947 – Monde est microcosme et macrocosme !

Visuels et textuels >> 

.

Mi

Cro

Macro

Cos-me :

Nous sommes.

Nombre d’univers,

Qui en nous, résonnent

Du plus petit ou plus grand,

Et, que l’on explorera, souvent,

Avec  nos  nouveaux  instruments !

.

Rapport aux mondes micro, macrocosmes,

Je suis, nous sommes des femmes, des hommes

Macro … en galaxies, micro… en univers d’atomes,

Minuscules, grande  échelle : inexistants, en somme.

Une intelligence, mémoire concentrées en un cerveau,

Qui, au bas mot, ne peut guère peser plus …  d’un kilo,

Perchées sur une hauteur, autour d’un mètre soixante,

Espérant bien vivre jusqu’à cent vingt années pétantes.

D’en haut, vu de l’Univers : un petit grain de poussière,

D’en bas, vu par une puce… un grand géant sur la terre,

Si nous nous sommes érigés en norme-étalon … partout,

C’est parce que nous avons décidé être le maitre en tout.

.

Nous avons capturé, domestiqué, alimenté, et, même été

Jusqu’à sélectionner bons animaux, pour les rentabiliser,

Jusqu’à supprimer en tuant et en chassant, tant d’autres,

Nous sommes rois de la Nature bien plus que ses apôtres

Or, d’aussi près, que l’on puisse voir, avec un microscope,

D’aussi loin que l’on puisse observer avec un … télescope,

La Nature et l’Univers nous échappent … comme myopes,

À  leur sens, leur destin, leur parallélisme et leur biotope !

.

Parait que nous serions le milieu… mais le milieu de quoi,

Quand milieu de l’infini, est égal, à lui-même, plus epsilon

Si l’on tenait compte de l’erreur de calcul  d’une personne,

Le milieu n’est ni le début ni la fin de notre monde, en soi.

La fin du monde ne peut être que  la nôtre … n’étant en vie

Que pour l’annoncer, précipiter, retarder… voire constater

La fin de l’hégémonie d’humains ayant passé toute leur vie

À soumettre, asservir la Nature pour leur seul profit avéré.

.

Microcosme que l’Humanité, toute entière, dans l’Univers,

Macrocosme que ses capacités à lui donner un sens … vers

Une explication de son apparition sur Terre, irrationnelle,

Tout autant, émotionnelle, voire même … confessionnelle.

«Il n’y a pas d’horloge sans horloger proclame Voltaire»

Il n’y a pas  de microcosme, sans macrocosme, sur Terre,

Toutes les histoires des hommes, parlent de ce Mystère :

Nous sommes tous des êtres abandonnés en pleine erre,

Erre entre micro et macro, vérité, mensonge, en miroir,

Ma condition humaine est de rester lucide dans le noir.

.

.

Extensions

.

Du plus petit au plus grand qu’on puisse voir,

Du microscopique, jusqu’à l’incommensurable,

L’on aura cessé  de reculer les limites du visible,

Pour découvrir  les secrets, de la Nature, du Ciel,

Afin de chercher le sens de notre vie, sur la Terre,

Sans jamais y parvenir,  tout en étant émerveillé,

D’agencement beauté microcosme, macrocosme.

Ni trop petit, ni trop grand, nous serions milieu

Pour servir de médium entre l’Univers et Dieu.

.

Le macrocosme  « c’est le Monde entier

Comme organisme comparable  à l’homme,

Un ensemble dont les parties se correspondent.

.

L’homme seul se considère, se juge, petit monde,

Contenant  toutes les qualités d’un grand Monde,

C’est pourquoi on l’appellera un « microcosme ».

.

.

947 – Calligramme

.

Cro

Macro

Cos-me :

Nous sommes.

Nombre d’univers,

Qui en nous, résonnent

Du plus petit ou plus grand,

Et, que l’on explorera, souvent,

Avec  nos  nouveaux  instruments !

.

Rapport aux mondes micro, macrocosmes,

Je suis, nous sommes des femmes, des hommes

Macro … en galaxies, micro… en univers d’atomes,

Minuscules, grande  échelle : inexistants, en somme.

Une intelligence, mémoire concentrées en un cerveau,

Qui, au bas mot, ne peut guère peser plus …  d’un kilo,

Perchées sur une hauteur, autour d’un mètre soixante,

Espérant bien vivre jusqu’à cent vingt années pétantes.

D’en haut, vu de l’Univers : un petit grain de poussière,

D’en bas, vu par une puce… un grand géant sur la terre,

Si nous nous sommes érigés en norme-étalon … partout,

C’est parce que nous avons décidé être le maitre en tout.

MONDE EST

Nous avons capturé, domestiqué, alimenté, et, même été

Jusqu’à sélectionner bons animaux, pour les rentabiliser,

Jusqu’à supprimer en tuant et en chassant, tant d’autres,

Nous sommes rois de la Nature bien plus que ses apôtres

Or, d’aussi près, que l’on puisse voir, avec un microscope,

D’aussi loin que l’on puisse observer avec un … télescope,

La Nature et l’Univers nous échappent … comme myopes,

À  leur sens, leur destin, leur parallélisme et leur biotope !

MICROCOSME

Parait que nous serions le milieu… mais le milieu de quoi,

Quand milieu de l’infini, est égal, à lui-même, plus epsilon

Si l’on tenait compte de l’erreur de calcul  d’une personne,

Le milieu n’est ni le début ni la fin de notre monde, en soi.

La fin du monde ne peut être que  la nôtre … n’étant en vie

Que pour l’annoncer, précipiter, retarder … voire constater

La fin de l’hégémonie d’humains ayant passé toute leur vie

À soumettre, asservir la Nature pour leur seul profit avéré.

ET MACROCOSME ! 

Microcosme que l’Humanité, toute entière, dans l’Univers,

Macrocosme que ses capacités à lui donner un sens … vers

Une explication de son apparition sur Terre, irrationnelle,

Tout autant, émotionnelle, voire même … confessionnelle.

«Il n’y a pas d’horloge, sans horloger, proclame Voltaire»

Il n’y a pas de microcosme, sans macrocosme, sur Terre,

Toutes les histoires des hommes, parlent de ce Mystère :

Nous sommes tous des êtres abandonnés en pleine erre,

Erre entre micro et macro, vérité, mensonge, en miroir,

Ma condition humaine est de rester lucide dans le noir.

.

.

Forme

Réduction

.

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Évocation 

.

947 4

.

Donjon ou quelque

Chose …  comme cela

Avec un toit  en voûtes,

Micro-macro-cosmes.

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Un donjon est une sorte de microcosme

en lequel on s’enferme, qui nous préserve

des dangers extérieurs monde macrocosme,

c’est ainsi que forme prend en compte le fond

.

Un donjon est forcément un microcosme,

 Complétement fermé

Et une voûte céleste serait un macrocosme,

Complétement ouvert.

 . 

Symbolique 

 .

Les premiers donjons

En pierre  apparaissent  au

Croisement  des Xe et XIe siècles.

Symbole de pouvoir sur les hommes

 Sur la terre, le château évolue à la fin

Du  Moyen Âge  pour devenir  de  plus

En plus lieu de résidence seigneuriale,

Princière, quand  ce n’est pas  royale.

La défense reste cependant  passive :

La porte est située en  hauteur et sur

Le flanc  le moins exposé, et les murs

Sont épais, fenêtres rares et étroites.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

947 6

.

Un donjon est forcément un microcosme,

 Complétement fermé

Et une voûte céleste serait un macrocosme,

Complétement ouvert.

 .

Symbolique

 .

« Les relations avec Bruno Joncour

Ne sont pas mauvaises : elles sont inexistantes…

Notre dernier entretien en tête-à-tête remonte à août 2014.

.

Depuis, il ne m’adresse plus la parole.

Il est dans sa tour d’ivoire et s’appuie

Sur son « microcosme joncourien »

Qui prend les décisions. C’est sa cour.

.

Il y a peu d’élus dans ce microcosme.

Il ne tolère la  moindre contradiction.

Personne ne lui dit rien dans sa majorité.

Beaucoup d’adjoints sont court-circuités par lui.

.

Il serait plus enclin à écouter les gens de l’opposition

Plutôt que ceux de sa majorité qu’il réunit rarement. »

ouest-france.fr/bretagnesaint-brieuc-jean-jacques-

fuan-fustige-le-microcosme-joncourien

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

 .À l’intérieur d’un donjon, si grand soit-il

Il ne pourrait y avoir  qu’un microcosme,

Dès lors il s’agit d’endroit où l’on se retire,

Tandis que vaste monde ouvert tout autour

Continue  à s’agiter, échanger, à guerroyer.

.

Il en est un autre mille fois plus petit : cellule,

Non pas celle d’un moine mais celle d’un corps,

Qui cumule, tout comme l’Univers macrocosme,

Une gigantesque bibliothèque de données vitales.

.

Comme quoi, on peut être minuscule, invisible,

 Et majuscule, visible, à la fois, au microscope

En somme l’Univers et nous, se reflètent,

En va-et-vient permanent, mystérieux

Connaissance infime et grandiose

Mais jamais totalement éludée

Jamais totalement explorée.

.

 .

 Organisation Wikimédia Commons

.

Scénario

 .

Microcosme est l’infiniment petit, visible seulement au microscope,

macrocosme et l’infiniment grand, visible seulement  au télescope,

lors, avec une simple loupe on voit nervures et cellules végétales !

.

Version texte >> 

946 – J’imagine qu’au-delà de ma vision du monde

Visuels et textuels >>

.

J’imagine dès lors projette

Un tout autre monde en ondes,

Où d’autres êtres vivants Aliens,

Nous  observent,  nous  copient ;

.

Ce n’est que   projection  de soi,

Dans un  ailleurs où autres lois,

Régissent des sociétés, sans foi,

Où l’humain n’en est pas le Roi.

.

Tant cela n’est qu’échappatoire

Pour quitter Terre avec espoir

Ailleurs à nouveau te revoir.

.

J’imagine qu’au-delà de ma vision du monde,

Il y a d’autres êtres vivants en autres ondes,

Trop loin pour qu’elles se correspondent,

Et si près que chairs se confondent.

.

J’imagine, lors disparaît simple apparence,

L’esprit… ou l’âme… ou l’espérance

Trouve monde est incohérence,

Et que la mort est délivrance.

.

J’imagine, lors fantômes nous hantent,

Qu’inconscient collectif les invente,

Hérite de tous mythes fondateurs,

Que nous avons créés, auteurs.

.

J’imagine, lors la nature se déchaine,

Qu’elle met l’homme en chaines

En provoquant chaque année

Catastrophes par milliers.

.

J’imagine, lors ennemis assassinent,

Pour asseoir leur justice léonine,

Et c’est toujours à leur profit,

Décrétant leurs interdits.

.

J’imagine, lors amours pêle-mêle,

Où hommes  et  femmes  s’emmêlent

Que jouissances à leurs paroxysmes

Font fi de censure des mots en isme.

.

J’imagine, lors situation dramatique,

Dérivant et succombant  à la panique,

Que seul moyen, de s’en  sortir  vivant,

Est de savoir voler vers  le   firmament.

.

J’imagine… lors vies où, rôles    premiers,

Justiciers,  guerriers, vous   étant   dévolus,

Que ma peur par l’angoisse  bien  tenaillée,

Est balayée par toute victoire  bien assurée.

.

J’imagine, lors je suis  près  de  toi,   tu cries,

Viens vite,    dépêches, vole  à  mon   secours ;

Que  je ne  te vois  ni ne  bouge, aveugle, sourd,

Que  tu tombes  de haut,   comme  il  est  inscrit.

.

J’imagine …   je sais … tu ne me croiras pas,

Que tu es quelqu’un d’autre et aussi tout moi,

Que tu ne penses pas que j’étais de  bonne foi,

Alors que tu es ma reine… que je suis ton roi !

.

.

Extensions

 .

J’imagine, lors ceci, lors cela…

Tout ce qui arrive, arrivera mais fortuitement,

Car je ne sais comment, je retomberai toujours

Sur mes pieds car  je suis le héros du jour, celui

De notre amour et rien ne détruira lien heureux.

Si tout cela n’est que fantasme, si tout cela n’est

Que fantasque, il n’empêche que peur, anxiété,

Angoisse en sont les trois degrés qui depuis

Ma tendre enfance, m’y ont conditionné.

.

L’imaginaire est la porte donnant sur d’autres univers

Que celui dans lequel on vit, et bien qu’on s’y rattache !

Entre le Monde tel qu’il est, qu’on le voit, qu’il reviendra

Il y a des interstices, des bulles, et des vides, à  explorer :

Le monde n’est pas un, mais plusieurs… une multiplicité !

.

Comment pourrait-on dépasser la vision

D’un Monde dans lequel, on nait, on est !

.

On me répond : simple … par l’imaginaire

Qui, comme chacun sait, reste sans borne !

.

Cent bornes, peut-être, sans borne, pas sûr

On n’imagine que ce que l’on croit exister !

.

Parmi tous les possibles, tous les probables,

Il y en aurait plein d’inconnus, d’ineffables !

.

La somme des connaissances, des imaginaires

N’est que peu de chose par rapport à l’Univers.

.

.

946 – Calligramme

.

J’imagine dès lors projette

Un tout autre monde en ondes,

Où  A  d’autres êtres vivants, Aliens,

Nous      U      observent, nous copient

Ce n’est que               projection de soi,

Dans un  ailleurs   D       où, autres lois,

Régissent des sociétés   E       sans foi,

Où l’humain  n’en est pas le L   Roi.

Et cela n’est qu’échappatoire   A

Pour quitter Terre avec espoir

Ailleurs à nouveau te revoir.

.

J’imagine qu’au-delà de ma vision du monde,

Il y a d’autres êtres vivants en autres ondes,

Trop loin pour qu’elles se correspondent,

Et si près que chairs se confondent.

J’imagine, lors disparaît simple apparence,

L’esprit… ou l’âme… ou l’espérance

Trouve monde est incohérence,

Et que la mort est délivrance.

J’imagine, lors fantômes nous hantent,

Qu’inconscient collectif les invente,

Hérite de tous mythes fondateurs,

Que nous avons créés, auteurs.

J’imagine, lors la nature se déchaine,

Qu’elle met l’homme en chaines

En provoquant chaque année

Catastrophes par milliers.

J’imagine, lors ennemis assassinent,

Pour asseoir leur justice léonine,

Et c’est toujours à leur profit,

Décrétant leurs interdits.

.

J’imagine, lors amours pêle-mêle,

Où hommes  et  femmes  s’emmêlent

Que jouissances à  D  leurs paroxysmes

Font fi de censure   E  des mots en isme.

       *

J’imagine, lors situ   M    ation dramatique,

Dérivant et succom     A     bant  à la panique,

Que seul moyen,  de     *     s’en   sortir  vivant,

Est de savoir    voler      V    vers  le   firmament.

  I

J’imagine… lors vies      S     où, rôles    premiers,

Justiciers,  guerriers,       I     vous   étant   dévolus,

Que ma peur par l’an       O    goisse  bien  tenaillée,

Est balayée par toute        N     victoire  bien assurée.

       *

J’imagine, lors je suis        D      près  de  toi,   tu cries,

Viens vite,    dépêches,        U      vole  à  mon   secours ;

Que  je ne  te vois  ni ne       *       bouge, aveugle, sourd,

Que  tu tombes  de haut,     M       comme  il  est  inscrit.

   

J’imagine …   je sais que                tu ne me croiras pas,

Que tu es quelqu’un d’au        D            tre et aussi tout moi,

Que tu ne penses pas que         E               j’étais de  bonne foi,

Alors que tu es ma reine              *                  que je suis ton roi !

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation

.

946 4

.

Silhouette d’homme debout,

Avec ses bras bien croisés,

En  train  d’imaginer 

Ne sais quels êtres !

 .

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

J’imagine … d’autres lieux,

D’autres temps, d’autres êtres :

Qu’ils soient  ou   bien   terrestres,

Extra-terrestres, d’outre-tombe.

 .

Symbolique 

 .

L’imaginaire

Peut  être  défini

Un  peu  comme  le

Fruit de l’imagination

D’un individu ou groupe

Ou  encore  d’une  société,

Produisant …  des images.

.

Et puis  des représentations,

Des récits et voire des mythes

En  plus ou moins  détachés de

Ce  qu’il  est  d’usage  de  définir

Comme la réalité, comme elle est.

.

Il s’agit de la capacité d’un groupe

Ou d’un individu à se représenter

Le monde  à l’aide d’un réseau

D’associations …. d’images

Qui lui donnent un sens.

Modifié, source : Wikipédia

.

..

Fond

Évocation 

.

.

J’imagine … d’autres lieux,

D’autres temps, d’autres êtres :

Qu’ils soient  ou   bien   terrestres,

Extra-terrestres, d’outre-tombe.

 .

Symbolique 

 .

D’une manière générale, l’extraterrestre

Symbolise l’homme qui demeure inconnu,

Que l’on a du mal à comprendre ou à saisir.

Sa pensée nous reste totalement  étrangère.

.

Ils viennent du ciel/masculin et s’opposent

Donc à l’élément terre/féminin : en  rêves

L’extraterrestre représenterait un être

Étranger à une nature féminine, est

Homme dont l’on attend la venue,

Tout en la redoutant fortement.

.

Ce serait une incompréhension

Fondamentale, exprimée ici.

tristan-moir.fr/extraterrestres

 .

..

Corrélations

 .

Fond/forme 

 

Ah, l’imaginaire… mais qu’est-il donc !

Que sommes-nous lors il nous fait défaut ?

Il a pour synonymes : fictif, illusoire, irréel,

Et j’ajouterais chimérique,  fantasmagorique,

Et  pour antonymes : effectif, positif, réel, vrai,

Certains disent qu’imaginaire fait partie du réel,

Mais qu’il n’a pas toujours le vrai sens de la réalité

Je laisserai les philosophes en débattre : bonne soirée.

Pour moi, mon imaginaire, c’est la manière de respirer.

  .

 .

Mais de là à dire qu’on nous épie !

.

Scénario

.

Comme vous, ma géopolitique globalise tout ce qu’il y a sur la Terre.

Nombre de gens sont quelque peu semblables ou sont très  différents.

Un mouvement brownien agite les particules de manière simultanée.

.

Visuels et textuels >>

945 – Laissant flotter, à tous vents, l’humeur

Visuels et textuels  >> 

.

Humeur, chose notable

Impalpable et improbable

Flottant  autour  de  notre air

Comme    un   parfum  en  vers.

Comme   chacun   le  sait  bien,

Elle  est    variable,  versatile :

Sera-t-elle  utile,  ou, futile,

Peu appréciée,   ou  bien,

Chacun l’aura heureuse

Facétieuse,  gracieuse

Proche rêve/réalité.

.

Laissant flotter, à tous vents,

Mon humeur, mon cœur,  âme,

Sans pouvoir plus rien contrôler,

Je m’expose à cacophonie sons,

Ou au kaléidoscope d’images

Envahissant  mon cerveau !

.

Étranges démons m’attrapent,

Étranges  bruits,  me  frappent

Quand  des foudres  me sapent,

Et dans des abîmes me happent

Quand j’étais  encore  un enfant,

Et dites  pourquoi  ne le  suis-je !

.

Je rêvais  de monstres méchants

Et morts m’ex-citaient  bien  plus,

Ce que  j’imaginais, n’existait pas,

Ce qui existait,  je n’imaginais pas

Choses qui ne … se racontaient pas

De peur, ai fini un jour par l’oublier.

.

J’ai rêvé  d’amour  avant consommer,

Ai rêvé de jours avant de me consumer.

Si mon  imaginaire ne s’affolait plus,

Désir s’en irait, n’en pourrait plus.

Combien de fois aurai-je rêvé

De devenir ce que je suis,

Sans imaginer, depuis,

Que  je l’ai  réalisé !

.

Rêveries m’apportent

Tout  ce qui m’importe,

Mots frappent à ma porte,

En  flots  comme  cloportes.

N’en suis-je un, à déblatérer

Ainsi  sur mes proies, cafards,

Mais … foi de  poète, cancrelat,

Un vers peut un autre, en cacher

Que je ne connais pas  et découvre

En le couchant, nu, sur mon papier,

Rêver les mots avant que  je les ouvre

Me rend d’humeur, à me les inspirer !

.

.

Extensions

Ils demeurent tapis au fond de moi

Comme autant de rêves endormis,

En diverses formes de chrysalides

De ma pensée.

En laissant flotter, à tous vents,

Mon humeur, je sens que la marée

Monte  ou descend  ou demeure à

L’étale, elle change tous les jours

De hauteur et même d’ardeur.

Rêve blanc : grève rose !

Rêve gris : grève noire !

Rêve entre bleu et vert :

Grève de toutes les couleurs.

Le baromètre de l’humeur

Suit celui du temps !

.

L’humeur est comme la météo, variable avec éclaircie,

Elle est tantôt en haut, et tantôt en bas, et tantôt égale !

Le long d’un curseur, je mélange un nombre de couleurs :

Quand les nuages  s’accumulent, mon humeur s’assombrit.

Humeur vagabonde, humeur moribonde,  humeur féconde :

Toutes les humeurs se fondent et même parfois se confondent

Mon corps dit ce qu’il pense de ce que je vis, de ce que je subis !

.

L’humeur est comme l’amour, enfant de poème,

Il en est des drôles, des morbides… des extrêmes.

.

L’humour est comme regard décalé sur soi-même,

Humour gris, noir, rose, arc-en-ciel,  blanc crème !

.

Attention cependant à ne pas devenir trop sensible

À tout ce qui se passe autour de soi ou susceptible !

.

Laisser flotter à tout vent est perdre contrôle sur soi,

Il vaut mieux se fixer des bornes sinon on se déchoit.

.

.

945 – Calligramme

.

Humeur, chose notable

Impalpable et improbable

Flottant  autour  de  notre air

Comme    un   parfum  en  vers.

Comme   chacun   le  sait  bien,

Elle  est    variable,  versatile :

Sera-t-elle  utile,  ou, futile,

Peu appréciée,   ou bien,

Chacun l’aura heureuse

Facétieuse,  gracieuse

Proche rêve/réalité.

Laissant flotter, à tous vents,

Mon humeur, mon cœur,  âme,

Sans pouvoir plus rien contrôler,

Je m’expose à cacophonie sons,

Ou au kaléidoscope d’images

Envahissant  mon cerveau !

Étranges  H     démons     À    m’attrapent,

Étranges  U           bruits         *     me frappent

Quand     M             foudres        T      me sapent,

Et dans     E            des abîmes      O    me happent

Quand      U            j’étais encore      U      un enfant,

Et dites     R            pourquoi  ne        S       le  suis-je,

Je rêvais    *             de  monstres         *       méchants

Et morts    F           m’ex-citaient        V      bien  plus,

Ce que        L           j’imaginais n’       E      existe pas,

Ce qui        O        existait,   n’ima     N      ginais pas

Choses       T       qui ne  se  racon    T      taient pas

De peur    T      ai fini un jour par  S       l’oublier.

J’ai rêvé   E   d’amour avant con  *     sommer,

Ai rêvé de jours avant de me con    sumer.

Si mon  imaginaire ne s’affolait  plus,

Désir s’en irait, n’en pourrait  plus.

Combien de  fois aurai-je  rêvé

De devenir    ce que je suis,

Sans ima     giner, depuis,

Que  je             l’ai  réalisé !

Rêveries          m’apportent

Tout ce qui         m’importe,

Mots frappent      à ma porte,

En flots com       me cloportes.

N’en suis-je       un à déblatérer

Ainsi sur mes       proies, cafards,

Mais … foi de         poète cancrelat,

Un vers peut un       autre, en cacher

Que je ne connais        pas et découvre

En le couchant, nu,       sur mon papier,

Rêver les mots avant        que  je les ouvre

Me rend d’humeur,          à me les inspirer !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

945 4

.

Silhouette homme debout,

Les mains  dans  les poches :

 Humeur stable ou instable

Selon degré d’humour.

 .

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

Humeur tranquille, humeur joyeuse,

Ou humeur morose :

Comme le vent, mon humeur change

En fonction d’humour !

 .

 Symbolique

 .

L’humeur est un état d’âme persistant.

Elle diffère des émotions en ceci qu’elle

Est moins spécifique, moins intense et

Moins influencée par des événements récents,

Même si, des émotions, telles que la peur et

La surprise, sont des sentiments parfois sévères

Et pouvant durer des heures, voire des jours.

.

L’humeur peut avoir une connotation

Positive ou négative.

Dans le langage courant

On parle de « bonne » humeur

Ou de « mauvaise » humeur.

Source : Wikipédia

 .

.

Fond

.

Évocation

.

945 6

.

Humeur tranquille, humeur joyeuse,

Ou humeur morose :

Comme le vent, mon humeur change

En fonction d’humour !

 .

Symbolique 

 .

L’humour est un état d’esprit,

Manière d’utiliser le langage,

Voire un moyen d’expression.

L’humour  peut être  employé

Dans  différents  buts et  il  peut,

Se révéler pédagogique, ou militant.

.

Mais c’est sa forme, plus que sa définition,

Qui est diversement appréciée de culture à l’autre,

D’une région à une autre, d’un point de vue à un autre,

Au point que ce qui est considéré par certains comme humour

Peut être considéré par d’autres comme une méchante moquerie,

Une insulte ou un blasphème.

wikipedia.org/wiki/Humour

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 

Humeur et humour iraient de pair.

Quand l’humeur  voit  tout  de travers,

L’humour  prend du recul, il relativise,

  Avec ironie, il devise  sur  son infortune,

Et revient  ainsi à une humeur positive :

C’est pas grave on a connu des vents pires

Après tout, personne n’est mort : tant qu’il

Y a de la vie, il y a de l’espoir de s’en sortir

Un jour du noir, prenons la vie du bon coté

Enfin ce genre de réflexion, comportement.

 .

 .

Nos variations d’humeurs !

.

Scénario

.

Mon humeur  passe du noir au rouge selon mes divers évènements.

Mon humeur est comme écharpe qui me tient chaud autour du cou.

Mon humeur devient complexe, mêlant des sentiments contraires !

.

Visuels et textuels  >>

944 – En mes rêves les plus fous, j’imagine

Visuels et textuels  >>

.

Je ne perds pas la tête

C’est bien elle qui me perds

Dans  ses dédales inextricables

Dont seule, elle en est capable,

Et ce jusqu’à en confondre

Le rêve et le délire,

Virtuel et réalité

.

Rêves simulent autre réalité

Esprit a l’ascendant sur corps

Tout en lui procurant ce pouvoir

D’être léger, en un sens exacerbé.

Thème est, souvent … le voyage

Avec  péripéties    improbables

Avec  une   recherche  d’altérité,

Apte, pour  un   vœu,  à combler.

.

Mon imagination étant au pouvoir

Pas de limites, pour, entendre, voir,

Ni pour se déplacer en lumière, noir

Car seule chose à éviter, cauchemar !

.

En mes rêves,  les plus fous,  j’imagine,

Que mon esprit voyage sans mon corps,

Au-delà de l’horizon, et, plus loin encore,

Jusqu’à atteindre le fond  de mes origines

 .

Je vais par les monts et par les vallons,

Du bas vers le haut et, de large en long,

Les yeux  au  taquet   oreilles aux aguets

Pour rechercher une âme qui m’aimerait.

.

Je tombe  dans  le vide et je monte  au  ciel

Lors la Terre me parait gouffre plein de  fiel

Plein d’êtres se battant et, pour  de  l’argent,

Mon rêve n’est pas d’or   mais de firmament.

 .

J’imagine  lors que tous entendent, partagent

Même air, atmosphère, eaux, dans nuages

Que les riches, pauvres deviennent sages

Pour que vie soit rêve bonheur sans âge.

.

À chaque fois, je ré-

Intègre prudemment

Mon  corps de  chair

Voire mon cher corps

Mais, en  ses  illusions,

Je joue de ses dix cors

Et je suis fatigué d’être

Mortel, en me réveillant.

.

.

Extensions

.

En mes rêves les plus fous,

J’imagine ce que je ne vis pas,

Ce que je ne suis pas, comme un

Acteur qui découvre le rôle qu’on

Lui dévoie, mais sans qu’auparavant,

Il s’aperçoive du piège  qu’on lui tend.

Pastiche de sa vraie vie : pensez-vous !

Non, rien d’autre  qu’une mise en scène

D’apparence lointaine de vous et chaotique

À  souhait et qui pourtant reflète profondément

Votre état d’esprit du moment t voire la dernière

Chose que vous avez vue, pensée que vous avez eue !

Votre rêve n’étant pas tenu  par  le  moindre  interdit,

Vous pouvez vivre des choses qui ne vous sont pas permis :

Permis de voler, dans tous les sens du terme, permis de tuer,

Y compris sans immunité, sans  impunité, d’aimer ou détester

Ou de vous venger de qui bon vous semble, sans justice ni morale

Car sans responsabilité ni culpabilité. Un autre monde, parallèle,

Parfois conflictuel, parfois sensuel et même parfois cruel :

Tous les scénarios se suivent et sans se ressembler

En apparence tout en racontant toujours

Un peu les mêmes histoires, celles

De nos frustrations non soldées.

.

Qu’est-ce qu’un rêve fou, ne le sont-ils pas tous,

Lors l’irrationnel serait  le lot de son inconscient.

Les barrières tombent et la gravité, en fait autant,

Et la toute-puissance du «moi» se fait son cinéma,

Son corps et même son esprit ne saurait …  léviter,

Quel que soit  l’endroit où il se trouve mais délivré

Du poids des conventions sociales voire morales.

.

Ce n’est pas qu’on soit fou dans ses rêves

Il s’agit d’une autre logique, inconscience

Qui ne nous décodera point sa cohérence,

Et pourtant, disent les psys,  elle en aura !

.

Le rêve est une porte dont on n’a pas la clé,

Elle s’ouvre sur des couloirs autres réalités,

Nous fascinant ou nous effrayant à souhait,

Je suis un moi multiple qui parfois me plait

.

Des rêves fournissent matières à l’imaginaire,

Concevant possibles… introduisant probables,

Il n’est plus qu’à les mettre en récits crédibles :

On aura au moins vécu en rêve, faute de réalité.

.

.

Épilogue

.

Rêves, parlons-en de leurs interprétations

Chacun y va de son couplet, non de refrain !

***

Je rêve d’avoir rêvé : je ne m’en souviens plus,

Au réveil, s’en vont au plafond si je ne note pas.

***

Quant à savoir ce qu’ils veulent  vraiment me dire :

Personne n’est là pour m’aider, pour me contredire.

***

Il m’arrive,  aussi,  de rêver, en plein jour, bien éveillé,

Ce sont des rêveries construites et voire … récurrentes.

***

Rêves de voyages, actions, personnages, par procuration,

Où les rencontres sont parfois surprenantes, engageantes.

***

Du rêve à la réalité, il n’y aura qu’un pas, dit-on, si on veut,

Mais dans la grande majorité des cas, demeurent vœu pieu.

***

Certains vous diront qu’ils ne rêvent pas, ni le jour, ni la nuit,

La vie est trop triste tant leurs dernières illusions sont parties.

***

Selon moi, rêves les plus fous, demeurent aussi les plus beaux

Ils nous affranchissent de toutes les barrières et des interdits.

***

Ce n’est pas tant que je rêve d’être quelqu’un d’autre, ailleurs,

Que de profiter d’une liberté qui me donne accès au bonheur.

***

À vrai dire je ne sais pas si c’est j’ai rêvé d’être ce que je suis

Ou ce que je deviens qui est devenu ou deviendra mon rêve.

***

À chacun de savoir s’il a réalisé un, plusieurs de ses rêves,

S’il a rêvé d’être quelqu’un d’autre, n’étant pas lui-même.

.

.

944 – Calligramme    

.

Je ne perds pas la tête

C’est  bien  elle  qui me  perds

Dans    ses   dédales   inextricables

Dont seule, elle en est capable,

Et ce jusqu’à en confondre

Le rêve et le délire,

Virtuel et réalité

.

Rêves simulent autre réalité………………………

Esprit a l’ascendant sur corps ………………..

Tout en lui procurant ce pouvoir…………

D’être très léger, en un sens exacerbé.

Thème est, souvent … le voyage…..

Avec  péripéties   improbables …

Avec  une   recherche  d’altérité,

Apte, pour  un   vœu,  à combler.

.

Mon imagination étant au pouvoir

Pas de limites, pour, entendre, voir,

Ni pour se déplacer en lumière, noir

Car seule chose à éviter, cauchemar !

.

En mes rêves,  les plus fous,  j’imagine,

Que mon esprit voyage sans mon corps,

Au-delà de l’horizon, et, plus loin encore,

Jusqu’à atteindre le  E fond  P de mes origines

      N       L

Je vais par les monts   *         U     et par les vallons,

Du bas vers le haut   M            S    et de large en long,..

Les yeux  au  taquet   E             *    oreilles aux aguets…….

Pour rechercher une    S               F   âme qui m’aimerait…….

*                O    *

Je tombe  dans  le vide    R               U    et je monte  au  ciel………..

Lors la Terre me parait    Ê               S   gouffre plein de  fiel…………

Plein d’êtres se battant     V             *    et, pour  de  l’argent……….

Mon rêve n’est pas d’or   E             I    mais de firmament………

S           M

J’imagine  lors que tous   *           A    entendent, partagent…

Même air, atmosphère,  L         G     eaux, dans nuages….

Que les riches, pauvres  E        I      deviennent sages….

Pour que vie soit rêve    S      N     bonheur sans âge.

            

                              …………… À chaque fois, je ré-

                                   …….. Intègre prudemment

                                    …… Mon  corps de  chair

                                    ….. Voire mon cher corps

                                  …….. Mais, en  ses  illusions,

                                ……. Je joue de ses dix cors

                                 ……. Et je suis fatigué d’être

                                     ….. Mortel, en me réveillant.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

944 4

.

Un acrobate sur une jambe,

Un Pierrot, ou un fou,

Un clown, acteur

Qui est-ce ?

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Un personnage qui gesticule beaucoup

comme déséquilibré, danse comme fou

mais qui nous parait bien sympathique

Pierrot approcherait la forme du fond.

.

Le personnage de Pierrot le sage, plutôt ici,

De Pierrot le fou :

À même d’imaginer, d’interpréter, des scènes

Des plus décalées.

.

Symbolique 

.

Le symbolisme est une partie

Essentielle d’un récit pour déployer

Une myriade d’émotions chez le lecteur,

Moyen de réveiller nombre d’intuitions ou

De représentations choisies et voire  étudiées.

.

Et si moi je trouve le symbolisme fascinant,

C’est parce que  cela  me permet  de lier

Des scènes entre elles, d’approfondir

Les relations entre personnages

Sans les décrire explicitement,

Mais simplement avec un

Grand jeu de symboles.

leahendersen-auteur.fr/

les-symboles-dans-la-fiction

.

.

Fond

.

Évocation 

.

944 6

.

Le personnage de Pierrot le sage, plutôt ici,

De Pierrot le fou :

À même d’imaginer, d’interpréter, des scènes

Des plus décalées.

.

Symbolique

.

Pierrot, ou Pedrolino,

Serait un personnage de

L’ancienne comédie italienne,

Pierrot est candide, il est badin

Et a une certaine dose de bon sens.

.

Son vêtement est blanc.

Il ne porte pas de masque

Et a le visage enfariné.

En Commedia dell’arte,

Il est  le rival  d’Arlequin

Et il deviendra  amoureux

De Colombine la blanchisseuse

Dans certaines représentations.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Des personnages un peu déjantés

Quoique volontairement, il y en a

Un certain nombre, théâtre, cour

On pense bien sûr au Fou du roi,

Seul à pouvoir se moquer de lui

Dans mes rêves, ce rôle me sied

Je dois dire, je prends mon pied,

Dans la réalité jamais je n’oserai.

.

.

Fou quand même

.

Scénario 

.

J’imagine mon corps qui lévite juste au-dessus de moi.

J’imagine que je suis en forêt, en cet état d’apesanteur.

J’imagine que je me suis  téléportée jusqu’en Australie.

.

Visuels et textuels  >>

943 – Un traumatisme de guerre, l’enfer !

Visuels et textuels >>

.

Guerre n’a rien d’humanitaire

Ni même de juste, même de justifié

Car la guerre, c’est proprement l’enfer.

Lors on y a été,  ou   lors  on y a participé,

Le traumatisme  est, parfois, si fort, violent,

Qu’on se l’est imprimé : on ne peut oublier.

Quelqu’un, quelque chose, un  événement,

Vous le rappelle soudain, et malgré vous,

Vous repassez                        tout le film,

Nombre morts, de blessés physiques

Seront inclus dans les…statistiques

Mais pas souffrances psychiques.

.

Un  traumatisme  de  guerre,

La poudre, le sang … l’enfer,

Des femmes tuées et enfants

Des gens ordinaires, aimants.

Votre mémoire … brutalement

Face à ces faits,   insoutenables,

Vous a  fait tout oublier  zapper.

.

Facile, pratique, pour continuer

À vivre une existence, admirable,

Comme si  rien ne  s’était  passé :

Vous étiez où, avec qui  pourquoi

Pas traces, vous avez été halluciné.

Puis le souvenir remonte à la surface

Tu y étais, quelqu’un a reconnu ta face.

.

Moi… jamais, je n’aurais pu commettre

De tels actes, même en guerre, terrorisé.

Pourtant, il  y  a cette photo,  cette lettre :

D’accord, oui j’y étais, et avec  mon arme,

J’ai tiré au loin devant moi, dans  le  vide,

Je n’ai pas vu ennemis, entendu vacarme.

.

Je me suis vite replié,  suis resté  lucide.

Cette guerre, n’est pas la  mienne,   abusive,

Toute mort attribuée m’est devenue défensive.

Ça y est, la mémoire  me revient  comme  flash

Oui ; je me souviens d’avoir été  droit   au  clash,

Avoir  tiré ,comme malade, sur tout ce qui bouge

Quand  j’ai  cessé, des  gens, et des traces,  rouges

Rouge de feu, rouge de sang, rouge  des  flammes.

.

Maintenant, tout me revient, se débobine, à  plat,

Et, je  peux  mieux mesurer  l’étendue des dégâts,

Avec  une  certaine  gravité me tenant prostré, las.

Au cœur, au ventre, vivant, la chance, que j’ai eue,

D’en sortir  quand copains tombent  à côté de moi :

Puis je les ai entendus crier, ramper, gémir, appeler

Lors j’ai dû les abandonner pour ne pas me faire tuer

Par  des  tirs  croisés  d’en haut d’avance, déjà vaincu.

La guerre engendre honte d’en  avoir assassiné d’autres

La guerre engendre la guerre avec vengeance exacerbée.

.

.

Extensions

 .

La guerre génère nombre de morts et plus encore de blessés

C’est comme loi du métier d’avoir à affronter tous  dangers.

Parfois, c’est un soldat, qui sautera sur une bombe, à pied ;

Parfois c’est la patrouille pris sous le feu d’une embuscade ;

Parfois, c’est un engin de transport de troupes, tout entier !

Que l’on perde un homme, juste à côté de soi, un camarade,

Constitue déjà un traumatisme dont on ne se remettra pas.

Combien d’estropiés vivront par la suite, une vie au rabais,

Pour une cause qui n’en est pas une : une simple infortune.

 .

La guerre, qu’elle soit ancienne, moderne

Demeurerait sans cesse égale à elle-même

Faite de combats voire atrocités extrêmes,

Qui nous font hérisser les poils, épidermes.

.

La mort naturelle sera bien plus acceptable,

Que celle de soldats et civils, non coupables :

Mourir pour des idées, dit Brassens, d’accord

Mais de mort lente, non pas au corps à corps !

.

Des cataclysmes  météorologiques, géologiques

Provoqueront aussi des morts, et des déracinés

Mais la Nature est ce qu’elle elle sans intention

De tuer, de se venger, de dominer, d’éradiquer !

.

.

Épilogue

 .

Si tu veux pas la paix, prépare la guerre,

Dit un vieil adage d’un empereur romain,

Il s’avère que, depuis, toujours d’actualité.

***

Paix, guerre ne seraient pas que contraires,

Ils seraient et tout autant, bien paradoxaux,

Lors croisant, en parallèle, la parole et le fer.

***

Notre époque n’aura rien appris de l’Histoire,

Elle dit encore que la loi sera celle du plus fort

Bien qu’exemples montrent que ce sera à tort.

***

Négociations, accords, contrats …  frontières,

Ne sont que des papiers qu’on peut déchirer,

Une fois le pays voisin, envahi, il est annexé.

***

Certains appellent cela de la real politique :

On ne conteste pas par peur de représailles

Si la peur mène le Monde, la paix mourra.

***

Le paradoxe tient aussi dans le langage :

L’on envahirait un pays pour le pacifier,

Et s’il résiste,  ce serait lui… l’agresseur.

***

Tout cela ne serait que jeu s’il n’y avait

Pas de morts, et  pas que combattants,

Des civils, femmes, vieillards, enfants,

***

Aucun génocide ne peut se justifier :

Guerre ou pas quel qu’en doit le fait

Cela reste crime contre l’humanité !

.

.

943 – Calligramme     

.

Guerre n’a rien d’humanitaire

Ni même de juste, même de justifié

Car la guerre, c’est proprement l’enfer.

Lors on y a été,  ou   lors  on y a participé,

Le traumatisme  est, parfois, si fort, violent,

Qu’on se l’est imprimé : on ne peut oublier.

Quelqu’un, quelque chose, un  événement,

Vous le rappelle soudain, et malgré vous,

Vous repassez                        tout le film,

Nombre morts, de blessés physiques

Seront inclus dans les…statistiques

Mais pas souffrances psychiques.

.

Un  traumatisme  de  guerre,

La poudre, le sang … l’enfer,

Des femmes tuées et enfants

Des gens ordinaires, aimants.

Votre mémoire … brutalement

Face à ces faits,   insoutenables,

Vous a  fait tout oublier  zapper.

Facile et pratique, pour continuer

À vivre  une  existence,  admirable,

Comme si rien   T     ne  s’était passé :

Vous étiez où,     R   avec qui  pourquoi

Pas traces, vous   A     avez été halluciné.

Puis le souvenir     U  remonte à la surface

Tu y étais, quelqu’   M  un a reconnu ta face.

Moi jamais, je n’au    A       rais pu commettre

De tels actes, même    T   en guerre : terrorisé.

Pourtant, il y a cette      I       photo,  cette lettre.

D’accord, oui j’y étais,     S      et avec  mon arme,

J’ai tiré au loin devant      M      moi, dans  le  vide,

Je n’ai pas vu ennemis,       E        entendu vacarme.

          *

 Je me suis vite replié,             D           suis resté  lucide.

   Cette guerre, n’est pas la         E           mienne,   abusive,

    Toute mort attribuée m’est      *          devenue défensive.

      Ça y est, la mémoire me re        G           vient comme flash

           Oui je me souviens d’avoir         U             été  droit  au  clash,

               Avoir  tiré  comme  malade,        E              sur tout ce qui bouge

               Quand  j’ai  cessé, des  gens,        R              et des traces,  rouges

                  Rouge de feu, rouge de sang,      E               rouge   des   flammes.

                 Maintenant  tout me revient,       :                se  débobine,  à  plat,

                Et, je  peux  mieux, mesurer       L               l’étendue  des dégâts,

                Avec  une  certaine  gravité          ‘              me tenant prostré, las.

           Au cœur, au ventre, vivant,        E         la chance, que j’ai eue,

            D’en sortir quand copains         N       tombent  à côté de moi :

      Puis je les ai entendus crier     F     ramper, gémir, appeler

       Lors j’ai dû les abandonner    E    pour ne pas me faire tuer

          Par  des  tirs  croisés  d’en      R     haut d’avance, déjà vaincu.

         La guerre engendre honte        !     d’en  avoir assassiné d’autres

       La guerre engendre la culpa          bilité de ne pas avoir été tué

     La guerre engendre la guerre          avec vengeance exacerbée.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

943 4

.

Silhouette d’un homme

Ou femme, à terre,

Comme blessé 

De guerre ?

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

L’homme est mort ou bien blessé

il a besoin d’être secouru, soigné

la forme converge vers le fond.

.

Militaire couché au sol, inanimé,

Blessé, et  peut-être  même   tué :

Une  personne, c’est  un  drame,

Cent : c’est une statistique !

.

Symbolique

.

La symbolique est

« L’art de substituer une image

À une idée, un dessin à un concept,

Une figure à une pensée » mais est aussi

« L’art de retrouver l’idée derrière l’image,

Le concept au travers du dessin,

La pensée sous la figure ».

.

C’est l’ensemble des

Symboles propres à un peuple,

À une époque, et voire à une religion.

La symbolique militaire qui se manifeste

Par divers signes multiformes

Uniformes, insignes, emblèmes, fanions,

S’est forgée au cours de l’histoire de France.

servicehistorique.sga.defense.gouv.ressources/

la-symbolique-militaire-une-longue-evolution

.

.

Fond

.

Évocation

.

943 6

.

Militaire couché sur un lit médical

Blessé et  peut-être même  mort :

Une  personne, c’est  un  drame,

Cent : c’est une statistique !

 .

Symbolique 

Les accidents de la route,

Les accidents de travail, ceux

Qui se produisent à domicile

Représentent une symbolique

Vaste de toutes  blessures

Tant qu’il n’est pas possible

De l’appréhender ensemble.

.

Faut la déchiffrer cas par cas

Et la fracture d’un os entraîne

Une cassure  du rythme  de vie.

L’activité doit être interrompue.

Il faudra  se  mettre  au  repos.

.

Telle immobilisation devrait

Entraîner   une   réflexion

Qui, elle-même, aboutira

 à nouvelle orientation.

signesetsens.com/psycho

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

La première blessure infligée à l’homme,

Ou  qu’il s’est infligée, qui  sait, à lui-même,

Est la perte du paradis, terrestre ou céleste

En devenant ou en se rendant compte qu’il

N’était qu’un simple et permanent mortel.

.

Toutes les autres blessures en découlent :

Un immortel, dans les films, s’en remet

Instantanément, mais pal lui : donc

Faire très attention à les… éviter,

Tant physiques que psychiques.

.

Sinon au plus vite les soigner

Mais cela peut avoir du bon

Forcé au repos,  à réfléchir,

Sur la nature, sens de sa vie

À ses expositions aux dangers

À l’arrêt soudain de sa carrière,

Si ce n’est de son couple, handicap.

 .

.

Guerre sans cesse recommencée

.

Scénario  

.

La guerre, ce sont des troupes qu’on transporte vers zone de combat.

La guerre, ce sont des armes automatiques  derrière mur de sable.

La guerre, ce sont des blessés en pleine jungle, souffrant martyr.

.

Visuels et textuels >>

942 – Il arrive parfois que je divague !

Visuels et textuels >>

.

De divaguer, on en parle plus,

À propos d’un animal qui erre,

D’un humain  qui ne sait   plus

Ce qu’il dit, ce qu’il fait, sur Terre !

Eh bien, la nuit et très justement plus

De Terre, non plus de repères ni d’air,

Le réel fait qu’on existe  mais : foutus.

On décroche, tombe en  plein mystère.

Penser le jour lors en    pleine activité

Et  penser la nuit  et  en plein repos,

Ne sont pas semblable en qualité :

Jour, pas le temps ; nuit, de trop.

 .

Il arrive, parfois, que je divague,

Ma pensée flotte, sur un courant,

Se transformant souvent en vague

Quand ce n’est pas en fort torrent.

Une vague qui déferle en …  mots

Qui se pressent en mon… cerveau,

En torrent qui cascade des … flots

Qui chutent sur moi de… là-haut !

.

Il arrive, parfois, que je drague,

Le fond de mes pensées …  noires,

Remontant, mais non sans blagues,

Mes prédictions des grands… soirs.

Toutes blagues ne me font pas rire,

Empreintes d’humour noir, satire

Les soirs où je me vois … mourir,

Un vrai cauchemar, sans dormir.

.

Il arrive, parfois, que zigzague,

Sur la route de mes  tourments,

Un vrai démon qui me drague,

Mon ange gardien, déroutant.

Démon qui surgit vers minuit

Même si je ne lui ai rien dit :

Ange, protège ma conscience

Afin qu’elle médite : silence.

.

Il arrive, parfois, que j’élague

Lors j’essaye de ne plus penser

Tant j’ai pris peur de m’ennuyer,

Car quand j’hallucine, je  dessine

Idées  qui  sauvent, m’assassinent.

Le blues est mon meilleur ennemi,

Il m’est  fondé, juré, fidèle, intime,

En torrents ou vagues  … il produit

Blagues pour bourreaux, victimes.

.

Ma tête lourde, penche d’un côté,

Sûr, je divague…je vais tomber :

Aidez-moi d’urgence à me lever,

Sinon je sens, je vais disjoncter.

.

.

Extensions

.

Disjoncter,

Un courant trop fort

Passe d’un hémisphère

À l’autre de mon cerveau

En surchauffant les circuits

Qui les rattachent et faisant

Que mon cerveau se retrouve

Dans le noir.

Noir, sans autre

Repère que celui du ventre de

Ma mère où je vivais en monde

Étanche à toute sensation externe,

Ou qu’elles me parvenaient bien

Ou bien déformées.

.

Vague, divague, divagation nocturne

Contre  organisation, contrôlée, diurne,

La nuit je me relâche en un laisser-aller,

Je refais des visites  des lieux merveilleux

Je   voyage, dans  transports,  audacieux,

Ou j’invente  nombre tableaux  déjantés.

De donner libre cours  à son imaginaire

Me repose de toutes contraintes d’hier.

.

Selon de bons dictionnaires, divaguer est

Au sens propre : errer çà et là, partout,

Au sens  figuré : dire n’importe quoi,

Ou ne pas raisonner correctement.

.

Vous voilà  informé : dites-moi

Si c’est le cas ici, que je cesse

Écrit n’ayant pas lieu d’être,

Étant fait que de peut-être.

.

Il faut savoir  raison garder

Dit un proverbe … populaire,

Ne pas dire de paroles  en l’air,

Ne pas dire tout et son contraire.

.

.

942 – Calligramme   

.

De divaguer, on en parle plus,

À   propos   d’un  animal   qui   erre,

D’un humain    A     qui ne sait     J         plus

Ce qu’il dit,     R    ce qu’il fait,  sur  E    Terre !

Eh bien, la     R    nuit et  très juste   *  ment plus

De Terre,        I    non plus de repè   D  res ni d’air,

Le réel fait     V      qu’on  existe      I   mais foutus.

On décroche,   E     tombe en      V  plein mystère.

Penser le jour    *   lors en        A   pleine activité

Et penser la nuit    Q            G   en plein repos,

Ne sont pas semb   U    U  lable en qualité.

Jour, pas le temps  E      nuit de trop.

 .

Il arrive, parfois, que je divague,

     Ma pensée flotte, sur un courant,

               Se transformant souvent en vague

                     Quand ce n’est pas en fort torrent.

                             Une vague qui déferle en …  mots

                                   Qui se pressent en mon… cerveau,

                                      En torrent qui cascade des … flots

                                    Qui chutent sur moi de… là-haut !

.

                                  Il arrive, parfois, que je drague,

                                Le fond de mes pensées …  noires,

                           Remontant, mais non sans blagues,

                   Mes prédictions des grands… soirs.

             Toutes blagues ne me font pas rire,

       Empreintes d’humour noir, satire

   Les soirs où je me vois … mourir,

 Un vrai cauchemar, sans dormir.

.

Il arrive, parfois, que zigzague,

  Sur la route de mes  tourments,

       Un vrai démon qui me drague,

           Mon ange gardien, déroutant.

                   Démon qui surgit vers minuit

                      Même si je ne lui ai rien dit :

                          Ange, protège ma conscience

                         Afin qu’elle médite : silence.

.

                            Il arrive, parfois, que j’élague

                           Lors j’essaye de ne plus penser

                           Tant j’ai pris peur de m’ennuyer,

                       Car quand j’hallucine, je  dessine

                      Idées  qui  sauvent, m’assassinent.

                  Le blues est mon meilleur ennemi,

              Il m’est  fondé, juré, fidèle, intime,

          En torrents ou vagues  … il produit

      Blagues pour bourreaux, victimes.

.

  Ma tête lourde, penche d’un côté,

Sûr, je divague…je vais tomber :

Aidez-moi d’urgence à me lever,

Sinon je sens, je vais disjoncter.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

942 4

.

Ça divague d’un coté

Ou ça zigzague de l’autre

Tout ça relève du délire

Sinon de la fantaisie.

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Divaguer, délirer, draguer, zigzaguer

Et que sais-je encore :

Il suffit de laisser ses pieds, ou sa tête,

 Batifoler, en fantaisie !

 .

Symbolique 

 .

Je me répète sans cesse la première

Phrase d’un poème d’Éluard.

« La courbe de tes yeux

Fait le tour de mon cœur ».

Pour une raison inconnue,

Due à la répétition qui disperse

Le sens des mots, ce vers

Me semble chaotique,

Au sens bergsonien, il y règne

Non pas un désordre,

Mais un ordre supérieur, incompréhensible,

Une divagation qui m’échappe totalement.

Source : amour-couple.aufeminin.com/

forum/divagation-nocturne

.

.

Fond

.

Évocation

.

942 6

Divaguer, délirer, draguer, zigzaguer

Et que sais-je encore :

Il suffit de laisser ses pieds, ou sa tête,

 Batifoler, en fantaisie !

 .

Symbolique

 .

Un délire du latin delirium

« Délire, transport au cerveau »

Ou idée délirante est, dans le

Domaine de la psychologie,

Une  perturbation  globale,

Parfois  aiguë ou réversible,

Mais parfois  aussi chronique,

Du fonctionnement de la pensée.

En tant que pathologie, il se distingue

D’une croyance fondée sur une information

Fausse ou voire incomplète, ou voire un dogme,

Faible mémoire, illusion ou autres effets de perception.

wikipedia.org/wiki/Délire

 .

..

Corrélations

.

Fond/forme 

Qu’un écrivain divague, quoi de plus commun,

Ce n’est que le fruit d’un délire, d’imagination,

Qui déborde  et qui l’inspire  et qu’il transpire,

Dans des mots, des phrases, qui se succèdent,

Sans lien réel entre eux dans le cas de poèmes

Et qui pourtant disent autre chose que les mots

Entre les lignes par métaphores ou métonymies

Pour sûr, la moitié  de  mes poèmes, m’auront  été

Sinon écrits, partiellement construits en pleine nuit.

 .

.

Si les chiens s’y mettent aussi

.

Scénario 

.

Je divague un peu, comme par jeu, comme merveilleux.

Je divague beaucoup de voyages, de rencontres, paysages.

Je divague à la folie, de couleurs et formes qui se relient.

.

Visuels et textuels >>

941 – Pour ne plus mal…vous réveiller !

Visuels et textuels >>

.

Un  état de mauvais réveil

Ou  un réveillent ou pénible

Signe d’un mauvais sommeil,

Ou réveil au mauvais moment.

Moment de sommeil paradoxal

Où tout  va  bien ou  tout  va  mal,

Où on était dans un  autre monde

En terre de Morphée en seconde

Un verre d’eau suffirait parfois,

À réveiller papilles  estomac,

Y a un moyen plus radical,

De l’eau tombant sur tête.

Ne pas mettre  de réveil,

Ou le jeter ou le casser

Ou encore embrasser

Ami, amant, conjoint.

.

Pour ne plus mal vous réveiller,

Prenez vos désirs pour réalités,

La nuit, tous les chats sont gris,

Vos rêves et cauchemars aussi.

Souffle coupé muscle tétanisé,

Je tombe sans fin en trou noir,

Ma chute parvient à m’asseoir

Dans un arrêt brutal, réveillé.

Je prends quelques secondes,

À faire coup d’œil, à la ronde,

Je suis vivant… dans mon lit,

Je pense déjeuner bien garni.

Je me rendors chez Morphée

En rêvant d’un pays des fées,

Je pousse un cri, dans le noir,

Je tombe encore au désespoir.

Je me lève, bois un verre d’eau

Demain, il s’agit de se lever tôt,

Je cache mon visage, en oreiller,

Jusqu’à ma sensation d’étouffer.

Une femme se blottit contre moi,

Je rêve  qu’elle s’éprend de moi !

Quand mon réveil sonne l’heure,

J’en suis encore à mon bonheur.

Toutes nuits ne sont pas égales

Si j’entends chants des cigales

Si je perçois comme des râles

Les nuits ne seront pas étales.

Si quelque musique  planante

Me remue, comme  une plante

Je dors ronflant comme souche

Et ne tombe plus  de ma couche. 

Cauchemars, rêves, par milliers,

N’ont d’existence que … réveillés

Sinon ils demeurent inconscients,

Plus pernicieux, que rage de dent !

.

.

Extensions

.

Pour ne plus mal vous réveiller,

Prenez un somnifère, un placebo.

Le sommeil reste un mystère pour

Celui qui l’a perdu, ne peut le contrôler.

Si je ne vous ai pas endormi avec mon délire

Sur le sommeil, c’est déjà ça encore que, gagné.

En vous endormant, vous penserez, qui sait,

À moi comme le marchand de sable,

Pour venir à bout des enfants

Baillant à force de rêver !

.

Se réveiller, naturellement, normalement, 

Est le mieux qui soit pour être bien reposé.

Tout réveille-matin pourra vous perturber

Au point que vous doutez du bon moment

Et que vous regardez l’heure, en attristé !

Et s’il est en forme, en se levant, l’enfant,

Vous fera des sourires, et non la grimace,

Et il faudra du temps pour que ça passe.

.

Pour être sûr de se réveiller à l’heure prévue,

On utilisera le plus souvent un réveille-matin !

À son signal on ne sort pas facilement des nues

Surtout si l’on est en phase paradoxale, en rêve.

.

Non seulement on en perd le bénéfice : perturbé

On confond réveil réalité  et suite de notre fiction.

Le mieux, comme chacun sait, est le réveil naturel,

On ouvre les yeux, prend conscience environnement.

.

On a l’impression d’avoir fini sa nuit, une bonne nuit :

Un peu d’étirement des membres, du cou, des muscles,

Et hop on saute du lit comme un chat voyant une souris

Pour ne plus mal vous réveiller, poussez donc votre cri !

.

.

941 – Calligramme

.

Un     état   de    P       *      R  mauvais réveil

Ou   un   réveil   O                            E  lent ou pénible

Signe d’un mau     U                                /       L       vais sommeil,

Ou réveil au mau    R            \                    /             L      vais     moment.

Moment  de  som    *                  \               /                   I    meil   paradoxal

Où tout  va  bien    N                       \           /                       E   ou  tout  va  mal,

Où on était dans   E                           \      /                          V   un  autre monde

En terre de Mor    *                               O                             É   phée en seconde

Un verre d’eau    P                                                             R  suffirait parfois,

À réveiller pa      L                                                          *    pilles  estomac,

Y a un moyen   U                                                      S   plus     radical,

De l’eau tom    S                                                U    bant sur tête.

Ne pas met    *                                        O    tre  de réveil,

Ou le jeter   M                             V     ou le casser

Ou encore     A         L         embrasser

Ami,    amant,     conjoint.

.

***********************

***********************

.

              Pour ne plus mal vous réveiller,

                   Prenez vos désirs pour réalités,

                         La nuit, tous les chats sont gris,

                            Vos rêves et cauchemars aussi.

                                 Souffle coupé muscle tétanisé,

                                     Je tombe sans fin en trou noir,

                                         Ma chute parvient à m’asseoir

                                            Dans un arrêt brutal, réveillé.

                                                 Je prends quelques secondes,

                                                     À faire coup d’œil à la ronde,

                                                         Je suis vivant…dans mon lit,

                                                               Je pense déjeuner, bien garni.

                                                               Je me rendors chez Morphée

                                                                  En rêvant d’un pays des fées,

                                                                     Je pousse un cri, dans le noir,

                                                                     Je tombe encore au désespoir.

                                                                       Je me lève, bois un verre d’eau

                                                                       Demain, il s’agit de se lever tôt,

                                                                        Je cache mon visage, en oreiller,

                                                                       Jusqu’à ma sensation d’étouffer.

                                                                      Une femme se blottit contre moi,

                                                                  Je rêve  qu’elle s’éprend de moi !

                                                               Quand mon réveil sonne l’heure,

                                                             J’en suis encore, à mon bonheur.

                                                           Toutes nuits ne sont pas égales …

                                                      Si j’entends chants des cigales …..

                                                 Si je perçois comme des râles ……

                                            Les nuits ne seront pas étales. ………

                                         Si quelque musique planante ……………..

                                   Me remue, comme une plante ……………….

                                Je dors ronflant comme souche …………………….

                            Et ne tombe plus de ma couche. ………………………….

                     Cauchemars, rêves, par milliers, ………………………………..

            N’ont d’existence que…réveillés ………………………………………

        Sinon ils demeurent inconscients, ……………………………………………..

Plus pernicieux, que rage de dent ! ……………………………………………….

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

941 4

.

La Lune, à son premier quartier,

Se réveille sur point comme un  i 

Et nous ferait comme un clin d’œil,

Pour nous souhaiter : bonne nuit !

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Voir Lune pleine phase sommeil profond :

Pénible ou désastreux :

Tout réveil sera différent selon le moment

Où il se produira !

 .

Symbolique 

.

La Lune,

Bien plus que satellite

   Aux yeux des humains,

          A toujours été source de

              Mystère et de fascination

                  Surtout dans l’ésotérisme.

                     Elle est traditionnellement

                        Rattachée  à un  archétype

                          Maternel / féminin, femme

                           Avec ses qualités physiques

                           Qui font que, sans produire

                       De la lumière,  elle  reflète

                     Celle du soleil, contribuent

                     À forger symbolisme dual :

               D’un côté, le soleil, source

              De  lumière, actif,  le père ;

           De l’autre la lune, reflet de

       Lumière, réceptif, la mère.

    Modifié,  source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation

.

941 6

.

Voir Lune pleine phase sommeil profond :

Pénible ou désastreux :

Tout réveil sera différent selon le moment

Où il se produira !

 .

Symbolique 

 .

Réveil est un système

Qui émet un  son à une

Heure prédéterminée.

.

Platon (428–348 av. J.-C.)

Met au point un système de réveil

Sur horloge à eau : un sifflement

Prévient que la cuve est vide.

Il l’aurait utilisé pour arrêter

De s’assoupir lors de ses longs

Travaux  et lectures  nocturnes.

.

Il peut s’agir d’un appareil destiné

À cet usage, généralement une horloge,

Ou d’autres appareils ayant une fonction

De   réveille-matin  tels  que : la  montre,

Téléphone mobile, ordinateur, télévision.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Réveil, réveille moi, réveillez-vous !

Éveil de la conscience en fin de rêves,

L’angoisse de rester endormi, l’éternité.

Si je prends un somnifère : réveil à midi,

J’ai mis deux réveils à sonner, des fois que

« Réveille–toi,  vite,  dehors,  ici,  c’est l’enfer »

Je passerais ainsi d’un cauchemar  à l’autre :

« Laisse-moi dormir encore, ça me déprime trop »

Mais ce téléphone qui sonne, il est dans mon rêve

Ou dans la maison et quelle heure est-il donc, nuit.

 .

.

le dernier cauchemar : celui du réveil

.

Scénario

.

J’ai la tête dans le sac en me réveillant ce matin, j’ai mal dormi.

Jusqu’à maintenant, il se réveillait à sept huit et aujourd’hui à six !

Peut-être que je rêve un peu trop de lui, pour espérer la nuit calme !

.

Visuels et textuels >>

940 – Le sommeil est bien précieux, vital

Visuels et textuels >>

.

Certains dorment bien trop,

D’autres, pas assez ;

Certains ont le sommeil lourd,

D’autres, léger ;

Certains ont le sommeil agité,

Ou, anesthésié.

Nombre de gens parlent de régime

Amaigrissant,

Très peu parlent manque de sommeil

Amollissant !

Sommeil peut être un bien précieux

Qu’on partage à deux

Au matin, on se réveille heureux

D’en être amoureux,

Tellement l’on a bien dormi

Dans le même pieu.

 .

Le sommeil est un bien précieux, vital

De dormir, tout le monde trouve normal

Et pourtant combien se plaignent, la nuit

De n’en profitez  tant qu’ils  le voudraient,

C’est vrai : pas de bouton, «on/off» au lit,

Il y a des jours  où, parfois, on en rêverait.

Hier, je suis allé dans une grande librairie,

Pour trouver un livre, parlant du sommeil :

Me  croirez-vous, j’ai vu,  unique  merveille,

Au milieu de centaines «régimes amaigris»,

Non mais je rêve  … nos insomnies seraient

Histoire à dormir debout…qu’il manquerait

D’ouvrages  pour les étudier, pour en parler,

À croire que sommeil, c’est du temps perdu,

Que d’en parler serait encore en perdre plus,

Pourtant, notre sommeil conditionne l’éveil,

Et notre degré d’attention…voire d’activité,

Pour toute la journée, un besoin sans pareil.

À force de rester éveillé, de se coucher tard,

Une grande dette s’accumulera, tôt ou tard,

Et l’on prendra une drogue pour l’acquitter

Qui revient à la charge, pour nous fatiguer

Nous lasser de notre vie, stressée  … vidée,

De toutes énergies, toutes images et idées.

Le monde de la nuit  est peuplé de songes,

Contrepoids de fait qui le jour nous ronge

Laissons-nous bercer en bras de Morphée,

Elle qui sait si bien endormir enfants usés,

Par leur extrême vivacité,  à  nous  fatiguer,

Nous réveiller de rêves ou cauchemar hantés.

Sommeil, tu me fuis, sommeil, tu me séduis,

Dormir est un acte d’amour en fond de puits,

Entre trop et pas assez, apprends-moi à doser,

Dormir à deux n’est pas toujours de tout repos

Sauf  si l’autre, dès le coucher, fais  le gros dos,

Prétextant une migraine, ou qu’il a mal mangé.

.

.

Extensions

.

On y revient,

Sans cesse,

À la malbouffe,

Quand, trop, mal,

Pas assez, vous étouffe,

Votre sommeil est comme

Votre   chandelle  de santé :

Apprenez à  mieux  gérer  votre

Un capital sommeil comme bijou

Précieux ou comme autre merveille.

Mon sommeil m’est vital, du fait

Que je suis, reste un animal !

.

Position sur le flanc pour s’endormir

Position sur le dos, une fois endormi,

Position sur ventre  sommeil  profond

Position  pelotonné, juste  avant  réveil

On a beau faire  le tour  de la question

Posture est une donnée fondamentale,

Pour faire un cycle sommeil normal !

 .

La phase de sommeil profond serait réduite

Autour de 30% pendant période pleine Lune,

Elle diminuerait la production de mélatonine :

On croirait être victime, là, de légende urbaine.

.

Rappelez-vous, elle a bien grand effet  sur  marée

Alors  pourquoi pas  sur notre horloge biologique !

Il en serait de même  si l’on dort  en pleine lumière,

L’obscurité complète favoriserait l’endormissement.

.

Nous sommes loin d’endormissent en bras de Morphée

Et tout autant des poudres de Perlin-pipin pour enfants

En fait notre sommeil serait un capital  avec des intérêts

Positifs ou négatifs qu’on appelle alors dette de sommeil.

.

.

940 – Calligramme

.

Certains dorment bien trop,

D’autres, pas assez ;

Certains ont le sommeil lourd,

D’autres, léger ;

Certains ont le sommeil agité,

Ou, anesthésié.

Nombre de gens parlent de régime

Amaigrissant,

Très peu parlent manque de sommeil

Amollissant !

Sommeil peut être un bien précieux

Qu’on partage à deux

Au matin, on se réveille heureux

D’en être amoureux,

Tellement l’on a bien dormi

Dans le même pieu.

 .

****************************

****************************************

 .

Le sommeil est un bien précieux, vital,……………

 De dormir, tout le monde trouve normal……….

  Et pourtant combien se plaignent, la nuit……

   De n’en profitez  tant qu’ils  le voudraient,

       C’est vrai : pas de bouton, «on/off» au lit,

             Il y a des jours  où, parfois, on en rêverait.

                   Hier, je suis allé dans une grande librairie,

                          Pour trouver un livre, parlant du sommeil :

LE                          Me  croirez-vous, j’ai vu,  unique  merveille,

SOM                          Au milieu de centaines «régimes amaigris»,

MEIL                          Non mais je rêve  … nos insomnies seraient

   EST                              Histoire à dormir debout…qu’il manquerait

                                              D’ouvrages  pour les étudier, pour en parler,

                                                À croire que sommeil, c’est du temps perdu,

                                                   Que d’en parler serait encore en perdre plus,

            UN                                    Pourtant, notre sommeil conditionne l’éveil,

         BIEN                                    Et notre degré d’attention…voire d’activité,

           PRECI                                    Pour toute la journée, un besoin sans pareil.

             EUX                                       À force de rester éveillé, de se coucher tard,

                                                              Une grande dette s’accumulera, tôt ou tard,

                                                            Et l’on prendra une drogue pour l’acquitter

                                                         Qui revient à la charge, pour nous fatiguer

          EST                                      Nous lasser de notre vie, stressée  … vidée,

      VITAL                                   De toutes énergies, toutes images et idées.

                                                 Le monde de la nuit  est peuplé de songes,

                                             Contrepoids de fait qui le jour nous ronge

                                           Laissons-nous bercer en bras de Morphée,

                                     Elle qui sait si bien endormir enfants usés,

                                  Par leur extrême vivacité,  à  nous  fatiguer,

                             Nous réveiller de rêves ou cauchemar hantés.

                         Sommeil, tu me fuis, sommeil, tu me séduis,

                     Dormir est un acte d’amour en fond de puits,

                  Entre trop et pas assez, apprends-moi à doser,

             Dormir à deux n’est pas toujours de tout repos

          Sauf  si l’autre, dès le coucher, fais  le gros dos,

       Prétextant une migraine, ou qu’il a mal mangé.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

940 4

.

La lune au premier quartier

 Sommeillant dans le ciel,

Comme  un point  sur un i 

Lors entouré d’étoiles !

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

La Lune est note compagne du sommeil

sans parler compagnon ciel clair, étoilé ;

seize  vers au-dessus, 4 phases sommeil :

ainsi cette forme s’accorde bien au fond !

.

Sommeil est vital pour nous,

Comme l’air, l’eau, nourriture, 

Et si  l’on persiste  à s’en passer,

Le corps le réclame, en étoiles !

 .

 Symbolique 

 .

Chaque trouble du sommeil

Inquiète et énerve les parents.

Le pouvoir de ceux-ci, s’arrête

Aux portes même du sommeil !

Tant l’enfant  ne pourra dormir

Et  se contrôler, en même temps.

.

Symboliquement endormissement

Évoque séparation d’environnement

La nuit symbolise l’absence psychique

Des parents, même si ils  sont  présents

Dans la chambre d’à côté : des angoisses

Diffuses pendant la journée empêcheraient

L’enfant de se détendre avant de s’endormir.

pedagogieinnovante.com

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

940 6

.

Sommeil est vital pour nous,

Comme l’air, l’eau, nourriture, 

Et si  l’on persiste  à s’en passer,

Le corps le réclame, en étoiles !

 .

Symbolique

On retient surtout de l’étoile,

Sa qualité luminaire et source de lumière.

Étoiles représentées sous voûte temple,

D’une église préciseront sa signification céleste.

Elles percent l’obscurité, elles sont aussi

Des phares, projetées sur la nuit  de l’inconscient.

Étroitement liée au ciel dont elle dépend,

L’étoile évoque mystères du sommeil, de la nuit.

Pour briller de son éclat personnel,

L’homme se situera dans les grands rythmes

Cosmiques et s’harmoniser avec eux.

 .


.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Quand je me rends dans une grande librairie

Je vais parfois  au rayon  qualité de vie, santé,

J’y trouve cent ouvrages  pour manger, maigrir,

Un seul ou deux sur comment gérer son sommeil.

.

Que puis-je d’autre  en déduire  sinon que dormir

C’est manger ou que manger trop ou pas assez

Ou pas bien n’aide pas à dormir sereinement.

.

Bon sommeil digérera toutes les angoisses

Lors mauvais repas vous en procurera.

Alors adopter l’équilibre entre eux !

  .

 .

 Un bon sommeil de l’enfant est vital

.

Scénario

.

Dormir est s’abandonner au sommeil comme un bébé sans défense !

Un smiley qui en dit long sur son état de sommeil et de rêve profond.

Au petit matin, me trouve pelotonné sur moi-même en chien de fusil.

.

Visuels et textuels >>

939 – On ne peut pas vivre sans sommeil

Visuels et textuels >>

.

On ne peut pas vivre en dormant

Mais on ne peut pas vivre sans dormir

Le tout se traduit par recherche d’équilibre

Si l’on perd sa santé,  l’on ne sera plus libre.

Le sommeil est un moment où l’on recharge

Ses batteries

La nuit bien sûr, mais y compris le jour,

Par une sieste.

Il n’y aura que le sommeil paradoxal

Qui serait utile

Un quart d’heure par deux heures :

À quoi sert le reste

Sans doute, comme en l’amour,

Des préliminaires,

Tant décharges de nos rêves

Nous… orgasment !

.

On ne peut      vivre    sans sommeil

Même ne peut   vivre   sans rêves,

Et si l’on peut vivre  sans réveil,

Essentiel d’une  journée : l’éveil.

À quoi  sert   le sommeil … sinon

À bien récupérer, sinon restaurer

Sa force de travail, voire sa santé,

Qui sinon nous feront faux bonds.

.

Mais le sommeil n’est pas inaction,

Il s’en passe des choses, dans ce cas

Un rêve par ci, un cauchemar par-là,

Chacun règle son problème à sa façon.

Le rêve apparaît en sommeil paradoxal

Comme une phase de décharge normale :

Il évacue nos peurs nos angoisses et désirs,

Comme si l’on poussait de profonds soupirs.

.

Quand le réveil nous sonne en nous il résonne

Autre monde où l’on s’est projeté comme absent

De tous décors, voire  de toute réalité  du moment,

Débarquer d’un voyage  aux antipodes, désarçonne.

Pour autant, sommeil n’est pas l’envers de la réalité

Mais son complément, permettant autres altérités,

Si on le perd, le détraque, le casse : il se vengera :

Dès lors l’insomnie chaque nuit nous guettera.

.

Le sommeil ne repose qu’en dernière phase,

Pour autant le reste n’a rien de superflu,

Il trie, hiérarchise et classe nos idées

Sinon leur souvenir serait effacé.

Sans sommeil : pas de trêve ;

Lors une journée chargée,

Sans éveil, pas de rêve,

Pour l’accompagner

Le point…sur le i

Point détaché ;

En endormi.

.

.

Extensions

.

Un point sur un i,

Et un point détaché,

Un point fermé comme

Un enfant endormi, l’air ravi,

Un point qui nous réveillera ici

Content de vivre après une nuit

Dans son lit.

On ne peut vivre sans sommeil,

Parce que le  corps  le réclame,

Parce que  le cerveau  le clame

Pour temps de réorganisation

Pour  temps de compilation

De  tous  les  événements

De la journée passée !

.

Bailler ne signifie pas

Qu’il est l’heure de dormir,

Ou, trop tôt, pour se réveiller :

S’il est vrai que ce réflexe archaïque

Reste associé à notre état de vigilance,

Il prédira plutôt un changement d‘activité

Ou peut-être début d’appétit, hypoglycémie !

.

Il y en a qui dorment dix heures par jour

D’autres qui n’ont besoins que cinq heures :

Nous ne sommes pas égaux en cela, non plus,

Mais beaucoup d’heures  ne sont  que surplus.

.

Seule  phase  qui compte, qui repose vraiment,

Est celle  que  l’on  appelle : phase  paradoxale :

Sur huit heures  de  sommeil : représente  deux.

.

Le dormeur plonge  dans un état où son cerveau

Est plus insensible aux stimulations extérieures,

Plus court, et plus réparateur, pour l’organisme.

.

Et cela ne fonctionne que si l’on se couche tôt :

Chaque nuit, quatre à cinq cycles de sommeil

 De 90 minutes, en moyenne, sont effectués

Les plus réparateurs sont avant minuit.

.

.

939 – Calligramme

.

On ne peut pas vivre en dormant

Mais on ne peut pas vivre sans dormir

Le tout se traduit par recherche d’équilibre

Si l’on perd sa santé,  l’on ne sera plus libre.

Le sommeil est un moment où l’on recharge

Ses batteries

La nuit bien sûr, mais y compris le jour,

Par une sieste.

Il n’y aura que le sommeil paradoxal

Qui serait utile

Un quart d’heure par deux heures :

À quoi sert le reste

Sans doute, comme en l’amour,

Des préliminaires,

Tant décharges de nos rêves

Nous… orgasment !

.

****************************

On ne peut      vivre    sans sommeil

Même ne peut   vivre   sans rêves,

Et si l’on peut vivre  sans réveil,

Essentiel d’une  journée : l’éveil.

À quoi  sert   le sommeil …  sinon

À bien récupérer,  sinon restaurer

Sa force de tra   O  vail voire sa santé

Qui sinon nous   N    feront faux bonds.

* …..

Mais le sommeil   N         S   n’est pas inaction,

Il s’en passe des    E                  A  choses, dans ce cas

Un rêve par ci,     P                         N    cauchemar par-là,

Chacun règle son   E                              S   problème à sa façon.

Le rêve apparaît     U                                 *  en sommeil paradoxal

Comme une phase   T                                 S   de  décharge normale :

Il évacue nos peurs   *                                 O   nos angoisses et désirs,

Comme si l’on pous   V                              M  sait de profonds soupirs.

Quand le réveil nous  I                           M    sonne en nous il résonne

Autre monde où l’on   V                     E  s’est projeté comme absent

De tous décors, voire  R                I de toute réalité  du moment,

Débarquer d’un voyage  E      L   aux antipodes, désarçonne.

Pour autant sommeil n’    *      est pas envers de la réalité

Mais son complément, permettant d’autres altérités,

Si on le perd, le détraque, le casse : il se vengera :

Dès lors l’insomnie chaque nuit nous guettera.

Le sommeil ne repose qu’en dernière phase,

Pour autant le reste n’a rien de superflu,

Il trie, hiérarchise et classe nos idées

Sinon leur souvenir serait effacé.

Sans sommeil : pas de trêve ;

Lors une journée chargée,

Sans éveil, pas de rêve,

Pour l’accompagner

Le point…sur le i

Point détaché ;

En endormi.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

939 4

.

Une pointe de quelque chose,

D’une plume ou d’un stylo

Ou alors d’une amphore

Avec sa bouche ronde ?

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Rapprochement  amphore et sommeil,

celle-ci  dormirait sur ses deux oreilles,

la  bouche  ouverte  et  le pied  couché,

la forme converge un peu vers fond.

.

Amphore pleine se tient sur sa pointe,

Comme nous, le  jour

Vide, on la couche, ensuite on la remplit

Par sa bouche ronde.

 .

Symbolique 

 .

Ô toi, née avec moi sous

Le consulat de Manlius

Grosse de lamentations

Ou bien de plaisanteries

De dispute et de fol amour

Ou, pieuse amphore,

D’un sommeil propice

Tu soumets à une douce

Torture les esprits

Normalement insensibles.

Tu dévoiles des sages

Les soucis et le secret de

La pensée, dans les jeux

De Lyæus. Horace,

fonsbandusiae.fr

.

.

Fond

.

Évocation 

.

939 6

.

Amphore pleine se tient sur sa pointe,

Comme nous, le  jour

Vide, on la couche, ensuite on la remplit

Par sa bouche ronde.

 .

Symbolique 

 .

La bouche

Est l’ouverture par où

Passent le souffle, la parole,

La nourriture, symbole de la puissance

Très créatrice  et  de  l’insufflation de l’âme.

Est représentée dans l’iconographie universelle,

Par la gueule du monstre, lèvres de l’ange ;

Porte de l’enfer, paradis.  Loi du secret

Pour fermeture de la bouche.

La bouche et le feu sont

Souvent associés

(langue de feu, dragons, lyre d’Apollon)

Symbole des contraires : mensonge et vérité.

.

.

Corrélations

.

Fond/forme

 .

Le sommeil est comparable à une amphore,

À n’importe quel, pot, vase, récipient, fermé.

Il capte l’agitation, événement de la journée,

Et les met de côté, au secret : transformation.

S’il n’y avait ce processus de repos, en dehors,

De la vie diurne, notre vie serait insoutenable

Tout ce que l’on fait et voire tout ce qu’on sait

Se percuterait en  un cerveau qui exploserait.

Temps fort, temps mort, tel est rythme de vie.

 .

 .

Épuisé sans sommeil

.

Scénario

.

Bébé dort de dix-sept à vingt heures par jour comme chat, presque.

Un tel smiley en dit long sur son état de fatigue : et pas de réponse !

Bailler ne veut pas dire qu’on est en manque de sommeil : rien à voir.

.

Visuels et textuels >>

937 – Il est minuit, je ne dors pas ni rêve pas

Visuels et textuels  >> 

.

L’insomnie : souci

Qui vous mange nuit

De n’avoir pas  dormi.

C’est vrai   et   c’est faux :

Quand  on dort,  on ne peut

Dire que … l’on  ne  dort  pas !

.

Esprit si tu dors, frappe un coup,

Si tu ne dors pas, frap pe deux coups

On voit bien l’absurdité  de tel manège.

Dormir devient  une véritable obsession

Pour un insomniaque  et  aussi  angoisse

De ne pas y parvenir, aujourd’hui, jamais.

.

Minuit

Ne dors pas

Tôt fin de nui,

Je  ne  rêve  pas.

Esprit  vagabonde

Sous de beaux draps,

Pense à tout le monde,

Mais personne  n’est là.

Et j’occupe  mes neurones

Qui s’embrouillent. Au-delà

D’ombres qui m’environnent,

Inconscient est soumis au ça :

À moi,  vite  je n’en peux plus.

.

Pilule endors-moi,

Le manque de sommeil me tue,

Cauchemar roi,

Débarrasse-moi de ce démon,

Qui est en moi.

.

J’ai trop envie de faire ronron

D’un air béat,

Et jusqu’au petit matin clair,

Etre sans voix.

Ayant vaincu les mystères,

D’être mon moi.

.

Je mets en pleine lumière

Mon gros surmoi,

Jusqu’à ce qu’angoisse

Reprenne son pas.

Si dormir : c’est vivre

Sous l’oreiller,

.

Vivre serait  dormir

Sans s’éveiller,

Entendre le silence

Ne s’ébruiter,

.

Veux-tu te taire

Grand  béta

Sinon enfer

Tu iras

Dors.

.

.

Extensions

.

Aucune injonction,

Fut-elle normale ou paradoxale,

Ne peut suffire à faire dormir quelqu’un

Ni soi-même en un rêve éveillé, pour certains,

Que de temps perdu, de temps de récupération,

Pour mieux être en forme, lendemain : en une vie,

On passe des années à dormir, et, si on ne le faisait

Pas et bien, notre vie en serait, d’autant, raccourcie.

Alors à vos calculettes et à vos montres : les animaux

Dorment aussi même si certains d’un œil, d’une oreille

D’un demi-cerveau : ils ne se posent pas  la question de

Savoir s’ils vont ou non  se réveiller  vivants, s‘ils auront,

Ou non, perdu du temps : pour eux, courir et dormir, sont

Équivalents pour nous, c’est un bon ou un mauvais moment.

Quant à dire qu’on ne dort pas de la nuit, sommeil paradoxal,

Le seul, utile, dure vingt minutes  par phases de deux heures.

Quant à dire qu’on ne rêve pas, disons ne s’en souvient pas :

Un rêve ne dure que quelques secondes à peine, son temps

N’est pas le nôtre, il en en deçà et au-delà à la fois !

.

Insomnie : je me couche tôt,

Je prends du temps au repos,

Mais ne dort pas, éveillé trop.

À  minuit, pas encore endormi,

J’ai impression que, nuit : finie,

Alors  qu’elle n’aura commencée,

Mes soucis étant restés accrochés.

.

Sommeil peut devenir comme une mécanique

Qui s’est détraquée,  comme horloge biologique

Qui inverserait le jour et la nuit en longue durée,

De plus en plus fatigué de jour, et  excité de nuit.

.

Tant et si bien qu’on ne sait à quel saint se vouer,

Qu’on se demande si le sommeil reviendra un jour

Même forts somnifères ne feront plus aucun effet,

C’est à désespérer de vivre ainsi  comme zombie.

.

Le salut vient de soi-même, pas de pharmacopée

Il faut reprendre un régime de vie  plus régulier

Et aller au lit à une heure correcte … identique,

Au bout d’un temps la machine repart : sauvé.

.

.

937 – Calligramme

.

L’insomnie : souci

Qui vous   mange nuit

De n’avoir  *   pas  dormi.

C’est vrai   et    M   c’est faux :

Quand  on dort,    I     on ne peut

Dire que … l’on  ne   N     dort  pas !

Esprit si tu dors, frap   U    pe un coup,

Si tu ne dors pas, frap     I  pe deux coups

On voit bien l’absurdité    T   de tel manège.

Dormir devient  une véri    *   table obsession

Pour un insomniaque et     *   aussi angoisse

De ne pas y parvenir, aujourd’hui, jamais !

.

***************************

******************

Minuit

Ne dors N pas

Tôt fin  E  de nui,

Je  ne     *  rêve  pas !

Esprit      D       vagabonde

Sous de    O      beaux draps,

Pense à     R      tout le monde,

Mais per     S        sonne  n’est là.

Et j’occu      *     pe  mes neurones

Qui s’emb   R    rouillent. Au-delà

D’ombres    Ê  qui m’environnent,

Inconscient V    est soumis au ça :

À moi,  vite  E   je n’en peux plus.

Pilule endors-moi,

Le manque de sommeil me tue,

Cauchemar roi,

Débarrasse-moi de ce démon,

Qui est en moi.

J’ai trop envie de faire ronron

D’un air béat,

Et jusqu’au petit matin clair,

Etre sans voix.

Ayant vaincu les mystères,

D’être mon moi.

Je mets en pleine lumière

Mon gros surmoi,

Jusqu’à ce qu’angoisse

Reprenne son pas.

Si dormir : c’est vivre

Sous l’oreiller,

Vivre serait  dormir

Sans s’éveiller,

Entendre le silence

Ne s’ébruiter,

Veux-tu te taire

Grand  béta

Sinon enfer

Tu iras

Dors.

 

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

937 4

.

Un fuseau

Ou bien un poisson

Et voire un tire-bouchon

Et pourquoi pas une fusée ?

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Fuseau, voire fusée, quelque chose fuse

mais en aucun cas, mon sommeil infuse,

peut-être que manque mélatonine refuse

au corps de se laisser comme abandonné.

.

Cette fusée se dirige-t-elle vers une Lune ;

Allez le savoir :

Non, elle tourne en cercle, sans destination,

Ni durée, précises

 .

 Symbolique 

 .

Hergé, étant

Féru de sciences

Aura   empreint  son

Œuvre  d’hyperréalisme,

Tout  particulièrement  dans

Les aventures lunaires de Tintin.

La   fusée lunaire,  décorée  d’un

Damier rouge et blanc, est devenue

Un véritable symbole non seulement

De l’œuvre d’Hergé, mais aussi

De la bande                    dite dessinée.

Source : tintinomania.com/tintin-pdf-fusees

.

.

Fond

.

Évocation

.

937 6

Cette fusée se dirige-t-elle vers une Lune ;

Allez le savoir :

Non, elle tourne en cercle, sans destination,

Ni durée, précises

Symbolique 

 .

Le rond

Est d’abord

Un symbole d’unité,

L’alliance, le yin et le yang

En sont de très bons exemples.

C’est aussi le symbole de l’infini,

De la divinité, et  de l’harmonie,

Du naturel et de la perfection.

Le centre symbolise le point

De départ, c’est-à-dire

D’où l’on vient,

Ou bien le

Point d’arrivée, et est synonyme de stabilité et d’éternité.

À l’inverse, la circonférence évoque le mouvement et le changement.

graphiste.com/blog/symbolique-forme-logo-rond

 .

Corrélations

Fond/forme

 .

Comme le temps n’existe plus pour sa conscience,

L’espace devient le lieu de toutes ses pérégrinations

Le matin à son réveil, on dit avoir rêvé toute la nuit,

Lors en fait, quelques secondes sur l’enregistrement :

Il semblerait que l’on rêverait à la vitesse d’une fusée,

Que l’on peut voyager aux confins de l’Univers étoilé !

  . 

.

Minuit, ce serait l’heure du crime

.

Scénario

.

Minuit le  juste, ses douze coups et son heure du crime qui fait peur.

Je me couche à sept heures, m’endort à onze : quatre heures, éveillé !

J’ai trop de problèmes, soucis, déceptions, que je fais des insomnies.

.

Visuels et textuels  >>

936 – Je n’arrive pas à dormir, je m’ennuie

Visuels et textuels >>

.

Souvent je prends un livre

Que j’appelle  de chevet :

Une histoire à épisodes

À re-bon-dis-sements.

.

J’en  lis une douzaine

De pages  et  soudain,

Mes yeux se troublent

Je ne vois plus … bien.

.

Cette  fois   aujourd’hui

Rien n’y fait, lu 40 lignes

Suis assoupis  puis réveillé,

Recommencer mais m’ennuie.

.

N’arrive pas à dormir, m’ennuie

Mon   esprit  vagabonde,  la nuit,

D’un être, idée à l’autre pour finir

Par retomber, sur qui : toi, chérie !

.

J’aimerais que l’on m’extraie de la tête

Les souvenirs de tous ces jours de fête

Qui me font encore rêver, à l’instant,

Rêver, tout éveillé, c’est fatiguant.

.

Je somnole, rêvasse, papillonne,

Et là encore, que l’on me pardonne,

Je me tourne, et me retourne vers toi,

Pour me rassurer que tu   es toujours là.

.

Car je crois : tu t’éclipses,  sous mon nez,

Chaque fois que je m’en dors, à ton côté,

Pour disparaître à jamais tant mon sort

Est d’être celui d’un insomniaque retors.

.

Sans le  moindre support aphrodisiaque,

Mon  cerveau  te  cherche  plus  profond,

Et je perds ta trace en le lit paradisiaque

De ton corps  à force de tourner en rond.

.

Apprends-moi à mieux  dormir sans toi,

Penser à ton retour, fait rêver d’amour,

Apprends-moi à bien me passer de toi,

Penser à ton amour endort en retour.

Je finis somnolant, tête sur l’oreiller,

Où, je m’enfonce, en sommeil léger,

Et alors dans mon rêve, je te revois,

Toute auréolée, de neige, cette fois.

.

Blanche-Neige tu  ne l’es pourtant,

Et moi non plus, prince charmant,

Au réveil le matin  étonné, apaisé,

Je t’envoie, par mobile,  un baiser.

Le sommeil devient tout, pour moi,

Je  te  raconte, mais tu   n’es   pas là.

.

.

Extensions

.

Ton fantôme me nargue

Quand il s’approchant de moi :

Quand je tends mon bras vers toi,

Ma main traverse ton corps … absent.

Absent, présent ne changera rien à mon

État de transe léthargique devenue sorte

De rite liturgique pour honorer la déesse,

À qui je le confesse, j’ai trop de tendresse.

La  tendresse  de la  nuit, compense  celle

Du  jour, quand   tu  es  partie,  je ne sais

Où ni pour quoi faire, et jusqu’à quand !

Le seul espoir qui me reste, et me tient

En haleine est le moment où tu referas

Ton apparition, non plus en image ou

En rêve mais en chair et en sang et

Que nous serons comme amants !

.

Il ne suffit pas qu’il fasse nuit

Et qu’on se mette dans son lit

Fermer les yeux, pour dormir

Et au pays des rêve,  de partir

Et jusqu’au petit matin, léger,

Se laisser bercer par Morphée

Lors  on la passe,  à s’ennuyer,

À mourir et pourtant compter

Les moutons du Monde entier.

.

Il pourra y avoir des causes, contradictoires,

Au manque de s’endormir, sommeil profond,

Soit je ne suis pas assez fatigué, soit de trop,

Ça revient au même entre trop ou pas assez.

.

J’ai compté jusqu’à cent, compté les moutons

Je vois campagne  immobile, bien nuitamment,

J’entends ma compagne dormir avec ronflements

Rien de cela ne suffit, le monde me parait abscons.

.

Voilà que je prends peur  que quelqu’un s’introduise

Dans ma maison, ma chambre, mon lit, mon cerveau

Et me pousse à confondre un cauchemar et la réalité

Au point que je préfère rester, toute la nuit, éveillé.

.

.

936 – Calligramme   

.

Souvent je prends un livre

Que j’appelle  *  de chevet :

Une histoire   J  à épisodes

À rebondis     E    sements.

J’en lis  une   *     douzaine

De pages et   N     soudain,

Mes yeux se         troublent

Je ne vois       A     plus bien.

Cette fois        R   aujourd’hui

Rien n’y fait,    R      lu 40 lignes

Suis assoupis     I       puis réveillé,

Recommencer    V   mais m’ennuie.

N’arrive pas à      E dormir, m’ennuie

Mon esprit vaga   *        bonde, la nuit,

D’un être, idée à   *     l’autre pour finir

Par retomber, sur  *    qui : toi, chérie !

J’aimerais que l’on m’extraie de la tête

Les souvenirs de tous ces jours de fête

Qui me font encore rêver, à l’instant,

Rêver, tout éveillé, c’est fatiguant.

******************************

***************************

          Je somnole, rêvasse, papillonne,

                    Et là encore, que l’on me pardonne,

                            Je me tourne, et me retourne vers toi,

                                   Pour me rassurer que tu   es toujours là.

                                          Car je crois : tu t’éclipses,   sous mon nez,

                                               Chaque fois que je m’en  P  dors, à ton côté,

                                                   Pour disparaître à jamais  A tant mon sort

                                                         Est d’être celui d’un insom  S   niaque retors.

                                                             Sans le  moindre support    *   aphrodisiaque,

                                                            Mon cerveau te cherche     D    plus profond

                                                                Et je perds ta trace en le    O  lit paradisiaque

                                                                 De ton corps  à force de     R  tourner en rond.

                                                                Apprends-moi à mieux     M  dormir sans toi,

                                                              Penser à ton retour, fait   I     rêver d’amour,

                                                            Apprends-moi à bien     R  me passer de toi,

                                                         Penser à ton amour      :    endort en retour.

                                                    Je finis somnolant,    M   tête sur l’oreiller,

                                               Où, je m’enfonce,       ‘  en sommeil léger,

                                            Et alors dans mon    E   rêve, je te revois,

                                        Toute auréolée, de   N    neige, cette fois.

                                 Blanche-Neige tu   N   ne l’es pourtant,

                            Et moi non plus,   U  prince charmant,

                     Au réveil le matin  I      étonné, apaisé,

              Je t’envoie par mo   E  bile  un baiser.

        Le sommeil  devient tout, pour moi,

   Je  te  raconte, mais tu   n’es   pas là.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

..

936 4

C’était dans la nuit brune,

Sur le clocher jauni, la Lune

Comme  un  point sur un i. 

Nous déclame A. Musset.

.

Si la Lune a l’air de s’ennuyer autant que moi

où va-t-on : il n’y a plus d’espoir pour dormir

Ce n’est pas Musset qui dirait out le contraire

et dès lors sa forme s’accorde avec mon fond.

.

 Quand on ne dort pas la nuit :

Insomnie,   il faut s’occuper !

Le fait  de  faire  quelque chose,

Ou de s’occuper l’esprit, suffit !

  .

Symbolique de forme

 .

En France, 1 personne  sur 3  souffre

De troubles du sommeil, insomnie.

D’après un sondage d’OpinionWay

Publié  en  mai 2014,  67 %  de  la

Population  active  dit  se  lever

En pleine nuit pendant vingt-

Huit  minutes,  en  moyenne.

« Faites    le   test : essayez    de

Vous endormir, en  ayant  la

Conviction   qu’une    personne

Va entrer chez vous par effraction.

Impossible de lâcher prise, trouver repos.

Et voilà précisément ce qu’est l’insomnie:

Un sentiment de vigilance permanent »,

Résume le Dr Lionel Coudron

Source : l’express. fr/styles/

psycho/insomnie-mon-amie_1675572.html

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : la forme s’accorde ici au fond)

.

Fond

.

Évocation

.

936 6

.

Quand on ne dort pas la nuit :

Insomnie,   il faut s’occuper !

Le fait  de  faire  quelque chose,

Ou de s’occuper l’esprit, suffit !

Symbolique

 

Les yeux ouverts

Sur le vide de l’obscurité,

Vous fixez le mur ou le plafond

Et cela en attendant vainement que

Vos  paupières s’alourdissent, s’affaissent.

Vous tentez de compter les moutons. En vain.

De guerre lasse, vous vous emparez de votre

Smartphone ou rallumez la lumière, avec

La certitude que vous paierez cet éveil

Prolongé au prix fort le lendemain,

Harassé de fatigue. La scène

Vous paraît familière ?

Vous faites peut-être

Partie des 15 à 20%

Des Français qui sont concernés

Par l’insomnie, fléau de nos sociétés modernes.

franceculture.fr/sciences/sommeil-que-se-passe-

t-il-dans-votre-cerveau-insomniaque

 

Corrélations

Fond/forme

.

L’insomnie ne serait pas maladie

Juste un trouble du sommeil, la nuit !

Rageant tout de même de rester éveillé

Contre tout le contexte et contre volonté,

Jusqu’à prendre médicament assommant.

   .

 .

 Visions nocturnes empêchent repos

.

Scénario

.

Nuit d’insomnie passagère : je me tourne et me retourne dans mon lit.

Bien que chat ronronne aux pieds, je continue à compter les moutons.

Là, ça devient sérieux, ennuyeux : je n’ai pas fermé l’œil de la nuit !

.

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