739 – Yeux, fenêtres de l’âme, métaphoriquement

Visuels et textuels  >>

.

On se fait image de l’âme

À travers émission de lumière

Or, si l’œil en reflète sur son iris,

Il n’en produit pas, il fera illusion !

.

Pourtant regard lumineux, perçant,

Des uns, contraste, avec celui, terne

Des autres comme éteint,  ombrant

Loin  d’un phare,  simple lanterne.

.

L’on sourit, aussi, avec les yeux,

Le regard ne ment pas ou peu

Nos yeux  sont bien fenêtres

Sur le Monde, certes oui :

De nous, métaphorique

Autres existent, aussi.

 .

Yeux, fenêtres âmes, métaphoriquement,

Pourquoi pas autres sens tout simplement.

La bouche est porte du ventre et goulument,

Et le nez celle de la respiration, en soupirant,

.

Et l’oreille, le pavillon musical, en résonnant,

La main, masseur  émotions, étonnamment

Tant vrai  qu’ils  ont contribué  tout autant

À bien façonner toutes âmes toutes gens.

.

Lors nos bouches  profèrent des mots

Qui vont bien  chatouiller  notre ego

Nos nez vont  ressentir  le parfum,

L’odeur de notre bon  plat  divin.

Nos  oreilles  restant  très  fines,

Nous murmurent belles ondines.

.

Et  mains se font  comme caresses

En grands tourbillons  de tendresse,

L’association  des  deux et voire trois

Sens  sont relais,  parfaits, des  élans,

Et augmentent d’autant le sentiment

De se livrer totalement à nos émois.

.

Quand  son âme, se reflète, se dilate,

Elle pourrait se contracter pulsations

Harmoniques qui, soudain,  s’éclatent

En un corps, en un cœur, en un esprit

Qui fondent en  seul  cocon  spirituel

Émotions, actions bien corporelles.

.

Nos yeux ne seraient pas nos fenêtres,

Ne seraient que  sortes de  «peut-être»

Parce que  c’est l’ensemble de nos sens,

Qui sublime  une pure, noble, essence.

.

.

Extensions

 .

Qui dit fenêtre,

Dit ouverture, intérieur, extérieur,

Du monde, du corps ;

 .

Qui dit verre,

Dit reflet d’une image spéculaire

Et pourquoi pas de l’âme ;

 .

Qui dit vision,

Dit perception d’une pensée ou

Objet interne ou externe ;

 .

Qui dit projection,

Dit interprétation de ce qu’on

L’on voit, fonction de ce qu’on a vu.

.

Fenêtre est un objet vitré et transparent comme l’œil

Qui laisse pénétrer la lumière et la voir, à l’extérieur,

Mais l’œil n’est qu’un appareil photo, sans le cerveau

Qui interprètera et en permanence tous ses signaux.

L’âme fait aller bien plus loin que l’esprit en lumière

Elle métaphorise toute réalité pour lui donner sens !

Ce que je vois est aussi  ce que j’imagine en pensées.

.

Forme, fonction, transparence, symbolique,

L’œil est fenêtre de l’Homme sur le Monde,

Ainsi que fenêtre du Monde sur l’Homme.

.

Ses pensées, caractères, qualités, défauts,

Ses sensations, émotions  et sentiments,

Connaissances, croyances, expériences.

.

La palette des sentiments, que reflète,

Transmet les regards, reste très vaste,

Lors emprunte l’éventail des possibles.

.

Tout autant amour, charme, séduction,

Que la haine, colère, indignation, conflit,

Détermination et ce jusqu’à l’impuissance.

.

.

739 – Calligramme   

.

On se fait image de l’âme

À travers émission de lumière

Or, si l’œil en reflète sur son iris,

Il n’en produit pas, il fera illusion !

Pourtant regard lumineux, perçant,

Des uns, contraste, avec celui, terne

Des autres comme éteint,  ombrant

Loin  d’un phare,  simple lanterne.

.

********************************

*******************************

.

L’on sourit, aussi, avec les yeux,

Le regard ne ment pas ou peu

Nos yeux  sont bien fenêtres

Sur le Monde, certes oui :

De nous, métaphorique

Autres existent, aussi.

 .

Yeux, fenêtres de l’âme : métaphoriquement !

Pourquoi pas  N   autres sens tout *    simplement.

La bouche est  O     porte du ventre     M     goulument,

Et le nez celle   S     de  la  respiration     É  en soupirant,

  Et l’oreille        *     le pavillon   musical    T   en résonnant,

  La main          Y     masseur  d’émotions    A étonnamment

    Tant vrai       E      qu’ils  ont   contribué    P  et tout autant

  À bien           U    façonner    toute âme    H   toutes gens.

Lors nos      X    bouches    profèrent     O    des mots

Qui vont    *    bien    chatouiller      R  notre ego

Nos nez     F     vont  ressentir      E  le parfum

L’odeur de   E       notre bon     *    plat divin.

Nos oreilles     N      étant      *        très fines

Nous murmurent    Ê             belles ondines.

Et  mains se font        T          comme caresse

En tourbillons             R        L   de tendresse.

L’association de     E   deux,   U     voire trois

Sens sont relais     *    parfaits   M    des élans,

Et augmentent   D    d’autant le   I   sentiment

De se livrer       E    totalement à   N  nos émois.

Quand son       *     âme se reflète   O     se dilate,

Elle pourrait   L     se  contracter     P   pulsations

Harmoniques        qui, soudain       H      s’éclatent

En un corps,         en un cœur,     O    en un esprit

Qui fondent    M        en  seul       R  cocon spirituel

Émotions         E        actions    E bien corporelles.

Nos yeux ne  seraient   pas    nos seules fenêtres,

Ne seraient que     des sortes   de  «peut-être»

Parce que  c’est     l’ensemble      de nos sens,

Qui sublimera  leur pure, et noble, essence.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

739 4

 .

On dirait un objet avec des yeux 

Or c’est juste un flacon de parfum,

Oui mais combien se ressemblent,

Au point de tous les confondre ?

.

Un objet, quel qu’il soit, peut être

ne ressemblera jamais à d’un œil

y compris un œil factice en verre,

si bien que forme diffère du fond.

.

N’importe quel objet peut être muni

 D’yeux mais sans d’âme :

C’est l’imaginaire du regard humain

 Qui l’anthropomorphise.

.

Symbolique de forme

 .

La symbolique de l’automobile

N’échappe à personne, surtout pas

À ceux qui l’utilisent tous les jours.

.

C’est dans la relation entre le

Conducteur et l’automobile

Que celle-ci prendra vie

Et deviendra voiture.

.

La  portée  symbolique

De cet objet peut s’appréhender

Autour de deux pôles que seraient

L’aspect identitaire et  émotionnel.

.

«L’évolution  des valeurs  automobiles

A contribué  à déplacer  l’investissement

De l’extérieur  vers l’intérieur  des voitures,

Lui conférant statut d’espace plus que d’objet »

carfree.fr/index.php/2010/09/24/la-voiture-un-objet-symbole

.

.

Fond

 .

Évocation

.

739 6

.

N’importe quel objet peut être muni

 D’yeux mais sans d’âme :

C’est l’imaginaire du regard humain

 Qui l’anthropomorphise.

.

Symbolique 

.

Pendant deux siècles, la pensée rationnelle l’a snobé :

L’anthropomorphisme appartenait décidément

À un passé des plus obscurs de l’humanité.

.

La révolution numérique conduit pourtant

Des chercheurs à lui porter un regard neuf :

Et si  personnifier  les animaux, ou, les objets,

Nous aidait à mieux définir nos relations avec eux ?

.

C’était,  car on ne s’en débarrasse pas aussi facilement :

Boursicoteurs s’inquiètent d’entendre le marché est « fébrile » ;

Tel designer sera sûr de convaincre son patron en lui montrant

Combien ce nouveau modèle de voiture est « souriant »…

lejournal.cnrs.fr/articles/la-revanche-de-lanthropomorphisme

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le mot «objet» fera l’objet de  pas loin,

De quinze définitions au dico Larousse,

Voilà ce qu’on appelle : «un vrai sujet»

Que l’on épuisera, je le crois,  jamais !

.

Fenêtre et œil seront bien deux objets

Mais en quoi faudrait-il les associer

Sinon par analogie, ou métaphore,

L’œil est actif et la fenêtre passive

Par une fenêtre,  l’on ne peut voir

Que partie fixe d’environnement

Or plus, s’y penchant vraiment.

 .

.

Œil de Caïn, de Wells ou mien

.

Scénario

.

L’œil est à la fois le reflet de soi-même et du monde environnant :

il arrive qu’il se cachera, derrière sa fenêtre, pour mieux observer,

sans lumière ni fenêtre ni œil, notre âme ne pourrait rien capter !

 .

Visuels et textuels  >>

734 – Nos yeux sont bien nos miroirs de l’âme

Visuels et textuels  >> 

.

Yeux, miroirs vont bien ensemble ;

Miroirs et âmes,  très bien, il  semble ;

Tous trois émettent les reflets de ce qui est

Et on y voit ce que l’on y met, à ce qu’il parait.

Projection de l’autre, de soi  ou mélange des deux

Mais qui fera que l’on soit émoi ou bien très nerveux.

.

Car ce que nos yeux voient,

Le cerveau nous l’interprète,

Et notre  esprit  le complète,

Tandis que notre âme le projette

Voire même, parfois, le rejette.

.

Tant le    regard  ne triche

À  part  si  perçu  éteint

Il  serait  doux, soyeux,

Ou méchant, miséreux.

.

Nos yeux sont bien nos miroirs de l’âme

Et  sont-ils les seuls, et, les plus fidèles,

Lors nos paroles, nos gestes l’évoquent,

.

Tout autant qu’ils ne la révoquent,

Ou que nos cris ne la provoquent

Ou que nos actes  la convoquent.

.

Si miroir n’existe pas réellement

Tout est hormone est vraiment,

Amour  en devient transparent

Et plus besoin des  sentiments.

.

L’âme nous fait souffrir autant

Que notre corps en se blessant

Bien que en devenant mourant,

C’est à elle que l’on tient,  partant.

.

L’âme voit sans yeux de son regard,

Parle sans bouche et entend sans ouïe,

Demeure la même, hier, qu’aujourd’hui.

Blanche, grise, noire  ou pas sans phare.

Phare de notre vie et de notre  destinée,

Personne encore ne l’a jamais cernée

Comme si elle était immatérielle,

En notre aspiration spirituelle.

.

Partager  l’âme  de quelqu’un,

Est parfois considéré  plus fort

Que toutes les intimités du corps

Ou de cœurs, des esprits et encore

Elle nous fait rapprocher  du divin.

.

Divine, l’âme l’est-elle : allez savoir

Si ce n’est  produit de   l’imaginaire

Elle a quelque chose à voir  et revoir

Avec l’au-delà, le noir, et la lumière !

.

Si nos yeux ne voient  plus l’extérieur,

Le monde intérieur continue en miroir,

À exister, pour  nous, comme autre coté

De la face   cachée de notre personnalité.

.

.

Extensions

 .

Nos yeux font partie

Des miroirs de l’âme :

Ces miroirs sont partout

Où il y a sensation, sensation

D’être une conscience innée,

Innée, d’avoir été élu,

D’avoir été sauvé.

.

Fenêtre, porte, miroir : toute surface réfléchissante y compris l’eau,

Pour le Narcisse de la mythologie jusqu’à ses émules d’aujourd’hui

Les yeux ont toujours eu la vertu de révéler, au grand jour, l’âme

De ceux qui savent montrer l’éclat de leur lumière intérieure

Et du mystère qui l’entoure jusqu’à nous en émouvoir.

En majorité des regards, c’est l’iris et la pupille

Qui créent l’illusion d’un monde interne,

Parfois reflètent son vrai miroir.

.

Miroir fenêtre d’âme n’est

Qu’une simple métaphore,

Le principal  problème est

L’âme n’est de son ressort.

.

L’âme nait du simple reflet

De notre vision intérieure :

À  toute autre,  supérieure,

Dès lors, d’invisibles effets.

.

Jumeaux, jumelles n’auront

Besoin miroirs pour se voir,

Regardent l’autre, c’est bon,

En première approximation

.

Et est-ce à dire qu’ils auront

Âme commune et dédoublée

Âme n’est ni génétique, innée

L’autre, faux reflets, trahiront.

.

.

734 – Calligramme    

.

Yeux, miroirs vont bien ensemble ;

Miroirs et âmes,  très bien, il  semble ;

Tous trois émettent les reflets de ce qui est

Et on y voit ce que l’on y met, à ce qu’il parait.

Projection de l’autre, de soi  ou mélange des deux

Mais qui fera que l’on soit émoi ou bien très nerveux.

Car ce que nos yeux voient,

C’est le cerveau qui  l’interprète,

Et notre  Ô  esprit  le   Ô  complète,

Tandis que notre //  âme le projette

Voire même,  //  parfois, le rejette.

Tant le      //      regard ne triche

À part si ==== perçu éteint

Il peut être, doux, soyeux,

Ou méchant, miséreux.

.

Nos yeux sont bien nos miroirs de l’âme,

Mais, sont-ils les seuls, et, les plus fidèles,

Nos paroles, nos gestes      *       l’évoquent,

.

****************************************

****************************************

.

Tout autant qu’ils ne      N       la révoquent,

Ou que nos cris ne       O      la provoquent

Ou que nos actes       S       la convoquent.

Si miroir n’existe     *      pas réellement

Tout est hormone   Y        est vraiment,

Amour en devient   E         transparent

Et plus besoin des    U       sentiments.

L’âme nous fait souf    X      frir autant

Que notre corps, en se    *       blessant :

Bien que en devenant        S      mourant,

C’est à elle que l’on tient,      O     partant !

L’âme voit sans yeux de son     N      regard,

Parle sans bouche, elle entend  T   sans ouïe,

Demeure, la même, hier, qu’     aujourd’hui.

Blanche, grise, noire pas      I  et sans phare.

Phare de notre vie et de   L  notre destinée,

Personne encore ne l’   S  a jamais cernée

Comme si elle était     *      immatérielle,

En notre aspiration   *        spirituelle.

Partager l’âme de        M    quelqu’un,

Est parfois considéré     I      plus fort

Que toutes les intimités  R  du corps

Ou de cœurs, des esprits  O et encore

Elle nous fait approcher    I   du divin.

Divine, l’âme l’est-elle       R  allez savoir

Si ce n’est produit de          S     l’imaginaire

Elle a quelque chose à        *     voir et revoir

Avec l’au-delà, le noir,      D      et la lumière !

Si nos yeux ne voient       ‘        plus l’extérieur,

Le monde intérieur         continue, en miroir,

À exister pour      M   nous comme autre coté

De la face   E  cachée de notre personnalité.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation  

.

734 4

.

En haut, visage d’enfant

Et dont  son regard   nous

Paraitra  être  un  miroir

Et en bas… son chemin.

.

Miroir et regard vont bien ensemble :

pour son propre regard, faut un miroir !

ce sont plutôt les autres qui voient regards

mais un miroir évoque bien tous les regards.

.

Ame d’un enfant parait plus simple et

Limpide, dans son regard.

Qu’est-ce que l’âme, comment peut-elle

 Être vue en miroir !

 .

Symbolique 

 .

Et si l’on s’aventurait à penser

Que ce qui se tisse, dès les

Premiers moments de la vie d’un enfant,

Dans un corps à corps  total avec sa mère,

Avait quelque analogie avec ce qui se joue

Dans une classe qu’un enseignant

Aborde pour la première fois ?…

.

Je  veux  parler,  essentiellement,

Des effets du regard, de la voix,

Et de ce qui en émane. Son visage,

Son regard, les accueille au travers

De   toutes   sortes  de   mouvements.

Frémissement, a besoin, pour grandir,

De se sentir vivant, donc  d’être regardé !

cairn.info/revue-enfances-et-psy-2003-4-page-50.htm

.

Descriptif

.

734 – Nos yeux sont-ils miroirs de l’âme ?  

  Alignement central  /Titre  serpente  / Thème  âme

Forme anthropo / Rimes égales /Fond approché de forme

Symbole de forme : regard / Symbole de fond : miroir

.

Fond

 .

Évocation 

.

734 6

.

Ame d’un enfant parait plus simple et

Limpide, dans son regard.

Qu’est-ce que l’âme, comment peut-elle

 Être vue en miroir !

.

Symbolique 

.

Le miroir,

Outre son aspect décoratif

Et sa grande utilité dans les foyers

Aujourd’hui, il possède de nombreuses

Symboliques  selon les religions  et les pays.

.

Il n’est plus un accessoire, il devient objet sacré,

Un symbole important : quel que soit la culture,

Le miroir garde la même fonction, symbolique :

Il  permet  de se voir, et cela, tel que l’on est !

.

Il ne ment pas, il est révélation de la vérité.

On y perçoit traces enfant que l’on a été.

boite-a-design.com/content/

31–la-symbolique-du-miroir

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Cocteau : Les miroirs feraient bien de réfléchir 

Un peu plus avant de renvoyer…  les images.

En déformant un peu cette citation célèbre

Je dirais « renvoyer mon image de moi»

De toute façon,  qui est satisfait de la sienne

Devant sa glace, comme de ses photographies :

.

Il y aurait comme un déficit de projection réaliste

Dans l’autre on se regarde comme dans un miroir

Ils nous renvoient  une image positive ou négative,

Ils perçoivent nos défauts cachés, inconnus de nous

Ce qui ferait que notre perception de nous-mêmes

Et des autres ne se superposent parfois en rien.

.

On se mélange un peu les pinceaux à vouloir

Les comparer, et, voire, les additionner !

Mais si neuf personnes, sur dix, disent

Exactement la même chose sur vous,

Il devrait y avoir un fond…de vrai.

 .

.

Enfant, conscience du miroir

.

Scénario

.

L’âme d’une femme serait clarté, transparence de son regard,

l’âme d’un homme serait  sincérité, authenticité  de son regard,

les deux se regardent, âmes se joignent ou non en un seul visage.

.

Visuels et textuels  >> 

1009 – Comment savoir si quelqu’un est heureux

Visuels et textuels  >>

.

Comment savoir si quelqu’un est heureux ou pas :

Cela doit se voir, s’inscrire en lui, quelque part,

Cela se doit même d’être un peu contagieux.

À quoi cela sert  d’être tout seul, heureux.

.

Y a l’expression, extérieure, d’un regard

Un peu détaché et celle plus intérieure

Du sourire, quelque peu mystérieux.

.

Le bonheur comme chacun le sait,

Est insoutenable à celui qui le vit

Et le partage : il n’est pas classé,

En les états fréquents, normaux,

Bien qu’il soit     des plus désirés !

.

Bonheur d’enfant n’est pas qu’avoir

Parents qu’ils l’aiment réciproquement.

Être heureux sans avoir vécu avec parents,

Pour certains enfants, oui, pour d’autres, non.

C’est l’injustice de ne pouvoir vivre  sans, ni avec.

.

Rebondir  est  ce que  le  bonheur  ferait  de mieux,

Tant il nous faut saisir la balle au premier  bond, non

Au dernier rebond, il sera trop tard pour profiter de son

Énergie devenue beaucoup trop faible, déjà bien atterrée.

.

Je ne sais pas, davantage, qu’un autre, ce qu’est le bonheur,

Je sais, simplement, le voir passer et lui dire : « bonjour, viens

M’habiter le temps que tu voudras … plaira, seconde éternité »

Oui mais voilà, il ne connaît pas le temps  ni l’espace,  n’est pas

Mouvement, il se fige en nous, plus rien et d’autre, n’existe que

L’instant présent qui nous réconforte des vicissitudes de la vie.

.

Le bonheur ne serait pas selon moi l’amour et l’amour comme

L’argent  ne rendrait, jamais, ou à lui tout seul, le bonheur.

Le bonheur parle à l’âme, plus  qu’au corps : il ne servira,

Que de traducteur des états intérieurs, insaisissables.

.

Il est intarissable, il ne l’est pas ou il se fait rare,

Se fait parfois hasard ou  arrive parfois tard

Pour qui qui durant sa vie, s’est déclaré

Inapte à le revoir voire  à le recevoir.

 .

Il fait fuir ceux qui en ont peur que ce soit

Le premier, et le dernier, à la fois, pour vivre

Le reste de leur vie dans un enfer insupportable,

Ils sont exclusifs, prétendent  n’aimer qu’une fois.

.

Faut-il les plaindre, les blâmer   ou les voir dépérir,

À chacun son bonheur, car, c’est   à lui de le forger.

Nul ne peut décider pour lui ce qu’  est le bonheur.

.

.

Extension

 .

Le bonheur a deux versants, comportements :

L’un, des plus extériorisés, voire exhibitionniste,

L’autre, des plus intériorisés, et voire…  intimiste !

C’est pourquoi,  certains  feront  éclater  leurs joies,

Quand d’autres  la tairont, pour mieux  la savourer.

Idée de  la communiquer, de  la partager, n’est pas

Universelle mais il y en a peu qui en sont rebelles

Qu’on le goûte tout seul, à deux ou à plusieurs,

Si l’on en profite sur le moment, il s’en ira.

.

Vivre, longtemps, un bonheur insoutenable,

Sera comme guérir d’une maladie incurable

Plupart du temps, il nous met en rémission

Trop de bonheur peut achever une passion !

.

Ne vous inquiétez pas, de cela, pour autant,

Il y a tant et tant de nos bonheurs différents

Que pour les explorer, vie n’est pas suffisant,

Reste que meilleur est celui des plus aimants.

.

.

1009 – Calligramme

.

Comment savoir si quelqu’un est heureux ou pas :

Cela doit se voir, s’inscrire en lui, quelque part,

Cela se doit même d’être un peu contagieux.

À quoi cela sert  d’être tout seul, heureux.

Y a l’expression, extérieure, d’un regard

Un peu détaché et celle plus intérieure

Du sourire, quelque peu mystérieux.

Le bonheur comme chacun le sait,

Est insoutenable à celui qui le vit

Et le partage : il n’est pas classé,

En les états fréquents, normaux,

Bien qu’il soit     des plus désirés !

Bonheur d’enfant     S  n’est pas qu’avoir

Parents qu’ils l’aiment   A  réciproquement.

Être heureux sans avoir vécu  V   avec parents ?

Pour certains enfants, oui, pour   O  d’autres, non.

C’est l’injustice de ne pouvoir vivre    I  sans, ni avec.

Rebondir est ce que le bonheur ferait      R     de mieux,

Tant il nous faut saisir la balle au premier    *   bond, non

Au dernier rebond : il sera trop tard pour pro  S  fiter de son

Énergie devenue beaucoup trop faible déjà bien  I       atterrée.

Je ne sais pas, davantage, qu’un autre, ce qu’est   *    le bonheur,

Je sais, simplement, le voir passer et lui dire : Q   « bonjour, viens

M’habiter le temps que tu voudras… plaira    U   seconde éternité »

Oui mais voilà, il ne connaît pas le temps   E    ni l’espace, n’est pas

Mouvement, il se fige en nous, plus rien   L      d’autre,  n’existe que

L’instant présent, qui nous réconforte  Q  des vicissitudes de la vie.

Le bonheur ne serait pas selon moi   U  l’amour et l’amour comme

L’argent ne rendrait, jamais, ou     ‘     à lui tout seul, le bonheur.

Le bonheur parle à l’âme, plus   U    qu’au corps : il ne servira,

Que de traducteur des états   N    intérieurs, insaisissables,

Il est intarissable, il ne       * l’est pas ou il se fait rare,

Se fait parfois hasard    E  ou  arrive parfois tard

Pour qui qui durant   S    sa vie, s’est déclaré

Inapte à le revoir         T    voire  à le recevoir.

    *

Il fait fuir ceux qui en    H   ont peur que ce soit

Le premier, et le dernier,  E     à la fois, pour vivre

Le reste de leur vie dans un U  enfer insupportable,

Ils sont exclusifs, prétendent   R  n’aimer qu’une fois.

Faut-il les plaindre, les blâmer   E   ou les voir dépérir,

À chacun son bonheur, car, c’est   U    à lui de le forger.

Nul ne peut décider pour lui ce qu’  X     est le bonheur.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Un vase ancien,

Probablement grec,

Sinon voire étrusque :

Imageant le bonheur ?

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme

.

Le bonheur n’a rien à voir avec vase

quel qu’il soit et quoiqu’il contienne :

à la limite peut être un porte-bonheur

par le sentiment qu’on lui associerait !

.

.

Forme

.

Évocation 

.

1009 4

.

À une époque le bonheur n’avait

Rien d’une  recherche  plus  égoïste :

Les gens, ou bien  appartenaient   à une

Communauté ou bien ils n’existaient pas.

 .

Symbolique 

 .

Il y a de nombreux

Signes   et   symboles

Venant du Monde entier

Qui  sont  considérés  comme

De véritables porte-bonheur.

.

Et d’autres sont censés apporter

Bonne fortune à qui les possèdent.

Certains croient que ces symboles

Peuvent exaucer certains vœux

Ou même guérir les malades.

.

Il y a de nombreux  symboles

Pour conjurer le mal et les sorts.

Les  points  de  vue  culturels  sur  la

Chance varient depuis fait de percevoir

La chance comme une question de hasard

Aléatoire jusqu’au fait d’attribuer à la chance

Des explications de la foi, ou, de la superstition !

Source : ancient-symbols.com/french/good_luck_symbols

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1009 6

.

À une époque le bonheur n’avait

Rien d’une  recherche  plus égoïste :

Les gens, ou bien  appartenaient   à une

Communauté ou bien ils n’existaient pas.

 .

Symbolique 

 .

La conception de l’homme

Comme un individu calculateur

Qui cherche en toutes circonstances

À « maximiser » la satisfaction

De ses intérêts ou à promouvoir

Ses préférences, constitue le

Paradigme dominant en  sciences

Humaines  dites   contemporaines,

Psychologie, sociologie, économie.

.

Nombre des théories  du lien social

N’admettent-elles  d’autre principe

Qu’affirmation qu’en fin de compte

C’est la satisfaction des intérêts

Égoïstes que nous visons.

Cairn.info/revue-du-mauss-2004-1

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Ce n’est pas un porte-bonheur

Qui nous dira si on est heureux

Ce n’est que gri-gri, objet fétiche

Qui augmenterait notre croyance,

Mais après tout, c’est coup de pouce,

Pour tenir le coup, pour espérer mieux

Pourquoi pas, tous les moyens sont bons

Et les objets, les rituels seront par millions

Le fait de porter des alliances est un symbole

Mais ne suffira pas à créer ni garder bonheur.

 .

.

Serais-je heureuse sans le savoir !

.

Scénario

.

Difficile de le savoir, s’il est seul : lui seul le sait et se le montre

mais déjà à deux, on le partage, on l’exprime, on le sait mieux

quant à plusieurs, en famille comme ici ou entre amis, ravis.

 .

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623 – Ce weekend, je t’ai trouvé belle

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.

Le regard change tout, regard est plat,

Regard devient flou selon qu’on voit, ou pas

L’autre avec yeux doux comme ceci, comme cela,

Sans prêter attention à sa tenue ni à son maquillage

Finalement … à sa beauté  selon sa jeunesse et son âge.

C’est une vraie découverte comme réelle  illumination,

Que de renouer sa passion avec celle que l’on connait,

Qu’on croyait connaitre sur le bout des seins, doigts

Sans parler du reste, femme peut changer d’air,

Et aussi de peau, d’allure, c’est en sa nature.

Ce week-end je t’ai trouvé belle

Bonne, aimable  et  à mon goût,

C’est d’autant une bonne nouvelle,

Que je ne m’y attendais pas, du tout.

.

Comme un retournement de situation

Amour a vaincu toute idée de séparation,

Je n’en reviens pas,  encore, de  ce miracle

Intime loin de toute hystérie ou de spectacle.

.

Renouer avec une femme ancienne, nouvelle,

Comme découverte de ce qu’on croit savoir,

Et qui s’avère faux, non  sensé, à percevoir

Pas  comme  on,  l’a   imaginé, rien de tel.

.

Tel n’est  plus  celui, celle  qui  est  sourd,

Avec qui on vit, pourtant, tous les jours,

L’enfermant  dans  un modèle d’amour

   Qui pour lui ou pour elle, n’a plus cours.

.

   De s’ajuster à ce l’on devient ou l’on est,

     Est plus que nécessaire, si …  conflictuel,

      L’on ne vit pas en couple, une ritournelle

       Qui jamais ne change d’airs, ni de traits !

.

       Redécouvrir l’autre est bonheur complet,

       Et sa présence nous rendra  déjà satisfait

           Et je ne parle pas du reste,    simple pudeur

            Et je vous laisse deviner    à  quelle hauteur.

.

        Il est presque magique que demeure effet

       Et jours entiers  comme en plateau après

        Comme si la pensée faisait s’autostimuler

        Désir le maintenant longtemps, à satiété !

.

      Tel scénario, se répétant, sans lassitudes,

   Est comme un air qui vous trotte en tête

   Et qui lui donne comme humeurs de fête

    Tout en rompant avec sa bonne habitude.

.

 Ce week-end je t’ai trouvé belle  et bonne,

Même  imparfaite, tout n’est pas  à jeter,

Lors,  je me demande,  encore, pas mérité.

Restaurer n’est pas tout  recommencer à zéro,

C’est faire la part du vrai, authentique, du faux,

Le reste n’est qu’un  supplément  d’âme …cadeau,

Qui fait que la vie est belle, que le monde  est beau.

.

.

Extensions

 .

Ah que n’a-t-on pas dit au sujet de la beauté des femmes

Ses canons variant  en fonction des pays  et des époques !

Et, si chacun aura ses critères, chacune aura ses mystères,

On n’épousera pas, obligatoirement, celle que  l’on préfère.

Et pour être encore plus belle il  faut qu’elle soit amoureuse

De vous, jusqu’à projeter une image réciproque en ses yeux.

C’est alors que beauté extérieure et intérieure se confondent,

Et que le sable se transforme en verre, puis en devient cristal,

L’amour le rend d’autant brillant, transparent même si banal.

.

Si la beauté seule suffisait pour mieux se marier

Cela se saurait et laissera les autres sur la touche,

Or il n’en est rien, bien que cela aide grandement :

Ce qui compte est sentiment du beau, non de l’être.

.

La beauté d’une femme reste en partie indéfinissable,

Même s’il existe des critères, qu’on appelle des canons.

La beauté intérieure l’emportera, parfois, sur l’extérieur

Celle qu’on a choisi n’est pas la meilleure, en vaut autres.

.

.

623 – Calligramme  

 .

Le regard change    C     tout, regard est plat,

Regard devient flou     E     selon qu’on voit, ou pas

L’autre avec yeux doux    *      comme ceci, comme cela,

Sans prêter attention,  à     W   sa tenue ni à son maquillage

Finalement … à sa beauté    E    selon sa jeunesse et son âge.

C’est une vraie découverte    E    comme réelle  illumination,

Que de renouer sa passion    K   avec celle que l’on connait,

Qu’on croyait connaitre sur  –    le bout des seins, doigts

Sans parler reste, femme    E        peut changer d’air,

Et aussi de peau, d’allure   N     c’est en sa nature.

               D

Ce week-end je t’ai trouvé belle

Bonne, aimable  et  à mon goût,

C’est d’autant une bonne nouvelle,

Que je ne m’y attendais pas, * du tout.

Comme un retournement de  J   situation

Amour a vaincu toute idée de    E  séparation,

Je n’en reviens pas,  encore,    *   de  ce miracle

Intime loin de toute hystérie  T  ou de spectacle,

Renouer avec une femme    ‘  ancienne, nouvelle,

Comme découverte de ce   A   qu’on croit savoir,

Et qui s’avère faux, non   I   sensé, à percevoir

Pas  comme  on,  l’a  *  imaginé, rien de tel.

Tel n’est  plus  celui, celle  qui  est  sourd,

Avec qui on vit, pourtant, tous les jours,

L’enfermant  dans  un modèle d’amour

  Qui pour lui ou pour elle, n’a plus cours.

   De s’ajuster à ce l’on devient ou l’on est,

     Est plus que nécessaire, si …  conflictuel,

      L’on ne vit pas en couple, une ritournelle

       Qui jamais ne change d’airs, ni de traits !

       Redécouvrir l’autre est bonheur complet,

      Et sa présence nous rendra  déjà satisfait

        Et je ne parle pas du reste,    simple pudeur

         Et je vous laisse deviner    à  quelle hauteur.

.

        Il est presque magique  *    que demeure effet

       Et jours entiers  com    T  me en plateau après

        Comme si la pensée     R     faisait s’autostimuler

        Désir le maintenant     O     longtemps, à satiété !

      Tel scénario, se répé      U    tant, sans lassitudes,

   Est comme un air qui       V     vous trotte en tête

  Et qui lui donne comme     É      humeurs de fête

 Tout en rompant avec sa       E    bonne habitude.

 Ce week-end je t’ai trouvé         *       belle et bonne,

Même imparfaite, tout n’est          B     pas. ..  à jeter,

Lors,  je me demande,  encore,          E           pas mérité.

Restaurer n’est pas tout  recommen      L            cer à zéro,

C’est faire la part du vrai, authentique      L                du faux,

Le reste n’est qu’un  supplément  d’âme       E                 cadeau,

Qui fait que la vie est belle, que le monde        *                est beau.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

623 4

.

Ce n’est pas une extra-terrestre,

Ce n’est pas un animal familier,

Ce n’est ni salière, ni poivrière,

C’est juste une belle  femme !

.

Allez donc savoir qui se cache vraiment

Derrière cette  forme…  extraterrestre.

Une femme est grand mot lorsqu’on voit

Cette étrange silhouette sur son profil !

  .

Symbolique 

 .

Personne n’a vu

Un extraterrestre !

Pourtant, chacun en a

Une image plus ou moins

Consciente et claire.

.

L’extraterrestre représente

L’étranger, celui que l’on ne

Peut concevoir totalement

Et qui pourtant anime

Nos débats intérieurs.

.

Il est irréel et réel à la fois !

C’est un semblable différent.

C’est l’absolue différence et

La ressemblance secrète.

L’extraterrestre est une image

Du paradoxe inscrite en nous.

doctissimo.fr/psychologie/dictionnaire-

des-reves/rever-d-extraterrestre

.

Descriptif

.

623 – Ce week-end, je t’ai trouvée belle  

Alignement central / Titre serpente / Thème apparence

Forme anthropo  /  Rimes égales  /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : extra-terrestre / Symbole de fond : femme

.

.

Fond

.

Évocation 

.

623 6

.

Allez donc savoir qui se cache vraiment

Derrière cette  forme …  d’extraterrestre.

Une femme est grand mot lorsqu’on voit

Cette étrange silhouette sur son profil !

 .

Symbolique 

.

Il est difficile de décrire

La beauté d’une femme.

Chacun  a  ses critères

Et une belle femme

Peut ne pas plaire

À tout le monde.

.

Malgré… tout,

Au delà de sa

Beauté physique

Une femme aura une

Beauté   intérieure   sur

Laquelle il y a consensus.

.

Une femme belle, serait, à

Mes yeux, cette femme qui

Mélange, avec harmonie :

Grâce, intellect, présence,

Sans oublier son charme :

Cette femme  chez laquelle,

Il est  agréable  de se perdre

Dans le mystère de son regard

fr.answers.yahoo.com/question

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

La définition, la perception, d’une femme belle

Est culturellement des plus subjectives qui soient

Certains pensent que la beauté s’impose naturelle

D’autres qu’elle sera le fruit de canons, d’un choix.

.

Quant à évoquer la beauté d’un regard,  il faut déjà

S’y jeter  jusqu’au point de s’y perdre complétement,

Pour être à même de l’apprécier comme reflet du sien

Et si beauté  intérieure, extérieure peuvent se cumuler,

Elle deviendra alors comme un phare qui vous éblouira.

 .

.

Belle comme beau paysage 

.

Scénario

.

Il y a comme bonheur intérieur, joie de vivre, en ton expression,

innocence, authenticité naturelle, dans ton visage et expression,

reflet de ta grâce et beauté dans ton miroir qui n’est pas virtuel.

 .

Visuels et textuels  >>

615 – J’ai vu, dans tes yeux …plus clair

Visuels et textuels  >>

.

Tout est affaire de lumières

Et d’ombres,

Sans  compter,  couleurs,

En nombre,

Pour créer atmosphère,

Pénombre,

Où murmures, pleurs,

Encombrent

Le flux  des  regards

Sombres,

Où amour s’égare,

S’ombre.

 .

J’ai vu dans tes yeux,

Plus clair,

Qu’un reflet un curieux

Mystère :

Y ai vu quelque intérêt

Mais ne saurais

Dire lequel contredire,

À ceci près que

Il exprime un soupir,

Fort alangui.

.

Il donne à communiquer,

Plaisir de vraie vie.

Lorsque tu te sens aimée,

En réciprocité,

Quel qu’ombre s’y profile,

Gris nuancé,

Et dès qu’un doute se faufile

Reflet s’en va,

Tes yeux perdent leur aura :

Tu n’y es pas.

.

Mais j’ai vu, dans tes yeux,

Les  éclairs

D’un bel esprit heureux,

Sur Terre

D’enfin me rencontrer,

Et te plaire

Pour nous échanger

Paroles

D’amours tendres

À entendre

Si ce n’est agir

Ensemble.

.

.

Extension

 .

Qu’est-ce qu’on perçoit en le regard de l’autre :

Un reflet de soi, un reflet de son intention

Si ce n’est pas un reflet de lui-même.

Le premier est d’ordre physique,

L’image en miroir de son propre visage,

Second est de l’intensité subtilité du regard,

Troisième tiendra parfois du mystère sauf s’il

N’exprime rien : regard vide, sans profondeur.

.

Le mystère d’un regard tiendra à la complexité

D’une vie intérieure, qu’on a du mal à décoder :

Elle est  bien là mais derrière un rideau, brouillée.

Yeux malicieux, yeux pernicieux, yeux bienheureux

Yeux malheureux, ce n’est plus la chimie qui prime,

Ou s’exprime, mais l’alchimie qui soupire ou respire.

J’ai vu, dans tes yeux : plus clair, et voire, plus clairs :

Singulier et pluriels, n’ont pas  la même signification :

Le premier évoque l’esprit, tandis que, second, le corps.

.

Pour certains, c’est le premier qui compte ou leur suffit ;

Pour d’autres, le dernier qui les intrigue, voire les inspire.

Tout est dans le regard mais rien n’est de facile à décoder.

Le risque de projection de soi est  grand si l’on y cherche

Ce que l’on y apporte : sublimation états amoureux.

Le mystère se dissipe, on revient de clair à clairs

Et pour le coup, on y voit beaucoup plus clair

Dans la projection de ses intentions.

.

Comment voir clair dans des yeux noirs ;

Comment voir clair dans un regard sombre

Et  pour y voir quoi, déjà : quel qu’intention,

À son égard ou simple curiosité dû au hasard.

Dans le regard on y voit et y met ce qu’on veut :

La peur, le doute, le désir,  parfois le merveilleux,

Il faudra que son mystère s’éclaircisse tôt ou tard !

.

Le pouvoir de transmission, de suggestion,

De persuasion des yeux est des plus grands

Un seul regard m’a suffi pour comprendre

Ce que tu voulais me dire  sans te l’avouer.

On est limite de l’influence de l’inconscient

Ce sera les yeux dans les yeux,  que l’on sait

Si quelqu’un nous ment ou qu’il est sincère.

.

Regarde-moi, quand tu me parles,  ne baisse

Pas les yeux, sinon je ne saurai  ce que je dois

Comprendre de ce que tu me dis, étrange, non

Tel besoin, sinon de vérification, de cohérence.

Allez dire après que le regard  n’est pas parlant,

Il  l’est parfois plus que les mots  et plus directs,

On le voit au cinéma et on le montrera à souhait.

.

.

Épilogue

.

Reflèteraient-ils, les yeux des plus clairs

Ou absorberaient-ils   mieux, la lumière,

Que les yeux foncés …  marrons …  noirs,

En lesquels on croirait voir un désespoir.

***

Les tiens ne se contentent pas de réfléchir

Ils produisent une sorte d’intensité, éclair,

Qui pénètre en les miens, comme en chair,

Jusqu’à me faire frémir et voire découvrir.

***

Réciproquement, je contemple un tableau,

Tout au fond de tes yeux et des plus beaux

Qui me laisse deviner l’artiste, en devenir,

Qui, par le regard, aura su me conquérir.

***

Les mots, les mains, et, voire les gestes,

Peuvent apprendre  à cacher, à mentir,

Les yeux n’ont pas  de filtre trompeur,

Ils disent leur vérité  et à toute heure.

***

En tous cas, les tiens sont révélateurs

D’une personne d’une grande valeur,

Capable d’apporter un vrai bonheur,

À celui qui en capterait leurs lueurs.

.

.

615 – Calligramme

 .

Tout est affaire de lumières

Et d’ombres,

Sans  compter,  couleurs,

En nombre,

Pour créer atmosphère,

Pénombre,

Où murmures, pleurs,

Encombrent

Le flux  des  regards

Sombres,

Où amour s’égare,

S’ombre.

J

J’ai vu, dans tes yeux,

Plus  A  clair,

Qu’un reflet I  un curieux

Mys    *  tère !

Y ai vu quel  V   que intérêt

Mais ne   U    saurais

Dire lequel    *    contredire,

  À ceci   D   près que

Il exprime     A        un soupir,

Fort     N   alangui.

Il donne à     S  communiquer,

  Plaisir   *  de vraie vie.

Lorsque tu    T    te sens aimée,

En réci   E       procité,

Quel qu’om    S     bre s’y profile,

Gris   *   nuancé.

Et dès qu’un   Y   doute se faufile

Reflet   E     s’en va,

Tes yeux per   U  dent leur aura :

Tu n’   X  y es pas.

Mais j’ai vu,  *    dans tes yeux,

Les    T  éclairs

D’un bel es   R  prit heureux,

Sur    E   Terre

D’enfin me   S    rencontrer,

Et te    *   plaire

Pour nous   C    échanger

Par   L oles

D’amours A    tendres

  À ent  I  endre

  Si ce n’  R  est agir

Ensemble.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

615 4

.

Un pendentif ou une boucle d’oreille

Ou une forme de torche pour s’éclairer

Un goupillon double, pour nettoyer :

Ce n’est pas pour s’arracher les yeux.

.

Que viendrait faire un goupillon

pour améliorer la clarté des yeux,

rien du tout, c’est tout le contraire,

si fait que forme n’éclaire pas fond !

.

Qu’y a-t-il de commun entre

 Un  goupillon  et  les  yeux :

Rien évidemment, on ne peut

Pas se l’enfoncer dans les yeux.

 .

Symbolique 

 .

Le goupillon  ou écouvillon, est un objet

Pour nettoyer toutes formes de bouteilles

Le goupillon est variété de fléau d’armes !

Le goupillon est un objet liturgique

Pour asperger d’eau bénite les fidèles,

Lors de toutes cérémonies religieuses.

.

Par métonymie caricaturale le mot est

Employé par les anticléricaux

Particulièrement en l’expression

«Le sabre et le goupillon» exprimant

Alliance pouvoirs militaire, religieux.

Modifié, source  Wikipédia

.

Descriptif

 .

615 – J’ai vu, dans tes yeux … très clair !

Alignement central  /  Titre droit   /  Thème désir

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : goupillon   /   Symbole de fond : yeux

.

.

Fond

 .

Évocation

.

 .

Qu’y a-t-il de commun entre

 Un  goupillon  et  les  yeux :

Rien évidemment, on ne peut

Pas se l’enfoncer dans les yeux.

 .

Symbolique 

 .

Les yeux

Sont outils privilégiés

Pour s’ouvrir au monde.

 «l’œil est le miroir de l’âme»

.

(Platon) Siège de la séduction :

«Faire les yeux doux – tapez dans l’œil-

Ou voire encore : jouer de la prunelle.

.

C’est le  symbole de la connaissance :

 Troisième œil, siège de la perception

Et de la connaissance divine.

.

Chez les esquimaux

«Celui qui a des yeux»

Désigne le chamane, le clairvoyant.

poetiquedeloblique/overblog.com/les-yeux

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il n’y a nul  besoin de goupillon pour

Se nettoyer les yeux, éclaircir sa vue :

Quelques gouttes d’eau claire suffiront.

.

Mais c’est autant par sa concentration,

Qu’on parvient à fixer et voir les choses,

Telles qu’elles sont, avec leurs contours.

.

Pouvoir lire dans les yeux  de quelqu’un,

Est comme bénéficier d’une seconde vue.

Savoir décoder, interpréter des signaux

Très faibles mais néanmoins très clairs !

 .

.

Juste pour me les montrer

.

Scénario

.

Dans ton œil gauche, j’ai perçu un regard de tendresse et d’amour,

dans ton œil droit, j’ai perçu un désir de tenter de vivre ensemble,

dans la convergence de tes deux yeux, la certitude de ton choix ?

 .

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