1078 – Ses yeux, au bord des larmes, éclats

Visuels et textuels >>

.

Toute rupture amoureuse

Pour peu   qu’amour  persiste

Provoque  des  éclats et des larmes,

Parce que  peine à résister

À toutes les séparations, dites définitives.

.

Il se produit comme un vide, trou béant,

Que rien ne vient remplacer  sur le champ

Arrive qu’on s’y attende, on le vit,

.

On se trouve orphelin sans parents précis,

Au point qu’on s’effondre las sur lit

Ne sachant faire qu’être pleurant.

.

Ses yeux, au bord des larmes,

Perlaient de ces éclats de drame,

Qui suivent abandon de lit conjugal

Où l’homme aimé lui avait fait du mal.

.

Après trois années, d’une vie amoureuse,

Un voile est tombé, sur elle, malheureuse,

Pas question d’être parfaite, ou vertueuse :

Aucune femme ne peut rester voluptueuse.

.

Le désir est un élixir, qui perd son attrait,

Dès que l’autre vous a fait faux portrait,

De vous en vous dénigrant vos défauts

Il n’y a plus d’espoir de rester haut !

.

À présent qu’elle a rendu les armes,

Tout lui est indifférent semble égal,

Que va-t-elle faire  de ses charmes,

Si elle rejette autant bien que mal.

.

Trouver un homme, qui la conforte,

Et quand elle est en bas la réconforte,

N’est pas très aisée après être séparée

Mais elle est prête à lutter pour trouver.

.

Pour entreprendre avec lui une vie normale,

Se marier, enfanter, bâtir un foyer, un métier,

Mais pas avec un amant qui trouve cela banal,

Au point de lui dire que c’est rogner sa liberté !

.

Tandis que vie roule, déboule sens sus-dessous,

Bien qu’évincée, elle n’a pas  cœur  à se venger,

Mais bien plutôt de comprendre et de se situer

Dans un lien où l’amour reste, pour elle,  tout.

.

.

Extensions

 .

Ses yeux, au bord des larmes,

Brillaient d’éclats, qu’eau salée,

Donne aux iris  lors  ses  pupilles

Se dilatent  et sa vue se brouillent,

Que son cerveau s’embrouille en ses

Méandres  et circonvolutions  jusqu’à

Produire  vrai  feu d’artifice d’émotions

Primaires issus de sentiments contraires.

Drame sentimental comme dit la chanson

Avec ou sans éclats d’existences.

.

Je ne voudrais pas faire naitre en vous des larmes

En étant larmoyant au possible et inutilement.

S’il est vrai que c’est une réaction féminine

Bien plus que masculine, méfions-nous,

Tant celles qui coulent à l’intérieur,

Invisibles, font plus de dégâts :

Alors, laissez-vous aller !

.

Pleure, ô ma douleur,

Pleure, ô  mon  cœur,

Pleure, ô  mes   yeux :

Largement et copieux !

.

Les larmes sont émotionnelles :

Déprime, dépression, baby-blues,

Sa tristesse ne peut être contenue,

Elles coulent, barrage qui se fissure.

.

Elles se déclenchent, système limbique

Qui activera les nerfs parasympathiques,

Mais grâce à dieu, les nerfs sympathiques,

Diminueront leur production jusqu’à l’arrêt.

.

Voilà vous savez presque tout autant que moi ;

Les hommes, les durs, se cachent  pour pleurer,

Comme s’ils avaient honte  de leur vulnérabilité,

Alors qu’au contraire, elles guérissent la douleur.

.

.

1078 – Calligramme

  .

Toute rupture amoureuse

Pour peu   qu’amour     persiste

Provoque  des  éclats  et  des larmes,

Parce que   Ô  cœur peine  Ô  à résister

À toutes les sépara // tions, dites définitives.

Il se produit com   //  me un vide, trou béant,

Que rien ne vient  //remplacer  sur le champ

Arrive qu’on   s’y  ====  attende, on le vit,

On se trouve orphelin sans parents précis,

Au point qu’on s’effondre las sur lit

Ne sachant faire qu’être pleurant.

******************

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******************

Ses yeux, au bord des larmes,

Perlaient de ces éclats de drame,

Qui suivent abandon de lit conjugal

Où l’homme aimé lui avait fait du mal.

.

*************************************

*************************************

.

Après trois années,  L   d’une vie amoureuse,

Un voile est tombé,  E   sur elle, malheureuse,

Pas question d’être   S  parfaite, ou vertueuse :

Aucune femme ne   *    peut rester voluptueuse.

Le désir est un   Y  élixir, qui perd son attrait,

Dès que l’autre  E  vous a fait faux portrait,

De vous en vous  U   dénigrant vos défauts

Il n’y a plus d’es   X   poir de rester haut !

* ….

À présent qu’elle a  A   rendu les armes,

Tout lui est indiffé   U  rent semble égal,

Que va-t-elle faire    *   de ses charmes,

Si elle rejette autant   B   bien que mal.

Trouver un homme, qui  O  la conforte,

Et quand elle est en bas la   R réconforte,

N’est pas très aisée après être   D    séparée

Mais elle est prête à lutter pour le  *  trouver.

D …………………………..

Pour entrepren   E  dre avec lui une vie normale,

Se marier, enfanter, S   bâtir un foyer, un métier,

Mais pas avec un amant   *   qui trouve cela banal,

Au point de lui dire que c’est    L   rogner sa liberté !

Tandis que vie roule, déboule sens   A      sus-dessous,

Bien qu’évincée, elle n’a pas  cœur à    R    se venger,

Mais bien plutôt de comprendre et de   M  se situer

Dans un lien où l’amour reste, pour elle,  E  tout.

.

.

Forme

 .

Réduction

.

.

Évocation

.

1078 4

.

En haut, un visage 

De jeune fille en larmes

 En son …  intériorité

Chagrin d’amour ?

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Larmes et intériorité se conjuguent

sachant qu’elles seront produites à

la suite d’une situation dramatique

ainsi la forme épouse bien le fond.

.

Les yeux au bord des larmes,

Ça ne se voit guère, ça se ressent

Bien et fort de l’intérieur lorsqu’on

Aurait  de la peine à les retenir !

 .

Symbolique 

 .

La larme est un liquide

Salé et qui coule des yeux.

Elle   symbolise   la   tristesse

La douleur, mais parfois la joie.

.

De  nombreuses  expressions  sont

Associées  aux larmes. Par exemple,

Expression « Pleurer à chaudes larmes »

Signifie que l’on pleure très sincèrement.

.

Au contraire,  les  « Larmes de crocodile »

Désignent qui fait semblant de pleurer.

Ou  encore,  « Une larme » signifie une

Petite quantité de liquide, soupçon,

Et notamment d’alcool très fort.

Sour(ce : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-larmes.htm

.

.

Fond

 

Évocation 

.

1078 6

.

Les yeux au bord des larmes,

Ça ne se voit guère, ça se ressent

Bien et fort de l’intérieur lorsqu’on

Aurait  de la peine à les retenir !

 .

Symbolique

 .

Intériorité est notion

Vague et visqueuse, propice

Aux malentendus ; je ne l’entends pas

Au sens d’une métaphore assourdie de l’âme,

Ou comme une région privilégiée du soi tout entière

Consacrée à la contemplation, la spiritualité, méditation

Enclave religieuse naturelle que l’individu porte en soi.

.

Je vois mieux son intériorité comme un terme fragile

Désignant une sorte de jardin secret de l’individu,

Dans son univers personnel, espace sans lieu

Où il se voit en sa nudité fondamentale.

cairn.info/le-silence-et-la-parole-page

-117.htm#:text=L’interiotite

 .

 .

Corrélations

 

Fond/forme 

 .

Larmes de tristesse plus que larmes de joie,

Lors le visage y participe, figé, comme froid

Les larmes ont pour fonction, et pour mérite,

D’évacuer le stress négatif  et qui empoisonne

La circulation du sang, de l’air et des humeurs

Un trop plein d’émotions prend corps et forme,

Au bord des yeux, dans les glandes lacrymales,

L’eau coule sur les joues, nécessitant mouchoir.

Parfois feintes  car l’œil en vérité, reste trop sec,

On est dans le registre de la comédie, mensonge.

 .

.

Bandeau d’Éclats d’existences

.

Scénario 

.

Il en faudrait peu pour que ses sanglots éclatent,

et se répandent, en elle, comme un œuf qui se casse,

et qui alimenteraient sa naissante déprime, en prime.

 .

Visuels et textuels >>

666 – Joie du début de rencontre, déjà peur de sa fin

Visuels et textuels  >>

.

La joie  est tou-

Jours empreinte

Certains   diront

«En – ta – chée »

Par la peur et la

Peine  de  sa  fin

Tant rien ne du-

Rera … demain.

.

Le début est parfois prometteur, lors la fin, toujours destructeur.

Il ne faudra pas  en être chagrin : tout ce qui a un début, a une fin.

C’est vrai de toute rencontre : inutile argumenter le pour et contre,

Même si on choisit jouer montre, la mort, chaque fois, démontre.

.

Enfin on peut croire

 Qu’en ….… l’éternité,

Amants … se retrou

Veront, rencontrés !

.

Mais …  sous quelle

Forme et pourquoi,

Si tous les autres ne

Les  entourent  pas !

 .

Joie du début d’une rencontre,

Peur de sa fin,

Joie, vie,  commune marche bien

Peur que non.

 .

 Tout début est, souvent, prometteur

D’un bonheur

Alors qu’à la fin on ne voit plus bien,

Même chemin.

 .

Cela ne marche  pas, à chaque fois :

Il suffit d’une

Une, chacun  l’espère, s’en satisfera,

Aimant.

 .

Si longtemps qu’à la fin ils hésitent,

Pas terminé

D’aucune façon, ils se sont préparés

Pour se séparer.

 .

Pour certains, c’est la loi du genre

Tous s’y affrontent,

Jouent au dé jouent la montre,

Mais à  l’encontre.

 .

Chance, volonté, persévérance,

Il faut lutter

Pour avoir droit de s’aimer

Une éternité.

.

.

Extensions

 .

Joie du début d’une rencontre :

Attention à ne pas bouder son plaisir,

Un tel bonheur est toujours bon à prendre.

Peur de sa fin : attention à ne pas l’anticiper

Parce qu’on vous a dit que ça ne marchera pas.

.

Si la peur de la fin empêche tout début d’advenir,

Vous demeurez coincé en une contradiction extrême.

«Six cent-soixante-six est, soit disant, chiffre du diable.»

Serait-ce lui qui introduit le doute en amour, la faille !

.

Tout bonnement, tout connement, tout humainement,

Nous seul dès lors que confiance ne devient évidence.

Peur de perdre l’autre, peur de se perdre en lui,

Voire peur de perdre confiance en soi

Sont autant  de poisons  de l’amour.

.

Toute vie, en commun, reste un pari

Sur l’avenir, jamais défini, d’avance,

Et qu’il faudra construire, pas à pas.

.

L’angoisse  de la perte de l’amour, abandon précoce,

Est profonde, durable, obsessionnelle, chez certains

Qui ne font confiance  à personne même en mariage

En étant persuadé que  leur union aura vite une fin,

Et ce au point de la  précipiter pour en être certain !

Dans une telle condition, il ne faut rencontrer aucun,

Ou simplement se contenter de les succéder un par un.

.

Toute rencontre a fatalement un début et une fin,

Sachant que rien n’est stable et rien n’est définitif

.

Il faut se dire qu’autre du couple peut disparaitre

Non par accident, maladie, autre cause…mortelle

Mais par rupture, abandon, déménagement, etc.

.

Quand la confiance règne,  rien ne peut arriver,

Y compris  cas petit dérapage, petite infidélité,

La seule chose qui compte, demeurer le pilier !

.

Oui mais quand même on ne peut tout tolérer

On pardonne une fois ou deux, à la troisième,

On se posera la question : est-ce, déjà, la fin.

.

.

Épilogue

 .

Tout ce qui a un début a une fin,

Comme naissance aura une mort.

***

Il sera impossible de s’y soustraire

Personne ne vous dira le contraire.

***

L’amour, bien que soi-disant éternel

Dès qu’il s’incarne, subit même sort !

***

Je comprends qu’on ait peur de sa fin,

Bien que souvent remise au lendemain.

***

En attendant, sa rencontre, faut la vivre,

Jusqu’à plus soif, jusqu’à en devenir ivre.

***

La peur de la fin  est une angoisse diffuse,

Que chaque jour actualités nous infusent :

***

Vivre à plein chaque jour comme dernier,

Choisir qu’il vaut mieux ne pas y penser :

***

 Telle est alternative nous étant proposée

Pour garder joie de rencontrer… intacte.

***

Joie du début mais peur de la fin, contre

La peur du début mais la joie de la … fin.

***

Quand une rencontre  ne satisferait plus,

La fin est en effet meilleure que le début.

***

Tout cela pour vous dire  qu’un tel écrit,

N’est ni fait ni à faire, sans début ni fin.

.

.

666 – Calligramme

 .

La joie  est tou-

Jours empreinte

Certains   diront

«En – ta – chée »

Par la peur et la

Peine  de  sa  fin

Tant rien ne du-

Rera … demain.

Le début est parfois prometteur, lors la fin, toujours destructeur.

Il ne faudra pas  en être chagrin : tout ce qui a un début, a une fin.

C’est vrai de toute rencontre : inutile argumenter le pour et contre,

Même si on choisit jouer montre, la mort, chaque fois, démontre.

Enfin on peut croire

 Qu’en ….… l’éternité,

Amants … se retrou

Veront, rencontrés !

Mais …  sous quelle

Forme et pourquoi,

Si tous les autres ne

Les  entourent  pas !

J ….

Joie du début ‘  d’une rencontre,

Peur   O  de sa fin,

  Joie, vie,  com I mune marche bien

Peur  E  que non.

*  ….

   Tout début est  D  souvent prometteur

D’un  E  bonheur

   Lorsqu’à la fin  *  on ne voit plus bien,

Même  R      chemin.

E …..

Cela ne marche  N  pas, à chaque fois :

Il suf  C   fit d’une

Une, chacun  l’es O   père, s’en satisfera,

Ai   N   mant.

T …..

Si longtemps qu’R  à la fin ils hésitent,

Pas E terminé

D’aucune façon *  ils se sont préparés

Pour    P se séparer.

E……

Pour certains,  U  est la loi du genre

Tous s’y  R    affrontent,

Jouent au dé  *  jouent la montre,

Mais à  D  l’encontre.

E …..

Chance, volon  *   té, persévérance,

Il faut F       lutter

Pour avoir     I  droit de s’aimer

Une    N  éternité.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

666 4

.

En haut, croix chrétienne ;

En bas, un grand  piédestal

Autant  que  tire-bouchon

En goulot d’une bouteille ?

.

Joie lors on débouche une bouteille

À l’aide d’un tire-bouchon

Et peur qu’elle soit, trop vite, vide :

 Vide d’air, oui, de sens aussi !

 .

Symbolique 

.

Tire-bouchon vient du verbe « tirer »

Nom « bouchon », qui en latin donne « bucco ».

C’est en quelque sorte l’outil  qui sert  à extirper

De son logement la parcelle de matière, faite

De liège qui, d’un côté est

Au contact du liquide,

Et  de  l’autre  côté

À proximité de qui

Fait l’action de tirer.

On situe mal invention

Réelle tire-bouchon mais

Généralement on l’attribue

À l’observation des  animaux

Proches du porc qui de par leur

Partie  caudale, queue, évoquent

La spirale que nous connaissons.

Modifié, source : ledifice.net

.

Descriptif

.

666 – Joie début de rencontre, peur de fin

  Alignement central / Titre droit   / Thème  rencontre

Forme  droite / Rimes variées /  Fond éloigné de  forme

Symbole de forme : tire-bouchon / Symbole de fond : bouteille

.

Fond

 .

Évocation 

.

666 6

.

Joie lors on débouche une bouteille

À l’aide d’un tire-bouchon

Et peur qu’elle soit, trop vite, vide :

 Vide d’air, oui, de sens aussi !

 

Symbolique 

 

Rêver de voir une bouteille pleine :

Rencontres amicales, bonheur détente ;

Voir une   bouteille, avec  du vin : richesse ;

Voir   une  bouteille   vide : un   petit   incident ;

Laver une bouteille : clarification situation confuse ;

Voir  une bouteille  cassée : prudence, risque de fracture ;

Voir une bouteille à la mer : avoir des nouvelles de l’étranger.

dictionnaire-des-symboles-de-reve

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

Une bouteille de vin et un tire-bouchon

Sont fait l’un pour l’autre … et pour nous.

Après débouché, peur que vin soit pas bon

Après y a voir gouté, l’avoir bien apprécié

Peur que la fin de la bouteille, arrive vite

Nous laisse comme goût amer abandon

Chacun est libre de son interprétation

Chacun met ce qu’il boit en bouteille

Devenir est qu’elle devienne vide,

Chacun peut à nouveau remplir.

 .

.

Abandonné comme vieux jouet

.

Scénario

.

Au début tout est magique : tout parait si magnifique,

mais déjà la peur de perdre, sourdement, m’a envahi,

au point que je vis rencontre, de manière tragique !

 .

Visuels et textuels  >>

661 – Encore aurait-il fallu que tu me comprennes

Visuels et textuels  >>  

.

Encore aurait-il fallu

Liste de griefs est sans fin

Mélangeant le faux et le vrai,

Affirme  ce qu’on dit  ou dirait,

Sans même  vouloir  faire exprès

Autre est accusé de tous les maux,

.

Et aucun mot ne pourra le soulager,

Son cas est jugé  et  il est condamné :

Ainsi lors la barre rouge est franchie

Désillusion décille yeux attendris,

.

Tant ce que l’autre a dit,

Ce que l’autre a promis,

Tombe dans l’oubliette,

Ou fait place au mépris.

.

Encore aurait-il fallu que tu…me comprennes,    

Te mettes à ma place, adoptes mon point de vue

Qui s’ajoutera au tien qui ne le soustrait en rien.

      .

Encore aurait-il fallu que tu… m’entreprennes,

Et non me laisser seule à résoudre le problème

De savoir où j’en suis avec toi, puis où je vais.

      .

Encore aurait-il fallu que tu…me surprennes,

Par une tendresse et qui m’ira droit au cœur

À laquelle je ne m’attends pas…attends plus.

       .

Encore aurait-il fallu que tu… m’apprennes    

À échanger avec toi, qui ne m’auras donné,

Aucun mode d’emploi … ni aucun contrat.

       .

Encore aurait-il fallu que tu me retiennes,  

Lors j’en suis  sur le point  de m’échapper,

Lors je ne parviens plus à te … supporter.

     .

Encore aurait-il fallu  que  tu t’éprennes,    

Pas seulement de  mon corps,  mon sexe,

Mais d’abandon de mon âme, complexe.

     .

Encore aurait-il fallu que…tu reprennes,    

D’abord confiance en toi, autant  en moi

Pour que l’on fasse, un nous, qui  tienne.

   .

On pourrait continuer, longtemps, ainsi,

Mais à quoi bon, allonger  une telle liste,

Si essentiel n’y est pas, tout est superflu.

.

.

Extensions

 .

Comprenne, entreprenne,

Surprenne, apprenne, ou retienne,

La liste est longue des verbes en « enne »

Quand il s’agit « d’amour » non de « haine »,

Quand il s’agit du « pour » et non de « peine ».

Une telle plainte en complainte, sent la nostalgie

D’un bonheur perdu, non atteint, voire trompeur.

.

Est-ce à soi que l’on veut, où à l’autre ou aux deux

Si c’est au deux, il y a de l’espoir, erreur partagée,

Si c’est l’autre un peu moins, si c’est à soi, aucun.

« Comment ai-je pu me fourvoyer à ce point,

J’étais sourde et aveugle, je ne le suis plus,

Ne le saurais le redevenir à l’avenir ».

.

C’est dire toute l’exigence pour

Prochain conjoint et panoplie de tests

Qu’il aura à subir avant de lui donner sa main :

Lui donner est un grand mot …  lui prêter plutôt

Jusqu’au jour où nombre de griefs du précédent

Se dissipent comme autant nuages menaçants

Et que le ciel devienne beau un bon moment,

Pour l’éternité, qui sait, avec le temps !

.

Y a des gens qui ne comprennent rien à l’autre sexe

Il manque le mode d’emploi, le manque d’expérience.

Ce n’est pas à l’école qu’on l’apprend, pas une science !

De toute façon, si comprendre un homme est complexe,

Comprendre une femme, serait de l’ordre du compliqué.

Certains disent : y a rien à comprendre chez une femme,

Un propos exagéré et quelque peu sexiste quand même.

Ce n’est pas la faute des femmes si on ne les écoute pas

Ni des hommes si ils ne se livrent pas tels qu’ils sont !

.

Prendre femme ne serait pas, pour autant,

La comprendre : il y a, parfois, malentendus,

Sur intentions de projets de chacun, différents.

.

– Je ne t’ai jamais dit cela, je ne t’ai rien promis.

Je ne sais plus très bien mais moi, j’ai cru que

– On ne s’est pas compris, j’ai dit, pas d’enfants.

– Oui mais moi j’en veux sinon ça va manquer.

.

– Pour le reste, pareil, j’aviserai au fil du temps

– T’avais dit, pour la maison, j’aurais la moitié

– Je crois que tu as pris ton désir pour la réalité

– Mais alors dis-moi, ce que je fais là…avec toi.

.

.

661 – Calligramme

 .

                    Encore aurait-il fallu

                     Liste de griefs est sans fin

                   Mélangeant le faux et le vrai,

                Affirme  ce qu’on dit  ou dirait,

           Sans même  vouloir  faire exprès

       Autre est accusé de tous les maux,

    Et aucun mot ne pourra le soulager,

Son cas est jugé et il est condamné !

Ainsi lors la barre rouge est franchie

Désillusion décille yeux attendris,

Tant ce que l’autre a dit,

Ce que l’autre a promis,

Tombe dans l’oubliette,

Ou fait place au mépris.

.

Encore aurait-il fallu que tu…me comprennes,     I

Te mettes à ma place, adoptes mon point de vue    L

Qui s’ajoutera au tien qui ne le soustrait en rien.    *

                                                                                            A

   Encore aurait-il fallu que tu… m’entreprennes,     U

   Et non me laisser seule à résoudre le problème      R

    De savoir où j’en suis avec toi, puis où je vais.        A

                                                                                             I

      Encore aurait-il fallu que tu…me surprennes,     T

      Par une tendresse et qui m’ira droit au cœur       *

      À laquelle je ne m’attends pas…attends plus.       F

                                                                                             A

        Encore aurait-il fallu que tu… m’apprennes      L

        À échanger avec toi, qui ne m’auras donné,      L

        Aucun mode d’emploi … ni aucun contrat.       U

                                                                                           *

        Encore aurait-il fallu que tu me retiennes,      T

        Lors j’en suis  sur le point  de m’échapper,     U

       Lors je ne parviens plus à te … supporter.      *

                                                                                       M

        Encore aurait-il fallu  que  tu t’éprennes,     E

       Pas seulement de  mon corps,  mon sexe,     *

        Mais d’abandon de mon âme, complexe.      C

                                                                                       O

        Encore aurait-il fallu que…tu reprennes,     M

       D’abord confiance en toi, autant  en moi     P

       Pour que l’on fasse, un nous, qui  tienne.     R

                                                                                    E

       On pourrait continuer, longtemps, ainsi,    N

       Mais à quoi bon, allonger  une telle liste,     N

       Si essentiel n’y est pas, tout est superflu.    E

                                                                                    S

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

661 4

.

On dira silhouette,

Des plus  grossières

De femme peut-être, 

Ayant bien l’air ailleurs

.

Une femme, la tête haute,

Restant pleine d’interrogations

Ou alors elle semblerait ailleurs,

Ne s’intéresser qu’à elle-même.

.

Symbolique 

.

La femme a une symbolique

Riche évoluant au fil du temps.

Toutefois, elle a toujours évoqué

Fécondité, pureté, et aussi, le vice.

.

À partir du xxe siècle des

Mouvements féministes sont

Apparus pour tenter de rétablir

Un équilibre entre

Les hommes et les femmes,

Et rétablir le droit des femmes.

.

Désormais, ces mouvements

Occupent une place

Importante dans

Le débat public.

1001 symboles

.

Descriptif

 

661 – Il aurait fallu tu me comprennes

  Alignement central  /   Titre absent /  Thème  couple

Forme  anthropo / Rimes variées / Fond approché de  forme

Symbole de forme : femme / Symbole de fond : ailleurs

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

661 6

.

Une femme, la tête haute,

Restant pleine d’interrogations

Ou alors elle semblerait ailleurs,

Sauf rencontre surprise de l’autre.

.

Symbolique 

 .

Être ailleurs :

En contexte marqué

Par les déplacements et

Les   nouvelles  technologies

De l’information, notre relation

Aux espaces,  s’en trouvera modifiée

Nous sommes de plus en plus nombreux

À être connectés  à  plusieurs  territoires.

.

Territoires  de vie,  d’habitation,  de loisirs,

De luttes, territoire des origines familiales,

Culturelles, religieuses, territoire d’activité

Professionnelle, mais aussi territoires

Rêvés et imaginaires.

ici-ailleurs.net

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

La femme et l’homme

En un couple,  s’ils sont

Toujours partis, ailleurs,

Ne peuvent se comprendre

Ils ne feront  que  se croiser,

Échanger mots ,au téléphone,

Car pour se comprendre il faut

Beaucoup se parler  et  s’écouter

Ce qui suppose  d’être ensemble !

 .

.

Comprendre l’enfance

.

Scénario

 .

Mais tu ne comprends rien, à la fin… tu m’énerves !

Vu de loin, pour ce que j’en perçois, je ne te crois pas !

 Ok, d’accord, comme cela, maintenant, l’on se comprend !

 .

Visuels et textuels  >>  

660 – Quitter l’un pour un autre, pour soi-même

Visuels et textuels  >>

.

Je ne te quitte pour un autre,

Je ne te quitte pas  pour toi-même

Car je n’ai pas d’amant caché… idiot !

Tu crèves de jalousie, rien qu’en ta tête.

.

Quitter ne sera pas toujours se séparer,

Du moins, physiquement,  moralement :

Quitter  peut être  faire  chambre  à part

On quitte l’autre tout en restant avec lui.

.

Lors, s’ils se quittent,  pourquoi rester :

Par commodité et voire  par solidarité.

Ne parlons pas d’amour ni d’affectivité

C’est à peine s’ils peuvent se supporter

Ou ils deviennent des amis, complices,

Lors se revoyant l’un et l’autre, en lice

Pour nouveau couple, encore, essayer !

.

Quitter pour un autre est partir à l’extérieur

En mieux toujours, sinon, à quoi ce serait bon,

Quitter l’autre, est partir aussi mais de l’intérieur

Pour se retrouver seul pour repenser  à un rebond.

.

Il arrive que l’on finisse par se quitter  l’un et l’autre,

Lors l’espoir fondé sur le suivant, est mal concrétisé,

Oblige à revenir vers le premier  et à se faire jeter :

Vous n’êtes plus l’amour dans lequel il se vautre.

Quitter quelqu’un pour un autre, ou soi-même

N’a pas du tout les mêmes conséquences.

.

Je te quitte …. si tu me quittes

Et lors  nous sommes quittes,

Et, à quelqu’un, cela profite,

Et, même  s’il ne le mérite,

J’en aurai mine déconfite

Si tu fais  partie  des gens

Qui  prendront les devants,

De peur de devenir perdant

.

Je savais  qu’un jour, tu allais

Le faire,  j’en ai supporté l’idée

Tchao, à bientôt et voire jamais.

Partant que, la plupart  du temps,

L’on quitte l’autre, tout  en restant.

.

Il est là, il fait fonction, pas méchant :

On se prend  discrètement un bel amant,

Qui un beau jour devient son nouveau mari,

Surprenant son entourage qui ne l’avait appris.

.

.

Extensions

 .

 « Je te quitte si tu me quittes

Et après, nous serons quittes ! »

Et qu’à quelqu’un, cela profite

Mais, même si je ne le mérite,

J’en aurai une mine déconfite,

De savoir, enfin ce que tu vois !

.

Tu fais partie  des  gens, prenant

Les devants de peur d’être perdant.

Je savais qu’un jour, tu allais le faire,

J’en ai supporté  l’idée,  puis la décision

Alors je te dis tchao, à bientôt, ou à jamais !

.

 «Mieux vaut vivre seul que mal accompagné»,

Dit le dicton  qui doit en connaitre un rayon ou

«De deux maux, il faut choisir le moindre».

Ce qui clôt, de suite, toute … discussion.

.

Redevenir célibataire, serait divorcer

De soi-même ou de l’autre ou bien

L’a-t-on été, en dépit de l’autre !

.

Un vase brisé, s’il  l’est en mille morceaux, est bon à jeter,

S’il n’a qu’un seul, ou deux morceaux, on peut le réparer !

Il en est de même, en matière de souple à l’exception près

Que s’il s’agit d’un modèle, jugé unique, et qu’on le jette,

On n’est pas près d’en retrouver le même si on le veut.

.

On quittera, généralement, quelqu’un

Pour quelqu’un d’autre mais, des fois,

Pour personne : être seul et tranquille !

.

Je préfère être seul que mal accompagné,

Voilà la raison et cette formule consacrée :

Il n’y a même pas de tort, regret, à partager.

.

L’on se félicitera de prendre, seule, la décision,

Il ne s’agit pas d’une rupture, simple séparation,

Ne portant pas à conséquence n’ayant pas enfant.

.

Certaines personnes  ne sont pas faites  pour vivre

En couple ni même en famille ou en communauté

Ce n’est pas qu’ils soient asociaux, juste bien égo.

.

.

660 – Calligramme  

.

Je ne te quitte pas                  Q                    pour un autre,

Je ne te quitte que                  U               pour toi-même

Car je n’ai pas d’amant          I                caché, idiot !

Tu crèves de jalousie, rien     T           qu’en ta tête.

Quitter ne serait toujours     T             se séparer,

Du moins, physiquement     E       moralement,

Quitter peut être ou faire    R  chambre à part

On quittera l’autre en        *   restant avec lui,

Lors, s’ils se quittent         pourquoi rester

Par commodité voire       N     par solidarité.

Ne parlons pas d’amour  *     ni d’affectivité

C’est à peine s’ils peu     C vent se supporter

Ou ils deviennent des     amis, complices,

Lors se revoyant l’un    N    et l’autre, en lice

Pour nouveau couple,        encore, essayer !

   O

Quitter pour un autre I est partir à l’extérieur

En mieux toujours, si  N non, à quoi ce serait bon,

Quitter l’autre, est par  T tir aussi mais de l’intérieur

Pour se retrouver seul   *  pour repenser  à un rebond.

Il arrive que l’on finisse   par se quitter  l’un et l’autre,

Lors l’espoir fondé sur le suivant, est mal concrétisé,

Oblige à revenir vers le premier  et à se faire jeter :

Vous n’êtes plus l’amour dans lequel il se vautre.

Quitter quelqu’un pour un autre, ou soi-même

N’a pas du tout les mêmes conséquences.

.

Je te quitte …. si tu me quittes

Et lors  nous sommes quittes,

Et, à quelqu’un, cela profite,

Et, même  si, il ne  le mérite,

J’en aurai   P  mine déconfite

Si tu fais   O   partie des gens

Qui pren  U  dront les devants

De peur   R   devenir  perdant !

Je savais  *  qu’un jour, tu allais

Le faire   U j’en ai supporté l’idée

Tchao, à    N  bientôt voire jamais.

Partant que, la  *   plupart du temps,

L’on quitte l’autre,   A   tout en restant :

Il est là, il fait fonction    U   pas méchant :

L’on se prend discrètement   T    un bel amant

Qui un beau jour devient son      R   nouveau mari,

Surprenant son entourage qui ne     E     l’avait appris.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

660 4

.

Une forme de vase

Avec un pied, un ventre,

Un buste, et  des bras 

Presque en anses !

.

On peut se lasser d’une forme

Et on recherche la même… ou presque :

Il arrive qu’on la casse en morceaux

 Pour ne plus être tenté par aucun.

  .

Symbolique 

 .

Comme les couleurs,

Les formes  influencent

Notre  perception  des choses

Qui nous entourent, et, que ce soit

Dans le design industriel par exemple.

Dans les vases ou monde de l’automobile,

Le carré, le cercle, la ligne droite, courbe,

Représentent : la masculinité, la rigidité

La féminité, l’harmonie  ou la douceur.

.

Chaque forme, puis chaque symbole a

Une signification, parfois différentes

Selon la nationalité, généralement

Interprété de façon similaire.

multi-graf.com/la-symbolique-des-formes

.

Descriptif

 

660 – Quitter un conjoint pour un autre 

  Alignement central  /   Titre serpente /  Thème  couple

Forme  courbe / Rimes égales / Fond approché de  forme

Symbole de forme : forme / Symbole de fond : morceaux

.

Fond

 .

Évocation

.

660 6

.

On peut se lasser d’une forme

Et on recherche la même… ou presque :

Il arrive qu’on la casse en morceaux

 Pour ne plus être tenté par aucun.

 .

Symbolique 

 .

Récoltez tous les morceaux

Cassés  et  puis  assemblez-les.

Colle époxy, appliquez une petite

Quantité  sur  quelques  morceaux

Puis collez-les, au fur et à mesure.

.

Commencez par petits morceaux

Retenez  le tout, avec un adhésif

Et après  6 heures  de  séchage,

Enlevez  toute colle  superflue

Avec chiffon  imbibé d’alcool

Et avec une lame de rasoir.

maison-travaux.fr/maison-

travaux/conseils-pratiques

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

En cas de fêlure, cassure, rupture,

Qui va, le plus, payer les pots cassés !

Bien que personne ne pourra le prédire

Ce qui est sûr,  c’est que le pot est à jeter,

Sauf  à avoir assez de colle  et bien forte,

Pour recoller proprement les morceaux.

On pourra rechercher un pot identique

Ou en profiter  pour un  plus  solide,

Un plus fidèle, voire à son modèle

Mais sans en être prisonnier,

En cas de nouvelle casse.

 .

.

La porte et fermes-là !

.

Scénario

.

Avoir envie d’être à nouveau seul ou de quelqu’un d’autre,

décider que l’autre n’est pas idéal pour soi et le quitter,

mieux vaut presque vivre seul que mal accompagné !

.

Visuels et textuels  >>

659 – Lors un monde se ferme, un autre s’ouvre

Visuels et textuels  >>

.

L’amour   se   contracte,

Ou l’amour  se rétracte.

Si amour se détraque,

Amour  est patraque,

Et arrivé  en cet état,

Il faut  sauter le pas,

Ouvrir ses écoutilles,

Aller voir autres filles

Quand l’autre a avoué

Qu’amour est du passé.

.

Toute  nouvelle  vie  pourra

Commencer  si, précédente,

Est en cours   d’achèvement,

Si  elle a trouvé  autre amant,

Quand  elle  ne vous importune

De bonne, ou  mauvaise, fortune.

.

Un monde se ferme, un  autre s’ouvre,

Ici, je me rétracte ; là, je m’entrouvre,

Ma nouvelle vie commencera où finit

L’autre pour laquelle ai plus d’appétit.

.

Le plus dur sera de trouver l’énergie,

Pour sauter le pas  et non le conjoint,

Qui en long temps d’amours disjoints,

A dit qu’important est ailleurs…qu’ici.

.

Infidélité !  Ce n’est point la question :

N’est, ici, que castration, humiliation :

Que le meilleur gagne et il aura gagné

Le droit, autant que moi  de … l’aimer.

.

Voilà dans quel état d’esprit je … suis :

Tu t’en fous : c’est que  tout est permis.

Je pars, bientôt, je ne reviendrai pas ici

Rupture consommée, oiseau libre aussi.

 .

Un monde se ferme … un autre s’ouvre,

Tant  d’années  ont  passé : trépassées

Et sonnent le glas d’un cœur blessé

Devant une vérité qu’il découvre !

 

.

Extensions

 

Quand un monde se ferme, soudain

Un autre s’ouvre, à vingt ou soixante,

Tellement il y a du temps, devant soi,

Nombre  de Mondes  restent ouverts

À qui voudra  et  peut les découvrir.

Question du souvenir  du premier,

Qu’on ne peut effacer, a marqué.

.

Se pose la question de l’avenir

Du second,  dont on ne sait

Rien  d’autre, qu’il  existe.

Pour  passer  d’un  Monde

À l’autre,  point n’est  besoin

De renier, liquider, haïr premier

Il y aura toujours un terrain neutre

Ils se rencontrent, ou  se superposent.

.

L’infidélité, qu’elle soit détectée, avouée

Et non seulement, soupçonnée, fantasmée,

Serait la cause de presque toutes les ruptures

Cause ou prétexte, quand on aime, on tolère !

Tolère d’avoir franchi  frontière de l’interdit

Pour aller voir ailleurs et en comparaison

Revenir, sinon à la maison, à la raison

Lors, pour qu’un nouveau Monde

S’ouvre, faut le désirer au fond.

.

Suite à une rupture certains, certaines, se referment sur eux-mêmes

Quand d’autres  en profitent  pour retrouver leur nouvelle liberté,

En la partageant avec un ami ou amant sans penser à contrat

Les engageant : aller loin de l’autre, prendre du bon temps

Qui pourrait leur en vouloir : personne, évidemment !

Et il arrive, même, miracle …qu’ils s’entendent,

 Demandent renouveler escapade souvent.

.

Le message ici, est on ne peut plus clair :

L’échec relation de couple, même longue,

Ne signifie pas la mort d’amour : éteint !

.

Dans certains cas, c’est vrai : jamais plus,

En autres, je vais attendre, j’en peux plus,

En autres, je crois avoir quelqu’un en vue.

.

Dès lors, quoi qu’il en soit, quoiqu’il en fût,

Une petite porte en son cœur reste ouverte,

Et il suffit parfois de regarder par la fenêtre.

.

Le plus souvent, à moins d’avoir prévu le coup

En cas de rupture, surprenante, ou inattendue,

Faudra une paire d’années pour en faire le deuil.

.

.

Épilogue

.

Un divorce, quel qu’il soit, par principe,

Ferme une porte, en entrouvre une autre,

Certains auront devancé annonce départ ;

D’autres resteront sidérés  lors un tel choc.

 

***

 

Plus jamais de conjoint à vivre sous mon toit :

Nul ne sait si c’est sage ou mauvaise décision.

 

Je ne peux rester, longtemps, sans  conjoint :

Quel qu’il soit, il  m’en  faudra, et  vite … un !

 

C’est là deux positions radicales, contraires

Auxquelles s’ajoutent d’autres, arbitraires !

 

Une résilience, qu’on appelle  de ses vœux,

Ne requiert pas  de reconstruction  hâtive.

 

Si  elle se réalise, trop tôt, sauf  exception,

Risque de reproduire même choix, erreur.

 

Un temps pour vivre seul pour s’assumer,

Permet aussi d’observer  d’autres couples.

 

Puis,  le moment arrivé, lors  l’opportunité

Se présente, elle ouvre une nouvelle porte ;

 

***

 

Le deuil est consommé, divorce est terminé,

On construira sur une base  bien  plus solide,

La vie reprendra  dans un couple qui s’entend,

 Nouveau monde s’ouvre, s’établit … s’agrandit.

.

.

659 – Calligramme 

 .

L’amour   se   contracte,

Ou l’amour  se rétracte.

Si amour se détraque,

Amour  est patraque,

Et arrivé  en cet état,

Il faut  sauter le pas,

Ouvrir ses écoutilles,

Aller voir autres filles

Quand l’autre a avoué

Qu’amour est du passé.

.

**********************

**********************

.

Toute  nouvelle  vie  pourra

Commencer  si, précédente,

Est en cours   d’achèvement,

Si  elle a trouvé  autre amant,

Quand  elle  ne vous importune

De bonne, ou  mauvaise, fortune.

 

Un monde se ferme, un   U  *  autre s’ouvre,

Ici, je me rétracte ; là,  N   *   je m’entrouvre,

Ma nouvelle vie com    *      A mencera où finit

L’autre pour laquelle M         U  ai plus d’appétit.

Le plus dur sera de   O            T   trouver l’énergie,

Pour sauter le pas   N                R  et non le conjoint,

Qui en long temps   D                 E  d’amours disjoints

A dit qu’important  E                  *  est ailleurs… qu’ici

Infidélité !  Ce n’est  *                   S point la question :

N’est ici que castra    S                   ‘  tion, humiliation

Que le meilleur gagne   E               O et il aura gagné

Le droit, autant que moi              U   de… l’aimer.

Voilà dans quel état d’esprit  F         V    je … suis.

Tu t’en fous : c’est que tout est   E     R   permis.

Je pars, bientôt, je ne reviendrai   R  E pas ici

Rupture consommée, oiseau libre   M  aussi.

                                                     E

Un monde se ferme,      un autre s’ouvre,

Tant  d’années  ont  passé : trépassées

Et sonnent le glas d’un cœur blessé

Devant une vérité qu’il découvre !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

659 4

.

Une quille,

Une bouteille

Ou alors un vase

Des plus expansifs ?

.

Vase, expansion et le Monde,

ne se correspondent pas du tout

et que ce soit une bouteille ne change

si bien que la forme se distingue du fond.

.

Un monde est comme un vase,

 Il s’ouvre, il s’expanse, il se ferme 

Or pour changer un monde, il ne

Suffira pas de changer contenu

 .

Symbolique

 .

Il est dit, parait-il, en 

Le Nouveau   Testament,

La femme est le vase faible

 Si   fait  que  les  livres  sacrés 

Des Juifs, sont  dans leurs styles

 Très proche  de  la  poésie, remplis 

D’expression  étant empruntées aux

Symbolismes  sexuels, expressions 

Qui  n’auront pas, toujours,  été

Exactement    comprises    et 

Dont l’interprétation  dans

Cantique des Cantiques, 

Exemple donnera lieu 

A des malentendus. 

Wikisource.org

.

.

Descriptif

 

659 – Un monde se ferme, un autre s’ouvre 

  Alignement central  / Titre analogue /Thème  monde

Forme ovale / Rimes égales / Fond éloigné de  forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : expansion

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

659 6

.

Un monde est comme un vase,

 Il s’ouvre, il s’expanse, il se ferme 

Or pour changer un monde, il ne

Suffira pas de changer contenu

 .

Symbolique

 .

Le physicien français

Jacques Charles (1746-1823)

A démontré qu’il existe une relation

Entre le volume et la température d’un gaz.

Il a établi que, à pression constante, et  pour un

Nombre molécules données, volume d’un gaz varie

En fonction de sa température :  plus la température

Du gaz augmente plus son volume s’expanse aussi

L’inverse est aussi vrai: si la température du gaz

Diminue, son volume diminue. Cette relation

Se nomme la loi de Charles.

qc.ca/fr/eleves/bv/chimie/la-relation-

entre-le-volume-et-la-temperature

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

Un grand vase qui s’expanse

Est appelé vase d’expansion :

Une fausse image dès lors que

C’est le contenu, non contenant

Elle est, plus souvent, appliquée

Au gaz sous une forme liquide !

Mais l’idée générale est remplir,

Un espace étant auparavant vide

De tout ce qui gonfle, voire bande.

.

.

Monde fermé, monde ouvert

.

Scénario

.

Quelque part dans une destination inconnue, en bord de mer,

une rencontre des plus amoureuses sous un parapluie rouge,

et leurs valises de problèmes deviennent, alors, communes.

.

Visuels et textuels  >>

658 – Comme un volcan, qui, soudain explose

Visuels et textuels  >>

.

De se retenir posséder

Femme qui  n’en peut,

Mais  veut  tendresses,

Plus que  jeu de fesses.

Lors, son attrait cesse :

Elle ne sera  plus dispo,

Un très cher ami servira

Un moment  de tampon,

Elle n’est pas  qu’un trou,

À ta disposition, eh Ducon.

.

Ce week-end,  je serai absent

Calme-toi avec autre et de bon,

C’est pas qu’elle le rejette, déteste,

Elle aime ça aussi de temps en temps

Mais c’est qu’elle n’ait pas son mot à dire

Qui lui déplait  alors que  lui, s’y complait !

.

Comme un vieux volcan qui, de nouveau, explose

Un jour, suite à nombre de ses détonations et qui ose

Venir dénier ses vraies, réelles capacités à se réaliser

Comme un être entier, comme être bien membré.

Comme le jaillissement d’une volonté  de survie,

Depuis fort longtemps et, qui sourdait, à l’envi,

Propulsant son geyser de feu, sinon de braise.

.

Qui se révolterait contre une telle  fournaise !

Amoureuse, le voyant cracher langue et dent

Est partie, ailleurs, chercher amour, amant,

Attendant une nuit et un jour  en se disant

Qu’il va calmer, son sens mâle, autrement.

Mais la nuit est dévastatrice et à souhait

En tous cas bien  plus qu’il  n’y  parait :

Amoureuse est intervenue…trop tard :

Il ne sait plus que faire, de son dard.

.

La leçon  de cette histoire est nulle

Si sa belle n’est pas là lors il brule,

C’est qu’il n’existe plus, pour elle,

Qu’elle peut reprendre ses ailes.

Si du couple, cette métaphore,

En vaut bien d’autres, encore

Elle illustre, bien, la cassure

Qui révèle profonde fêlure,

Fêlure, de quelle nature !

.

Allez savoir, d’inculture

Est l’amour, sans sexe

À en faire  complexe,

De cratère où jaillit

Des mots,  vérités

Laissant penser

Tout est fini.

S’aimer,

Plus

V

.

.

Extensions

 .

Comme

Un volcan qui,

Soudain … explose,

L’amour, coup de foudre,

En fait  de même  et il suppose

Que l’énergie qui s’en dégage durera

Longtemps éructant ses laves et fumées

Durant des jours, mois et voire des années.

Sauvage serait l’amour quand il vous secoue ;

Sauvage est l’amour,  quand  il vous fait  le coup

De pénétrer dans vos entrailles, et fendre l’armure

Qui vous défend d’une intrusion violente en intimité.

.

Du rouge, sang, du rouge, feu, du rouge lave …  partout,

Dès qu’il s’agit d’irruption d’amour, d’éruption de volcan

Tant quelque chose, à l’intérieur des entrailles, s’explose,

Sous la poussée de trop fortes émotions, réarrange tout,

Et font qu’il y aura désormais un profond changement

Mais qui peut s’amoindrir, s’amincir, avec le temps

Dès que l’un des deux, se refroidir plus vite, ose

Et l’on quitte alors vertiges des apothéoses.

.

Le sexe, dans l’amour, serait  comme  explosion,

Que certains  nomment désir ; d’autres, pulsion.

Toujours est-il qu’il est, en l’instant, consommé,

Ne saurait être ni retardé, ni différé, ni annulé.

.

Si on parle d’explosion on parle aussi orgasme,

Si possible en montée progressive et simultané,

Qui culmine pour l’homme quand il va éjaculer

Pour la femme, corps en soubresauts, spasmes.

.

Ici, les choses se seront précipitées, mélangées,

Il fallait, pour la femme, un exutoire à son envie

Si fait qu’elle se sera trompée entre mari et ami,

Chose qui, avouez-le, serait une sorte d’infidélité.

.

.

658 – Calligramme

.

De se retenir     C           posséder

Femme qui      O        n’en peut,

Mais  veut       M     tendresses,

Plus que         M     jeux fesses

Lors, son at   E   trait cesse :

Elle  ne sera  *     plus dispo.

Un très cher  V   ami servira

Un moment   O  de tampon,

Elle n’est pas  L   qu’un trou,

À sa dispositi  on eh Ducon,

Ce week-end,    A  je serai absent

Calme-toi avec    N  autre et de bon

C’est pas qu’elle le, *    rejette,  déteste,

Elle aime ça aussi  Q   de temps en temps

Mais c’est qu’elle   U  n’ait pas son mot à dire

Qui lui déplait       I    alors que lui, s’y complait !

Comme vieux vol   *    can qui, de nouveau, explose

Un jour, suite à nom   S  bre de ses détonations et qui ose

Venir dénier ses vraies  O   ou réelles capacités à se réaliser,

Comme un être entier       U         comme être bien membré.

Comme le jaillissement      D        d’une volonté  de survie,

Depuis fort longtemps        A     et, qui sourdait, à l’envi,

Propulsant son geyser         I     de feu sinon de braise.

Qui se révolterait contre     N     une telle  fournaise !

Amoureuse, le voyant cra     *     cher langue et dent

Est partie ailleurs chercher  E          amour amant,

Attendant une nuit et un    X    jour  en se disant

Qu’il va calmer, son sens   P    mâle, autrement.

Mais la nuit est dévasta  L    trice et à souhait

En tous cas bien  plus  O   qu’il  n’y  parait :

Amoureuse est inter  S  venue…trop tard :

Il ne sait plus que  E  faire, de son dard.

La leçon  de cette *   histoire est nulle

Si sa belle n’est    pas là lors il brule,

C’est qu’il n’existe  plus, pour elle,

Qu’elle peut reprendre ses ailes.

Si du couple, cette métaphore,

En vaut bien d’autres, encore

Elle illustre, bien, la cassure

Qui révèle profonde fêlure,

Fêlure, de quelle nature !

Allez savoir, d’inculture

Est l’amour, sans sexe

À en faire complexe,

De cratère où jaillit

Des mots, vérités

Laissant penser

Tout est fini.

S’aimer,

Plus

V

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

658 4

.

Pointe de lance

Ou apparenté,

C’est certain,

Sinon cratère ?

 .

Pointe de terre et de volcan cratère

vont avec possible explosion de laves,

si ce n’est de fumées dans l’atmosphère,

tant et si bien que la forme évoque le fond.

.

Volcan ne pointe vers le bas :

Le plus souvent ….  Vers le haut,

Mais sa cheminée et son cratère,

Sont toujours évasés, non évasifs !

.

Symbolique 

 .

Les

Éruptions

Volcaniques

Sont particulièrement

Commentées en mythologie,

En religion, puis en littérature.

Phénomène spectaculaire terrifiant,

Il n’a cessé de pointer des  curiosités,

Voire des  légendes  et  des superstitions.

Associées à l’extraordinaire et à la figure

Du monstre, les colères de la terre ont été

À l’origine des histoires …  les plus folles !

lepoint.fr/culture/les-volcans-machines-a-mythes

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

658 6

.

Volcan ne pointe vers le bas :

Le plus souvent ….  Vers le haut,

Mais sa cheminée et son cratère,

Sont toujours évasés, non évasifs !

  .

Symbolique

 .

Un cratère

Volcanique …..  est

Une dépression circulaire

Elliptique se trouvant au sommet

Ou parfois sur flancs d’un volcan formé

Par l’explosion ou l’effondrement du volcan.

Il peut avoir des tailles variables allant de quelques

Mètres à plusieurs dizaines de kilomètres de diamètre.

Les cratères peuvent se remplir d’eau et former des lacs.

Wikipédia : cratère

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Nombre de gens  pointent  du doigt

La comparaison sinon la métaphore,

Entre l’amour passion et une éruption

Volcanique, puissante, emportant  tout

Sur son passage  et parfois destructrice

De vies humaines tout comme à Pompéi,

Quand on ne l’associe pas à colère divine

Qui vient punir les humains, d’une faute !

 .

Amour volcanique

.

Scénario

.

Explosion, c’en est une, volcanique, grandeur phénoménale.

Qu’est-ce c’est ? C’est chaud bouillant, et même, explosif.

Une main froide donne un doigt à une main chaude !

 .

Visuels et textuels  >>

657 – Comment faire comprendre qu’on aime plus

Visuels et textuels  >>

.

Faire comprendre  qu’on n’aime plus,

Sans prendre la peine de le lui dire,

Trouver raccourci  qu’elle décode,

Rien  n’est plus simple,  ni facile.

.

Elle le devinera,  lors  en voyant,

De ses propres yeux  … c’est sûr,

Que je me suis entiché, d’autre,

Et que je n’ai rien à faire d’elle.

.

Mais  … voici qu’elle m’aborde,

Ma nouvelle  relation, saborde,

En me giflant, pour goujaterie,

Attitude en plus de flagornerie.

.

Hier encore serrés de très près

Aujourd’hui : autre  conquête.

Demain, à qui ce tour de bête,

Explication, inutile : compris !

.

Comment faire comprendre que l’on aime plus,

Alors même qu’hier, on s’avouait, encore, ému.

Sommes-nous distants sans nous être aperçus

Ou bien, l’un aura créé  un trouble, malvenu !

.

Comment faire entendre  qu’on s’aime plus,

Lors même  on dit, c’est qu’un malentendu,

Ça va  revenir, repartir, on en jouira  plus :

Nous serons, dans notre peau,  remordus.

.

Comment faire prendre la seule décision

S’imposant d’elle-même, sans passions,

Pour quelques temps : une séparation,

Servant de test  pour nouvelle union !

.

Comment rendre justice pour aimer

Alors qu’il n’y a pas de réciprocité,

Quand tout s’en va de tous côtés

Sans rien  pouvoir y changer.

.

C’est simple, faut trouver

La cause  …  profonde,

De l’incompatibilité

Qui, à  elle  seule,

Suffit à casser

Un couple

Marié

V

.

.

Extensions

 .

Lui dire par Sms qu’on en a fini avec elle,

Qu’on lui dit « merci pour tout et basta »,

Notre Terre est peuplée de gens qui s’aiment

Ne s’aiment plus : on peut le prendre à la légère,

Se projeter: on en a fait le tour, on a épuisé le sujet

Variété est, dans sa nature, dans la nature humaine.

On peut le prendre au sérieux, et mettre des gants,

Attendre le bon moment, dire il ne s’agit pas tant

De lui, d’elle, que de soi : pas prêt, assez mûr,

Autonome, ou que sais-je encore !

.

Ou on peut ne rien dire du tout

Et sortir au bras d’un, d’une autre

Fin à la relation devant fait accompli

Et laisser à l’autre le soin de tirer les

Conclusions qui s’imposeront à lui.

.

On peut imaginer de rester amis

En prenant  le temps  pour que

L’autre  accepte, comprenne,

Que ce n’est pas choix forcé

Qui pourra  bâtir une vie

Commune sur la durée.

On peut aussi lui faire

Comprendre qu’on ne l’a

Jamais aimé : bonjour tristesse !

.

L’on entend que ce que l’on veut bien entendre

On l’entend mieux quand on est prêt à l’écouter

On le devine quand on est au point d’anticiper !

La forme aura autant d’importance que le fond

Un simple mot peut dire en résumé ou blesser

Certains ajoutent l’humour, d’autres, l’ironie

Pas de formule bateau, le minimum requis

Certains le laissent entendre, d’un geste

Quand d’autres disparaissent au loin.

.

Si l’on explique à quelqu’un, quelqu’une,

Pourquoi on va rompre de suite, avec lui,

Il faut ajouter : est-ce que et as compris !

.

Et tout cela pour deux raisons principales :

La première parce qu’il s’agit de sentiments

Et qu’il n’est pas prêt à entendre des raisons.

.

La seconde parce que  même s’il les comprend

Avec son esprit, il les refuserait avec son cœur :

D’autant si cela se passe de manière très rapide.

.

Lors on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage,

Même si c’est un mensonge,  cela fera même effet,

Que si c’était vrai, en amour, y a pas de certitude !

.

.

Épilogue

.

Certes, l’amour n’a pas d’âge,

Certes l’amour ne sera pas sage

Certes l’amour est  parfois volage,

Certes amour peut mettre en rage.

***

L’on pourrait continuer à lister ainsi,

Tout ce qu’amours viendront susciter :

Mot valise, fourre-tout, qui nous réussit,

Et qui, parfois, est conjugué, parfois, raté.

***

Faire comprendre  qu’on ne l’aimerait plus,

Serait, soit très simple, soit très compliqué,

Simple s’il y a, s’il y a eu peu d’engagement,

Compliqué dès qu’il va falloir s’en justifier !

***

S’aimer, est, pour le moins, trouver la flèche

Qui nous indique même et bonne direction :

On accompagne l’autre, partageant son sens,

Sans en connaitre ni la durée, ni la distance.

***

Au moindre arrêt de l’un,  ou réorientation,

L’on serait en droit de se poser la question :

Est-ce temporaire, définitif, un échec, aveu,

De son impuissance à poursuivre ensemble.

.

.

657 – Calligramme

.

FAIRE COMPRENDRE 

Faire comprendre  qu’on n’aime plus,

Sans prendre la peine de le lui dire,

Trouver raccourci  qu’elle décode,

Rien  n’est plus simple,  ni facile.

Elle le devinera,  lors  en voyant,

De ses propres yeux  … c’est sûr,

Que je me suis entiché, d’autre,

Et que je n’ai rien à faire d’elle.

.

Mais  … voici qu’elle m’aborde,

Ma nouvelle  relation, saborde,

En me giflant, pour goujaterie,

Attitude en plus de flagornerie

Hier encore serrés de très près

Aujourd’hui : autre  conquête.

Demain, à qui ce tour de bête,

Explication, inutile : compris !

.

QU’ON N’AIME PLUS !

Comment faire comprendre que l’on aime plus,

Alors même qu’hier, on s’avouait, encore, ému.

Sommes-nous distants sans nous être aperçus

Ou bien, l’un aura créé  un trouble, malvenu !

.

Comment faire entendre  qu’on s’aime plus,

Lors même  on dit, c’est qu’un malentendu,

Ça va  revenir, repartir, on en jouira  plus :

Nous serons, dans notre peau,  remordus.

.

Comment faire prendre la seule décision

S’imposant d’elle-même, sans passions,

Pour quelques temps : une séparation,

Servant de test  pour nouvelle union !

.

Comment rendre justice pour aimer

Alors qu’il n’y a pas de réciprocité,

Quand tout s’en va de tous côtés

Sans rien  pouvoir y changer.

.

C’est simple, faut trouver

La cause  …  profonde,

De l’incompatibilité

Qui, à  elle  seule,

Suffit à casser

Un couple

Marié

V

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

657 4

.

Fer de lance ou pic :

En tous cas,  flèche,

Pointée  vers  le  bas,

Pointée à direction.

.

Flèche tombant vers le bas,

Jusqu’au sol et ne remontera pas

C’est fini, c’est juste faut le faire,

Voir, entendre, comprendre !

.

Symbolique 

 .

En tant qu’outil ou instrument,

Et non plus seulement en tant que signe,

Flèche est symbole pénétration, ouverture.

Elle symbolise aussi la pensée, qui introduit

La lumière, plus encore l’organe créateur.

Par opposition à la fourche, double choix

La flèche est l’objectivation : suivez là.

Symbole, aussi, de la pointe acérée,

Qui vole pour surprendre et tuer

Au loin sa victime,  symbolise

Ainsi la mort foudroyante.

Associe pour Bachelard,

 La vitesse, la droiture. 

Comme celles dieux,

Flèches  d’amours

Sont infaillibles

Sem-bla-bles

À l’éclair.

.

657 – Faire comprendre qu’on n’aime plus !

  Alignement central  / Titre intercalé  /Thème  amour

Forme ovale  /   Rimes égales   /  Fond accordé à  forme

Symbole de forme : flèche / Symbole de fond : direction

.

.

Fond

 .

Évocation de fond

.

657 6

.

Flèche tombant vers le bas,

Jusqu’au sol et ne remontera pas

Flèche vers le côté droit, sortie

Pointée vers direction.

 .

Symbolique 

 .

     Montrer une direction,

                    Le long de la ligne, en suivant  >

       Sens indiqué par pointe ;

                               Sur une carte géographique, boussole,

                                               La rose des vents est constituée d’un ensemble >

                            De flèches indiquant directions telles

       Que les points cardinaux.

                   Des flèches sont utilisées sur les

                                      Panneaux de signalisation, pour guider  >

                Nombre de voyageurs égarés.

                                  fr.wikipedia.org/wiki/fleche_(symbole)

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une flèche indique  une direction 

Et  s’il n’y en a qu’une : à suivre !

Mais, parfois, il y en a plusieurs,

Et dès lors, il faut faire un choix.

Ici,  elle indique  la porte, sortie,

Pas que du lieu,   aussi de sa vie.

C’est donc  à prendre au figuré ;

La flèche n’a qu’un sens : dehors.

Et si on lui adjoindra un coureur,

C’est lui dire qu’il y aura urgence !

.

.

Révision des croyances

.

Scénario

.

Le jeu d’amours est terminé, au suivant, pas de temps à perdre.

Une autre façon, plus personnelle et définitive de se quitter.

Mais rien n’empêche d’innover, de tourner en dérision.

 .

Visuels et textuels  >>

656 – Un dialogue, une dispute, une distanciation

Visuels et textuels >>

.

Un dialogue qui dérape

Se transforme  en une dispute,

Et se termine en une distanciation :

Quoi de plus fréquent,   plus commun,

En un couple, ce, qu’ils s’aiment ou pas,

C’est la loi du genre et on n’y coupe pas.

.

On entend éclats de voix, puis vaisselle,

Les nerfs à vif, ils déchargent leur fiel,

Pour ces deux-là, fini amour éternel.

.

Ne vous y fiez pas, le septième ciel

Les attend… pour les réconcilier,

Amour, histoire de  folle  à lier,

Mais,  si l’un  brise  une glace,

Miroir ne reflétera plus rien

.

Laissent… tous

Deux, chagrin.

.

Dialogue, dispute, distanciation

Quand  ces  trois dés  seront jetés,

Lors de quel côté vont-ils retomber,

L’amour, le conflit ou la séparation.

.

Premier, amants, s’adoreront,

Et pour le second, s’étriperont,

Pour le troisième  se casseront

Tout passe, lasse, tourne rond.

.

Premier cas : ils s’entretiennent

Pour le second … se contiennent,

Pour le troisième, ils se séparent,

Se lassent de baisers, de bagarres.

.

Si, à quarante ans : facile, de trouver

Un autre partenaire à aimer, contenter,

À cinquante, déjà plus difficile à garder,

À soixante : improbable  à  accrocher,

Et plus tard, un vœu pieu à oublier.

.

Si une dispute violente pressante,

Est cri du cœur  de plaignante,

La réconciliation sur  oreiller

Redonne de la force à baiser.

.

Lors la distanciation froide,

Parlera plus,  d’un ailleurs

Quand  tous  deux  partis.

.

Il est futile, voire inutile

De   tenter  de   recoller

Les   morceaux   brisés,

Lors le miroir, en entier,

Est cassé en plus de  mille.

.

.

Extensions

.

Il devient évident

Qu’ils ne pourront

Réparer les dégâts,

Même en y mettant

La meilleure volonté

Du monde, et voire en

Commençant de suite la

Psychothérapie du couple.

.

La colère, comme chacun sait, est mauvaise conseillère,

Elle aura entraîné  plus d’un divorce, plus d’une guerre,

Et pourtant, en cas de conflit aigu, plus que nécessaire,

Pour tirer  la sonnette d’alarme, crever une sale affaire

D’ailleurs personne non plus ne vous dira le contraire

Il faut attendre qu’elle avant de prendre une décision

Parfois s’en excuser, avoir été  sous coup d’émotion.

Toute dispute entraîne, de facto, une distanciation

Mais portera moins préjudice  s’il y a discussion.

.

Le dialogue sert, en premier lieu, à s’entendre

à échanger, information, opinions, décisions

mais il sert parfois à se créer des disputes,

autant qu’à les résoudre, normalement !

.

Il arrive que dispute éclate pour un détail

qu’on prend au pied de la lettre, qui étonne

faut comprendre que ce sera la goutte d’eau,

qui déborde et qui submerge comme tsunami.

.

Une dispute ce serait mots sur maux qui, selon,

dépassent largement sa pensée, font monter le ton

une pause s’impose pour reprendre un peu de recul

sinon vu de l’extérieur, des disputes semble ridicules.

.

.

656 – Calligramme 

 .

Un dialogue       *******            qui dérape

Se transforme        ******        en une dispute,

Et se termine en       *****     une distanciation :

Quoi de plus fré        ***   quent, plus commun

En un couple, ce,       qu’ils s’aiment ou pas,

C’est la loi du genre, et on n’y coupe pas !

On entend éclats de voix, puis vaisselle,

Les nerfs à vif, ils déchargent leur fiel

Pour ces deux-là, fini amour éternel

Ne vous y fiez pas, le septième ciel

Les attend… pour les réconcilier,

Amour, histoire de  folle  à lier,

Mais,  si l’un  brise une glace,

Miroir ne reflétant plus rien

.

Laissent… tous

Deux, chagrin.

.

Dialogue, dispute, distanciation

Quand  ces  trois dés  seront jetés,

Lors de quel  côté vont-ils retomber,

L’amour,   le conflit ou    la séparation !

.

Premier, amants      D    *    S        s’adoreront,

Et pour le second   I                      E     s’étriperont,

Pour le troisième  A                            T    se casseront

Tout passe, lasse   L                              U    tourne rond.

Premier cas : ils    O                               P s’entretiennent

Pour le second       G                             S  se contiennent,

Pour le troisième      U                       I      ils se séparent,

Se lassent baisers          E   *   D           et de bagarres.

Si, à quarante ans,           :              facile, de trouver

Un autre partenaire, à     D     aimer, à contenter,

À cinquante, déjà plus    I     difficile à garder,

À soixante improba       S      ble à accrocher,

Et plus tard, un vœu     T       pieu à oublier.

Si une dispute viol       A    ente pressante,

Est cri du cœur de     N     la plaignante,

La réconciliation      C        sur  oreiller

Redonne de la for    I        ce à baiser.

Lors la distanci     A     ation froide,

Parlera plus,        T     d’un ailleurs

Quand  tous       I      deux  partis.

Il est futile,     O      voire inutile

De tenter       N         de recoller

Les   mor    *    ceaux   brisés,

Lors le miroir,      en entier,

Est cassé en plus de  mille.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

656 4

.

Flacon probablement,

De parfum, mais de quoi :

De phéromones sexuelles

Ou d’attraction de peaux ?

.

On n’ose pas dire flacon parfum

Ou  alors  qui repousse, soudain :

Dieu sait si  les disputes sont aussi

Influencés par des phéromones.

 .

 Symbolique 

 .

Les phéromones,

Sont des combinaisons

De molécules complexes

Provenant  des  produits

De sécrétions des glandes

Que  l’on   dit   spécialisées.

.

Et la palme d’or des parfums

Revient jusqu’ici au Chanel n° 5

Qui rend les femmes irrésistibles

Grâce à  son musc, naturel, allié

À des essences subtiles secrètes.

.

Aujourd’hui, ce parfum  aurait

Perdu  ses principales  vertus,

Tant il ne serait plus composé

Comme  autrefois, matières

Premières naturelles  mais

De molécules synthétiques.

source : sciences-et-magie.com

.

Descriptif

 .

656 – Dialogue dispute : distanciation 

  Alignement central  / Titre cercle droit /Thème  conflit

Forme ovale   /   Rimes égales   /  Fond approché de forme

Symbole de forme : phéromone / Symbole de fond : phéromone

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

656 6

.

On n’ose pas dire flacon parfum

Ou  alors  qui repousse, soudain :

Dieu sait si les disputes sont aussi

Influencés par des phéromones 

 .

Symbolique 

 .

Les phéromones sont

Des substances sécrétées par le corps

Qui suscitent l’intérêt pour le sexe opposé

Et augmentent la libido et le désir sexuel.

Ils n’ont pas d’odeur et leur perception

Est subconsciente, il est donc impossible

De se défendre contre eux.

.

Tout le monde ne dégage pas

Des   phéromones   aussi  fortes.

Il existe sur le marché des parfums

Aux phéromones sous forme pure, inodore.

Grâce à eux, littéralement n’importe quelle

Personne, même la plus inconvenante,

Peut attirer l’attention de

Quelqu’un d’intéressant.

fr.pheromone-ranking.eu

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Qui dit phéromones, dit

Un attrait physiologique,

Auquel nul  ne résisterait :

Il ne faudrait pas confondre

Entre nécessaire  et suffisant.

Quelque chose en plus d’autre :

Substance, onde, parole, regard

Agirait autant en rapprochement.

 .

.

Non, pas d’accord du tout

.

Scénario

.

Schéma classique où le ton monte et les gestes s’amplifient,

puis c’est le silence, à quoi bon, aucun des deux ne lâche rien,

on ne va pas rester indéfiniment à se tourner le dos comme ça.

 .

Visuels et textuels >>

655 – S’avouer que sa vie de couple se termine !

Visuels et textuels  >>

.

Faut s’avouer que,

Faire un constat…de,

Ouvrir grand,  les yeux,

Lors c’est fini,  entre eux.

.

Après, une fois décider…que

Mieux vaut être seul que deux

Il faut voler  vers  d’autres cieux,

Sinon on se passe d’être amoureux.

.

C’est un désir  qui ne meurt  jamais :

Seuls : l’objet, fond,  forme,  changent,

Vont et viennent,  font  leurs  échanges,

Vie de couple, qui se  termine ou renait.

.

S’avouer que sa vie de couple se termine

Se disant est-ce échec ou simple constat

Après tant d’années communes passées

Où tout allait bien sans jamais  penser

Qu’un jour à l’autre ce serait terminé.

Et on peut s’en vouloir au désespoir

Ou se dire que l’on n’a rien à y voir,

C’est juste temps qui se sera passé,

Autre façon  venue  de vous aimer

Parce que  la vie vous a distancié.

 .

Une fois telles constatations faites,

Une fois cette discussion terminée,

Une fois cette décision, bien actée,

La mettre en œuvre  et se séparer,

Et dès lors,  autre futur, projeter.

.

Se porter vers aventure à venir

Pour peu qu’on la tient d’advenir,

Plutôt que ronger son frein désespoir

Lors autre rentrera tard chaque soir,

Vous ignore, vous zappe à  vos côtés.

.

Il se pourrait qu’un déphasage existe

Que chez l’un, un fond amour persiste,

Mais si au fil du temps, aucun ne résiste

Si aucun désir commun ne leur coexiste,

Faut songer à combler manque  sur liste.

.

.

Extensions

.

S’avouer que sa vie

De couple …  se termine,

Après avoir changé de formes,

Tout essayer n’est pas constat d’échec

Mais un passeport pour d’autres horizons.

Le premier pas franchi, autres suivent,

Opportunités font le reste.

Gardant en main son destin,

Le futur ne peut être pire que le présent.

.

Une période, un état de sa vie, son couple se termine

Péripétie utile pour rebondir ou pour y mettre fin

À chacun de savoir si c’est sérieux ou bénin :

C’est le temps, l’attitude, qui le détermine

On dit que c’est le sexe, jamais l’âme.

.

À partir de quand, l’on est convaincu

Que son couple bat de l’aile : c’est foutu !

La réponse la plus courante est, ça dépend,

 Ça se fait en plusieurs étapes ou brutalement.

.

On interroge  ses amis  pour voir  si l’on  fabule.

Pour eux, tout va bien, faut juste faire des efforts,

Dans  un couple, s’il y a dispute, chacun  a ses torts

Faut peut-être prendre de l’air  et sortir de sa bulle !

.

La question du pourquoi est parfois laissée en suspens

Ou on invente bonne raison paraissant vraisemblable :

On s’est trompé, pas la bonne personne : pas aimable

En bref, la confiance n’est plus, même si l’on ment.

.

Et pour finir, survient la question du comment

Qu’est-ce qu’on fait, l’on se donne du temps

Ou tout de suite, prend la porte, va-t’en

Surtout ne revient plus, adieu !

.

.

655 – Calligramme  

 .

Faut s’avouer que,

Faire un constat…de,

Ouvrir grand,  les yeux,

Lors c’est fini,   entre eux.

Après, une fois décider…que

Mieux vaut être seul que deux

Il faut voler  vers  d’autres cieux,

Sinon on se passe d’être amoureux

C’est un désir  qui ne meurt jamais :

Seuls : l’objet, fond, forme,  changent,

Vont et viennent,  font  leurs  échanges,

Vie de couple, qui se  termine, ou renait.

                                   A

S’avouer que sa vie de couple se  V   termine

Se disant est-ce échec ou simple    O   constat

Après tant d’années communes      U    passées

Où tout allait bien sans jamais     E    y penser

Qu’un jour à l’autre ce serait    R      terminé.

Et on peut s’en vouloir       :     au désespoir

Ou se dire que l’on        V   a rien à y voir,

C’est juste temps    I    qui se sera passé,

L’autre façon    E   venue de vous aimer

Parce que   *     la vie vous a distancié.

C ………………………

Une fois   O  telles constatations faites,

Une fois   U  cette discussion terminée,

Une fois   P  cette décision, bien actée,

La mettre  L    en œuvre et se séparer,

Et dès lors,   E     autre futur, projeter.

* ………….

Se porter vers      S      aventure à venir

Pour peu qu’on la    E     tient d’advenir,

Plutôt que ronger son   *   frein désespoir

Lors autre rentrera tard    T     chaque soir,

Vous ignore, vous zappe à      E        vos côtés.

Il se pourrait qu’un déphasage   R            existe

Que chez l’un, un fond amour        M      persiste,

Mais si, au fil du temps, aucun         I     ne résiste

Si aucun désir commun ne leur         N      coexiste,

Faut songer à combler manque          E       sur liste.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

655 4

.

Quelque objet décoratif

Tout  aussi  bien   qu’une

Lampe économe moderne

 À leds  au lieu d’une ampoule

.

Une lampe avec ampoule, éclaire

le fond de sa pensée de son couple,

l’ampoule peut s’obscurcir, se briser,

tant et si bien la forme évoque le fond.

.

La silhouette de cette lampe

 De chevet se distingue à peine 

Par conséquent n’éclaire plus

Sauf si changement ampoule.

  .

Symbolique 

 .

La lampe

Représente un point

De lumière en l’obscurité.

Par analogie, elle symbolise

Notre  entendement  dans la

Confusion mentale profonde,

Et voire encore la révélation

D’un savoir  enfoui, caché.

D’ailleurs telle expression

« Éclairer sa lanterne« ,

Qui signifie clarifier

Quelque chose,

Exprime bien cette

Notion de savoir

Qui est dévoilé.

1001 symboles

.

Descriptif

.

655 – Avouer : vie de couple se termine  

  Alignement central   /  Titre serpente  / Thème  couple

Forme conique/ Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : lampe /  Symbole de fond : ampoule

.

.

Fond

 .

Évocation

.

655 6

.

La silhouette de cette lampe

 De chevet se distingue à peine 

Par conséquent  n’éclaire  plus

Sauf si changement ampoule.

.

Symbolique

.

L’ampoule, est

Le symbole de l’idée

Qui   jaillit  sans  qu’on

L’ait vraiment cherchée :

Hasard heureux ou erreur

Fructueuse, ou sérendipité !

Qu’il   s’agisse   d’une  lampe

À  huile, à  pétrole   ou  d’une

Lampe  moderne, électrique,

Elle symbolise  l’énergie que

Nous contrôlons, celle  que

Nous maîtrisons. Dans la

Bande dessinée, dessin

L’apparition  d’une

Idée est présentée

Par l’ampoule qui

S’allume au-dessus

Tête personnage.

 .

.

Corrélations

Fond/forme

.

Lors la lampe s’allume,

Éclaire, plus ou moins fort,

De façon directe, ou indirecte

Selon que l’on voudra tout voir

Ou être plus dans une intimité

Pour la lecture voire le sexe

Elle éclaire aussi l’esprit,

Dissipe tout ombre

Qui l’encombre

Au  salon

Ou au lit

 .

.

C’est râpé, foutu, terminé

.

Scénario

 .

Les explications prennent la tournure d’une dispute de couple,

tant et si bien qu’à la fin, à bout d’arguments, ils se séparent,

se rapprochent à nouveau pour se réconcilier ou se quitter !

.

Visuels et textuels  >>

654 – Une blessure profonde d’amour-propre

Visuels et textuels  >>

.

Amour-propre est

Le propre  de l’amour,

Mais amour de soi-même :

Il en faut, un peu mais pas trop

Sinon, sa susceptibilité le pourrira.

.

La blessure est d’autant plus profonde,

Qu’elle sera infligée par être qui est aimé

Sur son point faible, elle est bien frappée

Dans un défaut de son épaisse cuirasse.

.

Concerne prestation sexuelle,

Concerne apparence corporelle,

Concerne présence émotionnelle,

Concerne  passion  intellectuelle.

Concerne conscience spirituelle

.

Blessure profonde d’amour-propre

Comment  se ferait elle,  et par qui,

Au point d’en jeter le vrai opprobre,

Sur tous ceux qu’on aime, jusqu’ici.

 .

Elle peut autant concerner  le sexe,

En  cas  d’impuissance  ou  frigidité,

Qui feraient mal  à amour  complexe

Si belle harmonie, n’est plus trouvée.

 .

Elle peut  autant  concerner le corps,

Si l’un est trop gros, autre trop mince

Ne feront plus  velte,  que tout grince,

En leurs démarches, en corps à corps.

 .

Elle peut  aussi  concerner  le  cœur,

Si en poignardant profonde douleur

Elle mettrait trop de temps, heures,

À retrouver le rythme  du bonheur.

 .

Elle peut aussi concerner … l’esprit,

Si l’autre contesterait tout argument,

Qui pourtant bien, et fort logiquement,

Paraissait d’évidence tout bien compris.

 .

Elle peut,  enfin,  concerner …….….. l’âme

Si elle aura perdu sa couleur, et sa flamme,

Qui dans cette vilaine tromperie, vous damne

Voire, à l’enfer d’un vrai rejet, vous condamne.

.

Mais lors il s’agirait des cinq blessures à la fois,

Il n’y a plus d’espoir : il n’y a plus  qu’une croix,

Qui, plantée en un être écorché, déchiré, blessé,

Vous empêchera, à jamais, de vous réconcilier.

.

.

Extensions

 .

Blessure invisible

Mais pas… anodine,

Elle est imperceptible

Des gens, de l’extérieur,

Ravageuse,  de l’intérieur.

Elle mettra plus longtemps

À se guérir que  nombre de

Blessures physiques, du fait

Que la confiance, perdue, ne

Se restaure, qu’avec le cœur,

Avec sentiment de confiance.

.

Le sexe, le corps, le cœur, l’esprit, l’âme :

Comme nous  avons cinq sens, principaux,

Nos cinq éléments complémentaires, vitaux,

Lors il suffit que l’un d’eux manque, défaille

Pour que nous soyons en état de blessure

Et que l’ensemble vacille ou … déraille

Et pour que l’on se sente diminué.

.

Le sexe, le corps, le cœur, l’esprit, l’âme,

S’il en manque un il y aura  comme fêlure

Qui peut se ressentir sur les quatre autres,

.

S’il y en aura  deux  ou trois : une blessure,

Appelée, communément,   d’amour-propre,

Qui détruit la confiance  en autre  et en soi.

.

On parle de sexe usurpé,   de corps bafoué,

De cœur déchiré, voire d’esprit tourmenté,

Sans compter d’âme totalement souillée !

.

.

Amour-propre est

Le propre  de l’amour,

Mais amour de soi-même :

Il en faut, un peu mais pas trop

Sinon, sa susceptibilité le pourrira.

La blessure est d’autant plus profonde,

Qu’elle est infligée par l’être qui est aimé

Sur son point faible, elle est bien frappée

Dans un défaut de son épaisse cuirasse.

Concerne      prestation          sexuelle,

Concerne     apparence     corporelle,

Concerne  présence  émotionnelle,

Concerne passion intellectuelle,

Voire conscience spirituelle.

.

Blessure profonde   B    d’amour-propre

Comment  se ferait   L     elle,  et par qui,

Au point d’en jeter   E     le vrai opprobre

Sur tous ceux qu’     S  on aime, jusqu’ici.

U

Elle peut autant      R   concerner  le sexe,

En cas d’impuis      E    sance ou frigidité,

Qui feront mal à     *    l’amour  complexe

Lors belle harmo    P   nie est non trouvée.

R  ….

Elle peut autant   O      concerner le corps,

Si l’un est trop      F  gros, autre trop mince

Ne feront plus      O  svelte, que tout grince,

En leurs démar   N   ches, en corps à corps.

D   ………

Elle peut aussi   E        concerner . le cœur,

Si en poignar     *    dant profonde douleur

Elle mettrait     D     trop de temps, heures,

À retrouver        ‘       le rythme du bonheur.

A   …………..

Elle peut aussi   M         concerner … l’esprit,

Si l’autre con       O     testerait tout argument,

Qui, pourtant       U   bien, et fort logiquement,

Paraissait d’évi     R    dence, tout bien compris.

– …………..

Elle peut enfin         P        concerner …….….. l’âme

Si elle aura perdu    R       sa couleur, et sa flamme,

Qui dans cette vilai   O     ne tromperie, vous damne

Voire à l’enfer d’un    P     vrai rejet, vous condamne.

R …………

Mais lors il s’agira     E    des cinq blessures à la fois,

Il n’y a plus d’espoir     !       il n’y a plus qu’une croix

Qui, plantée en un être  *   écorché, déchiré, blessé,

Vous empêchera, à jamais, de vous réconcilier.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

 .

654 4

.

Silhouette  de  femme,

Statique, toute droite,

En pleine tristesse 

D’amour-propre ?

Femme debout, les bras croisés

Qui réfléchit à sa tristesse

D’avoir été déçue, bafouée,

Frustrée, blessée, en elle-même.

 .

 Symbolique 

 

Certaines femmes se plaignent

D’être  considérées, bien  qu’aimées,

Comme des objets par leurs partenaires.

La femme se refuse d’être un objet pour l’autre,

.

Mais simultanément, désire inconsciemment l’être

Elle fait tout, ou voire elle accepte tout pour l’être.

.

Cela ne doit pas être forcément assimilé

Avec le masochisme de structure :

C’est la force, même, de l’amour,

Qui pourra, dans certains cas,

Déclencher fonctionnement

Pervers dans un couple.

cairn.info/revue-clinique

.

Descriptif

 .

654 – Blessure profonde d’amour-propre   

  Alignement central     /    Titre droit    /   Thème  égo

Forme anthropo/ Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme /  Symbole de fond : tristesse

.

Fond

 .

Évocation 

.

654 6

.

Femme debout, visage fermé

Qui réfléchit à sa tristesse

D’avoir été : déçue, bafouée,

Frustrée, blessée, en elle-même.

 

Symbolique

La tristesse est une émotion,

Qui traduit une douleur émotionnelle

Associée ou caractérisée par des sentiments

Désespoir, chagrin, impuissance, déception.

Elle peut se manifester par des pleurs,

Une perte d’appétit ou encore

Une perte de vitalité.

.

Dans les cas les plus sévères,

La tristesse peut entrainer une léthargie

Plus ou moins profonde, ou  isolement social.

Souvent, un état passager, bénin, sans risque.

Mais si ce sentiment s’installe, durablement,

Ou s’aggrave, il est important de se confier

Ou consulter un professionnel de santé.

Source : passeportsante.net/fr/Maux/

Symptomes/Fiche.aspx?doc=tristesse

 .

.

 Corrélations

Fond/forme 

 .

Manquer d’amour-propre est faire preuve de trop d’humilité

« Vous êtes bien trop modeste, vous mériteriez des félicitations »

En avoir de trop est avoir une haute opinion de sa personne

« Vous êtes bien prétentieux,  et trop imbu  de votre personne »

.

Mots clés : opinion, valeur, jugement, dignité, appréciation,

Mais la blessure d’amour-propre est bien en deçà et au delà

Personne ne la sait ni ne la voit, elle est  comme  un cancer 

Et elle laisse lourdes traces sur la perte de confiance en soi

Blessure à l’âme, dit-on parfois, tellement intime, secrète !

 .

.

Racine «Ariane, ma sœur 

de   quel   amour,  blessée,

vous mourûtes aux bords

où vous fûtes laissée ! « 

.

Scénario

.

On sent cette femme blessée, qui sait humiliée, par qui, pourquoi,

qui se cache derrière son bol de petit déjeuner, timide, apeurée,

tant lors blessure profonde, l’on n’imagine ses répercussions !

 .

Visuels et textuels  >>

653 – A chaque couple, ses joies et ses peines !

Visuels et textuels  >>

.

Joies et peines,

Mélange bohème,

Couple se promène :

Péniblement, enchaine.

.

Joies et peines,

Joies que l’on se crée

Et peines que l’on recrée

Selon sa chance ou déveine.

.

Joies et peines

En amour ou en haine

Se transforment en routine

Si un renouvellement patine.

.

Joies et peines

Sans joie et sans peine,

Chacun fait et défait…son lit

Comme chacun fait, refait sa vie !

.

À chaque couple, ses joies, ses peines

Un mélange des deux,  fin de semaine,

Produits par impressions qui trainent

Mais qui seront saines ou voire vaines.

.

Le temps  évolue, tel  un arc tendu,

Par le stress, et, les efforts perdus,

Décoche ses flèches contre vertus,

Faisant mouches en points battus.

.

Il y aura les joies, que l’on se crée,

Il y aura les peines que l’on subit :

Premières, fruits amours secrets,

Dernières : nos espoirs, anéantis.

.

J’ai peine à croire que l’on s’aime

Bien plus encore que l’on se hait

Entre les deux  qu’est-ce  qui fait

Qu’on tient le coup quand même.

.

La force  de  l’habitude, la routine,

Changent  notre amour, en estime,

Quand elle nous berne en sourdine,

Par une tromperie bien trop intime.

.

Et lors un jour, le réveil sonnera la fin

De la récréation voire de notre illusion,

Que nous  vivons,    à deux, à l’unisson,

Vie  bien  remplie  du même  quotidien.

.

Et lors trop de distances se seront établies,

La force pour les franchir … pour les réunir,

Est trop importante tellement que pour en finir,

Chacun fait son choix, défait son lit … refait sa vie !

.

.

Extensions

 .

À chaque couple, ses joies, ses peines :

Celles que l’on pousse, celles que l’on traine.

«Être unis pour le meilleur comme pour le pire ».

Certains ne partagent avec leurs amis, leurs familles,

Que leurs joies, gardant, pour eux, leurs peines,

Tandis que d’autres font tout le contraire,

Comme pour s’en distraire ou soustraire.

.

Il y a ceux qui pour les joies sont à la peine :

Peine à jouir, à s’en réjouir, à s’en épanouir,

Lors ils se déclareront inaptes au bonheur.

.

Les joies se lisent sur les visages, ouverts ;

Tandis que les peines, sur visages fermés.

Parfois l’écoute, l’humour et compassion

Dérident un peu les tensions trop fortes

Ou trop proches  d’une  vive  explosion.

.

Détecter  l’état de solidité  d’un couple

Est œuvre difficile, il ne faut s’en tenir

Ni aux comportements… ni aux dires ;

Il faudrait être souris dans la chambre,

Dans le secret de leurs rapports intimes,

Dans leurs négociations  des  compromis.

.

On dit parfois que l’enfant, c’est la joie et la peine, à l’état pur.

Cette innocence se transforme en joies et en peines amoureuses

L’état adulte tente de conserver des joies et peines raisonnables,

Et  la vieillesse, de se délecter d’une nostalgie morose, des deux !

Tout cela dépend beaucoup de nous, et quel que soit notre âge !

Quel que soit les peines, avec le temps, si tout s’est bien passé,

On ne gardera que le meilleur si l’on est d’un bel optimisme.

Voilà qui relativise bien des choses sur l’enfance, vieillesse

Qui fait que ce qui compte avant tout c’est la tendresse.

.

S’il n’existait pas des peines,

Il n’y aurait non plus de joies :

On serait sans émotion aucune,

Pas plus compassion d’infortune

.

Ce qui est valable pour les couples,

L’est aussi pour tous et pour chacun

Sinon on aurait le choix  entre n’être

Qu’animaux ou remplacés par robots.

.

Une peine de cœur ne ressemblera pas

À peine de perdre quelqu’objet précieux

Car les humains ne se remplaceront pas,

Les objets n’auront jamais de vraies joies.

.

.

Épilogue

.

Chaque couple a quelque chose

Un fond commun qui se dit rose,

Qu’on dit être  amour réciproque,

Que proximité, intimité, provoque.

***

Il est fait tout autant de joie et peine,

Joie si l’autre nous comprend, satisfait,

Peine si l’autre devient un peu rengaine :

Nul ne sait de quoi lendemains seront fait.

***

Notre liberté  d’être ce que  l’on veut,

Voire ce que l’on est

L’Amérique l’aurait promis et à tous :

On voit ce qu’il en est.

Il ne reste que de cette belle promesse,

Qu’une statue, fétiche

Dont nombre de touristes… s’entichent.

 Le couple terre/liberté

N’a pas pesé longtemps dans la balance

Flamme est retombée.

***

Comme on ne compte pas quand on aime,

Pour l’autre on ne ménage sa joie et peine :

Comme le dit si bien Mirabeau, le pont tient

L’eau coule, quel que soit son cours, bas, haut

La joie reviendra toujours  après chaque peine,

Pour peu on ne se laisse pas prendre par haine !

.

.

653 – Calligramme  

 

Joies et peines,

Mélange bohème,

Couple se promène :

Péniblement, enchaine.

Joies et peines,

Joies que l’on se crée

Et peines que l’on recrée

Selon sa chance ou déveine.

Joies et peines

En amour ou en haine

Se transforment en routine

Si un renouvellement patine.

Joies et peines

Sans joie et sans peine,

Chacun fait et défait…s on lit

Comme chacun    fait, refait sa vie !

C

À chaque couple    O ses joies et peines

Mélange  des deux    U   fin de semaine,

Produits d’impressions  P   qui trainent

Et qui  seront saines ou      L      vaines !

Le temps  évolue, tel  un arc  E     tendu,

Par le stress, et, les efforts      :   perdus,

Décoche ses flèches  contre   J    vertus,

Faisant mouches en points   O    battus.

Il y aura les joies, que l’on    I    se crée,

Il y aura les peines que l’on  E      subit :

Premières, fruits amours     S     secrets,

Dernières : nos espoirs,    *    anéantis !

J’ai peine à croire que     E    l’on s’aime

Bien plus encore que     T     l’on se hait

Entre les deux  qu’est   *       ce  qui fait

Qu’on tient le coup     P    quand même.

La force  de  l’habi   E   tude, la routine,

Changent  notre    amour, en estime,

Quand elle nous    N  berne en sourdine,

Par une tromperie E   bien trop intime.

    S

Et lors, un jour, le réveil  sonnera  la fin

De la récréation voire de notre illusion,

Que nous  vivons,    à deux, à l’unisson,

Vie bien remplie  du même  quotidien !

Et lors trop de distances se sont établies,

La force pour les franchir… pour les réunir,

Est trop importante, tellement que pour en finir,

Chacun fait son choix, défait son lit … refait sa vie !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation  

.

653 4

.

C’est un haut piédestal,

Pour  sûr, oui… mais

 Pour quelle statue

De la Liberté ?

.

Que vient faire statue de la Liberté

entre couples, ses joies, ses peines :

symbole d’espoir pour des immigrés

si fait que la forme évoquera le fond.

.

La statue de la Liberté

Telle qu’érigée à New York :

La liberté d’être ce que l’on est,

Valable pour soi, pour un couple.

 .

Symbolique 

 .

La statue de la Liberté

Sculpture  fut confiée,  1871,

Au français Auguste Bartholdi

Et  l’énorme  socle   permettant de

Porter  hauteur 46 mètres à 93 mètres,

Pour un total de  225 tonnes,  à une collecte

Des fonds américaine mais les travaux s’arrêtèrent

Aux fondations, suscitant critiques de la presse américaine

Face au projet jugé démesuré. Le journaliste Joseph Pulitzer,

Précurseur de la presse d’investigation engagée  socialement

Accepta  de  mobiliser les  premières pages  de son  quotidien

New York world pour récolter plus d’argent, gagnant aussi

Grâce à ce geste 50 000 nouveaux abonnés.

fr.wikipedia.org/wiki/Statue_de_la_Liberte

.

Descriptif

.

653 – Chaque couple : joies et  peines 

  Alignement central  / Titre serpente  / Thème  couple

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : statue /  Symbole de fond : Liberté

.

.

Fond

 

Évocation de fond

.

653 6

.

La statue de la Liberté

Telle qu’érigée à New York :

La liberté d’être ce que l’on est,

Valable pour soi, pour un couple.

 .

Symbolique de fond

 .

Le but de la statue de la Liberté

Était de sceller l’amitié entre la France

Et   les   États-Unis, à   cette   époque   où

Le pays redevenait  tout juste  républicain

C’est un symbole qui tendrait à disparaître,

Les deux pays ont des divergences politiques.

.

D’ailleurs, bon nombre d’américains ignorent

L’origine de la statue, ne voient en elle qu’une

Démonstration  des   prouesses   techniques

Dont est capable leur pays d’Amérique…

Ce qui peut faire rire les Français,

Constructeur de la statue !

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Je ne vais pas vous en faire

 Toute une poésie, tant d’autres

En auront fait des … centaines,

Plus  inspirées  que les miennes,

Simplement rappeler  l’essentiel.

Sa vue était  comme  voir le ciel,

S’éclairer après  mois de misères

Comme on voit trop sur Terre :,

Eldorado qui comme les autres

Traduira autant bas que hauts.

 .

.

Apollinaire le dit mieux que moi

.

Scénario

.

Une ombre plane souvent sur un jeune couple,

sa maturité fait naître comme un attachement,

qu’ils conserveront tout au long de leur vieillesse.

 .

Visuels et textuels  >>

652 – Ma lettre de rupture, jetée au feu, brûle

Visuels et textuels  >>

.

Une  belle lettre  de rupture,

Peut contenir trois mots,

Du genre : je te quitte

Pour faire au plus vite

Ou cent si je suis dispo

Voire  mille si  je m’étale.

.

Je peux la bruler

Suite renoncement,

Comme peux l’adresser

Au mauvais appartement.

.

Pour finir je peux la publier

Sur  le réseau  d’amis, privés

À charge, pour eux,  de révéler

Qu’elle est la dernière informée.

.

Je peux aussi, lui  téléphoner pour

Lui demander de nous rencontrer,

Afin  de signifier  et de  vive  voix :

Notre aventure est bien terminée.

.

Lettre adressée  à l’être, accroché

Peut autant le libérer que le tuer

Chaque mot compte, sera pesé,

À l’aune franchise, sincérité.

.

Ma  lettre  de  rupture

Jetée  au  feu, brûle :

J’ai  regardé, hagard,

Se consumer mon amour !

.

Elle est partie en fumée, en l’âtre,

Du salon de ma grande et belle cheminée.

.

Ce n’était que brouillon avant de mettre au propre,

Ou au figuré sinon à la figure de celui qui m’aura trompé,

Non pas par le sexe mais bien plus par le sentiment premier.

.

Ce qui était écrit tient en peu de mots car à quoi bon s’étaler

Lors rideau de la pièce vient de tomber pour la dernière

Tant par correspondance je l’ai vu, lui aussi, brûler.

.

Correspondance confiée bien  après, au postier,

À la donner en mains propres avec récépissé

Destinataire chez nouvelle partenaire.

.

Elle m’est revenue avec cette mention :

« N’habite pas, ou plus, à cette adresse »

Fallait s’attendre  à ce gage  de tendresse

Soufflé, je présume, par duplice maitresse.

.

Je n’ai plus qu’à la poster sur le réseau Facebook

Afin que cette nouvelle fasse le buzz dans le quartier,

Et que je me sente obligé de la rectifier ou la confirmer.

.

Mais non, finalement … sagement, j’attendrai son retour,

Nous aurons une discussion, face à face, sur notre amour

.

.

Extensions

 .

Toute affaire de couple

N’est que l’affaire de ce dernier.

Personne d’autre ne peut s’immiscer

En draps lit conjugal pour compter les coups,

Voir qui fait du bien ou du mal, comment cela

Peut évoluer dans le temps et les événements.

.

Combien  se précipitent, premier dérapage,

Voire soupçon, pour finir par comprendre

Qu’il y a eu maldonne ou confusion mais

Dont son rétropédalage ne marchera

Pas  dans  toutes  les  conditions.

.

Voilà, j’en ai fini avec la lettre,

Écrivez-moi la vôtre, postez-la,

Je la ferai bruler en un grand feu

Et alors, un grand émoi, me saisira

À l’idée que votre braise m’enflammera.

.

Jeter une lettre de rupture comme brouillon en une poubelle

Ou la brûler rageusement dans le feu pour faire tout disparaître

Dans le premier geste, on pourra vite se ressaisir puis la modifier

Dans le second c’est comme une bêtise qu’on regrette, qu’on annule

Ce qui brûle, n’est pas que  le papier, l’encre, le contenu : l’intention,

La décision, l’action même de mettre fin à un amour auquel on tient.

.

Une lettre de rupture amoureuse

 Peut être soit courte, soit longue,

Mais doit aller droit à l’essentiel,

 Et claire pour éviter ambiguïtés !

.

C’est loin d’être un exercice facile

Si on veut rester en bonne entente,

Moindre froissement amour propre,

Et c’est l’oubli définitif, mort, enterré.

.

C’est pourquoi, un brouillon et relecture

Après nuit de sommeil  avant de l’envoyer

Est plus que conseillée,  est recommandée :

Arrive que, le lendemain, le contenu change.

.

Il m’est arrivé d’en écrire  mais  ce n’est qu’en

Troisième réécriture que j’ai trouvé mes mots

Qui convenaient en vue d’adoucir la rupture

Et la suite m’a donné raison, lors amitié.

.

.

652 – Calligramme 

 .

Une  belle lettre  de rupture,

Peut contenir… trois mots,

Du genre : L   Je te quitte

Pour faire  E   au plus vite

Ou cent si   T   je suis dispo

Ou mille si   T       je m’étale.

Je peux la    R              bruler

Suite renon   E             cement,

Comme peux  *           l’adresser

Au mauvais     D     appartement.

Pour finir je      E     peux la publier

Sur le réseau        *          d’amis, privés

À charge, pour       R          eux,  de révéler

Qu’elle est la der      U            nière informée.

Je peux aussi, lui      P            téléphoner pour

Lui demander de       T            nous rencontrer,

Afin de signifier         U             et, de vive voix :

Notre aventure           R                 s’est terminée

Lettre adressée        E         à l’être, accroché

Peut autant le        *     libérer que le tuer

Chaque mot com  J        pte, sera pesé,

À l’aune franc    E    hise, sincérité.

T

Ma lettre   É de rupture

Jetée  au    E feu, brûle :

J’ai regardé   *    en hagard,

Se consumer  À      un amour

U

Elle est partie en fumée, en l’âtre,

Du salon de ma grande et belle cheminée.

Ce n’était que brouillon     *   avant de mettre au propre,

Ou au figuré sinon à la figure F       de celui qui m’aura trompé,

Non pas par le sexe mais bien  E     plus par le sentiment premier.

Ce qui était écrit tient en peu  U    de mots car à quoi bon s’étaler

Lors rideau de la pièce vient  *         de tomber pour la dernière

Tant par correspondance    B        je l’ai vu, lui aussi, brûler.

Correspondance confiée  R         bien  après, au postier,

À la donner en mains    Û       propres avec récépissé

Destinataire chez         L         nouvelle partenaire.

Elle m’est revenue   E    avec cette mention :

« N’habite pas, ou plus, à cette adresse »

Fallait s’attendre à ce gage de tendresse

Soufflé je présume par duplice maitresse.

.

Je n’ai plus qu’à la poster sur le réseau Facebook

Afin que cette nouvelle fasse le buzz dans le quartier,

Et que je me sente obligé de la rectifier ou la confirmer.

Mais non, finalement … sagement, j’attendrai son retour.

Nous aurons une discussion, face à face, sur notre amour.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

652 4

.

Deux formes superposées

Et dont le tout ressemble

À une lampe allumée 

À bien la regarder !

.

Une lampe pour regarder le contenu

d’une lettre, bien écrite, à la main ,

il n’en faut pas plus  pour évoquer

une forme qui approche le fond.

.

Cette même lampe peut servir,

À lire une lettre d’amour,

Tout autant que de la brûler puis

À  la regarder se consumer.

 .

Symbolique 

.

La lampe,

Qu’elle soit électrique,

À huile ou à pétrole,

Représente toujours une

Lumière intérieure,

Une énergie,

Des capacités,

Des talents que

Nous maîtrisons.

C’est l’homme qui maîtrise

La lumière avec un certain pouvoir

D’allumer et d’éteindre, elle est le symbole

De la connaissance : on apprend, de jour

En jour, à mieux se connaître, on évolue

Grâce à ces informations et ces savoirs.

.

Descriptif

.

652 – Lettre de rupture, jetée au feu, brûle

  Alignement central     /   Titre droit      /   Thème  feu

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : lampe  /  Symbole de fond : regarder

.

Fond

 .

Évocation

.

652 6

.

Cette même lampe peut servir,

À lire une lettre d’amour,

Tout autant que de la brûler puis

À  la regarder se consumer.

 .

Symbolique 

 .

Le regard est chargé

De toutes passions de l’âme

Et doté  d’un pouvoir magique

Qui lui confère terrible efficacité.

Instrument des ordres intérieurs :

Il tue, il fascine, il foudroie, séduit

Et ce d’autant qu’il exprime la vie.

Les  métamorphoses  du  regard

Ne révèlent pas seulement celui

Qui regarde  mais aussi celui

Qui est regardé/regardant.

 .


.

Corrélations

 .

Liens fond/forme 

 .

On peut lire une lettre à la lumière

D’une belle lampe à pétrole, allumée,

La bruler au feu de cette même lampe 

Ce sont des usages contraires d’un feu

À savoir briller  puis se consumer !

.

L’amour éclaire aussi, et autant,

S’il ne se limite pas qu’au pieu.

Lettre que l’on brule sera l’acte

De destruction,  renoncement

Avec un point de non-retour,

Bien loin du parfait amour !

 .

.

Bien belle lettre, bien belle écriture

.

Scénario

.

Ma lettre de rupture, n’est pas argumentée, est désolée,

brûle, comme une allumette, en flammes, en un instant,

en dernier éclat d’existence, vit amour au delà de mort.

 .

Visuels et textuels  >>

651 – Je ne suis pas l’homme qu’il te faut !

Visuels et textuels   >>

.

Je ne suis pas ceci,

Ni cela, loin s’en faut,

En bref, ne suis pas celui

Que pour un couple, te faut.

Je suis cheval  et pas taureau,

Je ne suis pas bon, pas salaud,

.

Ne suis qu’homme et pas loup,

Et cela fait un peu … beaucoup.

Étalons, et talons, étalons-nous,

Qualités, et défauts : déclinons.

Tu n’es pas, non plus… déesse :

Juste  enfant  mère,  promesse.

C’est là  surtout, où le bât blesse.

 .

Je ne suis pas l’homme qu’il te faut !

Je ne suis pas  l’homme qui te vaut,

Je ne suis pas,  cet  homme … beau

Que  tu  souhaites   comme  cadeau

Bien que quelque chose me dira que

J’ai malgré tout, ma place près de toi,

Qu’elle soit : de fait, d’amour, de droit

Essentiel est que, nous deux, heureux.

.

Je ne suis pas l’homme  qu’il te faut !

Je suis : cheval, bouc  ou … taureau,

N’importe lequel,   de ces animaux,

Que tu aimes bien en ton hameau,

Mais quelque chose me dit que, si,

Si je me transforme… homme-loup,

Je pourrai t’approcher, pour le coup,

Pour mieux te dévorer de mes yeux.

 .

 Je ne suis pas l’homme qu’il te faut !

Je ne suis pas assez bon, ou  salaud,

En restant entre, pas assez, et trop,

Je manque bons gestes, bons mots

Mais  quelque chose me dit que, si

Je deviens un homme imprévisible,

Je cache mon âme dans …l’invisible,

L’offre, cadeau nouveau, merveilleux.

 .

Si je ne suis pas l’homme qu’il te faut !

Je ne suis pas, déjà, j’espère, de  trop :

À pied, à cheval, au trot ou au galop,

Te conquérir, je ferai, ce qu’il faut,

Mais quelque chose me dit que si

Nous n’avons pas  épuisé le rêve

Qui  ferait, notre  vie, trop brève,

Tu ne   peux  perdre  l’amoureux.

 .

Ne suis pas l’homme qu’il te faut,

Ne suis pas l’homme qui : à mots

Couverts, t’aura promis berceaux,

Où nos enfants  seraient des faux,

Mais, quelque chose me dit que si

Leur réalité l’emporte, aujourd’hui.

.

.

Extensions

 .

Je ne suis pas l’homme qu’il te faut.

Combien de fois, me le suis-je répété,

L’ai-je, moi-même, vérifié, et pourtant,

Je persévère, et, pourtant, ne désespère,

Que ton choix ne bascule, en ma faveur

Et je profite des tiennes à toute heure.

Je ne suis pas homme, je suis faux.

Est-ce la même chose ou c’est

Parce  que  je  ne  te  vaux.

Je peux me poser mille

Et  une  fois  ces

Questions sans

Trouver   la

Réponse

Il faut.

.

L’homme qu’il faut : sur plus d’un milliard, y a ce qu’il faut

Eh bien, parfois, non, ce n’est pas qu’elle ne trouverait  pas,

Mais celui qui l’approche, qu’elle rencontre ne convient pas

Trop intériorisé, extériorisé, trop intellectuel ou exubérant

Problème de fond est qu’il n’existe pas pour elle autre que

Dans son fantasme, son illusion, son rêve, non en réalité

Qui est finalement régulateur de toute chose sur Terre.

De là à imaginer de manière obsessionnelle et le dire

Que son conjoint n’est pas le bon, qu’un pis-aller !

.

Qu’est-ce ça peut bien vouloir dire :

« Je ne suis pas  l’homme  qu’il te faut »

On dirait presque une erreur de casting,

On ne pourra pas tourner la scène prévue.

.

On peut modifier un tantinet la phrase

« Je ne suis pas  l’homme  qui  te  vaut »

Ça aura au moins le mérite d’être clair,

À chacun de juger si c’est vrai ou faux.

.

On peut même aller plus loin,  jugement

« Je ne suis pas  l’homme  sans   défaut»

Mais qui peut bien l’être, sauf être ange,

On touche à des commentaires abyssaux.

.

.

651 – Calligramme 

.

Je ne suis pas ceci,

 Ni cela, loin s’en faut,

   En bref, ne suis pas celui

      Que pour un couple, te faut.

          Je suis cheval  et pas taureau,

             Je ne suis pas bon, pas salaud,

                Ne suis qu’homme et pas loup,

                   Et cela fait un peu … beaucoup.

                     Étalons, et talons, étalons-nous,

                     Qualités, et défauts : déclinons.

                    Tu n’es pas, non plus… déesse :

                  Juste  enfant  mère,  promesse.

                 C’est là  surtout, où le bât blesse.

JE NE SUIS              

                Je ne suis pas l’homme qu’il te faut !

           Je ne suis pas  l’homme qui te vaut,

       Je ne suis pas,  cet  homme … beau

    Que  tu  souhaites   comme  cadeau

  Bien que quelque chose me dira que

J’ai malgré tout, ma place près de toi,

Qu’elle soit : de fait, d’amour, de droit

Essentiel est que, nous deux, heureux

 PAS L’HOMME          

Je ne suis pas l’homme  qu’il te faut !

 Je suis : cheval, bouc  ou … taureau,

    N’importe lequel,   de ces animaux,

       Que tu aimes bien en ton hameau,

            Mais quelque chose me dit que, si,

                 Si je me transforme… homme-loup,

                      Je pourrai t’approcher, pour le coup,

                        Pour mieux te dévorer de mes yeux.

            QU’IL TE FAUT ! 

                           Je ne suis pas l’homme qu’il te faut !

                            Je ne suis pas assez bon, ou  salaud,

                             En restant entre, pas assez, et trop,

                              Je manque bons gestes, bons mots

                                Mais  quelque chose  me dit que, si

                                 Je deviens un homme imprévisible,

                                Je cache mon âme dans …l’invisible,

                               L’offre, cadeau nouveau, merveilleux.

           .

                          Si je ne suis pas l’homme qu’il te faut !

                        Je ne suis pas, déjà, j’espère, de  trop :

                    À pied, à cheval, au trot ou au galop,

                   Te conquérir, je ferai, ce qu’il faut,

                    Mais quelque chose me dit que si

                       Nous n’avons pas épuisé le rêve

                          Qui ferait, notre vie, trop brève,

                              Tu ne   peux  perdre  l’amoureux.

           .

                                Ne suis pas l’    homme qu’il te faut,

                                 Je ne suis pas l’    homme qui, à mots

                               Couverts, t’aura        promis berceaux,

                             Où nos enfants         seraient des faux,

                             Mais, quelque          chose me dit que si

                                 Leur réalité l’em              porte, aujourd’hui.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

651 4

.

Un  très bel animal

Se dressant debout :

 Un cheval, surement, 

Mais sans son cavalier

.

En voilà bien un bel étalon,

Avec lequel on peut t’entendre.

 Je ne suis qu’un cheval de trait,

Je n’en ai pas d’un pur-sang.

 .

Symbolique

 .

Une croyance ancrée

En la mémoire des peuples

Associe l’origine du cheval

Aux  ténèbres  d’un  Monde,

Dont il surgit, en  galopant

Comme sang en les veines,

Des entrailles de la terre

Des abysses de la mer.

Comme fils de la nuit

Et   d’un   mystère,

Il  serait  porteur

À la fois de mort

Et de vie,

Destructeur

Et triomphateur.

.

Descriptif

.

651 – Je ne suis pas l’homme qu’il te faut !

Alignement central  / Titre intercalé  /  Thème  humeur

Forme animal / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : cheval  /  Symbole de fond : cavalier

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

651 6

.

Je ne suis rien qu’un cavalier

Conscient le jour sur cheval aveugle

Aveugle la nuit, sur un cheval voyant

Selon interprétation psychanalyse.

 .

Symbolique 

 .

Psychanalyse du cheval et du cavalier :

En plein midi, entraîné par la puissance de sa course,

Le cheval galope à l’aveugle et le cavalier, les yeux grands ouverts,

Prévient ses paniques et le dirige vers le but qu’il s’est assigné.

.

La nuit, quand le cavalier devient à son tour aveugle,

E cheval peut se faire voyant et guide.

C’est lui alors qui commande car

Lui seul peut franchir impunément

Les portes du mystère

Inaccessible à la raison ?

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

En vrai, il te faudrait un homme qui soit

Comme si, comme ci, et surtout pas comme ça !

Je suis comme ça, pas comme ci, cherchez l’erreur !

.

On peut transformer un poulain en cheval, en étalon,

Mais pas en chat ni en chien  et encore moins en lion.

Aucun déguisement ne suffit  pour la transformation

Ou proverbe : chassez le naturel, il revient au galop

Encore une histoire de cheval qui se cabre  et rue .

.

En fait, il faut rester comme on est et progresser

C’est une question d’histoire, non d’instantané.

Apprécier le potentiel, malléabilité de l’autre

Plutôt que condamner à n’être que ce qu’il est.

 .

.

Confondre ambigu, ambivalent

.

Scénario

.

Je ne suis pas l’homme qu’il vous faut : trop intériorisé !

Je ne suis pas l’homme qu’il vous faut : trop extériorisé !

C’est certain, sauf peut-être en politique, pour le reste …

 .

Visuels et textuels   >>

650 – J’ai omis, vomi, honni, de vous dire

Visuels et textuels  >>

.

On ne se parle plus

On  se ne   voit plus :

Non  pas  … par  haine

Mais,    par    inexistence,

Lors, hasard, je vous croise,

Je change de trottoir, en face,

Je ne marcherai sur vos traces

Ni de sorcière ni de bourgeoise.

.

De  m’être  séparée, de  vous,

M’a libérée  du même coup

De votre présence, d’haïr,

Même votre… souvenir.

 .

J’ai omis de vous dire

Nous sommes quittes

Et tout autant quittés

Tout  bien consommé :

J’ai honni  de vous dire

Je n’en avais pas la force

Ne voulant sur vous médire

Amour n’en avez pas l’amorce.

.

Puis  de vous dire, j’ai honni,

Puis  de vous dire, j’ai vomi,

Puis de vous dire, j’ai omis

Qu’on  ne  se  parlera plus,

Que je ne vous aime  plus,

Vous voir, je ne peux plus.

.

Nous étions en même état

Nous avions un bon contrat

Nous protégeant contre cela,

Trompés  par  nonchalance,

Trompés  par indifférence,

Trompés  par inexistence,

Voilà que je   vous croise,

Et voilà que je vous toise,

Et voilà que je vous noise.

.

Telle votre ennemie d’hier,

Telle une nouvelle mégère,

Ou telle la pire des sorcières.

Et même si  j’en suis pas fier,

Si, pour vous, c’est vrai   enfer,

Si    c’est   une   vraie…   misère,

Lors  de  m’être  éloigné  de vous,

Lors de m’être débarrassé de vous,

Nous rend quittes en tout, pour tout.

.

Notre union s’avère être consommée,

Notre rupture  s’avère  être  achevée,

Nos souvenirs s’avèrent être oubliés,

Il ne reste plus rien … de nous deux,

Il ne nous reste plus rien d’heureux

Si ce n’est avoir été très amoureux.

.

.

Extensions

 .

Omis, honni, vomi, sont comme autant

De musiques  bruyantes   d’un  instrument

Désaccordé que l’on ne parvient plus à réparer.

.

Quelque chose, en lui, s’est cassé,  définitivement,

Ressort qui ne se tend, se détend plus, en le forçant.

.

Ce n’est pas forcément une tromperie,  cela peut être,

Tout ou rien, la fatigue, lassitude, que sais-je  encore !

.

Toujours est-il que le simple fait de voir l’autre réveille

En soi tout une batterie de pulsions contraires que les

Psychanalystes appellent «mécanismes de défense»

.

Pour porter le focus sur le côté  plus inconscient,

Malgré soi : incontrôlable, ou irraisonnable.

.

Des comptes  à  régler, probablement,

Impossibilité et revenir en arrière,

Possiblement, la rage de s’être

Trompé sur quelqu’un à ce point,

Certainement, voire les trois à la fois !

.

Vous dire : que ce soit omis, vomi, honni,

Ne changerait rien au fond des choses

Tant seules, les formes, diffèrent !

Le fond a une couleur négative

Avec des formes affectives

Qui nous indisposent

Le temps arrange

Ou augmente

Son effet

V

.

.

650 – Calligramme  

.

On ne se parle plus

On  se ne   voit plus :

Non  pas  … par  haine

Mais,    par    inexistence,

Lors, hasard, je vous croise

Je change de trottoir, en face,

Je ne marcherai sur vos traces

Ni de sorcière,  de bourgeoise.

De  m’être  séparée, de  vous,

M’a libérée  du même coup

De votre présence, d’haïr,

Même votre… souvenir.

 .

HONNI,    VOMI …………

   J’ai omis de vous dire ……………………..

    Nous sommes quittes,………………………..

   Et tout autant quittés,……………………………..

Tout bien consommé……………………………….

J’ai honni de vous dire……………………………

   Je n’en avais pas la force,………………….

   Ne voulant sur vous médire…………

   Amour n’en avez pas amorce..…..

J’ai omis         de      vous dire,

J’ai vomi          de      vous dire,

J’ai honni         de       vous dire,

Qu’on  ne           se        parle plus,

Que je ne           vous       aime plus,

Vous voir          je n’en      peux plus.

Nous étions           O            même état

Nous avions            M           bon contrat

Protégeant               I           contre cela.

Tromper par           S        nonchalance

 Tromper par          *        indifférence

  Tromper par        D        inexistence.

   Voilà que je                  E        vous croise

     Et voilà que     *      je vous toise

       Et voilà que   V     je vous noise,

           Telle votre    O    ennemie d’hier,

              Telle une      U    nouvelle mégère,

               Ou telle la    S   pire des sorcières.

              Et même si   *      j’en suis pas fier,

             Si pour vous  D     c’est vrai   enfer,

        Si  c’est  une   I       vraie   misère,

       Lors de m’être R    éloigné  de vous,

      Lors de m’être  E débarrassé de vous,

     Nous rend quittes en tout et pour tout

      Et notre union    s’avère  être consommée,

    Et notre rupture      s’avère      consommée,

Nos souvenirs          sont         consommés.

Il ne reste plus         rien         de nous deux,

Il ne nous reste         plus         rien d’heureux

Si ce n’est avoir          été           très amoureux

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

650 4

.

Un animal plus qu’un humain :

Ou un grand ours taciturne 

Avec une proie sur la tête

Voire un grand pot ?

.

Un ours est par nature peu bavard

est même connu pour être taciturne,

ne devient agressif que si on le dérange,

tant et si bien que la forme évoque le fond.

.

Un ours, c’est certain, comme chacun le sait,

Ça cause très,  très peu :

Il n’y aura rien d’étonnant, pour quelqu’un de

 Taciturne, de ne rien dire.

 .

Symbolique 

.

Nous devons être conscients du fait

Qu’avant toute chose, l’ours est

Un symbole contradictoire.

D’un côté,  il y a des images

D’ours  des  plus  tranquilles

Et de l’autre, il y a des images

D’ours guerriers  et  de pouvoir.

.

C’est comme champ de la patience

Le fait que nous pouvons mettre en

Hibernation nos idées ou nos projets

Jusqu’à ce que des temps plus

Favorables se présentent.

lefrontal.com/symbolique-de-l-ours

.

Descriptif

.

650 – J’ai omis, vomi, honni, de vous dire

Alignement central  / Titre droit   /  Thème  humeur

Forme animal / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : ours  /  Symbole de fond : taciturne

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

650 6

.

Un ours, c’est certain, comme chacun le sait,

Ça cause très,  très peu :

Il n’y aura rien d’étonnant, pour quelqu’un de

 Taciturne, de ne rien dire.

 .

Symbolique 

.

En psychologie,

Le terme « taciturne« 

Est employé pour désigner

Une personne introvertie, silencieuse,

Qui a du mal à s’exprimer.

.

Être  taciturne  n’est pas  une  maladie,

C’est un trait de caractère

Qui se traduit par une grande

Inhibition et des difficultés à s’exprimer.

.

Les personnes taciturnes

Seront  qualifiées d’introverties.

Une caractéristique qui peut entraîner

Difficultés sociales importantes,

En cercle familial, amical

Et professionnel.

sante.journaldesfemmes.fr/fiches-

sante-du-quotidien/2739453-taciturne

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

L’ours est par définition peu causant,

Il peut manifester son humeur, caractère

Par des démarches, par des gestes violents.

Il dit que l’homme attaque ou fuit comme lui

Mais que la femme parle, s’énerve, vitupère

Faudra s’agiter devant l’ours, non le fuir !

Ne tentez pas de lui dire que vous l’aimer

Et pas plus  que vous  en êtes effrayé

Il n’en a cure, vous voie danger

Un ours averti en vaut deux.

 .

.

Tout à fait comme c’est dit !

.

Scénario

.

J’ai omis de vous dire que j’étais déjà prise, engagée en amour !

J’ai vomi de vous dire que j’ai rompu avec vous en amour !

J’ai honni de vous dire, qu’entre nous, rien ne va plus !

 .

Visuels et textuels 

635 – Nos amours sont bénis, puis ne le sont plus

Visuels et textuels  >>

.

Apparition

Installation,

Cristallisation

Ou…disparition.

De quoi, ou de qui,

S’agit-il, là, au juste :

D’amour  ou  de relation

D’attraction ou révélation.

.

J’étais seul, nous voilà deux,

Et, nous semblions heureux,

Pour ne pas dire, chanceux,

Mais, ne voilà-t-il pas que,

Je me retrouve … boiteux

De ne plus marcher que

D’un pied  sur deux !

.

Comment l’amour,

Se sera soudain envolé

Sans m’en rendre compte,

Sans me donner une raison

Que je ne le méritais guère

Si ce n’est le contraire :

Choix est arbitraire,

Bonheur/misère.

.

 Nos amours sont bénis, puis ne le sont plus

Sans savoir pourquoi et sans l’avoir voulu :

Légères  impressions  qu’amour   a disparu,

En perdant ses traces en un sable moulu.

.

Lors je me retrouve seul, pauvre et nu,

À supporter ces états des plus incongrus,

Qui me redonneront ma liberté à ma vertu

Et dont je ne sais que faire pris à l’imprévu.

.

Mais  de quoi  ou  de qui  s’agit-il : veux-tu,

Bien nous le dire  et  nous le  partagerais-tu !

Nous ne sommes pas, pour toi, des inconnus,

Alors accouches, on te dira si : bien, malvenu.

.

Malvenu n’est pas le mot : en vrai, j’avais cru,

Qu’il m’aimait autant qu’aimais, si j’avais su,

Il m’a fait faux bond et   je m’en suis aperçu

Avec l’autre, en me narguant  par-dessus.

.

Si  tu en es sûre : laisse  tomber, foutu.

Sinon, dispute beaucoup hurluberlu,

Dis-lui il aura fait  exprès d’être vu

Pour retester une jalousie vécue.

.

.

Extension

 .

Dis-toi que tu

N’auras  rien  perdu,

Que  ça n’aurait pas tenu,

Et qu’il n’est plus le bienvenu,

De t’être servi de toi comme appât

Pour une proie que tu n’aimes pas,

Et que tu regardes déjà en victime

Et en attendant, déjà, la suivante.

.

Bénis, finis, oubliés : nos amours sont éphémères, inconstants,

Qui n’en a fait l’expérience, amère, en croyant vaincre le temps.

Dieu sait combien notre passion nouvelle nous unissait, amants

Comme si un mauvais génie s’acharnait  sur nos amours bénis !

Un rien nous unit, un rien nous détruit…et notre bonheur, avec.

Faut-il dès lors croire à l’amour encore, ou  n’est-ce qu’illusion :

C’est à chacun de décider en son cœur, en son âme, conscience.

.

On maudit d’autant mieux quelqu’un,

Qu’on l’a beaucoup adoré, choyé, béni.

.

La haine se nourrit d’un amour trompé,

Comme toute trahison : impardonnable.

.

Tous les couples ont des conflits, disputes,

Scènes de ménages, autres coups de putes.

.

Partir, avec un ou une autre, n’est pas  facile

L’autre à l’impression d’un rejet puis abandon.

.

La résilience peut parfois permettre de renouer

Si ce n’est des liens bénis, du mains pas maudits.

.

Et j’ajouterais même bien volontiers que le pardon

Peut être solution pour revenir à la paix du ménage.

.

.

635 – Calligramme

 .

Apparition

Installation,

Cristallisation

Ou…disparition.

De quoi, ou de qui,

S’agit-il, là, au juste :

D’amour  ou  de relation

D’attraction ou révélation.

 .

J’étais seul, nous voilà deux,

Et, nous semblions heureux,

Pour ne pas dire, chanceux,

Mais, ne voilà-t-il pas que,

Je me retrouve … boiteux

De ne plus marcher que

D’un pied  sur deux !

 .

Comment l’amour,

Se sera soudain envolé

Sans m’en rendre compte,

Sans me donner une raison

Que je ne le méritais guère

Si ce n’est le contraire :

Choix est arbitraire,

Bonheur/misère.

.

**************************

******************************

.

 Nos amours sont bénis, puis ne le sont plus

Sans savoir pourquoi et sans l’avoir voulu :

Légères  impressions  qu’amour   a disparu,

En perdant ses traces en un  A     E sable moulu.

Lors je me retrouve seul, pau  M        T    vre et nu,

À supporter ces états des plus   O          *   incongrus,

Qui me redonneront ma liberté  U            N  à  ma vertu

Et dont je ne sais que faire, pris   R              E   à l’imprévu.

Mais de quoi ou de qui s’agit-il    S                *           veux-tu

Bien nous le dire  et nous le par    *                L     tagerais-tu :

Nous ne sommes pas pour toi     S                E    des inconnus,

Alors accouches, on te dira si   O                *   bien, malvenu.

Malvenu n’est pas le mot en   N              S   vrai, j’avais cru,

Qu’il m’aimait autant l’ai    T             O  mais si j’avais su,

Il m’a fait faux bond et   *           N je m’en suis aperçu

Avec l’autre, en me    B          T narguant par-dessus.

Si tu en es sûre     É         *  laisse  tomber, foutu.

Sinon, dispute   N       P beaucoup hurluberlu,

Dis-lui il aura   I        L  fait  exprès d’être vu

Pour retester    S       U    une jalousie vécue.

S

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

635 4

.

Un pot en terre d’extérieur

Avec une belle plante verte,

Ou une poubelle de table,

Objet  jeté à la poubelle !

.

Amours bénis sont gardés, choyés

Amours maudits sont jetés, oubliés,

comme des objets dans une poubelle.

et c’est ainsi que forme rejoint le fond.

.

Amour, jeté à la poubelle comme fané,

 Comme amour objet :

Ça n’a à voir avec un bénitier servant

À nous sanctifier, déifier.

 .

 Symbolique 

 .

La poubelle n’a

Pas de sens …  caché,

C’est le symbole de vouloir

Se débarrasser  de  quelqu’un

Ou  quelque  chose : tout   dépend

Ce que  nous jetons  dans la poubelle.

Elle peut aussi représenter le désir de se

Délester d’habitudes, d’attitudes mentales

Qui ne nous plaisaient pas, dans ce cas-là,

C’est un symbole de désir de changement.

Source : psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/poubelle

.

Descriptif

 .

635 – Amours sont bénis, et ne le sont plus 

Alignement central / Titre analogue / Thème  amour

Forme ronde  /  Rimes égales   / Fond accordé à forme

Symbole de forme : poubelle  /   Symbole de fond : objet

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

635 6

Amour, jeté à la poubelle comme fané,

 Comme amour objet :

Ça n’a à voir avec un bénitier servant

À nous sanctifier, déifier.

 .

Symbolique 

.

Au croisement

Entre      l’amour

Et  le désir : l’objet.

Un objet tout à la fois

Privilégié  puis  valorisé

Dans  un   amour  passion

Étant  ravalé  dans  le désir,

Ceci en raison de  sa proximité

Avec l’objet de la pulsion sexuelle.

.

Pour Freud,  comme  pour  Lacan,

L’être aimé reste toujours un sujet,

Alors que celui qui est désiré passe

Au statut  d’objet. L’objet du désir

Désir en rapport avec la pulsion

Devient un objet quelconque.

.

Il peut être changé, rejeté,

Et même partagé : il s’agit souvent

D’un leurre ou d’un objet… dévalué !

cairn.info/revue-cahiers-de-psychologie

-clinique-2008-2-page-165.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Encore, de nos jours, lettres, mots, d’amour,

Adressés à quelqu’un qui n’est pas amoureux,

Reviennent, retour expéditeur s’ils ne sont pas

Directement jetés à la poubelle et sans lecture.

.

L’on appellera cela  «une fin de non-recevoir»

Tout  le  contraire  «d’une faim  de se revoir»

Suffit  donc, en cas  de  non réponse rapide,

De faire sa poubelle pour avoir cœur net !

.

Ce que personne ne fait sauf un détective

Et à quoi bon, personne ne va en prison

Pour un amour, renvoyé, déchiré, jeté.

 .

.

Plus belle … poubelle

.

Scénario

.

Nos amours sont bénis par un ange du Saint-Esprit qui les unit.

Nos amours sont maudits par un ange démoniaque qui les rompt.

Nos amours sont finis par une mort irrémédiable qui les dissout.

.

Visuels et textuels  >>

588 – Tout le monde connait la chanson, la raison

Visuels et textuels   >> 

.

Tout  le  monde  connait

La chanson d’éternelle

Abandonnée  mais qui

En connait  la raison.

Personne à mon gré,

Mis à part peut-être

Toi … qui m’a aimé.

.

Je  ne m’en  suis  pas

Aperçue, tout de suite,

Mais l’histoire sans suite

S’est imposée à mon tracas

Parti pour toujours : plus là !

.

Un mot simple, écrit aurait suffi

Pour  que je  ne sois  plus  obligée

De le deviner, le déduire,  tout seul.

.

Car si tout le monde connait la chanson,

Tout le monde n’en connaît pas la raison

Tant c’est à cause de toi, qui m’as quitté,

Et, cela, bien avant que j’y aie pensé,

Me laissant dans l’in-con-nu,

Comme  pauvre,  et  nue,

Et de n’avoir pas  vertu

De te plaire,  inconnue,

Comme  une in-gé-nue

Et   toujours,  follement,

Car ta passion retombant,

M’a laissée de côté sur un banc,

Elle m’a fait très mal me   réveillant.

.

Je donnerais n’importe quoi et l’argent

Pour que tout redevienne comme avant,

T’aurais pu me laisser un mot en partant,

Je suis passé de tout à rien, main-te-nant,

Je peux comprendre ton break reposant.

.

Mais je me retrouve les bras ballants

À t’attendre et cela désespérément

D’angoisse  déjà   pleurant

Comme  ancien   amant

Lorsque je n’ai pas vu,

Que tu   partais déçu :

Pourquoi je n’ai  pas su

T’entendre,  être entendue.

.

Devenir éternel abandonnée,

Serait-il mon destin  bien mérité,

Que je me suis forgée en déraison,

À force de répéter  même  chanson.

.

J’ai changé  son refrain  en  le mien,

Il est beaucoup moins doux,  est amer

Il se chante à deux voix comme il se doit

Le reprendre doux ne dépendra que de toi.  

.

.

Extension

 .

Tout le monde connait la chanson :

Fausses raisons se substituent

À de vraies passions, occupant le terrain

Pour masquer des vrais problèmes

En ne proposant que de mauvaises solutions.

.

Au début, l’on s’interroge, l’on cherche

À comprendre, s’en rapprocher, excuser, pardonner

On attend que tout revienne, naturellement.

À la fin, contrarié, à lutter contre, avant d’abandonner.

.

Arrêtes, c’est le même refrain que tu me chantes,

Du matin au soir et du soir au matin, sans que je n’y puisse

Rien, après avoir changé mes pensées, mes actions,

Tu ne vois rien, continues sur tes rails, dans ton train-train.

.

Il ne s’agit plus d’un dialogue : monologue à deux

Où je suis le spectateur, où tu es l’acteur, alors qu’on

Devrait tous deux en être les seuls auteurs

Et les premiers bénéficiaires.

.

Tout le monde connait la chanson,

Mais  de laquelle, s’agit-il, en fait ?

Celle qui veut faire entendre raison

Celle qui a un air de …  ritournelle,

Celle  qui  parle  d’une  jouvencelle,

À la fin : je ne sais  plus, je ne sais !

Il en est de même pour une dispute

La même cause que la dernière fois,

Celle qu’on aura déclenché cent fois,

Celle que tout le temps on m’impute.

.

Aba… aban… abandon,

Tu me quittes mais pardon,

De te dire, je ne supporterai pas

Que tu me laisses tomber comme ça

Comme ton animal, en rase campagne,

Alors que tu avais juré… que tu m’aimais !

.

Je me suis totalement abandonnée à tes pieds

Je serais même devenue ta meilleure compagne.

Ne me quittes pas sinon c’est moi qui me quitterai.

.

J’ai conscience je n’aurais plus confiance en personne

Je te garderai  une défiance  même  si tu me re-sonnes.

Aba… Aba… abandon : si tu t’en vas, alors je te hais !

.

.

Épilogue

.

Il y aura toujours de bonnes raisons

Pour rompre, pour s’en aller, quitter,

L’autre, à qui, pourtant, on avait juré,

Qu’on resterait avec lui sans condition

Mais voilà, parfois, on ne se le sait pas,

Que dis-je, parfois, on ne se l’avoue pas,

On donne des raisons  qui n’en sont pas,

On lui dit : je t’aime pas, c’est tout, voilà.

 

***

 

Il arrive qu’on ne dise rien, qu’on s’en va

C’est à vous de trouver ce qui n’allait pas

Ou plus depuis longtemps, depuis début,

Ou alors à votre âge, trop moche, foutue,

Il aura pris une jeunette et puis il s’est tu

Tout tentative de retour serait malvenue.

 

***

 

Parfois, on disait qu’il était sorti chercher

Des cigarettes mais qu’il n’est pas revenu,

Métaphore : départ, on ne l’a pas vu venir

On aurait dû s’inquiéter, et faire du stock.

 

***

 

L’amour est la matrice de tous les bienfaits

De tous les maux autant lorsqu’il disparait,

L’amour peut être refrain sans seul couplet.

 

***

 

Tout le monde connait la chanson… rupture,

Mais peu en connaissent la raison…c’est dur.

 

***

 

Il vaut mieux, parfois, lors elle serait fausse !

.

.

588 – Calligramme   

 .

Tout  le  monde  connait

La chanson d’éternelle

Abandonnée  mais qui

En connait  la raison.

Personne à mon gré,

Mis à part peut-être

Toi … qui m’a aimé.

 .

Je  ne m’en  suis  pas

Aperçue, tout de suite,

Mais l’histoire sans suite

S’est imposée à mon tracas

Parti pour toujours : plus là !

 .

Un mot simple, écrit aurait suffi

Pour  que je  ne sois  plus  obligée

De le deviner, le déduire tout seul.

.

*******************************************

**********************************************

.

Car si tout le monde connait très bien la chanson,

Tout le monde  n’en connaîtrait  pas  la raison :

Tant c’est à cause de toi …  qui m’a quitté,

Et, cela, bien  avant  que   * j’y aie pensé,

Me laissant en             C      l’in-con-nu,

Comme pauvre      H           sinon nue,

Et de n’avoir      A                 pas  vertu

De te plaire                      inconnue,

Comme une                      in-gé-nue

Et toujours,         O             follement,

Car ta passion        N        retombant,

M’a laissée, de côté   *  sur un banc :

Elle m’a fait très mal me   réveillant.

.

Je donnerais n’importe quoi et l’argent

Pour que tout redevienne comme   T     C     avant,

T’aurais pu me laisser un mot                O   en partant,

Je suis passé de tout à rien     U                   N  main-te-nant,

Je peux comprendre         T                          N  break reposant

Mais me retrouve      *                                 A   bras …ballants

À t’attendre          L                                      I     désespérément

D’angoisse                                             T      déjà   pleurant

Comme          *                                          *      ancien  amant

Lorsque       M                                       C       je n’ai pas vu,

Que tu          O                                     H      partais déçu :

Pourquoi        N                               A      je n’ai  pas su

T’entendre,       D                         N    être entendue.

Devenir éternel     E                S     abandonnée,

Serait-il mon destin    *      O     bien mérité,

Que je me suis forgée     N   en déraison,

À force de répéter même chanson.

J’ai changé son refrain en le mien,

Il est beaucoup moins doux,  est amer

Il se chante à deux voix comme il se doit

Le reprendre doux ne dépendra que de toi.  

.

.

Forme

 .

Réduction

.

.

Évocation 

.

588 4

.

 On peut y voir une urne funéraire,

D’un support pour une œuvre d’art,

Vase décoratif aux bords évasés,

Un utérus, matrice féminine,

.

Vase évoque matrice, lieu de transformation

que seule la femme est capable d’accomplir

pour concevoir un enfant comme un projet

ainsi la forme creuse approcherait le fond.

.

On s’imaginerait qu’il peut s’agir

D’un vase étant privé de ses  fleurs :

Comme ventre devenu inutile et laisser

 À lui-même et comme vide de procréation.

  .

Symbolique 

 .

Par sa forme,

La grâce de ses courbes

Et sa fonction de réceptacle,

Le vase est un symbole féminin.

Son creux évoquera celui de l’utérus,

Le  féminin, contenant les fluides vitaux.

Dans l’art et les rites funéraires, le vase

Apparaît, parfois, comme l’emblème

De la vie qu’on suppose éternelle.

heraldie.blogspot.com/2014/08/

le-vase-laiguiere-et-le-calice-

.

Descriptif

.

588 – Tout le monde connait la chanson 

Alignement central  /  Titre dédoublé   /  Thème  sexe

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : matrice

.

.

Fond

.

Évocation

.

588 6

.

On s’imaginerait qu’il peut s’agir

D’un vase étant privé de ses  fleurs :

Comme matrice devenu inutile et laisser

 À lui-même et comme vide de procréation.

 .

Symbolique 

.

Pour Jung, le processus d’individuation

Est un processus de transformation

Intérieure, qui correspond à la

Transformation des substances

Alchimiques dans la cornue.

.

« Dans l’alchimie, un des symboles

Féminins les plus importants est alambic

La cornue dans laquelle  devait  s’exécuter

Transformation de précieuses substances.

.

Au centre des découvertes psychologiques

Se trouverait, à nouveau, un processus de

Transformation intérieure, individuation

De fait, le vase, l’alambic, la cornue, sont

Des représentations de la matrice.

cairn.info/revue-de-psychologie-

analytique1-2014-1-page-7.htm

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

.

Le corps, sans parler des formes de la femme évoluent

Se transforment entre enfance, adolescence, adulte.

Cela est dû, en partie, à sa fonction de réceptacle

Il y a comme une sorte d’alchimie de substance

De ses hormones et  jusqu’à la ménopause !

Si tout le monde en connait bien la raison

Ne chante pour autant même chanson.

 .

 

.

Blessure d’abandon

.

Scénario

.

Chanson Jacques Brel, Mathilde : «Je vous ai apporté des bonbons».

Quelles raisons récurrentes pour disputes amoureuses, couple marié.

Ni la chanson, ni la raison : on sera proche, là, d’une folie passagère.

 .

Visuels et textuels   >> 

 

586 – Quand je t’aimais, tu m’ignorais : ton valet

Visuels et textuels >> 

.

Décalage dans le temps,

Déphasage dans le sentiment :

Nous nous sommes mal accordés,

Lors confusions entre amour/amitié.

Et puis, au bout d’un long moment,

Inversion totale  des sentiments :

De trop tôt à trop tard passés.

.

Amour, nous l’a fait payer,

Amour nous l’a fait garder,

Amour nous l’a fait avouer,

Amour nous l’a fait possible,

Amour nous l’a fait impossible.

.

Tant de fois relaté, raconté

Font les sujets  des romans,

Mais si ignorés, totalement,

Protagonistes malheureux.

.

Tandis que … je t’aimais,

Toujours, tu m’ignorais,

Et lors, devenu, n’étais,

Rien d’autre que valet.

.

Lors, j’ai bien souffert,

 D’être en plein désert,

Tant tu ne m’as offert

Ton moindre mystère.

.

J’en  ai fait mon deuil,

Et, quoique tu veuilles,

N’aurai plus jamais œil,

Sur  cet amour …  linceul.

.

Et je n’étais plus…accessible

Lors tu t’es rendue  disponible

Et, si tu réclames l’impossible :

La situation deviendrait pénible.

.

Et que faire d’autre, à présent que   

Ton décalage, temporel, ennuyeux,    

Provoque un déphasage amoureux,     

Qui ne nous mène plus … aux cieux !       

.

.

Extension

 .

Aimer quelqu’une, quelqu’une,

Qui ne vous aime pas, vous ignore

Ou vous maintient en simple amitié,

C’est le lot de combien  de rencontres,

De combien de relations, où sentiments

Manquent chaleurs,  ne sont réciproques.

.

Différences de perceptions : la reine de l’un

Ne voit en l’autre que simple valet intéressant

À son service et pas intéressée pour aller au-delà.

Lors la situation se renverse, il est parfois trop tard

Et la vengeance excitera la haine sinon l’indifférence.

.

J’ai connu des couples qui se sont ratés à vingt ans

Puis se sont retrouvé à l’âge de quarante ans,

Après chacun :  un mariage et des enfants

Et un divorce en se disant que si…

.

Ils n’en seraient pas là !

Mais que faire de «si»

Lors rien ne le prouve,

Que tout est  à refaire,

Tout à recommencer !

.

La réciprocité serait le mot-clé maitre de l’amour

Après avoir souhaité, vérifié, certifié quelle existe

Tout n’est pas résolu s’il s’agit d’une affaire degré,

Un peu, beaucoup, qui se termine par pas du tout

Et même si passionnément, tant elle est éphémère

L’ignorance, indifférence étant les pires des maux

Que l’on vit  en l’amour : mieux vaut encore haïr !

.

« Je t’aime, moi non plus », chante Gainsbourg,

Affirmant tout le contraire comme nuit et jour.

Il ne s’agit de haine,  pas même  d’indifférence,

Mais d’une recherche d’un accord sur l’amour.

.

Chacun le voit, le sent, le ressent à sa manière

C’est plus une question d’intensité que réalité,

Tu m’aimes ou pas : l’important est comment,

Comme frère/sœur, comme ami, mari, amant.

.

L’ignorance accompagne, suscite l’indifférence :

L’ignorance se différencie en cas d’amour secret,

L’indifférence, en cas d’amour avoué mais rejeté,

La nuance peut paraitre mince, est d’importance.

.

.

Épilogue

.

Je t’aimais, mais … tu m’ignorais.

Au fond de mon être, je n’existais

Pour toi, et  lors  je t’interrogeais,

Réponse évasive, peut-être, mais.

***

Tu  me traitais   comme ton valet,

Viens ici, fais cela,  rend toi utile.

Tant m’aimer  te paraissait futile,

Tu  critiquais  tout ce que  je fais.

***

Je sais,  qu’en rien,  je ne  te plais,

Et que pour toi, tout ce que je fais

N’aurait d’importance ni de reflet

Tu ne me remercie pas, tu te tais !

***

Je sais fort bien  que tu ne me hais,

Mais l’ignorance  est pire, tu le sais.

Tu en use, tu en abuse et ça te plait,

Tu me domines ainsi comme valet !

***

Si je ne valais rien, tu aurais mal fait

De m’épouser pour, après, mon rejet.

Regarde-moi et dis-moi … s’il te plait,

Dis-moi, que d’amour, tu me connais !

.

.

586 – Calligramme

 .

Décalage dans le temps,

Déphasage dans le sentiment :

Nous nous sommes mal accordés,

Lors confusions entre amour/amitié.

Et puis, au bout      d’un long moment,

Inversion totale            des sentiments :

De trop tôt à               trop tard passés.

.

Amour, nous l’a fait payer :      A

Amours         ….         gardés,      L

Amours        ….          avoués,      O

Amours      ….         possibles,     R

Amours    ….       impossibles.    S

                                                       *

Tant de fois relatés, racontés    Q

Font les sujets    des romans,    U

Mais si ignorés,  totalement,    E

Protagonistes   malheureux.    *

                                                    J

Tandis que         je t’aimais,    E

Toujours tu      m’ignorais,     *

Lors, deve       nu, n’étais,     T

Rien que            ton valet.     ‘

                                              A

Lors, j’ai bien souffert,       I

 D’être en plein désert,      M

Tant tu ne m’as offert      A

Le moindre  mystère.       I

                                           S

J’en ai fait  mon deuil,     :

Et, quoique  tu veuilles,    T

N’aurai plus  jamais œil,    U

Sur  cet amour …  linceul.     *

                                                 M

Et je n’étais plus…accessible    ‘

Lors tu t’es rendue  disponible   I

Et, si tu réclames l’impossible :   G

La situation deviendrait pénible.   N

                                                             O

Et que faire d’autre, à présent que    R

Ton décalage, temporel, ennuyeux,     A

Provoque un déphasage amoureux,      I

Qui ne nous mène plus … aux cieux.        S

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

586 4

.

Rapport entre tire-bouchon

Et l’extraction de l’amour :

Aucun tant l’amour du vin,

N’est pas vin de l’amour.

.

Aucun rapport avec tire-bouchon,

Sauf s’il agit d’extraction :

Tant on cherche le moyen de l’ouvrir

Pour l’amour, pour en jouir.

 .

Symbolique 

 .

Tire-bouchon vient du verbe

« Tirer » et « bouchon », latin « bucco ».

C’est en quelque sorte l’outil qui

Sert à extirper de son logement

La parcelle de matière,

Faite généralement de liège

Qui, d’un côté est au contact du liquide,

Et de l’autre côté est à proximité de la

Personne qui va faire  l’action  de tirer.

On situe mal invention du tire-bouchon.

On l’attribuerait, parfois, à l’observation

Certains animaux étant proches du porc,

Qui, de par leur partie caudale, évoquent

La spirale que nous

Connaissons.

Ledifice.

Net

 .

Descriptif

.

586 – Alors que je t’aimais : tu m’ignorais !

Alignement central  /  Titre externe   /  Thème  amour

Forme droite  /   Rimes égales /   Fond éloigné de forme

Symbole de forme : tire-bouchon / Symbole de fond : amour

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

Aucun rapport avec tire-bouchon,

Sauf s’il agit d’extraction :

Tant on cherche le moyen de l’ouvrir

Pour l’amour, pour en jouir.

 .

Symbolique

.

L’amour

On peut se demander

S’il s’agit d’un concept

Proprement psychanalytique

Et non pas plutôt d’un thème

Relevant de la psychologie,

Voire de la philosophie

« Les philosophes, ils ne

Parlent que de ça »,

Affirmait en tout cas Lacan.

.

Si on veut entendre parler d’amour,

dans le Vocabulaire de la psychanalyse

Il faut se reporter à l’entrée « objet »

Pour voir apparaître l’amour,

L’amour pour l’objet dans

La « relation d’objet ».

Modifié, source : cairn.info/revue-

psychanalyse-2007-3-page-5.htm

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le tire-bouchon aura plus à voir avec le vin

Qu’avec l’amour encore que l’un n’empêchera

L’autre comme amour du vin, vin de l’amour !

.

L’amour serait plus répandu, relaté que les vins

Disséqué, goûté apprécié  autant en philosophie

Qu’en littérature, psychanalyse plus psychologie.

.

Le tire-bouchon ne peut s’extraire du statut d’objet

L’amour parvient à toujours garder statut de sujet.

.

Considéré en valet

 .

Scénario

.

Le garçon semble très amoureux, mais la fille semble  indifférente !

Souffler sur aigrettes d’une fleur bien mûre pour savoir si  enfants !

Prédire l’avenir, j’ai tiré le valet : ce que je suis et resterai avec toi !

 .

Visuels et textuels >> 

581 – Pas saisi pourquoi elle ne m’aime plus

Visuels et textuels  >> 

.

Pourquoi elle m’aimait et pourquoi elle ne m’aime plus,

Pourquoi elle me parlait, pourquoi ne me parle  plus !

Questions demeurées sans réponse, trop absconses,

Déjà passée à autre chose  de plus drôle, plus rose.

Frustré, je le suis, et, frustré …  je le  demeurerai

Tant, n’ai compris ce qu’elle a à me reprocher.

Comprendre ce qui se passe n’est pas abuser

La belle  se  dérobe, me  laissant  esseulé !

.

Coupable  de n’être pas  assez  aimable

Laissée  tranquille,  amour, elle  file.

.

Tant que je n’ai pas saisi  pourquoi

Elle me m’aime plus ne m’aime pas

Je resterai le cœur, et l’âme, en croix

De l’absurdité  de son nouveau choix !

.

On pourrait au moins, parler, s’écouter,

Tenter de comprendre  ce qui s’est passé,

Mais son corps, et sa bouche  sont de bois :

Je me demande s’il faut que  j’insiste, ou pas.

.

Après avoir été l’intime : suis devenu étranger,

Après être victime, suis devenu coupable déclaré.

J’appelle le juge de l’amour pour plaider ma cause,

Je ne trouve nul, l’amour n’est pas son fait, sa chose.

.

C’est sûr, qu’un jour  ou l’autre, que je m’en remettrai.

Qui sait, avec la même, l’orage, puis le désastre, passés.

.

Trop près, et puis trop  loin, à fond de sexes, de prétextes,

À  rompre : confusions  bien aimé, et, mal baisé : connexes,

Si ce n’est le contraire  trop bien baisé, mais trop mal aimé

Différence divergence,  entre hommes, femmes : bonheurs.

.

C’est toujours mort en l’âme  qu’on se déclare, ennemis jurés,

Quand votre blessure au cœur n’en finit pas de procurer pleurs.

Pleurs auxquels  succèdent la rage, la peur, le dégout, la colère,

.

Comme si, en nous, telle rupture  était tremblement de terre,

Qu’on ne saurait reconstruire sur un champ de poussières,

Que les soins nous font mal quand la pilule est amère.

.

Après avoir été très intime, je redeviens l’étranger,

Qu’il faut fuir, éviter et ne jamais rencontrer,

Crainte, recommencer, qu’il vous bassine,

De mots si faux qu’ils  vous assassinent

C’est à n’y rien comprendre, d’elle.

.

Nous étions  proches, fusionnels,

Après m’avoir donné des…ailes

Pour voler de concert avec elle,

Voilà qu’elle  me les a déchiré,

Pour que je sois à terre, atterré.

.

Atterré,  avec deux t, avec  deux r :

Je le suis et longtemps, le  resterai,

Pourquoi  tant  s’envoyer,   en  l’air,

Pour retomber, seul, et abandonné !

.

.

Extension

 .

Les situations, contextes et formules de ruptures ont diverses

Parfois très courts : un seul mot qui en dit long, qui dit tout ;

Ou une déclaration qui tombe comme un cheveu sur la soupe

Ou une discussion franche ou l’on explique tout par le menu.

Je t’aimais, je ne t’aime plus, on dirait qu’on s’est trompé !

Pourquoi pas, ça arrive : comment l’avouer, sans blesser

L’autre qui y croit encore, veut poursuivre plus avant.

.

Les raisons de ne plus s’aimer ne sont pas le mêmes

Que celles qui nous ont poussés à aimer, d’évidence,

Peut-être qu’on mettrait plus en lumière les défauts,

Alors qu’aimer séduit par toute une liste de qualités.

.

Paradoxalement, il faut avoir qualités de ses défauts,

Pour devenir le plus compatible avec ceux des autres

Et si peu à peu les qualités se transforment en défaut

Quoi de plus évident que l’amour trompé se dissocie.

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581 – Calligramme 

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Pourquoi elle m’aimait et pourquoi elle ne m’aime plus,

Pourquoi elle me parlait, pourquoi ne me parle  plus !

Questions demeurées sans réponse, trop absconses,

Déjà passée à autre chose  de plus drôle, plus rose.

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Frustré, je le suis, et, frustré …  je le  demeurerai

Tant, n’ai compris ce qu’elle a à me reprocher.

Comprendre ce qui se passe n’est pas abuser

La belle  se  dérobe, me  laissant  esseulé !

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Coupable  de n’être pas  assez  aimable

Laissée  tranquille,  amour, elle  file.

Tant que je n’ai pas saisi  pourquoi

Elle me m’aime plus ne m’aime pas

Je resterai le cœur, et l’âme, en croix

De l’absurdité  de  son nouveau choix !

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P   A   S      S  A  I  S  I

On pourrait au moins, parler     P   s’écouter,

Tenter de comprendre  ce qui    O      s’est passé,

Mais son corps, et sa bouche       U         sont de bois :

Je me demande s’il faut que         R            j’insiste, ou pas.

Après avoir été l’intime : suis                    devenu étranger,

Après être victime, suis deve       U             nu coupable déclaré.

J’appelle le juge de l’amour         O             pour plaider ma cause,

Je ne trouve nul, l’amour           I           n’est pas son fait, sa chose.

C’est sûr, qu’un jour  ou           *         l’autre, que je m’en remettrai.

Qui sait, avec la même,          *       l’orage, puis le désastre, passés !

Trop près, et puis trop         E      loin, à fond de sexes, de prétextes,

À  rompre : confusions        L      bien aimé, et, mal baisé : connexes,

Si ce n’est le contraire         L    trop bien baisé, mais trop mal aimé

Différence divergence,         E   entre hommes, femmes : bonheurs.

*  ………..

C’est toujours mort en l’âme  N      qu’on se déclare, ennemis jurés,

Quand blessure au cœur n’en   E          finit pas de procurer pleurs.

Pleurs auquel succède la rage   *      la peur, le dégout et la colère,

*

Comme si, en nous, rupture     M     était tremblement de terre,

Qu’on ne saurait reconstruire  ‘  sur un champ de poussières,

Que les soins nous font mal    A   quand la pilule est amère.

Après avoir été très intime,    I     je redeviens l’étranger,

Qu’il faut fuir, éviter, ne       M         jamais rencontrer,

Crainte recommencer,         E       qu’il vous bassine,

De mots si faux qu’ils          *        vous assassinent

C’est à n’y rien com            P       prendre d’elle,

Nous étions proches,        L          fusionnels,

Après m’avoir donné       U       des… ailes

Pour voler de concert      S      avec elle,

Voilà qu’elle  me les a      !     déchiré,

Pour que je sois à terre   *    atterré.

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Atterré,  avec deux t, avec  deux r :

Je le suis et longtemps, le  resterai,

Pourquoi  tant  s’envoyer,   en  l’air,

Pour retomber, seul, et abandonné !

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Forme

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Réduction

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Évocation

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581 4

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Un grand  vase type grec

Avec deux personnages 

Sont-ils amis  ou  ennemis 

Et qui peut bien  le  savoir ?

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Parfois sur un vase, surtout ancien

figure, des personnes, personnages

en discussion, en action, réflexion !

ce qui rapproche la forme du fond.

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Le personnage mis en avant

Confie ses sentiments à un autre

On peut imaginer  ce qu’on veut,

Et pourquoi pas un désamour !

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Symbolique

 

Pour la Grèce Antique

Le terme vase désigne une

Grande variété de récipients

Dont les formes sont classées

Selon typologie bien établie.

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Et le plus souvent, ces vases,

Généralement  en terre  cuite,

Sont décorés avec les techniques

De la « peinture à figures noires »

Ou de la « peinture à figures rouges ».

Nombre de ces décors présentent

Des scènes figurées.

Wikipédia : vase grec

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Descriptif

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581 – Pas saisi pourquoi elle ne m’aime plus 

Alignement central  /  Titre courbe  /  Thème   amour

Forme ovale / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : personnage

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Fond

 .

Évocation 

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581 6

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Sur un vase, un personnage

Confie ses sentiments à un autre

On peut imaginer  ce qu’on veut,

Et pourquoi pas un désamour !

 .

Symbolique 

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Personnage désigne une personne

À laquelle  l’on affecte   une fonction.

Un personnage que l’on dit, de fiction,

Le personnage principal ou secondaire

D’une œuvre : le  héros  ou  le  méchant.

Un personnage historique, protagoniste,

Issu du réel  mais évoluant  dans un récit.

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Un  personnage  type,  un  rôle  se référant

À un cliché prince charmant, tueur en série,

La femme fatale, voire  le jeune premier, etc.

Un personnage dans les mondes imaginaires

Recouvrant des jeux de rôle, livres, sites web

Et les nombreuses associations des adeptes.

Source : Wikipédia

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

 Amour, désamour ne sont pas que contraires

Ils deviennent aussi et tout autant binaires

Dans la mesure où ils sont temporaires,

Et parfois même des plus éphémères !

On passe de personnage à personne

Réciproquement sans qu’on sonne

Tant hier j’étais tout ou presque,

Et, aujourd’hui, je suis en reste.

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Était-ce un jeu, de dupe, de rôle,

Mais moi je ne le trouve pas drôle

Un mot sur smartphone pour dire

«Voilà je te quitte, je ne t’aime plus »

Comme on abandonnerait un chien,

Sur une aire d’autoroute de vacances :

C’est pratique, efficace, mais pas humain.

 .

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Amour et désamour

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Scénario

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Un peu court, comme message de rupture, d’adieu après lit.

le cœur battant, je viens offrir une fleur et elle regarde ailleurs !

J’ai juste à te dire que je ne t’aime plus et je ne sais pas pourquoi ?

 .

Visuels et textuels  >>