1151 – Chaque jour que mon destin me donne

Voir prose et illustrations

.

Chaque jour  est un cadeau du ciel,

Grands malades nous disent cela.

.

Bien-portants n’en sont  pas

Conscients : la  vie   continue.

Quand on peint  ou qu’on écrit.

.

On n’est pas malade pour autant

Le temps autant  vous est compté,

En plus n’êtes pas  sûr, d’y arriver !

.

Peut-être que cela ne servirait à rien

Ou on ne le saura  même après sa fin,

Jour de plus, accordé par mon destin.

.

Chaque jour  que  mon  destin  me  donne,

Mon cœur rayonne, et mon esprit raisonne,

Et c’est peu de dire, que mes frères de somme,

Sont dans le même état que moi,  sont hommes.

.

Chaque jour que mon corps se redresse en sursis

Mon énergie consomme  un grand  appétit de vie

Pour faire ce qui m’échoit, ce que je vois et je dois,

Avec l’ardeur qui me sied et le gain que j’entrevois.

.

Chaque jour que mon esprit communique s’informe

J’entends, j’apprends, je réagis, j’acquiesce me rebelle

Une idée chasse l’autre, une décision s’impose nouvelle,

Il me faut réinventer ma vie  sinon elle devient informe.

 .

Chaque jour que mon âme soupire vers l’idéal vers l’infini

Je m’échine à la rendre plus divine, pour la sauver paradis

Artificiels que l’on me promet, avec monts et merveilles, ici

Alors que consommer l’art ne rapporte qu’au financier nanti.

En l’art, dernier refuge de l’âme, il n’y a plus que transfuges

Qui s’en servent comme valeur dont ils sont seuls juges.

.

Chaque jour que j’écris poésie, perds de mes illusions,

Ça n’intéresse personne et ne se vend pas en actions.

.

Actions, réactions, affections, désaffections et pas

Un gramme, un soupçon de vraie  contemplation,

La mondialisation aura fait que culture ne sera

Qu’un ersatz de l’humain  perdu en déraison.

.

Car c’est le monde    qui ne tourne pas rond

Et les humains qui   deviennent abscons

Comment trouver  le chemin, le bon,

Dans ce puits d’argent sans fond.

.

.

 Extension

 .

Chaque jour

Que le destin me donne,

Je pense, je réfléchis, je raisonne.

Il y a des milliers qui sont et pensent

Comme moi, mais qui ne seront pas

Connectés ou ne seront solidarisés

Par des projets plutôt collectifs.

Je bénéficie destin personnel

Au sein de destin commun.

Si je délaisse  ce dernier,

Il  peut  se  produire  des

Conséquences pour le mien.

 .

Les jours se suivent et se ressemblent.

Cela en rassure certains, il me semble,

Qui ont peur du moindre changement.

Les jours se suivent en étant différents

Mais cela réjouit ceux qui s’aventurent,

À profiter d’autres opportunités offertes,

En explorant  leurs potentialités ouvertes.

Chaque jour que le destin me donne devient

Un cadeau du temps pour en jouir et profiter.

.

Le destin est défini  comme une suite d’événements

Composant trame d’une vie humaine, communauté

Semblant prédéfinie, comme commandée  par une

 Puissance, supérieure, ou immanente, à l’univers !

.

Alors que sur le plan individuel de la vie humaine

Figure circonstances heureuses ou malheureuses

Qui se produisent, dans une issue,  totalement,

Ou partiellement indépendante de la volonté

.

Mais plusieurs conceptions se dessinent :

La plus forte, fatalisme : on ne peut rien

Changer, même pas la peine d’essayer :

« Si dieu le veut » disent les musulmans.

La. moins fort : nietzschéisme avance

Que l’homme  ne devrait pas accepter

Destin, ne pas se résigner au fatalisme

 Mais accueillir le cours des évènements.

 .

.

 1151 – Calligramme

 .

Chaque jour  devient un cadeau du ciel,

Les grands malades    nous diront  cela.

Bien-portants        C         n’en sont  pas

Conscients : la       H        vie   continue.

Quand on peint     A       ou qu’on écrit,

On n’est pas mala Q      de pour autant

Le temps autant   U   vous est compté,

En plus n’êtes pas E   sûr, d’y arriver !

Peut-être que cela   ne servirait à rien

Ou on ne le saura  même après sa fin,

Jour de plus, accordé par mon destin.

.

Chaque jour  que  mon  destin  me  donne,

Mon cœur rayonne, et mon esprit raisonne,

Et c’est peu de dire, que mes frères de somme,

Sont dans le même état que moi,  sont hommes.

.

Chaque jour que mon corps se  J  redresse en sursis

Mon énergie consomme un grand  O    appétit de vie

Pour faire ce qui m’échoit, ce que je    U  vois et je dois,

Avec l’ardeur qui me sied et le gain que   R     j’entrevois.

Chaque jour que mon esprit communique   *      s’informe

J’entends, j’apprends, je réagis, j’acquiesce     D  me rebelle

Une idée chasse l’autre, une décision s’impose     E   nouvelle,

Il me faut réinventer ma vie sinon elle devient        S  informe.

                                                                         T

Chaque jour que mon âme soupire vers l’idéal vers      I    l’infini

Je m’échine à la rendre plus divine, pour la sauver de    N paradis

Artificiels que l’on me promet, avec monts, et merveil     *   les, ici

Alors que consommer l’art ne rapporte qu’au financier    M  nanti.

En l’art, dernier refuge de l’âme, il n’y a plus que trans    E    fuges

Qui s’en servent comme valeur dont ils sont seuls           *    juges.

                                                                           D

Chaque jour que j’écris poésie, je perds de mes      O    illusions,

Ça n’intéresse personne et ne se vend pas        N    en actions.

Actions, réactions, affections, désaf         N   fections et pas

Un gramme, un soupçon de vraie      E     contemplation,

La mondialisation aura fait      !   que culture ne sera

Qu’un ersatz de l’humain    *    perdu en déraison.

.

Car c’est le monde    qui ne tourne pas rond

Et les humains qui   deviennent abscons

Comment trouver  le chemin, le bon,

Dans ce puits d’argent sans fond.

.

Forme

.

Réduction

.

1151 0

.

Évocation

1151 4

Un vase ancien

Avec une courbure

Des  plus régulières

Et en outre, peint !

(C : forme creuse, = : rimes égales,

X : le fond s’éloigne  ici de la forme)

Un vase, même peint ne peut figurer

le destin : seulement le représenter

dans des parcours très personnels

si fait que forme diffère du fond.

Pas n’importe quel vase, au demeurant

Car ici, peint avec des animaux,

Comme on en a trouvé autrefois

En de nombreuses grottes rupestres !

Symbolique   

 

Le vase possède

Le sens du Trésor.

S’emparer d’un vase,

C’est conquérir un trésor.

Briser un vase, c’est anéantir

Par mépris trésor qu’il représente.

 

Les  scènes  d’offrandes  de l’Égypte

Du temps des pharaons, un symbole

Revient souvent : il s’agit de vases

Ronds à vin. Il n’est pas certain

Que l’offrande soit constituée

De vin, vases représentent

Tout type d’offrande.

Source : expatmosaïque.fr/le-

symbole-de-la-semaine-le-vase

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1151 6

.

Pas  n’importe  quel  vase,

Car peint  avec  des  animaux,

Comme on en aura trouvé parfois

En de nombreuses grottes rupestres !

Symbolique

 

Vases  peints  étaient

Principalement    utilisés

Dans   la  vie  quotidienne

Des familles les plus aisées,

Voire   aristocratiques,  pour

Du banquet ou pour la toilette

Et certains étaient choisis pour

Honorer les dieux ou les morts.

Céramiques peintes constituent

La part la plus importante de

Peinture de Grèce antique

Actuellement conservée.

fr.wikipedia.org/wiki/

Ceramique_grecque_antique

 

Corrélations

Fond/forme 

 

Métro, boulot, dodo !

Et quel destin héroïque.

Que de tenir sans panique,

Et sans se plaindre d’un mot

Et le temps de cerveau libéré,

Se devra  d’être occupé  plutôt

Par la publicité  à  consommer,

Avant de mourir  comme idiot.

Si certains s’en accommodent,

D’autres pensent être esclaves

D’un destin, fatal, immuable,

Une vie de chien, pour rien.

 .

.

Pas de jour, sans destin

.

Scénario

 .

On commence par un bon café pour bien débuter la journée,

ensuite on va au boulot, puis on en revient puis il continue :

y a qu’à la plage, quand elle est déserte, qu’on est tranquille.

 .

Voir prose et illustrations

1150 – Il serait fou de bien penser par soi-même

Voir prose et illustrations

.

Penser, mais c’est bien sûr,

Je pense par moi-même

D’évidence, enfin.

.

Mais vous penseriez à quoi,

Quel recul auriez-vous,

Sur propres idées ?

.

Je pense comme tout le monde

À des sujets préoccupants,

Recherche solutions.

.

Lors votre analyse vient de vous

Ou imposée de l’extérieur,

Alternative, originale ?

.

Arrêtez … vous me faites douter

C’est bien moi qui pense,

Ou alors, suis aliéné.

 .

Cette assertion me maintient de glace :

Personne ne pourra penser à ma place !

Pourtant je la pose comme une faribole,

Est-ce que je serais, ou ne serais pas, fol !

.

Penser, c’est sûr ; à  quoi, cela l’est moins.

Comment, je l’ai appris avec un grand soin

Penser comme tout le monde, penser à rien

Ou critiquer tout … de  près comme de loin.

.

La pensée commune  servirait de référence,

À une famille ou à un groupe, à une  société,

Mais pour bien voire pour mieux s’organiser

Tant une pensée non  efficace ira au panier.

.

Et, si j’affirme que le temps n’existerait pas.

Y aura quelqu’un qui mettra à le compter

En quoi n’aurai-je pas le droit de penser,

Qu’il n’est que leurre … pour nous tuer.

.

Si s’abstraire de la matière, est risible,

S’abstraire de tout temps, impossible,

S’abstraire de l’espace est impensable

Et de l’énergie, serait un vrai miracle !

.

Je demeure prisonnier de mes pensées,

Cela, personne ne peut rien  y changer,

Me dis que penser par soi-même est fou

À me demander si je  suis aliéné en tout.

.

 .

Extension

.

Penser par soi-même pose un problème

Philosophique et anthropologique

Tant cela supposerait de faire

Abstraction ou de dépasser

Les pensées de nos prédécesseurs

Et nos moyens d’expressions par tous

Les comportements gestuels, émotionnels

Et par tous les médias et dieu sait s’il y en a.

.

Sans aller chercher si loin, ou partout ailleurs,

Nos parents puis nos écoles, nous conditionnent

Dans nos pensées au point parfois, de les formater.

Quant à la publicité et la politique qui nous vantent

Et nous vendent leurs lots de « prêts à penser »,

Renforcés par les influenceurs et les acteurs.

.

Comment y échapper, même le sachant,

En restant lucide, attentif tant il n’y a

Qu’en développant son esprit critique,

Au bon sens du terme, qu’on peut sinon

S’en affranchir, du moins le contenir dans

Les limites du raisonnable et acceptable

Sur le plan personnel ou social.

 .

Penser par soi-même c’est ne pas répéter déjà ce que dit autrui.

Ce qui  oblige à l’effort personnel de réfléchir de manière autonome,

Par une mise à distance des opinions et propos dénués de justification.

Cela dit, comment faire, si nous sommes le produit de pensées communes

Vivre en l’opinion interdit à l’homme d’accomplir sa vocation d’être pensant,

Une vie sans pensée libre, Socrate nous l’a montré, n’est pas digne de l’homme.

Autonome : notre pensée ne pourrait l’être totalement, qu’en partie seulement.

.

Avoir une pensée autonome est un mythe

S’il y a quelque chose qui appartient

Au bien commun de l’humanité,

C’est la philosophie générale !

.

La  Géopolitique  et  l’Histoire

Nourrissent autant notre pensée,

Sans parler de littérature et cinéma.

.

Mais c’est surtout son histoire personnelle

Contacts, événements, expériences acquises

Qui  composent les fondements de sa pensée :

On pense un peu beaucoup par communautés.

.

.

Épilogue

.

Pour penser, il suffit de se préoccuper

De s’informer de l’extérieur : cerveau indicible,

Main invisible, qui règnent et régissent le Monde.

***

Voilà qui est dit : on n’est autre que le produit de notre

Éducation, de notre socialisation, de notre manipulation

Et en plus on l’entretient en lisant journaux, informations.

***

Penser, pour certains, se résumerait à faire des hypothèses,

Consulter les sciences,  comparer, sommer leurs conclusions

 Et laisser de côté ce qui n’est pas prouvé, hors connaissances.

***

Si je n’ai pas de certitude de pouvoir penser par moi-même

J’essaie, du moins, de m’en approcher, être quête de vérité

Sans jamais parvenir l’atteindre, ce serait péché d’orgueil.

***

Ce que je sais, que je vois,  j’éprouve : c’est qu’on ne peut

En aucun pas penser en mode QCM, question/réponses,

Pour être en mesure de penser : faut qu’il y ait du sens.

***

Y a pas de méthode ni de réponse unique pour penser,

La pratique du doute et de la critique n’est qu’une aide

Si on les intègre au fond de soi-même, si on se connait.

***

Alors on aura beaucoup approfondi espaces de liberté

Connais-toi toi-même, nous aurait enseigné  Socrate,

Et tu connaitras l’Univers et les Hommes, point final.

.

1150 – Calligramme

.

Penser, mais c’est bien sûr,

Je pense par moi-même

D’évidence, enfin.

 .

Mais vous penseriez à quoi,

Quel recul auriez-vous,

Sur propres idées ?

 .

Je pense comme tout le monde

À des sujets préoccupants,

Recherche solutions.

 .

Lors votre analyse vient de vous

Ou imposée de l’extérieur,

Alternative, originale ?

 .

Arrêtez … vous me faites douter

C’est bien moi qui pense,

Ou alors, suis aliéné.

.

 C

Cette assertion me      ‘    maintient de glace :

Personne ne pourra     E     penser  à ma place !

Pourtant je la pose      S    comme une faribole,

Est-ce que je serais     T    ou ne serais pas fol !

Penser, c’est sûr ; à      *    quoi, ça l’est moins ;

Comment, je l’ai ap     F     pris avec grand soin

Penser comme tout     O   le monde penser rien

Ou critiquer tout de    U     près comme de loin.

*

D

La pensée commune    E  servirait de référence,

À une famille ou à un   *  groupe, à une  société,

  Mais pour bien, voire   P  pour mieux s’organiser

 Tant une pensée non     E    efficace ira au panier.

 Et, si j’affirme que le    N  temps n’existerait pas.

Y aura quelqu’un qui    S  se mettra à le compter

En quoi n’ai-je pas        E         le droit de penser,

Qu’il n’est que leur        R       re pour nous tuer !

*

Si s’abstraire de la        S        matière est risible,

S’abstraire de tout        O        temps, impossible.

S’abstraire de l’espa       I           ce est impensable

Et de l’énergie, serait      –             un vrai miracle !

Je demeure prisonnier   M             de mes pensées,

Cela, personne ne peut   Ê               rien  y changer,

Me dis que penser par    M           soi-même est fou

À me demander si je       E        suis aliéné en tout !

.

 .

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1150 4

.

En bas, boites de

Pensées communes,

En haut, partagées,

Voire philosophiques

 .

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche ici de forme)

 .

La philosophie en boites

lors qui n’en rêverait pas

découpage parmi d’autres

qui fait forme évoque fond.

 .

Une représentation en boites

 Évoquerait philosophie unique

En tous cas, orientée formatée,

Pour être inculquée et intégrée.

.

Symbolique    

 .

La boîte est le symbole de la curiosité,

De la dissimulation et du mystère :

La vue d’une boîte suscite l’envie

De découvrir ce qu’elle contient.

 .

Ce mystère associé à la boîte renvoie

À notre mystère, à notre monde intérieur.

 .

Toutefois, ne pas réussir  à  ouvrir  la  boîte

Peut signifier  de ne pas parvenir  à accéder

Au fond de son âme, à la connaissance de soi.

Source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-boite

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1150 6

.

Une représentation en boites

Évoquera philosophie unique

En tous cas, orientée, formatée,

Pour être inculquée et intégrée.

.

Symbolique

 .

La philosophie  est une recherche de la vérité

Guidée par un questionnement sur le monde,

La  connaissance  et   l’existence   humaine.

Elle existe   depuis l’Antiquité, en Occident

Orient, à travers la figure du philosophe,

Non  seulement  en  activité  rationnelle

Mais tout autant  comme mode de vie.

L’histoire  de  la  philosophie  permet

De bien appréhender  son évolution.

Au sens moderne et pour une partie

De nos philosophes contemporains,

La philosophie n’est pas un savoir,

Ni un ensemble de connaissances,

Mais une démarche  de réflexions

Sur les savoirs mis à disposition.

Elle est devenue  une  discipline

Parmi les sciences humaines.

fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il a existé une théorie qui considérait le cerveau

Comme une boite noire,  avec entrées et sorties.

Et à l’intérieur, traitement presque mystérieux.

Cette fausse image est restée, valide, seulement,

La fameuse boite noire d’enregistrement crash.

Y a du monde, évènements dans notre cerveau

des informations accessibles et autres, cachées

on croit émettre une opinion censée, originale

et en fait, comme en publicité, prête à penser.

 .

.

Inconscient, conscient, émotionnel, rationnel

.

Scénario

 .

Vous avez deux choix possibles : le bon et le mauvais : généralement …

Lui, il pense qu’il n’y en a pas, de choix,  ou alors beaucoup plus que ça !

Et lui se pose même la question : mais pourquoi me demander de choisir ?

.

.Voir prose et illustrations

1149 – Et si je n’étais que fruit de profond délire !

Voir prose et illustrations

.

Je suis né… d’un hasard,

D’un arbitraire statistique

Et d’un désir   paroxystique,

Que j’ai compris,   sur le tard !

.

Délire que cela,  d’inconscience :

Responsabilité à mettre au monde

Un enfant en le condamnant à vivre,

N’est justifié que par nécessité : durer.

.

Est-ce que cela aide à vivre  ou à mourir,

C’est une équation personnelle  à résoudre,

Comportant  autant de raison   que de délire,

Nous donnant, longtemps, du grain à moudre.

.

Et si je n’étais que le fruit d’un … profond délire,

De mes parents  me concevant en  profond soupir

L’un pour l’autre, pour ne plus, jamais … se retenir.

.

Dans une succession    généalogique ou désordonnée,

Née du hasard plus que  de  volonté pour une destinée,

Je n’ai d’autre choix en ma vie que poursuivre à hériter.

.

Ce que je suis devenu… l’aurais-je, pour partie …  désiré :

Ou y suis-je parvenu,  grâce à d’autres,  jusqu’à me hisser

Au  plus haut  de l’échelle, pour  mieux … me faire tomber.

.

Ma vie entière est,  pour  moitié … motivée  par  des  raisons

Qui ont mis le nécessaire  avant l’arbitraire   de mes passions :

Si j’avais voulu être autre, j’aurais avancé autre choix d’action.

.

La vie ne m’a pas laissé le choix, j’ai dû faire  avec ce que j’ai eu,

Mais mes choix m’ont laissé la vie et je n’ai eu que ce que j’ai fait

Lors fausses opportunités me sont apparue, n’ai pas sauté dessus.

.

Dans un délire constituant un parcours pour le moins erratique,

La seule chose qui m’aura guidée est exercice du sens critique

Traversant, le politique, scientifique, mystique et poétique.

.

Mes délires en valent bien d’autres : sans les justifier,

J’en suis fier aujourd’hui et je suis prêt à continuer

Sur chemin d’égaré n’allant pas sur chemin tracé.

.

Si m’en croyez, regardez, examiner votre vécu,

Pour droit, il vous parait : il est, aussi tordu,

Que calcul  savant, pour joindre l’inconnu.

.

Je ne suis que fruit d’un profond délire

Que d’autres ont inventé pour se dire

Qu’ils seront moins seuls à le haïr !

.

Lire, délire, pour vite remplir tirelire,

Vie bien remplie et ordonnée, pour finir,

Se moquera de vous-même tout à en mourir.

.

 .

Extension

  .

Et comment trouver une logique

Quelconque à un délire dès lorsque

Par définition la psychologie affirme

Qu’il n’y en a guère ou qu’il n’y en a plus.

.

Un « délire  léger », comme rapporté ici

Même est plus une analogie maitrisée

Qu’une phraséologie, toute insensée.

.

Les délires de naissance ou de destinée,

D’amour sont, à la fois, logiques et illogiques

Mais conduisent rarement au délire des psychoses.

 .

Le délire, comme chacun sait, est sans limites,

Dès lors qu’il serait le fruit de mon imaginaire

Il peut partir de n’importe quoi,  pour arriver

À n’importe quoi d’autre par des associations

Et ainsi de passer d’un couple de grenouilles,

À un couple d’humain,  prétendus amoureux

Et  se terminer sur bouteille de champagne !

Ça peut paraitre délirant, première lecture,

Mais les associations resteraient crédibles.

.

Je ne fais rien d’autre que cela :

Me lire et me relire et me délire

Et personne pour me contredire,

Pas même  pour me dire si ça va.

.

Sans le regard, jugement d’autrui

De quoi, et  de qui, suis-je le fruit :

D’une muse, allons donc, sur épaule

Perchée comme chat…  ou chouette.

.

Et si je donne  des formes poétiques,

À nombre textes qui n’en avaient pas

Qui me dira : non  mais  là, ça va pas,

On a jamais vu une telle gymnastique

.

On pourrait croire que  c’est difficile :

Eh bien non : il suffirait de s’y mettre.

On pourrait croire,  c’est fantastique :

Eh bien oui, c’est moi qui vous le dis !

.

.

1149 – Calligramme

 .

SI JE N’ÉTAIS QUE :

Je suis né … d’un hasard,

D’un arbitraire statistique

Et d’un désir   paroxystique,

Que j’ai compris,   sur le tard !

Délire que cela,  d’inconscience :

Responsabilité à mettre au monde

Un enfant en le condamnant à vivre,

N’est justifié que par nécessité : durer.

Est-ce que cela aide à vivre  ou à mourir,

C’est une équation personnelle  à résoudre,

Comportant  autant de raison   que de délire,

Nous donnant,  longtemps,  du grain à moudre.

.

Et si je n’étais  F   que le fruit d’un profond délire,

De mes parents   R  me concevant en profond soupir

L’un pour l’autre,     U   pour ne plus jamais se retenir.

Dans une succession     I      généalogique, désordonnée,

Née du hasard plus que    T    volonté pour une destinée,

N’ai autre choix en ma vie     *    que poursuivre à hériter.

Ce que je suis devenu, l’aurais-je  D           en partie, désiré :

Ou, suis-je parvenu grâce à d’autres     E     jusqu’à me hisser

Au plus haut de l’échelle, pour mieux me      *        faire tomber.

 Ma vie entière est, pour moitié… motivée par      P       des raisons

Qui ont mis le nécessaire avant l’arbitraire de mes     R    passions :

Si j’avais voulu être autre j’aurais avancé autre choix    O     d’action.

La vie ne m’a pas laissé le choix, j’ai dû faire avec      F   ce que j’ai eu,

Mais mes choix m’ont laissé la vie et je n’ai eu     O   que ce que j’ai fait

Lors fausses opportunités me sont apparues   N   n’ai pas sauté dessus.

Dans un délire constituant un parcours   D    pour le moins erratique,

La seule chose qui m’aura guidée      *   est exercice du sens critique

Traversant, le politique, scienti   D     fique, mystique et poétique.

Mes délires en valent bien    É         d’autres : sans les justifier,

J’en suis fier aujourd’    L     hui et je suis prêt à continuer

Sur chemin d’égaré  I     n’allant pas sur chemin tracé.

Si m’en croyez,   R   regardez, examiner votre vécu,

Pour droit, il  E  vous parait : il est, aussi tordu,

Que calcul   * savant, pour joindre l’inconnu.

.

Je ne suis que fruit d’un profond délire

Que d’autres ont inventé pour se dire

Qu’ils seront moins seuls à le haïr !

Lire, délire, pour vite remplir tirelire,

Vie bien remplie et ordonnée, pour finir,

Se moquera de vous-même tout à en mourir.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1149 4

.

Lampe d’ambiance 

Au  visage  artificiel

Changeant de couleurs

Comme en un pur délire.

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

X : le fond s’éloigne ici de la forme)

.

Un délire artificiel avec lumière

qui aurait comme visage humain

ne peut que créer une pure illusion

si ce n’est même, une hallucination.

 .

Deux yeux, un front, une bouche,

On est dans un vrai délire :

Et la lumière verte ajoute encore

À l’objet, de l’artificialité.

.

Symbolique

.

Un délire (du latin delirium

« Délire, transport au cerveau »)

Ou idée délirante est, dans le domaine

De la psychologie, une perturbation globale,

Parfois aiguë  et  réversible, parfois  chronique,

Du fonctionnement de la pensée. Comme pathologie,

Il se distingue d’une croyance fondée sur une

Information fausse, incomplète, dogme,

Faible mémoire, illusion ou autres

Effets de perception.

wikipedia.org/wiki/Délire

.

.

Fond

.

Évocation

.

1149 6

.

Deux yeux, un front, une bouche,

On est dans un vrai délire :

Et la lumière verte ajoute encore

 À l’objet, de l’artificialité.

.

Symbolique

.

Artificiel ou produit par

Acte ou travail de l’homme,

Et non par la nature, et qui

Ressemble à des paysages

Ou à des objets naturels :

Comme un lac artificiel,

Des  fleurs  artificielles,

Ou des lampes artificielles.

Si on se tient au sens suivant :

«Qui  n’est  pas  naturel,  qui  a  été

Créé   ou   inventé   par   l’Homme.»,

Il est à noter que ce terme n’a de sens

Que tant que l’on fait une distinction

Entre l’Homme et la nature.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Artificiel et naturel en principe s’oppose

En un monde où, rien n’est plus naturel,

C’est-à-dire, non modifié par l’humanité

Tout deviendra de plus en plus artificiel

Que pourrait être une langue naturelle,

D’apprentissage, mimétisme maternel,

Voire même propre naissance naturelle,

Tant assistée de toutes parts, médicalisée.

Chassez le naturel et il reviendra au galop

J’ai peur qu’il s’agisse de dicton de galopin :

Au final, c’est nous et non la Nature elle-même,

Qui aurions fait cette distinction, n’existant pas !

  .

.

Délire mineur en mode majeur

.

Scénario

Deux grenouilles s’aimaient d’amour tendre mais comment …

 C’est une chanson, un spectacle, une intention, ou la réalité ?

Une bouteille de champagne rouge pour cœurs amoureux.

 .

Voir prose et illustrations

.

1148 – Comment dire l’invisible, peindre l’indicible

Voir prose et illustrations

.

L’invisible est affaire d’écrivain

L’indicible est-il affaire de peintre

Peindre des mots hauts en couleurs

Écrire des formes, haut en symboles.

.

Dans  l’invisible, il y a  ce qui  existe,

Qu’on ne perçoit qu’on décode pas,

Dans l’indicible,  y a ce qui est dit,

Qu’on n’entend, ne comprend pas.

.

Tout est matière,  tout est énergie,

Ce que je peins  égale ce que je dis :

Il n’y a que la manière qui changera

Indicible, invisible, autant se pensent.

 .

Et lors, si vous n’arrivez pas à le dire,  chantez-le !

Et lors  si vous n’arrivez pas à le peindre jouez-le !

Cessez de geindre, cessez de toujours vous plaindre :

Il ne vous sert à rien de mentir et pas plus de feindre.

.

La vérité échappe aux plus perspicaces, aux savants, artistes ;

Pour dire côté obscur de destinée, nous sommes tous en piste.

.

Si tout est matière ou bien énergie, ce qui est la même chose,

Comment âme échappera à cette loi physique qu’on impose.

A moins de considérer autre monde, dimension cachée,

Un autre espace-temps avec autres lois quantiques.

.

Mon esprit est fait de neurones et d’électricité

Qui m’ont tout appris et m’ont tout engrangé.

Comment, alors, lire   dans la boule de cristal,

Sauf à être taxé, d’alchimiste, ou de marginal !

.

Si c’est bien matière biochimique de mon esprit,

Qui conditionne, pleinement, l’esprit de matière.

 .

Je me demande comment mon esprit pourrait survivre

Comme un programme logiciel sans machine à calculer,

Peut-on imaginer qu’un ersatz de lui, morceau d’ADN

Nous survive, sous une inconnue… et pour l’Éternité !

.

Oui ou non, à voir, peut-être, impossible à démontrer,

Une fois  mon corps mort, mon esprit, aussi, a disparu

Question  de  science,  philosophie,  poésie,   de religion,

À chacun de décider, je dis, de survie, de notre humanité.

 .

Comment dire l’invisible et comment peindre l’indicible

Une telle question nous passe mais surtout nous dépasse,

Nous la considérons insoluble et jamais ne nous tracasse

Jusqu’ à ce jour où, fatalement repasse et nous trépasse.

 .

.

Extension

.

Indicible et invisible

Sont deux réalités qu’on

Ne maitriserait pas très bien

Incompréhensible et inaccessible

Sont leurs plus proches voisins qui se

Conjuguent, parfois, pour rendre les idées

Ou les choses intransmissibles voire impossibles

Comme une langue étrangère dont on ne connaitrait

Ni la grammaire ni le vocabulaire : on ne connait bien

Que ce qui est au centre, un peu moins, en périphérie

Et plus loin, ça nous échappera totalement.

 .

Invisible en photo, dessin,  peinture,

Indicible en paroles,  gestes, écriture

Oui d’accord mais, invisible en dires,

Et indicible en graphismes et formes,

Cela n’a aucun sens, ou alors ambigu !

Je vous l’accorderai et bien volontiers,

Mais il faudra tout de même constater

Qu’un tableau peinture dit autre chose

Que ce qu’il montre au premier degré.

.

Dire l’indicible, peindre l’invisible

Les choses sont remises à l’endroit

Pour autant, ça ne les résout pas :

Et même  en les passant au crible,

Ou en faisant appel à la virtualité,

On est loin d’être près d’y arriver !

.

Si l’on prend, pour exemple, âme :

La décrire, la peindre : impossible,

On n’a pas un seul modèle tangible

Seule notre imaginaire l’enflamme

Pour lui donner quelque chaleurs,

 Pour lui prêter quelques couleurs.

.

Épilogue

.

« L’essentiel est invisible pour les yeux »

Nous dit Saint Exupéry, Le Petit Prince

S’il a raison, c’est dommage pour nous !

***

Grâce à dieu, des auteurs parviendront

À l’approcher, dévoiler en grande partie,

Même si parfois faut lire entre les lignes.

***

Les poètes sont les plus connus pour cela,

Utilisant  nombre  de figures, d’analogies,

Dépassant sens propre, figuré : universels.

***

Les peintres, en cette voie, ont bien évolué

En passant de l’art réaliste… au surréaliste

Et poursuivant même jusqu’à l’art abstrait.

***

Jusqu’à ce que forme et fond, se répondent,

Se dissocient, se confondent ou se percutent

Chacun voit dans tableau, message différent.

***

La réalité disparait pour atteindre l’invisible

Et parfois, pour certains reste imperceptible :

Capacité à décoder dépendrait niveau culture.

***

On étendra ce phénomène à d’autres domaines

Ce n’est pas lumière, ombre portée qui compte,

C’est juste les traverser pour atteindre le divin !

.

.

1148 – Calligramme

.

 D

L’invisible est af I  faire d’écrivain

L’indicible est-il   R affaire de peintre

Peindre des mots   E   hauts en couleurs

Écrire des formes     *    haut en symboles.

Dans  l’invisible,        I      y a  ce qui  existe,

Qu’on ne perçoit        N      qu’on décode pas,

Dans l’indicible,           V         y a ce qui est dit,

Qu’on n’entend                       ne comprend pas

Tout est matière            S         et tout est énergie

Ce que je peins               I         égale ce que je dis,

Il n’y a que la ma           B        nière qui changera

Indicible, invisible         L         autant se pensent.

 E

Et lors, si vous n’arrivez   pas à le dire ……  chantez-le !

Et lors  si vous n’arrivez pas à le peindre  ……… jouez-le !

Mais cessez de geindre, cessez de toujours vous plaindre :

Il ne vous servirait à rien de mentir, et non plus de feindre.

.

La vérité échappe aux plus perspicaces, aux savants, artistes ;

Pour dire côté obscur de destinée : nous sommes tous en piste.

Si tout est matière ou bien énergie, ce qui est la même chose,

Comment âme échappera à cette loi physique qu’on impose.

A moins de considérer autre monde, dimension cachée,

Un autre espace-temps avec autres lois quantiques.

.

Mon esprit est fait de neurones et d’électricité

Qui m’ont tout appris et m’ont tout engrangé.

Comment, alors, lire   dans la boule de cristal,

Sauf à être taxé, d’alchi    miste, ou de marginal !

Si c’est bien matière bio  P chimique de mon esprit,

Qui conditionne, pleine     E  ment, l’esprit de matière.

I

  Je me demande comment     N  mon esprit pourrait survivre

 Comme un programme logi   D   ciel sans machine à calculer.

Peut-on imaginer qu’un er      R     satz de lui, morceau d’ADN

Nous survive, sous une in         E       connue et pour l’Éternité !*

Oui/non, à voir,  peut-être         *       impossible   à     démontrer,

Une fois   mon corps  mort         I       mon  esprit, aussi, a disparu

Question  de  science,  philo         N        sophie,  poésie,   de religion,

À chacun de décider, je dirai        D        de survie de notre humanité.

I

Tant comment dire l’invisible         C           comment peindre l’indicible

Une telle question nous passe,        I            mais surtout, nous dépasse,

Nous la considérons insoluble        B              et jamais ne nous tracasse

Jusqu’ à ce jour où, fatalement       L                 repasse et nous trépasse.

E

 .

 .

Forme

 .

Réduction

.

.

Forme

 .

Réduction

.

.

Évocation

.

.

Ici, cette forme humaine, rendue

En noir absolu, rend

Impossible son identification :

 Rien que l’imaginer !

  .

Symbolique    

 .

Le mot identification

Désigne l’action consistant

À identifier, donner, attribuer

Un nom ou un code en propre

À la chose ou à la personne

Ainsi  reconnue   comme

Un objet  ou  individu.

 .

Identification  peut

Aussi désigner en

Psy-cho-logie,

Le  fait  de  se

Reconnaître en

 Carac-téris-tique,

Ou en une personne

Toute extérieure à soi.

Modifié,  source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation

.

1148 6

.

Ici, cette forme humaine, rendue

En noir absolu, rend

Impossible son identification :

 Hors empreintes digitales

 .

Symbolique    

 .

Empreinte digitale

Ou   dactylogramme   est

Le dessin formé par un doigt

Sur un support suffisamment lisse

Pour qu’y restent marqués dermatoglyphes.

 .

Les empreintes digitales sont uniques à chacun

Et chaque doigt aura son empreinte propre.

Lors la probabilité que deux personnes

Aient les mêmes empreintes digitales

Est infinitésimale : une chance

Sur 64  ………..  milliards.

fr.wikipedia.org/wiki/Empreinte_digitale

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Identification, d’accord

Mais s’identifier à qui,

Identification  à quoi ?

Voilà   deux  acceptions

Du même mot dont l’une

Se porterait sur les choses

Et l’autre sur les personnes,

D’où le trouble et la confusion

Pour bien identifier une chose,

Et comment vous identifiez vous

Lors vous avez perdu la mémoire

Ou la vue de votre environnement

Acceptez-vous  que l’on vous dise

Vous êtes bien «un tel ou un tel»

Prétendant n’avoir aucun lien

Aucune histoire commune.

 .

Dire l’invisible, peindre l’indicible.

.

Scénario 

 .

Que dire d’invisible entre deux êtres à distance ayant yeux fermés.

L’homme au chapeau melon, peinture toujours imitée, jamais égalée.

Là, c’est sûr, c’est  un clair-obscur : il ne dit rien et l’on n’en voit rien !

.

Voir prose et illustrations

1147 – L’important est-il ce que l’on est… ou fait !

Voir prose et illustrations

.

On fait ce que l’on est

On est ce que l’on fait.

Ce serait trop… évident

Si tout était comme ça !

Mais on devrait toujours

Se poser  cette question :

Serais-je     autre  chose

Que  ce    que     je fais !

.

Important est-il ce que

Ce que  je suis ou je fais

Je pense lors donc je suis

Je  dépense  et  consomme.

C’est par un rôle,  fonction,

Métier,   qu’on  me   nomme,

Hier j’étais  scolaire, apprenti,

Aujourd’hui, étudiant, diplômé,

Et demain j’émarge en tant que

Retraité dans la bonne société.

 .

Dans la société,  dans l’entreprise, dans fonction publique,

On ne m’a pas  demandé  d’être content mais  énergique,

On m’a payé  pour jouer un rôle de compétence acquise,

Toutes pensées, réflexions  me sont en partie soumises.

.

Soumises de l’extérieur en parlant entreprise citoyenne

De développement durable, métiers précaires, instables,

Faut-il hurler avec loups, faut-il rester dans  la moyenne,

Pour ne perdre votre job,  avec trop d’idées contestables.

.

Contestables or réalistes mais parfois, criantes de vérité,

Pour être libre d’en parler,  faut bien assurer son métier,

Jeune, apprenti, débutant : s’abstenir, il faut en convenir,

Faut un emploi stable, pour plaire au banquier, l’enrichir.

.

Enrichir bourses, et  assurances … attendant au tournant,

Le métier vous prend votre temps, la banque, votre argent

Veau, vaches, cochons, couvées, seront ainsi mieux gardés

Selon eux, seul votre métier  assurerait  une belle destinée.

.

Destinée de salaires, bontés  des patrons, des  percepteurs,

On me reconnaît,  on me prête, je nage en pleines valeurs,

En contrepartie, je dois toujours faire plus et être flexible,

Nouvelle fonction  dit une nouvelle  performance exigible.

.

Exigible n’est pas pour retraité de rôles, fonctions, métier,

Plus personne  pour vous commander, pour vous évaluer :

La liberté de ne rien faire  quand tout s’agite autour de soi,

Retraité on ne le sera qu’une fois, après travail, cent fois.

.

Cent fois,  de nouvelles cadences, activités vous prennent.

De fil en aiguille, nouveaux rôles, fonctions…s’enchainent :

Pour ne pas devenir inutile et du progrès, rester à la traine,

On y consacre tous ses jours et  sans compter ses semaines.

.

L’essentiel ne sera donc pas ce qu’on est, même ce que l’on fait,

L’essentiel est ce pourquoi nous sommes nés et ce dont on a rêvé.

 .

.

Extension

 .

Ce que je suis, ce que je fuis,

Sont-ils en évidence, concordance,

Avec ce que je sais, avec ce que je fais ?

Une question à cent balles, et voire, à mille,

Mais que chacun se doit de répondre lucidement

Ou de résoudre personnellement et à son niveau,

Mental, familial, sociétal par rapport à l’écart

Constaté entre son rêve d’existence

Et ses indications de présence.

Si l’important était ce que je fais,

Si je ne fais rien,  je ne serai rien.

Si l’important est ce que j’en fais,

D’écrire et de publier une œuvre,

Au moins ferait de moi, quelqu’un

pas forcément de connu, reconnu,

mais tout comme le facteur Cheval.

qui aura laissé une trace derrière lui

.

Peut-on être réduit à ce que l’on fait ou

Ce que l’on fait n’est que ce que l’on est !

.

Cela voudrait dire que : si on ne fait rien,

C’est qu’on est rien, qu’on existe pas bien

.

C’est là une vision factuelle et utilitariste

Tant il faut de tout pour faire un Monde.

.

En ce moment, je fais œuvre d’écrivain :

Cela ne veut pas dire que je suis bien un.

.

On fait des enfants  mais on ne l’est pas,

On ne peut être, avoir été, même temps.

.

.

 

1147 – Calligramme

.

On fait ce que l’on est

On est ce que l’on fait.

Ce serait trop… évident

Si tout était comme ça !

Mais on devrait toujours

Se poser cette question :

Serais-je     autre  chose

Que  ce    que     je fais !  

Important est-il ce que

Ce que  je suis ou je fais 

Je pense lors donc je suis                 

  Je  dépense  et  consomme.

C’est par un rôle, fonction,          

  Métier,   qu’on   me   nomme,

Hier j’étais scolaire, apprenti,

Aujourd’hui, étudiant et diplômé,

Demain j’émar   I     ge en tant que 

    Retraité dans        M      la bonne société.

P

Dans la société,  dans l’entre         O       prise, dans fonction publique,

On ne m’a pas demandé d’          R       être content mais énergique,

On m’a payé  pour jouer un      T     rôle de compétence  acquise,

Toutes pensées, réflexions      A     me sont en partie soumises.

Soumises de l’extérieur en      N    parlant entreprise citoyenne

De développement durable    T   métiers précaires, instables :

Faut-il hurler avec loups          :     faut-il restez en la moyenne,

Pour ne perdre votre job,        C     avec vos idées contestables.

Contestables or réalistes          E    et parfois, criantes de vérité,

Pour être libre d’en parler      *    faut bien assurer son métier,

Jeune, apprenti, débutant       Q     s’abstenir : faut en convenir,

Faut un emploi stable pour     U   plaire au banquier, l’enrichir.

Enrichir bourses, et  assu         ‘   rances attendant au tournant,

Le métier vous prend votre    O temps, la banque, votre argent

Veau, vaches, cochons, cou    N   vées, sont ainsi mieux gardés.

Selon eux, seul votre métier   *    assurerait  une belle destinée.

Destinée de salaires, bontés   E    des patrons, des  percepteurs,

On me reconnaît, me prête    S     et je nage  en pleines valeurs,

En contrepartie, je dois tou   T   jours faire plus et être flexible,

Nouvelle fonction  dit une     *  nouvelle  performance exigible.

Exigible n’est pas pour ret   Q  raité de rôles, fonctions, métier,

Plus personne  pour vous     U  commander, pour vous évaluer :

La liberté de ne rien faire       ‘   quand tout s’agite autour de soi,

Retraité on ne le sera qu’       O   une fois, après travail, cent fois.

Cent fois,  de nouvelles ca       N    dences, activités vous prennent.

De fil en aiguille, nouveaux     *    rôles, fonctions…s’enchainent :

Pour ne pas devenir inutile        F    et du progrès, rester à la traine,

On y consacre tous ses jours        A     et   sans compter  ses semaines.

L’essentiel ne sera donc pas ce         I      qu’on est,  même ce que l’on fait,

L’essentiel est ce pourquoi nous         T       sommes nés et ce dont on a rêvé !

.

 .

Forme

.

Réduction

.

Évocation

.

1147 4

.

Grand piédestal

Par rapport à une

Toute petite statue, 

 Faisant presque ridicule

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : le fond s’approche ici de forme)

.

On peut comprendre que pour

prendre de l’importance, faut

se mettre le plus en hauteur,

mais là c’est pas équilibré !

 .

Ce qu’on est, est imagé, est représenté

Par sa statue et son statut :

Ce qu’on fait, par piédestal, hauteur, 

Grandeur proportionnelle.

.

Symbolique   

 .

Ces piédestaux soutiennent les statues de marbre.

Le piédestal correspond à  un trône symbolique.

 .

Le socle d’une statue, tel qu’on le concevrait  dans

Mettre sur un piédestal, tomber de son piédestal.

 .

Il s’agit de faire perdre son prestige  au Créateur,

Idolâtré par les hommes pour l’image, célébrité.

 .

« Les grands hommes font leur propre piédestal,

L’avenir se charge de la statue » Victor Hugo

phalese.fr/Maldoror/index.php/Piédestal

.

.

Fond

.

Évocation

.

1147 6

.

Ce qu’on est, est imagé, est représenté

Par sa statue et son statut :

Ce qu’on fait, par piédestal, hauteur, 

Grandeur proportionnelle.

 .

Symbolique

.

But de

La statue

De  la  Liberté

Était de sceller l’amitié

Entre la France, États-Unis,

À une époque où le premier pays

Redevenait  tout  juste  républicain

De nos jours, c’est devenu un symbole

Qui tend à disparaître, dans les moments

Où les deux pays ont la divergence politique.

D’ailleurs bon nombre d’américains ignorent

Origine de la statue et ne voient en elle qu’une

Démonstration des prouesses techniques dont

Est capable leur pays, cela aura fait  bien rire

Les Français, étant constructeurs de la statue.

 .

Corrélations

.

Fond/forme

 .

On est ce qu’on est ; c’est une certitude,

On est ce qu’on fait, est une probabilité,

On fait ce qu’on est, est un presquitude,

On fait ce qu’on fait, est une imbécilité.

Voilà qui s’appelle résumer sa pensée,

En la poussant loin, et, de tous côtés !

Nombreux sont ceux qui n’étaient rien

À leur naissance et sont morts célèbres,

Jusqu’à avoir leur statue sur un piédestal

Sans que personne n’y voit, là : rien de mal !

Pour ma part, je fais ce que j’ai envie de devenir

Tant si je fais ce que je suis, je ferais ce que j’étais !

Vous me suivez : je crée, pour dépasser mon passé !

 .

On fait ce qu’on est, on est ce qu’on fait

.

Scénario

 .

Suis-je ce que je suis,

ou bien suis-je ce que je fais,

ou ce que je fais pour ce que je suis ?

..

Voir prose et illustrations

.

1146 – Culture, argent ne font pas bon ménage !

Voir prose et illustrations

.

J’ai de l’argent,

Tu as de la  culture,

Mettons   nous,  alors,

En ménage  et puis partage.

.

Des gens  qui  ont  beaucoup

De culture  délaissent  l’argent.

Gens ayant  beaucoup  d’argent,

Achèteront  fleurons de  culture.

.

Cultures  n’appartiendraient pas

À homme en trésor  Humanité

On les détruit, on les cache

Seront parcelles de nous

Qu’on nous  arrache !

.

Les

Plus belles

Choses  côtoient

Souvent  les  plus   laides,

Et, bientôt, des objets intelligents

Remplaceront bon nombre des plus sots.

.

Malgré cela, j’aurai de plus en plus besoin, d’aides,

Pour utiliser, comprendre : prothèses du cerveau !

.

Nature est un tout, qui parait cohérent, homogène

Qui pourtant recèle un maximum de biodiversités.

.

Culture mondiale, locale, forme autant phénomènes

Multipliant chaos des différences de nos humanités.

.

Culture et argent ne font pas bon ménage en général,

Sauf si ce dernier exploite accroit son cadre boursier.

.

Ce qu’on écrit, et fait, est destiné à une communauté :

Culture prend nombre d’aspects  de l’homme mondial.

.

C’est parce que mon inculture est, si vaste, si profonde,

Que la manière de l’élargir, c’est de parcourir le monde.

.

Pour  descendre, tout au fond, de l’inconscient  collectif,

Pour sublimer mes observations par attitude… réactive.

.

La culture présente  m’est imposée, je ne peux l’inventer

Qu’attentif aux éléments imaginaires qui l’ont composée.

.

.

Extension

 .

On peut avoir beaucoup d’argent

Et peu de culture, voire même pas du tout

Et tout aussi bien, l’inverse ou encore avoir les deux,

Voire aucun des deux : ne sont reliés automatiquement

Et il est certain que la culture coûte moins cher que l’argent

Même s’il faut en avoir quand même un peu, pour accéder.

.

L’argent, on peut en faire le tout quand on a couvert,

Dix fois, tous ses besoins présents et ceux à venir.

La Culture, c’est impossible, parce qu’elle est

Géographiquement   bien  trop  dispersée !

Peut-on faire  le  tour  d’une  encyclopédie,

Même gratuite, proposée  par Wikipédia ?

.

Ça servirait  à quoi : culture, connaissance,

Ne peuvent être, aujourd’hui, que collective

Et non plus individuelle, en  tant  qu’érudit.

Les robots intelligents, les robots spécialisés,

Les robots savants, accumuleront plus d’argent

Et de connaissances mais pour autant, auront-ils

Plus de cultures, ou différentes de la nôtre : à voir !

 .

Ménage est à prendre, ici, au sens figuré, d’assemblage.

Toutes les femmes de ménage ont le droit d’être cultivées.

Quant aux rapports  entre la culture  et  l’argent : évidents,

Mais pas réducteurs  car  une grande partie  reste gratuite,

Rien n’empêche d’y participer,  en tant qu’artiste bénévole !

L’argent favorise la création  tant qu’il demeure un moyen,

S’il est une fin ce n’est qu’affaire de commerce, notoriété.

S’il n’y  avait que ce qui se vend qui a valeur artistique,

Ça se saurait or depuis des lustres ce n’est pas le cas.

.

Un riche peut-être pauvre en culture,

Et inversement : ça dépend du pays

Du système  scolaire,  médias, etc.

Lors il y en a qui n’en auront pas.

On parle de campagnes reculées,

Contre villes modernes, cultivées,

Mais ce contraste qui ne tient pas,

Avec télécommunication, formation

La culture est si vaste et si diversifiée

Qu’aucun ne peut prétendre  l’acheter,

Bien qu’elle fasse objet de spéculations,

La culture est devenue une marchandise.

.

.

Épilogue

.

« La culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié »

Selon Édouard Herriot : contrepoint attribuée Goering,

« Quand j’entends le mot culture, je sors mon révolver ».

***

L’art, le langage et la technique, définissent une culture,

Au sens plus général, le partage des savoirs et pratiques,

L’accès à la culture peut être enseignée / autodidactique.

***

Certains hommes sont incultes, non pas manque d’argent,

Non par manque de savoir-faire, par un manque d’intérêt,

Il faut et du temps, de l’argent pour acquérir belle culture.

***

Certains, croyant en avoir,  ou briller la faisant,

Obtenant un prix, le brandisse comme trophée :

En réalité, le prix servira à gagner plus d’argent.

***

Il peut être utile pour mettre quelqu’un en avant,

De la scène, en ce sens je ne peux avoir rien contre

Mais pourquoi le lier à une récompense financière.

***

Toujours pour un même but visé : pour encourager

Mais  que fait-on  alors  des œuvres, dites gratuites,

Ce n’est plus question de prix / vente : juste mérite.

***

La question semble insoluble : dès lors que si l’État,

Ou des associations ou des mécènes ne financeront

Les auteurs, un pays serait en mal de productions.

***

Chacun peut avoir opinion sur une telle relation :

Personnellement, j’aurai choisi la gratuité totale,

Et sans produit dérivé, sans la moindre publicité.

.

.

1146 – Calligramme

.

J’ai de l’argent,

Tu as de   L   la    E    culture,

Mettons     A     nous,    T         alors,

En ménage   *     et puis          *      partage.

Des gens       C         qui  ont         L   beaucoup

De culture     U        délaissent         ‘        l’argent.

Gens ayant  L            beaucoup         A   d’argent,

Achèteront  T            fleurons de     R     culture.

Cultures      U        n’appartien   G     draient

À homme       en trésor    E Humanité

On les      E    détruit     N les cache

    Seraient   parcelles T     de nous

Que l’on nous arrache !

F O N T – I L S

Les

Plus belles

Choses  côtoient

Souvent  les  plus   laides,

Et, bientôt, des objets intelligents

Remplaceront bon nombre des plus sots.

.

Malgré cela, j’aurai de plus en plus besoin, d’aides,

Pour utiliser, comprendre : prothèses du cerveau !

.

Nature est un tout, qui parait cohérent, homogène

Qui pourtant recèle un maximum de biodiversités.

.

Culture mondiale, locale, forme autant phénomènes

Multipliant chaos des différences de nos humanités.

.

Culture et argent ne font pas bon ménage en général,

Sauf si ce dernier exploite accroit son cadre boursier.

.

Ce qu’on écrit, et fait, est destiné à une communauté :

Culture prend nombre d’aspects  de l’homme mondial.

.

C’est parce que mon inculture est, si vaste, si profonde,

Que la manière de l’élargir, c’est de parcourir le monde.

.

Pour  descendre, tout au fond, de l’inconscient  collectif,

Pour sublimer mes observations par attitude… réactive.

.

La culture présente  m’est imposée, je ne peux l’inventer

Qu’attentif aux éléments imaginaires qui l’ont composée.

B  O  N      M  É  N  A  G  E   ?  

 .

 .

 Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1146 4

.

Un trophée … assurément,

Sans besoin nettoyage

Avec belle médaille,

D’on en sait quoi

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

X : le fond s’éloigne, ici, de la forme)

Culture, argent et trophée, beau trio

mais les médailels ne s’achètent pas

elles se méritent, elles sont données

si bien que forme diffère du fond.

Les trophées, les prix, les médailles

Sont preuves d’excellence :

Cela n’arien à voir avec des produits

De ménages, de nettoyages.

 

 

Symbolique

 

Le trophée est une forme

Parmi d’autres de récompense

Et parfois même de reconnaissance.

Il peut s’agir d’une dotation, en cadeau,

D’une bourse en argent et voire en nature

Une prime, un salaire  ou un  sponsoring ;

Récompense valeur symbolique matérielle

Comme une médaille, ou  une couronne,

Une valeur symbolique intellectuelle

En notoriété, reconnaissance.

wikipedia.org/wiki/Trophée

.

.

Fond

 .

Évocation

.

.

Les trophées, les prix, les médailles

Sont preuves d’excellence :

Cela n’a rien à voir avec des produits

De ménages, de nettoyants.

.

Symbolique   

 .

En nettoyant, on nettoie aussi son psychisme,

On remet les choses à leur place. Un écho à la règle feng shui

Qui précise que tout objet cassé doit être jeté.

 .

Le ménage est d’ailleurs un rituel dans toutes les religions et,

Dans toutes cultures, symbole de purification :

 .

D’avant Pâques chez les orthodoxes ; de printemps, chrétiens,

De Pessah, les juifs ; pour l’Aïd, musulmans,

 .

Mais aussi au Japon et même en Chine pour le …  nouvel an.

On atteint là une réalité universelle,

 .

Qui n’a rien à voir avec les statistiques ou la sociologie :

Homme ou femme, avons besoin d’ordre et propreté.

psychologies.com/Therapies/Developpement-

personnel/Epanouissement

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Argent et culture font parfois bon ménage

Mais le plus souvent l’un dominera l’autre,

Je vous laisse devinez lequel sans chercher.

L’argent est le nerf du commerce, l’échange,

Mais, tout autant, de la guerre et de la paix,

Et de ce fait de notre société et notre culture,

 .

.

Culture, ménage, argent, dépenses

.

Scénario

 .

  Enfin parfois, c’est plutôt réussi, mais il faut chercher, rassembler.

Qu’est-ce qui empêche de faire ménage en écoutant de la musique !

Avec l’argent il s’agit des personnes lorsqu’avec objets, du ménage.

.

Voir prose et illustrations

.

1145 – Que me restera-t-il de mon…inculture !

Voir prose et illustrations

.

Dites-moi, eh, qui

Ne connaitrait pas

Un tel  ou tel sujet,

Et qui ne le saurais

L’inculture peut  être

Personnelle, collective.

.

Culture marque l’époque

Culture intègre,  provoque,

Une culture, reste basée sur

Des références très  communes

Propres au pays voire opportunes

Lorsque voyager,  c’est en changer !

 .

Que reste-t-il aujourd’hui de mon inculture,

Après  les années passées à l’enrichir, l’amender :

Quelques images, textes ou émotions qui perdurent

Au-delà de tout le reste  que j’ai vu, parcouru … oublié.

.

Je n’ai pas oublié que je suis  un vrai produit de ma culture

Qui déjà présente en moi, étant enfant, a fini par s’inculquer,

Jusqu’à nourrir chacun de mes faits gestes et formes, imagées,

Élargissant, approfondissant  en même temps,  sens de la nature.

 .

Si la nouvelle culture nait sur les ruines  d’une civilisation  décadente,

Bien que prétendue différente : en quoi est-elle meilleure bien humaine,

Mon inculture est basée sur des références communes lors ma différence

Est semblable aux autres par ses   manques, oublis  ou affirmations vaines.

 .

Car que veut dire en soi, apogée d’une culture,  de sa couverture,  son savoir,

S’il n’y a guère que le recul de l’Histoire pour la garantir voire s’en apercevoir.

Je ne suis qu’un  useur de mots, un détourneur de mots …  un rêveur de mots,

Je tourne, je détourne, les maux de la Terre transformés par mon imaginaire.

 .

J’aimerais tant que le Monde soit plus beau mais, hélas, je ne peux rien y faire

Sauf m’évader en ma sphère, ne plus voir misère  qui me fait bien trop mal, trop.

Cultivé, ou inculte,  vérité qui occulte toute sa notoriété dans notre bonne société.

.

 .

Extension

 .

Que reste-t-il aujourd’hui de mon inculture !

L’homme est grand lors il se dépasse lui-même,

Accomplit quelque chose qui le dépasse ou surpasse.

Inculture n’est pas ignorance mais refus de toute culture

Nécessité pour comprendre les autres, le monde et soi-même

Participer ainsi unitairement à la grandeur de notre humanité.

Grandeur, hauteur, profondeur, de vues sont au cœur même de la

Culture individuelle et collective pour se libérer de tout totalitarisme

Qu’il soit économique, militaire, religieux, de toute manière : sectaire.

.

 La culture est souvent opposée à la nature

Comme l’homme est opposé aux animaux !

Or il existe  des cultures animales, primates.

C’est sûr : ils  n’ont pas  de culture  littéraire,

 Ni scientifique,  ni technique,   ni artistique :

Ils se transmettent des savoirs et pratiques,

Qui feront qu’ils sont des animaux sociaux

Prenant conscience de l’apprentissage

Et mémorisation de codes et règles.

.

On distingue trois

Manifestation de culture :

 L’art, le langage et la technique.

Génériquement, la culture englobe :

Le comportement social et institutions

Et les normes des sociétés humaines,

Les connaissances et les croyances,

Les lois, ainsi que les coutumes,

Les capacités  et les habitudes

Des individus d’une société.

.

Sans un minimum de culture

Difficile d’exprimer sa créativité,

De se forger  une identité propre,

Et de construire, de développer,

Un sentiment d’appartenance

À une communauté donnée.

.

.

1145 – Calligramme

.

Dites-moi   Q   eh  qui

Ne connait   U    rait pas

Un tel  ou       E       tel sujet

Et  qui ne         *        le saurais

L’inculture          M        peut  être

Personnelle,          E         et collective

Culture mar             *           que l’époque

Culture intè                R            gre provoque.

Une culture,                  E             reste basée sur

Des références                  S               très  communes

Propres au pays                  T                voire opportunes

Lorsque voyager                   E                  c’est en changer !

– 

Que reste-t-il aujourd’              T                hui de mon inculture,

Après    années passées                          à l’enrichir, l’amender :

Quelques images, textes         I          ou émotions qui perdurent

Au-delà de tout le reste,         L       que j’ai vu, parcouru, oublié.

* …….

Je n’ai pas oublié que je               D     suis  un vrai produit de ma culture

Qui déjà présente en moi             E      étant enfant, a fini par s’inculquer,

Jusqu’à nourrir chacun de           *       mes faits gestes et formes imagées,

Élargissant, approfondissant      M       en même temps,  sens de la nature.

O ………..

Si la nouvelle culture nait sur           N      les ruines  d’une civilisation  décadente,

Bien que prétendue différente :        *       en quoi est-elle meilleure bien humaine.

Mon inculture est basée sur des       I       références communes lors ma différence

Est semblable aux autres par ses     N       manques, oublis ou affirmations vaines.

C  ………….

Car que veut dire en soi, apogée          U     d’une culture,  de sa couverture,   son savoir,

S’il n’y a guère que le recul de l’           L     Histoire pour la garantir, ou s’en apercevoir.

Je ne suis qu’un  useur de mots,          T     un détourneur de mots … un rêveur de mots,

Je tourne, je détourne, les maux          U     de la Terre transformés par mon imaginaire.

R …………..

J’aimerais tant que le Monde soit             E         plus beau mais, hélas, je ne peux rien y faire

Sauf m’évader en ma sphère, ne plus         ?         voir misère  qui me fait bien trop mal, trop.

Cultivé, ou inculte,  vérité qui occulte        *         toute sa notoriété dans notre bonne société.

 .

.

 Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1145 4

.

Ça ressemble

À la Tour de Babel,

Ce qui ne fut pas le cas : légende !

Peut-être plus vraie pour les langues

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

Langues et construction de tout,

peut-être des différents sur le projet

ou des immigrations de main d’œuvre

toujours est-il que forme rejoint le fond

.

La Tour de Babel a fait l’objet

D’interprétations  diverses :

La plus commune était celle  

De langue de chacun pour soi !

.

Symbolique   

 .

Aujourd’hui l’immense

Temple est bien détruit.

Les archéologues  n’ont

Retrouvé que fondations.

 .

Or ce mythe   autour de la

Tour de Babel  peut   être

Une   explication à   l’origine

Des langues existant sur Terre.

 .

La dispersion sur toute la surface

D’après la Bible, les hommes avaient

Une origine unique, descendaient de Noé,

C’est la seule famille qui survécut au Déluge.

Modifié, source : vikidia.org/wiki/Tour_de_Babel

..

Fond

.

Évocation

.

1145 6

.

La Tour de Babel a fait l’objet

D’interprétations  diverses :

La plus commune étant celle 

De langue de chacun pour soi !

Symbolique

Double symbolisme

Confusion    langues

Et du Don   des langues.

La Confusion consécutive

Érection  la Tour  de Babel,

Est la diversité  de sa langue.

Elle ferait suite à conséquences

D’un obscurcissement des esprits

Commandant le passage progressif

De l’unité à complexité,  multiplicité.

Le Don marque au contraire le retour

À un état central,  synthétique  à partir

Duquel les modalités  de  la  forme  et  de

L’expression apparaissent tout comme des

Adaptations nécessaires et d’ordre contingent.

À conserver sa langue comme gage de son identité.

 

Corrélations

Fond/forme 

La Tour de Babel possèderait un double statut :

Celle d’être un mythe ancien et réalité moderne !

Du point de vue  de sa réalité  historique, l’on n’a

De preuve de véritable existence, seulement base

Qui peut correspondre à des tas de constructions

Or du point de vue  de son exploitation mythique

Son récit correspond à une expansion planétaire

Qui dit expansion, dit différenciation, c’est fatal

Il n’y a donc en Tour de Babel, rien d’anormal,

Ce qui fait qu’il perdure de nos jours : réalité.

 .

.

Inculture pour ou par !

 .

Scénario

 .

 Pourquoi des journées de la culture, mais pourquoi pas tous les jours ?

Qui a dit : « quand j’entends le mot  culture  je sors  mon revolver » !

Culture est, ici, vendue au poids, s’agit du poids du livre, surement.

.

Voir prose et illustrations

1142 – Se détacher du monde et de soi-même

Voir prose et illustrations

.

Se détacher de tout,

Y compris de soi-même,

Tout un programme de vie,

.

Avant d’être au fond du trou !

À quoi bon, alors me direz-vous

Qu’on soit rien ou qu’on ait tout,

Si l’on pas de bonheur sur Terre

La vie ne vaut… rien du tout !

.

On devient quelqu’un, face

À quelqu’un… d’autre,

Face à soi-même,

On s’efface.

.

Je peux avoir   l’air     détaché,

Ne l’être pas, en intériorité,

La vie apprend à tricher,

Sur son  authenticité !

Monde, à l’endroit ;

Monde, à l’envers,

.

Se détacher du monde,

Se détacher  de soi-même,

Se détacher de tout à la ronde,

Se détacher de l’argent, système.

.

Pour prendre de la hauteur, distance

Pour repenser valeur  de  son existence,

La vie est-elle un  cadeau ou une  épreuve,

Serait-ce la  seule chose  qui vous  émeuve !

.

Vous serez  taxés d’ignorants en mal, ou bien,

Vous faites  partie de ceux qui savent plus rien,

Alors qu’en vérité  vous ne croyez  plus personne

Et c’est en vos  seules  mains  que  destin raisonne.

.

Au début,  vous  vous  dites : je veux  être   quelqu’un

À  la face du  Monde, mais, qu’est-ce  que   le Monde

S’il est,  comme vous, appelé à disparaître   un jour.

.

Ainsi   pour votre pays  ou patrie comme   citoyen,

Vous  ne  donnerez  plus, votre  sang,  pour  rien :

Groupe  ou Nation  ou le  Monde : tous vautours

Faut- il refuser la main  à celui qui est lointain,

Et ne plus s’intéresser qu’à son proche  voisin.

.

La solidarité est-elle une vertu  ou bien  vice,

Et mettant notre bonne conscience en lice,

L’autre n’est pas moi, l’autre est en moi,

À ce titre,  mon existence : je lui dois,

Le pays me  protège de lui en droit,

Me poursuit si j’entrave ses lois.

.

.

Extensions

 .

Crise de conscience et crise de confiance

Se rejoignent et se renforcent mutuellement,

Même et surtout quand on nous parle d’argent

Tant il n’est qu’un prétexte pour nous aliéner.

.

Toutefois, se détacher de tout, serait laisser

Aux autres, le  champ libre, pour  tout  ce

Qui nous concerne et qui nous impacte.

.

Aussi faut-il  trouver  une  moyenne

Ou médiane pour gérer le curseur

Attachement/détachement   de

La meilleure manière  qui soit

Pour nous et le reste du Monde.

.

Ce n’est pas simple  de résister  à

Toutes les pressions et sollicitations

Sociales et commerciales, cela requiert

Une philosophie, et un mode de vie, assez

Personnel, familiale, voire communautaire.

.

Se détacher de tout, peu de gens le souhaite, y parvienne !

On est pauvre pour soi-même : ne rien avoir, ou presque,

Ou pauvre pour être riche pour les autres et tout donner

Il y a des gens qui ont la main sur le cœur, en paroles

Et d’autres, qui ont le cœur sur la main, en actes !

.

Se détacher de tout, parait être de l’utopie :

Ne serait-ce déjà que pour assurer sa survie.

.

Se détacher des choses, des gens, des valeurs,

Que resterait-il à l’homme sinon son honneur.

.

Avec l’âge deux comportements se contrarient

Cumuler davantage ou fuir ce qui nous ennuie.

.

.

1142 – Calligramme

.

Se détacher de tout,

Y compris de soi-même,

Tout un programme de vie,

Avant d’être au fond du trou !

À quoi bon, alors me direz-vous

Qu’on soit rien ou qu’on ait tout,

Si l’on pas de bonheur sur Terre

La vie ne vaut… rien du tout !

On devient quelqu’un, face

À quelqu’un… d’autre,

Face à soi-même,

On s’efface.

*************************

****************************

Je peux avoir   l’air     détaché,

Ne l’être pas, en intériorité,

La vie apprend à tricher,

Sur son  authenticité !

Monde, à l’endroit ;

Monde, à l’envers,

Se détacher  du   monde,

Se détacher  * de soi  S même.

Se détacher  *  de tout à E la ronde,

Se détacher   S  de l’argent  *  système.

Pour prendre  E   de la hauteur D   distance

Pour repenser  *    valeur  de  son    É existence,

La vie est-elle   D    un  cadeau ou une  T   épreuve,

Serait-ce la      É     seule chose qui vous    A   émeuve !

Vous serez      T     taxés d’ignorant en mal,   C    ou bien,

Vous faites     A      partie de ceux qui savent     H   plus rien,

Alors qu’en    C        vérité  vous  ne  croyez  plus    E   personne

Et c’est en     H        vos  seules  mains  que  destin     R   raisonne.

Au début,     E          vous  vous  dites : je veux  être       *  quelqu’un

À  la face     R         du  Monde,  mais,  qu’est-ce  que      D  le Monde

S’il est,       *           comme vous, appelé à disparaître      E    un jour.

Ainsi         D            pour votre pays ou patrie comme       *    citoyen,

  Vous        U            ne   donnerez   plus,   votre  sang      S  pour rien,

Groupe    *            ou Nation  ou  le  Monde : tous      O vautours

Faut- il     M          refuser la main à celui qui est     I   lointain,

Ne plus    O         s’intéresser qu’à un proche      –    voisin.

La solida   N      rité est-elle une vertu  ou     M  un vice

Mettant    D   notre bonne conscience   Ê  en lice.

L’autre    E     n’est pas moi, est    M en moi,

À ce titre  mon existence,  E je lui dois,

Le pays me  protège de  lui en droit,

Me poursuit si j’entrave ses lois.

 .

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1142 4.

Ca ressemble à deux boules

 Superposées, petite et grosse

Ou à un lampion accroché

Du style asiatique, fragile ?

.

(C : forme creuse, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

Le lampion asiatique, européen

ont caractéristiques partagées :

éclairer faiblement, être fragile

détaché et être protégé du vent.

.

Ce lampion oriental, papier bleu,

Évoque bien la fragilité

De toutes choses ainsi que de la vie,

De la sienne, éclairée ou pas.

.

Symbolique

 .

Le lampion   chinois

Est née d’amé       lioration

De la flamme,             toute nue.

Protégeant flam             me du vent,

Fournissant une          lumière diffuse.

Lors les premi              ères ont été créés

Pour une utili                 sation pratique

Dans la mai              son ou éclairage

De certains           lieux, passages,

Au final,       seront devenues

Des plus ornementales,

Symbole de statut.

signe-chinois.com/

lanternes-chinoises

.

.

Fond

.

Évocation

.

1142 6

.

Ce lampion oriental, papier bleu,

Évoque bien la fragilité

De toutes choses ainsi que de la vie,

De la sienne, éclairée ou pas.

 

Symbolique

Culte de l’Homme fort

A refait son apparition dans nos sociétés.

Sous différentes formes:

Homme politique, chef militaire, survivaliste

L’homme fort est au-devant

De la scène  et  pourtant, l’Homme  fort se voit

Confronté à meilleur, plus fort :

«L’Homme augmenté » alors,  face  à ce dernier,

Il devient de plus en plus  fragile

Prendra  conscience  de cette fragilité  partagée,

Loin d’être un problème, est une

Opportunité formidable pour penser  nos sociétés

En termes de bonne solidarité.

Adage disant «l’union fait la force» n’a jamais été

Aussi vrai qu’en ces temps

Où la technologie devient de plus en plus souvent

Pressentie pour pallier

Nos faiblesses physiologiques, biologiques.

letemps.ch/opinions/eloge-fragilite-lere-lhomme-augmente

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Toute lumière d’un lampion

Qu’il soit asiatique ou autre

Ne nous mettrait en lumière

Par rapport au projecteur !

Il caresserait nos yeux, vue

Mais  ne les éblouirait pas !

Le lampion éclair, se détache

en même temps,  tant  fondu

en une chaine, impersonnel.

Sa fragilité lui donne un air

de précarité et d’éphémère !

.

Des détachés du Monde

 .

Scénario

Diogène, dans son tonneau comme sa seule résidence !

L’abbé Pierre, le fondateur d’Emmaüs   pour les pauvres.

Sœur Emmanuel, rendue sainte pour les soins aux pauvres.

.

Voir prose et illustrations

1141 – Le rite répète permanence d’humanité

Voir prose et illustrations

.

Rite, rituel, ritualisme

Pratiques …. religieuses

Habitudes quotidiennes,

Proches,  obsessionnelles.

.

Faire toujours  même chose,

Même façon, même moment

Pour se donner  bons repères

Ou se rassurer de son existence.

.

L’écriture peut être vécue en rite,

Tous les jours … aux mêmes heures.

Le baptême, le mariage, l’enterrement,

Sont les rites de l’Humanité,  fondateurs.

.

On peut être contre un rite ou pour un autre

On ne peut s’en passer, on ne s’en passera pas,

Rite social ou religieux reproduisent les vôtres,

Pour assurer conciliation de votre communauté.

.

La plupart sont déjà intériorisés dès l’enfance :

Rite des histoires racontées, avant le coucher ;

Amour, lui-même, est parfois rite ou ritualisé,

Pratiqué à outrance  et parfois en souffrance.

.

Tous les rites héritent de croyances spirites,

Simplifiant monde structurant, socialisant

Toute initiation n’est qu’histoire réécrite

De mythe primitif et nous humanisant.

.

Depuis que l’homme existe sur la Terre,

Il pratique des rites, figés, durs comme fer,

Transmis, codés de génération en génération,

Ce qui ferait, dira-t-on, le socle de civilisations.

.

Tout cela aura commencé par des rites mortuaires,

Le fait d’enterrer ses morts  en tombes  en ossuaires,

Pour respecter leurs mémoires en cortège funéraire,

Seul l’humain  enterre siens par rites humanitaires.

.

Extension

 .

 Un sacrement est comme une caution

Sur l’avenir en serment à ne pouvoir

Ni le démentir, ni même le défaire.

Il procède d’un engagement total

Et fatal si on ne les respecte pas.

.

Les baptisés ne peuvent renier

Leur foi, leur religion, leur église

Et les divorcés, leur union devant

Dieu lui-même par ses représentants,

Ne peuvent en principe remettre les pieds

Dans une église et encore moins… communier :

Peu importe à qui la faute, la victime est coupable.

.

Mais il existe d’autres rites que l’on prétend païens,

Et qui sont en fait, laïcs, républicain ou simplement

Fraternels, communautaires, familiaux, conviviaux.

Toutes les fêtes qui rassemblent une famille,

Une communauté, une tribu en font partie :

Il s’agit de socialiser les actes important d’une vie …

Champagne pour tout le monde mais pas tous les jours.

.

Les trois sacrements principaux, rites de l’Humanité.

Chaque culture ajoute ses rites, et idem, chaque religion.

Certains rites touchent à la sexualité d’homme et femme :

La circoncision  chez le jeune garçon ; excision chez la fille

Sans parler des rites d’initiation d’entrée dans des sectes

Des messes et confessions, des transes et processions,

Existe catalogue prières chrétiennes, musulmanes.

.

Cérémonial, cérémonie, coutume, habitude,

Pratique, protocole, rituel, routine, tradition,

Autant de synonymes du mot rite, témoignant :

D’une large couverture pour ce qui est sociabilité

.

Messe du dimanche a longtemps été un rite sacré

Mais le repas de famille qui suivait : un sacré rite

Il en est de même dans toutes les communautés,

Lors certains rites sont remplacés par d’autres.

.

En de nombreuses pratiques dites artistiques

Notamment la danse, et  notamment tango,

Des rites anciens sont devenus des codes

À respecter pour s’inviter sur la piste.

Lors si vous ne les respectez pas :

Tôt ou tard vous serez rejeté.

.

1141 – Calligramme

.

Rite, rituel, ritualisme

Pratiques …. religieuses

Habitudes quotidiennes,

Proches,  obsessionnelles.

.

¤ ¤ ¤       Faire toujours  même chose,     ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤       Même façon, même moment      ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤        Pour se donner  bons repères       ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤        Ou se rassurer de son existence.     ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤         L’écriture peut être vécue en rite,       ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤        Tous les jours … aux mêmes heures.       ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤        Le baptême, le mariage, l’enterrement,      ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤        Sont les rites de l’Humanité,  fondateurs.     ¤ ¤ ¤

.

¤ ¤ ¤     On peut être contre un rite ou pour un autre   ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤     On ne peut s’en passer, on ne s’en passera pas,   ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤     Rite social ou religieux reproduisent les vôtres,   ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤    Pour assurer conciliation de votre communauté. ¤ ¤ ¤

.

¤ ¤ ¤    La plupart sont déjà intériorisés dès l’enfance :   ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤    Rite des histoires racontées, avant le coucher ;   ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤    Amour, lui-même, est parfois rite ou ritualisé,   ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤    Pratiqué à outrance  et parfois en souffrance.   ¤ ¤ ¤

.

¤ ¤ ¤    Tous les rites héritent de croyances spirites, ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤    Simplifiant monde structurant, socialisant ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤    Toute initiation n’est qu’histoire réécrite   ¤ ¤ ¤

¤ ¤ ¤    De mythe primitif et nous humanisant.   ¤ ¤ ¤

            L                                    –

Depuis que  E  l’homme existe sur la  I  Terre,

Il pratique  *  des rites, figés, durs com T   me fer,

Transmis, R  codés de génération en gén  È   ération,

Ce qui fera I  dira-t-on le socle de nos civi  R   lisations.

T                                                   E

Tout cela     E  aura commencé par des rites  *  mortuaires,

Le fait d’en   *   terrer ses morts  en tombes  U  en ossuaires,

Pour respec    R  ter leur mémoire en cortè  N    ge funéraire.

Seul l’humain   É   enterre siens par rites   E humanitaires.

>  ^                                         V

P E R M A N E N C E      D  E     L ’ H U M A N I T É

.

.

Forme

.

Réduction

.

Évocation

.

1141 4

.

Une lampe à pétrole,

À pétrole éclairant lumière

Autant sa conscience ordinaire

Que partie  de  son environnement.

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

Notre conscience humanitaire

Censée être lumière vie sur Terre :

Dans bien des cas, reste aveugle,

Et sourde,  à tous nos rites !

.

Symbolique    

.

Premier sens renvoie

À ce qui permet

Une représentation,

Même très simplifiée, du monde et

Des réactions par rapport à celui-ci.

Question de «conscience du monde».

 .

Évoquée dans des expressions  comme

«Perdre  conscience »,  ou,  à   l’inverse,

«Prendre conscience ».   La conscience

Est un «fait» laissant entendre que

«L’âme  serait un rapport  à soi ».

 .

L’examen de la conscience est

Doute méthodique dans un

Rapport à soi non erroné :

La conscience correspond aussi à

Une représentation, même très simplifiée,

De sa propre existence, de conscience de soi.

fr.wikipedia.org/wiki/Conscience

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1141 6

.

Notre conscience humanitaire

Censée être lumière vie sur Terre :

Dans bien des cas, reste aveugle,

Et sourde,  à tous nos rites !

.

Symbolique

.

Les luminaires,

Et surfaces éclairées

Qui renvoient la lumière,

Et, de  façon  plus  générale,

Source lumineuse n’éclairent

Pas  avec  la même  intensité

Dans toutes les directions.

L’indicatrice d’émission

D’une  source  reste

Proportionnelle

À la surface

Donnée

Wikipédia

.

.

Corrélations

Fond/forme     

 .

Il n’y aurait pas l’humanité sans rites,

Nous héritons  des rites de l’humanité :

Rites païens, religieux, et voire citoyens,

Autant de rituel social que de spiritualité

À commencer par convivialité et identité !

 .

Rite ne constitue pas apanage de religions

il est partout présent, en des communautés

qui se reconnaissent, grâce à lui en identité

qui persiste et se transmet par générations

sans parfois connaitre leurs significations.

 .

Pape : un officiant des rites

.

Scénario

 .

Le baptême, second acte de naissance dans l’Église Catholique.

Le mariage, rite universel pour sceller l’union d’époux entre eux.

L’enterrement en grande pompe pour finir sa vie… en majesté.

.

Voir prose et illustrations

.

1140 – Des humains stupides, cupides, avides !

Voir prose et illustrations

.

Stupide, cupide et avide :

Faut forcer la nature

Pour arriver.

.

Aucun animal  ne se soucie

De se conduire ainsi :

Que les hommes.

.

Disposer d e  quoi  survivre,

Plus de dix mille vies :

N’en avoir qu’une.

.

D’exploiter   les   ressources

Et spolier les gens :

Légalement.

.

Se regarder, dans son miroir,

Fier de soi, réussite :

Génocide.

 .

Je me laisse parfois aller au gré du vent

Quand ce n’est pas  de mes sentiments,

Le monde  des humains  plus lointain,

Ne résonne plus, en moi : il n’est rien.

 .

Je me dis  les humains  sont  stupides,

Je me dis  les humains sont… cupides,

Je me dis  que les humains sont avides

Je me dis  que les humains sont vides !

 .

Pourtant je proclame que, vers le haut,

Une mise en abîme dans mon cerveau,

Je le clame, et je le chante, tout  haut :

Humain  est ce qu’il y a  de plus  beau.

.

Plus beau  que je connaisse, sur  Terre,

Lors il nous protège  de toute la misère,

Bien que nous ne resterons comme frères

Et sœurs en temps de famine ou de guerre.

.

Ce sont humains cupides qui feront la guerre

Et, pour eux, humains, stupides, iront en terre,

Des dirigeants se montreront encore plus avides,

Et, pour finir, les pays dévastés deviendront vides.

.

.

Extensions

 .

Qu’il y ait eu, il y ait, y aura

Encore des gens d’un tel acabit,

C’est plus que certains, mais que

De nos jours, on les retrouve comme

Dirigeant de banque et ou grands pays,

C’est là comme déchirure dans la démocratie :

«Moins pire de tous les régimes »selon Churchill.

.

Certains États se battent contre une Mafia

Prétendue gangréneuse de corruptions

Alors qu’eux-mêmes en institue une

Autre, plus subtile, institutionnelle,

Sans aucun doute, mais aussi délétère.

.

Mais sans doute que le pouvoir et l’avoir

Corrompent, systématiquement, des gens

Qui ne l’étaient pas auparavant lors qu’ils

Auront compris comme ils ne pouvaient

Rien faire pour améliorer rapidement

Et   durablement,  la condition

De leurs concitoyens : il valait

Mieux se servir que les servir.

.

Stupides, les humains : allons  donc, le roi  des animaux,

Mais qui se met parfois plus bas que lui par négligence,

Cupide et avide quant à l’argent qu’il reçoit sans travail

En garde le maximum, pour lui,  sans aucune solidarité,

Ne pense qu’à s’enrichir et de plus en plus et sans limite !

.

Pour humains, dictateur ou pas

La fin justifie, à plein, les moyens,

Quand ils prennent pleins pouvoirs,

Pour  en  profiter  et un … maximum.

Diviser pour régner, tuer pour se protéger

Sont les maitres mots de grands prédateurs

Et s’ils conquièrent le pouvoir par les urnes,

Et voire par la force, lors d’un Coup d’État,

Le peuple contre eux, ils ne lâcheront pas

Cela se tait par petit nombre de fidèles

Dévoués aveuglément et prêts à tout

Tant et si bien  qu’au final, un seul

Homme incarnera plein pouvoir.

Mafias y trouvent leurs comptes,

Pour eux, la seule chose qui compte,

Est d’augmenter leurs parts du gâteau.

.

.

Épilogue

.

La menace la plus à craindre, sur Terre,

Ne sont catastrophes, maladies,  misères,

Ni mêmes les surpopulations, les guerres ;

C’est l’homme lui-même lors étant pervers.

***

Tant nous n’avons pas besoin de changement

Climatique nous menaçant  de réchauffement,

Nos divisions entre blocs  Est/ouest,  Sud/nord,

Sont telles qu’elles nous anéantiront, tous morts.

***

Non pas tous morts physiquement : psychiquement

Les uns se ruant sur les autres pour vivre ou survivre,

Tout cela pour que quelques-uns,  s’étant mis à l’abri,

Puissent jouir de plus de pouvoir  ou d’argent : merci.

***

Stupides, les hommes le sont, de croire en un miracle ;

Cupides, les hommes le sont, jusqu’à  jamais  s’arrêter ;

Avides, les hommes  le sont : de sang, d’argent, pouvoir,

Alors même que majorité dominée, silencieuse,  ne l’est.

***

Tout cela peut changer,  par meilleur entente de l’autre :

Il suffirait de se mettre autour d’une table et d’en parler.

L’organisme, existe,  chargé de le faire, et de l’appliquer,

Mais il n’a que peu de crédibilité, en tous cas pas assez !

***

Au final, et, comme toujours, l’Homme  n’aura qu’à s’en

Prendre à lui-même, mais la seule chose qu’il sait faire :

C’est de chercher des coupables, sinon des responsables

C’est ainsi que va le monde, et les pacifistes, on les tue.

.

.

1140 – Calligramme

 .

Stupide, cupide et avide :

Faut forcer la nature

Pour arriver :

Aucun animal ne se soucie

De se conduire ainsi :

Que les hommes !

Disposer de quoi survivre,

Plus de dix mille vies,

N’en avoir qu’une ;

D’exploiter   les  ressources

Et spolier les gens,

Légalement ;

Se regarder dans son miroir

Fier de soi, réussite

Génocide.

Je me laisse parfois       U       aller au gré du vent

Quand ce n’est pas       M      de mes sentiments,

Le monde  des hum    A       ains plus lointain,

Ne résonne plus en   I     moi : il n’est rien !

N

Je me dis  A    les humains sont stupides,

Je me dis  V     les humains sont  cupides,

Je me dis  I   que les humains sont avides

Je me dis  D  que les humains sont vides !

E ….……………………..

Pourtant je proclame   *     que, vers le haut,

Une mise en abîme    S    dans mon cerveau,

Je le clame, et je le     T   chante, tout  haut :

Humain  est ce qu’il   U     y a  de plus  beau.

   P

Plus beau  que je con    I       naisse, sur  Terre,

Lors il nous protège      D      de toute la misère,

Bien que nous ne res     *   terons comme frères

Et sœurs en temps de    C     famine ou de guerre.

U

Ce sont  humains, cup     P   ides qui feront la guerre

Et, pour eux, humains,     I      stupides, iront en terre,

Des dirigeants se mon      D  treront encore plus avides

Et, pour finir, les pays      E   dévastés deviennent vides.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

1140 4

.

Statue d’un dictateur,

Étant  riche, ambitieux,

Dominateur, despotique

Et fou de ses ambitions

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde, ici, à la forme)

.

Dictateur  et  ambition  vont de pair,

il veut étendre son domaine, pouvoir

crée, pour lui, culte de personnalité,

si bien que la forme épouse le fond.

.

L’engrenage de la réussite mènera

Dictateur aux carnages

L’ambition personnelle se cache

Derrière l’espoir collectif !

 .

.

Symbolique

.

Le dictateur représente

Une partie de soi que l’on appelle l’égo.

L’égo sera cette partie de l’esprit, avide

De pouvoir, de contrôle, de possessivité,

De reconnaissance, et sans cesse réitéré,

D’adulation, besoin d’attention, d’amour,

Il est toujours en demande, mégalomane,

Il veut qu’on l’applaudisse, dès le moindre

Fait et geste, est capable de manipulation,

Mensonge, d’autorité despotique,

Tyrannie, impose ses lois, fait naître

Sentiment de terreur chez ses proches.

Source : psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/dictateur

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1140 6

.

L’engrenage de la réussite mènera

Dictateur aux carnages

L’ambition personnelle se cache

Derrière l’espoir collectif !

.

Symbolique

 .

Qu’est-ce que l’ambition ?

C’e n’est rien d’autre qu’une imitation.

L’ambitieux du roman stendhalien ou balzacien,

Qui, comme l’a vu Malraux, “porte en lui une semi-doctrine

“Imite” la vie de Napoléon, modèle absolu de ce que peut la Volonté.

L’ambition mène le deuil de la gloire, dont il ne reste que les symboles ;

En ce sens, l’imitation est un travail de deuil et un effort sur soi pour

Tâcher de s’approcher du Moi idéal qui a dialogué il y a peu

D’égal à égal avec le Monde.

cairn.info/revue-la-pensee-de-

midi-2008-2-page-24.htm

 .

.

Corrélations

Fond/forme   

 .

Dictateur, dit que t’a tort

Tant si tu dis  que j’ai tort,

Tu seras  un  homme  mort,

En somme voilà son pouvoir.

Il n’y a pas de contre-pouvoir,

Contestataire sera un dissident,

Qu’on transforme  ennemi d’État.

 .

Même si on se fait un tas d’ennemis

L’important est de garder le pouvoir,

Quitte à sacrifier partie de son peuple,

Et cela finira parfois en  bains de sang,

En guerre civile ou révolution de palais.

 .

.

L’argent avant l’humain

.

Scénario

 .

Le massacre des innocents en Judée dans le Nouveau testament.

Plus besoin de cerveau ni de pensée, capitaliser … uniquement.

Main en griffe dès qu’il s’agit d’argent, préhension, rétention.

.

Voir prose et illustrations

1139 – Une bourse aux valeurs ou aux idéaux !

Voir prose et illustrations

.

La bourse aux valeurs,

Tout le monde connait

Aux idéaux : y en pas,

Sinon,  ça se saurait !

Idéaux ne rapportent

Rien, au commerce :

Il  s’agit  d’humain,

Et qui le  supporte.

.

Idéaux nous tirent

Vers le plus haut,

Mais  attention

De  tomber  bas.

À force de grimper

Une échelle,  il n’y a

Plus  aucun  barreau,

Et pas plus  d’idéaux !

.

La bourse au faux pour s’appuyer au vrai

La bourse au bien pour se préserver du mal

La course au dieu pour vie posthume,  idéale,

La bourse  au beau pour se démarquer du laid,

La bourse au corps pour garder santé arbitraire,

La bourse au droit pour plus de justice, égalitaire.

.

Toutes ces bourses,  à perdre haleine et    …   sans répit,

Ne garantissent pas  une vie,  saine  de corps, ni d’esprit.

Elles  nous tirent  plus  haut  pour  redescendre  plus bas :

Laisse aller, c’est une valse, et   surtout,  ne te fatigue  pas !

Ce serait  un suicide  que de  vouloir  être  meilleur  en tout,

Et puis, de toute façon,  le monde,  tel qu’il existe,  s’en fout !

Qu’on s’améliore, qu’on  s’humanise,  qu’on  s’assagisse : bon,

Qui veut passer pour, vivre  comme, mourir  comme un : con !

Personne, à part celui qui l’est  déjà, ne risque pas de changer :

Qu’est-ce qu’une belle personne, qui n’a pas  d’amour à donner !

.

La bourse aux valeurs et aux idéaux, est un projet pour… demain.

L’on ne parvient qu’à la moitié, et  être un saint, n’a rien d’humain.

À quoi sert  de suivre un idéal si, le mieux devient  l’ennemi du bien,

Si rien n’a de valeur  que ce qu’il représente  comme plus qu’humain.

Je ne suis pas philosophe et ne prétend pas l’être, le néant m’entourant

N’apporte aucune réponse à mon vide intérieur et porteur de non-sens.

Philosopher pour moi n’est ni apprendre à mourir ni apprendre à vivre,

Elle aide à comprendre le monde,  pour y être  mieux présent, survivre.

.

Survivre à soi, aux siens, à son destin, qui n’est pas  entièrement écrit :

Homme, livré à lui-même, orphelin, doit tracer, seul, sa voie, en sa vie.

C’est cela qui fait  sa force, et sa faiblesse, sa petitesse, et sa grandeur,

Sa responsabilité, respectabilité non devant Dieu mais le prochain.

La philosophie est comme la science, la psychologie et la poésie,

Qui sait ce qu’elle contient, retient, rejette, commence, finit !

.

.

Extensions

  .

Valeurs, idéaux, principes moraux et environnementaux

Tout cela est bon mais forment-ils, pour autant l’éthique

Sachant qu’elle se reporte à la norme plus qu’à la valeur

Que la religion impose elle-même ses codes et  ses règles

Comment s’y retrouver entre les cultures et humanismes

Avec les «fake news», d’aujourd’hui : y a de quoi douter

De la véracité et de la probité de nos dirigeants d’États !

 

Les idéaux comprennent un ensemble de valeurs

 Intellectuelles, morales, esthétiques … politiques

Correspondant  aux aspirations les plus élevées,

Qui soient de quelqu’un, ou collectivité, société,

Quant à atteindre  les fins qu’ils … souhaitent !

Chacun, chaque groupe, collectif,  génération,

 De la société idéale, aurait ses propres visions,

Allant du pragmatisme à l’utopie irréalisable,

Finissant dans le chaos, l’anarchie détestable,

Lorsque le mieux deviendra l’ennemi du bien !

 

 .

Calligramme 

.

La bourse aux valeurs,

Tout le monde connait

Aux idéaux : y en pas,

Sinon,   ça se saurait !

Idéaux  ne rapportent

Rien, au    commerce :

Il s’agit  B   d’humain,

Et qui le O    supporte.

Idéaux    U nous tirent

Vers le    R   plus haut,

Mais       S     attention

De tom    E       ber bas.

* ..

À force de  A       grimper

Une échelle  U             il n’y a

Plus aucun       X             barreau,

Pas même            *                d’idéaux !

La bourse au faux  V  pour s’appuyer au vrai

La bourse au bien  A  pour se préserver du mal

La course au dieu   L pour vie posthume,  idéale,

La bourse au beau  E    pour se démarquer du laid,

La bourse au corps  U   pour garder santé arbitraire,

La bourse au droit   R  pour plus de justice égalitaire.

S ……………..

Toutes ces bourses,  à perdre haleine et    …   sans répit,

Ne garantissent pas  une vie,  saine  de corps, ni d’esprit.

Elles  nous tirent  plus  haut  pour  redescendre  plus bas :

Laisse aller, c’est une valse, et   surtout,  ne te fatigue  pas !

Ce serait  un suicide  que de  vouloir  être  meilleur  en tout,

Et puis, de toute façon,  le monde,  tel qu’il existe,  s’en fout !

Qu’on s’améliore, qu’on  s’humanise,  qu’on  s’assagisse : bon,

Qui veut passer pour, vivre  comme, mourir  comme un : con !

Personne, à part celui qui l’est  déjà, ne risque pas de changer :

Qu’est-ce qu’une belle personne, qui n’a pas  d’amour à donner !

E  T      V   O   I   R    E       A  U  X      I   D  É  A  U   X   !

La bourse aux valeurs et aux idéaux, est un projet pour… demain.

L’on ne parvient qu’à la moitié, et  être un saint, n’a rien d’humain.

À quoi sert  de suivre un idéal si, le mieux devient  l’ennemi du bien,

Si rien n’a de valeur  que ce qu’il représente  comme plus qu’humain.

Je ne suis pas philosophe et ne prétend pas l’être, le néant m’entourant

N’apporte aucune réponse à mon vide intérieur et porteur de non-sens.

Philosopher pour moi n’est ni apprendre à mourir ni apprendre à vivre,

Elle aide à comprendre le monde,  pour y être  mieux présent, survivre.

Survivre à soi, aux siens, à son destin, qui n’est pas  entièrement écrit :

Homme, livré à lui-même, orphelin, doit tracer, seul, sa voie, en sa vie.

C’est cela qui fait sa force, et sa faiblesse, sa petitesse, et sa grandeur,

Sa responsabilité, respectabilité non devant Dieu mais le prochain.

La philosophie est comme la science, la psychologie et la poésie,

Qui sait ce qu’elle contient, retient, rejette, commence, finit !

 .

.

Forme

.

Réduction

.

Évocation

.

1139 4

.

Ça ressemble à une bouteille

De shampoing, pour cheveux,

Ou eau de Cologne comme parfum

Flacon de produit, dans tous les cas !

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

X : le fond s’éloigne ici de la forme)

Shampoing et parfum n’ont rien à voir

avec une quelconque bourse aux idéaux

ils auront des effets sur la tête, pas dedans

tant et si bien que la  forme diffère du fond.

 .

L’un n’empêche pas l’autre, tant on peut  

Bien se shampouiner,

Se parfumer, pour complaire aux autres,

Et voire à soi-même.

.

Symbolique

 .

Un   shampooing

Est produit cosmétique

Présenté  généralement

Sous  forme  de  liquide,

Crème,  avec  substances

Tensioactives permettant

De nettoyer toute chevelure

Et autant éventuellement de

Traiter cheveu et cuir chevelu

Et si utilisé, trop fréquemment,

Le shampooing pourrait détruire

La pellicule protectrice des cheveux,

Les graisses, et ainsi abîmer les cheveux.

techno-science.net/glossaire-definition/Shampooing

.

.

Fond

.

Évocation

.

1139 6

.

L’un n’empêche pas l’autre, tant on peut  

Bien se shampouiner,

Se parfumer, pour complaire aux autres,

Et voire à soi-même.

.

Symbolique

.

Classiquement, un parfum

Se décrit par des notes olfactives

Qui se différencient en notes de tête

(Celles  qui  seront liées  à la première

Impression olfactive,  les plus volatiles),

Notes de cœur (celles qui constituent le cœur

Du parfum et demeurent pendant plusieurs heures),

Et enfin notes de fond (celles qui persistent longtemps

Après que le parfum a été vaporisé et peuvent

Rester des mois sur un vêtement ou cheveux).

Wikipédia : parfum

 

Corrélations

Fond/forme 

.

Valeurs et idéaux mènent le Monde,

Contre vices et trahisons immondes,

Il faut avoir une belle façade, devant

Peu importe arrière   magasin puant.

Valeur humaine et valeur marchande

Soufflent parfois des vents contraires,

Bien que  les deux  idéaux  cohabitent.

La perte des repères,  mondialisation

Se traduit par guerre de domination

Qui un flot d’interrogations, suscite.

Bon shampoing  permet de se laver

La tête, à l’extérieur, en apparence

Mais pas à l’intérieur, conscience.

Et de moins en moins de valeurs,

Conduiraient à plus de normes !

Le monde moderne est fait ainsi

Qu’il perd la tête pour son corps

On appelle cela le matérialisme.

 .

Quatre  valeurs à débourser !

.

Scénario

Il n’y aurait pas que sur les mairies qu’on le remarque !

Les idéaux seront-ils bientôt remplacés par  les capitaux.

La preuve, voilà ce que vous trouverez à la place du cœur.

.

Voir prose et illustrations

1138 – Croyance et certitude, autant d’erreur !

Voir prose et illustrations

.

Je crois en mes certitudes

Suis certain de mes croyances

Et  je ne changerai pas  d’habitudes

Pour  renouveler  mes  connaissances.

Nombre de certitudes sont des erreurs

Et nombre de croyances, tout autant !

Si la vérité est une erreur, sans cesse,

Corrigée, on ne l’atteindra jamais !

Voilà  qui est dit, et, vrai ou faux,

Tant pis pour les esprits carrés

Ils auront carrément tort

De se donner raison.

.

Quand on voit ce que l’on … voit,

Et qu’on entend ce que l’on…entend

On a raison de penser ce qu’on pense !

Qui n’a entendu ce dicton raisonnement,

Absurde, vide, et illogique, au demeurant.

.

Mais qui prétend autant mettre en balance

Le pour et le contre, avec  l’après, et  l’avant,

Même si, les  choses, hélas, on ne les  perçoit,

Qu’à travers propres prismes, les déformants,

Qui font qu’elles seront faussées en les voyant.

.

Pour pouvoir construire une pensée autonome,

Pour ne pas se faire manipuler, entre  hommes,

Il faudrait d’abord apprendre, mon bonhomme,

Que l’on peut tromper tout le monde, en somme.

.

D’abord, il y aura les informations, non vérifiées,

Tant gros mensonge est moins dur à faire passer,

Qu’un petit en étant vraisemblable, non douteux,

Car journaux en font, parfois, choux gras, juteux.

Ensuite ce ne sera pas parce qu’elle est … relayée

Par autres qu’elle est juste, voire, moins erronée,

Après, on trouve : des faits, avis, contradictoires,

De gens qui minimisent et refont toute l’histoire,

Vous disent « croyez-moi » persuadant  à croire,

Qu’il est inutile  de vérifier sources : sans espoir.

.

Enfin propagande  et manipulation s’instaurent,

L’information est dévoyée, détournée, plus fort.

Gens à Paris font la queue  devant les magasins,

Dit la Pravda, en Occident, ils meurent de faim.

Agrandissez le cadre de la photo, et, vous verrez

Il ne s’agit que de banale queue devant cinéma !

.

De même l’enfant de Gaza qui court dans la rue,

Les bras levés au ciel et le visage semblant rieur,

Il symbolise la liberté d’être vivant,  être ailleurs,

Vous n’y êtes pas…derrière, un soldat tire, le tue.

.

Pour finir, et peut-être pire, car c’est vous-même,

Votre conscience, votre certitude, et votre raison,

Ne perçoivent ou ne traitent plus les informations

Gomment ou interprètent, entre les lignes mêmes,

D’un léger doute inquisiteur, la certitude extrême !

 .

.

Extension

 

.

 

Pour finir et peut-être pire

Car c’est vous-même, votre conscience,

Votre certitude et raison, qui ne perçoivent

Ou ne traitent plus les informations, gomment

Interprètent entre les lignes mêmes, d’un léger

Doute inquisiteur, même la certitude extrême.

.

J’ai cru que c’était  « lui ou moi » !  Il est vrai

Que je n’ai pas vu « son arme » mais  cela ne

Prouve en rien  qu’il n’ait  pas eu l’intention

De me tuer, qu’en serait-il de moi, si je ne

M’étais pas défend, si je n’avais pas agi

Pour ma patrie, si je n’avais pas

Obéi aux instructions.

 .

Aveux du coupable font office de certitudes, en justice !

Faut-il encore qu’ils ne soient pas faits, sous contrainte.

Si, les erreurs judiciaires ne sont pas nombreuses, en soi,

Une seule erreur est toujours de trop comme un seul mort.

Quant à  réparer son erreur, la justice y rechignera, de peur

De se décrédibiliser elle-même, ainsi  que le jury, souverain :

Un faisceau d’indices  qui concordent en l’absence de preuves,

Fera l’affaire et c’est quitte ou double : acquitté ou condamné !

.

Les cas des homicides involontaires,

Confondus parfois avec autodéfenses

Est révélateur des réalités contraires :

.

Je ne voulais pas, c’est lui qui a glissé,

Qui s’est cogné lors je l’aurai repoussé.

.

Ou encore c’était lui ou moi, je n’ai fait

Que résister à son agression… mortelle.

.

N’étant pas ni policier judiciaire ni juge

Je n’ai pas à me prononcer sur le verdict.

.

Je sais que  ces situations  peuvent exister

De fausses preuves peuvent être apportées.

.

1138 –  Calligramme

Je crois en mes certitudes

Suis certain de mes croyances

Et  je ne changerai pas  d’habitudes

Pour  renouveler  mes  connaissances.

Nombre de certitudes sont des erreurs

Et nombre de croyances, tout autant !

Si la vérité est une erreur, sans cesse,

Corrigée, on ne l’atteindra jamais !

Voilà  qui est dit, et, vrai ou faux,

Tant pis pour les esprits carrés

Ils auront carrément tort

De se donner raison.

CROYANCE

Quand on voit ce que l’on … voit,

Et qu’on entend ce que l’on…entend

On a raison de penser ce qu’on pense !

Qui n’a entendu ce dicton raisonnement,

Absurde, vide, et illogique, au demeurant,

Mais qui prétend autant mettre en balance

Le pour et le contre, avec  l’après, et  l’avant,

Même si, les  choses, hélas, on ne les  perçoit,

Qu’à travers propres prismes, les déformants,

Qui font qu’elles seront faussées en les voyant.

ET CERTITUDE 

Pour pouvoir construire une pensée autonome,

Pour ne pas se faire manipuler, entre  hommes,

Il faudrait d’abord apprendre, mon bonhomme,

Que l’on peut tromper tout le monde, en somme.

D’abord, il y aura les informations, non vérifiées,

Tant gros mensonge est moins dur à faire passer,

Qu’un petit en étant vraisemblable, non douteux,

Car journaux en font, parfois, choux gras, juteux.

EN AUTANT

Ensuite ce ne sera pas parce qu’elle est … relayée

Par autres qu’elle est juste, voire, moins erronée,

Après, on trouve : des faits, avis, contradictoires,

De gens qui minimisent et refont toute l’histoire,

Vous disent « croyez-moi » persuadant  à croire,

Qu’il est inutile  de vérifier sources : sans espoir.

Enfin propagande  et manipulation s’instaurent,

L’information est dévoyée, détournée, plus fort.

Gens à Paris font la queue  devant les magasins,

Dit la Pravda, en Occident, ils meurent de faim.

Agrandissez le cadre de la photo, et, vous verrez

Il ne s’agit que de banale queue devant cinéma !

D’ERREURS 

De même l’enfant de Gaza qui court dans la rue,

Les bras levés au ciel et le visage semblant rieur,

Il symbolise la liberté d’être vivant,  être ailleurs,

Vous n’y êtes pas…derrière, un soldat tire, le tue.

Pour finir, et peut-être pire, car c’est vous-même,

Votre conscience, votre certitude, et votre raison,

Ne perçoivent ou ne traitent plus les informations

Gomment ou interprètent, entre les lignes mêmes,

D’un léger doute inquisiteur, la certitude extrême !

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1138 4

.

Une silhouette en robe

Représentant un religieux

Ou bien officier de justice 

Si ce n’est là une erreur.

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche  ici de forme)

.

La Justice craint l’erreur judiciaire

jugement témoins, aveux, preuves

comme elle ne peut s’en départir

la forme évoquera bien le fond.

.

Homme de  justice avec ses lois, évoque

Une attitude  judiciaire  de certitude :

Peut-il s’abstraire de ses croyances,

De ses analyses et de ses opinions.

 .

Symbolique

.

La Justice est représentée

Par déesse grecque Thémis,

Fille  d’Ouranos  et de Gaïa.

La première épouse de Zeus

Qui représentait la justesse

Divine de  la Loi,  des lois.

Une allégorie de la Justice

Et du Droit, elle personnifie

Permanence  et  impartialité,

En veillant au bon rapport des

Dieux et des hommes entre eux.

La déesse Thémis est représentée

Avec balance, glaive, et bandeau,

.

 .

Fond

.

Évocation

.1138 6

.

Un tel  juge, avec ses lois, évoque

Une attitude judiciaire de certitude :

Peut-il s’abstraire de ses erreurs,

De ses analyses et de ses opinions.

.

Symbolique   

 ..

L’erreur est humaine.

L’évidence semble ici tenir lieu

De truisme car de qui d’autre

Que l’humain voudrait-on

Que l’erreur fût la production ?

 .

Si l’affirmation paraît évidente

On finirait par croire à l’inanité d’une réponse,

C’est qu’elle dissimule tout un fond de significations qui,

Loin de se dévoiler dans la dénotation  de son expression,

Reste sous-entendu  dans  une connotation  symbolique.

 ..

La formule est évocatrice d’une sorte d’arrière-monde

Qui, par ses règles et ses valeurs, pourrait avoir

Pour le monde réel des fonctions précises.

philosopher-ensemble.fr/213807028

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un juge tranche entre vrai et le faux

Entre l’innocence et la culpabilité,

Et prétendant ne pas se tromper

Dès lors appliquant lois votées

Mais les lois se contredisent

Et les faits sont orientés

Il faut bien trancher :

Justice des pauvres,

Se défendant fort mal

Contre riches : assistés !

 .

.

.

Erreur de croire que l’alcool va…

.

Scénario

 .

Il y a du flou à l’intersection entre vérités et croyances.

Données brutes vers informations vers connaissance exacte.

Il y aurait comme une erreur dans l’inscription de … l’erreur !

.

Voir prose et illustrations

.

1137 – Un combat pour la paix et l’humanitaire

Voir prose et illustrations 

.

Combattre

Pour paix durable,

Semble être oxymoron

Et, pourtant, c’est bien

Ce que  l’on  doit faire,

Pour l’obtenir, garder.

Et,  il en est  de même,

Pour …  l’humanitaire.

Agir  ou non rien faire,

Si souffrance  extrême,

Lors famine ou  guerre.

.

On est trop gentil : écrasé

Car c’est la loi du plus fort,

Et trop méchant : combattu,

Et pour retrouver  ses libertés,

Un équilibre, par la diplomatie !

.

C’est le symbole de fleur contre fusil

Qui a débuté à l’époque des hippies

Et qui est bien révolue à présent

Que les armes parlent autant.

Colombe contre  … faucon :

Cette analogie de la… terre

Profite aux  va-t’en guerre,

Qui peuvent hausser le ton.

Diplomatie,  contre conflits :

Ou ma parole   contre la vôtre !

.

Aidons-nous, les uns les autres :

Entre frères, il n’y a pas d’ennemi.

Trois manières d’illustrer le même

État de fait, lieux qui font problème :

Reste la chanson,  musique et poésie,

Des  armes … provoquant des larmes.

.

Tant la parole fait redoutables frappes

Quand ses mots  percent toute carapace,

En plein cœur plein esprit pleine confusion

Elle apporte : lumière,  émotion, à la raison.

.

Les chansonniers, les  mu siciens, les poètes,

Sont moins des prophètes que porte-paroles,

Des sentiments profonds des milliers de gens

Excédés par injustices faites  aux  déshérités.

.

La balance, chez eux, penchera du même côté,

Celui des pauvres, des enfants et des immigrés,

Ceux qui n’ont personne pour  se faire entendre

Et, bien plus encore, pour  se faire  comprendre.

.

Paroles que tout cela, paroles en l’air, rhétorique,

Le monde des réalités est pragmatisme,  politique,

Le Monde, peut-être, mais l’homme, lui, est unique :

Ne vit, ne pense, ne meurt qu’une fois même cynique.

.

J’ai fini de bailler aux corneilles, et, de vous endormir :

L’humanitaire est une autre terre, un continent délaissé

Où l’homme est toujours présent : ai lleurs, il est perdant.

.

 .

Extensions

 .

L’humanitaire est et restera

Toujours le « pot de terre »,

Une fragile médecine contre

Les puissances armées et qui

Prétendent régler  les conflits

À coups de  … « barre de fer ».

.

La paix ne pourrait se reposer sur

L’absence de guerre, l’humanitaire.

Elle n’est peut être garantie par un traité,

Il faudra faire des efforts, et cela sans relâche,

Pour la conserver : ce n’est pas une donnée

De Nature mais de Culture pour ne pas

Dire, d’éducation, de civilisation !

 .

La paix et l’égalité sont deux valeurs semblant aller de pair,

Pour les garder, essentiel est de ne pas commettre d’impair

Sinon ce sera la guerre, histoire de bien tout foutre en l’air.

 Et ça les humains, faux frères, en colère, savent bien la faire

À moins que ce ne soit par pays interposés ou le contraire.

.

La paix dans le Monde est une vue de l’esprit

Depuis que le Monde existe, les conflits

S’enchainent puis se déchainent

Parfois jusqu’à l’extrême.

En dehors de domination de force contraire

Et de tentatives secrètes … diplomatiques

Seuls, l’ambulance avec l’humanitaire,

Viennent au secours du tragique.

Dans l’humanitaire il n’y a que des gagnants,

Lors dans les guerres il n’y a que des perdants

Combat d’armes et discours est non égalitaire

Dans le premier, y aura que vengeance en l’air.

.

1137 – Calligramme

.

Combattre

Pour paix durable,

Semble être oxymoron

Et, pourtant, c’est bien

Ce que  l’on  doit faire,

Pour l’obtenir, garder.

Et,  il en est  de même,

Pour …  l’humanitaire.

Agir  ou non rien faire,

Si souffrance  extrême,

Lors famine ou  guerre.

.

On est trop gentil : écrasé

Car c’est la loi du plus fort,

Et trop méchant : combattu,

Et pour retrouver  ses libertés,

Un équilibre, par la diplomatie !

.

C’est le symbole de la   L     fleur contre le fusil

Qui a débuté de cette  ‘    époque des hippies

Et qui est bien       H  révolue à présent

Que les armes   U    parlent autant.

Colombe con   M    tre  … faucon :

Cette analo     A   gie de la… terre

Profite aux     N     va-t’en guerre,

Qui peuvent   I       hausser le ton.

Diplomatie,   T      contre conflits :

Ou ma parole A      contre la vôtre !

Aidons-nous,     les uns les autres :

Entre frères, il  R   n’y a pas d’ennemi.

Trois manières   E    d’illustrer le même

État de fait, lieu   *    qui font problème :

Reste la chanson   *       musique et poésie,

Des  armes         C     provoquant des larmes.

Tant la parole     O    fait redoutables frappes

Quand ses mots     M    percent toute carapace,

En plein cœur plein   B    esprit pleine confusion

Elle apporte : lumière,   A      émotion, à la raison.

Les chansonniers, les  mu   T       siciens, les poètes,

Sont moins des prophètes      *       que porte-paroles,

Des sentiments profonds des    P          milliers de gens

Excédés par injustices faites         O         aux  déshérités.

La balance, chez eux, penchera       U          du même côté,

Celui des pauvres, des enfants et       R            des immigrés,

Ceux qui n’ont personne pour se          *            faire entendre

Et, bien plus encore, pour se faire          L             comprendre.

Paroles que tout cela, paroles en l’air      A                 rhétorique,

Le monde des réalités est pragmatisme    *                 et politique,

Le Monde, peut-être, mais l’homme, lui    P                  est unique :

Ne vit, ne pense, ne meurt qu’une fois        A              même cynique.

J’ai fini de bailler aux corneilles, et, de        I                vous endormir :

L’humanitaire est une autre terre, un         X              continent délaissé

Où l’homme est toujours présent : ai          *             lleurs, il est perdant.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1137 4

.

Une tour,

Une lanterne :

Et une plateforme :

Un phare, assurément.

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche, ici, de forme)

 .

Phare et paix vont très bien ensemble

mais il ne suffit pas d’éclairer problème

il faut tout autant, voire sinon plus, agir

en ce sens la forme évoque bien le fond.

.

La paix serait comme un phare

Qui éclaire les consciences :

Qu’il cesse de briller en obscurité

Lors la guerre menace.

.

Symbolique   

 .

Le symbolisme du phare

Reste toujours très positif.

Il représentera la lumière

Qui guidera  les hommes.

 .

Il indiquera une direction

Et parfois un sens du sacré :

Comme  tour,  affirme verticalité.

 .

Cette construction possède cependant

Un sens  opposé : est faite  pour être vue

Alors que la tour est d’abord faite pour voir.

Le phare est porteur de lumière en l’obscurité.

Modifié, source : tristan-moir.fr/phare

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1137 6

.

La paix serait comme un phare

Qui éclaire les consciences :

Qu’il cesse de briller en obscurité

Lors la guerre menace.

.

Symbolique

 .

Le phare est toujours du côté de la paix,

De la lumière, ouverture vers l’extérieur

De la protection de soi, environnement

Lors la tour sera du côté de la guerre

De l’enfermement pour se défendre

De la  démonstration des armes

Et le combat pour la guerre,

Nuit fort à celui de la paix.

 .

.

Corrélations

Fond/forme   

 .

Le phare de la paix éclaire le Monde

Par sa lumière  blanche ou colorée,

Lors celui de la guerre, l’obscurcit,

De sa lumière sombre ou  noire.

 .

Humanitaire est soins de paix

La guerre est terreur d’enfer

Les deux  sont  des combats,

Non pas du bien contre mal,

 .

Mais civilisation / destruction

Ou de coopération / hégémonie

Ou dictature contre démocratie,

Et ce serait à  l’homme de choisir !

 .

.

L’humanitaire face à la guerre

.

Scénario

 .

Le symbole, le plus connu de la paix, reste une colombe.

La paix, c’est aussi l’égalité entre les hommes et femmes.

La paix, c’est aussi la justice légale avec l’égalité sociale !

.

Voir prose et illustrations 

1136 – Aller de l’imprécis à l’ambigu et au flou !

Voir prose et illustrations

.

Imprécis, je le suis

Toujours ;

Ambigu, je le suis

Souvent ;

Flou, je le suis

Parfois ;

Mais jamais

Et, par nature,

Les trois, à la fois.

.

Il n’en reste pas moins

Il est vrai que, les trois

Peuvent se confondre

Lorsque ma pensée

Profonde, se noie

Dans mes rêves

Ou rêveries.

.

La chose et  son nom,

Ont-ils points  communs !

L’intention et  son  fait,

Ont-ils mêmes parfums !

Un homme et une femme

Ont-ils mêmes  besoins !

.

Et si tout est approximatif

Pour le moins   est relatif :

Quel sujet reste affirmatif !

Car si tout reste nominatif,

Conjugué  ou  à   l’infinitif,

Qu’y aurait-il de définitif !

.

Je me crois  un homme  de bien.

Je n’en suis plus des plus certain,

Quand je fais du  tort  à quelqu’un,

Où est frontière entre le mal et bien.

.

J’affirme des choses si imprécises,

Avec des paroles, si mal comprises,

Parfois, le ton, ou  parfois, le  geste,

Les accompagnent ou les empestent.

.

Et quand il n’y a rien de transparent,

Ou que le discours n’est pas cohérent

Lors imprécis,  ambigus,  dans le flou,

L’emportent puis transforment le tout.

.

Quand une émotion bien trop pressée

De répondre à intime ou à ultime pensée

Je ne ferai rien d’autre  que me fourvoyer

À vouloir te persuader au lieu de t’écouter.

.

.

Extension

.

  « Ce que l’on conçoit bien,

S’énonce clairement et les mots

Pour le dire,  arrive aisément »

Citation de Boileau, et toujours

Et, de plus en plus,  d’actualité,

Avec l’expansion, médias, radios

Et les explosions des sites Internet

Et y compris, naturellement, le mien.

Oui, mais, voilà, c’était une époque, où

L’on prétendait pouvoir détenir … sinon

Approcher la vérité, qui entre nous soit dit,

Tombait du Ciel auquel il est difficile de croire

Aveuglément face avancée de science moderne.

On trouve aussi qu’il y a actuellement, du flou,

De l’ambiguë, de l’imprécis, dans la politique

Et cela ne va pas s’arranger pour les seniors

Avec la complexification croissante de la vie

Il faut être presque bachelier, pour s’en sortir.

Mais la poésie de nature avant tout évocatrice

Peut endosser être tantôt une part de chaque

Et tantôt être des plus lumineuse  et claire

Qui soit : c’est au lecteur de faire le tri,

C’est au lecteur de faire son choix.

 .

J’espère ne pas l’être, l’avoir été, le devenir

Tant, les trois à la fois, ça ferait beaucoup !

Être imprécis en sciences : laissez tomber !

Être ambiguë  en lettres : faudra  corriger !

Être flou en peinture : est-ce tableau raté ?

Expression  «où il y a du flou, y a un loup»

Ne vous  rappelle rien : de Martine Aubry.

La poésie, seule, peut se permettre, d’être,

Tantôt imprécise, tantôt ambiguë ou flou.

.

On ne sait lequel  de ces trois adjectifs

L’emporte sur les deux autres : un conseil

Aux politiques : soyez précis, clair et direct

Allez, faites un effort et trouvez-moi en un !

.

Croyez-moi, il y en a, et du moins au début

Mais peu à peu, la ruse ayant droit de cité,

Pour tenir la distance, croyance, en vérité.

La fonction crée l’organe : on se tiendrait

Entre demi-vérité étant demi-mensonge :

Je n’ai pas dit ça, vous avez mal compris !

Phrase, hors contexte, peut se contredire :

Demandez-le aux journalistes qui en usent.

.

.

Épilogue

.

« La connaissance des mots conduit

À la connaissance  des  …  choses »,

Nous dit Platon et repris par Boileau :

« Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent … aisément».

Que dire de plus sinon que c’est dans l’idéal.

***

Sophistication, appelée communément jargon,

Convient à certains experts, certaines professions

Tels que les médecins, les juristes, les savanturiers

Mais il faudra faire simple et juste pour vulgariser,

Sinon, le message passe haut au-dessus de nos têtes

Ce n’est pas qu’on le comprend : on ne l’entend pas.

***

Arrive que de jargonner sans maitrise sens des mots

Conduise à briller en société, à paraitre très cultivé,

Mais les retours et les questions qui fusent alors

Laisse ce pédant, des plus muets, embarrassé :

Ce n’est pas en parcourant pages d’un essai

Qu’on intègre sa substantifique moelle.

***

Imprécis, si c’est le cas, ça s’arrange,

En changeant, expliquant des mots.

Ambigu, plus subtil  à double sens,

Il faut tout reformuler, simplifier.

Flou, c’est à n’y rien comprendre,

De quoi il s’agit … laisse tomber !

.

.

1136 – Calligramme

.

Imprécis, je le suis

Toujours ;

Ambigu, je le suis

Souvent ;

Flou, je le suis

Parfois ;

Mais jamais

Et, par nature,

Les trois, à la fois.

 Il n’en reste pas moins

Il est vrai que, les trois

Peuvent se confondre

Lorsque ma pensée

Profonde, se noie

Dans mes rêves

Ou rêveries.

.

*******************

***********************

A   L   L   E   R         D   E

.

La chose et         L         son nom,

Ont-ils points     ‘      communs !

L’intention et      I             son  fait,

Ont-ils mêmes    M          parfums !

Un homme et      P        une femme

Ont-ils mêmes    R            besoins !

Et si tout est        É    approximatif

Pour le moins     C         est relatif :

Quel sujet reste   I          affirmatif !

Car si tout reste   S          nominatif,

Conjugué ou à      *             l’infinitif,

Qu’y aurait-il de   À             définitif !

 *

Je me crois  un      L homme  de bien.

Je n’en suis plus       des plus certain.

Quand je fais du    A   tort à quelqu’un,

Où est frontière     M entre mal et bien.

J’affirme des cho    B    ses si imprécises,

Avec des paroles,     I    si mal comprises,

Parfois, le ton, ou       parfois, le  geste,

Les accompagnent  U          les empestent.

 *

Et quand il n’y a ri   A  en de transparent,

Ou que le discours    U    n’est pas cohérent

Lors imprécis am       *     bigu, dans le flou,

L’emportent et puis    F     transforment tout.

Quand une émotion     L         bien trop pressée

De répondre à intime    O       ou à ultime pensée

Je ne ferai rien autre       U           que me fourvoyer

À vouloir te persuader      !       au lieu de t’écouter !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1136 4

.

C’est imprécis, ambigu,

Non, c’est  une  lampe,

Avec  un  faisceau  flou,

Ampoule électrique.

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales

Y : le fond s’approche,  ici, de forme)

.

Une lampe torche produira une lumière

directrice pour un éclairement ponctuel

lors une ampoule électrique : un halo

si bien que la forme évoque le fond

.

Toute lampe, qu’elle soit à pétrole,

 À huile, ou bien… électrique

Est destinée à jeter sa lumière sur

 Toutes les ombres et les flous.

.

Symbolique

 .

La lampe,

Autant électrique,

À huile  ou  à  pétrole,

Représente toujours une

Lumière   intérieure,  une

Énergie,     des capacités,

Des talents      que  nous

Maîtrisons,   l’homme

Maîtrise la lumière

Avec un certain

Pouvoir et

D’allumer

Éteindre.

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1136 6

.

Toute lampe, qu’elle soit à pétrole,

 À huile, ou ampoule électrique

Est destinée à jeter sa lumière sur

 Toutes les ombres et les flous.

.

Symbolique

 .

EUREKA !

L’ampoule,

Est le symbole de l’idée

Qui jaillit sans qu’on l’ait

Cherchée : hasard heureux,

Erreur fructueuse, sérendipité !

Qu’il s’agisse d’une lampe à huile,

À pétrole ou d’une lampe moderne,

Électrique, elle symbolise l’énergie

Que nous contrôlons, maîtrisons.

Dans la bande dessinée et le

Dessin animé, l’apparition

D’une idée est souvent

Représentée par lampe

À incandescence étant

Au-dessus de la tête

Du personnage.

 .

Corrélations

 Fond/forme 

 .

Le flou suscité par ampoule électrique

Peut recréer  une  ambiance  artistique,

Comme on peut voir en impressionnisme

L’ambiguïté, s’il y en a tiendra à la forme

Au sujet qu’on traite  plus qu’au contexte.

Peinture abstraite libère cette contrainte,

Il ne pourra plus y avoir d’imprécisions ;

Et parfois même plus d’interprétations.

.

Cercle pour le moins flou

.

Scénario

.

Imprécis : de quoi s’agit-il, de fragments ?

Ambiguë : regarde à gauche ou à droite ?

Flou : on n’y distingue vraiment rien ?

.

Voir prose et illustrations

1135 – Que sont la philosophie et la psychologie !

Voir prose et illustrations 

Ce n’est pas à moi de les définir,

Ils le sont, l’ont été bien avant moi !

Etymologiquement, philo pour…aimer,

Sophie pour sagesse, psycho pour … âme

Et logie pour parole, philo pour principes,

Valeurs et morales, et psycho pour actes,

Comportements : la philo  est  illustrée

Par Rodin, la psycho par mécanisme

D’échanges et des langages.

.

La philosophie est art du paradoxe :

Se battre contre tout en gant de boxe

La psychologie  est art du compromis

De se mettre à la place de l’autre aussi.

.

De même quand  cerveau, s’échauffant,

S’agite sans but en tous sens et librement,

Se repose en plein amour paradoxalement

On aime ce que l’on hait et réciproquement !

.

Voilà  bien des mystères, des comportements,

L’on ne sait pourquoi  et l’on ne sait comment :

L’on arrive à dire une chose et faire le contraire

Au point que notre attitude devienne arbitraire.

.

Pourquoi vouloir chercher à tout expliquer :

Savant nous taxerait de rationalité limitée,

Le médecin, de personnalité dupliquée,

Le poète, oxymoron alambiqué.

.

Cohérence est dans la durée

En accident de  parcours

Comme l’ultime recours

Des   cœurs  con-tra-riés,

Par  ennuis,  des  journées.

Eh bon sang  lors  je  me bats

Pour garder  retrouver  le calme

Mes émotions volent de haut en bas

Et, subitement, je  me trouve  bien las.

.

Sommeil, comportement, désir,  amour,

Fonctionnent au même rythme toujours,

Serait-ce alors    moi qui ne les suivrais pas,

En prenant les  libertés qui ne me vont pas.

.

Mon cerveau   trompé, se vengerait de moi

Me donnant idée blanche, noire à la fois,

S’il dit  je mens, il ne ment pas et moi :

Je ne le sais pas, reste perdu, sans foi.

.

De paradoxes en …   contradictions,

De délires, en mentales confusions,

Aurais-je explosé …  pour de bon

Et mélanger sentiment, raison,

Les prenant pour … passions

Inverses, et non adverses,

Là j’arrête pour de bon. 

.

.

Extension

  .

La philosophie

Parle plutôt de l’Homme

Avec un grand H tandis que

La psychologie parlera plutôt

D’homme avec un …  petit h !

.

C’est ce qui ferait la différence

Et qui fait même leur nécessité

Psychologie dérive de philosophie

Et médecine, entre autres, empruntant

Aussi à la biologie, pédagogie, sociologie.

 

La philosophie traitera des grands principes

Qui régissent l’Univers, les choses, les êtres !

Mais de toutes manières les deux s’avèrent

Très complémentaires et ce bien que

Très différentes et diversifiées.

 .

La psycho est issue de la philo.

La psycho ne vise pas la sagesse :

Elle s’adresse plus à toute détresse,

De névrose en psychose, autre maux.

Le cœur a même raison que le cerveau.

Psycho s’adresse à homme en particulier

Et philo s’adresse à l’homme… en général !

.

Bon nombre de sciences humaines,

Théoriques, appliquées, enseignées,

Cherchent à se valoriser et protéger,

Par diplômes décernées Universités,

.

L’expérience en la matière ne suffit pas

Tout le monde peut se dire psychologue

En allant du coaching au charlatanisme

Mais Société/État ne le reconnaitra pas.

.

Exerçant  comme  psychologue praticien,

Il est recommandé sinon exigé d’être suivi

Par un,  si ce n’est plusieurs,  de ses pairs,

Pour éviter des dérives, pertes objectivité.

 

.

1135 – Calligramme

.

Ce n’est pas à moi  Q   de les définir,

Ils le sont, l’ont été  U  bien avant moi !

Étymologiquement,  E philo pour…aimer,

Sophie pour sagesse  *   psycho pour … âme

Et logie pour parole,  S philo pour principes,

Valeurs et morales,  O et psycho pour actes,

Comportements : N  la philo  est illustrée

    Par Rodin, la     T psycho par mécanisme

D’échanges       *      et   des  langages.

La philosophie   L  est art du paradoxe :

Se battre contre   A    tout en gant de boxe

La psychologie      *   est art du compromis

De se mettre à la  P    place de l’autre aussi.

De même quand    H     cerveau, s’échauffant,

S’agite sans but en  I      tous sens et librement,

Se repose en plein    L     amour paradoxalement

On aime ce que l’on    O     hait et réciproquement !

Voilà  bien des mystè    S      res, des comportements,

L’on ne sait pourquoi    O      et l’on ne sait comment,

L’on arrive à dire une     P   chose et faire le contraire

Au point que notre atti  H  tude devienne arbitraire.

Pourquoi vouloir cher   I     cher à tout expliquer :

Savant nous taxerait   E   de rationalité limitée,

Le médecin, de per       sonnalité dupliquée,

Le poète, oxymo     P       ron alambiqué.

Cohérence est      S       dans la durée

En accident       Y     de   parcours

Comme l’ul      C    time recours

Des   cœurs     H     con-tra-riés,

Par ennuis       O     des  journées.

Eh bon sang    L    lors  je  me bats

Pour garder    O    retrouver le calme

Mes émotions   G   volent de haut en bas

Et, subitement  I   je  me trouve  bien las !

Sommeil, com  E  portement, désir, amour,

Fonctionnent    *  au même rythme toujours,

Serait-ce alors    moi qui ne les suivrais pas,

En prenant les  libertés qui ne me vont pas.

Mon cerveau   trompé, se vengerait de moi

Me donnant idée blanche, noire à la fois,

S’il dit  je mens, il ne ment pas et moi :

Je ne le sais pas, reste perdu, sans foi.

De paradoxes en …   contradictions,

De délires, en mentales confusions,

Aurais-je explosé …  pour de bon

Et mélanger sentiment, raison,

Les prenant pour … passions

Inverses, et non adverses,

Là j’arrête pour de bon. 

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Forme

 

Réduction

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Évocation

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Une forme … étrange

Mais qui ressemble fort

À une tondeuse à barbe 

Bien plus  qu’à un rasoir ?

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(P : forme pleine, = : rimes égales

X : le fond s’éloigne de la forme)

.

La philosophie et la psychologie

Ne sont pas rasoirs, loin s’en faut,

Ni au sens propre, prophète à barbe,

Ni figuré, qui serait fort ennuyeux.

.

Symbolique  

 .

Un rasoir est

Appareil destiné

À couper  les poils :

Barbe, cheveux, pubis,

Jambes, et les aisselles,

Tant  chez  les  hommes

Que  chez  les …  femmes.

 .

On appelle « rasoirs humides »

Ceux nécessitant l’usage lubrifiant

Huile d’amande douce, savon à barbe,

Mousse à raser, ou encore gel de rasage

Comme le rasoir droit, rasoir de sécurité.

Par opposition, le « rasoir sec »,

Comme le rasoir électrique,

S’utilise à même la peau.

fr.wikipedia.org/wiki/Rasoir

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Fond

 .

Évocation

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Philosophie et psychologie

Ne sont pas rasoirs, loin s’en faut :

Ni au sens propre, prophète à barbe,

Ni figuré, qui serait fort ennuyeux.

.

Symbolique    

 

La barbe est

Symbole de divinité,

Du savoir et de la virilité.

Peut aussi évoquer négligence.

En France, et, en Europe, la barbe

A été adoptée (courante XVIe siècle)

Puis  disparait au siècle suivant, pour

Réapparaître au XIXe siècle.

 

Et après être passée  de mode,

Pendant   décennies, elle revient

En force en ce début de XXIe siècle

Mais elle est  davantage considérée

Comme un accessoire esthétique que

Comme un objet  de sens symbolique.

1001symboles.net/symbole/sens-de-barbe.

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Quantité de philosophes barbus, imberbes,

Ce n’est pas parce qu’on attribue une qualité

À un aspect d’une personne, qu’elle la possède.

Les chauves sont ceci, les frisés sont comme cela

Qu’elle soit ou non objet de séduction, affirmation !

Pourquoi pas, selon les gens, les modes, interactions

Ce n’est qu’une légende, tant on change de registre

Lors on passe des apparences à  la profondeur

Puis à l’intimité, puis à l’âme de l’Homme

Qui nous échappe de l’extérieur.

 .

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Psychologie hauteur, profondeur

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Scénario

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Le Penseur de Rodin, une des figures de la philosophie.

Les sept voies voire sept piliers de la sagesse dont la vôtre.

Nos pensées et nos émotions : cerveau et cœur à l’équilibre !

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Voir prose et illustrations