685 – Lors je t’ai quittée pour une terre portugaise

Visuels et textuels  >>

.

Portugal/Espagne/Maroc

Sont trois pays, et cultures,

Avec trois types  de femmes,

La seule restant   en mémoire

Et je  te  le  jure  que … c’est toi,

À n’en  pas   croire …..  mes yeux,

Car je te superpose  à toutes celles

Qui te ressemblent,  plus ou moins,

De tête, de silhouette et de charme.

.

À quoi bon aller chercher ailleurs

Celle qu’on a, près de chez soi.

Puis quand le voile

Tombera d’amour

Alors tu ne t’en

Dé-par-ti-ras.

.

Lors je t’ai quittée pour terre portugaise,

Je pensais t’oublier me  retrouver bien aise,

De regarder autour de  moi autre joli minois

Avec des corps de rêve sans me soucier de toi.

.

C’était sans compter  ton empreinte marquée

Du sceau de l’amitié,  plus même, si affinités,

Vue de loin tu es plus belle encore, attirante,

À tel point  d’exciter  humeurs  changeantes.

.

Quand je t’ai quittée pour une terre espagnole

Avec autres  je pensais  danser la carmagnole,

Flamencos  et sevillanas salsas valses, tangos,

Je pensais, même, à toi, en  partenaire  disco.

 .

Je rêvais  d’enfourcher  tes monts,  tes vallons,

Et de caresser tes seins leurs pointes en tétons

Plus que de mon saoul bien plus que de raison

Tant j’éprouve, pour toi  beaux gestes passion.

.

Quand je t’ai quittée pour terre … marocaine,

Femmes mal fagotées en plus à demi voilées,

N’avaient yeux  pour   mieux   me dévisager,

Aucune ne me tente  comme  être  fredaine.

.

Le regard  ne  se cache  se prend,  se donne,

Il s’échange, vouloir le posséder, maldonne

Sur une terre  berbère leur regard étranger

A confié : difficile, ici, pour toi,  t’installer.

 .

Ton regard au-delà de tes plaines, de tes monts,

Ton regard allant droit, et jusqu’au plus profond,

Ton regard qui réveille, me surprend et d’un bond

Te fait exister quand bien  lors rendu un vagabond.

Lors je suis arrivé au Maroc un choc, quand soudain

Voile me dévoile mon si bel amour quitté en France.

.

.

Extensions

.

Fantasmes,  illusions, produits de ma fiction

Que toutes les images de toi que j’ai réveillées !

Peut-être mais pourquoi persistent-elles autant,

À envahir  toutes mes pensées,  tandis qu’à visiter

Monuments portugais, intéressants,  je m’emploie.

À vrai dire, je ne comprends pas, c’est à croire que

Ton visage s’est imprimé, câblé, dans ma mémoire

Et que je ne pourrais m’en départir, un seul soir.

Pardonne-moi de te voir nue toute déshabillée.

.

Quand on voyage, en Europe, on finit, toujours,

Par trouver quelqu’un, quelqu’une, ressemblant

À la seule qu’on aime qu’on a quitté un moment

Elle a des faux airs d’elle, mais  ce n’est pas elle !

.

Voilà une belle qui la rappelle un peu, beaucoup,

Pour autant, ce ne sera qu’apparence trompeuse,

Dès lors que j’échange avec elle, un voile apparait

Qui dissoudra son image au lieu de la superposer.

.

Il me faut bien m’avouer  que je suis très troublé,

Me dis pour corps semblable : âme dissemblable,

Et c’est peut-être surement même ce qui compte,

Une histoire commune et non fantôme de brune.

.

.

685 – Calligramme 

.

Portugal/Espagne/Maroc

 Sont trois pays, et cultures,

Avec trois types  de femmes,

La seule restant   en mémoire

    Et je  te  le  jure  que …..  c’est toi,

 À n’en  pas  croire …..  mes yeux,

    Car je te superpose  à toutes celles

      Qui te ressemblent,  plus ou moins,

        De tête, de silhouette et de charme.

        À quoi bon aller chercher ailleurs

         Celle qu’on a, près de chez soi.

              Puis quand le voile

              Tombera d’amour

         Alors tu ne t’en

      Dé-par-ti-ras.

.

Lors je t’ai quittée pour  T  terre portugaise,

Je pensais t’oublier me  ’  retrouver bien aise,

De regarder autour de  A  moi autre joli minois

Avec des corps de rêve   I  sans me soucier de toi !

C’était sans compter        *    ton empreinte marquée

Du sceau de l’amitié,          Q       plus même, si affinités,

Vue de loin tu es plus          U         belle encore, attirante,

À tel  point  d’exciter             I           humeurs changeantes.

Quand je  t’ai quittée            T       pour une terre espagnole

Avec autres  je pensais        T          danser la carmagnole,

Flamencos  et sevillanas     É           salsas valses, tangos,

Je pensais même à toi       E           en partenaire disco.

 .

Je rêvais d’enfourcher      P      tes monts, tes vallons,

Et de caresser tes seins   O   leurs pointes en tétons

Plus que de mon saoul,   U bien plus que de raison,

Tant j’éprouve pour toi  R     beaux gestes passion.

Quand je t’ai quittée  pour  une terre   marocaine,

Femmes, mal fagotées   T  en plus à demi voilées,

N’avaient yeux pour       E   mieux  me dévisager,

Aucune ne me tente       R   comme être fredaine.

Le regard  ne se cache         se prend, se donne,

Il s’échange, vouloir le     *      posséder, maldonne

Sur une terre  berbère        leur regard étranger

A confié : difficile ici         O       pour toi, t’installer.

      R

Ton regard au-delà de tes   T     plaines, de tes monts,

Ton regard allant droit, et   U     jusqu’au plus profond,

Ton regard qui réveille, me  G      surprend et d’un bond

Te fait exister quand bien     A        lors rendu vagabond.

Lors je suis arrivé au Maroc   I    un choc, quand soudain

Voile me dévoile mon si bel     S    amour quitté en France.

      E

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

685 4

.

Une statue de femme,

 jeune, mais statufiée,  

avec la tête de profil

avec un air pensif

.

Une statue peut-elle avoir l’air pensif,

demandez-le donc à Auguste Rodin

avec sa célèbre statue du penseur

aussi la forme épouse le fond.

.

Une  femme  parmi… tant  d’autres

Et pourquoi elle, c’est fou :

Qui sait, le fait qu’elle ne soit pas là,

Renforce mes pensées.

.

Symbolique

.

Prolongeant rêve pureté des romantiques,

Les symbolistes auront donné aux femmes

Une allure virginale mais qu’elles n’ont pas.

.

La femme aura une symbolique très riche

Qui a évolué au fil du temps, toutefois,

Elle a toujours évoqué la fécondité,

La pureté, mais  aussi  le vice.

.

Nombre   de   mythologies

Attribuaient une valeur

Sexuelle   aux   déesses,

Qui incarnaient souvent

Le désir et le plaisir charnel.

Source : poetes.com  et  1001 symboles

.

Descriptif

 

685 – Je t’ai quittée pour terre portugaise 

  Alignement central    /   Titre  droit   /   Thème  départ

Formes anthropo / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : triangle / Symbole de fond : cercle

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

685 6

.

Une  femme  parmi… tant  d’autres

Et pourquoi elle, c’est fou :

Qui sait, le fait qu’elle ne soit pas là,

Renforce mes pensées.

.

Symbolique 

 .

Au sens large, la pensée

Est une activité psychique,

Consciente en son ensemble,

Et qui recouvre les processus

Par lesquels  seront  élaborés,

Les réponses aux perceptions

Venues des sens, des images,

Des sensations, des concepts

Que l’humain associe pour

Apprendre, créer et agir.

fr.wikipedia.org/wiki/Pensée

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Arrive qu’on quitte quelqu’un quelqu’une

En voyageant dans un tout autre pays,

Et qu’on continue à le ou la rechercher

Comme en musique, belle ritournelle

Et qui vous occupe tout votre esprit.

.

On s’attend à le ou là voir surgir

À tous les coins de rue, sentiers

Et l’on projette, sur ses clones,

Son visage des plus familiers.

.

Or la ou les copies, ne sont

Ne valent pas, l’original :

Ce serait  un cas fréquent

Dans les décès et divorces

Impossibilité de retrouver

Situation, être, antérieurs.

 .

.

Quitter, partir en voyage 

.

Scénario

.

Tu es demeurée présente dans ma pensée,

quel que soit l’endroit et le monument visité,

jusqu’à imaginer vivre avec toi, en ce château !

 .

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106 – Si c’était dernière traversée !

Visuels et textuels >>

.

Ce n’est pas à lui, c’est à moi,

De choisir si je navigue ou pas

Sur lui, avec lui, en lui, Ar-Kilé,

Compagnon,  à nul autre pareil,

Je lui  aurai  tendu  mon oreille,

Durant nombre années passées.

Serait-ce  lui   faire  infidélité,

Que de laisser    me reposer,

Une, sinon,  deux  années.

 .

Histoire de changer idée

Être prêt à recommencer

À saisir op-por-tu-ni-tés.

De Funchal  à Madère,

Portugal vers Portimao

Six  jours de  navigation.

.

Six jours passés  sur   l’eau

Sur notre voilier, nom Ar-Kilé

Et si c’était ma dernière traversée

Après en avoir fait durant des années

Aurai-je envie de mettre fin  à passion

Qui n’est plus en ma tête en été saison.

.

Histoire de faire  autre chose, ailleurs,

Pour découvrir de nouveaux horizons,

Changer de monture des fois meilleure,

Pour autre rencontre ou autre écriture !

Tant dans la vie, en vérité : rien ne dure,

Au-delà sept ans  … au-delà de sept vies !

.

Acores, Les Scilly, Portugal Les Canaries,

Pour finir,  Madère,  en colliers  de perles,

Entourant océan, l’eau  de mer qui déferle,

Me faisant apprendre  la sagesse de  la vie !

.

Quand celle-ci est remplie et n’est pas finie

De tourner la page … qu’il me soit permis :

Je veux garder  tous  mes souvenirs intacts,

En sus de ceux que  j’ai consignés, par écrit,

Quand je démarre autres  projets ou contacts

Ça me prend la tête, le cœur,  les tripes, aussi.

.

Ne vivant pas seul, cela pourra m’être difficile.

Faut convaincre : femme, enfants  et  de quoi :

Que ma décision est prise et n’engage que moi,

Car comment continuer projet  s’il m’horripile.

.

Lors je m’y verrai contraint contre  ma volonté

Je ferai tout de travers, maugréant tout à côté.

Je préfère arrêter, quel que soit le prix à payer,

Que, d’avoir le sentiment de perdre ma liberté.

.

Que faire d’autre, de même valeur et  qualité ?

Je ne saurais l’affirmer bien  que  plein d’idées.

Si je ne change pas et maintenant d’avenir sûr,

C’est lui qui me changera et pour déconfiture !

.

.

Extension

.

Tourner la page à une aventure

À laquelle on tenait beaucoup

Est  dur car il reste toujours

Tant à faire et à découvrir

Mais si l’on n’est plus

Dans le bon état d’esprit,

À quoi bon forcer sa passion !

Du simple cabotage autour de la

Bretagne, chaque  année, me ferait

Comme une simple piqure de rappel

Et suffira à enclencher la machine

À souvenirs, enfin, le l’espère.

.

Je parle de la dernière traversée, pas de mon naufrage,

Il me faut ôter de votre esprit une ambiguïté dommage,

Simplement, lassé de parcourir les mers, hanté  les ports,

Sans prétendre, y avoir fait  le tour, choisir un autre sort !

Tout voilier  est un transport, et une maison, et un plaisir,

Incomparable sur l’eau, mais n’est pas pour autant le seul

À vous apporter cette sensation de liberté et de plénitude

Il y en a bien d’autres à terre et qu’il me tarde d’explorer

Souvenirs, du passé, demeurent : l’avenir, à construire.

.

Ce n’est pas tant le désamour qu’une lassitude

Comme l’impression d’en avoir fait le tour,

Temps est venu de passer à autre chose

On a qu’une vie : faut se renouveler.

.

Dans la vie il y a une première fois

Qui préfigurera parfois la dernière,

Vague à l’âme soudain vous envahit

Vingt années en voilier … cela suffit !

.

Quelqu’un m’a parlé d’un camping-car

On ne peut remplacer un voilier par cela

L’impression de liberté sera bien moindre,

Espace n’est pas le même, imaginaire aussi.

.

.

Épilogue

.

Une dernière traversée

Une dernière expérience

Une dernière … existence,

Enfin, là, n’exagérons rien :

La vie est succession de choix

D’abandons ou de bifurcations,

Qui n’impactent que vous et moi,

Sans trop chercher à s’en raisonner

Mêlant corps, cœur, esprit, passion !

.

L’on pourra croire que c’est la dernière

Et puis, un temps après : recommencer,

À condition, bien sûr d’en avoir occasion,

Quand on est équipier, non le propriétaire.

D’un voilier à l’autre, équipage, programme,

Tout peut changer, offrir nouvelle perspective.

À certains, comme amour, choix est irrévocable,

Ils se sentent au terme d’un cycle, jettent l’éponge.

.

Ce ne serait jamais une décision facile à prendre,

Surtout si l’on a plus de vingt ans  de navigation

Derrière soi, ça vous fait comme seconde nature

On s’est installé en outre en un certain confort,

Qui fait que son abandon est ressenti très fort.

En même temps, poursuivre, allant à reculons

Empêche de rebondir sur nouvelles passions.

.

.

106 – Calligramme

.

Ce n’est pas à lui, c’est à moi,

De choisir si je navigue ou pas

Sur lui, avec lui, en lui, Ar-Kilé,

Compagnon,  à nul autre pareil,

Je lui  aurai  tendu  mon oreille,

Durant nombre années passées.

Serait-ce  lui   faire  infidélité,

Que de laisser    me reposer,

Une, sinon,  deux  années.

.

***************************

.

Histoire de changer idée

Être prêt à recommencer

À saisir op-por-tu-ni-tés.

De Funchal  *   à Madère,

Portugal   E vers Portimao

Six  jours  T  de  navigation.

Six jours   *   passés  sur   l’eau

Sur notre      S  voilier nom Ar-Kilé

Et si c’était      I   la dernière traversée

Après en avoir    *  fait durant des années

Aurai-je envie de   C   mettre fin à la passion

Qui n’est plus en      ‘       ma tête en été saison.

Histoire  de   faire     É       autre chose, ailleurs,

Pour découvrir de       T          nouveaux horizons,

Changer de monture   A              des fois meilleure,

Pour autre rencontre   I               ou autre écriture !

Tant, dans la vie, en    T            vérité : rien ne dure,

Au-delà sept ans          *            au-delà de sept vies !

Acores, Les Scilly,       M        Portugal Les Canaries,

Pour finir,  Madère,     A            en colliers  de perles,

Entourant océan, l’eau  *               de mer qui déferle,

Me faisant apprendre    D          la sagesse de  la vie !

Quand celle-ci est rem    E            plie, n’est pas finie

De tourner la page                 qu’il me soit permis :

Je veux garder  tous            N   mes souvenirs intacts,

En sus de ceux que  j’ai        I      consignés, par écrit,

Quand je démarre autres       È     projets ou contacts

Ça me prend la tête, le cœur     R      les tripes, aussi.

Ne vivant pas seul, cela pourra     E    m’être difficile.

Faut convaincre femme, enfants        *      et de quoi :

Que ma décision est prise et n’engage T       que moi,

Car comment continuer projet s’il m’  R      horripile.

Lors je m’y verrai contraint contre      A   ma volonté

Je ferai tout de travers, maugréant     V   tout à côté.

Je préfère arrêter, quel que soit le      E  prix à payer,

Que, d’avoir le sentiment de perdre   R      ma liberté.

Que faire d’autre, de même valeur     S     et  qualité ?

Je  ne  saurais  l’affirmer  bien  que   É   plein d’idées.

Si je ne change pas et maintenant    E     d’avenir sûr,

C’est lui qui me changera et pour     ?     déconfiture !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

106 4

.

Évocation

 .

Trois parties, un fut,

Un col,  un bouchon :

Bouteille quelconque,

Ou «Bouteille à la mer » 

Rien de commun entre une traversé et une bouteille

Sauf, évidemment, s’il s’agit d’une bouteille à la mer

Mais ici ce n’est pas le cas, la  forme n’est pas fond.

Qu’y a-t-il de commun entre naviguer et bouteille :

Peu de chose sauf si l’on fait naufrage île déserte.

 .

Symbolique 

 .

Lorsqu’on rêve de voir

Une bouteille pleine :

Rencontres  amicales,

Bonheur et détente ;

Voir une  bouteille,

Avec du vin :

Richesse ;

Voir une bouteille vide :

Présage petit incident ;

Laver une bouteille :

Clarification d’une

Situation confuse ;

Voir  une bouteille  cassée :

Prudence, risque de fracture ;

Voir une «bouteille à la mer» :

Des   nouvelles   de   l’étranger.

dictionnaire-des-symboles-de-reve

.

Descriptif

.

106 – Et si c’était ma … dernière traversée ! 

Alignement  centré / Titre  serpentin  / Thème croisière

Forme droite   /  Rimes égales   / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : bouteille Symbole de fond : à la mer

.

.

Fond

.

Évocation 

.

106 6

.

Une bouteille bien fermée avec bouchon en étain

Sur une plage avec mer plate

On pourra autant penser «bouteille à la mer»

Qu’à oubli baigneur, touriste.

 .

Symbolique 


La bouteille à la mer

Est généralement associée

À un appel au secours, aide.

La littérature regorge d’histoire

Où des naufragés échoués sur une

 Île déserte place un message de SOS

Dans une bouteille, dans l’espoir que

Que l’on viendra leur porter secours.

Forcément, un message de détresse.

Dans tel cas,  la bouteille  à la mer,

Deviendra, surtout, un moyen de

Communication avec l’inconnu.

Source : 1001 symboles

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

Une bouteille sur une île déserte peut servir

À expédier un message : «bouteille à la mer»

Ça rime en effet avec secours, errance, dérive

Mais, ici, le fond et la forme ne se ressemblent

Du fait qu’il s’agit du dernier voyage et arrêt.

.

La bouteille à la mer reste un mythe qui dure

Aujourd’hui avec techniques de communication,

Elle est devenue un contenu vide, restant symbole

D’une aventure qui se termine par un naufrage

Mais parfois ce dernier n’est que dans la tête

D’un équipier qui divorce de son coursier

Pour se consacrer à toutes écritures.

 .

Visuel

.

 .

Traversée Funchal jusqu’à Portimao

.

Visuels et textuels >>

105 – Ar-Kilé, juché sur un ber

Visuels et textuels  >> 

.

Ah

Voyez  ça

C’est comme ça :

Notre voilier sur l’eau,

On le trouve   très     beau

Lors  notre   voilier  sur   ber,

Nous  en    sommes    très    fiers

Notre  voilier, juché sur sa   quille,

Découvre  à  présent, son   dessous

Lors ses formes courbes,  tendues,

Lui donnent un bel aspect ventru

Il parait  quelque  peu pataud,

Le sol n’est pas son  élément

Sans ber, serait branlant

Sans échasses bateau.

.

Fini

Belles

Croisières :

Notre bateau,

Est sur son ber,

Est bien désarmé,

Pour passer l’hiver,

Pourtant le capitaine,

De lui, sera autant fier,

Bien saturé en émotions,

Il demeurait…jusqu’à hier,

De le voir,  très haut, en l’air,

Lors il se découvrait, en frères,

Le laissant sur chantier, derrière,

Il reviendra l’hiver bricoler sur ber,

Sur lui tant et tant de choses à faire,

Qu’il pourrait y passer   sa vie entière,

Sans penser  aux malheurs  de la Terre

Je l’ai vu changer  chaque anniversaire,

Depuis sept ans, acquis avec argentière,

Il changera, encore, ainsi, de ber en ber,

Il finira d’être beau bateau propriétaire,

Il ne lui manque  rien,  selon  équipiers,,

Même pour accueillir  la femme aimée,

N’importe quel bateau demeure petit,

Un mètre en plus : rien n’est garanti,

Bateau, réclame  argent  et  temps,

Pour réaliser programme de mer,

De compromis tout est affaire,

Pour trouver la taille idéale :

Ça lui ferait trop mal !

.

.

Extensions

.

Un voilier sur l’eau et sur terre

N’a pas du tout la même apparence.

Dans  l’eau, on ne le voit qu’à partir de

Sa ligne de flottaison … ce qui lui donne

Une coque  fine, et, avec un franc-bord

Minimisé tandis que dans l’air, toute

Sa coque entière et ses appendices,

Quille, safran seront à découvert.

Il est comme un poisson sorti

De  son   élément   naturel,

Incapable  du moindre

Mouvement, inerte.

Le carénage est

L’opération

 Courante

Durant

 Hiver

C’est le temps pour le voilier

De se refaire une beauté après avoir voyagé

Des mois, et, réalisé  de  longues traversées.

Nous avions quatre jours à mettre à profit,

Avant l’avion pour Paris, pour notre retour.

.

Il n’y a pas que le pont du bateau qui demande des soins

La coque et ses dessous tout autant que l’on appelle carène

Ce qui frappe en premier, est sa quille : nageoire de poisson,

Mais qui ne frétille pas, stabilise le voilier en eaux, courants !

Notre voilier, dériveur intégral, elle se remonte complètement

À l’intérieur, et l’on peut alors échouer sur le sable d’une plage.

Des algues et des minicoquillages ont pris pension sur son fond

Qu’il va falloir déloger au couteau, ou karcher et puis repeindre,

Pour que le voilier, sans moindre aspérité, se glisse bien, en eau.

.

Il n’est jamais simple ni naturel de laisser

Son voilier hiverner sur un ber à l’étranger

Le mieux est bien qu’il soit non loin de soi,

Pour aller lui rendre visite  ou le surveiller.

.

Ce n’est pas tant l’investissement matériel

Qu’affectif  et, profondément, émotionnel,

Qui fait qu’on s’y attachera comme à tout

Espace générant des imaginaires de fous.

.

Pour nous en consoler, nous quittons  un

Voilier tout propre comme remis à neuf,

Prêt à repartir à notre descente d’avion.

Il faut cela pour assouvir notre passion.

.

.

105 – Calligramme

.

Ah   …

…    Voyez       ça   …

…   C’est   N  comme  J  ça :   …

…   Notre  O  voilier sur   U l’eau,   …

…   On le  T  trouve      très     C  beau    …

…   Lors    R  notre   voilier  sur   H   ber,   …

…   Nous  E   en    sommes    très    É  fiers   …

…   Notre   *  voilier, juché sur sa   *  quille,   …

…   Décou  A   vre à présent, son    S dessous   …

…   Lors ses R  formes    courbes   U tendues   …

…   Lui don    nent bel aspect     R   ventru   ….

…   Il parait  K   quelque  peu   *   pataud,   …

…   Le sol n’   I   est pas l’é   B    lément   ….

…   Sans ber  L   il serait  E  branlant   …

…   Sans éc  É hasses   R  bateau   ….

.

************************

*********************

.

  N …   Fini   …  N

   O    …   Belles   …   O

 T  …   Croisières :   …  T

R  …   Notre bateau   …   R

E    …   Est sur son ber   …   E

*  …   Est bien désarmé,   …    *

V   …    Pour passer l’hiver,    …   V

O   …   Pourtant, le capitaine,    …  O

I   …     De lui, sera autant fier     ….   I

L   …     Bien saturé en émotions,     …  L

I   …      Il demeurait…jusqu’à hier,      …   I

E   …    De le voir,  très haut en l’air,      …   E

R   …     Lors il se découvrait, en frères,     …   R

*   …     Le laissant sur chantier, derrière  ….    *

A    …   Il reviendra l’hiver bricoler sur ber,   …   A

R   …    Sur lui tant et tant de choses à faire,   …   R

   …   Qu’il pourrait y passer   sa vie entière,   …   

K   …   Sans penser aux malheurs de la Terre    ….   K

I    …    Je l’ai vu changer chaque anniversaire,     …   I

L  …    Depuis sept ans, acquis avec argentière,   …   L

É   …   Il changera, encore, ainsi, de ber en ber,   …   É

*   …    Il finira d’être beau bateau propriétaire   ….   *

S   …    Il ne lui manque  rien,  selon  équipiers,   …   S

U    …   Même pour accueillir  la femme aimée   …   U

R   …   N’importe quel bateau demeure petit,   …   R

 *    …   Un mètre en plus, rien n’est garanti   ….   *

U     …   Bateau, réclame  argent  et  temps,   …   U

N    …   Pour réaliser programme de mer   …   N

*    …   De compromis tout est affaire,   …   *

B   …   Pour  trouver la tailleidéale :   …   B

E   …   Le vendre pour un autre,   …    E

R …   Ça lui ferait trop mal !   …    R

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

105 4

.

Évocation

 .

Un voilier, au sec, vu

Par-dessous sa proue,

Dans un chantier naval

Pour restaurer et  hiverner.

Une petite et grande coque, vues par-dessus

Vue par-dessous, on les appelle : des carènes,

Ce qui fait que fond et forme, se confondent !

.

Ar-Kilé est sorti de l’eau, pour hiverner

 Dans un chantier :

Il a quitté son élément naturel et se tient

Sur ses béquilles. 

 .

Symbolique 

 .

Selon dictionnaire,

 » Hiberner  »     s’emploie

Parlant de certains animaux

Pour dire qu’ils passent l’hiver,

Dans un état d’engourdissement

Ou profonde  léthargie, tandis

Que  » hiverner  »  signifiera

 » Passer   l’hiver    à    l’abri,

En un lieu  quelconque »

Et  ce dernier  terme

Était   utilisé   pour

Parler de navires,

Troupes, passant

 L’hiver  dans un

 Lieu     protégé

En  attendant

La belle saison.

ohmymag.com/best-friends/hiberner-

hiverner-quelle-difference

.

Descriptif

.

105Notre voilier Ar-Kilé juché sur un ber

Alignement  oblique / Titre  dédoublé  / Thème bateau

Forme en ovale   /  Rimes égales   / Fond accordé à forme

Symbole de forme : hiverner Symbole de fond : chantier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

105 6

.

Des chantiers de vieux bateaux, vieilles coques

Ressemblent à des pré-cimetières

On peut imaginer leurs fortunes ou infortunes,

Échappées de naufrages, faillites.

 .

Symbolique 

 .

L’homme a imaginé et créé

Des engins lui permettant de naviguer

Sur l’élément liquide depuis aube d’humanité,

Mais cette définition d’architecture navale pour

Cette activité très ancienne ne date quant à elle

Que du XVIIe siècle, lorsque l’on a commencé

À compiler les savoirs sur les artefacts

Nautiques dans ses chantiers.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une carène de voilier au sec sur terre-plein chantier

L’on distingue ce qu’on appelle : œuvres vives, mortes

Cela rime avec «mise en ber» en dehors de toute mer

Et avec fixité totale lors étant prisonnier dans l’air,

Dès lors en ce poème fond et forme correspondent.

.

L’avantage d’un voilier de cale dériveur intégral,

Est qu’il peut se poser n’importe où sur son fond

L’inconvénient : faut remonter la dérive mobile,

Et le voilier en deviendra moins manœuvrable

L’on en garde pour éviter que le voilier tourne

Ou nous envoie sur les cailloux ou les bords !

 .

Visuel

.

  

 .

Par grue, lift, ascenseur, au choix

.

Visuels et textuels  >> 

 

104 – Chantier de bateaux d’Olhao

Visuels et textuels  >> 

.

Bateaux,

En réparation,

Chan   tiers d’Olaho,

Ont l’air d’être saignés,

Certains beaux à pleurer.

L’impuissance des marins,

Face à la crise économique,

Fait, qu’eux une fois  morts,

Leur bateau le devient  aussi.

Et il est vrai qu’il fut un temps

Ils  étaient  fiers   de   sillonner

Les abords Olhao, ceux de Faro,

Lors se croyaient indestructibles,

Mais les voilà rendus putrescibles

Même que morceau par morceau,

Les voilà se désagrègent en eaux.

 .

Chantier

À côté duquel on est hiverné

Rarissime,

Avec trentaine bateaux de pêche

A proximité,

Tous en état plus ou moins déshabillé

De leurs bordés,

Quand ce n’est pas des trous en la coque

Ou fort bien cassés,

Le pire étant squelette, entièrement à nu,

Avec son bois charpenté.

 .

Y a les traces de drossages sur les cailloux,

Sur des coques défoncées,

Y a la trace  d’abordages, de nuit, survenus,

Faits à l’avant, arrière.

Nous n’en connaissons pas les  propriétaires,

Riches ou misères,

Ni les parcours, ni histoires, transformations,

Que leurs noms

Qui sonnent à nos oreilles comme des talents,

De charpentier

Les avoir construits, réparés, rénovés, choyés

Et le cœur serré.

 .

Les voir finir, aujourd’hui, en vrai cimetière

Lors ils ont passé

Cent ans : bons loyaux services marchands

Rien qu’en pêchant,

Nombre méritent restauration pour faire

Honneur au siècle dernier,

Faute amoureux, nostalgique, sponsor,

Quelqu’un a décidé de leur mort.

On ne peut restaurer passé histoire,

Ni tout jeter, garder en un musée.

.

.

Extension

.

Olhao, oh, là-haut !

C’est un enterrement

De première classe que

Cet éloge funèbre au passé

De navires en réalité très abimés

Complètement dépassés en nouveautés.

Les  bateaux  n’ont  pas, comme les voitures,

De centre industriel ni artisanal de récupération.

La grande majorité vieillissent et pourrissent

Sur place en fond d’une baie ou en fond

D’un chantier sans que personne ne

S’y intéresse ni ne s’en émeuve.

Un bateau, ça va sur l’eau

Et il y retournera, bien

Qu’aucun composant,

Ne proviendra de lui.

.

Chantier maritime, en principe, n’est pas un cimetière

C’est à la fois : un dortoir, un atelier, et un commerce.

Les bateaux sont à terre, la plupart, perchés sur bers,

Certains sont mal en point ; autres ont besoin lifting.

L’on y voit une agitation, pour les rendre maritime,

Demain il faudra les remettre à l’eau, leur élément

Naturel ressemblant ici à des oiseaux sans ailes !

L’on y aura mis notre voilier afin de  l’hiverner

Et l’on aura visité sa ville et ses restaurants.

.

Un chantier de révision, réparation

Mais aussi récupération  et cimetière

De vieux bateaux de pêche en fin de vie,

Mais le nôtre n’en est pas là, loin s’en faut.

.

Il y aurait toujours quelque chose de curieux,

Et voire d’émouvant à voir les voiliers mis à sec,

Totalement en dehors de leur élément, prisonniers

Des bers qui les entourent, les soulevant de terre !

.

Il faut mettre une échelle pour  dessus  grimper

Difficile d’y vivre à bord, sans eau, électricité

Mais c’est l’occasion de nettoyer sa carène

Et de lui faire un désarmement complet.

.

.

104 – Calligramme

.

Ba  C teaux,

En répa  H ration,

Chan   tiers d’ A Olaho,

Ont l’air d’être  N   saignés,

Certains beaux  T   à pleurer.

L’impuissance   I    des marins,

Face à la crise    E     économique,

Fait, qu’eux       R   une fois  morts,

Leur bateau       *    le devient  aussi.

Et il est vrai      B    qu’il fut un temps

Ils  étaient        A     fiers   de   sillonner

Les  abords       T    Olhao, ceux de Faro,

Lors se croy      E    aient indestructibles,

Mais les voi      A     là rendus putrescibles

Même que        U     morceau par morceau,

Les voilà          *      se désagrègent en eaux.

.

**********   O   L   A   H    O  ********

*******************************

.

Chantier

L          À côté duquel on est hiverné         D

Rarissime,

E        Avec trentaine bateaux de pêche         E

A proximité,

*        Tous en état plus ou moins déshabillé      *

De leurs bordés,

C        Quand ce n’est pas des trous en la coque      B

Ou fort bien cassés,

H        Le pire étant squelette, entièrement à nu,       A

Avec son bois charpenté.

A         Y a les traces de drossages sur les cailloux,        T

Sur des coques défoncées,

N        Y a la trace  d’abordages, de nuit, survenus,        E

Faits à l’avant, arrière.

T         Nous n’en connaissons pas les  propriétaires,       A

Riches ou misères,

I        Ni les parcours, ni histoires, transformations,        U

Que leurs noms

E          Qui sonnent à nos oreilles comme des talents,       *

De charpentier

R        Les avoir construits, réparés, rénovés, choyés       D

Et le cœur serré.

*          Les voir finir, aujourd’hui, en vrai cimetière         ‘

Lors ils ont passé

N        Cent ans : bons loyaux services marchands       O

Rien qu’en pêchant,

A        Nombre méritent restauration pour faire        L

Honneur au siècle dernier,

V         Faute amoureux, nostalgique, sponsor,        A

Quelqu’un a décidé de leur mort.

A          On ne peut restaurer passé histoire,       H

L        Ni tout jeter, garder en un musée.        O

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

104 4

.

Évocation

 .

Une arrête  d’un  gros  poisson,

Un totem  d’une tribu amérindienne

Un bateau pour restauration bois

Et très bien calé  sur ses béquilles !

 .

Un squelette de bateau sur un ber de chantier

Rien d’étrange mais une somme de travaux,

Qui font que forme et fonds, correspondent.

 .

Un voilier ça se construit, s’entretient,

Se répare, finit sa vie,

Quelques-uns, les plus beaux, nobles,

Jouent restaurations des bois.

 .

Symbolique  

 .

Restauration bois est utilisé

Dans  le  domaine    de  la   plaisance.

D’abord utilisé  de manière  traditionnelle,

Il a su s’adapter aux nouvelles colles synthétiques

Puis sous forme de composite, donc matériau moderne.

Le bois en lui-même est en quelque sorte composite naturel.

.

Toutefois plusieurs méthodes de mise en œuvre permettent

D’obtenir une coque légère, relativement bon marché

Face à la fibre de verre par exemple et ce tout en

S’affranchissant des anciens défauts du bois

Comme pourrissement, confrontation

Avec les xylophages marins.

fr.wikipedia.org/wiki/Construction_navale#

La_construction_navale_dans_le_nautisme

 

Descriptif

.

104Le chantier naval de bateaux d’Olhao

Alignement  oblique / Titre  dédoublé  / Thème bateau

Forme en ovale   /  Rimes égales   / Fond accordé à forme

Symbole de forme : restauration / Symbole de fond : voilier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

104 6

.

Le voilier une fois réparé, navigue de nouveau

Au gré de sa voilure ancienne

Il ne manque ni d’allure ni de charme suranné,

Rappelant  gréement d’autrefois !

 .

Symbolique 

 .

La navigation s’est développée

Avec avancées technologiques

Mais aussi  avec les capacités

De manœuvre… des bateaux.

.

Un voilier est ainsi qualifié,

Selon ses aptitudes nautiques

Sa façon de « tenir la route »,

Façon de  remonter   au vent,

«D’étaler »  un   coup   de  vent,

Ou  de  répondre  au barreur.

.

Nombre dictons sont associés

Au comportement des bateaux,

Grand rouleur, grand marcheur.

Source : d’inspiration personnelle

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Pour une forme de carcasse  de vieux voilier

C’en est une et même passablement éventrée

Elle reprendra peut-être librement la mer

Après une série de travaux contraints,

En façonnant nouvelle pièce en bois

Pour une dernière restauration !

.

On verra  sur rassemblements

Tels que Rouen, Douarnenez

Et qui sait même … Brest,

Navigant avec panache

Au lieu de finir sa vie

En cimetière marin

Fond de chantier. 

Visuel

.

.

Rassemblement vieux gréements

.

Visuels et textuels  >> 

103 – Retrouvailles Lagune de Faro

Visuels et textuels  >> 

.

Belle lagune de Faro

Est un endroit magique

Tombée de nuit fantastique

Sous Lune en lumière de halo

Où, bruits de faune marécageuse

Font comme mélodie mystérieuse

Provenant d’existences étranges

Qui l’ensorcellent, de magie,

Où la pensée se mélange

Aux rêveries de nuit

Diverses facéties

De ses chenaux,

Comme lit d’eaux.

 .

En  la  lagune de Faro,

Mélange de terre et d’eau

La poésie du lieu, enchante,

Tout passant  qui s’y présente.

Il règne une sorte d’atmosphère

Qui, pour l’imagination, prospère,

En vous comme vaste… panorama

De tout ce que nature et mer aura.

À vous le trouver même endroit,

J’y suis, reste encore un jour,

Ça vaut vraiment le détour,

À marquer  d’une croix.

 .

En  cette lagune  de Faro,

Partition  de terre   et d’eau,

L’on côtoie  nature  et oiseaux,

Avec tant bien d’autres animaux.

Elle est comme un marais intérieur

Qui ouvrirait à tous son grand cœur,

Elle se laisse  parcourir  par bateaux,

En  tous genres, et, de tous niveaux.

Son niveau est, tantôt bas et  haut

Fonction de la marée et courant,

Parfois, dans sables mouvants,

Feront échouer   plus d’un sot.

 .

Tant en cette lagune de Faro,

Fine bande de terre, et d’eau,

Le phare, à l’entrée, bien haut,

Éclairé, les nuits, tout l’horizon,

Pour guider les bateaux de pèche,

Qui rentrent rapporter à la fraîche

Le poisson pris au filet, hameçon,

Jusqu’au port … en haut  d’Olhao

Où nous avons pris nos quartiers

D’hiver, pour hiverner  le voilier,

Dans un beau chantier maritime.

.

.

Extensions

.

Olhao comporte deux marinas, une publique et privée.

De la dernière, nous sommes fait éjecter par le passé,

À sept heures du matin, après la nuit plutôt courte.

Curieusement la marina n’était pas pleine mais

Il aurait fallu téléphoner deux jours à l’avance

Pour avoir peut-être une chance d’y séjourner

Si fait nous avons été mouillé un peu plus loin,

Pour prendre notre petit déjeuner plus tranquille.

Olhao n’a pas la prestance de Faro, ce loin s’en faut :

Elle est plus industrielle … est plus tournée vers la mer.

Port de commerce et pêche et deux chantiers maritimes.

.

La Nature avec un grand N, encore préservée et sauvage,

Celle de notre enfance de l’humanité est celle qui fait rêver.

Il y a quelques aménagements, par-ci-par-là, trace d’homme,

Mais, pour l’essentiel, rien n’a changé, et la vie suit son cours.

On peut marcher, le long de ses dunes, naviguer  sur ses eaux,

Voir se promener, se nourrir ses petits et ses grands oiseaux.

Avec la marée, les paysages changent, et l’estran s’agrandit,

La vase apparait, à certains endroits, près des végétations,

Dont celle-ci se nourrit en même temps que coquillages.

.

N’allez pas croire qu’une lagune ici

Est comme lac, fermé, et sans contact

Direct avec la mer : ici il y aura  un fort

Courant de marée, descendant, montant.

L’approche d’Olaho dans la lagune de Faro

Nous contre par un fort courant traversier,

Contrecarre notre manœuvre de mouillage.

.

La ville  ne  présente  pas  d’architectures

Étant  du même style  que  celle de Faro,

Nous avons trouvé  un excellent restau,

Pour nous remettre  de  nos émotions.

Demain, nous  irons  hiverner  à sec,

La croisière s’arrête là  cette année,

Nous laissant de beaux souvenirs.

.

.

Épilogue

.

La  belle rivière de mer

Entre deux bancs de sable,

Telle est cette Lagune de Faro,

En laquelle navigue notre bateau

En évitant de s’échouer lors amers,

 Attendant forte marée, improbable.

.

Il en est de même de certains deltas

Qui se perdraient en ramifications

S’étendant comme une chevelure

Qui flotte avec vents et marées

On ne sait où finit le fleuve,

Ni où commence la mer.

.

Cette lagune de Faro

Accueille une autre ville

Répondant au nom d’Olhao

Où hiverne, bientôt, le bateau

Pour passer un hiver tranquille,

En chantier accessible forte marée.

.

.

103 – Calligramme

.

Belle lagune de Faro

Est un endroit magique

Tombée de nuit fantastique

Sous Lune en lumière de halo

Où, bruits de faune marécageuse

Font comme mélodie mystérieuse

   Provenant d’existences étranges

               Qui l’ensorcellent, de magie,

                          Où la pensée se mélange

                                     Aux rêveries de nuit

                                             Diverses facéties

                                                    De ses chenaux,

                                                           Comme  lit  d’eaux !

                                                       RETROUVAILLES

                                                               En  la  lagune de Faro,

                                                             Mélange de terre et d’eau

                                                           La poésie du lieu, enchante,

                                                          Tout passant  qui s’y présente.

                                                       Il règne une sorte d’atmosphère

                                                     Qui, pour l’imagination, prospère,

                                               En vous comme vaste… panorama

                                         De tout ce que nature et mer aura.

                                À vous le trouver même endroit,

                      J’y suis, reste encore un jour,

              Ça vaut vraiment le détour,

   À marquer  d’une croix.

DE       LA     LAGUNE

En  cette lagune  de Faro,

Partition  de terre   et d’eau,

L’on côtoie  nature  et oiseaux,

Avec tant bien d’autres animaux.

 Elle est comme un marais intérieur

 Qui ouvrirait à tous son grand cœur,

   Elle se laisse  parcourir  par bateaux,

   En  tous genres, et, de tous niveaux.

   Son niveau est, tantôt bas et  haut

   Fonction de la marée et courant,

  Parfois, dans sables mouvants,

   Feront échouer   plus d’un sot.

PRÈS        DE           FARO

    Tant en cette lagune de Faro,

     Fine bande de terre, et d’eau,

         Le phare, à l’entrée, bien haut,

            Éclairé, les nuits, tout l’horizon,

              Pour guider les bateaux de pèche

                Qui rentrent rapporter à la fraîche

              Le poisson pris au filet, hameçon,

         Jusqu’au port … en haut d’Olhao

      Où nous avons pris nos quartiers

  D’hiver, pour hiverner le voilier,

Dans un beau chantier maritime.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

103 4

.

Évocation

 .

Sculpture moderne personnage

Un ver de terre et qui se tortille,

Une lagune, avec ses méandres,

 Non  comme lagon  en  Pacifique.

 .

Forme de la lagune épouse bien le fond

Entre deux bancs de sable et de vases

Pour former comme un lac intérieur

 .

Lagune change avec les marées,

Les saisons, le temps 

Toute une faune et toute une flore

S’y installent, à demeure.

 .

Symbolique 

 .

Une lagune est une étendue d’eau

Qui sera, généralement, peu profonde

Séparée de la mer par un cordon littoral.

Souvent  constitué  de  sable  fin, ce cordon

Se modifie naturellement, il est vulnérable

Aux assauts de la mer, tempêtes, tsunamis

Et à diverses formes  d’artificialisations.

Et pour le tourisme environnemental,

Une lagune est sanctuaire naturel,

Endroit des plus privilégié pour

Observation des oiseaux.

Wikipédia : lagune

.

Descriptif

.

103Retrouvailles de la Lagune près de Faro

Alignement  oblique / Titre intercalé  / Thème croisière

Forme courbe  /  Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : lagune / Symbole de fond : lagons

.

.

Fond

.

Évocation

.

103 6

.

Lagon bleu parmi d’autres en Pacifique

Ici, rien à voir avec la Lagune de Faro

On est dans les formations de coraux

Et qui feront le charme de tels ilots.

Symbolique 

 .

En nous embarquant

Dans son imaginaire ultramarin,

Edouard Glissant, nous invite à un voyage

Vers les rivages  de  la  pensée « archipélique »

.

Qu’il oppose à la pensée « continentale » dominante,

Destinant l’Humanité à des  compétitions permanentes

Entre groupes géolocalisés, ethniques, religieux, politiques.

.

C’est bien dans le souci de marquer une façon

Différente de penser et d’imaginer que

Ce vocabulaire prend tout son sens.

osonslesjoursheureux.net/

fondements/symbolique

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Lagune de faro par-ci, lagune de faro, par-là :

Par-ci, dans le zig ; par-là dans le zag, en  virant,

La voici rimant avec eaux, voilà rimant avec tango,

Attention, en faisant demi-tour, banc de sable devant.

.

Si tout cela ne nous mène pas, au fond, pour  la forme,

Que faut-il d’autre évoquer … invoquer, pour satisfaire

La convergence des eaux … des terres et des bateaux !

.

Il y a lagune et lagune : toutes ne sont pas identiques.

Celle  érigée par les coraux, sont en des mers du sud,

Celle, creusée dans les dunes et vasières : du nord !

.

Après, certaines auront des ports, et d’autres, des

Mouillages en eau peu profondes mais abritées.

Ici il y en a deux, une accueillante, l’autre peu

Et on le sait pour avoir fréquenté les deux !

 .

Visuel

.

.

Une vue sur la lagune, de Faro

.

Visuels et textuels  >> 

102 -Atterrissage à Portimao

Visuels et textuels >> 

.

Notre point de chute bateau

Après la    traversée   de Madère

Vers la rade de Portimao, s’avère

D’être l’entrée  Rade  de  Portimao,

Nous retrouvons la côte portugaise,

Où nous avions navigué à notre aise

Afin de faire hiverner notre voilier.

.

Pour cette approche, mer, pétole,

Nous oblige  à  mettre moteur,

Pour  croiser  les   pêcheurs,

Et qui reviennent au quai

Débarquer pour journée,

Glissant sur mer d’huile.

.

Avec, pas un seul nuage,

Ni aucun souffle  de vent

Voilier,  en panne d’airs ?

Encore loin de tout  rivage

Sommes, moteur avançant

Sinon chez nous : mer tuile.

.

Ici, la côte, toute en falaises,

Trouée est comme le gruyère,

Qui offre ses multiples grottes,

Pour nos yeux comblés d’aise.

Là, des plages  jaunes, sablées,

Font comme vrais… hot spots !

.

Et  plus loin, village tout  blanc

Émerge  sur fond  forêt de pins

Est suivi  de nuées  de goélands

Survolant leur territoire marin,

En quête de journalière pitance.

.

Le  temps  s’étire, lent, très lent,

Sur côte, se prolongeant sans fin

En horizon  d’un soleil  couchant

En lequel nous,  nous imprimons

Le rêve lointain   que nous ferons

Une fois rendu Portimao,  citadin

.

.

Extensions

.

Tous n’ont pas, comme nous,

Le courage sinon la chance, d’aller

Aussi loin étancher leur soif d’aventure

Bientôt les nôtres vont se terminer  mais,

Avant, il nous faut rentrer en lagune de Faro

Et nous rendre jusqu’à Olhao où chantier naval

Nous attend pour nous mettre au sec pour l’hiver.

.

Nous n’y sommes pas encore mais courage matelot,

Si, demain, pas de tempête  en vue, il nous faudra une

Bonne demie journée de navigation côtière … pas plus !

.

Ce n’est, jamais, que la quatrième fois  que nous entrons

Dans cette rade et nous savons, exactement, où il nous est

Possible, et favorable, d’y mouiller, pour y passer  une nuit

Tranquille et agréable au milieu du cercle d’autres voiliers.

.

Dieu merci la rade est grande d’autant qu’il nous faudra

Au moins quarante mètres de chaine, sinon plus, pour

Mouiller en toute sécurité, même si le vent monte,

Même si le vent ou le courant tournent.

.

De retrouver un lieu dans lequel on s’est bien plu

Est toujours un plaisir, avec la revue de souvenirs,

Qui sont remplis d’émotions, dans un album photo.

Si certains demeurent plus marquants que d’autres,

Ce n’est pas tant parce qu’ils sont vantés par publicité

Car ils le sont tous en devenant un produit touristique

Mais  parce qu’ils ont laissé, d’eux-mêmes, leur félicité.

C’est le cas de Portimao et de Ferragudo, ville et village,

Qui se font face, en représentant la modernité et le passé.

.

De revenir en un lieu, connu, fréquenté

Auparavant n’est pas comme découverte

On a pris ses repères, et l’on anticipe tout

Nous sommes contents d’arriver bon port.

.

Il fait jour, matin, la mer est calme, pétole,

Et nous approchons du môle au seul moteur

Le brouillard n’est plus que lointain souvenir

Il nous tarde de mouiller, mettre pied à terre.

.

En ralentissant, notre sillage se fait plus discret

Qui sait s’il garde en mémoire  notre long trajet,

Comme le fait notre GPS, sur notre carte marine

Atterrissage en douceur restera … amphétamine.

.

.

Épilogue

 .

Un sillage, en mer, d’un gros bateau,

N’a rien à voir avec celui d’un petit

Ce dernier  remuant moins d’eau

S’estompe plus rapidement

Cela jusqu’à disparaitre

Sans laisser de trace,

Surfant en surface.

.

Que j’aime observer celui d’un ferry

Sa turbulence, à pleine vitesse,

Donne l’impression torrent,

Sortant hélice en vibrant,

Celui de notre voilier :

 Frétillement poisson

Comme gros thon.

.

Lors en rade Portimao, atterrissant,

Le sillage diminue, forcément !

Ne dépassant trois nœuds,

On glisse sur le courant,

Avec lequel se confond

Et mouillant l’ancre,

La mer est d’huile.

.

.

102 – Calligramme

.

A   Notre point chute bateau

T ….. Après la    traversée   de Madère

T ……. Vers la rade de        Portimao, s’avère

 E……………. D’être l’entrée                 Rade de Portimao.

R……………………. Nous retrouvons                 la côte portugaise,

I……………………….… Où nous avions                navigué à notre aise

S…..…………………..….. Afin de faire           hiverner notre voilier.

S                                                                                                        *

A………………………….….. Pour cette approche, mer, pétole,

G……………………………. Nous oblige  à  mettre moteur,

E…………………………..   Pour  croiser  les   pêcheurs,

*……………………….….. Et qui reviennent au quai

 E ……………………….… Débarquer pour journée,

N……………………….…. Glissant sur mer d’huile

* …………………….…… Avec, pas un seul nuage,

R……………………….… Ni aucun souffle  de vent

A…….…..…..…………. Voilier,  en panne d’airs ?

E……………………..… Encore loin de tout  rivage

*………….….….…….. Sommes, moteur avançant

D…..……………….. Sinon chez nous : mer tuile.

E                                                                             *

* ………..…….… Ici, la côte, toute en falaises,

P ……………… Trouée est comme le gruyère,

  O….….…….. Qui offre ses multiples grottes,

R ….…….. Pour nos yeux comblés d’aise.

T……….. Là, des plages jaunes, sablées,

I ……  Font comme vrais… hot spots !

M….Et plus loin, village tout  blanc…

 A Émerge  sur fond  forêt de pins ……

O                                                              *

   Bateau de pêche    fer de lance .…….…..

 Est suivi de nuées  de goélands …….….…

  Survolant leurs territoires marins ……….……

En quête de journalières pitances ……………….

.

 Le temps   s’étire   lent     très lent …….…………….…

Sur côte,     se prolongeant   sans fin …………….….……….

En horizon     d’un soleil     couchant ……………………….……..

En lequel       nous, nous    imprimons ……………….……….……….

Le rêve         lointain que    nous ferons …….….…………………..…….

   Une fois       rendu Portimao        citadin .…………….………………….……

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

102 4

.

Évocation

.

Une flamme olympique au vent

Ou une voile gonflée de kitesurf

Sillage de bateau trace d’écume

En mémoire  en cours de virage !

Une traversée de plus, qui sait la dernière

Qui laisse son sillage

Furtivement, dans l’eau, longtemps gravée

En ma mémoire !

 .

Symbolique

.

Sillage :

Trace d’eau

Écumante qu’un

Navire laisse derrière

Lui, à la surface de l’eau.

Chemin que vient de faire

Quelqu’un,  ou un animal,

Voire même un véhicule ;

Terrain  ou  atmosphère

Traversés   comportant

La marque de passage

Les voitures dégagent

Nuages de poussière

Sur  leurs   sillages

Volume  de fluide

Tourbillonnaire,

Laisse ,derrière

Lui un corps en

Mou-ve-ments

Dans un fluide.

Odeurs laissées

Derrière soi par

 Différents parfums.

larousse.fr/dictionnaires

/francais/sillage

.

Descriptif

.

102 Atterrissage dans la rade de Portimao

Alignement  central / Titre extérieur  / Thème croisière

Forme courbe  / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : sillage / Symbole de fond : mémoire

.

.

Fond

.

Évocation 

.

102 6

.

La mémoire de la trace dans l’eau est épisodique

En ce sens où elle disparait

Sans laisser de trace comme n’ayant jamais existé

Pas comme chez l’humain.

 . 

Symbolique 

 .

La mémoire désigne à la fois la capacité

D’un individu, voire d’un groupe humain

De se souvenir de faits qui se sont passés,

De se souvenir de lui-même, son identité.

.

Dans la mythologie grecque, entre autres

D’après Hésiode, Mnémosyne est la déesse

De la Mémoire. Considérée comme l’une des

Principales facultés propres à l’esprit humain,

La mémoire aura fait l’objet des toutes premières

Investigations scientifiques, premières découvertes.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Dans le mot sillage on voit une trace

Souvent des plus éphémères, en mer,

Sauf quand il s’agit des dégazages :

Pétrolier, cargo, porte containers,

Laissant derrière eux marée noire

Pour le reste, plus le bateau est gros

Et rapide, et plus le sillage sera creux.

.

Mémoire est remplie des traces, creusées

Comme des sillons en sa matière nerveuse.

Ici, la mer est à la fois liquide et visqueuse,

Et sillons des bateaux sur elles, éphémères,

Laissent libre cours fantasmes imaginaires

Tant et si bien que les formes qu’ils prennent

S’écartent, s’évasent comme ondes propagées.

 .

Visuel

.

Au mouillage en début de soirée  

.

Visuels et textuels >> 

101 – Quart de nuit, Madère-Portugal

Visuels et textuels >> 

.

.

Il vous fera rêver

Face au ciel étoilé,

Par vives projections

De vos sens exacerbés,

À des mondes, fictions,

À des univers insensés

Qui vous font sourire

Si ce n’est… flipper !

.

Lors  le  vent  tombe

Ou bien lors il monte,

Ou change de direction :

Il faudra régler la voilure,

Ou encore changer d’allure.

.

À quoi servira un phare si l’on dispose d’un traceur

De route, et des plus précis ou d’un positionneur,

Sans compter d’un GPS voire de tout le reste :

.

À rien, sinon confirmer, en réalité,

Que vous êtes en la carte, bien situé,

Que  si vous faites le point, à l’estime,

Vous n’êtes pas sur autre phare, planté.

.

Beauté des éclats, clarté  des  pinceaux,

Et associations, imaginaires,  en prime,

Où phare accompagne un gardien visuel

En  sémaphore de sa pensée, en sécurité.

.

Des  étoiles  mortes  bien  qu’éclatantes,

Forment leurs échos de voix chantantes

Autres phares  qui illuminent  les  ciels,

Lumières perçues comme si éternelles :

Un horizon infini et venant du plafond

De notre propre planète constellation.

.

À peine si l’on distingue le feu d’avion

Traversant le ciel dans ses quatre coins

De bout en bout en traçant leur chemin.

On voit  rond lumineux, au raz de l’eau :

Serait-ce une étoile montante, un cargo.

.

Difficile de  trancher dans tel bel halo

Magie pure  sur  toutes  ces  lumières

Vous rendant contemplatif en prière

Si on a envie qu’elle dure longtemps

C’est bien elle, qui nous rend vivant.

.

C’est le cœur content, cœur amant,

Que l’on quitte phare, illuminant :

Je ne sais si, un jour,  on le reverra,

Mais toute la vie, on s’en souviendra.

.

.

Extension

.

Le quart de nuit demeure exaltant.

Bien que fort peu d’événements vous occupent,

Votre imaginaire, restera, constamment, plein éveil.

Balises, tourelles, feux, phares, perches, amers, bouées,

Tout ce qui fait sens                          et indique un danger,

Une voie à suivre, ou une direction, qui sera utile  en mer,

Surtout aux abords de la terre parfois même à l’intérieur,

Dans les bras de mer,  plus encore,  les entrées  de port.

Positionnés sur les                     bateaux, sur les côtés

Ou devant,  ou en haut du mât,  les feux de route :

Rouge à bâbord, vert à tribord, blanc à l’arrière

Seront indispensables, non seulement pour

Vous repérer et vous localiser mais aussi

Pour connaitre sa route et gisement

Avant  décider ou non de varier

Son cap pour l’évitement.

.

Le brouillard est comme la nuit mais en plein jour

On n’y voit plus rien bien qu’il y ait de la lumière,

On y perd sa vigilance, presque tous ses repères,

L’on a plus que ses oreilles, radar, pour veiller

À ce que l’on ne soit victime d’une collision !

.

Un phare dans la nuit, le brouillard,

Voilà qui ferait le titre d’un roman,

Sur sauvetage d’un voilier, en mer,

Mais ce n’est pas le cas pour nous.

.

En quart de nuit, le brouillard est

Parfois dans la vue, dans les yeux,

Sur le point  de s’endormir, fatigué

Par un long manque d’événements.

.

Dieu merci nous approchons du cap

Saint Vincent dont pinceau de lumière

Circulaire, de temps à autre, nous éclaire

Comme pour nous attirer vers lui, Portugal.

.

Cette fois, c’est l’adieu à l’archipel de madère

Qui nous aura tant charmé par ses mystères.

Un dernier point  sur notre table à carte,

Et nous passons le cap vers Portimao.

.

.

Épilogue

.

Tout quart de nuit est loin d’être la moitié de rien

Il s’y passe  des choses entre bateau, mer, cerveau

La mer est calme puis soudain, vous la voyez bien,

Cette lueur au loin, est-ce une étoile  ou un cargo !

.

Quand ce n’est pas les lueurs des phares des autos

Qu’on peut confondre avec un phare dans un halo

Faut que je prenne café, jumelles, pour distinguo :

Tant vrai qu’en bateau on ne boit pas que de l’eau.

.

Une erreur de quart sera comme l’erreur de barre :

On veut s’éloigner de la côte alors qu’on s’approche

Notre imaginaire nous illusionne de faux obstacles,

Tandis les vrais sont juste devant, invisible, œil nu.

.

Le point la nuit près port est comme arbre de noël

Entre les lumières à terre, navires de pêche en mer

Dieu merci, en cas de doute, le point GPS assurera

La position exacte avec la route de fond du bateau.

.

Pour éviter tout accostage : un bon conseil marin

Un moyen mnémotechnique pour s’en souvenir :

« Rouge sur rouge : rien ne bouge.    Vert sur vert :

 Tout est clair » il n’y a pas à modifier notre route.

.

Le brouillard, surtout  quand il est dense, épais,

Sème la panique entre un oui, un non, un mais !

L’oreille fournit signal, radar le confirme ou pas

On a un peu peur qu’il s’agisse bateau fantôme.

.

À l’entrée d’un chenal, vitesse lente et vigilance :

Bouées tribord, bâbord, visibles dernier moment

On s’imagine, parfois, dans un mauvais jeu vidéo,

Où mugissements de tourelles semblent de sirène.

.

Dieu merci, lors brouillard, bateaux sont en ports,

Les quelques innocents, incompétents, aventuriers,

Se font mutuellement peur dont ils se souviendront

Y a pas de freins sur un bateau, parant abordages !

.

Je garde encore  souvenir de ce long quart de nuit,

Où je me suis retrouvé, tout  seul, avec moi-même,

Sur grand océan d’eaux semblables à mes pensées,

Lors tous les deux, en synchro, avons dérivé, déliré.

.

Il vous fera rêver

Face au ciel étoilé,

Par vives projections

De vos sens exacerbés,

À des mondes, fictions,

À des univers insensés

Qui vous font sourire

Si ce n’est… flipper !

Lors  le  vent  tombe

Ou bien lors il monte,

Ou change de direction :

Il faudra régler la voilure,

Ou encore changer d’allure.

.

.

101 – Calligramme

.

À quoi servira un phare si l’on dispose d’un traceur

De route, et des plus précis ou d’un positionneur,

Sans comp Q  ter d’un GPS voire de tout le reste

À rien          U          sinon confirmer, en réalité,

Que vous        A         êtes en la carte bien situé,

Que si vous         R      faites le point, à l’estime,

Vous n’êtes pas      T       sur bon phare, planté.

Beauté des éclats,      *        clarté des pinceaux,

Et associations, ima     D     ginaires, en prime,

Où phare accompagne   E    un gardien  visuel,

En  sémaphore de sa       *    pensée en sécurité

Des  étoiles  mortes         N   bien qu’éclatantes,

Forment leurs échos       U    de voix chantantes

Autres phares qui          I      illuminent les ciels,

Lumières perçues        T     comme si éternelles.

Un horizon infini       *       et venant du plafond

De notre propre       M        planète constellation.

À peine si l’on        A        distingue le feu d’avion

Traversant le        D      ciel dans ses quatre coins

De bout en         È        bout traçant leur chemin.

On voit rond     R        lumineux, au raz de l’eau :

Serait-ce une    E       étoile montante, un cargo !

Difficile de         *          trancher dans tel bel halo

Magie pure         P             sur toutes ces lumières

Vous rendant        O            contemplatif en prière

Si on a envie qu’       R             elle dure longtemps

C’est bien elle, qui        T              nous rend vivant.

C’est le cœur content       U                   cœur amant

Que l’on quitte phare            G                illuminant.

Je ne sais pas si, un jour             A              le reverra

Mais toute la vie on s’en sou             L            viendra.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

101 4

.

Évocation

 .

Un piédestal surmonté d’une statue

Ou un chemin à travers une citadelle

Élévation pierre, surmontée d’un feu,

Tourelle marine dans  brouillard.

 .

Lors des quarts de nuit, près des côtes

On peut apercevoir des tourelles allumées

Mais dans le brouillard : se fier à son GPS !

 .

Les tourelles marines sont près des côtes,

Là où est le danger

Mais on aura, parfois, du mal à les voir

Les jours de brouillard.

.

Symbolique 

.

Le balisage est

Constitué des tourelles

Fixes situées à terre ou mer,

De bouées flottantes et d’amers.

Ces balises indiquent  les dangers

En mer et  délimitent  les  chenaux

D’accès aux ports, peuvent émettre

Un petit   signal  lumineux, de nuit,

De portée  réduite  qui permettront

Leurs identifications  mais peuvent

Être équipées  d’émetteurs sonores

Pour permettre leurs localisations

Par temps de brume, brouillard.

wikipedia.org/wiki/Signalisation

maritime#Le_balisage

.

Descriptif

 .

101Le quart de nuit, de Madère vers Portugal

Alignement  central /   Titre serpentin   /  Thème croisière

Forme droite et droite / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : tourelle-marine / Symbole de fond : brouillard

.

.

Extension

.

Le quart de nuit demeure exaltant.

Bien que fort peu d’événements vous occupent,

Votre imaginaire, restera, constamment, plein éveil.

Balises, tourelles, feux, phares, perches, amers, bouées,

Tout ce qui fait sens                          et indique un danger,

Une voie à suivre, ou une direction, qui sera utile  en mer,

Surtout aux abords de la terre parfois même à l’intérieur,

Dans les bras de mer,  plus encore,  les entrées  de port.

Positionnés sur les                     bateaux, sur les côtés

Ou devant,  ou en haut du mât,  les feux de route :

Rouge à bâbord, vert à tribord, blanc à l’arrière

Seront indispensables, non seulement pour

Vous repérer et vous localiser mais aussi

Pour connaitre sa route et gisement

Avant  décider ou non de varier

Son cap pour l’évitement.

.

Le brouillard est comme la nuit mais en plein jour

On n’y voit plus rien bien qu’il y ait de la lumière,

On y perd sa vigilance, presque tous ses repères,

L’on a plus que ses oreilles, radar, pour veiller

À ce que l’on ne soit victime d’une collision !

.

Un phare dans la nuit, le brouillard,

Voilà qui ferait le titre d’un roman,

Sur sauvetage d’un voilier, en mer,

Mais ce n’est pas le cas pour nous.

.

En quart de nuit, le brouillard est

Parfois dans la vue, dans les yeux,

Sur le point  de s’endormir, fatigué

Par un long manque d’événements.

.

Dieu merci nous approchons du cap

Saint Vincent dont pinceau de lumière

Circulaire, de temps à autre, nous éclaire

Comme pour nous attirer vers lui, Portugal.

.

Cette fois, c’est l’adieu à l’archipel de madère

Qui nous aura tant charmé par ses mystères.

Un dernier point  sur notre table à carte,

Et nous passons le cap vers Portimao.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

101 6

.

Le brouillard ou la brume peuvent être  très épais

En mer et durer longtemps

Très souvent y a pas de vent très et peu de visibilité

Qui entravent la navigation.

 .

 Symbolique 

 .

Brouillard est un mélange d’air et d’eau.

Il symbolise la confusion et la dissimulation.

Le brouillard réduit la vue et étouffe les sons.

C’est pourquoi, il est très difficile de s’orienter,

Et d’évoluer, peu clairement, dans le brouillard.

.

Par analogie, symbolise  la  confusion  de l’esprit.

Permet se dissimuler échapper au regard d’autrui:

Il est donc, en quelque sort, associé à la protection.

.

Doté d’un pouvoir ludique, il joue avec les formes,

Efface le pied d’une montagne, métamorphose

Un arbre en squelette, dissimule les lieux

Connus et révèle un monde nouveau.

Source : 1001 symboles  cairn.info

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

 La route est sinueuse dans une passe de rochers,

Nuit ou brouillard, les feux sont anges gardiens

Ils riment avec sécurité, avec lucidité, tranquillité

À quelques exceptions auprès des cailloux dangers

Tant et si bien  que fond épouse totalement forme.

.

Le brouillard est par nature estompeur de formes

Il crée la confusion, et parfois, des hallucinations

Et lors, en bateau, durant la nuit, seul de quart,

Vous voyez formes que vous avez … imaginées

En étant certain qu’il s’agit bien de réalité !

 .

Visuel

.

.

Faire le point sur la carte, de nuit

 .

Visuels et textuels >>

813 – Ecole : sujet sans fin d’inégalités

Visuels et textuels >>

.

 Calligramme

.

École, point

Passage obligé,

Un  devoir  pour

Citoyens, États

Pour enfants.

.

L’école sert à créer

À rattraper, inégalités.

Certains en gardent souvenir,

De réussite, autres, de l’échec

Rejet complet on la récuse.

.

Mais si de tous maux, on l’accuse,

Que serions-nous, sans elle : dictature

Comble est école censée faire apprendre

N’apprenant pas elle-même, ne s’adapte

Lors l’élève découvrira à l’extérieur,

Méthodes, pour lui, meilleures.

.

L’école, famille  L  *  S  puis la société,

Dans ce triangle,  ‘  in      A  fernal, on y met,

Tous ses espoirs,  É   avec     N   ses désillusions.

Quelle famille     C  ne souhaite    S    pas qu’enfant

Réussisse à      O      s’y   épanouir   *  en fixant bien

Son attention  L    pour mieux tout   F     apprendre.

  Quelle école    E    ne souhaitera pas   I    qu’enfants

S’appliquent à *    écouter, suivre  N  le maitre

Et à bien faire  E      les devoirs  *  prescrits,

Soit à la maison    S      *    D    seuls, aidés ?

Quel État n’attend   T     *     ‘   pas que la force

D’éducation et   *  de formation  I    qu’elle engage,

Ne transforme  U  un pays, l’adapte,  N  pour le rendre

À la fois, plus  N    compétitif  sur le plan   É   économique,

Plus social et  *    communautaire  sur le   G  plan humain.

La réalité est   S  tout autre parce que  A   dans les faits,

Il y a les bons    U    parents, et  les    L  bonnes écoles

Il y a les bonnes  J    aides justes   I données d’État.

L’école est un      E    lieu vie,   T     déconnectée

De  réalité quotidienne T *  É    sociale  économique.

.

Un État dans     * l’État qu’il faut protéger * en une bulle,

Où on prépare  *    les esprits aux fonctions  *    de demain,

D’où un affron    *    tement permanent entre *    le Ministère,

Les syndicats et   *    les associations des     * parents d’élèves,

Les professeurs,   *    le rectorat,  chefs   *  d’établissements.

L’école est sujet,   *   sans aucune fin  *  sur les inégalités,

Et aussi un lieu    *   de passage    *   qu’il faut franchir,

Au fil d’années    *    pour s’en   *  débarrasser, passer

À autre chose    *    plus en    *  lien avec le monde,

La société       *    activité   *   ou même le rêve.

.

.

Textuel

.

L’école est un point de passage obligé, un

devoir pour tout citoyen, obligatoire pour ses

enfants, lui-même. Cours du soir : l’école sert

à créer, rattraper, les inégalités. Certains en

gardent un bon souvenir, d’autres, en état

d’échec ou de rejet, la récuse. Si tout le monde,

de tous les maux, l’accuse : que serions-nous

sans elle, sinon sous dictature ! L’école est un

État dans l’État, prétendent certains, mais

c’est de l’Institution et de ses travers qu’ils

parlent ou comme d’un fief de leurs privilèges.

Le comble est que l’école, censée faire

apprendre, n’apprenne rien d’elle-même, ne

s’adapte pas ou que l’élève découvre, à

l’extérieur, quelles sont les bonnes méthodes

pour être  meilleur. L’école, la famille, la

société : dans ce triangle infernal, on y met

tous ses espoirs et ses désillusions. Quelle

famille ne souhaite pas que son enfant

réussisse à s’y épanouir en fixant son attention

pour apprendre ? Quelle école ne souhaitera

pas que les enfants s’appliquent à écouter le

maitre et à bien faire les devoirs prescrits à la

maison, seuls ou aidés ? Quel État n’attend

pas que la force d’éducation et de formation

qu’elle engage, transforme un pays et l’adapte

pour le rendre à la fois plus compétitif sur le

plan économique et plus social sur le plan

humain ? La réalité est tout autre car, dans les

faits, il y a les bons parents, les bonnes écoles

et les bonnes aides de l’État. Les parents qui

aiment leurs enfants, veulent ce qu’il se fait de

mieux et de garanti en matière d’études parce

qu’ils savent que cela va déterminer leur

avenir. Les écoles savent que les parents sont

soucieux de l’autorité scolaire et de la qualité

de l’enseignement et mettent un point

d’honneur à obtenir les meilleurs résultats.

Parents et écoles sont en compétition entre

eux et les autres écoles. L’enseignement

magistral, sans dialogue entre le professeur et

ses élèves est encore fréquent ainsi que la

manière de fonder l’autorité par les devoirs et

les notes. Vous ne comprenez pas parce que

vous n’écoutez pas. Au final, qui sera le

gagnant et le perdant.

.

.

Poème

.

École n’est point passage obligé :

Devoir citoyens, États, enfants.

.

L’école servirait à créer

Ou rattraper, des inégalités :

Certains en gardent le souvenir,

De réussite ; autres, d’échec :

Rejet complet, on la récuse.

.

Mais si de tous maux, on l’accuse,

Que serions-nous, sans elle, dictature :

Comble est école censée faire apprendre,

N’apprend pas, elle-même, ne s’adapte,

Alors l’élève découvrira, à l’extérieur,

Des méthodes, pour lui, meilleures.

.

L’école, la famille puis la société,

Dans ce triangle, infernal, on y met,

Tous ses espoirs, avec ses désillusions :

.

Quelle famille ne souhaite pas qu’enfant

Réussisse à s’y  épanouir en fixant bien

Son attention pour mieux apprendre !

.

Quelle école ne souhaite pas qu’enfants

S’appliquent à écouter, suivre le maitre

Puis à bien faire les devoirs prescrits,

Soit seuls à la maison, soit aidés !

.

Quel État n’attend pas que la force

D’éducation et de formation qu’elle engage,

Ne transforme un pays, l’adapte, pour le rendre

À la fois, plus compétitif sur le plan  économique,

Plus social et communautaire  sur le plan humain.

.

*******************************

.

La réalité est tout autre parce que dans les faits,

Il y a les bons  parents, et il y a les bonnes écoles

Et il y a les bonnes aides, justes, données par État,

Or l’école demeure, souvent, lieu de vie déconnecté

De la réalité quotidienne, sociale, voire économique.

.

Un État dans l’État qu’il faut protéger dans une bulle,

Où l’on prépare les esprits  aux fonctions  de demain,

D’où un affrontement permanent  entre le Ministère,

Les syndicats et les associations des parents d’élèves,

Les professeurs, le rectorat,  chefs d’établissements.

.

L’école est sujet sans aucune fin sur les inégalités

Et aussi  un lieu  de passage  qu’il faut franchir,

Au fil d’années pour s’en débarrasser, passer

À autre chose plus en lien avec le monde,

La société  activité ou même le rêve. 

.

École se doit d’être passage obligé :

Devoir citoyens, États, enfants.

.

.

Extension

.

Ainsi, les bons élèves sont ceux qui sont attentifs

Et qui se font, en plus, aidés par un cours particulier.

L’école reste ce lieu de vie déconnectée de la réalité

Quotidienne, sociale, économique du pays,

Un État dans l’État, qu’il faut protéger

Comme une bulle où l’on prépare

Les esprits aux fonctions de demain.

D’où des affrontements entre le Ministère,

Syndicats, les associations de parents et d’élèves,

Professeurs, rectorat, chefs d’établissements.

C’est une guerre d’influence permanente

Pour conserver ses privilèges ou la paix.

Lieu d’apprentissage de démocratie

Si les règles du jeu ne sont pas faussées :

On en parle beaucoup plus qu’on agit et ainsi

Réformes annuelles ne servent pas à grand-chose.

.

L’école, on y est tous, passé, on en a tous besoin

On en reste marqué comme trappe ou tremplin.

On veut, tous,  la réformer,  l’adapter,  la sauver,

Comme le socle de démocratie, d’égalité chance.

Si l’école est une vie,  la vie sera une école aussi :

Tout ne s’arrête, ne dépend du système scolaire :

Apprentissage est permanent, adaptation autant

Aussi on s’y colle, ou reste sur le bord du chemin.

L’inégalité consiste parfois à aimer ou pas l’école.

.

L’école publique est, en principe, faite pour

Réduire les inégalités, quelles qu’elles soient

Non pour les reproduire, en créer d’avantage

Sa mission échoue, par moment, par endroit,

Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain :

L’égalité des chances reste mission impossible

Mais rien n’empêche pour autant de renoncer.

.

La connaissance, la réflexion, le questionnement

S’acquiert lentement, méthodiquement, surement

On dit qu’elle se construit, solidifie, pierre par pierre,

Apprendre à apprendre, mieux qu’apprendre bêtement

Et on passerait mieux d’un métier à l’autre par transfert,

Avec des connaissances de bases  et méthodes communes,

Trois actes, apprendre, concourir  et se former toute la vie.

.

Pour certains, tout se joue ou presque dès la petite enfance,

Lors pour d’autres rien n’est joué quand on obtient diplôme

En réalité l’école n’est autre qu’un code de conduite réussi

Après, il reste à apprendre  à conduire  ses engagements

Si l’on ne sait pas bien lire, écrire, rédiger, et compter,

Aucune chance de percer dans aucun type de sociétés

L’école ne serait que le reflet de ce que nous sommes.

.

.

Forme  

.

.

Évocation

 .

Un haut temple bouddhiste

Amoncellement  de  grandes

Ou petites choses ou pierres 

Ici, comme un ascenseur social !

.

813 4

 .

D’un tas de pierres ou pierres dispersées

On en fait des empilements

Les plus grandes en bas comme des bases

Les plus fines, en haut !

.

La forme se rapproche du fond dans la mesure

Où il y a, à la fois, une élévation et une finesse

Dans l’empilement de pierres et l’ascenseur,

 Analogie avec l’école, éducation, les savoirs.

 .

Symbolique 

 .

La pierre

Levée des celtes

Se retrouvera sous

Des  formes  actuelles

De clochers, empilements.

 .

Pierre, comme élément de construction,

Est  liée à  la  sédentarisation des peuples

Et  à une sorte  de  cristallisation  cyclique.

La pierre cubique à  pointe est philosophale.

La pierre angulaire, voire pierre clé de voûte

Ou la pierre du faîte, est celle de l’achèvement.

.

Descriptif

.

813 – L’école est un sujet, sans fin, d’inégalités

Alignement central / Titre  en cercle / Thème  savoir

Forme courbe/ Rimes libres / Fond approché de forme

Symbole forme : pierres / Symbole fond : ascenseur

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

813 6

.

L’ascenseur social, vous connaissez,

Ça ressemblera un peu à ça :

On grimpe plus haut  vite et en valeurs,

En devenant moins nombreux !

 .

 Symbolique 

 .

Avoir un bon diplôme ne fait pas tout

Mais il reste le meilleur point de départ

Puisqu’il est de loin, le principal moteur

De l’ascenseur social, en …  France.

.

Le niveau de diplôme…  expliquerait

Pour moitié impact origine sociale

Sur le niveau de vie en général,

Selon Clément Dherbécourt

Et une enquête qui repose

Sur l’analyse du niveau de vie

De 80.000 personnes, de 27 à 44 ans.

Source :  France Stratégie

 .

Fond/forme 

 .

Il est très courant de s’entendre dire qu’en

Démarrant de la base, l’on a peu de chance

De grimper tous les étages, arriver en haut

Lors si l’on débute au milieu, grand diplôme,

L’ascenseur poursuit plus vite sur sa lancée.

.

Le rapport entre une pile de pierres et un ascenseur

N’est pas direct, évident, sauf lors il est d’ordre social.

Les grosses pierres étant bloquées en bas, soubassement,

Éducation ; petites, juchées, en équilibre, en haut, pépites.

.

On dit qu’une compétence se construirait pierre par pierre

Ou que l’on ne pourrait s’élever que sur une base assez large

Ce qui rapproche de notre école lors tronc commun pour tous

Qui nous  éloigne  d’élitisme, performance, excellence, finesse !

.

Toute méritocratie, comme on l’appelle, est le contraire d’égalité

L’école est censée être un remède pour remédier à cette injustice

Le fait qu’elle y parvienne ou pas n’est, qu’en partie, de son fait,

Parfois c’est l’élève qui ne veut pas, la famille, la communauté.

.

.

Visuel 

.

813 1

.

Une école communale de quartier,

avec sa cour de récréation et jeux,

.

813 2

.

avec son panneau : pour danger

mais aussi pour course au savoir,:

.

813 3

.

nous n’avons pas le même potentiel,

même intérêt, ni même contexte :

.

.

école : égalité devant les concours 

où concours de non égalité !

.

Épilogue     

.

L’école réduit ou augmente les inégalités

Selon les lieux, les profs, écoles, moyens,

Autant  que  milieu, motivation, support,

Je le sais bien  pour être de la campagne.

 

***

 

                                     Cela dit, meilleur élève,  déclaré scolaire,

                                      Ne réussirait automatiquement, carrière,

                                     Il y a études supérieures, stages, métiers,

                                      Et surtout de belles bonnes opportunités.

 

***

 

            La mission  de « l’Éducation Nationale »

            Accompagner maximum d’élèves au bac,

             Alors qu’il n’est rien   que porte d’entrée,

           En écoles supérieures, ou en universités.

 

***

 

                                N’étant pas prof,   je ne m’y substituerai :

                                Bien que par trois fois, on m’a convaincu

                               Je ne parlerais, écrirais pas bien français,

                                Surtout pas études supérieures, doctorat.

 

***

 

                 C’est peut-être cela qui m’a donné la rage

                 De réussir bien que mal démarré, orienté,

                 Comme quoi une inégalité quel qu’elle soit

                 Avec de l’énergie de la chance : surmontée.

 

***

 

Ascenseur social  est comme tas de pierres :

Si sa base  n’est pas assez large, assez solide,

Le niveau supérieur se prend à brinquebaler,

Impossible d’en rajouter, équilibre est rompu.

.

Visuels et textuels >>

 

18 – Guadiana : frontière Portugal

Visuels et textuels  >>

.

Textuel

.

Une frontière est une barrière empêchant de

passer derrière, pour aller, dans un pays

voisin.  N’importe quelle rivière parait plus

naturelle comme frontière que tout mur, toute

sentinelle.  Mertola cité historique classée,

après Alcoutim et San Lucar, révèle fin de

toute frontière.  Mais comme à Villa Real, sise

face à Ayamontés et ouvrant sur la mer, est

proche et lointaine et sa traversée marine,

houleuse… incertaine !  Frontière naturelle

abolie entre deux amis, ennemis jadis,

s’épiant, ou s’ignorant, mais aujourd’hui,

s’aimant : tel est le Rio Guadiana, coulant loin

de toutes leurs tourmentes. Inversant le cours

des flots, le dérivant à chaque tournant,

incursions et excursions de mer se laissent

embrasser par les terres, aux collines désertes

ou boisées, le rio constitue un havre de paix,

apprivoisé. Retours en lieux plein d’émotions,

retrouvailles, bonheurs à foison, se redistillent

en nos veines, nous consolent de toutes

peines. Nos souvenirs s’y reconstruisent, stock

d’images où la mémoire puise, en mode

kaléidoscope, des fragments de vies qui me

rappellent que je suis déjà venu ici ! Retour

après un an au Rio Guadiana : l’eau a coulé en

amours incessants. Renaviguer sur lui me

procure la même joie que de l’avoir pénétré la

première fois ! D’un rio à l’autre, entre deux

terres, en serpentant, paisible en son courant,

en sens du vent ou contraire, notre voilier

dériveur s’y glisse aisément. S’égarant loin de

la mer milles nautiques, l’arrivée en bateau est

fort sympathique, entre monts et versants de

tranquillité, bien aidée par un fort courant de

marée. Souvenirs de l’an passé, d’avant-hier,

émergent des méandres et villages accostés.

.

.

Visuel 

.

18 1

.

Un ancien pont frontière Portugal-

Espagne sur  le Guadiana,

.

18 2

.

dans une vue d’ensemble, le paysage 

s’avère des plus verts,

.

18 3

.

à certains méandres, on y trouve des

 branches, comme en marais.

.

.

des drapeaux de pays flottant au vent

tout près d’une église.

.

.

Poème

.

La frontière est une barrière

Empêchant de passer derrière

Pour aller visiter un pays voisin.

.

N’importe qu’elle rivière  parait

Plus naturelle, comme frontière,

Que tout mur et toute sentinelle.

.

Mertola, cité historique, classée

Sise après Alcoutim, San Lucar,

Révèle la fin de toute frontière.

.

Mais, comme à Villa Real,

Sise  face à Ayamontés,

Ouvrant  sur  la  mer

Proche et loin-tai-ne.

.

Sa traversée en marine,

Houleuse, est incertaine.

Frontière naturelle, abolie

Entre deux amis et ennemis.

.

Jadis, s’épiant  ou s’ignorant,

Mais aujourd’hui … s’aimant :

Tel est le Rio Guadiana coulant

Loin de tous anciens tourments.

.

Lors inversant le cours des flots,

Le dérivant … à chaque tournant

Incursions ou excursions de mer,

Se laissent embrasser par la terre

Aux collines désertes  ou boisées,

Rio est havre de paix, apprivoisé.

.

Retours en lieu plein d’émotions,

Retrouvailles, bonheurs à foison,

Se  redistillent  dans  nos  veines,

Nous consolent de toutes peines.

.

Nos souvenirs, s’y reconstruisent,

Stock d’images où mémoire puise

Kaléidoscopes, fragments   de  vie

Qui rappellent que je suis venu ici.

.

Rio Guadiana, retour, après un an,

L’eau a coulé en amours incessants,

Naviguer en toi procure même joie

De t’avoir pénétré la première  fois.

.

D’un rio à l’autre, entre deux terres,

En serpentant, paisible,  en courant,

Dans le sens du vent, ou le contraire,

Notre voilier dériveur glisse aisément.

.

Égaré loin de mer, en milles nautiques,

Arrivée en bateau est fort sympathique,

Entre monts et versants en tranquillité,

Bien aidé par un fort courant de marée. 

.

.

Extension

.

Mes souvenirs de l’an passé, d’avant-hier,

Émergent d’un méandre d’un village accosté.

C’est une vraie surprise de remonter la rivière

À l’aide d’un courant de marée, nous poussant,

Pour aller plus vite, ou luttant à contrecourant.

D’autres rivières sont soumises à ce phénomène

Il n’est pas fréquent qu’il soit aussi conséquent,

Comme ici de quinze kilomètres dans les terres.

Un kaléidoscope d’images, sensations diverses,

Submerge ma pensée  lors je revois les traces

Du lointain passé se superposer devant moi

Comme si l’histoire s’écrivait avec parfois

L’effroi, parfois langueur, et parfois joie

Du temps qui passe, trop vite ou mal.

.

Fleuve et frontière naturelles vont de pair et font souvent office

Il n’y est pour rien, écosystème, frontière est humaine artificielle

Séparant deux nations alors que fleuve les arrose indistinctement.

Si un pont  les relie, par voie terrestre, il peut, aussi bien, les  isoler,

Le fleuve n’en a cure, lit de son courant passant  d’un bord à l’autre,

Vouloir matérialiser ligne de partage interdite au milieu est factice

Dès lors à qui appartient non seulement le lit du fleuve : son eau :

Parlez à Molière et pas à monsieur Jourdain en fleuve israélien.

.

Une partie de rivière qui servira de frontière,

Rien d’original là-dedans, rien que du naturel :

Entre des pays frères, l’on cite une telle barrière

Qu’elle soit de nature  géographique, culturelle !

.

Mais ici ce n’est pas le cas de la ville de Mertola,

De douze kilomètres dans les terres portugaises,

Frontières ont leurs tracés, parfois, renégociées :

L’Europe aura mis fin à domination, hégémonie.

.

Ce qui nous aura frappés le plus, est sa végétation

Des plus verdoyantes, variées, sur  ses deux rives :

Peu de villages sont installés  auprès, ce qui en fait

Un fleuve, sauvage, surprenant, mais romantique !

.

Marée montante nous a un peu aidés, pour l’amont,

Et marée descendante, en fera de même, pour l’aval,

Cas contraire nous aurions mis d’avantage de temps

C’est ainsi, pour bien naviguer : partir avec courant !

.

Un pont enjambe le fleuve un peu en amont Mertola,

Mais nous ne pouvions aller plus loin de toute façon,

Descente s’est faite d’une seule traite, jusqu’à la mer

En négociant une bonne trentaine de ses méandres.

.

Nous avons mouillés en l’embouchure, Ayamontés

Idée même d’ancienne frontière, devenue obsolète

Nous nous sentons partout ici, presque chez nous

S’il n’y avait les langues qui sont bien différentes.

.

.

 Calligramme 

.

       Frontière   *  est barrière

                         Empêchant   G   passer derrière

                         Pour aller  en    U      un pays voisin.

                        N’importe qu’     A  elle rivière parait

                         Plus  naturelle,     D   comme frontière,

                        Que tout mur et     I    toute sentinelle.

                       Mertola, cité his   A   torique classée

                          Sise après Alcou  N    tim, San Lucar,

                         Révèle la fin de   A   toute frontière.

                      Mais, comme   *    à Villa Real,

                    Sise  face à     *   Ayamontés,

                   Ouvrant       F    sur  la mer

                   Proche,       R    loin-tai-ne.

                       Sa  traver   O     sée,    marine,

                    Houleuse,   N   est incertaine.

                   Frontière    T  naturelle, abolie

                   Entre deux  I    amis et ennemis

                  Jadis, s’épi   È  ant ou s’ignorant,

                Mais aujour  R   d’hui … s’aimant :

              Tel est le Rio  E    Guadiana coulant

             Loin de tous     *   anciens tourments.

         Lors inversant    *      le cours des flots,

      Le dérivant… à     E      chaque tournant

    Incursions ou ex    N      cursions de mer,

 Se laissent embras   T      ser par  la  terre

Aux collines déser    R     tes  ou  boisées,

Rio est havre de      E   paix apprivoisé.

   Retours en lieu,     *   plein d’émotions,

     Retrouvailles,       *   bonheur à foison

         Se redistillent     P   dans  nos  veines,

           Nous consolent   O   de toutes peines.

                 Nos souvenirs,   R   s’y reconstruisent,

                    Stock d’images  T   où mémoire puise

                         Kaléidoscopes    U    fragments   de  vie

                             Qui rappellent    G    que je suis venu ici.

                               Rio Guadiana,    A     retour après un an,

                                L’eau a coulé en  L     amours incessants,

                               Naviguer sur toi,  *    procure même joie

                            De t’avoir pénétré  *     la  première  fois.

                          D’un rio à l’autre et  E    entre deux terres,

                        En serpentant paisi   S       ble   en courant,

                   Dans le sens du vent   P      ou le contraire,

               Notre voilier dériveur  A    glisse, aisément.

           Égaré loin de mer, en   G   milles nautiques,

       Arrivée en bateau est   N   fort sympathique,

    Entre monts et ver   E    sants en tranquillité,

 Bien aidé par le    *    fort courant de marée.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 

Méandre de rivière, avec rives,

Silhouette de femme dansante

Serpent avec une grosse tête ?

.

18 4

.

Cette rivière en frontière, Guadiana

 N’est ni large ni profonde,

Toute en méandres et, à l’embouchure,

Deux ports se font face.

.

Méandre, élargissement, rétrécissement,

 Une rivière, fleuve … se jetant dans la mer,

Avec franchissement,  par pont,  en hauteur,

 .

Symbolique 

Fleuve, rivière, cours d’eau, ruisseau

Reste avant tout une ressource en eau :

Boisson, irrigation, énergie, navigation.

.

Cadre de vie urbain mais la source,

Et le cours, le lit, et l’embouchure,

Des ordonnancements du Monde

Dans une approche cosmologique!

.

Le temps qui passe, cataclysme de crue,

Quiétude d’un lac, pureté naïve de source,

Et  puis  les  miasmes, mortels, des marais,

Et la vie  et la mort,  et l’enfer,  et le paradis.

.

En quoi  l’inscription géographique  du fleuve,

Signifie-t-elle à l’homme sa place dans l’univers ?

.

Descriptif

.

18 – Guadiana frontière entre Portugal-Espagne 

Alignement oblique / Titre méandre/ Thème  Rivière

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : Rivière / Symbole du fond : Frontière

.

.

Fond

.

Évocation 

.

18 6

.

Un pont enjambant une large rivière,

Peut constituer une frontière naturelle

Entre deux  pays comme Portage/Espagne

 Exemples ne manquent pas de par le Monde

Symbolique  

 .

Une frontière est un espace d’épaisseur variable,

De la ligne imaginaire à un espace particulier,

Séparant ou joignant deux États souverains.

Elle est marquée  par un symbolisme  fort

En connotations de barrière… jonction.

Dans le système international actuel,

Qui se caractérise par la coexistence

D’environ  200 États   territoriaux

Le nombre de frontières actuelles

Doit être multiplié  par centaines.

D’un autre côté, notion d’un monde

« Sans frontières» fait son apparition.

Modifié , en forme, source : Wikipédia

.

Fond/forme 

Une frontière du souvenir, en mémoire

Est, parfois, difficile à retrouver, valider,

Mais ici,  semble couler comme de source,

Reconnaissant chaque méandre, franchi.

.

Il est vrai que tout fleuve  n’est pas limite,

D’un territoire pas plus qu’un imaginaire,

Faisant remonter, aussi loin, eau de mer !

Toute rivière ne suit que son cours naturel

Sans se préoccuper d’être prise en frontière.

.

Le problème demeurerait d’en fixer la limite

Soit au bord,  en limite, ou  sans marquages,

Que fera-t-on des iles et ilots, en plein milieu,

Des  moulins, des  barrages, retenues  d’eaux,

Un casse-tête pour géographes ou politiciens !

S’il est vrai que rivière rime bien avec frontière,

De chaque côté d’elle, on trouve des homme fiers.

.

.

Épilogue

 .

La marée, parfois, s’enfonce loin en terre

Douze kilomètres, entrant jusqu’à Mertola !

.

***

.

Trois mètres de marnage entre haute et basse,

Si fait que son courant nous monte ou descend.

.

***

.

Le même phénomène qu’à deux pas de chez moi,

La marée du Léguer débordant quais de Lannion.

.

***

.

Parfois la frontière demeure une ligne matérialisée

Avec de hauts murs, grillages, poste de surveillance

.

***

.

Et, parfois, c’est tout le contraire : ligne imaginaire

Séparant un cours d’eau, rivière, fleuve, lac ou mer.

.

***

.

Les fleuves ne se déplacent guère sauf en estuaires,

Mais les frontières, si, par accords ou par guerres.

.

***

.

Les méandres et facéties des courants en rivière,

Nous passent d’un pays à l’autre, sans accoster.

.

***

.

Ce n’est plus tant, ici, les limites territoriales,

Qui comptent que les langues et règlements.

.

***

.

Au final, quand vous venez d’un pays tiers,

Vous êtes citoyen du Monde, ou presque !

.

***

.

Les frontaliers l’auraient bien compris :

Vivre ici, travailler en face, mieux lotis. 

.

.

Visuels et textuels  >>

17 – Mertola : ville musée

Visuels et textuels  >> 

.

Textuel

.

Lors la mer accepte caps, nez, promontoires, y

avançant  sans faire d’histoire. Pénétrer loin

en terre, en ce rio, est un vrai bonheur si avec

brio. Le Guadiana est rio magique, naviguer

sur lui est fantastique. Très peu de voiliers

parviennent au premier pont, l’enjambant à

Mertola. Ville perdue au milieu de nulle part :

cinq musées d’histoires des arts ! On est au

temps des Celtes, des Romains, des Chevaliers

et des Conquistadors, sans compter Maures,

Sarazins : ce qui donne, au final, du sang mêlé.

Nous avons éprouvé de la joie à l’atteindre,

éprouverons autant de peine à la quitter. Nous

garderons d’elle le souvenir d’un voyage en un

pays enchanté par tant d’infini, d’éternité ! La

mer, quelle idée lui a pris de remonter si loin,

jusqu’ici : elle n’est pas chez elle, en terre, où

elle perd presque tous ses repères lors durant

le flot ou le jusant, sans cesse la montant, la

descendant à sa guise, à son heure et en son

sillon, charriant ses rêves avec ses alluvions.

Fantaisie de marais, delta, abers, lagons : au

sein de terre, la mer s’invite, loin, profond.

Ce sont des bras entourant incursions d’amour

entre deux pays féconds, tant s’imbriquent en

un même cocon, un même ventre, qui leur

correspond ! Si leurs rivages séparent, leurs

rives réunissent nos aventures ne manquant

pas de sel. Les explorer est le moins que l’on

puisse, tant, leur échapper, paraitrait

surnaturel ! Que fait le marin au milieu des

arbres, des champs, des vaches, des porcs,

perdu qu’il est sans ses filets, ses pêches, ses

marinas, ses ports. Son horizon infini est

réduit aux lacs, rivières, étangs, collines, hors

de ses plages, ses rochers, son sable, sa faune,

sa flore marine. Il s’étend, pour lui, à perte de

vue et il change à chaque marée, faisant front

aux coups de vent et longues tempêtes

déchainées. Le Guadiana est un alliage entre

sillons de terre et flux de mer, où le sel se

mélange au fer, aux algues et limons de sa

rivière. Ici, il est encaissé ; plus loin, étalé

Chaque méandre, courbure vous apporte

d’autres visions de ses contours de pleine

nature.

.

.

Visuel 

.

17 1

.

Rio Guadiana : nous débarquons en annexe

 pour une escale à Mertola

.

17 2

.

nous pique-niquons au pied du château

sis sur les hauteurs,

.

17 3

.

et puis nous visitons le musée et l’église

toute blanche au centre.

.

.

nous finissons par le Musée d’art sacré

dont on voit ici, trois statuettes.

.

.

Poème

.

Lors la mer accepte bien

Caps, nez et  promontoires,

Y avançant fort sans histoire,

Pénétrer, loin en terre, en ce rio,

Est un vrai bonheur et un vrai brio.

.

Le Guadiana, est comme rio magique,

Et lors naviguer sur lui, reste fantastique

Mais notre voilier, en dériveur, parviendra,

Premier pont, l’enjambant au-dessus Mertola.

.

Avec ses cinq musées d’histoires, archéologies, arts,

On revient au temps des Celtes ainsi que des Romains

Et des preux Chevaliers, voire même des Conquistadors,

Sans compter, celui des Maures, des arabes, des Sarazins :

Ce qui aura donné au final, un bon nombre de sangs, mêlés.

.

Et tant nous aurons éprouvé

De la joie pour l’atteindre,

Nous  éprouvons autant

De peine… à la quitter :

Nous garderons d’elle,

Souvenir de tel voyage,

En un tel pays enchanté

Par un tel infini d’éternité.

.

La mer, quelle idée lui a pris

De remonter, si loin,   jusqu’ici,

Elle  n’est  pas  chez  elle, en  terre,

Où elle perd  la majorité  de ses repères.

.

Lors durant le flot, appelé  cours du jusant,

La monte sans cesser à la marée et la descend

À sa guise, et à son heure et dans son lit en sillon,

Charriant  nombre de rêves, autant que  d’alluvions,

Abreuvant un  marais, un delta, un aber, voire un lagon,

Au sein de la terre  la mer s’invitera très  loin, et profond.

.

Ce sont comme deux bras entourant l’éphémère incursion

D’amour entre deux pays, Portugal, Espagne aussi fécond

Tant ils demeurent imbriqués en un seul et même cocon,

En un seul ventre qui, géographiquement, correspond.

.

Un air de rivage séparera deux rives réunissant,

Des aventures qui ne manquent pas de sel :

L’explorer  est le moins que l’on puisse,

Tant lui échapper parait surnaturel.

.

Que fait un marin au milieu d’arbres, champs, vaches, porcs,

Perdu qu’il est sans ses filets, ses pêches, ses marinas, ses ports,

Son horizon, infini, est réduit, ici : lacs, rivières, étangs, collines,

Hors de ses plages, ses rochers, son sable, faune et flore marines.

.

Il s’étend de bord de mer, à perte de vue, change à chaque marée,

Il fait front aux coups de vents, aux longues tempêtes, déchainées,

Le Guadiana est comme alliage entre sillon de terre et flux de mer

Où le sel se mélange aux fers et aux algues en limon de sa rivière.

.

.

Extension

.

Ici, il est encaissé, plus loin, étalé :

Chaque méandre, courbure,

Vous apportent d’autres visions,

Contours de pleine nature.

.

Nous avons parcouru  ses rues,

Visiter cathédrale fantôme

Dont il reste le bas des piliers,

Près de son … cimetière.

.

Longue journée, on aura passé à Mertola où l’on ne s’ennuie pas.

Il y a tant de monuments à voir sans compter faire conter  histoire

L’éperon rocheux que nous avons grimpé du fleuve, est magnifique.

Visite du château, muni de ses hautes tours, carrées, très prenante.

Faut vous dire, on a pu remonter jusqu’à son pied grâce à la marée

L’église, blanche, immaculée, bâtie sur ruines, ancienne mosquée,

Nous invite à méditer sur lien possible, probable entre terre, ciel.

Il nous faudra revenir un jour pour élargir tous ses imaginaires.

.

Une ville forteresse, lieu de passage de guerres

De nombre civilisations successives et religions

Qui auront laissé leurs empreintes et mémoires,

Dont les musées témoignent encore aujourd’hui.

.

Bien que située en dehors des routes principales

Mertola demeure  l’un des villages le plus visité :

En effet, il offre une palette des plus étonnantes,

De maisons blanches, fortifications, monuments

.

Sans parler de sa rivière qui la borde et protège,

Sans parler de sa colline qui offre un panorama,

Sans parler d’ambiances, des plus accueillantes.

.

Pressés par un programme, déjà, très en retard,

Nous n’avons pu y passer qu’une seule journée :

Il aurait bien fallu trois jours pour faire le tour.

.

Nous reviendrons un jour qui sait pour profiter

À plein, à fond, de cette merveille architecturale,

Tellement on dit ça  pour se consoler : j’en doute.

.

En tous cas, une pierre, et  bien  blanche, de plus,

Sur notre périple, ne tardons pas, marée descend,

Nous pourrions être contraints, envasés, ensablés.

.

Et  c’est bien ce qui a failli nous arriver, au départ

Et nous avons dû relever, complétement, la dérive

En une telle condition, le bateau fait ce qu’il veut.

.

.

 Calligramme

.

Lors la mer accepte bien

Caps, nez …  promontoires,

Y avançant fort sans histoire,

Pénétrer, loin en terre, en ce rio,

Est un vrai bonheur      et vrai brio.

Le Guadiana, c’est un   *   rio magique,

Et naviguer sur lui, reste   M  fantastique.

Très peu de voiliers, y parvi    E    ennent, au

Premier pont, en l’enjambant    R      à Mertola.

Avec ses cinq musées d’histoires   T       et des arts.

On revient au temps des Celtes,      O      des Romains

Et des preux Chevaliers, et des          L       Conquistadors

Sans compter, celui des Maures         A        et des Sarazins,

Ce qui donnera au final, nombre         *           de sangs, mêlés.

.

Et nous  avons  éprouvé

De la joie,  à l’atteindre,

Nous éprouvons autant

 De peine pour la quitter

Nous  garderons, d’elle,

Souvenir  de  ce voyage,

En son pays,   enchanté

Par son infini  d’éternité.

La mer, quelle idée lui a pris

De remonter, si loin,   jusqu’ici,

Elle  n’est  pas  chez  elle, en  terre,

Où elle perd     L  un  D     de ses repères

Lors durant le   A    flot     U    cours du jusant,

La monte sans  *      cesser      *     puis la descend

À sa guise, à      V     son heure      R    et en son sillon,

Charriant ses    I      rêves autant        I         qu’alluvions,

Fantaisies        L         marais, deltas      O      abers, lagons,

Sein de terre   L            la mer s’invite        *      loin, profond.

Ce sont deux    E             bras entourant      G     son incursion

D’amour entre    *            ces deux pays       U     aussi féconds

Tant imbriqués           en un même       A      et seul cocon,

Un seul ventre   U             qui leur           D      correspond.

Rivage sépare    S         deux rives       I        réunissant,

Aventures ne     E      manquant   A      pas de sel :

Explorer    est   E  le  moins  N  qu’on puisse,

Tant échapper *  parait   A     surnaturel !

.

********************************************

********************************************

.

Que fait un marin au milieu d’arbres, champs, vaches, porcs,

Perdu qu’il est, sans ses filets, ses pêches, ses marinas  et ports.

Son horizon, infini, est réduit ici : lacs, rivières, étangs, collines,

Hors de ses plages, ses rochers, son sable, faune et flore, marine.

Il s’étend, bord de  mer, à perte de vue, change, à chaque marée,

Il fera front aux coups de vents et longues tempêtes  déchainées.

Le Guadiana est cet alliage entre sillons de terre et flux de mer,

Où le sel se mélange au fer et aux algues, limons de sa rivière.

 .

.

Forme

.

Évocation

.

Lampe de chevet dans un musée.

Ce peut être Napoléon avec chapeau ;

Ce peut être un pion sur un échiquier !

.

17 4

.

Une lampe peut être un objet de musée, certes

Mais ne représente pas l’ensemble des musées.

.

Cette ville « musée » éclaire notre

Culture par son histoire :

En  nous remontant avant le temps

 Des romains et chevaliers !

 .

Symbolique 

 .

Une lampe

De chevet est

Une  lampe située

Près du lit, à hauteur

De la  tête dans une chambre

À coucher soit accrochée au mur,

Soit posée sur une  table de nuit

Elle sert à éclairer

La personne qui est

Assise  ou  allongée,

Pour  lui  permettre

Par exemple de lire.

Wikipédia : lampe de chevet

 .

Descriptif

 .

17 – Mertola : ville musée du Rio Guadiana 

Alignement central / Titre En ovale/ Thème  ville

Forme courbe / Rimes variées/ Fond approché forme

Symbole de forme : lampe / Symbole du fond : musée

.

.

Fond

.

Évocation 

.

17 6

.

Un musée est un édifice conservatoire d’objets

Il en existe dans les grandes villes

Mais parfois aussi dans des petites, comme ici

Témoignant de patrimoine ancien.

 .

Symbolique 

 .

Ville perdue au milieu de nulle part :

Cinq musées d’histoires des arts !

On est au temps des Celtes,

Des Romains, des Chevaliers

Conquistadors, Maures, Sarazins :

Ce qui donne, au final, du sang mêlé.

.

Avons éprouvé de la joie à l’atteindre,

Éprouverons de la  peine à la quitter,

Garderons d’elle souvenir de voyage

En pays enchanté infini d’éternité.

.

Fond/forme 

 .

Une lampe de chevet convient peu à éclairer

Un musée, ne rime à rien  sauf ambiance feutrée,

Qui rendra certains objets des plus intéressants

Tant ici, la lumière vient des hautes fenêtres

Où nombre sculptures, antiques, la reflète

Comme pour donner vie à leur présence.

.

Une « ville musée » au bord d’une rivière

Village forteresse que l’on prend d’assaut

Des rues, des échoppes et des monuments

Qui racontent des pans du passé ancien.

.

L’eau coule à flot au pied ne s’en soucie

Et le temps semble glisser comme elle

Comme dans sa cathédrale en ruine

Son vieux château et son cimetière,

On pourrait y croiser un fantôme.

.

Pour une petite ville d’environ 8 000 habitants,

Un château fort,  plusieurs églises, et cinq musées

Ça fait tout de même beaucoup au kilomètre carré,

Cela fait un spot touristique important du Portugal.

.

.

Épilogue

 .

Un musée éclairé par des lampes tamisées

Projetant leurs lumières sur œuvres d’art,

Arrachées en ruines,  au destin du temps,

Nous replace, en acte, en son écoulement.

.

Ici, se croient, se superposent, mélangent,

Traces : romaine, maure, espagnole, celte,

Non en une ville, avec théâtre, cathédrale,

Mais un petit village avec un château fort.

.

Mais ici, vie moderne,  continue, prospère,

Y subsiste : commerces, artisans, marchés,

L’église est un joyau  éclatant de blancheur

Village touristique certes mais bien vivant.

.

Avons pique-niqué  aux abord du château,

La rivière dominant, la vue y est splendide :

Point besoin de guide : suffit d’être candide,

L’émotion vous emportera au-delà des mots.

.

Et, de là-haut, l’on jette un œil sur le bateau

Qui a mouillé en contrebas en avent de cité :

C’est un grand privilège,  que d’y venir ainsi,

Souvenirs s’égrènent plus tard au fil de l’eau.

 Visuels et textuels  >> 

16 – Alcoutim et Sanlúcar

Visuels et textuels  >>

.

Textuel

.

Alcoutim et Sanlucar nous partageaient :

villages, étrangers, chacun de son côté, sa rive,

sa province, son pays enchanté. Avant toutes

choses, pour y arriver en bateau, il faut le

désirer, le mériter, le Rio Guadiana, seul, les

sépare : vingt milles des côtes à remonter.

Pour finir, nous trouverons deux villages,

langues, couleurs et pays étrangers qui se font

face et qui se font front, sans pont, mais non

sans liens d’amitié. L’un et l’autre font leurs

fêtes de leur côté, parfois en chœur, tant la

lumière de l’un, au levant, répond à celle de

l’autre au couchant. Ces lumières, à nulles

autres pareilles, resteront longtemps dans

notre cœur, ressemblant à des perles qui

brillent entre mer, collines, verdure et gens.

La mer coule en flot montant en marée,

jusqu’à leurs pieds. Le village espagnol de

Sanlucar est tout blanc, concentré sur lui-

même, adossé à la colline, par son église,

dominé de son parvis. On aperçoit ses toits de

tuiles rouges ocrées, ses ruelles pavées

descendant en lacets vers son rio sacré. Village

authentique et bien préservé, avec un fort et

deux moulins perchés, tous ses habitants s’y

sont fréquentés ; beaucoup y sont nés ;

certains, mariés. Nous y avons vu une messe,

célébrée ; sa procession, traverser le Rio sacré.

Le village portugais d’Alcoutim est plus coloré,

plus étalé. Ses maisons ont des formes et

dispositions différenciées.  Sa terrasse, le long

de son rio, se fond en espace, autant. Sa place

du village concentre ses commerces en des

rangs. En bas, son église près des bateaux, en

haut,  ses remparts, son château, à l’intérieur,

son musée de pierres. Alcoutim allonge ses

coteaux verts, sa plage,  le long d’un rio

adjacent, occupé par ilot marais verdoyant.

.

.

Visuel

.

16 1

.

La vue du village espagnol

de San Lucar, illuminé, le soir,

.

16 2

.

et sa vue, du côté terre, de jour,

tout blanc, avec des fleurs,

.

16 3

.

et en face, la vue du village

portugais d’Alcoutim, sans pont.

.

.

Le tracé de la rivière Guadiana,

frontière entre Portugal et Espagne.

.

.

Poème

.

Alcoutim et Sanlucar, nous partageaient :

Sont villages étrangers chacun, son côté,

Ses rives, provinces, en pays enchantés.

.

Avant toutes choses, arriver en bateau,

Il fallait le désirer… il fallait le mériter

Car le Rio Guadiana, large, les sépare,

À vingt milles  des côtes   à remonter.

.

Pour finir : trouverons deux villages,

Langues, couleurs et pays étrangers,

Qui  se font face, et qui  se font front,

Sans ponts… non sans liens d’amitié.

.

L’un  et l’autre   organisent  des  fêtes,

Chacun de leur côté parfois en chœur,

Lorsque la lumière  de  l’un, au levant,

Répond à celle de l’autre au couchant.

.

Les lumières  à nulles autres pareilles,

Resteront, longtemps, en notre cœur,

Ressemblant  à des perles, brillantes,

Entre mers, collines, verdures, gens,

La mer coulant en son flot montant

Par des marées jusqu’à leurs pieds.

.

Le    village  espagnol   de  Sanlucar

Est tout blanc,  et tout concentré,

Sur lui-même, adossé à la colline

Et, par son église… bien dominée,

Lors de son parvis, l’on apercevait

Ses toits tuiles rouges voire ocrées,

Ses ruelles pavées qui descendaient

En lacets vers un rio des plus sacré.

.

Village authentique et bien préservé,

Avec son fort et ses moulins, perchés,

Tous ses habitants se sont fréquentés

Beaucoup y sont nés, certains mariés,

Nous y avons vu, la messe, célébrer,

Sa procession, traverser Rio sacré.

.

Le  village  portugais  d’Alcoutim

Est bien plus coloré, plus étalé,

Et ses maisons ont des formes

Des dispositions différenciées

Sa terrasse, le long de son rio

Se fond en espaces et autant

Place du village  concentre

Par commerces en ses rangs.

.

En bas, l’église, près des bateaux,

En haut, ses remparts, son château,

À l’intérieur, son musée  des pierres,

Alcoutim allongeait ses coteaux verts

Et sa plage, le long d’un Rio adjacent

Occupé par ilot en marais verdoyant.

.

Extension

.

1

.

La procession se rend à son église

Pour une bénédiction des deux curés,

Tradition honorant deux cités, frontière.

Quand nous sommes revenus le long du rio,

Plus de bateau et lors c’est la panique totale !

.

Soudain, on le voit entrain de dériver sur ancre

Vers l’autre rive espagnole : aller vite au canot !

Lors la chaine, sur le point d’ancrer, nous avons

Persisté à tergiverser sur le choix d’un drapeau

De courtoisie à hisser et vent le laisser flotter.

.

Nous avons visités, ces villages,  traversant

Leur rio, en annexe, successivement :

Choix de faire résidence difficile,

Tant ces deux cités sont typées.

 .

2

 .

La différence entre San Lucar et Alcoutim est l’absence

De grand pont

Par rapport à Ayamonte et Vila Real de San Antonio sises en

Embouchure.

Pas de pont, pas ou peu de liens, pensez-vous, en plus deux pays

Dits rivaux,

Eh bien non, à voir toutes les embarcations qui passent d’une rive

À l’autre.

Une certaine attraction toute empreinte de poésie, naturellement,

Les relie !

Pour aller visiter les voisins d’en face, il faut être bien motivé

Et volontaire

C’est peut-être cela qui les rapproche, bien plus qu’un

Pont utilitaire !

 .

3

.

Autant Villa Real et Ayamontés sont éloignés

Par la distance de l’embouchure du Guadiana

Autant Alcoutim et San Lucar  seront proches,

Une cinquantaine  de mètres, mais, sans pont !

Lors nous avons mouillé  au milieu de la rivière,

Arborant les deux pavillons pour ne pas déplaire,

Avons accosté, en annexe, côté espagnol … désert,

En cherchant âmes, en église, les avons découvert.

.

Le curé enflammait paroissiens d’une longue tirade

Que n’aurait même pas renié  Corneille  ni Rostand,

Tant sa harangue tenait  du théâtre, one man show.

En sommet de clocher, pendait, une cigogne morte,

Paraissant  crucifié : rien à voir pourtant avec croix,

Avec la Vierge traversant le fleuve dans une barque,

Foule la suivant pour finir l’office, église San Lucar.

.

Nous souvenant d’affrontements entre ces peuples,

Par le passé, nous en sommes demeurés interpellés

Serait-ce la raison, européanisation, voire religion,

Qui avait aboli les frontières : il semblait que non.

Le fruit  d’une  longue tradition : y a pas de pont,

C’est sûr mais de mur, distance, haine non plus

Rien d’autre que de l’amitié et confraternité !

.

.

 Calligramme

.

                                          Alcoutim et Sanlucar,  *  nous partageaient,

                                        Deux villages étrangers    A   chacun, son côté,

                                 Sa rive, sa province, deux    L  pays enchantés.

                        Avant toutes choses, arriver  C     en bateau,

                 Il fallait le désirer et il fallait   O   le mériter

           Où le Rio Guadiana, large,   U    les sépare,

      Vingt milles des côtes     T     à remonter.

    Pour finir, trouverons   I    deux villages,

  Langues, couleurs et  M  pays étrangers

 Qui se font face, et  *   qui se font front,

  Sans ponts…non   *   sans liens d’amitié.

.

   L’un et l’autre  S    organisent  des fêtes,

   De leur côté,  A   mais parfois, en chœur,

     Quand, la      N  lumière de l’un, au levant,

      Répond à       *    celle d’autre au couchant.

     Les lumières   L   à nulles autres pareilles,

      Resteront, long  U   temps,  en notre cœur.

     Ressemblant  à   C   des perles, brillantes,

     Entre mer /col     A   lines, verdure, gens.

     La mer coule par    R     son flot montant

    En des marées, jus  *    qu’à leurs pieds.

.

Le    village  espagnol   de    Sanlucar

 Est tout blanc,   *   et,  plus concentré,

Sur lui-même  M   adossé à la colline

Et par son ég    I   lise bien dominée.

De son parvis,    L      on aperçoit ses

Toits tuile rouge   I     et voire ocrées,

Et ruelles pavées,   E     descendantes

 En lacets vers le rio  U   des plus sacré.

Village authentique   *   bien préservé,

Avec fort, deux mou   *      lins, perchés,

Tous ses habitants se  D  sont fréquentés

Beaucoup y sont nés,   U  certains mariés

Nous  y avons vu, la     *  messe, célébrer,

 Et procession, traver   *    ser le Rio sacré.

.

Le  village  portugais     d’Alcoutim…

Est bien plus coloré   *  plus étalé, ….

Et ses maisons ont  *  des formes…….

 Des dispositions  G  différenciées………

 Sa terrasse, le  U  long de son rio………..

Se fond en   A   espaces et autant………….

Place du   D   village   concentre …………….

Par com  I    merces en ses rangs……………….

En bas,  A   l’église près des bateaux,…………….

   En haut  N   ses remparts, son château,……………….

 À l’inté   A   rieur, on musée de pierres, …………………

 Alcoutim  *  allonge s  es coteaux verts, ……… …………..

Sa plage, *    le long  d’un Rio adjacent, ……………………

    Occupé   *    par ilot, marais verdoyant ! ………………………

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Fleuve, rivière, cours d’eau, ruisseau

Est, avant tout, une ressource en eaux :

Boisson, irrigation, énergie, navigation.

.

16 4

.

Une rivière, le plus souvent, serpente ;

Une rivière trouve son chemin en pente ;

Une rivière grossit et se jette dans la mer ;

Retrouve pluie de celle-ci, de versant divers.

.

Symbolique 

Fleuve, rivière, cours d’eau, ruisseau

Est avant tout une ressource en eau :

Boisson, irrigation, énergie, navigation,

Cadre de vie urbain mais la source,

Et le cours, le lit, et l’embouchure,

Des ordonnancements du Monde

Dans une approche cosmologique.

.

Le temps qui passe, cataclysme de crue,

Quiétude d’un lac, pureté naïve de source,

Et  puis  les  miasmes, mortels, des marais,

Et la vie  et la mort,  et l’enfer,  et le paradis.

En quoi  l’inscription géographique  du fleuve,

Signifie-t-elle à l’homme sa place dans l’univers ?

.

Descriptif

.

16 – Alcoutim et Sanlucar : milieu du Guadiana 

Alignement travers/ Titre dédoublé/ Thème  ville

Forme oblique / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : rivière / Symbole du fond : frontière

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une frontière est souvent délimitée par une rivière

Avec des villes et villages de chaque coté

Il est plus rare de les voir face à face et très proches

Comme ici tout le long du Guadiana.

Symbolique  

 .

Le nationalisme

Cherche des symboles

Autour de ce qui représente

La souveraineté État,  nations

Et  les frontières  en font partie.

.

Nombre espaces frontaliers sont

La plupart du temps des espaces

D’identités fortes et disputées,

Mais  aussi  des  lieux  de

Proximité linguistique

Et culturelle diffuse

Avec  les  voisins,

Et voire au-delà

De la frontière.

.

La frontière  est

Aujourd’hui un espace

S’estompant pour certains

Sous  l’effet  des  mobilités

Et de la mondialisation.

ritimo.org/La-frontiere-symbole-
de-la-souverainete-nationale

 .

Fond/forme 

 .

La forme est proche du fond dans la mesure

Où elle représente un méandre d’une rivière

Mais ne s’y substitue pas  en n’évoquant pas

Les deux villes étant situées de chaque côté.

.

Le lit d’une rivière est parfois surprenant,

Ici large, là-bas … beaucoup plus resserré,

Ici sablonneux,  mais, là-bas,  plus vaseux.

.

Tant notre ancre  a du mal  à s’accrocher,

Comme si elle était glissante … hésitante.

Deux courbes en méandres d’une rivière

Nous nous sommes mouillés entre deux

Et nous hésitons encore à choisit vers

Quel pays, quelle ville,   frontière,

Le pavillon courtoisie, faire flotter

Au vent et voire courant de mer.

.

Les deux villes sont si proches

Que l’on dirait deux visages

Qui se font face, parlent.

.

.

Épilogue

.

Quoi de plus simple, et de plus naturel,

Qu’une rivière, pour servir de frontière,

Entre deux pays,  tantôt amis, ennemis,

Dont l’eau arrose les berges, sans souci.

.

Flot courant, montant puis descendant,

Charrie sable et vase d’un côté à l’autre

Un fleuve est lien, autant que couteau :

Ce sont gens  qui séparent, non nature.

.

Nombre des ville  et villages, sont bâtis

Le long de rivière pour son eau potable

Ses poissons, ses navigations, alluvions

Sans parler de ses moulins, irrigations.

.

Frontière , canal, en longeant, traversant

Un, deux, trois, cinq, et jusqu’à dix pays,

 Parfois à sec, parfois en crue, inondation,

Sans ses rivières : terre mourrait de soif !

.

Toujours est-il  qu’Alcoutim et San Lucar,

En se faisant face, en se prêtant main forte

Modèles de vie pacifique,  et transfrontière,

Sont la preuve que l’Europe nous rassemble.

.

Visuels et textuels  >>

15 – Ayamonte : mouillage

Visuels et textuels  >>

.

Textuel  

.

En ville où il fait trop chaud dans la journée, la

vie grouille le soir où, chacun de s’agiter, qui,

vers des plaisirs venant de nature, qui, vers

d’autres venant de culture, qui, vers d’autres

venant de biture. Les poètes, avec les

romantiques, préfèrent scruter le ciel étoilé, se

mirant en eau de rivière. A chacun son monde,

son idée : à tous, ses plaisirs assoiffés.

Rythmes biologiques circadiens se trouvent

parfois très perturbés : quand les nuits

remplacent les jours, y a plus d’heure, pour

l’amour ! Sur le rio Guadiana, le jour tombe, le

soleil s’en va éclairer, chauffer, brûler ailleurs,

nous laissant, en otage, le vent, l’ombre et la

fraicheur. Vivement le couchant pour profiter

à plein de ce moment ! Les cafés s’ouvrent, les

tapas se préparent, les gens arrivent. A la nuit

noire, la soirée vient de commencer que des

chiens aboient, des cloches sonnent, des coqs

chantent hors d’haleine, nombre de bruits

étranges chavirent nos corps entre deux rives.

En plein midi, le jour, sous un soleil de plomb,

des touristes pressés avancent, en bravant la

canicule, de musée en musée : artistes,

d’autres bénéficient du farniente offert par

leurs congés, passent le jour en autre bouillon

de culture : autistes. Dernière clarté s’est

évanouie, son centre-ville reste sans vie : à  la

blancheur du jour succède une étrange nuit

qui vous obsède. La journée se termine à

Ayamontés, en monde à l’envers : le soleil

ferme la porte à un enfer tandis que la lune

ouvre celle d’un paradis où étoiles se

confondent avec les blancs de lampes de

lampadaires, où les feux des bateaux, au

mouillage, brouillent leurs clartés contraires,

lors le rio Guadiana miroite ses scintillements

d’écailles de poissons. En plein milieu de

journée, la vie devient figée, comme arrêtée :

il nous faut gommer l’après-midi, attendre le

début de soirée, vivre en sommeil fractionné,

faire la sieste en rythme décalé. Il nous faudra

un mois de vacances pour nous y adapter. Ici,

la nuit n’est pas l’ombre du jour, elle est

d’autre lumière en laquelle les gens épanchent

leur spleen d’amour en buvant cafés, vins,

tonics, bières.

.

.

Visuel

.

15 1

.

Nous arrivons à présent à Ayamonte

à l’embouchure de rivière Guadiana,

.

15 2

.

dès lors, nous distinguerons son église,

tout là-bas et dans le fond du paysage,

.

15 3

.

nous passons sous  le pont du Guadiana,

à la frontière entre Portugal et Espagne.

.

.

et mouillons de nuit de notre voilier Ar-Kilé

avec un coucher de soleil illuminant le ciel !

.

.

Poème 

.

En ville, où il fait trop chaud, dans la journée,

La vie grouille le soir et chacun de s’agiter,

Qui, vers des plaisirs, venant de nature,

Qui, vers d’autres, venant de culture,

Qui vers d’autres venant de biture.

Les poètes, et  les romantiques,

Préfèrent  scruter, ciel étoilé,

Se mirant en eau de rivière.

.

À  chacun, son monde, idée,

À  tous, ses plaisirs,  assoiffés.

Rythmes biologiques circadiens

Se trouvent parfois très perturbés,

Quand les nuits remplacent les jours,

Alors il n’y a plus d’heure, pour l’amour !

.

Sur le rio  Guadiana, jour tombe doucement,

Le soleil s’en va éclairer, chauffer, brûler  ailleurs,

Nous laissant en otage, le vent, l’ombre, la fraicheur :

Vivement le couchant pour profiter à plein, de ce moment.

.

Les cafés s’ouvrent, les tapas se préparent et les gens arrivent,

Dans la nuit noire moment où soirée vient de commencer à peine.

Les chiens aboient, cloches sonnent, coqs chantent hors d’haleine

Nombre de bruits étranges chavirent nos corps, entre ses rives.

.

En plein midi, le jour, soleil de plomb, des touristes, pressés,

Avancent bravant la canicule de musée en musée artistes,

D’autres bénéficient de farniente offert par leurs congés,

Passent le jour en autre bouillon de culture, autistes.

.

Dernière clarté s’est évanouie,

Son centre-ville reste sans vie :

À la blancheur du jour, succède,

Une étrange nuit qui vous obsède.

 .

La journée se termine, ici, à Ayamontés, en un  monde à l’envers :

Le soleil ferme la porte à un enfer, la Lune ouvre celle d’un paradis,

Où étoiles se confondent avec  le blanc des lampes des lampadaires,

Où feux des bateaux, au mouillage brouillent leurs clartés contraire.

.

Lors rio Guadiana miroite  des scintillements  d’écailles de poissons,

Isolement des anges que l’immensité dérange, lors le silence mange,

Transforme ces vertiges de hauteur du monde et de la vie en visions

Nous faisant hériter, d’ancien,  bien rare  bonheur  d’un archange.

.

En plein milieu de journée, la vie  devient figée, comme arrêtée,

Il nous faut gommer après-midi, attendre début de la soirée,

Vivre en sommeil fractionné, faire sieste rythme décalé,

Il faudra un mois de vacances pour nous adapter.

.

Ici la nuit n’est pas l’ombre du jour,

Elle sera d’une toute autre… lumière,

Où les gens épanchent, spleen d’amour,

Dans ses cafés, en vins, tonics et bières !

.

.

Extension

.

1

.

Il y a mouillage et mouillage, tous ne se ressemblent guère,

Pour ne pas dire aucun d’eux selon qu’on est proche de terre

Ici, c’est le noir complet ciel voilé par les nuages comme enfer,

Là c’est une sorte de pénombre entretenue par la clarté lunaire,

Ailleurs, reflets de lampadaires de quais, pontons, fronts de mer

Qui jouent avec mouvement d’une houle légère, clapots sévères,

Et le vent fait siffler, chanter les drisses, bonjour l’atmosphère

Ou c’est le calme plat, on s’endormirait en quart de mystère.

.

2

.

Traverser à pied, en vélo, en voiture, en autocar, un pont à l’embouchure

D’une rivière-frontière, et arriver, en bateau, au milieu, y passer dessous,

Sont deux choses totalement différentes, même si elles ne sont étrangères

C’est plus que changement de point de vue, c’est une  variation d’élément,

Et si, dessus, c’est juste un franchissement commun, utilitaire, d’obstacle,

Passer dessous, avec un mat d’une flèche de quinze mètres, fait sensation.

Du fait qu’il se détache de l’eau, par sa hauteur, pont devient majestueux,

Il est comme un fil tendu, afin de relier deux tissus,  ou deux imaginaires.

.

3

.

Nous avons longé la ville et marina

De Villa Real qui s’avère pleine à craquer,

Nous avons renoncé à y entrer pour accoster.

.

Avons pris la direction en face, vers Ayamontés

Pour se retrouver en la même situation : complet.

.

Avons tout de même pu faire le plein d’eau, de fuel,

Sommes rabattus pour bon mouillage, près du pont.

.

La nuit est vite tombée, feux de la ville, vite allumés,

L’atmosphère crépusculaire excite mon imaginaire.

.

Le silence de la baie contraste avec bruits de rues,

Le pont jette un arc sur la rivière à forte hauteur.

.

Sortons l’annexe et allons faire une tour en ville

La température flirte encore avec trente degrés

.

La nuit sera très chaude … à n’en pas douter :

Nous n’avons plus qu’à envier climat breton.

.

.

Calligramme

.

En ville, où il fait trop chaud, dans la journée,

La vie grouille le soir et chacun de s’agiter,

Qui, vers des plaisirs, venant de nature,

Qui, vers d’autres, venant de culture,

Qui vers d’autres venant de biture.

Les poètes, et  les romantiques,

Préfèrent  scruter, ciel étoilé,

Se mirant en eau de rivière.

À  chacun, son monde, idée,

À  tous, ses plaisirs,  assoiffés.

Rythmes biologiques circadiens

Se trouvent parfois très perturbés,

Quand les nuits remplacent les jours,

Alors il n’y a plus d’heure, pour l’amour !

Sur le rio   Guadiana, jour tombe doucement,

Le soleil *  s’en va éclairer, chauffer, brûler * ailleurs,

Nous lais  A sant en otage, le vent, l’ombre, la  N fraicheur :

Vivement  Y  le couchant pour profiter à plein, de ce  O moment.

Les cafés  A  s’ouvrent, les tapas se préparent et les gens  C arrivent,

Dans     M    la nuit noire où la soirée vient de commencer T  à peine.

Chiens  O   aboient, cloches sonnent, coqs chantent hors  U d’haleine

Nombre  N de bruits étranges chavirent nos corps entre  R ses rives.

En plein  T midi, le jour, soleil de plomb, des touristes, N  pressés,

Avancent  E bravant la canicule de musée en musée  E artistes,

D’autres bénéficient de farniente offert par leurs congés,

Passent le jour en autre bouillon de culture, autistes.

.

Dernière clarté s’est évanouie,

Son centre-ville reste sans vie :

À la blancheur du jour, succède,

Une étrange nuit qui vous obsède.

 .

La journée se termine, ici, à Ayamontés, en monde à l’envers :

Le soleil ferme la porte, à un enfer et la Lune ouvre celle d’un paradis,

Où étoiles se confondent avec  M    le  *  blanc des lampes des lampadaires,

Où feux des bateaux, au mou O    illage  G  brouillent leurs clartés contraire.

Lors rio Guadiana miroite   U  des scintil  U   lements d’écailles de poissons :

Isolement des anges que    I    l’immensité   A dérange, lors le silence mange,

Transforme ces vertiges  L     de hauteur du   D monde et de la vie en visions

Nous faisant hériter,   L     d’ancien,  bien rare  I  bonheur  d’un archange.

En plein milieu de   A    journée, la vie  devient  A  figée, comme arrêtée,

Il nous faut gom  G   mer après-midi, attendre  N  début de la soirée,

Vivre en som  E     meil fractionné, faire sieste   A rythme décalé,

Il faudra  *   un mois de vacances pour nous   ¤   adapter.

.

Ici la nuit n’est pas l’ombre du jour,

Elle sera d’une toute autre… lumière,

Où les gens épanchent, spleen d’amour,

Dans ses cafés, en vins, tonics et bières !  

 .

.

Forme

.

.

Évocation

 .

 Lampe à pétrole probablement 

Pour éclairer  notre mouillage 

Voire un vase à deux étages,

Une carafe pour servir eau.

.

15 4

.

Lampe à réservoir et mèche, à huile ou pétrole,

Pour éclairer une zone ponctuelle

Mais aussi pour être visible de suffisamment loin

Pour inférer présence humaine !

.

La lampe peut servir  en intérieur, ou extérieur.

Lampe à pétrole n’est plus d’actualité, fait vieux,

Avec ampoules à leds  en torche  point lumineux,

Qui sont bien plus pratique et, plus économiques,

Mais suscitent moins l’imaginaire romantique.

 .

 Symbolique 

 .

Parce qu’elles

Constituent un

Substitut au  soleil,

Ou comme dispositif

De mise en valeur,

Les lampes sont

L’objet d’appropriations

Symboliques, de coutumes

Et de rituels en éclairant

L’endroit et l’envers.

 .

La partie éclairée montre

Symboliquement ce qui reste

À voir, à retenir en vie éveillée,

Elle  éclaire notre entendement,

Ou  elle nous sort de la confusion

Mentale, de confusion intérieure.

 .

Descriptif

.

15 – Ayamonte : mouillage nocturne Guadiana

Alignement central / Titre dédoublé/ Thème  Bateau

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché forme

Symbole de forme : Lampe / Symbole du fond : Mouillage

.

.

Fond

.

Évocation 

.

15 6

.

 Une lampe électrique éclairant faiblement

Un mouillage de nuit :

Un tel feu signale notre présence, sur l’eau

Face à la ville, illuminée.

 .

Symbolique 

 .

Le soleil ferme la porte à un enfer

Tandis que la lune ouvre celle d’un paradis

Où étoiles se confondent avec blancs de lampes

Voire des lampadaires, où, les feux des bateaux,

Au mouillage brouillent leurs clartés contraires,

Lors le rio « Guadiana » miroite ses scintillements,

D’écailles de poissons, de flashs d’un clair de Lune.

À vous de continuer à décrire, évoquer, suggérer

Cette ambiance de sombre clarté d’oxymoron !

Source : d’inspiration personnelle, sur site

 .

Fond/forme

 .

Il est question d’éclairage nocturne,

Un  peu  différent de  lampetempête,

Qui aura le même charme à l’intérieur

Pour procurer l’ambiance en présence,

Mouillage en flots  fleuve Guadiana.

.

Avons un feu blanc, en haut du mat,

Plus un autre, jaune, dans le carré

Un rouge et un vert sur les côtés,

C’est ainsi que l’on s’est signalé

Et l’on peut dormir tranquille

Sauf que  les bruits de ville,

Nous tiennent en haleine

Constamment  éveillés.

.

.

Épilogue 

 .

Deux villes frontières : Portugal/Espagne,

Ayamontés et Villa Real de Santo Antonio,

Se font presque face sur le fleuve Guadiana,

Comme les deux marinas étaient complètes,

Nous voilà contraints de mouiller une ancre

Non loin du pont  qui les rejoint, en amont.

***

Fiesta qui, fiesta quoi, repose-toi :

Ici, on dort le jour, et sous son toit,

On s’agite la nuit, comme zombies,

À la fraiche et verre alcool rempli !

***

D’abord il y a eu cette chaleur caniculaire,

Qui remplit l’air d’étouffante atmosphère

Ensuite errance de port à autre frontière

Enfin, la recherche d’un point d’attache

Tant et si bien que la journée s’achève.

.

***

Fiesta qui, fiesta quoi, repose-toi :

Ici, on dort le jour, et sous son toit,

On s’agite la nuit, comme zombies,

À la fraiche et verre alcool rempli !

.

***

.

À tourner en rond, en rivière, bateau,

L’ennui surgit, cherchons fraicheurs :

Sortons annexe  et accostons  ponton,

Faire un tour en ville, cocktail morito.

Un café ouvre sa terrasse face dancing

On s’affale sur un fauteuil, abasourdis,

Ça chante, ça danse, ça crie, ça swing !

.

***

.

Fiesta qui, fiesta quoi, repose-toi :

Ici, on dort le jour, et sous son toit,

On s’agite la nuit, comme zombies,

À la fraiche et verre alcool rempli !

 .

L’été bat son plein de vacanciers éméchés,

Il est minuit, pour nous, temps de rentrer.

 Toute la nuit l’on entendra bruits de fiesta.

 .

.Visuels et textuels  >>

14 – Armona, 4 garçons, une fille

Visuels et textuels >>

.

Textuel

.

Ils étaient là, quatre dans la navette les ayant

menés de Faro à l’ile d’Armona, en lagune.

Notre bateau était là, mouillé : nous les

attendions pour visiter. Que faire, cinq heures,

au milieu d’une dune d’Armona, un vrai banc

de sable, émouvant à voir mais dont on fait le

tour, en deux heures.  Nous pensions voir une

star, entourée de gardes du corps et avons

trouvé Milady avec quatre mousquetaires : joli

brin de fille, venant d’avoir son doctorat.

Autres : deux presque, deux autres, loin

encore. Quatre garçons dans le vent d’une fille

poussée par les alizés, trois petits bruns

solidement bâtis, un grand blond,  élancé,

séjournent avec elle, huit jours, logés  chez sa

grand-mère. Nous nous demandons si nous

n’avons pas changé de continent : Madériens,

Açoréens, Antillais, en traversant le village

d’Armona. Maisons, sur sable omniprésent,

sont élégamment plantées. A leur sortie, la

plage est en vue, le dernier café aussi, bien

noté ! Un vent fort nous fouette, de ses grains

de sable, sur plage envolés. Des algues vertes

pullulent en bordure de l’eau : qui va s’y

baigner ! Milady brunette s’y jette, à corps

perdu, presque nue, pour la tester, suivie, en

son sillage, de ses preux chevaliers, au cas où

il faudrait la sauver. Une sirène, elle disparaît

dans l’eau et reparait en reine aquatique.

Des dauphins, découvrant son jeu de corps,

retiennent souffles et rires qui se mélangent à

ce jet d’écume d’une naïade sympathique.

On aimerait que de tels instants magiques

durent et reviennent. De se languir d’avoir

suffisamment batifolé, dauphine estime que

les caresses de l’eau, du sable, vent, soleil, ont

fini par l’étourdir ! Milady, face à ses quatre

mousquetaires et quatre éléments, en fleur

épanouie bien que ne faisant rien pour nous

éblouir, nous confie, autour d’un verre au

dernier café avec pressions, toutes ses

impressions du moment qui se prolongent

pour elle en autant d’émois. Échangerons,

chacun en son style, humour chaud ou froid.

Milady ne dit rien,  elle regarde, dans le vague,

elle semble déjà ailleurs. Elle jouit de sa toute

nouvelle liberté après trois ans intense labeur.

Le bateau Courrier repart, elle se dérobe en

emportant les garçons. Quatre mousquetaires,

accompagnant Lady, se sont baignés, avec elle,

sur la plage du bout.

.

.

Visuel 

.

.

quatre garçons entourant une fille

et quels garçons, et quelle fille :

.

ils et elle, sont accostés  à ce quai

du débarcadère de l’Ile d’Armona,

.

14 2

.

pour se rendre à une plage isolée

et sauvage de  cette Ile d’Armona,

.

14 3

.

où trois dauphins leur offriront

leurs beaux sauts synchronisés.

.

Poème

.

Ils sont cinq en la navette

Les ayant menés venant de Faro

À l’ile  d’Armona, début de lagune,

Où notre bateau restera mouillé, là,

Pour les attendre là et pour la visiter.

.

Lors que faire  durant cinq heures

Seuls, au beau milieu de dune,

Composant  l’ile   d’Armona,

Banc  de  sable,  émouvant

À voir, et dont on fait le tour

En deux heures … en marchant.

.

Nous pensions voir star entourée de gardes du corps,

Nous avons trouvé Milady, avec quatre mousquetaires,

Joli brin de fille venant d’avoir son doctorat universitaire :

Les autres, pas tous, deux presque,  et les autres, loin encore.

.

Quatre garçons,  dans le vent d’une fille, poussée par les alizés

Trois petits bruns solidement bâtis, avec un grand blond élancé

Séjournent, avec elle, ces huit jours,  chez  sa grand-mère, logés,

Petite fille  gardés par quatre prétendants, rien à voir : circulez !

.

Tous nous demandons si nous n’avions pas changé de continent,

Madériens, Açoréens ou Antillais,  le village d’Armona traversant

Ses maisons en un sable  omniprésent, sont  élégamment plantées.

À la sortie, la plage est en vue  mais le dernier café, aussi, bien noté.

.

Un vent fort nous fouette, de ses grains  de sable, sur plage, envolés,

Des algues  vertes pullulent en bordure des eaux : qui ira se baigner :

Milady brunette, s’y jette, à corps perdu, presque nue, pour la tester,

Suivie en son sillage par preux chevaliers, au cas faudrait la sauver.

.

La sirène, disparaît dans l’eau, reparait telle reine aquatique,

Les dauphins, découvrant son jeu de corps, souffle retiennent,

Leurs rires se mélangent à jet d’écume de naïade sympathique,

L’on aimerait que de tels instants magiques, durent, reviennent,

De se languir d’avoir, suffisamment, batifolé, la dauphine estime

Que caresse d’eau, de sable, de vent, soleil, ont fini par l’étourdir.

.

Milady, face à ses quatre mousquetaires face aux quatre éléments,

Fleur épanouie, bien que ne faisant rien, pour nous éblouir, autant,

Nous confiera, autour d’un verre, au dernier café avec une pression,

Toutes ses impressions du moment et qui se prolongeront en émois.

.

Quatre mousquetaires, belle Milady

Le capitaine ma femme et… moi,

Nous échangerons, chacun dans son style,

Notre humour, chaud ou froid,

Milady  ne dit rien, elle regarde dans le vague,

Elle semble, déjà, ailleurs,

Elle jouit de sa toute nouvelle liberté suite trois

Ans d’un intense labeur :

Bateau Courrier repart, elle se dérobe à nous,

Emportant ses garçons.

.

Quatre mousquetaires accompagnent Lady

Et se baignent avec elle, sur la plage du bout,

Avant d’aller explorer d’autres coins sauvages

Mais, les voici repartis avec leurs yeux pleins

De nouveaux nombres d’éclats d’existences,

Qui leur font autant nouvelles connivences.

.

.

Extension

.

1

.

Le charme, et l’attraction, d’une jeune femme,

Ne se mesurera pas, réellement, au nombre

D’hommes qui l’entoure, ou qui la presse,

 Fussent-ils intelligents et des plus beaux.

Il tient de richesse intérieure, du regard

Qui révèle et qui diffuse comme une aura

De féminité qui diffuse sensualité éternelle,

Bien qu’elle ne dure hélas que dizaine d’années.

.

2

.

S’agit-il légende, inventée de toutes pièces, contrefaire le réel ?

S’il y a bien un véritable évènement, et, avec de vrais personnes,

Sur ce fond de réalité, le roman aura été brodé, jusqu’à l’intégrer,

Dans une trame où l’auteur a ajouté comme grain de sel, pour elle.

Rien ne vous empêche de transposer une situation, dans une autre,

Même en récits, dits historiques et reconnus par de vrais historiens,

Demeure déformation, interprétation, personnalisation, entre lignes.

En ce récit, la ficelle, est un peu grosse, on est libre de la saisir ou pas.

.

3

.

En voilà bien une histoire, ancrée sur fait réel,

Dérivant en imaginaire pour le moins culturel

D’une Milady historique et ballets aquatiques

Il en est ainsi d’iles, il est devenu, ainsi, d’elle.

.

Trois garçons, trois actes, trois mouvements,

Le premier commence par un débarquement

Une grande traversée de l’ile jusqu’à la plage.

.

Le second se nouera  autour  d’une baignade,

D’une fille  qui jouera les sirènes, les naïades,

Se mouvant synchronisée avec des dauphins.

.

Le dernier, autour d’un verre, attablés en café,

Où mousse de bières évoquent écumes de mer,

Où chacun y va de son couplet/refrain suranné.

.

Et moi, dans un tel roman, j’en rajoute, je brode,

Et, sur les moindres  de mes émotions,  je surjoue

Auteurs de fictions qui, d’un rien, s’accommodent.
.

Il ne manque pas grand-chose pour vraiment croire

À cette histoire d’un passé, aujourd’hui bien dépassée

Y a toujours un mousquetaire en nous pour la raviver !

.

.

Calligramme

.

Ils sont cinq en la navette

Les ayant menés venant de Faro

À l’ile   Ô   d’Armona, Ô  en lagune,

Où le bateau      // restera mouillé là,

Les attendant   // là et pour la visiter

Mais que faire // durant cinq heures

Seuls, au beau milieu de cette dune,

Composant === l’ile d’Armona

Vrai banc de sable, émouvant,

À voir  dont on fait le tour,

En deux heures marchant.

*************************

Nous pensions voir une star, entourée de ses gardes du corps,

Nous avons   I   trouvé Milady avec quatre mous   Q      quetaires,

Joli brin de  L    fille, venant  d’avoir  son doctorat   U  universitaire

Les autres,   H    pas tous, deux presque,  les autres    A     loin encore.

Quatre gar    A    çons, dans le vent d’une fille, poussée   T   par les alizés

Trois petits    *     bruns solidement bâtis, avec un grand  R   blond élancé

Séjournent,  D     avec elle, ces huit jours,  chez  sa grand-  E    mère, logés,

Petite fille     A      gardés par quatre prétendants rien à voir   *        circulez !

Tous nous      *    demandons si nous n’avions pas changé de   G     continent,

Madériens,    A   Açoréens, ou Antillais,  le village  d’Armona   A    traversant

Ses maisons   R   en un sable  omniprésent, sont  élégamment   R     plantées.

À la sortie,     M   la plage est en vue  mais le dernier café, aussi  C   bien noté

Un vent fort   O   nous fouette, de ses grains  de sable,  sur plage  O   envolés;

Des algues    N   vertes pullulent en bordure des eaux, qui ira se  N   baigner.

Milady bru  A   nette, s’y jette, à corps perdu, presque nue, pour  S   la tester,

Suivie en    *   son sillage par preux chevaliers, au cas faudrait la   *   sauver.

La sirène, disparaît dans l’eau, reparait telle reine aquatique,

Les dauphins, découvrant son jeu de corps, souffle retiennent,

Leurs rires se mélangent à jet d’écume de naïade sympathique,

L’on aimerait que de tels instants magiques durent, reviennent.

De se languir d’avoir, suffisamment, batifolé, la dauphine estime

Que caresse d’eau, de sable, de vent, soleil, ont fini par l’étourdir.

Milady, face à ses quatre mousquetaires face aux quatre éléments,

Fleur épanouie, bien que ne faisant rien, pour nous éblouir, autant,

Nous confiera, autour d’un verre, au   dernier café avec une pression,

Toutes ses impressions du moment      et qui se prolongeront en émois.

Quatre mousquetaires et Milady et       le capitaine et ma femme et…moi,

Nous échangerons, chacun en son sty *     le, notre humour, chaud ou froid.

Milady  ne dit rien, elle regarde dans  U   le vague, elle semble déjà ailleurs :

Elle jouit de sa toute nouvelle liberté   N   après trois ans d’un intense labeur

Bateau Courrier repart, elle se dérobe  E    à nous en emportant ses garçons.

Quatre mousquetaires,    *      accompagnent Lady

 Et se baignent avec elle   F     sur la plage du bout,

Avant d’aller explorer     I      autre coin sauvage.

 Ils sont, lors, repartis     L      avec les yeux pleins

   De nouveau nombre       L      d’éclats d’existences,

   Qui leur font autant       E    autres connaissances.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Vue de face, ou bien de dos,

La silhouette d’une femme

Il s’agit  bien  d’une fille, qui,

En réalité, n’est  pas  Milady

.

14 4

.

Silhouette de femme «Milady»,

D’origine   portugaise,  de par ses

Grands-parents qui vivent auprès

De Portimao : thésarde en psycho.

Symbolique 

 .

On se projette

Sur une silhouette de femme

Qui nous plait, sans trop savoir pourquoi,

Son physique, sa démarche, sa posture,

Sa stature, son allure

Et puis une fois marié,

On se retrouve avec une

Toute   autre   silhouette,

Deux marmots, jumeaux

Ou  pas,  dans  les  bras :

Elle   peut   avoir  grossi,

Tout  autant  que  maigri

Et  c’est toujours la même

Simultanément une autre

Que l’on choisit à nouveau,

Ou pas, pour ce  qu’elle est

Devenue et ainsi l’aventure

Continue ou bien s’arrête là !

.

Descriptif

.

14 – Ilha d’Armona, quatre garçons, une fille

Alignement central / Titre dédoublé/ Thème  animal

Forme anthropo / Rimes égales / Fond éloigné forme

Symbole de forme : silhouette/ Symbole du fond : Milady

.

.

Fond

 .

Évocation

.  14 6

.

Silhouette de femme «Milady»,

D’origine   portugaise,  de par ses

Grands-parents qui vivent auprès

De Portimao : thésarde en psycho.

 .

Symbolique  

 .

Milady de Winter est un personnage

Du roman d’Alexandre Dumas,

Les trois Mousquetaires.

Ennemie principale de d’Artagnan

Célèbre capitaine de Gascogne

Et des mousquetaires

Elle met ses ressources, son charme

Au service de son protecteur,

Le cardinal de Richelieu,

Dont elle est l’agent officieux.

Bien sûr, elle n’a rien de tout cela

Mais elle en est l’image séduisante.

Mis en forme, source : Wikipédia

 .

Fond/forme 

 .

Quatre hommes, jeunes, bien bâtis

Et de surcroit avec un grand esprit,

Que peut espérer, d’autre, une femme

Comme seule  et meilleure compagnie,

Lors nous étions témoins d’une comédie

À qui gagnerait plus d’attention d’icelle,

Qui dans son air et corps de jouvencelle,

Aurait à cœur de choisir meilleur parti.

On ne le saura, car Milady est partie.

.

Sommes  en terrain conquis,

Passion de bain nous aura pris.

Pour profiter de la belle occasion,

De joindre ce geste  à toute parole

Avec dauphins pour compagnons,

Lors, dans un tel ballet improvisé,

On confond projection et réalité,

 La silhouette suffit à tromper,

Comme illusion/hallucination.

Transformer une personne en personnage

Vivante ou mort, est très facile et courant,

Avec projection, identification, transfert

Dirait ce bon docteur Sigmund Freud.

.

.

Épilogue 

Ila d’Armona,  en lagune d’Olaho

Troisième dune de sable, sur littoral

Qui en compte cinq, de Tavira à Faro,

Ne restera pas dénué, d’intérêt pictural

Pour nous qui aimons  ces iles sauvages,

Et, plus encore, leurs sublimes paysages !

.

***

.

Nous avons  mouillé  notre bateau, au port,

Attendons l’arrivée  des trois mousquetaires,

Accompagnée de Lady dont ils sont très fiers.

Nous irons prendre bain, plage sud, non nord.

Nous étions sept au total,   donc sept manières,

De narrer nombre  événements  extraordinaires.

.

***

.

L’ile est peu peuplée, est presque déserte, en hiver,

Ni école, voiture, église : seuls deux bars restaurants

Rien que du sable et grande plage, en eaux turquoise,

De petites maisons basses, des rues et jardins sableux

Où se mêlent roches, plantes grasses, restes bois flotté.

Quantité d’oiseaux marins  en long de la grande plage !

.

***

.

De se quitter, le soir, après une telle journée,  ensoleillée

Par le ciel, et par l’eau, le sable  et compagnie de Milady,

Nous avons pris le temps de nous offrir une bière au café

Histoire de mieux arroser une telle parenthèse enchantée

Nos adieux n’en ont été  que plus touchants, ragaillardis :

Et voilà tout ce beau monde, en autres aventures, repartis.

.

Visuels et textuels >>

13 – Ilha de Culatra, lagune Faro

Visuels et textuels  >>

.

Textuel

.

Un village de pêcheurs implanté au milieu,

avec un mini-marché, trois cafés-restaurants,

ouverts l’été, pour satisfaire ses cinq cent

habitants, au lieu de cent, l’hiver, abandonnés

de Dieu. Tout est bricolé, instable, resserré,

provisoire, le sol inhospitalier, sans arbres, ni

eau à boire.   Parfois le complexe des iles vous

prend, vous reprend. Sur un bateau, c’est aussi

fréquent qu’un bon vent. Ilha de Culatra avec

sa plage sableuse, côté mer, est une ile en

peigne, côté lagune, avec son anse et son

balisage. Elle abrite de bons mouillages pour

les bateaux de passage où la marée les dépose

parfois sur sa berge vaseuse. On pense fort à la

terre, à cailloux, à massifs arborés. Or l’ile

n’est qu’un énorme banc de sable et de terre

émergé dont l’embarcadère accueille les gens

d’Olaho et de Faro, où des touristes jettent

leurs serviettes en plage pour se baigner.

Isolée, loin de tout, des immeubles au

demeurant, je ne connais plus belle nature

qu’elle entre terre et océan.  Ses maisons,

construites sans étages et sans fondations, ses

rues et ses jardins de sable, sans herbes ni

façons, font comme un Far-West sans cheval

et sans saloon tandis que ses vents soulèvent

ses eaux en lagoon. Des ruelles en béton avec

passerelles en bois,  donnent accès à une plage

où son regard se noie, où des centaines de

goélands, face à la mer, à l’infini, en ont fait

leur refuge extrême pour protéger leurs petits.

Côté lagune : des familles de cigognes, et de

limicoles, parmi les plantes des marais, à

notre approche, s’envolent. Ils ravivent notre

envie de décoller de notre terre lors on

traverse un désert, où un soleil vous tape

d’enfer. Ilha de Culatra, coin sauvage fait de

sable et eau, tourne le dos au béton,

immeubles d’Olaho, Faro. Elle fait comme un

barrage entre lagune et océan qui abritent des

oiseaux et des poètes de l’eau qui chantent

leurs magies d’enchantements pour élever nos

âmes plus haut.

.

.

Visuel 

.

13 1

.

Après avoir consulté une vue aérienne

de l’Ile de Culatra,

.

13 2

.

nous y débarquons et nous traversons

la rue ensablée du village,

.

13 3

.

pour aller nous baigner sur une plage

aux barques éparpillées.

.

en bout d’ile, sur grand banc de sable

donnant impression d’ailleurs !

.

.

Poème

 

Le village

Avec, au milieu, un

Mini-marché,

Et ses trois cafés-restaurants

Ouverts l’été,

A de quoi satisfaire ses cinq cent

Habitants,

Au lieu de cent l’hiver, abandonnés

De Dieu.

Tout est bricolé, instable, resserré,

Provisoire,

En sol inhospitalier, sans arbres,

Ni eau à boire.

.

Complexe d’ile vous prend, vous reprend,

Avec bateau, est aussi fréquent que bon vent

Ilha de Culatra avec sa plage côté mer sableuse

Est ile en peigne, avec anse, côté lagune, balisage.

.

Elle abrite des bons mouillages, bateaux de passage,

Où, parfois, la marée les dépose,  sur sa berge vaseuse.

On pense fort, à la terre, à cailloux,  aux massifs arborés

Or l’ile n’est qu’énorme banc de sable, de terre, émergée.

.

Son embarcadère accueille gens d’Olhao,  sinon  de Faro

Touristes jettent serviette sur plage, se baignent en eaux : 

Isolée et loin de tout, loin des immeubles, au demeurant,

Je ne connais plus belle nature qu’elle entre terre-océan.

.

Ses maisons construites sans étages et sans fondations,

Ses rues et ses jardins de sable, sans herbes ni façons,

Font comme un Far-West sans cheval … sans saloon

Tandis que ses vents soulèvent ses eaux de lagoon.

.

Ruelles en béton,  donnant sur passerelle en bois,

Donnent accès  à une plage où le regard se noie,

Où centaines  de goélands, face à mer à l’infini,

Feront des refuges pour protéger leurs petits.

.

Côté lagune,  familles de cigognes, limicoles,

Éparpillées parmi sortes plantes de marais,

À notre approche  en apeurées, s’envolent.

Toutes ravivent notre  envie de décoller,

De notre Terre en traversant un désert

Où un soleil vous  tape, comme l’enfer.

.

Ilha de Culatra est  fait de sable et d’eau

Tourne dos au béton maisons Olaho, Faro,

Elle fait un barrage  entre lagune et l’océan,

Qui abritent oiseaux avec ses poètes d’eaux,

Qui chantent la magie  d’un enchantement,

Pour élever nos  âmes …  vers tout là-haut.

.

Extension

.

1

.

L’Ilha de Culatra restera pour moi

Ce coin sauvage et magique,

Fait de sable et d’eau,

Tournant le dos au béton

Des immeubles d’Olaho et de Faro.

.

Un coin pour se retirer, ou pour admirer

Pour se reposer de la vie trépidante des villes,

Pour méditer sur la grande sagesse de la nature

Et l’harmonie entre les humains et les oiseaux,

Entre la terre et l’eau, le désert et le marais.

Et si en une journée, on en fait le tour,

Pas celle de son âme … d’amour.

.

2

.

Nos représentations, et nos souvenirs,

Surtout à forte valeur affective,

Conditionnent fortement, nos appétences,

Nos préférences, nos valences,

Qui font qu’en  dépit d’un exotisme  certain,

L’on se sent un peu chez nous.

Il en est ainsi du complexe des iles pour bon

 Nombre de navigateurs cabotiers

Qui vont, tout comme nous, d’une île en île

Tour de Bretagne, canaries, ailleurs

Pour ne plus être contact direct, frontal,

Avec le continent de terre stressante.

 .

3

 .

Une ile, encore une ile, toujours des iles,

On me croira atteint d’un complexe ilien,

D’où me viendrait-il, qui suis né… terrien,

En plein cœur d’une Bretagne si tranquille.

.

Ici, cette langue de terre et sable, de Culatra,

Devait-être à l’origine des plus inhospitalières

Sans électricité, sans eau, un phare s’est érigé,

Et toute la pointe s’est mise à se bâtir sur sable.

.

«Bâtir un château sur du sable» reste très fragile

Sans fondations, sans murs résistants aux vents

Ici, c’est trois villages et en tout, mille habitants,

Que l’on aborde par les ferrys de Faro et d’Olhao.

.

Nous avons randonné  autour de l’ile, ses plages,

Marais, au milieu, désert sauf réserve d’oiseaux.

Le temps était au beau fixe et le vent était léger

Il n’y avait que nous, la mer, et… l’atmosphère.

.

On a supposé que  l’hiver offrait  une solitude

À nulle autre pareille, pour reposer ses nerfs,

Son agitation, son stress ou autre turpitude

Nous agressant sans cesse jusqu’ à sévères.

.

.

Calligramme

.

Le village

Avec, au milieu, un

Mini-marché,

Et ses trois cafés-restaurants

Ouverts l’été,

A de quoi satisfaire ses cinq cent

Habitants,

Au lieu de cent l’hiver, abandonnés

De Dieu.

Tout est bricolé, instable…resserré,

Provisoire,

Le sol inhospitalier, sans arbres,

Ni eau à boire.

 

Complexe d’ile vous prend ou reprend,

Avec bateau, est aussi  I   fréquent que bon vent

Ilha de Culatra avec sa    L plage côté mer sableuse

Est ile en peigne, avec anse,  H    côté lagune, balisage.

Elle abrite de bons mouillages,  A     bateaux de passage,

Où, parfois, la marée les dépose,    *   sur sa berge vaseuse.

On pense fort, à la terre, à cailloux,   D  aux massifs arborés

Or l’ile n’est qu’énorme banc de sable     E    et terre, émergée

Son embarcadère accueille gens d’Olhao     *       sinon de Faro

Où touristes jettent serviette plage, se bai    C       gnent en eau.

Isolée et loin de tout, loin des immeubles   U      au demeurant,

Je ne connais plus belle nature qu’elle      L   entre terre-océan.

Ses maisons construites sans étages     A     et sans fondations,

Ses rues et ses jardins de sable      T      sans herbes ni façons,

Font comme un Far-West     R      sans cheval et sans saloon

Tandis que ses vents       A     soulèvent ses eaux de lagoon.

Ruelles en béton,       *      donnant sur passerelle en bois,

Donnent accès       L     à une plage où le regard se noie,

Où centaines      A     de goélands, face à mer à l’infini,

Feront des         G     refuges pour protéger les petits.

Côté lagune       U    familles de cigognes, limicoles

Éparpillées par   N       mi sortes plantes marais,

 À notre approche  E     en apeurées, s’envolent.

Toutes ravivent     *  notre  envie de décoller,

De notre Terre,    D    traversant  tel désert

Où un soleil vous   E     tape, comme l’enfer.

Ilha de Culatra est   *     fait de sable et d’eau

Tourne dos au béton    F     maisons d’Olaho, Faro.

Elle fait  un barrage      A     entre lagune et l’océan,

Qui abritent oiseaux      R       avec ses poètes d’eau,

Qui chantent la magie  O       d’un enchantement,

Pour élever nos        *       âmes …  là-haut.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Ce  serait  une carapace  de  tortue.

On peut imaginer contour d’une ile,

Si ce n’est pas la silhouette d’un ours.

.

13 4

.

La tortue évoquera mer du Sud,

Même si elle n’est des Galápagos

Il y aurait de  nombreuses iles

à lui ressembler en le Monde.

La forme de l’ile ressemble peu à une tortue

Elle fera plutôt penser à une langue de terre

Faite de sable, dénuée de grande végétation.

 .

Symbolique 

 .

Par sa carapace,

Ronde comme le ciel

Sur le dessus (dôme)

Et plate en dessous comme la terre,

La tortue est une représentation de l’univers.

.

Sa masse et sa force têtue, une porteuse de l’univers.

Transformation de la carapace de tortue en cithare.

.

La carapace de tortue, fermée de cire d’un côté,

Constitue un instrument de musique qui joue

En rôle dans les cérémonies initiatiques.

.

Symbole à la fois mâle et femelle

Par la sortie de la tête

Et protection

Passive.

 .

Descriptif

 .

13 – Ilha de Culatra, lagune de Faro 

Alignement central / Titre méandre/ Thème  animal

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné forme 

Symbole de forme : tortue/ Symbole du fond : île

.

.

Fond

.

Évocation 

 .

.

Il n’y aurait pas que les palmiers

Évoquant les iles :

La tortue aussi, même si elle n’est

Pas de Galápagos.

 .

Symbolique 

 .

L’île est un monde en réduction,

Une image du cosmos, complète et parfaite,

Parce qu’elle présente une valeur sacrale concentrée.

.

L’île évoque le refuge,  la recherche de l’île déserte,

Ou de l’île inconnue ou de l’île riche en surprises :

Un des thèmes fondamentaux de la littérature,

Des rêves, des désirs et bien sûr, symboles.

.

Lors on y réside, et en permanence,

On est sujet à développer complexe des iles,

Qui ne vous lâche pas, qui ne vous lâchera plus.

Modifié, source : inspiration personnelle

 .

Fond/forme 

 .

Ilha de Culatra est ile langue de terre

Coincée entre la lagune de Faro  et la mer,

Où les résidents sont massés autour du phare

Comme accrochés à leur rocher qui les protège

De tout ce qui viendrait nuire à leur tranquillité.

Disposant d’eau,  de gaz,  de l’électricité,  épicerie,

L’on peut y vivre, pendant longtemps en autarcie !

.

Tout est blanc, les maisons, les toits, même les rues

Faites de sable et pavés peints aussi  tout en blanc.

Une carapace de tortue  peut, parfois, évoquer l’île

Mais ce serait une ile qui se déplace et mouvante :

Ici, il n’en est rien, juste une excroissance de terre

Avec une village tout blanc  et un phare au bout.

.

Un  endroit  idéal, pour se reposer  du vacarme

Stressant  dans les grandes villes  à moins de

Ne pas supporter  les cris  d’oiseaux de mer.

Certains en rêve comme de port d’attache

Loin des soucis d’un Monde un peu fou,

Un voilier n’est-il pas comme une île,

L’esprit vagabondant, tranquille.

.

.

Épilogue

.

Ile ah, ile ah …  Ilha oh

Me promener sur ton dos

De tortue,  en plein  repos,

Est instant  des plus beaux.

.

Ton ile, comme banc de sable,

Où nichent des bancs d’oiseaux

Et vivent des autochtones  locaux

Est, en réalité, des plus admirables.

.

Pas un ile ne ressemble  à une autre :

Chacun à caractère, charme particulier,

Rares voitures, camions, agitations autres

Ne troublent que très peu leur tranquillité.

.

Pour peu, on y resterait semaine, mois entier,

Tantôt tortue, affalé, nus, sur ses belles plages

Tantôt dauphin, en enchainant  quatre nages :

Vacarme du Monde  ne pourrait nous toucher.

.

Mais je rêve, il faut partir,  Culatra nous attend,

Quatre garçons une fille ont donné rendez-vous :

Les amis comptent aussi, amis comptent autant,

Nous ne sommes des goélands ni de Bassan fous.

.

Visuels et textuels  >>

12 – Faro : village de pêcheurs

Visuels et textuels >>

.

Textuel

.

Un voilier, même dériveur, n’est pas maison

sur pilotis, il tourne autour de sa chaine au gré

du vent ou du courant. Quand il se pose, se

soulève, il tape comme un vrai marteau, il

vous réveille, la nuit, pour admirer, les étoiles,

aux cieux ! Vrai que la nuit, les étoiles aux

cieux tout comme un lumineux signal, vert et

rouge d’un chenal, feront de l’œil, à la Lune,

jusqu’au flot matinal.   S’extraire d’un tel

ancrage est difficile tant l’amarrage  nous pose

sur un vrai nuage, tant son rêve devient

paysage. Selon que la marée est haute, est à

l’étale ou très basse, on passera ou pas le rio,

prisonnier en sa nasse. Près de Faro, village de

maisons de pêcheurs, l’on se croirait ailleurs,

en un décor de tournage, bateaux éparpillés en

plage, suite à une tempête sauvage. Selon des

pécheurs portugais, on fêtera demain, ici, la

Lune ! Pêcheur est dure vie, au rabais,

joignant les bouts d’infortunes. Marnage de

marée, augmentant, la pleine Lune, s’étant

levée, tôt, Vénus, conjointe avec elle, éclairent

tous les phares qui s’allument. Sitôt que

ténèbres tombent, formes, peu à peu,

s’estompent et des milliards d’étoiles

illuminent un ciel où la lumière lunaire

culmine. Une fraicheur, soudaine, d’eau,

caresse mon visage, ma peau, me procurant

une sensation animale très agréable, très

thermale. Les oiseaux, se sont couchés, le

silence s’est imposé.  Qu’en est-il des

poissons : font-ils du bruit au fond ! Ils

s’affairent à manger, dormir d’un côté, faire un

bond du noir le plus profond. Si j’étais un

pécheur, ce serait jour de fête ; si j’étais

poisson, nourriture en quête ; si j’étais oiseau,

je serais une mouette.

.

.

Visuel 

.

12 1

.

Notre arrivée, le soir, en voilier

aux abords du fond du Rio Formosa

.

12 2

.

nous offre spectacle de camion

et bateau, échoués côte à côte sur grève

.

12 3

.

d’un côté et vieux gréement : avec,

carte postale, comme impressions.

.

.

une barque, du sable, marée basse,

tout pour plaire et même en galère.

.

Poème

.

Un voilier même dériveur,

N’est pas maison sur pilotis,

Il tourne autour de sa chaine

Au gré du vent  et du courant,

Lors  il se pose, ou  se soulève,

Il tape, comme  vrai marteau,

Vous réveille… pour admirer,

La nuit, les étoiles aux cieux,

Comme un lumineux signal,

Vert  et  rouge, d’un chenal,

Feraient de l’œil, à la Lune.

.

S’extraire  d’un tel ancrage,

Est difficile, tant l’amarrage

Nous pose sur un vrai nuage,

Tant le rêve devient paysage.

.

Selon que la marée est haute

Est à l’étale, voire très basse,

L’on passerait ou pas le Rio,

Près  de Faro,  en  ce village

Avec maisons des pêcheurs

Où on se croit bien ailleurs.

.

Bateaux éparpillés sur plage

Suite à une tempête sauvage

Selon les pécheurs  portugais,

On fêtera, demain, ici, la Lune.

Pêcheur reste dure vie au rabais,

Joignant  des bouts d’infortunes.

.

Marnage  de  marée  augmentant,

La pleine Lune, s’est levée  très tôt,

Vénus, conjointe avec elle,    tantôt,

À deux éclairent phare s’al-lu-mant

Et sitôt que les ténèbres en tombent

Les  formes, peu  à  peu, s’estompent.

.

Lors  milliards  d’étoiles,  illuminent

Un ciel  où lumière lunaire, culmine,

Là où la fraicheur, soudaine,  d’eaux,

Caresse mon visage et toute ma peau

En procurant une sensation animale,

Fort agréable,  ressemblant thermale.

.

À présent, les oiseaux se sont couchés,

Et lors, le silence profond s’est imposé

Et  qu’en est-t-il  de  tous  les poissons,

Font-ils, encore, du bruit, dans le fond.

.

Ils s’affairent à manger dormir sur côté

À faire des bonds, dans leur noir profond

Si j’étais un pécheur, ce serait jour de fête ;

Si j’étais un poisson, de nourriture, en quête ;

Si j’étais  un oiseau, je serais  comme mouette.

.

.

Extension

 

1.

 

La vie nous accorde une belle trêve.

Une trêve  sur un tel aquarium géant

Paraissant aussi mouvant qu’émouvant

Comme tous ces tableaux dont les lumières

Et couleurs, changent avec l’environnement.

Au petit matin, sommes échoués sur la plage.

Quand le bateau est, ainsi, posé sur le fond,

Penché, légèrement, sur le côté gauche,

Il ne bouge plus d’un mètre, pouce :

Paralysé de sa mouvance naturelle

L’air un peu pataud … lourdaud,

Comme si nous étions sur terre

En épave de navire désaffecté,

Cimetière de vieux gréements.

.

2

.

Vrai  qu’un village  de  pécheurs, au fond d’une ria, nous évoquera,

Sinon préhistoire, du moins l’économie, tribale, communautaire.

Des maisons basses, aux fenêtres volets … bleus, filets … casiers,

Un rythme de vie qui, sur la nature, sa saisonnalité, se calquera.

Et si les gens vivent chichement, ils sont heureux… au grand air.

Nous, avec notre voilier moderne, et sans aucun engin de pêche,

Ressemblons à des urbains, qui ne manquent de rien, et, à loisir :

Préférez-vous être dans un voilier, un mois, en un village, six mois ?

.

3.

.

Nous aimons pénétrer jusqu’au fond des baies,

Jeter l’ancre pour y passer une grande journée,

Profiter du paysage, de la vie  d’un village local,

Des plus originaux, ici, s’agissant des pêcheurs.

.

S’il n’y avait les camions et les bateaux à moteur

On aurait pu se croire en cité lacustre d’autrefois

Nombre filets d’allures historiques authentiques,

S’étalant çà et là sur la rive en vue d’être réparés.

.

Cette fois  encore, marnage nuit : impressionnés,

Lors avons échoués, sur fond vase, voilier couché.

Cela ne nous a pas gênés, le ciel aussi était courbe

La Lune avait rendez-vous avec nous, bien fourbe.

.

Impossible de dormir, on entendait craquements,

Le faisceau du phare nous aveuglait cycliquement,

Il y avait en l’air comme un étrange ballet d’étoiles,

Sur lequel de temps à autre on arrivait à jeter voile.

.

Dormant dans le cockpit, à la belle, comme  enfants,

Nous étions, ma femme et moi, les meilleurs amants

De la Nature, complice de Terre et Mer, cela va de soi

Prêts à tout, et même à concevoir un autre enfant roi !

.

.

 Calligramme

.

Un voilier même dériveur,

N’est pas maison sur pilotis.

Il tourne autour de sa chaine 

Au gré du vent   et du courant 

Lors il se pose,    ou se soulève,

Il tape, comme vrai marteau,

Vous réveille pour admirer,

La nuit, étoiles aux cieux.

********************

************

Comme

 Lumineux signal,

Vert, rouge, d’un chenal,

Feraient  de  l’œil, à  la  Lune.

S’extraire d’un tel ancrage est difficile tant l’amarrage

Nous pose sur vrai nuage, tant le rêve devient paysage.

Selon que la marée est haute est à l’étale ou très basse,

On passerait, ou pas, le Rio, près  de Faro, en ce village

De maisons de pêcheurs où l’on se croira bien ailleurs.

                            F

Bateaux éparpillés           A          plage

Suite à une tempête      R        sauvage

Selon les pécheurs        O      portugais,

On fêtera, demain,       :      ici, la Lune.

Pêcheur reste dure      V   vie au rabais,

Joignant  des bouts      I     d’infor-tunes.

Marnage  de  marée      L     augmentant,

La pleine Lune, s’est      L     levée très tôt

Vénus, conjointe avec     A    elle,    tantôt,

À deux éclairent phare     G    s’al-lu-mant

  Et sitôt que les ténèbres    E     en  tombent

  Les  formes, peu  à  peu,     *    s’estompent

Lors des milliards d’étoiles,  P  illuminent

Un  ciel  où lumière  lunaire,  Ê   culmine,

Là où la fraicheur, soudaine   C    d’eaux,

Caresse mon visage et toute   H  ma peau

En procurant une sensation   E   animale

Fort agréable, ressemblant    U  thermale.

À présent oiseaux  se sont    R    cou-chés,

 Lors  un silence, profond    *   s’est imposé

Et qu’en est-t-il  de  tous    F   les poissons,

Font-ils encore du bruit,   O    dans le fond !

Ils s’affairent à manger     R   dormir sur côté

À faire des bonds, dans    M    leur noir profond

Si j’étais un pécheur,      O  ce serait jour de fête ;

Si j’étais un poisson,      Z  de nourriture, en quête ;

Si j’étais  un oiseau,      A   je serais comme mouette.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Tout autant qu’un petit phare

Un métronome pour rythme

Un tire-bouchon assez courant ?

.

12 4

 .

Un phare, photographié, est pour le moins

 Symbolique, d’un port

Quoi de mieux pour évoquer authentique

Village de pêcheurs.

.

Phare avec une porte extérieure visible

Sa forme s’adapte à un nombre de fonds.

 .

Symbolique 

 .

Les villages de pêcheurs, côtiers,

Sont isolés et situés près d’un port naturel

Qui fournit un refuge pour les bateaux de pêche.

.

Il propose une place sûre pour tout débarquement

Du poisson et la mise en sécurité des embarcations

Lorsqu’elles ne sont pas utilisées voire désarmées.

.

Les villages de pêcheurs opèrent souvent depuis

Une plage, en  particulier  au  bord de  lacs.

.Modifié mis en forme, source : Wikipédia

 .

Descriptif

 .

12 – Faro : village de pêcheurs, rio Formosa 

Alignement central / Titre méandre/ Thème  filets

Forme droite / Rimes égales / Fond approché forme

Symbole de forme : phare/ Symbole du fond : bateau

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Les pêcheurs font sécher leurs filets

Le long de leur plage, ou de leur cote,

Bien étalés et voire bien tirés en long,

Pour les démêler, inspecter, réparer.

 .

Symbolique 

 .

Le filet est associé

Au poisson, à la pêche.

Il symbolise une capture.

.

Il  est assimilé  à un piège,

Voire, parfois, à une arme !

.

Il est d’ailleurs très  employé

Dans la pêche,  et, la chasse.

.

C’est une arme, dite passive,

Lors donc qui ne blesse pas.

.

Ainsi tout filet impliquerait

Une capture intellectuelle,

Par toute une ruse plutôt

Que par une violence.

1001symboles.net/

symbole/sens-de-filet

 .

Fond/forme 

 .

Les marins ont, souvent, besoin

D’une boussole et de repères visuels

Pour naviguer comme un phare, amer

Afin  de rester sécurisé, pour eux-mêmes.

.

À force de vouloir nous approcher du fond

De la lagune, nous avons échoué sur le bord

Et il nous faudra attendre  une pleine marée,

Pour nous désensabler, étant un peu couchés.

.

Nous pouvons poser  pied à terre, du bateau.,

Le village est attrayant, même intéressant,

Par sa nudité, simplicité, éparpillement.

.

Un village de pêcheurs donnerait, des fois,

L’impression d’une carte postale, touristique,

Or pour celui qui y travaille, la vie s’avère rude :

La pèche n’est pas activité lucrative de tout repos.

.

.

Épilogue 

 .

Quand on vous parle d’un pays,

En nombre guides touristiques,

On vous parle des grandes villes

Présentées comme leurs phares.

.

On y trouve aussi de beaux villages

Authentiques, sans artificialisation,

Où la vie reste simple  et tranquille,

Loin des feux, des bruits, agitations.

.

Ici en fond de baie de lagune de faro

On voit phare, plages, filets, bateaux,

Mer y est présente  et poissonneuse :

Des deux côtés, est ria, est heureuse !

 .

Temps suspendu vous tient en haleine

Y a rien à faire, qu’à admirer paysage

Avec un ciel trop bleu  et sans nuages.

Lors en ce monde, gens sont à la peine.

.

Vu d’un voilier au sec, attendant marée

La vie semble paisible, paraissant figée

Si le cycle journée continue à tourner,

Un tel paradis n’aura pas d’éternité !

.

Visuels et textuels >>

11- Faro: mouillage

Visuels et textuels  >>

.

Textuel

.

La ville n’est jamais totalement endormie :

tout comme la nature, elle retentit de ses

bruits et, en outre, elle s’éclaire de mille

petites lumières, se transformant en halos en

son ciel plein d’éther. Le contraste est très dur

entre la ville et la nature, ses bruits de

craquements, si ce n’est de ruissèlements,

même des fois d’aboiements, sont couverts par

les urgences : polices, pompiers, ambulances,

qui, chaque heure, mène la danse, ou encore,

près de son port,  bruits de sifflements des

drisses ou de son aéroport où rugissent

décollages d’avions, très forts. Il n’y a  guère

qu’en haute mer où, au milieu d’une  grande

forêt, que l’on profite d’un endroit discret où

un silence profond vous berce, endort comme

un bébé en bras de Morphée en un rêve qui  va

vous emporter ! Faro, début juillet, beau

temps, la nuit tarde à tomber, doucement !

Rondes d’avions décollent, atterrissent chaque

minute, d’envols. La ville parait faussement

endormie, sirènes de police locale la divertit.

Ses feux s’allument en lagune où soleil brulant

cède place à Lune. Au dernier verre de « vino

verde », un oiseau de lagune se met à chanter :

concerts, coassements de grenouilles font écho

à une faune qui grouille. Hérons et aigrettes,

se sont évanouis, autres oiseaux magnifiques

aussi. A proximité, on entend un chat miauler,

aboiements de chiens enfermés. Drisses en

mâts, s’en donnent à cœur joie, lors rafales, ou

sautes vents, les atermoient. La vie occupe cet

espace de temps de répit qu’hommes

accordent à la nature, par dépit. Dépit de ne

plus rien avoir à voir dans le noir tandis qu’ils

sortent pour fêter le soir, en cet endroit de la

Terre où, en hiver comme en été, des bruits

étranges sont à écouter. Toujours présente, la

nature reste très active, lors la ville dort avec

aucune âme qui vive. La nuit dans le fond de la

lagune de Faro, vous fait cadeau d’instants

des plus beaux.

.

.

Visuel  

.

11 1

.

La lagune de Faro avec sa végétation

entre terre et mer,

.

11 2

.

nous conduit vers la marina intérieure

de la ville de Faro,

.

11 3

.

mais nous préférons, de loin, mouillage,

à l’extérieur, en lagune.

.

 .

puis nous arpentons belles arcades

de la place centrale de Faro.

.

.

Poème 

.

Une ville n’est  jamais

Totalement  endormie,

Tout comme la…nature,

Elle retentit  de son bruit

Et en outre,   elle s’éclaire,

De mille  petites  lumières,

Se transformant en  halos,

En son ciel,  plein d’éther :

Lors contraste devient dur

Entre la Ville, et la Nature.

.

Ses bruits, ses craquements

Si ce n’est, de ruissellements,

Même des fois, d’aboiements,

Sont couverts par les urgences,

Polices, pompiers, ambulances,

Qui chaque heure mènent danse.

.

Puis, encore, tout près de son port,

Nombre de bruits, sifflements drisses,

Et puis enfin de l’aéroport où rugissent

Avions de ligne  qui décollent très fort.

.

Et, il n’y a guère qu’allant en haute mer,

Voire au beau milieu d’une grande forêt,

Que l’on profitera  des endroits discrets,

Où, silence profond, vous berce, endort,

Comme un bébé dans bras de Morphée,

En rêve qui va, partout, vous emporter.

.

Faro,  début juillet,   lors beau temps :

La nuit tarde à tomber… doucement :

Rondes, d’avions, charters, décollent,

Atterrissent, chaque minute, en vols.

La ville parait  faussement endormie

Sirènes de la police locale, la divertit

Ses feux s’allument  sur une lagune,

Soleil brulant cède  place  à la Lune.

.

Lors au dernier verre de vino verde,

Oiseau de lagune,  se met à chanter :

Concert coassements de grenouilles,

Font écho à toute faune  qui grouille,

Hérons et aigrettes, se sont  évanouis,

.

Et d’autres magnifiques oiseaux, aussi,

À proximité, on entend un chat miauler,

Plainte d’aboiements de chiens enfermés.

Drisses, en mâts, s’en donnent, à cœur joie,

Lors rafales, sautes de vents, les atermoient.

.

La vie occupe cet espace, de temps, de répit,

Qu’hommes accordent, à la nature, par dépit :

Dépit, de ne plus rien avoir, à voir,  en ce noir,

Tandis qu’ils sortent parfois, pour fêter le soir.

.

En cet endroit de la Terre, en hiver ou en été,

Où bruits étranges sont à entendre,  écouter.

Toujours présente, Nature reste très active,

Lors ville dort avec   aucune âme qui vive,

Nuit, dans le fond de  la lagune de Faro,

Fait cadeau d’instants  des plus beaux.

 .

.

Extension

.

L’avantage du mouillage en lagune

Est d’être seul, distant des autres

Bateaux, pour une tranquillité

Pas moindre nuisance sonore

Ne perturbe votre occupation,

Aucune  rencontre  ne perturbe

Votre isolement conçu volontaire

L’inconvénient est que lors le vent

Se lève et se met à souffler très fort,

Il vous faut rester vigilant sur ancre,

Pour qu’elle ne dérape ni dériver pas.

.

***

.

Là où la terre  et la mer,  alternent,  se mêlent, ou se confondent,

Il y a, toujours, des environnements, des vies, qui se répondent.

Que ce soit la végétation, animalité, un microcosme  s’instaure,

Autre que celui de l’estran dû exclusivement à l’effet de marée.

Au-delà de Lagune, vous trouverez  le marais, où une autre vie

S’exprime, et le plus souvent en eau douceâtre, voire saumâtre,

Lors la lagune de Faro en est un bon exemple de cette continuité,

Nous sommes loin des falaises, des rochers roses, à pic, de Perros !

.

***

.

De mouillage en marina et de marina en mouillage

Le programme est varié et adapté à toutes situations ;

Malgré  nos douze mètres  de long, explorer  tous fonds

De baies, de canaux, de rivières, sans compter plages !

.

D’être seul, ou presque, et, en pleine nature,  diffère

Grandement de la proximité, animation de ponton,

Les nuits sont d’un calme olympien sous les étoiles

Où, le noir, troué de petits éclats, a jeté son voile.

.

Le jour, oiseaux marins, grues, etc. On entend

Pousser leurs chants si ne n’est cris pêchant

Bruits de ville nous parviennent, en échos,

On est comme en grande bulle de repos,

.

D’autant que …nos deux  adolescentes

Courant l’Europe comme leur jardin

Ne sont plus là pour nous distraire

De leurs parfums  d’atmosphères.

.

Nous irons visiter la grande ville

Dans l’après-midi puis la soirée

Un mojito dans un café, animé,

Pour nous remettre d’absence.

.

.

Calligramme

Une ville  n’est  jamais

Totalement  endormie,

Tout comme la…nature,

Elle retentit  de son bruit

Et en outre,   elle s’éclaire,

De  mille  petites  lumières,

Se  transformant  en    halos,

En   *  son ciel,  plein d’éther :

Lors   *    contraste devient dur

Entre la    *     Ville, et la Nature.

Ses bruits      *     ses craquements

Si ce n’est, de    F     ruissellements,

Même des fois,     A     d’aboiements,

 Sont couverts par    R     des urgences,

Polices, pompiers    O        ambulances,

Qui chaque heure     *       mènent danse,

Puis, encore, tout   M      près de son port,

Nombre de bruits   O     sifflements drisses,

Et puis enfin de l’  U    aéroport où rugissent

Avions de ligne      I       qui décollent très fort.

Et il n’y a guère     L       qu’allant en haute mer,

Voire au beau      L       milieu d’une grande forêt

Que l’on pro       A       fitera des endroits discrets,

Où, silence          G     profond, vous berce, endort,

Comme un            E    bébé dans bras de Morphée,

En rêve qui              *   va, partout, vous emporter.

Faro, début juillet,       E                      beau temps :

La nuit tarde à tomber         N           doucement :

Rondes, d’avions, charters,     *          décollent,

Atterrissent, chaque minute,   M           en vol.

La ville parait  faussement     I        endormie

Sirènes de police locale      L          la divertit

Et ses feux s’allument     I      sur la lagune,

Soleil brulant cède      E   place à la Lune !

Lors au dernier        U      verre vino verde

Oiseau de lagune,   *      se met à chanter :

Concert coassements  D    de grenouilles,

Font écho à toute faune     qui grouille.

Hérons et aigrettes, se sont    *    évanouis,

Et d’autres magnifiques oiseaux  L     aussi.

À proximité, on entend un chat   A   miauler,

Plainte d’aboiements de chiens   G    enfermés.

Drisses, en mâts, s’en donnent,   U     à cœur joie,

Lors rafales, sautes de vents,    N      les atermoient.

La vie occupe cet espace,      E       de temps, de répit,

Qu’hommes accordent,     *        à la nature, par dépit :

Dépit, de ne plus rien      *         avoir, à voir, en ce noir,

Tandis qu’ils sortent                parfois, pour fêter le soir,

En cet endroit de la                  Terre, en hiver ou en été,

Où bruits étranges                      sont à entendre/écouter.

Toujours présente,                       Nature reste très active,

Lors ville dort avec                           aucune âme qui vive,

Nuit, dans le fond de                             la lagune de Faro,

Fait cadeau d’instant                                 des plus beaux.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

On pense à quelque récif de corail,

Mais lagune revient, ici, en premier.

Puis une rivière se jetant bord de mer.

.

11 4

 .

La lagune de Faro est grande

Et la ville se situe tout au fond :

Il faut louvoyer, composer  avec

Les vents, bancs de sable et vase.

.

Bras de mer symbolise pénétration terre

Lors entrée maritime, pénétration terre,

Pour autant toute pointe n’est pas bras

Toute entrée mer, lagune, rade, golfe.

 .

Symbolique 

 .

Une lagune est étendue d’eau

Peu profonde, séparée de la mer,

Par un long, et fin cordon littoral.

Est, souvent, constitué de sable fin.

.

Ce cordon se modifie naturellement,

Est vulnérable aux assauts de la mer

Tempêtes, tsunamis, artificialisations.

.

Pour tout tourisme environnemental,

Ria Formosa est sanctuaire naturel,

Endroit privilégié observer oiseaux.

Modifié, source : Wikipédia

 .

Descriptif

 .

Alignement central / Titre méandre/ Thème  mer

Forme ouverte / Rimes égales / Fond associé à forme

Symbole de forme : lagune/ Symbole du fond : ville

M C : Lagune/rivière, paysage, lac, berge, flore/ faune

.

.

Fond

.

Évocation 

 

11 6

.

Une lagune peut être alimentée par la mer

Tout autant que par une rivière ou  delta,

Un mixte des deux, fonction des marées :

Celle de faro est spéciale, longe la côte.

.

Symbolique 

.

La rivière symbolise

Le flot des énergies qui

Coulent en nous, vivifiantes.

Énergies d’essences féminines.

.

Comme le fleuve, la rivière

Symbolise une notion

D’écoulement temporel.

Lors la rivière représente

Ainsi les flots de la jeunesse,

.

Tumultueuse et inconsciente,

Celle qui précède l’âge adulte.

http://tristan-moir.fr/riviere

.

Fond/forme 

 .

Un mouillage en lagune est comme en rivière

Tranquille et à l’abri de toutes fortes tempêtes

Le paysage ressemblerait à celui d’un lac,

Avec des oiseaux marins tout alentour

Le seul risque est de faire déraper

L’ancre, et le bateau avec, et de

De se retrouver sur  la berge.

.

La rivière est en général d’eau douce

Ici, elle est à moitié douce, moitié salée,

Dotée d’une flore et faune bien spécifiques

Quand elle se jette directement dans la mer,

Qu’elle soit petite, grande, on l’appelle fleuve,

Dans  une  rivière, on  pourra, aussi, s’envaser,

Mais, avec le courant … plus facile de s’en tirer !

.

Lagune, lac, delta, rivière, sont mots faisant rêver

Celle de L’Arvor et de Faro  ont  des ressemblances

On se sent plus en confort, abri de vents, tempêtes

Qu’en mouillage en bord de mer, si abrité soit-il !

 .

.

Épilogue

.

Jeter l’ancre, mouiller, stationner :

Qu’importe le nom : immobilisés,

Nous sommes,   pour la nuitée :

Serons bientôt  ensommeillés.

.

Que nenni, bruits de la nuit,

Bruits de la ville, aéroport,

Sans parler voilier autrui

Chacun y va, sonne fort.

.

Mes oreilles, cerveau,

Ne seront sans repos

Rêve sera interféré,

Par éclats réalité.

.

Cette si belle lagune

Sous une  si belle lune,

Propulse mon imaginaire

Scénarios extraordinaires.

.

Le  bercement, émis par flots,

Par  les passages  des  bateaux,

Rythme souvenirs  de la journée

Plein d’évènements,   contrastés !

.

Le mouvement perpétuel de la mer,

Que ce soit marées, courants, vagues,

Ne nous atteint pas ni celui du rivière,

Lagune est comme lac qui les tempère.

.

Sanctuaire, pour les oiseaux … s’il en est

On entend toujours leurs chants discrets :

S’adressent-ils à eux, à nous, aux poissons,

Nuisances de la nature, bien humaines sont.

.

Avons passé deux nuits dans ce havre de paix,

Après de longues visites en ville de Faro et port

Si, dix ans plus tard, me relisant, j’y suis encore

C’est que l’image résonne comme si je la revivais.

.

Visuels et textuels  >>

10- Lagos : trois équipières repartent

Visuels et textuels  >>

.

Textuel

.

Hier, six dans le cockpit, assis autour de bon

repas : seul, aujourd’hui, sonne glas, de cette

belle agitation intergénérationnelle, frénésie

jouvencelle, d’authentique convivialité. Et tout

cela est retombé : nos jeunes, évaporées.

Comme les vents vont, puis viennent, mais

jamais ne tiennent, nos désirs nous emportent

vers de nouvelles portes prometteuses

d’autant de petits bonheurs à toute heure. Les

mots : rire et mot joie et mot rencontre,

évoquent une période de congé et de sérénité,

surfant sur la vague, celle d’un temps arrêté, et

ce, jusqu’à ce que, les autres vous manquent,

ou que, vie quotidienne, contraintes

reprennent. C’est fini, elles ne sont plus là,

elles sont reparties, nos trois jeunes ramenées

par adultes, à l’aéroport,  d’où elles vont voler

vers d’autres aventures, d’autres ports jusqu’à

ce que l’on se retrouve, de nouveau, réunis ! Je

me retrouve seul, comme ahuri, guetté par

ennui, j’attends la suite, ne trouve rien, la page

est tournée : ceux qui s’en vont paraissent,

souvent, mieux lotis, laissant  les autres, au

bord de la route : anéantis ! Rire, joie,

rencontre, sorties : parenthèses, à y voir 

espoir d’un lendemain chantant rime en

chœur. On s’ennuie toujours plus, seul, qu’à

plusieurs. Seul avec soi-même, angoisses,

idées noires, les jeunes se chargent de nous les

évader, rires et sourires, nous les font évacuer.

Les mots : venir, séjourner, partir, évoquent

projets de voyage, voyage vers autres lieux,

autres gens, paysages. Paysages, réunissant,

en un laps de temps, des êtres … familiers.

Originaux…étrangers, en autant de pointillés

d’une vie, en continuité. Ailleurs, c’est

l’événement, souvenirs des faits marquants,

pour lors nous vivons autrement.

.

.

Visuel

.

10 1

.

Nous rejoignons le canal d’entrée

de la marina de Lagos, pleine ville,

.

10 2

.

que nous empruntons, en nous

préparant à accoster, au mieux,

.

10 3

.

jusqu’à ce que notre bateau soit bien

arrimé en vue de pouvoir débarquer,

.

pour visiter son centre-ville, très animé, 

avec nombre d’échoppes des plus colorées.

.

.

Poème 

.

Hier, à six dans le cockpit,

Assis autour d’un bon repas

Seul, aujourd’hui sonne glas,

De belle agitation  jouvencelle,

Frénésie   intergénérationnelle,

D’une authentique  convivialité

Et voilà : tout cela  est retombé

Lors nos trois  jeunes évaporés.

.

Dès lors que, comme  les vents

Vont, viennent  et reviennent

Mais  jamais  ne   tiennent,

Désir porte  et  emporte,

Vers nouvel les portes,

Prometteuses autant

De petits bonheurs

Ce, à toute heure.

.

Les mots : rire et mot joie, mot rencontre,

Évoquent une période de congé, de sérénité

Surfant sur la vague, celle d’un temps arrêté,

Et ce jusqu’à ce que les autres vous manquent,

Ou que vie quotidienne, contraintes reprennent.

.

C’est fini, elles ne sont plus là, elles sont reparties,

Nos trois jeunes ramenées par adultes à l’aéroport

D’où elles vont voler vers d’autres aventures, ports,

Jusqu’à ce que l’on se retrouve, de nouveau, réunis.

.

Me retrouve, seul, comme ahuri, guetté  par l’ennui,

J’attends la suite ne trouve rien, la page est tournée

Ceux qui s’en vont paraissent, souvent, mieux lotis,

Laissant les autres, au bord de la route… anéantis,

Rire, joie, rencontre, sorties, parenthèses à y voir,

Espoir d’un lendemain chantant rime en chœur.

.

On s’ennuie  toujours plus seul, qu’à plusieurs,

Seul avec soi-même, angoisses, idées noires,

Les jeunes se chargent de nous les évader,

Rires et sourires, nous les font évacuer.

.

Les mots  venir, séjourner, partir,

Évoquent projets de voyages,

Voyage vers autres lieux,

Autres gens, paysages.

.

Paysages   réunissant

En un laps de temps

Des  êtres  familiers,

Originaux, étrangers,

En autant de pointillés,

D’une vie  en  continuité.

Ailleurs, c’est l’événement :

Souvenirs  de faits  marquants,

Pour  lors : vivons  tout  autrement.

.

.

Extension

 .

Les joies du bateau, tant au port qu’en mer,

Se partagent à plusieurs, comme les autres,

Tant le solitaire, quel que soit son bonheur,

Ne sait  trop qu’en faire,  n’ayant personne

Pour s’en distraire  ni pour s’en satisfaire.

Or éclats d’existence ponctuent notre vie

Et lui donne un sens par sa sensibilité

Aux autres, et à la nature,

Qui augmentent en nous

Votre confiance et sinon

Agissent pour le moins

Comme la délivrance,

Comme un grand repos,

Comme de vraies vacances.

.

 ***

.

Une semaine, c’est court, même quand on navigue en cabotant, en

Voilier.

Arrive vite le moment où il faut débarquer, puis prendre l’avion,

Rentrer

Ce n’est pas que mélancolie, le blues me prenne, m’assaille, me

Chagrine

Mais quitter trois perles d’océan, comme autant d’équipières

Sublimes

Et auxquelles je suis le plus attaché au Monde me rend l’âme

Chagrine

Sûr je m’en remettrai, ce d’autant que je les reverrai, mais sur

L’instant

Je boirai deux bières fraiches plutôt qu’une pour trois manques

 À aimer.

.

***

 .

Retour à Lagos où notre voiture stationne

Air de départ, des deux cousines, résonne

Elles vont troquer le port pour l’aéroport

Poursuivre un périple à travers l’Europe.

.

Elles se sont bien adaptées et amarinées,

Prennent  au sérieux, l’apprêt  du bateau

Pour accoster, boots, défenses, en mains,

On les aurait presque crues vrais marins.

.

Un dernier repas, trinquons à leur départ,

Elles ne sont plus là pour parader en proue

Pour des messes basses en couchette avant,

Matin, réveillés : bruits de cuillères en bols.

.

Faute de place dans la voiture, je reste seul,

À veiller sur voilier et mon humeur, chagrin

Bien des cris de joie, des gestes ou postures,

S’évanouissent comme parfum jouvencelles.

.

Lors pour conjurer le fait d’un mauvais sort,

Je me surprends à l’écrire en journal de bord

Il y aura une trace durable, il n’y a pas photo

Pour cette croisière éphémère en ce bateau !

.

.

Calligramme

.

Hier, à six dans le cockpit,

Assis autour  L d’un bon repas

Seul, aujourd’   A     hui sonne glas,

De belle agitati  G      on  jouvencelle,

Frénésie   inter    O     générationnelle,

D’une authenti    S     que  convivialité

Et voilà : tout     *     cela est retombé

Lors nos trois   N   jeunes évaporés.

Dès lors que    O  comme les vents

Vont, vien       S  nent reviennent

Et  jamais      *    ne   tiennent,

Désir porte    T   et emporte,

Vers nouvel   R    les portes,

Prometteu   O  ses autant

Des petits   I  bonheurs

 Ce, à tou    S   te heure.

 

****************************

 

Les mots : rire et mot joie  É  et mot rencontre,

Évoquent une période   Q   de congé, de sérénité

Surfant sur la vague   U    celle d’un temps arrêté,

Et ce jusqu’à ce que  I    les autres vous manquent,

Ou que vie quotidi  P enne, contraintes reprennent.

C’est fini, elles ne  I  sont plus là, elles sont reparties,

Nos trois jeunes È  ramenées par adultes à l’aéroport

D’où elles vont R voler vers d’autres aventures… ports

Jusqu’à ce que  E  l’on se retrouve, de nouveau, réunis !

Je me retrouve   S seul comme ahuri, guetté par ennui,

J’attends la suite  *  ne trouve rien, la page est tournée

Ceux qui s’en vont R   paraissent, souvent, mieux lotis,

Laissant  les autres  E  au bord de la route : anéantis !

Rire, joie, rencontre  P  sorties : parenthèses à y voir,

Espoir d’un lendemain  A chantant rime en chœur.

On s’ennuie  toujours plus  R  seul, qu’à plusieurs,

Seul avec soi-même, angoisses  T   idées noires,

Les jeunes se chargent de nous les E   évader,

Rires et sourires, nous les font  N  évacuer

Les mots  venir, séjourner   T   partir,

Évoquent projets de   *  voyages,

Voyage vers  *  autres lieux,

Autres gens, paysages.

Paysages   réunissant

En un laps de temps

Des  êtres  familiers,

Originaux,  étrangers,

En autant   de pointillés,

D’une vie    en      continuité.

Ailleurs          c’est      l’événement,

Souvenirs        de faits          marquants,

Mais  pour  lors, nous  vivons  tout  autrement.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Verres de bière et vin, superposés 

Un vase en porcelaine de Sèvres  

Un coquetier avec un œuf dessus

.

10 4

.

Un verre à pied évoquerait, instinctivement,

Une convivialité franche

Trinquant son verre avec ceux qui arrivent,

Qui restent ou partent.

 .

Symbolique 

 .

La consommation, festive,  d’alcool 

Semble poser parfois des problèmes.

Les  verres  s’enchaînent, sans  qu’on

Ne  s’en   rende,  toujours,  compte !

.

Comportements     psychologiques,

Si  l’on  en  croit  des  chercheurs

Anglais,  Université de Bristol.

.

Et même s’ils reconnaissent

Qu’explication ne justifie

Pas tout, ils viennent

De  montrer  que

La forme du verre

De bière peut modifier

Notre façon de la consommer !

futura-sciences.com/sante/actualites/

biologie-science-forme-verre-biere-

 .

Descriptif

 .

10 – Lagos : trois équipières repartent 

Alignement central / Titre courbe/ Thème rencontre

Forme courbe/ Rimes égales / Fond approché forme 

Symbole de forme : verre/ Symbole du fond : trinquer.

M C : se quitter, souvenir, aventure, bronzage,

.

.

Fond

.

Évocation 

.

10 6 .

Un verre à pied évoquerait, instinctivement,

Une convivialité franche

Trinquant son verre avec ceux qui arrivent,

Qui restent ou partent.

 .

Symbolique

 .

Diverses sources font remonter

Cette pratique à l’antiquité :

Tant « la coutume de boire

À la « santé » des vivants

Provient, probablement,

Du rite antique de boire,

En l’honneur des dieux, des morts».

En Europe, on trinque avec un verre

Bière, vin, cidre, vodka, 

Mais on pourrait le faire

Avec un verre non alcoolisé.

Modifié,  source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

Le verre, celui de l’amitié, en toute fin

Qu’il soit de bière, de soda ou de vin,

Avant de se quitter, sera consacré,

À fixer les souvenirs émerveillés.

Trinquer rime avec aventure,

La plus nature la plus pure

Après un bronzage réglé

Sans s’être desséchés.

.

Sur le voilier il existe une voile trinquette

Qui n’a rien à voir avec action trinquer

Elle permet au bateau secoué partout

En pleine tempête, d’avancer droit,

C’est tout le contraire de trinquer

Qui à force, marche de travers

Être bourré, sur un bateau,

Garantit tombée à l’eau.

.

Adieux, quel qu’ils soient, sont souvent émouvants

Et bien plus quand il s’agit, d’ami, famille, enfant.

 .

.

Épilogue 

 

Être trois plus trois, puis à nouveau trois,

Ça vous change l’ambiance et programme,

Rien ne remplacera présence famille, amis,

À bord d’un voilier où l’on demeurera seul. 

.

Après un au-revoir vous arrachant larmes,

Votre humeur tombe, ennui vous désarme,

Souvenirs vous remonteront en mémoires,

Une page se tourne, et un vide se fait noir.

.

Avec d’autres, toujours mieux de partager,

Moments de joie, de bonheur de plénitude,

Vouloir les garder pour soi est une attitude

Qui vous éloigne, vous tient, enferme, isolé.

 

***

.

Une semaine, c’est très long  et c’est court :

Les jours passent et, sans moindre recours,

S’en viennent et s’en vont, comme amours.

.

On tenterait de les prolonger au maximum

Lever tôt, debout sur pont, et coucher tard,

Rien n’y fait : faut vivre le moment présent.

 

***

 

Pour adoucir peine : juste un dernier verre,

Suivi d’un second  puis  d’un troisième,  etc.

La dernière soirée aura été des plus arrosée.

.

Sujet, occasion, prétexte, ne manquent pas,

Pour trinquer à l’amitié, au soleil, festivités,

Le verre est plein ou vide, ne reste à moitié.

.

Photos par ci, photos par-là, on se téléphone

Je me prends à  écrire…  pour m’en souvenir

Pour m’y replonger dix à vingt ans plus tard.

.

Visuels et textuels  >>

 

09 – Portimao: sa rade

Visuels et textuels  >>

.

Textuel

.

Portimao, en fond de rade, avec deux ports,

est une ville industrielle plus que touristique

mais son immense plage, en face, sise à

Ferragudo, respire nature, loisirs et farnienté

à plein nez. La nuit est très calme et propice à

observer des étoiles qui miroitent. Mes yeux se

ferment, s’ouvrent, sur le diamant pur d’une

Lune flirtant avec le Soleil levant avant l’adieu

à sa nuit brune. Je me crois, puis je me vois,

en quelque ile tropicale, comme surgissant là,

devant : Tahiti, Tobago, Bora-Bora, Canaries,

hors d’Espagne, en tous cas, loin de Portimao,

de sa baie, sa plage, son port.  Aurore, ce

matin, debout sur le pont du bateau, un

spectacle féérique de lutte, entre le jour et la

nuit, s’offre à moi au pied d’un rocher, au raz

de l’eau. Pas une ride, pas un souffle, pas un

signe de vie. Alors que les feux de cette ville

endormie brillent encore, elle se prépare à une

sa nouvelle journée avec un soleil fort. ! Les

plages de Ferragudo, dans l’anse de Portimao,

leurs eaux, je les garderai, toujours sur ma

peau ! La plage est déserte, livrée aux flots et à

elle-même. En bas, des rangées de parasols,

abandonnés çà et là, sont dominées par des

falaises à pic, arborant des villas, entourées de

palmiers, se détachant en contre-jour blême.

Privilégiés, méritants, y ont placé une part de

leur argent, pour le mettre en vue, vue sur

mer, pour les braves gens ! Rideaux de

verdures, en haut, touffes bruyères en bas,

augmentent les contrastes déjà très forts,

entre terre et mer. Des émotions brutales

m’envahissent, le soleil regagne sur la nuit

autour, effaçant des ombres noires qui

blanchissent. On lève l’ancre, on sort vers le

large et plus tard et plus loin, le vent nous

pousse à longer une autre plage, un autre coin.

Nos yeux sont captivés par un gruyère de

grottes en rochers dans lequel une grande

arche est parvenue à jeter un pont,  lors même

personne n’y habite hormis des goélands

furieux, qui se chamaillent, toujours, entre

eux, à qui mieux mieux ! Ici, creux dans la

falaise au niveau de l’eau, là, au milieu. Rien

n’est plus coloré, rien, plus grandiose, rien

plus beau. L’intensité de chaque instant

s’accorde à celle des lieux, l’on entend,

immobile, l’écume fraiche, noble du courant,

glisser sur la plage jusqu’aux pieds des

rochers, hors d’eau, joignant la terre, la mer,

l’air et le feu en un même élément.

.

.

Visuel

.

09 1

.

 Ferragudo est la très grande plage,

située juste en face de Portimao,

.

09 2

.

et à terre, de la plage, nous avons

une vue sur notre beau mouillage,

.

09 3

.

lors nous en profiterons pour nous

 baigner, pour visiter les environs.

.

 .

ainsi que la ville de Portimao, en face,

avec sa grande place au bord de l’eau!

.

.

Poème 

.

Portimao, en fond de rade,

Avec son port de plaisance

Reste une ville industrielle

Bien plus  que touristique,

Offrant …  immense plage,

En face … sise à Ferragudo

Respirant  la  nature, loisir,

Voire  farniente, à plein nez.

.

Toute nuit est calme, propice

À observer étoiles miroitantes.

Mes yeux se ferment, s’ouvrent,

Sur un pur diamant  d’une Lune,

Qui réfléchit parfois Soleil levant.

.

Je me crois  ou bien  je me  vois

Dans  quelques  iles  tropicales,

Comme  surgissant, là, devant,

Tahiti,  Tobago  …  Bora-Bora,

En tous cas loin de Portimao,

De sa baie, sa plage, son port.

 .

L’aurore, ce matin, debout sur le pont du bateau,

Spectacle féérique de lutte entre le jour et la nuit,

S’offre à moi, pied du rocher, juste au raz de l’eau,

Pas une ride, pas un souffle pas même signe de vie,

Bien que des feux de belle endormie brillent encore

Préparant une nouvelle journée, avec son soleil fort.

.

La plage Ferragudo…  sise dans la rade de Portimao

Ses eaux chaudes, les garderai toujours sur ma peau,

Une plage déserte et livrée aux flots, ou, à elle-même.

En bas, on voit rangées parasols, abandonnés çà et là,

Elle est dominée par falaise à pic qui arbore des villas

Entourées palmiers se détachant en contre-jour blême.

.

Privilégiés, méritants, y ont placé partie de leur argent,

Pour bien le mettre en vue : vue sur mer de braves gens.

Rideaux de verdure en haut, herbe en bas, touffe bruyère

Augmentent tous contrastes, très forts, entre terre et mer.

Quelques émotions brutales m’envahissent lors soleil gagne

Sur la nuit alentour lors effaçant ombre noire, blanchissante.

On lève l’ancre, sort vers le large bien plus tard, bien plus loin,

Vent nous pousse à longer autre plage, sise dans un autre coin.

 .

Nos yeux deviendront captivés par gruyères de grottes et rochers

Dans lequel une grande arche est parvenue, comme un pont, jeter,

Bien que personne n’y habiterait, hormis la horde goélands, furieux,

Eux, qui se chamailleraient toujours entre eux, et à qui mieux mieux.

.

Ici, un beau creux dans la falaise, au niveau de l’eau, là en plein milieu

Rien n’est plus coloré, rien n’est plus grandiose ou ne serait aussi beau,

Tant l’intensité de chaque instant s’accorde harmonieusement aux lieux

Rien qu’à entendre, restant immobile, l’écume fraiche, noble du courant

Glisser jusque sur plage, jusqu’au pied d’un rocher, jusque hors de l’eau,

Lors joignant la terre et la mer, et l’air le feu, comme en même élément !

.

.

Extension

.

x

.

Portimao au fond de rade, mouillage face à la plage de Ferragudo

Sur la photo, on aperçoit les deux couleurs, verte et bleu, de l’eau.

Plus bas, le mouillage des voiliers, qui font halte, pour en profiter.

En un tour d’annexe nous traversons pour rejoindre plage ou ville,

Nous avons visité la ville toute blanche, toits rouges, comme midi

Côté rade, c’est super, mer, ne l’est pas moins, falaises, escarpées.

Kilomètres de plages sable fin et doré et de l’eau bien tempérée.

L’envie nous prend d’y rester : le voyage nous appelle ailleurs !

.

Portimao, Ferragudo, autre rade, autre plage,

Que nous empruntons pour autre mouillage :

L’endroit est bien plus grand, bien plus sage,

Convient mieux à notre ramage et plumage !

.

La tourelle, en entrée, de rade  sert  de phare

Et elle nous sert de repère entre terre et mer

Portimao est à un quart d’heure, en annexe

Allons y faire un tour, pour voir sa marina.

.

Lendemain : randonnons, côté Ferragudo,

Un gros village balnéaire plus qu’une ville,

Avons découvert son château, bord d’eau

Vrai bastion construit comme un joyau.

.

Bien sûr un bain, avant le restaurant

Cette fois plus de sardine, du poulet

Ou du porc, cuisiné façon Alentejo,

Qui nous a ravi les papilles, autant.

.

La nuit fut calme, presque de trop,

Une houle nous a bercé pour dodo

Avons été réveillés par cris oiseaux

Avons déjeunés levés l’ancre, tchao.

.

.

 Calligramme

.

Portimao, en fond de rade,

Avec son port de plaisance

Est une ville … industrielle

Bien plus  que touristique.

Elle offre  l’immense plage

En face … sise à Ferragudo

Respirant  la  nature, loisir,

Voire  farniente, à plein nez.

Toute nuit est calme, propice

À observer étoiles miroitantes.

Mes yeux se ferment, s’ouvrent,

Sur un pur diamant  d’une Lune,

Qui réfléchit, parfois, Soleil levant !

 .

Je me crois ou bien je me vois dans quelques iles tropicales,

Comme surgissant, là, devant, Tahiti, Tobago … Bora-Bora,

En tous cas loin de Portimao, de sa baie, sa plage, son port.

P

Aurore, matin, debout  O  sur le pont du bateau,

Spectacle féérique de     R   lutte entre jour et nuit

S’offre à moi au pied       T     rocher, au raz de l’eau

Pas une ride, un souffle    I    pas même  signe de vie.

Mais les feux de la belle    M  endormie brillent encore

Préparant nouvelle jour     A    née, avec son soleil  fort.

La plage Ferragudo, sise    O   dans la rade de Portimao

Ses eaux chaudes les garde *   rai toujours sur ma peau ;

Une plage déserte et livrée   S    aux flots, ou à elle-même.

En bas, on voit rangées pa    A   rasols abandonnés çà et là

Elle est dominée par falaise   *      à pic qui arbore les villas

Entourées palmiers se déta    R      chant contre-jour blême.

Privilégiés, méritants, y ont    A   placé partie de leur argent,

Pour mieux le mettre en vue   D   vue sur mer de braves gens.

Rideaux de verdure en haut    E  herbe en bas, touffe bruyère,

Augmentent tous contrastes     *    très forts entre terre et mer.

Quelques émotions brutales m’ S    envahissent lors soleil gagne

Sur nuit alentour lors effaçant   A     ombre noire blanchissante ;

On lève l’ancre, sort vers le large *  bien  plus tard, bien plus loin,

Vent nous pousse à longer autre P   plage, sise dans un autre coin.

 L

Yeux deviendront captivés par    A   le gruyère de grottes et rochers

En lequel une grande arche est     G       parvenue, comme pont, jeter,

Bien que personne n’y habiterait   E    hormis horde goélands, furieux,

Eux, qui se chamaillent, toujours    *    entre eux, et à qui mieux mieux.

Ici, un beau creux dans la falaise     E   niveau de l’eau, là en plein milieu

Rien n’est plus coloré, plus gran       T    diose et rien ne serait aussi beau,

Tant l’intensité de chaque instant     *      s’accorde harmonieuse aux lieux

À en  entendre, restant immobile      P     l’écume fraiche, noble du courant

Glisser jusque sur plage jusqu’au       O      pied de rocher, jusque hors d’eau

Joignant la terre et la mer, et l’air      R        le feu, en seul et même élément !

T

.

.

Forme

.

.

.

Évocation

 .

Grande  tourelle ou un phare,

Un balai pour grosses poussières

Un fanal signalant un mouillage

.

09 4

.

Une  tourelle pour une entrée de port,

Plutôt, ici,  d’une rade

Nous offre protection très assurée au

Mouillage, près de plage.

 .

 Symbolique 

 .

Le balisage est constitué

Des tourelles fixes situées

À terre ou mer : amers, bouées flottantes,

Ces balises indiqueront les dangers en mer

Et délimitent les chenaux  d’accès aux ports.

.

Les tourelles  et  les  bouées  peuvent  émettre

Un signal lumineux de nuit, de portée réduite,

En permettant ainsi leur bonne  identification.

.

Les balises, tout comme les feux  et  les phares,

Peuvent être équipées avec émetteurs sonores

Afin de permettre leur  meilleure localisation

Par temps de brume ou d’orage, tempête.

wikipedia.org/wiki/Signalisation_

maritime#Le_balisage

 .

Descriptif

 .

Alignement droit   /  Titre droit  /     Thème Port

Forme élargie/ Rimes égales / Fond approché de la forme

Symbole de forme : Tourelle/ Symbole du fond : Mouillage.

M C : Rade, ville, bateaux, abri/tempêtes, plages, restaurants

.

.

Fond

.

Évocation 

.

09 6

.

Une zone de mouillage est signalée sur carte

Pour jeter l’ancre en toute sécurité

Elle est souvent abritée des vents dominants

Avec peu de courant, profondeur.

.

Symbolique

 .

Un mouillage  est un lieu  abrité du vent

Et des vagues, situé souvent le long de la côte

Dans lequel un bateau peut s’arrêter en sécurité

En s’amarrant sur son ancre, ou bouée, ou coffre.

.

Il est relié au fonds, par un cordage ou une chaîne,

Maintenu par crapaud ou corps-morts empennelés.

.

Il arrive que l’ancre dérape  sur le fond, les algues,

Qu’elle ne parvient pas à s’accrocher sur le sable

Ou que les autres bateaux sont trop prés

 en somme, mouiller reste tout un art

Il y a des consignes à respecter

Pour bien dormir la nuit

 Source : Wikipédia.

.

Fond/forme 

 .

Portimao, ville en rade dans laquelle navigue

Bon nombre de bateaux qui se croisent en haut,

Lors peu près de la plage, en face, de Ferragudo.

Mouillage en paix s’il en est, à l’abri de tempêtes

Avec possibilité de traverser avec l’annexe bateau,

.

Sinon prendre la navette juste au bout de la plage,

Où un bon restaurant nous a accueillis à sa table

Pour manger crustacés et poissons frais pêchés

En bref, on pourrait y passer toute la semaine.

.

Ici, il est question d’une tourelle à petit feu,

D’un style massif et  panaché, noir blanc.

On a comme l’impression d’être dedans,

Et d’admirer le paysage, tout alentour.

.

.

Épilogue

.

Un grand port reste tout autre chose

Qu’un petit, cela avec ou sans marina :

La grande rade de Portimao Ferragudo

S’enfonce assez profondément en terre.

.

Nous avons choisi un bon mouillage,

Tout près de la sortie  et d’une plage,

Et le spectacle qui s’offre à nos yeux,

Le matin reste des plus merveilleux !

.

Falaise derrière nous abrite des villas

Avec jardins comme oasis de verdure

Il faut prendre son chevalet peinture

Et dessiner atmosphères en captures.

.

En sortant de la rade, nous entrerons

En sorte  de grande arche,  en  grotte

Comme une cathédrale, haut plafond

Haut  mât  de notre voilier, s’y frotte.

.

La tourelle phare d’entrée en sa rade

Est visible de très loin sur long môle

On y voit  nombre bateaux de pèche

Et voiliers entrer et sortir à volonté.

.

On peut aussi mouiller à l’extérieur

La houle nous aurait  bien  balancé,

Rien ne vaut d’être à l’abri, en anse,

Accroché à une bouée qui ne danse.

.

Une randonnée, un bain, un restau :

Un jour à Portimao, autre Ferragudo

Que vouloir de mieux en soleil ardent

Qui semble vouloir arrêter le temps !

.

Visuels et textuels  >>

08 – Alvor, farniente

Visuels et textuels  >>

.

Textuel

.

Combien de journées de vacances passées à ne

rien faire alors que tant d’occasions sont là

pour vous distraire bien qu’elles aient toujours

un peu le même air. Avouez-le, surtout ne

dites pas le contraire, tuer le temps, chacun en

fait son affaire, il vous fait face, il n’est jamais

derrière. Ah, sur Terre, il n’y a pas que l’enfer,

ici, s’y trouve paradis, bonne mère. Encore

parlé pour ne rien dire, pour ne rien faire de

ma journée mais, même si demain serait pire,

je me sens prêt à recommencer. Je m’habitue

très vite à ce type de farnienté, au point d’en

faire mode de vie préféré. Farniente, fatigués,

nous manquons de sommeil, d’énergie lors les

jours passent sans malheurs et sans heurts.

Lors tout effort est banni, travail, interdit, ici,

il suffit d’exister pour se croire en paradis. Ciel

bleu, mer d’huile, vent nul, calme plat,

courage, sortons d’ici et allons voir là-bas si j’y

suis, la tête dans un nuage, en demi sommeil,

sur un lit de plage. Alvor est celle que l’on

dévore des yeux, des dents, sans façon, autant

dedans que dehors, en mangeant des poissons.

Lézard au soleil, poisson en l’eau, oiseau dans

le ciel, je surveille mon bronzage, l’état de ma

peau, couleur miel. En milieu d’après-midi, je

me dé-soiffe : glace, bière, tonic, zeste, je

trouve un restaurant chic et pas cher, des plus

authentiques, avec sardines grillées, bon vin,

dessert, pour un ventre élastique. J’en sors,

repu, rassasié et, pour digérer, il me faut faire

la sieste. Las, je m’affale sur ma couchette,

pour me prélasser sous ma couette, après, je

m’assois sur ma banquette avant de m’étendre

sur ma serviette. En soirée, dehors, le vent

s’est levé, la nuit a commencé, je vais prendre

un verre au dancing en face, pour la terminer,

bien me bouger les fesses et me donner à fond

dans la  séduction tant dans la pénombre des

néons noirs, tout est beau, tout est canon.

.

.

Visuel 

.

08 1

.

Plage, côté mer, d’Alvor, avec

sérénité, parasol et fauteuil 

.

08 2

.

et autres : hamacs,  serviettes,

coquillages, et voire cocotiers,

.

08 3

.

qui  permettront de buller,  les pieds

en extension, lors des bains de mer.

.

.

voire en piscine, en bordure de plage,

les jours où il y a trop de vent ou pluie.

.

.

Poème 

.

Comment dire  combien de journées de vacances,

Nous les aurons passées, à ne rien faire, en voilier,

Lors tant  d’occasions étaient là offertes à nos yeux,

Pour nous distraire même si elles avaient même air.

.

Avouons-le surtout, ne prétendons plus  le contraire,

Pour tuer le temps chacun saurait en faire son affaire

Et il vous fera toujours face, il ne sera jamais derrière.

Sur Terre, il n’y a pas que l’enfer, y a paradis de la mer.

.

C’est parler pour ne rien dire, ne  rien faire de la journée.

Et même, en supposant que demain, ce serait en core pire

Je me sens tout  prêt pour le revivre,  pour le recommencer

Tant je me suis très vite habitué  au plaisir d’un tel farniente

Ce, jusqu’à en faire et de très loin, mon mode de vie … préféré.

.

Fatigués, nous manquons  de sommeil, ou manquons d’énergie,

Jours passent, les uns après les autres sans malheur, sans heurts,

Lors tout travail nous est interdit ou pire lors tout effort est banni,

Suffit d’exister pour se croire un peu, parfois, beaucoup, au paradis

Surtout quand le ciel est bleu, la mer, d’huile, le vent nul, calme plat.

Courage, sortons d’ici, allons voir là-bas,

S’y je n’y suis pas, la tête en un nuage,

En demi-sommeil, sur lit de plage.

.

Alvor est celle que l’on dévore

Des yeux, dents, sans façons

Autant dedans,   que dehors,

Et en mangeant ses poissons.

 .

Un lézard au soleil ou poisson,

Dans l’eau, oiseau, dans le ciel.

Lors je surveille, mon bronzage,

L’état de ma peau,  couleur miel,

Milieu après-midi, je me déssoiffe

Avec glaces et bières, tonic et zeste.

.

Au soir je trouve un restaurant chic

Et pas cher et des plus authentiques

Avec sardines grillées,  avec bon vin,

Un dessert, pour un ventre élastique

J’en sors  bien repu et bien rassasié,

Pour digérer, me faut faire la sieste.

.

Las, je m’affale, sur ma couchette,

Puis me prélasse sous ma couette,

Après, je m’assois sur la banquette

Je m’éponge avec grande serviette.

 .

Voilà, qu’en  soirée, dehors : le vent

S’est levé, et la nuit va commencer,

Et je vais aller prendre un verre au

Au dancing en face pour terminer,

Bien me bouger  les fesses, et tout

Donner à fond dans la séduction.

En la pénombre des néons noirs

Tout est beau et tout est canon.

.

.

Extension

 .

Au matin, je sors m’affranchir des fantômes

De gens dans la rue, se hâtant, comme moi,

De rentrer à l’hôtel,  maison, bateau, tente.

Je me sens très fatigué de ma dure journée,

Je n’en peux plus, lors, je n’ai qu’une envie :

Corps se repose, amour et sommeil le contentent. 

Alvor vous dévore au point de vous rendre zombie,

Mort-vivant et de ne plus être capable de penser

Qu’à cette atmosphère de lumière et d’ombre

Où tout devient flou, se rend mystère,

Y compris l’amour et la mer.  

.

***

.

.

Sommes sur la plage d’Alvor pour piqueniquer à l’ombre

D’un parasol

Rêvons de palmiers iles lointaines, paradisiaques alors que

Nous y sommes.

L’idée d’un bain nous vient à  vingt degrés, pieds dans l’eau

En éventail.

Caresses  d’eau  nous montent, des jambes, moelle épinière,

Jusqu’au cerveau,

Souvenir lointain, de notre avant-vie dans le sein maternel,

Qui se rafraichit

Paradoxe, que le temps qui s’arrête alors que la mer bouge

Lors sous nous

Le monde peut devenir menaçant, s’écrouler,  en l’instant,

On s’en fout !

***

.

Un cliché même des vacanciers urbains,

Que cette foule dense  et jouant sur plage

Bullant ici, et ailleurs, prenant leurs bains,

Avec en arrière-plan, falaise ocre, découpée.

.

Farnienté n’est pas mon fort mais la journée

Était si chaude, ensoleillée, calme, délassée,

Que  je me suis laissé tenter  par l’inactivité,

Encouragé en cela, par les plagistes, affalés.

.

En fermant les yeux, et les pieds dans l’eau,

Je me suis cru, je me suis du moins imaginé

Être quelque part, une ile des plus exotiques

Où chacun se livre à des activités nautiques.

.

Fatigué du bruit, de la chaleur et l’ambiance

Et plus encore par une longue nage, en rage,

Je reviens au voilier m’étendre sur couchette

D’autres sensations m’assaillent, sans repos.

.

Soirée finit de m’achever avec trois mojitos,

Je ne sais où j’en suis, ni où est mon bateau,

Ambiances bruyantes de rue, m’étourdissent

Y a que sommeil pour me calmer qui puisse.

.

À  peine aurai-je posé un pied sur le voilier,

Que je m’affale de suite sur mon lit douillet,

Et lors au matin, me réveillant tout guilleret

J’exprime, comme impression, d’avoir rêvé !

.

.

Calligramme

.

Comment dire combien de journées de vacances,

Nous les aurons passées,    à ne rien faire,  en voilier,

Lors tant  d’occasions    étaient   là    offertes à nos yeux,

 Pour nous   A  distraire même si elles avaient  J  même air.

Avouons-le L    surtout, ne prétendons plus  le   O  contraire,

Pour tuer    V    le temps chacun sait en faire son    U      affaire

Et, il vous   O     fera toujours face, il ne sera jamais   R   derrière.

Sur Terre    R      il n’y a pas que l’enfer, y a paradis de   *     la  mer.

Encore par   *        ler pour ne rien dire,  rien faire de la    A   journée.

Et même      F        en supposant que demain, ce serait en   U  core pire

Je me sens  A          tout  prêt pour le revivre,  pour le recom   *     mencer

Tant je me  R          suis fort vite  habitué  au plaisir d’un tel     P  farniente

Et ce, jus     N          qu’à en faire, de très loin, mon mode de vie    A  préféré.

Fatigués,     I         nous manquons  de sommeil, ou manquons d’    R  énergie,

Jours pas   E          sent, les uns après les autres sans malheur, sans     A    heurts,

Lors tout   N             travail nous est interdit ou pire lors tout effort est   D    banni,

Il suffit      T            exister pour se croire un peu, parfois, beaucoup, au     I   paradis

Surtout    E              quand le ciel est bleu, la mer, d’huile, le vent nul, cal      S me plat.

.

Courage, sortons d’ici, allons voir là-bas,

S’y je n’y suis pas, la tête en un nuage,

En demi-sommeil sur lit de plage.

.

Alvor est celle que l’on dévore

Des yeux, dents, sans façons

Autant dedans,   que dehors,

Et en mangeant ses poissons.

.

Un lézard au soleil ou poisson,

Dans l’eau, oiseau, dans le ciel.

Et, je surveille,   mon bronzage,

État de ma peau,    couleur miel,

Milieu d’après-midi,      je me dé-

Soiffe, glace/bière       tonic/zeste,

Et je trouve un        restaurant chic

 Pas cher des         plus authentiques

Sardines gril        lées, avec bon vin,

Dessert pour       un ventre élastique

D’où  je sors        repu, bien rassasié,

Pour digérer        il me faut la sieste.

.

Las, je m’affale,    sur ma couchette,

Pour me prélasser sous ma couette,

Après je m’assois sur ma banquette

Avant de m’étendre sur la serviette.

.

Voilà, qu’en  soirée, dehors : le vent

S’est levé, et la nuit va commencer,

Et je vais aller prendre un verre au

 Dancing  en face, pour la terminer,

Bien me bouger les fesses, et tout

Donner à fond dans la séduction,

En la pénombre des néons noirs

Tout est beau et tout est canon.

.

.

Forme

.

.

Évocation

Lampe de chevet farniente,

Champignon, de type  bolet,

Château d’eau, en hauteur,

Mannequin porte-vêtement.

.

08 4

.

Une lampe de chevet s’avère utile

Évoque sommeil profond nocturne

Que la sieste, que l’on dit diurne,

Pratiquée, parfois, à deux !

 .

La forme reflète le fond,  en partie seulement,

On peut farnienter aussi sous parasol en plage

La lampe de chevet sera l’inverse du parasol :

Lumière crue, intérieure ; diffuse, extérieur.

 .

Symbolique 

 .

Une lampe de chevet

Est une  lampe située près du lit,

À hauteur de la  tête dans une chambre

Elle est accrochée  au mur,

Posée sur une table de nuit

Sert à éclairer la personne

Qui est  assise ou  allongée,

De manière à lui permettre

Par exemple  lire, rêvasser.

Wikipédia : lampe de chevet

 .

Descriptif

 .

Alignement central / Titre dédoublé / Thème lumière

Forme élargie/ Rimes variées / Fond assorti à la forme 

Symbole de forme : Lampe/ Symbole du fond : Farniente

MC : Oxymoron, chose/contraire, réalité, imaginaire

.

.

Fond

.

Évocation 

 

.

Le farniente suppose de n’être éclairé

Que faiblement en pénombre,

Qui laisse votre imaginaire se déployer,

Dans votre tête, à souhait !

 .

Symbolique 

 .

Rien faire ni tenir la barre,

Ni contrôler les voiles, le cap,

La vitesse,  et, l’environnement.

Seulement,  et,  toujours,  le  même

Horizon à fixer avec le même clapotis

De vagues sans  avoir, lors mouillage,

À se soucier des distances pour évitage

Et surtout  à ne plus entendre les bruits

Des bateaux  à moteurs  ou  de pêche …

 .

Dans une couchette,  dans la pénombre

Propice à la rêverie : que faire, d’autre

Que de se laisser aller à un farniente

Plein d’évocations … et de fantasmes.

 .

Fond/forme 

 .

L’ombre n’est pas toujours un côté obscur

En oxymoron on lui associe un côté clair

Qui fait dire une chose et son contraire,

Simultanée ou accolée, comme on veut.

.

Son  réveil, dans une semi conscience,

Serait parfois difficile pour atterrir

En une autre réalité avec le corps

Et  tous ses sens  qui percuteront

Toutes  frasques  du  farniente.

.

Lumière tamisée pour laisser-aller,

Ralentit l’énergie extérieure, intérieure

Et autorise son imaginaire à tout envahir,

Jusqu’à sa moindre pensée, moindre soupir.

.

.

Épilogue

.

Farniente : m’enfin, voyons, passe le temps,

Et l’été comme chacun sait ne dure éternité.

D’accord, faut en perdre, prendre son temps,

L’ennui peut nous exténuer, procurer idées !

***

L’idée ici n’est pas tant de pratiquer activités,

Contre farnientés mais plutôt  de les alterner,

Foncer  tête baissée  vers  tout  ce  qui  bouge,

Mettra notre tête en ébullition, dans le rouge.

***

Les doigts de pieds en éventail sur sable doré

Sinon assis sur une chaise au bistro à siroter

Et voire devant un plat succulent à déguster,

Ne remue ni muscles ni sangs, à poireauter.

***

Le jour, la rando, la nage, le dancing le soir :

Voilà le programme  qu’on dira bien chargé,

N’y aura de plaisir que celui qu’on se choisit

Paradis marchant, ne le serait pas dormant.

***

Le bruit, la chaleur, la foule,  les marchés,

N’aident pas à se décider à s’en détacher.

Je me retire pour ma sieste en couchette,

La nuit, sommeil tarde à venir, c’est bête

***

Dieu merci, ma lampe de chevet éclairera

Tant ma bonne lecture que mon bel esprit

Elle est comme présence d’un jour allongé.

***

Entre les lignes, j’y ajouterai  mes pensées,

Qui me poussent à rêver,  sinon à rêvasser,

Du dehors j’entends bruits forts ou feutrés.

***

   Mon imaginaire s’envole en cette autre contrée,

Où la raison, la réalité n’ont plus cours : oubliés

Lors je me prends à me rêver de toute autre vie,

***

En laquelle, en marin aguerri,  je sillonnerai

Les mers, de port en ports, voire d’ile en îles,

L’esprit, le cœur, et voire l’âme … tranquilles.

.

Visuels et textuels  >>

 

07- Alvor et sa lagune

Visuels et textuels  >> 

.

Textuel

.

Alvor est coquine et sa lagune, câline. Si vous

en faites votre copine, vous la trouverez

divine. Elle est douce, elle illumine, est parfois

farouchement marine. Belle à croquer sur un

sable en eau, telle caresse du soleil sur la peau.

On s’y délasse, prélasse, à souhait, jusqu’à ce

que son teint soit refait. Entre baignade,

repos, bronzage, l’on admire le beau paysage

offert par son port marin, crique, lac utérin.

Petite mer en nasse formant lagune, et sur ses

bords, ses sables, ses dunes : c’est Alvor, son

port, avec au fond, son quai et ses airs de

flonflon. Des touristes grouillent en son vieux

quartier de ruelles bondées de restaurants,

tavernes, venant de sa plage d’allongés,

bronzés, aux roches ocres en grottes et

cavernes. Ce bel espace de paix, entre mer et

marais, forme un mouillage pour abri de

tempête en marée. Son anse et son bourg,

typiquement portugais, enchantent l’œil,

l’oreille et le nez. On s’y délasse, on s’y

prélasse, on s’y dore quand son soleil luit de

ses rayons très forts. Sans rides sur l’eau ni

souffles de vent, on se sent mieux dehors que

dedans. Hésitant à suivre sa course, le temps

s’est arrêté, bien que le soleil ne saurait tarder

à se coucher, illuminant le ciel, le village et la

mer en lagune où l’on mouille d’infortune en

fortune. Vedettes passent à toute vitesse à

notre proue ou notre poupe et, sans décélérer,

leurs vagues d’étraves arrosent nos fesses.

Vent, mer et gens en sont d’autant agités. Une

nuée de goélands criards volent autour de

nous, exécutent des ballets en tous sens

comme fous, puis se parquent sur les ilots de

sable marin, se plumant, se battant, sans fin.

Des ramasseurs de coquillages font envie, avec

leur seau, de les rejoindre pour faire le plein

d’ormeaux. Un air de musique nous réveille à

minuit, bruit la nuit, calme jusqu’à midi.

 .

.

Visuel

.

07 1

.

L’arc de cercle de la côte maritime,

entre Lagos et Alvor,

.

07 2

.

est marqué par une entrée, étroite,

dans la lagune d’Alvor,

.

07 3

.

que nous empruntons en vue de

mouiller face à ce paysage,

.

.

pour profiter  après,  de la vue de la

grande plage d’Alvor .

.

.

Poème

.

Alvor est bien coquine,

Et sa lagune, bien câline.

Si vous en faites sa copine,

Vous la trouverez … divine.

.

Elle est douce,  elle illumine :

Parfois, farouchement marine,

Belle à croquer sur sable en eaux,

Telle caresse  du soleil  sur la peau.

.

On s’y délasse, s’y prélasse à souhait,

Jusqu’à ce que  son teint se soit fait,

Entre baignade, repos, bronzage

L’on admire son beau paysage,

Offert par son port marin,

En crique, en  lac utérin.

.

Alvor est petite mer en nasse formant lagune,

Avec, sur ses bords, son sable, ses dunes,

Avec petit port de mouillage, au fond

Son quai avec ses airs de flonflon.

.

Les touristes grouillent en son vieux quartier

De ruelles bondées de restaurants, tavernes,

Venant de sa plage d’allongés, bronzés,

Aux roches, ocres, grottes, cavernes.

.

Un bel espace de paix, entre la mer et marais,

Forme un mouillage abri tempête et marée,

Son anse et bourg typiquement portugais

Enchantent et l’œil, l’oreille et le nez.

.

On s’y délasse, on s’y prélasse, voire on s’y dore

Quand un soleil luit de ses rayons très forts,

Pas de rides sur l’eau ni souffles de vent,

On se sent mieux dehors que dedans.

.

Hésitant à suivre sa course, le temps s’est arrêté,

Bien que le soleil ne tardera pas à se coucher,

Illuminant le ciel, village, la mer en lagune

L’on y aura mouillé : infortune, fortune.

.

De temps à autre, vedettes passent à toute vitesse

À notre proue, voire à notre poupe, sans décélérer :

Vagues  d’étraves arrosent nos dos, voire nos fesses,

Au final, vent, mer, gens en sont d’autant plus agités.

.

Une nuée de goélands, criant, volant, autour de nous,

Exécutent leurs  ballets, en tous sens, comme des fous,

Avant de finir par se parquer sur un ilot de sable marin,

Et lors : se plumant, se battant, criant,  voletant, sans fin.

.

Quelques ramasseurs de coquillages  font envie avec seaux,

De les rejoindre pour histoire de se faire un plein d’ormeaux,

Un air de musique venu d’on ne sait où nous réveille à minuit,

Un week-end, fort en bruit, la nuit, et très calme, jusqu’à midi !

.

.

Extension

.

Le port, le centre, le marais, la plage

Sont autant, en nous, de lieux magiques

Dès lors qu’ils sont demeurés authentiques

Tant, en périphérie, on trouve des immeubles

À dix étages ressemblant dortoirs qu’à un village.

C’est pourtant là que résident habitants, à l’année,

Alors que les touristes, pour la majorité allemands,

Louent ou possèdent les belles maisons du centre.

C’est ainsi qu’on y entend parler, plus souvent,

Leur langue que celle des natifs, portugais !

Cela constitue pour nous, qui sommes

Français, un double dépaysement !

.

***

.

Vu de très loin, on distingue, trait de côte, deux entrées

 Maritimes,

Celle du port de Lagos à gauche,  celle de la lagune d’Alvor,

Au centre.

S’approchant, celle d’Alvor ressemble embouchure du fleuve

Côtier 

Mais c’est bien la mer qui y entre avec son courant de marée,

Piégeant

On aura vu un bateau de touriste se faire surprendre et stopper

Sur la vase

Et il lui faudra attendre plus de six heures avant de pouvoir s’en

Dégager !

Vous imaginez-vous scrutant le fond avec la peur au ventre de

Talonner.

.

***

.

Alvor, cité balnéaire regorgeant de touristes allemands

A un côté mer et côté lagune, tous deux, fort attrayants,

En  sa lagune il n’y a qu’un petit port de pêche, attenant

Nous avons mouillés l’ancre entre des voiliers résidents.

.

Alvor était, auparavant, une petite cité  bien tranquille,

Malgré vacanciers, a gardé son charme, en centre-ville,

Tout autour, hôtels et résidences ont fleuri avec argent,

Faut dire qu’elle dispose de plage d’un sable accueillant

.

Et il y a les marais dans les terres, que nous avons visité

Nous avons fait le tour, en deux heures, sans rencontrer

Personne, tous étaient en ville, ou sur la plage, entassés,

À la fin, nous sommes entrés dans l’église, bien décorée.

.

Nous y avons passés trois journées et sans nous ennuyer

Nous sommes, bien sûr, allés au restaurant des sardines,

C’est là que l’annexe a rendu l’âme, par endroits, décollée

Nous serons obligés d’en acheter une neuve au chantier !

.

C’est presque à regret qu’on aura quitté ce havre de paix

Non sans risque, marée descendante, faible niveau d’eau

Mais avec notre voilier, dériveur intégral un mètre, suffit

Encore faut-il trouver la bonne passe et à la bonne heure.

.

.

 Calligramme

.

Alvor est bien coquine,

Et sa lagune bien câline.

Si vous en êtes sa copine,

Vous la trouverez… divine.

Elle est douce, elle illumine :

Parfois farouchement marine

Belle à croquer, sur sable en eaux,

Telle caresse  du soleil  sur la peau.

On s’y délasse, s’y prélasse à souhait,

Jusqu’à ce que  A    son teint soit fait,

Entre baignade    L     repos, bronzage

L’on admire le       V       beau paysage,

Offert par son         O           port marin,

En crique,                 R             lac utérin.

.

Alvor, est petite mer en nasse formant lagune,

Et, sur ses bords, ses sables, ses dunes,

C’est elle avec son port avec au fond

Son quai avec ses airs de flonflon.

Les touristes grouillent, en son vieux quartier,

De ruelles bondées de restaurants, tavernes,

Venant de sa plage d’allongés, bronzés,

Aux roches, ocres, grottes, cavernes.

Un bel espace, de paix, entre la mer et le marais,

Forme un mouillage abri tempête et marée,

Son anse, bourg typiquement portugais

Enchantent l’œil, l’oreille voire nez.

On s’y délasse, on s’y prélasse, et voire on s’y dore

Quand un soleil luit de ses rayons très forts,

Pas de ride sur l’eau, de souffle de vent,

On se sent mieux dehors que dedans.

Hésitant à suivre sa course, le temps s’est arrêté,

Bien que soleil ne saura tarder à se coucher,

Illuminant le ciel, village, la mer en lagune

Où l’on aura mouillé infortune, fortune.

 .

   E                                                       P

De temps T  à autre, vedettes passent à toute L  vitesse

À notre    * proue voire à notre poupe sans dé A  célérer

Vagues   S   d’étraves arrosent nos dos ou nos   G  fesses,

Au final,  A le vent, mer et gens en sont d’autant  E agités.

Une nuée  *  de goélands criards, volant autour de   *  nous,

Exécutent L  leurs  ballets, en tous sens, comme des  E  fous,

Avant de  A  finir par se parquer sur un ilot de sable   T marin

Et lors se  G    plumant, se battant, criant voletant sans *     fin.

Quelques U   ramasseurs de coquillages  font envie avec P   seau,

De les re N  joindre pour histoire de se faire le plein d’or O meaux

Un air de E   musique venu d’on ne sait où nous réveille à  R  minuit.

Un week   *   end fort en bruit, la nuit, et très calme jusqu’  T   à midi.

.

.

Forme

.

.

  Évocation

 

Une tour de clocher d’église

Temple indien temps anciens

Et,  pourquoi  pas,  un  phare 

Ou voire une simple tour érigée.

.

Église d’Alvor que l’on aperçoit en pointe

Comme amer pour se repérer :

La vieille ville est touristique et immeubles

Près de la plage, sont communs ! 

  .

Symbolique 

 .

L’Église

Matrice d’Alvor 

Serait le symbole du

Style manuélin en Algarve.

.

Construite années 20 du XVIe siècle,

L’Église Matrice d’Alvor a le plus beau

Portique manuélin, de toute la région,

Étant décoré motifs, faisant référence

Autant à toute faune, qu’à toute flore,

Scènes de guerre symboles religieux.

Modifié, mis en forme, : Visit Portimao

 .

Descriptif

 .

Alignement central / Titre dédoublé / Thème édifice

Forme droite/ Rimes variées / Fond assorti à la forme

Symbole de forme : Église/ Symbole du fond : Phare

M C : clocher, tour carrée, croix, repère, offices

.

.

Fond

 .

Évocation 

 .

.

Un phare n’est pas un clocher d’église

Bien qu’il s’agisse d’éclairage

Mais dans le  premier cas, une réalité

En second, croyance d’esprit.

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme

Du rêve de phare

Est toujours très positif.

Il représente la lumière

Qui guide  les  hommes.

Le phare  indique  une

Direction et sens sacré.

À  l’instar  de  la   tour,

Il affirme sa verticalité.

Mais, tel édifice possède

Toutefois un sens opposé

Tant est fait  pour être vu

Alors que la tour est d’abord

Faite pour voir. Le phare est

Avant tout porteur de lumière.

tristan-moir.fr/phare

 .

Fond/forme 

 .

Il y a mille et un formes de base de clocher

La plupart seront composés d’une tour carrée

Surplombée d’une forme pointue, s’élevant vers

Le ciel finissant par une croix, étoile… girouette.

 .

Carrée et élancée rimeront avec  prier et clocher,

L’église est un repère  et un  symbole, en village,

L’on ne sait qui y entre rien que pour la visiter,

Lors d’autres assistent aux offices, pour prier.

 .

Église  comme tout monument  très ancien

Raconte l’histoire, du village, des temps,

Qui l’ont traversé, sinon accompagné,

Et il en est de même du phare érigé.

 . 

.

Épilogue

Alvor est une autre station balnéaire

Offrant  côté port, en fond de lagune,

Côté plage et mer, pour les estivants :

Un peu comme un dos et une poitrine.

.

La vie y bat son plein nombre touristes,

La plage est prise d’assaut l’après-midi,

Les rues et les bars, restaurants, le soir,

Où nous avons bu nombre de cocktails.

.

Et nous avons randonné dans le marais

Avoisinant, où nous étions presque seuls

Puis visité l’église qui vaut bien le détour,

Avant de nous endormir malgré animation.

.

***

.

Nous y sommes restés trois jours, c’est dire

Qu’Alvor mérite au moins  plus qu’un soupir,

Entendant parler allemand plus que portugais

Observant manœuvres de bateau qui échouait.

 .

Je suis retourné à l’Église comme attiré par elle

Son portique de style manuélin, son décor floral

Ses scènes de guerres et ses fratricides querelles,

Où bien religieux se confronte aux forces du mal

 .

Le phare d’Alvor ne démérite pas des immeubles

Voisins et sur toute la longueur du front de mer,

Ocres des roches, non plus, tant sont torturées !

.

***

.

L’histoire du village  reste  assez caractéristique

De vie portugaise avant l’industrie touristique :

Deux villes, deux époques et lagune verdoyante.

.

Pour bien faire, un grand soleil est de la partie,

Et pleine lune la nuit et myriade d’étoiles, aussi,

Au point qu’on y resterait si programme permet.

.

Lieux sont voyages en soi, tant différents sont-ils

À condition d’en saisir et d’en apprécier, son âme,

Sinon nos manques de curiosité nous condamnent

À être de vains spectateurs blasés, tant sans idylles.

.

Visuels et textuels  >> 

06 – Lagos : arrivée trois équipières

Visuels et textuels  >> 

.

Textuel

.

Le vent nous a poussé jusqu’au cap Saint

Vincent et puis, arrivés aux roches de Lagos,

trop fatigué, il s’en est allé. Nous prenons le

temps de voguer le long  des grottes à nous

émerveiller des criques et cavernes, attendant

trois équipières. Pour qui connait bien Lagos,

on peut voir, par la mer, ses criques, cavernes,

temples d’ocres et de terres où les oiseaux se

disputent l’atmosphère fantastique aux

touristes en barques à moteurs ou sous voiles

auriques. Là, sur une belle plage de trois

kilomètres de long, se mélangent  le soleil et

l’eau, sur bancs de sable. Là, quelques

touristes, qu’ils soient roux, bruns ou blonds,

bronzent et bullent en toute tranquillité. Nous

entrons dans son port, par son pont levant où

nous prenons directement notre place au

ponton avec front de restaurants, de

boutiques, de cafés animés, laverie et sèche-

linge, fer à vapeur : presque la vie rêvée ! Sa

vieille ville semble à demi ceinturée par un

rempart. Elle nous fait face. En ruelles de ses

vieux quartiers, l’on s’y promène, l’on s’y

fourvoie et parfois même l’on s’y perd, de

place en place, de musée en musée, face à la

mer. Le soir, la marina allume ses feux de nuit,

la fête bat son plein, les restaurants, aussi.

Nous attendons trois équipières qui roulent en

voiture, sur une autoroute où les bruits les

saoulent. La fatigue, le sommeil, la nuit, la

faim, les minent depuis bientôt une trentaine

d’heures. Ils arrivent enfin à deux heures du

matin, avec deux milles kilomètres au

compteur ! L’on s’embrasse, l’on se raconte,

l’on décharge, l’on tente de ranger en bateau

leurs bagages. Impossible, la nuit : demain, on

y verra clair. Nous les entassons, fermons nos

yeux et nos lumières. Partant trois, au départ,

nous aurons fini le voyage à deux, nous voilà

six, dans le carré, très heureux. Bientôt chacun

prendra son petit déjeuner à Lagos où l’on

peut languir des jours entiers sans être

amarinés. D’autant que le soleil tape à

quarante degrés ; d’autant qu’embarquant, on

est vanné, sonné ; d’autant en emporte le vent,

l’on n’est pas pressé ; d’autant qu’en vacances,

le farnienté, c’est sacré.

.

.

Visuel   

.

06 1

Nous arrivons aux bords de Lagos,

ses rochers, ses grottes,

.

06 2

.

puis nous empruntons le canal qui

nous mènera à la marina,

. 

.

nous embarquons trois équipières

sur notre voilier au ponton,

.

06 3

.

pour finir, nous nous promenons

au centre-ville de Lagos.

.

Poème

.

Le vent nous aura poussés

Jusqu’au  cap  Saint Vincent

Arrivés  aux  roches  de Lagos

Trop fatigué,  il s’en serait allé.

.

Chance : prenons notre temps,

De voguer le long  des falaises,

De grottes à en être émerveillé

De nombre criques, cavernes,

En attendant nos équipières.

.

Nombre de temples, ocres ou terres,

Où des oiseaux survolent atmosphères

Des plus fantastiques pour les touristes,

Dans des barques, mues par des moteurs,

Ou, sous  voiles, qui sont, parfois, auriques.

.

Le soir, la marina  allumera ses  feux de nuit,

La fête battra son plein et les restaurants aussi,

Et  nous, nous attendrons équipières qui roulent

Sur autoroute en voiture, avec bruits qui saoulent.

.

La fatigue … et le sommeil … et la nuit … et la faim

Les minent  depuis, bientôt, une  trentaine d’heures,

Les voilà qui arrivent, enfin, à deux heures du matin

Avec plus de deux milles kilomètres  à leur compteur.

.

Alors on s’embrasse, on se raconte, puis on décharge,

L’on tente de tout ranger dans le bateau, les bagages :

Impossible, fatigués, dès lors demain, on y verra clair,

Nous les entassons, fermant nos yeux, et nos misères.

.

Partant  à trois, au départ, nous aurons fini  le voyage

À deux, nous voilà à six dans le carré bateau, heureux

Et bientôt chacun prendra son petit déjeuner à Lagos,

Où l’on peut languir, jours entiers, sans être amarinés

.

D’autant que fort soleil vous tape à quarante  degrés,

D’autant  qu’en embarquant, l’on est vanné … sonné,

D’autant qu’en emporte le vent, on n’est pas pressé,

D’autant qu’en vacances, farnienté complet, sacré.

.

Nous sommes entrés, port, par son pont levant,

Où nous  avons pris une belle place au ponton :

Front de restaurants, boutiques et cafés animés,

Laverie, sèche-linge et fer à vapeur : la vie rêvée !

.

Sa vieille ville parait à demi ceinturée par remparts,

Elle nous fait face par les ruelles de son vieux quartier

On s’y promène, on s’y fourvoie, parfois même, s’y perd,

De place en place, de musée en musée voire face à la mer.

.

Ou encore là sur sa belle plage de trois kilomètres… de long,

Se mélangent le soleil et l’eau sur le beau, grand, banc de sable,

Où des nuées de plagistes roux, bruns, blonds, bronzent, bullent

En tranquillité ou convivialité …  ce qui convient à nos équipières.

.

Extension

.

Sacrément osé pour une seule conductrice

De rouler autant de kilomètres en voiture

Avec une courte nuit dans un camping

Du nord Portugal où on avait en sus

Au début, refusé de les accepter,

Pour cause  d’horaire  tardif

Lors ils n’avaient qu’une

Petite tente à monter.

.

***

.

Être deux hommes, deux amis, deux navigateurs,

À bord, cela est fort bien.

À la longue, on ne trouve plus grand-chose à se dire,

 Même à se contredire

Trois femmes d’un coup, même novices, ça vous change

Du tout au tout !

N’allez pas croire qu’il s’agit d’une aventure un peu mâle,

Douteuse

Ma femme, et ma fille, et une nièce, du même âge,  comme

Sa sœur

Naviguer en famille, est encore ce qui se fait, qui s’apprécie,

Le mieux

Et vous, l’avez-vous déjà fait, en rêvez-vous, ou pas du tout ?

.

***

.

Après Lisbonne, port, restaurant, émotionnés,

Nous avons visé Lagos avec une marina huppée

Avons rendez-vous  avec  trois  jeunes équipières,

Les accueillir sur notre voilier : en sommes fiers !

.

Au point se mettre  à le laver, de fond en comble,

Pour faire mentir le désordre masculin  … marin,

Ce qui nous a pris une bonne partie de la journée

Trouvant place pour des valises supplémentaires.

.

Elles se seront arrêtées en route pour récupérer :

Parties trop tard, elles sont arrivées tôt, le matin,

Mais qu’importe, elles ont huit jours à se reposer,

L’équipage est en joie de les voir, saines et sauves.

.

Et ainsi, la nuit se prolonge de trois heures à midi,

Il fait trente-cinq degrés,  ça commence à chauffer,

Petite tenue obligée, elles explorent tout le quartier

Soir en fête : ne manqueront de se faire remarquer.

.

Sous un nouveau jour notre bateau se pare d’atours

Exhale et exhume d’un parfum de jeunesse féminine

Des deux cousines en particulier comme des jumelles

La troisième s’avérant être ma moitié de longue date.

.

Nous avons visité Lagos,  à l’architecture portugaise,

Avec deux demoiselles de dix-sept ans, émoustillées,

Par leurs découvertes, vêtues de parures décolletées,

Demain le voilier prend la mer, elles seront bien aise

.

À l’avant du bateau pour bronzer, pour se chamailler

Admirant les falaises et découpages ocres des rochers,

Embruns, vent léger, leur procureront hâle peau dorée

Lors nous en cockpit profiterons de l’apéro bien frappé.

.

.

06 – Calligramme

.

Le vent nous a poussés

Jusqu’au  cap  Saint Vincent

Arrivés   Ô   roches   Ô  de Lagos

Trop fatigué   //       il s’en sera allé.

Chance, pre  //    nons notre temps,

De voguer  //   le long  des falaises,

De grottes à == être émerveillé

De nombre criques, cavernes,

En attendant équipières.

.

Nombre de temples, ocres ou terres,

Où des oiseaux survolent atmosphères

Des plus fantastiques pour les touristes,

Dans des barques mues par des moteurs,

Ou, sous  voiles, qui sont, parfois, auriques.

Le soir, la marina   allume ses    feux de nuit,

La fête bat son   plein, et  les  restaurants aussi

Et  nous,  nous  attendons équipières   qui roulent

Sur autoroute     en voiture : bruits les     *    saoulent.

La fatigue      *    et le sommeil et la nuit      *     et la faim

Les minent  L      depuis, bientôt, trentaine       É     d’heures.

Les voilà     A      arrivant enfin à deux heures       Q     du matin

Avec plus    G        de deux milles kilomètres au         U   compteur.

Et alors      O          on s’embrasse,  se raconte,  on         I    décharge,

On tente     S          de tout  ranger, dans  le  bateau,        P     bagages.

 Impossible :            durant la nuit, et demain, l’on  y           I   verra clair

Lors nous  A             les  entassons, fermant nos yeux           È      mières.

Partant à   R            trois au départ,  nous aurons fini           R    le voyage

À deux      R            et, nous voilà six, dans le carré, et         E    heureux.

Bientôt     I           chacun prendras on petit déjeuner       S     à Lagos

Où l’on     V         peut languir jours entiers sans être    *  amarinés

D’autant  É     que fort soleil vous tape à quarante   B     degrés

D’autant E    qu’en embarquant, l’on est vanné   O    sonnés,

D’autant  *  qu’en emporte le vent on n’est pas  R   pressé,

D’autant  * qu’en vacances farnienté complet  D sacré.

Nous entrons en port par son pont levant,

Où nous  prendrons  notre place  au ponton

Front de restaurants, boutiques, cafés animés,

Laverie, sèche-linge et fer à vapeur : la vie rêvée !

Sa vieille ville parait à demi ceinturée par remparts

Elle nous fait face par les ruelles de son vieux quartier

On s’y promène, on s’y fourvoie, lors même, on s’y perd,

De place en place, de musée en musée voire face à la mer.

Ou encore là sur sa belle plage de trois kilomètres… de long,

Se mélangent le soleil et l’eau,  sur beau, grand, bancs de sable,

Où, des nuées de plagistes, roux, bruns, blonds, bronzent, bullent

En tranquillité ou convivialité  …  ce qui convient à nos équipières.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une lampe tempête … en secours

Peut-être, sans doute, équipière

Sinon une éolienne à axe vertical.

.

06 4

.

Équipière, les mains sur les hanches,

prête à embarquer pour son plaisir

 en savourant cet instant de joie

pour croisière en cabotière

 .

Symbolique 

 .

Faire du voilier

N’est pas toujours simple

Et paradisiaque mais avec de

La motivation et plus de l’envie,

La navigation  pourra  très  bien

Se passer même sans expérience.

.

Pour devenir  un  bon équipier,

Il ne sera pas nécessaire d’avoir

De l’expérience : des capitaines

Accepteront  de vous prendre

Mieux encore, vous former.

.

Mais par ailleurs, devenir

Équipier   c’est accepter

De préparer les repas,

De faire la vaisselle,

Prendre  part  aux

Quarts navigation

comment-devenir-equipier-voilier

.

Descriptif

 .

Alignement central / Titre dédoublé / Thème femme

Forme étroite/ Rimes variées / Fond assorti à la forme

Symbole forme : Équipière / Symbole fond : Rencontre

M C > touche féminine, mâle vagabond, paradis, voilier

.

.

Fond

Évocation

.

06 6

.

Croisière sur un grand voilier 12 mètres

Est aventure assurée pour trois équipières

Ne demandant  qu’à prendre grand plaisir,

En partageant les tâches dévolues équipage.

.

Symbolique 

 .

Avez-vous

Déjà  projeté  de

Lors de votre courte vie

D’embarquer sur un voilier ?

.

Sur paquebots sillonnant les mers

Et les côtes, de croisière en croisière

Oui, c’est sûr, mais non encore des

Voiliers faisant quelques mètres.

.

Ar-Kilé ne mesure que 37 pieds

Mais dispose étant double !

Lors, deux des équipières

Occuperont celle avant,

Une celle de l’arrière.

 .

Fond/forme 

 .

Charme d’une présence d’équipières,

Ajoutant touches féminines à ce bateau,

Connu pour être antre mâles vagabonds,

Sillonnant  la mer, de marina en marina.

 .

Parfois il n’y a pas besoin d’être en voilier

Pour être  en galère  ou  sous une tempête.

 .

Voiture sous un soleil de plomb, sans clim,

Et sur 1200 kilomètres, s’avère être enfer,

Et dès lors à l’arrivée, les pieds dans l’eau

Ou  presque, ce serait presque  le paradis.

 .

Joie d’avoir  à ne rien faire, sinon à siroter,

Une boisson fraiche et là, les doigts de pieds

En éventail et en chaise longue : embarqués.

 .

Ici, il ne s’agit pas femmes voyageuses à bord

Mais regroupement d’une famille avec épouse,

Et fille, sa cousine, du même âge, et son copain

Rien de plus naturel et d’ordinaire, en somme !

.

.

Épilogue

 .

Lagos, plein sud, début côte d’Algarve,

Aura les allures d’une station balnéaire,

Ce qui nous y conduit sont roches et port

Bien plus que sa plage en eaux tempérées.

.

Impressionnant canal d’arrivée à marina

Où l’on nous assigne notre place au fond,

Nous y attendons membres de la famille,

Qui viennent, en voiture, de la Bretagne.

.

Lors aurons mis dix jours, afin d’être là,

Elles, deux jours, pour 1200 kilomètres,

Campant nord Portugal, traversant feu,

Arrivant tard, nuit : fatiguées, vannées.

.

***

.

Retrouvailles, grand moment émotion,

On s’embrasse, on se restaure et dodo,

Bruits de la ville, nous n’en avons cure

Sommes six à bord et sommes replets.

.

Lendemain matin, on vide les valises :

On sent un parfum de femmes à bord,

Le carré prend des couleurs et odeurs,

Apéro repas de midi est de bienvenue.

.

***

.

Équipier évoque aide supplémentaire,

Pour la navigation comme un mousse

Nos trois équipières   sont passagères,

Elles sont là pour se reposer, et pouce.

.

Deux de quinze ans, pensent à profiter,

Pontons les attirent, pour bien draguer,

Mais elles ne rechignent pas pour aider :

L’ambiance reste festive  et décontractée.

.

Être nombreux impose plus de tracasseries

Si grand soit le bateau… toujours trop petit,

Il y a comme atmosphère, intimité garantie,

Mais de si riches échanges, en contreparties.

 .

Visuels et textuels  >> 

05 – Lisbonne : Cristina serveuse

 Visuels et textuels >>

.

Textuel

Imaginez-vous être à Lisbonne, Portugal : jour

et lieu bien égal. Vous venez de vous asseoir à

une table : serveuse très affable.  C’est là, sur

une terrasse, que l’on dine : au menu, des

sardines servies par une fille à l’air fragile,

Cristina des iles.  Sous auvent, passons des

instants d’attentes et détentes, jusqu’à ce

qu’arrivent commandes, sourires,

engagements. Cristina se présente à vous,

émigrée du Brésil. Des moments d’amitié, le

vin aidant, son chant de voix troyenne, air en

vous résonnant et vous Breizh-ilien, face à

cette brésilienne, vous lui faites un roman.

Cristina, lors plaisantant, s’en va danser la

samba, Aguardiente à flot, vous rythmez une

salsa, prestance à tout va : plus besoin de

mots. La soirée s’étire, se prolonge, s’éternise.

Elle danse une rumba pour vous. Soudain, lors

approche de pas, en vos bras s’électrise. Il se

fait tard, il faut aller se coucher, chacun va de

son côté. Demain, Cristina s’en va servir

Espagne et pas mât de cocagne. Elle a disparu

tout comme elle est venue, elle vous a servi

d’impromptue, vous vous êtes rencontrés,

vous êtes parlés, vous n’êtes point déçus. Un

jour ou l’autre, vous la retrouverez à Rio, en

robe de samba, en tempo : alors Breizh-ilien,

brésilienne, ne feront qu’un, comme un rêve

trop beau, votre romance ne prenant

d’importance que celle que vous lui donnez

lors elle fredonne oreille la magie de sa

présence, vécue comme merveille.

.

.

Visuel 

.

.

La place centrale du commerce,

près du port.

.

.

Le restaurant où nous nous

sommes attablés.

.

.

Serveuse, affable, pouvant bien

être Cristina.

.

.

La terrasse d’un des restaurants

de la ville de Lisbonne.

.

.

Poème

.

Imaginez-vous

À Lisbonne, Portugal,

Jour, lieu vous est bien égal

Vous  venez  de  vous  asseoir

À une table  d’un restaurant.

.

La serveuse est très affable.

Et c’est là, sur une terrasse

Que l’on vous sert à diner.

.

Votre menu : sardines,

Servies par une fille,

À l’air très fragile,

Cristina des îles.

.

Sous un auvent, passons instant,

Attentes et détentes,

Jusqu’à ce qu’arrivent commandes,

Sourires, engagements.

Cristina, se présentera, à vous, émigrée,

Du Brésil ayant voyagé.

 .

Le vin aidant… son chant de voix troyenne,

Air en vous résonnant,

Et vous, Breizh-Ilien, face à cette brésilienne,

Vous lui faites roman.

 .

Cristina, plaisantant, s’en va danser la samba,

Aguardiente à flots,

Vous rythmez une salsa en prestance à tout va,

Plus besoin de mots.

 .

Tandis que soirée s’étire, se prolonge, s’éternise,

Elle danse une rumba

Et, pour vous, soudain, en  approchant son pas,

En vos bras s’électrise.

 .

Lors il est tard, lors il faut vite aller  se coucher

Chacun va de son côté :

Demain Cristina s’en va servir autre Espagne,

Et pas mât de cocagne.

 .

Elle aura disparu tout comme elle est venue,

Elle a servi d’impromptue,

Vous vous êtes rencontrés, vous êtes parlés

Et vous n’êtes point déçus.

 .

Un jour ou l’autre, la retrouverez à Rio,

Robe de samba, et tempo.

 .

Breizh-ilien, brésilionne

Ils ne feraient plus qu’un,

En un rêve bien trop beau

Dans une tendre romance,

N’en prenant importance,

Que celle vous lui donnez.

.

.

Extension

.

Page qui peut s’écrire à deux sous ciel sans nuages.

À moins que vous ne soyez trop sages pour y penser

Jusqu’au mariage  et vous  vous quittiez, à nouveau,

Parce que cette étape était, justement, celle de trop.

Chacun rêve de rencontres  est comme un des buts

De ses voyages, de goûter à de nouveaux paysages

Qui ne seront, souvent, qu’aventures de passage.

Même si  la réalité  le dément, le rêve persiste

Encore longtemps tant l’attrait de l’inconnu

Est  plus fort  que celui  du quotidien perçu

Trop visité à tel point qu’on ne le voit plus.

Christina est encore jeune, moi je suis vieux

Nous ne naviguons plus sous les mêmes cieux,

Alors autant nous dire définitivement « adieu »

Avant que le destin ne me rende plus calamiteux !

Bien que la seule jeunesse qui ne perde sa vertu

Soit celle du cœur, non des artères, or cela,

Qui le sait, qui le sent, qui le sous-tend !

.

***

.

 Aller au restaurant lors on navigue

Est comme une fête, en soi :

Il y a un décor, des gens, de l’espace

Voire un grand choix de plats.

Exotisme à l’envers en quelque sorte

Avec ici sourire de la serveuse.

De simples contacts, avec des voisins,

Vous mettent le cœur en joie.

En outre, il y a le porto, pour apéritif,

Et sardines, salades,  à volonté.

Et finalement, un tel restaurant vous

Aiguise, et satisfait, appétits

Qui vous laissent ou non, souvenir

Rencontre brève, éphémère.

.

***

.

Autour des ports, ce ne sont pas les restaurants

Qui manquent, nous avons l’embarras du choix,

Nous passons d’une terrasse à l’autre, en indécis

Des poissons de notre pêche, en avons bien assez

Nous sommes en quête d’une viande bien tendre,

Et lors telle envie de marins, ne saurait attendre !

Nous jetons notre dévolu  sur le dernier, excentré

Il fait beau, chaud, sa terrasse accueille, convient

Une serveuse affable nous conseille les sardines,

Dès lors avons l’air affamé, elles sont à volonté,

Comment résister à sa proposition alléchante,

Et pour la viande ce sera pour une autre fois.

À vrai dire en matière de poissons, sardines,

C’est la serveuse que l’on mangera des yeux

Sans appuyer le trait : rien que par attraits,

Qui s’avèrera, à la fin, des plus réciproques

Notre  air marin, loup de mer, la provoque.

L’apéro, vin, la bonne chère, décomplexant,

Contact bien qu’éphémère, suscite émotion :

On se crée tout une histoire à faire un roman,

Bien qu’en ce cas nous ne pouvons être amant

Il y a loin  de la coupe aux lèvres, hors passion !

Quelque chose d’émouvant flottait en atmosphère.

.

.

Calligramme

.

Imaginez-vous

À Lisbonne, Portugal,

Jour, lieu vous est bien égal

Venez  Ô  de vous  Ô  asseoir

À une table  //   de restaurant.

La serveuse //     est très affable

Puis c’est  //  là sur la terrasse

Qu’on vous  ==== sert diner,

 Dans votre menu, sardines,

Servies par une fille,

À l’air très fragile,

Cristina des îles.

.

Sous un auvent, passons instant,

Attentes et détentes,

Jusqu’à ce qu’arrivent commandes,

Sourires, engagements.

Cristina, se présentera, à vous, émigrée,

Du Brésil ayant voyagé,

Le vin aidant… son chant de voix troyenne,

Air en vous résonnant,

Et vous, Breizh-Ilien, face à cette brésilienne,

Vous lui faites roman.

Cristina, plaisantant, s’en va danser la samba :

Aguardiente à flots,

Vous rythmez une salsa en prestance à tout va,

Plus besoin de mots.

Et la soirée s’étire … se prolonge … s’éternise,

Elle danse une rumba

Pour vous, soudain, lors approche son pas,

En vos bras s’électrise.

Il se fait tard, il faut vite aller  se coucher,

Chacun va de son côté :

Demain, Cristina s’en ira servir l’Espagne

Et pas mât de cocagne.

Elle a disparu, tout comme elle est venue,

Elle a servi d’impromptue,

Vous vous êtes rencontrés, vous êtes parlés

Et vous n’êtes point déçus.

Un jour ou l’autre, vous la retrouverez à Rio,

Robe de samba, et tempo.

C                   S

Breizh R  ilien, brésil  E  ionne

Ils  ne  I  feraient plus  R  qu’un

En un  S   rêve bien trop V  beau.

Dans  T  une tendre rom  E  ance,

N’en   I   prenant impor   U tance,

Que     N  celle vous lui   S donnez,

Lui fre  A  donnant à l’ E  oreille.

.

.

Forme

.

.

Évocation

Une silhouette d’une serveuse.

Un peigne pour cheveux femmes

Une colonne en pierres sculptées.

.

05 4

.

  Cristina constitue prénom d’emprunt,

Travaillant en serveuse restaurant

et elle voyagerait partout en Europe

pour se former, agrandir sa culture.

 .

 Symbolique 

 .

Serveuse représentée

Avec  un tablier  et  plateau,

Et bien sûr, un sourire,

Large, franc  et très beau !

.

Elles paraissent inter

Changeables, mais c’est faux

Chacune a son style,

Personnalité, son charme.

.

Il ne me viendrait

 Pas à l’esprit de l’abaisser.

L’échange avec elle

 Me sert de voyage.

.

Les rencontres, dites fortuites,

Lors des voyages

Sont autant d’occasions et voire

 D’opportunités,

.

Pour fraterniser, et pour amitié,

Ou plus si affinités

Mais la plupart sont éphémères

Et le demeurent.

 .

Descriptif

.

Alignement central / Titre court / Thème femme

Forme étroite/ Rimes égales / Fond assorti à la forme

Symbole forme : Serveuse  / Symbole fond : Diner

M C > Restau, rencontre, voyage, serveuse, cuisinier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

05 6

.

Diner hors de chez soi, lors de voyage

Serait à la fois une nécessité et un plaisir

Il y a souvent part de surprise découverte

La cuisine, gastronomique, restera un art.

.

Symbolique 

 .

Hormis le statut de voyageur

Sur le plan urbain, le concept de manger

Devant des inconnus, seul ou en famille,

Hors de son logis, en dehors des moments de fêtes,

Est impensable avant  les Temps modernes.

Ce point est fondamental sur le plan anthropologique,

Et pas seulement en Occident ; partout  ailleurs.

Ici, nous sommes dans le cas de voyageurs !

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia.

 .

Fond/forme 

N’importe où, n’importe quand, n’importe comment

Peut être  une occasion de rencontrer, ici, en voyage,

En ce restaurant, la serveuse, ou le serveur, bien sûr,

Mais aussi, le voisin ou la voisine de la table d’à côté,

Si ce n’est, en fin du repas, le cuisinier venant saluer,

Demander si on apprécie son bien manger ou pas.

.

Tous les serveurs et serveuses ne fraternisent pas

Avec clients : peu s’en faut, manque de temps

Clients, parfois, ne les remarqueront pas

Mais si on a le temps, l’esprit ouvert

Sans compter l’estomac content

Un petit miracle se produit,

Comme ce fut le cas, ici.

.

.

Épilogue

.

De Lisbonne, l’on écrirait un recueil entier,

Y a tant de lieux, choses, gens, à découvrir.

Content d’y arriver, faut s’arracher, partir :

Pour nous, simple étape afin de se reposer.

.

Nous y aurons passé une soirée enchantée

À la terrasse d’un restaurant  de poissons,

Ce n’est pas le plat qui nous donne frisson

Mais la serveuse avec ses airs … débridés.

.

Une parenthèse dans un monde anonyme,

Interactions entre des gens qui s’estiment.

Longtemps après, son souvenir vient, revit,

Bien que jamais revécue après, juste inscrit

.

***

.

Rencontres au coin d’un bar ou restaurant,

Sont, par nature, éphémères,  opportunes :

Rencontre d’un soir, un espoir ne donnant,

Chacun croise même chemin, suit fortune.

.

De nos jours, courus, emplois saisonniers,

Par la gent étudiant ou les globe-trotters.

Il fut un temps, serveuse était considérée

Comme inégalité, « bonne à tout faire ».

.

Manger demeure une nécessité et désir

En bonne compagnie … un vrai plaisir,

Moment de détente  et de convivialité,

Si vous en êtes capable de fraterniser.

.

***

.

Bonne chère, de bon vin, accompagné

Délie les langues, au propre et figuré,

Ainsi se construit, demeure, souvenir

Inscrit en mémoire, à n’en plus finir !

.

Notre chance est de pouvoir échanger

Avec une ou des inconnus, en voyages,

N’a d’égale que de félicité d’un partage

Qui nous enrichira de pleine humanité.

.

La soirée, il est vrai, est de belle gaieté :

Rien pour autant, pour rêver  s’emballer,

Rien que vivre à fond le moment présent :

La vie passe, on ne s’en souvient comment.

.

Visuels et textuels >>