362 -La visite du temple Tamoul

Visuels et textuels >> 

.

Faut montrer

Pattes blanches,

Lors bons chrétiens,

Lors… métropolitains,

Car si vous voulez visiter

Le moindre Temple…Indien,

Religion Tamoul n’est pas rien !

.

Faites d’abord ablutions

Des mains et des … pieds.

Le pantalon, et la chemise,

Sont de rigueur pour femmes

Pas de chaussures, de ceintures

En cuir tanné : faut rien d’animal,

Sur vous, qui souillerait votre âme !

.

Les statues, des plus bigarrées,

Avec plein de symboles convenus,

Nous aurons toutefois ouvert l’esprit

Sur un monde,  qui nous était inconnu.

On dit que toutes les religions  se valent,

Tamoul parait, bien sincère, et, bienvenue !

.

D’abord, trois tours d’un temple carré,  rond 

Par guide, faites-vous mener ensuite au vestibule

Où, grand garçon, marqué d’un point rouge au front,

Prie pour ses dieux Tamoul, en gardien …   en émule.

.

À l’extérieur, cent statues, des colorées, variées,

Divinités symboliques, moitié animale, humaine ;

D’autres sur le toit, empilées sur trois étages au carré

À toutes, les fidèles font leurs dévotions, par centaines.

.

À l’intérieur, sanctuaire des divinités sacrées,

Dans un patio étant réservé à la crème des fidèles,

Avec en plus sur les côtés, les sept planètes modèles

Qui faisaient naturellement objets de différentes piétés.

.

Saint des saints, protégé derrière porte ouverte

Était totalement inaccessible, à nous, les impurs,

Réservé aux prêtres et aux autres guides de l’azur :

Stop, ici ce serait sacrilège, serait même votre perte.

.

Grand seigneur, le guide, pour nous consoler,

Nous montre en la remise un grand char en bois :

Bien que de taille importante, onze tonnes, de poids,

Tous les ans il est, cérémonie, par fidèles Tamouls, tiré.

.

.

Extensions

.

Chaque religion a ses temples,

Rites, dévotions, interdictions, profanations.

On peut les critiquer, sans fondements, dépassés :

Jugement porté à partir de notre culture et civilisation.

.

Nous avons dans la religion catholique et chrétienne,

Nos rites et nos processions que d’autres religions

Ont du mal en en saisir le sens, voire la portée.

.

Traverser  des  feux de braise, en  marchant

Dessus, se percer la langue ou mutilation

Symboliques et cependant bien réelles

Peuvent  nous  sembler  inhumaines.

Mais toute religion,  par définition,

Comporte  bonne  part d’irrationnel

Et bien des traditions se poursuivent

Et se transmettent sans qu’on connaisse

Ni l’origine ni la raison : que traditions !

.

Des temples, lieux de cultes, il y en a pour toutes les religions

Chacune avec ses croyances, ses rites, ses coutumes, ses fêtes.

Résidents d’ile de La Réunion les accueille toutes, ou presque,

Et il ne se souciera pas d’en imposer une parmi tant d’autres :

Cette tolérance ou cette neutralité ou cette égalité religieuse,

Est rendue possible sur rocher loin de toute folie pour dieu

On peut en trouver, peu catholique en tous sens du terme

Lors il s’agit de troquer une croyance, contre une autre,

Toutes les religions se valent si elles ne sont déviantes

La secte et sectarisme ont conduit souvent à l’enfer.

.

.

362 –Calligramme

 .

UN

Faut montrer

Pattes blanches,

Lors bons chrétiens,

Lors… métropolitains,

Car si vous voulez visiter

Le moindre Temple…Indien,

Religion Tamoul n’est pas rien !

TEMPLE

Faites d’abord ablutions

Des mains et des … pieds.

Le pantalon, et la chemise,

Sont de rigueur pour femmes

Pas de chaussures, de ceintures

En cuir tanné : faut rien d’animal,

Sur vous, qui souillerait votre âme !

TAMOUL

Les statues, des plus bigarrées,

Avec plein de symboles convenus,

Nous aurons toutefois ouvert l’esprit

Sur un monde,  qui nous était inconnu.

On dit que toutes les religions  se valent,

Tamoul parait, bien sincère, et, bienvenue !

RÉUNIONNAIS

D’abord, trois tours d’un temple carré,  rond 

Par guide, faites-vous mener ensuite au vestibule

Où, grand garçon, marqué d’un point rouge au front,

Prie pour ses dieux Tamoul, en gardien …   en émule.

UN

À l’extérieur, cent statues, des colorées, variées,

Divinités symboliques, moitié animale, humaine ;

D’autres sur le toit, empilées sur trois étages au carré

À toutes, les fidèles font leurs dévotions, par centaines.

TEMPLE

À l’intérieur, sanctuaire des divinités sacrées,

Dans un patio étant réservé à la crème des fidèles,

Avec en plus sur les côtés, les sept planètes modèles

Qui faisaient naturellement objets de différentes piétés.

TAMOUL

Saint des saints, protégé derrière porte ouverte

Était totalement inaccessible, à nous, les impurs,

Réservé aux prêtres et aux autres guides de l’azur :

Stop, ici ce serait sacrilège, serait même votre perte.

RÉUNIONNAIS

Grand seigneur, le guide, pour nous consoler,

Nous montre en la remise un grand char en bois :

Bien que de taille importante, onze tonnes, de poids,

Tous les ans il est, cérémonie, par fidèles Tamouls, tiré.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

362 4

.

Un escalier pour monument

Ou un toit  à multiples étages

Servant de modèle  au temple

Plutôt indien, plutôt bouddhiste.

.

Temple est mot, édifice, générique

pour un bon nombre de religions :

dieu sait combien y en a hindoues,

aussi la forme convient au fond !

.

Temple Tamoul  ressemble  autre

Temple tout en étant différent :

Codes et rites, seront particuliers :

Il ne faudra pas porter de cuir !

.

  Symbolique

.

Importance du Temple,

Tant pratique que symbolique,

Tient en cela que c’est un objet matériel,

Ayant utilité, utilisation, précises et évidentes.

C’est un contenant. Il est possible d’y pénétrer,

De s’y tenir, d’y demeure, de s’y recueillir.

.

Le Temple est une unité de lieu

Où les hommes  sont  ensemble,

Où ils deviennent  un  Ensemble

Au sens mathématique du terme.

Ils y acquièrent   caractéristiques

Sans le Temple dirait  Bachelard,

L’homme serait un ordre dispersé.

Modifié, source : symbuli.pagesperso-orange.fr/

inaccessible_etoile/pages_etoile/s18-temple.

 

Descriptif

 .

362 – Un Temple Tamoul Réunionnais

Alignement central / Titre absent / Thème  Réunion

Forme superposée / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : temple    /     Symbole de fond : temples

.

.

Fond

.

Évocation 

.

362 6

.

Temple Tamoul ressemble autre

Temple tout en étant différent :

Codes et rites, sont particuliers :

Il ne faudra pas porter de cuir !

.

Symbolique d

.

Les

Temples

Hindouistes

Sont souvent dédiés,

À une divinité primaire,

Appelée la divinité tutélaire,

Et à d’autres divinités subalternes

Associées à cette divinité principale

En matière d’architecture, l’on peut

Dégager quelques règles générales.

.

Tout temple hindouiste  se compose,

Au minimum d’un cœur de sanctuaire

Appelé  garbha  griha  et  ensuite d’un porche

Permettant d’y accéder  mais   tout  sanctuaire

Est recouvert  et protégé  par une, ou des tours,

Plus ou moins haute, plus ou moins nombreuses.

Lors l’entrée s’effectuera toujours par un porche.

wikipedia.org/wiki/Architecture_des_temples_hindouistes

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Divers temples et nombres de religions

Ce n’est cela qui manque à La  Réunion,

Chacun peut pratiquer selon croyance,

Cette liberté est comme une évidence

Cela en fait un pays, pour tolérance,

Cela vous fait du bien en vacances.

 .

.

Maha Shiva Lingam

.

Scénario

.

Un temple hindou et qui visiblement n’est pas de chez nous,

avec ses statues, statuettes nichées en haut, un peu partout,

char hindou trainé à la main le jour de célébration rituelle !

.

Visuels et textuels >> 

1121 – Nous aurions acquis un sacré sens du sacré !

Visuels et textuels >>

.

Sacré n’est seulement pensées

Il est  aussi en actes  pratiques,

Utilisant nombre de rituels

Comme en exorcise de sa foi.

.

En lui à laquelle ne pas déroger

Et cela, depuis la nuit des temps,

Il n’y a qu’à voir nos enterrements

Avec  pour cérémonial  inhumation :

Les bougies et les hosties, les homélies,

Les lumières et les prières et bréviaires,

Sous une forme et voire sous bien d’autres

Faisant de nous, du sens sacré, bons apôtres

 .

Pour survivre  dans ce Monde  ou  pour  y perdurer,

Vide,  néant,  inutilité,  ne pourraient   nous aider :

Il nous faut : but, finalité en laquelle nous croyons

Œuvrons : en somme, cela définira notre religion.

.

Je vous arrête de suite car, un athée, incroyant,

Ni aucun agnostique n’aura pas de de religion :

Il ne croit pas en un dieu : rien qu’en lui-même,

Et trouve insensé toutes finalités téléologiques !

.

Lors impossible de résoudre problème insoluble :

De manière subtile on se contente de le déplacer.

Et idoles de païens sont devenues dieu unique,

Qui s’est transformé en de nouvelles idoles

Virtualisées par l’internet, et le cybernet,

En un cyberespace, une cyber-pensée.

.

Et nous ne pouvons pas y échapper

Sans être taxé de bestial, de bestialité

Car libre à chacun de mettre le «sacré»

Là où  il l’entend : l’amour, liberté, santé,

Le plaisir, les enfants, y compris, l’argent !

.

Tout cela parce que le sacré suppose

Réalité extérieure qui nous dépasse

Et qui nous élève en même temps.

Tous les arts …  s’en approchent,

Par un côté…sublimation de soi,

Humanisme par côté don de soi.

.

Don de soi et sublimation n’ont

Peut-être rien de sacré selon moi,

Ce sont des choix de vie, de valeurs

Auxquelles on croit, et que l’on défend

Pratique : il n’y a ni messe ni prophète !

.

.

Extensions

 .

Pas de vrai prophète pour sauver notre Monde

Ni annoncer la fin des temps, ni la délivrance

De l’Humanité, du fardeau, qui est le sien

Pour l’accueillir en une Terre promise,

Racheter son âme égarée, la ressusciter.

 .

On croirait synthèse religions monothéistes.

Je ne suis pas prêt à renoncer à liberté de penser,

De rêver, d’imaginer, ni de créer qui me sont sacrées.

 .

Voilà bien deux croyances, qui te tiendront éveillé mais

Ne donne pas un sens à ta vie, t’aident à la supporter.

 .

Le sacré est un sentiment qui fascine et terrifie,

Quelque chose de surnaturel mais qui ne se

Manifeste pas dans notre vie… réelle !

 .

Serait sacré  tout ce qui se donne

Pour tel  aux yeux  d’un croyant,

Qui pense être dans le vrai mais

Cherche à l’imposer aux autres.

.

Notre sens du sacré nous viendrait de ce rite, établi

Pour enterrer nos morts, que les animaux n’ont pas.

Naissance, mariage, enterrement en sont les témoins

Et ce quel que soit la religion et même chez les athées.

Il s’agit de quelque chose d’humain qui se projette divin

Sens sacré, suite à cela, aura pris  deux voies divergentes,

En relation avec Dieu et avec ce à quoi nul ne peut toucher,

Ainsi on parle de sanctuaire, à propos de la défense de l’État,

Comme si c’était un dieu qui gardait le trésor royal inviolable.

.

Tout d’abord, qu’est-ce que la sacré :

Qui appartient au domaine séparé,

 Intangible, inviolable du religieux

Doit inspirer crainte et respect

Lors on l’opposera à profane

En désignant toute réalité

N’étant pas  consacrée ;

Personne non initiée,

Et voire ignorante.

.

.

1121 – Calligramme

.

Sacré n’est    A  seulement S     pensées

Il est  aussi  V  en actes     E  pratiques,

Utilisant    O      nombre   N   de rituels

Comme     N   en exorcise  S     de sa foi.

En lui à     S      laquelle ne  *  pas déroger

Et cela        *      depuis nuit  D   des temps,

Y a qu’à       A     voir nos en    U   terrements

Avec  pour     C      cérémonial    *   inhumation

Les bougies,    Q    et les hosties   S   les homélies,

Les lumières      U   et les prières   A   et bréviaires,

Sous une forme   I     et voire sous  C   bien d’autres

Faisant de nous,   S   du sens sacré, R   bons apôtres

                                     É

Pour survivre  dans ce Monde  ou  pour  y perdurer,

Vide,  néant,  inutilité,  ne pourraient   nous aider :

Il nous faut : but, finalité en laquelle nous croyons

Œuvrons : en somme, cela définira notre religion.

.

Je vous arrête de suite car, un athée, incroyant,

Ni aucun agnostique n’aura pas de de religion :

Il ne croit pas en un dieu : rien qu’en lui-même,

Et trouve insensé toutes finalités téléologiques !

.

Lors impossible de résoudre problème insoluble :

De manière subtile on se contente de le déplacer.

Et idoles de païens sont devenues dieu unique,

Qui s’est transformé en de nouvelles idoles

Virtualisées par l’internet, et le cybernet,

En un cyberespace, une cyber-pensée.

.

Et nous ne pouvons pas y échapper

Sans être taxé de bestial, de bestialité

Car libre à chacun de mettre le «sacré»

Là où  il l’entend : l’amour, liberté, santé,

Le plaisir, les enfants, y compris, l’argent !

.

Tout cela parce que le sacré suppose

Réalité extérieure qui nous dépasse

Et qui nous élève en même temps.

Tous les arts …  s’en approchent,

Par un côté…sublimation de soi,

Humanisme par côté don de soi.

.

Don de soi et sublimation n’ont

Peut-être rien de sacré selon moi,

Ce sont des choix de vie, de valeurs

Auxquelles on croit, et que l’on défend

Pratique : il n’y a ni messe ni prophète !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1121 4

.

Un piédestal pour trois statues

Ou une forme de ciboire religieux

Ou une forme  de  cercueil humain

Voire peut-être, de sarcophage ?

.

(forme stylisée, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme)

.

Pour une momie, le sarcophage

 Témoigne  assez du sens du sacré

Tant c’est ce qui nous distingue,

Et pour partie, des animaux !

.

Symbolique 

 .

Momie est également une machine.

En effet, pour les Égyptiens : la mort

Est la dissociation entre le contenant

Appelé son enveloppe charnelle et

Le contenu impalpable, son âme.

.

Pour assurer  l’Éternité de la vie,

Il faut alors conserver également

Le contenant : le corps. Elle est moyen.

C’est une véritable machine à traverser

Le passage  vie-mort» sans encombre.

.

Selon le point de vue de l’embaumeur,

La momie est un produit et résulte

D’une activité,  d’un long procédé

De fabrication mettant lui-même

En jeu, d’autres objets  et  outils,

Vrai savoir-faire du technicien.

fr.wikipedia.org/wiki/Momi

ficationen_Egypte_antique

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1121 6

.

Pour une momie, le sarcophage

 Témoigne  assez du sens du sacré

Tant c’est ce qui nous distingue,

Et pour partie, des animaux !

 .

Symbolique 

 .

Le sarcophage est un coffre

Qui est destiné à recueillir le défunt.

Il est associé à la mort : dans l’antiquité,

Égyptiens  utilisaient nombre  de sarcophages

Pour préserver momie qui se trouvait à l’intérieur.

.

Il représente la demeure du défunt en l’au-delà,

Le décor du couvercle représenterait le Ciel,

Tandis que le fond de la cuve : la Terre !

1001symboles.net/symbole/sens-de-sarcophage

.

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Tant que nous sommes vivants

L’on représente un être animé,

Et quand nous sommes morts :

Un objet, une chose,  inanimés.

Pourquoi  alors  vouloir durer,

Dans  un  sarcophage, cercueil

En une tombe, en un cimetière,

Sinon pour croire résurrection

Pas  sous  la même forme, sûr,

Mais un autre principe de vie,

Qui lui, ne serait  plus  soumis

À une mort bien trop charnelle.

 .

.

Un sacré sens du sacré

.

Scénario

.

On pourrait l’acquérir par soi-même pendant années de jeunesse,

à chaque enterrement, célébration nouveau mortel, élu pour le ciel,

chez certains, esprit curieux, critique, scientifique, chamboulant tout.

 .

Visuels et textuels >>

1104 – Mystères que l’amour, l’art, la religion !

Visuels et textuels  >>

.

Amour, art, religion : triptyque,

Trois mystiques ou passions selon

L’importance qu’on leur accordera,

Avec sa foi, ou raison : mais l’amour

A besoin de croyances : il est naturel.

L’art, de vrai réalisme : il est culturel.

La religion, ni de preuve  ni de raison,

Elle est avant tout, surtout spirituelle.

 .

Trois choses, dans ma vie, demeurent mystérieuses :

Le sexe, l’art et la religion,

Bien que je les découvre, entreprenne, pratique : étrange,

Je ne vois pas d’explication

Aux choses irrationnelles en mon désir mais bien humaines,

Comme toutes mes passions.

 .

L’amour d’abord : attrait physiologique et besoin hygiénique,

Prenant, produisant énergie

Capable de déclencher en moi, pour l’autre sexe, pour toujours,

L’amour  de toute une … vie,

Bien plus : concevoir l’enfant de ma confusion et de mes fusions,

Pour  m’assurer  ma… survie.

 .

L’art ensuite, un plaisir symbolique, un besoin de cristallisation,

De mes rêves d’interprétation,

Capable de sublimer en moi, pour d’autres regards, un talent fou

Pour exprimer ma jubilation

De concevoir, partager, d’inexprimables, admirables attractions

Pour  mes  contemplations.

 .

La religion enfin : désir lointain, qui m’a fait, chrétien, croyant,

Pour enterrer mes morts,

Pour donner comme semblant de sens à mon existence, aimant

Mon  créateur  de  sorts

D’avoir conçu un au-delà de vie, bien meilleur, bien différent :

Qui  a  raison  ou  tort !

 .

Face à tout cela, la Science avance hypothèses, supputations

Par bribes et preuves :

Sommes différents d’autres animaux vivants en évolution,

Nous faisons peau neuve

À chaque civilisation démontrant le contraire en action,

Guerres, misères, veuves,

 .

À ne savoir qu’en faire de notre bilan extraordinaire,

Traces de nous sur Terre,

N’avons rien à faire qu’enfants pour nous refaire,

Qu’arts pour nous parfaire.

.

Des religions, comment s’en défaire !

C’est sûr que cela me parait énorme

C’est pourtant ce qui me forme,

C’est ce qui me transforme,

Qui fait de moi, homme.

.

.

Extensions

 .

L’amour, l’art et la religion

Font partie des comportements

Spirituels voire rituels qui distinguent

L’homme des animaux, même supérieurs.

Ils auraient comme points communs,

De développer, s’appuyer sur,

Un tas de croyances qui

Nous subliment.

.

L’amour n’existe pas par lui-même,

Il doit être incarné, pour se dévoiler.

L’art est une interprétation sublimée

De ce qui nous entoure,  de la réalité !

La religion est  une certaine croyance,

Pas pour autant une croyance certaine

Le tout est puzzle d’Éclats d’existences.

.

Trois attachements pour trois sublimations,

Qu’amour, art et religion, qu’on peut cumuler

Mais que l’on pourra, parfois, même confondre

Quand on dit que l’amour est toute ma vie, etc…

Lors en fait tout cela tient d’une part de mystère.

.

Quoiqu’il en fût, et quoiqu’il en soit, l’homme

Ne peut se passer des trois : en témoignera

L’art pariétal des cavernes  et des grottes ;

La religion comme croyance en l’au-delà ;

L’amour comme soubassement du couple.

.

.

1104 – Calligramme

 .

MYSTÈRES

Amour, art, religion : triptyque,

Trois mystiques ou passions selon

L’importance qu’on leur accordera,

Avec sa foi, ou raison : mais l’amour

A besoin de croyances : il est naturel.

L’art, de vrai réalisme : il est culturel.

L’AMOUR,

La religion, ni de preuve ni de raison,

Elle est spirituelle.

Trois choses, dans ma vie, demeurent mystérieuses :

Le sexe, l’art et la religion,

Bien que je les découvre, entreprenne, pratique : étrange,

Je ne vois pas d’explication

Aux choses irrationnelles en mon désir mais bien humaines,

Comme toutes mes passions.

L’amour d’abord : attrait physiologique et besoin hygiénique,

Prenant, produisant énergie

Capable de déclencher en moi, pour l’autre sexe, pour toujours,

L’amour  de toute une … vie,

Bien plus : concevoir l’enfant de ma confusion et de mes fusions,

Pour  m’assurer  ma… survie.

L’art ensuite, un plaisir symbolique, un besoin de cristallisation,

De mes rêves d’interprétation,

Capable de sublimer en moi, pour d’autres regards, un talent fou

Pour exprimer ma jubilation

De concevoir, partager, d’inexprimables, admirables attractions

Pour  mes  contemplations.

La religion enfin : désir lointain, qui m’a fait, chrétien, croyant,

Pour enterrer mes morts,

Pour donner comme semblant de sens à mon existence, aimant

Mon  créateur  de  sorts

D’avoir conçu un au-delà de vie, bien meilleur, bien différent :

Qui  a  raison  ou  tort !

Face à tout cela, la Science avance hypothèses, supputations

Par bribes et preuves :

Sommes différents d’autres animaux vivants en évolution,

Nous faisons peau neuve

À chaque civilisation démontrant le contraire en action,

Guerres, misères, veuves,

À ne savoir qu’en faire de notre bilan extraordinaire,

Traces de nous sur Terre,

N’avons rien à faire qu’enfants pour nous refaire,

Qu’arts pour nous parfaire.

L’ART

Des religions, comment s’en défaire !

C’est sûr que cela me parait énorme

C’est pourtant ce qui me forme,

C’est ce qui me transforme,

Qui fait de moi, homme.

 LA RELIGION

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1104 4

.

Un flacon de parfum stylisé

Insecte du genre coccinelle,

Même voire un coléoptère

tant telle forme : mystère.

 .

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

 .

Coccinelle ou autre coléoptères,

 scarabée, hanneton, charançon,

de loin, on pourra les confondre

si fait que forme diffère du fond.

.

Amour, art et religion n’ont rien à voir

Avec ce coléoptère :

Mais certains insectes demeureront

Pour nous, un mystère.

.

Symbolique

 .

Beaucoup d’espèces

Ou des groupes d’espèces

Ont des noms dits vernaculaires

Les scarabées, les coccinelles, lucanes,

Hannetons, charançons, sont coléoptères.

.

«Véritable panacée, le lucane-cerf-volant était

Autrefois utilisé pour soigner les œdèmes,

Soigner les rhumatismes, la goutte

Et les problèmes de rein aussi.

.

Une simple goutte d’huile,

Extraite du lucane, placée

Creux de l’oreille, devait

Même guérir de surdité.

wikipedia.org/wiki/Coleoptera

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1104 6

.

Amour, art et religion n’ont rien à voir

Avec ce coléoptère :

Mais certains insectes demeureront

Pour nous, un mystère.

.

Symbolique 

.

La théologie catholique

Distingue les mystères naturels

Dont nous pouvons connaître l’existence

Et le contenu par analogie ; les vérités

Qui ne sont révélées que par Dieu,

Dans l’Histoire du salut ;

Les vérités   inaccessibles.

.

La  Trinité,   l’Incarnation,

La Rédemption : mystères

Selon les dogmes catholiques.

La mystique ou le mysticisme, 

Est ce qui a trait    aux mystères,

Des choses cachées voire  secrètes.

wikipedia.org/wiki/Mystère_(christianisme)

 

.

Corrélations

 

Fond/forme

.

 .

.

Un puzzle sans aucune figure

.

Scénario 

.

Mystère que l’amour entre deux êtres quels qu’ils soient.

Mystère que l’art qui interprète et sublime nos passions.

Mystère que religion qui nous fait à croire en l’invisible.

 .

Visuels et textuels  >>

1102 – Religion catholique nous rend coupable !

Visuels et textuels >>

.

Dans la religion catholique

 Eve serait coupable,

De s’être laissée

Tenter Diable

Et depuis

Chassé

Du

Paradis

Avec   Adam,

Bien qu’ +   innocent,

Depuis il   +    le cherche

Et, depuis    +       est mortel

Etant perdu  +++++    sur la Terre.

.

Et voici qu’il prétendrait que la femme serait

Coupable, de n’être pas devenue, demeurée,

Egale en responsabilité comme  l’homme

Qu’elle ne pouvait,  qu’elle ne pourrait

S’en prendre   rien   qu’à elle-même.

Religion catholique rend coupables

De ne pas devenir l’homme parfait,

Et la faute à qui : à Adam et  à Eve,

Chassés du paradis en éternelle vie.

Je n’y étais pas et je n’y souscris pas.

Faudrait encore qualifier leur faux pas

D’avoir choisi le seul arbre de la science,

Celui du bien et du mal…en connaissance !

Depuis, je suis responsable, même coupable,

Et je n’en serai acquitté qu’en royaume de Sion

Que je ne connais que de nom, sans descriptions,

Comment croire que j’en suis moi-même, capable !

Six milliards de misérables et autant …  d’incapables

Qui ont vécu et avant nous sans rien résoudre du tout,

Pourquoi les mille suivants  en seraient-ils moins fous,

Pour nous fabriquer  une éternité, humaine, agréable !

Faut-il voir la Terre comme seul paradis, seul conquis,

Fonction de quoi : non coupables, mais responsables,

Laissés seuls à nous-mêmes en serons-nous grandis

Si toute croyance repose sur cette Terre de sable !

Angoisse de disparaître, à jamais  insoutenable,

La religion est une réponse en forme d’espoir,

De petite lumière qui nous éclaire en le noir

Univers ne délivrant pas de clef, vérifiable.

Religion n’est  ni coupable, ni détestable :

Elle ne nous fait pas sourd, aveugle en tout,

Chacun a foi en quelque chose … d’impalpable,

Sinon en soi, en l’humanité fait de sages et de fous.

.

.

Extensions

 .

La

Religion

Catholique nous

Rend coupable, c’est nous

Et non Dieu,  qui l’avons décidé

Alors même que les lois de l’évolution

Nous démontrent que nous sommes issus

De la lignée des animaux appelés supérieurs.

Vérité révélée, lot de consolation que ce paradis

Auquel nous aspirons bien après notre disparition :

Qu’importe notre futur, l’essentiel, pour nous, est ce qui

Se passe maintenant et donc le vivre pleinement au mieux

Et non de remettre à plus tard.  D’un autre côté, plus tard ce

Sera trop tard : la religion nous tient dans cet illogisme

Et nous demande de parier à défaut de croire…

.

Des lieux de péché, de confession, rachat, rédemption.

«Faites pénitence, mes frères, tant vous avez tous … péché,

Dieu, en sa grande miséricorde, vous accorde son pardon»

Ainsi parlait Zarathoustra, comme Dieu, du bien  et du mal :

L’homme en ayant conscience s’élève de sa condition animale.

C’est le thème de sermons en chaire, église : «la chair est faible

Mais l’esprit et fort, peut  lutter en  suivant préceptes religions.

Une façon d’excuser les faiblesses humaines face aux tentations

 De la vie : boissons, bonne chère, sexualités, argent…infidélités !

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Nous sommes tous et toutes responsables

De ce qui nous arrive, sauf de notre mort !

Mais pour autant avons-nous été coupable

D’un péché originel quelconques : curiosité

Et qui daterait d’un pseudo paradis perdu,

La faute à Ève, serpent, arbre, voire Adam.

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Face à vérité, on a les crocs, on a les dents

L’homme ne serait pas né il y a 2 000 ans

Avant Jésus-Christ mais il a des millions,

Depuis l’évolution naturelle a fait œuvre,

De sélection, maturation, humanisation

Jusqu’à nos jours, issu d’homo habilis.

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1102 – Calligramme

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En la religion catholique

 Ève serait coupable,

De  s’être  laissée

Tenter Diable

Et depuis

Chassé

Du

Paradis

Avec   Adam,

Bien qu’ +   innocent,

Depuis il   +    le cherche

Et, depuis    +       est mortel

Étant perdu  +++++    sur la Terre.

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Et voici qu’il prétendrait que la femme serait

Coupable, de n’être pas devenue, demeurée,

Égale en responsabilité comme  l’homme

Qu’elle ne pouvait,     qu’elle ne pourrait

S’en prendre rien       * qu’à elle-même.

Religion catholique  R    rend coupable

De ne pas devenir   E  l’homme parfait

Et la faute à qui    L   à Adam et  à Ève,

Chassés du para   I   dis en éternelle vie.

Je n’y étais  pas   G  et je n’y souscris pas.

Faudrait encore   I    qualifier leur faux pas

D’avoir choisi     O   seul Arbre  de la Science

Celui du bien     N    et du mal en connaissance.

Depuis, je suis    *     responsable, même coupable

Et je n’en serai    R      acquitté qu’en royaume de Sion

Que je connais      E       que de nom,  et  sans descriptions,

Comment croire    N        que j’en suis, moi-même …capable !

Six milliards de     D          misérables, et, autant … d’incapables

Qui ont vécu et      *           avant nous, sans rien résoudre du tout,

Lors pourquoi     C           mille suivants seraient-ils… moins fous,

Pour nous fab     O          riquer une éternité, humaine, agréable !

Faut-il voir la    U         Terre comme seul paradis, seul conquis,

Fonction   de     P        quoi, non coupables mais responsables,

Laissés seuls    A       à nous-mêmes en serons-nous grandis

Si toute croy   B     ance repose sur cette Terre de sable !

Angoisse de  L  disparaître, à jamais  insoutenable,

La religion  E  est une réponse en forme d’espoir

De petite lumière  qui nous éclaire en le noir.

Univers ne délivrant pas de clef, vérifiable.

Religion n’est  ni coupable, ni détestable :

Elle ne nous fait pas sourd, aveugle en tout,

Chacun a foi en quelque chose … d’impalpable,

Sinon en soi, en l’humanité fait de sages et de fous.

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Forme

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Réduction

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Évocation 

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1102 4

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Un grand vase pour y mettre

Un petit bouquet de fleurs ?

Comme on en voit souvent

En nombreuse églises !

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(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

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Religion est comme un vase

La culpabilité,   comme fleurs 

Et les fleurs une fois fanées sont

Jetées mais sont vite remplacées.

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Symbolique 

 .

Dans la littérature médiévale,

Le vase possède le sens de trésor.

S’emparer d’un vase, c’est conquérir un trésor

Briser  un vase, c’est  anéantir  par  le  mépris,

Le trésor qu’il représente. Le vase alchimique,

Le vase hermétique signifient toujours le lieu

Dans lequel les merveilles s’opèrent ;

C’est le sein maternel, l’utérus dans

Lequel une nouvelle vie se forme.

D’où cette croyance que le vase

Contient le secret des métamorphoses.

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Fond

 .

Évocation

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1102 6

.

Religion est comme un vase

La culpabilité,   comme fleurs 

Et les fleurs une fois fanées sont

Jetées mais sont vite remplacées.

.

Symbolique

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Le

Bonheur

Est  une  fleur

Qu’il ne faut cueillir »,

Écrivait   André   Maurois.

S’il ne faut pas  cueillir  la fleur,

Mieux vaudra, sans doute, se mettre

À son école: ne serait-ce pas occasion de

S’en remettre, en toute confiance, aux mains

Du jardinier  qui lui aura donné  de s’épanouir ?

Car d’après le poète lumières Bernard de Fontenelle:

«De mémoire de rose, il n’y a qu’un jardiner au monde»

Modifié, source : www.cathobel.be/2018/03/30/100097

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Notre religion catholique ne nous a pas fait une fleur

Nous tenant coupable d’avoir mangé le fruit défendu !

De là dépendrait notre sort, notre condition humaine,

Alors qu’elle n’est que résultat  de l’évolution  continue

Des espèces vivantes et ce depuis des millions d’années

Mais on ne pourrait guère opposer religions et fleurs,

Dès lors que tous leurs rites en utilisent un maximum

Et sans pour autant se poser la question du jardinier

Chacun de nous serait son jardinier sans culpabilité

 .

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Confessionnal culpabilise

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Scénario

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C’est le lieu du péché originel, au Paradis et selon la Genèse !

Confessionnal est lieu où l’on confesse, fesse les mauvaises pensées.

L’église est lieu où l’on se rachète d’avoir été faible, voire coupable !

 .

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