203 – Lumières en mer : bateaux pêcheurs

Visuels et textuels >> 

.

Tandis que le ciel flamboie,

La mer s’irise de miroitements,

Signe avant-coureur d’apparition,

Annonçant un attendu événement !

Le maitre des lieux, son disque d’or,

Lors se levant,

En un clin d’œil mettra port à l’entrée

En mouvement.

Bateaux de pêche nous rasent de près,

Sur notre arrière,

Venant du large, ils rentrent au port,

Après la nuit entière.

Avançant plein pot… pour arriver,

Il nous faudra les éviter,

Ils ne dévieront pas d’un pouce

De leur route, toute tracée :

Un moment, on les a aperçus

A la jumelle et par vingt nœuds.

 .

Nous avons vite changé de cap, afin de ne pas les aborder,

Dès lors notre gisement en rapport au voilier variait peu

Tant, de modifier notre cap préfixé le plus rapidement,

Devenait des plus urgents, pour être sûr, de les éviter !

 .

Transperçant la clairvoyance des choses, bien trop tôt,

À l’aube, la vue est rendue plus basse, au raz de l’eau,

La forme d’un bateau qui sort … face au soleil levant,

Apparait en pleine brume comme le fantôme errant.

 .

Bateau de pêche, venant de nous croiser par l’avant,

Nuée de goélands criant en son sillage accompagne,

Sur sa plage arrière, trois pêcheurs s’activent, triant

Les poissons de filets qu’ils ont pris de la campagne.

.

Lors le soleil découvre  un coin de son voile … jauni,

Le vent mollit, la vitesse tombe, d’avancer, c’est fini.

Notre régulateur se met à dérailler très fort, en vain,

Nous voici stoppés : il faut reprendre barre en main.

.

Lors faut reprendre de la vitesse, pointer plus malin,

Sinon le bateau abattra de suite  et  de trente degrés,

Deviendra désemparé,  désarmé, comme un moulin,

Lors tout fin prêt à se faire éperonner par chalutier.

 .

Quelques minutes plus tard, un scénario identique :

Et  les mêmes procédures  et  jusqu’à la fin du quart,

Quand les distances, les vitesses, caps … des bateaux

Égarent nos vues et nos esprits vers des cauchemars,

Vécus  entre le couchant, louvoiements  des navires,

Vrais trompes-l’œil, leurs lumières  vous chavirent,

Lors temps, bouché, produit points hallucinants !

 .

Face à un bateau de pêche, faut pas virer trop tard

Sinon, au dernier moment, simple erreur de barre,

Dans la précipitation, crac et boom : vous percutez,

Vous n’aurez plus qu’à, sauter, à nager, Dieu, prier !

.

.

Extension

.

Hallucinant, le terme

Ne serait pas trop fort,

Comme  lumière, la nuit,

Au raz de l’eau qu’on prend

Pour  celle  d’un  bateau  mais

Qui monte peu à peu dans le ciel

Et se révèle être, un quart d’heure

Plus tard, un simple lever de Lune !

.

La nuit, tout près des côtes et des ports, quoi de plus évident

Que de se rapprocher, de croiser, de rencontrer des pêcheurs,

Qui ont jeté leur filet, derrière leurs bateaux, voire sur le côté.

Ce n’est d’ailleurs pas tant le bateau qu’il faut éviter, que filet,

Parfois ils sont deux bateaux de concert avec le filet entre eux.

C’est le piège, et il vaut mieux les éviter, passer au loin d’eux !

Entre les feux des positions, des mouvements, et pour le pont,

C’est pas toujours simple de deviner, ce qu’ils font,  où il vont !

Et ce d’autant qu’ils sont nombreux et qu’ils tournent en rond.

.

Véritable armada de bateaux de pêche nous croisons

Jusqu’à nous trouver, soudainement, en plein milieu :

Peut-être traversions-nous un grand banc de poissons

À nous de les évitez : ne dévient avec leurs pleins filets.

En général en pleine mer les bateaux se font plus rares

Vingtaine tout autour de nous, c’est comme guirlande,

Nous aurions dû les contourner mais faute d’anticiper,

Nous voilà coincés, contraints à rapidement en sortir.

.

.

203 – Calligramme

.

Tandis que le ciel flamboie,

La mer s’irise de miroitements,

Signe avant-coureur d’apparition,

Annonçant un attendu événement !

Le maitre des lieux, son disque d’or,

Lors se levant,

En un clin d’œil mettra port à l’entrée

En mouvement.

Bateaux de pêche nous rasent de près,

Sur notre arrière,

Venant du large, ils rentrent au port,

Après la nuit entière.

Avançant plein pot… pour arriver,

Il nous faudra les éviter,

Ils ne dévieront pas d’un pouce

De leur route, toute tracée.

Un moment, on les a aperçus

A la jumelle et par vingt nœuds.

 .

Nous avons vite changé de cap, afin de ne pas les aborder,

Dès lors notre gisement en rapport au  L voilier variait peu

Tant, de modifier notre cap préfixé  U   le plus rapidement,

Devenait des plus urgents, pour  M    être sûr, de les éviter !

Transperçant la clairvoyance   I     des choses, bien trop tôt,

À l’aube, la vue est rendue   È      plus basse, au raz de l’eau,

La forme d’un bateau   R        qui sort  face au soleil levant,

Apparait en pleine   E       brume comme le fantôme errant.

Bateau de pêche    S        venant de nous croiser par l’avant,

Nuée de goélands  *         criant en son sillage accompagne,

Sur sa plage arrière   E        trois pêcheurs s’activent, triant

Les poissons de filets    N      qu’ils ont pris de la campagne.

Lors le soleil découvre      *       un coin de son voile… jauni,

Le vent mollit, la vitesse     M    tombe, d’avancer, c’est fini.

Notre régulateur se met       E     à dérailler très fort : vain !

Nous voici stoppés, il faut    R       reprendre barre en main.

Lors faut reprendre de la      *      vitesse pointer plus malin,

Sinon le bateau abattra      B    de suite et  de trente degrés,

Deviendra désemparé       A       désarmé comme un moulin,

Lors tout fin prêt à se      T     faire éperonner par chalutier.

Quelques minutes plus     E      tard, un scénario identique:

Et les mêmes procédures      A      et  jusqu’à la fin du quart

Quand les distances, vitesses    U     et les  caps des bateaux

Égarent nos vues et nos esprits    X    vers des cauchemars,

Vécus  entre le couchant  et les louvoiements  des navires,

Vrais trompes-l’œil, leurs lumières vous chavirent

Lors temps, bouché, produit points hallucinants !

Face à un bateau de pêche, faut pas virer trop tard

Sinon, au dernier moment, simple erreur de barre,

Dans la précipitation, crac et boom : vous percutez,

Vous n’aurez plus qu’à, sauter, à nager, Dieu, prier !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Evocation  

.

Flacon de parfum avec bouchon

Pelle pour ramasser poussières,

Partie  supérieure  d’un  phare :

Trois feux de route du bateau

.

Voir le feu vert voilier indique

Le côté tribord sur tous bateaux :

 «Vert sur vert veut dire tout est clair 

Et rouge sur rouge : tout bouge !»

.

Symbolique 

 .

Les feux de navigation

Permettent,  pendant  la  nuit

Ou lorsque la visibilité est réduite,

D’apercevoir de loin la présence d’un navire

Ou de communiquer votre position : détresse.

.

Ils facilitent donc la navigation et préviennent

Les  accidents  en mer. Feux tribord / bâbord.

Ils  s’installent aux  deux  côtés  du  bateau :

Droite vert /tribord, gauche rouge/bâbord

Et projettent une lumière ininterrompue.

.

Ils permettent de déterminer de quel côté

Provient le bateau qui se dirige vers vous

Et par conséquent, détermine la priorité.

orange-marine.com/content/97-feux-de-navigation

.

.

Descriptif

 .

203 – Lumières en mer : bateaux de pêche

Alignement  central / Titre  serpentin / Thème  croisière

Forme droite  /  Rimes  variées  / Fond approché à forme

Symbole de forme : feux-navig / Symbole de fond : lampe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Voir le feu vert de voilier indique

Le côté tribord sur tous les bateaux,

Aujourd’hui, ce sont des feux électriques,

Mais hier, des lampes tempêtes, à pétrole.

 .

Symbolique 

.

La lampe représente

Un  point  de lumière,

Dans  toute  obscurité.

Par analogie symbolise

L’entendement       dans

La   confusion  mentale,

Ou encore  la  révélation

D’un savoir enfoui, caché.

Et d’ailleurs,  l’expression,

« Éclairer    sa    lanterne« ,

Signifie clarifier quelque chose,

Exprime cette notion de savoir dévoilé.

Modifié : source : 1001 symboles

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Des feux, des côtes, en approchant

L’on en verra, beaucoup, forcément

Ne serait-ce que ceux éclairant villes

À distinguer repères navigant, utiles.

.

Ils seront tous fixes mais s’ils bougent

C’est qu’il s’agit de bateaux mouvants.

Vert sur vert ou bien rouge sur rouge,

Leur feux indiqueront route et priorité.

.

Quand ils viennent  d’un peu partout,

En sortant ou rentrant, de leur port,

Avez une impression  encerclement,

Ou comme venant vous capturer.

Il n’y a pourtant aucun danger,

Suffit savoir repérer, décoder,

Pour être en bonne sécurité.

 .

.

Petit bateau de pêche en mer

.

Scénario

 .

Un bateau de pécheurs avec son haut feu de proue et bas de poupe,

éclaire ses filets au moment de remonter pour voir poisson pêché,

au petit matin, fatigués, à la fraîche, revenir au port, débarquer.

 .

Visuels et textuels >> 

202 – Comme compagnons : poisson, oiseau

Visuels et textuels  >>

.

L’homme en dernier

Prédateur,  autorisé,

Motorisé, suréquipé,

Perturbe  l’équilibre,

Naturel, par son seul

Intérêt, profil argenté.

.

Pêchant avec filet d’industriel

Nombreuses espèces protégées :

A contrario, il ne se lasserait jamais

De regarder nombre d’oiseaux planer,

Amerrir, ou voler, ou virer, voire freiner,

Sinon décoller, crier et, pour finir, plonger.

.

Nous pêchons un thon par jour et cela suffit,

Amplement,

À nous assurer notre déjeuner, notre diner cuisiné

Différemment.

Nous ne mourrons de faim que si ressources de mer

S’épuisent,

Nos besoins sont petits puis, notre faim, peu à peu,

S’amenuise.

Le rapport de l’homme, avec la mer, est des plus

Engageants,

Chaque fois qu’il navigue dessus, il en dépend,

Entièrement.

 Certains disent ne rien faire, jour entier, sans

Occupations.

De quoi attraper le blues,  angoisse, voire

Dépression.    

.

En mer nous sommes souvent occupés

À nous vider la tête

Des choses inutiles, des choses futiles

La remplir spectacle

Toujours changeant en ses infimes,

 En infinies variations,

Nos rêves, d’eaux, nous bercent,

Autant que nos bateaux.

Homme est avide de sensations

Étranges sinon nouvelles

Mais lors la mer lui offre quand

Elle est douce ou rebelle.

.

Avons  pour seule  compagnie

Les poissons, les oiseaux,

Venus du monde antédiluvien,

Et témoins de notre peau.

Les immensités des océans

Nous imposent tempo

Voir si l’homme

N’y est pas

De trop.

.

.

Extension

.

L’homme, de trop ! Non quand même

Car nous sommes  aussi des animaux,

Et peut-être même  que des animaux :

Comment imaginer mer sans poissons

Et pourtant, cela peut bien arriver,

Par la surpêche et la pollution.

.

Qu’en pensent les poissons,

Qui étaient là avant nous,

Ne nous demandant rien.

Les poissons sont difficiles

À détecter lors eaux profondes

Sauf avec radars sondeurs spéciaux

Impossible de pêcher sans canne, filet.

.

Nous savons bien que les petits poissons

Nourrissent grands, chaine alimentaire,

Et cela, depuis la nuit des temps,

Se renouvellent sans cesse

En équilibres parfaits.

.

Nuée d’oiseaux, de goélands, de mouettes, accompagnent voilier au départ.

L’un d’eux vient se poser sur le balcon arrière et la bouée de sauvetage !

Est-il fatigué, ou simplement curieux, voire familier : on ne la saura,

Alors qu’un poisson nous a aura pris en filature, en suivant sillage.

C’est occasion rêvée de mettre déjà à l’eau notre ligne de pêche

Une fois dans l’assiette, sera-t-il encore notre compagnon.

À vrai dire, je doute que non… mais il l’aura cherché.

La vie n’est pas juste, on ne mange pas d’oiseaux

Lors poisson est une nourriture délicieuse.

.

Si nombre oiseaux marins se nourrissent

De petits poissons, l’inverse n’est pas vrai.

.

On les voit arriver, planant au raz de l’eau,

Plongeant soudain sur leur prise de choix.

.

Les oiseaux sont par bandes, par dizaines,

 Quand les poissons par bancs : des milliers.

.

Au large, oiseaux sont de plus en plus rares,

Poissons restent mais se mangent entre eux.

.

C’est bien en mer, d’en voir de temps en temps,

Cela prouve au moins que la vie existe en océan.

.

Et puis, d’où venons-nous, sinon d’eux, ancêtres,

De tout ce qui vit sur Terre suite à leur évolution.

.

.

202 – Calligramme

 .

L’homme,                        en dernier

Prédateur,                   autorisé,

Motorisé,            suréquipé

Perturbe          l’équilibre,

Naturel,         par son seul

Intérêt,         profil argenté.

Pêchant avec filet d’industriel

Nombreuses espèces protégées :

A contrario, il ne se lasserait jamais

De regarder nombre d’oiseaux planer,

Amerrir, ou voler, ou virer, voire freiner,

Sinon décoller, crier et, pour finir, plonger.

MES COMPAGNONS 

Nous pêchons un thon par jour et cela suffit,

Amplement,

À nous assurer notre déjeuner, notre diner cuisiné

Différemment.

Nous ne mourrons de faim que si ressources de mer

S’épuisent,

Nos besoins sont petits puis, notre faim, peu à peu,

S’amenuise.

Le rapport de l’homme, avec la mer, est des plus

Engageants,

Chaque fois qu’il navigue dessus, il en dépend,

Entièrement.

 Certains disent ne rien faire, jour entier, sans

Occupations.

De quoi attraper le blues,  angoisse, voire

Dépression.    

POISSONS,

En mer nous sommes souvent occupés

À nous vider la tête

Des choses inutiles, des choses futiles

La remplir spectacle

Toujours changeant en ses infimes,

 En infinies variations,

Nos rêves, d’eaux, nous bercent,

Autant que nos bateaux :

Homme est avide de sensations

 Étranges sinon nouvelles

Mais lors la mer lui offre quand

Elle est douce ou rebelle :

OISEAUX !

Avons  pour seule  compagnie

 Les poissons, les oiseaux,

Venus du monde antédiluvien,

Et témoins de notre peau.

Les immensités des océans

Nous imposent tempo

Voir si l’homme

N’y est pas

De trop.

.

.

Forme

.

.Réduction

.

202 4

.

Évocation 

.

Un rat vu de dos,

Ou un oiseau plongeant

Une arête de petit poisson

Je pencherais pour ce dernier.

 .

Poisson vivant, poisson nageant

et soudain, un poissant péchant

et ensuite un poisson mangeant,

forme arête correspond au fond

.

On imagine les arêtes d’un poisson

 Dont on a fait un bon repas,

Faut-il encore le pêcher et pas que le voir

Ni seulement l’accompagner !

.

Symbolique

.

L’arête

Attire l’attention

Sur un environnement

Discutable qui a atteint

Et entaché son humanité.

Elle dit que l’on s’est laissé

Décharner, user.

.

Il est temps de reprendre

Sa vie en main, matérielle et affective,

Et de se recentrer sur des satisfactions.

Avoir mal à la gorge : la problématique

Avec la parole est mise en évidence.

.

On a à « avaler » une contrariété,

Un affront, une peine à venir.

wikireve.fr/dir/3673-arete

.

Descriptif

.

202 – Mes compagnons poissons, oiseaux

Alignement  central / Titre  absent / Thème  croisière

Forme conique / Rimes  variées /Fond accordé à forme

Symbole de forme : arête  / Symbole de fond : poisson

.

.

Fond

.

Évocation 

.

202 6

.

On imagine les arêtes d’un poisson

 Dont on a fait un bon repas,

Faut-il encore le pêcher et pas que le voir

Ni seulement l’accompagner !

.

Symbolique 

.

La richesse du symbolisme

Du poisson est incomparable

Au niveau de l’histoire des significations

Et de l’emblématique, il a eu une grande

Incidence sur l’imagerie chrétienne.

.

Il est, intrinsèquement, lié à un des

Éléments essentiels de la création

C’est-à-dire l’eau,  élément qui,

Constitue en même temps

Premier  principe vital.

.

Aux peuples antiques

Cette  signification

Du  poisson reste

Antinomie

Duale liée  

À la mort et

À la naissance.

lefrontal.com/symbolique-du-poisson

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Nombre de poissons gravitent autour du bateau

L’on ne les voit guère, mais l’on sait qu’ils sont là

Et on ne pourra en pêcher qu’à la tombée du jour

Lors ils remontent à la surface pour faire un tour.

.

Il nous est arrivé croiser  une famille de dauphins,

Qui se sont fait une joie de nous suivre un moment

Improvisant comme danse aquatique en sautant,

Et leurs cris nous interpellant avec joie, entrain.

 .

.

Dauphin compagnon de mer

.

 .

Scénario

.

Au départ, près de la côte, une nuée de goélands nous accompagne,

l’un d’eux se pose sur notre bouée pour nous saluer une dernière fois,

avant de laisser place au poisson nageant gracieusement en sillage.

 .

Visuels et textuels  >>

200 – Bouteille à la mer j’ai mis toute ma vie

Visuels et textuels >> 

.

Bouteille à la mer

Message…mystère,

Confié aux courants,

Et au gré de tous vents,

Traversant grands océans,

Sur cote ou plage, échouant.

Il y en a et de toutes les formes

Sans compter de tous contenus :

Lettre de détresse en naufrage,

Lettre d’amour en partage,

Lettre d’hurluberlu,

Message informe.

Bouteille à la mer

Et la mienne, jetée

Au hasard  des eaux,

Contient des parfums

Qui  séduiront les uns,

Indifféreront  d’autres,

Chaque texte en est un,

Texte écrit de ma main,

Confié à son bon soin.

À la mer j’y  aurai mis

L’essentiel de ma vie,

Comme véritable enfer,

Dans beau bocal de verre

Qui  sera  mon seul espoir,

De sortir d’un tel trou noir,

Où je nage en  vrai marasme,

Me noie dans mes fantasmes,

Pour ma liberté, conditionnée,

Par quelqu’un, pour la trouver

Avant qu’il ne soit … trop tard,

Que  l’on me range  au placard,

Mort pour rien,  pour l’éternité

Avec âme noire,  à sauvegarder,

À présent que je viens de boire,

Son vrai contenu,  jusqu’à la lie,

Elle est vide, mais  je la remplis

De courte lettre  avec trois  plis,

Où j’ai mis ma photo, pour voir

Qui je suis, voire  qui j’étais, ici,

Avant  que  l’on  me   débarque,

En ile,  quasi déserte, inhabitée

Où je m’ennuie  jusqu’à mourir,

De n’avoir un seul de mes amis,

Avec lequel j’aurai pu  partager

Ma vie et, qu’ici, je vous confie.

.

.

Extension

.

La découverte «Bouteille à la mer»

Aujourd’hui, plutôt signe de pollueur,

Avec tous les moyens de communications

Dont nous disposons, n’est plus qu’un mythe.

.

Confier à la mer, situation naufragé, désespéré,

Ne correspond plus à rien  bien qu’image demeure,

Comme dernier appel au secours, preuve d’existence,

Avec décalage dans le temps et qu’on confie au destin.

.

Mais il arrive encore que certaines atteignent leur but,

Sur une plage lointaine  même que l’expéditeur obtient

Une réponse de l’inquiet trouveur, et pour le rassurer.

Le téléphone, le chat, le Sms, toutes les messageries

Sont tout de même plus rapides et plus efficace.

.

Ils leur manque ce coup du sort, du hasard,

De l’aventure qui font tout le piquant

Bouteille à la mer, marqueur des courants

Et des dérives de l‘océan par rapport à l’endroit

Où elle a été lancée. Il est vrai qu’on fait mieux !

.

Une bouteille à la mer est comme un appel au secours,

Adressé à quelqu’un qui aurait la chance de la trouver

Échouée sur une plage ou sur des plus hauts rochers.

C’’est plus un fantasme, de nos jours, qu’une réalité,

Mais les messages  qu’on y trouve, sont émouvants,

Même si la date de péremption est bien dépassée,

Et il arrive, miracle qu’on retrouve l’expéditeur.

.

Il fut un temps où l’on trouvait très poétique

Sinon romantique, voire parfois dramatique,

De ramasser une bouteille en verre sur plage

Avec, de temps à autre, un message sibyllin.

.

Aujourd’hui, sont en plastique, par milliers

À ce point qu’on les qualifient de pollution :

Il faut croire que les temps ont bien changé,

C’est plus homme à sauver : planète entière.

.

Le soi-disant message n’est plus à l’intérieur,

Mais à l’extérieur, n’est pas dû à un naufrage,

Quelqu’un s’étant réfugié  sur une ile déserte :

Il est juste marqueur d’une future catastrophe.

.

.

Épilogue

.

Bouteille à la mer : un classique des naufrages,

Que n’aura-t-on fantasmé sur elle, d’imaginaire

Quelques humains prisonniers d’une ile déserte,

Qui n’ont d’autre moyen pour lancer au secours.

***

Aujourd’hui avec la multiplication des réseaux,

C’est la bouteille et son message qui sont noyés,

Aussi, de découvrir un tel objet,  surgi du passé,

Sur une plage est changement d’époque  assuré.

***

Un tel moyen subsiste sous forme métaphorique,

On ne cherchera plus à sauver sa peau : ses écrits

Non pas qu’ils risquent d’être noyés : être ignorés

Ce qui risquerait d’arriver à  «Éclats d’existence».

***

La bouteille aura pris la forme  d’un site numérisé

Quelque lecteur, éditeur curieux, voire par hasard,

Sera amené à découvrir, parcourir voire apprécier,

Facteur chance est aussi important que contenance

***

Il en est ainsi de milliers de manuscrits, autre écrits.

Ce n’est plus une bouteille à la mer : mer de bouteilles.

Il y a tant et tant d’informations  et de désinformations

Qu’on va pécher pour trouver la perle rare, bien cachée.

.

.

200 – Calligramme

.

Bouteille à la mer

Message…mystère,

Confié aux courants,

Et au gré de tous vents,

Traversant grands océans,

Sur cote ou plage, échouant.

Il y en a et de toutes les formes

Sans compter de tous contenus :

Lettre de détresse en naufrage,

Lettre d’amour en partage,

Lettre d’hurluberlu,

Message informe.

.

Bouteille à la mer

Et la mienne, jetée

Au hasard  des eaux

Contient des parfums

Qui  séduiront les uns,

Indifféreront  d’autres,

Chaque texte  en est un,

Texte écrit  de  ma main,

Confié à son  B    bon soin.

À la mer j’y    O    aurai mis

L’essentiel,      U    de ma vie,

Comme véri       T    table enfer,

Dans beau bo      E      cal de verre

Qui  sera  mon       I         seul espoir,

De sortir d’un          L        tel trou noir,

Où je nage en            L      vrai marasme,

Me noie dans              E      mes fantasmes,

Pour la liberté,             *          conditionnée,

Par quelqu’un,             À        pour la trouver

Avant qu’il ne soit        *                  trop tard,

Que l’on me range        L               au placard,

Mort pour rien,            A          pour l’éternité

Avec âme noire,            *          à sauvegarder,

À présent que je           M        viens de boire,

Son vrai contenu,         E           jusqu’à la lie,

Elle est vide, mais         R            je la remplis

De courte lettre avec     *                 trois plis,

Où j’ai mis ma photo    M                pour voir

Qui je suis, voire qui      A              j’étais, ici,

Avant que l’on me           *          débarque, en

Une ile quasi déserte      V               inhabitée

Où je m’ennuie jusqu’     I               à mourir,

De n’avoir un seul de       E             mes amis,

Avec lequel j’aurai pu      *                partager

Ma vie et, qu’ici, désespéré …  je vous confie.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

200 4

.

Évocation 

.

Forme de bouteille, c’est sûr,

Mais avec un message expansé

Par un bouchon  de coquillages

Mais le papier est resté intact.

.

Pour une bouteille, c’en est bien une

avec le bouchon cerné de coquillages

ce qui ne dit pas qu’il y a un message,

mais sûr que forme/fond, font croire !

.

Ça fait un temps que la bouteille

Traine en mer, à ses coraux,

Et son message qu’elle enferme

N’a plus l’air d’être très clair !

.

Symbolique 

.

Bienvenue au pays

Des bouteilles à la mer.

Le site des retrouvailles

Des plus improbables

Ce site est pour nous tous

Qui recherchons quelqu’un

Que nous ne connaissons pas

Encore qui nous manque déjà,

Ou tout simplement, quelqu’un

Que nous avons perdu de vue

Parce que la vie aura parfois

L’habitude de passer sans

Voir les autres s’éloigner.

labouteillealamer.fr

.

Descriptif

 .

200 – Bouteille à la mer : ai confié ma vie 

Alignement  central / Titre  droit / Thème  Bateau

Forme droite  /  Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : bouteille / Symbole de fond : message

.

.

Fond

.

Évocation

.

200 6

.

Ça fait un temps que la bouteille

Traine en mer, à ses coraux,

Et son message qu’elle enferme

N’a plus l’air d’être très clair !

 .

Symbolique 

 .

Rendues célèbres

Par la littérature,

Bouteilles à la mer sont connues

Du grand public pour servir de moyen

D’appel  aux  naufragés sur île déserte,

Mais le principe  de la bouteille à la mer

N’est pourtant pas qu’invention littéraire.

.

Des «bouteilles à la mer», qui ne sont pas

Toujours  nécessairement  des  bouteilles,

Qui peuvent être abandonnées ailleurs

Qu’en mer, sont utilisées également

Dans la réalité. Les messages

Sont parfois codés, ou effacés,

Incompréhensibles.

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

On n’en jette plus depuis bien longtemps

Trop lent, trop archaïque, trop aléatoire,

Pour un message à croire, reçu en différé.

.

Et pourtant, l’expression demeure intacte,

Changeant de contenant, voire de contenu,

 Perdant au passage tout son aura, mystère.

.

On ne l’emploiera plus qu’en son sens figuré

Ou pour y introduire une maquette de voilier

Par contre des bouteilles plastiques abondent,

Polluant mers et plages partout dans le monde.

 .

.

C’est la mer aussi en bouteille

.

Scénario 

.

Bouteille à la mer recueillie par une enfant, esquisse de peintre.

Bouteille à la mer, imaginaire flamboyant au coucher de soleil.

Bouteille à la mer, échouée sur plage : avec ou sans message ?

 .

Visuels et textuels >> 

199 – Puffin prisonnier de ligne en haute mer

Visuels et textuels  >> 

.

Ça devait arriver

Au moins une fois,

Depuis le …… temps

Qu’on les ….… traine,

Nos lignes …… à thons

Sinon cory ……  phènes,

Et pour les  ……..  pécher

Comme il ………  se doit !

.

Ça devait ………. arriver

Au moins  .…..  une fois,

Qu’oiseau …… goéland,

Qu’oiseau .…… puffin,

Jeune et… pas malin

Se fasse … prendre,

L’on n’y croit pas.

.

Ça devait bien arriver un jour

Ou pour le moins, une fois,

Et voilà que c’est fait,

Sous spi dans le vent

Et, il  aura  attendu,

Précieux  moments,

La Terre est en vue :

Bec trainé tout droit.

.

Affalement du spi sur eau

Ralentissement du bateau,

On tire la ligne,  bel oiseau,

Sur  le pont, volète, pataud.

.

Toc, l’hameçon  l’on  dégage,

Pour lui  ce n’est pas   l’heure

De mourir, pris par un leurre,

Lui souhaitons  un bon voyage.

.

Son vol est si planant, si gracieux,

Au raz de l’eau que parfois maladroit,

Il nous attriste encore, quand on le voit

Tenter de s’envoler en regardant les cieux.

Tout ce qui brille, sur l’eau, ne se mange pas.

.

Rappelle-toi  bien, pour la prochaine fois, puffin,

Surtout quand on arrive, enfin, qu’on n’a plus faim :

Goélands, fous de Bassan, ne se feront pas prendre à ça.

.

.

Extension

.

Et pourtant toute une tribu de goélands,

Quoi de plus rustre et de plus gourmand

Ils ne s’aventurent pas, en mer, aussi loin

Que  les puffins, moins que fous de Bassan.

.

Un « puffin » est comme son nom l’indique

En terminaison un oiseau de mer petit et fin,

Aux canaries, nous est arrivé d’en capturer un

Avec la ligne de pêche à la traine, c’est pas malin.

Le malheureux se débattait avec ses pattes, ses ailes.

.

Il a fallu cinq bonnes minutes, pour le monter à bord,

Sans trop le blesser, en utilisant  une grande épuisette,

Et bien autant pour enlever notre hameçon de son bec.

Il est demeuré en le fond du cockpit un quart d’heure,

Sans bouger avant de s’envoler, étonné d’être vivant.

.

Il a fait, trois fois, le tour du voilier, à tire d’ailes,

Avant de s’éloigner, en rasant de près, les flots

En direction de la côte située à trente milles

Dans le port de Madère, héron à col jaune

Qui s’était  posé sur les flèches des mâts,

À Baltimore, en Irlande,  grand cygne,

Qui sait peut-être un jour, un aigle !

.

Un oiseau marin, un puffin qui va se faire pendre par un leurre,

Celui de l’hameçon au bout duquel  il n’a même pas  de poisson.

Où a-t-il donc été apprendre pécher, celui-là, ou, alors, fatigué,

Pour se donner la peine de vérifier la prise, avant de plonger !

Heureusement qu’on a pu stopper le bateau pour le délivrer.

.

Il n’y a qu’un jeune oiseau, inexpérimenté

Ou alors des plus affamé, pour s’intéresser,

À un leurre qui frisonne, vibrionne sur l’eau

On l’a vu tournoyer en cercle et plusieurs fois

Avant de plonger dessus puis de s’y accrocher.

.

S’il n’y avait eu personne à observer son manège

Il aurait été trainé sur des milles, et se serait noyé

Peut-être, aura-t-il compris sa surprise et méprise,

Tant, une fois monté à bord, il s’est laissé détacher :

.

Il est resté au fond du cockpit un bon quart d’heure

À reprendre ses esprit puis s’y hissé sur  le portique

Avant de s’envoler à tire-d ’ailes pour faire le tour

De notre voilier comme pour nous en remercier.

.

.

Épilogue

.

Un puffin certes est oiseau des plus beaux

Mais pas plus faim,  à en croire  cet oiseau,

Volant en chasse au ras de l’eau, vers proie

Qui frétille sur ligne derrière notre bateau.

***

Il rate une fois, l’on tente de rentrer la ligne

Mais  à la troisième tentative,  s’est fait ferré

Juste temps, présence d’esprit,  de le monter

Dans le cockpit où, pour le moins, il s’agite !

***

Il est bien pris par l’hameçon dans son bec :

L’opération d’extraction s’avère très délicate

Il finit par coopérer  du moins se laisse faire,

Et le voilà, tout joyeux, reparti dans les airs.

***

Je crois, qu’on ne l’y reprendra pas, de sitôt,

La leçon, cette fois, vaudra celle du corbeau,

Le voit virer, virevolter  au-dessus du bateau

On se dit qu’il est sauvé et nous en remercie.

***

Ce n’est pas le premier ni le dernier oiseau,

À se faire leurrer par leurre  au ras  de l’eau,

Les goélands, chez nous, sont plus méfiants

Poissons nageant en surface … stupéfiants !

.

.

199 – Calligramme

 .

Ça devait arriver

Au moins une fois,

Depuis le …… temps

Qu’on les ….… traine,

Nos lignes …… à thons

Sinon cory ……  phènes,

Et pour les  ……..  pécher

Comme il ………  se doit !

Ça devait ………. arriver

Au moins  .…..  une fois,

Qu’oiseau …… goéland,

Qu’oiseau .…… puffin,

Jeune et… pas malin

Se fasse … prendre,

L’on n’y croit pas.

.

Ça devait bien arriver un jour

Ou pour le moins, une fois,

Et voilà que  P c’est fait,

Sous spi      U      au vent

Et, il aura       attendu,

Précieux     F      moment,

La Terre     I      est en vue,

Bec trainé   N     tout droit.

.

Affalement du  P  spi sur eau

Ralentissement R  du bateau,

On tire la ligne,    I   bel oiseau

Sur le pont, volète,  S    pataud.

Toc, l’hameçon  l’on   O  dégage,

Pour lui  ce n’est pas  N     l’heure

De mourir, pris par  N    un leurre,

Lui souhaitons     I    un bon voyage.

Son vol est si     E  planant, si gracieux

Au raz de l’eau   R  que parfois maladroit

DE

Il nous attriste en   L  core, quand on le voit

Tenter de s’envoler en   I    regardant les cieux.

Tout ce qui brille, sur l’eau,  G    ne se mange pas,

Rappelle-toi bien, pour la proc  N  haine fois, puffin,

Surtout quand on arrive, enfin  E  qu’on n’a plus faim,

Goélands, fous de Bassan ne se  feront pas prendre à ça !

EN HAUTE MER

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

199 4

.

Évocation 

.

Eh non ce n’est  pas un oiseau,

C’est autre chose : une balise,

Avec bel oiseau, perché sur elle,

Oiseau de mer, on dirait puffin.

.

Confondre une balise avec un puffin

il faudrait avoir bu plus que de raison,

comme ce n’était pas notre cas, à nous :

forme se différencie totalement du fond.

.

Entre la haute mer et la côte,

On trouve des balises marines 

Et souvent des oiseaux tournent

Autour, c’est le cas aujourd’hui.

.

Symbolique 

.

Ce balisage est essentiel à la navigation.

Une parfaite connaissance des balises,

Et de leur vraie signification reste une

Des conditions de la sécurité en mer.

.

En croisière côtière, jour et nuit,

Il n’y a  pas un mille parcouru,

Sans  avoir  besoin  d’identifier

Une  des   marques  de balisage…

.

En France, dispositif de signalisation

Des côtes : 6 400 aides à la navigation

Selon Service des Phares et Balises

voilesetvoiliers.ouest-france.fr/

equipement-entretien/balise-marine

.

.

Descriptif

 .

199 – Puffin prisonnier de ligne, haute mer

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  pêche

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : balise / Symbole de fond : puffin

.

.

Fond

.

Évocation 

.

199 6

.

Eh non ce n’est  pas un oiseau,

C’est autre chose : une balise,

Avec bel oiseau perché sur elle,

Oiseau de mer, on dirait puffin.

.

Symbolique 

.

Puffin

Est un nom

Vernaculaire dont

Le sens en français est ambigu.

Les puffins sont des oiseaux marins pélagiques

Qui  contient également les fulmars, pétrels, prions.

.

Ils sont taxonomiquement proches des albatros.

Ils  passent l’essentiel de leur vie en mer

Et ne viennent à terre que la nuit,

Pour se reproduire.

.

Pour cela, ils se regroupent en colonies,

Préférentiellement sur des îles et îlots.

Ils creusent aussi des terriers.

La femelle ne pond

Qu’un œuf par an.

wikipedia.org/wiki/Puffin

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Jeune oiseau de mer, voit petit poisson

Nageant rapidement à la surface de l’eau

Le fil qui le tient est transparent, invisible,

Et le fait qu’un bateau ne soit pas très loin,

Ne l’inquiète guère, alors, hop : dans  le bec

Si cela avait été une balise : il l’aurait évité !

C’est autant de notre faute que de la sienne,

Maintenant va falloir le hisser, décrocher.

.

.

Bec d’oiseau fin et pointu

.

 .

 Scénario 

.

Le puffin est un oiseau marin pélagique, proche du  fulmar et pétrel,

il taquine ici l’appât de l’hameçon qui brille, s’y fait prendre parfois,

pris dans notre ligne, nous le ramenons au bateau puis le libérerons.

 .

Visuels et textuels  >> 

198 – Pêche dorade-coryphène en haute mer

Visuels et textuels  >> 

.

           Vrai que

        Pour un poisson

De haute mer, Canaries,

Coryphène  est bien joli nom !

Deux coryphènes gisent là, mortes,

L’une contre l’autre les yeux vitreux,

Étaient-elles sœurs, amis, ou voisines.

Les voici en chairs, qui nous apportent,

Notre menu en deux repas au quotidien

Et ce, pour les quatre jours,  prochains.

.

Famille coryphène désormais chagrine

Contre deux marins des plus heureux.

L’on peut passer…des heures entières,

À regarder coryphènes nager en mer.

Ils nagent par banc, ou parfois isolés,

Je rêve, poisson : de leur ressembler.

La vraie coryphène, vous connaissez,

C’est une dorade de mer, caméléon !

.

 Bonne si sous la dent vous la mettez,

Dont le mâle ressemble bonite-thon

En voilà bien un poisson qui frétille,

Se bat et se débat dès qu’on le titille

Au bout de votre canne, de votre fil,

Qu’un leurre, attrape, lorsqu’il file.

.

Coryphène, doucement, ramassée

Prenant temps de voir scintiller :

Couleurs, jaune-brune-blanche

Et nacrée, au reflet pervenche,

Un pur joyau que son ballet

Dans l’eau,  lors de prise,

Hors du sillage bateau

Par un marin, pleine

Encore soubresaut

Dernier  swing,

Ou  dernière

Valse tango

Elle finira,

Au fond d’un cockpit,

Danse macabre,    ses nerfs à vif,

Avant coup de            grâce décisif,

Abrégeant son                agonie, palpite.

.

.

Extension

.

Nous avons là, tableau fort palpitant,

Haut en couleurs, montrant que la pêche

Est un art, sans pitié, quand on la fait,

Sans états d’âme pour la consommer.

.

Coryphène ne rime avec rien,

Rien qu’avec elle-même :

C’est un poisson unique

Qui a une défense exceptionnelle

Offre des sauts spectaculaires hors d’eau.

 .

Poisson caméléon  changeant de couleurs,

Passant du jaune brun au bleu, puis blanc,

Puis pigmentations  rouges, bleues, noires.

.

Nous avons pris des femelles, fines de tête

Alors que pour le mâle, tête plus carrée.

Nous la préparons en filets, dégustons

Avec du riz ou des pommes de terre

Avec un vin blanc : « vino verde »

Un vrai régal, chair si délicate.

.

Il y a plusieurs tailles de dorades coryphènes comme les thons.

Elle a une chair délicate, et, bien cuisiné : tout, en elle, est bon !

En pêcher une, sera presque un miracle, pour apprenti pêcheur,

Que je suis et je n’en reviens pas encore de ma chance ce jour-là.

J’en connais d’autres, ayant pris des grosses : plus futés que moi.

.

C’est pas le tout de pêcher des poissons

D’abord il faudra se limiter en quantité,

Au-delà de trois, on ne sait les conserver,

Ensuite il faudra savoir bien les cuisiner !

.

Cela dit, ce sera un vrai plaisir d’en gouter,,

Accompagné  d’un bon vin blanc, bien frais !

La dorade, en particulier, est poisson préféré,

On n’a laissera pas une miette en notre assiette.

.

.

Épilogue

.

Daurade coryphène est symphonie des couleurs :

 Du gris, du jaune, une touche de vert : étincelant,

Dans l’eau en évoquant une sorte de petite sirène

Qui perdra ses éclats et couleurs, sortie des eaux.

***

Un tel changement, radical, me crée de la peine :

Son halo de lumière s’étant comme envolé en air

Elle perd sa belle danse frétillante et scintillante,

Elle n’est plus qu’un tas de chairs à consommer.

***

Il faut dire qu’on s’en régale  à qui mieux mieux,

Pas besoin de sauces, herbes, épices, exhausteur,

Sa chair s’avère d’une tendre et délicieuse saveur

On ne la pêche qu’en mer chaude, c’est heureux !

***

Sa nageoire dorsale en forme de peigne très fin

Avec ses petites nageoires, latérales et caudales,

Participe de tenue de ballet, sa tête, plongeante,

Fait qu’elle porte comme un casque, coryphène.

.

.

198 – Calligramme

.

           Vrai que

        Pour un poisson

De haute mer, Canaries,

Coryphène  est bien joli nom !

Deux coryphènes gisent là, mortes,

L’une contre l’autre les yeux vitreux,

Étaient-elles sœurs, amis, ou voisines.

Les voici en chairs, qui nous apportent,

Notre menu en deux repas au quotidien

Et ce, pour les quatre jours,  prochains.

MA PÊCHE

Famille coryphène désormais chagrine

Contre deux marins des plus heureux.

L’on peut passer…des heures entières,

À regarder coryphènes nager en mer.

Ils nagent par banc, ou parfois isolés,

Je rêve, poisson : de leur ressembler.

La vraie coryphène, vous connaissez,

C’est une dorade de mer, caméléon !

DORADE-CORYPHÈNE

 Bonne si sous la dent vous la mettez,

Dont le mâle ressemble bonite-thon

En voilà bien un poisson qui frétille,

Se bat et se débat dès qu’on le titille

Au bout de votre canne, de votre fil,

Qu’un leurre, attrape, lorsqu’il file.

EN HAUTE MER

Coryphène, doucement, ramassée

Prenant temps de voir scintiller :

Couleurs, jaune-brune-blanche

Et nacrée, au reflet pervenche,

Un pur joyau que son ballet

Dans l’eau,  lors de prise,

Hors du sillage bateau

Par un marin, pleine

Encore soubresaut

Dernier  swing,

Ou  dernière

Valse tango

Elle finira,

Au fond d’un cockpit,

Danse macabre,    ses nerfs à vif,

Avant coup de            grâce décisif,

Abrégeant son                agonie, palpite.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

198 4

.

Évocation  

.

Un support pour affiche, informations,

Forme manchot n’étant pas empereur,

Tête plus large, daurade  coryphène

Poisson ne ressemble pas au thon,

.

Un poisson des mers du sud, plus chaudes

avec une grosse tête et des plus arrondies

il n’a ni les couleurs ni les gouts du thon

pour sûr, fond et forme convergent ici.

.

Une daurade coryphène,

Qui change de couleur hors d’eau

Et dont la chair est si tendre

Que c’est un des meilleurs poissons

.

Symbolique 

.

La daurade coryphène, pélagique

Aux couleurs bleues jaunes et vertes

Effectuant des rushs à plus de 80 km/h

Est assurément un des plus beaux poissons

Qu’un pêcheur sportif puisse espérer prendre.

Son corps est fusiforme mais de faible section.

Les males ont un front bombé reconnaissable.

L’œil est en position assez basse, et se situe

Presque au niveau d’une gueule ouverte.

Le nom de ce poisson estimé est issu

 Du provençal daurada, dorée.

top-fishing.fr /poisson/52/1

/daurade-coryphene

.

Descriptif

 .

198 – Pêche dorade-coryphène, haute mer

Alignement  central / Titre absent  / Thème  pêche

Forme courbe  / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : daurade / Symbole de fond : poisson

.

.

Fond

.

Évocation

.

198 6

.

Une daurade coryphène,

Qui change de couleur hors d’eau

Et dont la chair est si tendre

Que c’est un des meilleurs poissons

.

Symbolique 

.

Les alevins de poissons

Sont transparents et la pigmentation

Apparaît au cours de leur développement.

Toute la diversité de poissons ne tient qu’à

Un tout petit nombre de pigments colorés :

La mélanine, la xanthine et l’érythrine

Respectivement noir, jaune, et rouge.

.

Ils sont contenus dans des cellules

Spécialisées du derme et épiderme.

Sous contrôle nerveux ou hormonal,

Ces cellules se dilatent, se contractent.

.

Les pigments s’étalent ou se concentrent

Modifiant alors la couleur de l’animal.

Ces magnifiques couleurs ne servent

Pas que d’ornement, ils sont utiles !

aquarium-larochelle.com/le-blog-scientifique/

couleurs-et-motifs-des-animaux-marins

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Dorade ou daurade, les deux s’écrivent,

On ne pourra la confondre avec un thon

Tant sa peau, aux couleurs chatoyantes

Lors nageant dans l’eau et à sa surface,

Se rendent  de nature très changeantes,

Devenant pâlissantes, dès hors de l’eau,

Exhausse saveur de sa chair succulente

Dorade, sans doute, parce que… doré

Coryphène, sans doute, car… adoré

Pêcheurs sportifs, fins gourmets

Car en déguster une, me plait.

 .

.

Ligne de pêche à la traine

.

Scénario

.

Belles impressions en l’eau en admirant ses couleurs chatoyantes,

sortie de l’eau, la daurade les perd  pour une robe grise et verte :

n’importe quel pêcheur se dirait fier d’avoir fait une telle prise !

 .

Visuels et textuels  >> 

197 – La pêche d’un thon-bonite en haute mer

Visuels et textuels  >> 

.

^

^   ^

Ah      Eh

Ah            oui

Nous            venons

Venons de   pêcher thon

Quoi de plus  normal en mer

Premier de la    semaine : bon.

Des millions on   sait qu’ils sont !

La météo et le ciel, le vent et la mer

Se sont mis de la partie pour ce faire.

.

Ciel couvert, sur fond blanc, gris, bleu,

Faut vent nous poussant à cinq nœuds.

La mer s’est calmée : devient plus plate.

Lançons lignes de leurres qui attrapent.

Et  l’on attend et, chouette, un poisson !

Lors, ce dernier égayera  notre horizon,

Nos deux repas, garantis, le dimanche

Accompagné, d’un vin,  qui étanche !

.

Faut pas désespérer de sa  …   veine,

Savoir attendre bonnes conditions

Un peu de chance ligne de traine,

Ont fini par honorer prédiction.

Pas de mers  …  sans poissons,

Pas de poissons  …  sans mer.

Le thon est, steak de la mer,

Dit un slogan,  publicitaire,

Pour peu,   qu’on le pèche,

Gratuit, bon, et peu cher.

.

Lors nous  voguons  sur

Leur  grand   réservoir,

Et même les dauphins

Viennent nous revoir,

Après sarabande  de

 Leurs jeux,  ils nous

Saluent : au revoir

Y a des jours avec

Et des jours sans

Aucune   pêche

N’est garantie

À cent pour cent,

On se rabat sur vivres à bord :

C’est juste entrainement si ça mord.

.

.

Extension

.

Pêcher un thon-bonite ou thon-germon

En mer demeure toujours un événement,

Bien plus que des maquereaux communs,

Qui eux, se déplacent par énormes bancs.

.

Le maquereau se pèche sous cinq nœuds

De vitesse du bateau, le thon, au-dessus,

Ainsi  il est important  de tenir compte

De l’allure, l’état de la mer, de l’heure

Le petit matin et fin d’après-midi

Nous semblant plus propices

Pour des pêches à la traine.

.

Il nous est bien arrivé de prendre cinq thons

Dans la même soirée et d’arrêter de pêcher,

Les jours suivants …  pour ne pas gaspiller

La marchandise  car  notre  réfrigérateur

Était trop petit pour stocker davantage.

.

Il nous arrive  de passer  une semaine

Entière sans pêcher  un seul poisson,

C’est pourquoi,  il vaut mieux  avoir

Des réserves à bord, pour le cas où…

C’est bien d’avoir le matériel de pêche

Et apprendre à pêcher tous les poissons.

Il faut aimer le poisson et pas qu’un peu !

.

Thon sur ton, gris sur  gris, couleur du thon, sauf le rouge,

Un poisson sportif, tout en haut de l’échelle, et qui bouge

Mais il s’agit du plus gros car il y en a des plus petits

Qui remplissent nos assiettes, satisfont nos palais

Il est si bon qu’on en perdrait pas une miette

Le pécher, à la traine, n’est pas simple

En apprenti, pêcheur… humble,

Si j’en prends un par jour,

J’ai de quoi survivre.

.

Assez souvent, durant navigation, on laisse

Trainer une ligne avec un hameçon et leurre

On ne sait jamais, en une telle pêche passive !

Mais il n’y a guère de miracle, prise est mince.

.

La pêche active, le bateau stoppé, ne donne rien

Sauf près des côtes : petit poisson, voire un lieu.

Quand on pêche à plusieurs  et canne enrouleur,

C’est une activité  très prenante, voire un sport.

.

À vrai dire, il faudra des astuces quand même,

Déjà pour choisir le bon leurre à bonne heure,

Ensuite, pour manier l’enrouleur si ça mord :

Trop de tirage, vitesse, le poisson décroche.

.

.

197 – Calligramme

.

^

^   ^

Ah      Eh

Ah            oui

Nous            venons

Venons de   pêcher thon

Quoi de plus  normal en mer

Premier de la    semaine : bon.

Des millions on   sait qu’ils sont !

La météo et le ciel, le vent et la mer

Se sont mis de la partie pour ce faire.

M A    P Ê C H E

Ciel couvert, sur fond blanc, gris, bleu,

Faut vent nous poussant à cinq nœuds.

La mer s’est calmée : devient plus plate.

Lançons lignes de leurres qui attrapent.

Et  l’on attend et, chouette, un poisson !

Lors, ce dernier égayera  notre horizon,

Nos deux repas, garantis, le dimanche

Accompagné, d’un vin,  qui étanche !

D’ U N    T H O N  –  B O N I T E

Faut pas désespérer de sa  …   veine,

Savoir attendre bonnes conditions

Un peu de chance ligne de traine,

Ont fini par honorer prédiction.

Pas de mers  …  sans poissons,

Pas de poissons  …  sans mer.

Le thon est, steak de la mer,

Dit un slogan,  publicitaire,

Pour peu,   qu’on le pèche,

Gratuit, bon, et peu cher.

EN     HAUTE     MER

Lors nous  voguons  sur

Leur  grand   réservoir,

Et même les dauphins

Viennent nous revoir,

Après sarabande  de

 Leurs jeux,  ils nous

Saluent : au revoir

Y a des jours avec

Et des jours sans

Aucune   pêche

N’est garantie

À cent pour cent,

On se rabat sur vivres à bord :

C’est juste entrainement si ça mord.

.

.

Forme

.

Réduction

.

197 4

.

Évocation 

.

Un poisson, probablement,

Un poisson, certainement,

Lequel : est-ce un  thon,

Ou simple maquereau ?

 .

Poissons ont presque la même forme

même si au fond, seront tous différents.

ici, c’est plutôt la forme d’un petit thon,

lors le fond et la forme se rejoignent.

.

Un thon de cinq kilos, pas cinquante :

Un thon bonite :

Un poisson qui nous nourrira pendant

Trois jours à deux.

.

Symbolique 

.

Le thon est prisé des Français

Mais demeure, au grand dam

Des  associations  écologistes,

Symbole  surpêche  mondiale.

Pour aider les consommateurs

À mieux choisir leurs produits

En rayons des supermarchés,

Greenpeace vient de dévoiler

Son classement des marques

Thon respectueuses d‘océan.

francesoir.fr/lifestyle-gastronomie

.

Descriptif

 .

197 – Pêche d’un thon-bonite en haute mer

Alignement  central / Titre absent  / Thème  pêche

Forme ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : thon / Symbole de fond : poisson

.

.

Fond

.

Évocation 

.

197 6

.

Un thon de cinq kilos, pas cinquante :

Un thon bonite :

Un poisson qui nous nourrira pendant

Trois jours à deux.

.

Symbolique 

 .

Dans

 Le monde

Des poissons,

Eau, liens sont déliés,

Et forme estompée, effet

Impressionnismes favorise

La perméabilité, l’abandon,

Dilatation, inflation émotive

Et par lesquels l’être déborde

De lui-même, à se confondre

Avec à conscience de valeur

Qui le dépasse, l’englobe,

L’assimilant à

Condition

Plus générale.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Qui dit poissons, dit pêches

Et parfois même : surpêches !

Ça ne risque pas tant qu’on pêche

Avec une canne muni seul hameçon

On ne sait jamais ce qu’on va prendre.

.

Ici, ce sera des thons, germons, bonites,

Qui nous feront quelques délicieux repas.

C’est le soir, à vitesse à plus de cinq nœuds

Qu’un tel thon mordrait à un tel leurre mais

Réserve du sport pour le faire monter à bord.

 .

.

Capture thon albacore en mer

.

Scénario

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Thon nageant en l’eau, à quoi pense-t-il : à se nourrir ou à exister,

trompé par un leurre en hameçon, le voilà pris par un bon pêcheur

il finira en cuisine, mis à part tête, entrailles, queue, rejetées à l’eau.

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