir, ce serait mourir … un peu !  

Alignement central / Titre analogue / Thème   humeur

Forme conique  /  Rimes libres  /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : coupe  /  Symbole de fond : nourriture

.

Fond

.

Évocation 

.

390 6

.

Du pain, et du vin en calice,

Ça vous évoque quelque chose,

Peut-être   serait-ce  un  symbole

Universel nourriture spirituelle.

.

Symbolique 

.

« Démarche de première nécessité,

L’action de se nourrir a souvent acquis

Une valeur symbolique qui pourra aller

Jusqu’à se revêtir  d’un  caractère  sacré.

.

Comme activité  éminemment  humaine,

Le repas peut être, dans  sa préparation,

Comme en son déroulement, démarche

Profondément spirituelle, à laquelle

Les puissances divines sont aussi

Fréquemment convoquées.

.

Quelle religion n’y aura vu

Une occasion de ritualiser

Les liens de l’humain avec

Ses dieux ou ses démons ? »,

Écrit dans sa préface Philippe Baud.

doctrine-sociale.blogs.la-croix.com/

manger-voie-spirituelle/2014/04/23/

 

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Partir ne sera pas mourir, rester l’est

Que fait-on d’autre dans un cimetière,

Que rester sur place  et pour l’éternité.

.

Mais partir ne veut pas, toujours, dire

Quitter les lieux, seulement  s’en évader

Si ce n’est pas  le corps : par  la pensée !

.

Imaginaire permet de partir  où on veut

De se libérer d’un corps  bien trop pesant

Pour voyager  en un espace  qu’on définit

Comme étant un monde parallèle, virtuel

Et qui nous semble parfois, plus que réel.

 .

.

S’éloigner peu à peu du monde

.

Scénario

.

Partir c’est, ni courir, ni mourir, c’est vouloir vivre davantage :

bien que parfois, l’adaptation totale ne se fait ou ne se fera pas,

et l’on reviendra, ou pas,  en lieu, qui nous tue ou nous renait !

 .

Visuels et textuels  >> 

389 – Partance, itinérance… errance !

Visuels et textuels  >>

.

A

Changer

De lieu, endroit,

Etre où il vous plaira.

Préparer voyage désiré,

Mis en action si cœur y est

Comme chemin Compostelle,

Pèlerinage vers lieu bien ciblé.

.

Exécuter nombre étapes, à volonté

En brûler une serait devenir infidèle.

Chaque escale, marquée d’une  pierre,

Sur calendrier qui défile sans compter,

Pour, à la fin, se trouver déçu ou comblé

Par flot images engrangées en paupières.

.

À pied, à cheval, en vélo, voiture, ou train,

Peu importe moyen ; peu importe chemin,

Ce sont toujours les lieux …  les rencontres,

Qui feront qu’on continue,  pour, ou contre.

.

De partance à itinérance,   jusqu’à l’errance,

Ça dépend si l’on a appétence,  compétence :

Seul c’est bien : à deux,   c’est parfois mieux.

En revenant, certain de faire des  …  envieux.

.

Qui ne rêve, jamais, d’un tel voyage,  sans fin,

Mais qui ne le remet, toujours, au lendemain

Jusqu’au jour où il se fait tard, ou trop tard,

Son corps ne suit plus, et, l’on s’en va épars.

.

De partance vers  itinérance, vers errance :

Glissement  même profondeur, existence,

En transformant contrainte  par chance

D’avoir toujours un avenir d’avance,

.

Qui nous remplit l’âme et le cœur

Pour nous les rendre meilleurs

Plus ouverts aux humains

Et à notre quotidien.

.

.

Extensions

.

 « Les voyages forment la jeunesse » :

Cette maxime est bien connue et souvent

Utilisée pour motiver, ses enfants, à partir

À l’étranger, et y  compris  pour y séjourner.

Mais on pourrait lui rajouter :

.

« Et puis retarde aussi, et, d’autant, la vieillesse »

Car le troisième âge lors de sa période de retraite

Se met, de plus en plus, à voyager, aidé en cela par

Des organismes  et qui vont prendre tout en charge,

Du départ au retour, complet.

.

Il  suffit de choisir destinations, moyens de transport,

Et puis la durée et de signer le chèque, en conséquence.

Les jeunes préfèreront encore, de loin, leurs découvertes,

Seuls, transports en communs.

.

Nulle envie d’aller en Papouasie ou en Nouvelle Calédonie.

Voyager un mois, et un an, ne procureraient pas les mêmes

Sentiments d’errance ni de liberté : contraintes différentes

De moins en moins conséquentes.

.

Tant qu’on dispose budget prévisionnel, que l’on s’y tient.

C’est souvent là que le bât blesse pour les rapatriements.

.

Partance est un projet, programme, destination :

 Je suis en partance pour, telle ville, tel lieu, espace.

Itinérance est aller d’un point à l’autre, en parcours

D’un point A à un point B, puis C puis retour vers A.

Errance est aller ici et là, au gré des humeurs, envies,

Sans savoir  quand cela s’arrêtera, ni, si on reviendra :

Partance est dans son sac, lors errance est dans sa tête.

Les voyages forment la jeunesse, entretienne robustesse

Retardent la vieillesse et le tout fait gagner en… sagesse.

.

Partance, itinérance, errance

Auront chacun leur définition

Qui peuvent s’enchainer  sans

Pour  autant  se  chevaucher !

.

Il y aura des gens en partance,

Qui ne mettront projet en acte,

Repoussant souvent à plus tard,

Itinérance s’achevant en errance

.

Errer en temps comme en espace

Signifierait qu’on cherche sa voie

On cherche à se fixer quelque part

Avant qu’il se soit bien trop tard !

.

.

389 – Calligramme

 .

……………..A

……………..Changer

………..De lieu, endroit,

……Etre où il vous plaira.

….Préparer voyage désiré,

Mis en action si cœur y est

Comme chemin Compostelle

Pèlerinage vers lieu bien ciblé

P  A  R  T  A  N  C  E :

Exécuter nombre étapes, à volonté

En brûler une serait devenir infidèle.

Chaque escale, marquée d’une  pierre,

Sur calendrier qui défile sans compter,

Pour, à la fin, se trouver déçu ou comblé

Par flot images engrangées en paupières.

.

À pied, à cheval, en vélo, voiture, ou train,

Peu importe moyen ; peu importe chemin,

Ce sont toujours les lieux …  les rencontres,

Qui feront qu’on continue,  pour, ou contre.

I  T  I  N  É  R  A  N  C  E

De partance à itinérance,   jusqu’à l’errance,

Ça dépend si l’on a appétence,  compétence :

Seul c’est bien : à deux,   c’est parfois mieux.

En revenant, certain de faire des  …  envieux.

.

Qui ne rêve, jamais, d’un tel voyage,  sans fin,

Mais qui ne le remet, toujours, au lendemain

Jusqu’au jour où il se fait tard, ou trop tard,

Son corps ne suit plus, et, l’on s’en va épars.

O  U     E  R  R  A  N  C  E  ? 

De partance vers  itinérance, vers errance :

Glissement  même profondeur, existence,

En transformant contrainte  par chance

D’avoir toujours un avenir d’avance,

Qui nous remplit l’âme et le cœur

Pour nous les rendre meilleurs

Plus ouverts aux humains

Et à notre quotidien.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

389 4

.

Objet de décoration

En verre  feuilleté,

Avec    des   inclusions,

Dans la pâte de verre.

.

Un objet de décoration en verre feuilleté

ou autre n’évoque ni itinérance ni errance,

même s’il peut servir d’empreinte, souvenir,

sa forme ne convergera pas vers son fond.

.

Partance, en vert ; itinérance,

En bleu ; errance  …  en rouge :

Inclusions  de  ces  trois couleurs

Verre feuilleté est un mystère.

.

Symbolique 

 .

Obtention d’un verre feuilleté

Soit à partir de 3 volumes de verre

Trempé dont le verre du milieu est brisé,

Soit  verre trempé brisé,  volumes recuit.

Le but étant : d’obtenir un élément brisé

Pris en feuillure, et donc, bien sécurisé.

L’effet de matière  obtenu, est unique.

.

L’on peut, aussi, associer plusieurs

Films de couleurs pour un rendu

Toujours  plus   personnalisé.

Il est possible de jouer sur

 La qualité de la trempe,

Afin d’obtenir un brisé

Plus ou moins  dense.

miroiterie-de-chartreuse.fr/inclusion-feuillete

.

Descriptif

 .

389 – Partance : itinérance ou errance ? 

Alignement central / Titre serpente / Thème   humeur

Forme en ovale /  Rimes égales  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : verre/ Symbole de fond : pâte de verre

.

.

Fond

.

Évocation 

.

389 6

.

Partance, en vert ; itinérance,

En bleu ; errance  …  en rouge :

Inclusion  couleur en pâte de verre

En ce verre reste comme un mystère

.

Symbolique de fond

.

Depuis Pline l’ancien,

Une légende prête la recette

D’un verre malléable à froid.

La pâte de verre est l’une

Des plus anciennes techniques de verre,

Redécouverte   dès  la fin  du xix siècle,

À travers le mouvement art nouveau

Et l’école de Nancy. Pour ambiance

Chaleureuse,  feutrée,  une  lampe

En pâte  de  verre  est  un  must !

La pâte de verre  a cette faculté

De prendre de la lumière avec

Aspect mat cireux, atypique.

Wikipédia : pâte de verre

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

.

Rien ici

 .

 .

.

Partance, itinérance, errance

.

Scénario

.

Le train arrive en gare, quelque part en France ou en Inde,

où ce voyageur refuse ou oublie de remonter dans ce train,

et le train repart pour un autre lieu, plus ou moins lointain.

 .

Visuels et textuels  >>

388 – Loisirs, séjours, fêtes, vacances !

Visuels et textuels  >>  

.

Attention à ne pas confondre

Une civilisation  des loisirs,

Et un loisir de civilisation

En lequel vient se fondre

Toute dérive de la nation

Et ce, jusqu’à en mourir.

.

Long temps libre pour les

Clients,    abonnés,   usagers,

Et  temps contraint  pour les

Bénévoles, personnel  salarié,

Certains dépensent  davantage

Durant les loisirs  que pointage.

.

Loisirs, séjours, fêtes et vacances

Et aussi  divertissement, détente,

Signifient bien  que l’on se lâche,

En libérant son énergie stressée,

Par la logique du, travail, profit.

 .

Et, il y en a pour tous les goûts

Formules,  bourses,  passions,

L’important   est : consommer

Pour participer  à  l’économie.

 .        

Certes, rendez-vous amoureux,

Face au beau coucher de soleil,

Et d’autres spectacles naturels,

Seront nettement moins chers

Que soirées restaurants, hôtels

Avec concerts et boites de nuit.

.

Décrocher  d’ennui  quotidien,

Se montrer aux bars branchés,

Se faire  un  programme varié,

Comme  un Carnaval Tenerife,

Comme les fêtes de vendanges.

.

Passant de Laponie à la Tunisie,

Tout est bon et en toutes saisons

Pour faire des pleins de visiteurs

Qui sont, autant, consommateurs.

.

Reste  randonnées, à pied,  en vélo

Avec  une halte   en auberge,  écolo,

Avis   aux amateurs   de nature verte

Le temps coule à flot, jusqu’à perpette.

.

.

Extensions

.

Les loisirs ont été, à leurs débuts,

Une aventure, pour vous extraire

De nos soucis et de nos masures,

Il fallait les organiser soi-même.

.

Aujourd’hui, ils sont, tous, bien

Organisés et vendus pour vous.

Il n’y a plus guère de frontières

Entre  la production  du travail

Et la consommation des loisirs.

.

On peut aller plus loin, faire plus

De choses en un minimum de temps,

Acheter davantage pour un minimum d’argent

Course folle popularisant loisirs classe moyenne,

Est course sans fin, avec la concurrence acharnée,

Entre tour-operators et auto organisation internet.

.

Voyager très loin  et pour quinze jours, à petit prix,

Ou en croisière, pour plus cher, sur des paquebots,

Revient à vendre des rêves comme marchandise.

La fête familiale et villageoise échappe encore

À ce dictat mais pour combien de temps.

On vend du service de mariage comme

D’enterrements, soucis et frais compris !

.

Les objets et repères évoquant les vacances

Peuvent être très nombreux ou fort divers.

Il y a, bien sûr, tous les incontournables :

Le hamac, le parasol, le banc, le transat,

Le sable, le palmier, la plage  et la mer,

L’avion, le bus, le train, camping-car.

Mais il en est de plus personnalisé

Carnet de route, album photo,

Et pour finir, rencontres.

.

Pour une fête, un anniversaire

On a coutume d’offrir des cadeaux

Ou un bouquet de fleurs en vase ou pot

Quoi de mieux, lors arrivant, en location

De vacances qu’un bouquet et une bouteille

Pour souhaiter la bienvenue en forme amitié.

.

Après on peut voir la fête comme défoulement

Aller de spectacles en soirées et repas d’invités,

Sinon frugalement, sportivement en randonnée

Pour se refaire une santé  au lieu de la gâcher !

Toujours est-il qu’on peut être passif ou actif,

Ça dépend d’envies, tempéraments des gens.

.

.

388 – Calligramme   

.

Attention à ne pas       L            confondre

Une civilisation          O         des loisirs,

Et un loisir de           I      civilisation

En lequel vient        S      se fondre

Toute dérive de       I     la nation

Et ce jusqu’à en     R    mourir.

Long temps libre   S   pour les

Clients,    abonnés,   usagers,

Et  temps contraint  pour les

Bénévoles, personnel  salarié,

Certains dépensent  davantage

Durant les loisirs  que pointage.

.

Loisirs,  séjours, fêtes et vacances,

Et aussi  S   divertissement, détente,

Signifient   É       bien que l’on se lâche

En libérant      J      son énergie stressée,

Par la logique       O      du, travail, profit.

U

Et, il y en a                   R  pour tous les goûts

Formules,                       S   bourses, passions,

L’important                     *       est consommer

Pour participer à              F           l’économie.

               Ê

Certes, rendez-vous         T       amoureux,

Face au beau coucher      E        de soleil,

Et d’autres spectacles       S      naturels,

Seront nettement moins  *          chers

Que soirées restaurants   V      hôtels,

Avec concerts et boite    A    de nuit.

.

Décrocher d’ennui        C  quotidien

Se montrer aux bars   A  branchés,

Se faire un program   N    me varié

Comme  le carnaval   C     Tenerife

Comme les fêtes de  E vendanges.

            

Passant de Laponie à  la Tunisie,

Tout est bon et en toutes saisons,

Pour faire des pleins de visiteurs

Qui sont autant consommateurs.

.

Reste randonnées, à pied, en vélo

Avec une halte   en auberge,  écolo,

Avis   aux amateurs   de nature verte

Le temps coule à flot, jusqu’à perpette.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

388 4

.

Une colonne de soutènement,

Ou  un élément  de balustrade,

Un vase à fleurs, probablement,

Un vase à fleurs, certainement !

.

Les fleurs coupées vont bien en vase

mais à condition d’y rajouter de l’eau

il y en a pour fleur solitaire, bouquets :

leur forme  évoquera le fond  de la fête.

.

Tant qu’il y a de l’eau, en vase,

 Les occasions suivent les cours.

Autant de fleurs, dans l’année,

Que de fêtes, loisirs, vacances :

.

Symbolique 

.

Voir un vase dans un rêve

Est toujours intéressant à relever

Tant maintenant, le vase s’impose

Le plus souvent,  comme un objet

Essentiel du rêve,  un contenant

Dans lequel  on  trouve  refuge.

Dans le vase,  on met de l’eau,

Très souvent, symbole de vie,

De la terre aussi une plante,

Qui pourrait s’y développer

Et voire des fleurs

Qui pourraient durer.

signification-reves.fr/Vase

.

.

Fond

.

Évocation 

.

388 6

.

Tant qu’il y a de l’eau, en vase,

 Les évasions suivent les cours.

Autant de fleurs dans l’année

Que de fêtes, loisirs, vacances :

.

Symbolique 

 .

On appelle symbolisme

Fleurs, le fait d’attribuer

À certaines fleurs des vertus

Ou bien  de servir  d’emblème.

.

L’iconographie   des   cinq   sens

Représente l’odorat sous la forme

De   composition   florales,   ou  sous

L’aspect d’une figure qui tient à la main.

.

Un bouquet de fleurs ou en hume les parfums,

Depuis  l’antiquité, l’image de la fleur  est  associée

À l’idée de la brièveté de la vie, de la beauté et des Vertus.

Wikipédia : fleurs et symbolisme

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Quand on part en vacances, à la campagne

Au milieu d’un troupeau de vaches ou moutons

On fait aussi attention aux fleurs qu’il respecte,

Comme s’il y voyait un cadeau sacré de la terre

Les tonnelles, les gloriettes, et les pergolas,  etc.

Sont couverts de glycines ou fleurs grimpantes,

Lors de mes randonnées en des coins sauvages

Combien de tapis de fleurs aurai-je découvert

Dont l’idée d’en cueillir par faire un bouquet

M’aura effleuré un instant … pas touche !

 .

 

.

Séjour exotique bain lecture

.

Scénario

.

Le hamac installé, symboles d’un séjour  tranquillité sur plage.

La flûte de champagne, symbole fête entre amis, feux d’artifices.

La valise postérisée, symbole du voyage en tous lieux et tous temps.

 .

Visuels et textuels  >>  

370 – J’enrage d’être obligé de partir, alors que

Visuels et textuels  >>  

.

Partir alors que

J’allais te rencontrer

J’avais,  enfin,   trouvé,

Mon alter-ego amoureux

Ce n’est pas moi qui décide

C’est le cours de la vie, espace,

Qui me place, déplace, remplace

Transformant le sucré en acide.

Dieu merci il me reste à penser,

Pour  me  projeter  me consoler,

Qu’un jour, l’autre, je te reverrai,

C’est pour mieux re commencer.

.

J’enrage d’être obligé

De partir

Alors que je me sens ici

À ravir.

.

J’enrage d’être forcé

De  quitter

Une telle douceur,

À tes côtés.

.

J’enrage d’être contraint

De  laisser

Un champ de paix pour

Un de ruine.

.

J’enrage d’être impuissant,

Changer le cours

Des choses en cours de vie

Conditionnée,

.

Ne dépendant pas de moi,

Elle me rappelle et sans cesse

À  tous  mes  devoirs  de  citoyens.

Amour me pousse à jouer  aux infidèles,

Se révoltant au point de devenir déserteur

Et de tout plaquer pour lui, pour le bonheur.

.

.

Extensions

.

Les lieux où l’on réside, où l’on travaille,

Sont des repères, sont des marqueurs de vie.

La distance, et surtout quand un océan sépare,

Rend quasiment impossible tout rapprochement

Et, difficile, le maintien d’une relation amoureuse,

Voire d’une situation conjugale, avec, sans enfants.

Dans le cas d’une rencontre amoureuse où l’on sait

Que le partenaire est sur départ, ne reviendra pas.

.

Le voile se déchire, le choix deviendra binaire :

Ou partir avec lui, et le suivre où qu’il aille,

Ou accepter de le perdre définitivement,

Quitter  quelqu’un, pour une semaine,

Voire une journée peut être frustrant

Même si l’on certain de le retrouver.

.

D’une part on est sujet à l’abandon

Ou le renoncement, et, d’autre part

On subit le manque et la séparation.

On se rencontre, fraternise, se confie

Et d’autre part, on se sépare comme si

De rien n’était, pour ne jamais se revoir,

Pour ne plus communiquer, petits cailloux

Sur une route pavée de … bonnes intentions

Mais, hélas, aucune véritable réalisation.

.

Ainsi va la vie, ainsi vont les choses :

Il n’y a qu’amis qui tiennent à vous

En la route envers et contre tout.

.

Pars vite, ailleurs, un temps, pour que je reste … avec toi !

Je partirais bien ailleurs mais comment le faire sans toi,

Autant de propositions qui seront autant d’injonctions,

À penser revenir alors que je ne suis pas encore parti :

Ce n’est pas tant de revenir que trouver changement !

.

Il y a peu de gens qui se sont rencontrés

À l’autre bout du Monde  et qui se seront

Retrouvés, ni même demeuré en contact :

En dépit téléphone, messagerie, Facebook,

La distance tue l’amour comme un poison.

.

Un poison  et  non  un poisson … quoique !

Demandez poisson de faire un demi-globe.

Je crains que non, au-dessus  de ses forces,

Pas davantage au milieu et ainsi abandon.

.

A contrario, on retrouve parfois par hasard

Quelqu’un, apprécié, des années plus tard.

Cela ne veut pas dire que l’on poursuivra

Mais l’on peut échanger ses souvenirs.

.

..

Épilogue

.

De plus en plus de rencontres, de nos jours,

Se feront en cours de voyages ou de séjours :

Des liens se nouent, affinités électives, jouent,

Et l’on se retrouvera à danser joue contre joue.

***

Mais,  voilà que  l’on est obligé de partir, revenir

Chez soi,  pour le travail, la famille … que sais-je,

Il faut mettre terme à opportunité de s’en quérir.

Cette impression tourne la tête, à avoir le vertige.

***

Cristallisation d’amour profond n’ayant pas eu lieu

On ne peut que de de revoir, hasard, formuler vœu,

On s’en  remet au destin : ça doit se faire, ça se fera,

En attendant, il me reste ma frustration… patatras !

***

Vous me direz : et le téléphone, le courriel, Internet.

C’est vrai, mais, dans la précipitation de partir… vite

On a oublié s’en assurer auprès nouvel être, tout net

Ce sera bien la pire manière de se quitter : inconnu.

***

Après avoir ferré un beau poisson en eau trouble,

Voilà qu’on tombe sur un os, pardon, belle arête

Dont on ne sait que faire, sauf  avoir l’air bête

Et sa frustration, soudain en vous, redouble.

.

.

370 – Calligramme

 .

Par  O  tir………………

Alors  B    que …………….

J’allais   L   te rencontrer……

J’avais      I  enfin, trouver……..

Mon alter   G   ego amoureux……

Ce n’est pas   É   moi qui décide…..

C’est le cours  *    de la vie, espace…

Qui me place    P  déplace, remplace

Transformant     A  le sucré en acide.

Dieu merci il me   R     reste à penser,

Pour me projeter    T       me consoler,

Qu’un jour, l’autre,   I     je te reverrai,

C’est pour mieux re   R     commencer.

.

J’enrage d’être obligé

De partir

Alors que je me sens ici

À ravir.

.

J’enrage d’être forcé

De  quitter

Une telle douceur,

À tes côtés.

.

J’enrage d’être contraint

De  laisser

Un champ de paix pour

Un de ruine.

.

J’enrage d’être impuissant,

Changer le cours

Des choses en cours de vie

Conditionnée,

.

J’ENRAGE D’ÊTRE

 .

Ne dépendant pas de moi,

Elle me rappelle et sans cesse

À  tous  mes  devoirs  de  citoyens.

Amour me pousse à jouer  aux infidèles,

Se révoltant au point de devenir déserteur

Et de tout plaquer pour lui, pour le bonheur.

.

.

Forme

Réduction 

.


.

Évocation 

370 4

.

Une espèce de champignon

Un trophée sportif,  ou autre,

Peut-être une lampe d’ambiance

Aussi bien qu’arête de poisson ?

.

C’est sûr,  arête va bien avec poisson

Mais, pour lui, c’est la fin, non départ,

Quand on l’a mangé, qu’il ne reste rien

Si bien qu’ici, la forme diffère du fond !

.

Qu’y a-t-il, de commun, entre un départ

Et une arête de poisson :

Rien évidemment, à moins qu’on ne force,

Et fort, son imagination.

.

Symbolique

.

L’arête attire l’attention

Sur un environnement discutable

Qui a atteint et entaché son humanité.

Elle dit que l’on s’est laissé décharner, user.

.

Il est temps de reprendre sa vie en main,

Matérielle et affective, et de se recentrer

Sur des satisfactions.

.

Avoir mal à la gorge : la problématique

Avec la parole est clairement mise en évidence.

On a à « avaler » une contrariété, un affront.

Peine à venir.

wikireve.fr/dir/3673-arete

.

Descriptif

 .

370 – J’enrage d’être obligé de partir 

Alignement central / Titre oblique / Thème  voyage

Forme animale / Rimes libres / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : arête / Symbole de fond : poisson

.

.

Fond

.

Évocation 

.

370 6

.

Qu’y a-t-il, de commun, entre un départ

Et une arête de poisson :

Rien évidemment, à moins qu’on ne force,

Et fort, son imagination.

.

Symbolique 

 .

Le poisson est à la fois cette créature

Qui vit  au fond des mers, en contact

Avec bien des mystères sous-marins

Et celui qui sera dans notre assiette.

.

Il a deux symboliques bien distinctes :

Le poisson sacré  que l’on  retrouve dans

Les interprétations ésotériques ou jungiennes

Et le poisson profane qui ne porte pas en lui-même

D’autre sens que celui d’être poisson prêt à être dégusté.

Source : doctissimo.fr/psychologie/dictionnaire-des-reves/reve-poisson

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Un départ est, souvent, dieu merci, un choix,

Une obligation professionnelle en certains cas

On a rencontré quelqu’un, nourrit une passion

.

Et voilà qu’à la place de la prise d’un poisson,

On se retrouve, une fois parti avec son arête

Comme seul souvenir auquel se rattacher !

.

Ah me direz-vous, poisson est surtout fait

Pour être consommé frais, et sur place.

Si c’est le cas pour vous, bonne pêche.

.

.

Arête quelque peu inquiétante

.

Scénario

.

Injonction paradoxale : tu dois partir, en même temps, rester !

Depuis que parti, tu n’as plus qu’une seule envie : celle de rentrer.

Partir un peu, revenir beaucoup sera message difficile à interpréter.

.

Visuels et textuels  >>

698 – Dire au revoir à quelqu’un est déchirant

Visuels et textuels  >> 

.

Au revoir, comme son nom l’indique,

Est un espoir de se revoir, bientôt ;

Adieu : de s’en remettre  à Dieu,

Déchirant, parce que frustrant

De ne plus percevoir quelqu’un

En chair, et en os, et bien vivant,

Pour ne plus partager joie, chagrin.

Au revoir : provisoire ; adieu, définitif,

Adieu est sans futur ; au revoir, infinitif.

 .

Je n’ai même pas pu lui dire «au revoir»

Clame l’amant, parti sans aucun espoir.

Un au revoir, joyeux, pour : à bientôt,

Au revoir, triste, pour : pas de sitôt,

Au revoir mitigé pour peut-être :

Autant accents bien, mal être.

 .

De dire au revoir à quelqu’un

Est toujours un peu déchirant

Mais adieu, l’on  n’osera  point,

Parce qu’il représente : mourant.

Pourtant la vie est bien faite ainsi,

Qu’on s’attache  et qu’on se détache

Lors enfant, adolescent puis potache

On égrène son beau chapelet  ’amis.

 .

Quand une page est, enfin, tournée,

C’est fini mais, qu’à cela  ne tienne,

Une autre vie se sera déjà amorcée

Avec  les  morceaux  de l’ancienne.

Bien  des  passions  sont mortelles

Il en est de même  des sentiments,

Qui regorgent  d’autres, plus belles,

Auxquelles on y consacre son temps.

 .

L’au-revoir  à quel qu’être un humain

Est prendre risque majeur  de l’oublier

Et dire adieu à une aventure de marins,

C’est finir de le penser  pour lendemain.

Dire au-revoir,  à un bel objet ou bateau,

Est comme arrache  quelque chose de soi,

Comme si une belle  chose tombait à l’eau,

Alors que l’on y tenait et en toute bonne foi.

 .

Quelle morale pour cette histoire : aucune

À chacun de décider de sa bonne fortune

On ne peut tout entre prendre en la vie,

Tout choix est dramatique, est fini.

Il est fini quand on lui dit adieu

Et il ne s’agit pas des cieux,

Pas plus de merveilleux

Mais de ses    yeux

Déjà ail  leurs,

Cette heure

Bonheur

Fini.

.

.

Extensions

 .

Dire au revoir,

C’est couper un lien

Qui nous convenait lors

Circonstances nous obligent

À le faire ou quelqu’un d’autre

Qui nous aimait bien … s’en va.

.

Aucune chance, aucun souhait

De le rencontrer à nouveau,

Même par hasard ou

Dans une autre vie.

.

Le plus simple est de le

Remplacer le plus vite possible

Mais il y aura du chemin à faire

Entre  l’idée  et la réalité, quand

L’autre vous manque à ce point

Qu’il est irremplaçable et à vie.

.

Que ce soit  à pied, en vélo, en voiture, en train, en avion :

De dire au revoir, sera toujours un moment d’émotions :

Certains embrassent, autres  lèvent le bras, lance baiser,

Et il y en a même qui se prennent en photos, en selfies !

Et puis il y a ceux qui s’en vont, sans rien dire ni faire,

Sans se retourner, un geste, ayant horreur de quitter

Être aimé auquel ils éprouvent  du mal à s’arracher.

.

On se dit au revoir

 On espère bien qu’on

Ne se reverra  jamais,

On se revoit  volontiers

 Quand on s’est dit adieu.

.

Si l’on confond avec adieu,

C’est sous influence religion

Tout autant  qu’intention  de

Dans  la réalité  l’un et l’autre,

S’emploient en se contredisant

.

L’on n’arrête plus,  de nos jours,

De se quitter et puis de se revoir,

Relations s’égrènent en pointillés

Avec temps morts et temps forts,

C’est cela la vie jusqu’à sa mort.

.

.

698 – Calligramme    

 .

Au revoir, comme son nom l’indique,

Est un espoir de se revoir, bientôt ;

Adieu : de s’en remettre  à Dieu,

Déchirant, parce que frustrant

De ne plus percevoir quelqu’un

En chair, et en os, et bien vivant,

Pour ne plus partager joie, chagrin.

Au revoir : provisoire ; adieu, définitif,

Adieu est sans futur ; au revoir, infinitif.

 .

**************************************

**************************************

.

Je n’ai même pas pu lui dire «au revoir»

Clame l’amant, parti sans aucun espoir.

Un au revoir, joyeux, pour : à bientôt,

Au revoir, triste, pour : pas de sitôt,

Au revoir mitigé pour peut-être :

Autant accents bien, mal être.

.

Dire au revoir      à quelqu’un

Est toujours un peu déchirant

Mais adieu, l’on  n’osera  point,

Parce qu’il représente : mourant.

Pourtant la vie est bien faite ainsi,

Qu’on s’attache  et qu’on se détache

Lors enfant, adolescent puis potache,

On égrène  D  beau chapelet  E   d’amis.

Quand une  I  page est enfin     S   tournée,

C’est fini     R   mais qu’à cela     T  ne tienne

Une autre  E    vie se sera déjà     *   amorcée,

Avec les      *      morceaux de l’      D  ancienne.

Bien des     A       passions sont        É    mortelles

Et il en est  U       de même  des        C sentiments

Mais regor    *        gent d’autres,       H plus belles,

Auxquelles   R        on y consacre        I   son temps.

L’au-revoir    E      à quel qu’être        R   un humain

Est prendre    V     risque majeur      A   de l’oublier

Et dire adieu  O    à une aventure    N    de marins,

C’est finir de     I  le penser pour    T    lendemain.

Dire au-revoir,   R      à bel objet   *     ou bateau,

Est comme arracher  *        quelque chose de soi,

Comme si une belle   À     chose tombait à l’eau,

Alors que l’on y tenait *   et en toute bonne foi.

Quelle morale pour     Q cette histoire, aucune

À chacun de décider   U de sa bonne fortune

On ne peut tout entre  E  prendre en la vie,

Tout choix est drama  L    tique, est fini.

Il est fini quand on   Q   lui dit adieu

Et il ne s’agit pas   U    des cieux,

Pas plus de mer     veilleux

Mais de ses    U     yeux

Déjà ail    N  leurs,

Cette  *  heure

Bonheur

Fini.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

698 4

.

Une forme fusée artisanale

Ou une bombe tombante

Classique, à percuteur 

Et qui, sur terre, tue.

.

Une bombe est capable de détruire

Relation d’amour en tombant

Mais ce n’est pas la bombe qui  tue,

C’est bien celui qui l’a lancé !

.

Symbolique 

 

Sadako, victime de la bombe

Devenue un symbole d’espoir.

Âgée de deux ans au moment

Du bombardement atomique

De 1945, elle aura succombé

À une leucémie à douze ans.

.

Entre la découverte de sa maladie

Fin 1954 et son décès l’année suivante,

Elle aura plié mille grues de papier,

De plus en plus petites à mesure

Que ses forces déclinaient.

.

Car une légende raconte

Que celui qui fait un vœu

en pliant ses mille grues

Sera exaucé, or Sadako

Ne voulait pas mourir.

Source : lemonde.fr/asie-pacifique/

article/sadako-victime-de-la-bombe

.

Descriptif

.

698 – Dire au revoir à quelqu’un est déchirant  

  Alignement central  / Titre analogue  /  Thème  départ

Forme  en ovale / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : bombe  /  Symbole de fond : tueuse

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

Une bombe est capable de détruire

Relation d’amour en tombant

Mais ce n’est pas la bombe qui  tue,

C’est bien celui qui l’a lancé !

.

Symbolique de fond

.

Le meurtre dans le rêve

Est une  attaque symbolique.

Conflit frontal entre deux parties

L’une cherchant à éliminer l’autre.

Cela  exprime  une  situation vécue,

Où le rêveur, ou  la rêveuse, n’a pas

Suffisamment  conscience  de ce que

Ses relations comportent opposition.

.

Cette opposition  peut  se manifester

À l’intérieur de la psyché du rêveur

Et là, un aspect de sa personnalité

Veut prendre le pas et refouler

De façon décisive un autre

Aspect  rêveur, rêveuse

En plein conflit

Interne.

V

Love-Sexe/Psycho/Interpretation-des-reves/

Rever-d-un-meurtre-notre-interpretation

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

Une bombe provoque un meurtre ;

un meurtre fait l’effet d’une bombe.

ce sont des situations dramatiques

où tout au-revoir devient définitif

dès lors qu’il monte jusqu’à Dieu !

les enfants ont  parfois  bien du mal

à se projeter longtemps en absence

plus encore, en mort d’un proche !

 .

.

Au-revoir déchirant

.

Scénario

.

En voiture, au moment du départ, faire un dernier salut, de la main.

Dans le train et par la vitre, un dernier baiser pour se dire au revoir.

Autant au téléphone, le premier qui raccroche vous dit : Good bye !

 .

Visuels et textuels  >> 

686 – Vie, loin de France, quand j’y pense

Visuels et textuels  >>

.

Exquise, puis surprise

Sont mots qui te décrivent

Et au mieux, selon mes yeux,

Selon mes sentiments ardents,

Ou,  selon  mon  cœur  d’amant,

Dès lors que mon esprit t’évoque

Dès lors  que le corps  provoque

Dès lors sexes s’entrechoquent

Et rondeurs  de ta silhouette,

Procurent l’image chouette

De promesse de féminité.

.

En  son écrin, fermé

À celui  qui  n’aime.

.

Toi, loin de France,

Souvent, quand j’y pense,

Je vois ou  j’entrevois tes formes.

Formes et silhouette te déhanchant,

Font flotter tes vêtements, sous des vents,

M’inspire  un violent désir amant, touchant.

Touchant par la grâce de ton port, ton allure,

T’approcher,  te parler, seront d’autant plus dur

Afin de t’assurer  que, mon envie de toi, est pure.

Pure dans tes gestes, et  pure dans tes intentions,

Lors même que mon âge  ou jusqu’à présentation

Reflète quête conquêtes toutes en contradictions.

Contradiction  de norme,  contradiction  énorme,

Un gouffre  nous sépare, me rend  non-conforme,

À  ton attente, ton désir, pourtant,  protéiformes.

Protéiforme aussi corps, cœur, esprit d’un poète,

Qui fait, de ta  rencontre la bien plus grande fête

Pour regards de muette, non d’airs de coquette.

Coquette appelle un coq paré de mots d’atours,

Pour lui conter fleurette pour lui faire la cour

Or, il  pense  trop  sexe,  pas  assez  l’amour.

L’amour  te personnifie, l’amour, tu  l e vis,

Chaque jour, en l’attendant tout à l’envie,

Et quand ta silhouette flottante s’arrête.

S’arrête, en entendant enfin, ma  voix,

Tu te retournes, et enfin tu me vois,

Écoute te dire : «je t’aime» mais.

Mais alors  pourquoi je n’ose

Et attends que tu proposes

La dernière des choses,

Choses qu’on ne dit

Mais que l’on fait

Que l’on croyait

Bien interdit,

Interdit laissant,

Comme ce bel amant

D’un jour,  ou d’une nuit,

Ou qui sait … pour la vie !

.

.

Extensions

 .

Loin de France, loin du pays

Ou pourquoi pas du prénom,

Allez savoir : loin des deux,

Dans tous les cas, loin de

Revenir sur mes pas.

.

Est-ce une fuite où

Une escapade pour mieux

Revenir après avoir fait le point,

Sans moindre tyrannie des émotions,

Pulsions, sentiments, évènements !

.

Vision de loin ou vision de près :

Il faut les deux pour ajuster

Correctement, ses vues !

.

Allez donc savoir, de qui il s’agit, quelle est cette muse,

Qui a inspiré ce poème, qui m’a troublé, si je ne m’abuse.

Je ne vous le dirai pas : c’est tout le monde et … personne.

Quand bien même, à quoi bon, elle ne se reconnaîtrait pas,

Et pourtant ce visage est encore en moi, intact et si nature.

 .

Quand un visage, un corps, s’imposent à vous,

Tous nos sens se mettent en éveil, sans écueil,

Virtuellement présente, des images s’animent

Elles se produiront en forme holographique !

.

Quand l’on veut, non pas l’effacer,  la ranger :

Elle revient en force, occupe fond de pensées.

C’est peut-être ou en partie, dû à la distance,

Loin des yeux, près du cœur, pour cette fois !

 .

Ça prouve qu’attachement n’est pas vain mot,

On dit lors que quelqu’un vous colle à la peau,

À la peau c’est une métaphore, mais aux yeux,

C’est bien une image sur des zones rétiniennes.

.

.

686 – Calligramme 

 .

Exquise,                     M                puis surprise

Sont mots                  O           qui te décrivent

Et au mieux,             I          selon mes yeux,

Selon mes sen        *       timents ardents,

Ou, selon mon     *        cœur d’amant,

Dès lors que mon     esprit t’évoque,

Dès lors  que le    corps provoque

Dès lors sexes  s’entrechoquent

Et rondeurs  de ta silhouette,

Procurent l’image chouette

De promesse de féminité.

.

En  son écrin, fermé

À celui  qui  n’aime.

.

Toi, loin   L   de France,

Souvent,  O   quand j’y pense,

Je vois ou   I  j’entrevois tes formes.

Formes et    N     silhouette te déhanchant,

Font flotter   *   tes vêtements, sous des vents,

M‘inspire    D   un violent désir amant, touchant.

Touchant      E   par la grâce de ton port, ton allure,

T’approcher,    *     te parler, seront d’autant plus dur

Afin de t’assurer    *       que, mon envie de toi, est pure.

Pure dans tes gestes,    F       et  pure dans tes intentions,

Lors même que mon âge   R     voire jusqu’à présentation

Reflète quête conquêtes      A      toutes en contradictions.

Contradiction de norme      N           contradiction énorme,

Un gouffre nous sépare       C         me rend non-conforme,

À ton attente et ton désir    E         pourtant, protéiformes.

Protéiformes aussi corps,    *        cœur, esprit d’un poète,

Qui fait, de ta  rencontre     *       la bien plus grande fête

Pour regards de muette,    Q      non d’airs de coquette.

Coquette appelle un coq   U     paré de mots d’atours,

Pour lui conter fleurette   A      pour lui faire la cour

Or, il pense  trop  sexe,     N    pas  assez  l’amour.

L‘amour te personnifie,    D    l’amour tu le vis,

Chaque jour, en l’attendant,  toute  à l’envie,

Et quand ta silhouette, flottante, s’arrête.

S‘arrête, en entendant enfin, ma  voix,

Tu te retournes, et enfin tu me  vois,

Écoute  te dire : «je t’aime» mais.

Mais alors  pourquoi   J  je n’ose

Et attends que tu   ‘    proposes

La dernière    Y   des choses,

Choses      *     qu’on ne dit

Mais      P      que l’on fait

Que        E      l’on croyait

Bien        N         interdit,

Interdit      S      laissant,

Comme ce  E  bel amant

D‘un jour,  ou d’une nuit,

Ou qui sait … pour la vie !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

686 4

.

Un flacon de parfum

Avec un gros bouchon

Comme un diffuseur, 

En pleine mémoire.

.

Un parfum de femme, s’il n’est pas banal

Ou s’il est original :

Ça ne s’oublie pas comme ça, la mémoire

Le conserve, retrouve.

 .

Symbolique 

 .

La subtilité

Du  parfum

Est insaisissable

Et pourtant l’apparence

Est réelle symboliquement

À une présence spirituelle

Et à la nature de l’âme.

Tant la persistance  du

Parfum  d’une  personne

Après le départ de celle-ci,

Évoquera une idée de durée

Et parfois même de souvenir.

.

Parfum symbolise  la mémoire

Et c’est en ce sens  qu’on l’utilise

Dans  les cérémonies  funéraires.

Les parfums facilitent l’apparition

D’images et de scènes significatives.

.

Descriptif

 .

686 – Moi, loin de France, quand j’y pense 

  Alignement central  / Titre  serpente / Thème  départ

Formes ovale / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : parfum / Symbole de fond : mémoire

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

686 6

.

Un parfum de femme, s’il n’est pas banal

Ou s’il est original :

Ça ne s’oublie pas comme ça, la mémoire

Le conserve, retrouve.

 .

Symbolique 

 .

L’oubli est un processus

Qui fait partie de la mémoire.

On ne peut pas réfléchir sur l’oubli

Sans le référer au champ de la mémoire.

L’oubli a plusieurs valeurs.

.

Y a oubli inexorable par effacement de la trace.

C’est quelque chose contre quoi nous luttons tous.

Se souvenir, c’est alors s’opposer  à cet effacement

De la trace qui correspond à une mort symbolique.

.

D’autre part, il y a l’oubli de réserve,

L’oubli remède contre la résurgence

De traces dont on se passerait bien.

En fait, dans  cet  oubli-là, la trace

N’est pas effacée et dans certaines,

Conditions, on peut se remémorer.

cairn.info/exil-et-violence-

politique-les-paradoxes-

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un parfum est un marqueur d’odeur

Qui se fixe en notre cerveau primaire

Et qui refait surface, instantanément,

On croira l’avoir oublié, eh bien non !

Et partout où il resurgira au hasard

Un objet, un lieu, visage, projettera

Jusqu’à le reconnaitre entre mille.

 .

.

Loin de toi, de France !

.

Scénario

.

Qui es-tu, toi dont je ne perçois que l’ombre,

mais qui se dévoile de plus en plus séduisante,

jusqu’à imprimer ton visage dans mes pensées !

 .

Visuels et textuels  >>

685 – Lors je t’ai quittée pour une terre portugaise

Visuels et textuels  >>

.

Portugal/Espagne/Maroc

Sont trois pays, et cultures,

Avec trois types  de femmes,

La seule restant   en mémoire

Et je  te  le  jure  que … c’est toi,

À n’en  pas   croire …..  mes yeux,

Car je te superpose  à toutes celles

Qui te ressemblent,  plus ou moins,

De tête, de silhouette et de charme.

.

À quoi bon aller chercher ailleurs

Celle qu’on a, près de chez soi.

Puis quand le voile

Tombera d’amour

Alors tu ne t’en

Dé-par-ti-ras.

.

Lors je t’ai quittée pour terre portugaise,

Je pensais t’oublier me  retrouver bien aise,

De regarder autour de  moi autre joli minois

Avec des corps de rêve sans me soucier de toi.

.

C’était sans compter  ton empreinte marquée

Du sceau de l’amitié,  plus même, si affinités,

Vue de loin tu es plus belle encore, attirante,

À tel point  d’exciter  humeurs  changeantes.

.

Quand je t’ai quittée pour une terre espagnole

Avec autres  je pensais  danser la carmagnole,

Flamencos  et sevillanas salsas valses, tangos,

Je pensais, même, à toi, en  partenaire  disco.

 .

Je rêvais  d’enfourcher  tes monts,  tes vallons,

Et de caresser tes seins leurs pointes en tétons

Plus que de mon saoul bien plus que de raison

Tant j’éprouve, pour toi  beaux gestes passion.

.

Quand je t’ai quittée pour terre … marocaine,

Femmes mal fagotées en plus à demi voilées,

N’avaient yeux  pour   mieux   me dévisager,

Aucune ne me tente  comme  être  fredaine.

.

Le regard  ne  se cache  se prend,  se donne,

Il s’échange, vouloir le posséder, maldonne

Sur une terre  berbère leur regard étranger

A confié : difficile, ici, pour toi,  t’installer.

 .

Ton regard au-delà de tes plaines, de tes monts,

Ton regard allant droit, et jusqu’au plus profond,

Ton regard qui réveille, me surprend et d’un bond

Te fait exister quand bien  lors rendu un vagabond.

Lors je suis arrivé au Maroc un choc, quand soudain

Voile me dévoile mon si bel amour quitté en France.

.

.

Extensions

.

Fantasmes,  illusions, produits de ma fiction

Que toutes les images de toi que j’ai réveillées !

Peut-être mais pourquoi persistent-elles autant,

À envahir  toutes mes pensées,  tandis qu’à visiter

Monuments portugais, intéressants,  je m’emploie.

À vrai dire, je ne comprends pas, c’est à croire que

Ton visage s’est imprimé, câblé, dans ma mémoire

Et que je ne pourrais m’en départir, un seul soir.

Pardonne-moi de te voir nue toute déshabillée.

.

Quand on voyage, en Europe, on finit, toujours,

Par trouver quelqu’un, quelqu’une, ressemblant

À la seule qu’on aime qu’on a quitté un moment

Elle a des faux airs d’elle, mais  ce n’est pas elle !

.

Voilà une belle qui la rappelle un peu, beaucoup,

Pour autant, ce ne sera qu’apparence trompeuse,

Dès lors que j’échange avec elle, un voile apparait

Qui dissoudra son image au lieu de la superposer.

.

Il me faut bien m’avouer  que je suis très troublé,

Me dis pour corps semblable : âme dissemblable,

Et c’est peut-être surement même ce qui compte,

Une histoire commune et non fantôme de brune.

.

.

685 – Calligramme 

.

Portugal/Espagne/Maroc

 Sont trois pays, et cultures,

Avec trois types  de femmes,

La seule restant   en mémoire

    Et je  te  le  jure  que …..  c’est toi,

 À n’en  pas  croire …..  mes yeux,

    Car je te superpose  à toutes celles

      Qui te ressemblent,  plus ou moins,

        De tête, de silhouette et de charme.

        À quoi bon aller chercher ailleurs

         Celle qu’on a, près de chez soi.

              Puis quand le voile

              Tombera d’amour

         Alors tu ne t’en

      Dé-par-ti-ras.

.

Lors je t’ai quittée pour  T  terre portugaise,

Je pensais t’oublier me  ’  retrouver bien aise,

De regarder autour de  A  moi autre joli minois

Avec des corps de rêve   I  sans me soucier de toi !

C’était sans compter        *    ton empreinte marquée

Du sceau de l’amitié,          Q       plus même, si affinités,

Vue de loin tu es plus          U         belle encore, attirante,

À tel  point  d’exciter             I           humeurs changeantes.

Quand je  t’ai quittée            T       pour une terre espagnole

Avec autres  je pensais        T          danser la carmagnole,

Flamencos  et sevillanas     É           salsas valses, tangos,

Je pensais même à toi       E           en partenaire disco.

 .

Je rêvais d’enfourcher      P      tes monts, tes vallons,

Et de caresser tes seins   O   leurs pointes en tétons

Plus que de mon saoul,   U bien plus que de raison,

Tant j’éprouve pour toi  R     beaux gestes passion.

Quand je t’ai quittée  pour  une terre   marocaine,

Femmes, mal fagotées   T  en plus à demi voilées,

N’avaient yeux pour       E   mieux  me dévisager,

Aucune ne me tente       R   comme être fredaine.

Le regard  ne se cache         se prend, se donne,

Il s’échange, vouloir le     *      posséder, maldonne

Sur une terre  berbère        leur regard étranger

A confié : difficile ici         O       pour toi, t’installer.

      R

Ton regard au-delà de tes   T     plaines, de tes monts,

Ton regard allant droit, et   U     jusqu’au plus profond,

Ton regard qui réveille, me  G      surprend et d’un bond

Te fait exister quand bien     A        lors rendu vagabond.

Lors je suis arrivé au Maroc   I    un choc, quand soudain

Voile me dévoile mon si bel     S    amour quitté en France.

      E

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

685 4

.

Une statue de femme,

 jeune, mais statufiée,  

avec la tête de profil

avec un air pensif

.

Une statue peut-elle avoir l’air pensif,

demandez-le donc à Auguste Rodin

avec sa célèbre statue du penseur

aussi la forme épouse le fond.

.

Une  femme  parmi… tant  d’autres

Et pourquoi elle, c’est fou :

Qui sait, le fait qu’elle ne soit pas là,

Renforce mes pensées.

.

Symbolique

.

Prolongeant rêve pureté des romantiques,

Les symbolistes auront donné aux femmes

Une allure virginale mais qu’elles n’ont pas.

.

La femme aura une symbolique très riche

Qui a évolué au fil du temps, toutefois,

Elle a toujours évoqué la fécondité,

La pureté, mais  aussi  le vice.

.

Nombre   de   mythologies

Attribuaient une valeur

Sexuelle   aux   déesses,

Qui incarnaient souvent

Le désir et le plaisir charnel.

Source : poetes.com  et  1001 symboles

.

Descriptif

 

685 – Je t’ai quittée pour terre portugaise 

  Alignement central    /   Titre  droit   /   Thème  départ

Formes anthropo / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : triangle / Symbole de fond : cercle

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

685 6

.

Une  femme  parmi… tant  d’autres

Et pourquoi elle, c’est fou :

Qui sait, le fait qu’elle ne soit pas là,

Renforce mes pensées.

.

Symbolique 

 .

Au sens large, la pensée

Est une activité psychique,

Consciente en son ensemble,

Et qui recouvre les processus

Par lesquels  seront  élaborés,

Les réponses aux perceptions

Venues des sens, des images,

Des sensations, des concepts

Que l’humain associe pour

Apprendre, créer et agir.

fr.wikipedia.org/wiki/Pensée

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Arrive qu’on quitte quelqu’un quelqu’une

En voyageant dans un tout autre pays,

Et qu’on continue à le ou la rechercher

Comme en musique, belle ritournelle

Et qui vous occupe tout votre esprit.

.

On s’attend à le ou là voir surgir

À tous les coins de rue, sentiers

Et l’on projette, sur ses clones,

Son visage des plus familiers.

.

Or la ou les copies, ne sont

Ne valent pas, l’original :

Ce serait  un cas fréquent

Dans les décès et divorces

Impossibilité de retrouver

Situation, être, antérieurs.

 .

.

Quitter, partir en voyage 

.

Scénario

.

Tu es demeurée présente dans ma pensée,

quel que soit l’endroit et le monument visité,

jusqu’à imaginer vivre avec toi, en ce château !

 .

Visuels et textuels  >>

671 – En ma vie, ne cesse de partir pour te revenir

Visuels et textuels >>

.

Partir et puis revenir,

Pour aimer à mourir

Va et vient, convient,

Va et vient … soutient

Mon âme,  vagabonde,

Allant, de par le Monde,

En quête d’amour renoué

Avec toi  puis sous ton toit,

Comme physique, élastique,

La reine, ré-épousant le roi,

En un lit de première nuit

Comblé par ce charme

In-dé-fi-nis-sable,

In-sai-sis-sable

Inal-térable

Instable

Able

V

.

En ma vie, je ne cesse de partir

Mais c’est pour mieux te revenir.

Que de fois, je me serai senti perdu,

Loin de toi  et de tout, pauvre et nu.

.

Lors j’imaginais être  seul à en jouir,

À  n’en plus pouvoir  de  me contenir

Voilà que fantasmes, surgis du néant,

Reprennent avec toi pieds de géants.

.

Retiens-moi…ne me fais pas flipper,

Dis-le que tu ne vas pas me quitter,

Je suis corps et âme  qui transpire

De tes regards  et  de tes soupirs.

.

Je m’en vais, loin,  l’esprit plein

De la peur  et de tout, de rien,

Crains  le pire, pour demain,

Sauf s’il n’est pas commun.

 .

Garde ta main en la mienne

Afin  qu’elle  me  retienne,

Qu’en chassant ma peine

Feu d’amour revienne.

.

.

Extensions

 .

Partir pour marquer une distance,

Plus ou moins grande, définitive

Ou pour ressourcer son couple

En faisant autres expériences

N’ont rien à voir en définitive :

En premier cas, le lien est rompu

En second, il est seulement distendu.

Le manque de l’autre se ferait plus sentir

Quand on est loin  que quand on est proche,

La parenthèse peut renouveler panne du désir,

Pour peu que l’autre prenne l’absence en patience.

.

Un mois, deux mois, jusqu’à un an, après, c’est différent,

L’ennui s’installe, le manque est patent et les quelques rares

Occasions de se revoir peuvent ne pas le combler suffisamment.

Le temps passe, la vie tourne l’on n’entrevoit plus de solution…

Que de refaire sa vie, avec un autre, ayant le mérite d’être là.

Peu de couples, solides, résistent à la pression du temps.

Travail de deuil se met en marche souterrainement

Et le besoin de se faire aider quotidiennement

L’emporte sur les voyages et les amants.

Un père pour ses enfants est un père présent,

Sinon un père de substitution fera mieux l’affaire.

.

S’attacher, se détacher, se  souvenir, se départir

Autant de mots  aux  significations contraires

Qui donneront à penser, et puis à réfléchir,

À ce qui compte pour soi plus qu’en l’air

Et à mieux voir ce qui va des travers

Il y a des fleurs extraordinaires

Comme des fleurs ordinaires

Coquelicot unit les deux

Beauté éphémère

Rustique.

V

.

Tout va-et-vient nous fait du bien,

Pour nous décaler, nous ressourcer

Sans pour autant, vraiment quitter

Les êtres qu’on aime, à qui on tient.

.

Au début, la découverte  de libertés,

L’emporte sur mon attache affective

Avec toi  mais,  vite,  au fil du temps,

Je me resitue en mon cœur d’amant !

.

Et lors je ne penserai qu’à une chose :

De te retrouver au plus tôt en tes bras

Ce n’est que  lorsque j’y suis, j’y serai,

Que le souvenir de liberté me tanne.

.

.

Épilogue

.

Cela pourrait être … cela devrait être,

Une sorte de message, lettre d’amour,

Adressée comme supplique de revenir

Où la vie n’a plus de sens, importance.

***

Je ne sais  si je m’en vais, ou  bien elle :

Je peux rester  en place  et être ailleurs,

Si  l’un revient  quand l’autre … s’en va,

Il est certain que  l’on ne se retrouvera !

***

Dès que ce va-et-vient, est trop fréquent,

La confiance s’en ira et elle ne reviendra.

Partir, revenir, ne sont pas  des caprices,

Ni des manipulations  ni  des chantages !

***

Tout a un sens  dans tout ce que l’on fait,

Même si on n’en a conscience ni lucidité.

Partir  pour mieux te revenir est un choix

Qu’il faut assumer seul : risques et périls.

***

Offrir des roses rouges  est signe d’amour,

Et partir  pour se mettre au vert, de doute.

Aucune relation n’est stable pour toujours,

Faudra juste expliquer ce que l’on redoute.

.

.

671 – Calligramme 

.

Partir et puis revenir,

Pour aimer à mourir

Va et vient, convient,

Va et vient … soutient

Mon âme,  vagabonde,

Allant, de par le Monde,

En quête d’amour renoué

Avec toi  puis sous ton toit,

Comme physique, élastique,

La reine, ré-épousant le roi,

En un lit de première nuit

Comblé d’un charme

.

*****************

**************

.

Indéfinissable,

Insaisissable

Inaltérable

Instable

Able

V

.

En ma vie, je ne cesse     N   P   de partir

Mais c’est pour mieux    E     O   te revenir.

Que de fois, je me serai   *       U   senti perdu,

Loin de toi et de tout,    C         R   pauvre et nu.

Lors j’imaginais être     E           *  seul à en jouir,

À n’en plus pouvoir      S            M de me contenir

Voilà que fantasmes    S             I   surgis du néant

 Reprennent avec toi   E              E  pieds de géants.

Retiens-moi, ne me    *              U  fait pas flipper,

Dis-le que tu ne vas  D              X  pas me quitter,

Je suis corps et âme E              *   qui transpirent

Pour tes regards et  *              T   de tes soupirs.

Je m’en vais loin   P              E    l’esprit plein

De la peur et de   A             *    tout, de rien

Crains  le pire    R           R  pour demain

 Sauf s’il n’est    T         E pas commun.

   I       V

Garde ta main  R   E  en la mienne

Afin qu’elle        * N  me retienne,

Qu’en chassant  I        ma peine

Feu d’amour  R      revienne.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

671 4

.

Un pot en terre

Pousse de plante

D’intérieur … jeune,

Fleur couleur rouge 

.

Plante et couleur vont bien ensemble

mais par avec départ  ni avec retour

aucune plante ne peut voyager seule

aussi la forme se distingue du fond.

  .

Plantes en pot voyagent

 Plus facilement  qu’en terre 

C’est  une   grande  différence

Entre sédentaire, d’intérieur !

.

Symbolique 

 .

Diverses cultures folkloriques

Et traditions attribuent des

Significations symboliques

Aux  différentes  plantes.

.

Bien que celles-ci  ne soient

Plus communément comprises

Par des peuples  qui sont de plus

En plus séparés  de leurs anciennes

Traditions rurales, certaines survivent.

.

En outre, des allusions à ces significations

Sont faites anciennes images, chansons, textes.

De  nouveaux  symboles ont, également, émergés :

L’un des plus connus au Royaume-Uni est le coquelicot

Comme symbole commémoration des victimes de  guerre.

Modifié,  source : wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_plantes

.

Descriptif

 .

671 – Ne cesse de partir pour mieux te revenir 

  Alignement central  / Titre analogue   / Thème  départ

Forme  en ovale / Rimes égales /  Fond éloigné de  forme

Symbole de forme : plante/ Symbole de fond : couleur-rouge

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

671 6

.

Plantes en pot voyagent

 Plus facilement  qu’en terre, 

ici c’est une plante d’intérieur 

avec une fleur de couleur rouge

.

Symbolique 

 .

Soit pour la couleur rouge

Prépondérante  chez les espèces,

Légende de jeune fille brûlée dans le feu,

L’anturium est une plante symbole de l’amour.

Appelée aussi : la fleur flamante, ses couleurs

Passant du rose par le rouge au violet foncé.

.

En effet, la légende raconte qu’une jolie fille

A été ravie par souverain des plus cruels

Lorsqu’au jour du mariage, on a allumé

Un grand feu, la jeune fille, en robe

De mariée rouge, s’est jetée dans le brasier.

Alors Dieu, touché par sa beauté  et  sa fidélité,

L’a dotée de jolie fleur rouge, symbole de l’amour.

freshidees.com/fetes/saint-valentin/plante-symbole-de-l-amour

 .

.

 Corrélations

Fond/forme 

 .

Dans «Le Petit prince» de Saint Exupéry

Le renard qu’il rencontre dans le désert

 Lui confie une rose qu’il faut arroser

Tous les jours, et sans exception

Pour qu’elle ne meure pas !

.

C’est sûr qu’il peut s’en aller

De ci  ou de la, pour voyager,

Mais revenir est une promesse

Qu’il devra tenir coûte que coûte.

.

Tout est dit en ce conte d’enfant là :

Si on aime, ce n’est pas qu’on part pas,

C’est juste que de revenir, on n’oublie pas.

 .

.

Sac à dos : prêt !

.

Scénario

 .

Échapper à, s’échapper de : une fonction primordiale

 comme des oiseaux migrateurs qui reviennent toujours

ou des électrons libres qui se détachent, se rattachent.

.

Visuels et textuels >>

267 – Aller d’un pays à l’autre ou culture

Visuels et textuels  >>

.

Aller d’un pays à l’autre

Ou culture

Cela me fera semblable

Ou coupure.

.

En quittant la France

Pour la Belgique,

Cela ne me fera guère

Choc fantastique.

.

Alors qu’aller vivre

En Mauritanie,

Au sein de ce peuple,

Nomade et libre,

.

N’aurai pour horizon,

Que le désert,

Et pour seul transport,

Dromadaires.

.

Je quitterai mon confort,

Des plus ordinaires,

Et de nouvelles aventures

Extraordinaire.

.

Ce dont je n’ai pas de pratique

Et pas même aucune idée,

 Qui fleurent bon  au nez,

Leur pure authenticité.

.

Les paysages changent

Et longtemps marquent

Nombre de résidents

Qui se démarquent

D’une autre culture

Qui n’est pas la leur,

Pour n’y  avoir  vécu,

Enfant, de bonne heure.

.

Bilingue et voire biculture

Voire si ce n’est binationalité

Sont autant de belles qualités,

Pour faciliter tous les échanges,

Et voire pour mieux les intégrer,

Si la préférence  est souvent innée.

.

Qui veut changer  son point de vue,

Sur toutes choses ou en particulier,

Se doit de bouger  et de voyager,

Sinon il risque de  le rigidifier.

.

.

Extension

.

Qu’est-ce qui différencie une culture

D’une autre et une culture d’une civilisation :

Deux questions pièges, on a souvent pour référence,

Sa culture, jugée étant la meilleure, la plus avancée.

.

Or il n’en est rien ; dès qu’on voyage, on s’aperçoit

Que l’âme : d’un peuple, d’un pays, d’une nation,

Se reflète en des formes différentes qui peuvent

Être tenues en équivalentes sur le plan culturel.

.

Les civilisations naissent, vivent, disparaissent,

Cultures demeurent et traces nobles, originales

Continuellement exploitées  et mises en valeur.

.

Les civilisations seront des œuvres temporelles

D’organisations  de la production,  de la société,

La culture est plus tournée vers le côté… spirituel,

Même si elle se traduit dans réalisations matérielles.

.

En un pays, des cultures peuvent cohabiter, se mélanger.

On peut parler de culture provençale, alsacienne, bretonne,

Qu’on de nombreux préjugés sur nombre cultures ancestrales,

Comme  gaulois que l’on qualifiait de pauvre et qui ne l’était pas

Ou des peuples dit sauvages qui regorgeaient en fait de richesses.

.

Cultures et civilisations se valent,

Et  quels que soient leurs différences

Ou quels que soient leurs convergences

À  travers l’histoire ou à travers le Monde

Mais certaines, contre d’autres, se prévalent

D’une humanité qui se traduira dans les arts !

.

« La culture, c’est comme la confiture : 

Moins on en a, et plus on l’étale. »

Une expression Jean Delacour,

Attribuée à Pierre Desproges.

.

La culture, c’est ce qui demeure

Dans l’homme lorsqu’il a tout oublié

Selon l’expression d’Édouard Herriot !

.

Il doit bien y avoir  autant  de  définitions

De la culture que de pays qui s’en réclament :

Certains n’en ont qu’une, autres en ont plusieurs.

.

Moi j’ai la mienne bretonne et française de cœur,

Mais je reste curieux et ouvert à celle des autres,

Qui ne peuvent que m’apporter enseignements.

.

.

267 –  Calligramme

.

Aller d’un pays à l’autre

Ou culture

Cela me fera semblable

Ou coupure.

 .

En quittant la France

Pour la Belgique,

Cela ne me fera guère

Choc fantastique.

 .

Alors qu’aller vivre

En Mauritanie,

Au sein de ce peuple,

Nomade et libre,

 .

N’aurai pour horizon,

Que le désert,

Et pour seul transport,

Dromadaires.

 .

Je quitterai mon confort,

Des plus ordinaires,

Et de nouvelles aventures

Extraordinaire.

.

***************************

*****************************

.

Ce dont je n’ai   P pas de pratique

Et pas même    A    aucune idée,

 Qui fleurent    Y    bon  au nez,

Leur pure       S authenticité.

Les paysages   *       changent

Et longtemps  À     marquent

Nombre de      *       résidents

Qui se             A    démarquent

D’une             U    autre culture

Qui n’est        T          pas la leur,

Pour n’y          R           avoir  vécu,

Enfant, de        E           bonne heure.

Bilingue et         *           voire biculture

Voire si ce n’       O        est binationalité

Sont autant          U        de belles qualités,

Pour faciliter         *         tous les échanges,

Et voire pour          C       mieux les intégrer,

Si la préférence      U       est souvent innée.

Qui veut changer    L      son point de vue,

Sur toutes choses   T  ou en particulier,

Se doit de bouger  U   et de voyager,

Sinon il risque de  R  le rigidifier.

                E

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

267 4

.

Évocation 

.

Une pipette pour aspirer des liquides

Une brosse à chevelure pour la friser,

En haut, une grosse paille pour boire,

Et en bas, une grande cruche d’eau.

.

Une cruche, quel que soit sa forme

et son usage n’aura rien à voir avec

un  pays et pas plus qu’une culture :

ainsi la forme se distingue du fond.

.

Il existe des grandes cruches à verser l’eau

Dans toutes les cultures :

Ils peuvent aussi servir pour le vin, se laver,

Arroser les plantes.

.

Symbolique 

 .

« Tant  va  la  cruche  à l’eau

Qu’à la fin … elle se casse ».

Alors ne sois pas cruche

Et arrête de t’exposer…

On trouve des traces

De ce beau proverbe

Dans Le Roman de Renart.

À force de s’exposer au danger on y succombe

En héraldique, la cruche avec  son cousin  le pichet

Demeurent plutôt des meubles rares quand on songe

À la quantité de vin que l’on aura produit en France

(45 millions d’hectolitres en 2013, bien  plus après)

Et bu Français (31 millions d’hectolitres en 2011).

heraldie.blogspot.com/2014/08/la-cruche-et-le-pichet

.

Descriptif

 

267 –  Aller d’un pays à l’autre ou culture

Alignement central  / Titre analogue /  Thème  voyage

Forme courbe / Rimes libres  /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : cruche  / Symbole de fond : cruche

.

.

Fond

.

267 6

.

Évocation 

.

Il existe des grandes cruches à verser l’eau

Dans toutes les cultures :

Ils peuvent aussi servir pour le vin, se laver,

Arroser les plantes.

.

Symbolique

.

Une  cruche  serait  un

Symbole de stupidité.

Un  pot   demi-plein

 Est l’image du sot.

Ce symbole peut

Se retrouver

À évoquer le karma,

Façonné par nos actions.

Ce symbole féminin évoque

Aussi les génies domestiques.

La danse du pot est un rite

De fertilité très sexuel.

amevoy.pagesperso-orange

.fr/astrologie/CRUCPOT

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

La culture est aussi nécessaire

Et voire même vitale à l’homme

Que la boisson, et  la  nourriture.

Aussi surprenant que ça paraisse

Un être, sans la moindre culture,

Se rapprocherait… des animaux

Lors, il n’y a aucun pays, sans, 

Sinon il serait traité de cruche

Et voire même de « crétin ».

 .

.

Nations, cultures se valent-elles ?

.

Scénario 

.

Tous les chemins mèneraient à Rome : culture occidentale oblige.

Tous les chemins mènent à la Mecque : religion musulmane oblige.

Cultures en Europe : vert, latine; bleu foncé, saxonne; rouge, slave.

.

Visuels et textuels  >>

264 – Vivre en mer une rage de dent carabinée

Visuels et textuels >>  

.

 Rage dedans n’est pas dehors,

On sent que l’on n’est pas mort,

On voudrait que douleur s’endort,

Et rien pour la calmer, haut et fort.

L’on se sent petit, fragile, démuni,

C’est pire qu’une fièvre, maladie,

J’allais dire que le mal de mer,

Mais les deux sont un enfer

Car le sommeil même,

Ne me calme pas

La racine

Mal

V

.

Et tac, une arête de poisson,

Se met en travers d’une dent

Et, tic, elle se prend, à piquer

Ma gencive … à me faire mal,

Et toc, je sens une vraie gène,

Je vais vite me les …  brosser.

.

Et au soir, celle-ci me relance :

Rage de dent me met en danse.

Elle me réveille  en pleine nuit,

Au matin : j’ai très peu dormi !

 .

Midi, c’est la fièvre  qui pointe :

Ça y est : ça devient  l’infection !

Ou pire, vrai abcès  sous la dent.

.

À la gorge, à l’oreille : ça s’étend,

Je sens l’urgence d’une opération

Une chique sous la dent extraite.

.

Nuit à venir  s’annonce très mal,

Mais au matin,  redeviens jovial,

Tant douleur,   qu’inflammation,

Ont disparu, par enchantement.

 

Extension

.

Rage de dent : déjà qu’à terre,

Pas marrant,  on peut s’arrêter

En pharmacie, chez un dentiste

Pour se faire soigner d’urgence ;

En pleine mer,  que faire d’autre

Qu’attendre  de joindre  un port,

Le temps  n’était  point  à la joie

Et l’humeur, pas à la navigation.

.

Le temps s’étire, et, chaque heure

Vous fatigue comme journée entière.

Dormir, impossible, même s’assoupir

À moins de se bourrer de somnifères

Et quand il faudra  monter le quart,

Il n’y aura plus personne à la barre.

Mal  lancinant, permanent, rappelle

Comme  une tempête  sous  un crâne,

Arête de poisson logée entre deux dents

.

En la gencive mais je ne l’ai su, qu’une fois

Rage de dent passée, regardant ma dentition

En un miroir le lendemain : extraite toute seule.

Je m’étais bien laver les dents mais elle avait juste

Échappé à ma vigilance et servie de fer de lance,

À ma gencive pour me rappeler son existence.

.

Une rage de dent : l’analogie est forte mais elle convient bien,

Tellement on est en rogne sous l’effet de la douleur continue.

Auparavant, nombre de marins étaient atteints du… scorbut,

Faute de vitamine C provoquant déchaussement des dents,

Purulence des gencives, hémorragies et jusqu’à la mort,

J’ose même pas y penser, je vais manger des citrons

Des fois que… sur un voilier, tout peut arriver !

.

On devrait emporter avec soi

Dans une trousse à pharmacie

Du genre des premiers secours,

Quelques bons clous de girofle !

.

On peut se demander pourquoi ?

Parce  qu’enfoncé, dans une dent,

Il calmerait, parait-il, la douleur :

Parlez-en donc, à votre dentiste !

.

De toute manière, y en avait pas

Et à peine de petits antalgiques

Ont diminué très peu le stress

Au point de devenir chèvre.

.

.

264 – Calligramme 

 .

Rage dedans n’est pas dehors,

On sent que l’on n’est pas mort,

On voudrait que douleur s’endort,

Et rien pour la calmer, haut et fort.

L’on se sent petit, fragile, démuni,

C’est pire qu’une fièvre, maladie,

J’allais dire que le mal de mer,

Mais les deux sont un enfer

Car le sommeil même,

Ne me calme pas

La racine

Mal

V

.

VIVRE EN MER

Et tac, une arête de poisson,

Se met en travers d’une dent

Et, tic, elle se prend, à piquer

Ma gencive … à me faire mal,

Et toc, je sens une vraie gène,

Je vais vite me les …  brosser.

 .

Et au soir, celle-ci me relance :

Rage de dent me met en danse.

Elle me réveille  en pleine nuit,

Au matin : j’ai très peu dormi !

 .

RAGE DE DENT

Midi, c’est la fièvre  qui pointe :

Ça y est : ça devient  l’infection !

Ou pire, vrai abcès  sous la dent.

 .

À la gorge, à l’oreille : ça s’étend,

Je sens l’urgence d’une opération

Une chique sous la dent extraite.

 .

CARABINÉE

Nuit à venir  s’annonce très mal,

Mais au matin,  redeviens jovial,

Tant douleur,   qu’inflammation,

Ont disparu, par enchantement.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

264 4

.

Évocation

.

En haut …  une toupie,

Rappelant comme une

Sorte de dent acérée

En bas, un pilier ?

.

Une rage de dent fait penser au dentiste

qui lui fait penser à la roulette qui elle

ferait penser à une fin de sa douleur

mais une toupie ne soignerait rien.

 .

La toupie, en action, serait un peu

Comme la roulette du dentiste :

Sauf que là, c’est plutôt une brosse

À jet d’eau qu’il m’aurait fallu !

 .

Symbolique 

 .

Platon en personne s’interroge,

Dans «La République», sur le point

De savoir si l’axe  de  la toupie

En mouvement est immobile,

Le symbole de l’instabilité,

D’une activité incessante,

Et  d’une  imprévisibilité 

De grâce d’un personnage.

.

Dans certaines îles de l’océan

Pacifique, produit un son proche

De la voix humaine,  qui est utilisé

En cérémonie religieuse, guerrière.

blog.lesoir.be/jour-apres-jour

.

Descriptif

 

264 – Vivre en mer, rage de dent carabinée

Alignement central  / Titre intercalé /  Thème croisière

Forme courbe / Rimes variées / Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : toupie  /   Symbole de fond : dents

.

.

Fond

.

Évocation

.

264 6.

.

La toupie, en action, serait un peu

Comme la roulette pour dents :

Sauf que là, c’est plutôt une brosse

À jet d’eau qu’il m’aurait fallu !

.

Symbolique 

 .

Une rage de dents se caractérise

Par une douleur dentaire intense.

Elle peut avoir plusieurs origines

Comme les caries, les pulpites

Inflammations causées par

Une carie proche d’un nerf

Ou les abcès, gonflement

Douloureux de la gencive.

.

En tous les cas, réaction s’impose.

Si vous ne pouvez consulter dentiste,

Dans l’immédiat, brosser plusieurs fois

Par jour la dent avec une brosse douce.

Pour éviter multiplication des bactéries,

Ou l’aggravation   …   de l’inflammation.

doctissimo.fr/html/dossiers/douleur/rage-de-dent

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

La toupie fait le même mouvement

De rotation rapide que la roulette

Mais ne fait pas le même bruit

Et surtout pas le même effet

Dès qu’on creuse la dent,

Le nerf se mettra à vif

Avec douleur en pif

Et puis, soignée,

Ça s’arrêtera,

Merci doc.

.

.

Dentition me fait mal

.

Scénario   

.

Dent me met en rage, lors tout est propre, en ordre d’apparence ?

Elle me fait tordre la face de douleur, quand  elle lance en gencive !

J’ai beau me laver les dents, frotter, masser, ça ne fait, change, rien.

.

Visuels et textuels >>  

263 – Bord mer, chemin terre, sentier forêt

Visuels et textuels  >> 

.

La nature nous offre

Son paysage émouvant

Si on va au-devant d’elle,

Se promenant, cheminant

Entre  les bords  de la mer,

Et les routes de campagne

Et sur sentiers forestiers,

Comme  en  montagne,

Elle nous fait oublier,

Ennuis  vie moderne

Qui  nous  stressent,

Nous  la rend  terne.

.

Si j’ai temps à perdre

 Je mets  les chaussures

Pour aller marcher, dur

Sur cailloux, sable, herbe.

Mes souvenirs sont nature

Qui sont rentrées  par pieds,

Tout autant que  par mes yeux.

.

Il est vrai, pour ne pas les reperdre,

Partout où j’aurai longtemps marché,

Je me souviendrai   de  toutes les odeurs

De sous-bois de prés, d’herbes et de fleurs.

Faire une belle randonnée en beau  paysage,

Qui, à chaque virage, présentera  ses visages,

Est comme bon voyage, en soi,  réconciliation

Avec la splendeur de la nature diverse à foison.

.

Nous sommes couronnement en faisons partie,

Mais les uns la chérissent et d’autres, la fuient.

Suivez itinéraire, fléché  jaune ou blanc-rouge,

Pour petits ou grands sentiers de randonnées,

Seul, à deux, à trois, à plusieurs, voire groupé

Marcher sans arrêt sans discuter, vous bouge

Les sangs, idées sont à vos rythmes cadencés,

De pauses, pour consulter la carte des égarés.

.

Ici, une route pavée d’ancienne voie romaine,

Là un chemin creux, sait-on où il nous mène :

C’est ce qui fait le  charme de nos randonnées

Avis sont partagés vers droite on s’est trompé

Comment, à une carte ou son instinct, se fier,

S’il n’y a plus  de  marques  pour nous guider.

.

Arrivé à mi-parcours, moitié des gens fatigués

Demande quand on arrive car  ils ont les pieds

De plus en plus lourds, trainants, et cloquants,

À marcher, ils ont des problèmes handicapants.

On ne croise presque personne, sur les sentiers ;

Seraient-ils assis,  en fauteuil,  à regarder la télé !

.

Ma randonnée sur sentier de campagne, en forêts,

Suivie de parcours, sur un chemin en  bord de mer,

Termine sa grande boucle sur le parking du départ !

Bien de belles images ont été stockées, quelque part,

En ma mémoire, qui ne se lasse pas de les distinguer :

J’ai beau les parcourir  je ne finis jamais de m’étonner.

.

.

Extension

.

Les randonnées … en bord de mer,

Sont toujours attrayantes, plaisantes

Tant le contraste avec la forêt où l’œil,

Est prisonnier du sous-bois des arbres

Est saisissant, voire même angoissant

Par le manque d’horizon, ou lumière.

.

Les randonnées différent, tant elles seront variées ou  complémentaires :

Chemin pratiqué vous emporte en pleine nature sauvage ou domestiquée

La Bretagne, en particulier, dispose d’un vrai labyrinthe  de randonnées,

Où l’on peut se perdre sans la moindre crainte de ne point s’y retrouver,

Tant campagnes, forêts, bords de mer, s’y succèdent, sans discontinuer.

.

Mer calme, bleue turquoise,

Plus campagne  vert  tendre,

Traversée de forêts, sous-bois,

Forment programme de rando,

Des plus enviables, plus enviées.

.

Il  y a tant  et tant, de  diversités,

Dans les paysages où l’on marche,

Que l’on ne sent, nullement, fatigue,

C’est juste  une danse, pour les pieds,

Juste régal inoubliable pour les yeux !

.

Et puis à l’arrivée, on est prêt à repartir

À recommencer nouveau périple, même

Mais peut-être aussi  que la compagnie,

Nous aide à déjà ailleurs nous projeter,

Comme si on avait des ailes aux pieds.

.

.

263 – Calligramme 

 .

La nature nous offre

Son paysage émouvant

Si on va au-devant d’elle,

Se promenant, cheminant

Entre  les bords  de la mer,

Et les routes de campagne

Et sur sentiers forestiers,

Comme  en  montagne,

Elle nous fait oublier,

Ennuis  vie moderne

Qui  nous  stressent,

Nous  la rend  terne.

Si j’ai temps à perdre

 Je mets  les chaussures

Pour aller marcher, dur

Sur cailloux, sable, herbe.

Mes souvenirs  sont natures,

Qui sont rentrées, par mes pieds,

Tout autant que         B     par mes yeux.

Il est vrai, pour ne pas     O       les reperdre,

Partout où j’aurai longtemps       R          marché,

Je me souviendrai de toutes les          D           odeurs

De sous-bois de prés, d’herbes et de      *              fleurs.

Faire une belle randonnée, en beau       M            paysage,

Qui à chaque virage, présentera            E              son visage,

Est comme bon voyage, en soi                         réconciliation

Avec la splendeur de la nature            *               diverse à foison.

Nous sommes couronnement           C                 en faisons partie,

Mais les uns la chérissent et           H                   d’autres, la fuient.

Suivez itinéraire, fléché                E                 jaune ou blanc-rouge,

Pour petits ou grands                 M                 sentiers de randonnées,

Seul, à deux, à trois,                  I                     à plusieurs, voire groupé

Marcher sans arrêt,                N                      sans discuter, vous bouge

Les sangs, idées,                     *                  sont  à vos rythmes cadencés,

De pauses, pour                    T                      consulter la carte des égarés.

Ici, une route                         E                  pavée d’ancienne voie romaine,

Là un chemin                         R                  creux, sait-on où il nous mène :

C’est ce qui fait le                     R                       charme de nos randonnées,

Avis sont partagés                         E                     vers droite on s’est trompé

Comment, à une carte                      *                         ou son instinct, se fier,

S’il n’y a plus de marques                                                pour nous guider.

Arrivé à mi-parcours, moitié                      E                        des gens fatigués

Demande quand on arrive, car                       N                       ils ont les pieds

De plus en plus lourds, trainants                        T                       et  cloquants,

À marcher, ils ont des problèmes han                      I                       dicapants.

On ne croise presque personne, sur les                       E                      sentiers ;

Seraient-ils assis,  en fauteuil,  à regarder                  R                         la télé !

Ma randonnée, sur sentier de campagne                   *                      , en forêts,

Suivie de parcours, sur un chemin en                   F                       bord de mer,

Termine sa grande boucle sur le                   O                     parking du départ !

Bien de belles images ont été                  R                      stockées, quelque part,

En ma mémoire, qui ne se                    E                  lasse pas de les distinguer :

J’ai beau les parcourir                       T                je ne finis jamais de m’étonner.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

263 4

.

Évocation

.

Ça peut être une grande gourde d’eau

Tout autant qu’une coupole d’église ?

.

Il n’y en a pas que pour les bouteilles

et de quelques formes qu’elles soient

il y a aussi les dômes et les coupoles,

cela dit, forme se distingue du fond.

.

Une gourde ou bouteille d’eau,

Comporte un intérêt en rando :

Ne négliger la découverte  d’une

Chapelle, d’une coupole d’église.

.

Symbolique 

.

Dans

Les   églises,

Toute    coupole,

Tenue    pour     symbole

Du ciel,    et domine     la nef,

Figure  monde terrestre, visible,

Éclairée, orientée  par  sanctuaire,

Reflet  du  monde  visible, intelligible.

En la Bible, cette coupole reste le trône

De Dieu, c’est vers elle que s’élève Christ

Lors de résurrection après mort en croix.

Atelier-st-andre.net/stgeorges/petit_dictionnaire

.

Descriptif

 

263 – Bord de mer, chemin terre, sentier forêt 

Alignement central  / Titre serpentin / Thème rando

Forme courbe  /  Rimes égales /  Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : coupole / Symbole de fond : coupole

.

.

Fond

.

Évocation 

.

263 6

.

Une gourde ou bouteille d’eau,

Comporte un intérêt en rando :

Ne négliger la découverte  d’une

Chapelle, d’une coupole d’église.

.

Symbolique 

.

Une

Coupole est

Une voûte dont la

Forme   qui se   rapproche

D’un    hémisphère en  évoquant

Une coupe renversée, où sa base peut

Être circulaire, elliptique ou polygonale,

Tandis que le profil peut également varier.

Si la coupole  est  surmontée  d’une toiture,

Cette dernière  est  plutôt  appelée  dôme,

Et  cela  bien que les deux termes soient

Utilisés comme autant de synonymes.

En  astronomie, la coupole  désigne

La partie supérieure du bâtiment

Généralement  en   demi-sphère

 Mais pas toujours qui protège

 Le télescope qu’elle contient.

fr.wikipedia.org/wiki/Coupole

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

On peut marcher partout,

Il y a tant à faire  et à voir :

Du chemin,  on trouve le bout,

Quand  il s’agit  de ce  bel espoir,

De communier avec mère Nature.

.

La mer, la campagne, la montagne

Nous offrirons  autant de paysages,

Divers, variés, plaisants,  étonnants,

Qu’on n’aura  qu’embarras  du choix.

.

Parfois, randonnées  courtes, longues,

Souvent en boucles, sinon aller-retour.

La Nature a pour unique couple, le ciel,

Et ce dôme lui fournit ses espaces infinis

Et qu’on prendra le temps de contempler

Lors d’une pause, repas, sous la canopée,

Ou en haut d’un sommet, en bord de mer.

.

.

Le sentier des douaniers du GR 34

.

Scénario   

.

Belle randonnée en bord de mer  sur falaises de Trédrez, en Bretagne.

Échappée de la mer vers les terres entre les rochers  de Ploumanac’h.

 Une marche quelque part au bord d’un lac bordé d’une grande forêt.

.

Visuels et textuels  >> 

262 – Une randonnée dans de belles vallées

Visuels et textuels  >>  

.

Des vallées, des monts,

À explorer.

Des rivières… des ponts,

À enjamber.

Des sources  et fontaines,

À retrouver.

Des paroles, des fredaines,

À raconter.

Des ventres, voire des dos,

À fatiguer.

 Sinon, paysages nouveaux,

À visiter.

Mais voilà ça vous prendra

La journée.   

 .

Je vais en être … essoufflé,

À randonner,

À cueillir des fruits légers

D’un jour léger,

Où des vents,  d’intimités,

Parfument haleines

D’eaux claires,  troublées,

En quêtes vaines,

Où mieux vaut s’encorder

Pour remonter,

Car l’autre vallée  t’attend,

Pentue devant.

 .

Faire attention à ce marais,

Etant fangeux exprès,

Mieux vaut grimper sur mont,

Que de s’enfoncer profond :

Simple question de point de vue,

Si randonnées se perpétuent,

Il est vrai qu’arrivés, là-bas, là-haut,

Le monde est plus vert et beau.

Je vous ai tout dit, vous n’avez rien vu,

Monts et vallées sont le premier aperçu ! 

.

.

Extension

.

Voilà bien une randonnée bucolique, romantique

À souhait, s’il en est, et d’un cachet  et de reflets,

Presque désuets, sonnant  comme air cantique !

Quoi de plus reposant qu’une belle et profonde

Vallée verdoyante, agrémentée d’une rivière

Et d’un plan d’eau, d’accidents de terrain

Qui lui donnent son caractère original.

.

Une vallée, c’est une lente descente,

Avec la vue sur l’échappée de l’horizon

Qui se poursuit jusqu’ au loin, ou ailleurs ;

Une vallée c’est une trouée entre des massifs,

Obstacles naturels qui la protègent, la défendent ;

Une vallée c’est parfois une lente montée vers un col,

Une source plateau où paissent nombre de troupeaux,

Une vallée, c’est aussi, encore et surtout, un lieu de vie,

Lors presque toutes les habitations ont jardin arboré,

Pelouse bien coupée, des massifs de fleurs, colorées,

En écho, harmonie avec la nature qui les entoure

Et les laissent respirer un air pur, dépoussiéré.

.

Chant d’un coq, oiseaux, aboiements d’un chien,

Meuglements de vache, hennissements de cheval,

Battements cloches village, vous accompagnent,

Au long de votre randonnée comme scandée.

Passer une vallée pour grimper un mont

Et loger une vallée en le contournant

Constitueront deux programmes.

.

Randonnée dans une vallée n’est pas randonner sur un mont.

Dans bon  nombre de vallées, il y a des cours d’eaux, des ponts,

Tandis que  sur les monts : des ravins,  voire des pics, précipices.

Randonner en fond de vallée se passe dans de meilleurs auspices,

On peut  flâner, papillonner, s’intéresser, verdure  et  botanique,

Sans compter s’arrêter près d’un ruisseau, pour le piquenique.

Si on garde l’œil ouvert, ses souvenirs rentrent par ses pieds.

.

Toutes les vallées  ne  se ressemblent :

Chacune aura un charme particulier,

Tout comme  des  bruits  d’activités,

Qui troublent un calme, recherché !

.

De la monter puis de la descendre,

Donnera panoramas différenciés :

D’autant si l’on est  autre versant,

Avec rivière  comme base, repère.

.

Il existe bien  des vallées désertes,

Où l’on ne rencontre pas activités.

Une des impressions  qu’on retire :

Une  nature  vierge ou  ensauvagée !

.

.

Épilogue

.

Marcher au milieu d’un paysage

À vous couper le souffle est  comme

Vivre un rêve éveillé, en communion

Nature, sans aucune transformation,

Et ce qui est vrai en haute montagne,

L’est autant  …  en pleine campagne

Où l’on découvre  ses belles vallées

Que l’on a plaisir à… contempler.

***

Il y aurait un grand contraste

Entre verdure  dans la vallée,

Roche pentue, en montagne :

Douceur de vie contre aridité,

Mais les deux méritent détour,

Chacun son charme particulier !

***

Montagne est bien plus fatigante,

Elle use vos pieds,  voire vos genoux,

Requiert beaucoup  d’énergie  et  d’eau,

Lorsque vous êtes rentré, avez mal au dos.

***

Les vallées  sont bien reposantes, romantiques,

Durées correspondent aux distances parcourues.

***

Au final,  la vallée est belle, la montagne : rebelle !

.

.

262 – Calligramme

.

RANDONNÉE

Des vallées, des monts,

À explorer.

Des rivières… des ponts,

À enjamber.

Des sources  et fontaines,

À retrouver.

Des paroles, des fredaines,

À raconter.

Des ventres, voire des dos,

À fatiguer.

 Sinon, paysages nouveaux,

À visiter.

Mais voilà ça vous prendra

La journée.  

 .

DANS DE

Je vais en être … essoufflé,

À randonner,

À cueillir des fruits légers

D’un jour léger,

Où des vents,  d’intimités,

Parfument haleines

D’eaux claires,  troublées,

En quêtes vaines,

Où mieux vaut s’encorder

Pour remonter,

Car l’autre vallée  t’attend,

Pentue devant.

 .

BELLES VALLÉES

Faire attention à ce marais,

Étant fangeux exprès,

Mieux vaut grimper sur mont,

Que de s’enfoncer profond :

Simple question de point de vue,

Si randonnées se perpétuent,

Il est vrai qu’arrivés, là-bas, là-haut,

Le monde est plus vert et beau.

Je vous ai tout dit, vous n’avez rien vu,

Monts et vallées sont le premier aperçu ! 

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

262 4

.

Un réservoir,  une flamme,

Un anneau : une lampe,

Oui mais lampe  de qui :

D’un obscur  mineur ?

.

Lampe et randonnée … sauf la nuit,

ne se prêtent pas main forte ensemble,

et s’il s’agit d’une lampe d’obscur mineur

son travail n’a rien d’une belle randonnée.

.

Lampe d’exploration ancienne,

À mèche et flamme

Pour les caves, les grottes, mines,

Endroits obscurs.

Symbolique 

.

La lampe, qu’elle soit électrique, à huile

Ou à pétrole, représentera toujours une

Lumière intérieure, énergie, capacités,

Des talents et que nous maîtrisons.

.

L’homme maîtrise la lumière avec

Un  pouvoir d’allumer et d’éteindre.

.

Lumière symbole de la connaissance,

Tu apprends de jour en jour à mieux

Te connaître, tu évolues grâce à ces

Informations et ce savoir.

.

Descriptif

 .

262 – Randonnée dans de belles vallées

Alignement central  / Titre intercalé  / Thème rando

Forme droite  /  Rimes égales /  Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : lampe   /   Symbole de fond : obscurité

.

Fond

.

Évocation 

.

262 6

.

Lampe d’exploration ancienne,

À mèche et flamme

Pour les caves, les grottes, mines,

Endroits obscurs.

.

Symbolique 

 .

Notre société occidentale,

Vision des choses, manichéenne,

Nous fait considérer le jour et la nuit

Comme moment déconnectés, opposés.

.

La lumière, qui éclaire le jour, est alors vue

Comme un vecteur d’intelligence et de progrès

Alors que l’obscurité de la nuit est vécue,

Elle, une source de peur et de danger.

.

La symbolique de la nuit dans

Notre culture renvoie en effet

À la peur ancestrale du noir,

À l’angoisse du vide et silence

Et quelque part au côté obscur

Des choses  dans  tous  les sens

Terme ténèbres, chaos, enfer.

nuitfrance.fr/page=culture-psycho-

societe&partie=lumiere-obscurite

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il  faut distinguer deux sortes de lumières :

La lumière extérieure, produite par le soleil,

Et celle de la nuit, obscurité, par une lampe,

Servant plus souvent en lumière intérieure :

Là où le Soleil  n’éclaire pas, ne peut éclairer,

Si l’on voudra suivre un chemin, il faut le voir

Ne serait-ce que pour éviter de bien se perdre

Ou pire encore de se blesser sur des dangers :

Le noir n’est pas le vide, le vide n’est pas noir.

 .

.

Vallée romantique

.

Scénario 

.

Une vallée plate, avec, dans le fond, des monts comme en Bretagne.

 Une vallée encaissée entre deux flancs de montagnes, dans les Alpes.

Un petit pont de bois, sur torrent, plateau d’un massif montagneux.

 .

Visuels et textuels  >>  

261 – La belle de Cadix, statue face à l’océan

Visuels et textuels >> 

.

La belle de Cadix

Évoque, pour les uns

Une chanson de Mariano,

Pour d’autres, une opérette,

Pour d’autres, une fille ingénue

Et pour moi, une statue de Gadès.

Mots pour quatre interprétations !

Ici la belle ne regarde pas l’homme

Mais la mer lors elle le lui a pris

Comme une mégère voleuse

Et elle scrute l’horizon

Avec espoir bon.

.

Près du port debout en front de mer

Elle offre sa nudité, son regard sincère

Au vaste océan et au marin qu’elle attend

Plantureuse, prête à combler…tout amant !

.

Son amant, c’est la mer, elle le lui a tout pris,

Mais elle espère encore un vrai amour de lui :

Lors promis venir chercher … sa sirène chérie,

Pour qu’en leur lit les poissons se multiplient !

.

Solide comme le roc, splendide comme coque :

Elle scrute loin paysage, en cachant son visage.

D’une main, levée, elle voit  l’infini, qui  évoque

Celui qui part, revient, surnage, fait  naufrage.

.

Dans son dos,  les tenant, en son autre main,

Ses vêtements, drapés, qu’elle n’osera jeter :

Dernier sursaut de pudeur ne cachant rien,

Prête à reprendre ce qu’elle a pu dévoiler !

.

Fille ou femme, emblématique, de Gadès,

Dont  j’ignore tout, sinon qu’elle est belle,

Et de Cadix, Dieu que sa pose  interpelle,

Pas séduction osée et cependant, déesse.

 .

Déesse de cœur, de générosité et fidélité

Des  valeurs,  trop   souvent  vilipendées,

Plantée là, sur son  socle, pour l’éternité,

Elle veillera sur l’océan … de ma pensée.

 .

Ah c’est sûr, rien à voir avec la chanson

Mariano où : elle a des yeux de velours,

Mais, même  si elle ne  danse  en  rond,

Tous les Cadixiens l’aimeront toujours.

.

.

Extension

.

Des statues, peintures, dessins de marins,

De marines, regardant la mer, il y en a plein.

On y décèle toujours une certaine attente

Une certaine angoisse de ne plus revoir

Celui qu’on aime et sans nouvelles.

.

La plupart du temps, les femmes,

Sont entourées d’enfants, tandis que

Maris et pères se battent contre océans.

Ici, c’est une femme, grande, belle et nue,

Et l’on ne sait guère si elle regarde l’océan,

Avant de s’offrir à lui, ou s’apprête à revoir

Quelqu’un qui revient et, par anticipation.

.

Aucune  légende, à ses pieds, ni ailleurs,

Ne le précise ni même ne le commente,

Laissant libre cours à son imagination

Pour se bâtir un bref ou long roman.

Peut-être est-elle enfant de la mer.

.

Cadix, ville espagnole s’il en est mâtinée d’esprit maure

Une ville très colorée dont le centre est un musée vivant,

Par ses architectures et jardins et ses échoppes bigarrées

L’espace le long du front de mer contraste avec la densité

Des rues et ruelles au centre de la ville, autour cathédrale,

On aime à s’y promener ou à flâner, le corps, l’esprit léger !

On s’attend à voir troupes musiciens, danseurs, s’y exhiber.

.

J’ai longtemps cherché le nom de la statue

Et si elle représentait femme, ayant existé,

Selon l’article documenté dans Wikipédia,

Gadès est le nom de la ville actuelle Cadix.

.

 « La ville disposait de deux centres urbains,

 L’un dans les îles et l’autre dans le continent

D’où le nom de Gadès signifiant «jumeau».

.

Bon, je croyais une femme, et j’ai tout faux :

Qu’importe, mon imaginaire m’aura ébranlé,

À la vue de cette statue qui regarde l’horizon :

Que cherche-t-elle, que voit-elle : son jumeau !

.

.

261 – Calligramme

 .

La belle de Cadix

Évoque, pour les uns

Une chanson de Mariano,

Pour d’autres, une opérette,

Pour d’autres, une fille ingénue

Et pour moi, une statue de Gadès.

Mots pour quatre interprétations !

Ici la belle ne regarde pas l’homme

Mais la mer lors elle le lui a pris

Comme une mégère voleuse

Et elle scrute l’horizon

Avec espoir bon.

.

Près du port debout en front de mer

Elle offre sa nudité, son regard sincère

Au vaste océan et au marin qu’elle attend

Plantureuse, prête à combler…tout amant !

.

Son amant, c’est la mer, elle le lui a tout pris,

Mais elle espère encore un vrai amour de lui :

Lors promis venir chercher … sa sirène chérie,

Pour qu’en leur lit les poissons se multiplient !

.

Solide comme le roc, splendide comme coque :

Elle scrute loin paysage, en cachant son visage.

D’une main, levée, elle voit  l’infini, qui  évoque

Celui qui part, revient, surnage, fait  naufrage !

.

STATUE

Dans son dos,  les tenant,  *  en son autre main,

Ses vêtements, drapés,   *     qu’elle n’osera jeter

Dernier sursaut de pu  L   deur ne cachant rien,

Prête à reprendre ce    A   qu’elle a pu dévoiler !

*

Fille ou femme em       B   blématique de Gadès,

Dont  j’ignore  tout      E   sinon qu’elle est belle,

Et, de Cadix : Dieu      L  que sa pose interpelle,

Pas séduction osée      L   et cependant, déesse.

E

Déesse de cœur, de     *    générosité et fidélité

Des valeurs,   trop      D    souvent vilipendées,

Plantée là sur son       E   socle pour l’éternité,

Elle veillera sur l’        *   océan de ma pensée.

C

Ah c’est sûr, rien        A    à voir avec chanson

Mariano où elle a       D    des yeux de velours,

Mais, même  si elle     I     ne  danse  en  rond,

Tous les Cadixiens      X    l’aimeront toujours.

 FACE    À    L’OCÉAN

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

261 4

.

Évocation

.

Un flacon avec un bouchon,

Un petit personnage en Lego,

Une tête, un corps, des jambes :

On pourrait  y voir  une statue ?

.

La statue d’une femme nue,

Scrutant à fond l’horizon de la mer,

Elle semble attendre son compagnon.

Pourquoi nue : nature ou érotisme !

.

Symbolique 

.

La sculpture est antérieure aux mots

Comme le rappelle bien Michel Serres,

Est plus difficile à interpréter qu’un texte,

Elle résiste au sens propre, sens figuré.

.

Elle dérive du rocher, de la pierre

Ou du pétrissage de matières

Plus malléables comme la terre.

Fait partie de la masse qui la conditionne

En ce sens, elle relève du regard et toucher.

.

La statue reste, dans  l’imaginaire collectif,

Au croisement du maternel et du phallique,

Par la masse métaphore de l’inconscient,

Façonnée, travaillée par le sculpteur.

cairn.info/revue-topique

.

Descriptif

 .

261 – Statue belle de Cadix face à l’océan

Alignement central   / Titre droit  /  Thème    arts

Forme anthropo /Rimes égales /Fond accordé à forme

Symbole de forme : statue   /   Symbole de fond : érotisme

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

La statue d’une femme nue,

Scrutant à fond l’horizon de la mer,

Elle semble attendre son compagnon.

Pourquoi nue : nature ou érotisme !

.

Symbolique 

.

Si le terme érotisme

Parle à tout le monde,

Peu  de personnes  sont

En mesure  de  le définir.

.

Point de convergence entre

La séduction  et  l’acte sexuel,

L’érotisme n’est pas à confondre

Avec  la pornographie,  pornochic.

.

Car  si la pornographie  montre tout,

L’érotisme, lui, se contente de suggèrera

Tout ce qui aurait trait   à un acte sensuel,

À l’amour physique et à la relation sexuelle

De manière glamour  et pleine  de charme.

.

Terme érotisme est d’ailleurs issu du grec

« Eros », connu comme Dieu de l’amour.

marieclaire.fr/,erotisme,20256,689727.asp

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Une statue est plus qu’une matière,

Une statue est plus qu’une forme,

Une statue est  comme symbole,

Portant un message de beauté

De fierté et parfois d’amour,

Enchâssé, pour toujours !

Elle aura l’air bien mort

Et  pourtant, un cœur

Bat en son intérieur.

 .

.

Un dos très érotique  

.

Scénario 

.

La statue de Gades sur son socle, dans son environnement marin ;

Une rue commerçante  Cadix, boutiques de fringues espagnoles ;

Vue de  Cadix avec sa baie, sa cathédrale et ses maisons basses.

 .

Visuels et textuels >>

260 – Le palais-musée de Nestor de la Torre

Visuels et textuels >> 

.

Pas comme les autres  son musée,

Comme Manrique  il lui était dédié.

Bel artiste que ce  Nestor de la Torre

De même que  son grand frère adoré,

L’architecte  de cette maison unique,

Qui l’abrite après sa mort, d’ici-bas.

.

Son palais est au centre de la Palmas,

A conservé ses   murs  authentiques !

Un témoignage au Monde, d’un esprit

Original, et vivant,  dans cette belle île,

Comme si temps… n’avait prise sur lui.

.

Tant son art, sa beauté, font ce musée,

Et son architecture en fait son support

Voilà des œuvres familiales en un port

Et qui étonneront  milliers d’étrangers,

Admirant mouvement œuvre immobile.

.

Le musée est consacré pour l’heure

Aux œuvres peintes pour Canaries

Poème Atlantique,  en six tableaux,

Mer haute, basse, calme et tempête.

    .

Surréalismes, en  symboles, couleurs,

Évoquent Monde d’Atlantide, en vie,

Comme autant d’états, d’âmes, d’eau

D’au-delà, peut-être, sinon sa quête !

  .

Grandeur d’âme, famille portraitiste,

Dessins de décors d’opéras, de renom.

Il nous déclame  sa passion naturiste,

Chante les amours,  en  toutes saisons

Couples se lovant, en toutes positions.

  .

Le peuple Canarien…n’est pas oublié,

Vaste fresque  sur le mariage, et fêtes,

Les deux frères étaient deux…esthètes

Fortunés certes mais auront tout légué

Aux Canaries … pour notre bon plaisir.

.

Mis à part quelques tableaux, fresques

Sociétales : nous ne sommes pas,  avec

Cet artiste, dans le domaine de la copie

De la réalité, tant tout y est transfiguré,

Par un système de codes et de symboles,

Auquel on adhère spontanément ou non.

.

.

Extension

.

La nature est présente partout

Comme si Nestor était panthéiste.

Il aimait l’opéra, c’est pourquoi ses décors

Correspondent autant avec la musique que le livret.

Son inspiration tient beaucoup d’ile de Gran Canaria

Mais aussi de ses voyages  sur le continent Européen.

Autant Manrique  est proche  des éléments naturels,

Autant La Torre est plein de symboles imaginaires.

.

Ce qui frappe le plus, est l’alliance des deux frères

L’un pour le contenant,  l’autre pour le contenu,

À croire qu’ils avaient un esprit parfaitement

Complémentaire  dans leur art, qu’ils ont su

Le joindre  dans un même lieu, comme les

Fruits d’une famille aux yeux du monde.

.

On peut bien ne pas aimer la peinture,

Plus difficile, résister à l’architecture

Mais en tout état de cause on aura

Du mal à bien séparer les deux !

.

Belle architecture d’un tel musée, conçu puis construit par un frère,

Pour servir d’écrin, aux œuvres d’art, tableaux, peintures, de  l’autre :

Voilà bien un duo d’artiste, chacun en son genre et qui vaut le détour :

De la peinture de Nestor, j’ai retenu l’expressionnisme de la sensualité,

Des corps nus, entremêlés, et enchâssés, en pleine nature … luxuriante,

On y célèbre, en nudité, un hédonisme certain, au certain goût de vivre

Mais tout cela est affaire d’interprétation personnelle, me concernant.

D’autres pourraient y voir une munificence des sens, les consternant.

Oscillant sans cesse entre le réel et le fantasme, il éblouit de poésie.

.

Peu d’artistes exposent dans un tel écrin,

Conçu par architecte de la famille, un frère

Ici : il faut croire qu’ils se sont bien épaulés,

Pour que l’œuvre de l’un converge sur l’autre.

.

Partout, la nature et l’amour, sont à l’honneur

Dans une grande magnificence et de bon aloi :

Créatures humaines se prélassent tendrement

Le long de quatre saisons, comme abandons.

.

.

260Calligramme

.

Pas comme les autres     N      son musée,

Comme Manrique     E    il lui était dédié.

Bel artiste que ce   S     Nestor de la Torre

De même que    T   son grand frère adoré,

L’architecte   O   de cette maison unique,

Qui l’abrite   R    après sa mort, d’ici-bas.

.

Son palais est  D  au centre de la Palmas,

A conservé ses    E    murs  authentiques !

Un témoignage au  *    Monde, d’un esprit

Original, et vivant,   L  dans cette belle île,

Comme si temps n’a  A  vait prise, sur lui.

.

Tant son art, sa beauté  T   font ce musée,

Et son architecture en  O  fait son support

Voilà des œuvres fami  R  liales en un port

Et qui étonneront mil    R  liers d’étrangers

Admirant mouvement  E  œuvre immobile.

.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤      Le musée est consacré pour l’heure     ¤¤¤

¤¤¤      Aux œuvres peintes pour Canaries       ¤¤¤

¤¤¤      Poème Atlantique,  en six tableaux,      ¤¤¤

¤¤¤     Mer haute, basse, calme et tempête.     ¤¤¤

¤¤¤     Surréalismes, en  symboles, couleurs,   ¤¤¤

¤¤¤     Évoquent Monde d’Atlantide, en vie,    ¤¤¤

¤¤¤     Comme autant d’états, d’âmes, d’eau    ¤¤¤

¤¤¤     D’au-delà, peut-être, sinon sa quête !    ¤¤¤

¤¤¤     Grandeur d’âme, famille portraitiste,    ¤¤¤

¤¤¤     Dessins de décors d’opéras, de renom.   ¤¤¤

¤¤¤     Il nous déclame  sa passion naturiste,    ¤¤¤

¤¤¤    Chante les amours,  en  toutes saisons    ¤¤¤

¤¤¤    Couples se lovant, en toutes positions.    ¤¤¤

¤¤¤    Le peuple Canarien…n’est pas oublié,     ¤¤¤

¤¤¤    Vaste fresque  sur le mariage, et fêtes,    ¤¤¤

¤¤¤    Les deux frères étaient deux esthètes     ¤¤¤

¤¤¤    Fortunés, certes, mais, ont  tout légué    ¤¤¤

¤¤¤    Aux Canaries … pour notre bon plaisir,  ¤¤¤

¤¤¤    Mis à part quelques tableaux, fresques   ¤¤¤

¤¤¤    Sociétales : nous ne sommes pas,  avec   ¤¤¤

¤¤¤   Cet artiste, dans le domaine de la copie   ¤¤¤

¤¤¤   De la réalité, tant tout y est transfiguré,   ¤¤¤

¤¤¤  Par un système de codes et de symboles,  ¤¤¤

¤¤¤  Auquel on adhère spontanément, ou non. ¤¤¤

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

260 4

.

Évocation 

.

La porte d’entrée

Entre deux colonnes,

Surmontée d’un fronton

Pour un très beau musée !

.

  (S : forme stylisée, # : rimes mixtes,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

On hésite entre porte et portail,

tant l’entrée parait monumentale

pourtant en phase avec le musée

si fait que fond épouse la forme.

.

Porte du  palais frères De La Torre,

Architecte, et peintre, est beau

Et son style est particulier, inimitable,

Et proprement canarien.

.

Symbolique 

.

Pour les architectes, la porte

Annonce la nature, la fonction

Et le statut social du bâtiment.

En  effet,  les portes  des  palais

Sont majestueuses, symbolisent

Le pouvoir et parfois l’opulence.

.

En revanche les portes de prisons

Seront des plus austères qui soient.

.

Quant aux portes de vieilles maisons

Pauvres, elles seront, souvent, en bois,

Modestes et parfois toutes déglinguées.

Source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-porte

.

Descriptif

 .

260Palais-musée de Nestor de la Torre

Alignement central / Titre serpente / Thème  monument

Forme droite   / Rimes variées /   Fond accordé à forme

Symbole de forme : porte  /  Symbole de fond : porte

.

.

Fond

.

Évocation 

.

260 6

.

Porte du  palais frères De La Torre,

Architecte, et peintre, est beau

Et son style est particulier, inimitable,

Et proprement canarien.

.

Symbolique 

.

La porte symbolise le lieu de passage

Entre deux états, deux mondes,

Entre le connu et  l’inconnu,

La lumière  et   les  ténèbres.

..

Le  trésor  et   le  dénuement.

Elle  ouvre  sur  un   mystère

Du profane au sacré, la porte

Des  cathédrales, des  temples.

.

Les villes  chinoises  étaient  à

Quatre portes, dites cardinales

Avec  symbolisme  des gardiens

De l’entrée interdite dite secrète.

.

En traditions  judéo-chrétiennes,

Elle  donne accès  à la révélation.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La porte  n’est pas qu’ouverture

Devient, parfois, objet  de culture,

Par conséquent pleine de symboles

Certaines même de pures paraboles.

Si ce n’est porte du paradis bucolique

Si ce n’est rêverie de monde aquatique

C’est un imaginaire des plus florissants

Qui nous est donné à voir, en l’instant !

 .

.

Tableau Nestor de la Torre

.

Scénario

.

Architecture extérieure, déco intérieure, Palais, valent déplacement.

Portrait-photo, noir et blanc, peintre Canarien, Nestor De La Torre.

Sa peinture exposée : Guia del Ocio, poème de la mer, et de la terre !

 .

Visuels et textuels >>

259 – Maison-musée de César Manrique

Visuels et textuels  >>

.

Un homme extraordinaire,

Le moins qu’on attend d’artiste,

Fait Lanzarote, dont il est originaire,

Une terre de curiosité pour les touristes.

 .

Sa maison-musée  abrite cinq cheminées

Naturelles avec des dômes  de laves noires

Et ils sont grands ouverts à ciel bleu étoilé,

Il les a entoilés, en tableaux  de désespoirs.

 .

L’homme est, comme ici avec  un sol plissé,

Torturé comme le basalte, ici  mis en scène

Et pourtant il ne l’aura et en rien, modifier,

Juste symbiose de la terre avec un mécène.

 .

Dans son genre, son habitation est unique,

Étant moitié jardin-salon et moitié couloir

Où tous les blancs purs  contrastent  noirs

Préservant la couleur  volcan authentique.

.

De l’eau, coulant,  en fontaine, en  piscine,

Est un vrai luxe  pour  cette ile  très aride,

Rafraichissant les yeux, remplissant vides,

On est ailleurs, nulle part tant on hallucine

Ses mobiles tournent et, sans cesse, au vent,

Et qui d’autre, que lui, y a pensé, auparavant :

.

Calder cet autre artiste de l’aérien mouvement

Mais lui il peint la lave  pour bien capter le vent

Grand champ, de laves, ceint  sa  maison-musée,

Venue du fond des âges comme une terre brûlée

Contraste est frappant, d’une ile en plein océan

Qui lui ressemble et a inspiré, formé, ce géant.

.

Manrique, Lanzarote, convoque son nom, ile

Architecte, le volcan, le métier, destination,

.

Là où l’homme sert de repère de création,

Constant, en choix, n’étant jamais futiles

De plus, il  s’efface  derrière  ses œuvres,

On peine à savoir qui il est, son histoire.

.

On appréciera l’artiste à pied d’œuvre,

Tant dans celle-ci circule, sans le voir,

César Manrique destin peu commun

Tant ses œuvres sur volcan, nature,

Nous rendrons bien plus humain !

.

.

Extensions

 .

César Manrique est homme volcanique

Sur une terre ne l’étant pas moins, se refuse

À la couleur pour privilégier du  noir et blanc

Et cela dans la grande majorité de ses œuvres.

Il aura su capté, magnifié, les quatre éléments

L’eau  est présente autour d’ile, autant dessus,

Air dans ses mobiles qui tournent avec le vent.

.

Pour sûr, c’est  le feu et la terre  qui dominent

Mais,  toujours, reliés  aux  autres  éléments.

Et  de faire, de sa propre maison, un musée,

Que faut-il en penser : qu’il a un super ego,

Qu’il reste cohérent avec message délivré,

Qu’il fait corps avec demeure, demeure

Tout entier même après sa mort :

À chacun de se prononcer !

.

De l’extérieur, de la Maison–musée de César Manrique,

 On ne voit que  long mur, tagué, dont on cherche la porte ;

Entré, on passe un couloir, voûté, menant à une autre porte,

Qui débouche sur une pièce vide et donnant sur champ de lave

Et ainsi, par un seul mouvement, on passe  d’un monde à l’autre.

On se dit que l’architecte a raté la réalisation  de la porte fenêtre !

Non, c’est voulu, c’est exprès et c’est provocateur d’émotions brutes

D’un côté, une construction humaine, ex nihilo ; de l’autre, le volcan.

La lave a envahi cet espace, comme si la Nature avait repris ses droits.

.

Ce n’est pas un tableau,

Pas plus un monument :

Quelque chose d’hybride,

Qui fait partie de réalité !

.

Il n’y a que deux couleurs :

Le noir de lave, à l’extérieur

Qui aurait enduit  le plafond,

Blanc immaculé, au plancher.

.

Ce n’est pas une maison, habiter,

Ce n’est pas, non plus, vrai musée :

Ni tableaux, œuvres d’art, aux murs :

C’est la maison, elle-même qui s’expose.

.

.

259 – Calligramme

 .

Un homme extraordinaire,

Le moins qu’on    M   attend d’artiste,

Fait Lanzarote dont   A    il est originaire,

Une terre de curiosité    I   pour les touristes.

  .           S

Sa maison-musée abrite     O   cinq cheminées

Naturelles avec des dômes    N     de lave noire.

Et ils sont grands ouverts  à   *    ciel bleu étoilé

Il les a entoilés, en tableaux    D   de désespoirs.

 .                         E

L’homme est, comme ici avec  *    un sol plissé,

Torturé comme le basalte, ici  M  mis en scène.

Et pourtant il ne l’aura et en  A    rien modifier.

Juste symbiose de la terre   N  avec un mécène.

.              R

Dans son genre, son habi   I   tation est unique,

Étant moitié jardin-salon   Q  et moitié couloir,

Et tous les blancs purs con  U  trastent les noirs

Préservant une couleur vol   E  can authentique.

.

*********************************************

**********************************************

.

De l’eau, coulant en       V          fontaine et piscine

Est un vrai luxe pour      I          cette ile, très aride,

Rafraichissant les yeux    S         remplissant les vides

On est ailleurs et nulle       I         part tant on hallucine

Ses mobiles tournent          T          et, sans cesse, au vent,

Et qui d’autre, que lui,         E          y a pensé, auparavant :

.

Calder cet autre artiste          *            de l’aérien mouvement

Mais lui il peint la lave           V           pour bien capter le vent

Grand champ, de laves,          A            ceint sa maison-musée,

Venue du fond des âges          U            comme une terre brûlée

Contraste est frappant            T              d’une ile en plein océan

Qui lui ressemble et a              *             inspiré, formé, ce géant.

.

Manrique, Lanzarote,              L                convoque son nom, ile

Architecte, le volcan,                E                le métier, destination,

.

Là où l’homme sert                   *                  de repère de création,

Constant, en choix,                   D                 n’étant jamais futiles,

De plus, il s’efface                     É                    derrière ses œuvres,

On peine  à savoir                     T                     qui il est, l’histoire :

On appréciera l’ar                     O                   tiste à pied d’œuvre,

Tant dans celle-ci,                     U                   circule,  sans le voir.

César Manrique a                     R                  destin peu commun

Tant ses œuvres sur volcan, nature, nous rendent plus humain.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

259 4

.

Évocation 

.

Certainement une porte

Dans un mur comme porche

Mur d’entrée, probablement,

Dans l’imaginaire d’artiste ?

.

 Une ouverture de salle sur l’extérieur

comme une sortie d’un tunnel blanc :

l’œuvre de grand artiste, évidemment,

dès lors la forme converge vers le fond.

.

Manrique est un remarquable artiste

 De style simple… épuré :

Peignant toute en blanc et noir, porte

Donnant sur même paysage.

.

Symbolique 

 .

Un artiste est

Un individu faisant

Une œuvre,  cultivant

Ou  maîtrisant  un  art,

Un savoir, une technique,

Et  dont on remarque entre

Autres la créativité, la poésie,

L’originalité de sa production,

De ses actes, voire de ses gestes

Et dont ses œuvres sont source

D’émotions, et de sentiments,

De réflexion, de spiritualité

Ou de transcendances.

fr.wikipedia.org/wiki/Artiste

.

Descriptif

 .

259 – Maison-musée de César Manrique

Alignement central  / Titre droit  / Thème  monument

Forme droite   / Rimes égales /   Fond accordé à forme

Symbole de forme : artiste  /  Symbole de fond : porte

.

.

Fond

.

Évocation 

.

259 6

.

Manrique est un remarquable artiste

 De style simple… épuré :

Peignant toute en blanc et noir, porte

Donnant sur même paysage.

.

Symbolique 

.

Portes symbole d’ouverture et de passage.

Elles permettent la bonne communication

Entre nos espaces extérieurs, intérieurs.

.

Une porte qui  s’ouvre  vers  l’extérieur

Met en communication avec le monde..

.

Une porte qui s’ouvre  vers l’intérieur

Est un accès  vers une compréhension

Plus grande de votre nature profonde.

.

Tous les rêves de portes qui s’ouvrent,

Sont relatifs à un passage accompli.

Modifié, source : Catharsis.ch

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Qu’une lave épaisse et noire

 Coule à l’intérieur d’une maison

Donne,  de la folie,  la dimension

D’un volcan,  partout, s’insinuant

La même  où la blancheur s’étend,

En reprenant la possession brute,

De tout artifice comme une hutte,

Où le noir de la voute de passage

Répond au  blanc porte, nuage.

Maison  Manrique est  un lieu.

Où nature sauvage prend vie,

Lui redonne toute sa noblesse.

 .

.

Face mer Lanzarote

.

Scénario

.

L’extérieur est graffité par une fresque colorée sur mur blanc,

l’intérieur est accessible  par un tunnel de lave en noir et blanc,

qui débouche sur la chambre où une coulée de lave s’est invitée !

.

.Visuels et textuels  >>

258 – Sept ans à naviguer deux mois l’été

Visuels et textuels >> 

.

Sept ans de navigations, tout l’été,

Du sud de l’Irlande au nord du Maroc,

Le long de côtes portugaises, espagnoles,

Iles canariennes, açoréennes, madériennes

.

Sans  compter : Les Scilly, Groix, Belle-Île,

Qui vous laissent lots d’albums souvenirs

Qui vous redonnent nostalgie  de partir

Revoir  des  couples d’amis de pontons,

Vous remettent sur port, vos émotions

Comme si c’était hier, bien longtemps.

.

L’on en a jamais fini de se remémorer,

Vraies ambiances sur bateaux voisins,

Les repas, les randonnées, réparations,

Les mérites et défauts de tous bateaux.

.

Le monde de la mer,  croisières,  ports,

N’est pas celui de terre un microcosme

En face de macrocosme  bien enraciné,

Voilier marin serait fait pour naviguer,

D’un endroit à l’autre au gré d’humeur

Si ce n’est des vents et caprices météo,

Mer qu’on affronte ne fait pas cadeau.

.

Rencontres originales ou pittoresques,

Avec jeunes couples qui ont tout largué

Pour se payer  leur tour  de  l’Atlantique

Avec couples de retraités partis en dérive

Chercher soleil  qu’ils n’ont plus, en cœur,

De peur d’être surpris par la vie : trop tard

Pour faire  le  voyage de  leur vie, tant rêvé.

.

Chacun fait son périple, fonction ses moyens,

Des envies, du calendrier, or  rien  ne se passe

Réellement comme prévu car c’est l’inattendu,

Qui est recherché  partout et il ne sera pas rare

Qu’ayant trouvé  une ile  ou un port accueillant

Certains resteront y séjourner, leur vie durant,

Parce qu’ils le considèrent paradis pour eux.

.

Il faut entendre le marin, parler bateau

On dirait presque une langue étrangère

Pour un novice qui ne comprend pas mot

Lors parfois l’on se dit c’est beaucoup trop,

Tant ils doivent confondre  «mer  et  mère»

Pour leur être si attaché, jusqu’à en être fier.

.

.

Extension

.

Sept ans à naviguer deux mois, l’été :

Tout un programme, toute une aventure.

Sept ans, sans se lasser, sept ans à en rêver.

.

J’aurai navigué : une année aux Acores,

Et une autre, tout au long du Portugal,

Et une autre aux Scilly et sud Irlande,

Une autre en sud Espagne et Maroc,

Une autre entre iles  des Canaries,

Une autre pour Tour Bretagne,

Une dernière Nord Espagne.

.

Certes, je n’aurai pas fait le tour du Monde,

Mis bout à bout, c’est comme  équivalent.

J’ai fait le tout de mon monde à moi,

Celui qui me parle et m’intéresse :

Et plus au Sud, évidemment !

.

Sept ans, ça fait un bail quand même, dirait quelqu’un :

 Ce n’est juste  que période  avant début de vie de retraité,

J’ai fait du bateau avec mes enfants, petits, sept ans aussi.

Avant c’était un mois ; retraite, ce sera deux ou davantage,

Anglo-normandes, Angleterre, Irlande …  pour commencer,

Suivi de Portugal, Espagne, Maroc, les Açores, les Canaries !

Pour finir par le tour de la Bretagne avant de tourner la page

Du plaisir j’en ai eu, j’en ai pris tant que je m’en suis drogué :

Aujourd’hui que ce périple est terminé, je n’ai rien à regretter.

.

On pourrait penser que chaque année,

C’est la répétition  même programme :

D’aller ici ou là, c’est toujours naviguer,

Comme faire du vélo l’été ou randonner !

.

Il n’en est rien : chaque an,  ressourcement

Complet, dépaysement, évasion, étonnement

Et bien sûr chaque fois de nouvelles rencontres

Qui alimenteront autant de contacts permanents.

.

.

258 – Calligramme

.

Sept ans de navigations, tout l’été,

Du sud de l’Irlande au nord du Maroc,

Le long de côtes portugaises, espagnoles,

Iles canariennes, açoréennes, madériennes

.

Sans   compter : Les Scilly,   Groix,   Belle-Île,

Qui vous laissent lots    *       d’albums souvenirs

Qui vous redonnent       S       nostalgie  de partir

Revoir  des  couples       E       d’amis de pontons,

Vous remettent sur        P       port, vos émotions

Comme si c’était hier     T       et bien longtemps,

    *

L’on en a jamais fini        A         de se remémorer

Vraies ambiances sur       N         bateaux  voisins,

Les repas, les randon        S         nées, réparations

Les mérites et défauts       *          de tous bateaux.

       À

Le monde de la mer,          *         croisières, ports,

N’est pas celui de terre      N          un microcosme

En face de macrocosme     A            bien enraciné,

 Voilier marin sera fait       V             pour naviguer

  D’un endroit à l’autre,         I          au gré d’humeur

Si ce n’est des vents et        G         caprices météo,

Mer qu’on affronte ne         U         fait pas cadeau.

Rencontres originales         E        ou pittoresques,

Avec jeunes couples qui      R          ont tout largué

 Pour se payer leur tour       *            de l’Atlantique

Avec couples de retraités,   D         partis en dérive

Chercher soleil ils n’ont       E    plus, dans le cœur,

De peur d’être surpris par  U    la vie car trop tard

Pour faire le voyage de        X     leur vie, tant rêvé.

 Chacun fait son périple      *    fonction ses moyens,

  Des envies, du calendrier  M   mais rien ne se passe

 Réellement comme prévu  O   car, c’est l’inattendu,

Qui est recherché partout  I    mais il n’est pas rare

Qu’ayant trouvé une ile      S    ou  port accueillant,

Certains restent vivre         *       de leur vie durant,

En ce qu’ils considèrent     L       paradis, pour eux.

Il faut entendre le ma         ‘          rin parler bateau

On dirait presque une       É          langue étrangère

Pour un novice qui ne       T     connaît pas un mot

Lors parfois l’on se dit      É   c’est beaucoup trop,

Tant ils doivent confondre « mer » et « mère »

Pour lui être si attaché jusqu’à en être fier.

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

.

Un vase, un verre,

Tout autant un bocal 

Avec un gros bouchon

Ou bouteille thermos ?

.

Naviguer en voilier est l’inverse

de se tenir enferme en un bocal,

fut-il chaud, plaisant, agréable,

sa forme ne couvrirait le fond !

.

Un bocal où mettre une flopée

De plats en conserve :

Assembler ses souvenirs, classer,

 Épingler, hiérarchiser.

.

Symbolique

.

Bocal est un symbole du mouvement,

Mais tout comme un logo, il représente

Une très belle image de marque à diffuser

Dans le but d’identifier  et  de populariser

Une  entreprise, et  voire  un mouvement

Ou  une  organisation  dans  les médias.

Cessez de vous comparer à cette image

Elle n’est pas le reflet de la «réalité».

C’est  comme  avec  les magazines

De beauté avec cette fille qui n’a

Aucun pli  lorsqu’elle  portera

Un maillot, c’est photoshopé

.tendanceradis.com/single-post/

2017/06/08/Lutopie-du-bocal

.

Descriptif

 .

258 – Sept ans à naviguer, deux mois, l’été

Alignement central  / Titre droit  / Thème  croisière

Forme droite   / Rimes libres /   Fond éloigné de forme

Symbole de forme : bocal / Symbole de fond : hiérarchiser

.

.

Fond

.

Évocation 

.

258 6

.

Un bocal où mettre une flopée

De d’agrafes en réserve :

Assembler ses souvenirs, classer,

 Épingler, hiérarchiser.

.

Symbolique 

.

«Imaginez  bocal hiérarchisé

Qui représenterait votre  vie :

Les balles  de golf  représentent

Les choses importantes : famille,

Vos enfants,  votre santé, vos amis,

Les choses qui combleraient votre vie

Si reste était perdu : passion favorite. 

Cailloux représentent les autres choses

Qui comptent ; travail, maison, voiture

Sable, c’est le reste – les petites choses.

Si vous mettez le sable en premier »,

Poursuit-il, « il n’y a plus de place

 Pour les cailloux, balles de golf.

Il en va de même pour la vie.

www.out-the-box.fr/lhistoire-

du-professeur-et-du-bocal

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Sept années durant les vacances d’été,

Avant départ en retraite, toute l’année,

Lors sept endroits différents à séjourner

Plutôt que de rester terré en mon bocal,

Prendre l’air du loin ne fait pas de mal.

Que de  cabotages et que de traversées,

Aurai-je réalisé, et  aurai-je apprécié !

Comme évasion, ne connais pas mieux

Au point parfois de faire des envieux !

 .

.

Ça fait un bail tout de même

.

Scénario 

.

Cap au nord, à l’ouest, au sud, jamais à l’est, ou alors, très rarement,

voilier ne se fatiguera si on l’entretient, le garde en état de naviguer.

plaisir renouvelé de faire de la voile à deux ou plusieurs, reste intact.

 .

Visuels et textuels >> 

 

257 – En mon carnet de voyage, je note

Visuels et textuels  >>

.

Carnet de voyage

Deux mots qui évoquent

Un récit voire un témoignage

Sur un événement, qui provoque

Comme nécessité, de le mémoriser :

Une rencontre, spectacle ou réception.

Tout autant  qu’un  sentiment intérieur,

Qu’on aura éprouvé à la vue d’un paysage

Dont  on ignorait, auparavant, l’existence,

Qui s’imprime  comme l’image à nos yeux.

Il se produit, parfois, un grand … décalage

Entre ce que  l’on s’attend ……. à y trouver

Et, ce que  l’on y trouvera …… réellement,

Tant une expérience est matière vivante

Tant la pluie gâchera le halo d’un lieu,

Alors que soleil…l’embellit au mieux.

.

En mon carnet de voyage… je note

Ce qui me frappe et qui m’étonne,

Ce qui m’inspire,  pour anecdote,

Voire une phrase que je tâtonne,

Pour faire un récit, une fiction,

Qui amorcent  les  réalisations

De mes  imaginaires, indécis,

Entre des écorces, des fruits.

.

En carnet de voyage je note

Ce qui me traverse  l’esprit,

À propos de ceci et de cela

Que j’ai vu,  qu’on m’a dit,

Cherchant les raccourcis,

Mots portant le bon sens

Qui emportent l’essence

D’une forme…pour soi.

.

En mon carnet, je note

Ce qui, en  soi, dénote,

Ce qui parait humain,

Pour couplet/refrain

Un carnet de voyage

Pourra  emprunter

Dizaine de formes

Des …différentes

Des… ponctuels

Des…factuels.

Carnet bord,

Navigation

L’oblige

Lige.

.

.

Extension

.

C’est dans ma tête que cela se passe,

Se trame, s’imprime, à partir des

Sensations ressenties en actions

Qui se passent ou que je déclenche.

À travers faits précis, récits construits

Il y a recherche permanence, répétition,

Des choses, événements, comportements.

.

Je ne retiens et transcris que ce qui reste

Du souvenir, quand le temps a fait son

Œuvre de filtre, de tri, voire, d’oubli.

Ainsi il est moins besoin, je l’espère,

Les avoir vécu pour les appréhender,

Les comprendre, et même les apprécier.

.

Ce n’est ni mieux ni pire qu’autres formes,

C’est simplement la mienne selon mon ressenti

Évoluant au fil des ans tant sur la forme que le fond.

J’ai l’impression d’avoir écrit très peu, de n’avoir pas

Fait le tour de tout ce que j’ai vécu mais il en reste

Suffisamment pour garder l’humeur et teneur :

Et n’est-ce pas l’essentiel, après tout !

.

Des carnets de voyages, journaux de bord, récite, recueils de notes

Il y en a beaucoup, et de toutes les sortes, et de toutes destinations !

Certains sont purement  textuels, d’autres graphiques, voire imagés.

Moi, j’ai choisi de composer des sortes de poèmes en forme d’objets

Lisibles aussi sous forme de texte continu, illustré d’images, après.

À chacun sa méthode, son style, son inspiration, voire originalité.

Des carnets, des papiers, des brouillons … j’en ai des kilomètres,

Dont j’ai tenté d’extraire la substantifique moelle, c’est-à-dire,

Retenir ce qu’il y a de meilleur, plus précieux, plus profond !

.

Un carnet de route, de voyage, de navigation

Se distingue récit de voyage, journal intime

Dès lors qu’il suscitera une lecture linéaire

Et autre qu’un roman d’aventure/fiction.

.

Il peut s’en tenir au texte, voire poétique,

Comme à des illustrations bien légendées

Ou à un mixte des deux, pour diversifier,

Écrit en première ou troisième personne.

.

Il nous permet  de garder traces écrites,

De tout ce qui nous traverserait l’esprit.

Le carnet de bord, lui, est plus collectif,

Plus formel, plus factuel et plus obligé !

.

.

Épilogue

.

Des carnets de voyages

Il y en a de toutes sortes

Du récit,  comme le mien,

Des journaux, dits de bord,

Jusqu’aux journaux intimes

Retraçant faits,  événements,

Ou ressentis,  ressentiments :

Imaginaire en ressort ultime !

***

Le mien  me  parait, à mes yeux,

Une sorte  d’un mixte  des  deux :

Si souvent tourné vers l’extérieur,

Tantôt il introspectera l’intérieur,

Forme comptant  autant que fond,

L’on y trouvera des calligrammes !

***

On y trouve des textes, des photos,

Et parfois de dessins, des peintures

Captures de programmes culturels,

Voire  témoignages  des rencontres.

***

Ce qu’on en fait, rentré à la maison :

Parfois rien, parfois, stocké à traiter

***

Parfois on s’en inspire : publication !

.

.

257 – Calligramme

 .

EN MON

Carnet de voyage

Deux mots qui évoquent

Un récit voire un témoignage

Sur un événement, qui provoque

Comme nécessité, de le mémoriser :

Une rencontre, spectacle ou réception.

Tout autant  qu’un  sentiment intérieur,

Qu’on aura éprouvé à la vue d’un paysage

Dont  on ignorait, auparavant, l’existence,

Qui s’imprime  comme l’image à nos yeux.

Il se produit, parfois, un grand … décalage

Entre ce que  l’on s’attend ……. à y trouver

Et, ce que  l’on y trouvera …… réellement,

Tant une expérience est matière vivante

Tant la pluie gâchera le halo d’un lieu,

Alors que soleil…l’embellit au mieux.

CARNET DE

En mon carnet de voyage… je note

Ce qui me frappe et qui m’étonne,

Ce qui m’inspire,  pour anecdote,

Voire une phrase que je tâtonne,

Pour faire un récit, une fiction,

Qui amorcent  les  réalisations

De mes  imaginaires, indécis,

Entre des écorces, des fruits.

DE VOYAGE

En carnet de voyage je note

Ce qui me traverse  l’esprit,

À propos de ceci et de cela

Que j’ai vu,  qu’on m’a dit,

Cherchant les raccourcis,

Mots portant le bon sens

Qui emportent l’essence

D’une forme…pour soi.

JE NOTE

En mon carnet, je note

Ce qui, en  soi, dénote,

Ce qui parait humain,

Pour couplet/refrain

Un carnet de voyage

Pourra  emprunter

Dizaine de formes

Des …différentes

Des… ponctuels

Des…factuels.

Carnet bord,

Navigation

L’oblige

Lige.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

257 4

.

Il s’agirait d’un fruit

Bien plus que d’un carnet,

Simplement pomme de pin,

Ou peut-être d’un arbre à pain

.

De quel fruit d’agit-il ici :

 Du fruit de… l’arbre à pain.

Vous n’y êtes pas … du tout :

C’est d’une pomme de pin !

.

Symbolique 

.

La pomme de pin ornait le sommet

Du sceptre de Bacchus  ou Dionysos,

Qu’on dit dieu de la vigne et du vin.

Sceptre de la «Vérité manifestée ».

.

Elle représente, dans l’Antiquité,

Puissance vitale et la fécondité.

Pan était dieu de la fécondité.

Parmi  ses  attributs, il  a la

Couronne, rameau de pin.

.

Le pin est arbre symbole

D’immortalité : persiste

Son feuillage et résine

D’où cette symbolique

En nombre cultures.

pinel.org/pinellistique/

symbolique-du-pin

.

.

Descriptif

 .

257 – En mon carnet de voyage, je note

Alignement central  / Titre absent  / Thème  voyage

Forme conique   / Rimes variées /   Fond éloigné de forme

Symbole de forme : pomme-pain / Symbole de fond : arbre pain

.

.

Fond

.

Évocation 

.

257 6

.

De quel fruit d’agit-il ici :

 Du fruit de l’arbre à pain.

Vous n’y êtes pas … du tout :

C’est d’une pomme de pin !

.

Symbolique 

 .

Arbre à pain est arbre

De la famille des Moracées,

Originaire d’Océanie domestiqué

Dans cette lointaine région pour son

Est un fruit comestible et aujourd’hui,

Largement répandu sous les tropiques.

C’est une espèce proche du jacquier.

Son fruit  est  le  fruit   à pain,

Parfois  appelé   le pain, 

Ou même  brioche.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un carnet de voyage n’est pas

Qu’une sorte de mémoire externe

Il est un premier tri d’une collection

De sensations, humeurs, émotions,

Qui peuvent s’écrire puis se réécrire

Se différencier, de la prise de note

 Originale sous différents médias

Composé de poétique sublime

Jointe à des scénarios, visuels,

Symboliques de transformations

Jusqu’à une complète métamorphose.

  .

.

http://eclats-existences.fr/

.

Scénario

.

Parcours, croisière, randonnée et voire une visite guidée, c’est noté ;

le timbre, papier, message, dessin, et voire le destinataire, c’est noté ;

le récit avec le choix d’évènements voire l’imaginaire avec, c’est noté.

 .

Visuels et textuels  >>

256 – Je suis ici, je suis bien là, en vie

Visuels et textuels  >>

.

Je suis ici,

Je suis bien là,

Je suis en pleine vie.

Encore loin du paradis,

Mais très content de l’être.

Lors me réjouis d’apparaître

Ici, sinon ailleurs, et partout,

Car c’est souvent, après tout,

L’espace, où je me projette,

Qui détermine qui je suis.

.

J’ai des envies  de voyages,

J’ai des envies de partages,

Mais, je me sens mieux, ici,

Qu’en pleine cohue, à Paris.

.

Quand j’y passe … je me dis,

Comment peut-on vivre, ici,

Alors qu’habitant en mon ile

Tout est simple et tranquille.

Vivre à Paris, je le considère,

Comme l’ersatz  d’un… enfer.

 .

Un enfer, non, un purgatoire,

Un pic pollution chaque soir :

On respire plein de particules,

On étouffe, lors des canicules !

.

Tout y est une affaire d’argent :

Se déplacer, se nourrir, se loger,

On n’y connait presque personne,

Et lors aucun voisin ne vous sonne,

On y trouve de tout, plein de musées

Mais faudrait du temps pour en profiter.

.

.

Extension

.

À quoi bon disposer de tout, à sa porte si,

De sa fenêtre, on n’a l’argent, l’envie, le temps,

D’en profiter : si je voulais, je pourrais… mais je sais

Que je ne le ferais pas car dès que je dispose d’un week-end,

Je le consacre à fuir la ville pour me réfugier, pour me ressourcer

À la campagne, à la montagne ou à la mer.

«Travailler en ville et vivre à la campagne »

Slogan des jeunes qui tiennent avant tout

À leur qualité de vie, leur tranquillité plus

Qu’à gagner de l’argent, avoir une carrière.

Le problème ne sera pas tant la distance que

Intrications de moyens de transports à prendre :

La voiture pour aller prendre le train, puis le bus,

Le métro et le dernier kilomètre à faire à pied…

Alors qu’on peut  tout faire  à vélo, c’est quand

Même beaucoup mieux, beaucoup plus écolo…

Mais la concentration appelle la concentration

Et l’on vous dit, quand vous êtes en habitat rural,

Que vous n’avez pas la taille critique pour ceci, cela

Que le bassin de consommation demande une location.

Parlez-en à Amazon ou à Google qui ne s’en embarrasse pas

Vous livreront tout ce que vous leur avez commandé à domicile

Il y a là, deux modèles de société qui s’affrontent  et n’ont pas fini

De rebondir l’un sur l’autre  et c’est à vous de choisir ce qui compte

Ou ce sont d’autres qui choisiront à votre place et pour votre argent.

 .

Ici ou là, en présence ou en télé présence

Voire, qui sait, un jour… en téléportation,

Ma conscience est unique et personnalisée

 Mes choix  sont les miens : en toute liberté.

Voilà qui est dit, qui est bien, me convient !

Je fais le plein de sensations, et d’émotions,

Je remplis ma mémoire nombre situations,

Pour les repasser aux filtres des souvenirs,

Qui feront le tri et pourront me resservir.

.

Que je sois ici, que je sois là, c’est toujours moi

Bien conscient et attentif à tout ce qui ne va pas

Contrairement aux visions  télévisuelles, cinémas,

Où leur fenêtre réduite ne provoque mêmes émois.

.

Je ne sens et ne ressens pas qu’avec ma tête, esprit,

Avec mon corps, avec mes jambes, mes mains, aussi

J’éprouve des sensations de chaud/froid, des odeurs

Et qui peuvent me donner un frisson, haut-le-cœur !

.

Lors je ne peux m’empêcher,  consciemment ou non,

De comparer endroit où je suis, Ile-Grande où je vis :

Premier critère étant : est-ce que je me vois vivre là ;

Second, y a-t-il raison pour que me faire partir d’ici !

.

.

Épilogue

.

Être ici ou être là, est de peu d’importance,

On ne peut, sauf avoir don de bilocation,

 Qu’être  quelque  part, de toute façon :

L’essentiel  consiste  à  bien choisir

L’endroit précis où l’un veut être,

L’endroit où  il  faut être, selon

Qu’on est attiré par d’autres

Celui l’on veut faire sa vie.

***

On ne choisit pas, toujours,

La destination de ses amours,

L’autre est d’accord,  s’y oppose,

Ou contrainte de métier s’impose,

Ou enfants  ne veulent plus  quitter

Leurs amis du collège, voire du lycée.

***

Lors on a des enfants, vivants  à l’étranger,

C’est plus simple : on y va  deux fois  par an,

Et plus longtemps encore, pour petits enfants

Histoire se rendre utile, les voir grandir, petits.

***

Visiter une ville et d’y vivre n’est pas comparable.

Lors s’y promenant, on n’en verrait que la vitrine.

***

Après Rennes, Montréal est devenue seconde patrie.

.

.

256 – Calligramme

 .

Je suis ici,     J

Je suis bien là,   E

Je suis en pleine vie. *

Encore loin du paradis,   S

Mais très content de l’être.  U

Lors me réjouis d’apparaître   I

Ici, sinon ailleurs, et partout,  S

Car c’est souvent, après tout,   *

L’espace, où je me projette,    I

Qui détermine qui je suis.      C

                                                    I

J’ai des envies de voyages,     *

J’ai des envies de partages,   S

Mais, je me sens mieux, ici,  U

Qu’en pleine cohue, à Paris.  I

                                                    S

Quand j’y passe… je me dis :   *

Comment peut-on vivre, ici,   L

Alors qu’habitant en mon ile  À

Tout est simple et tranquille.   *

Vivre à Paris, je le considère,  E

Comme l’ersatz  d’un enfer.     N

                                                      C

Un enfer, non, un purgatoire,  O

Un pic pollution chaque soir :  R

On respire plein de particules,  E

On étouffe, lors des canicules !   *

                                                         E

Tout y est une affaire d’argent :  N

Se déplacer, se nourrir, se loger,   *

On n’y connait presque personne,  V

Et lors aucun voisin ne vous sonne,  I

On y trouve de tout, plein de musées  E

Mais faudrait du temps pour en profiter.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation 

.

256 4

.

Pierre levée quelconque

Ou, tout aussi bien que

Le sens signalétique, 

Borne kilométrique ?

.

Toute borne … kilométrique,

ne serait pas qu’un indicateur

de distance, elle serait autant

marqueur de direction, sens.

.

Lors des bornes existent, elles subsistent

Mais resteront indicatives

Tant  les sens routiers seraient différents

D’un continent à l’autre !

.

Symbolique 

.

Les bornes

Kilométriques

Indiquent à l’usager

Du chemin la distance

Parcourue   à     partir

D’un   point    d’origine

De  route  où  il circule.

Celles-ci  sont  installées

Du côté droit du chemin,

Et ce, au  moins  tous  les

4 kilomètres, à partir d’une route régionale

Ou  du  point  correspondant  au  kilomètre 0.

signalisationlevis.com/boutique/repere-kilometrique-10

.

Descriptif

 .

256 – Je suis ici, je suis là, encore en vie

Alignement central  / Titre externe  / Thème  voyage

Forme droite / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : bornes / Symbole de fond : sens

.

.

Fond

.

Évocation 

.

256 6

.

Lors des bornes existent, elles subsistent

Mais resteront indicatives

Tant  les sens routiers seraient différents

D’un continent à l’autre !

.

Symbolique 

 

« Tout rapport au monde qui ne dépend que

Des sens, reste voué à une certaine confusion.

Nos   sensations, même prolongées en émotions

Marquent l’emprise du corporel qu’homme subit.

.

Dès  lors, le but  de la  philosophie, moderne, serait

D’envisager par mise à distance de ce qui est souffert

Une aire d’action, nouvelle, sur les choses, par laquelle

La pensée lirait la Nature à son profit. » Selon la Thèse

« Représentations du monde et symbolique élémentaire »

tel.archives-ouvertes.fr/tel-00985100/document

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Endroit où on se trouve, distance du départ

Et de l’arrivée, comme sur les GPS routiers,

 Une borne kilométrique fait sensation, sens,

Cela dit tous les lieux sur Terre sont bornés,

Il n’y a que l’imaginaire qui n’en aurait pas

Ne connaissant pour elle, aucune frontière.

D’aller ici ou là, par téléportations pensées,

Reste un exercice qui nous permet de rêver.

  .

.

Au moins une fois par an !

.

Scénario 

.

La France est un jardin, conçu, entretenu, valorisé en ses communes,

où les choix sont multiples par préférences, éliminations, successives,

on manque de place, on s’entasse, les prix grimpent : déraisonnables.

 .

Visuels et textuels  >>

255 – Je vagabonde par tout monde

Visuels et textuels  >> 

.

Vagabond,

Vagabonder,

Vagabon-dage,

Errer, de ci de là,

Sans  autre but que

De vivre ou survivre,

Tel est mon chemin,

Tel est mon destin

Jusqu’à devenir

Très … vieux

Si … Dieu

Le veut

Bien

V

.

Je vagabonde,

De par le monde

Chaque  seconde,

Est une  faconde.

  .

J’ai  mes humeurs,

Lors  j’ai des peurs,

Lors  ce n’est heurt,

C’est   pur  bonheur.

.

Et, lorsque  je  dors,

Je  voyage … encore,

Tant l’amour est fort

Est, pour  moi, d’or.

.

Quand  nous  filons,

Bons   compagnons,

Qu’on devient  bon :

Vie est en rebonds !

.

Vers d’autres cieux,

Vers d’autres lieux,

Sans être anxieux,

Deviendrai vieux.

.

.

Extensions

.

Et si toute la vie n’était qu’un pur vagabondage,

Un pur chemin à tracer devant soi et les autres,

Pour trouver issue et sens de sa vraie destinée ?

.

Vagabondage d’enfance  rêveuse  et  insouciante,

Vagabondage d’amours incessants et changeants,

Vagabondage des métiers et des activités contrastés

Qui sait, vagabondage, culturel, artistique et naturel,

Et philosophique, et  même religieux, tant qu’on y est !

.

Si la vie est une expérience pourquoi ne pas tout tenter,

Pourquoi rester chez soi, au chaud, sans jamais bouger ?

Celui qui voyage, s’ouvre et s’instruit des autres et perd,

Souvent, son esprit de clocher qui le tenait prisonnier

De modèle statique, traditionnel, passéiste, erroné.

.

Vagabonder procure autre dimension du temps

Présent et à vivre, il force à la contemplation

Et à la méditation pour ne faire qu’un

Avec la Nature et avec les Autres.

.

On vous dira : « vous papillonner,

Vous n’avez plus de liens, à force,

Entre ce que vous faites et ce que vous êtes,

Vous feriez mieux de rester au même endroit

Pour thésauriser comme la fourmi et non

Vous dépenser  comme la cigale ».

.

Quelle relation entre visiter, randonner, vagabonder, errer ?

Dans tous les cas, il s’agit de se mouvoir, voire  de s’émouvoir,

Mais il y aurait comme une question de degrés dans l’objectif :

Visiter,  c’est rester  en terrain connu, en étant guidé, informé ;

Vagabonder, c’est partir en terre inconnue au propre et figuré.

Ça fait  comme une différence, d’être tout seul, l’on ne sait où,

Au point qu’on vous prend pour globe-trotter, pèlerin ou fou.

Certains passent partie de leur vie ainsi, autres en pointillé.

J’ai choisi la seconde formule avec dame de compagnie.

.

L’itinérance n’est pas l’errance : sens différents

Premier, comme son nom l’indique : itinéraire ;

Second, proche de flâner, errer ici et là, sans but,

Vagabonder sur les chemins se fait sans domicile.

.

Le vagabondage serait un style de vie permanente

Sans adresse, emploi fixe, volontairement  ou non,

Errant de ville en ville, de port en port, lieu en lieu

À la différence du mendiant, fixé sur un territoire.

.

Vagabondage en l’espace, inspire celui de l’esprit,

Chacun sait que l’espace est comme l’imaginaire,

Qui s’ouvrirait sur d’infinies nuances, diversités,

Qui réveillent, stimulent ce dernier, à s’étonner.

.

.

Épilogue

.

Vagabond est devenu peu usité  aujourd’hui,

On lui préfère Sans Domicile Fixe, Itinérant.

Vrai qu’errer de nos jours, sans moindre but,

Donne l’impression de poule ou coq sans tête

Ce que je ne suis pas  et n’aspire point à l’être,

Simplement une sorte de voyageur infatigable

Qui en curiosité, demeure des plus insatiables,

En ayant toujours  le même pied à terre, en Ile.

***

Que mon esprit vagabonde, n’a rien à voir avec

Mon corps qui en est son fidèle et seul véhicule.

Je peux vagabonder de chez moi en des images,

Me projetant en une seconde au bout du Monde

Sinon en livres, photos, peintures, sons, chants,

Me rappelant mes échappées en coups de cœur.

***

Lors j’écoute une histoire à la radio ou télévision

Mon esprit vagabonde, se met à tisser une autre,

Je me projette en des lieux totalement inconnus,

Dont certains, pour sûr, me seront inaccessibles.

***

Voyages, comme chacun sait, forment la jeunesse,

Celle-ci ne durant pas, ils retarderont la vieillesse.

***

Esprit vieillit moins vite que corps, bien entretenu.

.

.

255 – Calligramme

 .

Vagabond,

Vagabonder,

Vagabon-dage,

Errer, de ci de là,

Sans  autre but que

De vivre ou survivre,

Tel est mon chemin,

Tel est mon destin

Jusqu’à devenir

Très … vieux

Si … Dieu

Le veut

Bien

V

.

Je vagabonde,     J

De par le monde   E

Chaque   seconde,  *

Est une  faconde     V

 .                                 A

J’ai mes humeurs,    G

Lors j’ai des peurs,   A

Lors ce n’est heurt,   B

C’est  pur bonheur.    O

     .                                N

Et, lorsque  je dors,    D

Je voyage … encore,   E

Tant, l’amour est fort *

Est, pour  moi, d’or.   P

        .                             A

Quand   nous filons,   R

Bons   compagnons    *

Qu’on  devient bon :  L

Vie est en rebonds !  E

.

Vers d’autres cieux, M

Vers d’autres lieux,  O

Sans être anxieux,  N

Deviendrai vieux.   D

                                E

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

255 4

.

.

Évocation

.

Un panneau routier

Avec une pancarte losange,

Avec sa fonction  informative

Sur l’endroit où l’on se trouve ?

.

En vagabondant … de par le Monde

on trouve nombre panneaux routiers

qui nous intriguent et nous informent

que forme/couleur conforte le fond.

Panneaux routiers seront différents

D’un continent à l’autre :

Certains seraient des plus surprenants,

Certains les collectionnent !

.

Symbolique 

.

Sur les panneaux de signalisation routière française,

Les symboles seront des pictogrammes associés ou non

À des mentions, utilisés  pour identifier  un échangeur,

Ou présignaler  une direction  interdite à une catégorie

De véhicules, ou pour indiquer  une direction conseillée

Catégorie véhicules ou pour caractériser un itinéraire.

Ils auront pour fonctions : l’identification, l’indication

Voire la recommandation.

Codification débute par S

SI pour les interdictions,

SC  pour  les indications

SE pour les échangeurs.

Wikipédia /symbole_routier_en_France

.

Descriptif

 .

255 – Je vagabonde de par le monde

Alignement central  / Titre externe  / Thème  voyage

Forme losange /Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : panneaux / Symbole de fond : routiers

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

 Panneaux routiers seront différents

D’un continent à l’autre :

Certains seraient des plus surprenants,

Certains les collectionnent !

.

Évocation 

.

Symboles couleurs.

Un panneau au fond bleu

Peut être synonyme

Soit d’une obligation,

Soit d’une indication.

.

Un panneau  au fond blanc

Indique que l’information

Prescription permanente.

.

Un  panneau   au  fond  jaune

Indique que l’information

Prescription est temporaire

.

Mais cette signalisation temporaire

Est bien prioritaire à celle des panneaux

À fonds blancs ou bleus. Ils peuvent prévenir

De la présence de travailleurs  ou de personnel

D’entretien au bord de la route, sur la chaussée,

D’une chaussée dégradée ou d’un rétrécissement

De la voie de circulation.

codedelaroute.io/blog/panneaux

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les panneaux routiers, au travers divers pays,

 Visent langage pictural,  de nature universelle,

Mais qui se teintent de colorations culturelles,

Qui restent sujets à différentes interprétations

Et qui produiront, dès lors, nombre d’erreurs

Et l’on dit : « je suis tombé dans le panneau»

Autant parfois au sens propre qu’au figuré !

 .

.

Ne pas tomber dans le panneau

.

Scénario

.

Sac à dos, et seul, en randonnée, quoi de mieux pour vagabonder,

multiplicité des paysages, aventures, rencontres, changent regard,

on finira toujours par retourner à la mer et par retrouver sa mère.

 .

Visuels et textuels  >> 

254 – Quelle vie, croisière en mer !

Visuels et textuels >>  

.

Une croisière en mer :

Ces deux mots évoquent

Les vacances  et la liberté

Ni entraves, ni  contraintes,

On se laissera, guider/porter,

Et, du départ, jusqu’à l’arrivée.

.

En voiler, ce n’est pas tout à fait,

Comme ça, c’est même contraire

Il faut s’atteler  à faire marcher

Le bateau, à se faire à manger

Pas de quoi, terre, regretter :

On sera toujours occupé.

.

Combien aimeraient tant être à ma place

Et, d’autres, cela ne leur dit rien, de glace :

Premiers  manquent de temps, de moyens,

Seconds ont peur du mal de mer, de chien.

.

Toute croisière en voilier, et en haute mer,

En font rêver  beaucoup : bien plus d’un !

D’autres possèdent un équipage marin,

Mais pour autant ne naviguent guère.

.

Tant croisière en haute mer n’est pas

Qu’une question de fins voire de moyens,

C’est d’abord un état d’esprit, un grand pas

Qui se prépare longtemps, qui se mérite bien.

.

Deux mois sont nécessaires à préparer voilier,

Pour assurer deux autres bons mois, sur l’eau :

Pourquoi tant trimer si c’est pour se retrouver

Sur océan, jugé déprimant par continentaux.

.

Déprimé, maso : loin de là, il faut l’être !

Faut être bien dans sa tête en voilier,

C’est si petit, et la terre, si éloignée,

Absence, demi-mesure, peut-être.

.

Partis : le demi-tour, improbable :

Seule cible à virer, sera l’arrivée :

Jours contés seront mémorables,

Qui y a gouté, va vite y retourner.

.

.

Extension

.

Une croisière en mer n’a rien à voir avec une balade

À terre, même si l’on y mange, et si l’on y dort aussi.

Comme liberté de se déplacer d’un point à un autre

Du territoire sans moindre contrainte n’existe pas,

Mais ici, l’on se donnerait le droit de les choisir,

Ce qui n’est, après tout, pas si mal que cela.

.

Une fois qu’on les aura acceptés, puis intégrés,

Ça se passe mieux, on ne les subit plus, les assume.

Pétole molle, pas un souffle de vent, on n’avance guère…

Quelle galère… mais dans les bouchons routiers, non plus,

Sauf qu’il ne faudrait pas  relâcher son attention, au volant,

Sinon boum, parechoc contre parechoc et c’est vite l’addition.

.

En mer, on prend son mal en patience, s’occupe à autre chose

Ou farnienté. On peut aussi profiter pour bricoler une chose

Que l’on n’aura pas eu encore le temps de faire au port,

Mais c’est un peu dommage quand même, au final

De ne pas profiter de l’atmosphère de calme, total,

Qui règne à bord et change dans quelques heures.

.

.

254Calligramme

.

Croisière en mer :

Les deux mots évoquent

Les vacances  avec la liberté

Ni entraves Ô // Ô contraintes,

On se  laissera,  //       guider/porter,

Et, du départ,  //   jusqu’à  l’arrivée.

En voiler, ce  n’est  pas tout à fait,

Comme ça et ====  le contraire

Il faut s’atteler à faire marcher

Le bateau, se faire à manger

Pas de quoi le regretter :

On est toujours occupé.

QUELLE VIE,

Combien aimeraient tant être à ma place

Et, d’autres, cela ne leur dit rien, de glace !

Premiers  manquent, de temps, de moyens,

Seconds ont peur du mal de mer, de chien !

CROISIÈRE

Toute croisière en voilier, et, en haute mer,

En font rêver  beaucoup : bien plus d’un !

D’autres possèdent un équipage marin,

Mais pour autant ne naviguent guère.

Tant croisière en haute mer n’est pas

Qu’une question de fins, ou de moyens.

EN MER !

C’est d’abord, un état d’esprit, un grand pas

Qui se prépare longtemps, qui se mérite bien.

Deux mois sont nécessaires à préparer voilier,

Pour assurer deux autres bons mois sur l’eau :

Pourquoi tant trimer si c’est pour se retrouver

Sur océan, jugé déprimant par continentaux.

.

Déprimé, maso :    loin de là, faut l’être !

Faut être bien     dans sa tête en voilier,

C’est si petit, et       la terre, si éloignée,

Absence : demi-        mesure, peut-être.

Partis : le demi-        tour, improbable :

Seule cible à virer,           sera l’arrivée :

Jours contés seront             mémorables,

Qui y a gouté, va vite              y retourner.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

254 4

.

Évocation   

.

Un personnage un peu étriqué

Qui peut faire rêver ou peur :

Tel un ogre encore affamé

 Ou  un  petit  marin ?

.

Entre rêve et peur, sur le qui-vive

le marin embarque tous les jours

il sait la mer câline et mortelle,

ainsi la forme rejoint le fond.

.

Voilà marin qui semble effrayé

Par toutes croisières en bateau :

Il en est vert et  voire il en est bleu,

Par peur face à ses superstitions.

.

Symbolique 

.

À l’aube des temps,

Lorsque le marin se risquait

À aller sur l’immensité de la mer,

Les dangers étaient tels qu’il se bardait

De toutes les protections possibles, inimaginables.

Les hommes de la mer étaient réputés pour être

Les plus superstitieux qui puisse exister.

Au fil du temps, périples et aventures,

Il en est venu à  en  interdire  à  bord

De à la seule  prononciation : lapin,

Curé, corde, église, noyade, prêtre,

Presbytère,  lièvre,  moine,  loup,

Ficelle, chapelle, pourceau, etc.

pirates-corsaires.com/superstitions

.

.

Descriptif

 .

254Quelle vie, croisière en mer !

Alignement central  / Titre absent  / Thème  vie

Forme anthropo /Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : marin / Symbole de fond : marin

.

.

Fond

.

Évocation 

.

254 6

.

Voilà marin qui semble effrayé

Par toutes croisières en bateau :

Il en est vert et  voire il en est bleu,

Par peur face à ses superstitions.

.

Symbolique 

.

A l’aube des temps, lorsque le marin

Se risquait à aller sur la mer immense

Les dangers étaient tels qu’il se bardait

De toutes les protections inimaginables.

Les hommes   de la mer  étaient réputés

Pour être les plus superstitieux existant

Au fil du temps, périples et aventures,

Il en est venu à en interdire à bord

Ou à la prononciation : lapin,

Curé, corde, église, noyade,

Prêtre, presbytère, lièvre,

Moine,  loup,  chapelle

Ficelle …  pourceau.

pirates-corsaires.com/

superstitions

 

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une croisière pour touristes,

Se doit d’éliminer toutes peurs

Offrant le maximum de sécurité

Comme de confort et de plaisir.

Elle navigue  de port  en port,

Sans jamais perdre le nord.

Croisière en petit voilier

Souvent mouvementé,

Procure stress, danger

En parfums d’aventures.

 .

.

Ne pas poser un lapin en bateau  

.

Scénario

.

Naviguer d’un port, d’une marina à l’autre et en toute tranquillité ;

observer l’état de la mer, du hublot de la cuisine ou de sa couchette ;

 ou profiter des bons moments, à table, et en cockpit, pour échanger !

 .

Visuels et textuels >>

253 – La vie, c’est le mouvement

Visuels et textuels  >> 

.

Vie, chacun sait

C’est le mouvement

De de sentir vivant

Cela nous plait

Content !

.

Passons souvent

Du calme à tempête,

Si ce n’est ouragan

En trouble-fête

Ronflant !

.

Voir monter crescendo

Vague montant à l’assaut,

Son, percutant tympan,

S’en allant mourant

Reste étonnant.

.

Cela parait étonnant

Gerbe écume soulevant

Et, au-dessus, franchissant

Le flanc bord   en l’ébranlant.

Force impose toujours respect,

Du calme, vite, l’on se repait

Quand tout va de travers

Que tout s’accélère.

.

De faire marche arrière

Est impossible en prisonnier

Qu’on est dans l’action en cours.

Avec nous, contre nous, en recours,

Tous les tourbillons de nos actions

Nous impriment flot sensations

Qu’après coup nous digérons

Au calme ou à la maison.

.

Entre grand calme

Et, grand mouvement,

La vie s’étire à grands pans

Sans qu’on voit passer le temps.

Dès que je bouge, m’agite, vocifère,

J’ai comme l’impression de changer l’air

De mon atmosphère, servir à quelque chose

Ou plus simplement, à quelqu’une, quelqu’un !

.

.

Extension

.

Quand j’écris, je ne bouge pas beaucoup,

Mis à part d’une touche à l’autre de mon clavier,

Déplacement plus ou moins rapide et précis de ma souris

Et en plus je tourne le dos à tout le monde et ne parle même pas.

.

Je suis en bulle fermée, mouvement de ma pensée m’accompagne,

Je reste sensible aux bruits environnants, aux actions des voisins

Ceci grâce à mon attention flottante et ma vision périphérique.

Il est des animaux qui ne voient pas bien, tel l’ours, de loin

Mais qui perçoivent un objet, un corps en mouvement.

.

Si vous ne bougez pas, il n’y a pas de vie pour vous,

Si vous bougez, la vie est en vous, ça change tout.

Vous devenez, soit une proie, soit un danger,

Soit une chose des plus familières pour lui.

.

Le repos est l’arrêt  de tout mouvement,

Je veux dire, volontaire, bien contrôlé

Car on peut dormir dans une voiture

En plein chemin cahoteux,  balloté

Par les soubresauts suspensions.

.

Mouvement extérieur, le plus souvent,

Mouvement intérieur, le plus  distant,

Mouvement supérieur : le ciel,  avant,

Chacun de ces mouvements  éloigne,

Rapproche ou  élèvera les passants.

J’ajouterais…qu’on ne peut guère

Rester sans bouger, longtemps,

Sans être considéré dormant.

.

Le mouvement du temps est perpétuel

Lors celui des saisons est cyclique,

Celui des jours est conflictuel

Et en avant la musique.

.

Pour autant, qu’arbres n’ont marché,

Cela ne les empêchera pas de pousser,

Pour autant, est-ce énergie  immobile,

 Qui ne produit que mouvement stérile.

.

Dire : vie est mouvement

Évoque brownien mouvement

Étant partout, y compris matière,

Et jusqu’au plus haut d’atmosphère !

.

.

Épilogue

 .

La vie, c’est le mouvement pour sûr,

Celui du sexe, celui du corps, du cœur,

Sans compter de l’esprit et voire de l’âme

Cinq éléments s’additionnant, se séparant,

Il ne peut s’agir que mouvement brownien,

L’on s’agite bien en tous sens mais pour rien

Dès qu’un but, une direction, seront trouvés,

L’on fonce, sans regarder derrière, hésitant !

***

J’en connais  des casaniers  et des solitaires,

Étant  peu intéressés par  autres, nouveauté,

Mais  pour quelqu’un  qui a  l’esprit curieux,

Parait difficile  de ne pas aller  voir ailleurs :

Gens qui se croisent, parfois se rencontrent,

Pas que dans les musées : en les rues, cafés.

***

Mouvement a un avantage  sur  stagnation :

Le temps passe plus vite, semble plus dense

Puis  quand  on bouge, on voyage, séjourne,

Au retour, des choses  à raconter,  partager.

***

Il est vrai que se déplacer comporte risques

Pour sa santé, son humeur ou son intégrité.

***

Lors ne jamais bouger est comme être mort.

.

.

253 – Calligramme

 .

Vie, chacun sait

C’est le mouvement

De de sentir vivant

Cela nous plait

Content !

.

Passons souvent

Du calme à tempête,

Si ce n’est ouragan

En trouble-fête

Ronflant !

.

Voir monter crescendo

Vague montant à l’assaut,

Son, percutant tympan,

S’en allant mourant

Reste étonnant.

LA VIE,

Cela parait étonnant

Gerbe écume soulevant

Et, au-dessus, franchissant

Le flanc bord   en l’ébranlant.

Force impose toujours respect,

Du calme, vite, l’on se repait

Quand tout va de travers

Que tout s’accélère.

C’EST LE

De faire marche arrière

Est impossible en prisonnier

Qu’on est dans l’action en cours.

Avec nous, contre nous, en recours,

Tous les tourbillons de nos actions

Nous impriment flot sensations

Qu’après coup nous digérons

Au calme ou à la maison.

MOUVEMENT !

Entre  grand  calme

Et, grand mouvement,

La vie s’étire à grands pans

Sans qu’on voit passer le temps.

Dès que je bouge, m’agite, vocifère,

J’ai comme l’impression de changer l’air

De mon atmosphère, servir à quelque chose

Ou plus simplement, à quelqu’une, quelqu’un !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

253 4

.

Évocation 

.

Des pierres bien superposées

Qui sont au nombre de six

Et pour faire un cairn 

Comme beau repère.

.

Les tas de pierres, et ses élévations,

n’ont rien à voir avec le mouvement,

ne sont même pas en phase avec la vie

c’est dire que la forme diffère du fond !

.

On ne pourra pas dire qu’un cairn

Est l’image même du mouvement.

Pourtant il en participe, souvent,

Comme point de repère connu.

.

Symbolique 

.

Les cairns dolméniques sont

De grands monuments de pierre sèche

Du Néolithique circulaire ou quadrangulaire,

Recouvrant un ou plusieurs dolmens à couloir.

.

Leurs chambres peuvent être : en pierre sèche

À voute en encorbellement ou mégalithiques.

Il peut désigner plusieurs types de collines,

.

Ou amoncellements naturels de pierres :

Île Carn, Pors Carn, Carnac,  Carnoët

source : wikipedia.org/wiki/Cairn

.

Descriptif

 .

253 – La vie, c’est le mouvement 

Alignement central  / Titre absent  / Thème  vie

Forme droite /Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : cairns / Symbole de fond : repères

.

.

Fond

.

Évocation 

.

253 6

.

On ne pourra pas dire qu’un cairn

Est l’image même du mouvement.

Pourtant il en participe, souvent,

Comme point de repère connu.

.

Symbolique 

 .

À quoi correspondent

Tas pierres sur sentiers :

.

A  des repères  laissés  par

Les  précédents  randonneurs,

Permettant  de baliser le  chemin

Ou matérialiser  un pic, et, dès  lors,

Permettre  de   l’identifier  clairement !

.

Ils prennent la forme d’un tas ou monticule

De pierres en pyramide, et sont le plus souvent

Situés à des endroits où il est difficile d’entretenir

Un sentier délimité ou  balisage couleurs peintures.

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le mouvement pour le mouvement

Sans but et sans  terme bien défini,

Ressemble à l’idée de l’Art pour l’Art

 Forme dénuée de message et contenu.

.

Autant dire que les élévations de pierres

Auraient  été faites pour la beauté du geste

C’est sûr elles demeurent fixes, sans mouvement

Mais témoignent de ce dernier à travers le temps.

.

Déplacement en voyage, séjour, n’est pas que corporel

Il est aussi voire autant émotionnel, intellectuel, spirituel

On ouvrirait trois fois plus ses yeux, ses oreilles, attention.

 .

.

Vie est mouvement !

.

Scénario

.

Mouvement extérieur, en levant les bras et intérieur, en les baissant.

Mouvement naturel, perpétuel  de marée, sur plage des plus dorées.

Mouvement d’engrenage mécanique  ou automatique d’horlogerie.

 .

Visuels et textuels  >> 

252 – Retour de voyage à mon île

Visuels et textuels  >> 

.

Mon

Retour

Port attache

Point de départ,

Ma maison sur l’Ile :

Redevenir   tranquille,

Ne plus faire le routard,

Qui,   partout,  parcourt,

La Terre … toute entière,

Sans poser aucune valise.

.

Retrouver air atmosphère

De l’automne et de l’hiver,

Où souvenirs s’impriment,

S’effacent   ou  s’estompent,

Mais mon ile est en lumière

Elle n’est pas  dans l’ombre.

.

Retour à mon  port d’attache,

Retour à mon  point de départ,

Retour à la suite  des vacances,

Retour enfin vers belle France.

.

Je ne suis pas  revenu  pareil :

Je suis revenu  avec merveille,

Dans les yeux  et dans le cœur,

Histoires à raconter : bonheur.

.

Partir, serait sourire  à la vie,

Rester, serait mourir d’envie,

Être quelqu’un autre ailleurs,

Changer pour temps meilleur.

.

Je voyage ainsi dans ma tête,

Goûte aussi aux jours de fête,

Car pour se changer les idées,

Rien ne vaut que s’aventurer.

.

Risque de ne pas  y retourner :

Je ne sais pas si je ferais ce pas

De larguer tout, pour naviguer,

D’un port à l’autre, vie à trépas.

.

D’avoir quitté  deux mois mon ile,

Temps de perdre contact avec elle :

Grande  pour moi, belle, et surréelle,

Ma maison restera mon être, aquatile.

 .

Le quotidien reprend son rythme prévisible

Succédant à l’envie de tâche visible, invisible.

Reste celle de repartir ailleurs, autre lieu, mer.

.

.

Extension

.

Éternel mythe, retour au point de départ,

Là où l’on a laissé tous ses êtres aimés.

Ce lieu n’est pas qu’un coin de terre,

Il constitue avant tout un réseau

De liens des plus indéfectibles.

.

Quel que soit  l’issue du voyage,

Qu’il pose bonheur  ou  problème,

L’envie et voire le besoin de revenir

Se fait toujours sentir, à un moment

Ou l’autre, comme  de revoir  sa mère.

.

Il y a les gens du voyage qui pratiquent

L’itinérance d’un lieu à l’autre, d’un pays

À l’autre et leur patrie serait leur roulotte,

Ou caravane  ou camping-car  mais  jamais

Belle maison,  dans  une région, quelconque.

.

C’est un choix de vie  qui aura  ses avantages

Mais  aussi  ses défauts : comment s’attacher

Si on n’a le temps de rester assez longtemps.

J’ai choisi d’aller et venir, partir  et revenir,

D’être quelqu’un ici, être un autre ailleurs

Et je m’en porte bien de telles coupures,

De ces ruptures dans mon quotidien.

.

Revenir est une action de retour vers c qui est connu, habituel.

Quand il s’agit de se poser, retour vers sa résidence principale :

Ce n’est pas comme bernique à son rocher, bateau à son ancre,

C’est revenir capitaliser ses souvenirs et reprendre de l’énergie

En ce sens retour du voyage permet de refaire la valise départ.

.

.

252 – Calligramme

.

Mon

Retour

Port attache

Point de départ,

Ma maison  sur l’Ile :

Redevenir    R tranquille,

Ne plus faire E     routard,

Qui, partout  T      parcourt,

La Terre        O toute entière

Sans poser     U     ses valises,

Retrouver air R   atmosphère

De l’automne  *    et de l’hiver

Souvenirs ou  D  s’impriment

S’effacent ou   E  s’estompent.

Mais mon ile   * est en lumière

Elle n’est pas  *   dans l’ombre.

.

Retour     *      *       à mon  port d’attache,

Retour    *      *     à mon  point de départ,

Retour    *      *      à la suite des vacances,

Retour     *      *   enfin vers belle France.

.

Je ne suis    V      pas  revenu  pareil :

Je suis revenu    O       avec merveille,

Dans les yeux et     Y      dans le cœur,

Histoires à raconter   A         bonheur.

Partir, c’est sourire       G         à la vie,

Rester, c’est mourir        E       d’envie,

Etre quelqu’un autre        *      ailleurs,

Changer pour temps         D   meilleur.

Je voyage ainsi dans           A    ma tête,

Goûte aussi aux jours          N     de fête,

Car pour se changer les        S       idées,

Rien ne vaut que s’aven        *        turer.

Au risque de ne pas  y re      *      tourner

Je ne sais pas si  je ferais    M        ce pas

De larguer tout pour         O      naviguer,

D’un port à l’autre        N      vie à trépas !

D’avoir quitté         *    deux mois mon ile,

Temps de        I   perdre contact avec elle :

Grande     L    pour moi, belle, et surréelle,

Ma    E  maison restera mon être aquatile.

 .

Le quotidien reprend son rythme, prévisible

Succédant à l’envie de tâche visible, invisible.

Reste celle de repartir ailleurs, autre lieu, mer.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

252 4

.

Évocation 

.

Une tour,

Une plateforme,

Et grosse lanterne 

Un phare…  c’est sûr.

.

Un phare avec une petite lanterne

constitue un repaire pour repaire,

d’autant quand il s’agit de son ile :

ainsi forme et fond se confondent.

.

Est-ce qu’y aurait pas, deux phares,

Balises, tourelles, identiques :

En tous cas chacun reconnait le sien,

Sa lanterne lors il est sur son ile.

.

Symbolique

.

La lanterne

Symbole de connaissance

Et d’intelligence, celle qui éclaire

Le monde des hommes dès lors elle abrite

Le feu fragile et sacré, celui qu’il faut préserver.

La lanterne contient la lumière individuelle

Qui peut se transmettre, elle nous guide

Et peut guider les autres et lorsque

Nous en rêvons, elle représente

L’intelligence       lumineuse

D’une personne  précise.

Sa pensée nous éclaire.

tristan-moir.fr/lanterne

.

Descriptif

 .

252 – Retour de voyage dans mon île

Alignement central / Titre serpente / Thème voyage

Forme droite / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : lampe / Symbole de fond : allumer

.

.

Fond

.

Évocation

.

252 6

.

Évocation de fond

.

Est-ce qu’y aurait pas, deux phares,

Balises, tourelles, identiques :

En tous cas chacun reconnait le sien,

Sa lanterne lors il est sur son ile.

.

Symbolique 

 .

Symbolisme phare

Demeure très positif.

Il représente la lumière

Qui guidera les hommes.

.

Le phare indique

Une direction

Et un sens sacré.

À l’instar de la tour,

Il affirme sa verticalité.

.

Cette construction possède

Cependant   un  sens   opposé

Puisqu’elle est faite pour être vue

Alors que la tour est faite pour voir.

Le phare demeure porteur de lumière.

Modifié, source tristan-moir.fr/phare

 

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Lumière connue, peut éclairer ma lanterne,

Ne serait-ce qu’en faisant appel au souvenir

D’un vrai repère pour joindre mon repaire !

.

En l’occurrence, mon Ile-Grande bretonne,

Ou le calme et la sérénité d’un tel paradis

Me porte, chaque fois, à vite y revenir

Avec envie de n’en jamais repartir

Jusqu’à ce que l’appel du large,

Résonne ç nouveau à l’oreille.

.

Attendre taxi, rentrer chez soi

.

Scénario

.

Retour au quotidien parfois difficile, comme école après vacances,

la magie des voyages buterait contre le mur de sédentarité forcée,

de revenir sur ile bretonne et en Ile de France n’est en rien pareil.

.

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