1108 – La quête du Graal est éternelle et vaine !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

De légendes en légendes,

Depuis mort du Christ,

Celle-ci est parvenue

À rester d’actualité.

.

Sang, dans le vase

Qu’il  contiendrait,

Est prétendu divin :

Humain n’appartient !

.

Alors, à  quoi  s’obstiner,

Mais, son mystère fascine,

Tant qu’on ne peut qu’espérer

Sinon, le trouver …  l’imaginer !

.

Je cherche, cherche encore et toujours

Le sens  de  ma  vie mes folles amours,

En l’heure qui passe   jours qui s’écoulent,

En ce moment où toute vie s’écroule.

.

Que je me perde, religion art, nature, autrui, extrême,

Quelques soient les modes d’actions et mes… opinions,

Je serais condamné à ne me déterminer que par moi-même,

En vrai, une quête du Graal qui peut dire où elle nous mène.

.

Elle  nous  mène, tambour  battant, à faire des expériences,

Qui  nous  apportent connaissances parfois des sciences

Sur quoi est fait l’homme, sur sa différence, son essence,

Mettant à part ceux qui  mettent leur âme en vacances.

.

Si la vôtre ne l’est pas  et, si vous croyez qu’il existe

En le destin particulier chaque homme qui existe,

Interrogez-le pourquoi et comment  vous êtes là,

Cherchez en vous quel  Graal vous conviendra.

.

Sage, celui qui trouve réponse à cette question,

Elle n’est point folie pas plus que de raison,

Est juste  parcours parfois même poursuite

Pour autant n’est pas  celle de lâche en fuite.

.

Il n’est rien de plus vain, que de se connaître,

Ni de plus  courageux,  que de vouloir renaitre,

Attendant  d’autres vies : la sienne, bien lucide,

Quand le diable  nous offre  son contrat perfide

.

Celui d’être, riche, jeune, beau, en bonne santé,

Mais tout pourri de l’intérieur et pour l’éternité

J’aime mieux encore mendier voire vagabonder

Qu’être artificiel, flatté, vivre dans telle fausseté

.

L’homme  veut se dépasser, se surpasser,  défier

Pour ne pas se réifier et au contraire, se déifier :

Sa chute n’en est pas  moins cruelle, et, mortelle,

Étant seul à savoir  en quoi son âme, immortelle.

.

Immortel n’est contraire, complément  de mortel

Nous le sommes, tous, et, bien avant, que  naitre,

Il faudra une vie pour apprendre à bien connaître

Le sort, qui sera le nôtre, est bien au-delà  du réel.

Le réel n’a rien à voir  avec quête du Graal, éternel,

Elle fait, de nous, des êtres bien au-delà du charnel.

.

Extensions

.

Une quête éternelle, cela a-t-il du sens :

S’agit-il de résurrection, ou prolongation,

De la vie corporelle ou de la  vie spirituelle,

De l’éternité d’un homme ou de l’Humanité :

Par définition si cette quête est bien éternelle

C’est qu’elle est, par avance,  des plus vaines.

Homme serait-il à ce point croyant stupide

Pour rechercher cette chose, inaccessible

Pour lui ou qu’il a inventé lui-même.

.

À chacun son Graal,

Quête de vérité et justice,

Pour  les  chevaliers  arthuriens

Pour chacun, de sa réussite suprême !

.

Graal corne d’abondance, nourriture qu’on désire ;

Pierre tombée du front de Lucifer  et creusée en vase ;

Récipient utilisé ; par Jésus, à son dernier repas, la Cène.

.

Lors, pour cette dernière raison, certaines légendes  racontent

Que quiconque boirait dans un tel vase atteindrait l’immortalité !

À la recherche du Graal, le chevalier chrétien doit avoir le cœur pur.

.

Fragments

.

La quête d’un Graal,

Reste Graal problème

Et comment le définir,

Pour enfin, l’atteindre !

.

 À chacun le sien : certain,

Et si on ne le trouvera pas :

On peut toujours en changer,

On n’a pas qu’un Graal en sa vie.

.

Tant pour l’histoire de l’Humanité,

Le Graal est une légende, des légendes,

Celle de la coupe du Christ après sa mort

Puis celle des Chevaliers de la Table ronde

.

Ces deux cas, la vie éternelle leur est associée

Ce qui n’est pas une moindre quête : irréaliste

 Mais s’agit-il  du corps, du cœur, esprit ou âme :

N’est dit nulle part personne n’ayant expérimenté

.

Un symbole  d’élévation  suprême, dans  le  sport,

Et toute autre discipline, et toute autre religion :

Atteindre le Graal serait touché le doigt de Dieu

Boire dans la coupe est avoir accès vie éternelle.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

De légendes en légendes,

Depuis mort du Christ,

Celle-ci est parvenue

À rester actualité.

Sang dans le vase

Qu’il  contiendrait,

Est prétendu divin :

Humain n’appartient !

Alors, à  quoi  s’obstiner,

Mais, son mystère fascine,

Tant qu’on ne peut qu’espérer

Sinon, le trouver …  l’imaginer !

.

*******************************

***************************************

.

Je cherche, cherche ¤¤¤ L ¤¤¤¤¤¤¤ encore et toujours

Le sens  de  ma  vie ¤¤¤¤ A ¤¤¤¤¤¤¤  mes folles amours,

En l’heure qui passe  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ jours qui s’écoulent,

 En ce moment fatidique  ¤ Q ¤¤¤¤¤¤¤ où toute vie s’écroule.

Que je me perde, religion ¤ U ¤¤ art, nature, autrui, extrême,

 Quelques soient les modes   Ê   ¤¤ d’actions et mes… opinions,

Je serais condamné à ne me  T   déterminer que par moi-même,

En vrai, une quête du Graal   E   qui peut dire où elle nous mène.

Elle  nous  mène, tambour      *    battant, à faire des expériences,

Qui  nous  apportent con       D    naissances parfois des sciences

Sur quoi est fait l’homme,     ‘      sur sa différence, son essence,

Mettant à part ceux qui      U   mettent leur âme en vacances.

Si la vôtre ne l’est pas         N     et, si vous croyez qu’il existe

En le destin particulier      *         chaque homme qui existe,

Interrogez-le pourquoi    G        et comment  vous êtes là,

Cherchez en vous quel    R          Graal vous conviendra.

Sage, celui qui trouve   A     réponse à cette question,

Elle n’est point folie     A       pas plus que de raison,

Est juste  parcours      L     parfois même poursuite

Pour autant n’est pas !     celle d’un lâche en fuite.

ÉTERNELLE

Il n’est rien de plus vain,  *   que de se connaître,

Ni de plus  courageux,  que de vouloir renaitre,

Attendant  d’autres vies : la sienne, bien lucide,

Quand le diable  nous offre  son contrat perfide

Celui d’être, riche, jeune, beau, en bonne santé,

Mais tout pourri de l’intérieur et pour l’éternité

J’aime mieux encore mendier voire vagabonder

Qu’être artificiel, flatté, vivre dans telle fausseté.

ET VAINE !   

L’homme  veut se dépasser, se surpasser,  défier

Pour ne pas se réifier et au contraire, se déifier :

Sa chute n’en est pas  moins cruelle, et, mortelle,

Étant seul à savoir  en quoi son âme, immortelle.

Immortel n’est contraire, complément  de mortel

Nous le sommes, tous, et, bien avant, que  naitre,

Il faudra une vie pour apprendre à bien connaître

Le sort, qui sera le nôtre, est bien au-delà  du réel.

Le réel n’a rien à voir  avec quête du Graal, éternel,

Elle fait, de nous, des êtres bien au-delà du charnel.

 .

Forme

.

.

Évocation

.

Un vase,

Ou  bien  calice

La coupe du Graal ?

pour une vie éternelle !

.

1108 4

.

Le Graal est multiforme, est généralement

Une coupe ou vase :

Sa quête s’avère longue, vaine lors il s’agit

 D’atteindre vie éternelle.

.

Symbolique

.

Le Graal est une coupe,

Objet mythique de la légende

Arthurienne, et objet de la quête

Des  chevaliers  de la  Table ronde.

À partir du XIII e siècle, il est assimilé

Au Saint Calice (utilisée par Jésus-Christ

Et ses douze disciples au cours de la Cène,

Et qui aurait recueilli le sang du Christ)

Et prend alors le nom de Saint Graal.

La nature du Graal et le thème

De la quête qui lui est

Associé ont donné lieu

À des interprétations

Type symboliques

Voire ésotériques

Ainsi qu’à multiples

Illustrations artistiques.

Source, modifiée, de Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1108 6

.

Le Graal est multiforme, est généralement

Une coupe ou vase :

Sa quête s’avère longue, vaine lors il s’agit

 D’atteindre vie éternelle.

.

Symbolique 

 .

Graal ou scène apôtres

« Je crois  à  la  vie  éternelle »

Est   un   article         du     Credo  selon   la

Formule originelle           du Symbole des apôtres,

Prolongeant  « je crois à la résurrection de la chair »,

Où terme «chair» désigne l’homme   dans  sa   condition

Faiblesse, mortalité   rachetée par le «Verbe fait chair».

Le credo selon       le symbole      de Nicée-Constantinople

Professe, lui,  la                     « résurrection des morts ».

Signifiant que                     l’état définitif  de l’homme

Ne sera pas                   seulement l’âme spirituelle

Séparée du                  corps mais que les corps

Mortels,            appelés à reprendre vie,

Au dernier  jour, incorruptibles.

fr.wikipedia.org/wiki/Vie-eternelle

 .

.

Fond/forme 

 .

La coupe du graal a subi de nombreux avatars

Dont le plus connu serait celui de la Table ronde

D’objet mythique et introuvable, il serait devenu

Le symbole de l’élévation suprême dans le sport,

Et toute autre discipline, et  toute autre religion

Atteindre le Graal serait touché le doigt de dieu

Boire dans la coupe, avoir accès vie éternelle !

.

Textuels et illustrations  >>

1067 – Pourquoi quelque chose plutôt que rien (VII)

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Un Dieu, un seul, m’aurait suffit

Une langue, grammaire aurait suffi

Mais il en existe plus d’une … centaine

Chacun veut la sienne sa voix humaine !

  .

S’élever au-dessus est perçu une qualité

Mais le faire par orgueil toujours un défaut !

L’avenir humain ne change pas en ce domaine

Il veut s’ériger en dieu,  tombe souvent de haut.

 .

Le vide  et le plein, sont deux faces  de la réalité,

Sommes creux et le remplissons de notre mieux.

La diversité de comportements est une richesse,

Leurs impositions provoquent toujours détresse.

.

Désespoir  de construire  une  Tour de Babel,

Qui ne pourra que  nous  ériger  en rebelles,

L’homme a toujours  voulu atteindre Dieu

Mais en cela il n’a pas fait de son mieux.

 .

Et pour quoi faire, pour n’en rien faire

C’est destin de la Terre et de l’Univers

Qui nous échappe, rattrape en avenir

Dans  lequel, nous  allons tous finir !

 .

Nous  sommes ni choyés, ni punis,

Mais  laissés  à nous-mêmes, ébahis

Par notre persistance à être étourdis

Par des fantasmes qui nous assaillent

Provoquant entre nous force batailles,

Quand la mort règle  toutes nos failles !

.

Le vide  et  le plein  de mon  inexistence,

Sont autant de non-sens qui s’équivalent,

Mais il nous plait de les mettre en balance

Pour remplir notre mission en l’intervalle.

.

À partir du moment où nous sommes nés,

Nous avons pris conscience de l’existence,

De  la mort, comme  finitude : notre  passé

Est notre seul passeport de l’idée d’éternité.

.

Extensions

 .

La langue est à la fois la meilleure chose

Qui nous rassemble et la pire qui nous sépare.

L’anglais est la langue internationale du commerce

Et échanges mais elle est loin d’être la langue des peuples,

Nations, ethnies, communautés, pour que langue soit partagée,

Il faut qu’elle soit choisie pour parler de tous les événements de vie.

.

Les barrières langagières autrefois sources de nombreux conflits,

Ont été franchies par traducteurs humains, puis automatisés :

Il n’y a plus de langue qui ne soit traduisible en la sienne

Et pour autant, nombre de conflits demeure tant

Que la langue constitue autant une arme,

Qu’un  bon outil de communication.

.

Notre langue est pleine de nous-même ;

Celle des étrangers, vide de sens pour nous.

La communication échoue en ne trouvant pas,

De « terrain commun » qui nous lie et nous relie.

.

Les mythes ont la dent dure, question pérennité et symbolismes

La Tour de Babel en est un exemple : nul ne sait et tout le monde,

Croit sa légende bien plus  qu’ancrage, historique, archéologique !

La mort de quelque chose, ou de quelqu’un, permet fantasmagories

Plus que de leur vivant, au cours d’une existence supposée, inventée.

.

Fragments

.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

P   O   U   R   Q   U   O   I

Un Dieu, un seul,  *  m’aurait suffit

Une langue, gram   * maire aurait suffi

Mais il en existe plus  Q    d’une … centaine

Chacun veut la sienne  U     sa voix humaine !

    E

S’élever au-dessus est      L         perçu une qualité

Mais le faire par orgueil   Q       toujours un défaut !

L’avenir humain ne chan   U       ge pas en ce domaine

Il veut s’ériger en dieu,       E     tombe souvent de haut.

 C

Le vide  et le plein, sont      H     deux faces de la réalité,

Sommes creux et le rem     O    plissons de notre mieux.

La diversité de compor      S   tements est une richesse

Leurs impositions provo  E  quent toujours détresse.

*

Désespoir de construire  P         une Tour de Babel,

Qui ne pourra que nous  L           ériger en rebelles,

L’homme a toujours      U     voulu atteindre Dieu

Mais en cela il n’a          T   pas fait de son mieux.

 Ô 

Et pour quoi faire,         T       pour n’en rien faire

C’est destin de la           *      Terre et de l’Univers

Qui nous échappe         Q        rattrape en avenir

Dans  lequel, nous        U          allons tous finir !

E

Nous  sommes ni          *          choyés, ni punis,

Mais  laissés  à             R    nous-mêmes, ébahis

Par notre persis            I    tance à être étourdis

Par des fantasmes       E       qui nous assaillent

Provoquant entre        N    nous force batailles,

Quand la mort règle    ?       toutes nos failles !

.

Le vide  et le plein           de mon  inexistence

Sont autant de non-sens      qui s’équivalent

Mais il nous plait de les mettre en balance,

Pour remplir notre mission en l’intervalle.

.

À partir du moment où nous sommes nés

Nous avons pris conscience de l’existence

De la mort, comme  finitude : notre  passé

Est notre seul passeport de l’idée d’éternité !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Urne funéraire,

Prob-able-ment,  

Urne funéraire,

Pour cendres !

.

1067 4

.

Lors on répand l’urne en l’air ou l’eau :

Que deviendra-t-elle !

Cette fois, c’est la fin, parce que la cendre,

C’est… presque  rien !

Urne et cendres commenceront

À signifier qu’on  est  devenu  rien,

Qu’en bref, on n’était pas grand-chose

Ainsi la forme se distingue bien  de fond.

 .

Symbolique 

 .

L’urne est un récipient destiné

À recueillir les  cendres humaines.

Elle reste donc  associée  à la mort.

.

L’urne funéraire  est connue  depuis

La plus haute antiquité dans l’histoire

Aussi, alors  que  l’incinération  était

Très répandue en la Rome antique,

Elle l’était peu en Égypte antique.

.

Avec montée du Christianisme,

Les inhumations devinrent

La règle admise au choix.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-urne

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1067 6

.

Lors si on répand l’urne en l’air ou l’eau :

Que deviendra-t-elle !

Cette fois, c’est la fin, parce que la cendre,

C’est… presque  rien !

.

Symbolique

 .

La cendre

Symbolise l’humilité,

Mortification, pénitence,

 Voire l’an-ni-hi-la-tion,

La régénérescence

Et la fertilité de la terre.

 .

Elle est  aussi  le résidu  d’un corps  organique

Après sa calcination, poussières inertes, sans vie

Car celle-ci s’en est allée avec l’extinction du feu.

 .

Elles se dispersent au vent et se répandent sur

La terre ou se dissolvent rapidement en l’eau.

La  cendre  nous  renvoie  à  notre  peu

D’importance,  notre   misérable   et

Éphémère    condition    humaine.

 .

Elle  nous  invite   à   observer

L’humilité devant  l’Univers.

 .

Cendre représente le néant

Ou  le  ni-vivant-ni-mort,

Un état amorphe tel

Qu’il était avant la Création.

dictionnairedessymboles.com/article

-symbolisme-de-la-cendre-102008147

 .

.

Fond/forme 

 .

L’urne n’aura pas qu’une fonction funéraire

Elle sert aussi à recueillir bulletins d’élections,

Qui ont, pour mérite, d’attribuer une majorité,

Entière ou relative comme un terrain commun

En fondement même parait-il de la démocratie.

.

Textuels et illustrations  >>

1066 – Pourquoi quelque chose plutôt que rien (VI)

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Cumuler  des  biens,

Et même connaissances

Depuis naissance à mort,

Nous sert vraiment à quoi

En plus minimum, sans foi.

.

Science délivre de l’ignorance,

Mais, son progrès ne nous rend pas

Plus altruiste plus digne de confiance

Et l’exploitation reste  la règle ici-bas !

.

Une tentative de nous libérer pleinement

Reste vaine : nous en  sommes conscients !

Telle impuissance  et  limite nous révoltent :

Grâce à dieu, notre esprit restera désinvolte.

.

S’il faut remplir le    vide, de notre inexistence

Séparant un temps notre mort de naissance,

Quand survivre n’est plus une contingence

Que faire d’accumuler biens ou sciences.

.

Science de qui, de quoi : exploitations

De ressources d’univers de la Terre,

L’Espace ordonné par un horloger,

Que  l’homme s’entend  à dérègler.

.

Que signifie millénaire, éternité,

Instant, un temps  n’a pas existé

Métaphysique des temps anciens

A vécu, pour autant, non disparu,

.

Se dilue en mécanique quantique,

Qui ne traite  de si peu de matières

Qu’une grande part de notre univers,

Échappe autre partie reste un mystère.

 .

Nous voici face  à la condition humaine,

Et tentative de nous en libérer, sera vaine

Nous sommes conscients, seuls à le savoir,

Et c’est ce qui entretient notre fol désespoir.

.

À chaque fois qu’on découvre  un pan  du voile,

Autre encore plus grand et  mystérieux se profile

C’est comme Internet qui tisse et densifie sa toile

Plus sa taille augmente  plus son sens diminue !

.

Extensions

Cumuler pour avoir et être,

Pour conserver de l’importance

Et récompense le jour de l’héritage

Et cela d’autant si l’on est parti de rien

Et que l’on y a consacré toute sa vie.

.

Enfants qui dispersent, dépensent

L’héritage en quelques années

Les font retourner en leur tombe,

Ils sont partis de plein ; revenus à rien.

Mais il y a pire encore : les savants, érudits,

Qui transmettent peu ou rien à leurs enfants

De leurs connaissances et leurs expériences.

.

Finalement, avoirs et savoirs se rejoignent

Quelque part dans le cycle perpétuel

De renaissance et de progression

Plus  ou  moins  lente  ou  rapide

En fonction des époques, politiques.

Le gratuit perdure autant que le payant

Mais  comment  faire  de l’investissement

Ou de la recherche, autrement qu’à crédit !

.

Cumuler, cumuler, cumuler…. il en restera forcément quelque chose

Celui qui n’accumule rien, il ne lui reste rien, par la force des choses.

On peut tout autant cumuler des tas de choses, et tout cela, pour rien

De moi, qui pourtant ne suis pas une chose, il ne restera presque rien

Alors même que, de l’Humanité, après son apocalypse : rien de rien !

.

Fragments

.

Flacon, parfum, savon, voire bleu à l’âme

Tout cela n’est pas rien mais quand même,

Ça ne dit rien sur ce qu’est quelque chose

Aussi la forme n’entretient pas le fond !

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme (VI)

.

P O U R Q U O I

Cumuler  des  biens,

Et même connaissances

Depuis naissance à mort,

Nous sert vraiment à quoi

En plus minimum, sans foi.

.

Science délivre de l’ignorance,

Mais, son pro Q  grès ne nous  * rend pas

Plus altruiste   U  plus digne  C de confiance

Et l’exploitation E      reste   H  la règle ici-bas !

Une tentative de  L   nous   O  libérer pleinement

Reste vaine : nous  Q   en    S  sommes conscients !

Telle impuissance   U  et  E  limite nous révoltent :

Grâce à dieu, notre  E   * esprit restera désinvolte.

.

S’il faut remplir le    vide, de notre inexistence

Séparant un temps notre mort de naissance,

Quand survivre n’est plus une contingence

Que faire d’accumuler biens ou sciences.

.

Science de qui, de quoi : exploitations

De ressources d’univers de la Terre,

L’Espace ordonné par un horloger,

Que  l’homme s’entend  à dérègler.

.

Que signifie  millénaire … éternité,

Instant, un temps   P  n’a pas existé

Métaphysique des   L  temps anciens

A vécu pour autant   U      non disparu,

Se dilue en mécani    T   que quantique,

Qui ne traite  de si     Ô   peu de matières

Qu’une grande part    T   de notre univers,

Échappe autre partie   *    reste un mystère.

     Q.

Nous voici face  à la     U   condition humaine,

Et tentative de nous      E    en libérer, sera vaine

Nous sommes consci      *      ents, seuls à le savoir,

Et c’est ce qui entreti      R    ent notre fol désespoir.

À chaque fois qu’on dé     I   couvre  un pan  du voile,

Autre encore plus grand   E    et  mystérieux se profile

C’est comme Internet qui N    tisse et densifie sa toile

Plus sa taille augmente     ?    plus son sens diminue !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un flacon certes, mais

Pas forcément de parfum

Ou, qui sait,  d’un savon 

Pour passer un savon.

.

1066 4

.

Un flacon quelconque de savon:

Du moins en apparence :

Mais qui donc serait susceptible

De me passer un… savon !

.

Symbolique 

.

Selon la légende,

Les anciens Romains

Célébraient           des

Holocaustes animaux.

 .

Les cendres de bois des feux de leurs

Autels se mêlaient à la graisse des

Animaux sacrifiés, formant une

Sorte de savon assez primitif.

Ce  liquide, savonneux, aurait

Coulé  vers  les  bords  argileux

D’un  cours  d’eau voisin,  où  les

Habitants auraient constaté  qu’à

Cet endroit, le linge  se pouvait  être

Nettoyé particulièrement, facilement,

Et efficacement : c’est pourquoi le savon

Tire son nom latin, sapo, nom montagne.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1066 6

.

Un flacon quelconque de savon:

Du moins en apparence :

Mais qui donc serait susceptible

De me passer un savon !

 .

Symbolique 

.

Agent purificateur

Et parfois agressif,

Au figuré.  Il ne faut

 Pas confondre les deux,

Le savon emprunte forme du verbe savoir

À la deuxième personne du pluriel présent.

Mais que savons-nous  de plus   du savon ?

Sinon qu’il lave bien comme dans la réalité

Et qu’il permet de se purifier  en nos rêves.

Il symbolise alors l’outil de la purification,

Dans l’acquisition d’un savoir et de l’usage

De ce que nous en savons…….. réellement.

Il est alors positif de se passer un savon

Sur le corps ou les mains, mais beaucoup

 Moins de  ….    se faire    passer un savon.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Savon

 .

.

Fond/forme 

 .

Se laver avec un bon savon

Fait des bulles et nettoie bien

Lors se faire passer un savon,

Ne laisse aucune trace visible,

Et donc n’aura pas d’existence.

.

Pourtant pour celui qui le donne

Bien plus encore celui qui le reçoit

C’est tout sauf rien pour sa personne,

Alors frottez-vous bien si avez bon dos.

.

Textuels et illustrations  >>

1065 – Pourquoi quelque chose plutôt que rien (V)

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Bien sûr, faut

Quelque chose plutôt

Notre mort elle-même définit

Ce qu’est humainement notre vie

Animaux ne perdent pas souvenir

Du fait qu’ils  n’en  avaient pas,

Mais  nous,  nous  perdons

Toute notre histoire,

Même si, familiers,

Témoins la ravivent.

.

Ravivent,     mais  non,      revivent,

Tant  notre  vie    demeure  unique

Car ça changerait tous rapports

De  n’avoir,  jamais,  existé !

Tout pareil,   pour les siens,

Les sociétés et l’ humanité.

.

Lors on ne voit, on ne rêve, on ne parle plus,

Et lors  personne  ne vous    reconnaît plus,

Notre souvenir  d’avoir été .….  quelqu’un

Nous échappe nous coupant tous liens,

Notre mort ne  nous évoquera plus rien.

.

Mourir, en étant conscient, de son vivant,

Serait pire que toutes les fins des temps,

Si fait  qu’entre  quelque  chose  ou rien,

Advient, de rien,  quelqu’un l’on devient,

Ce quelqu’un, à  sa mort, n’est  plus rien.

.

Vaudrait-il mieux alors n’avoir jamais existé

Qu’être né, avoir vécu, avoir joui  et souffert :

Tel raisonnement serait, quelque peu, pervers

Lors nous sommes seuls vivants pour le poser.

  .

Il en est de même de l’Humanité, de l’Univers,

Entre quelque chose, rien : où en est la raison,

Le Cosmos, artefact du Big Bang et l’homme :

Artefact de notre système solaire   en somme !

 .

Nous savons que nous n’avons pas,   toujours,

Existé  et que nous n’existerons pas, toujours !

Simple parenthèse en notre cosmique destinée

Quand, notre Soleil, notre Terre  aura absorbé.

.

Extensions

 .

La mémoire est ce

Qui nous rend humain

Mais aussi nous personnifie,

Nous rend unique, voire irremplaçable,

Même si chacun de nous n’a rien d’indispensable.

Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer

N’ont pas perdu que leur mémoire, ils ont perdu

Leur identité, leurs liens avec leurs proches,

Et même,  leur environnement familier :

C’est qu’ils seront morts, socialement

Qu’à l’intérieur d’eux-mêmes c’est

Plus ou moins le vide, l’absence,

La solitude extrême, même

S’ils n’en souffrent pas.

Antichambre de disparition :

On meurt tous les jours amis en

S’en rendant compte ; eux, non.

.

Tomber en carafe quelque part, au milieu de nulle part

C’est être complétement perdu, démuni de moyens, solutions,

Celui qui est abandonné en carafe, se retrouve comme une cruche,

Comme un imbécile le sens ayant alors glissé d’un récipient à un autre

Qui peut bien être celui du vin par un alcoolique ayant raté son train.

.

Fragments

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  (V)

.

Bien sûr, faut

Quelque chose plutôt

Notre mort elle-même définit

Ce qu’est humainement notre vie

Animaux ne perdent pas souvenir

Du fait qu’ils  n’en  avaient pas,

Mais  nous,  nous  perdons

 Toute notre histoire,

Même si, familiers,

 Témoins la ravivent.

.

P  O   U   R   Q   U   O   I

Ravivent,     mais  non,      revivent,

Tant  notre  vie    demeure  unique

Car ça changerait tous rapports

De  n’avoir,  jamais,  existé !

Tout pareil,   pour les siens,

Les sociétés et l’Humanité.

.

Lors on ne voit,    Q   on ne rêve, on ne parle plus,

Et lors personne   U        ne vous    reconnaît plus,

Notre souvenir     E       d’avoir été  .….  quelqu’un

Nous échappe       L         nous coupant tous liens,

Notre mort ne      Q        nous évoquera plus rien.

  U                   *

Mourir en étant    E     conscient,    de son vivant,

Serait pire que      *      toutes les   fins des temps,

Si fait qu’entre      C      quelque       chose ou rien

Advient, de rien    H       quelqu’un     l’on devient,

Ce quelqu’un, à     O         sa mort, n’est  plus rien.

 S                  .

Vaudrait-il mieux  E    alors, n’avoir jamais existé

Qu’être né, d’avoir  *     vécu, avoir joui et souffert.

Raisonnement        P     est  quelque peu     pervers

Lors nous som        L      mes vivants pour le poser.

    U                   *

Il en est de même   T   de l’Humanité, de l’Univers

Entre quelque cho   Ô   se, rien, où en est la raison

Le Cosmos, artefact  T     du Big Bang et l’homme :

Artefact de notre sys  *    tème solaire   en somme !

R   .

Nous savons que nous     I    n’avons pas,   toujours,

Existé  et que nous n’exis   E    terons pas, toujours !

Simple parenthèse en notre     N    cosmique destinée

Quand, notre Soleil, notre Terre      ?     aura absorbé.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une belle carafe droite

Pour  des alcools forts,

Mais sans bouchon,

Elle ne vaut rien.

.1065 4

.

Quand la carafe est vide, qu’il n’y a rien

Pour remplacer contenu :

La mort de l’espérance se profilerait car

Plus rien est rien pour toujours.

 .

Symbolique 

 .

Une carafe est

Un récipient 

De table,

En verre voire en  cristal

Pour le service

D’alcools forts,

Des  grands  vins  (carafe à vin),

De l’eau  (carafe d’eau),  ou  du  café.

Les vins vieux, dont la robe devient tuilée,

Ont structure trop faible pour être carafés

Durablement : on les laisse  décanter dans

Leur bouteille,  redressée     à  la   verticale

Plusieurs  heures  et    que   l’on   débouche

Avant    la     dégustation.    Au   contraire,

Un passage       en carafe            d’une heure

Ou deux est     bénéfique        à certains vins

Jeunes ou vin de garde en pleine maturité.

Source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1065 6

.

Quand la carafe est vide, qu’il n’y a rien

Pour remplacer contenu :

La mort de l’espérance se profilerait car

Plus rien est rien pour toujours.

 .

Symbolique 

 .

Il y a des questions qui,

Vont toujours rester sans réponse,

Non pas parce qu’on ne peut pas s’essayer

À leur trouver quelque solution.

.

Mais parce que, aussitôt la réponse trouvée,

Elles ressurgissent indemne,

Comme un bouchon de liège  se remet à flotter

Aussitôt qu’on lâche prise

Après l’avoir enfoncé sous l’eau. Cette question :

.

« Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien? »,

Tout comme la majorité des questions

Philosophiques revêtent l’insolubilité.

.

Platon l’a illustré abondamment dans ses dialogues

Où Socrate, après un long exercice maïeutique

Conclut en formulant la question initiale restée indemne.

philo5.com/Cogitations/070921PourquoiYA-T-IlQuelqueChosePlutotQueRien

 .

 .

Fond/forme 

 .

L’inconnu, c’est rien, juste un concept

mais quand on en découvre davantage,

ce n’est plus rien, c’est déjà quelque chose

en fait entre tout et rien, y a une similitude

on ne peut rien connaitre, ni tout connaitre

le savoir est réparti sur plusieurs, lacunaire

Tout ce que je sais,  aurait dit  Jean Gabin,

est que je ne sais rien, mais ça je le sais.

.

Textuels et illustrations >>

1064 – Pourquoi quelque chose plutôt que rien (IV)

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Et pourquoi quelque chose

Plutôt  que rien … question

Lancinante nous traversant

Esprit à tout bout de champ

Juste milieu ou intrications,

Entre  deux  contradictions :

Voilà bien sagesse dite libre,

D’esprit sain de gros calibre.

.

L’homme oscille entre le mal et le bien

En confondant parfois les deux les mixant

Lors dans un parti-pris matérialiste croyant,

Il se dit juge et arbitre entre l’animal et le divin.

.

Quand on meurt, on finit de bouger, de braire,

On ne vient plus s’entremêler  autres affaires.

Comédies tragédies sont finies pour nous,

Plus d’âme ni de mot ni d’ani-maux.

.

Ce qui tombe en escarcelle

Est toujours autant de pris,

Un parti pris,  matérialiste,

Vous donnant la part belle.

.

Où est le mal, où est le bien

Si on est tout, si on est rien

Mon libre arbitre, contre le droit,

Me limite par nature, en mes choix

Reste qu’infinité de possibles   échoit

Pour prendre le meilleur par devers moi.

.

Je ne sais le meilleur, pour qui, pour quoi,

Mais plutôt qu’en être esclave, en être  roi :

Roi de mon ego et de ma lignée qui, ma foi,

Rend fier de ses acquis, passion sans effroi.

.

Peut-on vraiment être juste content d’être,

Et se dire, qu’à personne, ne se  soumettre

Se balancer entre : c’est sûr, et peut-être,

Se  voir  marcher, en rue,  de sa fenêtre.

.

Homme est paradoxe et contradiction,

Dessine son destin, ignorant le mot fin,

Lors si nous ne  sommes que animaux,

Notre mort se résume alors au bas mot

À  la mort  de  l’esprit, sans  l’ani-mot !

.

Extensions

 .

Le juste milieu est possible à trouver

Plutôt  difficile  à conserver, tant si

L’on ne  bougera plus  d’un pouce,

Le monde s’agite autour de nous :

Impossible de se la couler douce !

.

Où est  le  mal, et  où  est  le bien :

Personne  garant de l’un ou l’autre

Tant ces deux valeurs sont relatives

Le long d’un curseur  qui varie avec

Politiques, événements, du moment.

.

Ici c’est comme ça, ailleurs autrement

«Alors  pourquoi  ne changez-vous  pas ».

«Mais  nous sommes  très bien  comme ça :

Pourquoi ce ne serait pas à vous de changer».

Voilà qui résume  des siècles  et  de colonisation,

Évangélisation, domination d’un peuple par l’autre.

.

À première vue, on ne voit rien dans une œuvre d’artiste

 Puis on distingue  des éléments étranges, mais  sans liens,

Puis l’idée nous traverse  que cela peut dire quelque chose

Et que nous réinventons, pour le mettre à la place de rien,

C’est cela la magie de l’art : faire voir pour faire imaginer.

.

Fragments

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  (IV)

.

Et pourquoi quelque chose

Plutôt  que rien … question

Lancinante nous traversant

Esprit à tout bout de champ

Juste milieu ou intrications,

Entre  deux  contradictions :

Voilà bien sagesse dite libre,

D’esprit sain de gros calibre.

P   O   U   R   Q   U   O   I

L’homme oscille entre le mal   Q  et le bien

En confondant parfois les deux    U  les mixant

Lors dans un parti-pris matérialiste E     croyant,

Il se dit juge et arbitre entre l’animal  L  et le divin.

Quand on meurt, on finit de bouger   Q     de braire,

On ne vient plus s’entremêler  aut  U  res affaires.

Comédies tragédies sont finies  E   pour nous,

Plus d’âme ni de mot ni    *  d’ani-maux.

Ce qui tombe en   C  escarcelle

Est toujours au   H  tant de pris,

Un parti pris      O     matérialiste,

Vous donnant   S      la part belle.

Où est le mal   E  où est le bien

Si on est tout  *  si on est rien

Mon libre arbitre,   P   contre le droit,

Me limite par nature,   L   en mes choix :

Reste qu’infinité de pos    U  sibles   échoit

Pour prendre le meilleur par   T   devers moi.

Je ne sais le meilleur, pour qui,   Ô   pour quoi,

Mais plutôt qu’en être esclave, en   T  être  roi :

Roi de mon ego et de ma lignée qui,   *   ma foi,

Rend fier de ses acquis, passion sans   Q   effroi.

Peut-on vraiment être juste content   U    d’être,

Et se dire qu’à personne, ne se     E     soumettre

Se balancer entre c’est sûr,      *       et peut-être,

Se voir marcher, en rue,       R        de sa fenêtre.

Homme est paradoxe       I        et contradiction,

Dessine son destin,      E       ignorant le mot fin,

Lors si nous ne        N      sommes que animaux,

Notre mort se      *       résume alors au bas mot

À la mort         *        de l’esprit, sans l’ani-mot !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un  flacon d’un  parfum,

Respiré  à pleins poumons :

Pour autant parviendrait-t-on

À le distinguer de tous autres !

.

1064 4

.

Le parfum du bien  et  du mal,

Se mélangent-ils naturellement.

Si tel  était  bien le cas,  il serait

Plus  difficile  de  les  distinguer !

De distinguer un parfum, d’un autre,

Est parfois un art d’une grande subtilité.

Il y en a même ne sentant pas grand-chose :

Autant dire en tous cas pour eux, ce n’est rien.

 .

 Symbolique 

 .

L’ex-pé-rien-ce

De l’odeur dépend

De la transmission

 Des       minuscules

 .

Particules en terminaisons

Du nerf olfactif. Nous ne pouvons

 Pas   le voir et   pas   les entendre.

 .

Pourtant,   nous sentons qu’elle

 Est définitivement là.

Parfum est symbole de quelque

 .

Chose de  très subtil  et  très  délicat,

Quelque chose d’intangible qui est bien

 Définitivement là qui  peut être  perçu,

Qui peut produire   certains  effets, qui

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1064 6

.

Le parfum du bien  et  du mal,

Se mélangent-ils naturellement.

Si tel  était  bien le cas,  il serait

Plus difficile de les distinguer !

 

Symbolique 

 

L’article  s’attachera  à montrer la

Différence  sociologique  et  théorique

Entre la distinction et la différenciation,

Entre  un modèle  de la distinction sociale

Et un modèle  de la  différenciation sociale.

.

Pour  cela,  il   examine  la  conceptualisation

Qu’élabore P. Bourdieu, livre La distinction.

Domination, holisme, élitis­me et objectivisme

Forment quatre caractéristiques de ce que

L’on peut désigner comme conception

Structurale de la distinction.

journals.openedition.org/rsa/3838

 .

.

Fond/forme 

 .

Rien n’est rien tandis  que trois fois rien

C’est déjà quelque chose, être moins que rien.

.

C’est n’être pas grand-chose : un raisonnement

Des plus subtils s’il en est comme sentir parfum

Qui n’existe pas mais dont on crée la sensation.

.

Drôle de mécanisme tout de même qu’absence

Recrée comme une présence, par la pensée.

.

Nos pensées et nos sensations, internes,

Ne sont rien,  sans la moindre trace

Directe, juste sur IRM cérébrale.

.

Textuels et illustrations  >>

1063 – Pourquoi quelque chose plutôt que rien (III)

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

On est rien peut-être, d’accord

Mais supérieurs aux animaux,

Qui ne peuvent articuler mots,

Ne décident pas de leur sort !

.

Etre divin est connaitre

Notre savoir est  limité,

Plus lève  coin  du voile

Plus il agrandit sa toile.

.

De découvrir que l’on est rien …  nous permet

De devenir quelqu’un, ainsi que  trait d’union,

Entre notre vie biologique et notre vie d’esprit.

 .

Différent d’animal,  ce trait  nous donne appétit

De voir, au-delà de soi-même, question  du sens

De la vie, de l’humanité, du monde, de l’Univers.

 .

Cela sans a priori religieux  ni autres déraisons,

Tant  nos  croyances, connaissances, sont toutes

Lacunaires, erronées, finies, soumises  à doutes.

 .

Nos sens, nos cerveaux, langages,  instruments,

Seront, toujours, insuffisants sinon inconstants,

Pour extraire, d’univers, la vraie clé du mystère.

 .

De notre existence, science, ersatz… de divinité,

Nous ne pouvons, et, ne saurons  que prolonger

L’étendue de notre ignorance  et indéfiniment.

 .

On choisira d’être religieux, athée, agnostique,

Sinon d’être animiste, ésotérique ou mystique

 Ou quelque chose plutôt que rien tout à la fin.

.

.

Extensions

 .

Quelque chose ou rien : même chose !

Voilà une pensée  qui rejoint  bien le

«Je ne sais quoi  et le presque rien »

Du célèbre philosophe Jankélévitch,

En rapprochant par-là, en équilibre

À chaque instant l’amour et la mort

Et par rapport à la dignité humaine,

Conduite morale, émotion esthétique.

.

Si le tout n’est pas rien, le rien n’est pas tout,

Que nous reste-t-il à attendre de la vie, à part ce

Que l’on y met, ce que l’on y amis, ce que l’on espère

Y mettre, que ce soit collectivement, individuellement.

.

Comme il nous faut que la vie ait un sens, que le non-sens

Nous ferait tomber dans l’absurde, si nous n’en trouvons pas,

Nous en créons un qui nous convient, s’il  n’est pas même

Pour tous peu importe, important est qu’il y en ait un.

Qu’il évolue au cours du temps, qu’importe,

Pourvu qu’il ne disparaisse pas.

.

Je suis quelqu’un et quelque chose en même temps

Par mon corps, je suis un quelconque être humain

Et par mon âme, je suis supposé provenir du divin

Un parfum, est une odeur dans l’air et l’air de rien

Mais néanmoins une vraie musique pour les nez !

.

Fragments

.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  (III) 

 .

P   O   U   R   Q   U   O   I

On est rien peut-être, d’accord

Mais supérieurs aux animaux,

Qui ne peuvent articuler mots,

Ne décident pas de leur sort !

Etre divin est connaitre

Notre savoir est  limité,

Plus lève  coin  du voile

Plus il agrandit sa toile.

Q   U   E   L   Q   U    E

De découvrir que l’on      C   est rien …  nous permet

De devenir quelqu’un,     H   ainsi que  trait d’union,

Entre notre vie biologi     O  que et notre vie d’esprit.

S

Différent d’animal, ce      E  trait nous donne appétit

De voir, au-delà de soi      *   même, question du sens

De la vie, de l’humanité   P   du monde, de l’’Univers.

L

Cela sans a priori religi    U    eux   ni autre déraison,

Car nos croyances, con     T     naissances, sont toutes

Lacunaires ou erronées    Ô   finies, soumises à doute.

T

Nos sens, nos cerveaux,    *    langages,  instruments,

Seront toujours insuffi     Q  sants sinon inconstants,

Pour extraire d’univers    U    la vraie clé du mystère.

E

De notre existence, scien   *      ce, ersatz…de divinité,

Nous ne pouvons, et, ne    R     saurons que prolonger

L’étendue de notre igno    I     rance  et indéfiniment.

 E

On choisira d’être religi    N    eux, athée, agnostique,

Sinon d’être animiste,       *    ésotérique ou mystique

 Ou quelque chose plu        *   tôt que rien tout à la fin.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un flacon de parfum

 À moins que  ce  ne soit

 Un  diffuseur  d’odeur : 

Croyance en laquelle ?

.

1063 4

.

Un  parfum d’existence qui se diffuserait

Dans l’air ambiant :

Faut-il encore y croire et ne nous endort-il

Pas  tout le temps !

Un parfum est une sensation pure

Une croyance   est  une idée trouble,

Si la forme et le fond ne sont pas rien,

Représentations peuvent être faussées !

.

Symbolique 

.

La subtilité du parfum

Insaisissable,  pourtant

Son apparence

Serait      réelle,

 .

Symboliquement   présence   spirituelle

Sa persistance, après diffusion, évoque

Une  idée  de    durée   et   de    souvenir.

 .

Symbolise  la mémoire,  c’est en ce  sens

Qu’on l’utilise en cérémonies funéraires.

 .

Les parfums  faciliteraient  l’apparition

D’images  et   de    scènes  significatives,

Suscitant, et   orientant,  des    émotions 

Et  des  désirs, d’un passé assez lointain

(madeleine de Proust).

.

Fond

 

Évocation 

.

1063 6

.

Un  parfum d’existence qui se diffuserait

Dans l’air ambiant :

Est-il simple croyance et ne nous endort-il

Pas tout le temps !

 .

Symbolique 

 .

L’anthropologue

Peut-il    espérer   saisir

La formation   des     croyances ?

  1. Leach (1966) qui   s’intéressera   surtout

À la valeur de vérité sociale, voire de convention

Que prend la croyance  en sociétés traditionnelles,

Répond                        par                            la négative.

J’ai plutôt partagé au cours du travail le point de vue

Soutenu par R. Needham (1972) M. Southwold (1979)

Pour qui la croyance  correspondrait  à un ensemble

D’attitudes cognitives, par lesquelles  les individus

Cherchent à maîtriser les accidents qui viennent

Bouleverser leur vie.  Différent est ce propos,

Puisque je cherche à définir comment

La croyance est intériorisée.

books.openedition.org/

editionscnrs/1366?langue.fr

 .

.

Fond/forme 

 .

Le parfum n’est rien, on ne le prend

Pas, on ne le voit pas, sur ses mains,

Et pourtant il est bien là en petit rien,

Qui change tout, qu’on sent comme fou

Alors mettez-vous au parfum de… rien 

 .

Ce sera toujours mieux que rien du tout :

Rien c’est déjà quelque chose  dès lors que

L’on le nomme, tout comme vide ou néant

Il n’y a  que  dieu qui, en  religion juive,

Demeure «celui qui n’a pas de nom»

Et qui pourtant existe : exception !

.

Textuels et illustrations  >>

1062 – Pourquoi quelque chose plutôt que rien (II)

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

De quoi est faite réussite,

À qui en premier elle profite

Trop souvent la messe est dite

Et l’on passe à l’action trop vite.

.

À l’autre bout, les codes de survie,

Allument des signaux qui  amplifient

Décalages entre humains pauvres et riches,

Bien qu’au fond, tout le monde s’en fiche !

.

 Chacun  cherche, exploite, défend,

Ses propres valeurs d’humanité

Prêt à mourir pour les sauver,

Diplomatiquement s’entend.

.

On brait, pour des valeurs,

Menant  bonheur, malheur,

Pour autres, faute de solidarité.

.

Chacun se fixe un fil  rouge en sa vie,

Manger, se reproduire et, surtout, jouir,

De tout ce dont il peut pourrait se réjouir,

La réussite est faite  de ce que l’on a gagné,

Il n’y a  rien inutile,  dans  ce qui nous  ravit.

.

Quand  l’humanité  atteindra-t-elle l’équation,

Voire un nouvel équilibre entre  folie et raison,

En la moindre de nos actions et instants de vie :

.

Nos sens se concentrent en actes qui s’effectuent

En un esprit qui se remplit autant qu’il se dilue,

À peine suis-je apparu : on ne m’aura guère vu.

.

La comédie, l’apparat, l’extérieur  des  choses

Tiennent lieu de réalité  de codes de survie,

Personnage emprunt gens ne prend poses

Pour faire valoir leur exception normative

Pour ne pas être écartés, ou pire : exclus. !

.

Extensions

 .

Ce que j’affiche et défend comme valeurs

N’est pas ce que je pratique à l’heure

Mais plutôt comme dit le dicton,

Tantôt pour besace de devant,

Et tantôt  pour besace de derrière.

Intérêt commun rejoint intérêt collectif

Ou s’y oppose : le mien que je privilégierai.

.

Humain est toujours fait ainsi, sauf exception.

Les carrières et les notoriétés se font et se défont

Comme  des édifices, éphémères, dès lors qu’elles

Sont portées  par des croyances  plus populaires.

.

Il y a toujours eu  ceux  qui font de la politique,

Par conviction et ceux qui la font par intérêt ;

Les premiers résisteront mieux à la pression

Des lobbyistes  davantage  que les seconds.

Les premiers se disent bien de passage,

Les seconds s’y installent pour la vie.

.

Rien, c’est  rien, mais trois fois rien, c’est déjà quelque chose

Si, en partant  de rien, on peut arriver  à pas grand-chose,

On peut aussi faire fortune, et faire tout ce que l’on ose !

Mais je sens bien que je me mêle là, de tout et de rien,

 Je ne voudrais pas vous fatiguer, me lire pour rien.

.

Fragments

.

.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  (II) 

.

De quoi est faite réussite,

À qui en pre      mier elle profite

Trop souvent         la messe est dite

Et l’on passe à             l’action trop vite.

À l’autre bout,              les codes de survie,

Allument    des    signaux     qui    amplifient

Décalages  entre    humains  pauvres et riches,

Bien qu’au fond, tout le monde  s’en fiche !

 Chacun  cherche, exploite, défend,

Ses propres valeurs d’humanité

Prêt à mourir pour les sauver,

Diplomatiquement s’entend.

.

On brait, pour des valeurs,

Menant  P bonheur M malheur,

Pour autres   O       faute    A   de solidarité.

Chacun se fixe   U        un fil       T   rouge en sa vie,

Manger, se repro  R           duire         I    et, surtout, jouir,

De tout ce dont il     *               peut            È    pourrait se réjouir,

La réussite est faite   Q                 de                R    ce que l’on a gagné,

Il n’y a rien inutile   U                dans               E     ce qui nous ravit.

Quand l’humanité  O             atteindra             *    t-elle l’équation,

Voire un nouvel   I          équilibre entre         P   folie et raison,

En la moindre    *         de nos actions et       A instants de vie

Nos sens se      C      concentrent et actes    S     s’effectuent

En un esprit  H   qui se remplit autant   *  qu’il se dilue

À peine suis O  je apparu, on ne m’  R aura guère vu.

La comédie,  S  l’apparat, l’ex  I  térieur des choses

Tiennent lieu   E de réalité   E  de code de survie,

Personnage emprunt  N  gens  ne prend poses

Pour faire valoir leur    exception normative

Pour ne pas être écartés ou pire, exclus.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une bouteille d’encre,

Un flacon de parfum,

Ou belle  verroterie,

Comportant métaux.

.

1062 4

.

Qu’y aurait-il donc dans de telles 

Verroteries transparentes sinon de

Vagues  matériaux   de ce  qui pourrait

Être analogues aux substances de la vie !

Tout  ce  qui aurait  une forme

Soit naturelle ou soit fabriquée

N’est pas rien, ce qui n’en a pas,

Non plus,  du moins sur le fond !

.

Symbolique

 .

Objets en verre  

De  toutes

Sortes  mais de

 Bien peu de valeurs.

 

Le capitaine les engagea pour ramer dans

Nos embarcations, promettant de les payer

À quatre livres sterling par mois, coutellerie,

Verroterie, quincaillerie évaluée à taux fixé.

(Dillon,   en Voyage  dans la mer  du sud).

 

Synonymes : clinquant, strass, babiole

Toc, éclat trompeur, voire tapageur.

C’est comme  la mélancolie cossue,

La fantaisie distinguée, néant

Bien-pensant Mendelssohn.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1062 6

.

Qu’y aurait-il donc dans de telles 

Verroteries transparentes sinon de

Vagues matériaux de ce qui pourrait

Être analogues aux substances de la vie !

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme des métaux

Concerne les métaux dans leur capacité

À désigner, signifier, exercer une influence.

Le métal, en général, aurait son symbolisme

Lors il représentera la solidité, la matérialité,

Mais chaque métal, a, son propre symbolisme

L’or représente la perfection, le fer la guerre.

Sous peine délire, la symbolique des métaux

Doit rester dans le cadre de la métallurgie

Et  des  caractéristiques  des  métaux :

Un  métal  reste  un « corps simple,

Bon conducteur  de la chaleur

Et d’électricité, doué  d’un

Éclat souvent brillant ».

fr.wikipedia.org/wiki/

Symbolisme_des_materiaux

 .

 .

Fond/forme 

 .

Verroterie serait péjoratif pour verre :

Elle est plus commune, moins précieuse,

Et si on la transpose en termes de valeurs

Plus populaire, qu’aristo voire bourgeoise

Mais si chacun défend ses propres valeurs,

Verroterie s’assimile à écologie, économie !

Textuels et illustrations  >>

1061- Pourquoi quelque chose plutôt que rien (I)

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Y a-t-il quelque chose plutôt que rien,

Quelque chose, et, qui serait bien

Quelque chose, qui n’est rien !

.

De quoi s’interroger, douter.

Curieux, logique,  inquiet :

Ma quête demeure vaine,

Ne ménageant pas peine,

Je n’en suis pas satisfait.

.

Faire l’ange, serait bête ;

Diable,  serait  malhonnête,

L’humain  doit  rester  lucide

Pas question de penser au suicide.

.

Y-a-t-il quelque chose plutôt que rien,

Pourquoi tant d’animaux, seul humain

Ma vie serait-elle réduite  à  presque   rien,

L’Humanité, l’Univers : mystère de chien !

.

Combien de questions sur ma vie sur Terre

Et qui me laisseront toujours sur la faim,

Ou si ce n’est sur ma soif du divin,

Et auxquelles aucune réponse,

Ne me vient ni ne  me  convient.

.

Curieux, logique autant qu’inquiet,

Poursuis la quête et même m’entête,

Tout en la sachant longue, vaine, infinie

Car, d’origine de l’Univers, je ne capte

De fait que  des légers bruits de fond

Qui provoquent incompréhensions.

.

Terre est royaume des contraires

Ici, on tue, assassine et venge

Là, on sauve, on chante fête

L’intelligent devient bête,

Le démon parfois ange.

.

Et, chacun de braire

Qu’il aurait raison

Et pour   de bon,

Et sans    que cela

Impacte  notre Univers

Pas plus que toute  poussière.

.

Extensions

 .

Notre humanité fait aussi le  lit

De tous les paradoxes : ici, l’on  rit,

Là-bas on pleure, lors on ne pleure pas

De rire ou l’on ne rit pas bien qu’en pleur.

.

D’un côté c’est la tête commandant au corps

De rire ou pleurer, de l’autre,  c’est le corps qui

L’impose à la tête par automatismes  ou réflexes.

.

«Pourquoi ceci,  pourquoi cela»,  demande l’enfant,

Auquel le père tente de répondre par des métaphores

Ou des contes et s’il n’y parvient pas, ou n’en peut plus,

Est fatigué d’entendre ses questions, répond simplement

.

«Et pourquoi pas ! » De là naitrait notre curiosité, sur nous

Sur toutes choses qui nous entourent, nous interpellent :

L’enfant croit encore à la magie, souhaite pourtant que

Le monde ait un sens afin d’acquérir connaissance

Des plus explicables, raisonnables.

.

Magie est une sorte de rite d’initiation

À tout ce qui est trop compliqué à expliquer

Et après, le savoir acquis sert de rite d’introduction

À la part d’inexplicable. Entre magie, mystère :

L’homme se situe à leurs frontières !

.

Quelque chose plutôt que rien, interrogation

Mais à la fin, rien plutôt que quelque chose !

En somme on n’en sait pas grand-chose, rien

Alors, que cela nous fasse du mal, ou du bien,

Ne changera rien à notre condition d’humain.

.

Fragments

.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme (I) 

.

Y a-t-il quelque chose plutôt que rien,

Quelque chose, et, qui serait bien

Quelque chose, qui n’est rien !

De quoi s’interroger, douter.

Curieux, logique,  inquiet :

Ma quête demeure vaine,

Ne ménageant pas peine,

Je n’en suis pas satisfait.

Faire l’ange, serait bête ;

Diable,  serait  malhonnête,

L’humain doit rester luci   P  de

Pas question de penser au    O suicide

Y-a-t-il quelque chose plutôt  U     que rien,

Pourquoi tant d’animaux,       R      seul humain

Ma vie serait-elle réduite      Q       à  presque   rien,

L’Humanité, l’Univers :      U           mystère de chien !

Combien de questions      O            sur ma vie sur Terre

Et qui me laisseront    *    I     *      toujours sur la faim,

Ou si ce n’est sur  *                       *      ma soif du divin,

Et auxquelles      *         BIG            *    aucune réponse,

Ne me vient ni   *       BANG         *   ne  me  convient.

Curieux, logique  *                      *  autant qu’inquiet,

Poursuis la quête   *              *     et même m’entête,

Tout en la sachant       *         longue, vaine, infinie

Car, d’origine de                   l’Univers, je ne capte

De fait que  des         U      légers bruits de fond

Qui provoquent       N       incompréhensions.

Terre est royau       I        me des contraires

Ici, on tue, as       V        sassine et venge

Là, on sauve,      E         on chante fête

L’intelligent    R        devient bête,

Le démon    S    parfois ange

Et, chacun    de braire

Qu’il aurait raison

Et pour   de bon,

Et sans    que cela

Impacte  notre Univers

Pas plus que toute  poussière.

.

Forme

.

.

De l’époque grecque

Ou  voire d’étrusque,

Mais un vase peint,

Et un vase très creux

.

Évocation

.

1061 4

.

Pourquoi y-a-t-il presque toujours

Dessin sur un vase peint !

L’intérieur d’un vase est creux,

Extérieur est plein !

Un vase qu’il soit creux ou plein

En plus qu’il soit d’extérieur peint

Signifierait qu’il est loin d’être rien,

Tant et si bien forme évoque le fond.

.

Symbolique

 .

Dessin, sur vase peint

Est spécifiquement utilisé

Hors  la   vie   quotidienne,

Des  familles  les plus aisées,

Voire  aristocratiques, dans le

Cadre du banquet  ou  la  toilette.

Certains étaient aussi choisis pour

Honorer  les  dieux  ou  les  morts.

Une  céramique  commune a été

Utilisée au quotidien. Elle fait

Objet de recherches de plus

En   plus   approfondies.

Et dès lors …  constituent

La part la plus importante

Peintures de  Grèce antique,

Actuellement bien conservées.

fr.wikipedia.org/wiki/Ceramique_grecque_antique

.

.

Fond

Évocation

.

1061 6

.

Pourquoi y-a-t-il presque toujours

Sur un vase, une peinture!

L’intérieur d’un vase creux,

Extérieur est plein !

.

Symbolique 

.

Par sa forme,

La grâce de ses courbes

Et sa fonction de réceptacle,

Vase creux un symbole féminin.

Son creux évoquerait celui de l’utérus,

Le  féminin, contenant les fluides vitaux.

.

Dans l’art, et, les rites funéraires, le vase

Apparaît parfois emblème vie éternelle.

Le symbolisme de la coupe (le calice)

Est, liée à connotations opposées :

L’une positive, signe d’un destin

Favorable, l’autre négative

Comme urne funéraire

heraldie.blogspot.com/2014/08/le-vase

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Vase vide ou plein,

Vase creux ou non,

Vase lisse ou peint,

Vase n’est pas rien,

Vase est un symbole

Contenant et contenu

Il  est  donc  impossible,

Dès qu’il y aurait matières,

De n’être rien, pas grand-chose.

.

 Textuels et illustrations  >>