395 – Voyage par livres, par pensées

Visuels et textuels  >>  

.

J’ai rêvé de voyage au bout du monde,

Et, par ma pensée me voilà transporté.

Ses images, sons, paroles, sensations,

Viennent  à  moi,  sans être imposées.

 .

Partant contexte, le récré … l’enrichit,

Je le manipule, le colorie,  le modifie :

Ne suis prisonnier  de quelque réalité,

Ni de plans coupés  … comme à la télé.

 .

Image que je projette, reste bien irréelle

Faites de bribes et de souvenirs à la pelle

Mais, je la trouve  aussi vraie, aussi belle

Que  toutes les photos, que j’ai eu, d’elle.

.

Le voyage tant intérieur …qu’extérieur,

Remplira tous mes meilleurs bonheurs,

Est la composante des plus essentielles,

D’être humain, dans sa vie existentielle.

.

Besoin de connaitre  d’autres ciels,  cités,

Pour combler ses attentes, et sa curiosité

Et si mille lieux  sont à visiter, à montrer,

Il faudrait mille ans, pour tous les épuiser.

.

Combien, feront dix  mois  à économiser,

Pour un mois, maximum deux à s’évader

Faute de temps, et plus encore, d’argent,

Voyager coûte cher payement comptant.

.

Voyager en pensées, voyager en ses rêves

Ne coûte rien, et  ne  prend pas de temps

Voyager par les livres ou par les histoires,

Vous ferait connaitre la vie des étrangers.

 .

En  un tel théâtre du Monde, apprenons

Comment ce qui peut paraitre différent

Finit par nous devenir presque familier

Au point que l’on croit y être, avoir été.

.

.

Extensions

.

À voir les films et documents et les reportages

Sur USA, peu de français souhaitent immigrer là-bas.

L’inverse aussi quand on est né, à un endroit, en un pays,

On s‘y est adapté et l’on justifie et à plein son mode de vie.

.

Il y a une grande différence entre : commercer, et visiter,

Travailler avec des étrangers et habiter dans leurs pays

Avec toutes les contraintes spécifiques et culturelles,

Communautaires, que cela signifie pour nous.

.

Médias et livres nous proposeront des voyages

Et des récits de voyages ou reportages de voyages.

C’est là une différence énorme avec les siècles passés

Où il fallait aller sur place, pour échanger, s’acculturer.

.

Rien n’empêche de prendre le meilleur de chaque culture

Et l’appliquer tant bien que mal à soi-même, d’autant que

Pour ce qui est de la nature humaine, il n’y a pas un pays,

Civilisation, pour racheter l’autre, sauf le sien, la sienne.

.

Il existe de nombreux styles de livres de voyages :

Des guides qui vous donnent des informations utiles,

Récits ou romans, vous narrant  périples ou  péripéties,

Des carnets de routes autobiographiques voire illustrés,

Et même  des écrits ressemblant, parfois, à des poèmes,

Où  l’intention des auteurs n’est plus en rien descriptif

Mais seulement évocatif de sensations, d’émotions.

.

La France où je vis, je travaille, je contribue

Est réellement un très beau pays que j’aime :

La preuve est qu’il est le plus visité au Monde,

Et que nombre d’étranger veulent y immigrer.

.

Mais, parce qu’il y a un mais, vous pensez-bien :

Cela reste toujours problématique pour se déplacer

Français manifestent, bloquent leur propre économie

Il y a presque autant de politiques que de… votants.

.

Voir ailleurs ce qui s’y passe, comment ça marche,

Ne peut que faire du bien, ne peut que relativiser :

Tout le monde nous envie notre Système de santé,

Pourtant il n’a jamais été aussi malade lui-même.

.

.

395 – Calligramme    

 .

J’ai rêvé de voyage                   V                 au bout du monde,

Et, par ma pensée                   O              me voilà transporté.

Ses images, sons                   Y              paroles, sensations

Viennent à moi                   A            sans être imposées.

G  

Partant du contexte        E        le recréé, l’enrichis,

Je le manipule, le          R        colorie, le modifie.

Ne suis prisonnier        *        de quelque réalité

Ni de plan coupé         P         comme à la télé.

 A

Image je projette           reste bien irréelle

Faites de bribes,        *     souvenirs à la pelle

Mais, je la trouve     L   aussi vraie et belle

Que toutes les pho   E   tos, que j’ai, d’elle.

S

Le voyage tant inté  *  rieur qu’extérieur,

Remplit mes meil    L   leurs     bonheurs,

La composante des  I    plus   essentielles,

D’être humain  en   V  sa vie existentielle.

 R

Besoin de connaitre E   autres ciels,  cités,

Pour combler ses at  S   tentes, sa curiosité

Et si mille lieux sont *   à visiter, à montrer,

Il faudrait mille ans  *  pour tous les épuiser.

*

Combien feront dix     P      mois à économiser,

Pour un mois, maxi     A   mum deux à s’évader

Faute de temps, et        R   plus encore, d’argent,

Voyager coûte cher        *      payement comptant.

 L

Voyager en pensées         E        voyager en ses rêves

Ne coûte rien, et ne          S         prend pas de temps

Voyager par les livres         *          ou par les histoires,

Vous ferait connaitre          P           la vie des étrangers.

  E

En un tel théâtre du              N               Monde, apprenons

Comment ce qui peut             S                   paraitre différent

Finit par nous devenir             É                     presque familier

Au point qu’on croit                 E                       y être, avoir été.

 S  

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

395 4

.

Un tabouret de lecture de livre

Un livre ouvert  sur deux pages,

Guide de voyage probablement :

Guide de voyage certainement

.

Tout voyage avec ou sans guide

restera toujours un beau voyage,

seul, en couple, en famille, groupe,

forme du guide épouse bien le fond

..

Livre sur  guide de voyages 

Invitant  au voyage, s’il en est :

On peut toujours imaginer mais,

Y avoir été, sera toujours mieux !

.

Symbolique 

.

Le   symbolisme  du   voyage,

Bien que particulièrement riche

Se résume toutefois dans la quête

De la vérité, la paix, l’immortalité :

Navigations, traversées  des fleuves,

Et sans compter toutes quêtes des îles.

.

Mais  il y a aussi, et surtout, les voyages

S’accomplissant à l’intérieur de soi-même.

Voyage, comme fuite de soi n’aboutit jamais.

.

Voyage au centre humanité, à l’intérieur de soi,

Est aussi symbolisé par le livre  ou par la coupe :

Aventures du Graal, voyages vers la connaissance,

D’Énée,  d’Ulysse,   de Dante,  de  Jules vernes, etc….

.

.

Fond

.

Évocation 

.

395 6

.

Livre sur  guide de voyages 

Invitant  au voyage, s’il en est :

On peut toujours imaginer mais,

Y avoir été, sera toujours mieux !

.

Symbolique 

 .

Le voyage,

Symbole d’évasion

Et de changement et depuis toujours,

Aura fait rêver de nombreuses personnes.

Cela parce qu’en voyage, nous faisons face

À un réel  processus  de … dépaysement,

De changement,  nous assistons à des

Paysages différents et des coutumes

Étrangères, parfois très diverses.

Mais ces coutumes étrangères

Aux nôtres, peuvent ne pas

S’avérer si paradisiaque.

etudier.com/dissertations/

Le-Voyage-Est-Il-Symbole-d’Évasion

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Dans la vie d’un homme on aurait le temps

Sinon l’opportunité pour quelle que raison ;

De faire plus de cent fois le tour du Monde !

Mais la lecture et le cinéma nous offriront

De démultiplier cent fois cette capacité

Si on ouvre un livre, regarde la télé

On est bien ailleurs que chez soi,

C’est comme le tapis magique

D’Aladin, machine à rêves.

De rester en bibliothèque

Voire en médiathèque,

Ne remplace jamais

Tout voyage réel

Restera virtuel

Désincarné.

 .

.

Écran magique, machine à voyager

.

Scénario

.

Voyager par les livres, dieu sait s’il n’en manque pas de tous genres,

pour se faire sa représentation personnelle, collective, dans sa tête,

et rassembler ses impressions vécues personnelles en journal, récit.

.

Visuels et textuels  >>  

1150 – Il serait fou de bien penser par soi-même

Voir prose et illustrations

.

Penser, mais c’est bien sûr,

Je pense par moi-même

D’évidence, enfin.

.

Mais vous penseriez à quoi,

Quel recul auriez-vous,

Sur propres idées ?

.

Je pense comme tout le monde

À des sujets préoccupants,

Recherche solutions.

.

Lors votre analyse vient de vous

Ou imposée de l’extérieur,

Alternative, originale ?

.

Arrêtez … vous me faites douter

C’est bien moi qui pense,

Ou alors, suis aliéné.

 .

Cette assertion me maintient de glace :

Personne ne pourra penser à ma place !

Pourtant je la pose comme une faribole,

Est-ce que je serais, ou ne serais pas, fol !

.

Penser, c’est sûr ; à  quoi, cela l’est moins.

Comment, je l’ai appris avec un grand soin

Penser comme tout le monde, penser à rien

Ou critiquer tout … de  près comme de loin.

.

La pensée commune  servirait de référence,

À une famille ou à un groupe, à une  société,

Mais pour bien voire pour mieux s’organiser

Tant une pensée non  efficace ira au panier.

.

Et, si j’affirme que le temps n’existerait pas.

Y aura quelqu’un qui mettra à le compter

En quoi n’aurai-je pas le droit de penser,

Qu’il n’est que leurre … pour nous tuer.

.

Si s’abstraire de la matière, est risible,

S’abstraire de tout temps, impossible,

S’abstraire de l’espace est impensable

Et de l’énergie, serait un vrai miracle !

.

Je demeure prisonnier de mes pensées,

Cela, personne ne peut rien  y changer,

Me dis que penser par soi-même est fou

À me demander si je  suis aliéné en tout.

.

 .

Extension

.

Penser par soi-même pose un problème

Philosophique et anthropologique

Tant cela supposerait de faire

Abstraction ou de dépasser

Les pensées de nos prédécesseurs

Et nos moyens d’expressions par tous

Les comportements gestuels, émotionnels

Et par tous les médias et dieu sait s’il y en a.

.

Sans aller chercher si loin, ou partout ailleurs,

Nos parents puis nos écoles, nous conditionnent

Dans nos pensées au point parfois, de les formater.

Quant à la publicité et la politique qui nous vantent

Et nous vendent leurs lots de « prêts à penser »,

Renforcés par les influenceurs et les acteurs.

.

Comment y échapper, même le sachant,

En restant lucide, attentif tant il n’y a

Qu’en développant son esprit critique,

Au bon sens du terme, qu’on peut sinon

S’en affranchir, du moins le contenir dans

Les limites du raisonnable et acceptable

Sur le plan personnel ou social.

 .

Penser par soi-même c’est ne pas répéter déjà ce que dit autrui.

Ce qui  oblige à l’effort personnel de réfléchir de manière autonome,

Par une mise à distance des opinions et propos dénués de justification.

Cela dit, comment faire, si nous sommes le produit de pensées communes

Vivre en l’opinion interdit à l’homme d’accomplir sa vocation d’être pensant,

Une vie sans pensée libre, Socrate nous l’a montré, n’est pas digne de l’homme.

Autonome : notre pensée ne pourrait l’être totalement, qu’en partie seulement.

.

Avoir une pensée autonome est un mythe

S’il y a quelque chose qui appartient

Au bien commun de l’humanité,

C’est la philosophie générale !

.

La  Géopolitique  et  l’Histoire

Nourrissent autant notre pensée,

Sans parler de littérature et cinéma.

.

Mais c’est surtout son histoire personnelle

Contacts, événements, expériences acquises

Qui  composent les fondements de sa pensée :

On pense un peu beaucoup par communautés.

.

.

Épilogue

.

Pour penser, il suffit de se préoccuper

De s’informer de l’extérieur : cerveau indicible,

Main invisible, qui règnent et régissent le Monde.

***

Voilà qui est dit : on n’est autre que le produit de notre

Éducation, de notre socialisation, de notre manipulation

Et en plus on l’entretient en lisant journaux, informations.

***

Penser, pour certains, se résumerait à faire des hypothèses,

Consulter les sciences,  comparer, sommer leurs conclusions

 Et laisser de côté ce qui n’est pas prouvé, hors connaissances.

***

Si je n’ai pas de certitude de pouvoir penser par moi-même

J’essaie, du moins, de m’en approcher, être quête de vérité

Sans jamais parvenir l’atteindre, ce serait péché d’orgueil.

***

Ce que je sais, que je vois,  j’éprouve : c’est qu’on ne peut

En aucun pas penser en mode QCM, question/réponses,

Pour être en mesure de penser : faut qu’il y ait du sens.

***

Y a pas de méthode ni de réponse unique pour penser,

La pratique du doute et de la critique n’est qu’une aide

Si on les intègre au fond de soi-même, si on se connait.

***

Alors on aura beaucoup approfondi espaces de liberté

Connais-toi toi-même, nous aurait enseigné  Socrate,

Et tu connaitras l’Univers et les Hommes, point final.

.

1150 – Calligramme

.

Penser, mais c’est bien sûr,

Je pense par moi-même

D’évidence, enfin.

 .

Mais vous penseriez à quoi,

Quel recul auriez-vous,

Sur propres idées ?

 .

Je pense comme tout le monde

À des sujets préoccupants,

Recherche solutions.

 .

Lors votre analyse vient de vous

Ou imposée de l’extérieur,

Alternative, originale ?

 .

Arrêtez … vous me faites douter

C’est bien moi qui pense,

Ou alors, suis aliéné.

.

 C

Cette assertion me      ‘    maintient de glace :

Personne ne pourra     E     penser  à ma place !

Pourtant je la pose      S    comme une faribole,

Est-ce que je serais     T    ou ne serais pas fol !

Penser, c’est sûr ; à      *    quoi, ça l’est moins ;

Comment, je l’ai ap     F     pris avec grand soin

Penser comme tout     O   le monde penser rien

Ou critiquer tout de    U     près comme de loin.

*

D

La pensée commune    E  servirait de référence,

À une famille ou à un   *  groupe, à une  société,

  Mais pour bien, voire   P  pour mieux s’organiser

 Tant une pensée non     E    efficace ira au panier.

 Et, si j’affirme que le    N  temps n’existerait pas.

Y aura quelqu’un qui    S  se mettra à le compter

En quoi n’ai-je pas        E         le droit de penser,

Qu’il n’est que leur        R       re pour nous tuer !

*

Si s’abstraire de la        S        matière est risible,

S’abstraire de tout        O        temps, impossible.

S’abstraire de l’espa       I           ce est impensable

Et de l’énergie, serait      –             un vrai miracle !

Je demeure prisonnier   M             de mes pensées,

Cela, personne ne peut   Ê               rien  y changer,

Me dis que penser par    M           soi-même est fou

À me demander si je       E        suis aliéné en tout !

.

 .

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1150 4

.

En bas, boites de

Pensées communes,

En haut, partagées,

Voire philosophiques

 .

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche ici de forme)

 .

La philosophie en boites

lors qui n’en rêverait pas

découpage parmi d’autres

qui fait forme évoque fond.

 .

Une représentation en boites

 Évoquerait philosophie unique

En tous cas, orientée formatée,

Pour être inculquée et intégrée.

.

Symbolique    

 .

La boîte est le symbole de la curiosité,

De la dissimulation et du mystère :

La vue d’une boîte suscite l’envie

De découvrir ce qu’elle contient.

 .

Ce mystère associé à la boîte renvoie

À notre mystère, à notre monde intérieur.

 .

Toutefois, ne pas réussir  à  ouvrir  la  boîte

Peut signifier  de ne pas parvenir  à accéder

Au fond de son âme, à la connaissance de soi.

Source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-boite

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1150 6

.

Une représentation en boites

Évoquera philosophie unique

En tous cas, orientée, formatée,

Pour être inculquée et intégrée.

.

Symbolique

 .

La philosophie  est une recherche de la vérité

Guidée par un questionnement sur le monde,

La  connaissance  et   l’existence   humaine.

Elle existe   depuis l’Antiquité, en Occident

Orient, à travers la figure du philosophe,

Non  seulement  en  activité  rationnelle

Mais tout autant  comme mode de vie.

L’histoire  de  la  philosophie  permet

De bien appréhender  son évolution.

Au sens moderne et pour une partie

De nos philosophes contemporains,

La philosophie n’est pas un savoir,

Ni un ensemble de connaissances,

Mais une démarche  de réflexions

Sur les savoirs mis à disposition.

Elle est devenue  une  discipline

Parmi les sciences humaines.

fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il a existé une théorie qui considérait le cerveau

Comme une boite noire,  avec entrées et sorties.

Et à l’intérieur, traitement presque mystérieux.

Cette fausse image est restée, valide, seulement,

La fameuse boite noire d’enregistrement crash.

Y a du monde, évènements dans notre cerveau

des informations accessibles et autres, cachées

on croit émettre une opinion censée, originale

et en fait, comme en publicité, prête à penser.

 .

.

Inconscient, conscient, émotionnel, rationnel

.

Scénario

 .

Vous avez deux choix possibles : le bon et le mauvais : généralement …

Lui, il pense qu’il n’y en a pas, de choix,  ou alors beaucoup plus que ça !

Et lui se pose même la question : mais pourquoi me demander de choisir ?

.

.Voir prose et illustrations

1116 – Sûr que tout le monde ne pense pas comme moi

Visuels et textuels  >>

.

Pensée universelle, impensable.

Ce serait, d’ailleurs, détestable,

Pensée propre est honorable,

Nous en sommes capables.

.

Des lecteurs, de ce texte,

Vont dire, je suis d’accord,

Lors d’autres le critiqueront,

Prétexte, fonction du contexte.

.

On ne lit  que ce  que  l’on  veut,

On n’entend que ce que l’on peut

Polysémies et ambiguïtés, à foison,

Interpréter autrement est la raison.

.

Monde ne pense pas comme moi.

Il faut me rendre, à l’évidence :

Nombreux ceux qui pensent

À des choses différentes,

Des choses, auxquelles

Je n’ai jamais pensé.

.

La question «à quoi penses-tu»

Se réfère aux  instants présents,

À quelque chose, ou, à  quelqu’un,

À ce à quoi, l’on pense  plus souvent :

Vie, mort, succès,  métier, famille, amour.

.

On ne peut penser,  à tout, en même temps,

Ni même à tout ce que l’on fait, doit faire

Dans les heures, les jours qui viennent,

Et on peut penser successivement

À des choses n’ayant aucun lien.

.

Si on arrête de penser, tout simplement :

Mais  c’est plus facile à dire, qu’à faire

Cerveau n’arrête jamais de travailler :

Il se repose différemment la nuit

Structurant pensées en rêvant.

.

Certaines pensées sont comme révélations :

On a fait un lien  entre plusieurs choses,

Qui n’en avait pas, pour nous, avant,

Dans un contexte, hors contexte,

On appelle cela, la création.

.

Il y a des gens, aux  pensées  constructives,

Ou destructives, novatrices  ou répétitives.

Il est difficile pour un créatif de se mettre

À la place d’ouvrier qui fait même geste.

«Je ne sais pas, à quoi, vous pensez :

Je ne suis pas dans votre tête ».

.

C’est vrai et en partie faux !

Enchainement tours de paroles

Dans une conversation  très suivie,

Permet une anticipation de la réponse,

Si on connaît l’interlocuteur et le contexte.

.

.

Extensions

 .

On en arrive à cette fameuse phrase de Descartes :

«Je pense donc je suis » qui est plutôt contradictoire

Car on aurait pu dire autant : « Je marche donc je suis ».

Mon esprit, autrement dit,  ma conscience, me démontre

Que lors je marche, je pense que je marche, donc je suis.

On appelle cela des métadonnées.

.

Parce que l’animal marche aussi mais n’a conscience

Pour autant qu’il existe en tant qu’individu social

Ni même en tant qu’identité isolée qui dispose

De liberté de dire, faire, d’être.

.

Comment se déroule la pensée en mon cerveau !

Les biochimistes  vous disent : par des synapses,

Des flux d’électricité, atomes : d’accord, mais ça

C’est la plomberie, ça ne dit rien du contenu !

.

Peut-on se penser, ailleurs, dans une autre

Époque, dans une autre tête : oui et non,

En partie, par projection, en partie, par

Fiction mais ce ne seront guère que des

Constructions a priori, pas des réalités.

.

Penser, d’accord, tout le monde pense, mais à quoi ?

Sûr que tout le monde ne pensera pas… comme moi :

Je ne suis en rien une référence  pour tout un chacun,

J’admets que les autres pensent différemment de moi

Je pense que c’est une richesse, et non, une faiblesse !

Je pense de trop, et peut-être même mal, qui le sait !

Peut-être faut-il se contenter, de vivre, simplement,

 En méditant, faire le vide en soi sans autour de soi.

Amour et compassion restent à penser pour tous.

.

Souvent opposée à la volonté et au sentiment,

La pensée est définie par Platon comme un dialogue

De la raison avec elle-même sur  des paroles, événements.

Elle est pour Descartes «tout ce que ce qui se fait en nous

De telle sorte que nous l’apercevons  en nous-mêmes ».

Elle est donc un synonyme possible de la conscience.

.

Avoir conscience de quelque chose est-il : penser

La conscience de la même chose est différente

Pour culture française  et  culture chinoise :

Si on ne s’appuie sur acception commune

On pensera les choses… différemment !

.

.

Épilogue

.

Tout le monde ne pense pas comme moi

Ce sera plutôt une chance en démocratie

Sinon, imaginez que je suis un dictateur,

Déviants de ma pensée en bannissement.

***

Moi-même d’ailleurs, je pourrai très bien

Penser des choses, différentes, contraires,

Comme mal pour bien et réciproquement,

***

La pauvreté de la pensée serait l’uniformité

Je ne veux voir qu’une seule tête : les autres

Comme  confondues, cachées …  disparues !

***

Discussion, confrontation, concluent accord

Sinon  chacun camperait  sur fixes positions,

Et la guerre ne serait plus loin, à raison/tort.

***

Personne ne pourra avoir  entièrement raison,

Donc personne ne peut avoir entièrement tort,

La vérité, si elle existe, est dans un compromis.

***

Enfant, j’ai pensé que les parents avaient raison

Je me suis aperçu qu’ils n’étaient pas infaillibles

Je me suis dès lors mis à penser par moi-même :

Depuis je n’ai cessé de tout remettre en question.

.

.

1116 – Calligramme

.

Pensée universelle     L  impensable.

Ce serait, d’ailleurs  E  détestable,

La pensée propre    *  honorable,

Ce dont  sommes  M  capables.

Des lecteurs, de    O    ce texte,

Vont dire je suis  N  d’accord,

Et d’autres le cri  D  tiqueront,

Prétexte fonction  E du contexte.

On ne lit que ce      *   que l’on veut,

On n’entend que   N  ce que l’on peut

Polysémies et am  E   biguïtés à foison,

Interpréter autre   *   ment est la raison

Monde ne pense  P     pas comme moi.

Il faut me ren   E   dre, à l’évidence :

Nombreux    N  ceux qui pensent

À des cho  S    ses différentes,

Des cho   E  ses, auxquelles

Je n’ai  * jamais pensé.

.

La question   P «à quoi penses-tu»

Se réfère aux    A      instants présents,

À quelque cho    S    se, ou, à  quelqu’un,

À ce à quoi, l’on    *      pense  plus souvent :

Vie, mort, succès,    C    métier, famille, amour.

On ne peut penser,  O    à tout, en même temps,

Ni même à tout ce  M    que l’on fait, doit faire

Dans les heures,   M  les jours qui viennent,

Et on peut pen  E     ser successivement

À des choses   * n’ayant aucun lien.

.

Si on arrête de pen    *       ser, tout simplement :

Mais  c’est plus fa   M       cile à dire, qu’à faire

Cerveau n’arrête   O    jamais de travailler :

Il se repose dif    I      féremment la nuit

Structurant      !  pensées en rêvant.

.

Certaines pensées sont comme révélations :

On a fait un lien  entre plusieurs choses,

Qui n’en avait pas, pour nous, avant,

Dans un contexte, hors contexte,

On appelle cela, la création.

.

Il y a des gens, aux  pensées  constructives,

Ou destructives, novatrices  ou répétitives.

Il est difficile pour un créatif de se mettre

À la place d’ouvrier qui fait même geste.

«Je ne sais pas, à quoi, vous pensez :

Je ne suis pas dans votre tête ».

 .

C’est vrai et en partie faux !

Enchainement tours de paroles

Dans une conversation  très suivie,

Permet une anticipation de la réponse,

Si on connaît l’interlocuteur et le contexte.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

.

Forme, avec cire et paraffine

qui ressemblerait à une bougie  

Ou bois sculpté  d’un chandelier,

Empilement de formes diverses.

 .

  (forme stylisée, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme)

.

Là où, moi, je chandelier pour bougie

Allumée, bien d’autres

Verront un pur empilement de formes

En segments ronds

.

Symbolique 

.

Un chandelier

Est un objet qui

Sert de support

À des chandelles

Des   cierges   ou

Bien des bougies.

Le chandelier ou

Ménorah   est  un

Emblème biblique,

Devenu également

L’un des symboles

De l’État…d’Israël

Autres institutions.

Pour certains le chandelier

Serait dérivé de l’arbre de

Lumière babylonien.

soued.chez.com/menora

.

.

Fond

 .

Évocation

.

.

Là où, moi, je crois voir une bougie,

Allumée, bien d’autres

Verront un pur empilement de formes

Aux couleurs diverses !

.

Symbolique de fond

Bougie est associée

À la lumière, au temps,

À la prière : autrefois,  la

Bougie  était utilisée comme

Source  de  lumière,  mais aussi

Pour mesurer le temps qui s’écoule.

.

Cette notion de temps  sera  exprimée

Aujourd’hui par bougies d’anniversaire,

Chaque bougie représentant année de vie.

.

La bougie évoque  l’élévation  de la pensée,

Mais aussi la communication avec le divin,

D’ailleurs, elle  est, et souvent, utilisée  dans

Les rituels religieux, notamment pour prier.

Source  1001symboles.net/symbole/sens-de-bougie

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un chandelier supporte une bougie

Qui éclaire avec flammes vacillantes,

Lumière éclaire aussi symboliquement

Nos lumières, qui elles, sont à l’intérieur

De notre cerveau mais dont les contenus

Demeurent parfois en l’ombre, en retrait,

Ce qui fait que notre histoire, connaissance

Sont différentes de celles de tous les autres !

 .

.

Opinions sur grain de poussière

.

Scénario

.

À quoi pense-t-on quand on est seul et en plein désert ?

Penser autrement : raisonnable, mais  est-ce possible ?

Penser  qu’un autre monde est mieux, est-ce un mythe ?

 .

Visuels et textuels  >>

.

717 – Matin, au réveil, je pense à toi, merveille

Visuels et textuels  >>

.

Le matin au moment du réveil

Je me  tourne  vers toi, absente !

Dans un premier temps : frustré,

Puis, dans un second,   émerveillé.

.

Émerveillé de penser déjà bien  à toi

Tu sois l’objet  de mon  premier désir,

Tout comme de mon dernier…soupir,

Avant de m’endormir  dans tes bras.

.

Suis-je victime de mon imaginaire,

Lors qu’en réciprocité, rien à faire,

Je ne peux empêcher l’inconscient

Penser à toi matin, tout le temps.

.

Dès le matin … dès mon réveil,

Je pense  à toi,  oh  merveille,

Et  mon corps,  hypertendu,

Se jette   en tes  bras… nue.

Lors m’y glisse, en pensée

Afin de mieux   m’enivrer

De torpeur qui m’envahit

À ne pouvoir sortir du lit.

.

J’y suis, et j’y reste encore

Et, mon cœur bat plus fort,

Quand tes jambes s’écartent

Sang, en tes joues, s’écarlate.

.

Ce n’est plus tant ton … corps

Que je pénètre, que ton esprit,

Que je fenêtre et qui me réjouis

Par tes yeux en parfaits accords

Cette nuit, noire  sous  tes voiles,

Au creux  de  ta claire… obscurité

Tes yeux brillent comme les étoiles,

En reflets de ton âme…  intériorisée.

.

Je communie avec toi,   toute en éveil,

De tous tes sens   de  toutes tes pensées,

Nos imaginaires auparavant bien séparés

Deviennent superposés à nuls autres pareils

Ce n’est pas  que toi,  en femme,  à mes côtés.

.

C’est tout un monde ou  univers tout un cahier,

Que j’explore et à loisir  et en cette belle matinée

Tout, de fond en comble,  et de la cave au grenier,

Et, avec la douceur  de ton corps, des plus apaisés,

Sans parler parfum de ta peau finement pigmentée.

.

Avec toutes les lueurs de tes regards, des plus étonnés,

Qui m’accompagnent, dans mes délires, durant éternité,

Eternité de cet instant rêvé, où je pense à toi réveil sonné

Remerciant le ciel que tu sois là entre mes bras bien serrée

À tenir ma main pour qu’en tous points, l’on se sente bien !

.

.

Extensions

 .

Seule, dans mon grand lit douillet aux draps bien blancs

Je me réveille après une bonne nuit de sommeil en rêvant

Que tu es là, à mes côtés comme mon merveilleux amant,

Voilà que mon espoir s’évanouit : fausse réalité troublante

Et je me retrouve, en état de blues complet en m’habillant.

.

Le matin, après une bonne nuit de sommeil,

De quelques rêves, émaillée

Je me réveille, te sens, te touche à mon coté

Et je me dis « merveille »

.

Il y a, dans l’air, comme parfum d’érotisme,

Et je me blottis contre toi

Te désirer fort ne serait pas un euphémisme

Tant mon désir me festoie

.

Tu bouges un peu, tu tressailles et tu bailles

Tu n’ouvres pas les yeux

Que les bras pour m’accueillir sans bataille

En ton corps, en creux !

.

Je me pince afin de savoir si je ne rêve pas

Sensations sont bonnes

La journée à deux débute sans un faux pas

Si plaisir, on s’adonne.

.

.

717 – Calligramme   

 .

Le matin au       M        moment du  réveil

Je me  tourne       A       vers toi, absente !

Dans un premier      T      temps : frustré,

Puis, dans un second,     I        émerveillé.

Émerveillé de penser déjà  N    bien  à toi

Tu sois l’objet  de mon    * premier désir,

Tout comme de mon R    dernier soupir,

Avant de m’endormir   É  dans tes bras.

Suis-je victime de mon  V  imaginaire,

Lors qu’en réciprocité    E rien à faire,

Je ne peux empêcher   I  l’inconscient

Penser à toi, matin  L  tout le temps.

.

*******************************

.

Dès le matin       J      dès mon réveil,

Je pense à toi,      oh  merveille,

Et  mon corps     *     hypertendu,

Se jette  en tes        bras, nue.

Je  m’y glisse,      E   en  pensée

Afin de mieux     N   m’enivrer

De torpeur qui     S  m’envahit

À ne pouvoir sor   E   tir du lit.

.

J’y suis, et j’y reste  À     encore

Et, mon cœur bat   *   plus fort,

Quand tes jambes   T  s’écartent

Sang en tes joues,  O  s’écarlate.

Ce n’est plus tant   I  ton … corps

Que je pénètre,    *  que ton esprit,

Que je fenêtre    M   qui me réjouis

Par tes yeux en   E   parfait accord !

Cette nuit noire  R      sous tes voiles,

Au creux  de  ta   V      claire obscurité

Tes yeux brillent  E  comme les étoiles,

En reflets de ton     âme  intériorisée !

Je communie avec  L  toi,   toute en éveil,

De tous tes sens   de  L   toutes tes pensées,

Nos imaginaires aupa E ravant bien séparés

Deviennent superposés * à nuls autres pareils

Ce n’est pas  que toi,    en femme,  à mes côtés,

C’est tout un monde ou   univers tout un cahier,

Que j’explore et à loisir   et en cette belle matinée

Tout, de fond en comble,  et de la cave au grenier,

Et, avec la douceur  de  ton corps, des  plus apaisés,

Sans parler parfum de ta peau, finement pigmentée.

.

Avec toutes les lueurs  de tes regards, des plus étonnés,

Qui m’accompagnent, dans mes délires, durant éternité,

Éternité  de cet instant rêvé, où je pense à toi réveil sonné

Remerciant le ciel que tu sois là entre mes bras bien serrée

À tenir ma main pour qu’en tous points,  l’on se sente bien !

.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

717 4

.

Un vase, forme conique

Avec un bouquet de fleurs

Ou cheminée … surmontée

De fumée hallucinogène.

.

Qu’y aurait-il de commun

Entre une femme et un tel vase :

Rien, en apparence, sauf si on la voit

Dans une sorte de fumée hallucinogène

.

Symbolique 

 .

Par sa forme,

La grâce de ses courbes

Et sa fonction de réceptacle,

Le vase est un symbole féminin.

Son creux évoque celui de l’utérus,

Le  féminin, contenant les fluides vitaux.

.

Dans l’art et les rites funéraires, le vase

Apparaît emblème de la vie éternelle.

Celui de  la coupe  est lié à deux

Connotations    opposées :

.

Positive,   elle  est  signe

D’un destin favorable

Dont  elle  préfigure

Les agapes, donc la

Joie et le plaisir.

heraldie.blogspot.

com/2014/08/le-vase

.

Descriptif

.

717 – Le matin, réveil, je pense à toi, merveille 

  Alignement central   /  Titre serpente  Thème  pensée

Forme  conique  /   Rimes égales   /   Fond éloigné de forme

Symbole de forme : vase    /   Symbole de fond : hallucinogène

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

717 6

.

Qu’y aurait-il de commun

Entre une femme et un tel vase :

Rien, en apparence, sauf si on la voit

Dans une sorte de fumée hallucinogène

.

Symbolique 

.

Un hallucinogène est

Substance chimique psychotrope

Qui induirait des hallucinations,

Des altérations des perceptions,

De la cohérence de la pensée et

De la régularité de l’humeur,

Et sans causer de confusion

Mentale persistante ou de

Troubles de la mémoire.

.

Cet état, appelé état modifié de conscience

Par certains usagers, peut être atteint par

La démarche spirituelle, méditation ou art.

Fr.wikipedia.org/wiki/Hallucinogene

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

On n’en finirait donc jamais de rapprocher

Le vase de la femme tant en courbe, en creux

Ou, qu’en contenu, qu’il reçoit et qui fermente.

À vrai dire, après libération, ce symbole, éculé,

Aurait, pour beaucoup d’humains, fait  long feu !

.

Nombre d’entre elles sont encore  en sa tourmente,

C’est à croire que leur feu qui dormait sous la cendre

Se sera soudain réveillé pour un long combat d’égalité.

.

Mais si l’on fait référence au même poème, numéro 694

On voit que c’est la lampe qui l’emporte sur le vase passif.

Comme quoi avec même texte ou presque, on peut changer

De forme, de symbole, de vision globale de la femme actuelle

Tout est une question d’éducation, de culture, d’interprétation.

 .

.

Penser amour quelqu’un

.

Scénario

.

Lumière blanche, draps blancs, pensée qui me branche,

une pensée si forte, si hallucinante, que je te crois à côté,

et au final, je me retrouve à m’habiller, seule et frustrée !

.

Visuels et textuels  >>

716 – Quand je pense à toi : téléportée, je te vois

Visuels et textuels  >>

.

À chaque  fois,  je pense à toi

Comme téléportée, je te  vois.

Ça rime, assez  bien,   ma  foi,

Avec un grand cœur  qui   bat

.

Pour toi, de  te voir   présente,

Même  si  pour de vrai absente

De cette  image  je me contente,

Tant elle est pour moi, éloquente.

.

Mon cerveau, seul, se représentera

Le fruit de nos rencontres   intimes

Et  je me  dis, lors  tu m’es présente,

Notre  plaisir  sera des plus  ultimes.

.

Quand je pense à toi,

Téléportée,  je te vois

En pensée,  en corps,

Tu ne me croiras pas.

.

Émotions remontent,

Sensations  abondent

Et  je baise  tes lèvres,

Et ta bouche en fièvre.

.

Plus je descends et plus

Tu t’abandonnes et au vu

De mes caresses, données

Sur tes seins … encapsulés

.

Par mes mains qui dansent,

Et sur ton ventre en cadence

Oserai-je  plus loin, plus bas :

Rideau : l’on n’en parlera pas !

.

Tant ton image en moi reste pure

Même si écornée par temps durs,

Lors même, partagée entre jours,

Elle restera la première toujours.

.

.

Extensions

 .

Voir une image virtuelle qui bouge

Devant soi, serait-ce vraiment voir

Ou seulement tromper son cerveau,

Projeter imaginaire en fausse réalité !

.

À vrai dire, la frontière est ténue entre

Ces deux faces d’une seule et même réalité,

La partie virtuelle n’est qu’autre interprétation

Du réel parmi tous les possibles : l’esprit humain

À ceci de particulier sur celui des autres animaux

Sa capacité à se projeter images qu’il fabrique

En son cerveau et qui n’ont aucun support

Physique, aucune substantialité.

.

Peut-être est-ce là l’explication des apparitions

Des fantômes et autres objets en environnement :

Ce ne serait que simple et banal artefact du cerveau.

De toute façon, il me faut bien créer  une telle  image

Intériorisée pour reconnaitre quelqu’un de familier :

Ce que n’ont plus les malades atteints d’Alzheimer

Qui ne reconnaissent plus leurs proches.

.

On peut jouer à transformer cette image

Comme un peintre, un dessinateur, un caricaturiste

Mais il en restera toujours l’esprit, caractère, identité,

Le minimum pour la reconnaitre parmi des milliers.

..

Quand l’on entre dans un virtuel

Que certains nomment métavers

Service en ligne,  donnant accès à

Simulation espaces 3D temps réel,

Restant partagées  et  persistantes,

Pour vivre expériences immersives.

.

Bien, bien,  on est bluffé … d’accord,

Mais ce n’est pas de la téléportation.

Moi je me sens davantage transporté,

Fermant les yeux : je te sens, je te vois,

Devant moi, c’est  comme si tu étais là !

Il n’y aurait rien de magique, là-dedans,

Rien que la force de ma pensée intérieure

Parce que je te connais, me projette en toi.

.

.

716 – Calligramme  

 .

J

À  chaque  fois,      E         je pense à toi

Comme télépor        *         tée, je te  vois.

Ça rime, assez           P         bien,   ma  foi,

Avec un grand           E         cœur  qui   bat

Pour toi, de  te           N         voir   présente,

Même  si  pour            S          de vrai absente

De  cette  image,         E          je me contente,

Tant elle est pour         *          moi,  éloquente.

Mon cerveau seul,       À          se  représentera

Le fruit de nos ren       *          contres   intimes

Et  je me  dis, lors         T         tu m’es présente,

Notre  plaisir  sera       O        des plus  ultimes.

 I

.

********************

********************

.

Quand je pense à toi,

Téléportée, je te vois

En pensée, en corps,

Tu ne me croiras pas.

.

Émotions   T remontent,

Sensations  É   * abondent.

Et je baise     L       T tes lèvres,

En ta bouche    É             E   en fièvre,

Plus je descends  P                *           et plus,

Tu t’abandonnes   O                V            et au vu

De mes caresses   R              O          données

Sur tes seins        T            I      encapsulés

Par mes mains    É      S   qui dansent

Et sur ton ventre  E  *   en cadence

Oserai-je plus loin  *   plus bas.

Rideau, on n’en parlera pas,

.

Tant ton image en moi reste pure

Même si écornée par temps durs,

Lors même, partagée entre jours,

Elle restera la première toujours.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

716 4

.

Un voile pudique, en haut,

Sur usage d’encrier, en bas.

Ou encore une lampe à pétrole

Ou un sas de téléportation.

.

Aucun lien direct entre encrier, téléporté

l’on peut tremper son doigt dans l’encrier

pour écrire nom sur papier, pas son corps

la forme ne correspondra pas avec le fond.

.

Encrier n’a pas d’intention ;

C’est juste support pour écrire

Mais lors écrivant à quelqu’un

On se téléporte : un peu vrai !

.

Symbolique 

 .

Un encrier est

Un récipient permettant

De contenir de l’encre dans

Un endroit pratique pour la

Personne qui écrit avec

Une plume ou un stylo-.

.

Les encriers sont sans doute

Devenus répandus dès la diffusion

De l’écriture à l’encre, manifestant

Une grande diversité de formes et

De tailles  tout  en  partageant

Comme point commun une

Ouverture réduite pour

Limiter l’évaporation.

wikipedia.org/wiki/Encrier

.

Descriptif

 .

715 – Retrouve ta peau, retrouve tes formes

  Alignement central   /  Titre droit  Thème  perception

Forme  losange  /   Rimes égales   /   Fond éloigné de forme

Symbole de forme : encrier    /   Symbole de fond : téléportation

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

 .

Encrier n’a pas d’intention ;

C’est juste support pour écrire

Mais lors écrivant à quelqu’un, 

On se téléporte : un peu vrai !

.

Symbolique 

.

  On nomme téléportation

Le  transfert  d’un corps  dans

L’espace sans parcours physique

Points intermédiaires départ  arrivée.

Le thème a été traité tant en science-fiction

Ainsi qu’en physique ou en parapsychologie.

.

Nous n’avons aucune raison de croire que

La téléportation de tout  être humain

Préserverait  la continuité  de  la

Conscience en nouveau corps.

Wikipédia : téléportation

 .

 .

Corrélations

 .

Liens fond/forme 

On peut se téléporter par télécommunication,

Ses paroles, ses écrits ses images, ses vidéos,

Pas son corps, même si  on peut  le figurer,

Par image 3D projections holographique.

Et si certains  prétendent communiquer,

Par télépathie, transmission de pensées

Ce ne sera que par ondes, non matière

L’esprit en est bien capable d’émettre,

Encore faudra-t-il un bon récepteur.

 .

 .

La téléportation ?

.

Scénario

.

Un moyen simple de se téléporter en espace de réalité virtuelle,

nul besoin de cabine téléportation telle qu’utilisée dans une série,

où il y a les hologrammes comme ersatz numérique de soi-même !

.

Visuels et textuels  >>

1094 – Faire le vide autour de soi !

Visuels et textuels  >>

.

Faire le vide est impossible

Vrai que la Nature en a horreur

Elle se remplit et bien de partout,

Bien que cela ne soit qu’une image.

.

Faire le vide, c’est nettoyer

Ses idées blanches, idées noires

Les capter, trier, voire, les éliminer,

De stocks nouveaux anciens souvenirs.

.

Faire le vide, c’est s’isoler de tout

Peu importe où, en chambre ou nature,

Pour ne plus voir, ne plus entendre du tout,

Afin de pouvoir repartir avec belle âme… pure.

.

Faire le vide autour de soi,

Faire le vide chez soi…en soi,

S’allonger sur une chaise longue,

Sur terrasse jardin, sous beau soleil,

Et ne plus entendre que le bruissement

Des feuilles dans les arbres vus à l’envers

Entrecoupé par diverses mélodies d’oiseaux

Qui vous bercent l’oreille et charment le cœur.

.

Faire le vide autour de soi,

Le vide hors de chez soi, en soi,

Marcher le long d’une grève calme

Comme sentier du tour d’ile en brume

Et ne plus entendre que clapotis de l’eau,

Accompagné des chants des galets arrondis,

Qui vous inspire de quelque fantôme tourment

La crainte de rencontrer, revenant, au tournant !

.

Faire le vide autour de soi,

Le vide d’une rythmique en soi,

Au milieu de foule assistant concert

De rock, ou de folk, ou de rap, ou disco

Ne plus entendre   qu’un seul instrument,

Qui bat la mesure, dont portée notes durent,

En votre tête, comme cette chanson qui entête,

Sans que vous deviniez d’où elle provient en fait.

.

Faire le vide autour de soi,

Le vide lors d’un repas chez soi

Lors le débat familial bat son plein

Que l’on vous parle de tout et de rien

Et n’entendre que le son  de petite voix

D’enfant qui, à l’autre bout, vous regarde

Et qui vous dit par  un petit geste : je t’aime

Comme trop plein remplissant un vide autour.

.

.

Extensions

 .

Faire le vide autour de soi,

Sidéral quand on est au cœur

D’une dispute dont on est prétexte

Pour régler ses comptes, pas le sien,

Pour  n’entendre  que  le  murmure

D’une maman chantant berceuse,

À faire venir marchand de sable

Vous fermant les yeux plein

Des rêves, vous habitant,

La nuit jusqu’au matin.

.

Faire  le vide, intégral,

Lors  un orage  gronde,

Tonnerre éclate, zébrant

L’air d’éclairs fulgurants,

Pour  mettre  sa  tête  sous

L’oreiller, et ne plus entendre

Qu’un bref bruit étouffé comme

Si l’orage était hors de portée et

Se dire que quand il sera passé,

On pourra sortir la tête haute

De refuge improvisé, courir,

Vers autre fenêtre éclairée.

.

 Faire le vide, autant autour qu’en soi, est impossible.

Il s’agit donc d’un vide relatif d’abaissement sensible.

Néanmoins, le calme, le repos, un laisser-aller  certain,

Ne peut qu’y contribuer et lors, peu à peu, on y parvient

Il ne s’agit pas de rêverie, ni d’hypnagogie, ni de sommeil

Il s’agit tout simplement de se fermer les yeux et les oreilles

Et de ne plus penser à rien, de prendre tout comme ça vient !

Certains y parviennent comme en un rite de posture, attitude,

D’autres s’angoissent, dans trop de silence, ou trop de solitude.

.

Le vide est en réalité un mot creux,

Il n’y a rien dedans,  il n’existe pas :

La matière est connue pleine de vide

Et le vide est rempli … d’antimatière,

C’est le serpent qui se mord la queue.

.

Si on dit je sens comme un vide en moi

Est-ce qu’on le dit au sens propre, figuré

Autour de moi me parait être plus simple

Je ferme les yeux, oreilles : le compte y est

Sauf pour les vibrations lourdes et le cœur.

.

.

1094 – Calligramme

 .

F A I R E    L E   V I DE

Faire le vide est impossible

Vrai que la Nature en a horreur

Elle se remplit et bien de partout,

Bien que cela ne soit qu’une image.

.

Faire le vide, c’est nettoyer

Ses idées blanches, idées noires

Les capter, trier, voire, les éliminer,

De stocks nouveaux anciens souvenirs.

.

Faire le vide, c’est s’isoler de tout

Peu importe où, en chambre ou nature,

Pour ne plus voir, ne plus entendre du tout,

Afin de pouvoir repartir avec belle âme… pure.

.

Faire le vide autour de soi,

Faire le vide chez soi…en soi,

S’allonger sur une chaise longue,

Sur terrasse jardin, sous beau soleil,

Et ne plus entendre que le bruissement

Des feuilles dans les arbres vus à l’envers

Entrecoupé par diverses mélodies d’oiseaux

Qui vous bercent l’oreille et charment le cœur.

.

Faire le vide autour de soi,

Le vide hors de chez soi, en soi,

Marcher le long d’une grève calme

Comme sentier du tour d’ile en brume

Et ne plus entendre que clapotis de l’eau,

Accompagné des chants des galets arrondis,

Qui vous inspire de quelque fantôme tourment

La crainte de rencontrer, revenant, au tournant !

.

Faire le vide autour de soi,

Le vide d’une rythmique en soi,

Au milieu de foule assistant concert

De rock, ou de folk, ou de rap, ou disco

Ne plus entendre   qu’un seul instrument,

Qui bat la mesure, dont portée notes durent,

En votre tête, comme cette chanson qui entête,

Sans que vous deviniez d’où elle provient en fait.

.

Faire le vide autour de soi,

Le vide lors d’un repas chez soi

Lors le débat familial bat son plein

Que l’on vous parle de tout et de rien

Et n’entendre que le son  de petite voix

D’enfant qui, à l’autre bout, vous regarde

Et qui vous dit par  un petit geste : je t’aime

Comme trop plein remplissant un vide autour.

A   U   T   O   U   R      D   E     S   O   I !  

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1094 4

.

Un temple bouddhiste

À sept  étages  mais  est-il

Chinois, japonais, indien

 Qui le sait, qui l’affirmera ?

.

(forme pleine, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme

.

Un temple évoquera en effet le besoin

de faire périodiquement le vide en soi,

et comme en lui-même il est assez vide

la forme aidera bien à atteindre le fond

.

Faire le vide durant sept fois de suite

Est d’être sûr d’y parvenir :

C’est mieux d’être en temple

Bouddhiste, tant c’est en sa nature.

.

Symbolique

 .

Pagodes,

Pavillons,

Monastères,

Temples japonais

Autels shinto bornent

Les paysages du Japon.

.

Quelles que soient les croyances, les lieux

De culte coexistent au pays de myriade de divinités.

Rien de plus normal car selon un adage populaire :

« Le Japonais naît shintoïste et meurt bouddhiste »

vivrelejapon.com/theme-temples-sanctuaires

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1094 6

.

Faire le vide durant sept fois de suite

Est d’être sûr d’y parvenir :

C’est mieux d’être en temple

Bouddhiste, tant c’est en sa nature.

.

Symbolique 

 .

Huit symboles apparaissent

Tout d’abord  en Inde  dans les

Cérémonies d’investiture royale.

Liste ancienne énumère : un trône,

Un svastika, une empreinte de main,

Un nœud et puis une urne aux trésors,

Une aiguière, et  un couple  de  poissons,

Un bol  couvert …  dans  le bouddhisme,

Ce sont : la conque, le parasol,  les poissons,

L’urne, la roue, la bannière, le lotus, le nœud.

Ils furent  offerts, par les devas,  au Bouddha,

À sa naissance, reconnaissance de «royauté».

Modifié, source : Wikipedia.org/wiki/Ashtamangala

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le vide appelle le vide

Le plein appelle le plein :

Y a-t-il là-dedans du divin

 Sinon de plus clair et limpide

Entre des temples, que choisir

Japonais, bouddhiste, chrétien,

Ou encore humaniste, cosmique.

Le vide de l’Univers est immense,

Aucune religion ne le compense !

 .

.

Faire le vide pour refaire le plein

.

Scénario  

.

Faire le vide autour de soi : question d’attractivité !

Faire le vide autour de soi, question de solitude !

Faire le vide, autour de soi, question de sensations !

 .

Visuels et textuels  >>

1092 – Le grand silence qui m’entoure

Visuels et textuels  >>

.

Le silence est, chacun sait,

Indispensable  à méditation,

Silence  autour  autant, en soi

Douce musique   de votre corps,

Envahissant entier, de l’intérieur,

Rythme flot calme de vos pensées.

.

Harmoniques vous créera telle bulle

Sensation  externe   deviendrait  nulle,

Lors l’écho du cœur, seul, vous parvient.

Et vous en oublieriez presque de respirer

Si complètement plongé  dans cette idée

Qui du stress vous repose de la journée.

 .

Ce grand silence, et qui m’entoure,

N’étoufferait pas bruits intérieurs

Et qui me jouent bien des tours

Lors je recherche un bonheur.

.

Il me protège et de l’extérieur,

De  nuit  tout comme  de  jour

Ou, il me rend les yeux, rieurs

Surtout, quand je fais l’amour !

 .

Bruit  se  transforme, chanteur,

Puis douce musique tout autour

Et  me réchauffe : sang  et cœur

Lorsque point d’orgue,  accourt.

 .

Harmoniques s’enchainent,

Et  me  libèrent, des  chaines,

Tout en peuplant les alentours,

D’ondes,  en autant de discours,

Berçant  mes oreilles, en mineur,

Rythmant paroles de troubadour

Ponctuée d’un silence  à  l’heure,

Où tout est luxe, calme, velours.

.

Silence et bruit sont états transitoires

Qui se renforcent ou qui se contrarient.

Et la minute de silence en vue d’honorer

La mémoire de quelqu’un qui est mort,

A une signification symbolique certes

Est message plus fort que discours.

.

.

Extensions

 .

Il y a aussi «luxe, calme et volupté»

Après l’amour,  pour Baudelaire

Mais on peut aussi le décliner

En  «luxe, calme et satiété»

Après dîner, ou bien encore

«Luxe, calme  et  discrétion»,

Toujours est-il que le silence est

Propice à des pensées intérieures,

Des rêveries, des fantasmes, de folies.

.

Le moindre bruit  deviendra susceptible

D’interprétations qui se transformeront en

Sons intérieurs, se poursuivent en symphonie.

Bruit du vent  qui passe, siffle à travers  la serrure,

Celui de feuilles du peuplier qui bougent sans s’arrêter,

Celui du coq qui chante, du chien qui aboie, il y en a etc.

.

Il y a une  grande différence  de traitement, entre les sons

Qu’on subit et ceux qu’on produit, et, qu’en plus, on aime.

Bruit de pas de sa bien-aimée, sur le plancher de l’escalier,

Agace les voisins, vous ravit, vous avertit  de  sa  proximité

Bientôt de sa présence dans l’intimité, et silence précédant

Qui précède la musique, c’est de la musique, comme suit.

.

Le silence existe dans la Nature … pleine, et, sauvage,

Hormis quelques bruits naturels et de cris d’animaux

Et dans des grottes, on peut même, en se concentrant,

Entendre son propre cœur battre et jusqu’à l’unisson !

Au point que, pour certains, ça en devient…angoissant.

Moi j’apprécie, surtout la nuit quand la mélodie secrète

Des étoiles, de notre  galaxie, bien au-delà,  de l’Univers,

Me parvient  en ondes faibles, et m’émerveille, à souhait,

À tel point que je me confonds en elle, en sa joie d’exister.

.

Le silence complet comme chacun le sait

Donne l’impression que le temps s’arrête

Tout comme le bleu d’un ciel…  sans vent

Crée l’impression que tout est immobile.

.

Lors les deux s’ajoutent, ça crée panique

Dans notre cerveau, qui s’interroge alors,

Si environnement est faux, irréel, disparu

Moment d’égarement où il plane sur l’air.

.

Silence qui précède tremblement de terre

Lors animaux, captant signaux, se taisent

Tandis que, chez nous, l’activité continue,

Comme si de rien n’était, aveugle, sourd.

.

.

Épilogue

.

Il y a, comme chacun  le sait :

Le bruit et le silence extérieur,

Le bruit et le silence intérieur :

Les deux peuvent nous affecter.

***

Pour se prémunir,  débarrasser

Des bruits  extérieurs … s’isoler

En un endroit  calme, inhabité,

Se mettre en position de repos.

***

Pour se prémunir, débarrasser

Des bruits intérieurs : méditer,

En prenant un thème, fil rouge,

Duquel l’on ne devra décrocher.

***

C’est plus facile à dire  qu’à faire,

Me direz-vous : avez bien raison,

On n’entre pas  en l’introspection,

Sans être dispo  pour ne rien faire.

***

Selon que l’on est un ours ou singe,

Le premier taciturne ; l’autre, agité,

On y parviendra plus vite, concentré

Il n’est pas question remue méninge.

***

C’est plus facile aussi, en congé, voyage,

S’il n’y a plus aucun souci, aucun tapage,

La vue et calme des iles exotiques ou non,

De tous sont connues pour cela, de renom.

***

Sons, bruits, que  je produis, sont  différents

De ceux  qui  me percutent, ceux que je subis,

Des airs mélodiques, doux, rythmes relaxants,

Nous élèvent vers bien être comme en paradis.

.

.

1092 – Calligramme

.

Le silence est, chacun sait,

Indispensable  à méditation,

Silence autour    * autant, en soi

Douce musique     L  de votre corps,

Envahissant entier  E      de l’intérieur,

Rythme flot calme     *      de vos pensées.

    G

Harmoniques vous     R     créera telle bulle

Sensation externe        A       deviendra nulle,

Lors l’écho  du cœur,    N   seul, vous parvient.

Et vous en oublieriez     D   presque de respirer

Si complètement plon    *       gé dans cette idée

Qui du stress vous re      *      pose de la journée.

    S

¤    Ce grand silence,      I      qui m’entoure,    ¤

¤¤    N’étoufferait pas      L  bruits intérieurs    ¤¤

¤¤¤    Et qui me jouent     E    bien des tours     ¤¤¤

 ¤¤¤¤    Lors je recherche   N      un bonheur,      ¤¤¤¤

¤¤¤¤     Il me protège et      C    de l’extérieur,      ¤¤¤¤

¤¤¤¤      De nuit    tout,        E   comme de jour      ¤¤¤¤

¤¤¤¤       Ou, il me rend        *     les yeux, rieurs      ¤¤¤¤

¤¤¤¤       Surtout, quand      Q    je fais l’amour !     ¤¤¤¤

    U  

¤¤¤¤       Le bruit se trans    I     forme, chanteur   ¤¤¤¤

 ¤¤¤¤      Puis douce musi     *    que tout autour    ¤¤¤¤

¤¤¤¤    Et me réchauffe     M     sang et cœur    ¤¤¤¤

¤¤¤   Lorsque point d’or  ‘      gue,  accourt.  ¤¤¤

     E

 Harmoniques    N s’enchainent,

Et me libèrent,      T     des chaines,

Tout en peuplant    O     les alentours,

D’ondes en autant    U         de discours,

Berçant mes oreilles   R            en mineur,

Rythmant paroles de    E             troubadour

Ponctuée d’un silence    *                   à l’heure,

Où tout est luxe, calme   *                  et velours.

.

*******************************************

******************************************

.

Silence et bruit sont états transitoires

Qui se renforcent ou qui se contrarient.

Et la minute de silence en vue d’honorer

La mémoire de quelqu’un qui est mort,

A une signification symbolique certes

Est message plus fort que discours.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.1092 4

.

Je ne sais si la forme ressemble

 À un singe ou un bien un  ours

Y a des humains  qui sont ours,

Et peu d’ours qui soit humain.

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

À vrai dire la forme ressemble plutôt

à un robot qu’à un ours ou un singe :

quoiqu’il en soit, loin d’un être humain

si bien que le fond diffère rade la forme

.

Il ressemble à un homme-singe,

Et voire un ours en pleine jungle.

C‘est sans doute à force de solitude

Qu’il demeure toujours silencieux !

 .

Symbolique 

 .

Le singe est un vrai primate

Présentant de fortes ressemblances

Avec l’homme : comme lui il symbolise

L’agilité, l’intelligence,  voire l’ingéniosité.

.

Lors, dans la mythologie égyptienne, le singe

Est associé au scribe car il note la parole de Ptah

Le dieu créateur puis  d’Anubis la déesse funéraire.

.

Aussi, il était considéré comme un magicien suprême,

Un artiste, un prestidigitateur tout à fait capable de lire

Les plus mystérieux, les plus complexes  des hiéroglyphes.

1001symboles.net/symbole/sens-de-singe

.


.

Fond

 .

Évocation

.

1092 6

.

Il ressemble à un homme-singe,

Et voire un ours en pleine jungle.

C‘est sans doute à force de solitude

Qu’il demeure toujours silencieux !

 

Symbolique 

 

L’ours fut considéré

Comme un double de l’homme,

Un ancêtre tutélaire, un symbole

De puissance, de renouveau,

Du passage des saisons,

Et même de royauté

Puisqu’il fut longtemps

Symbole de protection en Chine.

L’ours est surtout le symbole de la

Transition entre la pulsion animale

Et la maîtrise humaine : il est le

Symbole  de  la  maîtrise  des

Instincts et de la bestialité.

Il est donc celui qui prépare

La paix, en corrigeant, en

Premier lieu ses propres excès.

Source : guillaumedoucere.

canalblog.com/archives

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le singe est plutôt bruyant en pleine nature

Tandis que l’ours est plutôt du genre discret

Chacun d’eux interprètera silences et bruits

En signaux de calme ou danger potentiel !

En symbolisme, on ne peut les associer,

Bien que chacun ait lien avec l’homme

Le silence et le bruit qui les entoure.

 .

.

De l’homme, au singe, à l’ours 

.

Scénario  

.

Grands espaces instaurent grand silence environnant,

îles désertes, exotiques, tout autant, mais touristiques,

où lors j’entends mon cœur battre comme un tambour.

.

Visuels et textuels  >>

1091 – Silence complet autour, hormis esprit

Visuels et textuels >>

.

Le silence complet est

Propice aux projections

Diverses et envahissantes,

Et voire saturant son esprit.

.

On pense à tout, on pense à rien

À des idées, et voire, à des images,

Défilent, sans aucun lien entre elles.

.

Dans ces états, appelés hypnagogiques,

Entre la fin du sommeil et le début d’éveil

S’entremêlent, se confrontent,  à merveille :

L’inconscient se détend avec sa raison logique

.

Silence complet autour   Tout y passe : programme

.

Hormis en mon esprit       De la vieille et d’aujourd’hui,

.

Sept heures et je viens       Le moindre de mes problèmes

.

De me réveiller, au lit,         Avec le moindre de mes soucis

.

C’est fou je gamberge,            Parfois,  j’en pleure, ou, parfois

.

Vrai, on ne m’a rien dit.           Je tempête,  pour finir,  j’en rie.

.

Il n’y a pas un bruit dans          L’instant  réveil,  n’a rien  à voir

.

La maison, chat dort aussi,       Avec celui du profond sommeil

.

J’aime cet instant où tout est      L’entrée en état de somnolence

.

Suspendu, et puis, s’évanouit       N’est pas état  de  grande veille,

.

Où mes pensées les plus folles      Tout se relâche, tout se détend

Finissent par pousser  leur cri.       Et, soudain, tout se renouvelle.

.

J’ai rêvé, cette nuit, d’autre vie       Silence  du  petit  matin, au lit,

.

Et  d’un destin, plus personnel,      Est  une vraie, pure, merveille,

.

Où fantasmes et cauchemars et      Nouveau jour se lève pour moi

.

Où les projections s’entremêlent    Et dès lors  rien ne sera pareil,

.

Jusqu’à ce que fin me paraisse       Le tout, en un cycle  des jours

.

Bien douce, et moins cruelle.         Qui me parait être perpétuel.

.

.

Extensions

 .

Silence complet autour de moi,

Sauf en mon esprit qui ne s’arrête pas,

Qui ne prend de repos, sauf à être débranché

Mais là je serais mort, je crois que j’aurais tort :

Pur esprit, je ne le suis, du moins pas encore.

Le silence complet est lié à un manque de

Sensations externes mais non internes :

Toutefois, il y a,  et  il y aura, toujours,

Comme dans les confins  de l’Univers,

Un bruit de fond,  dans  mon cerveau.

Mon cerveau ne fait pas de bruit mais

Il ne peut  s’en passer : simplement, je

Ne l’entends pas  parce qu’il m’écoute !

 .

Le silence extérieur ne suffit pas à établir l’intérieur

S’il y a, bien sûr, une certaine corrélation entre eux,

Il n’y a pas d’automaticité comme un «On» et «Off»

On sait que le cerveau n’arrête jamais d’être stimulé

Si ce n’est de l’extérieur, par remaniements internes

Même durant méditation, et même durant sommeil,

Cerveau poursuit  son travail  comme en autre éveil !

Il est bien connu que nos oreilles n’ont pas de clapet,

Lors fermer ceux du voisinage, n’y pensez même pas.

 .

On sait que le cerveau ne dormira que d’un œil

Pour ne pas dire, ici, lors silence : d’une oreille !

L’esprit fonctionnerait au moment du plein éveil,

Sur un mixte de stimulations internes et externes.

.

On intègre parfois la sonnerie du réveil en son rêve

Lors on vient au travail, on invoque panne d’oreiller

Ça prend une dois, deux fois, trois fois, puis au-delà,

C’est comme cette l’histoire d’enfant qui crie au loup.

.

.

1091 – Calligramme

.

Le silence complet est

Propice aux projections

Diverses et envahissantes,

Et voire saturant son esprit.

.

On pense à tout, on pense à rien

À des idées, et voire, à des images,

Défilent, sans aucun lien entre elles.

.

Dans ces états, appelés hypnagogiques,

Entre la fin du sommeil et le début d’éveil

S’entremêlent, se confrontent,  à merveille :

L’inconscient se détend avec sa raison logique

.

Silence complet autour    #    #   Tout y passe : programme

.

Hormis en mon esprit    #       #   De la vieille et d’aujourd’hui,

.

Sept heures et je viens    S         H   Le moindre de mes problèmes

.

De me réveiller, au lit,     I          O     Avec le moindre de mes soucis

.

C’est fou je gamberge,       L           R      Parfois, j’en pleure, ou, parfois

.

Vrai, on ne m’a rien dit.       E           M      Je tempête, pour finir, j’en rie.

.

Il n’y a pas un bruit dans        N           I      L’instant  réveil  n’a rien à voir

.

La maison, chat dort aussi,       C           S     Avec celui du profond sommeil

.

J’aime cet instant où tout est     E           #     L’entrée en état de somnolence

.

Suspendu, et puis, s’évanouit      #           L     N’est pas état de grande veille,

.

Où mes pensées les plus folles      C           ‘      Tout se relâche, tout se détend

.

Finissent par pousser  leur cri.     O           E      Et, soudain, tout se renouvelle.

.

J’ai rêvé, cette nuit, d’autre vie    M           S      Silence  du  petit matin, au lit,

.

Et  d’un destin, plus personnel,     P           P      Est une vraie, pure, merveille,

.

Où fantasmes et cauchemars et     L          R     Nouveau jour se lève pour moi

.

Où les projections s’entremêlent   E          I     Et dès lors  rien ne sera pareil,

.

Jusqu’à ce que fin me paraisse      E         T      Le tout, en un cycle  des jours

.

Bien douce, et moins cruelle.         #         #      Qui me parait être perpétuel.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1091 4

.

Une forme de manteau

Avec rabat et suspendu

À un crochet au mur,

Pensée fantôme ?

.

(forme stylisée, rimes libres,

le fond s’approche de forme)

.

À peine aurai-je mis le col de mon manteau,

Appliqué  fort autour de ma tête,

J’entends moins tous les bruits extérieurs :

De ma pensée intérieure, seuls.

.

Symbolique 

 .

Notre manteau

Nous protège  bien

Du froid et de la pluie,

De la nudité, et de nombre

D’agressions  extérieures, telles

Que le bruit, et voire la poussière.

.

Il symbolise un mécanisme mental

Qui nous protègerait des souffrances.

Les froids peuvent représenter les

Comportements froids des gens,

Distants, silencieux, qui blessent.

.

Si l’on rêve de mettre un manteau,

C’est que l’on manque, en ce moment,

De chaleur affective ou que l’on se sent

Vulnérable  aux diverses  stimulations,

Et  ce, tant  intérieures  qu’extérieures.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1091 6

.

À peine aurai-je mis le col de mon manteau,

Appliqué  fort autour de ma tête,

J’entends moins tous les bruits extérieurs :

De ma pensée intérieure, seuls.

.

Symbolique 

.

Au sens large, la pensée

Est une  activité  psychique,

Consciente dans son ensemble,

Qui recouvre tous processus par

Lesquels  sont élaborés, en réponse

À toutes perceptions venues des sens,

Des images, des sensations ou internes

Tels que des concepts  que  l’être humain

Associera  pour apprendre, créer  et  agir.

C’est  aussi, une  représentation  psychique,

Ensemble d’idées étant propres à un individu,

Ou à un groupe, une façon de juger, une opinion

Un trait de caractère, comme pensée rigoureuse !

fr.wikipedia.org/wiki/Pensée

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un manteau nous protège de quelque chose

Le plus souvent du froid pour lequel il est fait

Mais parfois aussi, il cacherait  quelque chose

Qu’on donne ou non à voir, en vérité ou nudité

Parfois, il fait silence sur ce qui nous dérange :

On dira alors qu’il est caché «sous le manteau»

Mais il pourra aussi nous évoquer le fantôme

De quelqu’un qu’on a connu, qui l’a porté.

 .

.

Posture, silence, méditation

.

Scénario

.

Silence complet autour,

hormis mon chat qui ronronne

et les bruits familiers ou du voisinage.

 .

Visuels et textuels >>

694 – Le matin à mon réveil, je pense à toi, merveille

Visuels et textuels >>

.

Penser à quelqu’un au réveil

C’est que très  probablement

L’on vient juste      d’en rêver,

Que l’on revient     à la réalité,

Qui n’est,  ni triste,  ni morne,

Tant l’espoir  grandit, énorme,

De se voir, en cours de journée.

Imaginer déjà prochaine nuitée

Au fond d’un lit,  sous ciel étoilé,

Jusqu’au matin …  accompagné,

Au point, de croire,  que j’ai rêvé

Tu es bien  en chair  à mes côtés.

.

Le matin, à mon réveil,

Je pense  à toi, merveille

Mon être, en hypertendu,

Se jette dans tes bras nus.

.

Je  m’y  glisse  en  pensées,

En vue de mieux m’enivrer,

De la torpeur qui  m’envahit

À ne pouvoir sortir de mon lit

J’y suis  et j’y  reste et encore.

.

Lors mon cœur bat  plus fort,

Quand  tes  jambes, s’écartent

Sang, en tes joues, s’écarlate :

Ce n’est plus tant… ton corps,

Qu’en vrai pénètre mon esprit

Que je fenêtre et  me  réjouis,

Mais ce sont tes yeux accord.

*

Cette nuit noire sous tes voiles,

Aux creux de ta claire obscurité,

Tes yeux brillent comme les étoiles

En reflets de ton  âme … intériorisée

Je  communie, avec toi,  tout  en éveil,

De tous tes sens et de toutes tes pensées.

Nos imaginaires, juste avant bien séparés,

 .

Deviennent superposés, à nul autre, pareil :

Ce n’est plus que toi, en femme, à mes côtés,

C’est tout un monde, un univers,  vrai cahier

Qu’explore, à loisir  en  cette  belle  matinée

De fond  en comble, de la cave  au grenier.

.

La douceur de ton corps des plus apaisés

Parfum de ta peau finement pigmentée

La lueur de ton regard,  fort étonné,

M’accompagnent, une  éternité.

.

Qu’est-ce que l’éternité

Si notre temps s’arrête

L’Éternité, instant rêvé,

Où, qu’à toi, ne penserai,

Quand le réveil aura sonné,

Remerciant le ciel que tu sois là,

Entre mes bras, serrée à tenir ma main,

Pour   qu’en   tous   points l’on  se  sente bien !

.

.

Extensions

 

Se réveiller seul ou à côté

De quelqu’un, ou quelqu’une

Qu’on aime, d’amour, seront deux

Expériences différentes en points de vue,

Dès lors qu’on en a rêvé durant la nuit

Et que l’on souhaite le poursuivre

Comme douce et tendre réalité.

.

Le moment du réveil est un moment délicieux

Quand il se passe en rêvassant à son amant,

Mais il peut être et tout autant ennuyeux

S’il nous tire d’un cauchemar frappant,

Je tends le bras, pour voir si tu es là :

Perdu encore une fois, tu n’y es pas :

                          Ça ne fait rien : pour prochaine fois !            

.

Le réveil : transition entre sommeil

Et réalité, peut etre autant merveille,

Que cauchemar selon son dernier rêve.

.

Il y a ce bref moment où l’on pense que

Le rêve n’est pas qu’une fiction et qu’on

Aurait besoin de le vérifier, en réalité.

.

Et soudain, le retour à la normalité

Qui nous rappelle …quotidienneté

Dont rêve laissera trace ou non.

.

.

694 – Calligramme  

 .

Penser à quelqu’un au réveil

C’est que très  probablement

L’on vient juste      d’en rêver,

Que l’on revient     à la réalité,

Qui n’est,  ni triste,  ni morne,

Tant l’espoir  grandit, énorme,

De se voir, en cours de journée.

Imaginer déjà prochaine nuitée

Au fond d’un lit,  sous ciel étoilé,

Jusqu’au matin …  accompagné,

Au point, de croire,  que j’ai rêvé

Tu es bien  en chair  à mes côtés.

Le matin     A            à mon réveil,

Je pense     U          à toi merveille

Mon être,     *       en hypertendu,

Se jette en     R          tes bras nus.

Je m’y glisse    É           en pensée,

Afin de mieux    V         m’enivrer,

De la torpeur qui   E     m’envahit

À ne pouvoir sortir  I   de mon lit

J’y suis et j’y  reste    L    et encore

                  *

Lors mon cœur bat   J    I   plus fort,

Quand tes jambes    E             O  s’écartent

Sang en tes joues    *                    T  s’écarlate.

Ce n’est plus tant    P                      *   ton corps,

Qu’en vrai pénètre E                 À   mon esprit

Que je fenêtre et   N             *  me réjouis,

Mais ce sont tes     S    E  yeux accord.

               *

Cette nuit noire     M sous tes voiles,

Aux creux de ta        E  claire obscurité,

   Tes yeux brillent       R   comme les étoiles

En reflets de ton         V   âme intériorisée

Je communie, avec      E     toi, tout en éveil,

De tous tes sens et de   I    toutes tes pensées.

Nos imaginaires, juste   L   avant bien séparés,

      L

Deviennent superposés    E   à nuls autres pareils.

Ce n’est pas que toi    J     femme,      *         à mes côtés,

C’est tout un monde E         univers          À        vrai cahier

Qu’explore, à loisir  *               en cette          *             matinée

De fond en comble  P           de la cave          T       au grenier.

La douceur de ton   E          corps des         O    plus apaisés

Parfum de ta peau  S       finement       I    pigmentée,

La lueur de ton       E  regard      *  fort étonné,

M’accompagnent    *   une  éternité.

.

Qu’est-ce que l’éternité

Si notre temps s’arrête

  L’Éternité      R  instant rêvé

Où je pense      É      …     à toi,

Quand le réveil     V         aura sonné,

Remerciant le ciel      E           que tu sois là,

Entre mes bras, serrée    I          à tenir  ma  main,

Pour   qu’en   tous   points,    L         l’on  se  sente … bien !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

694 4

.

Lampe à pétrole, probablement,

Lampe à pétrole… certainement.

Indispensable au matin, réveil,

S’il fait noir, rien ne marche :

.

Lampe allumée, en veilleuse :

Le matin, je pense à toi comme

Ce qui voudra  dire que j’ai passé

Une nuit, avec toi, merveilleuse.

.

Symbolique 

 .

Le symbolisme de la lampe

Dont l’huile brûle Éros est double.

Chez Grimm la lumière seule chasse

L’amant  caché  de  l’héroïne.

Et la lumière, et  dans tous

Contextes mythologiques,

Symbolise la conscience.

.

La lumière d’une lampe

Représente  le conscient

Qui est  entre  les mains

Et  sous   le contrôle   de

L’être humain, contraste

Avec  la  lumière  du soleil,

De nature divine et cosmique.

.

Descriptif

 .

694 – Matin, réveil, je pense à toi, merveille  

  Alignement central  / Titre  cercle droit  / Thème  pensée

Forme  courbe  / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : lampe   /  Symbole de fond : matin

.

.

Fond

 .

Évocation

.

694 6

.

Lampe allumée, en veilleuse :

Le matin, je pense à toi comme

Ce qui voudra  dire que j’ai passé

Une nuit, avec toi, merveilleuse.

.

Symbolique 

 .

Matin, 7 h00.

Comme tous les matins,

Mon réveil biologique s’active

Je me lève  et je commence ma journée

Avec mon petit jogging matinal et bienfaisant.

.

C’est un plaisir que de courir à l’éveil du jour,

Pas âme qui vive, retrouver la campagne,

Le vent frais, et le chant des oiseaux:

Une belle journée s’annonce.

.

Je prends conscience de la

Beauté qui m’entoure :

Champs parsemés de fleurs sauvages,

Prairies avec les chevaux, vues imprenables.

 .

.

 Corrélations

Fond/forme 

 .

Lampe de chevet veille sur coucher et réveil

Un peu comme le bouton binaire «off/on»

Passant ainsi du conscient à l’inconscient

Et réciproquement, par effet de lumière,

La pensée du jour remplace  ou poursuit,

Celle de la nuit, en bonheur ou désillusion.

.

Il y a quelqu’un ou quelqu’une ou personne

Qui n’est pas forcément là quand on la sonne

Lors j’ouvre les rideaux, les volets, les fenêtres,

La lumière du soleil vient irradier ma chambre :

Il y a bien Claire, de lune, dans mon lit : merveille.

Ce poème renvoie à un autre avec même titre contenu

Le numéro 717 proposant une interprétation différente !

 .

.

7 h00, debout pour jogging 

.

Scénario

.

Le matin, à mon réveil : c’est encore le pied,

je lève un bras, tapote vers toi … pour te chercher,

ou je rêvasse, tout mon corps entouré par mes pensées.

 .

Visuels et textuels >>

686 – Vie, loin de France, quand j’y pense

Visuels et textuels  >>

.

Exquise, puis surprise

Sont mots qui te décrivent

Et au mieux, selon mes yeux,

Selon mes sentiments ardents,

Ou,  selon  mon  cœur  d’amant,

Dès lors que mon esprit t’évoque

Dès lors  que le corps  provoque

Dès lors sexes s’entrechoquent

Et rondeurs  de ta silhouette,

Procurent l’image chouette

De promesse de féminité.

.

En  son écrin, fermé

À celui  qui  n’aime.

.

Toi, loin de France,

Souvent, quand j’y pense,

Je vois ou  j’entrevois tes formes.

Formes et silhouette te déhanchant,

Font flotter tes vêtements, sous des vents,

M’inspire  un violent désir amant, touchant.

Touchant par la grâce de ton port, ton allure,

T’approcher,  te parler, seront d’autant plus dur

Afin de t’assurer  que, mon envie de toi, est pure.

Pure dans tes gestes, et  pure dans tes intentions,

Lors même que mon âge  ou jusqu’à présentation

Reflète quête conquêtes toutes en contradictions.

Contradiction  de norme,  contradiction  énorme,

Un gouffre  nous sépare, me rend  non-conforme,

À  ton attente, ton désir, pourtant,  protéiformes.

Protéiforme aussi corps, cœur, esprit d’un poète,

Qui fait, de ta  rencontre la bien plus grande fête

Pour regards de muette, non d’airs de coquette.

Coquette appelle un coq paré de mots d’atours,

Pour lui conter fleurette pour lui faire la cour

Or, il  pense  trop  sexe,  pas  assez  l’amour.

L’amour  te personnifie, l’amour, tu  l e vis,

Chaque jour, en l’attendant tout à l’envie,

Et quand ta silhouette flottante s’arrête.

S’arrête, en entendant enfin, ma  voix,

Tu te retournes, et enfin tu me vois,

Écoute te dire : «je t’aime» mais.

Mais alors  pourquoi je n’ose

Et attends que tu proposes

La dernière des choses,

Choses qu’on ne dit

Mais que l’on fait

Que l’on croyait

Bien interdit,

Interdit laissant,

Comme ce bel amant

D’un jour,  ou d’une nuit,

Ou qui sait … pour la vie !

.

.

Extensions

 .

Loin de France, loin du pays

Ou pourquoi pas du prénom,

Allez savoir : loin des deux,

Dans tous les cas, loin de

Revenir sur mes pas.

.

Est-ce une fuite où

Une escapade pour mieux

Revenir après avoir fait le point,

Sans moindre tyrannie des émotions,

Pulsions, sentiments, évènements !

.

Vision de loin ou vision de près :

Il faut les deux pour ajuster

Correctement, ses vues !

.

Allez donc savoir, de qui il s’agit, quelle est cette muse,

Qui a inspiré ce poème, qui m’a troublé, si je ne m’abuse.

Je ne vous le dirai pas : c’est tout le monde et … personne.

Quand bien même, à quoi bon, elle ne se reconnaîtrait pas,

Et pourtant ce visage est encore en moi, intact et si nature.

 .

Quand un visage, un corps, s’imposent à vous,

Tous nos sens se mettent en éveil, sans écueil,

Virtuellement présente, des images s’animent

Elles se produiront en forme holographique !

.

Quand l’on veut, non pas l’effacer,  la ranger :

Elle revient en force, occupe fond de pensées.

C’est peut-être ou en partie, dû à la distance,

Loin des yeux, près du cœur, pour cette fois !

 .

Ça prouve qu’attachement n’est pas vain mot,

On dit lors que quelqu’un vous colle à la peau,

À la peau c’est une métaphore, mais aux yeux,

C’est bien une image sur des zones rétiniennes.

.

.

686 – Calligramme 

 .

Exquise,                     M                puis surprise

Sont mots                  O           qui te décrivent

Et au mieux,             I          selon mes yeux,

Selon mes sen        *       timents ardents,

Ou, selon mon     *        cœur d’amant,

Dès lors que mon     esprit t’évoque,

Dès lors  que le    corps provoque

Dès lors sexes  s’entrechoquent

Et rondeurs  de ta silhouette,

Procurent l’image chouette

De promesse de féminité.

.

En  son écrin, fermé

À celui  qui  n’aime.

.

Toi, loin   L   de France,

Souvent,  O   quand j’y pense,

Je vois ou   I  j’entrevois tes formes.

Formes et    N     silhouette te déhanchant,

Font flotter   *   tes vêtements, sous des vents,

M‘inspire    D   un violent désir amant, touchant.

Touchant      E   par la grâce de ton port, ton allure,

T’approcher,    *     te parler, seront d’autant plus dur

Afin de t’assurer    *       que, mon envie de toi, est pure.

Pure dans tes gestes,    F       et  pure dans tes intentions,

Lors même que mon âge   R     voire jusqu’à présentation

Reflète quête conquêtes      A      toutes en contradictions.

Contradiction de norme      N           contradiction énorme,

Un gouffre nous sépare       C         me rend non-conforme,

À ton attente et ton désir    E         pourtant, protéiformes.

Protéiformes aussi corps,    *        cœur, esprit d’un poète,

Qui fait, de ta  rencontre     *       la bien plus grande fête

Pour regards de muette,    Q      non d’airs de coquette.

Coquette appelle un coq   U     paré de mots d’atours,

Pour lui conter fleurette   A      pour lui faire la cour

Or, il pense  trop  sexe,     N    pas  assez  l’amour.

L‘amour te personnifie,    D    l’amour tu le vis,

Chaque jour, en l’attendant,  toute  à l’envie,

Et quand ta silhouette, flottante, s’arrête.

S‘arrête, en entendant enfin, ma  voix,

Tu te retournes, et enfin tu me  vois,

Écoute  te dire : «je t’aime» mais.

Mais alors  pourquoi   J  je n’ose

Et attends que tu   ‘    proposes

La dernière    Y   des choses,

Choses      *     qu’on ne dit

Mais      P      que l’on fait

Que        E      l’on croyait

Bien        N         interdit,

Interdit      S      laissant,

Comme ce  E  bel amant

D‘un jour,  ou d’une nuit,

Ou qui sait … pour la vie !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

686 4

.

Un flacon de parfum

Avec un gros bouchon

Comme un diffuseur, 

En pleine mémoire.

.

Un parfum de femme, s’il n’est pas banal

Ou s’il est original :

Ça ne s’oublie pas comme ça, la mémoire

Le conserve, retrouve.

 .

Symbolique 

 .

La subtilité

Du  parfum

Est insaisissable

Et pourtant l’apparence

Est réelle symboliquement

À une présence spirituelle

Et à la nature de l’âme.

Tant la persistance  du

Parfum  d’une  personne

Après le départ de celle-ci,

Évoquera une idée de durée

Et parfois même de souvenir.

.

Parfum symbolise  la mémoire

Et c’est en ce sens  qu’on l’utilise

Dans  les cérémonies  funéraires.

Les parfums facilitent l’apparition

D’images et de scènes significatives.

.

Descriptif

 .

686 – Moi, loin de France, quand j’y pense 

  Alignement central  / Titre  serpente / Thème  départ

Formes ovale / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : parfum / Symbole de fond : mémoire

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

686 6

.

Un parfum de femme, s’il n’est pas banal

Ou s’il est original :

Ça ne s’oublie pas comme ça, la mémoire

Le conserve, retrouve.

 .

Symbolique 

 .

L’oubli est un processus

Qui fait partie de la mémoire.

On ne peut pas réfléchir sur l’oubli

Sans le référer au champ de la mémoire.

L’oubli a plusieurs valeurs.

.

Y a oubli inexorable par effacement de la trace.

C’est quelque chose contre quoi nous luttons tous.

Se souvenir, c’est alors s’opposer  à cet effacement

De la trace qui correspond à une mort symbolique.

.

D’autre part, il y a l’oubli de réserve,

L’oubli remède contre la résurgence

De traces dont on se passerait bien.

En fait, dans  cet  oubli-là, la trace

N’est pas effacée et dans certaines,

Conditions, on peut se remémorer.

cairn.info/exil-et-violence-

politique-les-paradoxes-

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un parfum est un marqueur d’odeur

Qui se fixe en notre cerveau primaire

Et qui refait surface, instantanément,

On croira l’avoir oublié, eh bien non !

Et partout où il resurgira au hasard

Un objet, un lieu, visage, projettera

Jusqu’à le reconnaitre entre mille.

 .

.

Loin de toi, de France !

.

Scénario

.

Qui es-tu, toi dont je ne perçois que l’ombre,

mais qui se dévoile de plus en plus séduisante,

jusqu’à imprimer ton visage dans mes pensées !

 .

Visuels et textuels  >>

684 – Et, si le bonheur c’était tout simplement !

Visuels et textuels >> 

.

Et si  le bonheur, c’était, tout  simplement,

Sans être luttant,  sans être conquérant,

Même sans aucun projet à construire,

Voire sans aucun artifice à séduire.

Mais là, je rêve :  est-ce possible,

Être  dans des bras sensibles,

Et de sentir comme un flot

Émotions  vous envahir

De la tête aux pieds,

Réciproquement

Sans bouger

Un doigt

Seul

V

.

Et si le bonheur, c’était tout simplement,

De penser à toi  chaque jour, moment !

Et  si le bonheur  c’était, plus souvent,

D’être, avec toi,  téléphoniquement !

Et si le bonheur,  c’était, réellement,

D’être, contre toi,  sensuellement !

Et  si le bonheur,  c’était l’instant

D’être avec toi à s’aimer jouant !

Et si le bonheur, c’était, venant

D’être en toi, en si bon allant !

Et si le bonheur, c’était… en

Devenant de vrais amants.

Toi parti, bonheur  étant

Coupant   ou   blessant,

Ton amour  occupant

Ton esprit pensant,

En le multipliant

Chaque  instant

Et en prenant

Le     temps

D’exister,

Pendant

Avant,

Sans

En

V

.

.

Extensions

 .

Et si  le bonheur,  c’était ceci,

Et  si  le  bonheur … c’était  cela :

Chacun y va de sa définition propre,

Tellement il contient de valeur relative

Sans compter d’appréciation subjective.

Fortunément, le bonheur ne se limitera pas

À l’amour entre deux amants, entre deux amis,

Entre deux parents, envahit toutes sphères de vie,

De la Nature à la Culture en passant par le métier,

La cuisine, sans oublier toutes sortes de hobbies.

.

Quand on a frôlé la mort de justesse,

Le bonheur premier consiste à se

Sentir vivant en relativisant

Les petits problèmes de

L’existence pour ne plus

Voir que le bon côté des choses.

Une  échelle  du  bonheur, comme

De l’intelligence : vous  n’y pensez-pas !

.

Nombre petits bonheurs, qui sont grands, inversement,

Dépendent d’où on vient, où on en est, à quoi on s’attend.

La réussite au baccalauréat  suscite un immense bonheur,

Mais, postérieurement, on s’aperçoit qu’il n’est rien, en soi,

Qu’une porte d’entrée pour les uns, de sortie pour les autres.

Et pourtant, l’avoir eu ou pas, change complètement la donne,

Pour l’avenir et le permis de conduire, produirait le même effet,

Le premier job stable, autant, la première rencontre amoureuse.

Certaines personnes sont considérées  étant inaptes au bonheur.

Avant, j’avais de la peine à le croire, mais, l’expérience de la vie

M’a ouvert les yeux : impossibilité est dramatique pour tous !

.

Et si ceci, si cela, ritournelle bien connue, stérile,

Dès lors qu’elle est imprécise ou en conditionnelle

Si le bonheur, c’était ceci et pas cela, on le saurait,

Mais il y a des bonheurs divers et un pour chacun.

Si moi je suis heureux, en écrivant sur … l’amour,

D’autres ne le sont pas, n’y voient que des peurs.

J’avouerai que, de jouer sur le mot du bonheur

Me donne un peu le blues plus que de raison,

Mais que voulez-vous, bonheur est passion.

.

Le bonheur se pointe quand il veut,

Le bonheur nous quitte quand il peut,

Pour certains, c’est, déjà, quand il pleut,

D’autres, un peu à manger, rend heureux.

Autant dire qu’il est des plus susceptibles

Qu’il est parfois des plus imperceptibles

Qu’il n’aime pas qu’on soit irascible,

Et qu’il rate très souvent sa cible.

.

.

Épilogue

.

Chacun aurait ….. ses propres représentations

Du bonheur, basées sur ses expérimentations

Personnelles et son propre niveau d’attente.

 

***

 

Quoiqu’il en fût, en soit, en sera,  plus tard,

Bonheur n’est éphémère comme le plaisir,

Qui passe, qu’on recherchera de nouveau.

 

***

 

Plus de sensation inquiétude, souffrance

Une satisfaction de soi agréable partout

Bien-être : soi, couple, famille, société !

 

***

 

De bonnes relations interpersonnelles

Avec  situation économique … stable,

Et le but qu’on poursuit  dans sa vie.

 

***

 

L’on y voit un triangle du bonheur,

Lors d’autres y verraient un cercle

Selon qu’on est Occident/ Orient.

 

***

 

Occident est en dualité / Trinité,

Tandis qu’extrême Orient serait

Équilibre  du Ying  et du Yang !

 

***

 

Le bonheur est chanson douce

Que me chantait  ma maman,

Selon un vrai poète bonheur.

.

.

684 – Calligramme 

 .

Et si  le bonheur, c’était, tout  simplement,

Sans être luttant,  B sans être conquérant,

Même sans aucun  O projet à construire,

Voire sans aucun  N artifice à séduire.

Mais là, je rêve    H  est-ce possible,

Être dans des   E  bras sensibles,

Et de sentir  U comme un flot

Émotions R  vous envahir

De  la tête  aux pieds,

Réciproquement

Sans bouger

Un doigt

Seul

V

.

Et si le bonheur,      C    c’était tout simplement,

De penser à toi        ‘     chaque jour, moment !

Et si le bonheur      É      c’était, plus souvent,

D’être, avec toi       T     téléphoniquement !

Et  si le bonheur,    A       était, réellement,

D’être, contre toi    I       sensuellement !

Et  si le bonheur,    T     c’était l’instant

D’être avec toi à     *  s’aimer jouant !

Et si, le bonheur    S  c’était, venant

D’être en toi, en    I  si bon allant !

Et si le bonheur    c’était… en

Devenant vrais   P       amants.

Toi parti bon    L  heur étant

Coupant  ou   E    blessant,

Ton amour  M  occupant

Ton esprit  E  pensant,

En le mul N  tipliant

Chaque  T  instant

Et en  * prenant

Le    *  temps

D’ex-is-ter

Pendant

Avant,

Sans

En

V

 

.

Forme

Réduction

.

Évocation

.

684 4

Deux triangles, superposés,

 L’un étant tout en rondeur,

L’autre étant en pointe

Et pour indiquer.

.

Sachant que le bonheur pourra prendre

toutes les formes  sans modifier le fond,

les poètes ronds  et  les matheux carrés,

n’envieront pas les marchands pointus.

.

Un triangle bleu et vert sur haut,

Rouge de l’autre, pointu :

Si ce n’est forme ronde, la couleur,

Chaleur du bonheur !

.

Symbolique

.

^

Le triangle 

Est un symbole féminin,

Lorsque sa pointe se dirige vers le bas,

Il représente fécondité naissance, instabilité ;

Masculin avec pointe vers le haut, symbole de virilité

Il a été beaucoup utilisé dans la finance qui est un domaine

Majoritairement masculin, ou bien par certains francs-maçons

Qui  le  nommaient « Delta lumineux »  ou  encore « Triangle sublime »).

Il est le symbole du pouvoir et feu, deux constellations portent son nom.

Source : www.structurenomade.com/2016/07/10/la-symbolique-du-triangle

.

Descriptif

.

684 – Et si le bonheur, c’était, simplement !

  Alignement central  / Titre  courbe  / Thème  bonheur

Formes triangle / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : triangle    /   Symbole de fond : cercle

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

684 6

.

Un triangle bleu et vert sur haut,

Rouge de l’autre, pointu :

Si ce n’est forme ronde, la couleur,

Chaleur du bonheur !

.

Symbolique 

 .

Le rond est d’abord un symbole

D’unité, l’alliance ou encore le yin et le yang

Étant de très bons exemples. C’est aussi le symbole de

L’infini, divinité, l’harmonie, du naturel et de la perfection.

.

Dans le rond il est possible de distinguer deux éléments :

Le point, formant le centre, et la circonférence.

Ces deux éléments sont liés, pourtant leur

Signification diffère.

.

Le centre symbolise le point de départ,

C’est-à-dire d’où l’on vient, ou le point d’arrivée,

Et est synonyme de stabilité et d’éternité.

À l’inverse, la circonférence d’un cercle évoque

Le mouvement et le changement.

graphiste.com/blog/symbolique-forme-logo-rond

 .

 .

Corrélations

 Fond/forme 

.

On a coutume de voir un carré dans un rond

Si ce n’est l’inverse mais triangle en un rond

C’est moins commun, ça déborde davantage

Ce sont trois formes de base qu’on distingue

Facilement et cela, dès notre plus jeune âge.

.

Quant à savoir si l’homme est plutôt carré,

Si la femme est ronde, je ne m’aventurerai

Pas sur ce terrain sauf si elle est enceinte.

Le bonheur, lui, s’accommodera de tout,

Tant, vrai que de sa forme, il s’en fout.

 .

.

Et si le bonheur, c’était ça !

.

Scénario

.

L’espérance fait patienter des mois, des années, parfois,

mais si, au final, c’est le bon choix et pour longtemps,

on ne peut que demeurer heureux, tout simplement.

 .

Visuels et textuels >> 

630 – Je t’imagine par la pensée … présente

Visuels et textuels  >>

.

La présence d’une amie…chère

N’est pas que physique, en chair,

Elle est aussi dans le cœur, l’esprit

Et dans ce je ne sais quoi, qui ravit.

Plan sur la Comète : n’en avons pas :

Nous n’en auront probablement pas,

Lors si j’insistais, tu ne voudrais pas.

Je ne te reproche rien,  reproche pas,

Je ne peux m’empêcher, malgré moi,

De t’imaginer présente par la pensée

Comme fée bienveillante à mes côtés

Faisant que jeu, me mette en émoi !

.

Je t’imagine           par          la pensée

Je t’imagine,         réelle,         habillée,

Je t’imagine,      présente,   à mon côté,

Je t’imagine, nue, défaite,  abandonnée,

Sans que pas une seule fois  vision de toi,

Ne ternisse aura, ne change, ne me déçoit.

Comme si  c’était toujours la  première fois.

Que je  J   te découvre, que   P   je m’aperçois

Que     E   tu ne  m’es  pas      E      indifférente,

Que             tu me serais          N       une amante

Si         T        un déphasage       S          inconstant

Ne          ‘          contrecarrait        E           mes plans.

Car          I               de plan, tu          E                n’en as,

Sauf         M                celui jouer                         au yo-yo,

Je suis       A                 en bas, tu es        P               en haut,

Près de       G                toi jamais dans      R               tes bras.

Il aurait       I                fallu, suffi, peut-        E              être, que

J’insiste       N             je persiste, avec toi,        S              coexiste,

Ou que        E           nous soyons plus assidus       E             aux jeux

Mais,                     je saisis très bien jusqu’où tu       N            résistes,

Qu’il          P         en faut plus pour partir avec toi       T           en piste,

Que        A          vieux tromblon bramant toute son      E          émotion,

Et,         R          qui plus est, n’entonne pas la bonne                 chanson.

.

Comment               se fait-il que longtemps,                  bien plus tard

J’éprouve              encore, ce même sentiment,             très bizarre,

Que rien,          n’est joué, ni perdu, ni gagné,      n’est  trop tard,

Dès lors que          tout cela ne doit plus         rien…au hasard.

.

.

Extension

 .

Je t’imagine, par la pensée,

Mais aucune de mes pensées

Ne peut et ne pourra jamais

Se substituer  à ta présence,

Et plus encore à ton contact

Réel, sensuel, voire charnel.

.

Amoureux, persévérant, obsédé,

Amoureux, je ne serais que la victime ;

Persévérant, je ne serais que constant

Obsédé, je ne penserais qu’à baiser.

.

À toi de voir, à toi de savoir,

À toi de sursoir ou non,

En fonction du degré de mon

Authenticité, je ne changer rien

Au flot des pensées à chaque marée.

.

Comme elle, ses coefficients varient

Ils augmentent dès que je te quitte

Et dès que je vais te revoir bientôt.

Peut-être que prochaine rencontre

Me ramènerait à plus juste raison,

Mais, toujours, lors je pense à toi,

Je laisse flotter mon imagination.

.

La pensée forme une image mentale au plus près de  réalité

Mais par le fait même de l’absence, elle est parfois déformée :

Souvent embellie par l’amour mais défraichie par le désamour.

Parfois elle se cantonne au visage et parfois au corps tout entier

Et elle ne s’embarrasse pas d’habit, elle se projette sur la nudité

Mais entendons-nous bien du cœur, l’esprit, l’âme en premier

C’est sa lumière, et son regard, qui parviennent à l’animer !

.

Par la pensée on peut simuler nombre de formes :

Habillements différents plus ou moins conformes

Désirs, envies, projections, fantasmes : à souhait,

Je te dénude, et te revêts tout comme il me plait !

.

Encore que  la réalité dépasse, parfois, la fiction :

Je ne t’avais jamais imaginé vêtue de cette façon,

Et lors je me dis que ton choix se doit être le bon,

Qu’il correspond intérieur/extérieur à ta passion.

.

.

630 – Calligramme 

 .

La présence d’une amie…chère

N’est pas que physique, en chair,

Elle est aussi dans le cœur, l’esprit

Et dans ce je ne sais quoi, qui ravit.

Plan sur la Comète : n’en avons pas :

Nous n’en auront probablement pas,

Lors si j’insistais, tu ne voudrais pas.

Je ne te reproche rien,  reproche pas,

Je ne peux m’empêcher, malgré moi,

De t’imaginer présente par la pensée

Comme fée bienveillante à mes côtés

Faisant que jeu, me mette en émoi !

Je t’imagine           par          la pensée

Je t’imagine,         réelle,         habillée,

Je t’imagine,      présente,   à mon côté,

Je t’imagine, nue, défaite,  abandonnée,

Sans que pas une seule fois  vision de toi,

Ne ternisse aura, ne change, ne me déçoit.

Comme si  c’était toujours la  première fois.

Que je  J   te découvre, que   P   je m’aperçois

Que     E   tu ne  m’es  pas      E      indifférente,

Que      *       tu me serais          N       une amante

Si         T        un déphasage       S          inconstant

Ne                   contrecarrait        É           mes plans.

Car          I               de plan, tu          E                n’en as,

Sauf         M                celui jouer          *              au yo-yo,

Je suis       A                 en bas, tu es        P               en haut,

Près de       G                toi jamais dans      R               tes bras.

Il aurait       I                fallu, suffi, peut-        É             être, que

J’insiste       N             je persiste, avec toi,         S              coexiste,

Ou que        E           nous soyons plus assidus       E             aux jeux

Mais,           *         je saisis très bien jusqu’où tu       N            résistes,

Qu’il          P         en faut plus pour partir avec toi       T           en piste,

Que         A         vieux tromblon bramant toute son      E          émotion,

Et,         R          qui plus est, n’entonne pas la bonne      *           chanson.

Comment               se fait-il que longtemps,                  bien plus tard

J’éprouve              encore, ce même sentiment,             très bizarre,

Que rien,          n’est joué, ni perdu, ni gagné,      n’est  trop tard,

Dès lors que          tout cela ne doit plus         rien…au hasard.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

 Évocation 

.

630 4

.

Une robe fuchsia qui affiche

Un encrier peut-être

Poivrier  ou   salière,

Mieux une belle robe

Pour étaler son aura.

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde, ici, à la forme)

.

Une robe, à elle seule, peut bien déjà

dégager, d’emblée, une certaine aura,

mais lors elle est bien portée,  elle aura

une plus forte encore en vue fond/forme

.

Une robe fuchsia qui affiche sa présence,

Se fait remarquer :

Son aura féminine serait comme une

Assurance de sérénité !

 .

Symbolique 

 .

Au début, la robe servait

À tout cacher du corps de la femme,

Pour différentes raisons, mais surtout

Pour la réalité de sa nudité, par pudeur :

Plus les tissus sont élaborés

Et plus leur beauté

Peut s’exprimer.

Après la Renaissance,

Le nu, magnifié, s’entoure

De prestige mais au quotidien,

Des parties du corps sont considérées

Comme vulgaires, il est indispensable

De les cacher,  or,  en les dissimulant,

On construit  projections imaginaires

Autour de leur réalité cachée comme

Un mystère demandant à se révéler.

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Fond

Évocation

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Une robe fuchsia qui affiche sa présence,

Se fait remarquer :

Son aura féminine serait comme une

Assurance de sérénité !

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Symbolique

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L’aura désigne la lumière

Entourant tête êtres solaires,

C’est à dire doué de lumière divine.

Cette lumière est auréole pour la tête,

Auréole  pour  le corps : l’aura  est

Comparable à nuée lumineuse :

Ses colorations sont diverses.

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La lumière est

Signe de sacralisation.

L’auréole est manifestée par

Rayonnement autour du visage

Parfois  du corps, en  sa  totalité.

L’auréole  est   parmi  procédés

Pour valoriser un personnage

En ce qu’il a de plus noble.

 .

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Corrélations

Fond/forme 

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Une robe sert d’interface entre le corps

Qui se nichera parfaitement à l’intérieur

Et qui lui donnera qui sait, certaine aura

Et l’âme ou dans tous cas, son apparence

Qui se diffuse comme lumière extérieure :

On a impression qu’au milieu de la foule,

Sa présence s’impose en halo de couleur

Grisant les autres, inconnus d’ailleurs.

C’est ainsi que magie opère en pensée

Pour rapprocher délire et réalité.

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 .

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L’aura, l’auras pas !

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Scénario 

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La présence est une aura intérieure qui vous envahira tout entier

elle prendra  la forme que vous désirez,  forme que vous aimez,

elle s’anime, est comme vivante, virevoltante, et à vos côtés.

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