609 – Pardonne-moi d’avoir pris mon temps

 Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Certes, de faire et de nombreuses fois, l’amour,

En seconde, troisième, voire quatrième vitesse,

Peut  en  satisfaire, sensuellement … plus d’une.

.

Comme un viol  et à la hussarde

Qui les prend  en pleine  détresse

Tandis que d’autres … s’y attardent,

Pour tremper encre et affuter plume,

Pour prendre temps d’en faire le tour.

.

Si  je suis un amant  de ce dernier genre

Pardonne-moi si j’ai pris tout mon temps

D’explorer de ton corps toute possibilité

D’exprimer  mon amour d’en discuter.

.

Observer, caresser, toucher effleurer,

Est le contraire de s’activer s’agiter

Car tous les sens sont mis en éveil

Pour faire, amour, merveille.

.

Lors pardonne-moi,

D’avoir  pris

Mon temps

Prendre

Soin de toi

Te caressant,

En tant qu’amant.

.

C’est pas que tu aies un corps

De rêve qui crée désir sans trêve,

Bien que tu n’aies vingt ans en corps,

Il demeure aussi harmonieux que d’Ève

.

Et je serais un vilain doublé d’un assoiffé

Si je demeurais ainsi durant toutes nuitées

Tant l’atmosphère est si rare pour la gâcher

Lors  l’exception devient la règle, à observer.

.

Pardonne-moi encore d’avoir pris le temps,

De prendre soin de nous tout en discutant,

De nos soucis problèmes  et peurs autant,

Où nuit était  à demi  consommée vivant.

.

À plein, chaque  instant,  chaque mot,

Qui, en ma tête  s’imprime, nouveau,

Bien que cent fois dit, fait en stéréo

N’en finissent de  renvoyer  échos.

.

Échos qui se renforcent   chaque fois  que les sons

De ton corps et de ta bouche entrent en vibration

Avec les miens, donnant chœurs à nos fantasmes.

.

.

Extensions

 .

Échos dépassant, sublimant,

Et prolongeant l’instant

Jusqu’à lui donner

Le parfum

De durée de temps,

Éternisant le suspendant

Est le privilège de petite mort.

.

Entre dévorer et faire l’amour à la hussarde,

Prendre le temps d’amoureux qui musardent,

Il n’y aurait pas qu’une différence  d’intensité :

Il y a celle de la passion versus  de la sensualité !

Faire l’amour est comme décider de cuire un œuf :

Trois minutes pour un œuf coque ; six pour mollet ;

Neuf pour dur : et à vous de choisir votre préférence.

En amour, on peut multiplier par deux, recommencer.

Porno affiche des performances qui n’ont pas de réalité.

.

Il n’y a pas de durée spécifique pour que le sexe,

Mais les gens auront toutefois tendance à penser

Que durée d’un long rapport sexuel  aurait à voir

Avec un meilleur rapport que s’il était trop court.

.

En réalité, ce n’est pas tant la durée qui compte,

Que l’intensité du rapport et son … authenticité,

En ajoutant  et bien évidemment, la réciprocité,

Ce qui n’est pas toujours le cas … loin s’en faut !

.

Fragments

.

La durée de toute union sexuelle,

Peut s’étirer presque… indéfiniment

Allant de quelques minutes à une heure

Et je ne mentionne pas de vrais records !

.

Nombre préliminaires comme on appelle

Sont souvent oubliés, par envie ou ennui,

Des formes de séduction, y en a à la pelle,

Pour qui veut que tout se passe, avant lit.

.

Quelle femme peut imaginer faire l’amour

Sous la contrainte temporelle d’un sablier

Cela s’apparenterait à quel qu’acte tarifé,

Sans mot, sans retour ni aucun discours.

.

Rien n’empêche de retourner le sablier,

On remet ça, reste du temps ou argent,

 Ça ne changera rien, une précipitation,

N’a rien de bon pour assouvir passion.

.

Je préfère pour moi dit un amoureux

Un long temps passé, sans se presser

Qu’une seule minute pleine intensité

A chacun son choix l’un dans l’autre.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

.

Certes, de faire et de nombreuses fois, l’amour,

En seconde, troisième, voire quatrième vitesse,

Peut  en  satisfaire, sensuellement … plus d’une.

.

Comme un viol  et        P                 à la hussarde

Qui les prend en            A               pleine détresse

Tandis qu’autres           R                  s’y attardent,

Pour tremper encre      D            et affuter plume,

Prendre le temps          O          pour faire le tour.

Si je suis un amant      N      de ce dernier genre

Pardonne-moi, si j’ai   N  pris tout mon temps

D’explorer de ton corps   E    toute possibilité

D’exprimer  mon amour    *   d’en discuter.

Observer, caresser, toucher   M   effleurer,

Est le contraire de s’activer  O   s’agiter

Car tous les sens sont mis  I  en éveil

Pour faire, amour, mer   *   veille.

.

Lors pardonne-moi,

D’avoir   A     pris

 Mon    V temps

Pren O   dre

Soin  I de toi

Te ca R ressant,

En tant   qu’amant.

.

C’est pas que tu P     aies un corps

De rêve qui crée    R  désir sans trêve,

Bien que tu n’aies    I  vingt ans en corps,

Il demeure aussi har  S    monieux que d’Ève

Et je serais un vilain    *    doublé d’un assoiffé

Si je demeurais ainsi   M   durant toutes nuitées

Tant l’atmosphère   O    est si rare pour la gâcher

Lors  l’exception     N  devient la règle, à observer.

Pardonne-moi        *    encore d’avoir pris le temps,

De prendre soin    T        de nous tout en discutant,

De nos soucis         E     problèmes  et peurs autant,

Où nuit était           M    à demi  consommée vivant.

À plein, chaque        P            instant,  chaque mot,

Qui, en ma tête        S            s’imprime, nouveau,

Bien que cent foi     *                dit, fait en stéréo

N’en finissent de     *                 renvoyer échos.

.

Échos qui se renforcent   chaque fois  que les sons

De ton corps et de ta bouche entrent en vibration

Avec les miens, donnant chœurs à nos fantasmes.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un diabolo bien symétrique,

Deux  verres, à vin, renversés

Cinq temps  pour cuire un œuf,

Au sablier comme pour l’amour.

.

609 4

.

Si un sablier serait utilisé pour compter

Un temps très court :

Il n’en faut pas, pour faire l’amour,

Sinon il pourra être bâclé !

Qui dit temps évoque un sablier,

Pour se référer à son écoulement :

Prendre le temps ce sera le dépasser

Si bien que forme et fond convergent.

  .

Symbolique 

 .

Le sablier est un instrument,

Servant à mesurer le temps.

Il symbolisera : l’éternité,

Prudence, tempérance,

Recommencement.

 .

Tant   le      sablier

Est associé temps

 .

Cyclique, il est retourné

Indéfiniment et c’est donc le

Même sable qui s’écoule dans le

Récipient  opposé, ainsi, le  sablier

Symbolise éternel recommencement.

1001symboles.net/symbole/sens-de-sablier

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

609 6

.

Si un sablier serait utilisé pour compter

Un temps très court :

Il n’en faut pas, pour faire l’amour,

Sinon il pourra être bâclé !

 .

Symbolique 

.

De faire l’amour est      image

Agréable, et positive et qui vient

Apporter du bien-être au rêveur.

 

Cela peut être une compensation

Face à des situations dures voire

Douloureuses vécues   en vue de

Rétablir un équilibre psychique.

Faire l’amour illustre  aussi  une

Union   au  contenu  inconscient.

 

Le  ou la  partenaire, représente

Ce contenu avec lequel le rêveur

Rêveuse s’unit dans l’acte sexuel.

C’est une alliance  très intime  qui

S’opère au sein de la personnalité.

Psycho/Interpretation-des-reves/Rever-

de-faire-l-amour-notre-interpretation

.

.

Fond/forme 

.

Combien de temps prend une femme

Pour atteindre l’orgasme, son amant

Combien sont simultanés, coordonnés.

.

Autant de questions  d’ordre sexualité,

Et  qui n’ont rien  à voir  avec  l’amour,

Tant entre la bestialité et la spiritualité,

Que les orgasmes soient rapides ou lents;

.

De toute façon, ils sont tellement différents

Qu’aucun sablier ne pourra être juge de paix

En la matière, ce quel que soit la performance

Et voire même la compétence, voire l’appétence.

.

 Textuels et illustrations  >>  

608 – J’ai passé ma nuit contre ta peau… nue

Textuels et illustrations >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Épouser formes de ton corps,

En collé  contre ta peau, nue,

J’en rêve, je m’y vois encore.

.

Fantasme, récurent devenu :

En tous points l’ai confondue

Avec la mienne et en continu

.

Bien que, tes pleins, et creux,

Restent différents des miens :

Me demande si notre étreinte

A bien eu lieu, n’est pas feinte.

.

Qu’importe, lors la nuit passée,

Aura   été, pleinement, comblée,

Par grain, grâce, de tes touchers.

.

J’ai passé la nuit contre ta peau nue

Tellement ému à ce point que j’ai cru

Qu’elle devenait mienne et en  continu,

Bien que n’aies pas sa douceur charnue !

.

Ta tête, creux de l’épaule, enfouie,

Respirait un même air  d’endormi,

À ce point que ton  soupir épanoui

Soufflait mêmes  rêves compromis.

.

Tu as, souvent,  changé de position

Mais mon  corps a suivi transition

Jusqu’à épouser sa forme, en rond,

Fœtus, chien  de fusil  ou  en  long.

.

Petit matin, lors tu es enfin réveillée

Ne savais où  était ta main, mon pied

Tant nous étions en corps enchevêtrés

À ne plus pouvoir  d’autre, se détacher.

.

Nulle étreinte, avant pendant, après nuit

Tant nos cœurs étaient satisfaits transis.

D’épouser un corps  de femme…  amie,

Me demande si j’ai touché âme aussi.

.

Extensions

 .

L’âme est intouchable,

Par définition, « incouchable »

Aussi mais il nous restera son aura,

Il restera son mystère, il restera son sourire

Me parlant de ton univers intérieur, imaginaire,

Ta peau nue contre la mienne, rien ne la remplace,

Rien ne me fait davantage exister de manière

Simple, naturelle, comme allant de soi,

Comme si ta peau était en soie

Que son toucher me rendait

Comme électrisé,

Magique en toi.

.

Il y a différentes peaux, différentes formes, différentes odeurs :

Toutes ses sensations se mélangent, sous les touchers d’un cœur,

Qui bat dès qu’il sent la peau nue d’une partenaire, durant l’heure

À laquelle émane d’elle, cette incroyable impression de … douceur.

Réminiscence inconsciente de la peau de sa propre mère, étant bébé

Ou découverte d’une autre et qui procure des sensations renouvelées.

Chaque peau, chaque forme, chaque odeur,  a ses attraits, répulsions,

Sans qu’on soit vraiment maître de leurs élections, leurs persévération

Celui qui n’a pas de nez, de sensibilité du toucher, ne sait  ce qu’il perd !

.

Notre corps serait, en définitive, morcelé

Certaines parties sont du domaine public

Tandis que la majorité, du domaine  privé

On le voit sur les plages sauf des nudistes !

.

Entre voir, entrevoir, approcher, toucher,

Il y a toute la gradation de la proxémique

Qui tient compte des coutumes, des règles

Et voir même parfois d’interdits religieux.

.

Période de Covid, toucher les joues, mains,

N’est pas recommandé, uniquement coudes

On n’empêchera pas amoureux de se toucher

Lors c’est du domaine privé, de la sensualité !

.

Fragments

.

La peau a une odeur, une saveur,

La peau a un toucher, une couleur,

La peau à une forme,  une splendeur,

La peau est protection de son intérieur.

.

Un corps épouse un autre, collé contre lui,

Les deux forment un duo des plus épanouis

En caressant le corps nu, on atteindra aussi

Âme s’y promenant, de jour comme de nuit.

.

L’émotion est à son comble à endroit intime

Lors une main s’en approche en plein estime

En quête de consentements pour belle union,

Mêlant corps amoureux, en pleine confusion.

.

Arrive que le simple contact d’une peau douce,

Peau de pêche, peau lisse, peau souple, parfaite

Réveille des sensations évoquant sa propre mère

Provoquant une profonde émission des chaleurs.

.

Le parfum s’applique, s’imprime, sur toute peau,

Si deux se mélangent, suite aux contacts intimes,

Ils peuvent autant se renforcer que se repousser :

Toute la chimie et alchimie d’amour, concentrée.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

Épouser formes de ton corps,

En collé  contre ta peau, nue,

J’en rêve,  je m’y vois encore.

Fantasme, récurent devenu :

En tous points l’ai confondue

Avec la mienne et en continu

.

Bien que, tes pleins, et creux,

Restent différents des miens :

Me demande si notre étreinte

A bien eu lieu, n’est pas feinte.

.

Qu’importe, lors la nuit passée,

Aura  été, pleinement, comblée,

Par grain, grâce, de tes touchers.

.

J’ai passé la nuit contre ta peau nue

Tellement ému à ce point que j’ai cru

Qu’elle devenait mienne et en  continu,

Bien que n’aies pas sa douceur charnue !

.

Ta tête, creux de l’épaule,  J           C    enfouie,

Respirait un même air   ‘              O    d’endormi,

À ce point que ton   A                N   soupir épanoui

Soufflait mêmes    I                  T   rêves compromis.

Tu as souvent    *                   R      changé de position

Mais mon      P                    E   corps a suivi transition

Jusqu’à       A                      *  épouser sa forme en rond

Fœtus          S                      T  chien de fusil ou en long.

Petit matin,   S                    A   lors tu es enfin réveillée

Ne savais où      É                 *  était ta main, mon pied

Tant nous étions   *               P    en corps enchevêtrés

À ne plus pouvoir   N            E   d’autre, se détacher.

Nulle étreinte, avant  U        A  pendant, après nuit

Tant nos cœurs étaient I      U    satisfaits transis.

D’épouser un corps        T    *    de femme amie,

Me demande si j’ai        *    touché âme aussi.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une bouteille, ou un vase,

Ou encore un flacon mais :

Une odeur probablement

Et qui collera à la peau.

.

608 4

.

Chaque peau, comme chacun le sait,

 Aurait sa propre odeur :

Il vaut mieux qu’elles s’accordent

 Dans tous nos actes intimes.

  .

Symbolique 

 .

Les odeurs

S’offrent-elles à notre nez :

Non, il les fabrique en partie,

Sont-elles              détachables

Des objets  qui  les dégagent ?

 

Non,  impossible de convoquer

L’image d’une odeur qui ne soit

L’odeur de           quelque chose.

Se   souvient-on   d’une   odeur ?

 

À proprement         parler,      non,

On se souvient  de l’avoir déjà sentie.

Pouvons-nous     décrire   cette   odeur ?

Non, pas plus qu’expression d’un visage.

 

C’est parce    que nous   avons conscience

D’une odeur    sous  la  seule   forme  de

« L’effet que  cela fait » de la sentir.

journals.openedition.org/terrain/4325

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

608 6

.

Chaque peau, comme chacun le sait,

 Aurait ses propres odeurs :

Et il vaut mieux qu’elles s’accordent

 Dans tous nos actes intimes.

 .

Symbolique 

 .

L’intimité réfère

Au sentiment d’association

Personnelle proche avec autrui.

.

Elle se rapporte à une connexion

Familière et affectivement très étroite

Avec d’autres en résultat à un certain

Nombre  d’expériences  communes.

.

L’intimité  est  véritable  demande

Des échanges,  la transparence,

La réciprocité et incidemment

Une certaine vulnérabilité.

fr.wikipedia.org/wiki/Intimité

 .

.

Fond/forme 

 .

La peau serait-elle la couverture

 De l’âme autant  que corps entier ?

.

On serait en droit de se le demander

Quand l’on entend  dire, de  quelqu’un

Qu’il a émotions, nerfs, à fleur de peau,

Comme si son âme  se mettrait à vibrer !

.

Ce n’est rien d’autre apparence, substance

Nous protégeant de toute agression externe,

En réalité c’est aussi une surface de séduction

Qui, par sa forme et son grain, nous attire !

.

Textuels et illustrations >> 

607 – Sur lit de métaphores, j’ai jeté mon âme

 Textuels et illustrations   >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Sur     un    lit

De métaphores

Où je dors réjoui

Où je rêve encore

J’ai jeté mon âme,

Toute  en flammes,

À tes pieds brûlants,

Comme cœur d’amant

Qui s’est révélé  battant,

À faire monter  sa tension,

Jusqu’au bout de sa passion.

.

Sur un lit

De métaphores,

J’ai jeté mon âme nue,

J’y ai trouvé une amphore

Ayant cueilli ma vertu.

Son phosphore

M’éblouit

De sa lumière

Presque abyssale

Où l’amour s’installe.

 .

Sur un lit

De métaphores,

J’ai rédigé un poème

Avec encre et lettres d’or

Parlant d’une extrême

Sensibilité, câline,

Et que tu tiens

En ton sein

Intime.

 .

Sur un lit

De métaphores,

Juste  à mon  côté,

Je me serais  couché,

En amour, en passion,

Pour  quel qu’échange,

Qui ne soit pas d’ange,

De mots, déraisons,

À s’en rendre

Fous.

 .

Sur un lit

De métaphores

Durant…cette nuit,

Entre la vie et la mort

J’ai poussé … un cri,

Si long, et, si  fort,

Que je l’entends

Encore !

.

Extensions

 .

Toute une floraison de métaphores, pousse

Spontanément pour exprimer, indirectement

Et de manière imagée, ce que produit, chez nous,

L’amour lors il advient, soudain, avec quelqu’un.

Le cœur lui-même en est une alors qu’il n’est

Qu’un muscle qui ne pourrait pas penser.

La rose, une autre alors qu’elle est végétale,

Le diamant, troisième alors qu’il est minéral !

.

Une bouche à entendre, voire un cœur à prendre,

Un esprit à surprendre, une âme à comprendre,

Pour finir, sexe à fendre en armure tombante

Voilà un autre lot de métaphores dont

Les amoureux raffolent pour meubler

La  conversation,  ou  pour  instituer

Des jeux de miroirs aux cents reflets.

.

Écrire un poème n’est pas indispensable

Pour déclarer son amour, et pas plus qu’un

Bouquet de fleurs ou un anneau de diamants

Mais ils signifient chacun, une part de l’indicible

En la passion irraisonnée qui habite les amoureux.

Sur un lit de métaphores, j’exprime et je sublime

Ce que j’adore  jusqu’à en perdre le sud et nord

Mais dans mon âme nue, il dure encore !

.

Métaphore, symbole, analogie, métonymie, ressemblance, évocation,

Tous ces mots se rejoignent, se renvoient, l’un et l’autre, leurs échos,

Qui dans notre propre vision du monde se percutent en nos cerveaux

Jusqu’à atteindre leurs états de sublimations extrêmes en poétisation

Comme si supplément d’âme parvenait à nous faire vibrer d’émotion.

.

« Les ciseaux et la colle, les fenêtres,

Le bureau, la salle, l’atelier constituent

 Des métaphores familières pour  usagers.

.

 L’auteur s’attache ici à situer la complexité,

 L’ampleur et l’apport réel de ces métaphores

Pour utilisateurs, concepteurs d’interfaces,

Dans les trois domaines de l’informatique,

Des télécommunications et audiovisuel. »

.

Extrait de la quatrième de couverture,

 Du livre  « Métaphore et multimédia »

Poulain : La Documentation française

Collection technique et scientifique des

 Télécommunications, Paru le 05/07/1996

.

Mais on pourrait en faire de même  pour

Les domaines, de l’amour, amitié, famille.

.

.

Fragments

.

Un lit de métaphores

Ou la métaphore du lit,

Lorsque l’un dans l’autre

Ils se joignent, s’associent

Qu’espérer de mieux encore

Dans lesquels l’on se vautre !

.

Ce sont là jeux de mots, d’esprit,

Croit-on vraiment à ce que l’on dit

La métaphore n’est qu’un transport

Entre sujet  et  reflet, à raison, à tort.

.

Comment une âme, peut-elle être nue :

Ce n’est qu’image et des plus convenues.

Quant au poème, même si ça reste virtuel,

C’est plus réel que n’importe quel spirituel.

.

Et  pour ce qui est  de ton corps, très  sensuel,

Il y a plus qu’une métaphore : tout est charnel.

.

Je pourrais t’enfiler collier entier de métaphores

Celle de ta porte, celle de ta fenêtre mène à un lit.

.

Et même quand tu dors, je te vois en luminophore,

Lors en muse, tu m’inspires,  en  tout ce que j’écris.

.

Sur ton lit de métaphores j’ai jeté, de la vie, mon sort.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

.

SUR LIT

Sur     un    lit

De métaphores

Où je dors réjoui

Où je rêve encore

J’ai jeté mon âme,

Toute  en flammes,

À tes pieds brûlants,

Comme cœur d’amant

Qui s’est révélé  battant,

À faire monter  sa tension,

Jusqu’au bout de sa passion.

DE MÉTAPHORES

Sur un lit

De métaphores,

J’ai jeté mon âme nue,

J’y ai trouvé une amphore

Ayant cueilli ma vertu.

Son phosphore

M’éblouit

De sa lumière

Presque abyssale

Où l’amour s’installe.

J’AI JETÉ

Sur un lit

De métaphores,

J’ai rédigé un poème

Avec encre et lettres d’or

Parlant d’une extrême

Sensibilité, câline,

Et que tu tiens

En ton sein

Intime.

MON

Sur un lit

De métaphores,

Juste  à mon  côté,

Je me serais  couché,

En amour, en passion,

Pour  quel qu’échange,

Qui ne soit pas d’ange,

De mots, déraisons,

À s’en rendre

Fous.

ÂME   

Sur un lit

De métaphores

Durant…cette nuit,

Entre la vie et la mort

J’ai poussé … un cri,

Si long, et, si  fort,

Que je l’entends

Encore !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Évocation

Un collier ou un chapelet

De métaphores,    de formes,

Voire de couleurs bien diverses

Qui enchanteront tous nos rêves ?

.

607 4

.

Collier de métaphores :

Ballon, étoile, balle, carré, cœur,

Où chacune représentera

Une forme d’amour particulière !

 .

Symbolique 

 .

Le collier est un ensemble

De perles ou grains rassemblés à fil.

On le porte autour du cou.

.

Les grains sont de différentes natures,

Petits coquillages percés,

Dents d’animaux sauvages, ou  encore

Des griffes d’ours ou autre.

.

Il  peut  être  une  monnaie  d’échange,

Ou signe distinctif d’un clan, d’un chef.

Il représente le courage et la bravoure

D’un chasseur, ou d’un guerrier.

.

Il est porté comme bijou

Et devient une parure.

Son symbolisme est lié au cercle,

À la couronne, l’anneau,

L’ouroboros ou perle.

Dictionnairedessymboles.com/

2017/08/le-symbolisme-du-collier.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

607 6

.

Collier de métaphores :

Ballon, étoile, balle, carré, cœur,

Où chacune représentera

Une forme d’amour particulière !

 .

Symbolique 

 .

Symbolique   

 

Si  l’on    voudrait     permettre     à    une     personne

De    retrouver        la   voie   du      sens    symbolique,

Il  faudra  bien  l’aider,   à passer,   d’une  conscience

Linéaire  et  logique,       temporelle,      chronologique

À une découverte  de       façon   d’être         permettant

L’émergence de son in    conscient qui          conditionne

Cette forme de pensée     serait      alors          étayée par

Expressions métapho     riques, images     symboliques.

Ces deux termes,  de       métaphores         et symboles

Sont objet plusieurs          dis-cus-sions         et théories.

Source : ergopsy.com/symbole-et-metaphore-i102.htm

.

.

 Fond/forme

.

Pas un lit, un collier non que de perles

Mais de métaphores, fort diversifiées.

.

Certes il en faudra, mais pas de trop,

Sinon on ne colle plus à toute réalité.

On devient l’image derrière le miroir,

Et on oublie celle qu’il y avait  devant.

.

Cela dit il y a des existences virtuelles,

Qui ne peuvent être évoquées, imagées,

Qu’avec elles, telle que l’âme ou paradis.

.

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606 – Je ne sais quoi vous dire, vous entretenir

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Je ne sais quoi vous dire

Propre à vous séduire

Jusqu’à vous servir

Et sans contredire

Moindre  désir,

À vous plaire,

.

Tout… entier,

Serai consacré,

Ce jusqu’à ce que

Vous cédiez … enfin,

A mes charmes humains

Qui m’auront rendu divin !

.

Je ne sais quoi vous dire

Pour vous …  entretenir,

D’un mot, ou  d’un rire,

Et qui vous ira, à ravir,

Et puis pour me servir,

À m’introduire

.

À vos côtés,

Non en coquin

Comme importun

Qui a l’air de flirter

Avec un air intéressé,

Alors qu’il est détaché.

.

Je ne sais quoi vous dire

Je ne suis qu’un soupir

Qui se dirait maudire

D’être un vampire

Pour vous  élire

.

En vie d’élixir,

Que l’on dit éternel,

Lors nos sangs, mélangés,

Font de lui, puis, font d’elle,

Créature expérience nouvelle

Où l’amour  s’annonce cruel,

Au point il devient mort-né.

.

Extensions

 .

Toute conversation n’engage à rien

Tout aussi bien qu’elle engager à tout !

C’est la première fois  que l’on s’est vu

Que je t’ai accosté,  que l’on s’est parlé

Ça peut faire début de roman, romance.

Le problème est que l’on se saura pas trop

Quoi dire et l’on ne débite que des banalités

Sur le temps qu’il fait, l’ambiance du moment,

Les occupations respectives : rien de bien excitant.

Tout est gestes, mimiques, expressions, intonations !

La conversation, c’est aussi se téléphoner, et là, il n’y a

Plus de gestes ni de mimiques affichables et décodables.

La conversation, c’est aussi s’écrire : plus d’intonations,

D’hésitations, de reprises, ni d’ajustements possibles :

Ce qui est écrit est écrit, et une fois pour toujours.

La séduction est subtile jusqu’au moment où

Une invitation à se partager un week-end,

Avec ou sans prétexte, lancée par l’un de deux.

Au fur et à mesure d’échanges, goûts de chacun

Se déclarent et puis s’affinent et puis se renforcent :

« Tiens l’autre jour, en écoutant un concert de jazz

En pleine rue, j’ai pensé à toi » et réciproquement.

.

Pour vous entretenir, vous dire, je ne sais quoi,

Vous tenir : avec moi, devant moi … contre soi :

L’un privilégie la parole, directe, utile, pratique,

L’autre, l’écrit, plus construit voire plus poétique

Le plus souvent, ce ne sera qu’un grand blah…bla

Qui en le réécoutant, ou relisant, me consternera.

La poésie a, au moins, ceci  pour elle : elle est plus

Grande que celui qui la déclame à l’autre ou l’écrit,

Elle jaillit de l’intérieur, comme un authentique cri.

.

En amour, tout est affaire de discours :

On ne prend pas l’autre de haut et court

Sinon toute conversation s’arrêterait là !

.

Aimer demande de bien parler, sans quoi

L’amoureux n’aime pas vraiment, ou mal,

Mais si tout ce que je dis, sera interprété,

C’est que confiance est faible, inexistante.

.

En amour, ce ne serait  plus … la logique,

Qui mènera le pas mais bien les émotions.

Tout discours trop cohérent, trop construit

Donnera impression de calcul, non passion.

.

Pour autant, est-il préférable : dire, se dédire,

Que d’avoir un discours trop cultivé intelligent,

Lors un discours trop confus ne saurait séduire

Encore une fois, faut être soi-même et se livrer.

.

Fragments 

.

Je ne vous apprendrai rien, vous disant

Que l’amour ne rendrait pas que

Sourd et même aveugle :

Muet d’émotion

.

Émotion est à ce point forte, déstabilisée

Que même si l’on s’est préparé,

Lorsqu’on est en entretien

On ne dit plus rien.

.

Rien d’autre que des banalités usuelles,

Et qui plus est dans une gestuelle

Difficile à capter, interpréter

Qui laissera à désirer.

.

Désirer serait-il comme se mettre à nu

Face quelqu’un (une) d’inconnu :

Porte entrée/sortie, venue,

 Les deux confondues.

.

Confondues en messages subliminaux

Qu’on devra lire entre les mots,

Mais qui ne se devineront

Si autre : en réception.

.

Réception d’attitudes à contre-emploi

Mais qui s’avèrent de bon aloi,

Pour suite, prochaine fois,

Si tant est qu’il y en a.

.

Il y en aura, mais parfois pour signifier

On en reste là mais on se rejoint :

On souhaite être amis, point,

Reste : faut pas y penser !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme 

 .

JE NE SAIS

Je ne sais quoi vous dire

Propre à vous séduire

Jusqu’à vous servir

Et sans contredire

Moindre  désir,

À vous plaire,

Tout… entier,

Serai consacré,

Ce jusqu’à ce que

Vous cédiez … enfin,

A mes charmes humains

Qui m’auront rendu divin !

 .

************************

QUOI DIRE POUR

Je ne sais quoi vous dire

Pour vous …  entretenir,

D’un mot, ou  d’un rire,

Et qui vous ira, à ravir,

Et puis pour me servir,

À m’introduire

.

À vos côtés,

Non en coquin

Comme importun

Qui a l’air de flirter

Avec un air intéressé,

Alors qu’il est détaché.

.

VOUS ENTRETENIR 

Je ne sais quoi vous dire

Je ne suis qu’un soupir

Qui se dirait maudire

D’être un vampire

Pour vous  élire

.

En vie d’élixir,

Que l’on dit éternel,

Lors nos sangs, mélangés,

Font de lui, puis, font d’elle,

Créature expérience nouvelle

Où l’amour  s’annonce cruel,

Au point il devient mort-né.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un piédestal support d’un objet d’art,

Un élément de colonne pour balustrade

Ou un simple pied de table et en bois,

Qui se différencie nettement de jambe

.606 4

.

Entre tenir la jambe… à quelqu’un

Et tenir un pied de table :

On pourra parfois confondre les deux

Y a une différence entre eux.

  .

Symbolique 

 .

La table est un symbole lié

Au partage  de la nourriture,

Et aux  échanges  intellectuels,

Et à la communion et aux lois.

Elle est symbole de stabilité.

 

C’est aussi la table des lois.

Ces lois régissent toutes

Les structures fortes,

Comme une  nation,

Ou une  communauté,

Ou une cellule familiale.

 

Elle évoquera la réunion

De nombreuses personnes

Conscientes et agissantes

Au sein du monde.

tristan-moir.fr/table

.

.

Fond

 

Évocation

.

Entre tenir la jambe… à quelqu’un

Et tenir un pied de table :

On pourra parfois confondre les deux

Y a une différence entre eux.

 .

Symbolique 

 .

Ce qui fait que nous sommes les mêmes :

Nous sommes tous des êtres humains.

Par conséquent, nous sommes tous

Constitués de la même façon.

.

Ce qui fait que nous sommes différents :

Nous n’avons pas les mêmes goûts,

Caractères, éducations, cultures.

.

Et nous avons des physiques différents :

Certains sont grands,

D’autres, maigres, gros.

.

Les yeux bleus, verts, marron, voire gris,

La peau noire, blanche,

Si fait, chacun est semblable et unique.

slate.fr/story/154076/pourquoi-divan-psy

 .

 .

Fond/forme 

 .

Tenir la jambe à quelqu’un est selon

L’expression qui lui est consacrée,

Lui imposant un flot de discours,

Jugés  plus ou moins  ennuyeux.

.

 Quant à la référence à la table :

Dire de quelqu’un qu’il s’y met,

Signifie choses intéressantes !

.

Les différents pieds, et tables

N’empêchent pas de mentir,

Pas plus avancer d’en finir,

Vaut mieux se taire, partir.

.

Textuels et illustrations  >> 

605 – Pauvre de moi, riche de toi, je m’évertue

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Je suis

Et je reste

Pauvre de moi

Mais, riche de toi,

Ta nature, pauvreté,

Reste un trésor caché,

.

Car ta vertu,  à me plaire,

Vaudra tout l’or du Monde,

Et je saurais  m’en satisfaire,

Chaque jour, chaque seconde.

.

Toute vie de bohème, extrême,

Serait  préférable  …  à l’ennui,

De posséder  la  Terre  entière.

.

Je  suis,  limité,  et  incomplet,

En mes défauts,  me complait

Mais toi tu sais les … défaire.

.

Pauvre de moi, mais riche de toi, lors je m’évertue

À m’imaginer une longue vie de bohème… avec toi

Où, rien n’aurait plus d’importance que … ta vertu,

A me plaire et ainsi à ne jamais me séparer…de toi.

.

C’est alors que l’un dans l’autre, et réciproquement

Nous nous déclarerons, à la fois, conjoints, amants,

Ma pauvreté te servira de richesses, et inversement,

Tant notre alliance serait bien d’or et non d’argent !

.

Je sais, à quel point je suis limité, je suis incomplet.

Je sais aussi, qu’en tous les points, je ne te satisfais,

Bien  qu’en des forces et faiblesses, l’on se complait,

Il n’est nul besoin d’en parler : en resterons muets !

.

Pauvreté n’est pas vertu lors richesse n’est pas vice

De passer, de l’un  à l’autre : est-ce délice, supplice,

Les pauvres qui s’aiment, valent mieux qu’égoïstes,

Ne faisant rien pour autres, que pour eux, existent.

.

Pauvre de moi, riche de toi : je m’évertue à t’aimer

Comme tu es, tu étais et tu deviendras, à t’évoluer,

Vers plus de liberté, de compassion, d’authenticité,

L’important, n’est-il pas, après tout, de l’assumer !

.

Extensions

 .

Toute marge de liberté

Que l’on s’octroie, sera

Étroite  ou  large, selon

Que  l’on  a  foi, ou  non,

En l’autre, que l’on se fixe

Des bornes ou lignes rouges

À ne pas franchir, au  risque

De ne plus jamais revenir, ou,

Tout un moins, après un temps,

Celui de l’heure du pardon, et du

Rebond avant un nouvel abandon.

.

Le théâtre le cinéma offre des scènes émouvantes

Et, parfois, à regarder,  et à vivre …  éprouvantes !

Tout est dans la projection, de soi, en personnages,

Et rien n’échappe à la force, beauté de leurs images,

Pauvre de moi, riche de toi, établit relation…inverse,

Et c’est là que tout dialogue, avec intensité, converse,

Qui nous apporte une expérience par rôles interposés,

Où les acteurs pourtant ne font rien autre que simuler,

Mais l’illusion demeure encore plus forte que sa réalité.

.

On ne peut, dirait un proverbe, vivre

Longtemps … d’amour et d’eau fraiche,

L’argent, sinon richesse entre en compte,

Quand il s’agit d’allier raison/sentiments.

.

Cela pourrait aboutir à de mauvais calculs,

Où ne se projetteront les situations d’avenir,

Tant de se marier en premier pour de l’argent

Est très peu semblable à se marier sans aucun.

.

En cas de séparation, divorce, héritage familial,

Premier cas, on peut croire continuer à profiter,

On sonnerait cabinet d’avocat pour dédommager

Comme si amour raté avait un prix sur le marché.

.

En deuxième cas, la cause est entendue… d’avance,

Il n’y a rien à partager qu’un pur sentiment d’échec

Et  de quoi la vengeance se nourrirait sinon du vrai

Qui chacun sait, devant tribunaux, ne trancherait !

.

Fragments

.

Nous avons tous une histoire

À la fois collective et personnelle

Vie ne peut être blanche ou noir

Ni esprit sans racine charnelle

.

Si l’on se réfugie en un donjon,

Faut pas espérer une bonne union

Si on pense sa promise en donjon,

 Vaudrait mieux être un papillon.

.

Donjon ne sert qu’à se protéger

Et en aucun cas, ne sert à aimer :

Rêver d’y trouver  une  princesse,

Nulle prière à dieu, intercesse.

.

Histoires de princesse, manant

Feraient rêver de temps en temps

Sont passée de mode maintenant

La richesse a changé de camp !

.

Alors pauvre de moi/riche de toi

Ne s’adresse pas surcroit d’argent,

Mais bien de la richesse intérieure

Qui se communique en bonheur.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

^

Je suis

Et je reste

Pauvre de moi

Mais, riche de toi,

Ta nature, pauvreté,

Reste un trésor caché,

.

Car ta vertu,  à me plaire,

Vaudra tout l’or du Monde,

Et je saurais  m’en satisfaire,

Chaque jour, chaque seconde.

.

Toute vie de bohème, extrême,

Serait préférable  …  à l’ennui,

De posséder  la  Terre entière.

.

Je suis, limité,  et  incomplet,

En mes défauts,  me complait

Mais toi tu sais les … défaire.

.

PAUVRE DE MOI,

.

Pauvre de moi, mais riche de toi, lors je m’évertue

À m’imaginer une longue vie de bohème… avec toi

Où, rien n’aurait plus d’importance que … ta vertu,

A me plaire et ainsi à ne jamais me séparer…de toi.

C’est alors que l’un dans l’autre, et réciproquement

Nous nous déclarerons, à la fois, conjoints, amants,

Ma pauvreté te servira de richesses, et inversement,

Tant notre alliance serait bien d’or et non d’argent !

.

RICHE DE TOI,

.

Je sais, à quel point je suis limité, je suis incomplet.

Je sais aussi, qu’en tous les points, je ne te satisfais,

Bien  qu’en des forces et faiblesses, l’on se complait,

Il n’est nul besoin d’en parler : en resterons muets !

Pauvreté n’est pas vertu lors richesse n’est pas vice

De passer , de l’un à l’autre : est-ce délice, supplice,

Les pauvres qui s’aiment, valent mieux qu’égoïstes,

Ne faisant rien pour autres, que pour eux, existent.

.

JE M’ÉVERTUE

.

Pauvre de moi, riche de toi : je m’évertue à t’aimer

Comme tu es, tu étais et tu deviendras, à t’évoluer,

Vers plus de liberté, de compassion, d’authenticité,

L’important, n’est-il pas, après tout, de l’assumer !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

La pointe d’un stylo,

Piédestal et  objet d’art,

 Ou alors  une tour donjon,

Habitée par quelque princesse.

.

605 4

.

On peut toujours rêver d’un prince,

Et de princesse, idylliques :

S’enfermer en donjon n’a jamais

Été une solution amoureuse.

 .

Symbolique 

 .

En   temps

 De      paix,

Le  donjon

Ren-fer-me

Les trésors  et   les armes,

Les archives de la famille

Le  seigneur  y   loge  avec

Sa famille, à l’étage noble

De par sa position élevée,

Tout sommet d’un donjon

Sera  en général celui qui

Offre la  meilleure vue de

La  région  environnante.

Et, en cas  de   siège, c’est

L’endroit  privilégié  d’où

Pourront    être   observés

Mouvements  de  l’ennemi.

Si le château est de petite taille,

Ce serait, de là, que les archers,

Et les machines de guerre, ont

La plus grande portée de tir.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

On peut toujours rêver d’un prince,

Et de princesse, idylliques :

S’enfermer en un donjon n’a jamais

Été solution amoureuse.

 .

Symbolique 

 .

Toute

Princesse

Sym-bo-lise

Une beauté  

 Qui  doit

Etre révélée parfois délivrée.

C’est l’imaginaire et  la  créativité,

Nature féconde, énergie de vie, amour.

 .

Pour  une femme, la princesse  symbolise

Une part secrète et véritable de sa féminité.

Celle-ci de devra d’être visible au moment où

Se présente l’élu, devant épouser la princesse.

 .

Un rêve de princesse, en attente, correspond à

L’angoisse du temps  qui menace sa féminité.

Elle rêve, elle doute de sa nature profonde.

Pour un homme la princesse symbolise

Quête fébrile de la femme promise.

tristan-moir.fr/princesse

 .

.

Fond/forme 

.

Donjon et princesse en un conte

Vont de pair et prince charmant,

Qui viendrait,  pour l’en délivrer !

.

En est-on si loin …  de ces temps-là,

Où femme était passive, prisonnière

De quoi, d’un donjon, non d’un père !

.

Les histoires de pauvres et de riches,

Renversent, un peu, cette catégorie,

Quoique gens se marient entre eux.

.

Textuels et illustrations  >>

604 – Tu n’es ni pire ni meilleure qu’une autre

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Tu n’es

Ni meilleure,

Ni  pire,  que les

Autres  …  femmes !

Enfin   …    presque,

Lors       je      t’aime

Lors    ta    taille,

Silhouette,

Je trouve

 Chouette.

.

Une femme très commune,

Femme comme il me faut

Pour monter plus haut

Plus haut que  tous

Deux en fortune.

.

Lors c’est pour ce que tu es,

Plus que pour ce que tu fais

Que je t’aime, pour de bon :

À t’en demander … pardon.

   .

Me lasser, me passer de toi,

N’y ai encore  jamais pensé.

C’est chose qui peut  arriver,

Épargne-moi  telle  destinée.

.

Tu n’es ni pire  ni   meilleure,

Qu’une autre mais à tout faire

C’est encore toi que  je préfère

Afin de réaliser mon  bonheur.

.

Tu n’es pas grande et pas petite,

Tu es dans la moyenne, en taille,

Tu n’as rien de mannequin, pépite

Mais l’important est que tout t’aille.

.

Ta silhouette, tu n’es ni grosse, mince,

Plutôt bien balancée, et, bien équilibrée,

Mais si d’autres te ressemblent et à égalité

Ce ne sera jamais que pour toi que j’en pince.

.

Girouette, tu ne l’es pas  et, ni  trop  ni moins,

Qu’une autre, jalouse du tout, tu ne l’es point

Sauf de mon temps, mon esprit libre,

Lors de jouir de ma passion, je vibre.

.

Chouette,   tu  l’es, lors  le  souhaites

Et ça fait  cent fois  que je te répète :

On aime pas un être pour ce qu’il fait,

On aime quelqu’un  pour  ce qu’il est !

.

Toi tu n’es rien et tu es tout, pour moi,

Et moi, de même, et, ce qui m’embête :

Est que je ne pourrai me passer…de toi

Même si, d’une autre me mets en quête.

.

Extensions

 .

Tu n’es ni pire ni meilleure qu’une autre

Mais tu es tout pour moi,

Qui t’ai choisie, légère vêtue, lors tu marches,

Sur tes talons hauts, dans la rue.

 .

Muette, tu l’es, quand je t’aborde,

Non par des mots communs,  par des sentiments

Et je sens pourtant comme une onde,

Troubler pensée, rien qu’à te regarder.

 .

Mouette rieuse, tu t’échappes comme une invitation

À te suivre ou une obligation à me fuir,

Je ne saurais le dire car ton pas en devient vacillant,

Couettes, tu n’en a plus depuis longtemps,

 .

Tu n’es plus une enfant : tu es une femme

Accomplie qui suscite  bon nombre  de fantasmes

Masculins, comme ce n’est pas permis.

Pour finir, serait-ce une simple fixation sur toi

 .

Qui m’ôte de la tête ce choix délibéré,

Presque raisonné, pour lequel je suis prêt

À tout sacrifier  en épreuve de vérité,

Pour tirer cela au clair une fois pour toutes.

.

 «Tu n’es ni pire ni meilleure qu’une autre»

Jugement fatidique et loin d’être idyllique,

Qui laissera un goût amer, après la passion,

Et dont on aura la volonté  de s’en satisfaire,

Au mieux et cela jusqu’à preuve du contraire.

.

«Tu n’es ni pire ni meilleure qu’une autre»

Qui voudrait entendre une chose pareille :

«Tu es bien meilleure en tout que les autres»

Voilà qui entre bien et fait chaud à l’oreille.

 .

Quant au pire, comme le dit Ann Williams

Et d’autres avec elle : l’enfer peut attendre :

Il est de toute façon en germe dans l’amour

Comme un beau virus dans tout corps sain.

 .

Peut-être y aurait-t-il des façons d’être pire

Pour la gent masculine et la gent féminine :

Lors la haine succède à l’amour, on se doute

Qu’il n’y a plus de limites pour s’affranchir !

.

Fragments

.

Difficile, de peindre, de dresser

À partir de silhouette un portrait

On le fait, abandonne, on le refait,

Le tout n’a rien de net, on le rejette.

.

Il se trouve que la tienne, je l’ai gardé,

J’ai affiné ses traits, ai mis de la lumière,

Touches de couleurs et un enfant, ai rajouté

Pour faire de toi, enfant, fille, femme et mère.

..

J’ai découvert nos différences… nos convergences,

Gommé traits trop saillants, couleurs trop seyantes,

Pour approcher, au delà de ton cops, l’âme aimante

Transparaissant dans tes yeux, émotions pétillantes.

.

Comment quelqu’une qui semblait des plus ordinaires

Peut-elle se transformer avec l’amour en vie commune,

Défiant les temps, les âges, la succession d’anniversaires

Pour devenir argent, or, diamant, une véritable fortune.

.

D’être, ou d’avoir été, ni meilleure ni pire qu’une autre,

Est loin d’être en soi un compliment mais si la balance

Du côté du meilleur, c’est qu’on aura fait le bon choix,

Reste à savoir si on y est pour quelque chose, ma foi !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

.

Ni meilleure, pire

Que toute autre femme

Enfin                    presque,

Lors                           je t’aime

Lors        Ô    +    Ô      ta taille,

Lors, ta           +           silhouette,

La trouve        +             chouette,

Tournant « ==== » girouette

Une femme    très    commune,

Est femme comme il me faut

Pour monter plus haut

Plus haut que  tous

Deux en fortune.

.

¤¤¤¤¤¤  Lors c’est pour   T   ce que tu es, ¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤    Plus que pour    U   ce que tu fais    ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤     Que je t’aime,   *   pour de bon :    ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤     À t’en deman    N    der  pardon.     ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤      Me lasser, me   *   passer de toi,     ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤      N’y ai encore    E  jamais pensé.      ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤       C’est chose qui S   peut  arriver,       ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤       Épargne-moi    *   telle destinée.       ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤       Tu n’es ni pire  N   ni    meilleure,       ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤      Qu’une autre   I   mais à tout faire      ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤      C’est encore    *   toi que je préfère       ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤      Afin de réa     P   liser mon  bonheur.     ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤     Tu n’es pas      I    grande et pas petite,    ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤     Tu es dans la      R        moyenne, en taille,    ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤   Tu n’as rien de       E     mannequin, pépite    ¤¤¤¤

Mais l’important       *      est que tout t’aille !

Ta silhouette, tu n’es    M        . ni grosse, mince,

Plutôt bien balancée      E         et, bien équilibrée,

Mais si d’autres te            I   ressemblent et à égalité

Ce ne sera jamais que        L    pour toi que  j’en pince.

Girouette, tu ne l’es  pas       L              et, ni trop ni moins,

Qu’une autre, et jalouse         E         du tout, tu ne l’es point,

U

Sauf de mon temps  R      mon esprit libre,

Lors de jouir de ma  E       passion, je vibre.

Chouette,   tu  l’es,     *        lors  le souhaites

Et ça fait cent fois     Q       que je te répète :

On aime pas un être  U       pour ce qu’il fait,

On aime quelqu’un       ‘        pour ce qu’il est !

Toi tu n’es rien et tu    A       es tout, pour moi,

Et moi, de même, et,    U        ce qui m’embête :

Est que je ne pourrai             me passer…de toi

Même si, d’une autre     R       me mets en quête !

 E  

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Personnage de roman, histoire

Une tête, une robe : une femme.

Belle silhouette  d’une  femme,

Bien  que paraissant  commune !

.

604 4

.

Silhouette d’une femme  parmi

Tant   d’autres,  toute ordinaire,

Et  pourtant choisie et adoptée

Ni pire ni meilleure qu’autres

Rien de plus, mais  rien  de moins

Que toute  personne, personnage,

Féminine, féminin, en silhouette :

Si fait que  forme rejoint le fond.

..

Symbolique 

.

On

Se projette

Sur silhouette

Femme qui nous plait,

Mais sans savoir

Pourquoi,

Son physique, sa démarche, sa posture,

Sa stature, son allure ; que sais-je encore

Et puis une fois marié, on se retrouve

Avec une toute autre silhouette,

Deux marmots, dans les bras :

Elle peut avoir grossi, ou maigri,

C’est la même mais simultanément

Une autre que l’on choisit à nouveau

Ou pas ou pour ce qu’elle est devenue

Et l’aventure continue ou s’arrête là…

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

604 6

.

Femme, avec enfant, parmi

Tant d’autres, toute ordinaire,

Mais, que l’on a choisi  d’aimer

 Avec ses qualités et ses défauts !

.

Symbolique 

 .

Les

Hommes

Et les femmes

Sont différents

Sur   de    nom

Breux points.

 .

Couples arrivent  à s’entendre,

S’unissent pour le meilleur et le pire.

Et au quotidien les femmes s’expriment

Par la parole, hommes par leurs silences.

 .

Les femmes ont plus      l’esprit de coopération,

Que     les   hommes       ayant esprit compétition.

Les femmes disent      «non» qui peut dire «oui»,

Hommes disent       «non» voulant  dire «non»

Les femmes           se projettent dans l’avenir,

Hommes                    vivent au jour le jour.

.

.

Fond/forme 

 .

Que peut bien vouloir dire, signifier

Un homme ou une femme ordinaire.

Il y a bien  là  de quoi   y mettre tout

Ce que l’on ne sait … et son contraire

Pour estimer quelqu’un il ne faut pas

Commencer par le juger comme tel :

Mieux vaut plutôt  donner sa chance

De se révéler à vous, extraordinaire,

Et puis après, agissez à votre guise.

.

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603 – En dépit de mes efforts pour t’atteindre

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.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

En dépit de tous mes efforts,

Pour, plus  vite, t’atteindre

Ton lit, pour te rejoindre,

Ne me serviraient à rien,

Si je ne te vois  poindre.

En dépit   de musiques,

En dépit  des  parfums,

Tu restes encore cachée

Prostrée, dans ton  coin,

Comme  une  amnésique.

.

Dire  que  je  t’aurai  débusquée

Et ce jusqu’au fond de ta pensée,

Elle  qui n’est  pas  loin  d’épouser

La mienne  lors  sans  la fusionner.

.

Or cela ne serait que  pur  fantasme

Alimentant mes désirs  …  d’une Ève,

Faisant amour,  avec moi,  sans trêve,

Pour  mettre fin  à profond  marasme.

.

En dépit de mes efforts pour t’atteindre,

Je n’aurai pas pu  te rejoindre, en ton lit

De fleurs ou de feuilles  afin d’étreindre

Ton corps si joli, en ton âme épanouie.

.

Parfum l’emporte en harmonique,

Musique l’emporte en mécanique,

Couleur  l’emporte  en hédonique

Caresse  l’emporte  en  érotique.

.

Toucher du doigt par la pensée,

Lieu où  secret  resterait caché,

Mais,  par doux regards, révélé,

Je ne sais où, de la  tête,  donner.

.

Si je perds à la suite mes  moyens,

Je ne penserai qu’à te faire du bien :

Arrive que tout, chez toi, me convient :

Tu ne te seras pas donné à moi pour rien.

.

Mais, tout cela n’est que  fantasme, que rêve,

Tant que  tu  ne  m’auras  pas, tout   cédé, Ève

Tout   faire  pour  voir, pour  essayer   d’asseoir,

Désir brillant  d’espoirs  de m’aimer  chaque soir.

.

Extensions

 .

En dépit de mes efforts pour t’atteindre,

Mont-Blanc m’est plus accessible que toi,

Que puis-je faire de plus extraordinaire

Pour attirer ton attention sur moi.

.

Faire ceci et faire cela, le faire

Comme ci et pas comme ça !

Cacherais-tu ton mode d’emploi,

Comme un secret que je ne trouverai pas.

Si, par tes mots, tu ne me guide, renie pas,

Un mystère plane sur un attrait pour toi.

.

Je me dis qu’un jour, demain, tu daigneras

Jeter un regard sur moi, me laisser la chance

Prouver que nous deux n’est pas que vœu pieu,

Jeux de mots ne seraient pas qu’inversions,

Ils s’interpénètreront et au plus profond

.

Si sémantique les transforme en musique

Procurant moult sensations, autant d’émotions.

Émotions qui s’accumulent, s’impriment en nous,

Consolant, soignant, compensant toute déprime,

Y compris celle que l’on dissimule, à soi-même.

.

Que l’on soit de même taille ou à peu près,

Que l’on soit de taille vraiment très différente

Les amoureux finiront, toujours, par se joindre,

D’une manière ou d’une autre dans leurs étreintes,

Placées au centre de leurs corps, non aux extrémités.

.

Ce n’est pas en déployant une tonne d’efforts,

Que l’on parvient à conquérir cœur de femme :

Il suffit juste d’être soi, disponible, attentionné.

Si le physique joue il est vrai première approche

Il n’est pas dit qu’au final, ce sera bien suffisant.

.

Pour  communiquer  avec  autrui, les apparences

Sont de mises, on est des acteurs dans un théâtre,

Mais pour séduire au delà, il faudra se mettre à nu

Sinon on tombera dans un arrangement de mariage

Et qui serait tout l’inverse d’une passion  amoureuse.

.

Fragments

.

Atteindre quelque chose

Ou atteindre quelqu’un

Atteindre quelqu’une

Requiert des efforts,

.

 Surtout, si l’on ignore

Le chemin  qui  va bien,

Et s’il nous conduira loin,

Et si l’on ira jusqu’au bout.

.

De temps en temps, une balise

Nous indique que tout ira bien,

Il faut croire  en sa bonne étoile,

Pour voir son feu, briller en nuit.

.

Certains lieux seront plus propices

À rencontres fortuites, hasardeuses,

La rue, le village est minimum visuel,

Réseaux Internet, le summum virtuel.

.

Plus son réseau est grand ; panel, large,

On n’a ni l’énergie, temps  pour partage,

La rencontre en face à face, décisionnelle

Tout autant que fortuite… occasionnelle !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

.

Mes

Efforts,

 Atteindre

Ton lit    E pour te rejoindre,

Ne me    N  serviront  à rien

Si je ne   *    te vois poindre.

En dépit D          de musique

En dépit É        des parfums,

Tu restes P      encore cachée

Prostrée  I       dans ton coin,

Comme   T    une amnésique.

.

Dire que je t’aurai pourtant débusquée

Et, ce jusqu’au fond de ta pensée,

Elle qui n’est  pas  loin d’épouser

La mienne  lors  sans la fusionner

Or cela ne serait que pur fantasme

Alimentant mes désirs… d’une Ève,

Faisant amour avec moi, sans trêve,

Pour mettre fin à profond marasme

En dépit mes efforts pour t’atteindre,

Je n’aurai pas pu te rejoindre en ton lit

De fleurs ou de feuilles afin d’étreindre,

Ton corps, si joli, en ton âme, épanouie !

.

Parfum      D       l’emporte       P     en harmonique,

Musique     E        l’emporte       O       en mécanique,

Couleur       *         l’emporte        U        en hédonique

Caresse        M        l’emporte         R         en érotique.

Toucher       E        du doigt par       *            la pensée,

Lieu où         S         secret  reste       T            ra caché,

Mais, par      *         doux regards        ‘                révélé,

Je ne sais      E         où, de la  tête,      A            donner.

Si je perds     F         à la suite mes       T          moyens,

Je ne pense    F         rai qu’à te faire     T         du bien

Arrive que      O       tout chez toi me      E       convient,

Tu ne te seras  R       pas donné à moi     I     pour rien !

     T                                       N

Mais, tout cela   S   n’est que fantasme    D       que rêve,

Tant que tu  ne    *     m’auras pas, tout   R       cédé, Ève

Tout faire pour    *    voir, pour essayer    E       d’asseoir,

Ton désir brillant  * d’espoirs de m’aimer *   chaque soir.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une lampe à pétrole de type tempête,

Voire une douille d’ampoule électrique.

Signalé par une balise tourelle en mer.

Votons pour lieu assez difficile d’accès.

.

603 4

.

Elle se cache en haut  lieu

D’une tour d’ivoire : balise

Le  fait  d’être  en pleine mer

Comme être en plein désert !

 .

Symbolique 

 .

De

Manière

Générique

Balise définie comme

Un objet flottant ou fixé

Au fond de l’eau, à terre,

Permettant de  faciliter

Toutes  les   navigations

Ou de signaler un danger

Il peut s’agir d’une bouée,

D’une tourelle  ou  perche.

.

La signification de la balise

Est fournie par la couleur du corps,

La forme, la couleur du voyant

Et dans certains cas la forme du corps.

La nuit le feu, visible généralement

Sur plusieurs milles, permet d’identifier

La balise par son rythme, sa couleur.

Modifié, source : Wikipédia/balisage

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

603 6

.

Elle se cache en haut lieu  

D’une tour d’ivoire en balise

Le  fait  d’être  en pleine mer

Comme être en plein désert !

 .

Symbolique 

.

Les lieux  

De rencontre

Ont été classés en

Trois       catégories :

Lieux publics (fête publique, bal,

Rue, café, centre commercial, etc..),

 

Lieux réservés (association, lieu d’études

Ou de travail, salle de concert…)

Lieux privés (réunions de famille ou amis).

 

Par exemple, 16 % des grands agriculteurs

Ont rencontré leur conjoint

Dans  un  lieu  bien privé,

18 % dans un lieu réservé

66 % dans un lieu public.

tout-savoir-population/graphiques-cartes/

graphiques-interpretes/triangle-lieux-rencontres

 .

 .

Fond/forme 

.

Une balise est une marque qui avertit

Qu’il y a danger ou que l’on peut passer,

Amour elle s’allume pour mêmes raisons

Comme par une attraction ou répulsion !

.

Mais pas partout, pas avec n’importe qui

Les lieux et les personnes convergeront

Ou non, pour faciliter les rencontres.

.

Sur sites de rencontres spécialisés,

Les lieux se transforment virtuels

Les gens le deviennent autant.

.

Textuels et illustrations  >>

602 – Où es-tu, où te caches-tu : montres-toi !

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Amour réel, fantasmé, rêvé :

Qui peut le dire, et le croire,

Que ce n’est qu’une histoire

Toute prête  à  s’évaporer.

.

Forcément  y  a  quelqu’un

Qu’amour  rêvé, soutient,

Et  qui désire  s’incarner

En union…consommée.

.

S’il suffira de le trouver

Puis  de s’en  émouvoir,

Dur, sera le faire durer

Jusqu’au dernier soir !

.

Où es-tu, où te caches-tu, montres toi :

Tu es celui, celle, qui comprendra,

Qui tombera dans mes bras,

Qui, ma vie, partagera.

.

Je te vois comme ci, te vois comme çà :

Il ou elle, ne me ressemblera,

Mais me complémentera,

Me complimentera.

.

Pour rien au monde ne me passerai de toi :

Je te vois là où tu es, qui que tu sois,

Crois-moi, dès prochaine fois,

C’est toi qui me choisiras.

.

Moi, j’ai sorti toutes mes antennes pour toi,

Il suffit je me présente sous ton toit

Pour qu’on se trouve en émoi,

Sûr qu’amour adviendra.

.

Lors à deux, même monde, on s’enfermera

Et si autre criera : est-ce l’amour çà,

Personne, ne nous… séparera :

En nous, paradis sera là

.

Un jour enfin, je te trouverai où tu es cachée

Tu attends que quelqu’un vienne te révéler,

Ce qu’il y aura, de plus lumineux, chez  toi,

Et qui ne pourrait briller de tous ses éclats,

Que si un vrai accord d’harmonie  s’établit,

Jusqu’à penser à le poursuivre tant que vie,

Durera dans le secret de notre si fol amour.

.

Extensions

 .

Prélude à la recherche d’un amour idéal,

Non pas idéal en soi mais plutôt pour soi :

Chacun se projette une image plus ou moins

Définie, précise, du compagnon, de la compagne,

Qu’il lui faudrait et la concrétise dans une apparence,

Un style, un type, un genre, appelez-le comme vous voudrez.

.

On se croit libre en le choisissant,

En réalité, il est souvent prédéterminé

Par l’expérience de rencontres précédentes,

L’effet d’empreinte conditionnée par les parents.

L’éventail est large, choix affecté par prédictibilité.

Il arrive que l’on se trompe, qu’on s’intéresse à l’inverse,

Pour l’aventure, cela peut conduire à des tensions extrêmes.

.

Combien d’hommes et de femmes

Cherchent la perle rare dans tous les coins

Du monde, ou d’un pays tandis  qu’elle est là,

Dans  l’environnement  immédiat, sous les yeux.

L’exotisme aura ses qualités, mais aussi  ses défauts,

Il peut signifier une peur de l’engagement, ou de l’ennui,

Voire d’une recherche de l’originalité à tout prix.

On se cache, puis on se trouve, puis on se perd,

On se retrouve et au final, on finit seul,

Chacun de son côté : on a rien gagné !

.

Tu peux être au Japon, à Paris, à New-York, à Honolulu

Sous un masque ou une identité d’emprunt pour te cacher

Je te retrouverai, en  chantonnant, souvent : « loup y es-tu »

Et, si tu n’y es pas, turlututu, encore  beaucoup plus loin, j’irai,

Tant depuis mon enfance, tu es mon âme-sœur, que j’ai délaissée,

Tu n’auras d’autres endroits,  pour te reposer, qu’auprès … de moi,

Et quand je t’aurai trouvé, nous pourrons, en justes noces, convoler.

.

Des gens auront parait-il parcouru le Monde

Afin de trouver leur âme-sœur  et qui se cache

Quelque part et qui les attend ou pas d‘ailleurs,

On croit le conte de princesse, prince charmant.

.

L’amour ne se cache pas, il illumine, il flamboie,

Mais il peut être fort timide, lors, de vous à moi,

Vous pouvez passer tout à côté de lui sans le voir

Et si c’était votre seule chance, que de désespoir !

.

Aujourd’hui, la tendance serait  à consommer vite

Pas le temps   de se cacher : sexe, interchangeable.

Ni bien ni mal, sauf que tous corps se ressemblent,

Mais deux âmes seront toujours uniques, ensemble.

.

Fragments 

.

Comme chacun sait, tant c’est commun,

En ce monde chacun cherche âme-sœur,

Et si  hasard, parfois, fait bien les choses,

Il est souvent aidé par bonne réceptivité !

.

À quinze ans, il y en aurait mille, et aucun,

Ne correspond à ce qu’on cherche, l’amant,

À vingt, il n’y en aurait plus guère que cent,

À trente, on craindra, il n’y en a plus qu’un.

.

Encore faut-il qu’il existe,  faut-il le trouver,

Qu’il ne soit pas  déjà marier, qu’il soit libre,

Et que de son côté, il soit tout autant séduit,

Ça tient de quadrature du cercle, du miracle

.

Y a celle qui attend, se réserve, quête celui-là,

En le croisant, se dit  soudain : c’est lui, voilà.

C’est un peu croire : Père Noël,  saint Nicolas,

Il n’y a que montagnes  qui ne fusionnent pas.

.

Parfois, pour le trouver,  chemin est  tortueux :

Un virage à gauche, un autre, à droite : noueux,

Mais au moins, si on le trouve, on sait pourquoi

L’on connait ce qu’on veut, ce qu’on ne veut pas.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

 .

O  Amour réel, fantasmé, rêvé :   O

Ù   Qui peut le dire, et le croire,  Ù

*    Que ce n’est qu’une histoire  *

E   Toute prête  à  s’évaporer.   E

S                                                  S

   Forcément  y a quelqu’un  

T   Qu’amour rêvé, soutient,  T

U   Et qui désire  s’incarner  U

?   En union … consommée.  ?

 .

C   S’il suffira de le trouver  P

A   Puis  de s’en  émouvoir,   E

  Dur sera le faire durer   R

H    Jusqu’au dernier soir.    D

É                                              U

***********************************************

.

Où es-tu, où te caches-tu, montres toi :

Tu es celui, celle, qui comprendra,

Qui tombera dans mes bras,

Qui, ma vie, partagera.

.

Je te vois comme ci, te vois comme çà :

Il ou elle, ne me ressemblera,

Mais me complémentera,

Me complimentera.

.

Pour rien au monde ne me passerai de toi :

Je te vois là où tu es, qui que tu sois,

Crois-moi, dès prochaine fois,

C’est toi qui me choisiras.

.

Moi, j’ai sorti toutes mes antennes pour toi,

Il suffit je me présente sous ton toit

Pour qu’on se trouve en émoi,

Sûr qu’amour adviendra.

.

Lors à deux, même monde, on s’enfermera

Et si autre criera : est-ce l’amour çà,

Personne, ne nous… séparera :

En nous, paradis sera là

.

Un jour enfin, je te trouverai où tu es cachée

Tu attends que quelqu’un vienne te révéler,

Ce qu’il y aura, de plus lumineux, chez  toi,

Et qui ne pourrait briller de tous ses éclats,

Que si un vrai accord d’harmonie  s’établit,

Jusqu’à penser à le poursuivre tant que vie,

Durera dans le secret de notre si fol amour.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une pile d’assiettes, pile de bols

Bracelet, cachant un gros poignet,

Deux temples japonais superposés,

Faut-il encore en trouver bonne porte !

.

602 4

.

L’amour peut se cacher n’importe où …

Où l’on n’y s’attend pas :

En temple japonais lors on le visitera

Oui mais sa porte est où ?

Se cacher dans un temple japonais,

Pourquoi pas, mais  tout autant que

Derrière une porte ou son petit doigt

Ou partout : forme s’éloigne du fond.

 .

Symbolique 

 .

Pagodes, pavillons, monastères,

Temples bouddhistes,

Temples japonais et autels shinto

Bornent les paysages du japon.

.

Quelles que soient les croyances, les lieux

De culte coexistent  au pays

D’une myriade de divinités.

.

Rien  de  plus  normal  tant

Selon un adage populaire :

.

« Le Japonais naît shintoïste

 Mais  meurt  bouddhiste »

Source : vivrelejapon.com/

theme-temples-sanctuaires

.

.

Fond

 .

Évocation

.

602 6

.

L’amour peut se cacher n’importe où …

Où l’on n’y s’attend pas :

En temple japonais lorsqu’ on le visitera

Oui mais sa porte est où ?

 .

Symbolique 

 .

L’amour peut se cacher n’importe où …

Où l’on n’y s’attend pas :

En temple japonais lors on le visitera

Oui mais sa porte est où ?

Se cacher dans un temple japonais,

Pourquoi pas, mais  tout autant que

Derrière une porte ou son petit doigt

Ou partout : forme s’éloigne du fond.

 

.

Fond/forme 

.

L’amour se trouve derrière une porte !

Oui mais voilà, on ne se trop bien laquelle,

Parfois elle s’ouvre toute seule, d’elle-même,

Et parfois elle se ferme juste devant votre nez

En réalité la porte n’est pas un lieu : personne

Qui s’ouvre ou se ferme ou s’entrouvre à vous

Jette à bas son masque et vous confiera sa clé.

Et là, quand vous entrez dans sa cachette

Vous êtes en son temple, et c’est sacré :

Aucun profane n’est venu le visiter.

.

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601 – Je ne sais pas où et je ne sais pas qui !

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.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Sa quête sera perpétuelle,

Tant   qu’amoureux d’elle.

Au juste, seulement  rêvée,

Mais jamais …  rencontrée,

Espérée,  mais  pas  croisée.

Et comment  se reconnaitre

Sans  moindre  signalement,

Autre que de se dire amants,

Tout  en  désirs  s’apparaitre.

Et de ne pas savoir … quand

Et pas davantage, comment.

.

Sais pas où, ne sais pas qui,

Puis je ne sais pas quand

Ni ne sais pas comment,

Je sais quoi, pourquoi.

 .

Je ne  sais  pas où

Je te rencontrerai,

Ici ou là et partout

Où, par  moi, aimé.

 .

Je ne  sais  pas  qui,

Tu es  ni  deviendras

C’est  mon cœur  ravi

Qui   le …  découvrira !

 .

Je ne sais  trop  quand,

Demain … un autre jour,

Faut  souscrire  à l’amour,

Lors  c’est  le  bon moment.

 .

Je ne sais pas plus comment

L’on fera pour se reconnaître

Et  sentirai  réciprocité  naitre

Pour que   l’on  se dise  amants.

 .

Mais mieux à présent je sais quoi

Te dire, te promettre  ou te confier,

T’avouer tu me manques, tant, déjà,

Que, de toi,  passe  mes nuits  à rêver.

.

En outre,  je le sais,  enfin …  pourquoi :

Nous  partageons  la passion  la plus vive,

Qui,  au fil  du temps  confirme  notre choix

D’une belle aventure  et comme non fugitive.

.

Et lors nous grandirons à deux ainsi ensemble,

Et lors nous vieillirons peut-être ainsi ensemble,

Et lors dans ces deux cas, très heureux, me semble,

À tel  point  que mon  fragile cœur, déjà, en  tremble.

.

Tremble  à  cette  simple  idée  que  de     nous perdre,

De notre    toucher,  notre  parole,  notre   vue : sevrés,

De sentir   qu’après la rupture, notre vie  aura basculé

Au point  de mourir de ne pas nous être   rencontrés.

.

Extensions

 .

Je ne sais pas où, je ne sais qui, je ne sais pas quoi

Mais d’où … et de qui … et de quoi … s’agit-il ?

De Paris, bien sûr, de toi,  de se rencontrer

Et de passer un merveilleux moment

À voir un de  ses monuments,

La tour Eiffel, Le Louvre

Sinon Notre-Dame.

.

Je ne serai pas le premier à rencontrer

Celle qui deviendra plus tard ma femme

Dans quel qu’endroit insolite, inattendu :

À croire que l’amour est en ondes, partout.

 

Quand je dis insolite, pas que dans un musée

Ça fait tout de même roman,  voire fait cliché :

Non sur un trottoir, dans la rue, ou sur la route,

Et pourquoi pas lors d’un accrochage de voiture.

.

En haut de la Tour Eiffel,  dans son dernier étage,

Bien sûr, ce sera plus noble, plus cher et plus rare.

La question mérite d’être posée : cela a dû arriver.

Connaissant ma chance, ce serait qui sait au pied.

.

Fragments

.

Qui, où, quand, comment, pourquoi,

Ou cinq interrogations primordiales,

Qui détermineront un dernier choix,

À convoler en justes noces, nuptiales.

.

Premiers choix étaient premier étage

Comme pour la «Tour Eiffel», à paris,

J’échouais, chaque fois, à chaque pari,

Reprenant courage à chaque arpentage.

.

Second choix, de même, mieux adaptés,

J’avais monté, d’un étage, mes priorités,

Je visais plus haut… suis tombé plus bas,

Il n’est pas quelque part, tu n’existes pas.

.

Au troisième étage, choix est plus restreint,

Pour celle qui, en fin de course, me convient

Il aura encore fallu que je grimpe au sommet

Pour trouver qui depuis toujours m’attendait.

.

Qui, je le sais bien à présent et pour toujours,

Où, à paris, lorsque j’y passais quelques jours,

Quand, la dernière fois, suis resté une matinée

Comment, en prenant escalier,  pas ascenseur.

.

Reste à savoir pourquoi elle, et pas une autre :

Je n’ai pas de réponse à cette question mystère

Que se serait-il passé  …  si l’on ne s’était croisé,

Réponse simple : une autre m’aurait bien attiré.

.

Tant que la place n’est pas prise et l’élue conquise,

 Les paris restent ouverts, lors on reste à découvert,

Après, la porte se referment, autre fenêtre s’ouvre,

Des milliers de possibles disparaissent de ses vues.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme    

 .

Sa quête sera perpétuelle,

Tant   qu’amoureux d’elle !

Au juste, seulement  rêvée,

Mais jamais …  rencontrée,

Espérée, mais  pas croisée !

Et comment  se reconnaitre

Sans moindre  signalement,

Autre que de se dire amants,

Tout en désirs s’apparaitre !

Et de ne pas savoir … quand

Et pas davantage, comment.

.

*****************************************

.

Je

Ne sais

Pas  … où

Sais pas qui,

Sais pas quand

Et pas comment,

Mais je sais quoi,

Et sais pourquoi !

Je ne  sais  pas où

Je te rencontrerai,

Ici ou là et partout

Où, par  moi, aimé.

 .

Je ne  sais  pas  qui,

Tu es  ni  deviendras

C’est  mon cœur  ravi

Qui   le …  découvrira !

Je ne sais  trop  quand,

Demain … un autre jour,

Faut  souscrire  à l’amour,

Lors  c’est  le  bon moment.

Je ne sais pas plus comment

L’on fera  pour se reconnaître

Et sentirai réciprocité  J naitre

Pour que  l’on se dise  E  amants.

Mais mieux à présent * je sais quoi

Te dire, te promettre *  ou te confier,

T’avouer tu me man   N ques tant déjà,

Que, de toi,  passe     E mes nuits à rêver.

*

En outre,  je le sais,  S  enfin …  pourquoi :

Nous  partageons  la  A passion  la plus vive,

Qui au fil du temps      I   confirme notre choix

D’une belle aventure   S et comme non fugitive.

Et lors nous grandirons *  à  deux ainsi ensemble,

Et nous    P  vieillirons peut-être ainsi   P   ensemble,

Et dans    A  ces deux cas, très heureux   A me semble,

Au point   S    que mon  fragile cœur en      S   en  tremble,

Tremble    *     à cette simple idée que  de      *   nous perdre,

De notre    Q     toucher, notre parole, notre     O     vue : sevrés,

De sentir    Ù      qu’après la rupture, notre vie     Ù     aura basculé

Au point      I       de mourir de ne pas nous être       ?        rencontrés.

.

 Forme

.

.

Évocation

.

Forme de tour triangle dont le bas

Peut  ressembler à la Tour Eiffel

Et le haut  à un très grand nuage

Du type nimbus, cumulo-nimbus

.

.

Je ne sais pas où : pourquoi pas

Au pied de la Tour Eiffel :

Je ne sais pas qui mais arrivé là,

Tout en haut, je le saurai.

 .

Symbolique

 

La

Vieille

Dame !

Première

Grande dame,

Appelez  là   comme

Vous voulez, Tour Eiffel

Est là, brille  de ses  mille feux

Pour paris et pour le monde entier.

Il est possible  de monter  dans  la tour

En prenant l’ascenseur, voire les escaliers,

Avant de vous décider pour la seconde option,

Vous devez savoir que les escaliers sont composés

De1665 marches   ….  ça fait quand même bel effort!

etsionvisitaitparis.com/tour-eiffel

 .

.

Fond

 

Évocation

.

601 6

.

Je ne sais pas où : pourquoi pas

Au pied de la Tour Eiffel :

Je ne sais pas qui mais arrivé là,

Tout en haut, je le saurai.

 .

Symbolique 

 .

Elle

Fut construite

Par  Gustave Eiffel

Et    ses   collaborateurs,

 Pour  l’Exposition   universelle

De Paris de 1889,  souvent nommée

« Tour de 300 mètres », ce monument est

 Devenu le symbole de notre capitale française,

Et reste un site touristique de tout premier plan :

Il s’agirait du second site culturel, français, payant,

Le  plus  visité  en 2011,  avec 7,1 millions  de  visiteurs

 Dont 75 % d’étrangers, en 2011, mais bien moins en 2021.

 La cathédrale Notre-Dame de Paris, en tête des monuments,

 À l’accès libre avec 13,6 millions de visiteurs estimés, resterait

Le monument payant le plus visité au Monde et ce n’est pas rien.

voyages-en-france.fr/index.php/2017/12/02/

la-tour-eiffel-symbole-de-paris-et-de-la-france

 .

 .

Fond/forme 

.

La Tour Eiffel est un haut lieu de rendez-vous

À son pied, ne manque pas de place pour vous,

Tout en haut, moins certain ou plus confidentiel.

.

Pour autant les chances de rencontrer quelqu’un,

Et d’en tomber amoureux seront plus que minimes

Enfin, en tous cas, cela ne m’est pas encore arrivé !

.

Cela dit, on peut rencontrer quelqu’un n’importe où

Sans compter n’importe quand, n’importe comment

Et le récit émouvant de certains amants en témoigne

Et non pas pour un jour, un soir, mais pour toujours.

.

Textuels et illustrations  >>

 

981 – Que font les autres, et qui sont-ils vraiment !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ce que sont et ce que font

Les autres …  je l’ignore,

Pour la plupart, majorité.

Si je côtoie bien, ici ou là,

Des inconnus, et leur parle,

De moi, et eux me parle d’eux,

Ce n’est  qu’un simple  échantillon

De ce que font les autres, par millions.

Si je peux projeter l’image que j’ai d’eux,

Suis sûr de me tromper, une fois sur deux.

Que font les autres et qui sont-ils vraiment :

Ils s’agitent autour de moi, et en m’ignorant,

Je ne vois, d’eux, qu’apparence  qui renseigne

Sur leur sexe, âge, conditions, qui ne daignent

M’en dire plus, sur le passé, leur vie antérieure.

Suis-je près ou loin ou aux antipodes de la leur.

.

Dans l’avion, j’entre en contact avec voyageuse

Qui me confie : je vais là  en  vacances, heureuse.

Elle m’a fait partager  cet instant, de vie, passion.

Pour autant cela ne crée pas ensuite, une relation.

Mais  lors conversation  s’amorce et se … poursuit,

C’est à regret  que l’on s’en félicite par grand merci

Pour ce  laps de temps, où l’on  vous  aura reconnu,

Pour quelqu’un  qui ne sera plus, jamais, l’inconnu.

Frôlements, et évitements, sourires  et complicités :

Tous ces petits riens vous ont fait, toutefois, exister,

Aux yeux de gens vous ignorant… réciproquement :

Pour eux vous n’êtes, resterez, qu’honnête passant !

.

Combien de gens se côtoient, se croisent, se toisent,

Et comme des fourmis, s’entassent en un même lieu,

Que de proximités soudaines et présences lointaines,

Créent des projections, fugaces, fausses : qu’importe,

Ce sont des fantasmes qui vous mènent …emportent,

En vie d’autrui, le temps  de s’imaginer  à leur place !

Et  si vous étiez  lui, à qui ou à quoi, penseriez-vous :

C’est ainsi  que  vous pouvez vivre  cent vies en vous,

Ici, un enfant vous sourit, là, une femme  vous ravit,

Et  soudain l’arrêt, atterrissage, soudain, dispersion,

Vous vous  retrouvez  seul, sur votre chemin, destin,

Les autres  font  ce qu’ils  doivent, peuvent,  veulent.

.

Que font les autres, vaste monde, vaste programme

Ils ne vous livrent ni leur  corps, cœur, esprit, âme.

À vous  de découvrir  quelles émotions les habitent,

Et, prévoir  quelles réactions, en vous, ils suscitent,

Certains sont comme livres, ouverts, transparents ;

D’autres, en portes de prison, fermés, indifférents.

Quand se produit un éclair de feu plein de foudre,

Un regard, qui vous pénètre, fond de vous-même.

De ce contact, nait une pensée, histoire,…poème,

Qu’au soir, quelque démon vous force à moudre.

.

Extensions

.

La liste des choses

Que font les gens reste

Interminable et dépendant

Et, à la fois, du désir, besoin,

Souci, problème, imagination :

Certaines nous paraissent parfois

Un peu étranges, lors tout dépend

De qui, ils sont, et  pour qui  ils se

Prennent, pour qui  on les croit ou

Anormal, marginal, fous, pervers ?

 .

Que font et qui sont et où vont

Les autres, que je connais pas,

Autant de questions normales

Et dont je n’aurai de réponses

Que celle de mon imagination

Bien que  supposant  qu’ils ne

Font des choses toutes extras,

Bien ordinaire, dans tous cas.

.

On est ce que l’on fait plus que ce que l’on dit :

On n’est pas toujours en accord avec soi-même.

Ce qui est fait est fait, et pas ce que l’on dit, dit

Parce que de dire, on peut revenir en arrière

Pas pour ce qui est de faire comme faire

Du mal à quelqu’un, définitivement.

.

Définitif, le mot est un peu fort,

Définitive, seule, la mort l’est !

On ne finit pas de se connaitre,

Alors les autres, n’en parlons pas

Ce qu’ils font et ce qu’ils sont échappe

À notre sagacité, pour tout réinterpréter :

Ce que je sais des autres est par rapport à moi.

.

Fragments

.

Qui sont les autres, et, que font-ils :

Vaste question, comment y répondre

Et, en avons-nous besoin,  d’ailleurs,

Tant qu’ils n’interagissent avec nous.

.

Si on renverser une telle interrogation

Je répondrai quoi, à qui, et… pourquoi

Je suis un chercheur et suis en retraite,

Mais quand j’aurai dit cela, j’ai dit quoi

.

Mon vœu le plus cher est à présent écrire,

Je ne vais pas leur dire que je suis écrivain

Les retraités sont logés à la même enseigne,

Ils sont ce qu’ils ont fait et non ce qu’ils font.

.

Si, qui sont les autres, je ne le saurais jamais,

S’ils ne veulent pas me parler de ce qu’ils font,

Je ne peux que rester  rempli  d’interrogations,

Qui à leur contact peu à peu, se solutionneront.

.

Certains prétendent connaitre au premier contact

Ce qu’ils sont, ce qu’ils font, voire ce qu’ils veulent,

Comme s’ils pratiquaient un entretien, sans profil :

Connaitre quelqu’un requiert du temps, interaction.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Ce que sont et ce que font

Les autres …  je l’ignore,

Pour la plupart, majorité.

Si je côtoie bien, ici ou là,

Des inconnus, et leur parle,

De moi, et eux me parle d’eux,

Ce n’est  qu’un simple  échantillon

De ce que font les autres, par millions.

Si je peux projeter l’image que j’ai d’eux,

Suis sûr de me tromper, une fois sur deux.

Que font les autres et qui sont-ils vraiment :

Ils s’agitent autour de moi, et en m’ignorant,

Je ne vois, d’eux, qu’apparence  qui renseigne

Sur leur sexe, âge, conditions, qui ne daignent

M’en dire plus, sur le passé, leur vie antérieure.

Suis-je près ou loin ou aux antipodes de la leur.

.

Q U  I     S O N  T     L E S    A U T R ES ?

Dans l’avion, j’entre en contact avec voyageuse

Qui me confie : je vais là  en vacances, heureuse.

Elle m’a fait partager  cet instant, de vie, passion.

Pour autant cela ne crée pas ensuite, une relation.

Mais  lors conversation  s’amorce et se … poursuit,

C’est à regret  que l’on s’en félicite par grand merci

Pour ce  laps de temps, où l’on  vous aura reconnu,

Pour quelqu’un  qui ne sera plus, jamais, l’inconnu.

Frôlements, et évitements, sourires  et complicités :

Tous ces petits riens vous ont fait, toutefois, exister,

Aux yeux de gens vous ignorant… réciproquement :

Pour eux vous n’êtes, resterez, qu’honnête passant !

.

Combien de gens se côtoient, se croisent, se toisent,

Et comme des fourmis, s’entassent en un même lieu,

Que de proximités soudaines et présences lointaines,

Créent des projections fugaces, fausses : qu’importe,

Ce sont des fantasmes qui vous mènent …emportent,

En vie d’autrui, le temps  de s’imaginer  à leur place !

Et  si vous étiez  lui, à qui ou à quoi, penseriez-vous :

C’est ainsi  que  vous pouvez vivre  cent vies en vous,

Ici, un enfant vous sourit, là, une femme  vous ravit,

Et  soudain l’arrêt, atterrissage, soudain, dispersion,

Vous vous  retrouvez  seul, sur votre chemin, destin,

Les autres  font  ce qu’ils  doivent, peuvent,  veulent.

E T    PUIS    Q  U  E     F  O  N  T  –  I  L   S ?

Que font les autres, vaste monde, vaste programme

Ils ne vous livrent ni leur  corps, cœur, esprit, âme.

À vous  de découvrir  quelles émotions les habitent,

Et, prévoir  quelles réactions, en vous, ils suscitent,

Certains sont comme livres, ouverts, transparents ;

D’autres, en portes de prison, fermés, indifférents.

Quand se produit un éclair de feu plein de foudre,

Un regard, qui vous pénètre, fond de vous-même.

De ce contact, nait une pensée, histoire,…poème,

Qu’au soir, quelque démon vous force à moudre.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Bouteille, en plastique,

Bouteille de jus de fruit

Ou bouteille  de  lait

Biberon allaitement.

981 4

.

 

Une bouteille de lait n’aura rien

À voir avec les autres :

Tant n’importe quel bébé ne verra

Que son propre allaitement.

Les autres sont comme des bouteilles

De formes diverses dont on perçoit peu

Leurs véritables contenus, s’il y en a un

Ainsi la forme se différencie du fond !

.

Symbolique 

.

Premier breuvage

Et première nourriture

En laquelle toutes les autres

Existent  à l’état  de potentiel,

Le lait est, souvent, un symbole

Abondance, fertilité,  naissance.

Chez les Celtes le lait demeure un

Équivalent boisson d’immortalité

Le lait  possède vertus curatives,

Guérissant des  effets  du poison

Ou pour le moins les atténuant.

Le lait  est un symbole lunaire,

Et très féminin par excellence,

Lié au  renouveau printanier.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

981 6

.

Une bouteille de lait n’aura rien

À voir avec les autres :

Tant n’importe quel bébé ne verra

Que son propre allaitement.

.

Symbolique

.

Le lait est

Symbole de maternité,

D’abondance et richesse.

Dans le  Livre  de l’Exode,

Le dieu  unique  du peuple

Juif avait promis  à Moïse

De    mener    son     peuple

«Vers   un   pays    ruisselant

De lait  et  de miel », le lait

Est symbole  d’abondance.

L’allaitement est présent

En   récits   mythologiques,

Où  des  nouveau-nés  sont

Allaités par des animaux :

Les  fondateurs  de Rome,

Romulus  et  Rémus  sont

Allaités par une … louve.

Modifié,   source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

Le lait, première nourriture maternelle,

Le bol de lait au petit déjeuner le matin,

Avec  ou  sans chocolat ; chaud ou froid,

Producteurs et transformateurs laitiers,

Ne manquent de ressources à diversifier,

Consommation de lait sous toutes formes.

Bébé : avons tous été nourris avec du lait,

Mais ce n’est pas pour autant qu’on en est.

.

Textuels et illustrations  >>

595 – J’aimerais tant qu’un autre vienne vers moi

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Venir vers soi sans surprendre

Sans déranger, se méprendre,

Comme attiré,  naturellement,

Par  l’expression de  son aura !

Faut pas rêver, suis transparent

Je n’ai pas un physique d’amant,

Regards, sourires, mots aimables,

Sûr, ne me rendent pas détestable,

Mais ils n’attrapent pas de poissons

Au point de générer la même passion

Or, il fut un temps, où l’on arrangeait

Belles rencontres,  générant  mariages,

Et  encore,  aujourd’hui, on  souscrirait,

À un site, pour y trouver  le bon  alliage.

.

J’aimerais  qu’un autre vienne contre moi,

Oui, mais voilà : le premier pas, qui le fera,

Bien que soit le seul qui coûtera comptera.

J’aimerais  tant  qu’un autre, vienne à moi,

Pour qu’il advienne qu’il s’intéresse à moi

Pour ne plus rester  un fantôme qui croit

Que présence  ou  apparence, qu’échoit

Force d’attirance  en atomes, suffira,

Pour que  cœurs dansent, au choix.

Premier pas, première déclaration

N’engage à rien, sauf à déception

C’est pourquoi il coute beaucoup,

On peut  en mourir, pour le coup !

.

J’aimerais tant qu’un autre vienne

Une fois

Soutenir mes regards et advienne

En moi

Flammes qui nous entretiennent

En joie,

Nous faisant demeurer éperdus

Tout coi,

Laissant notre âme toute… nue

Sans foi

Bien que connu, même reconnu

Cent fois.

.

J’aimerais tant qu’un autre vienne

En moi

Pour que distance qui convienne

Décroit,

Et que, enfin, parviennent,

Une fois,

Liens entre nous, plus

Etroits,

Pour peu que serrés

On soit,

Nous faire exister

Se doit.

VVV

V

.

Extensions 

 .

Attendre que l’autre vienne vers soi

Est confortable, est reposant, est réjouissant.

L’on n’a pas à faire le premier pas, celui qui coûte,

Le seul, dit-on : un peu, beaucoup … passionnément.

.

S’intéresser à moi, c’est m’accorder valeur à ses yeux

Et s’il s’agit d’une femme, c’est ce qu’il y a de mieux.

Si l’autre ne s’intéresse pas  à moi,  que par intérêt,

Comment pourrais-je le savoir  au premier abord !

.

L’intuition : ah oui, j’oubliais, comment marche:

« Je le sens mal, je ne le sens pas,  quelque chose

En moi me dit non une erreur de casting….

.

Il peut aller se rhabiller, je l’ai vu venir,

Gros comme une maison, sûr de lui

Et comme une entorse à sa raison.

.

L’attente est délicieuse ou pernicieuse :

Ça dépend si espoir emporte sur angoisse,

Et surtout si le temps joue avec ou contre soi.

.

Romance, s’il en est une qu’un voyage en amoureux

Pour une belle rencontre, les yeux dans les yeux,

Chacun attend, de l’autre, sentiment heureux

Se sentir aimé pour de bon jusqu’au pieu.

C’est alors qu’on se dit : c’est trop beau

Pour  être  vrai, faut recommencer,

Histoire de mieux le consolider

Et l’on repart, vite,  à deux,

Quelque part aux cieux.

.

J’aimerais tant que … toute liste de désirs

S’ensuit parfois courte,  limitée ou sans fin

L’humain est par nature un être insatisfait.

.

Cela dit, comme en vie, on ne peut tout avoir

Il parait judicieux d’établir quelques priorités

Sinon à se disperser, ici et là, partout, par tout,

On finit par courir des lièvres, sans attraper un.

.

Attendre  sans rien faire  reste  une alternative,

Pour autant est-elle mieux  ou pire  que courir.

Chacun de trouver le juste milieu qui convient

Sa vie se tiendra entre trop faire et pas assez.

.

De choisir  d’écrire, sans  devenir  écrivain,

Est un chemin qui va vers l’autre,  lecteur,

Sans attendre, de lui, qu’il vienne à vous,

C’est l’esprit même d’Éclats d’existences.

.

Fragments

.

Les plus de 15 ans : 40,9 % sont célibataires,

 Les autres, soit   43,0 %   restent  mariés,

7,5 % sont veufs,  8,6 % sont divorcés :

Ça fait quand même un bon nombre.

.

Du coup, lors consultant ces statistiques,

Je me sens moins seul mais ne me satisfait

Le problème est que j’attends qu’on vienne

Lors je devrais plutôt aller vers… les autres.

.

J’ai du mal à parler à quelqu’un de vive voix

De sentiments qui me touche profondément

Qu’est-ce qui m’empêche de prendre plume,

Ou clavier pour tenter de les communiquer.

.

Un peu passé  de mode,  l’on ne s’écrit plus,

Ou alors des courts messages, genre textos,

Il me faudra tout dire  en très peu de mots,

À moins d’être poète,  jamais je ne conclus.

.

De répondre à quelqu’un qui vous téléphone

Par écrit, créerait des sortes de dissonances,

En amour ne parleront que les consonances,

Problème, au téléphone, je deviens aphone !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Venir vers soi  J sans surprendre

Sans déranger,     se méprendre,

Comme attiré,   A   naturellement,

Par  l’expression    I    de  son aura !

Faut pas rêver, suis  M    transparent

Je n’ai pas un physi   E   que d’amant,

Regards,   sourires,   R    mot aimable,

Sûr, ne me rendent   A   pas détestable,

Mais ils n’attrapent   I    pas de poissons

Au point de générer  S    la même passion

Or, il fut un temps,  *    où, l’on arrangeait

Belles rencontres,   Q   générant  mariages,

Et  encore,  aujour  U  d’hui, on  souscrirait,

À un site, pour  y        trouver  le bon  alliage.

 A ………..

J‘aimerais  qu’un    U  autre vienne, contre moi,

Oui, mais voilà        T   premier pas, qui le fera,

Bien que soit le seul R    qui coûtera comptera.

J‘aimerais tant qu’    E      autre, vienne à moi,

Pour qu’il advienne  *  qu’il s’intéresse à moi

Pour ne plus rester  V  un fantôme qui croit

Que présence  ou     I  apparence, qu’échoit

Force d’attirance    E   en atomes, suffira,

Pour que  cœurs    N   dansent, au choix.

Premier pas, pren N mière déclaration

N’engage à rien,   E  sauf à déceptio

C’est pourquoi il  *coute beaucoup,

On peut en mourir, pour le coup !

.

J’aimerais tant qu’un autre vienne

Une fois

Soutenir mes regards et advienne

En moi

Flammes qui nous entretiennent

En joie,

Nous faisant demeurer éperdus

Tout coi,

Laissant notre âme toute… nue

Sans foi

Bien que connu, même reconnu

Cent fois.

 .

J’aimerais tant qu’un autre vienne

En moi

Pour que distance qui convienne

Décroit,

Et que, enfin, parviennent,

Une fois,

Liens entre nous, plus

Etroits,

Pour peu que serrés

On soit,

Nous faire exister

Se doit.

VVV

V

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un foret pour une perceuse,

Un tire-fond   pour   assembler,

Je vois une plume de stylo encre

Sur  le  point  d’écriture  un mot !

.

595 4

.

Sous toutes les plumes, l’écriture

 Constituera tous les premiers pas

Afin d’aller vers l’autre et jusqu’à

Susciter une rencontre physique.

 .

Symbolique 

 .

Plume,

Instrument

Toute  écriture

Et par excellence.

Et, utilisée pour l’art

De belle calligraphie,

Ou pour  une écriture

Quotidienne,  le  stylo

Plume  nous   renvoie

Message   symbolique

Parmi les  plus  forts.

C’est pourquoi il tient

Une place  d’honneur

Dans les professions

Nobles, professeurs,

Docteurs,  avocats.

troisarchers.com/blog/

ecriture/ecrire-stylo-plume

.

.

Fond

 .

Évocation

.

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.

Sous toutes plumes, l’écriture

 Constituera tous les premiers pas

Afin d’aller vers l’autre et jusqu’à

Susciter une rencontre physique.

 .

Symbolique 

 .

L’écriture révèle le plus profond

Et le plus secret de sa personnalité

Tous les signes et toutes les traces,

Toutes lignes et rythmes et formes,

Et mises  en pages  parlent  comme

Style, signature  de reconnaissance.

.

Geste d’écrire correspond intériorité,

L’écriture sera révélatrice de chacun

Et  cela  s’avèrera  d’autant plus vrai,

D’autant plus visible, autant plus fort

Quand  on  écrit, une lettre, à  la main

À quelqu’un, sur  papier  blanc, vierge.

 .

 .

Fond/forme 

 .

L’écriture était, avant le téléphone, avant internet

Le meilleur moyen de communiquer avec quelqu’un

On connait  de longues correspondances  d’écrivains.

.

Maintenant, ce sont les réseaux sociaux, par  signets,

Qui font le meilleur moyen de joindre correspondant.

On ne va plus guère relever sa boite aux lettres tandis

Qu’on est averti instantanément d’un massage

Sur son téléphone, sur sa messagerie.

On privilégie entrées à sorties.

.

Textuels et illustrations  >>