747 – Le réveil au petit matin est moment opportun

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Le réveil   …    au matin,

Est  un  moment crucial

Pour   bien  commencer

Programme   de journée

Et, se lever du bon pied,

Sera  un gage de félicité,

En restant, zen, détaché.

.

Le temps qu’il fait météo

En rajoute,  s’il fait beau,

Si l’on obtient  un sourire

De son chéri  ou sa chérie

Tout devient merveilleux.

.

Le réveil,  au petit matin,

Est un moment opportun

Pour goûter  aux silences

En soi, autant  qu’autour.

Les bruits sont …   légers,

Les bruits sont … feutrés,

Et la nuit  devient le jour,

Le jour  devient d’amour.

Le réveil,  au  petit matin,

Est moment  le plus divin

Pour entrer  en une danse

Où tout vit,  recommence.

.

Quelques  oiseaux, crient,

En cherchant une pitance

Lors sortis… de leurs nids

En mal de vols  d’errance.

Des lumières  de maisons,

S’allument  et chien aboie

Quand poubelle passeront

Tous animaux tournoient.

.

Le ciel   estompe  la Lune,

Quand nuages rougeoient

Venant annoncer à la une

Qu’un  beau soleil  est roi.

Ce sera bientôt mon tour,

D’entrer en un tourbillon,

Des mille  choses  à faire,

Essentielles et contraires

Parfois tournant en rond

Dans le temps qui court !

.

Qui court après le temps,

Pas moi, pas maintenant

Je me réserve cet instant,

Pour retarder ce moment

Où toutes les impressions

D’un réveil au petit matin

Disparaitront subitement

Comme paroles, au vent !

.

Extensions

 .

Le réveil, au petit matin, devient un moment où

Une nouvelle énergie, rechargée toute la nuit,

Est disponible pour accomplir tous projets

Restés en suspens, en retrait  de la veille.

.

Le dernier rêve reste, toujours, présent,

Le dernier rêve est toujours prégnant.

La réalité n’aura pas  encore  imposé

Ses obligations, même ses priorités.

.

Je me donne  cinq minutes  pour finir

Ma nuit en beauté et puis l’odeur du café,

Déclencher automatiquement par le réveil matin

Vient stimuler mes neurones   qui se mettent  à  danser

Dans mon cerveau qui, du coup, m’empêche de fermer l’œil.

.

Tous mes sens en éveil, je me lève d’un bond, du bon pied

Et d’attaque pour commencer ma longue journée

De travail ou de loisir ou d’aventure !

.

Au réveil, de la brume opaque, dense, où l’on distingue

Vaguement formes sépia

Aux superpositions en profondeurs de tendres couleurs,

Comme en une aquarelle,

On en vient à séparation plus nette, du ciel et du paysage,

Aux formes fines, et filtrées

Par une lumière qui se réfléchit sur elle-même, et par tout,

Dégradé couleur jaune, rouge.

.

Il s’en passe des choses au réveil,

À la lisière inconscient/conscient,

Autant rêve cauchemar/merveille,

Odeurs de café avec des croissants.

.

Un bras, un coude ou main cherche

Partenaire de lit … encore endormie.

Si ce n’est le cas, la belle s’est … tirée,

De là à revenir café, croissant, amour.

.

Quand même,  c’est encore beau cliché,

Faut pas inverser les rôles, femme, mari.

N’empêche que l’odeur à un gout paradis

Si la nuit fut ratée, le réveil, bien rattrapé.

.

Fragments 

.

En France, il est courant et fort apprécié,

Être réveillé par odeur de café /croissant,

Sinon par parfums de thé, chocolat, pain,

Stimulant et nos olfactifs et nos papilles !

.

Sensations qui se mêlent, qui accentuent

Nos souvenirs récents de rêves nocturnes

L’estomac serait-il comme celui des chats

Muni d’une horloge  indiquant une faim !

.

Ce sera toujours mieux que d’être réveillé

Par le bruit tonitruant d’un réveil intrusif

Qui vous sonne comme par coup de canif,

Coupant votre sommeil, alors si bien rêvé.

.

Parfum et croissant vont bien ensemble,

Les deux vous réveilleront, il me semble,

Avec des images fraiches, plein la tête

Ainsi les formes évoqueront le fond.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

 .

RÉVEIL,  AU MATIN

Le réveil   …    au matin,

Est  un  moment crucial

Pour   bien  commencer

Programme   de journée

Et, se lever du bon pied,

Sera  un gage de félicité,

En restant, zen, détaché.

Le temps qu’il fait météo

En rajoute,  s’il fait beau,

Si l’on obtient  un sourire

De son chéri  ou sa chérie

Tout devient merveilleux.

Le réveil,  au petit matin,

Est un moment opportun

Pour goûter  aux silences

En soi, autant  qu’autour.

Les bruits sont …   légers,

Les bruits sont … feutrés,

Et la nuit  devient le jour,

Le jour  devient d’amour.

Le réveil,  au  petit matin,

Est moment  le plus divin

Pour entrer  en une danse

Où tout vit,  recommence.

MOMENT      CRUCIAL

Quelques  oiseaux, crient,

En cherchant une pitance

Lors sortis… de leurs nids

En mal de vols  d’errance.

Des lumières  de maisons,

S’allument  et chien aboie

Quand poubelle passeront

Tous animaux tournoient.

Le ciel   estompe  la Lune,

Quand nuages rougeoient

Venant annoncer à la une

Qu’un  beau soleil  est roi.

Ce sera bientôt mon tour,

D’entrer en un tourbillon,

Des mille  choses  à faire,

Essentielles et contraires

Parfois tournant en rond

Dans le temps qui court !

Qui court après le temps,

Pas moi, pas maintenant

Je me réserve cet instant,

Pour retarder ce moment

Où toutes les impressions

D’un réveil au petit matin

Disparaitront subitement

Comme paroles, au vent !

 .

Forme

.

.

Évocation 

.

Un flacon ou plutôt

 Un échantillon de parfum

Favorable à tout réveil matinal

Parfum frais,   comme un croissant.

.

747 4

.

Rien de mieux, pour s’endormir,

Le soir, qu’un parfum,

Comme d’odeurs des croissants

 Le matin, au saut du lit !

.

Symbolique 

.

Le parfum désigne

 Une odeur agréable.

Il  symbolise  la  déli

Catesse et la subtilité.

Déjà utilisé préhistoire.

Il  est  devenu considéré

Comme produit  de luxe

Accessible  grand nombre

Le parfum marque  autant  

La personnalité de l’individu

Qui le porte, en lui permettant

De se différencier par son odeur

Pour ainsi s’affirmer aux autres,

Prendre confiance en lui. C’est en

 Quelque sorte sa signature olfactive.

Modifié, source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-parfum

.

.

Fond

 .

Évocation

.

.

Rien de mieux, pour s’endormir,

Le soir, qu’un parfum :

Comme d’odeurs des croissants

 Le matin, au saut du lit !

.

Symbolique de fond

 .

Symbole petit-                                                               déjeuner français,

Les croissants                                                             seront pourtant peu

Recommandés par                                                          les nutritionnistes.

Pourquoi  aimons-                                                   nous  les croissants :

Le plaisir  du petit                                           déjeuner, en  général,

Et le plaisir des croi                                 ssants en particulier,

C’est en fait un plai                       sir culturel à travers

Lequel, chaque             matin, après  le  repos

De la nuit dans     lequel nous sommes

Seuls   avec   nous-mêmes,  nous

Retrouvons  le  monde auquel

Nous appartenons, société

En laquelle vivons.

franceinter.fr/emissions/l

a-petite-philo/la-petite-philo-

 .

 .

Fond/forme 

 .

Le parfum de la nuit ne sera pas le même

Que celui du jour et cela est vrai, toujours.

Le parfum du rêve n’est pas de la réalité,

Et pourtant c’est bien réalité du parfum

Qui nous ferait, le plus souvent… rêver.

.

Plus subtil qu’un bon parfum, tu meurs

Il est là tout en n’existant pas vraiment

Sorti de son flacon, appliqué sur peau,

Il récitera sa chanson  d’embaumement,

Tant du corps, que cœur, esprit, de l’âme.

.

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717 – Matin, au réveil, je pense à toi, merveille

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

.

Le matin au moment du réveil

Je me  tourne  vers toi, absente !

Dans un premier temps : frustré,

Puis, dans un second,   émerveillé.

.

Émerveillé de penser déjà bien  à toi

Tu sois l’objet  de mon  premier désir,

Tout comme de mon dernier…soupir,

Avant de m’endormir  dans tes bras.

.

Suis-je victime de mon imaginaire,

Lors qu’en réciprocité, rien à faire,

Je ne peux empêcher l’inconscient

Penser à toi matin, tout le temps.

.

Dès le matin … dès mon réveil,

Je pense  à toi,  oh  merveille,

Et  mon corps,  hypertendu,

Se jette   en tes  bras… nue.

Lors m’y glisse, en pensée

Afin de mieux   m’enivrer

De torpeur qui m’envahit

À ne pouvoir sortir du lit.

.

J’y suis, et j’y reste encore

Et, mon cœur bat plus fort,

Quand tes jambes s’écartent

Sang, en tes joues, s’écarlate.

.

Ce n’est plus tant ton … corps

Que je pénètre, que ton esprit,

Que je fenêtre et qui me réjouis

Par tes yeux en parfaits accords

Cette nuit, noire  sous  tes voiles,

Au creux  de  ta claire… obscurité

Tes yeux brillent comme les étoiles,

En reflets de ton âme…  intériorisée.

.

Je communie avec toi,   toute en éveil,

De tous tes sens   de  toutes tes pensées,

Nos imaginaires auparavant bien séparés

Deviennent superposés à nuls autres pareils

Ce n’est pas  que toi,  en femme,  à mes côtés.

.

C’est tout un monde ou  univers tout un cahier,

Que j’explore et à loisir  et en cette belle matinée

Tout, de fond en comble,  et de la cave au grenier,

Et, avec la douceur  de ton corps, des plus apaisés,

Sans parler parfum de ta peau finement pigmentée.

.

Avec toutes les lueurs de tes regards, des plus étonnés,

Qui m’accompagnent, dans mes délires, durant éternité,

Eternité de cet instant rêvé, où je pense à toi réveil sonné

Remerciant le ciel que tu sois là entre mes bras bien serrée

À tenir ma main pour qu’en tous points, l’on se sente bien !

.

.

Extensions

 .

Seule, dans mon grand lit douillet aux draps bien blancs

Je me réveille après une bonne nuit de sommeil en rêvant

Que tu es là, à mes côtés comme mon merveilleux amant,

Voilà que mon espoir s’évanouit : fausse réalité troublante

Et je me retrouve, en état de blues complet en m’habillant.

.

Le matin, après une bonne nuit de sommeil,

De quelques rêves, émaillée

Je me réveille, te sens, te touche à mon coté

Et je me dis « merveille »

.

Il y a, dans l’air, comme parfum d’érotisme,

Et je me blottis contre toi

Te désirer fort ne serait pas un euphémisme

Tant mon désir me festoie

.

Tu bouges un peu, tu tressailles et tu bailles

Tu n’ouvres pas les yeux

Que les bras pour m’accueillir sans bataille

En ton corps, en creux !

.

Je me pince afin de savoir si je ne rêve pas

Sensations sont bonnes

La journée à deux débute sans un faux pas

Si plaisir, on s’adonne.

.

Fragments

.

Au petit matin, à mon réveil,

Tout va bien, mais j’hallucine

Ta présence juste à mon côté,

Je me dis que c’est merveille,

Voilà que la réalité assassine,

Te fait disparaitre…évaporée.

.

Une fois remis de ma méprise

Je me dis, il n’est plus de mise

De continuer à te … téléporter,

Je suis seul, mais accompagné,

Par flot continuel de ta pensée,

N’allant se détacher, la journée.

.

J’ai fumé produit hallucinogène

Ayant induit mon hallucination,

L’altération de mes perceptions,

De la cohérence de mes pensées,

La régularité de mes… humeurs

Sans trop causer de confusions.

.

Mais je ne suis pas le seul, à qui

Cela est, plusieurs même, arrivé,

Si on aime trop, on est perturbé,

On mélange ses rêves avec réalité

Comme si fantôme, apparaissait,

Que l’on n’a pas envie de chasser !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme   

 .

Le matin au       M        moment du  réveil

Je me  tourne       A       vers toi, absente !

Dans un premier      T      temps : frustré,

Puis, dans un second,     I        émerveillé.

Émerveillé de penser déjà  N    bien  à toi

Tu sois l’objet  de mon    * premier désir,

Tout comme de mon R    dernier soupir,

Avant de m’endormir   É  dans tes bras.

Suis-je victime de mon  V  imaginaire,

Lors qu’en réciprocité    E rien à faire,

Je ne peux empêcher   I  l’inconscient

Penser à toi, matin  L  tout le temps.

.

*******************************

.

Dès le matin       J      dès mon réveil,

Je pense à toi,      oh  merveille,

Et  mon corps     *     hypertendu,

Se jette  en tes        bras, nue.

Je  m’y glisse,      E   en  pensée

Afin de mieux     N   m’enivrer

De torpeur qui     S  m’envahit

À ne pouvoir sor   E   tir du lit.

.

J’y suis, et j’y reste  À     encore

Et, mon cœur bat   *   plus fort,

Quand tes jambes   T  s’écartent

Sang en tes joues,  O  s’écarlate.

Ce n’est plus tant   I  ton … corps

Que je pénètre,    *  que ton esprit,

Que je fenêtre    M   qui me réjouis

Par tes yeux en   E   parfait accord !

Cette nuit noire  R      sous tes voiles,

Au creux  de  ta   V      claire obscurité

Tes yeux brillent  E  comme les étoiles,

En reflets de ton     âme  intériorisée !

Je communie avec  L  toi,   toute en éveil,

De tous tes sens   de  L   toutes tes pensées,

Nos imaginaires aupa E ravant bien séparés

Deviennent superposés * à nuls autres pareils

Ce n’est pas  que toi,    en femme,  à mes côtés,

C’est tout un monde ou   univers tout un cahier,

Que j’explore et à loisir   et en cette belle matinée

Tout, de fond en comble,  et de la cave au grenier,

Et, avec la douceur  de  ton corps, des  plus apaisés,

Sans parler parfum de ta peau, finement pigmentée.

.

Avec toutes les lueurs  de tes regards, des plus étonnés,

Qui m’accompagnent, dans mes délires, durant éternité,

Éternité  de cet instant rêvé, où je pense à toi réveil sonné

Remerciant le ciel que tu sois là entre mes bras bien serrée

À tenir ma main pour qu’en tous points,  l’on se sente bien !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un vase, forme conique

Avec un bouquet de fleurs

Ou cheminée… surmontée

De fumée hallucinogène.

.

717 4

.

Qu’y aurait-il de commun

Entre une femme et un tel vase :

Rien, en apparence, sauf si on la voit

Dans une sorte de fumée hallucinogène

.

Symbolique 

 .

Par sa forme,

La grâce de

Ses    courbes

Et sa fonction

De    réceptacle,

Le   vase   est un

Symbole  féminin.

Son   creux   évoque

Celui         de    l’utérus,

Féminin,   contenant  les

Fluides vitaux. Dans art et les

Rites funéraires,  vase apparaît

Emblème de   la   vie   éternelle.

Celui de la coupe est lié à deux

Connotations       opposées :

Positive,    elle    est  signe

D’un destin   favorable

Dont  elle   préfigure

Les agapes donc la

Joie et le plaisir.

heraldie.blogspot.

com/2014/08/le-vase

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

717 6

.

Qu’y aurait-il de commun

Entre une femme et un tel vase :

Rien, en apparence, sauf si on la voit

Dans une sorte de fumée hallucinogène

.

Symbolique 

.

Un hallucinogène est

Substance chimique psychotrope

Qui induirait des hallucinations,

Des altérations des perceptions,

De la cohérence de la pensée et

De la régularité de l’humeur,

Et sans causer de confusion

Mentale persistante ou de

Troubles de la mémoire.

Cet  état,   appelé  état

Modifié de conscience

Par certains usagers,

Peut être  atteint par

Démarche spirituelle,

Méditation   ou    art.

Fr.wikipedia.org/wiki/Hallucinogene

 .

 .

Fond/forme 

.

On n’en finirait donc jamais de rapprocher

Le vase de la femme tant en courbe, en creux

Ou, qu’en contenu, qu’il reçoit et qui fermente.

À vrai dire, après libération, ce symbole, éculé,

Aurait, pour beaucoup d’humains, fait  long feu !

.

Nombre d’entre elles sont encore  en sa tourmente,

C’est à croire que leur feu qui dormait sous la cendre

Se sera soudain réveillé pour un long combat d’égalité.

.

Mais si l’on fait référence au même poème, numéro 694

On voit que c’est la lampe qui l’emporte sur le vase passif.

Comme quoi avec même texte ou presque, on peut changer

De forme, de symbole, de vision globale de la femme actuelle

Tout est une question d’éducation, de culture, d’interprétation.

.

 Textuels et illustrations  >>

694 – Le matin à mon réveil, je pense à toi, merveille

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Penser à quelqu’un au réveil

C’est que très  probablement

L’on vient juste      d’en rêver,

Que l’on revient     à la réalité,

Qui n’est,  ni triste,  ni morne,

Tant l’espoir  grandit, énorme,

De se voir, en cours de journée.

Imaginer déjà prochaine nuitée

Au fond d’un lit,  sous ciel étoilé,

Jusqu’au matin …  accompagné,

Au point, de croire,  que j’ai rêvé

Tu es bien  en chair  à mes côtés.

.

Le matin, à mon réveil,

Je pense  à toi, merveille

Mon être, en hypertendu,

Se jette dans tes bras nus.

.

Je  m’y  glisse  en  pensées,

En vue de mieux m’enivrer,

De la torpeur qui  m’envahit

À ne pouvoir sortir de mon lit

J’y suis  et j’y  reste et encore.

.

Lors mon cœur bat  plus fort,

Quand  tes  jambes, s’écartent

Sang, en tes joues, s’écarlate :

Ce n’est plus tant… ton corps,

Qu’en vrai pénètre mon esprit

Que je fenêtre et  me  réjouis,

Mais ce sont tes yeux accord.

*

Cette nuit noire sous tes voiles,

Aux creux de ta claire obscurité,

Tes yeux brillent comme les étoiles

En reflets de ton  âme … intériorisée

Je  communie, avec toi,  tout  en éveil,

De tous tes sens et de toutes tes pensées.

Nos imaginaires, juste avant bien séparés,

 .

Deviennent superposés, à nul autre, pareil :

Ce n’est plus que toi, en femme, à mes côtés,

C’est tout un monde, un univers,  vrai cahier

Qu’explore, à loisir  en  cette  belle  matinée

De fond  en comble, de la cave  au grenier.

.

La douceur de ton corps des plus apaisés

Parfum de ta peau finement pigmentée

La lueur de ton regard,  fort étonné,

M’accompagnent, une  éternité.

.

Qu’est-ce que l’éternité

Si notre temps s’arrête

L’Éternité, instant rêvé,

Où, qu’à toi, ne penserai,

Quand le réveil aura sonné,

Remerciant le ciel que tu sois là,

Entre mes bras, serrée à tenir ma main,

Pour   qu’en   tous   points l’on  se  sente bien !

.

Extensions

 

Se réveiller seul ou à côté

De quelqu’un, ou quelqu’une

Qu’on aime, d’amour, seront deux

Expériences différentes en points de vue,

Dès lors qu’on en a rêvé durant la nuit

Et que l’on souhaite le poursuivre

Comme douce et tendre réalité.

.

Le moment du réveil est un moment délicieux

Quand il se passe en rêvassant à son amant,

Mais il peut être et tout autant ennuyeux

S’il nous tire d’un cauchemar frappant,

Je tends le bras, pour voir si tu es là :

Perdu encore une fois, tu n’y es pas :

                          Ça ne fait rien : pour prochaine fois !            

.

Le réveil : transition entre sommeil

Et réalité, peut être autant merveille,

Que cauchemar selon son dernier rêve.

.

Il y a ce bref moment où l’on pense que

Le rêve n’est pas qu’une fiction et qu’on

Aurait besoin de le vérifier, en réalité.

.

Et soudain, le retour à la normalité

Qui nous rappelle …quotidienneté

Dont rêve laissera trace ou non.

.

Fragments

.

L’éternité de l’instant

Appelé  «petite mort» :

Sensation de flottement,

 Voire de perte de contrôle

Qui peut survenir  après

Un  orgasme  puissant,

Évoquant une syncope

Des  étourdissements

Des frissons nerveux,

Des plaisirs  charnels,

La suspension aérienne

D’un voyage transcendant.

.

Un éclat d’existence produit

Par lampe à pétrole s’allumant

À son chevet de lit mais qui revêt

Une expérience capitale en sa vie,

Dès lors qu’elle nous révèle, aussi,

Ce que pourrait être  un  paradis :

Comme parfum qui ne s’estompe,

Il est encore là au réveil et matin

Diffusant encore souvenir divin,

D’une nuit passée comme rêve

Qu’amour emplit sans trêve.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

Penser à quelqu’un au réveil

C’est que très  probablement

L’on vient juste      d’en rêver,

Que l’on revient     à la réalité,

Qui n’est,  ni triste,  ni morne,

Tant l’espoir  grandit, énorme,

De se voir, en cours de journée.

Imaginer déjà prochaine nuitée

Au fond d’un lit,  sous ciel étoilé,

Jusqu’au matin …  accompagné,

Au point, de croire,  que j’ai rêvé

Tu es bien  en chair  à mes côtés.

Le matin     A            à mon réveil,

Je pense     U          à toi merveille

Mon être,     *       en hypertendu,

Se jette en     R          tes bras nus.

Je m’y glisse    É           en pensée,

Afin de mieux    V         m’enivrer,

De la torpeur qui   E     m’envahit

À ne pouvoir sortir  I   de mon lit

J’y suis et j’y  reste    L    et encore

                  *

Lors mon cœur bat   J    I   plus fort,

Quand tes jambes    E             O  s’écartent

Sang en tes joues    *                    T  s’écarlate.

Ce n’est plus tant    P                      *   ton corps,

Qu’en vrai pénètre E                 À   mon esprit

Que je fenêtre et   N             *  me réjouis,

Mais ce sont tes     S    E  yeux accord.

               *

Cette nuit noire     M sous tes voiles,

Aux creux de ta        E  claire obscurité,

   Tes yeux brillent       R   comme les étoiles

En reflets de ton         V   âme intériorisée

Je communie, avec      E     toi, tout en éveil,

De tous tes sens et de   I    toutes tes pensées.

Nos imaginaires, juste   L   avant bien séparés,

      L

Deviennent superposés    E   à nuls autres pareils.

Ce n’est pas que toi    J     femme,      *         à mes côtés,

C’est tout un monde E         univers          À        vrai cahier

Qu’explore, à loisir  *               en cette          *             matinée

De fond en comble  P           de la cave          T       au grenier.

La douceur de ton   E          corps des         O    plus apaisés

Parfum de ta peau  S       finement       I    pigmentée,

La lueur de ton       E  regard      *  fort étonné,

M’accompagnent    *   une  éternité.

.

Qu’est-ce que l’éternité

Si notre temps s’arrête

  L’Éternité      R  instant rêvé

Où je pense      É      …     à toi,

Quand le réveil     V         aura sonné,

Remerciant le ciel      E           que tu sois là,

Entre mes bras, serrée    I          à tenir  ma  main,

Pour   qu’en   tous   points,    L         l’on  se  sente … bien !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Lampe à pétrole, probablement,

Lampe à pétrole… certainement.

Indispensable au matin, réveil,

S’il fait noir, rien ne marche.

.

694 4

.

Lampe allumée, en veilleuse :

Le matin, je  pense  à toi  comme

Ce qui voudra  dire que j’ai passé

Une nuit, avec toi, merveilleuse.

.

Symbolique 

 .

Le symbolisme de la lampe

Dont l’huile brûle Éros est double.

Chez Grimm la lumière seule chasse

L’amant  caché  de  l’héroïne.

Et la lumière, et  dans tous

Contextes mythologiques,

Symbolise la conscience.

La lumière d’une lampe

Représente  le conscient

Qui est  entre  les mains

Et  sous   le contrôle   de

L’être humain, contraste

Avec  la  lumière  du soleil,

De nature divine et cosmique.

.

.

Fond

 .

Évocation

.

694 6

.

Lampe allumée, en veilleuse :

Le matin, je pense à toi comme

Ce qui voudra  dire que j’ai passé

Une nuit, avec toi, merveilleuse.

.

Symbolique 

 .

Matin, 7 h00.

Comme tous les matins,

Mon  réveil  biologique  s’active

Je me lève  et  je commence  ma  journée

Avec mon petit jogging matinal et bienfaisant.

C’est un plaisir  que  de  courir  à l’éveil du jour,

Pas âme    qui  vive, retrouver     la campagne,

Le vent frais,    et   le    chant     des oiseaux.

Une         belle        journée        s’annonce.

Je  prends                   conscience  de la

Beauté qui      m’entoure partout :

Champs parsemés de fleurs

Très sauvages,

Prairies avec les chevaux, vues imprenables.

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Fond/forme 

 .

Lampe de chevet veille sur coucher et réveil

Un peu comme le bouton binaire «off/on»

Passant ainsi du conscient à l’inconscient

Et réciproquement, par effet de lumière,

La pensée du jour remplace  ou poursuit,

Celle de la nuit, en bonheur ou désillusion.

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Il y a quelqu’un ou quelqu’une ou personne

Qui n’est pas forcément là quand on la sonne

Lors j’ouvre les rideaux, les volets, les fenêtres,

La lumière du soleil vient irradier ma chambre :

Il y a bien Claire, de lune, dans mon lit : merveille.

Ce poème renvoie à un autre avec même titre contenu

Le numéro 717 proposant une interprétation différente !

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