392 – Combien d’espaces, parcourus !

Visuels et textuels  >> 

.

L’espace du soleil,

Qui nous reluit,

L’espace  du loisir,

Qui nous réjouit,

L’espace du travail,

Qui nous réunit,

L’espace du sommeil,

Qui nous revit !

.

Ici, un monument,

Là, autres bâtiments,

Retracent les mémoires

Des rendus…morts-vivants

Qui auront marqué leur temps,

De repères avec   vraies richesses,

Et aussi au prix   de vraies misères.

.

De la Terre, je n’ai vu et je n’en verrai

Qu’un dixième,

J’aspire à voyager dans tous paradis,

Enfers extrêmes :

Personne, même au cours d’une vie,

N’épuise un tour de planète,

Bien qu’il soit fini.

.

Combien de kilomètres, de milles, hauteurs

Aurai-je parcouru depuis que je sais marcher.

Déjà mon beau pays de France, et pour le visiter,

Puis partout, dans ce vaste monde,  où je suis allé !

.

Combien de tours, combien détours … et de contours,

Sans compter tous les allers retours et pour tous les jours,

Cela fait des milliers d’heures de transport à mon compteur,

Combien heures tristes, combien mornes, combien bonheur !

.

Sans parler de combien de temps aurai-je passé à ne rien faire

Aller d’un point à l’autre, ou revenant, ou en tournant en rond,

Pour, en toute fin, rester  chez moi, en me disant : à quoi bon

Perdre son temps ailleurs, si ce n’est que pour changer d’air.

 .

Il est vrai que mes yeux ont admiré quantité de paysages,

Quantité de villes, quantité de villages, rives et rivages :

Chacun ou chacune, m’ont paru, différente et unique,

Et tous se ressemblent, toutes de manière magique.

.

Du Nord au Sud, que d’architectures divergent,

S’adaptent au climat au mode de vie habitant,

Quelque part, les vies en les cités convergent

Vers un centre concentré en quatre temps.

.

.

Extensions

.

J’ai parcouru l’Europe et bien au-delà,

Pendant plus de vingt ans, dans le cadre

De mes travaux de recherches, mes vacances.

À cinquante ans, j’ai décidé d’y mettre un frein,

Pour préserver ma santé et par là, ma… longévité.

.

Cela dit, j’en ai bien profité et je ne regrette rien,

S’il le fallait, je serais tout prêt  à recommencer.

J’ai repris chemin voyages, lors de ma retraite

Mais en voilier, et non par avion ou par train.

.

J’ai trop connu le stress de correspondances

À attraper sinon… l’on arrive très en retard,

J’ai connu celui des retours avec les grèves

Et les changements d’horaires ou d’avion,

De dernière  minute,  mais, c’était le prix

À payer pour voyager tous les quinze jours

Durant trois/quatre jours en pays étrangers.

.

À la fin, le stress diminue on se rend philosophe

En se disant que quand on a fait  le maximum

Pour anticiper, à l’impossible nul n’est tenu !

.

Plus on avance en âge et plus on pend de la distance

Autant au sens propre qu’au sens figuré ou symbolique,

Enfin, en principe, car voyager vous coûterait… un bras.

Voyager souvent resterait réservé à une petite minorité,

J’en fais partie, je vous l’avoue, mais pour mon métier.

.

Si l’on ajoute chaque pas que l’on a fait dans sa vie

à 70 ans, combien de kilomètres  a-t-on parcouru !

.

en moyenne, on ferait autour de 8 000 pas par jour,

pas 0,80 m = 6 km 5 par jour, soit 2 300 Km par an,

.

Soit pour 70 ans 160 000 Km, 4 fois le tour de la Terre

Voilà qui vous pose un globe-trotter qui marche à pied.

.

On croit rêver : il doit y avoir une erreur quelque part,

mais même si c’’est trois fois le tour : c’est grandiose !

.

.

392 – Calligramme

.

L’espace du soleil,

Qui nous reluit,

L’espace  du loisir,

Qui nous réjouit,

L’espace du travail,

Qui nous réunit,

L’espace du sommeil,

Qui nous revit !

Ici, un monument,

Là, autres bâtiments,

Retracent les mémoires

Des rendus…morts-vivants

Qui auront marqué leur temps,

De repères avec   vraies richesses,

Et aussi au prix   de vraies misères.

De la Terre, je n’ai vu et je n’en verrai

Qu’un dixième,

J’aspire à voyager dans tous paradis,

Enfers extrêmes :

Personne, même au cours d’une vie,

N’épuise un tour de planète,

Bien qu’il soit fini.  

.

***********************

******************************

QUE D’ESPACES

Combien de kilomètres, de milles, hauteurs

Aurai-je parcouru depuis que je sais marcher.

Déjà mon beau pays de France, et pour le visiter,

Puis partout, dans ce vaste monde,  où je suis allé !

ESPACES

Combien de tours, combien détours … et de contours,

Sans compter tous les allers retours et pour tous les jours,

Cela fait des milliers d’heures de transport à mon compteur,

Combien heures tristes, combien mornes, combien bonheur !

PARCOURUS, EN

Sans parler de combien de temps aurai-je passé à ne rien faire

Aller d’un point à l’autre, ou revenant, ou en tournant en rond,

Pour, en toute fin, rester  chez moi, en me disant : à quoi bon

Perdre son temps ailleurs, si ce n’est que pour changer d’air.

 SOIXANTE-DIX

Il est vrai que mes yeux ont admiré quantité de paysages,

Quantité de villes, quantité de villages, rives et rivages :

Chacun ou chacune, m’ont paru, différente et unique,

Et tous se ressemblent, toutes de manière magique.

ANS !

Du Nord au Sud, que d’architectures divergent,

S’adaptent au climat au mode de vie habitant,

Quelque part, les vies en les cités convergent

Vers un centre concentré en quatre temps.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

392 4

.

Un trophée de sport ou autre,

Une bouteille, ou bien un flacon,

Ou encore une série  d’anneaux 

Rendant compte de sa complexité

.

Chaque anneau, dans la vie

Représente un espace parcouru :

Ma vie et le Monde s’en iraient

Vers plus de complexité !

.

Symbolique 

.

L’anneau

Est le symbole

De l’infinité, totalité.

.

Il évoque un cercle sans fin

Le symbole    aussi   de l’union.

.

L’anneau    nuptial   symbolisera

Le lien fort  entre  deux personnes.

.

Idem pour les anneaux olympiques,

Et pour  l’union  des  cinq  continents

.

L’anneau évoquera également des

Puissances magiques et occultes.

.

Et certaines légendes  relatent

Anneaux magiques capables

De faire objets, individus.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-anneau.

.

Descriptif

 .

392 – Que d’espaces parcourus, en 70 ans !

Alignement central / Titre intercalé / Thème voyage

Forme ronde  /  Rimes variées  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : anneau  /  Symbole de fond : complexité

.

.

Fond

.

Évocation

.

392 6

.

Chaque anneau, dans la vie

Représente un espace parcouru :

Ma vie et le Monde s’en iraient

Vers plus de complexité !

.

Symbolique 

 .

Le « Paradigme de la complexité »

Possèderait une injonction basique.

.

Il semble répondre et correspondre

À la pulsion humaine  d’exigence

D’une connaissance … complète,

Toujours en son incomplétude !

.

Il énoncerait  un dialogue entre

Les parties  et le tout, vice versa.

.

Il cherchera  à renverser les limites

Et toutes barrières entre les différents

Secteurs du savoir,  avec son injonction

Transdisciplinaire. Il faut procéder à une

Sémiologie du paradigme de la complexité,

Mettant  en œuvre : présupposés théoriques,

De Roland Barthes, en aspects linguistiques.

Cairn.info/revue-societes-2013-3-page-53.htm

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les petits ruisseaux font les grandes rivières :

Dès qu’on a un an et qu’on commence à marcher

Les tours, les retours, les contours  et parcours,

S’additionnent comme des milliers d’anneaux,

Tant et si bien que le calcul devient complexe

Qu’on ne parvient à se représenter somme.

On fait beaucoup de surplace, il est vrai

Mais nos pieds nous …  déplacent !

 .

.

Autant d’espaces, de parcours

.

Scénario

.

Lors jeune, j’étais limité  à parcourir  la France,

pour mon métier, j’ai parcouru cent fois l’Europe,

lors, en retraite, je parcourrai, peut-être, le Monde !

 .

Visuels et textuels  >>

372 – Sur la route, l’important c’est le mouvement

Visuels et textuels  >>  

.

Condamné à errer,

À changer   de trains,

De maisons,     de lieux,

Est la condi     tion même

De nombre      d’humains,

Pour ne pas   désespérer.

Ils ne trou  vent, en eux,

Pas plus autour d’eux,

De raisons, de vivre,

Ni même d’aimer :

Que des malheurs !

 .

Tout voyage est leurre,

Si le but est, de se perdre,

Pour de bon, en une course

Folle contre sa propre raison

Qui peut fortifier, ou détruire,

Nouvelle porte  d’un bonheur !

.

Sur la route “on the road again”

L’important  sera le mouvement,

Partir et revenir sans but, argent,

Est un rêve d’enfant, lors déveine !

.

Libre comme le vent, l’air du temps

Et ne dépendre que de soi, personne,

Ne pas attendre que quelqu’un sonne

À votre porte  pour occuper  l’instant !

.

Des rencontres, insolites,  improbables,

Vous raviront d’aise ou déstabiliseront,

Et de bons moments, adieu, c’était bon,

Vous reprenez  route, votre air, capable

.

De poursuivre l’aventure jusqu’au bout

Sans qu’il y en ait un qui vous séduise,

Point d’arrêt qui  vous réduise en tout

Ce que vous rejetez,   hors votre guise.

.

Tout est possible,  est ouvert, permis,

Réseau d’amis, peu à peu, construit,

Laisse augurer de certaine stabilité

Car être seul  sera  toujours honni.

.

Prendre  alcool,  drogue, femme,

Comme un réel virtuel voyage,

Fait qu’on y perdra son âme

En autre univers langage.

.

.

Extensions

.

L’important c’est bien le mouvement

Non désordonné, erratique, anarchique :

Mouvement vers quelque chose, quelqu’un

Qui en vaut la peine, un peu  mais bien !

.

Ça parait paradoxal or pour trouver

Ce qui est bien il faut de la chance

Et de nombreuses rencontres

Car l’on ne trouverait en définitive

Que ce qu’on est en train de chercher,

Même si ce n’est pas ce que l’on cherche.

.

Ce qui est vrai pour les inventions,

Le sera tout autant pour les gens.

Je croyais, je cherchais quelqu’un,

Qui me ressemble et je me retrouve

Encore plus à l’aise, avec quelqu’un,

Qui  est, vraiment, différent  de moi,

Par  certains  côtés,  lors, totalement,

Ça ne peut pas, durablement marcher.

.

En cas de malheur, difficile à supporter,

De mauvaise réputation, dans un endroit,

Partez, fuyez, déménagez : c’est la meilleure

Et la seule solution pour refaire sa vie ailleurs,

Quand on y croit et qu’on se plait dans un autre

Endroit sinon l’on errerait de misère en misère.

.

L’important, c’est le mouvement sinon à quoi bon énergie

Si elle ne se dispense, ou si elle ne se dissipe, en calories,

Qui nous font avancer vers, le but, résultat, recherché.

D’accord, il en faut moins en ligne droite sur le plat,

Qu’en terrain mouvementé, qu’en lacet montagne,

Mais si l’important, l’essentiel, d’est d’y arriver,

Il faut bien comment à se mettre à marcher.

.

On l’aura bien vu lors du confinement,

Que la vie est, avant tout, mouvement

Et lors que sans lui, rien d’important

Ne peut se passer sur le plan humain

.

Les handicapés,  en fauteuil roulant,

Réapprennent tout des mouvements

Ils ne peuvent  monter  les  escaliers,

Mais sont habiles  sur tous les plans.

.

Le fin du fin du mouvement est danse :

Gestes, postures, déplacements, denses.

Défiant les lois d’équilibre, avec gravité,

Parviennent souvent à nous émotionner.

.

.

372 – Calligramme 

.

Condamné à errer,

À changer   de trains,

De maisons,     de lieux,

Est la condi     tion même

De nombre      d’humains,

Pour ne pas   désespérer.

Ils ne trou  vent, en eux,

Pas plus autour d’eux,

De raisons, de vivre,

Ni même d’aimer :

Que des malheurs !

EN ROUTE,

Tout voyage est leurre,

Si le but est, de se perdre,

Pour de bon, en une course

Folle contre sa propre raison

Qui peut fortifier, ou détruire,

Nouvelle porte  d’un bonheur !

.

Sur la route “on the road again”

L’important  sera le mouvement,

Partir et revenir sans but, argent,

Est un rêve d’enfant, lors déveine !

L ’ I  M  P  O  R  T  A  N  T 

Libre comme le vent, l’air du temps

Et ne dépendre que de soi, personne,

Ne pas attendre que quelqu’un sonne

À votre porte  pour occuper  l’instant !

.

Des rencontres, insolites,  improbables,

Vous raviront d’aise ou déstabiliseront,

Et de bons moments, adieu, c’était bon,

Vous reprenez  route, votre air, capable

.

De poursuivre l’aventure jusqu’au bout

Sans qu’il y en ait un qui vous séduise,

Point d’arrêt qui  vous réduise en tout

Ce que vous rejetez,   hors votre guise.

C’ E S T   LE   M O U V E M E N T 

Tout est possible,  est ouvert, permis,

Réseau d’amis, peu à peu, construit,

Laisse augurer de certaine stabilité

Car être seul  sera  toujours honni.

.

Prendre  alcool,  drogue, femme,

Comme un réel virtuel voyage,

Fait qu’on y perdra son âme

En autre univers langage.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

372 4

.

Une quille probablement,

Une quille certainement :

En complément de boule

à lancer pour la renverser

.

Quille et boule, si elles se touchent

seront toutes deux, en mouvement,

les deux font la paire comme on dit

tant et si bien forme touche le fond.

.

Une quille, pour la bouger,

Il faudra lui lancer une boule :

Idem l’humain, casanier, qui ne

Voudrait jamais prendre la route.

.

Symbolique 

 .

Quille.  Symbole masculin

La forme ou maternel le bois.

Expressions : c’est  la  quille,

Signifie la fin d’une épreuve.

Être reçu  comme  un chien

Dans   un   jeu   de   quilles

Signifie   être  mal   reçu,

Accepté  par  un  proche.

.

En 1900, verbe «quiller»

Signifiait «abandonner»

« Quitter »  ou   «partir ».

« Quille »   pourrait   être

Substantif tiré du verbe

Pour désigner le départ.

expressio.fr/expressions/la-quille.

.

Descriptif

.

372 – En route, l’important : le mouvement 

Alignement central / Titre intercalé / Thème  voyage

Forme ovale/ Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : quille / Symbole de fond : boule

.

Fond

.

Évocation 

.

372 6

.

Une quille, pour la bouger,

Il faudra lui lancer la boule.

Idem l’humain, casanier,  qui ne

Voudrait jamais prendre la route.

.

Symbolique 

 .

La plupart des objets sphériques

Sont des représentations de la Terre.

La boule  symbolise  le monde  perçu

Comme un jeu  et l’aire  de notre jeu,

Représente la terre mère, est relatif

À un univers enfantin et masculin.

Celui qui manipule, avec adresse,

Un  ballon  est  en  train  de  faire

La démonstration de sa puissance

Devant le monde. Si le rêveur utilise

Son pied pour propulser une boule ballon,

C’est une puissance sexuelle qui est représentée,

Celle qu’il peut maintenant exprimer dans la réalité.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Ballon-Balle-Bille-Boule

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Que ce soit une quille ou une boule,

Les deux symbolisent le mouvement

Boule en  projectile, et quille, cible !

.

On ne se déplacera que pour un but

Sauf enfant pour qui le mouvement

Est gratuit et tourne  sur lui-même.

On peut remplacer boule par ballon

Et l’on performe un match de foot !

.

Et une voiture sur une route, idem

Comme un tapis  qui se déroule,

Sur lequel voiture… déboule !

 .

.

Décomposition mouvement

.

Scénario

.

Un mouvement droit, vers de perpétuels nouveaux horizons.

Mouvement, sans cesse, montant jusqu’atteindre les sommets !

Mouvement en lacets, batifolant le long de collines, fond de vallées.

 .

Visuels et textuels  >>

309 – Route vers le Nord, Cambrai

Visuels et textuels >> 

.

Six cent kilomètres au compteur

Sept heures de route avec arrêts

Le tout, ou presque, autoroute

Sauf le dernier quart d’heure.

.

En partant, un soleil breton

Et plus loin, pluie battante

Plus loin : neige  fondante

Météo contrastée, saisons.

.

On patiente et on s’adapte,

S’occupe, comme l’on peut

Pont de Normandie superbe,

À  l’horizon, mer,  pas d’herbe.

.

Six heures passe comme en une,

Si votre destination vaut le coup,

Sinon  l’on peste  contre le temps

Le froid et neige, vous empestent

.

Lever tôt et puis  lavé … vite fait

Un petit déjeuner,  sur le pouce :

Sept heures de route compte fait

Neige, en champs, se fait douce

Huitres  et  cidre  et  crêpes

Gâteaux bretons en soute,

.

Cadeaux pour nordistes, pour fêtes,

C’est assez, on part, en avant, toute

À la première heure, très guillerets

Mais la deuxième,  déjà  un peu las

À la troisième, un grand arrêt buffet

Restaurant à midi pour manger repas

.

Et lors, dès la sortie de la Bretagne :

Neige sur la route,  frimas,  brume,

Tout est blanc autour sauf le bitume,

On se croi arrivé en pleine montagne

Et juste après avoir franchi…  le Pont

.

De Normandie,  notre second arrêt :

Un café, bien chaud, peut être bon

Pour garder yeux ouverts, exprès,

Lors manteau, blanc … s’épaissit,

.

Entourés d’une ambiance irréelle,

Sommes centaines d’autos, éblouis,

Par autoroute … vrai sapin de Noël.

.

Puis  arrivons, enfin, dans  la  cour,

Où vin chaud et gâteaux, attendent,

Las du voyage mais le cœur content,

Demain veille de Noël est beau jour.

.

.

Extensions

.

Sept heures de route,

C’est un long parcours.

Et quand les conditions

Météo se dégradent, cela

Allonge d’autant l’arrivée.

.

Mais, qu’à  cela, ne tienne,

Je ne suis pas trop… stressé

L’essentiel est arriver entier

Et vivant  et en bonne santé,

Si possible, pas  trop fatigué.

.

Nous sommes  3   chauffeurs,

Moi, ma femme  et  notre fils :

Lors que demander de mieux !

.

J’ai, déjà, fait  ce  parcours, seul

Et  d’une seule traite,  n’arrêtant

Que deux fois, pour prendre café.

.

Ça change complétement la donne

Et les derniers kilomètres … de nuit,

Sous pluie brouillard, sont éreintants.

.

Pas trop le temps de flâner hors de l’autoroute

Au vu du temps à passer, de la distance à réaliser.

Deux pépites, toutefois comme Mont Saint Michel

En entrée en Normandie et le pont de Normandie,

En sortie, avant de contourner cathédrale Amiens.

Une  autoroute, c’est, toujours, un peu monotone,

Bien plus rapide, bien moins fatigant, en somme

Six heures de route, pour six cents kilomètres :

Je pourrais les faire presque les yeux fermés.

.

Bon d’accord, on traverse la Bretagne

La Normandie,  la Picardie, et le Nord

Sans voir grand-chose de leur paysage

Mais on ne peut tout avoir dans la vie,

Il faut choisir entre vitesse et flânerie.

.

Le contournement de la ville de Caen

Prend du temps,  fonction de l’heure,

Passage  pont de Normandie : délice,

Reste est selon, reste est à l’avenant :

On remercie le ciel quand il fait beau.

.

.

309 – Calligramme

.

EN ROUTE

Six cent kilomètres au compteur………………………………

Sept heures de route avec arrêts…………………………

Le tout, ou presque, autoroute,…………………

Sauf le dernier quart d’heure…………

                               En partant : soleil breton,……………………….

                             Plus loin : pluie battante :……………..

                      Plus loin : neige fondante,…….

                 Météo contrastée, saisons….

            On patiente et on s’adapte,…

        S’occupe, comme l’on peut…

     Pont de Normandie superbe,…

   À  l’horizon, mer, pas d’herbe…….

Six heures passe comme en une,……..

Si votre destination vaut le coup,……………

Sinon l’on peste contre le temps……………………

  Le froid et neige, vous empestent……..……………………

VERS LE NORD

   Lever tôt, lavé vite fait…………………………………………………

Petit déjeuner sur le pouce : …………………………………………

     Sept heures de route tout compte fait,……………………………

Lors la neige, en champs, se fait douce …………………

  Huitres et cidre et crêpes…………………………………

  Et gâteaux bretons en soute,………………………..

.

Cadeaux pour nordistes, pour fêtes,………..

C’est assez, on part, en avant, toute……….

      À la première heure, très guillerets ……………

Mais la deuxième, déjà un peu las …………

À la troisième, un grand arrêt buffet ………..

Restaurant à midi, pour manger repas……….

VERS CAMBRAI  

     Mais dès la sortie de la Bretagne :…………………….

Neige sur route,  frimas,  brume,……………………

  Tout est blanc autour sauf le bitume,………………….

       On se croirait arrivé en pleine montagne………………….

Après avoir franchi le Pont……..………………………..

.

De Normandie, notre second arrêt :……………….

Un café bien chaud ne peut être que bon…….

 Pour garder yeux ouverts sans faire exprès

Le manteau, blanc, s’épaissit, ….………..

.

 Entourés d’une ambiance irréelle,….

     Sommes centaines d’autos, éblouis,

       Par autoroute, vrai sapin de Noël.

             Puis arrivons, enfin, dans  la  cour,

                   Où vin chaud et gâteaux attendent,

                          Las du voyage mais le cœur content,

                              Demain veille de Noël est beau jour.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation de forme

.

309 4

.

Un tracé  d’autoroute

Qui s’avérera, forcément,

Cher mais rapide, reposant

Pour long trajet en voiture.

.

L’autoroute est faite pour les voitures

pour aller plus vite et gagner du temps

sans compter, avoir moins d’accidents,

le tout faut que la forme épouse le fond.

.

Une route, petite ou grande,

Sera toujours une voie, bien tracée :

Menant d’un point à un autre,

Avec voiture qui en aura vu d’autres

.

Symbolique 

 .

Que ce soit par la médiation

Des arts plastiques, la littérature,

La poésie, la musique, la mythologie

Et voire  la philosophie  des sciences,

Bien des  représentations de routes,

Chemins et cheminements, abondent.

.

Cette  marche  de  l’être  humain  vers

L’inconditionné     peut   se   décrypter

Derrière  toute  expérience  spirituelle,

Que  celle-ci  soit     d’ordre   esthétique,

Philosophique,    gnostique,     mystique.

.

Le  symbole   du  chemin    constitue  l’un

Des   éléments    de     l’image     archétype

Que  l’être  humain   se forme   de lui-même.

Révèle essence humaine «être-en-recherche».

universalis.fr/encyclopedie/chemin-symbolisme

.

Descriptif

.

309 – En route vers le Nord, vers Cambrai  

Alignement central / Titre intercalé / Thème  transport

Forme en spirale   / Rimes libres  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : autoroute   /  Symbole de fond : voiture

.

.

Fond

.

Évocation 

.

309 6

.

Une route, petite ou grande,

Restera une voie, bien tracée

Cher   mais rapide, reposant

Pour long trajet en voiture.

.

Symbolique

 .

La voiture fait du bruit,

Envahit les villes, bitume des campagnes.

Elle utilise une place folle à l’arrêt

Lors on lui construit des immeubles

Ou des grottes souterraines pour la parquer.

Elle consomme une énergie épuisable.

.

Elle pollue  et elle contribue  à  la mort

De  1,2 millions  de personnes  chaque  année

.

Et selon l’OMS : en 6 ans,  l’équivalent

De la population Suisse  qui disparaît.

À ces morts on peut ajouter blessés graves,

Mutilés,  amputés, handicapés  à vie,

Enfants orphelins, familles détruites.

hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2011/

04/19/la-voiture-symbole-liberte.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un trajet, par petites routes,

Et par autoroute pourra prendre

Du simple au double, plus de fatigue

Et plus de risque de collision mortelle !

C’est  la liberté  de traverser  la France,

De long en large et en une seule journée

Attention quand  même à vous reposer

S’endormir au volant, c’est trépasser

Il vaut mieux être deux chauffeurs.

 .

.

Des arrêts payants 

.

Scénario 

.

La route est bien toute droite et déserte, filant vers le nord,

alors au passage, on entrevoit le célèbre Mont Saint Michel,

l’on emprunte le magnifique Pont de Normandie, suspendu !

 .

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