392 – Combien d’espaces, parcourus !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

L’espace du soleil,

Qui nous reluit,

L’espace  du loisir,

Qui nous réjouit,

L’espace du travail,

Qui nous réunit,

L’espace du sommeil,

Qui nous revit !

.

Ici, un monument,

Là, autres bâtiments,

Retracent les mémoires

Des rendus…morts-vivants

Qui auront marqué leur temps,

De repères avec   vraies richesses,

Et aussi au prix   de vraies misères.

.

De la Terre, je n’ai vu et je n’en verrai

Qu’un dixième,

J’aspire à voyager dans tous paradis,

Enfers extrêmes :

Personne, même au cours d’une vie,

N’épuise un tour de planète,

Bien qu’il soit fini.

.

Combien de kilomètres, de milles, hauteurs

Aurai-je parcouru depuis que je sais marcher.

Déjà mon beau pays de France, et pour le visiter,

Puis partout, dans ce vaste monde,  où je suis allé !

.

Combien de tours, combien détours … et de contours,

Sans compter tous les allers retours et pour tous les jours,

Cela fait des milliers d’heures de transport à mon compteur,

Combien heures tristes, combien mornes, combien bonheur !

.

Sans parler de combien de temps aurai-je passé à ne rien faire

Aller d’un point à l’autre, ou revenant, ou en tournant en rond,

Pour, en toute fin, rester  chez moi, en me disant : à quoi bon

Perdre son temps ailleurs, si ce n’est que pour changer d’air.

 .

Il est vrai que mes yeux ont admiré quantité de paysages,

Quantité de villes, quantité de villages, rives et rivages :

Chacun ou chacune, m’ont paru, différente et unique,

Et tous se ressemblent, toutes de manière magique.

.

Du Nord au Sud, que d’architectures divergent,

S’adaptent au climat au mode de vie habitant,

Quelque part, les vies en les cités convergent

Vers un centre concentré en quatre temps.

.

Extensions

.

J’ai parcouru l’Europe et bien au-delà,

Pendant plus de vingt ans, dans le cadre

De mes travaux de recherches, mes vacances.

À cinquante ans, j’ai décidé d’y mettre un frein,

Pour préserver ma santé et par là, ma… longévité.

.

Cela dit, j’en ai bien profité et je ne regrette rien,

S’il le fallait, je serais tout prêt  à recommencer.

J’ai repris chemin voyages, lors de ma retraite

Mais en voilier, et non par avion ou par train.

.

J’ai trop connu le stress de correspondances

À attraper sinon… l’on arrive très en retard,

J’ai connu celui des retours avec les grèves

Et les changements d’horaires ou d’avion,

De dernière  minute,  mais, c’était le prix

À payer pour voyager tous les quinze jours

Durant trois/quatre jours en pays étrangers.

.

À la fin, le stress diminue on se rend philosophe

En se disant que quand on a fait  le maximum

Pour anticiper, à l’impossible nul n’est tenu !

.

Plus on avance en âge et plus on pend de la distance

Autant au sens propre qu’au sens figuré ou symbolique,

Enfin, en principe, car voyager vous coûterait… un bras.

Voyager souvent resterait réservé à une petite minorité,

J’en fais partie, je vous l’avoue, mais pour mon métier.

.

Si l’on ajoute chaque pas que l’on a fait dans sa vie

à 70 ans, combien de kilomètres  a-t-on parcouru !

.

en moyenne, on ferait autour de 8 000 pas par jour,

pas 0,80 m = 6 km 5 par jour, soit 2 300 Km par an,

.

Soit pour 70 ans 160 000 Km, 4 fois le tour de la Terre

Voilà qui vous pose un globe-trotter qui marche à pied.

.

On croit rêver : il doit y avoir une erreur quelque part,

mais même si c’’est trois fois le tour : c’est grandiose !

.

Fragments

.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

L’espace du soleil,

Qui nous reluit,

L’espace  du loisir,

Qui nous réjouit,

L’espace du travail,

Qui nous réunit,

L’espace du sommeil,

Qui nous revit !

Ici, un monument,

Là, autres bâtiments,

Retracent les mémoires

Des rendus…morts-vivants

Qui auront marqué leur temps,

De repères avec   vraies richesses,

Et aussi au prix   de vraies misères.

De la Terre, je n’ai vu et je n’en verrai

Qu’un dixième,

J’aspire à voyager dans tous paradis,

Enfers extrêmes :

Personne, même au cours d’une vie,

N’épuise un tour de planète,

Bien qu’il soit fini.  

.

***********************

******************************

QUE D’ESPACES

Combien de kilomètres, de milles, hauteurs

Aurai-je parcouru depuis que je sais marcher.

Déjà mon beau pays de France, et pour le visiter,

Puis partout, dans ce vaste monde,  où je suis allé !

ESPACES

Combien de tours, combien détours … et de contours,

Sans compter tous les allers retours et pour tous les jours,

Cela fait des milliers d’heures de transport à mon compteur,

Combien heures tristes, combien mornes, combien bonheur !

PARCOURUS, EN

Sans parler de combien de temps aurai-je passé à ne rien faire

Aller d’un point à l’autre, ou revenant, ou en tournant en rond,

Pour, en toute fin, rester  chez moi, en me disant : à quoi bon

Perdre son temps ailleurs, si ce n’est que pour changer d’air.

 SOIXANTE-DIX

Il est vrai que mes yeux ont admiré quantité de paysages,

Quantité de villes, quantité de villages, rives et rivages :

Chacun ou chacune, m’ont paru, différente et unique,

Et tous se ressemblent, toutes de manière magique.

ANS !

Du Nord au Sud, que d’architectures divergent,

S’adaptent au climat au mode de vie habitant,

Quelque part, les vies en les cités convergent

Vers un centre concentré en quatre temps.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Tant chaque anneau,  dans la vie

Représente un espace parcouru :

Ma vie et le Monde s’en iraient

Vers plus de complexité !

.

392 4

.

Tant chaque anneau,  dans la vie

Représente un espace parcouru :

Ma vie et le Monde s’en iraient

Vers plus de complexité !

.

Symbolique 

.

L’anneau    est   le symbole

De l’infinité,         et    de la totalité.

 

Il évoquerait                     cercle  sans fin

Et le symbole                     aussi  de l’union.

 

L’anneau              nuptial               symbolisera

Le lien fort         entre  deux               personnes.

 

Idem pour       les anneaux              olympiques,

Et pour         l’union des cinq             continents

 

L’anneau            évoquera               également

Puissances        magiques             et occultes

 

Anneaux              magiques    capables

De faire  objets en   individus.

 

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-anneau.

.

.

Fond

.

Évocation

.

392 6

.

Chaque anneau, dans la vie

Représente un espace parcouru :

Ma vie et le Monde s’en iraient

Vers plus de complexité !

.

Symbolique 

 .

 « Paradigme de complexité »

Possèdera une injonction basique.

 .

Il semble           répondre     correspondre

À la pulsion         humaine              d’exigence

D’un savoir         qu’on croira               complet,

Et pourtant        toujours en in       complétude

 .

Il énoncerait         un dialogue      entre parties

Il cherchera         à renverser          les limites

Et barrières       entre les        différents

Secteurs du savoir,  injonction

Transdisciplinaire.

 .

Il faut procéder à une sémiologie

De ce paradigme de la « complexité, »

Mettre  en œuvre présupposés théoriques,

De Roland Barthes, en aspects linguistiques.

Cairn.info/revue-societes-2013-3-page-53.htm

 .

.

Fond/forme 

 .

Les petits ruisseaux font les grandes rivières :

Dès qu’on a un an et qu’on commence à marcher

Les tours, les retours, les contours  et parcours,

S’additionnent comme des milliers d’anneaux,

Tant et si bien que le calcul devient complexe

Qu’on ne parvient à se représenter somme.

On fait beaucoup de surplace, il est vrai

Mais nos pieds nous …  déplacent !

.

Textuels et illustrations  >> 

372 – Sur la route, l’important c’est le mouvement

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Condamné à errer,

À changer   de trains,

De maisons,     de lieux,

Est la condi     tion même

De nombre      d’humains,

Pour ne pas   désespérer.

Ils ne trou  vent, en eux,

Pas plus autour d’eux,

De raisons, de vivre,

Ni même d’aimer :

Que des malheurs !

 .

Tout voyage est leurre,

Si le but est, de se perdre,

Pour de bon, en une course

Folle contre sa propre raison

Qui peut fortifier, ou détruire,

Nouvelle porte  d’un bonheur !

.

Sur la route “on the road again”

L’important  sera le mouvement,

Partir et revenir sans but, argent,

Est un rêve d’enfant, lors déveine !

.

Libre comme le vent, l’air du temps

Et ne dépendre que de soi, personne,

Ne pas attendre que quelqu’un sonne

À votre porte  pour occuper  l’instant !

.

Des rencontres, insolites,  improbables,

Vous raviront d’aise ou déstabiliseront,

Et de bons moments, adieu, c’était bon,

Vous reprenez  route, votre air, capable

.

De poursuivre l’aventure jusqu’au bout

Sans qu’il y en ait un qui vous séduise,

Point d’arrêt qui  vous réduise en tout

Ce que vous rejetez,   hors votre guise.

.

Tout est possible,  est ouvert, permis,

Réseau d’amis, peu à peu, construit,

Laisse augurer de certaine stabilité

Car être seul  sera  toujours honni.

.

Prendre  alcool,  drogue, femme,

Comme un réel virtuel voyage,

Fait qu’on y perdra son âme

En autre univers langage.

.

Extensions

.

L’important c’est bien le mouvement

Non désordonné, erratique, anarchique :

Mouvement vers quelque chose, quelqu’un

Qui en vaut la peine, un peu  mais bien !

.

Ça parait paradoxal or pour trouver

Ce qui est bien il faut de la chance

Et de nombreuses rencontres

Car l’on ne trouverait en définitive

Que ce qu’on est en train de chercher,

Même si ce n’est pas ce que l’on cherche.

.

Ce qui est vrai pour les inventions,

Le sera tout autant pour les gens.

Je croyais, je cherchais quelqu’un,

Qui me ressemble et je me retrouve

Encore plus à l’aise, avec quelqu’un,

Qui  est, vraiment, différent  de moi,

Par  certains  côtés,  lors, totalement,

Ça ne peut pas, durablement marcher.

.

En cas de malheur, difficile à supporter,

De mauvaise réputation, dans un endroit,

Partez, fuyez, déménagez : c’est la meilleure

Et la seule solution pour refaire sa vie ailleurs,

Quand on y croit et qu’on se plait dans un autre

Endroit sinon l’on errerait de misère en misère.

.

L’important, c’est le mouvement sinon à quoi bon énergie

Si elle ne se dispense, ou si elle ne se dissipe, en calories,

Qui nous font avancer vers, le but, résultat, recherché.

D’accord, il en faut moins en ligne droite sur le plat,

Qu’en terrain mouvementé, qu’en lacet montagne,

Mais si l’important, l’essentiel, d’est d’y arriver,

Il faut bien comment à se mettre à marcher.

.

On l’aura bien vu lors du confinement,

Que la vie est, avant tout, mouvement

Et lors que sans lui, rien d’important

Ne peut se passer sur le plan humain

.

Les handicapés,  en fauteuil roulant,

Réapprennent tout des mouvements

Ils ne peuvent  monter  les  escaliers,

Mais sont habiles  sur tous les plans.

.

Le fin du fin du mouvement est danse :

Gestes, postures, déplacements, denses.

Défiant les lois d’équilibre, avec gravité,

Parviennent souvent à nous émotionner.

.

Fragments

.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme 

.

Condamné à errer,

À changer   de trains,

De maisons,     de lieux,

Est la condi     tion même

De nombre      d’humains,

Pour ne pas   désespérer.

Ils ne trou  vent, en eux,

Pas plus autour d’eux,

De raisons, de vivre,

Ni même d’aimer :

Que des malheurs !

EN ROUTE,

Tout voyage est leurre,

Si le but est, de se perdre,

Pour de bon, en une course

Folle contre sa propre raison

Qui peut fortifier, ou détruire,

Nouvelle porte  d’un bonheur !

.

Sur la route “on the road again”

L’important  sera le mouvement,

Partir et revenir sans but, argent,

Est un rêve d’enfant, lors déveine !

L ’ I  M  P  O  R  T  A  N  T 

Libre comme le vent, l’air du temps

Et ne dépendre que de soi, personne,

Ne pas attendre que quelqu’un sonne

À votre porte  pour occuper  l’instant !

.

Des rencontres, insolites,  improbables,

Vous raviront d’aise ou déstabiliseront,

Et de bons moments, adieu, c’était bon,

Vous reprenez  route, votre air, capable

.

De poursuivre l’aventure jusqu’au bout

Sans qu’il y en ait un qui vous séduise,

Point d’arrêt qui  vous réduise en tout

Ce que vous rejetez,   hors votre guise.

C’ E S T   LE   M O U V E M E N T 

Tout est possible,  est ouvert, permis,

Réseau d’amis, peu à peu, construit,

Laisse augurer de certaine stabilité

Car être seul  sera  toujours honni.

.

Prendre  alcool,  drogue, femme,

Comme un réel virtuel voyage,

Fait qu’on y perdra son âme

En autre univers langage.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une quille probablement,

Une quille certainement :

En complément de boule

à lancer pour la renverser.

.

372 4

.

Une quille,   pour la bouger,

Il faudra lui lancer une boule :

Idem l’humain, casanier, qui ne

Voudra jamais prendre la route.

Quille et boule, si elles se touchent

Seront toutes deux, en mouvement,

Les deux font la paire comme on dit

Tant et si bien forme touche le fond.

.

Symbolique 

 .

Quille

Symbole 

Mas-cu-lin

La forme et le bois.

Expression c’est la quille,

Signifie fin d’une épreuve.

Être reçu  comme un chien

Dans   un   jeu    de   quilles

Signifie    être   mal   reçu,

Accepté   par   un  proche.

En 1900, verbe «quiller»

Signifiait «abandonner»

« Quitter » ou  «partir ».

« Quille » pourrait être

Nom tiré du verbe

Désignant départ.

expressio.fr/expressions/la-quille.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

372 6

.

Une quille, pour la bouger,

Il faudra lui lancer la boule.

Idem l’humain, casanier,  qui ne

Voudrait jamais prendre la route.

.

Symbolique 

 .

Objets sphériques

Sont des représentations

De la Terre. La boule  symbolise

 Le monde perçu comme un jeu et l’aire

 De notre jeu, représentant  la terre-mère,

Est relatif à un univers enfantin masculin.

Celui qui manipule, avec adresse, un  ballon  

Fait toute la démonstration de sa puissance

Devant un monde et  si un rêveur utilise

Son pied pour propulser un ballon,

C’est  une  puissance  sexuelle

Et qui  sera représentée,

Exprime réalité.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Ballon-Balle-Bille-Boule

 .

.

Fond/forme 

 .

Que ce soit une quille ou une boule,

Les deux symbolisent le mouvement

Boule en  projectile, et quille, cible !

.

On ne se déplacera que pour un but

Sauf enfant pour qui le mouvement

Est gratuit et tourne  sur lui-même.

On peut remplacer boule par ballon

Et l’on performe un match de foot !

.

Et une voiture sur une route, idem

Comme un tapis  qui se déroule,

Sur lequel voiture… déboule !

.

Textuels et illustrations  >>  

309 – Route vers le Nord, Cambrai

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Six cent kilomètres au compteur

Sept heures de route avec arrêts

Le tout, ou presque, autoroute

Sauf le dernier quart d’heure.

.

En partant, un soleil breton

Et plus loin, pluie battante

Plus loin : neige  fondante

Météo contrastée, saisons.

.

On patiente et on s’adapte,

S’occupe, comme l’on peut

Pont de Normandie superbe,

À  l’horizon, mer,  pas d’herbe.

.

Six heures passe comme en une,

Si votre destination vaut le coup,

Sinon  l’on peste  contre le temps

Le froid et neige, vous empestent

.

Lever tôt et puis  lavé … vite fait

Un petit déjeuner,  sur le pouce :

Sept heures de route compte fait

Neige, en champs, se fait douce

Huitres  et  cidre  et  crêpes

Gâteaux bretons en soute,

.

Cadeaux pour nordistes, pour fêtes,

C’est assez, on part, en avant, toute

À la première heure, très guillerets

Mais la deuxième,  déjà  un peu las

À la troisième, un grand arrêt buffet

Restaurant à midi pour manger repas

.

Et lors, dès la sortie de la Bretagne :

Neige sur la route,  frimas,  brume,

Tout est blanc autour sauf le bitume,

On se croi arrivé en pleine montagne

Et juste après avoir franchi…  le Pont

.

De Normandie,  notre second arrêt :

Un café, bien chaud, peut être bon

Pour garder yeux ouverts, exprès,

Lors manteau, blanc … s’épaissit,

.

Entourés d’une ambiance irréelle,

Sommes centaines d’autos, éblouis,

Par autoroute … vrai sapin de Noël.

.

Puis  arrivons, enfin, dans  la  cour,

Où vin chaud et gâteaux, attendent,

Las du voyage mais le cœur content,

Demain veille de Noël est beau jour.

.

Extensions

.

Sept heures de route,

C’est un long parcours.

Et quand les conditions

Météo se dégradent, cela

Allonge d’autant l’arrivée.

.

Mais, qu’à  cela, ne tienne,

Je ne suis pas trop… stressé

L’essentiel est arriver entier

Et vivant  et en bonne santé,

Si possible, pas  trop fatigué.

.

Nous sommes  3   chauffeurs,

Moi, ma femme  et  notre fils :

Lors que demander de mieux !

.

J’ai, déjà, fait  ce  parcours, seul

Et  d’une seule traite,  n’arrêtant

Que deux fois, pour prendre café.

.

Ça change complétement la donne

Et les derniers kilomètres … de nuit,

Sous pluie brouillard, sont éreintants.

.

Pas trop le temps de flâner hors de l’autoroute

Au vu du temps à passer, de la distance à réaliser.

Deux pépites, toutefois comme Mont Saint Michel

En entrée en Normandie et le pont de Normandie,

En sortie, avant de contourner cathédrale Amiens.

Une  autoroute, c’est, toujours, un peu monotone,

Bien plus rapide, bien moins fatigant, en somme

Six heures de route, pour six cents kilomètres :

Je pourrais les faire presque les yeux fermés.

.

Bon d’accord, on traverse la Bretagne

La Normandie,  la Picardie, et le Nord

Sans voir grand-chose de leur paysage

Mais on ne peut tout avoir dans la vie,

Il faut choisir entre vitesse et flânerie.

.

Le contournement de la ville de Caen

Prend du temps,  fonction de l’heure,

Passage  pont de Normandie : délice,

Reste est selon, reste est à l’avenant :

On remercie le ciel quand il fait beau.

.

Fragments

.

On ne va pas se mentir :

Autoroute est monotone

On roule à n’en pas finir,

Y a rien qui vous étonne.

.

Bien  que : par ci, par-là,

Il y ait comme attraction

Une abbaye voire un pont

Qui intéressent … ou pas !

..

Ah c’est vrai dit en passant

Les péages, les restaurants,

Bouchons, ralentissements,

Qui consomment du temps.

.

Représentations  des routes,

Et des chemins et abondent

Archétypes qu’être  humain,

Se fait de lui en mouvement.

.

On finit toujours par arriver,

Plus ou moins  tard,  fatigué :

On s’en console à cheval, vélo,

On n’y serait pas bien aussitôt.

.

Illustrations : visuels, scénario et fiction

.

Calligramme

.

EN ROUTE

Six cent kilomètres au compteur………………………………

Sept heures de route avec arrêts…………………………

Le tout, ou presque, autoroute,…………………

Sauf le dernier quart d’heure…………

                               En partant : soleil breton,……………………….

                             Plus loin : pluie battante :……………..

                      Plus loin : neige fondante,…….

                 Météo contrastée, saisons….

            On patiente et on s’adapte,…

        S’occupe, comme l’on peut…

     Pont de Normandie superbe,…

   À  l’horizon, mer, pas d’herbe…….

Six heures passe comme en une,……..

Si votre destination vaut le coup,……………

Sinon l’on peste contre le temps……………………

  Le froid et neige, vous empestent……..……………………

VERS LE NORD

   Lever tôt, lavé vite fait…………………………………………………

Petit déjeuner sur le pouce : …………………………………………

     Sept heures de route tout compte fait,……………………………

Lors la neige, en champs, se fait douce …………………

  Huitres et cidre et crêpes…………………………………

  Et gâteaux bretons en soute,………………………..

.

Cadeaux pour nordistes, pour fêtes,………..

C’est assez, on part, en avant, toute……….

      À la première heure, très guillerets ……………

Mais la deuxième, déjà un peu las …………

À la troisième, un grand arrêt buffet ………..

Restaurant à midi, pour manger repas……….

VERS CAMBRAI  

     Mais dès la sortie de la Bretagne :…………………….

Neige sur route,  frimas,  brume,……………………

  Tout est blanc autour sauf le bitume,………………….

       On se croirait arrivé en pleine montagne………………….

Après avoir franchi le Pont……..………………………..

.

De Normandie, notre second arrêt :……………….

Un café bien chaud ne peut être que bon…….

 Pour garder yeux ouverts sans faire exprès

Le manteau, blanc, s’épaissit, ….………..

.

 Entourés d’une ambiance irréelle,….

     Sommes centaines d’autos, éblouis,

       Par autoroute, vrai sapin de Noël.

             Puis arrivons, enfin, dans  la  cour,

                   Où vin chaud et gâteaux attendent,

                          Las du voyage mais le cœur content,

                              Demain veille de Noël est beau jour.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un tracé  d’autoroute

Qui s’avérera, forcément,

Cher mais rapide, reposant

Pour longs trajets en voiture.

.

309 4

.

Une route, petite ou grande,

Est souvent voie, bien tracée :

Menant  d’un point  à un autre,

En voiture et qui en a vu d’autres.

L’autoroute est faite pour les voitures

Pour aller plus vite et gagner du temps

Sans compter, avoir moins d’accidents,

Le tout faut que la forme épouse le fond.

.

Symbolique 

 .

Que    ce  soit     par            médiation

Des  arts   plastiques,          littérature,

La poésie,  la musique,         mythologie

Et voire la philosophie          des sciences,

Nombre représentations        autoroutes

Chemins et cheminements            abondent.

 

Cette marche de l’être  hu             main  vers

L’inconditionné     peut   se             décrypter

Derrière  toute  expérience            spirituelle,

Que  celle-ci  soit     d’ordre             esthétique,

Philosophique,     gnostique,              mystique.

 

Lors le  symbole   du  chemin              reste  l’un

Des   éléments    de     l’image               archétype

Que  l’être  humain   se forme           de lui-même,

Révèle essence humaine «être-      en-recherche».

universalis.fr/encyclopedie/chemin-symbolisme

.

.

Fond

.

Évocation 

.

309 6

.

Une route, petite ou grande,

Restera une voie, bien tracée

Cher   mais rapide, reposant

Pour long trajet en voiture.

.

Symbolique

 .

La voiture fait du bruit,

Envahit ville, bitume campagne.

Elle utilise une place folle, à l’arrêt,

Lors  on lui construit  des  immeubles

Et grottes souterraines pour parquer.

 

Elle consomme une énergie épuisable,

Elle pollue  et elle contribue  à  la mort

Et  selon l’OMS : en 6 ans,  l’équivalent

De la population Suisse  qui disparaît :

1,2 millions de personnes chaque année.

 

À ces morts faut ajouter blessés graves,

Mutilés,   amputés,  handicapés   à vie,

Enfants orphelins, familles détruites.

hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2011/

04/19/la-voiture-symbole-liberte.

 .

.

Fond/forme 

 .

Un trajet, par petites routes,

Et par autoroute pourra prendre

Du simple au double, plus de fatigue

Et plus de risque de collision mortelle !

C’est  la liberté  de traverser  la France,

De long en large et en une seule journée

Attention quand  même à vous reposer

S’endormir au volant, c’est trépasser

Il vaut mieux être deux chauffeurs.

.

Textuels et illustrations  >>