265 – Une sirène amoureuse, figure de proue

Visuels et textuels  >> 

.

Sirène chacun sait

Que ça n’existe pas,

Sinon à ce conte-là,

L’on serait vite refait.

.

Mais rien n’empêche

De  vous   l’imaginer,

Autre et qui plus est

Proue   d’un  voilier.

.

Et puis, un marin,

Fatigué et fourbu,

Aura  une  vision

De sirène en mat.

.

Mais qui attachera

L’autre et par quoi,

Histoire ne le dit pas

À vous d’imaginer ça !

.

La mienne  ne tient pas

Debout, pourtant sa voix

M’ensorcelle,   comme fou

D’elle, jusqu’à  la rejoindre.

.

La sirène en figure de proue

Allonge figure de jouvencelle

Incarnant bien,  peu ou prou,

Image que l’on se fait, d’elle !

.

Un marin en figure de poupe,

Tenant debout un jouvenceau

Et sa démarche,  qui chaloupe,

De long en large  de ce bateau.

 .

Entre les deux, se trouve quoi :

Un même élan,  des plus beaux,

Qui les rapprochent  par l’émoi,

Mais à distance beaucoup trop.

 .

Rêve de se trouver pied de mât,

Pour pratiquer  de haut en bas

Voici que marin   s’y attache,

Voix de sirène l’en détache,

.

L’emprisonne en ses bras, 

Lèvres étouffent sa voix

Voilà  ce   sortilège  levé,

Poupe proue aimées.

.

.

Extension

.

La sirène est, en soi, ou pour nous,

Une métaphore de la séduction forcée

Dès lors, qu’à son chant, on ne peut résister

En aucune manière sauf à se boucher les oreilles

Et s’attacher pieds et bras à un mât ou un mur.

.

Mais c’est aussi  une métaphore  de l’attraction

Incontrôlée, d’autant qu’on ne voit que sa tête

Pas ses pieds : tromperie sur la marchandise

Quoiqu’il en soit  où  bien l’amour  lui rend

Ses jambes ou bien elle attire son amant

Au fond de l’océan, il y aura deux faces

Deux apparences de la petite sirène :

L’une en femme, l’autre en poisson.

 .

«Les sirènes  étaient   représentées,

Chez les Grecs, avec corps d’oiseau

Et une tête de femme, mais jamais

Avec un corps de poisson en la mer

Comme dans les mythes nordiques »

.

Wikipédia, Sirène, mythologie grecque

Ce qui en fait une autre variété, hybride

Beaucoup plus aérienne … qu’aquatique !

.

Sirène, si reine, qui règne sous la mer et les cœurs de marins :

Leurs séductions amoureuses sont-elles sincères, bienveillantes

Et même si l’on est sûr à présent, qu’il s’agit bien d’une légende,

Qu’est-ce qui me dit que dans le rêve je n’en suis pas prisonnier

En tous cas dans l’inconscient tel cauchemar reste bien ancré

Au point qu’imaginaire nocturne me force comme à penser

Qu’un bon nombre de femmes pourraient bien les imiter

En cherchant autre compensation que celle, sexuée !

.

Pourquoi une sirène s’acharnerait

À vouloir séduire à tout prix un humain

Alors que Triton, fils de Poséidon et d’Amphitrite,

Est divinité marine mineure de la mythologie grecque.

Lors s’ils seraient bien l’équivalent masculin des sirènes,

Elle n’a qu’à se marier avec l’un d’entre eux, au fond !

 .

D’accord, mais que deviendrait alors le conte,

Et qui nous émotionne au plus haut point !

On revient aux sources, celles d’Homère,

Sauf que c’est Ulysse attaché au mât,

Et que les sirènes sont des oiseaux

Et qu’en plus elles lui chantent.

.

.

Épilogue

.

Existe un pendant masculin aux sirènes

On donne le nom de triton en mythologie:

Je n’ai pas souvenir d’un conte  ou légende,

Faisant état d’une telle et belle dramaturgie.

Sirènes oiseaux seront celles du sud, d’Ulysse

Qui ne doit pas céder à ses chants maléfiques

Sirènes poissons, seront celles plus nordiques

Ne peuvent sortir de l’eau, épouser un prince.

 

***

 

Sur des navires anciens, on les trouve parfois,

Comme figures de proue, pointant leurs seins,

S’agit-il d’une sorcière,  évitant  tout naufrage,

Ou d’amour impossible entre marin et femme.

De tragique dans les contes, elle devient divine

On la voit évoluer avec poissons, en aquarium.

 

***

 

Ma sirène à moi, elle chante comme une diva,

Elle nage et danse comme un poisson en l’eau

A tout pour me séduire, non pour me réduire,

Je ne veux que la suivre en chacun de ses pas.

 

***

 

J’ai parfois souhaité qu’elle devienne ma muse

Surtout quand en bateau, en mal d’inspiration.

 

***

 

Amour impossible : qu’il reste au fond de l’eau.

.

.

265 – Calligramme

 .

Sirène chacun sait

Que ça        n’existe pas,

Sinon à               ce conte-là,

L’on serait Ô   //   Ô vite refait.

Mais rien        //        n’empêche

De vous        //         l’imaginer,

Autre  et  ===  qui plus est

Proue       d’un      voilier.

Et, puis,  un    marin,

Fatigué, fourbu,

Aura une  vision

De sirène en mat.

.

Mais qui attachera

L’autre et par quoi,

Histoire ne le dit pas

À vous d’imaginer ça !

La mienne  ne tient pas

Debout, pourtant sa voix

M’ensorcelle,   comme fou

D’elle, jusqu’à  la rejoindre.

La sirène en figure * de proue

Allonge figure    U  jouvencelle

Incarnant bien  N peu ou prou,

Image que l’on  E  se fait, d’elle !

.

 Un marin en   S  figure de poupe,

    Tenant debout   I    un jouvenceau

       Et sa démarche,   R     qui chaloupe,

         De long en large     È    de ce bateau.

                N

             Entre les deux,      E   se trouve quoi :

              Un même élan,      *    des plus beaux,

                Qui les rappro       A  chent par l’émoi,

                 Mais à distance    M  beaucoup trop.

                         O

                       Rêve de se trouver  U       pied de mât,

                         Pour le pratiquer    R  de haut en bas

                         Voici que marin     E     s’y attache,

                            Voix de sirène       U   l’en détache,

                                    S

                                L’emprisonne   E  en ses bras,

                                 Lèvres étouf   * fent sa voix

                                      Voilà  ce   sortilège  levé,

                                           Poupe proue aimées.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

265 4

.

Évocation 

.

Une sirène, on  peut la considérer

Moitié poisson, femme :

Si amoureuse, est capable de tout,

Alors faites attention !

Une tête, un torse,

Une queue de poisson,

C’est bien sur une sirène 

Seins nus  et  cheveux longs !

.

C’est là une figure de légende

qui a perduré pendant siècles

et excite encore les cerveaux

si fait que forme va au fond.

.

Symbolique

.

Monstres de la mer,

Avec tête et poitrine de femme,

Le reste du corps étant d’un poisson

Ou  oiseau,  selon diverses légendes,

Sirènes séduisaient navigateurs

Par la beauté de leur visage et

La mélodie  de leurs chants,

Puis les entraînaient dans

La mer  pour  s’en  repaître.

Comparant la vie à un voyage,

Les sirènes figurent embûches,

Nées des désirs, des passions.

Créations   de    l’inconscient,

Rêve fascinant, terrifiant

Autodestruction désirs.

.

Descriptif

 .

264 – Vivre en mer, rage de dent carabinée

Alignement central  / Titre intercalé /  Thème croisière

Forme anthropo / Rimes égales  /  Fond  accordé à forme

Symbole de forme : sirène  /   Symbole de fond : femme

.

.

Fond

.

Évocation 

.

265 6

.

Une sirène, on  peut la considérer

Moitié poisson, femme :

Si amoureuse, est capable de tout,

Alors faites attention !

.

Symbolique 

.

Tout le XIXème

Siècle est imprégné

D’images négatives de la femme,

Véhiculées par la littérature et les arts.

Ce contexte se reflète dans la peinture

Symboliste, dans laquelle s’opposent

Cohabitent deux visions de la femme.

.

L’une idéalisée et asexuée,

Séraphique, androgyne,

L’autre  … castratrice,

Fatale, mante religieuse.

.

Et  si l’art  symboliste révèle

Ainsi un nouvel érotisme sulfureux,

Parfois fétichiste, sadique ou satanique,

Liant Éros  et  Thanatos,  il illustre aussi

L’ambiguïté des rapports entre l’homme

Et la femme, et annonce la recherche

De nouvelles identités sexuelles.

julien.gadier.free.fr/femmemain

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Femmes ou oiseaux, qu’importe,

Le charme des sirènes ne sera pas

Dans leurs formes mais leurs voix

Qui vous enchante, vous ensorcelle

Et jusqu’à ce que vous vous fassiez

Épouser et voire dévorer par elles,

Un destin bien tragique, s’il en est

En bref, mieux vaut s’en méfier !

 .

.

Sirène mise en scène piscine

.

Scénario

.

Une belle sirène qui ne cache ni ne gâche, ses charmes, seins nus :

on dirait qu’elle tente de s’échapper condition, confinée, en proue,

pour aller tenter de séduire Ulysse attaché ferme au pied du mat.

 .

Visuels et textuels  >> 

 

261 – La belle de Cadix, statue face à l’océan

Visuels et textuels >> 

.

La belle de Cadix

Évoque, pour les uns

Une chanson de Mariano,

Pour d’autres, une opérette,

Pour d’autres, une fille ingénue

Et pour moi, une statue de Gadès.

Mots pour quatre interprétations !

Ici la belle ne regarde pas l’homme

Mais la mer lors elle le lui a pris

Comme une mégère voleuse

Et elle scrute l’horizon

Avec espoir bon.

.

Près du port debout en front de mer

Elle offre sa nudité, son regard sincère

Au vaste océan et au marin qu’elle attend

Plantureuse, prête à combler…tout amant !

.

Son amant, c’est la mer, elle le lui a tout pris,

Mais elle espère encore un vrai amour de lui :

Lors promis venir chercher … sa sirène chérie,

Pour qu’en leur lit les poissons se multiplient !

.

Solide comme le roc, splendide comme coque :

Elle scrute loin paysage, en cachant son visage.

D’une main, levée, elle voit  l’infini, qui  évoque

Celui qui part, revient, surnage, fait  naufrage.

.

Dans son dos,  les tenant, en son autre main,

Ses vêtements, drapés, qu’elle n’osera jeter :

Dernier sursaut de pudeur ne cachant rien,

Prête à reprendre ce qu’elle a pu dévoiler !

.

Fille ou femme, emblématique, de Gadès,

Dont  j’ignore tout, sinon qu’elle est belle,

Et de Cadix, Dieu que sa pose  interpelle,

Pas séduction osée et cependant, déesse.

 .

Déesse de cœur, de générosité et fidélité

Des  valeurs,  trop   souvent  vilipendées,

Plantée là, sur son  socle, pour l’éternité,

Elle veillera sur l’océan … de ma pensée.

 .

Ah c’est sûr, rien à voir avec la chanson

Mariano où : elle a des yeux de velours,

Mais, même  si elle ne  danse  en  rond,

Tous les Cadixiens l’aimeront toujours.

.

.

Extension

.

Des statues, peintures, dessins de marins,

De marines, regardant la mer, il y en a plein.

On y décèle toujours une certaine attente

Une certaine angoisse de ne plus revoir

Celui qu’on aime et sans nouvelles.

.

La plupart du temps, les femmes,

Sont entourées d’enfants, tandis que

Maris et pères se battent contre océans.

Ici, c’est une femme, grande, belle et nue,

Et l’on ne sait guère si elle regarde l’océan,

Avant de s’offrir à lui, ou s’apprête à revoir

Quelqu’un qui revient et, par anticipation.

.

Aucune  légende, à ses pieds, ni ailleurs,

Ne le précise ni même ne le commente,

Laissant libre cours à son imagination

Pour se bâtir un bref ou long roman.

Peut-être est-elle enfant de la mer.

.

Cadix, ville espagnole s’il en est mâtinée d’esprit maure

Une ville très colorée dont le centre est un musée vivant,

Par ses architectures et jardins et ses échoppes bigarrées

L’espace le long du front de mer contraste avec la densité

Des rues et ruelles au centre de la ville, autour cathédrale,

On aime à s’y promener ou à flâner, le corps, l’esprit léger !

On s’attend à voir troupes musiciens, danseurs, s’y exhiber.

.

J’ai longtemps cherché le nom de la statue

Et si elle représentait femme, ayant existé,

Selon l’article documenté dans Wikipédia,

Gadès est le nom de la ville actuelle Cadix.

.

 « La ville disposait de deux centres urbains,

 L’un dans les îles et l’autre dans le continent

D’où le nom de Gadès signifiant «jumeau».

.

Bon, je croyais une femme, et j’ai tout faux :

Qu’importe, mon imaginaire m’aura ébranlé,

À la vue de cette statue qui regarde l’horizon :

Que cherche-t-elle, que voit-elle : son jumeau !

.

.

261 – Calligramme

 .

La belle de Cadix

Évoque, pour les uns

Une chanson de Mariano,

Pour d’autres, une opérette,

Pour d’autres, une fille ingénue

Et pour moi, une statue de Gadès.

Mots pour quatre interprétations !

Ici la belle ne regarde pas l’homme

Mais la mer lors elle le lui a pris

Comme une mégère voleuse

Et elle scrute l’horizon

Avec espoir bon.

.

Près du port debout en front de mer

Elle offre sa nudité, son regard sincère

Au vaste océan et au marin qu’elle attend

Plantureuse, prête à combler…tout amant !

.

Son amant, c’est la mer, elle le lui a tout pris,

Mais elle espère encore un vrai amour de lui :

Lors promis venir chercher … sa sirène chérie,

Pour qu’en leur lit les poissons se multiplient !

.

Solide comme le roc, splendide comme coque :

Elle scrute loin paysage, en cachant son visage.

D’une main, levée, elle voit  l’infini, qui  évoque

Celui qui part, revient, surnage, fait  naufrage !

.

STATUE

Dans son dos,  les tenant,  *  en son autre main,

Ses vêtements, drapés,   *     qu’elle n’osera jeter

Dernier sursaut de pu  L   deur ne cachant rien,

Prête à reprendre ce    A   qu’elle a pu dévoiler !

*

Fille ou femme em       B   blématique de Gadès,

Dont  j’ignore  tout      E   sinon qu’elle est belle,

Et, de Cadix : Dieu      L  que sa pose interpelle,

Pas séduction osée      L   et cependant, déesse.

E

Déesse de cœur, de     *    générosité et fidélité

Des valeurs,   trop      D    souvent vilipendées,

Plantée là sur son       E   socle pour l’éternité,

Elle veillera sur l’        *   océan de ma pensée.

C

Ah c’est sûr, rien        A    à voir avec chanson

Mariano où elle a       D    des yeux de velours,

Mais, même  si elle     I     ne  danse  en  rond,

Tous les Cadixiens      X    l’aimeront toujours.

 FACE    À    L’OCÉAN

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

261 4

.

Évocation

.

Un flacon avec un bouchon,

Un petit personnage en Lego,

Une tête, un corps, des jambes :

On pourrait  y voir  une statue ?

.

La statue d’une femme nue,

Scrutant à fond l’horizon de la mer,

Elle semble attendre son compagnon.

Pourquoi nue : nature ou érotisme !

.

Symbolique 

.

La sculpture est antérieure aux mots

Comme le rappelle bien Michel Serres,

Est plus difficile à interpréter qu’un texte,

Elle résiste au sens propre, sens figuré.

.

Elle dérive du rocher, de la pierre

Ou du pétrissage de matières

Plus malléables comme la terre.

Fait partie de la masse qui la conditionne

En ce sens, elle relève du regard et toucher.

.

La statue reste, dans  l’imaginaire collectif,

Au croisement du maternel et du phallique,

Par la masse métaphore de l’inconscient,

Façonnée, travaillée par le sculpteur.

cairn.info/revue-topique

.

Descriptif

 .

261 – Statue belle de Cadix face à l’océan

Alignement central   / Titre droit  /  Thème    arts

Forme anthropo /Rimes égales /Fond accordé à forme

Symbole de forme : statue   /   Symbole de fond : érotisme

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

La statue d’une femme nue,

Scrutant à fond l’horizon de la mer,

Elle semble attendre son compagnon.

Pourquoi nue : nature ou érotisme !

.

Symbolique 

.

Si le terme érotisme

Parle à tout le monde,

Peu  de personnes  sont

En mesure  de  le définir.

.

Point de convergence entre

La séduction  et  l’acte sexuel,

L’érotisme n’est pas à confondre

Avec  la pornographie,  pornochic.

.

Car  si la pornographie  montre tout,

L’érotisme, lui, se contente de suggèrera

Tout ce qui aurait trait   à un acte sensuel,

À l’amour physique et à la relation sexuelle

De manière glamour  et pleine  de charme.

.

Terme érotisme est d’ailleurs issu du grec

« Eros », connu comme Dieu de l’amour.

marieclaire.fr/,erotisme,20256,689727.asp

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Une statue est plus qu’une matière,

Une statue est plus qu’une forme,

Une statue est  comme symbole,

Portant un message de beauté

De fierté et parfois d’amour,

Enchâssé, pour toujours !

Elle aura l’air bien mort

Et  pourtant, un cœur

Bat en son intérieur.

 .

.

Un dos très érotique  

.

Scénario 

.

La statue de Gades sur son socle, dans son environnement marin ;

Une rue commerçante  Cadix, boutiques de fringues espagnoles ;

Vue de  Cadix avec sa baie, sa cathédrale et ses maisons basses.

 .

Visuels et textuels >>

260 – Le palais-musée de Nestor de la Torre

Visuels et textuels >> 

.

Pas comme les autres  son musée,

Comme Manrique  il lui était dédié.

Bel artiste que ce  Nestor de la Torre

De même que  son grand frère adoré,

L’architecte  de cette maison unique,

Qui l’abrite après sa mort, d’ici-bas.

.

Son palais est au centre de la Palmas,

A conservé ses   murs  authentiques !

Un témoignage au Monde, d’un esprit

Original, et vivant,  dans cette belle île,

Comme si temps… n’avait prise sur lui.

.

Tant son art, sa beauté, font ce musée,

Et son architecture en fait son support

Voilà des œuvres familiales en un port

Et qui étonneront  milliers d’étrangers,

Admirant mouvement œuvre immobile.

.

Le musée est consacré pour l’heure

Aux œuvres peintes pour Canaries

Poème Atlantique,  en six tableaux,

Mer haute, basse, calme et tempête.

    .

Surréalismes, en  symboles, couleurs,

Évoquent Monde d’Atlantide, en vie,

Comme autant d’états, d’âmes, d’eau

D’au-delà, peut-être, sinon sa quête !

  .

Grandeur d’âme, famille portraitiste,

Dessins de décors d’opéras, de renom.

Il nous déclame  sa passion naturiste,

Chante les amours,  en  toutes saisons

Couples se lovant, en toutes positions.

  .

Le peuple Canarien…n’est pas oublié,

Vaste fresque  sur le mariage, et fêtes,

Les deux frères étaient deux…esthètes

Fortunés certes mais auront tout légué

Aux Canaries … pour notre bon plaisir.

.

Mis à part quelques tableaux, fresques

Sociétales : nous ne sommes pas,  avec

Cet artiste, dans le domaine de la copie

De la réalité, tant tout y est transfiguré,

Par un système de codes et de symboles,

Auquel on adhère spontanément ou non.

.

.

Extension

.

La nature est présente partout

Comme si Nestor était panthéiste.

Il aimait l’opéra, c’est pourquoi ses décors

Correspondent autant avec la musique que le livret.

Son inspiration tient beaucoup d’ile de Gran Canaria

Mais aussi de ses voyages  sur le continent Européen.

Autant Manrique  est proche  des éléments naturels,

Autant La Torre est plein de symboles imaginaires.

.

Ce qui frappe le plus, est l’alliance des deux frères

L’un pour le contenant,  l’autre pour le contenu,

À croire qu’ils avaient un esprit parfaitement

Complémentaire  dans leur art, qu’ils ont su

Le joindre  dans un même lieu, comme les

Fruits d’une famille aux yeux du monde.

.

On peut bien ne pas aimer la peinture,

Plus difficile, résister à l’architecture

Mais en tout état de cause on aura

Du mal à bien séparer les deux !

.

Belle architecture d’un tel musée, conçu puis construit par un frère,

Pour servir d’écrin, aux œuvres d’art, tableaux, peintures, de  l’autre :

Voilà bien un duo d’artiste, chacun en son genre et qui vaut le détour :

De la peinture de Nestor, j’ai retenu l’expressionnisme de la sensualité,

Des corps nus, entremêlés, et enchâssés, en pleine nature … luxuriante,

On y célèbre, en nudité, un hédonisme certain, au certain goût de vivre

Mais tout cela est affaire d’interprétation personnelle, me concernant.

D’autres pourraient y voir une munificence des sens, les consternant.

Oscillant sans cesse entre le réel et le fantasme, il éblouit de poésie.

.

Peu d’artistes exposent dans un tel écrin,

Conçu par architecte de la famille, un frère

Ici : il faut croire qu’ils se sont bien épaulés,

Pour que l’œuvre de l’un converge sur l’autre.

.

Partout, la nature et l’amour, sont à l’honneur

Dans une grande magnificence et de bon aloi :

Créatures humaines se prélassent tendrement

Le long de quatre saisons, comme abandons.

.

.

260Calligramme

.

Pas comme les autres     N      son musée,

Comme Manrique     E    il lui était dédié.

Bel artiste que ce   S     Nestor de la Torre

De même que    T   son grand frère adoré,

L’architecte   O   de cette maison unique,

Qui l’abrite   R    après sa mort, d’ici-bas.

.

Son palais est  D  au centre de la Palmas,

A conservé ses    E    murs  authentiques !

Un témoignage au  *    Monde, d’un esprit

Original, et vivant,   L  dans cette belle île,

Comme si temps n’a  A  vait prise, sur lui.

.

Tant son art, sa beauté  T   font ce musée,

Et son architecture en  O  fait son support

Voilà des œuvres fami  R  liales en un port

Et qui étonneront mil    R  liers d’étrangers

Admirant mouvement  E  œuvre immobile.

.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤      Le musée est consacré pour l’heure     ¤¤¤

¤¤¤      Aux œuvres peintes pour Canaries       ¤¤¤

¤¤¤      Poème Atlantique,  en six tableaux,      ¤¤¤

¤¤¤     Mer haute, basse, calme et tempête.     ¤¤¤

¤¤¤     Surréalismes, en  symboles, couleurs,   ¤¤¤

¤¤¤     Évoquent Monde d’Atlantide, en vie,    ¤¤¤

¤¤¤     Comme autant d’états, d’âmes, d’eau    ¤¤¤

¤¤¤     D’au-delà, peut-être, sinon sa quête !    ¤¤¤

¤¤¤     Grandeur d’âme, famille portraitiste,    ¤¤¤

¤¤¤     Dessins de décors d’opéras, de renom.   ¤¤¤

¤¤¤     Il nous déclame  sa passion naturiste,    ¤¤¤

¤¤¤    Chante les amours,  en  toutes saisons    ¤¤¤

¤¤¤    Couples se lovant, en toutes positions.    ¤¤¤

¤¤¤    Le peuple Canarien…n’est pas oublié,     ¤¤¤

¤¤¤    Vaste fresque  sur le mariage, et fêtes,    ¤¤¤

¤¤¤    Les deux frères étaient deux esthètes     ¤¤¤

¤¤¤    Fortunés, certes, mais, ont  tout légué    ¤¤¤

¤¤¤    Aux Canaries … pour notre bon plaisir,  ¤¤¤

¤¤¤    Mis à part quelques tableaux, fresques   ¤¤¤

¤¤¤    Sociétales : nous ne sommes pas,  avec   ¤¤¤

¤¤¤   Cet artiste, dans le domaine de la copie   ¤¤¤

¤¤¤   De la réalité, tant tout y est transfiguré,   ¤¤¤

¤¤¤  Par un système de codes et de symboles,  ¤¤¤

¤¤¤  Auquel on adhère spontanément, ou non. ¤¤¤

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

260 4

.

Évocation 

.

La porte d’entrée

Entre deux colonnes,

Surmontée d’un fronton

Pour un très beau musée !

.

  (S : forme stylisée, # : rimes mixtes,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

On hésite entre porte et portail,

tant l’entrée parait monumentale

pourtant en phase avec le musée

si fait que fond épouse la forme.

.

Porte du  palais frères De La Torre,

Architecte, et peintre, est beau

Et son style est particulier, inimitable,

Et proprement canarien.

.

Symbolique 

.

Pour les architectes, la porte

Annonce la nature, la fonction

Et le statut social du bâtiment.

En  effet,  les portes  des  palais

Sont majestueuses, symbolisent

Le pouvoir et parfois l’opulence.

.

En revanche les portes de prisons

Seront des plus austères qui soient.

.

Quant aux portes de vieilles maisons

Pauvres, elles seront, souvent, en bois,

Modestes et parfois toutes déglinguées.

Source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-porte

.

Descriptif

 .

260Palais-musée de Nestor de la Torre

Alignement central / Titre serpente / Thème  monument

Forme droite   / Rimes variées /   Fond accordé à forme

Symbole de forme : porte  /  Symbole de fond : porte

.

.

Fond

.

Évocation 

.

260 6

.

Porte du  palais frères De La Torre,

Architecte, et peintre, est beau

Et son style est particulier, inimitable,

Et proprement canarien.

.

Symbolique 

.

La porte symbolise le lieu de passage

Entre deux états, deux mondes,

Entre le connu et  l’inconnu,

La lumière  et   les  ténèbres.

..

Le  trésor  et   le  dénuement.

Elle  ouvre  sur  un   mystère

Du profane au sacré, la porte

Des  cathédrales, des  temples.

.

Les villes  chinoises  étaient  à

Quatre portes, dites cardinales

Avec  symbolisme  des gardiens

De l’entrée interdite dite secrète.

.

En traditions  judéo-chrétiennes,

Elle  donne accès  à la révélation.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La porte  n’est pas qu’ouverture

Devient, parfois, objet  de culture,

Par conséquent pleine de symboles

Certaines même de pures paraboles.

Si ce n’est porte du paradis bucolique

Si ce n’est rêverie de monde aquatique

C’est un imaginaire des plus florissants

Qui nous est donné à voir, en l’instant !

 .

.

Tableau Nestor de la Torre

.

Scénario

.

Architecture extérieure, déco intérieure, Palais, valent déplacement.

Portrait-photo, noir et blanc, peintre Canarien, Nestor De La Torre.

Sa peinture exposée : Guia del Ocio, poème de la mer, et de la terre !

 .

Visuels et textuels >>

259 – Maison-musée de César Manrique

Visuels et textuels  >>

.

Un homme extraordinaire,

Le moins qu’on attend d’artiste,

Fait Lanzarote, dont il est originaire,

Une terre de curiosité pour les touristes.

 .

Sa maison-musée  abrite cinq cheminées

Naturelles avec des dômes  de laves noires

Et ils sont grands ouverts à ciel bleu étoilé,

Il les a entoilés, en tableaux  de désespoirs.

 .

L’homme est, comme ici avec  un sol plissé,

Torturé comme le basalte, ici  mis en scène

Et pourtant il ne l’aura et en rien, modifier,

Juste symbiose de la terre avec un mécène.

 .

Dans son genre, son habitation est unique,

Étant moitié jardin-salon et moitié couloir

Où tous les blancs purs  contrastent  noirs

Préservant la couleur  volcan authentique.

.

De l’eau, coulant,  en fontaine, en  piscine,

Est un vrai luxe  pour  cette ile  très aride,

Rafraichissant les yeux, remplissant vides,

On est ailleurs, nulle part tant on hallucine

Ses mobiles tournent et, sans cesse, au vent,

Et qui d’autre, que lui, y a pensé, auparavant :

.

Calder cet autre artiste de l’aérien mouvement

Mais lui il peint la lave  pour bien capter le vent

Grand champ, de laves, ceint  sa  maison-musée,

Venue du fond des âges comme une terre brûlée

Contraste est frappant, d’une ile en plein océan

Qui lui ressemble et a inspiré, formé, ce géant.

.

Manrique, Lanzarote, convoque son nom, ile

Architecte, le volcan, le métier, destination,

.

Là où l’homme sert de repère de création,

Constant, en choix, n’étant jamais futiles

De plus, il  s’efface  derrière  ses œuvres,

On peine à savoir qui il est, son histoire.

.

On appréciera l’artiste à pied d’œuvre,

Tant dans celle-ci circule, sans le voir,

César Manrique destin peu commun

Tant ses œuvres sur volcan, nature,

Nous rendrons bien plus humain !

.

.

Extensions

 .

César Manrique est homme volcanique

Sur une terre ne l’étant pas moins, se refuse

À la couleur pour privilégier du  noir et blanc

Et cela dans la grande majorité de ses œuvres.

Il aura su capté, magnifié, les quatre éléments

L’eau  est présente autour d’ile, autant dessus,

Air dans ses mobiles qui tournent avec le vent.

.

Pour sûr, c’est  le feu et la terre  qui dominent

Mais,  toujours, reliés  aux  autres  éléments.

Et  de faire, de sa propre maison, un musée,

Que faut-il en penser : qu’il a un super ego,

Qu’il reste cohérent avec message délivré,

Qu’il fait corps avec demeure, demeure

Tout entier même après sa mort :

À chacun de se prononcer !

.

De l’extérieur, de la Maison–musée de César Manrique,

 On ne voit que  long mur, tagué, dont on cherche la porte ;

Entré, on passe un couloir, voûté, menant à une autre porte,

Qui débouche sur une pièce vide et donnant sur champ de lave

Et ainsi, par un seul mouvement, on passe  d’un monde à l’autre.

On se dit que l’architecte a raté la réalisation  de la porte fenêtre !

Non, c’est voulu, c’est exprès et c’est provocateur d’émotions brutes

D’un côté, une construction humaine, ex nihilo ; de l’autre, le volcan.

La lave a envahi cet espace, comme si la Nature avait repris ses droits.

.

Ce n’est pas un tableau,

Pas plus un monument :

Quelque chose d’hybride,

Qui fait partie de réalité !

.

Il n’y a que deux couleurs :

Le noir de lave, à l’extérieur

Qui aurait enduit  le plafond,

Blanc immaculé, au plancher.

.

Ce n’est pas une maison, habiter,

Ce n’est pas, non plus, vrai musée :

Ni tableaux, œuvres d’art, aux murs :

C’est la maison, elle-même qui s’expose.

.

.

259 – Calligramme

 .

Un homme extraordinaire,

Le moins qu’on    M   attend d’artiste,

Fait Lanzarote dont   A    il est originaire,

Une terre de curiosité    I   pour les touristes.

  .           S

Sa maison-musée abrite     O   cinq cheminées

Naturelles avec des dômes    N     de lave noire.

Et ils sont grands ouverts  à   *    ciel bleu étoilé

Il les a entoilés, en tableaux    D   de désespoirs.

 .                         E

L’homme est, comme ici avec  *    un sol plissé,

Torturé comme le basalte, ici  M  mis en scène.

Et pourtant il ne l’aura et en  A    rien modifier.

Juste symbiose de la terre   N  avec un mécène.

.              R

Dans son genre, son habi   I   tation est unique,

Étant moitié jardin-salon   Q  et moitié couloir,

Et tous les blancs purs con  U  trastent les noirs

Préservant une couleur vol   E  can authentique.

.

*********************************************

**********************************************

.

De l’eau, coulant en       V          fontaine et piscine

Est un vrai luxe pour      I          cette ile, très aride,

Rafraichissant les yeux    S         remplissant les vides

On est ailleurs et nulle       I         part tant on hallucine

Ses mobiles tournent          T          et, sans cesse, au vent,

Et qui d’autre, que lui,         E          y a pensé, auparavant :

.

Calder cet autre artiste          *            de l’aérien mouvement

Mais lui il peint la lave           V           pour bien capter le vent

Grand champ, de laves,          A            ceint sa maison-musée,

Venue du fond des âges          U            comme une terre brûlée

Contraste est frappant            T              d’une ile en plein océan

Qui lui ressemble et a              *             inspiré, formé, ce géant.

.

Manrique, Lanzarote,              L                convoque son nom, ile

Architecte, le volcan,                E                le métier, destination,

.

Là où l’homme sert                   *                  de repère de création,

Constant, en choix,                   D                 n’étant jamais futiles,

De plus, il s’efface                     É                    derrière ses œuvres,

On peine  à savoir                     T                     qui il est, l’histoire :

On appréciera l’ar                     O                   tiste à pied d’œuvre,

Tant dans celle-ci,                     U                   circule,  sans le voir.

César Manrique a                     R                  destin peu commun

Tant ses œuvres sur volcan, nature, nous rendent plus humain.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

259 4

.

Évocation 

.

Certainement une porte

Dans un mur comme porche

Mur d’entrée, probablement,

Dans l’imaginaire d’artiste ?

.

 Une ouverture de salle sur l’extérieur

comme une sortie d’un tunnel blanc :

l’œuvre de grand artiste, évidemment,

dès lors la forme converge vers le fond.

.

Manrique est un remarquable artiste

 De style simple… épuré :

Peignant toute en blanc et noir, porte

Donnant sur même paysage.

.

Symbolique 

 .

Un artiste est

Un individu faisant

Une œuvre,  cultivant

Ou  maîtrisant  un  art,

Un savoir, une technique,

Et  dont on remarque entre

Autres la créativité, la poésie,

L’originalité de sa production,

De ses actes, voire de ses gestes

Et dont ses œuvres sont source

D’émotions, et de sentiments,

De réflexion, de spiritualité

Ou de transcendances.

fr.wikipedia.org/wiki/Artiste

.

Descriptif

 .

259 – Maison-musée de César Manrique

Alignement central  / Titre droit  / Thème  monument

Forme droite   / Rimes égales /   Fond accordé à forme

Symbole de forme : artiste  /  Symbole de fond : porte

.

.

Fond

.

Évocation 

.

259 6

.

Manrique est un remarquable artiste

 De style simple… épuré :

Peignant toute en blanc et noir, porte

Donnant sur même paysage.

.

Symbolique 

.

Portes symbole d’ouverture et de passage.

Elles permettent la bonne communication

Entre nos espaces extérieurs, intérieurs.

.

Une porte qui  s’ouvre  vers  l’extérieur

Met en communication avec le monde..

.

Une porte qui s’ouvre  vers l’intérieur

Est un accès  vers une compréhension

Plus grande de votre nature profonde.

.

Tous les rêves de portes qui s’ouvrent,

Sont relatifs à un passage accompli.

Modifié, source : Catharsis.ch

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Qu’une lave épaisse et noire

 Coule à l’intérieur d’une maison

Donne,  de la folie,  la dimension

D’un volcan,  partout, s’insinuant

La même  où la blancheur s’étend,

En reprenant la possession brute,

De tout artifice comme une hutte,

Où le noir de la voute de passage

Répond au  blanc porte, nuage.

Maison  Manrique est  un lieu.

Où nature sauvage prend vie,

Lui redonne toute sa noblesse.

 .

.

Face mer Lanzarote

.

Scénario

.

L’extérieur est graffité par une fresque colorée sur mur blanc,

l’intérieur est accessible  par un tunnel de lave en noir et blanc,

qui débouche sur la chambre où une coulée de lave s’est invitée !

.

.Visuels et textuels  >>

250 – L’enfant maure se rit de lui ou moi !

Visuels et textuels   >>

.

Mêmes sont enfants,

Sur  les  cinq continents,

Les  différences  provenant

Souvent  de  leurs … parents

Cet enfant maure,  me sourit,

Mais lors je lui tends la main,

Devient-il, pour autant, ami,

Ou  mon ennemi, demain !

Cela dépend de son pays,

Autant que de lui, moi.

.

L’enfant maure rit, encore

En pleine  innocence,  émoi !

Il me rappelle celui que j’ai été

Lors j’étais encore enfant paysan,

.

Tout  comme lui, ignorant, ignoré,

Toujours curieux  et  aussi souriant,

Il était là bien planté, les yeux rieurs,

Le regard porté sur moi interrogateur.

.

Il devait  avoir, vers les douze ans, nés,

N’avait  jamais  vu, de  près, l’étranger.

Il m’imagine  vivre  en France, Parisien

Mon langage cultivé  n’était pas le sien :

Je suis riche, bien habillé, peut voyager,

Aussi loin  que je veux, avec mon voilier.

.

Il y a déjà  longtemps,  j’étais cet enfant,

Bredouillant, bretonnant,  petit   paysan,

Je voyais débarquer le touriste…parisien,

D’un pays étrange, pour profiter du mien.

.

Cet enfant rêve d’un ailleurs, par curiosité,

De métier  qu’il n’a pas, qu’il n’ose espérer,

Né, mauvais moment, et, mauvais endroit,

Comme le sont milliers d’enfants d’ici-bas.

.

L’enfant maure, se rit de lui ou de moi :

Sourire épanoui… si je m’adresse à lui,

Je lui propose de faire tour de bateau

Que ce jour devienne souvenir beau.

.

Quel enfant, maure, ou mort,

Se rit, de lui, se rit … de moi,

Je ne sais mais crois encore,

Qu’il est ersatz  d’autrefois,

Stimulant un imaginaire,

Ferais bien d’écouter.

.

.

Extension

.

L’enfant renvoie à

À sa propre enfance,

En différé, en décalé, en interprété.

L’enfant que je suis n’est enfant j’ai été,

N’est pas l’enfant qui m’est présenté.

.

L’enfance ne se vivra qu’une fois

Même si se poursuit à l’état adulte,

En sourdine, pointillé, sauf si … ratée.

.

Enfants seront plus proches les uns des autres,

Quel que soit le pays et la culture,

Que les adultes qui l’auront compris

Et marqué leurs différences dans leurs identités.

.

Le regard de cet enfant qui m’observe

Sur mon voilier n’est pas non plus le mien

Il peine à se projeter  sur mon enfance misérable,

Car il me croit avoir toujours été riche,

Privilégié,  nanti, et  libre  de  mes mouvements.

.

Ce n’est pas le cas mais que je lui dise,

Il ne me croira pas et je le comprends

Tant le potentiel d’un enfant pauvre en France

Est dix fois plus grand qu’au Maroc,

Ça fait sa différence, non son individualité.

.

Un enfant reste un enfant et le même sur tous les continents,

Même si le delta entre enfants riches et pauvres est troublant

Il a autant besoin de : soins, nourriture, affection, sécurité,

À l’est qu’à l’ouest, au nord, qu’au sud et partout ailleurs

Il est à moitié dans l’imaginaire, à moitié, dans le réel

Et on ne peut pas lui demander d’avoir une pensée

Qui soit le plus autonome et universel possible.

De là découle naturellement une attention

Particulière pour lui, graine d’adulte.

.

Difficile  de savoir si  un enfant, se rit de vous,

Ou de lui, quand ce n’est pas les deux à la fois.

.

Il ne porte jugement direct sur vous, attitude,

Il se contentera de vous observer, interpréter.

.

Il ne vous compare pas, il ne vous envie pas :

Il vit simplement sa vie d’enfant, insouciant.

.

Cependant, il ne me rappelle pas la mienne :

Problème sans doute de milieux, d’époques.

.

.

250 – Calligramme

.

Mêmes sont enfants,

Sur  les  cinq continents,

Les   différences   provenant

Souvent O de leurs  O parents

Cet enfant,  maure,  me sourit,

Mais  lors je lui tends la main,

Devient-il   ====  mon ami,

Ou  mon ennemi, demain !

Cela dépend de son pays,

Autant que de lui, moi.

.

*****  l’enfant maure    L     rit, encore *****

*******   En pleine inno  ‘    cence, émoi !   *******

********       Il me rappelle     E  celui que j’ai été      ********

*********        Lors j’étais enco   N  re enfant paysan         *********

*********         Tout comme lui     F  ignorant, ignoré,             ********

*********           Toujours curieux    N   et aussi souriant.              ********

********               Il était là bien plan   N      té, les yeux rieurs                 ******

*******                Le regard porté sur   T   moi interrogateur.                 ******

    .

Il devait avoir, dans     M   les douze ans, nés,

N’avait  jamais vu,       A   de près, l’étranger.

Il m’imagine vivre        U  en France Parisien

Mon langage cultivé     R  n’était pas le sien :

Je suis riche, bien ha    E  billé, peut voyager,

Aussi loin que je veux           avec mon voilier.

       S

Il y a déjà longtemps      E     j’étais cet enfant,

Bredouillant, breton             nant petit paysan,

Je voyais débarquer le    R   touriste…Parisien,

D’un pays étrange, pour  I      profiter du mien.

Cet enfant rêve d’un ail   T   leurs en curiosités,

De métier qu’il n’a pas         qu’il n’ose espérer,

Né mauvais moment et  D       mauvais endroit

Comme le sont milliers   E   d’enfants d’ici-bas.

     .

L’enfant maure, se rit     L       de lui ou de moi :

Sourire épanoui si          U      je m’adresse à lui,

Si je lui propose de         I        faire tour bateau

Que ce jour devien                  ne souvenir beau.

Quel enfant                    O        maure, ou mort,

Se rit, de lui,                  U             se rit de moi,

Je ne sais mais                              crois encore,

Qu’il est ersatz              M               d’autrefois,

Stimulant un                O              imaginaire,

Ferais bien                   I                d’écouter.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

250 4

.

Évocation 

.

Silhouette d’enfant

 Évoluant en plein jeu,

Avec  ses  bras  écartés 

Aspirant devenir adulte.

.

Un enfant est bien plus spontané,

Bien   plus   franc   qu’un  adulte :

Et  cela reste vrai, pour n’importe

 Quel pays, qu’il soit maure ou pas.

.

Symbolique 

 .

Une part de symbolique de l’enfance

Peut être systématiquement décrite

À l’aide de l’analogie voulant que

L’enfance soit à la vie humaine

Ce que l’aube est au jour,

Le printemps aux saisons,

L’âge d’or à l’histoire de l’humanité

Et la création à l’histoire de notre Univers.

.

Elle n’épuise pas la  symbolique, considérée,

Où devraient également intervenir l’analogie

Voulant que l’âme soit à Dieu  ce que l’enfant

Est à ses parents, celle voulant que la terre

Porte ses fruits (semences et récoltes,

Pierres et métaux, comme

Une mère son enfant.

Erudit.org/fr/revuesetudfr/1983

.

Descriptif

 .

250 – Enfant maure, rit de lui ou de moi !

Alignement central  / Titre droit / Thème  portrait

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : enfant / Symbole de fond : jeu

.

.

Fond

.

Évocation 

.

250 6

.

Un enfant est bien plus spontané,

Bien  plus  franc  qu’un adulte :

Cela  reste vrai,  pour   n’importe

 Quel pays, qu’il soit maure ou pas.

.

Symbolique 

.

Une maturité affective

Permettra de décohabiter,

De se passer de ses parents,

Et de découvrir des sources

Personnelles d’affections.

.

L’être adulte doit

Pour cela accéder

À esprit de responsabilité

Individuel  et l’assumer  en se

Projetant en avenir en intégrant

Les normes, valeurs, et interdits

Et satisfaire à ses obligations.

.

La rencontre avec autrui

Et capacité à établir des relations

En se dégageant d’un égocentrisme

I.d. faire avec et au milieu des autres

Devient un facteur de cohésion sociale,

Garant d’une vie en société décente

Et acceptable pour tous.

fr.wikipedia.org/wiki/Adulte

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’enfant maure n’est pas différent des autres :

L’insouciance et le rire en sont caractéristiques,

Les différences tiennent à l’éducation, imitation,

Du foyer familial en plus de celui contexte social.

S’il reste plus ou moins à l’aise avec les étrangers

Il n’en est pas moins curieux, avide d’apprendre,

Pour se confronter à d’autres modèles, réalités.

 .

.

Enfant rit en moi, se rit de moi

.

Scénario

.

Les rires, les sourires, sont communs à tous les enfants du Monde,

de même que frayeurs, peurs, vite établies, ressenties, puis passées,

ils se conforment aux «us et coutumes» des parents, communautés.

 .

Visuels et textuels   >>

249 – Marocaine, vue par un français

Visuels et textuels  >>  

.

En Islam,

Cette jeune femme, belle et soumise,

Est-ce trésor que l’on peut posséder :

Pour homme riche, elle sera promise,

A son goût, à son honneur, sa portée.

En Europe,

Rien ne vaut le mariage à consommer

D’avance pour être mieux… accordés,

Qu’importe, si sa belle a déjà connu,

Pénétration intime d’un corps nu.

.

En Islam,

Rien ne vaut un bel hymen à déflorer,

Précieux, perlant de sang, de virginité,

L’honneur revient à celui qui l’a percé,

Recousu, il n’en saura rien, hypocrisé.

En Europe,

Les règles du contrat sont négociables

Chacun restera maitre de son corps :

Femme peut être moitié-nue dehors,

Pourtant, au-dedans, impalpable !

 .

En Islam,

Règles du contrat écrit sont inviolables,

Argent, notoriété, vous rend mariables,

D’yeux, que pour vous, femme n’aura,

Et dehors toujours voilée apparaitra.

En Europe,

L’enfant obéit à son père, chérit sa mère,

L’homme obéit à la loi par son état dictée,

La femme prendra le statut qu’elle préfère :

Mariée ou célibataire ; amante ou pacsée !

 .

En Islam,

L’enfant craint son père et vénère sa mère,

L’homme obéit, à la religion, et à son roi ;

La femme n’a que deux statuts, en droit :

Mariée ou prostituée, mère ou chimère.

En Europe,

Si vie de couple ne parait pas morose,

Elle n’est, toutefois, pas toujours rose,

Et à chacun de faire la part des choses.

 .

En Islam,

Amour s’achète, pour mieux être livré :

Argent comptant, vie de femme assurée

Ou répudiée, polygamée, emprisonnée.

En résumé,

La vie de couple et l’éducation,

Forment socle d’une civilisation,

Mais ne suffit pas de les comparer,

Différencier cultures, est compliqué. 

.

.

Extensions

 .

Il est difficile de se mettre à la place

D’une femme et de son éducation

Et de sa culture, ses préférences,

Ses valeurs, voire ses combats

Si l’on a été éduqué ailleurs,

En plus, si on est un homme.

.

On saisit mieux les différences

Que les convergences et si détails

Nous choquent, pour d’autres, c’est

De l’ordre de la coutume ou l’évidence.

.

Maroc n’est pas si éloigné de la France,

Géographiquement, et, culturellement,

Espagne s’y est beaucoup mêlée aussi.

.

Il n’est pas  étonnant  qu’il y ait  une

Revendication d’identité dite propre :

Mais si cela se fait au dépend du progrès,

C’est une tradition caduque qui se perpétue

En dépit des égalités entre hommes et femmes.

 .

On dit parfois que le climat et l’architecture

Autant que  la nourriture, éducation, culture,

Façonnent bien des visages et des expressions :

C’est peut-être en raison du soleil et de la chaleur

Que des femmes marocaines arborent large sourire

Et quelles paraissent ainsi plus attentives et ouvertes

Que des femmes européennes, plus fermées, méfiantes.

.

En dehors de tous clichés, présupposés ou préjugés

Nombre de rencontres avec les femmes marocaines,

Nous ont confirmés mélange, occidentale/orientale !

.

Elles ont le charme  et  le conditionnement de deux :

Bien apprêtées, bien habillées et parfois séduisantes,

Sont plus centrées sur famille, domesticité que nous.

.

Quant à parler des enfants, des éducations, parentés

Il faudrait vivre longtemps avec elles, voir se marier,

Mariages mixtes, ne sont aussi simples qu’il parait !

.

.

249 – Calligramme

.

En Islam,

Cette jeune femme, belle et soumise,

Est-ce trésor que l’on peut posséder :

Pour homme riche, elle sera promise,

A son goût, à son honneur, sa portée.

En Europe,

Rien ne vaut le mariage à consommer

D’avance pour être mieux… accordés,

Qu’importe, si sa belle a déjà connu,

Pénétration intime d’un corps nu.

UNE MAROCAINE

En Islam,

Rien ne vaut un bel hymen à déflorer,

Précieux, perlant de sang, de virginité,

L’honneur revient à celui qui l’a percé,

Recousu, il n’en saura rien, hypocrisé.

En Europe,

Les règles du contrat sont négociables

Chacun restera maitre de son corps :

Femme peut être moitié-nue dehors,

Pourtant, au-dedans, impalpable !

VUE PAR

En Islam,

Règles du contrat écrit sont inviolables,

Argent, notoriété, vous rend mariables,

D’yeux, que pour vous, femme n’aura,

Et dehors toujours voilée apparaitra.

En Europe,

L’enfant obéit à son père, chérit sa mère,

L’homme obéit à la loi par son état dictée,

La femme prendra le statut qu’elle préfère :

Mariée ou célibataire ; amante ou pacsée !

TOURTISTE

En Islam,

L’enfant craint son père et vénère sa mère,

L’homme obéit, à la religion, et à son roi ;

La femme n’a que deux statuts, en droit :

Mariée ou prostituée, mère ou chimère.

En Europe,

Si vie de couple ne parait pas morose,

Elle n’est, toutefois, pas toujours rose,

Et à chacun de faire la part des choses.

En Islam,

FRANÇAIS

Amour s’achète, pour mieux être livré :

Argent comptant, vie de femme assurée

Ou répudiée, polygamée, emprisonnée.

En résumé,

La vie de couple et l’éducation,

Forment socle d’une civilisation,

Mais ne suffit pas de les comparer,

Différencier cultures, est compliqué.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

249 4

.

Évocation 

.

Marocaine toute en finesse

Toute  en parures  locales :

Tradition pour  se marier

Ou pour mieux séduire.

 .

Rien du Maroc ni tradition

dans la forme en couplets :

dès lors elle ne correspond

en rien au fond, différent.

 .

Marocaine est souvent fidèle

À la tradition : parfois moderne

Elle subira alors  le poids des lois

Islamiques qu’elle rejette ou non !

.

Symbolique 

.

La femme marocaine est

Un véritable modèle de la femme battante.

On la décrit comme étant une femme ambitieuse,

Motivée, cultivée, curieuse et qui s’accrocherait

À ses rêves même si le chemin pour atteindre

Ses objectifs est long et semé d’embûches.

.

«La  femme  marocaine  est  une   femme

Qui poursuit ses rêves et travaille dur

Pour atteindre ses objectifs, restant

Fidèle aux valeurs de la famille.

Elle est fière de sa culture

Et de ses traditions. »

lematin.ma/journal/2019/depense

-essentiellement/311963

.

.

.

Descriptif

 .

249 – Une marocaine vue par un français

Alignement central  / Titre absent / Thème  portrait

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : marocaine  / Symbole de fond : tradition

.

.

Fond

.

Evocation 

.

249 6

.

Marocaine est, souvent, fidèle

À la tradition parfois moderne

Elle subira alors  le poids des lois

Islamiques qu’elle rejette ou non !

.

Symbolique 

 .

Au Maroc, comme dans le monde,

La situation de la femme marocaine

Connaîtra un nets progrès en continu.

Tradition admission femme au travail,

N’est pas un «bienfait» de la colonisation,

Mais un phénomène ayant toujours existé,

La situation de la femme au Maroc d’antan,

Connaissant, toujours, des hauts  et  des bas,

Mais les points négatifs n’empêcheront point

La femme d’être toujours forte et influente.

www.leseco.ma/maroc/75030- 

la-femme-marocaine-histoire

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

 

Statut de la femme au Maroc

N’est pas le même qu’en Europe

Question éducation et civilisation,

Et s’il tend à s’en rapprocher un peu

Il ne l’épouse pas encore entièrement !

.

L’influence bien réciproque de l’Espagne

Et du Maroc est plus forte que de France

Et la femme marocaine en bénéficie bien.

L’islamisme est  une culture, civilisation

.

Qui imprègnera tout le monde arabe

 Depuis bien plus d’un millénaire,

Et c’est ce qui fait sa richesse

Sans compter son attrait.

 .

.

Tout en bleu, à part les yeux

.

Scénario

.

Une marocaine d’âge mûr, d’allure et de vêture plutôt traditionnelle.

Cliché même de l’oasis en désert, pour attirer les touristes, exotisme.

On pourrait bien la croire européenne, libérée des mâles dominants.

.

Visuels et textuels  >>  

248 – Marocain, vu par un français !

Visuels et textuels  >>

.

Si j’étais né marocain,

Et si resté, je l’étais, au pays

Penserais autrement que je fais.

Il parait difficile d’être autrement,

Dès lors que je proviens  d’un pays

Bien  différent, et en tous  points

Marqué, rupture de continent,

Où lois, et où coutumes,

Cultures inégalitaires,

Ont libertés d’action.

 .

Marocains, musulmans, islamistes, fatalistes.

Français, chrétien, européen, individualiste.

Toutes vies berbères sont communautaires

Font que chez eux tout le monde est frère.

 .

Inch Allah, de vivre  résigné, et  soumis,

Offre peu d’espoir à moindre initiative.

.

Ça marche grâce à lui, raté sinon aussi,

Y compris sentiments, et, vie affective :

Peu d’écoles : petits boulots pour finir,

Balloté entre les carences de la société.

.

Bien qu’aide indéfectible de la parenté,

J’y vivrais, au jour le jour, sans avenir,

Autre que de partir.. en pays étranger :

Sans visa et en danger de clandestinité.

 .

Une chance que pouvoir visiter ce pays,

Y être touriste pour juste profiter de lui.

 .

Privilège d’être observateur de sa misère,

Chez moi : cela produit la sorte de lumière

Qui m’éclaire sur les différences identitaires

Et envie du marocain d’émigrer autres terres.

.

Dans son pouvoir fort, royal, le marocain rame,

Jusqu’à vendre son âme contre quelques dirhams,

En espérant la racheter, ailleurs. Et, pour la femme,

C’est pire encore, parfois, elle existe à peine : infâme !

 .

Identité marocaine, ai passé quinze jours à la chercher :

Impossible pour un français, faut années pour la trouver,

Elle est en lui, plus qu’à travers sa culture, son apparence,

Un trésor qu’il garde au fond du cœur et de sa conscience.

 .

L’identité collective, culturelle,  et voire  civilisationnelle,

Demeure difficile à cerner pour un  touriste de passage.

.

.

Extension

.

Le marocain est l’un des peuples

Qui se rapproche, le plus, de la

Civilisation, dite européenne,

Et en particulier française.

.

Cela  est dû  à  son  passé

De colonisation pour une part,

Langue, commune  avec la nôtre,

Mais aussi certaine attirance pour

Sa culture,  sa capacité  d’accueil.

Cousin lointain un peu étranger

Mais un peu aussi familier.

.

Beaucoup de retraités vont s’installer

Au Maroc pour vivre, certains pour des

Raisons économiques mais d’autres,

Plus nombreux, et ce  je l’espère,

Pour raisons humanitaires !

.

Le Maroc est une terre et une civilisation proches de l’Europe du sud,

Les échanges avec l’Espagne, auront toujours été nombreux, et croisés,

Il n’y a guère que les Berbères qui constituent encore peuple particulier

Comme les corses peut-être, pour désigner notre  équivalent, en France.

Ce qui est frappant, est leur hospitalité et bien plus, leur regard perçant

Par ailleurs, il y a quantité de monuments et bâtiments style islamique

Qui sont témoins d’un peuple vivant entre Atlantique et Méditerranée.

.

Nous sommes restés une dizaine de jours au Maroc :

à Tanger d’abord, puis Asilah, échappée Casablanca.

.

Ça ne donne pas le temps, ni le droit, de le qualifier :

Juste de reporter notre ressenti en tant qu’étrangers.

.

Maroc est un pays à la fois, arabe, africain, européen,

C’est ce mixage des trois qui en fait toute sa richesse.

.

Bien sûr il y a une majorité, d’arabes  et d’influences,

Bien sûr que cela a été pays colonisé par les français,

.

Mais aujourd’hui, il  garde  toute son indépendance :

Ce n’est pas rien comme identité de se dire Marocain.

.

.

248 – Calligramme

.

Si j’étais né marocain,

Et si resté, je l’étais, au pays

Penserais autrement que je ne fais.

Il est difficile  ô  être  ô  autrement,

Dès lors  que  je proviens  d’un pays

Bien  différent, et, en  tous  points

Marqué, rupture de continent :

Où lois, === coutumes,

Cultures inégalitaires,

Ont libertés d’action.

 .

Marocains, musulmans, islamistes, fatalistes.

Français, chrétien, européen, individualiste.

Toutes vies berbères sont communautaires

 Font que chez eux tout le monde est frère.

UN MAROCAIN

Inch Allah, de vivre  résigné, et  soumis,

Offre peu d’espoir à moindre initiative.

.

Ça marche grâce à lui, raté sinon aussi,

Y compris sentiments, et, vie affective !

Peu d’écoles : petits boulots pour finir !

Balloté entre les carences de la société,

Bien qu’aide indéfectible de la parenté,

J’y vivrais, au jour le jour, sans avenir,

Autre que de partir.. en pays étranger :

Sans visa et en danger de clandestinité.

VU PAR

Une chance que pouvoir visiter ce pays,

Y être touriste pour juste profiter de lui.

 .

Privilège d’être observateur de sa misère,

Chez moi : cela produit la sorte de lumière

Qui m’éclaire sur les différences identitaires

Et envie du marocain d’émigrer autres terres.

Dans son pouvoir fort, royal, le marocain rame,

Jusqu’à vendre son âme contre quelques dirhams,

En espérant la racheter, ailleurs. Et, pour la femme,

C’est pire encore, parfois, elle existe à peine : infâme !

 .

Identité marocaine, ai passé quinze jours à la chercher :

Impossible pour un français, faut années pour la trouver,

Elle est en lui, plus qu’à travers sa culture, son apparence,

Un trésor qu’il garde au fond du cœur et de sa conscience.

UN FRANÇAIS

L’identité collective, culturelle,  et voire  civilisationnelle,

Demeure difficile à cerner pour un  touriste de passage.

 .

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

248 4

.

Flacon de parfum avec diffuseur

Ou un moulin à  sel ou  à poivre,

Le corps  en djellaba : Maroc ?

Tête entourée en foulard arabe

.

Une silhouette qui cache ses formes

ou dans tous les cas, les enveloppe

que l’on peut attribuer marocain,

ou s’en approche, c’est humain !

 .

Il s‘agit de vision traditionnelle du Maroc

Et aujourd’hui peu commune :

En réalité, un mixte entre un sang arabe

Et un sang local, maghrébin !

.

Symbolique 

 .

Parmi les symboles

Bien connus du Maroc,

On trouve  ses bâtiments,

Sa musique et sa cuisine !

Je parle bien évidemment

Du fameux coucou, tajines.

Un des symboles du Maroc

Est  son thé  à la menthe.

Et le  drapeau du Maroc

Est   représenté  par   une

Étoile verte sur fond rouge,

Vert étant couleur de l’espoir.

.

Descriptif

 .

248 – Un marocain vu par un français

Alignement central  / Titre absent / Thème  portrait

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : Maroc  / Symbole de fond : arabe

.

.

Fond

.

Evocation

.

248 6

.

Il s‘agit de vision traditionnelle du Maroc

Et aujourd’hui peu commune :

En réalité, un mixte entre un sang arabe

Et un sang local, maghrébin !

.

Symbolique 

.

Les flux migratoires demeurent

Importants entre le Maghreb et l’Europe.

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale,

Un certain nombre de Maghrébins ont quitté

Leurs pays pour venir travailler en Europe.

.

La France, en raison des liens historiques

Et culturels qu’elle entretient avec le

Maghreb, est première destination

Des migrations économiques.

.

Le Maghreb est dès lors

Le  point  de  départ  d’une 

Immigration arabe clandestine

Qui passe par le détroit de Gibraltar,

Par les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Bien qu’arabe et musulman,

Le Maroc reste un pays frère,

Personne ne dirait le contraire,

Et nous apporte toute la richesse

Us et coutumes et de gastronomie

Et en plus de la langue française,

Ses villes sont d’une architecture

Originale se mariant au désert.

 .

.

Marocain moderne

.

Scénario

.

D’abord accueillant, hospitalier, le marocain gagne à être fréquenté.

Une tour, une place une mosquée : rien à voir  avec cour du Louvre.

Quelle interrogation se cache dans le regard d’un jeune marocain ?

 .

Visuels et textuels  >>

247 – Croquis de grosses canariennes

Visuels et textuels  >>  

.

Qui sait si, de nous, travers,

Elles ne s’en moquent d’autant,

Prétendant  être  mieux  qu’elles

Serait, pour  nous, discriminant

Et puis, ce  serait  se complaire,

Sur  propre nombril, obnubilé.

Fut un temps, dans la France,

Où de belles femmes rondes

Étaient   très   recherchées

Lors  où, femmes  minces

Demeuraient pudibondes.

.

Le problème des grosses, au fond,

Ne serait-il pas,  à voir, tout autour,

Entre, celles  qui  assumeront,  ou non,

Existences  de  leurs  généreux  contours !

Portraits resteraient incomplets si les rondes,

On les  peignait, en très grincheuses, à la ronde.

.

Lors, il n’en est rien, au contraire de nature joviale,

Elles sont et aiment communiquer sourire non trivial

Et si c’est leur manière de paraitre  qui nous choquent,

C’est que, l’on devient intolérant, aux gens…différents

De nous : laissez les canariennes comme elles sont.

.

Marchant dans les rues canariennes,

On croise des jeunes, des mûres, vieilles,

Parmi  elles, on en cherche  des merveilles,

On en trouve  des  nombreuses, telluriennes.

Volcaniques ou éteintes mais sans complexes,

Elles étalent, et bien, leurs rondeurs convexes,

Sans souci de vous plaire ni de vous déplaire,

Le corps  n’étant destiné  qu’à  se complaire

En famille,  entre  amis  ou  en  entourage

Jusqu’à trouver un compère en mariage.

.

En marchant dans les rues canariennes

Croisons grandes, moyennes  t petites

Arborant, sur  elles,  faciès  d’iliennes,

On se demande  ce qu’on est pour eux,

Étrangers trop mal nourris pire qu’eux.

.

En outre, pour bien des filles   difformes,

Vêtements ne cachent rien de leurs formes

Dont iliens s’accommodent  ou  en profitent.

.

Le monde est  ce qu’il est  normes trompeuses,

Parfois pareilles et parfois différentes des nôtres.

De nos minceurs, pourquoi  s’en ferait-on l’apôtre.

.

Leur santé n’est pas menacée  elles sont  heureuses,

Mais, l’endroit où, le plus souvent leur bât les blesse,

Est le regard des autres sur elles sans  vraie tendresse

Comme marginales perçues  ou  énormes anormales

Qu’on n’inviterait pas aux fêtes, même pas au bal.

.

.

Extension

.

Grosses et difformes,

Cliché suscitant le rejet,

Et au mieux l’indifférence.

Des mannequins anorexiques

Et cachexiques nous sont imposés

En modèles de femmes à admirer :

Las, elles n’auront que leurs os

À vous offrir dans votre lit.

.

Grosse est un adjectif qu’on veut péjoratif pour une femme

Mais tout dépend des époques ou de leurs canons de beauté !

Il fut un temps où les rondeurs  étaient signes de bonne santé,

Sans parler de sensualité charnelle  ou aptitude à la maternité.

Tout serait en fait, affaire de courbes, d’équilibre, d’harmonie.

Après, il est vrai que certains abusent de nourritures grasses,

Et que d’autres se laissent aller sans jamais faire d’exercices

Et que ce serait pour certaines une question de génétique.

Grosse est donc un adjectif à employer avec parcimonie.

.

Il faut distinguer grosses et grosses,

Des anorexiques se trouvent grosses,

Des boulimiques se trouvent maigres,

Il y a les regards des autres  et le sien,

Qui soit, convergent,  soit s’opposent.

.

Il y a ceux qui en sont bien malades,

Il y a ceux qui en font un complexe,

Il y a ceux  qui font régime  ou pas,

Il y a ceux  qui  n’en  auront  cure,

Ceux qui redeviendront  minces !

.

Dire à partir  de quel surpoids,

On devient grosse, est difficile.

Même si l’indice IMC, calcule,

Le déni peut être le plus fort,

Grosse c’est aussi en la tête.

.

.

247 – Calligramme

.

Qui sait si de nous, travers,

Elles ne s’en moquent autant.

Dire  ô  être   mieux  ô  qu’elles

Serait, pour nous, discriminant.

Et puis, ce serait   se complaire,

Sur propre  ====  nombril !

Il fut un temps en la  France

Où, belles femmes rondes

Étaient recherchées

Ou femmes minces

Rien  pudibondes.

.

Le problème des grosses, au fond,

Ne serait-il pas,  à voir, tout autour,

Entre, celles  qui  assumeront,  ou non,

Existences  de  leurs  généreux  contours !

Portraits resteraient incomplets si les rondes,

On les  peignait, en très grincheuses, à la ronde.

Lors, il n’en est rien, au contraire de nature joviale,

Elles sont et aiment communiquer sourire non trivial.

Et si c’est leur manière de paraitre  qui nous choquent,

C’est que, l’on devient intolérant, aux gens… différents

De nous : laissez les canariennes comme elles sont.

Marchant dans les    C  rues canariennes,

On croise des jeunes,   R   des mûres, vieilles,

Parmi elles, on en cher   O     che des merveilles,

On en trouve des nomb     Q      reuses telluriennes.

Volcaniques ou éteintes        U     mais sans complexes,

Elles étalent et bien, leurs      I      rondeurs … convexes,

Sans souci de vous plaire      S        ni de vous déplaire,

Le corps n’étant destiné                  qu’à se complaire

En famille,  entre amis       G       ou  en  entourage

Jusqu’à trouver un com    R      père en mariage.

En marchant dans les      O    rues canariennes

Croisons grandes, mo    S    yennes  et petites

Arborant, sur  elles,        S     faciès  d’iliennes,

On se demande ce          E  qu’on est pour eux,

Étrangers trop mal             nourris pire qu’eux.

En outre, pour bien        C     des filles difformes,

Vêtements ne cachent     A   rien de leurs formes,

Dont iliens s’accommo      N    dent ou en profitent.

Le monde est ce qu’il est     A      normes trompeuses,

Parfois pareilles et parfois     R    différentes des nôtres.

De nos minceurs, pourquoi      I   s’en ferait-on l’apôtre !

Leur santé n’est pas menacée     E    elles sont  heureuses,

Mais, l’endroit où, le plus souvent   N    leur bât les blesse,

Est le regard des autres sur elles sans   N    vraie tendresse

Comme marginales perçues ou énormes     E      anormales

Qu’on n’inviterait même pas aux fêtes et même pas au bal.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

247 4

.

Évocation

.

Une silhouette qui,

N’étant pas  enrobée,

N’est pas disharmonieuse

Avec des seins et fesses partout.

 .

Enrobées, voire disharmonieuses

c’est parfois question de cultures

toujours  est-il que  cette   forme

conjoint parfaitement au fond.

 .

 On peut être enrobée, fière de l’être,

Bien en sa tête, sa peau :

Tout est une question d’équilibre,

D’harmonie, et de bien-être !

.

Symbolique 

 .

Aucune femme n’a les mêmes jambes qu’une autre,

Rassurez-vous, chaque point faible à sa solution.

Pour affiner les cuisses et obtenir les résultats

Les plus probants possibles et durables,

Il faut d’un côté faire fondre le gras

Et, de l’autre, affiner les muscles.

.

Les sports pour la santé des jambes

Et drainage sont les activités de fond

Comme  le  vélo, ou  la marche  à pied,

La natation,  l’aquagym, le ski  de fond,

Sinon, elles risquent de rester enrobées.

.

Descriptif

 .

247 – Croquis de grosses canariennes

Alignement central  / Titre serpentin / Thème  portrait

Forme anthropo  /  Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : enrobée  / Symbole de fond : harmonie

.

.

Fond

.

Évocation

.

247 6

.

On peut être enrobée, fière de l’être,

Bien en sa tête, sa peau :

Tout est une question d’équilibre,

D’harmonie, et de bien-être !

.

Symbolique 

.

Votre manière de vous vêtir, de vous coiffer,

Votre silhouette, les traits de votre visage,

Taille, poids, jeunesse, voire harmonie,

Sachez que  toutes  ces facettes   de votre

Personne, sont analysées par recruteurs.

.

Mais alors en quoi  l’apparence physique,

Jouerait-elle  au moment  de  l’embauche ?

Etre beau ou belle vous ouvrira des portes ?

.

On prête de nombreuses qualités aux beaux :

Ils seraient  plus intelligents, plus compétents,

Plus équilibrés, avenants, sociables, ambitieux.

helloworkplace.fr/beaute-et-carriere

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Femmes fortes, enveloppées, bien en chair,

Avantageuses, voire même confortables,

Que d’épithètes on affuble les rondeurs

Qui feront bien des charmes des unes

Pas des autres, question harmonie.

.

Que d’argent dépensé pour maigrir

Que de méthodes pour créer illusion

À l’époque Renaissance, les rondeurs

Étaient appréciées en canons de beauté.

.

De nos jours ce  sont les plates, platitudes

En réalité on aura toujours fait de la femme

Un objet de désir tout  autant que de plaisir !

 .

S

.

Grosse, sans complexe

.

Scénario

.

Jeunes mais déjà charpentées : folklore ou concours de beauté ?

Mariage s’impose : la mariée est plutôt prometteuse de stabilité.

Une fois rendue à la retraite, n’a pas changé, juste un peu ridée !

.

.Visuels et textuels  >>  

245 – Parmi les stéréotypes de Madériens

Visuels et textuels  >> 

.

Ah ces madériens,

Qu’on les aime bien

Sur leur rocher, isolés

De tout,  sauf d’amitiés.

.

Leur vie est encore rude,

Moins que   siècle dernier

Ils ont dû  creuser lévadas

Pour  irriguer, les cultures,

Comme personne d’autres,

Pour faire du bon vin doux.

.

Habitants entre montagne et mer,

De leur madère, ils s’en disent fiers,

Même ils font concurrence  au Porto,

Font du pain dénommé : caco de bolo.

.

Que dire, d’autre sinon qu’ils font la fête

Qu’ils accueillent les touristes en cousins

Et non les parquent en des cités fermées.

.

Leur ile et eux, ont pour devise : partage,

On peut les voir comme,  humains, sages,

Ce qui ne se dément, lors fréquentations.

.

Certes, tempérament d’iliens malgré tout,

Les distinguera de la proche … Métropole

Ils sont, à la fois, dépendants, autonomes,

Pour ce qui est du tourisme    agriculture.

.

Quant à nous, pour les avoir fréquentés

Par deux fois, pendant pleine quinzaine

Faut dire que leur joie de vivre entraine

À y revenir souvent,  et le cœur content

Contents d’y être,  et non d’y paraitre,

Bien qu’éloignés de française société.

 .

.

Extension

.

L’île de Madère est comme une

Chaine de montagne en pleine mer,

Loin de tout, et un peu loin du continent.

Le climat est changeant, la terre plutôt aride,

Sauf en quelques endroits autorisant des cultures.

Dans l’ensemble c’est vert du moins au versant ouest

Car, autant à l’est qu’au nord, ça l’est beaucoup moins.

.

En tant que  portugais, les résidents seront accueillants

Ont le sens de la fête, plus encore que sur le continent

Bien sûr, il se peut tourisme oblige, mais pas que.

Et nous avons eu, pendant nos deux séjours,

Huit jours de pluie, autant de beau temps :

C’est normal, après tout : le climat est

Comme le temps : hebdomadaire !

.

Drapeau  explorateurs, lévadas agriculteurs, maisonnettes de cœurs :

Trois emblèmes connus mais que ne résume pas l’identité de cette ile,

Où il fait bon vivre et faire des randonnées, ou bien, faire les marchés,

Les fêtes y sont nombreuses durant saison, l’été et surtout sur le port,

Au point qu’on ne dort guère avant minuit, et presque tous les jours !

.

 Pour visiter pays montagneux, volcanique,

On est servi : l’aéroport a dû être construit

Pour moitié  sur  la mer : impressionnant !

Cela dit : pas d’avantage  que leurs  lévadas,

Sillonnant île, à flanc de côtes d’est en ouest.

.

Les gens restent aussi affables  et accueillants,

Que ceux que l’on a fréquentés sur le continent,

Moins de visiteurs  mais encore plus de chaleur.

Pour avoir participé  aux fêtes  et ventes locales,

On sait ce que l’autarcie aura signifié, pour eux !

.

.

245 – Calligramme

 .

Ah ces madériens,

Qu’on les aime bien

Sur leur rocher, isolés

De tout,  sauf d’amitiés.

.

Leur vie est encore rude,

Moins que   siècle dernier

Ils ont dû  creuser lévadas

Pour irriguer, les cultures,

Comme personne d’autres,

Pour faire du bon vin doux.

.

Habitants entre    *     montagne et mer

De leur madère      S       ils s’en disent fiers

Même ils font      T         concurrence au Porto,

Font du pain        É        dénommé : caco de bolo.

R ………….

Que dire, d’autre        É       sinon qu’ils font la fête

Qu’ils accueillent les       O        touristes en cousins

Et non les parquent en        T       des cités fermées.

.

Leur ile et eux, ont pour        Y      devise : partage,

On peut les voir comme,          P    humains, sages,

Ce qui ne se dément, lors         E   fréquentations.

                           S

Certes, tempérament d’iliens      *    malgré tout,

Les distinguera de la proche      M    Métropole :

Ils sont à la fois dépendants,     A     autonomes,

Pour ce qui est du tourisme    D      agriculture.

                      É

Quant à nous, pour les        R  avoir fréquentés

Par deux fois, pendant       I   pleine quinzaine

Faut dire que leur joie    E    de vivre entraine

À y revenir souvent,     N   et le cœur content

S

Contents d’y être,    *     et non d’y paraitre,

Bien qu’éloignés    *    de française société.

 

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

245 4

.

Évocation 

.

Flacon de parfum avec diffuseur

Un piédestal  pour un buste, déco,

Une bouteille  de  vin de madère

Provenant de caves autochtones.

Les madériens restent autant connus

pour leur lévadas que pour leur… vin,

bien que moins consommé que le porto

et ainsi la forme converge vers le fond !

.

Comment visiter Ile de Madère

Sans gouter le vin dans les  caves

Résidents accueillants et détendus

 Vivants sur ile, loin du continent !

.

Symbolique 

 .

Le vin de Madère est un vin liquoreux

Originaire du Portugal produit au cœur

De l’archipel de Madère.

.

À l’origine, il était enrichi  en  alcool

Par mutage (technique pour préserver

Une partie du sucre dans le vin  afin de

Afin de supporter de longs voyages dans

Les soutes chaudes et humides des navires.

Qui  accélère  son processus  de  vinification.

.

Un hasard qui poussa les Madériens à mettre

Au point dès le XVIème siècle une technique de

Maturation permettant d’obtenir ce vin liqueur.

academiedugout.fr/ingrédients/madere_278

.

.

Descriptif

 .

245 – Parmi les stéréotypes de Madériens

Alignement central  / Titre serpentin / Thème  portrait

Forme courbe  / Rimes libres  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : vin-madère  / Symbole de fond : caves

.

.

Fond

.

Évocation 

.

245 6.

Comment visiter Ile de Madère

Sans gouter le vin dans les  caves

Résidents accueillants et détendus

 Vivants sur ile, loin du continent !

.

Symbolique 

.

Comment se fait-il que

Mon  subconscient  m’ait

Envoyé  un  rêve  de  cave ?

Il veut  me  dire  quelque chose.

.

Des  autorités  du  monde  onirique

Affirment que rêver d’un baril indique

Que nous serions des personnes patientes

Que nous ne perdons pas souvent les nerfs

Et dès lors que  nous visiterons  une cave.

.

Nous y verrons de nombreux tonneaux,

Fûts ou barils empilés et renfermant

Des boissons qui  peuvent  parfois

Y rester  plus  de  20 ans,  ce qui

Indique tranquillité intérieure.

lefrontal.com/fr/signification-des-reves-

de-barils-de-tonneaux-ou-de-futs

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’ile de Madère, ainsi que celles les Acores,

 Feront partie des iles  les plus accueillantes

Que nous ayons connu en toutes croisières,

Leur trait commun, toutes sont portugaises

De madère on ne connait souvent que le vin

Or tous les habitants demeurent aussi divins.

.

Il faut dire qu’ils ont eu du travail, du mérite

Pour transformer, leur rocher, en terre fertile

En construisant bon nombre lévadas, en vue  

De survivre, pendant des siècles, en autonomie

Et, aujourd’hui, accueillir les touristes, en amis.

 .

Madérienne en costume local

.

Scénario

.

Leur drapeau flottant sur bateau exploration aux confins du Monde.

Lévadas nombreuses, diverses, plates, peu fatigantes en randonnées.

Rares maisonnettes, colorées, authentiques, restaurées par tradition.

 .

Visuels et textuels  >>

244 – Parmi les stéréotypes de Portugais

Visuels et textuels  >> 

.

Portugais,

Ai-me-raient,

Beau   …   coup

Les …  français,

Et,   Dieu   seul,

Sait   pourquoi

Mais … chut :

S’ils savaient.

.

Sont comme Bretons

Travailleur/explorateur

Et garderont, toujours,

Main sur leurs cœurs.

Portugais nord/sud.

.

La barrière des langues,

Est assez dure à dépasser :

Mais, portugais font un effort

Pour bien comprendre la nôtre.

 .

Comme tous les latins  bon teint

Ils ne sont pas  avares  de gestes,

Pour   échanger  avec  l’étranger.

.

Nous les avons  bien  pratiqués,

En voilier, train  ou en voiture :

Partout, la même disponibilité,

Et partout, la même  amabilité.

.

Ils ont un art, sympa, de vivre,

Sont complétement différents

De proches voisins espagnols,

Jouant position conquérant !

 .

Ou lors,  c’est un peu  comme

Nos Français  avec  les belges,

Ils resteront frères  et ennemis

De toujours, langue mis à part.

.

.

Extension

.

 +

Les portugais sont connus pour travailler

Dans le bâtiment, suite à immigration massive

Ayant fourni main d’œuvre à bon marché, efficace

Ce sont, il n’y a pas de doute, des bâtisseurs… nés.

.

Parait hommes portugais s’appellent « Mario »

Et beaucoup de femmes portugaise « Maria »

Toutes et tous raffolent morue « baccalao »

Et de plats à base de fritures et le porto

Ferait parait de leur boisson favorite.

.

«Pastéis de Nata», ou appelés ailleurs

«Petits flans portugais» sont vrais délices.

Mais ce qui les distingue le plus des français,

C’est leur accueil et leur belle chaleur humaine.

.

Aimant étrangers, prennent soin des touristes

Comme autant d’opportunité de rencontres

La majorité reste des catholiques fervents,

Bien plus encore que les voisins espagnols

Cela se traduit dans leurs fêtes religieuses

Et folkloriques  en même temps dans leur

Mélange d’un peu de sacré  et de profane,

Comme témoigne chant musique «fado».

.

Un drapeau, un fado, un gâteau ou la trilogie d’identité portugaise :

Vue de l’extérieur, bien sûr, par un français  et ignorant leur langue,

Cela fait peu de l’avoir visité trois années de suite pour en délibérer,

Mais bon on ne peut pas s’empêcher de se faire à l’idée de  folklore,

Dès lors que l’on est de passage, avec la morue voilà qui les honore.

.

Les portugais ont longtemps été de grands navigateurs

Et ce jusqu’aux confins du monde, et y compris en Asie

Nombre d’iles en particulier, les aura beaucoup attiré,

Et nous avons bien séjourné aux Acores et à Madère.

.

C’est autant le Sud Portugal avec son climat chaud

Qui nous a beaucoup plu, et où nous avons trainé,

Il y règne atmosphère légère de fête en plein été,

Des gens, accueillants, nous en ont fait profiter.

.

.

244 – Calligramme

 .

Portugais,

Ai-me-raient,

Beau   …   coup

Les …  français,

Et,   Dieu   seul,

Sait   pourquoi

Mais … chut :

S’ils savaient.

.

Sont comme Bretons

Travailleur/explorateur

Et garderont, toujours,

Main sur leurs cœurs.

Portugais nord/sud.

.

La barrière    S  des langues,

Est assez dure   T      à dépasser :

Mais, portugais  É     font un effort

Pour bien comp  R  rendre la nôtre.

 É

Comme tous        O  latins  bon teint

Ils ne sont pas     T  avares de gestes,

Pour échanger     Y    avec  l’étranger.

P

Nous les avons      E    bien pratiqués,

En voilier, train,     S    ou en voiture :

Partout, la même      *    disponibilité,

Et, partout, la même   *       amabilité.

  .               

Ils ont un art, sympa,     P       de vivre

Sont complétement      O      différents

De leurs voisins          R        espagnols

Jouant position       T      conquérant !

U

Ou lors, c’est      G        un peu comme

Les Français    A          avec les belges.

Ils resteront    I       frères et ennemis,

De toujours    S      langue mis à part.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

244 4

.

Évocation 

.

Flacon de parfum avec diffuseur

Un piédestal  pour un buste, déco

Une  bouteille  de  vin  de porto,

provenant des caves bien connues

.

Une bouteille en verre, c’est certain,

mais est-elle remplie et de quel vin,

je penche pour cave et vin de porto

et ainsi la forme évoquera le fond.

.

Le Portugal est connu pour ses caves

De vin de porto et de madère

Mais il ne faut pas oublier l’essentiel :

Son amabilité et hospitalité.

.

Symbolique 

.

Origines du vin de Porto :

Les Anglais  ou  les Portugais ?

Qui  peut  répondre à  la  question.

Il y a de nombre théories sur ce sujet !

.

S’il est certain que les anglais font partie

Intégrante d’émergence des vins de Porto

Tels que nous connaissons  aujourd’hui.

.

Il n’en demeure pas moins  que, le vin

Est produit  depuis des siècles, bien

Avant l’arrivée  des britanniques.

Vignes du Douro sont cultivées

Depuis des temps reculés.

lesvinsdeporto.com/page/

histoire-des-vins-de-porto

.

Descriptif

 .

244 – Parmi les stéréotypes de Portugais

Alignement central  / Titre serpentin / Thème  portrait

Forme droite  / Rimes libres  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : vin-porto  / Symbole de fond : caves

.

.

Fond

.

Évocation 

.

244 6

.

Le Portugal est connu pour ses caves

De vin de porto et de madère

Mais il ne faut pas oublier l’essentiel :

Son amabilité et hospitalité.

.

Symbolique 

.

Comment se fait-il que

Mon  subconscient  m’ait

Envoyé  un  rêve  de  cave ?

Il veut  me  dire  quelque chose.

.

Des  autorités  du  monde  onirique

Affirment que rêver d’un baril indique

Que nous serions des personnes patientes

Que nous ne perdons pas souvent les nerfs

Et dès lors que nous visiterons  une cave.

.

Nous y verrons de nombreux tonneaux,

Fûts ou barils empilés et renfermant

Des boissons qui  peuvent  parfois

Y rester  plus  de  20 ans,  ce qui

Indique tranquillité intérieure.

lefrontal.com/fr/signification-des-reves-

de-barils-de-tonneaux-ou-de-futs

.

.

Corrélations

.Fond/forme 

 .

Le Portugal ne se résume pas, loin s’en faut,

À ses pasteis de nata  ni à son vin de porto,

Et pas davantage à ses chants de … fado !

.

Tous les gens qu’on a croisés, rencontrés,

Se sont révélés aimables et fort dispos.

.

Visites paysage, admirable château,

Avec restaurants et bien à propos,

Donnent envie de prendre apéros.

 .

.

Trop de diversité en stéréotype

.

Scénario

.

Portugal de la mer, de la terre : le pays est presque divisé en deux !

 «Fado» est plus que folklore, l’émanation même de l’âme portugaise,

Pasteis de nata ou dessert succulent, ne jamais manquer, pour rien.

 .

Visuels et textuels  >> 

243 – Parmi les stéréotypes de françaises

Visuels et textuels  >>  

.

Des stéréotypes

Auraient la peau dure.

L’on prétend  encore que

Les français  sont comme ci,

Et les françaises … comme ça,

C’est dire  qu’ils sont formatés

Dans des moules stéréotypés.

.

Mais comme chacun le sait,

Il n’en est rien, certain,

Et bien que l’on ait,

Un air de  cousin.

.

Les français  sont

Multiples,  diversifiés

En leur origine, culture,

Vrai que  français moyen

Est purement statistique

Tant  l’on  en  rencontre

Très peu  en  pratique.

.

Et, à l’étranger, ils ont

D’autres personnalités

À l’étranger se croient

En  terrain  conquis.

Le modèle français

Sera d’hégémonie.

.

Il aura fait du coq,

L’emblème  adoré,

Français … macho,

Affronte féministe

Et même parfois,

Se rencontrent !

.

D’être français

Point de honte

Point de gloire

Et à  l’encontre

Souvent  râleur

Et mécontent né

Tout autant que fêtard

Très heureux d’exister.

.

.

Extension

.

En plus de ces stéréotypes, on entend,

Très souvent des comportements suivants :

Ils aiment trop la culture, particulièrement

Leur patrimoine,  architectural,  national.

Ils ne travaillent autant qu’autres pays

Avec 35 heures, les congés, RTT. Etc.

.

Ce sont des râleurs nés, et pour tout,

Ils sont séducteurs : « french lovers »

Aimant les jolies filles très bien habillées.

Ils sont parfois arrogants, voire prétentieux.

Ils parlent peu anglais quand ils sont en France.

.

Enfin ils accordent trop d’importance à la cuisine

Et à la boisson, et notamment aux  vins de qualité,

Régimes alimentaires  font fureur  chez les femmes

À la recherche d’une nourriture  saine et équilibrée.

.

La baguette de pain, le béret, et voire le camembert,

Sont des symboles culturels datant d’avant-guerre…

Par  contre,   la Tour  Eiffel,    le Mont  Saint-Michel

Et les Châteaux de la Loire,  rencontrent du succès :

«Comment gouverner  un pays  qui  fabrique  autant

De fromages» clamait parfois le général De Gaulle.

.

Chacun sait que les clichés, les  stéréotypes, ont la peau dure

Qu’après demi-siècle décalage, on trouve, encore, des modèles,

De référence datant de la libération de Paris sous l’occupation.

En réalité, la diversité est telle, de nos jours et c’est tant mieux,

Que chacun, chacune s’habille comme il/elle veut ou tendance.

Quant au béret, et à la baguette, c’est presque image d’Épinal.

Il y a un tel brassage en France que français n’a plus de sens.

.

Le corps des femmes, en tous les pays du Monde,

Ne peut être contenu, résumé, en son apparence,

Surtout quand il s’agit de silhouette et de parure.

.

Le corps des hommes suscite moins de fantasmes,

Costume trois pièces, cravate, ou jeans et chemise

Rien là que de presque universel, sans grain de sel.

.

Stéréotype du tempérament du français est connu :

Gastronome, expressif, latin, voire lapin, séducteur,

Son mauvais penchant est d’être un éternel racleur.

.

.

Épilogue

 .

On dit parfois à l’étranger que le français

Est plutôt comme ci  ou plutôt comme ça,

Tout dépend du pays  et  de ses références,

On ne peut guère échapper aux stéréotypes

S’ils ont un fond de vrai, ont autant de faux

En deux générations,  ils peuvent évoluer :

Qui voit un français avec  baguette, béret,

Vérité est une erreur sans cesse corrigée.

***

Ce qui demeure au fond d’une éducation

Sinon d’une culture  et voire civilisation,

Est une tendance à mettre une étiquette

Pour ranger tout le monde dans sa case,

Où habites-tu … quelle est ta profession,

Parfois on ose, suppose, ethnie, religion.

***

S’il est vrai  qu’habit ne fait pas le moine,

La façon  de s’habiller, coiffer … maquiller

Révèlerait, pour partie, notre personnalité,

Un message adressé,  surtout,  à l’extérieur

***

En matière de jugements… que d’erreurs :

Il faut creuser  pour connaitre  l’intérieur.

***

Je suis moi-même perçu comme autre !

.

.

243 – Calligramme 

 .

Des stéréotypes

Auraient la peau dure.

L’on prétend  encore que

Les français  sont comme ci,

Et les françaises … comme ça,

C’est dire  qu’ils sont formatés

Dans des moules stéréotypés.

Mais comme chacun le sait,

Il n’en est rien, certain,

Bien que l’on ait,

Un air cousin.

.

Les français   * sont

Multiples,  *   diversifiés

En leur origine,   S  culture,

Vrai que français   T   moyen

 Est purement   É  statistique

Tant  l’on en  R    rencontre

   Très peu       É  en pratique.

     Et, à l’étran   O  ger, ils ont

          D’autres per   T   sonnalités

             À l’étranger    Y   se croient

               En terrain     P    conquis.

                 Le modèle     E  français,

                    Est  d’hégé   S     monie.

                        Il aura fait    *     du coq,

                         L’emblème  *     adoré.

                           Français    D     macho,

                             Affronte    E     féministe

                          Et même    *       parfois,

                         Se ren       *    contrent !

                       D’être         F     français

                     Point de      R          honte

                    Point de        A           gloire

                  Et à  l’en         N         contre

                   Souvent           C            râleur

                 Et mécon          A          tent né

                   Tout autant       I        que fêtard

                    Très heureux     S          d’exister.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation 

.

Jeune femme française,

Plutôt fine, plutôt fluide

Et qui  pourrait  être

Un mannequin ?

.

Une image de la femme française

qui, bien que ne la … représentant,

suffit à créer fausse image glamour

et ainsi la forme épouserait le fond !

.

Comme une sorte de mannequin 

On imagine une française, habillée,

Mais dans la réalité, il n’en est rien,

Elle s’habillerait comme elle veut !

.

Symbolique 

.

« Essayeuse » puis « sosie »,

Et le terme de « mannequin »

Commence à être utilisé xxe siècle.

.

La  distinction sera  alors faite  entre

Modèle  statique, «mannequin» mobile,

Mais le domaine de la «mode» n’a retenu

De nos jours que le terme de «mannequin».

.

«Le corps  mode  aujourd’hui, c’est  silhouette

Faite au moule, d’une étroitesse incroyable,

Avec des bras, des jambes, interminables,

Un cou  très long  et une très petite tête.

Il ne faut pas avoir d’os  trop larges.

Choses qu’on ne peut pas raboter »

Karl Lagerfeld Wikipédia/mannequinat

.

.

Descriptif

 .

243 – Parmi les stéréotypes françaises  

Alignement central  / Titre serpentin / Thème  portrait

Forme  anthropo /   Rimes libres   /   Fond accordé à forme

Symbole de forme : mannequin / Symbole de fond : française

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Comme une sorte de  mannequin 

On imagine une française, habillée,

Mais dans la réalité, il n’en est rien,

Elle s’habillerait comme elle veut !

.

Symbolique 

.

La française, chic inné,

Son aura sulfureuses,

Ses enfants parfaits :

Un cliché ultra-glam

Mais qui désespère

Toute américaine

Qui rêve d’égaler

Cette fashion icône

Un peu trop mythique

Pour être totalement vraie.

Elle est  la délicieuse mystificatrice

Qui excelle dans l’art de « faire genre ».

Elle applique la devise « less is more »

Dans à peu près tous les domaines.

Un talent qui n’est apparemment

Pas donné à tout le monde !

madame.lefigaro.fr/societe/l-femme-francaise-

an-american-dream-120813-442368

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Pour nombre d’étrangers qui connaissent peu

La France, les femmes sont comme mannequins

Fausse image, s’il en est, due rien qu’à l’élégance

Véhiculée vans cesse par la mode et la  publicité !

En réalité il y a autant de grosses que de minces,

C’est juste une image de business, non glamour.

 .

.

Facile à dire, moins à faire !

.

Scénario

.

Tour Eiffel, drapeau français : les deux sont devenus inséparables.

Le béret et la baguette de pain : deux clichés qui ont fait long feu !

Les stéréotypes, sans exception, sont réducteurs, déshumanisants.

 .

Visuels et textuels  >>

242 – Moïsette, capitaine sur Cornemuse

Visuels et textuels  >>  

.

Moïsette, comment dire,

Moïse enfant, ferait sourire,

Sauvée des eaux à sa naissance,

Pour  y retourner, à l’adolescence.

.

Professeur de français  en  Belgique,

Donne, ici,  cours  de  mathématiques.

Contraste, paradoxe, ne lui font pas peur,

À elle pleine d’ardeur tout autant douceur.

.

Voilà presque trois ans qu’elle a, tout quitté,

Acheté un voilier, pour, toute seule, naviguer,

A rencontré son alter-ego sur un autre bateau,

Qui la suit de port en port en voguant sur l’eau.

.

Tant et si bien qu’à la fin, ils ont fait…un enfant

Qui est né depuis six mois, Laslow se nommant,

À la fois navigatrice, institutrice, multicréatrice

S’assume comme capitaine et mère préceptrice.

 .

Avec son chien Tarzan, élevé comme un familier

Ça fait  beau trio, sur même bateau, embarqués,

Embarqués pour une vie  qui n’est pas formatée

Dès lors qu’elle décide seule, du pays où habiter.

.

Après séjour au Portugal, Canaries puis Cap vert

Traversée vers les Caraïbes alizés portant l’hiver.

Lors où elle sera et ce qu’elle fera, dans trois ans,

Nul ne sait, elle fait confiance à son grand océan.

.

Un océan, de tendresse, de délicatesse qui laisse

Songeur un globe-trotter,  en mal de maitresse.

Souhaitons-lui  bon vent, avec Laslow, Tarzan :

Je prie pour la revoir, la recevoir avant dix ans.

.

Cornemuse  l’accompagne, la mer n’est bagne,

Bulle protectrice dedans, fier coureur cocagne.

J’atteste sans Contest, qu’un tel havre de paix,

Plein de ses souvenirs et de poupées, me plait.

.

.

Extensions

.

Une jeune femme, seule, avec son bébé

De un an et son chien qui, d’un port à l’autre,

Vogue sur les flots avec son petit, beau et vieux,

Voilier de huit mètres : on en croit presque rêver.

.

Et pourtant, elle n’est pas folle, et, elle reste même

Accessible à tous sur les pontons, une femme libre

Qui assume, et pleinement, son choix et son sort.

.

Elle donne  des cours de maths, ou, de soutien,

À quelques élèves canariens, histoire de faire

Bouillir  la marmite, et  pour payer les frais

De port,  pour entretenir le bateau, aussi.

.

Nous avons fraternisé  et  avons échangé

Quelques recettes de cuisine, navigation

 Au cours  des quelques repas, communs,

Durant semaine où nous avons été côte

À côte avant de partir … pour d’autres

Destinations, aventures … rencontres !

.

Reviendra-t-elle à terre un jour à venir,

Il n’y a qu’elle seule, qui le sait, le saura,

Mais ce serait un plaisir, que de se revoir,

Pour parler de nos diverses folles destinées !

.

Une femme seule autour de la trentaine, sur un voilier de dix mètres,

Naviguant de port en port depuis la Belgique, donnant cours de maths.

Il faut bien vivre : à l’origine, elle était professeur de français … là-haut.

Seule, j’oubliais deux détails, avec enfant de neuf mois, un chien à bord.

Ça mérite le respect, tout de même : courage, connaissance, autonomie.

Je vous laisse imaginez, comment, et pourquoi, elle vit  différemment !

Nous avons fraternisé étant voisins, ça m’a beaucoup impressionné.

.

Une vie jeune et déjà bien remplie, assumée,

Avec un avenir incertain fait d’on ne sait quoi

Sur terre on appellerait cela la vie de bohème,

Mais sur mer, pour une femme : aventurière !

.

Elle aurait pu choisir un voilier plus moderne,

Qu’un vieux gréement, joli, mais qui se traine,

Avec qui malgré tout, elle n’est pas à la peine,

Comme compagnon de route, solide et fidèle.

.

.

242 – Calligramme

 .

Moïsette, comment dire,

Moïse enfant, ferait sourire,

Sauvée des eaux à sa naissance,

Pour  y retourner,   à   l’adolescence.

Professeur de français  M   en Belgique,

Donne, ici, cours de     O   mathématiques.

Contraste, paradoxe,    Ï ne lui font pas peur,

À elle pleine d’ardeur     S  tout autant douceur.

Voilà presque trois ans    E   qu’elle a, tout quitté,

Acheté un voilier, pour,     T  toute seule, naviguer.

A rencontré son alter ego    T   sur un autre bateau,

Qui la suit, de port en port        voguant sur l’eau.

.

Tant et si bien qu’à la fin       C  ils ont fait un enfant

Qui est né depuis six mois     A  Laslow se nommant.

À la fois navigatrice, institu    P  trice, multicréatrice

S’assume comme capitaine      I      mère préceptrice.

               

Avec son chien Tarzan élevé    A    comme un familier

Ça fait beau trio sur même      I    bateau, embarqués,

Embarqués pour une vie qui  N      n’est pas formatée

Dès lors qu’elle décide seule   E     du pays où habiter.

.

Après séjour, au Portugal,    S  Canaries puis Cap vert

Traversée vers les Caraïbes U     alizés portant l’hiver.

Lors où elle sera et ce qu’  R    elle fera dans trois ans,

Nul ne sait : elle fait con     fiance à son grand océan.

.

Un océan, de tendresse,    C   de délicatesse qui laisse

Songeur globe-trotters     O       en mal de maitresse.

Souhaitons-lui  bon vent  R     avec Laslow, Tarzan :

Je prie pour la revoir, la   N recevoir avant dix ans.

      E

Cornemuse  l’accompagne  M   la mer n’est bagne,

Bulle protectrice dedans, fier  U coureur cocagne.

J’atteste sans Contest, qu’un tel  S havre de paix,

Plein de ses souvenirs, ses poupées  E  me plait.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

242 4

.

Évocation 

.

Peut-être une borne kilométrique,

Ou peut être une bouteille thermos,

Bon d’accord, cela peut représenter

 Un sac cornemuse, qui résonne.

.

Quoiqu’il en soit ou quoiqu’il en fût,

cornemuse, bien que nom de bateau,

ne sied pas à femme comme capitaine

et ainsi la forme se démarque du fond.

.

Une vraie cornemuse, pour sûr

Et bien loin d’être un bateau :

Et pourtant quelque chose me dit

Qu’elle résonnerait pareils.

.

Symbolique 

 .

Symbole d’Écosse, la cornemuse

Est pratiquée  depuis Le XIIIe siècle.

Les premières avaient un seul bourdon,

Elle en  a adopté  un  deuxième, troisième.

.

La  cornemuse,  de  type  bagpipe,  irlandaise,

Était utilisée à des fins essentiellement guerrières

Et ne subsiste, aujourd’hui que dans les pipes bands.

.

La cornemuse, symbolique du pays est le uilleann pipe

XVIIe, siècle, la poche, au lieu d’être gonflée à la bouche,

L’est à l’aide d’un soufflet actionné par le bras.

.

Le biniou, cornemuse bretonne,

Est plus petit et plus aigu.

Elle n’a qu’un bourdon.

encycl-celt.chez-alice.fr

.

.

Descriptif

 .

242 – Moïsette, capitaine sur Cornemuse

Alignement central  / Titre serpentin / Thème  rencontre

Forme  courbe   /   Rimes égales    /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : cornemuse / Symbole de fond : résonne

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

242 6

.

Une vraie cornemuse, pour sûr

Et bien loin d’être un bateau :

Et pourtant quelque chose me dit

Qu’elle résonnerait pareils.

.

Symbolique d

.

L’Ecosse, et dans une

 Certaine mesure la Bretagne,

Qui ont su afficher la cornemuse

Comme leur second   drapeau qui résonne.

.

Le grand public connaît d’ailleurs plus de l’Ecosse

L’image de la cornemuse que celle du drapeau ou chardon

Ont, par là même, réussi à focaliser l’image de la cornemuse

Sur leur pays  à tel point que  même  pour  de nombreuses

Personnes natives de régions à tradition de cornemuse

Relativement proche, celle-ci symbolise maintenant

L’Ecosse et la Bretagne.

jeanluc.matte.free.fr › articles ›symbolique

.

.

Corrélations

Fond /forme

 .

Une jeune femme, un bébé, un chien

Un bateau.

On s’attend à trouver un peu de tout

Sur l’eau

Mais cet équipage reste pour le moins

Trop beau.

Et pourtant cela marche, et cela tient,

À tous niveaux

Et vogue la mer, et vogue la … galère

Très loin du chaos.

 .

.

un bébé, bien gardé, s’il en est !

.

Scénario

.

Une femme seule sur un voilier ancien avec petit bébé et grand chien,

qui se débrouille toutefois bien avec, navigue bien, manœuvre bien,

 qui aime la liberté de faire ce qui la passionne et puis rien d’autre.

 .

Visuels et textuels  >>  

241 – Gwen et Marie en crise sur Silencio

Visuels et textuels  >> 

.

Ils se seraient rencontrés

En Bretagne à Perros-Guirec

Suite  à un   «coup de foudre»,

Partent sur leur  «coup de tête».

.

Sur  le voilier  nommé « Silence »

Faisant  trente-trois  pieds de long,

Aux Canaries,  au  port Las Palmas,

Ils auront atterris  pour s’y installer.

.

Marie y vit pendant  toute l’année,

Alors que  Gwen  s’en va travailler

Comme Capitaine  de ravitailleur

Sur une plateforme, pétrolière.

.

Marie y vit à l’année,

Gwen s’en va travailler

Capitaine de ravitailleur,

Sur plateforme pétrolière.

Qu’il soit là qu’à mi-temps,

Déprime, aujour d’hui, Marie,

Et qui à son tour déprime Gwen.

.

C’est leur vie, bien qu’en l’impasse.

Mais c’est, un peu le Monde à l’envers

Marie s’occupant de l’entretien du bateau,

Peinture, soudure, voilure ne lui feront peur.

Fait le ménage, cuisine avec le même bonheur

Tout en cousant ses habits, de vieux morceaux.

.

Nous les avons vus évoluer sur les trois années,

Tous deux sont charmants  et sont bon vivants.

Après avoir bien vogué  sur le haut de la vague,

Ils se sont trouvés  en son plein creux de vague.

Il ne faut pas, croire que de partir, larguer tout,

Va complètement, changer la vie, résoudra tout.

.

Vouloir refaire sa vie, ailleurs  est un projet fou :

Les difficultés d’insertion sont légions … partout.

Comment allons-nous les trouver, l’an prochain :

Difficile  de   le  prédire à moins d’être  un devin !

L’univers du marin  est un univers  très masculin,

La femme se retrouvera coincée en espace de rien.

.

Marie a suivi son compagnon : elle dépend de lui,

Son rêve de liberté totale depuis, s’est … évanoui !

Je ne sais  ce qu’ils deviendront : c’est leur avenir,

Ils auront tenté et été jusqu’au bout pour en finir.

Continent ne leur convenait plus et pays non plus.

Leur faut encore partir ailleurs pour s’aimer plus.

.

.

Extension

.

Un vrai poème, ce curieux couple,

Un peu à la dérive, bien que restant

Scotchés des mois, voire, des années,

Au ponton de la marina de Las Palmas.

.

Eux aussi, sont partis  de Perros-Guirec,

Un soir  de fête, sur un coup de tête  mais

Ne sont jamais revenus au point de départ.

.

Capitaine ravitailleur plate-forme pétrolière

Lui, il est absent durant la moitié du temps,

Tant et si bien qu’à force de vivre seule,

Elle a fini par déprimer : on en ferait

Peut-être autant, allez savoir.

.

En tous cas, elle s’occupe à l’entretien

Du bateau et à sa déco comme pas deux :

Un véritable nid douillet pour couple amoureux,

Sauf que solitude lui pèse trop sur son Silence,

Un nom prédestiné ou plutôt prémonitoire.

.

Gwen et Marie, la cinquantaine, sans enfants, rencontrés à Perros

Un couple au début, romantique à souhait : passionnés, fusionnels,

Et puis crac, boum, hue, allez savoir pourquoi, allez savoir comment

Ça crise un max, et, ça se corse, ça s’exprime, en pleurs, cris, paroles !

Marie serait-elle bipolaire : Gwen ne serait–il plus si extraordinaire !

Toujours est-il que les tensions se font jour mais il faut avouer aussi,

Que Gwen n’a pas sorti son bateau, Silencio, depuis fort longtemps

Silencio : quel beau nom pour des amours secrets, amours volés,

Mais a contrario, quelle prison pour une amante trop esseulée.

.

Les amants d’un jour, qui se sont rencontrés

Et qui sont partis au loin sur un coup de tête

Pour autant ne sont pas amants de toujours !

.

C’est ce qui arrive au couple de Gwen et Marie

Croyant atteindre les canaries comme paradis,

Ils auront échoué dans une sorte de purgatoire.

.

Absent six mois, sur une plateforme pétrolière,

Il laisse femme au bout d’un long quai désert,

Qui peu à peu s’ennui, devient mélancolique.

.

L’on comprend ce qu’est : femme de marin,

Surtout sans enfants compensant absence.

.

.

241 – Calligramme

.

Ils se seraient        G            rencontrés

En Bretagne, à        W      Perros-Guirec

Suite à un «coup     E              de foudre»,

 Partent sur leur        N         «coup de tête».

Sur le voilier nom      *           mé « Silence »

Faisant trente-trois    E            pieds, de long,

Aux Canaries, au         T        port Las Palmas,

Ils auront atterris        *         pour s’y installer.

Marie y vit pen            M      dant toute l’année,

Alors que Gwen            A           s’en va travailler

Comme Capitaine         R               de ravitailleur

Sur une plateforme,      I                      pétrolière.

E

Marie y vit    ¤                    ¤     à l’année,

Gwen s’en      ¤                            ¤  va travailler

Capitaine de   ¤                                 ¤   ravitailleur,

Sur plateforme ¤                                   ¤       pétrolière.

Qu’il soit là qu   ¤                                    ¤     à mi-temps,

Déprime, aujour ¤                                  ¤    d’hui, Marie,

Et qui à son tour  ¤                              ¤ déprime Gwen.

C’est leur vie bien  ¤                         ¤  qu’en l’impasse.

Mais c’est, un peu    ¤                   ¤  Monde à l’envers

Marie s’occupant de    ¤      ¤  l’entretien du bateau,

Peinture, soudure, voi      lure ne lui font pas peur.

Fait le ménage, cuisine       avec le même bonheur,

Tout en cousant ses habits    avec vieux morceaux.

             E

Nous les avons vus évoluer   N   sur les trois années

Tous deux sont charmants    *     et sont bon vivants.

Après avoir bien vogué sur    C      le haut de la vague,

Ils se sont trouvés en son      R     plein creux de vague.

Il ne faut pas, croire que      I     de partir, larguer tout,

Va complètement, chan      S   ger la vie, résoudra tout.

E

Vouloir refaire sa vie,         *    ailleurs est un projet fou :

Les difficultés d’inser         S   tion sont légions…partout.

Comment allons-nous        U   les trouver, l’an prochain :

Difficile  de   le  prédire      R     à moins d’être  un devin !

L’univers du marin est        *      un univers très masculin,

La femme se retrouvera       S    coincée en espace de rien.

I

Marie a suivi son compa      L       gnon, elle dépend de lui,

Son rêve de liberté totale      E        depuis, s’est … évanoui !

Je ne sais ce qu’ils devien     N        dront : c’est leur avenir,

Ils auront tenté et été jus      C        qu’au bout pour en finir.

Continent ne leur conve        I      nait plus et pays non plus.

Il leur faut encore partir      O     ailleurs pour s’aimer plus.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

241 1

.

Évocation 

.

Deux corps, d’un couple,

Qui ne se fondent pas

Ne se fondent plus

En une tête !

.

Ils ne sont pas tête contre tête,

côte à côte comme vieux couple,

ils se voient peu … s’écoutent peu,

ainsi leur forme rejoint leur fond !

 .

Gwen demeure un grand marin,

Ravitaillant  plateforme  pétrolière.

Quant à Marie, une femme très libre,

Sensible attachée à lui, à son couple.

.

Symbolique

.

En     littérature,

En  folklore  populaire,

Les marins sont représentés

Par personnages emblématiques :

Le Capitaine, le « cuistot», le mousse,

Le vieux loup de mer, et voire le corsaire,

Qui  sont confrontés aux pirates, aux sirènes,

Aux créatures marines géantes  ou aux tempêtes,

Avant d’échouer sur des îles désertes où il y a de fortes

Probabilités pour qu’ils découvrent un «coffre au trésor»

Enfoui dans le sol par les pirates grâce à une

«Carte au trésor» codée.

Wikipédia/imaginaire populaire

.

Descriptif

.

241 – Gwen, Marie, en crise sur Silencio

Alignement central  / Titre serpentin / Thème  rencontre

Forme anthropo  /  Rimes égales  /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : marin / Symbole de fond : femme-libre

.

.

Fond

.

Évocation 

.

241 6

.

Gwen demeure un grand marin,

Ravitaillant  plateforme  pétrolière.

Quant à Marie, une femme très libre,

Sensible attachée à lui, à son couple.

.

Symbolique 

 .

Pour être une femme libre ?

On peut être  une femme  libérée

Avoir  le  droit de vote, un  métier,

Un chéquier,  la pilule,  des amants…

.

Sans cependant accéder véritable liberté

Celle d’être soi, sans attendre autorisation

Venue de l’extérieur.

.

Comment oser vivre réellement ses désirs ?

Pour être libre, il faut avoir confiance en soi.

Psychologies.com Comment-s-autoriser-a-etre-une-femme-libre

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Lui est un grand marin

Et elle une petite marine,

Qui l’a suivi comme on part

Avec un capitaine, et au loin

En laissant, derrière, toutes

Ses attaches de Bretagne

Pour vivre ailleurs, ici

Aux canaries, rêves

Beaux, épanouis,

Qui tourneront

Cauchemar.

 .

.

Mode communication enfants

.

Scénario 

.

Un couple d’âge mûr, étrange lorsqu’ils se disputent par épisodes,

sur bateau Silencio qui quitte très rarement pontons Las Palmas,

donnant impression galère en leur aventure amoureuse instable.

 .

Visuels et textuels  >> 

240 – Gislaine et Dominique sur Mantalo

Visuels et textuels  >>

.

Cela fera bientôt sept ans

Qu’ils voguent sans galère,

Sur leur voilier « Mantalo »

Faisant  quarante-trois pieds

Et qu’ils ont, eux-mêmes, bâti

Sur très grand naval chantier.

Pour  trouver  leur  équilibre,

Entre les terres  et les mers,

Ils vont d’escale en escale,

Autour de Méditerranée

Pour bien s’amariner,

Profiter des congés.

.

Sur le voilier, le temps, s’écoule différemment

Naviguant d’iles en terres depuis et quatre ans

Avec leur dernier enfant, ont traversé  l’océan,

Ici et là-bas, avec cours  par  correspondances,

Et le bateau lui pesant, parvenu à l’adolescence

Ils naviguent depuis, seuls la  plupart du  temps.

.

Nous les avons rencontrés  à Las Palmas,  Canaries,

Le soir de notre arrivée, à Santa Cruz … de Tenerife

Et de suite le contact s’est fait, comme  par affinités

S’étant confirmées, le jour suivant,  comme  invités.

.

Puis  nous  avons  échangé nos  parcours  navigation,

Ainsi  que nos profils  familiaux et nos projets à venir

Et nos journaux de bord en buvant vin blanc canarien

Bach et autres, orchestrant belle humeur satisfaction.

.

C’est ainsi que, petit à petit  vu  la philosophie  de vie,

Nous paraissant, proche de  la nôtre, nous a conquis,

Tout quitter  pour naviguer  pour vivre sur le bateau,

Certains le font, lors jeunes ou vieux, tel  grand saut.

.

Le lendemain,  avons diné  à six et dans notre carré,

Gwen et Marie, en invités, autre profil, autre projet

Vivant au port sur Silence  depuis  trois ans  passés,

En arrivant ici, comme au  paradis se sont installés.

.

En vacances, sur Ar-Kilé, en itinérance, sur Mantalo,

Ou en résidence sur Silence chacun réalisant son rêve

Avec  les contraintes que la vie, sur un bateau, impose,

Mais au final, rapport à terre, leurs esprits, ils reposent.

.

Avion, voiture et randonnée, en compléments du bateau.

Avion, pour faire un saut dans la famille ou pour les visiter,

Voiture pour parcourir les iles, randonnées, pour y marcher :

Les reverrons-nous, qui sait, un jour : soit sur terre, sur l’eau.

.

.

Extension

.

Passer sept années à bourlinguer,

Ce n’est pas rien, une tranche de vie :

Et comment faire, après telle coupure,

Pour revenir à terre, y rester longtemps !

.

Il est vrai que voilier  de  quatorze mètres,

Avouons, c’est plus que confortable, à deux

Pour y vivre à bord en marge, toute l’année/

.

Lors comme ils ont une très bonne retraite,

De quoi tout assurer, mais, c’est courageux

Quand même et on en serait à les envier !

.

Un couple, autour d’un peu plus de  la cinquantaine :

Qui a décidé ne pas mettre leur vie  en quarantaine,

S’est acheté un voiler qu’ils ont, depuis sept années

À voguer de port en port, atlantique, méditerranée.

Nous aurions pu être eux, et cela mis à part  qu’eux,

Ils naviguent  toute, l’année, et nous, seulement  l’été.

Qu’importe cette différence, ils se disent être heureux !

.

Un couple, fin de cinquantaine, qui aura tout vendu,

Pour s’offrir un grand voiler, du temps pour naviguer

Avec bonne réserve d’agent pour voir venir longtemps

On pourrait presque croire qu’ils ils ont gagné au loto.

.

Mais ce n’est pas le cas, ce n’est que fruit d’entreprise

Un nouveau choix de vie et lors donc leur nouvel élan,

Vers une liberté dont ils jouissent comme ils veulent,

Naviguant d’ile en ile, avec les enfants, en vacances.

.

.

240 – Calligramme 

 .

Cela fera bientôt sept ans

Qu’ils voguent     sans galère,

Sur leur voilier   G   « Mantalo »

Faisant  quaran   I    te-trois pieds

Et qu’ils ont eux    S       mêmes, bâti

Sur un très grand   L    naval chantier.

Pour trouver           A      leur équilibre,

Entre les terres        I            et les mers,

Ils vont d’esca                   le en escale,

Autour de Mé          E             diterranée

Pour bien                             s’amariner,

Profiter                              des congés.

.

Sur le voilier, le temps, pour eux, s’écoule différemment

Naviguant d’iles en terres          depuis bientôt quatre ans

Avec leur dernier enfant,                  auront traversé l’océan,

Ici et là-bas, avec cours           E            par correspondances,

Mais le bateau lui pesant         T         parvenu à l’adolescence

Ils naviguent depuis seuls                   ou la  plupart du  temps.

.

Nous les avons rencontrés        D         à  Las Palmas,  Canaries,

Le soir de notre arrivée, à         O         Santa Cruz … de Tenerife

Et de suite le contact s’est         M         fait, comme  par affinités

S’étant confirmées, le jour          I           suivant,  comme  invités.

 N

Puis  nous  avons  échangé          I          nos  parcours  navigation,

Ainsi  que nos profils  fami         Q         liaux et nos projets à venir

Et nos journaux de bord en         U          buvant vin blanc canarien

Bach et autres, orchestrant         E           belle humeur satisfaction.

.

C’est ainsi que, petit à petit         S            vu  la philosophie  de vie,

Nous paraissant, proche de         U           la nôtre,  nous a conquis,

Tout quitter  pour naviguer        R           pour vivre  sur le bateau,

Certains le font, lors jeunes                      ou vieux, tel  grand saut.

.

Le lendemain,  avons diné         M          à six et dans notre carré,

Gwen et Marie, en invités          A           autre profil, autre projet

Vivant au port sur Silence         N          depuis  trois ans  passés,

En arrivant ici, comme au         T          paradis se sont installés.

  A

En vacances, sur Ar-Kilé, en      L          itinérance, sur Mantalo,

Ou en résidence sur Silence       O        chacun réalisant son rêve

Avec les contraintes que la                  vie, sur le bateau, impose,

Mais au final, par rapport à               terre, l’esprit, ils reposent.

Avion, voiture et randonnée,            en compléments du bateau.

Avion, pour faire un saut dans      la famille, ou pour les visiter,

Voiture pour parcourir les iles,   randonnées, pour y marcher !

Les reverrons-nous, qui sait, un jour : soit sur terre, sur l’eau.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

240 4

.

Évocation 

.

Deux corps en couple  

Avec leurs deux têtes qui

Se confondent comme une 

Seule en une preuve amour !

.

Face à face, et tête contre tête,

un couple ne se la prendra pas,

tant qu’ils ont partage d’amour,

et ainsi la forme épouse le fond.

.

En couple, une circumnavigation,

 C’est partir à l’aventure :

Ce dans tous les sens du terme et ce

 Aussi jusqu’à son terme.

.

Symbolique 

 .

Quel sens …. pour quel couple ?

Se sentir à l’unisson du partenaire

Sur les questions  les plus profondes,

Et les plus brûlantes, n’adviendra pas

Cela est  certain, du jour au lendemain.

Tant, d’explorer  ces questions, ensemble,

Est processus continu, à échelle d’une vie.

.

But ne doit pas être  de se mettre d’accord

Sur ce qui compte pour vous mais de vivre

Au sein d’une union, où chacun, est ouvert

Aux convictions les plus chères de l’autre.

Modifié, source : sexologues.canalblog.com

.

Descriptif

 .

240 – Gislaine, Dominique, sur Mantalo 

Alignement central   / Titre  droit   / Thème  amitié

Forme anthropo /Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : couple    /   Symbole de fond : amour

.

.

Fond

.

Évocation 

.

240 6

.

En couple, une circumnavigation,

 C’est partir à l’aventure :

Ce dans tous les sens du terme et ce

 Aussi jusqu’à son terme.

 .

Symbolique 

.

L’amour relève

De la symbolique de

L’union     des     opposés.

Il est la pulsion fondamentale de l’être,

La libido qui pousse chacun à se réaliser dans l’action.

.

Ce passage à l’acte ne se produit que par le contact

Avec l’autre, par une suite d’échanges matériels,

Sensibles, spirituels qui sont autant de chocs.

.

L’amour tend à surmonter antagonismes,

À  assimiler  des  choses  différentes,

Les intégrer en une même unité.

.

.

Corrélation

Fond/forme 

 .

De vieux routiers, si l’on peut dire,

Des mers et des escales et mouillages

Sept ans qu’ils naviguent avec enfants

Leurs  enfants, devenus grands, ils ont

Continué à deux, toujours  amoureux,

De la mer et ses rencontres mystères

Et nous avons été des plus heureux

De partager avec eux expérience

Qui par des côtés nous semble,

Presque identique à la nôtre

À quelque différence d’âge près,

C’est la mer qui nous a rapprochés.

 .

.

Avec un si bel horizon

.

Scénario

.

Couple d’âge mûr, comme nous, partis pour une année sabbatique,

sur un beau bateau qu’ils ont aménagé, eux-mêmes et à leur goût,

donnant impression de fusion en leur vie d’aventure amoureuse.

 .

Visuels et textuels  >>

239 – Pierre est un ami, passionné de bateau

Visuels et textuels  >> 

.

Tout est dit dans le titre

S’agit d’un ami de la famille

Avant d’être comme frère jumeau

Confondus d’allures, airs tranquilles.

.

Homme à tout faire qui sait tout faire,

Enfin navigateur, et, bricoleur, de génie,

Qui m’apprend à travailler les matières

Ne m’ayant été enseignées : bois, fer.

.

Un alter ego, qui n’a pas d’ego,

Un dilettante qui sait

Mettre le…turbo.

.

Il connaît toute la famille et réciproquement,

L’aurait-on adopté comme un animal errant,

Alors qu’il a une ex-femme et … deux enfants,

Qu’il soit  célibataire : c’est le plus  étonnant !

         .

On ne s’ennuie  pas  avec lui : curieux, cultivé,

Toujours un loisir à danser,  un livre à creuser :

Sans parler de jardins, oiseaux, dessins, forêts,

Il cultive amour et passion du travail  bien fait.

   .

Ébéniste dans l’âme, il aime prendre le temps,

De faire chanter le bois, de faire crisser le fer :

Conseiller, artisan, il dépanne le plus souvent,

L’ami intellectuel écrivain, rêveur impénitent.

     .

Parfois le surprends crayon, pinceau à la main

Aquarelle ou fusain, en croquant des paysages,

Transcrivant, sur papier, ses souvenirs marins,

Ou assurant groupe blues, jazz, salsa, mixages.

    .

Avec lui sûr, faire un tour du monde : faisable.

Confiance règne entre nous, en navigation été.

Interchangeables,  à force de se fréquenter :

À chacun son art, le reste est indéfinissable.

  .

Bon vivant, sachant bien mener sa barque,

En vrai pilote, avec lequel  on s’embarque,

Avec  ses  deux yeux et ses oreilles fermés,

Tant, des fois, n’hésitant pas  à engueuler,

Ceux ne respectant pas règles de sécurité

Caractère ne manquant pas en tous cas

De s’affirmer lors urgence est de cité.

.

.

Extension

Un mois par an à réparer, améliorer

Et pour en faire un coursier des mers

Et le préparer,   pour sa belle croisière,

Il devient plus beau, et sûr,  chaque été :

Deux mois en mer du Sud à le chevaucher

En Atlantique ou Méditerranée, pratiquant

Les  mouillages, sauvages, et  voire, forains.

Passants, riverains, il en a étonné  plus d’un.

Année après année … de plus en plus équipé,

Conforté, bichonné,  un beau, noble destrier,

Que ne ferait-il pas  pour nous transporter !

Bricoler lui prend  du temps : il n’en a cure

En navigateur et en skipper des plus purs.

Il n’est pas qu’un marin, qu’un bricoleur,

Un malin et gréeur, il sait être cuisinier

Hors pair,  en pleine mer,  à ses heures,

Il fait pain d’une si bonne saveur et odeur

Qu’on en goûterait, en tempêtes, d’horreurs.

Enfers des vents frais, paradis des vents près,

Il les connaît : il ne sous-estime pas la mer,

La respecte, la craint, en marin, anticipe,

Météo capricieuse, et les coups du sort,

Temps frais, bateau, pour lui, avec lui

Constitue une aventure sans fin.

.

Naviguer, mouiller, bricoler, cuisiner et régler les voiles,

Entretenir, réparer le moteur, améliorer portique et jupe

Et que sais-je encore tant  il sait tout faire ou … presque !

D’un voiler moyen et peu entretenu, il en a fait un de luxe

J’avoue que c’est un plaisir de naviguer, en toute sécurité

Avec lui quel que soit le programme, météo, destination !

Que de bons souvenirs accumulés en dix ans de croisière !

.

Mousse puis marin puis pilote d’avion

Parcours du bas de l’échelle … en haut,

Si on peut parler ainsi de planer sur air

Avant d’être navigateur  sur son bateau,

Sur lequel, ai fait des traversées avec lui.

.

Vrai qu’il savait tout faire … ou presque,

Son voilier et lui formait un couple idéal

Naviguer avec lui était en pleine sécurité

Ne me suis jamais senti en grand danger

En pétole molle, panne moteur, vent fort.

.

Dix ans, à parcourir  mers, côtes et ports,

Laisse forcément souvenirs … à demeure :

Comment oublier autant de moments forts

Sans renier  une partie de soi, de bonheurs.

Même sans bateau, il reste un ami de cœur.

.

.

239 Calligramme

 .

Tout est dit dans le titre

S’agit d’un ami de la famille

Avant d’être comme frère jumeau

Confondus d’allures, airs tranquilles

Homme à tout faire qui sait tout faire,

 Enfin navigateur, et, bricoleur, de génie,

Qui m’apprend à travailler les matières

Ne m’ayant été enseignées : bois, fer.

Un alter ego, qui n’a pas d’ego,

Un dilettante qui sait

Mettre le…turbo.

.

Il connaît toute la famille et réciproquement,    P

L’aurait-on adopté comme un animal errant,     I

Alors qu’il a une ex-femme et … deux enfants,    E

Qu’il soit  célibataire : c’est le plus  étonnant !     R

                                                                                        R

On ne s’ennuie  pas  avec lui : curieux, cultivé,    E

Toujours un loisir à danser,  un livre à creuser :   *

Sans parler de jardins, oiseaux, dessins, forêts,   A

Il cultive amour et passion du travail  bien fait.  M

                                                                                        I

Ébéniste dans l’âme, il aime prendre le temps,    *

De faire chanter le bois, de faire crisser le fer :    P

Conseiller, artisan, il dépanne le plus souvent,     A

L’ami intellectuel écrivain, rêveur impénitent.    S

                                                                                        S

Parfois le surprends crayon, pinceau à la main    I

Aquarelle ou fusain, en croquant des paysages,   O

Transcrivant, sur papier, ses souvenirs marins,   N

Ou assurant groupe blues, jazz, salsa, mixages.   N

                                                                                       É

Avec lui sûr, faire un tour du monde : faisable.    *

Confiance règne entre nous, en navigation été.    D

** Interchangeables,  à force de se fréquenter :   E

** A chacun son art, le reste est indéfinissable.    *

                                                                                        B

**  Bon vivant, sachant bien mener sa barque,    A

*** En vrai pilote, avec lequel on s’embarque,      T

*** Avec ses deux yeux, et ses oreilles fermés,      E

***  Tant, des fois, n’hésitant pas à engueuler,     A

***   Ceux ne respectant pas règles de sécurité    U

**      Caractère ne manquant pas en tous cas

           De s’affirmer lors urgence est de cité.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

239 4

.

Évocation 

.

Une tête et un corps 

D’un mousse ou bien

Un marin confirmé 

Plutôt le… deuxième.

Ancien mousse, converti pilote d’avion,

depuis la retraite, skipper  de  bateau,

Un marin amoureux de son voilier,

Qu’il bichonne et bricole au mieux.

.

Symbolique 

 .

Un mousse est un

Apprenti marin chargé

Des corvées sur un navire.

Le mot vient de l’espagnol mozo,

Qui signifie d’abord jeune garçon,

Puis il est devenu «apprenti marin».

.

Le mot est employé à la fois dans la

Marine marchande et à la pêche.

Il n’est employé dans la marine

De guerre que familièrement.

.

Il s’applique aux apprentis matelot,

Futur matelot de deuxième classe.

Au terme de ses classes,

Le matelot de 2ème classe

Reçoit le brevet d’équipage

Devient matelot breveté

(Première classe).

.

Descriptif

 .

239 Pierre est un ami passionné de bateau

Alignement central / Titre  externe / Thème  amitié

Forme en triangle / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : mousse  /   Symbole de fond : marin

.

.

Fond

.

Évocation

.

239 6

.

Ancien mousse, converti pilote d’avion,

depuis la retraite, skipper  de  bateau,

Un marin amoureux de son voilier,

Qu’il bichonne et bricole au mieux.

.

Symbolique 

 .

En littérature, folklore populaire,

Les marins seront représentés par

Divers personnages emblématiques,

Le Capitaine, le «cuistot», le mousse,

Le vieux loup de mer, voire le corsaire

Qui se trouvent confrontés aux pirates,

Aux sirènes, créatures marines géantes,

Ou aux tempêtes, ou avant d’échouer sur

Des îles désertes où il y a des probabilités

Pour qu’ils découvrent un coffre au trésor

Enfoui dans le sol, par les pirates grâce à

Une carte au trésor plus ou moins codée.

Source : Wikipédia/imaginaire populaire

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Rien ici

.

.

Pilote d’avion, capitaine voilier

.

Scénario

.

De naviguer avec une carte marine n’avait plus aucun secret, pour lui,

ni de trouver des coins tranquilles pour mouiller l’ancre pour la nuit,

bricolage, d’entretien, réparation, amélioration constitue sa passion.

 .

Visuels et textuels  >>

238 – Damien et Anne-Laure sur Nabucco (II)

Visuels et textuels  >>  

.

Ils nous ont tenus au courant,

Mensuellement de leurs péripéties

Lorsqu’ils étaient ou non naviguant,

Vers le sud d’abord, Cap vert devant

Avant de traverser,  enfin,  l’océan !

.

 On a appris  qu’ils avaient franchi,

Le Pot au Noir  et sans histoires,

Autre que pétole, grand calme,

Sans vent trois jours durant

Tout en implorant Éole.

.

Et

Oui

Après

Des hauts

 Quelques bas

Et des frayeurs

Vivre, surmonter

Et les voici arrivés

À Bahia, côte Brésil,

Port accueillant, facile.

.

De là, ils  seront  repartis

À frontière  de  Patagonie,

Pour  accoucher  d’une fille,

Un pied  sur terre, autre, mer

C’est ainsi  qu’elle  aura débuté

Toute première  année  de sa vie.

.

Puis, remontant jusqu’aux Antilles,

Progressivement prenant leur temps

Ils ont pris soin  de  leur  petite fille,

 Ravis de pouvoir voir grand-parent.

.

  Retour  maison, Sud de la France,

  Leur arrivée  fut  pure  délivrance

   Après quatre ans de joies, galères,

  Ils se sont posés sur coin de terre

     Et  là, devinez : ils se sont mariés !

.

     Lors on se supporte, avec le bébé,

     Sur un voilier : l’on s’est vacciné,

      L’or ne coulera pas  avec Damien

      Mais il en aurait déjà avec Laure.

.

        Depuis nous les avons perdus de vue

        Or ils sont encore prêts à nous revoir

          Histoire de réactiver très bon souvenir

           Ou s’en créer d’autres et à n’en plus finir

.

   Il est vrai qu’un grand voilier de douze mètres, et bien moderne

Est un beau transport pour aller presque jusqu’au bout du monde

Même s’il ne va pas très vite, on a le temps, il est tient lieu d’habitation,

Avec le plaisir en plus d’être sur l’eau, au milieu de nulle part et tranquille.

.

.

Extension

.

J’ai un peu de mal à m’imaginer

Avec  nouveau-né à nord du voilier

Et plus encore à naviguer avec lui,

Même si c’est de port en port !

 .

Quant à faire la traversée d’Atlantique,

Pour ma part,  je ne m’y risquerais pas,

Mais après tout pourquoi pas.

 .

Je présume que d’autres couples l’ont fait

Avant  eux, peut-être  même  d’accoucher

En cours de navigation.

 .

Chacun prend les contraintes  et risques,

Qu’il veut, ou qu’il peut, et avec les joies

Et bonheurs allant avec

.

C’est une façon, comme une autre,

De conforter dès les premiers jours

L’Adn navigateur ou navigatrice,

Qui coule dans ses veines.

 .

Ils ont poursuivi leur route, sans nous, navigateurs infatigables,

Et de leurs nouvelles sensations, émotions, actions, insatiables !

Arrivés à Bahia, au Brésil, ils nous ont annoncé  leur conception,

Non de la traversée, mais de prendre soin du bébé, sur le bateau.

Voilà un petit marin qui gardera toujours, un œil et pied, sur lui.

Nous espérons que nous les reverrons un jour, mais Dieu sait où.

C’était un rêve fou de le faire, mais une folie de ne pas le réaliser.

.

Je ne m’imagine pas en train de traverser

L’Océan Atlantique avec petit bébé à bord.

D’autres l’ont déjà fait  et d’autres le feront,

Ce n’est pas une grande performance en soi,

Mais tout de même : s’il se rendait malade !

.

De découvrir une mère sur une mer immense

Avec les mouvements et les bruits du bateau,

Le marquera certainement  un long moment,

Pour autant, deviendra-t-il marin ou terrien,

Il est bien trop jeune encore pour son destin.

.

Nous les avons revus en autre port canarien

Et nous avons continué à échanger avec eux

Le récit de leurs pérégrinations, en témoins

D’une belle rencontre comme il y en a peu

Qui laisse comme du baume en nos yeux.

.

.

238 – Calligramme (II)

 .

Ils nous ont tenus au courant

Mensuellement de leurs péripéties

Lorsqu’ils étaient ou non naviguant,

Vers le sud d’abord, Cap vert devant

Avant de traverser,  enfin,  l’océan !

 On a appris  qu’ils avaient franchi,

Le Pot au Noir  et sans histoires,

Autre que pétole, grand calme,

Sans vent trois jours durant

Tout en implorant Éole.

 .

Et…..

Oui……

Après…….

Des hauts…..

Quelques bas…

Et des frayeurs…

Vivre, surmonter…

Et les voici  arrivés…

À Bahia,  c ôte Brésil…

Port accueillant, facile…

Et de là, ils seront repartis

À  frontière      D   Patagonie,

Pour accoucher  A    d’une fille,

Un pied sur terre M    autre, mer

C’est ainsi qu’elle    I     aura débuté

La toute première  E année de sa vie.

Puis, remontant  N  jusqu’aux Antilles,

Progressivement   *   prenant leur temps

Ils ont pris soin     T     De leur petite fille,

 Ravis de pouvoir    O       voir grand-parent.

  Retour maison        U            sud de la France

  Leur arrivée fut         T               pure  délivrance

   Après quatre ans         *                 de joies, galères,

  Ils se sont posés           S                sur coin de terre.

     Et là, devinez :              U                 ils se sont mariés !

     Lors on se sup                R                    porte avec le bébé

     Sur un voilier :                 *                       l’on s’est vacciné.

      L’or ne coulera                  L                          pas avec Damien

      Mais  pourra en                 E                           avoir avec Laure.

        Depuis les avons                  *                                perdus  … de vue

        Or ils sont encore                  M                                prêts nous revoir

          Lors pour réactiver                A                                    très bon souvenir

           Ou s’en créer d’autres              T                                    et à n’en plus finir.

   Il est vrai qu’un grand voilier     *     de douze mètres, et bien moderne

Est un beau transport pour aller  *      presque jusqu’au bout du monde

Même s’il ne va pas très vite, on a   le temps, il est tient lieu d’habitation,

Avec le plaisir en plus d’être sur l’eau,  au milieu de nulle part et tranquille.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

238 4

.

Évocation 

.

La grand-voile  ou  le  génois

Bien hissés, étarqués, souqués

Et avec le minimum de creux

Pour avancer au vent, rêver.

 .

Un blanc nuage, en haut du mât,

semble s’être dessiné, bien installé

pour les accompagner et protéger

et ainsi la forme s’accorde au fond.

 .

Avec un tel voilier bien affuté,

Bien armé, idéal pour

Naviguer à deux, sur Nabucco

Leur donne à rêver.

 .

Symbolique 

 .

Mettre les voiles,

Est une expression

Illustrant le symbole.

La voile se gonfle se lève,

Se tend, s’étarque,  se réduit,

Se baisse, s’abat  …  se remplit,

Se vide, se courbe… flotte au vent.

Reflète le besoin du départ imaginé.

.

Invitation à quitter terme ferme pour

L’élément liquide Il faut se rappeler

Que l’on ne quittera pas le port

Sur un simple coup de tête,

Qu’un voyage se prépare

En prenant  en compte

Les conditions météo.

.

Descriptif

 .

238 – Damien, Anne-Laure, sur Nabucco (II)

Alignement central / Titre  droit / Thème  amitié

Forme en triangle / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voiles  /   Symbole de fond : rêve

.

.

Fond

.

Évocation 

.

238 6

.

Avec un tel voilier bien affuté,

Bien armé, idéal pour

Naviguer à deux, sur Nabucco

Leur donne à rêver.

 .

Symbolique 

.

Rêver serait, selon certains,

Oublier le temps pesant,

Avec toute pesante matérialité,

Son anxiété, des sentiments

Partagés, de vivre ses espérances,

D’être ce qu’il voudrait être.

.

Il sert de décompression  aux trop

Grandes fatigues psychiques.

Lors on rêve au lieu d’agir, on rêve

Parce qu’on ne peut pas agir.

.

Tandis qu’autres se prélassent dans

Une multitude de songes creux

Ou ils demeurent comme endormis

Dans leur confort ou misère

L’inconscient et le conscient sont

Alors parfaitement complices.

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Ils ont mis et le paquet, et les voiles

Vendant tous leurs biens et quittant

Parents, amis, confort,  pour avenir

Incertain, quand on aime à ce point

On ferait le tour du Monde, joyeux,

Et c’est ce qui leur arrive de mieux,

Que de passer du rêve à sa réalité

Et de partir sans rien regretter.

 .

.

Touchante image de maman bébé

.

Scénario

.

Nous les avons revus deux fois en deux iles canariennes différentes,

romantiques, demeuraient, dans leurs âmes et leurs comportements,

et même dans leur carré, leur couchette, où tout respirait le bonheur.

.

Visuels et textuels  >>  

237 – Damien et Anne-Laure sur Nabucco (I)

Visuels et textuels  >>

.

Un  jeune  couple,

Frisant la trentaine

Lui  de  Martigues

Et elle  du Cantal,

Se sont mis  en tête

De  circumvolutionner,

Et, cela, juste après avoir

Fini de préparer  le bateau.

.

Deux années  pour  travaux,

Avant de venir mettre à flot,

Pour  voguer,  bien,  ou  mal

Vers  le vent pur  … zénithal.

.

Nabucco est  bien son nom,

Voilier de trente-huit pieds

Bucco cela lui va très bien

Pour l’excellent cuisinier

Qui sait faire  son pain

Comme le boulanger

Essaie toute recette

France, Étranger.

.

 Rencontrés

Arrecife Lanzarote

Où pour nous inviter

Sont venus  en annexe,

Et ont trouvé un prétexte

À se connaitre s’apprécier.

.

En tant que marins et hôtes,

Nous nous  sommes  dévoilés,

Et nous nous sommes attachés,

Au point de devenir de vrais amis

Malgré trente ans de plus … vieillis.

.

Il n’y a plus d’âge, entre aventuriers ;

Quand on prend cinq ans à bourlinguer.

Nous, à la retraite  et  par  petites étapes !

Eux ; besoin de travailler, ils prennent date !

Serait-ce pour fuir la réalité ou pour se réfugier

Dans un vieux rêve, déjà trop longtemps, caressé.

.

Que nenni, point : pour mieux se connaitre, s’aimer

Et découvrir l’Océan, le Monde, et par tous ses côtés.

Et, nous les avons retrouvés, plus tard, à Las Palmas,

Sans même se concerter  et avons poursuivi, marins,

Les échanges, que nous avions entamés, pas si loin,

Sur différents  travaux, conseils, astuces, recettes.

.

Fonder famille ils désirent, bateau comme étoile

Comme lieu de maternité, de vie, d’éducation,

Pour leurs enfants sans impairs nés de mers

Où la débrouillardise est toujours de mise,

Où autorité négociation jamais soumise

À l’arbitraire fou des vents contraires.

.

.

Extension

.

Il est gestionnaire de terrains,

Elle, est psychomotricienne

Oui mais qu’à cela ne tient,

Mais qu’à cela ne tienne,

Ils auront tout largués

Pour une aventure extraordinaire

Voir si leur union tiendra quatre ans.

.

On ne peut que leur souhaiter de réussir

À franchir tous les caps qu’ils se sont fixés,

Qu’ils soient en mer ou bien à terre,

En tant que père ou en tant mère,

Gestionnaire ou humanitaire !

.

Ils ne peuvent que s’en sortir

Renforcés dans leurs motivations

À faire ce que leurs choix leur poussent.

.

Un couple jeune, parti trois ans pour un tour du monde

Avec l’intention de faire un, voire deux enfants, en route,

Qui nous a invité et accueilli plusieurs fois sur leur bateau

Réciproquement durant une  semaine à Arrecife Lanzarote

Un bel exemple d’amitié, spontanée, et, intergénérationnelle,

Qui nous a fait chaud au cœur et fait garder le souvenir intact

Comme s’ils étaient nos enfants bien qu’en étant des étrangers !

.

 Beau projet, s’il en est que tout vendre,

Pour partir à l’aventure pour deux ans

Avec l’idée de faire un enfant, en route,

Qui, pour le moins, aura le pied marin.

.

Un couple qui avait le cœur sur la main,

Qui au premier regard nous aura adopté.

Ce n’’est pas tant l’apéro qui nous a séduit

Façon de nous inviter… bien qu’étrangers !

.

Si vrai  que  nos  deux bateaux,  mouillaient

Côte à côte pas très loin, mais de là à mettre

Une annexe à l’eau, et en plein coup de vent,

Faut le vouloir, quand-même, tant ça craint.

.

.

237 – Calligramme (I)

Un  jeune  couple,

Frisant la trentaine

Lui   *  de  Martigues

Et elle   A     du Cantal,

Se sont    N   mis  en tête

De  circum  N  volutionner,

Et, cela, juste  E après  avoir,

Fini de prépa  rer  le bateau.

Deux années    L  pour travaux

Avant de venir A  mettre à flot,

Pour voguer,   U   bien, ou mal

Vers le vent   R   pur, zénithal.

Nabucco est E  bien son nom

Voilier  *   trente-huit pieds

Et bucco *   c’est très bien

Pour l’excellent cuisinier

Qui sait faire  son pain

Comme le boulanger

Essaie toute recette

France, Étranger.

 Rencontrés

Arrecife Lanzarote

Où pour nous inviter

Sont venus   en annexe,

Et ont trouvé   un prétexte

À se connaitre  D  s’apprécier.

En tant que  A  marins et hôtes,

Nous nous     M  sommes dévoilés,

Et nous nous    I    sommes attachés,

Au point de de      E  venir de vrais amis

Malgré trente ans    N     de plus … vieillis.

Il n’y a plus d’âge,       *    entre aventuriers ;

Quand on prend cinq     N     ans à bourlinguer.

Nous, à la retraite et          A    par petites étapes !

Eux ; besoin de travailler,     B     ils prennent date !

Serait-ce pour fuir la réalité,   U    ou pour se réfugier

Dans un vieux rêve, déjà trop      C    longtemps, caressé.

Que nenni, point : pour mieux       C   se connaitre, s’aimer

Découvrir l’Océan, le Monde             O       par tous ses côtés.

Et, nous les avons retrouvés,   plus     *        tard, à Las Palmas,

Sans même se concerter  et avons       R             poursuivi, marins,

Les échanges, que nous avions en        E                tamés, pas si loin,

Sur divers  travaux,   conseils                 N                    astuces, recettes.

Fonder famille ils désirent,                      C                bateau comme étoile

Comme lieu de maternité,                        O                     de vie, d’éducation,

Pour leurs enfants sans                             N                      impairs nés de mers

Où la débrouillardise est                           T                              toujours de mise,

Où autorité négociation                            R                                    jamais soumise

À l’arbitraire fou des                                 E                                     vents contraires.

.

.

Forme

.

Réduction

.

à modifier ici

.

Évocation 

.

.

Une sorte de pelle à gâteau ou autre,

Une poivrière au-dessus d’une salière,

En bas, une grosse coque d’un voilier,

En haut, des voiles en vue de naviguer

 .

Leur voilier« Gin Fizz » en pleine navigation

 Au soleil levant :

Bateau de 37 pieds il y a de  place quand même.

Et beaucoup de surface de voile

.

Symbolique 

 .

Je suis debout au bord de la plage.

Un voilier passe dans la brise du matin

Et part vers l’océan. Il est la beauté, il est la vie,

Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.

.

Quelqu’un à mon côté dit : « Il est parti ! »

Parti   de  mon  regard, c’est  tout !

Son mât est toujours aussi haut,

Et sa coque a toujours la force

De porter sa charge humaine.

.

Disparition de ma vue

Est en moi, pas en lui.

Et  juste  au moment  où

Quelqu’un près de moi, dit :

« Il est parti ! » Il y en a d’autres

Qui le voyant poindre à l’horizon

Et venir vers eux

S’exclament avec joie :

« Le voilà ! » William Blake

.

Descriptif

.

237 – Damien, Anne-Laure, sur Nabucco (I)

Alignement central / Titre  serpentin / Thème  amitié

Forme en ovale  /   Rimes égales   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : voilier / Symbole de fond : navigateur

.

.

Fond

.

Évocation 

.

237 6

.

Leur voilier« Gin Fizz » en pleine navigation

 Au soleil levant :

Bateau de 37 pieds il y a de  place quand même.

Et beaucoup de surface de voile

.

Symbolique 

.

Lorsqu’un navigateur

Cherche à parcourir une

Trajectoire définie en mer,

Il maîtrisera la direction de

Son voilier en tenant la barre

Et en observant un bon cap.

Boussole et carte maritime

Sont outils indispensables

Pour arriver à bon port.

.

Elles seront des images

Symboliques de la vie :

Avez-vous une destination,

Ou vous laissez-vous pousser

Par les « vents de la vie » sans

Vous soucier de la destination ?

.

Eh bien, justement, la seule chose

Qui ne se maîtrise pas… Ce sont les

Caprices du vent, change de direction

Au gré de ses désirs et ses dépressions.

sourcedoptimisme.com/article-suis-je-

vraiment-responsable-de-ce-qui-m-arrive

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Nous étions côte à côte, au mouillage

Dans l’avant-port d’Arrecife, Canaries

Mais, en dépit d’un vent fort, en annexe

Ils sont venus nous saluer à bord, inviter

À prendre l’apéro et sans nous connaitre

Sur leur voilier, afin de se  fraterniser.

Peu de marins ont telle convivialité.

 .

.

Apéro bateau de bienvenue

.

Scénario

.

Un couple des plus accueillants, des plus cordiaux et conviviaux,

parti pour naviguer trois ans, faisant traversée de l’Atlantique,

et un bébé, sur leur beau voilier, un ancien Jeanneau  Sun Fizz.

 .

Visuels et textuels  >>

236 – Thaïs, Loïc, rencontre à Las Palmas

Visuels et textuels  >>

.

Loïc et Thaïs,

Un jeune couple,

Toujours en partance

Mais jamais en errance,

Sur leur voilier Armagnac

Et, qui, leur  aura  procuré,

Leur  premier air, de liberté,

Pour  raisonnables  dépenses !

.

Leur voilier souffre quelque peu

De  ses  vieux, problèmes,  maux,

Mais  en dépit de cela, apparence,

Il est resté, encore, assez  costaud.

.

Contreplaqué par ci, époxy par-là ;

Soudures par ci et peintures par là.

Et  que pourrais-je, en dire, d’autre,

Que c’est un plaisir de les rencontrer

De les revoir puis de les encourager !

.

Tant est vrai qu’ils poursuivent leur quête

De nouvelle rencontre en toute spontanéité

C’est le fond même de leur humaine qualité,

Qu’il leur faudra, en vie, à tout prix, garder !

.

Il faut dire aussi,  Loïc travaille le bois,

Et Thaïs soude, très bien l’inox, ma foi,

Tant et si bien occupés bien galvanisés

Ils courent les pontons, pour travailler.

.

Une bricole, par ci et une autre, par-là.

Nombre marins les emploie, une fois.

Avec eux  en finissant  par fraterniser

Très simple d’entrer dans leur amitié.

.

Icelle, nous avons contracté, avec eux

Les voyant se démener, comme dieux,

Si parfois tirent le diable par la queue,

Se disent souvent plus que lui heureux.

.

De dire que la vie de bohème, leur va,

Je veux, et les pieds sur terre, avec ça.

Pour avoir lors maintes fois, échangé,

On les trouve, originaux, passionnés !

.

Loïc, blond frisé, en sa décontraction,

Parait avoir confié son destin d’action

À sa bonne étoile, ou à sa … compagne,

Qui partout, jour et nuit…l’accompagne.

.

Thaïs, sous son air  de femme, intimidée,

Se débrouille autant que garçon mariné,

Elle déborde d’enthousiasme et d’idées :

Pour sûr, charmante et belle générosité.

.

Nous nous reverrons qui le sait, un jour,

Ailleurs et avec toujours, la même grâce

Et certainement, avec le même bonheur !

.

.

Extension

.

Des jeunes couples autour de la trentaine,

Circumvolutionant en bateau de huit mètres,

C’est sûr qu’on n’en rencontre pas tous les jours.

Ça arrive, parfois même  avec un voilier  plus petit

Oui mais  voilà, comme ils n’ont pas un sou d’avance,

Travaillent pour se nourrir, se vêtir, entretenir le bateau.

L’été ça va pontons visiteurs  s’activent à réparer  ceci, cela

L’hiver, rien ne bouge, faut payer le port ou mouiller dehors.

Et combien réaliseront leur périple jusqu’au bout  du bout

Combien jettent sac à terre pour mettre fin à la misère.

Nous nous reverrons, qui sait, un jour, et ailleurs,

Avec toujours même grâce, même bonheur.

.

Un couple cherchant du travail sur les pontons,

Elle soudeuse, travaillant le fer, l’aluminium,

Lui travaillant le bois et la résine plastique

Tous deux charmants, et sympathiques,

Au point qu’ils étaient attachants !

.

.

Un bricoleur avec une bricoleuse

Forme un beau couple sur voilier

Lorsqu’ils exercent leurs métiers,

Offrant leurs services sur ponton.

.

Nous leur avons fourni du travail

Pendant trois jours : réparations,

Très admiratif de voir une femme,

Très adroite avec son chalumeau !

.

Que deviendront-ils, nul ne sait !

Nous nous sommes liés d’amitié,

Et s’il leur arrive  de lire ce texte,

Reprendre contact sera prétexte.

.

Il faut  un certain courage, culot,

Pour partir avec leur vieux rafiot

Sans un sou d’avance ou presque

Pour moi, l’aventure dantesque !

.

.

236 – Calligramme

 .

Loïc et Thaïs,

Un jeune couple,

Toujours en partance

Mais jamais en errance,

Sur leur voilier Armagnac

Et, qui, leur  aura  procuré,

Leur  premier air, de liberté,

Pour  raisonnables  dépenses !

THAÏS, LOÏC,

Leur voilier souffre quelque peu

De  ses  vieux, problèmes,  maux,

Mais  en dépit de cela, apparence,

Il est resté, encore, assez  costaud.

Contreplaqué par ci, époxy par-là ;

Soudures par ci et peintures par là.

Et  que pourrais-je, en dire, d’autre,

Que c’est un plaisir de les rencontrer

De les revoir puis de les encourager !

RENCONTRE

Tant est vrai qu’ils poursuivent leur quête

De nouvelle rencontre en toute spontanéité

C’est le fond même de leur humaine qualité,

Qu’il leur faudra, en vie, à tout prix, garder !

**Il faut dire aussi, que, Loïc travaille le bois,

****   Et Thaïs soude, très bien, l’inox, ma foi,

*****    Tant et si bien occupés, bien galvanisés,

*****       Courent les pontons … pour travailler.

 *****        Une bricole, par ci et une autre, par-là.

*****         Nombre marins les emploie, une fois.

*****         Avec eux  en finissant  par fraterniser

*****        Très simple d’entrer dans leur amitié.

****       Icelle, nous avons contracté, avec eux

 ***      Les voyant se démener, comme dieux,

  **   Si parfois, tirent le diable, par la queue,

     Se disent souvent, plus que lui, heureux,

    Et de dire que la vie de bohème leur va,

  Je veux, et les pieds sur terre, avec ça.

   Pour avoir lors maintes fois, échangé,

     On les trouve, originaux,  passionnés !

À LAS PALMAS

      Loïc, blond frisé, en sa décontraction,

       Parait avoir confié son destin d’action

         À sa bonne étoile, ou à sa … compagne,

           Qui partout, jour et nuit…l’accompagne.

             Thaïs, sous son air  de femme, intimidée,

             Se débrouille autant que garçon mariné,

             Elle déborde d’enthousiasme et d’idées :

             Pour sûr, charmante et belle générosité.

              Nous nous reverrons qui le sait, un jour,

              Ailleurs et avec toujours, la même grâce

                 Et certainement, avec le même bonheur !

.

.

Forme

Réduction

.

.

236 4

.

Évocation 

.

Un grand flacon avec une anse,

Un sac de voyage avec poignée,

Une belle silhouette de femme,

Jeune, l’air plutôt décontractée.

 .

On pourra croire à un fantôme

mais il s’agit bien d’une femme

globe trotteuse et navigatrice :

ainsi la forme épouse le fond !

 .

Une femme qui respire la joie de vivre

 Avec sérénité même

Formant un couple parfait avec son

Compagnon de route !

.

Symbolique 

.

La femme a une symbolique

Très riche qui a évolué au fil du temps.

Toutefois, elle a toujours évoqué la fécondité,

La pureté, mais aussi le vice.

.

À partir du XXe siècle des mouvements féministes

Sont apparus, pour tenter de rétablir  un équilibre

Entre les hommes et les femmes, et aussi de rétablir

Les droits de femmes et, désormais, ces mouvements

Occupent une place importante dans le débat public.

Source : 1001 symboles

.

Descriptif

.

236 -Thaïs, Loïc, rencontre à Las Palmas

Alignement central / Titre  absent / Thème  rencontre

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme / Symbole de fond : couple

.

.

Fond

.

Évocation 

.

236 6

.

Une femme qui respire la joie de vivre

 Avec sérénité même

Formant un couple parfait avec son

Compagnon de route !

.

Symbolique 

.

Quel sens pour quel couple ?

Se sentir à l’unisson du partenaire

Sur les questions les plus profondes

Et les plus brûlantes, n’adviendra

Pas    du   jour  au … lendemain !

.

Explorer ces questions ensemble

Serait  comme processus continu,

Tant, à faire  à l’échelle  d’une  vie !

.

Cela dit le but ne devrait pas être de

Se mettre d’accord sur ce qui compte

Pour vous, mais bien  de vivre  au sein

D’une union où chacun demeure ouvert

Aux convictions les plus chères de l’autre.

sexologues.canalblog.com

.

.

Corrélation

Fond/forme 

.

Se lancer en longue croisière,

Et de port en port en cabotage,

Avec un vieux bateau, hors d’âge

Demeure une aventure particulière

D’autant qu’il faut trouver sur place

De quoi manger et de quoi travailler.

.

Double contrainte, s’il en est, mais que

Ce couple d’amoureux n’aura pas hésité

À entreprendre comme bouteille à la mer

Nous les avons rencontrés, embaucher

Et ils n’étaient pas peu fiers, amers

De nous dépanner, par soudures,

De nous arranger par coutures

Au point de faire amis sûrs.

 .

.

Rencontres se correspondent

.

Scénario

.

Ils étaient… jeunes …  ils étaient … beaux, ils étaient amoureux,

elle dévoilait peu, elle tenait à garder toute sa part de mystère :

et pour lui, ce n’était guère mieux, tant renfermé sur lui-même !

 .

Visuels et textuels  >>

235 – Couple de bateau jaune, Graciosa

Visuels et textuels >> 

 .

Rencontre, inattendue

En bien curieux voilier

Qu’on soit  pour, contre

Il ne laisse pas étranger.

Français,  d’abord, beau,

Très large … pour bateau

Jaune terre et vert d’eau,

Un vrai havre pour repos

Il a beaucoup  bourlingué

En glaces  du grand Nord

Mais tout autant navigué,

En Bretagne,   tous ports !

Un couple mûr, attachant

Dont la mère des enfants

Aura habité  l’Ile Grande

Avant  d’être  navigante.

Dites, comment penser,

La voisine du quartier,

Vive au ponton là-bas,

En  port  de  Graciosa

Après avoir fraternisé

Après  avoir échangé,

On visite leur  voilier,

Qu’ils ont … fabriqué.

Voilà quatre ans déjà

Qu’ils ont pris le large

Travaillant de ci de là

Survivants, en marge.

Le hasard est curieux,

Et sommes  chanceux,

De rencontrer  bretons

À chaque bout ponton.

Avec maison  sur  l’eau,

Ils  font  les  deux Pôles,

En plus,  ils sont  drôles,

Bon   humour : chapeau.

Ça existe  donc vraiment

Les voyageurs itinérants

Et qui sont intéressants

Alors les rencontrant !

 .

.

Extension

.

Il aura construit son voilier, contreplaqué marine

Doublé en dessous, devant, par plaque d’aluminium

Pour résister aux glaces soulevant sur mer banquise.

L’intérieur est sobre, fonctionnel, avec poêle à bois,

En plein milieu entre le carré et les cabines avant.

.

Cela nous a quelque peu étonné mais du bois,

L’on en trouverait partout le long des côtes,

Deux enfants à bord, de huit et douze ans,

Qui suivent des cours par correspondance,

Et se débrouillent à merveille sur le bateau.

.

Ils s’en vont au pôle sud, après avoir fait nord,

Quelque part en terre Adélie, lors pour un temps,

On les envie : faire le tour de la terre par parallèles,

C’est fréquent,  par les méridiens, c’est peu commun.

.

Il y a une course en solitaire autour du monde, qui fait

Le tour du pôle sud : bien entrainés, il devrait s’y inscrire

Enfin, prenant le temps, tout de même, et ça change tout !

.

Sa couleur jaune, solaire, ne passe pas inaperçu non plus,

Peu de voilier de cette couleur  et son carré, très large et

Grand ouvert sur le cockpit lui donne un espace de vie

Des plus agréables partout et tout au moins au port.

.

Eux deux, un couple de marins confirmés et aventuriers :

Elle, ancienne directrice de la base nautique d Ile-Grande

Lui, ancien charpentier de marine, en année  sabbatique

Un couple ouvert, et d’un abord des plus sympathiques,

Qui nous a fait visité bateau construit par leurs soins.

.

Un charpentier de marine qui aurait

Construit lui-même son grand voilier

Le connaitrait mieux que quiconque !

.

C’est le cas et pas le plus surprenant

Pour nous : marié  à  une  ancienne

Directrice  de notre Base  Nautique

De l’Ile-Grande, près de chez nous,

Le monde est petit, tout de même.

.

Pour affronter  les froids du Nord,

Il a monté un poêle en plein centre

Du carré, qui fonctionne avec bois !

Quid du bois : on en trouve  partout,

Même au fin fond de fjord norvégien.

.

.

235 – Calligramme

.

¤¤¤¤¤    Rencontre, inattendue       C

¤¤¤¤¤    En bien curieux voilier      O

¤¤¤¤¤    Qu’on soit  pour, contre    U

¤¤¤¤¤    Il ne laisse pas étranger.   P

¤¤¤¤¤    Français,  d’abord, beau,   L

¤¤¤¤¤    Très large … pour bateau  E

¤¤¤¤¤    Jaune terre et vert d’eau,   *

¤¤¤¤¤   Un vrai havre pour repos    *

¤¤¤¤¤   Il a beaucoup  bourlingué  D

¤¤¤¤¤   En glaces  du grand Nord   U

¤¤¤¤¤  Mais tout autant navigué,   *

¤¤¤¤¤  En Bretagne,   tous ports !   *

¤¤¤¤¤   Un couple mûr, attachant  B

¤¤¤¤¤   Dont la mère des enfants   A

¤¤¤¤¤    Aura habité  l’Ile Grande  T

¤¤¤¤¤    Avant  d’être  navigante.   E

¤¤¤¤¤     Dites, comment penser,   A

¤¤¤¤¤      La voisine du quartier,   U

¤¤¤¤¤       Vive au ponton là-bas,    *

¤¤¤¤¤       En  port  de  Graciosa     *

¤¤¤¤¤        Après avoir fraternisé    J

¤¤¤¤¤        Après  avoir échangé,    A

¤¤¤¤¤        On visite leur  voilier,    U

¤¤¤¤¤        Qu’ils ont … fabriqué.    N

¤¤¤¤¤        Voilà quatre ans déjà    E

¤¤¤¤¤        Qu’ils ont pris le large    *

¤¤¤¤¤        Travaillant de ci de là    *

¤¤¤¤¤        Survivants, en marge.   G

¤¤¤¤¤       Le hasard est curieux,    R

¤¤¤¤¤       Et sommes  chanceux,    A

¤¤¤¤¤      De rencontrer  bretons    C

¤¤¤¤¤      À chaque bout ponton.    I

¤¤¤¤¤      Avec maison  sur  l’eau,  O

¤¤¤¤¤     Ils  font  les  deux Pôles,   S

¤¤¤¤¤    En plus,  ils sont  drôles,   A

¤¤¤¤¤    Bon   humour : chapeau.  *

¤¤¤¤¤   Ça existe  donc vraiment   *

¤¤¤¤¤    Les voyageurs itinérants   *

¤¤¤¤¤     Et qui sont intéressants   *

¤¤¤¤¤       Alors les rencontrant !    *

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

235 4

.

Un mât avec une voile levée,

Un mât avec un marin à coté

Difficile,   d’entrevoir, ici,  un

Couple masculin-féminin

.

On croirait femme en pied de mât

pour envoyer, descendre, la toile

une femme de marin, surement,

et lors la forme épouse le fond.

.

Une femme au pied d’un mât,

Bien occupée à hisser les voiles,

Charmante compagne, réalisant

Un  couple masculin-féminin

 .

Symbolique 

 .

Femme sans tabou,

Oui, mais pas sans mystère.

Ce qui est caché est précieux

Ne se révèle qu’à rares conditions.

.

Ne pas tout mettre en lumière,

Voilà la clé d’un mariage

Parfait des polarités féminines.

Mais ce qui est caché,

Ce qui est dans l’ombre,

A mauvaise presse de nos jours.

.

Aujourd’hui, il faut tout dire,

Tout révéler, tout mettre en lumière.

femininbio.com/beaute-mode/

actualites-nouveautes/femme-mystere

.

Descriptif

 .

235 – Couple du bateau jaune, Graciosa 

Alignement central / Titre  externe / Thème  rencontre

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme / Symbole de fond : couple

.

.

Fond

.

Évocation 

.

235 6

Changer l’image ici

.

Une femme au pied d’un mât,

Bien occupée à hisser les voiles,

Charmante compagne, réalisant

Un  couple masculin-féminin

 .

Symbolique

.

Dans l’univers, mental, humain,

Toutes les oppositions semblent

S’ordonner  en  fonction de  tel

Couple masculin-féminin.

 .

Celui-ci recouvre aussi bien

Des oppositions symboliques

Telles que : lumières-ténèbres,

Ciel-terre, droite-gauche,  etc.

Qu’oppositions conceptuelles

Telles que temps-espace

Forme-matière,

 Pair-impair.

 .

Il ressort de l’étude comparée

Des systèmes de pensée

En différentes cultures humaines

Que les valeurs masculines

Sont assimilées à des principes actifs

Et valeurs féminines à des principes passifs.

universalis.fr/encyclopedie/masculin-feminin-symbolisme

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une femme, seule, sur un voilier

C’est assez rare mais il y en aura

En couple, c’est beaucoup mieux

Et ce à tout point de vue, entente

Qui plus est, ce sont aventuriers,

Autant mer du nord que su sud,

Qui vivent, réellement, en mer,

N’ont peur ni d’été ni d’hiver.

.

.

Point noir à l’horizon : jaune

.

Scénario

.

Couple d’aventurier des mers du Nord et jusqu’au Spitzberg

dont la femme travaillait avant à la Base Nautique d’Ile Grande,

et lui était charpentier de marine dans un grand chantier naval !

.

Visuels et textuels >> 

605 – Pauvre de moi, riche de toi, je m’évertue

Visuels et textuels  >> 

.

Je suis

Et je reste

Pauvre de moi

Mais, riche de toi,

Ta nature, pauvreté,

Reste un trésor caché,

.

Car ta vertu,  à me plaire,

Vaudra tout l’or du Monde,

Et je saurais  m’en satisfaire,

Chaque jour, chaque seconde.

.

Toute vie de bohème, extrême,

Serait  préférable  …  à l’ennui,

De posséder  la  Terre  entière.

.

Je  suis,  limité,  et  incomplet,

En mes défauts,  me complait

Mais toi tu sais les … défaire.

.

Pauvre de moi, mais riche de toi, lors je m’évertue

À m’imaginer une longue vie de bohème… avec toi

Où, rien n’aurait plus d’importance que … ta vertu,

A me plaire et ainsi à ne jamais me séparer…de toi.

.

C’est alors que l’un dans l’autre, et réciproquement

Nous nous déclarerons, à la fois, conjoints, amants,

Ma pauvreté te servira de richesses, et inversement,

Tant notre alliance serait bien d’or et non d’argent !

.

Je sais, à quel point je suis limité, je suis incomplet.

Je sais aussi, qu’en tous les points, je ne te satisfais,

Bien  qu’en des forces et faiblesses, l’on se complait,

Il n’est nul besoin d’en parler : en resterons muets !

.

Pauvreté n’est pas vertu lors richesse n’est pas vice

De passer, de l’un  à l’autre : est-ce délice, supplice,

Les pauvres qui s’aiment, valent mieux qu’égoïstes,

Ne faisant rien pour autres, que pour eux, existent.

.

Pauvre de moi, riche de toi : je m’évertue à t’aimer

Comme tu es, tu étais et tu deviendras, à t’évoluer,

Vers plus de liberté, de compassion, d’authenticité,

L’important, n’est-il pas, après tout, de l’assumer !

.

.

Extensions

 .

Toute marge de liberté

Que l’on s’octroie, sera

Étroite  ou  large, selon

Que  l’on  a  foi, ou  non,

En l’autre, que l’on se fixe

Des bornes ou lignes rouges

À ne pas franchir, au  risque

De ne plus jamais revenir, ou,

Tout un moins, après un temps,

Celui de l’heure du pardon, et du

Rebond avant un nouvel abandon.

.

Le théâtre le cinéma offre des scènes émouvantes

Et, parfois, à regarder,  et à vivre …  éprouvantes !

Tout est dans la projection, de soi, en personnages,

Et rien n’échappe à la force, beauté de leurs images,

Pauvre de moi, riche de toi, établit relation…inverse,

Et c’est là que tout dialogue, avec intensité, converse,

Qui nous apporte une expérience par rôles interposés,

Où les acteurs pourtant ne font rien autre que simuler,

Mais l’illusion demeure encore plus forte que sa réalité.

.

On ne peut, dirait un proverbe, vivre

Longtemps … d’amour et d’eau fraiche,

L’argent, sinon richesse entre en compte,

Quand il s’agit d’allier raison/sentiments.

.

Cela pourrait aboutir à de mauvais calculs,

Où ne se projetteront les situations d’avenir,

Tant de se marier en premier pour de l’argent

Est très peu semblable à se marier sans aucun.

.

En cas de séparation, divorce, héritage familial,

Premier cas, on peut croire continuer à profiter,

On sonnerait cabinet d’avocat pour dédommager

Comme si amour raté avait un prix sur le marché.

.

En deuxième cas, la cause est entendue… d’avance,

Il n’y a rien à partager qu’un pur sentiment d’échec

Et  de quoi la vengeance se nourrirait sinon du vrai

Qui chacun sait, devant tribunaux, ne trancherait !

.

.

605 – Calligramme

.

^

Je suis

Et je reste

Pauvre de moi

Mais, riche de toi,

Ta nature, pauvreté,

Reste un trésor caché,

.

Car ta vertu,  à me plaire,

Vaudra tout l’or du Monde,

Et je saurais  m’en satisfaire,

Chaque jour, chaque seconde.

.

Toute vie de bohème, extrême,

Serait préférable  …  à l’ennui,

De posséder  la  Terre entière.

.

Je suis, limité,  et  incomplet,

En mes défauts,  me complait

Mais toi tu sais les … défaire.

.

PAUVRE DE MOI,

.

Pauvre de moi, mais riche de toi, lors je m’évertue

À m’imaginer une longue vie de bohème… avec toi

Où, rien n’aurait plus d’importance que … ta vertu,

A me plaire et ainsi à ne jamais me séparer…de toi.

C’est alors que l’un dans l’autre, et réciproquement

Nous nous déclarerons, à la fois, conjoints, amants,

Ma pauvreté te servira de richesses, et inversement,

Tant notre alliance serait bien d’or et non d’argent !

.

RICHE DE TOI,

.

Je sais, à quel point je suis limité, je suis incomplet.

Je sais aussi, qu’en tous les points, je ne te satisfais,

Bien  qu’en des forces et faiblesses, l’on se complait,

Il n’est nul besoin d’en parler : en resterons muets !

Pauvreté n’est pas vertu lors richesse n’est pas vice

De passer , de l’un à l’autre : est-ce délice, supplice,

Les pauvres qui s’aiment, valent mieux qu’égoïstes,

Ne faisant rien pour autres, que pour eux, existent.

.

JE M’ÉVERTUE

.

Pauvre de moi, riche de toi : je m’évertue à t’aimer

Comme tu es, tu étais et tu deviendras, à t’évoluer,

Vers plus de liberté, de compassion, d’authenticité,

L’important, n’est-il pas, après tout, de l’assumer !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

605 4

.

La pointe d’un stylo,

Piédestal et  objet d’art,

 Ou alors  une tour donjon,

Habitée par quelque princesse.

 .

On peut toujours rêver d’un prince,

Et de princesse, idylliques :

S’enfermer en un donjon n’a jamais

Été solution amoureuse.

 .

Symbolique 

 .

En temps de paix,

Le donjon renferme

Les trésors,  les armes,

Les archives de la famille

Le  seigneur  y   loge  avec

Sa famille, à l’étage noble

De par sa position élevée,

Tout sommet d’un donjon

Sera en général celui qui

Offre la meilleure vue de

La région environnante.

Et, en cas  de  siège, c’est

L’endroit privilégié  d’où

Pourront    être   observés

Mouvements  de  l’ennemi.

Si le château est de petite taille,

Ce serait, de là, que les archers,

Et les machines de guerre, ont

La plus grande portée de tir.

Modifié, source : Wikipédia

.

Descriptif

.

605 – Pauvre de moi, riche de toi, je m’évertue

Alignement central  / Titre intercalé / Thème  humeur

Forme droite  /  Rimes égales   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : donjon  / Symbole de fond : princesse

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

On peut toujours rêver d’un prince,

Et de princesse, idylliques :

S’enfermer en un donjon n’a jamais

Été solution amoureuse.

 .

Symbolique 

 .

Princesse symbolise

Une  beauté   qui  doit

Etre révélée parfois délivrée.

C’est l’imaginaire et  la  créativité,

Nature féconde, énergie de vie, amour.

.

Pour  une femme, la princesse  symbolise

Une part secrète et véritable de sa féminité.

Celle-ci de devra d’être visible au moment où

Se présente l’élu, devant épouser la princesse.

.

Un rêve de princesse, en attente, correspond à

L’angoisse du temps  qui menace sa féminité.

Elle rêve, elle doute de sa nature profonde.

Pour un homme la princesse symbolise

Quête fébrile de la femme promise.

tristan-moir.fr/princesse

 .

.

 Corrélations

Fond/forme 

.

Donjon et princesse en un conte

Vont de pair et prince charmant,

Qui viendrait,  pour l’en délivrer !

.

En est-on si loin …  de ces temps-là,

Où femme était passive, prisonnière

De quoi, d’un donjon, non d’un père !

.

Les histoires de pauvres et de riches,

Renversent, un peu, cette catégorie,

Quoique gens se marient entre eux.

.

.

Princesse et mendiant

 .

Scénario

.

L’amour a contenu, soutenu de tous temps, une part de comédie,

qui se sera, parfois, métamorphosé en chansons et en musiques,

et ce jusqu’à la mort, que l’on se donne, pour de bon, pour lui !

 .

Visuels et textuels  >> 

604 – Tu n’es ni pire ni meilleure qu’une autre

Visuels et textuels  >>

.

Tu n’es

Ni meilleure,

Ni  pire,  que les

Autres  …  femmes !

Enfin   …    presque,

Lors       je      t’aime

Lors    ta    taille,

Silhouette,

Je trouve

 Chouette.

.

Une femme très commune,

Femme comme il me faut

Pour monter plus haut

Plus haut que  tous

Deux en fortune.

.

Lors c’est pour ce que tu es,

Plus que pour ce que tu fais

Que je t’aime, pour de bon :

À t’en demander … pardon.

   .

Me lasser, me passer de toi,

N’y ai encore  jamais pensé.

C’est chose qui peut  arriver,

Épargne-moi  telle  destinée.

.

Tu n’es ni pire  ni   meilleure,

Qu’une autre mais à tout faire

C’est encore toi que  je préfère

Afin de réaliser mon  bonheur.

.

Tu n’es pas grande et pas petite,

Tu es dans la moyenne, en taille,

Tu n’as rien de mannequin, pépite

Mais l’important est que tout t’aille.

.

Ta silhouette, tu n’es ni grosse, mince,

Plutôt bien balancée, et, bien équilibrée,

Mais si d’autres te ressemblent et à égalité

Ce ne sera jamais que pour toi que j’en pince.

.

Girouette, tu ne l’es pas  et, ni  trop  ni moins,

Qu’une autre, jalouse du tout, tu ne l’es point

Sauf de mon temps, mon esprit libre,

Lors de jouir de ma passion, je vibre.

.

Chouette,   tu  l’es, lors  le  souhaites

Et ça fait  cent fois  que je te répète :

On aime pas un être pour ce qu’il fait,

On aime quelqu’un  pour  ce qu’il est !

.

Toi tu n’es rien et tu es tout, pour moi,

Et moi, de même, et, ce qui m’embête :

Est que je ne pourrai me passer…de toi

Même si, d’une autre me mets en quête.

.

.

Extension

 .

Tu n’es ni pire ni meilleure qu’une autre

Mais tu es tout pour moi,

Qui t’ai choisie, légère vêtue, lors tu marches,

Sur tes talons hauts, dans la rue.

 .

Muette, tu l’es, quand je t’aborde,

Non par des mots communs,  par des sentiments

Et je sens pourtant comme une onde,

Troubler pensée, rien qu’à te regarder.

 .

Mouette rieuse, tu t’échappes comme une invitation

À te suivre ou une obligation à me fuir,

Je ne saurais le dire car ton pas en devient vacillant,

Couettes, tu n’en a plus depuis longtemps,

 .

Tu n’es plus une enfant : tu es une femme

Accomplie qui suscite  bon nombre  de fantasmes

Masculins, comme ce n’est pas permis.

Pour finir, serait-ce une simple fixation sur toi

 .

Qui m’ôte de la tête ce choix délibéré,

Presque raisonné, pour lequel je suis prêt

À tout sacrifier  en épreuve de vérité,

Pour tirer cela au clair une fois pour toutes.

.

 «Tu n’es ni pire ni meilleure qu’une autre»

Jugement fatidique et loin d’être idyllique,

Qui laissera un goût amer, après la passion,

Et dont on aura la volonté  de s’en satisfaire,

Au mieux et cela jusqu’à preuve du contraire.

.

«Tu n’es ni pire ni meilleure qu’une autre»

Qui voudrait entendre une chose pareille :

«Tu es bien meilleure en tout que les autres»

Voilà qui entre bien et fait chaud à l’oreille.

 .

Quant au pire, comme le dit Ann Williams

Et d’autres avec elle : l’enfer peut attendre :

Il est de toute façon en germe dans l’amour

Comme un beau virus dans tout corps sain.

 .

Peut-être y aurait-t-il des façons d’être pire

Pour la gent masculine et la gent féminine :

Lors la haine succède à l’amour, on se doute

Qu’il n’y a plus de limites pour s’affranchir !

.

.

604 – Calligramme 

.

Ni meilleure, pire

Que toute autre femme

Enfin                    presque,

Lors                           je t’aime

Lors        Ô    +    Ô      ta taille,

Lors, ta           +           silhouette,

La trouve        +             chouette,

Tournant « ==== » girouette

Une femme    très    commune,

Est femme comme il me faut

Pour monter plus haut

Plus haut que  tous

Deux en fortune.

.

¤¤¤¤¤¤  Lors c’est pour   T   ce que tu es, ¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤    Plus que pour    U   ce que tu fais    ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤     Que je t’aime,   *   pour de bon :    ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤     À t’en deman    N    der  pardon.     ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤      Me lasser, me   *   passer de toi,     ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤      N’y ai encore    E  jamais pensé.      ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤       C’est chose qui S   peut  arriver,       ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤       Épargne-moi    *   telle destinée.       ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤       Tu n’es ni pire  N   ni    meilleure,       ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤      Qu’une autre   I   mais à tout faire      ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤      C’est encore    *   toi que je préfère       ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤      Afin de réa     P   liser mon  bonheur.     ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤     Tu n’es pas      I    grande et pas petite,    ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤     Tu es dans la      R        moyenne, en taille,    ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤   Tu n’as rien de       E     mannequin, pépite    ¤¤¤¤

Mais l’important       *      est que tout t’aille !

Ta silhouette, tu n’es    M        . ni grosse, mince,

Plutôt bien balancée      E         et, bien équilibrée,

Mais si d’autres te            I   ressemblent et à égalité

Ce ne sera jamais que        L    pour toi que  j’en pince.

Girouette, tu ne l’es  pas       L              et, ni trop ni moins,

Qu’une autre, et jalouse         E         du tout, tu ne l’es point,

U

Sauf de mon temps  R      mon esprit libre,

Lors de jouir de ma  E       passion, je vibre.

Chouette,   tu  l’es,     *        lors  le souhaites

Et ça fait cent fois     Q       que je te répète :

On aime pas un être  U       pour ce qu’il fait,

On aime quelqu’un       ‘        pour ce qu’il est !

Toi tu n’es rien et tu    A       es tout, pour moi,

Et moi, de même, et,    U        ce qui m’embête :

Est que je ne pourrai             me passer…de toi

Même si, d’une autre     R       me mets en quête !

 E  

.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

604 4

.

Personnage de roman, histoire

Une tête, une robe : une femme.

Belle silhouette  d’une  femme

Bien que  paraissant  commune !

 .

Rien de plus, mais rien de moins

Que toute personne, personnage,

Féminine, féminin, en silhouette :

Si fait que la forme rejoint le fond.

.

Silhouette de femme parmi

Tant d’autres,  toute ordinaire,

Et  pourtant choisie et adoptée

Ni pire ni meilleure qu’autres

..

Symbolique 

.

On se projette sur

Une silhouette de femme

Qui nous plait, sans savoir pourquoi,

Son physique, sa démarche, sa posture,

Sa stature, son allure ; que sais-je encore.

.

Et puis une fois marié, on se retrouve

Avec une toute autre silhouette,

Deux marmots, dans les bras .

.

Elle peut avoir grossi, ou maigri,

C’est la même mais simultanément

Une autre que l’on choisit à nouveau

Ou pas ou pour ce qu’elle est devenue

Et l’aventure continue ou s’arrête là…

.

Descriptif

.

604 – Tu n’es ni pire ni meilleure qu’autre 

Alignement central  / Titre serpentin / Thème  humeur

Forme anthropo / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : silhouette    Symbole de fond : femme

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

604 6

.

Femme, avec enfant, parmi

Tant d’autres, toute ordinaire,

Mais, que l’on a choisi  d’aimer

 Avec ses qualités et ses défauts !

.

Symbolique 

 .

Les hommes

Et les femmes

Sont très différents

Sur de nombreux points !

.

Couples arrivent  à s’entendre,

S’unissent pour le meilleur et le pire.

Et au quotidien les femmes s’expriment

Par la parole, hommes par leurs silences.

.

Les femmes ont plus l’esprit de coopération,

Que les hommes  ayant esprit de compétition.

Les femmes disent «non» qui peut dire «oui»,

Hommes disent «non» voulant  dire «non»

Les femmes se projettent dans l’avenir,

Hommes vivent au jour le jour.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Que peut bien vouloir dire, signifier

Un homme ou une femme ordinaire.

Il y a bien  là  de quoi   y mettre tout

Ce que l’on ne sait … et son contraire

Pour estimer quelqu’un il ne faut pas

Commencer par le juger comme tel :

Mieux vaut plutôt  donner sa chance

De se révéler à vous, extraordinaire,

Et puis après, agissez à votre guise.

 .

.

Marié, pense pas au pire

Scénario

 .

Tu n’es, ni pire,

ni … meilleure,

qu’une autre !

 .

Visuels et textuels  >>

233 – Sommes-nous sur le même bateau !

Visuels et textuels   >>

.

Tout comme la et tout comme

Vision monde, vision bateau

Chacun   se   représente

Sa vérité imaginaire.

.

Nous ne sommes pas embarqués

Sur le même bateau.

Pour capitaine, c’est son bébé

Pour équipier, un transport

Et qui emprunte l’eau

Comme une seconde peau.

.

Le premier est un grand bricoleur,

Le second n’est que petit matelot,

Premier, un grand navigateur ;

Second, gratte-papier à gogo.

.

Au premier, bateau, c’est de l’or,

Au second, que de l’argent,

Quoique  bien plus encore.

Il n’est pas de son sang,

Mais qu’importe, l’essentiel

Est d’être bien ensemble.

.

Nous ne sommes pas embarqués

Sur le même bateau,

Le sien est bien réel et soigné,

Trois mois sur l’eau,

Le mien est plus virtuel,

Imaginé.

.

Il n’est pas vécu

De la même façon,

Pour la même raison,

Avec autant d’émotions,

Ne déclenche pas passions

D’amour un peu fou, éperdu.

.

Nous ne sommes pas embarqués

Sur le même bateau :

Le sien est bien plus important, beau

Qu’ensemble de mes mots

Et pourtant pour bien le décrire, l’embellir

Je m’efforce mais ce sera trop.

.

J’imagine un bateau en papier de ma confection

Naviguant sur un océan de maux

Que je raconte pour intéresser tous les auditeurs

Qui n’osent traverser seul la mer,

Affronter ses furies, ses tempêtes, ses humeurs

Nombreuses et vagabondes.   

.

.

Extension

.

Cette métaphore vaut aussi pour le couple,

S’il a des intérêts contraires, sinon divergents

Mais ni la morale ni le rêve ne suffisent pour bâtir

Un couple ni à le détruire : par contre, sur un bateau,

Si l’un s’ennuie et l’autre se passionne, il y a problème

Qui à la longue, finit par les distancier ou les séparer

Quel que soit la valeur de chacune des personnes.

.

Car océan de l’eau ne serait pas eau de l’Océan

Comme océan des mots ne sera pas de maux !

Il faudra  un minimum de temps, pour vivre,

Sur le même bateau à chacun de se le définir

Femmes disent parfois ne pas craindre la mer

Mais ne pas en jouir, se satisfont du cabotage.

.

«Je te rejoins par route ou par train ou avion :

Appelle-moi quand tu auras fini ta traversée ».

J’ai vécu cette situation et je ne m’en plains pas :

À chacun ses plaisirs, ses contraintes et ses choix,

Dès lors l’expression « être sur le même bateau »

Prendra tout son sens si chacun en tire un profit.

.

Le bateau est un lieu de partage, et non, de lutte,

S’il est de lutte, projet de croisière tombe à l’eau,

Si ce n’est pas l’équipier qui débarque, à l’escale.

.

 C’est fou quand même ce nombre d’embarcations, bateaux, voiliers

Différents depuis un tronc d’arbre creusé pour pirogue, pour canoë,

Et cargo, ou pétrolier, ou porte conteneur, ou trois-mâts, paquebot !

Et puis qu’est-ce que ça veut dire, au figuré, être sur le même bateau

Avoir la même sensation, préoccupation, même direction… passion ?

À chacun de répondre, en son âme et conscience, à une telle question

Pour ma part, j’ai dit ce que j’en pense, je n’ai donc rien à y rajouter !

.

Oui, nous sommes bien dans le même bateau

À partager mêmes plaisirs et mêmes misères,

Dans la même situation et dans la même eau,

Autant dire dans le même bain, même galère.

.

Tout cela n’est pas de l’imaginaire : la réalité,

Or elle peut être vécue de plusieurs manières,

Selon qu’on panique  ou qu’on peut rien faire,

Ou qu’on y fait face avec beaucoup de métier.

.

Comme on dira, entre marins, au long cours,

Sur bateau, tu dois tout gérer  par toi-même,

Tu ne peux attendre aucun secours extérieur,

Sauf si tu vas couler, déclenchant «mayday !»

.

.

Épilogue

.

Si  nous  sommes bien, physiquement,

Le capitaine, moi, voire autres équipiers,

En même bateau, c’est pas toujours le cas,

Ni de cœur, ni d’esprit, et parfois … d’âme.

***

Cette expression, forte, se voudra de signifier

Que non seulement nous visons un même but,

Mais que nous devons joindre toutes nos forces

Pour l’atteindre : question de vie ou … de mort.

***

Ici ce n’est que de la plaisance, plaisir avant tout

Mais il y aura comme une différence  entre ceux

Qui se dorent au soleil sur le pont, en farniente,

Et ceux qui s’activent en cuisine et navigation.

***

Tout comme  il y a de grandes différences,

Entre le propriétaire bricolant sans cesse

Et l’équipier invité  qui pense à rêvasser

Et c’est, parfois, difficile  de cohabiter.

***

On peut donc être en même bateau

Sans y être vraiment …  au figuré :

Impression que j’ai …  au ponton,

D’être toujours actif, sur le pont.

.

.

233 – Calligramme

 .

Tout comme la          et tout comme

Vision monde           vision bateau

Chacun  se               représente  

   Sa vérité                imaginaire

.

Nous ne sommes pas embarqués sur le même bateau.

Pour capitaine, c’est son bébé / pour équipier, c’est un transport

Qui emprunte l’eau                                                       sa seconde peau ;

Le premier est un grand bricoleur, / le second n’est qu’un petit matelot,

Un grand navigateur ;                                          un gratte-papier à gogo.

Au premier, bateau, c’est l’or,     /   le second, seulement de l’argent,

Et bien plus encore.                                  il n’est pas son sang,

Mais qu’importe, l’essentiel est d’être bien ensemble.

.

Nous ne sommes pas embarqués

Sur le même bateau,

Le sien est bien réel et soigné,

Trois mois sur l’eau,

Le mien est plus virtuel,

Imaginé.

.

Il n’est pas vécu

De la même façon,

Pour la même raison,

Avec autant d’émotions,

Ne déclenche pas passions

D’amour un peu fou, éperdu.

SOMMES-NOUS

Nous ne sommes pas embarqués

Sur le même bateau :

Le sien est bien plus important, beau

Qu’ensemble de mes mots

Et pourtant pour bien le décrire, l’embellir

Je m’efforce mais ce sera trop.

DANS UN  MÊME BATEAU ?

J’imagine un bateau en papier de ma confection

Naviguant sur un océan de maux

Que je raconte pour intéresser tous les auditeurs

Qui n’osent traverser seul la mer,

Affronter ses furies, ses tempêtes, ses humeurs

Nombreuses et vagabondes.   

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

233 4

.

Évocation 

.

Un tire-bouchon à entonnoir,

Un tampon encreur très design

Ou serait-ce une planche à voile

Portée par un couple de marins ?

.

Une belle  planche à voile avec porteurs,

à moins qu’il ne s’agisse de planche de surf

et voire de kite surf : en fin bref, qu’importe,

les trois formes évoquent assez bien le fond.

.

Être à deux sur une planche,

Vaut mieux bien s’entendre

Sinon vite, plouf dans l’eau,

Il en est de même bateau à voile.

.

Symbolique 

 .

Avant l’invention

De la planche à voile

Telle que nous la connaissons,

Et conçue pour naviguer debout,

Avec gréement libre monté sur cardan,

Le terme de Planche à voile était utilisé pour

Des petits dériveurs de plage, qui étaient plats,

À l’accastillage minimaliste parfois sans cockpit

Qui étaient équipés  d’un gréement simplifié,

Comme  le Sunfish, le Sailfish  américain

Et son prédécesseur un peu plus petit,

Ou le Beachcomber britannique.

Source : Wikipédia

.

Descriptif

.

233 – Sommes-nous en même bateau ?

Alignement central / Titre  absent / Thème  rencontre

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : planche / Symbole de fond : voiles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

233 6

.

Être à deux sur une planche,

Vaut mieux bien s’entendre

Sinon vite, plouf dans l’eau,

Il en est de même bateau à voile.

Symbolique 

 .

Mettre les voiles,

Est l’expression illustrant

Bien le symbole.

La voile se gonfle  et  se lève,

Se tend,  s’étarque,  se réduit,

Se baisse, s’abat…

Se remplit, se vide,

Se courbe, flotte ou faseye au vent,

Reflète le besoin du départ imaginé,

L’invitation à quitter  la terme ferme

Pour l’élément liquide.

Il faut se rappeler que l’on ne quitte pas

Le port ou la marina sur un coup de tête,

Et qu’un voyage se prépare

En prenant en compte les conditions météo.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Mettre les voiles avec sa planche à voile

Oui, d’accord pour une journée et encore

Je ne risque pas  de traverser le Channel,

Bien qu’une femme ait traversé Atlantique

Faire plus petit, comme bateau, tu meurs !

Aux origines, c’était  un dériveur de plage

Concurrencé aujourd’hui par le kitesurf.

.

.

Hommes rament, même bateau

.

Scénario

.

Un bateau, schématique classique, avec une forme de coque, voile.

Un bateau, avec une ligne  épurée, équipement moderne et complet.

Un bateau lourd et peu toilé et qui avance lentement et sans confort.

.

Visuels et textuels   >>

231 – L’intello, mécano sur le bateau !

Visuels et textuels  >>

.

Comme de mousse, à capitaine,

L’intello  s’oppose à mécano,

Premier aux idées, pousse,

Second à l’action il faut.

Le premier…navigue

Dans  … sa  tête ;

Et  le second :

Sur  les  flots.

Lors  ils   sont,

Sur même bateau

Mousse  est  l’intello,

Et le mécano : le patron.

L’important n’est pas savoir

Naviguer, mais, bien anticiper

Toutes les situations  possibles :

Et d’y faire face, et à bon escient.

 .

C’est en forgeant qu’on …

Et c’est en naviguant qu’on  …

Mais l’intello, sur un beau bateau

Ça fait quoi : ça contemple les flots :

Mécano,  dans vieille coque  ou  rafiot

Ça fait quoi : ça fait mécanique, bricolo.

 .

L’intello appuie sur le bouton, ça marche,

Se disant confiant …comme un patriarche,

Mécano  vérifie, si, sa check-list : complète,

Il la prend, souvent, en défaut, se la répète.

.

L’intello  veut compren dre tous les ordres,

Ce faisant, les retardent, crée  un désordre.

Mécano exécutera une procédure adaptée,

Ne demande pas aux bras de philosopher.

 .

Ce n’est pas tant  qu’ils soient  si opposés

Que dissociés, face à une action pointée :

Moi, je suis, je joue, sans doute, l’intello,

Le capitaine reste un manuel sans mots.

.

Chaque manœuvre  entonne ritournelle :

Souvent, avec cent mots, est trop rebelle :

Je reconnais mécano, plus  adroit que moi

N’a pas deux mains gauches : un seul bras !

 .

Je lui dois en apprenant une fière chandelle,

Il me doit, en le suivant … patience éternelle,

Comment lui dire, qu’en lui … j’ai confiance,

Quand naviguer, pour lui, n’est qu’évidence.

.

Mécano, très sûr de lui,

Est le skipper… sur l’eau ;

L’intello, moins sûr, de lui,

Sera skipper mais par défaut.

.

.

Extension

.

S’agit-il d’un mariage

Entre carpe (capitaine)

Et un lapin (intellectuel) ;

Le mot lui-même de «lapin»

Étant pour des raisons historiques

Compréhensibles et désormais obsolète,

Est prohibé sur un bateau, quand il est en bois.

.

Carpe vit dans l’eau, ça aide un peu, beaucoup

Quand même alors que le lapin se terre

Et a peur de l’eau, entre autres.

.

Mais pour apprendre à naviguer,

En tout temps, et toutes distances,

Il faut bien sûr avoir connaissances

Préalables et surtout de l’expérience

Et de bons, et de solides, réflexes.

.

La main prévaut sur le cerveau

Si la main sait faire mieux,

Plus vite qu’on ne le pense !

.

Qu’est-ce qu’un intello, qu’est-ce qu’un mécano :

Il se peut que sur bateau, on soit un peu les deux,

Mais l’un plus que l’autre, ils se prêtent main forte,

Quand l’un n’a plus d’idée  et qu’il en vient à l’autre !

À vrai dire, l’on ne peut distinguer qu’artificiellement,

La main et le cerveau  tout comme le mécano et l’intello

Celui qui fait est tout aussi important que celui qui pense

L’un pensera à ce qu’il fait lors l’autre, fait ce qu’il en pense,

Moi je fais déjà trop intello en utilisant ici près de cent mots !

.

Un mécano, chacun sait, est comme un musicien

Ambidextre  autrement dit, a deux mains droites,

Un intello, chacun sait, est comme un handicapé,

Paralysé,  autrement dit, a deux mains gauches !

.

À choisir avec qui naviguer, le premier est mieux

Pour raconter des histoires, le second est parfait !

 À vous choix entre débat philosophique, technique

Remarquez que l’un n’empêche pas l’autre, parfois.

.

.

231 Calligramme 

.

Comme de mousse, à capitaine,

L’intello  s’oppose à mécano,

Premier aux idées, pousse,

Second à l’action il faut.

Le premier…navigue

Dans … sa tête ;

Et le second :

Sur les flots.

Lors  ils  sont,

Sur même bateau

Mousse  est  l’intello,

Et le mécano : le patron.

L’important n’est pas savoir

Naviguer, mais, bien anticiper

Toutes les situations possibles :

Et d’y faire face, et à bon escient !

 .

*******************************

************* C’est en forg                    eant qu’on ************

************* C’est en navi                   guant qu’on ***********

*********** Mais l’intello, sur  un  beau  bateau ***********

********* Ça fait quoi : ça  contemple les flots ! *********

****** Mécano, dans vieille coque ou rafiot *******

*** Ça fait quoi : ça fait mécanique, bricolo ***

 .

L’intello appuie sur le bouton et ça marche,

Se disant confiant  I   comme un patriarche,

Mécano vérifie si sa  N  check-list : complète !

Il la prend, souvent,    T en défaut, se la répète.

L’intello  veut compren   E   dre tous les ordres,

Ce faisant, les retardent,   L   crée un désordre.

Mécano exécutera une pro  L  cédure adaptée,

Ne demande pas aux bras   O de philosopher.

 .

Ce n’est pas tant qu’ils soient      *   si opposés

Que dissociés, face à une action   M  pointée :

Moi, je suis, je joue, sans doute   É     l’intello,

Le capitaine reste un manuel    C   sans mots.

Chaque manœuvre  entonne   A   ritournelle :

Souvent avec cent mots, est  N   trop rebelle :

Je reconnais mécano, plus  O  adroit que moi

N’a pas deux mains gauches : a un seul bras !

 .

Je lui dois, en apprenant, une fière chandelle,

Il me doit, en le suivant … patience éternelle,

Comment lui dire, qu’en lui … j’ai confiance,

Quand naviguer, pour lui, n’est qu’évidence.

Mécano, très sûr de lui,

Est le skipper… sur l’eau ;

L’intello, moins sûr, de lui,

Sera skipper mais par défaut.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

231 4

.

Évocation

.

En haut, un petit diabolo,

Un  trophée  pour  un sport,

Belle tête de chien, apportant

Son crayon à son maitre auteur.

.

Équipier, qu’on le traite ou non en chien

n’est pas incompatible avec être écrivain

son crayon peut servir à bien des choses

et ainsi la forme évoque un peu le fond.

.

Ce n’est pas tant le chien

Que le crayon qu’il faudrait voir

Mais il peut devenir serviteur,

Comme chien ou… écrivain.

.

Symbolique

.

Deux chiens sur un même bateau,

Étant de taille et de race différente,

Représente une image des deux

Navigateurs au long cours,

Qui s’échangent presque,

L’un est beaucoup plus

Dans l’action, l’autre,

Plus dans la contemplation.

Normal que, par moments, ils s’entendent

 Et qu’à d’autres, ils soient en pleine friction.

.

Descriptif

 .

231 Intello, mécano, sont sur un bateau 

Alignement central / Titre  serpente / Thème  rencontre

Forme animal / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : chien / Symbole de fond : auteur

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Ce n’est pas tant le chien

Que le crayon qu’il faudrait voir

Mais il peut devenir serviteur,

Comme chien ou… auteur.

.

Symbolique 

 .

Dans le domaine de la

Création littéraire et artistique,

Auteur, autrice, est une personne

Qui  a  fait  une  création  originale

Manifestant  toute sa personnalité,

Qu’il s’agisse de sciences humaines

Tout autant que de lettres ou d’art.

.

Selon nature des œuvres littéraires

Concernées, roman, pièce théâtre,

Poésie, essai, on parle romancière

Ou romancier ou de dramaturge,

De poétesse ou poète, essayiste

fr.wikipedia.org/wiki/Auteur

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il vaut mieux deux mécanos sur un bateau

Que deux purs, ignorants pour tout, intellos.

On s’en doute mais j’en ai connu, en location

Qui ont eu du mal à sortir du port et revenus

En journée, complétement paniqués, déçus

Par manque de maitrise à la manœuvre :

Voiles non étarquées, inversées, twistées

On peut être très intelligent, de sa tête,

Et maladroit de deux mains gauches

L’idéal, est l’équilibre entre les deux.

 .

.

Plus intello … tu meurs !

.

Scénario

.

L’intello.

Le mécano.

Et le bateau.

.

Visuels et textuels  >>

594 – J’aimerais bien être quelqu’un, ne suis que moi

Visuels et textuels  >> 

.

Être quelqu’un

Ça veut dire quoi,

Ou ça veut dire qui :

Quelqu’un de respecté,

De fort célèbre ou de bien

Ou simplement  quelqu’un,

Qui se respecte … d’hu-main.

.

Quelqu’un on a envie d’aimer

Qu’on a envie  de fréquenter,

Qu’on a envie suivre en tout,

Un maître un chef, militant,

Et pourquoi pas un gourou.

.

Je voudrais  être quelqu’un

Mais, je ne suis  que  moi,

Il parait ce n’est pas rien,

C’est  rassurant, ma foi.

.

Vrai, je ne sais pas tant

Ce qui est force en moi

Estime respect évitant

De tomber plus bas.

.

Plus bas que qui,

Ou plus bas  quoi,

.

Amour renforce celui

Qui se donne sans souci

Pour aimer jusqu’ à mourir,

Pour nous aider à en finir.

.

Finir, ce serait une folie,

En monde incertain aujourd’hui

Que de perdre temps ou argent,

Pour de virtuels ou  faux sentiments.

.

Sentiments qui font du bien ou du mal,

Qui ne durent  qu’un temps, vrai animal,

Que nous sommes autant que vrai humain

Dès lors il s’agit de quête d’un Graal divin.

.

Divin, je ne puis l’être lors je ne suis rien

Sauf peut-être pour cet autre quelqu’un

Me considérant comme son alter ego

En rendant mon visage plus beau.

.

Beau,  non  comme  Apollon,

Beau non comme vrai lion,

Beau comme un caméléon,

Avec nature à l’unisson.

.

Unissons, sans les fondre,

Nos deux cœurs à répondre

L’un à l’autre en voix en chœur,

Sur un chemin, pavé en  bonheurs

.

.

Extensions

 .

Je voudrais bien être

Quelqu’un de bien et je ne suis

Que son ombre, pour ne pas dire chien.

Il est certain qu’une telle mésestime de soi,

Ne me grandit pas, ne me sert vraiment à rien.

La première des choses pour se sentir quelqu’un

Est de s’aimer soi-même, jusqu’à se sentir bien,

Non pas narcissiquement mais humainement,

C’est-à-dire d’égal à égal avec l’autre et pour

Enfin apparaitre comme fier et distingué,

Je ne suis que moi, ça ne me suffit pas.

Des millions vivent ainsi, il est vrai

Mais ce n’est pas une raison

Raison qui me satisfait.

.

Être quelqu’un d’autre que moi oui d’accord mais lequel

Et de plus ça veut dire que moi, je ne me trouve pas bien.

Allons, allons, laisse  donc  les autres, être, comme ils sont

Et contente-toi, d’être toi-même, d’avoir confiance  en toi,

Et tu verras que tu n’auras plus rien  à envier à personne.

C’est sûr que l’on peut vouloir ressembler à ses modèles :

Il faut les prendre comme tels pour avancer, non imiter.

.

Ça veut dire quoi : « être quelqu’un »

De bien, de connu, riche, d’important.

On est forcément quelqu’un, non chose,

Que l’on soit habillé en soie,  en pauvre !

.

Peut-être voudrais être quelqu’un d’autre

Sans trop savoir ce que la vie me propose :

On est jamais bien satisfait de ce qu’on est,

 De là, à envier vie des voisins, y a qu’un pas !

.

Mais d’être soi, est déjà un gros travail en soi,

Inutile de chercher à prendre place d’un autre,

Lors elle ne nous conviendrait, sans doute, pas :

Les chaussures trop serrées, chapeau, trop large.

.

Pour finir s’accepter tel que l’on est, nous permet

De peaufiner, voire améliorer notre personnalité

C’est en tous cas ma philosophie de vie adoptée

Et jusqu’ici, je n’aurai pas eu à le… regretter.

.

.

594 – Calligramme

.

Être quelqu’un

Ça veut    *  dire quoi,

Ou ça veut    J       dire qui :

Quelqu’un de    ‘           respecté,

De fort célèbre     A            ou de bien

Ou simplement      I               quelqu’un,

Qui se respecte,       M              d’hu-main !

Quelqu’un on  a         E             envie d’aimer

Qu’on a envie             R            de fréquenter,

Qu’on a envie           A          suivre en tout

Un, maître un          I          chef, militant,

Et pourquoi           S      pas un gourou.

Je voudrais           *      être quelqu’un

Mais, je ne          Ê     suis que moi !

Il parait ce        T    n’est pas rien,

C’est rassu      R  rant, ma foi ;

Vrai, je ne     E  sais pas tant

Ce qui est      force en moi

Estime res   pect évitant

De tomber      plus bas.

.

Plus bas         que qui,

Plus bas      que quoi,

.

Amour ren    Q   force celui

Qui se donne  U     sans souci

Pour aimer      E        à mourir,

Pour nous aider  L           à en finir.

Finir, ce serait          Q                 une folie,

En monde incertain     U                 aujourd’hui

Que de perdre temps         ‘                        ou argent,

Pour de virtuels ou  faux       U                        sentiments.

Sentiments qui font du bien      N                            ou du mal,

Qui ne durent qu’un temps,          *                           vrai animal,

Que nous sommes autant que        N                          vrai humain

Dès lors il s’agit de quête d’un        E                          Graal divin.

Divin, je ne puis l’être lors je           *                        ne suis rien

Sauf peut-être pour cet autre       S                      quelqu’un

Me considérant comme son     U                   alter ego

En rendant mon visage      I           plus beau.

Beau, non comme        S         Apollon,

Beau non comme     *       vrai lion,

Beau comme un   Q     caméléon,

Avec nature à    U      l’unisson.

Unissons, sans   E     les fondre,

Nos deux cœurs   *     à répondre

L’un à l’autre en voix   M    en chœur,

Sur un chemin, pavé en     O    bonheurs

                             I

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.594 4

.

Ça ressemble à une quille,

Et en tous cas : pas une fille,

Objet d’art  tête ou pied de lit

On peut y voir deux sphères

.

Que ce soit un objet d’art,

voire une ou deux sphères,

ça ne ressemble pas à moi,

forme se dissocie du fond.

.

On se croit comme un objet d’art,

 Comme sphère  alors que

L’on est simplement objet décoratif

Et tout à fait insignifiant.

  .

Symbolique 

 .

L’objet n’a pas

Fini de nous étonner

Par ses transformations ;

Par     ses   réutilisations,   par

Nouvelles affectations d’usages :

Il  peut   devenir   un prétexte  ou

Un support à notre imagination,

En  y  intégrant    ou  non    un

Message concret ou abstrait

Au travers de réalisation

D’un objet d’art.

.

Descriptif

594 – J’aimerais être quelqu’un : suis que moi !

Alignement central   / Titre serpente  /  Thème  pensée

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : objet-art / Symbole de fond : sphère

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

594 6

.

On se croit comme un objet d’art,

 Comme sphère  alors que

L’on est simplement objet décoratif

Et tout à fait insignifiant.

 .

Symbolique

Ces objets ronds sont dotés

D’énergie  dans tout rêve,

Une énergie initiale, qui

Ne vient d’on ne sait où

Oui mais, ils bougent

Ils avancent comme

S’ils étaient vivants.

.

Ces sphères sont

Une matérialisation

D’une énergie nouvelle,

D’une direction à suivre

Proposée par l’inconscient

Source : signification-reves.fr/

Sphere-boule-balle-ballon

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

 J’aimerais bien être carré et ne suis que rond

J’aimerais bien être rond et ne suis que carré :

Tout compte fait, on n’est pas bien comme on est.

C’est le lot des humains  qui se trouvent abscons,

Sinon quelconque, en tous cas pas bien reconnu,

Mais qui pour autant ne font rien pour non plus.

.

Ainsi va la vie, ainsi vont les choses que le succès

Ne tombe que rarement en main, du ciel, jamais.

 .

.

Je ne suis qu’un d’entre eux

 .

Scénario

.

Chanson de Pierre Perret «je suis le vent», tendre et  malicieuse.

Deux célébrités ensemble, il ne s’agit pas de moi : alors  qui c’est ?

Je déménage n’importe où la rue : ça change rien je ne suis que moi.

 .

Visuels et textuels  >>

539 – Cinq semaines avec toi, pour…

Visuels et textuels  >>  

.

Cinq semaines, c’est long

Et c’est court

Pour mieux se connaitre,

Se faire la cour.

Tout est bien, tout est bon,

Chaque  jour

Pour son désir faire renaitre,

Dans l’amour.

.

Congés deviennent parenthèse

Chacun à son aise

Pourra se consacrer, tout entier,

À se voir en marié

À l’autre pour bâtir avec lui sa vie

Pleine  de  péripéties

Restant solidaires et non solitaires

Ou que jambes en l’air

Cinq semaines avec toi, sera pour

Parenthèse pour toujours

Ou parenthèse, quête d’amour,

Où tu as pris ton tour.

 .

Cinq semaines pleines avec toi

Pour partager  nos nuits,  jours,

Puis tu t’es envolée,  petit matin,

En me laissant triste bien chagrin.

.

Lors randonnée, une fois  sur deux,

Tu t’égarais en quelque faux sentier,

Mais  comme  tu savais bien rectifier,

Es devenue experte en moins de deux.

.

Le bain, non, pour  toi, sauf  fontaines,

Piscine  de mer  ou plage, dernier  soir,

Tu nous auras  étonné  par  ta soudaine

Plongée  en  eau  froide,  sans  surseoir :

Repas bateau  ou restaurant : gourmet !

.

Tu as bien maigri,  et ça se voit, à œil nu,

Tes  nouveaux  achats t’ont bien revêtue,

Pour visiter les magasins  ou les musées.

Tu me manques déjà mais je te reverrai

Tu  ne vas pas  te  débarrasser  de moi,

Comme ça, c’est trop dur de t’oublier

Vu tu m’as rendu  heureux,  ce mois.

.

Cinq semaines : c’est long  et court,

Assez long, pour apprécier ou non

Compagnie quelqu’un quelqu’une

Trop court pour savoir s’il en est

De même  au plus long-cours !

.

Mais quel qu’en soit la durée

Il  n’y  aura  rien  à  regretter,

Tant la présence  et l’intensité

Comble l’existence et la journée

Jusqu’au soir …   où l’on s’endort,

Dans les bras d’une Morphée d’or !

.

.

Extension

 .

L’envie de

Recommencer

Ailleurs

La même aventure,

Ou d’autres,

Avec la même personne,

Serait un critère

Qui peut vous satisfaire

Pour construire

Une relation durable.

.

Ici ou là, quel que soit le temps, l’endroit,

Dès lors qu’il n’y a que toi, avec moi :

Rien ne me pèse, et tout me ravit,

Parce que tu remplis ma vie !

Je suis en forêt, ravin, bord de mer

Lors chacun de ces lieux me parait divin

Je n’ai plus envie de rien  … rien que de toi,

Tant la nature se conjugue en nous comme foi.

.

Le temps est autant une qualité qu’une quantité.

Il est court quand on s’occupe, long, lors attente !

.

Dire que le temps est durable serait une tautologie

Tant par essence, on le dira étranger à nos activités.

.

Il est comme  le tonneau de danaïdes, percé, coulant,

Tant il nous échappe même si on se presse en courant.

.

Cinq semaines avec toi, m’ont semblé être … cinq jours,

N’ai pourtant pas perdu un instant, près de toi toujours.

.

Il me reste mes souvenirs  qui pourront durer … des mois

Autant qu’il faudra, tu voudras, avant me retrouver en toi.

.

.

539 – Calligramme

Cinq semaines, c’est long

Et c’est court

Pour mieux se connaitre,

Se faire la cour.

Tout est bien, tout est bon,

Chaque  jour

Pour son désir faire renaitre,

Dans l’amour.

Congés deviennent parenthèse

Chacun à son aise

Pourra se consacrer, tout entier,

À se voir en marié

À l’autre pour bâtir avec lui sa vie

Pleine  de  péripéties

Restant solidaires et non solitaires

Ou que jambes en l’air

Cinq semaines avec toi, sera pour

Parenthèse pour toujours

Ou parenthèse, quête d’amour,

Où tu as pris ton tour. 

 .

****************************

*******************************

 .

Cinq semaines pleines   avec toi pour

Partager nos nuits,         C         nos jours,

Puis tu t’es envolée,       I        petit matin,

En me laissant triste   N          bien chagrin.

Lors randonnée,     Q         une fois sur deux,

Tu t’égarais en       *        quelque faux sentier,

Mais comme      S          tu savais bien rectifier,

Es devenue    E         experte en moins de deux.

Le bain,       M       non, pour toi, sauf fontaines,

Piscine         A        de mer ou plage, dernier soir,

Tu nous         I         auras étonné par ta soudaine

Plongée           N       en eau froide, sans surseoir.

Repas bateau      E       ou restaurant : gourmet :

Tu as bien maigri,    S       et ça se voit, à œil nu,

Tes  nouveaux  achats      *     t’ont bien revêtue,

Pour visiter les magasins      A    ou les musées.

Tu me manques déjà mais je   V      te reverrai

Tu ne vas pas te débarrasser     E       de moi,

Comme ça, c’est trop dur de    C   t’oublier

Vu tu m’as rendu heureux,     *   ce mois.

Cinq semaines, c’est long       T  et court

Assez long, pour apprécier   O  ou non

Compagnie quelqu’un quel  I qu’une

Trop court  pour savoir  s’il en est

De même  au plus long-cours !

Mais quel qu’en soit la durée

Il n’y aura  rien  à  regretter,

Tant la présence et l’intensité

Comble l’existence et la journée

Jusqu’au soir …   où l’on s’endort,

Dans  les  bras  d’une   Morphée d ’or

P O U R   TOUT  P A R T A G E R

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

539 4

.

Deux formes de poterie,

Un petit et un grand,

Et qui se superposent,

Pour visage humain.

.

Une poterie avec un décor exotique

Pouvant migrer  vers  un   visage

Accordant le bleu de la sérénité

 Au jaune de l’énergie solaire !

.

Symbolique 

.

En la kabbale,

Le vase possède

Le sens du Trésor.

S’emparer d’un vase

C’est conquérir trésor

Et  briser  un vase, c’est

L’anéantir par le mépris,

Le trésor  qu’il représente,

Comme le vase  de Soissons.

En  la  littérature  médiévale,

Le vase contiendrait le trésor.

.

Vase alchimique, vase hermétique

Signifient toujours le lieu en lequel

Les merveilles  s’opèreraient;

C’est  le sein maternel, l’utérus

Où nouvelle naissance se forme.

D’où  cette  croyance que … le vase

Contient le secret des métamorphoses.

expatmosaïque.fr/le-symbole-de-la-semaine-le-vase

.

Description

539 – Cinq semaines avec toi, pour partager

Alignement central  /  Titre serpente  /  Thème   amour

Forme ovale / Rimes égales / Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : buste

.

.

Fond

.

Évocation

.

539 6

.

Un vase avec un décor exotique

Mais transformé en un visage,

Accordant le bleu de la sérénité

 Au jaune de l’énergie solaire !

Symbolique 

.

Depuis quelques années,

Maud    crée   des  bustes

Personnages expressifs,

Et parfois tourmentés.

.

« Les mots, ce n’est pas mon truc.

J’ai du mal à dire ce que je ressens.

Je  préfère  montrer  les  émotions.

Je ne lisse pas trop les visages ».

.

Lors Maud  travaille sans modèle,

Avoue grimacer, froncer sourcils

Devant son miroir pour réussir

À traduire les différents états

Psychologiques des humains

Comme la joie, la surprise,

La colère, l’amour…

.

J’aime les visages marqués par la vie.

Il n’y a rien de pire qu’un visage lisse.

C’est joli les rides, c’est la vie ! »

ouest-france.fr/bretagne/quimper/

quimper-maud-sculpte-les-emotions-du-visage-

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le temps est autant une qualité qu’une quantité.

Il est court quand on s’occupe, long, lors attente !

Dire que le temps est durable serait une tautologie

Tant par essence, on le dira étranger à nos activités

Il est comme  le tonneau de danaïdes, coulant, percé,

Tant il nous échappe même si on se presse en courant.

 .

.

Temps de se faire la cour

.

Scénario 

.

Pour randonner au milieu des forêts et piqueniquer ensemble,

pour te perdre derrière moi en sentiers de rocailles mal balisés

ou pour tester la chaleur de l’eau de mer, avant de s’y baigner.

.

Visuels et textuels  >>