373 – Touristes sur la Côte de granit rose en Trégor

Visuels et textuels >> 

.

Touristes : une chance

Pour région   qu’on visite

Et une manne économique

Par-dessus le ..…..  marché,

La  Côte  de   Granit  Rose

Est un  bijou de  beauté

Que d’autres régions

Nous disent envier

.

On ne peut la décrire

Encore moins la décrier

On ne pourra que la visiter

Afin de, réellement, en jouir

Tant d’y vivre, et toute l’année,

Demeure un  privilège immense

Tant durant l’hiver comme l’été

Par grande douceur d’existence.

.

Des milliers de touristes, affluent

Sur la côte de granit rose Trégor,

En voiture, vélo, à cheval, à pied,

Et tous disent en cœur, c’est beau.

.

Tant du côté terre que du côté mer,

Aucun endroit ne devra être oublié,

Tous arborent verdures sur crétacés,

Dans les rochers, en belles lumières.

.

Pourquoi aller chercher, à l’antipode,

Ce dont on dispose devant ses…pieds

Si ce n’est pour changer, ou comparer,

Ou peut-être, pour oublier de partager.

.

À force de voir ce paysage, toujours là,

Le paradis, même d’ici, finit par lasser.

Il faut entendre  alors autres, en deviser,

Pour reconnaître qu’on est chanceux, là.

.

Nombre touristes aimeraient beaucoup

Acheter ma maison, vivre sur mon ile

Où le printemps est vert, l’été fragile

Automne est pluvieux, hiver, doux.

.

.

Extensions

.

Arriver en voiture, en Trégor, bien sûr,

Mais aussi en train et en avion à Lannion,

Capitale, cœur culturel poumon économique.

La Côte de Granit Rose est l’un des sites visités

Bretagne : Agriculture, Technologie et Tourisme,

Forment trois mamelles de réputation de Lannion.

.

Sur côte, on y trouve, un quart résidences secondaires

Fermées dix mois de l’année et de locations saisonnières,

Pourtant le soleil n’est pas toujours présent, et  non garanti

Mais il y a un bon nombre d’activités de loisirs et de plein air

Autres que la plage et farnienté qu’on apprécie, qu’on pratique.

.

Mais vivre, en une région que tout le monde, presque, adore,

Ne dispense pas de partir, le monde est vaste et différent

Et il y a l’équivalent, sinon mieux, ailleurs mais c’est

Moins douloureux d’y revenir qu’en logis parisien,

Coincé entre un boulevard et un périphérique.

.

Trois côtes de granite rose dans le monde

Une en Bretagne, une en corse et une en chine,

Ce qui en fait une destination de vacances assez prisée.

Les îles, face à la côte, (archipel des sept iles) sont peuplées

D’espèces d’oiseaux rares et protégées faisant de Perros-Guirec,

Un site vacancier écotouristique de renommée nationale et mondiale

Le parc de Ploumanac’h en est l’épicentre majeur en quantité de rochers.

.

Il y a bien plus de mille lieux sur notre Planète

Qui mériteraient d’être visités et mis en valeur

Si on atteint cent, on est un bon globe-trotter

C’est peut-être ce que j’ai fait : pas compter.

.

S’il y a nombre d’entre eux, se ressemblant,

Il en est quelques-uns d’originaux, uniques

Côte de granit Rose, parc de Ploumanac’h

Est de ceux-là, avec la Chine  et  la Corse.

.

En prime, il y a l’ile aux oiseaux, Rouzic

Avec macareux-moines, fous de Bassan,

Ile reliée avec la LPO dans l’Ile-Grande,

Ports de Trébeurden et Perros-Guirec.

.

.

373 – Calligramme  

 .

Touristes : une chance…………

Pour région   qu’on visite…………

Et une manne  économique…………

Par-dessus le  …..  marché…………….

La  Côte  de   Granit  Rose……………

Est  un  bijou  de  beauté……………

Que d’autres régions…………….

Nous disent envier……………

.

On ne peut la décrire  T …………

Encore moins la décrier  O ………

On ne pourra que la visiter  U ….

Afin de, réellement, en jouir   R .

Tant d’y vivre, et toute l’année,  I

  Demeure un  privilège immense  S

  Tant durant l’hiver comme l’été   T

   Par grande douceur d’existence.  E

.

  Des milliers de touristes, affluent  C

   Sur la côte de granit rose Trégor,  Ô

… En voiture, vélo, à cheval, à pied,   T

….. Et tous disent en cœur, c’est beau.  E

.

……. Tant du côté terre que du côté mer,  G

…….. Aucun endroit ne devra être oublié,   R

………. Tous arborent verdures sur crétacés,  A

……….. Dans les rochers, en belles lumières.   N

                                                                                 I

…….… Pourquoi aller chercher, à l’antipode,    T

…..…. Ce dont on dispose devant ses…pieds     *

………. Si ce n’est pour changer, ou comparer,   R

………. Ou peut-être, pour oublier de partager.  O

                                                                                    S

….…. À force de voir ce paysage, toujours là,     E

……. Le paradis, même d’ici, finit par lasser.

….. Il faut entendre  alors autres, en deviser,   T

…. Pour reconnaître qu’on est chanceux, là.   R

                                                                                É

… Nombre touristes aimeraient beaucoup   G

   Acheter ma maison, vivre sur mon ile     O

 Où le printemps est vert, l’été fragile    R

Automne est pluvieux, hiver, doux.     *

.

.

Forme

Réduction 

.

.

.

Évocation 

.

373 4

.

Un flacon avec gris bouchon,

La silhouette d’un touriste,

Vu de profil, lors randonnée 

Ou une image d’un breton.

.

Images et touristes se correspondent

image touriste, touriste prenant image

rien de plus, rien de moins en Trégor

si fait que forme converge vers fond.

.

Un touriste, parmi d’autres,

Qui pourrait être moi, ou vous :

Tant, vu du ciel, il  paraitrait  que

Que ce n’est rien d’autre qu’image.

 .

Symbolique 

 .

J’ai réalisé que

Ma compréhension

Du tourisme ne pourrait

Jamais  se baser  sur ce qui

Accroche     l’imagination   de

Chaque touriste : nous pouvons

Tous avoir des motivations différentes d’être là.

.

La clé ne saurait se trouver dans l’esprit des touristes.

Elle doit se trouver dans l’attraction touristique elle-même.

Quelle est la source de son pouvoir symbolique capable de

Magnétiser des millions de désirs différents ?

journals.openedition.org/viatourism/2785?lang=en

.

Descriptif

 .

373 – Touristes sur la Côte de granit rose

Alignement central / Titre externe / Thème  voyage

Forme anthropo Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : touriste / Symbole de fond : image

.

Fond

.

Évocation 

.

373 6

.

Un touriste, parmi d’autres,

Qui pourrait être moi, ou vous :

Tant, vu du ciel, il  paraitrait  que

Que ce n’est rien d’autre qu’image.

.

Symbolique

.

L’espace touristique,

C’est, avant tout, une image,

L’image que s’en font les touristes,

Qu’en donnent  organisateurs  vacances.

.

Image que perçoivent avec inquiétude parfois,

Toujours avec surprises, populations autochtones.

.

Image complexe, rêve, reflété par affiches, guides,

Les dépliants, les peintures, les livres et les films.

.

Image,  évocation, que rapportent, colportent,

Touristes, évocations odeur,  son, sensation.

Modifié, source : Jean Miossec, « www.persee.fr/

doc/geo_0003-4010_1977_num_86_473_17568

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Belle région s’il en est, paradis à habiter,

S’il n’y avait une météo un peu mouillée.

40 000 habitants, durant toute l’année

Et dix fois plus  de touristes, tout l’été.

Se  souvenant  d’un  plus beau village

De France» au parc  de Ploumanac’h, 

Et une grande diversité de paysages,

Tant du côté de la mer que de la terre

Offre  aux  résidents, et aux visiteurs,

Une qualité de vie des plus…enviables

 .

 .

letelegramme.fr/soir/quelles-sont-

limites- cote-de-granit-rose

.

Scénario

.

Pour ce qui est d’être rose, le granit l’est bien, à Ploumanac’h,

à tel point que son phare se distingue peu de rochers avoisinants

comme le château rose de Costaérès dans son écrin de verdure.

.

Visuels et textuels >> 

278 – Ses dunes, sables, marais, herbes marines

Visuels et textuels >> 

.

Quand les dunes et les marais,

Sont dit des paysages marins,

Sont des paysages féminins,

On s’y promène, engage,

On s’y plait et sans fin,

Lors estran sera lieu,

Aventure pour mer,

En terre où vie palpite,

Sans être  vraiment, perçue,

Ou sans être vraiment reconnue !

.

Et d’une : elle n’est pas la seule à  posséder une mer  de sable,

On prétend que dunes sont sensibles au roulement de vents

Est-ce  raison pour laquelle elles dressent leur buste devant

Les pas des foules des passants les piétinant infortunément

Elles s’arrondissent puis s’incurvent, sous la force des vents,

Et  font le gros dos, lors un nuage de sable vole, tant que tant,

Sur leur ventre, dénudé, hormis touffes  d’herbes le  préservant.

.

Et de deux : elle  ne  se dit  pas,  du marais,  marée responsable,

La peau de sa mer de sable  se plissant, parfois, de vaguelettes

Où des lianes d’algues, s’étalent pour le recouvrir, ou décorer

Le fond de l’océan de vase, se soustrayant  momentanément

À la marée, revenant très vite l’immerger en forts courants.

Parfois, roches, amas de cailloux forment une excroissance,

Un abri pour coquillages et poissons, en mal de survivances,

Qu’aux grandes marées, des pêcheurs, appelés «du dimanche»

Ramassent, à la pelle,  les seaux  et râteaux, en fond de Manche.

.

Et de trois : le  marais  s’est  envasé,  d’un  seul  côté  du  pont 

Le marais s’accommode des variations d’humidité et chaleur

L’été, il nous fait l’honneur  de nous offrir plus d’une… fleur

Bien qu’insensibles à regards  égards, valeurs, et, honneurs.

Comment fixer une limite nette  entre  la terre, la vase, l’eau,

Tant  les imbrications de ces trois,  forment ensembles beaux

Enchantant le levant, le couchant, la pleine marée, mortes eaux.

.

Et de quatre : entre  deux  eaux, marées  respirent  air  à  fond.

On s’y enfonce, dès  lors qu’on y marche, en dépit  de sa flore,

Qui le couvre de son manteau de verdure, claire  ou sombre,

Les nuances, de jaunes, de gris, et de verts  et leurs ombres,

Attirent les oiseaux, échassiers qui, dans les vases, picorent,

Les vers de mer, bigorneaux, berniques insectes  ou racines,

Tout sera bon  aux oiseaux, pour leur éviter  de crier  famine.

On les voit, par-ci, ou par-là, picorer, sur place, avant que, fols,

Des  passants  ne  les  fusillent  pour  les  mitrailler  en  plein  vol.

.

.

Extensions

.

Dunes et marais sont

Des plus familiers de l’estran,

Il s’agit bien de cette bande entre

La haute mer et la basse mer, sur côte

Qui se découvre et puis qui se recouvre

Toutes les douze heures avec la marée

Mais les dunes seront en amont,

Les marais sont en retrait.

.

Dunes part et de l’autre, du pont de l’Île-Grande,

Elles s’étalent  avec leurs herbes, leur sable blanc

Elles sont comme transition entre mer et terre.

Les marais les prolongent…en se diversifiant

En tourbière d’un côté, en vase de l’autre.

Ils donnent une touche romantique,

À ces espaces déjà magiques,

Et, parfois, poétiques,

En  aquarelles,

Sensuelles.

.

Tout à l’Est de mon Ile-Grande,

Le sable de la dune et de la plage

Sont en proximité,  en continuité,

Seule une végétation les distingue

.

Tout au Sud  de  mon  Ile-Grande,

Le marais s’étend, du pont jusqu’à

La petite presqu’ile  de Rulosquet,

Avec présence oiseaux limicoles.

.

Au Nord-Ouest de l’Ile-Grande

Un mixte de plages et roches

Son côté exposé aux vents

D’impression sauvage.

.

.

278 – Calligramme   

 .

Quand les dunes et les marais,

Sont dit des paysages marins,

Sont des paysages féminins,

On s’y promène, engage,

On s’y plait et sans fin,

Lors estran sera lieu,

Aventure pour mer,

En terre où vie palpite,

Sans être  vraiment, perçue,

Ou sans être vraiment reconnue !

.

Et d’une : elle  n’est  pas  la seule  à  posséder  mer  de s able !

On prétend que dunes    D    sensibles aux roulements de vents

Est-ce  raison pour laquelle   U elles dressent leur buste devant

Les pas des foules des passants N  les piétinant, infortunément

Elles s’arrondissent, puis s’incurvent  E  sous la force des vents,

Et font le gros dos, lors un nuage de sable  S  vole tant que tant,

Sur leur ventre, dénudé, hormis touffes  d’herbes le  préservant.

.

Et de deux : elle  ne  se dit  pas,  du marais,  marée responsable

La peau de sa mer  de sable  se plissant, parfois,  de  vaguelettes

Où des lianes d’algues s’étalent   S   pour le recouvrir ou décorer

Le fond de l’océan de vase, se sous  A   trayant  momentanément

À la marée, revenant très vite l’immer  B    ger en forts courants.

Parfois, roches, amas de cailloux forment   L    une excroissance,

Abri, pour coquillages, où, poissons, en mal     de survivances,

Qu’aux grandes marées des pêcheurs appelés    S    du dimanche

Ramassent, à la pelle,  les seaux  et râteaux, en fond de Manche.

.

Et de trois : le  marais  s’est  envasé,  d’un  seul  côté  du  pont !

Le marais s’accommode   M   des variations d’humidité, chaleur

L’été, il nous fait l’honneur    A    de nous offrir plus d’une… fleur

Bien qu’insensibles à regards   R    égards, valeurs, et, honneurs.

Comment fixer une limite nette  A     entre la terre, la vase, l’eau,

Tant les imbrications de ces trois    I    forment ensembles beaux

Enchantant le levant, couchant, plei   S   ne marée, mortes eaux.

.

Et de quatre : entre  deux  eaux, marées  respirent  air  à  fond.

On  s’y  enfonce, dès  lors  qu’on  y  marche, en  dépit  de sa flore,

Qui le couvre de son manteau    H   de verdure, claire ou sombre.

Les nuances, de jaunes, de gris,     E   et de verts et leurs ombres,

Attirent les oiseaux, échassiers qui,   R    dans les vases, picorent.

Les vers de mer, bigorneaux, berniques  B      insectes ou racines,

Tout est bon aux oiseaux pour leur éviter        de crier  famine.

On les voit, par-ci, par-là, picorer, sur place    S     avant que fols,

Des  passants  ne  les  fusillent  pour  les  mitrailler  en  plein  vol.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

278 4

.

Une bouteille, un flacon,

Une fiole, une flasque :

Oui mais quel contenu ?

Pour un tel contenant 

.

Une flasque à mettre du sable de dune,

Autant qu’une dose d’alcool

Tout contenant ne pourra présager,

À chaque fois de son contenu.

.

Symbolique 

.

La flasque à alcool

Est à l’honneur mais pas

N’importe quelle flasque :

Non pas  celle de l’alcoolique

Qui  souhaite  atteindre l’ivresse

En catimini à n’importe quelle heure

De la journée mais celle de l’hédoniste,

Qui saura en profiter avec parcimonie,

Partageant son contenu avec compère.

Remplie de whisky,  cognac  ou liqueur

Elle aura sa pertinence, pleine nature :

Lors d’une balade en forêt, près océan,

Ou bien encore en la haute-montagne,

Faites la courte halte  pour reprendre

Ses forces et son souffle, plus longue,

Pour déjeuner copieux, par exemple.

leparadigmedelelegance.wordpress.com/

inspiration-de-la-semaine-la-flasque

.

Descriptif

.

278 – Dune, sable, marais, herbe marine  

Alignement central   / Titre oblique   / Thème  Ile

Forme droite / Rimes égales / Fond éloigné de  forme

Symbole de forme : flasque / Symbole de fond : contenant

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une flasque à mettre du sable de dune,

Autant qu’une dose d’alcool

Tout contenant ne pourra présager,

À chaque fois de son contenu.

 .

Symbolique

 .

Interactions existent

En choix de l’aliment

Et  son  contenant.

Fonction matériaux

Dans  lesquels  sera

Servi tout aliment,

Ce dernier n’a pas la

Même valeur à nos yeux.

.

Les couleurs  ou les formes

Du contenant et de l’aliment

Influencent nos perceptions.

En fonction  des   matériaux,

De notre vécu, nos habitudes,

De nos valeurs,  des contextes

Seul,   au  travail,   en  famille,

Avec  des amis,  en collectivité,

De notre sensibilité et humeur,

Contenant perçu différemment.

auxplaisirs.over-blog.com/article-

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Dunes et marais cohabitent  de près

Comme plages  de sable, et, de galets.

En guise et en forme de rare végétation,

On trouvera quelques variétés arbustives,

Et un bon nombre d’herbacées… invasives

Autant  les dunes  seront sèches, à mourir,

Autant les marais sont sources à grandir.

 .

.

Grue dans le marais

.

Scénario

.

La plage de Toul Gwen  avec en face, l’Ile d’Aval,  tombeau d’Arthur.

Le marais marin en face d’Ile Grande, recouverte en fortes marées.

Les dunes de sable très fin, un peu partout autour, coté intérieur.

 .

Visuels et textuels >> 

266 – L’estran est toujours en mouvement

Visuels et textuels  >>

.

Marée monte

La marée est à l’étale

Puis la marée  descend,

Toujours  à recommencer,

En un mouvement perpétuel,

Imprimé, gouverné par la Lune.

Il s’en passe des choses sur l’estran

Des algues, coquillages, des  poissons,

Y vivent, tantôt dans, tantôt hors d’eau

Sans compter baigneurs … qui s’agitent,

Se font surprendre parfois par le courant

Ou niveau qui monte, et, parfois, très vite.

 .

Une salive de mer,

 Sur langue de terre,

 Parle autre langages

 Changeant paysages.

 .

   Cela, perpétuellement,

    C’est le sort de l’estran,

     Qu’après s’être couvert,

      Qu’aussitôt…découvert.

 .

          Crustacés et coquillages,

             Y vivent,  y  emménagent,

               Sous algues, ou  goémons,

                 Étalant des cheveux longs,

                  Sous le rocher, gros galet

                   Qui apparaît, disparaît.

 .

                       C’est un monde à part,

                          Lisière,  de nulle part,

                            Entre deux mondes :

                              Et s’il nous étonne,

                                En nous, résonne.

.

.

Extensions

.

L’estran est un monde très beau à lui tout seul :

Il est riche, éphémère, et soumis aux variations

De hauteurs de marées et de forces de courants.

En méditerranée,  il n’y en aura quasiment pas,

Que sur côtes atlantiques, et  en mer du Nord.

L’estran, une fois découvert, pourra  doubler

Tripler l’étendue d’une ile accessible à pied.

Les plus conséquents, Mont Saint Michel,

Et aux Iles Chausey  et Estuaires bretons.

.

Côte de Granit Rose, pour ne citer qu’elle,

Changera complément de visage  par suite

De nombreux rochers affleurant dans la mer,

Qui se découvrent à marée basse, faisant parfois

Reculer la mer de plus d’un kilomètre au large.

Il y a de de la variété de vie dans cet estran,

De minuscules poissons, des coquillages

Végétation d’algue couleurs diverses.

.

Certains endroits constituent de véritables marais

Ou l’eau d’une rivière ou d’un ruisseau se mélange

À celle de la mer pour creuser ou garder des trous

Saumâtres et parfois même des sables mouvants.

Contrairement aux apparences,  l’estran  bénéficie

De vie visible pour amoureux de la mer, seulement !

.

L’estran, bien petit en mer Méditerranée

Du fait du marnage de moins d’un mètre

Est immense en Bretagne pour marnage,

De dix à quatorze mètres selon ses  côtes

Et recèle grande quantités d’être vivants

Favorisant l’occasion  de la pêche à pied,

Pour ramasser  des coques, moules,  etc.

Il y a aussi nombre  de végétaux marins,

Et laminaires parmi algues comestibles.

.

L’estran est un monde à lui tout seul, à part,

Il se couvre et se découvre deux fois par jour.

Il est fait de vase, de sable, cailloux, rochers :

Bon  nombre de petits animaux,  y survivent.

.

 Mais il y a, aussi, les plantes semi aquatiques,

Telles certaines algues, dont les algues vertes,

Les salicornes, les soudes marines et obiones

Et qui supporteront l’eau salée et l’air iodé !

.

 Nombre de pécheurs, à pieds, aux marées.

Le littoral n’est pas qu’un garde-manger :

Il s’agit  d’un milieu, riche, mais fragile,

Qui compte 1200 espèces à préserver.

.

.

Épilogue

.

L’estran est un Monde à lui tout seul :

Un entre-deux qui se découvre souvent,

En tous cas à chaque marée, forte/faible

Et abrite bien des vies d’espèces vivantes.

Parfois c’est étendue de sable  ou  de vase,

Parfois de cailloux, voire roches saillantes

Grande marée, est totalement submergée

Se retire loin comme Mont Saint Michel.

***

On y trouve sortes d’algues en couleurs,

Des vertes, des marrons, et des noires :

Les premières étant des laitues de mer,

Dernières plus proches des laminaires,

Marrons s’échoueront partout, l’hiver,

Qu’un goémonier ramasse en engrais.

.

Des coquillages, en veux-tu, en voilà,

Certains ramassent, à la pelle : seau.

Je me limite souvent aux bigorneaux,

Avec de la chance, palourdes, couteaux.

.

Arrive parfois, que j’en reviens bredouille :

Je cours chez poissonnier, bouquet crevettes

.

Lors je reviens des moules, moulu ; des coques.

.

.

266 – Calligramme 

 .

Marée monte

   La marée   est    à l’étale

  Puis la L   marée   M  descend,

Toujours  ‘   à recom    O     mencer,

En un      E  mouvement  U  perpétuel,

Imprimé     S    gouverné     V par la Lune.

Il s’en passe  T  des choses      E   sur l’estran

Des algues,     R  coquillages     M     poissons,

Y vivent tantôt A   dans  tantôt  E    hors d’eau

Sans compter   N  baigneurs,  N qui s’agitent,

Se font surprendre parfois  T par le courant

Ou niveau qui monte, et, parfois, très vite.

 .

Une salive de mer,

 Sur langue de terre,

 Parle autre langages

 Changeant paysages.

 .

   Cela, perpétuellement,

    C’est le sort de l’estran,

     Qu’après s’être couvert,

      Qu’aussitôt…découvert.

 .

          Crustacés et coquillages,

             Y vivent,  y  emménagent,

               Sous algues, ou  goémons,

                 Étalant des cheveux longs,

                  Sous le rocher, gros galet

                   Qui apparaît, disparaît.

 .

                       C’est un monde à part,

                          Lisière,  de nulle part,

                            Entre deux mondes :

                              Et s’il nous étonne,

                                En nous, résonne.

 .

.

Forme

.

Réduction

.

.

266 4

.

Évocation

.

Un pendentif ou boucle d’oreille

Un spermatozoïde avec flagelle,

Un chapeau   monté  sur une tige,

Peut-être champignon ou méduse

 .

Estran ne produit pas champignon

champignon : c’est terre, sous-bois :

la méduse par contre s’en approche :

mais vrai que les deux se ressemblent.

 .

Peu probable que des champignons

Poussant sur l’estran :

Ou une méduse, qui en se déplaçant,

Lui ressemble un peu !

.

Symbolique 

.

Les champignons sont des

 Plantes qui, sous une apparence identique,

Peuvent être soit comestibles soit vénéneuses.

Aussi, les champignons symbolisent soupçon.

.

En Asie, et encore plus notamment en Chine,

Est symbole de la longévité et de la fertilité.

.

D’ailleurs, dans la mythologie,

Il figure parmi les attributs

Du dieu  de la  longévité.

Cette association tient

Sans  doute  au fait

Qu’une fois séché,

Il se conserve longtemps.

Modifié : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-champignon

.

Descriptif

 

266 – L’estran est toujours en mouvement 

Alignement central  / Titre analogue /  Thème  mer

Forme oblique / Rimes variées  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : champignon  / Symbole de fond : méduse

.

.

Fond

.

Évocation 

.

266 6

Image à changer ici

.

Peu probable que des champignons

Poussant sur l’estran :

Ou une méduse, qui en se déplaçant,

Lui ressemble un peu !

.

Symbolique

 .

Étrange animal venu des fonds marins

La méduse est constituée de 95% d’eau.

Fille de la Lune et des Océans,

Symbole du Féminin Sacré unissant

À la fois Vénus, Neptune et Lune.

.

Elle est Eau  mémoire des mémoires,

Psyché profonde, viscérale, archétypale,

Mythologie regorge de textes à son propos.

Ses tentacules urticantes et paralysantes

Servent à piéger leurs proies.

.

Elle incarne à la fois ce qu’il y a de plus beau

Dans notre Féminin Sacré, le charme, la beauté,

La douceur, la sensualité, la vie et l’amour,

Et ce qu’il y a de plus vil : la haine, la vengeance,

La destruction, la folie, la fureur, la castration.

grandourschaman.free.fr/meduse-

liberatrice-de-nos-memoires-archetypales

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Corrélations

Fond/forme 

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L’estran est la partie du littoral, située

 Entre niveaux connus des plus hautes

Mers et celles des plus basses…mers.

 Lors étendue varie selon coefficient

De la marée et de force des vents.

Sur côtes bretonnes, il est connu

Pour découvrir la mer au loin.

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Pécheurs à pied, cavaliers

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Scénario

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L’estran est la zone, très étendue, entre la marée basse et haute,

on y voit du sable, de la vase,  des rochers, des algues, coquillages

que pécheurs à pied s’empressent, marée basse, d’aller ramasser.

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Visuels et textuels  >>