1175 – La maladie vous guette, vous prend, tient

Voir prose et illustrations

.

La maladie est un signe de bonne santé,

Si elle n’est pas  trop longue et de gravité

 Et  que l’on en guérit, pour s’en protéger,

Jusqu’à ce que son corps  en dise : assez !

 .                        

Le diagnostic,  les soins,  les  médicaments,

Ne suffisent pas tout seul, à en venir à bout,

Il faut la participation du  moral, du patient

Et sa volonté de lutter   pour ne pas sombrer.

Mais il existe une  telle panoplie de maladies,

Qu’on se demande  comment on rester en vie

Comme toute précaution   pour  risque   zéro,

Ne fonctionne pas : un peu de  chance, il faut !

.

Maladie vous guette, vous prend, vous tient tout entier

D’un seul coup,  belle machine  se prend  à dérailler :

On se perçoit trahi par son corps, se voit diminué :

On éprouve de la peine à marcher, ou à respirer.

Le repos, n’y fait rien, médicament ne guérit :

Pour aujourd’hui, demain, sera-ce l’agonie,

C’est alors que l’on repense à toute sa vie

Qu’elle fut belle, dure, facile : c’est fini.

Espoir seul fait vivre, on s’accroche,

On garde son bon moral en poche

Mourir à l’instant, trop moche,

Un joker et vite : on pioche !

C’est la chance,  volonté,

Hasard ou … ténacité

Qui décide… santé,

Ou  de  décéder !

On transpire,

On respire,

Soupire,

Sauvé

Êtes

V

.

.

Extension

 .

La maladie aurait de multiples

Causes, visages, et conséquences.

Il  fut  un  temps,  où,  en  médecine,

L’on soignait surtout l’organe incriminé

En altérant fonctionnement sain d’un voisin.

.

Puis  on s’est intéressé  au patient, dans sa

Globalité, en tentant de traiter ensemble

Du  corps, et  non plus  qu’une  partie.

.

Et puis l’on s’est appuyé  sur l’esprit,

Conscience, participation volontaire

Du patient au travers suivi du moral.

.

Et on a pris en compte, son milieu où

Il vivait, le stress, qualité relationnelle

De ses proches, ses voisins et collègues.

.

Au final, cela fait beaucoup de paramètres

Dont est en charge  son médecin, dit de ville,

Ou médecin traitant, généraliste, non spécialisé.

.

Les maladies évoluent, changent, se transforment :

Les thérapies aussi et il est aussi admis, de nos jours

Que si le patient ne participe pas à sa propre guérison,

Le pronostic serait moins bon, la guérison plus longue,

Parfois même jamais atteinte ou restera en rémission !

 .

Nos relations sociales ont un impact positif sur notre santé

Sauf dans le cas où elles sont stressantes, et voire toxiques.

Comme pour une addiction au tabac, à l’alcool, drogue, etc.

La moitié du sevrage tient à soi, autre, moitié à l’entourage

L’on y consent autant pour quelqu’un que pour soi, sa santé.

Je ne suis pas médecin, alors, conseils, je m’en garderai bien,

Je constate que la médecine chinoise fonctionne différemment

Elle soigne le patient par prévention  plus que  par réparation !

De bonnes relations d’entourage et prévention sont bonne santé !

.

Je suis malade

Complètement malade

Comme quand ma mère sortait le soir

Et qu’elle me laissait seule avec mon désespoir,

Nous chante Serge Lama, sur paroles d’Alice Dona.

.

Mais il s’agit plutôt, ici, de maladie dépressionnaire,

Avec versant psychique plus fort que physiologique

On parlera alors pour faire le lien entre les deux

De maladies psychosomatique : corps/esprit

En lesquelles le moral du patient est aussi

Important que les symptômes décelés.

.

.

 Epilogue

.

« Tout homme bien portant est un malade qui s’ignore. »

Knock ou le triomphe de la médecine de Jules Romains.

***

C’est en partie vrai et en grande partie faux, santé oblige

Nous ne sommes pas tous des hypocondriaques névrosés.

***

Il y a des gens qui ont une belle constitution immunitaire

Au point de ne jamais ou presque, être malade : un chêne.

***

D’un autre côté, d’être malade, de temps à autre, renforcera

Nos défenses immunitaires, les réveillant comme un vaccin.

***

Il y a toutes sortes de maladies : certaines fréquentes, rares,

Et toutes sortes de moyens diagnostiques et thérapeutiques.

***

Certains médecins disent qu’on a en nous une pharmacopée,

Sollicitée sur demande, qu’excès de médicaments neutralise.

***

La motivation pour guérir fonctionne sur mode de résilience

Elle aide, parfois ne suffit pas, conflit entre Éros et Thanatos.

***

L’entourage aussi jouera son rôle qui s’avère non négligeable,

Et ce d’autant que la maladie sera percue comme héréditaire.

***

La maladie nous guette, et nous prend, et parfois, par surprise,

Tout le monde est susceptible d’un cancer, malgré précautions.

***

N’étant pas médecin, je m’en tiendrai donc à niveau généralités,

On peut se soigner soi-même mais au moindre doute : consulter.

.

.

1175 – Calligramme

.

La maladie      M       est un signe de bonne santé,

Si elle n’est pas       A      trop longue et de gravité

 Et  que l’on en guérit,     L        pour s’en protéger,

Jusqu’à ce que son corps    A        en dise : assez !

                   D     

Le diagnostic,  les soins,  les    I       médicaments,

Ne suffisent pas tout seul à    E     en venir à bout,

Il faut la participation du    *     moral, du patient

Et sa volonté de lutter   G     pour ne pas sombrer.

……..

Mais il existe une     E   telle panoplie de maladies,

Qu’on se demande     T   comment on rester en vie

Comme toute précaution   T      pour  risque  zéro,

Ne fonctionne pas : un peu de   E  chance, il faut !

.

V  O  U  S     P  R  E  N  D,     V  O  U  S    T I E N T  

Maladie vous guette, vous prend, vous tient tout entier

D’un seul coup,  belle machine  se prend  à dérailler :

On se perçoit trahi par son corps, se voit diminué :

On éprouve de la peine à marcher, ou à respirer.

Le repos, n’y fait rien, médicament ne guérit :

Pour aujourd’hui, demain, sera-ce l’agonie,

C’est alors que l’on repense à toute sa vie

Qu’elle fut belle, dure, facile : c’est fini.

Espoir seul fait vivre, on s’accroche,

On garde son bon moral en poche

Mourir à l’instant, trop moche,

Un joker et vite : on pioche !

C’est la chance,  volonté,

Hasard ou … ténacité

Qui décide… santé,

Ou  de  décéder !

On transpire,

On respire,

Soupire,

Sauvé,

Êtes

V

.

 .

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1175 4

.

En haut  ce serait la maladie ;

En bas, le corps en bonne santé

Les deux pointent, et se guettent

Parfois combattent leur maux.

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

Maladie et santé se combattent,

aucun de deux ne fait de stabilité

sans le malheur, bonheur n’existe

sans la maladie, la santé non plus

.

Dans le triangle jaune : la vie,

La santé, et l’humeur,

Et en triangle noir : les maux

Qui nous guettent, prend.

 .

Symbolique

 .

Les relations sociales auront

Un impact positif sur la santé

Selon les différents âges de la vie

Affirme  une étude,  aux États-Unis

Réalisée à partir de quatre enquêtes.

 .

L’effet serait maximal à l’adolescence

Et chez les seniors, dans milieu de vie,

La qualité des liens sociaux  importera

Plus que la quantité,  tant les personnes

Bien entourées  vivraient, généralement,

Plus longtemps. Chez les personnes âgées,

La solitude a un impact  sur l’hypertension.

lessymboles.com/avoir-des-amis-est-bon-pour-la-sante

.

.

Fond

.

Évocation

.

1175 6

.

En pointes rouge, la maladie

Qui nous guette, qui nous prend

Physiquement, affectivement,

Nous touche par ses maux.

.

Symbolique

 .

Les maux d’estomac sont

Liés  à  nos   contrariétés.

Les maux du foie sont liés

À un sentiment   de colère.

Les maux  du  gros  intestin

Signifient que nous retenons

Des choses,  que  nous  avons

Beaucoup  de mal  à évacuer.

Et les  problèmes  respiratoires

Nous parlent  de notre difficulté

À nous protéger monde extérieur.

Les problèmes de cœur, quant à eux,

Parlent de notre rapport au monde extérieur,

De l’insatisfaction ressentie quant à nos échanges.

Enfinles allergies cutanées, respiratoires, parlent

Également  de notre rapport  au  monde extérieur :

Sommes agressés, sur la défensive face à ce monde.

passeportsante.net/fr/Actualités/Dossiers/DossierComplexe.aspx?

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Mots pour maux, la maladie

Se diagnostique puis se décrit

En termes de soins à prescrire,

Évitant de se dédire, contredire.

Y a nombre de virus,  saisonniers,

Pour lesquels des vaccins suffiront

À guérir vite, limiter complications,

Et surtout de graves hospitalisations

Qui peuvent entrainer incurabilités

Alors qu’au départ … bénignités !

 .

.

Vaccins, médicaments

.

Scénario

 .

La maladie vous prend le pouls et  le plus clair de votre temps,

elle vous coûte cher, en angoisses, en soins, en médicaments, argent,

et elle restera tapie, comme assoupie, prête à renaitre, à nouveau, frapper.

 .

Voir prose et illustrations

1173 – Toute maladie nous mettrait en danger !

Voir prose et illustrations

.

Tout homme bien portant,

Est  un  malade  qui  s’ignore,

Jules Romain, oui, non, peut-être

En puissance, devenir c’est plus sûr.

Lors notion même de bon ne santé,

Serait,     en fait toute      relative,

Selon les pays, les couvertures.

En France,  on est les deux !

Bonne santé si soignés,

Malades, médicaments,

Qu’on nous fait absorber

Avec bon prix à payer.

.

Une baisse de forme, sinon une chute de tension,

Une fatigue, un rhume, une fièvre, un faux bond

Lors me voici, infecté, et affecté, et pour de bon,

Au point que, j’en deviens ralenti en mon action.

.

Un lit, fauteuil ou chaise, me tendent leurs bras,

Je souffle, je tousse, ou  je marmonne … épuisé,

Où est passé l’être fort, vigoureux et passionné,

Qui ne cesse le combat, ne compte pas ses pas.

.

Fragilisé en santé, en délicatesse, mon esprit,

S’amollit et s’endort et petit à petit, lui aussi,

Il me fait voir la vie dans un cocon d’étourdi.

.

Ce mal ne me tuera pas, je n’en mourrai pas

Avec le temps, soins du corps, s’en libérera,

En a vu d’autres mettant le moral plus bas

Je veux parler, des maladies psychiques :

Celles  n’ayant pas symptôme physique,

Dont douleurs, souffrances intriguent.

.

Heure après heure,  jour après jour,

Par manque d’énergie…d’amour,

Celle de vie, maladie toujours.

Déstabilisé ou déséquilibré,

La maladie vous a mangé

L’esprit, le cœur, santé.

.

Mourant, pour de bon,

Vous êtes à l’abandon,

Votre ciel s’obscurcit,

Son cercle se rétrécit.

.

La maladie vous remet

En question, est-ce la fin,

Une pause, un simple arrêt,

Ou un nouveau sursis demain.

.

Ce n’est pas tant la maladie qui tue

Mais ses rechutes ou ses complications :

Tant qu’on a la santé dit le proverbe, action,

Quand on reste cloué au lit en réflexion, abattu.

 .

.

Extension

 .

Microbes, fièvres, virus, boutons, piqures et compagnies

Autant d’attaques d’intégrité  de notre corps et maladies

Certaines passagères, bien que violentes, telle une grippe,

D’autres insidieuses et mortelles telles le cancer ou le sida

On doit souvent se guérir de quelque chose, bénin… malin.

Quand ce n’est pas le corps, c’est la tête ou cœur ou l’âme :

Danger n’est pas la maladie elle-même que ce qui s’en suit

C’est-à-dire les complications, rechutes et transformations

En voulant guérir ma tête, on a massacré estomac et foie !

.

Nous ne sommes égaux devant la maladie,

D’abord génétiquement, immunitairement,

Puis socialement, voire  professionnellement

Sans parler assurance, remboursement, prix.

.

Y a pas que maladie soignée par médicament

Y a aussi le moral, l’énergie, le tempérament :

La maladie peut être un refuge et fuite de soi,

On peut en guérir en 10 jours, sinon un mois.

.

Et puis il y aura nombre d’hypocondriaques,

Qui sont autant de faux malades perpétuels,

Pour lesquels nul remède  ne leur convient,

Ne leur fait d’effet si leur cœur ne s’y met.

.

.

1173 – Calligramme

.

T  O  U T  E

Tout homme   M   *    R  bien portant,

Est un     A       malade          E    s’ignore,

Dit  Ju     L      oui ou non,       G   peut-être

En puis    A       sance, c’est          N   plus sûr.

Or, la       D         notion bon         A   ne santé,

Serait,      I        en fait toute       D    relative,

Selon les   E         pays, cou        ^    vertures.

En France,  *         on est      N     les deux !

Bonne santé  M                E     si soignés,

Malades, vus   E   T  médicaments,

Qu’on nous fait absorber

Avec bon prix à payer.

.

*********************************************

Une baisse de forme, sinon une chute de tension,

Une fatigue, un rhume, une fièvre, un faux bond

Lors me voici, infecté, et affecté, et pour de bon,

Au point que, j’en deviens ralenti en mon action.

Un lit, fauteuil ou chaise, me tendent leurs bras,

Je souffle, je tousse, ou  je marmonne … épuisé,

Où est passé l’être fort, vigoureux et passionné,

Qui ne cesse le combat, ne compte pas ses pas.

Fragilisé en santé, en délicatesse, mon esprit,

S’amollit et s’endort et petit à petit, lui aussi,

Il me fait voir la vie dans un cocon d’étourdi.

Ce mal ne me tuera pas, je n’en mourrai pas

Avec le temps, soins du corps, s’en libérera,

En a vu d’autres mettant le moral plus bas

Je veux parler, des maladies psychiques :

Celles  n’ayant pas symptôme physique,

Dont douleurs, souffrances intriguent.

Heure après heure,  jour après jour,

Par manque d’énergie…d’amour,

Celle de vie, maladie toujours.

Déstabilisé ou déséquilibré,

La maladie vous a mangé

L’esprit, le cœur, santé.

Mourant, pour de bon,

Vous êtes à l’abandon,

Votre ciel s’obscurcit,

Son cercle se rétrécit.

La maladie vous remet

En question, est-ce la fin,

Une pause, un simple arrêt,

Ou un nouveau sursis demain.

Ce n’est pas tant la maladie qui tue

Mais ses rechutes ou ses complications :

Tant qu’on a la santé dit le proverbe, action,

Quand on reste cloué au lit en réflexion, abattu.

 .

.

 Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1173 4

.

Un petit verre de bon vin fait du bien

Un verre de quelque chose,

Surement, oui mais de quoi 

De vin, d’eau, jus de fruit

Ou de médicaments ?

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

Un petit verre de bon vin fait du bien

Au corps et au moral

Sans pour autant aggraver son cas,

Sauf sous maladie.

.

Symbolique

 .

« Seul le  verre  et  l’or,

Donnent une idée du

Prix  de  la  sagesse. »

Dixit  un  proverbe !

Verre  transparent,

Le verre semblable

À l’eau  et  à l’air,

Le verre  fragile,

Le verre   banal,

Le verre  qui ne

Vaut que par ce

Qu’il retient ou

Laisse voir en lui,

Le verre simple

Pourrait-il évoquer

La moindre idée

De mystère ? »

huyghe.fr/actu

.

.

Fond

.

Évocation

.

1173 6

.

Un petit verre de bon vin fait du bien

Au corps et au moral

Sans pour autant aggraver son cas,

Sauf sous maladie.

.

Symbolique

Quels liens y a-t-il entre le soin

Et la symbolique  de maladie ?

L’activité de soin, qui neutralise

Les imaginaires de la maladie

Pour se concentrer sur son

Objectivation scientifique,

Ne le fait que de façon provisoire.

Elle ne prétendra nullement épuiser

En sens de ce qui est vécu et éprouvé,

Ce que l’histoire des représentations

Des maladies, montre assez bien.

Thérapeutique objective, sa symbolique

La reprend dans une herméneutique de soi

Monde, aidant à se la représenter pour vivre ;

Explicitant comment on est malade en maladie.

cairn.info/vulnerabilite–9782130581093-page-79.

 .

.

Corrélations

Fond/forme

.

L’homme est comme le verre, fragile,

L’homme est comme l’or, légèrement ductile

Ce qui fait sa force, intelligence et adaptation,

Fait aussi sa faiblesse, lors maladie, épuisement.

D’un côté le fruit est dans le verre, parlant du vin;

De l’autre, le ver est en  fruit, parlant excès, cancer.

Mais l’homme ne serait pas égal en tout à lui-même

Tantôt il est chêne et tantôt roseau, dit La Fontaine

Notre système immunitaire nous protège de virus

Connus, non de virus, inconnus, mutants, tueurs

Et certains d’entre nous immuno-dépendants

Attrapent tout ce qui passera de méchant

Par contagiosité comme pour le Covid.

Alors mieux vaut prévenir

Que guérir, se prémunir

Que de s’en affranchir

Se confiner chez soi

Plutôt que de répandre

Ses microbes sur ses voisins

Qui vous serrent encore les mains.

.

.

Assurance maladie

.

Scénario

.

Les petites maladies, microbiennes, et à répétition,

toutes les fièvres, qui nous obligent à garder le lit,

méchants virus, sont autant de dangers mortels.

.

Voir prose et illustrations

264 – Vivre en mer une rage de dent carabinée

Visuels et textuels >>  

.

 Rage dedans n’est pas dehors,

On sent que l’on n’est pas mort,

On voudrait que douleur s’endort,

Et rien pour la calmer, haut et fort.

L’on se sent petit, fragile, démuni,

C’est pire qu’une fièvre, maladie,

J’allais dire que le mal de mer,

Mais les deux sont un enfer

Car le sommeil même,

Ne me calme pas

La racine

Mal

V

.

Et tac, une arête de poisson,

Se met en travers d’une dent

Et, tic, elle se prend, à piquer

Ma gencive … à me faire mal,

Et toc, je sens une vraie gène,

Je vais vite me les …  brosser.

.

Et au soir, celle-ci me relance :

Rage de dent me met en danse.

Elle me réveille  en pleine nuit,

Au matin : j’ai très peu dormi !

 .

Midi, c’est la fièvre  qui pointe :

Ça y est : ça devient  l’infection !

Ou pire, vrai abcès  sous la dent.

.

À la gorge, à l’oreille : ça s’étend,

Je sens l’urgence d’une opération

Une chique sous la dent extraite.

.

Nuit à venir  s’annonce très mal,

Mais au matin,  redeviens jovial,

Tant douleur,   qu’inflammation,

Ont disparu, par enchantement.

 

Extension

.

Rage de dent : déjà qu’à terre,

Pas marrant,  on peut s’arrêter

En pharmacie, chez un dentiste

Pour se faire soigner d’urgence ;

En pleine mer,  que faire d’autre

Qu’attendre  de joindre  un port,

Le temps  n’était  point  à la joie

Et l’humeur, pas à la navigation.

.

Le temps s’étire, et, chaque heure

Vous fatigue comme journée entière.

Dormir, impossible, même s’assoupir

À moins de se bourrer de somnifères

Et quand il faudra  monter le quart,

Il n’y aura plus personne à la barre.

Mal  lancinant, permanent, rappelle

Comme  une tempête  sous  un crâne,

Arête de poisson logée entre deux dents

.

En la gencive mais je ne l’ai su, qu’une fois

Rage de dent passée, regardant ma dentition

En un miroir le lendemain : extraite toute seule.

Je m’étais bien laver les dents mais elle avait juste

Échappé à ma vigilance et servie de fer de lance,

À ma gencive pour me rappeler son existence.

.

Une rage de dent : l’analogie est forte mais elle convient bien,

Tellement on est en rogne sous l’effet de la douleur continue.

Auparavant, nombre de marins étaient atteints du… scorbut,

Faute de vitamine C provoquant déchaussement des dents,

Purulence des gencives, hémorragies et jusqu’à la mort,

J’ose même pas y penser, je vais manger des citrons

Des fois que… sur un voilier, tout peut arriver !

.

On devrait emporter avec soi

Dans une trousse à pharmacie

Du genre des premiers secours,

Quelques bons clous de girofle !

.

On peut se demander pourquoi ?

Parce  qu’enfoncé, dans une dent,

Il calmerait, parait-il, la douleur :

Parlez-en donc, à votre dentiste !

.

De toute manière, y en avait pas

Et à peine de petits antalgiques

Ont diminué très peu le stress

Au point de devenir chèvre.

.

.

264 – Calligramme 

 .

Rage dedans n’est pas dehors,

On sent que l’on n’est pas mort,

On voudrait que douleur s’endort,

Et rien pour la calmer, haut et fort.

L’on se sent petit, fragile, démuni,

C’est pire qu’une fièvre, maladie,

J’allais dire que le mal de mer,

Mais les deux sont un enfer

Car le sommeil même,

Ne me calme pas

La racine

Mal

V

.

VIVRE EN MER

Et tac, une arête de poisson,

Se met en travers d’une dent

Et, tic, elle se prend, à piquer

Ma gencive … à me faire mal,

Et toc, je sens une vraie gène,

Je vais vite me les …  brosser.

 .

Et au soir, celle-ci me relance :

Rage de dent me met en danse.

Elle me réveille  en pleine nuit,

Au matin : j’ai très peu dormi !

 .

RAGE DE DENT

Midi, c’est la fièvre  qui pointe :

Ça y est : ça devient  l’infection !

Ou pire, vrai abcès  sous la dent.

 .

À la gorge, à l’oreille : ça s’étend,

Je sens l’urgence d’une opération

Une chique sous la dent extraite.

 .

CARABINÉE

Nuit à venir  s’annonce très mal,

Mais au matin,  redeviens jovial,

Tant douleur,   qu’inflammation,

Ont disparu, par enchantement.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

264 4

.

Évocation

.

En haut …  une toupie,

Rappelant comme une

Sorte de dent acérée

En bas, un pilier ?

.

Une rage de dent fait penser au dentiste

qui lui fait penser à la roulette qui elle

ferait penser à une fin de sa douleur

mais une toupie ne soignerait rien.

 .

La toupie, en action, serait un peu

Comme la roulette du dentiste :

Sauf que là, c’est plutôt une brosse

À jet d’eau qu’il m’aurait fallu !

 .

Symbolique 

 .

Platon en personne s’interroge,

Dans «La République», sur le point

De savoir si l’axe  de  la toupie

En mouvement est immobile,

Le symbole de l’instabilité,

D’une activité incessante,

Et  d’une  imprévisibilité 

De grâce d’un personnage.

.

Dans certaines îles de l’océan

Pacifique, produit un son proche

De la voix humaine,  qui est utilisé

En cérémonie religieuse, guerrière.

blog.lesoir.be/jour-apres-jour

.

Descriptif

 

264 – Vivre en mer, rage de dent carabinée

Alignement central  / Titre intercalé /  Thème croisière

Forme courbe / Rimes variées / Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : toupie  /   Symbole de fond : dents

.

.

Fond

.

Évocation

.

264 6.

.

La toupie, en action, serait un peu

Comme la roulette pour dents :

Sauf que là, c’est plutôt une brosse

À jet d’eau qu’il m’aurait fallu !

.

Symbolique 

 .

Une rage de dents se caractérise

Par une douleur dentaire intense.

Elle peut avoir plusieurs origines

Comme les caries, les pulpites

Inflammations causées par

Une carie proche d’un nerf

Ou les abcès, gonflement

Douloureux de la gencive.

.

En tous les cas, réaction s’impose.

Si vous ne pouvez consulter dentiste,

Dans l’immédiat, brosser plusieurs fois

Par jour la dent avec une brosse douce.

Pour éviter multiplication des bactéries,

Ou l’aggravation   …   de l’inflammation.

doctissimo.fr/html/dossiers/douleur/rage-de-dent

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

La toupie fait le même mouvement

De rotation rapide que la roulette

Mais ne fait pas le même bruit

Et surtout pas le même effet

Dès qu’on creuse la dent,

Le nerf se mettra à vif

Avec douleur en pif

Et puis, soignée,

Ça s’arrêtera,

Merci doc.

.

.

Dentition me fait mal

.

Scénario   

.

Dent me met en rage, lors tout est propre, en ordre d’apparence ?

Elle me fait tordre la face de douleur, quand  elle lance en gencive !

J’ai beau me laver les dents, frotter, masser, ça ne fait, change, rien.

.

Visuels et textuels >>  

1023 – Grain de sable fait grincer le corps et l’âme

Visuels et textuels  >>

.

Grain de sable : rien, peu de chose

Placé  au  mauvais  endroit, il s’oppose.

Grain de sable ferait grincer corps et âme.

.

Car nous  sommes des organismes complexes

Bien huilées : multiples rouages sophistiqués,

À se demander si ça fonctionne sans déraper

De près on voit qu’il peut   être différent.

.

Machine humaine, en dépit des faiblesses,

Fragilités, est comme un sommet de l’art

Dont on ne sait quel artiste l’a signé.

.

On dit qu’il l’a fait à son image

Ou en premier brouillon raté.

Impossible de voir créateur

Et impossible de l’y mettre.

.

Cette merveilleuse machine

Depuis  l’aube  de l’Humanité,

Peut être … rapidement… entravée,

Voire perturbé par dysfonctionnements,

Effet papillon  contamine  tous  les  organes

Et produira une grande quantité de maladies.

.

On pourrait croire, que ce grain de sable n’affecte

Que le corps : il conditionne aussi humeur de l’esprit

Paix de l’âme par un je ne sais quoi d’atmosphère

Mais qui devient vite très insupportable.

.

Irritation des corps, irritation d’esprits

Peinant à comprendre ce qui se passe

Produisent anticorps pour limiter, voire

Circonscrire  l’étendue de telle hémorragie

Autant de signaux d’alerte clignotant partout.

.

Alors que les molécules immunitaires  endiguent

Épidémie dans bon nombre organes, déjà grippés,

En aggravant encore plus détérioration des voisins.

.

D’où provient, grain de sable endogène  ou exogène,

Était-il là, tapi, dans  un  coin,  sur son  petit  terrain,

En attendant que la machine ralentisse afin de monter

Dans le train, ou alors vient-il  d’une substance inhalée,

Ingurgitée et dont le corps ne peut guère se débarrasser.

.

.

Extensions

 

Il vient de conjonction des deux

Ou de facteur génétique : la médecine

N’a pas qu’un seul modèle de fonctionnement

De notre organisme, comme l’ont les physiciens

Pour l’atome, particule, ou matière.

Ce grain de sable est d’autant méchant,

Qu’il est invisible et on en prouve l’existence

Qu’au travers des traces ou des marqueurs.

.

Lors il n’y a pas de symptômes cliniques,

Spécifiques, évidents, diagnostiqués,

Isoler puis globaliser est un travail préalable

À la mise en œuvre de la moindre thérapeutique

Si l’on veut qu’elle soit efficace, corresponde

Au phénotype et caractère du malade.

.

Un grain de sable dans l’âme :

Comment cela est rendu possible

L’âme étant par définition, dépourvue

De la moindre parcelle de matière :

Par sublimation métaphorique

Ou prise de conscience de quelque chose

Qui ne va pas alors que, partout, par ailleurs,

Notre organisme fonctionne parfaitement !

.

Le grain de sable est à prendre

Soit au sens propre en machine

Soit au sens figuré, en rouages,

D’un projet,  d’une entreprise :

Administration, généralement,

Dû à norme d’usage, modifiée.

Du grain à moudre, et encore !

.

Les détails ont parfois grande importance

Non par eux-mêmes de façon individuelle

Mais soit lors venant après un gros stress

Soit suite à une accumulation des petits,

Comme en influx nerveux : sommation,

Déclenchant un signal pour le cerveau.

.

On en a assez, on n’en veut plus, stop.

On ira pas plus loin, faut explication

Et voire suivi d’actions réparatrices.

.

Si dans les rouages d’une machine,

Il peut être bloquant et pas mortel

Il en est tout autrement, en corps,

Provoquant cancer, AVC ou autre

Maladie fonctionnant à bas bruit.

.

 .

1023 – Calligramme

.

Grain de sable : rien, peu de chose

Placé  au  mauvais  endroit, il s’oppose.

Grain de sable  ferait grincer, corps et âme.

  Car nous    sommes des organismes   complexes

Bien  huilées *   multiples rouages   * sophistiqués.

À se demander *   si ça fonctionne  *  sans déraper :

De près on voit   *     qu’il peut    *    être différent.

Machine humaine  * en dépit *    des faiblesses,

Fragilités, est  comme  *  un sommet  de l’art

Dont on ne sait quel artiste l’aura signé.

On dit qu’il l’a fait à son image

Ou en premier brouillon raté.

Impossible de voir créateur

Et impossible de l’y mettre.

.

*************************

*************************

.

Cette merveilleuse machine

Depuis l’aube  de l’humanité,

Peut être… rapidement…entravée,

Voire perturbé par dysfonctionnements,

Effet papillon contami   G   ne tous les organes

Et il produira une grande   R    quantité de maladies.

On pourrait croire, que ce    A    grain de sable n’affecte

Que le corps, il conditionne    I     aussi humeur de l’esprit

Paix de l’âme par un je ne   N   sais quoi d’atmosphère

Mais qui devient vite    *    très insupportable.

Irritation des corps,     D   irritation d’esprits

Peinant à compren     E  dre ce qui se passe

Produisent anticorps   *    pour limiter, voire

Circonscrire  l’étendue   S   de telle hémorragie

Autant de signaux d’aller  A   te clignotant partout.

Alors que les molécules im B    munitaires endiguent

Épidémie dans bon nombre L     organes,  déjà grippés,

En aggravant encore plus dé E     térioration des voisins.

D’où provient, grain de sable *        endogène ou exogène,

Était-il là, tapi, dans un coin  F           sur son petit terrain,

En attendant que la machine  A    ralentisse afin de monter

Dans le train, ou alors vient-il  I      d’une substance inhalée,

Ingurgitée et dont le corps ne  T   peut guère se débarrasser.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1023 4

.

Un ourson, en chocolat

Ou un pion  sur un échiquier,

Bonhomme château de sable

Ou un bonhomme de neige ?

.

(forme pleine, rimes libres,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Rien à voir avec un grain de sable,

ni avec autre sorte de grain, d’ailleurs

on est là, totalement, en autre domaine,

tant et si bien sue forme et fond diffèrent.

.

Le grain de sable, ici,

Est que la température fait fondre

Un bonhomme de neige

Qui avait l’air pourtant bien éternel

.

Symbolique 

 .

Quoi de plus banal

Qu’un château de sable

Sur une plage ! D’une pelle et d’un seau,

Les enfants s’amusent à construire

D’improbables forteresses aux multiples tourelles.

.

Le sable humide est modelé, tassé, lissé.

Il faut l’arroser pour qu’il ne sèche pas trop vite.

La marée montante envahit les douves.

.

À peine terminé, le château est détruit

Par les vagues et bientôt il ne reste

Que des ruines amollies ou rien du tout,

Selon la marée.  Nostalgiques de l’enfance,

.

.

Fond

.

Évocation

.

1023 6

.

Le grain de sable, ici,

Est que la température fait fondre

Ce bonhomme de neige

Qui avait l’air pourtant bien éternel

 .

Symbolique 

 .

La construction d’un

Bonhomme de neige

Est un loisir  pour enfants

Et adultes, souvent, pratiqué

Lors des périodes  de l’année où

Neige est disponible en abondance.

.

Dans la culture occidentale, et dans

L’hémisphère Nord, le bonhomme

De neige est un symbole associé

À Noël  et à l’hiver.

.

Au Japon, on a plus

Tendance à mettre un seau

Retourné sur tête de bonhomme

De neige en guise de …  chapeau.

Source : wikipedia/Bonhomme_de_neige

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Château de sable, l’été, sur une plage,

Bonhomme de neige, l’hiver, sur place,

L’enfant joue en s’amusant à construire,

Avec les matériaux, fonction de saisons :

Au printemps, c’est bourgeon qui pousse,

En automne ce sont feuilles qui tombent.

Toute l’année il joue dans le bac à sable

Qui abrite balançoires et toboggans !

 .

.

Un grain parfois suffit

.

Scénario

.

Un seul grain de sable  et la machine s’enraille,

l’âme se grise, se verdit, et fait grincer des dents :

 j’ai l’impression que mon cerveau perd des morceaux. 

 .

Visuels et textuels  >>

1022 – Etre quinze jours à moitié malade, c’est long

Visuels et textuels >>

.

J’ai  été à moitié-malade ….. pendant quinze jours :

À moitié, car, en vérité, je ne me suis jamais alité !

.

 Avec écriture, ménage, bricolage  et  même voyage,

Un peu ralenti ou beaucoup  gêné, tout de même,

Heureux de retrouver  la  santé, tonus  habituel.

.

Le temps se distord  en charpie,  mal en point,

Car là, j’ai senti se profiler  ce que sera la fin,

Si cela continuait ainsi des mois entiers.

.

Voilà, ça a commencé par légère fièvre

Suite coup de froid  Fête de la Science

Front  fiévreux  et   un mal  de crane.

.

J’ai pris quelques cachets d’aspirine

Mais,  le  virus  s’en est  bien  sorti,

En se transformant en un rhume.

.

Médicament n’a eu aucun effet

À part provoquer une laryngite

Allant à mon extin ction de voix.

.

 Autre médication, transformation,

Mais, cette fois ce seront les bronches,

Se mettant à tousser par quintes successives

À me réveiller la nuit et m’empêcher de dormir.

.

Chacun sait que, quand le sommeil n’est pas bon,

Récupération ne se fait pas, c’est un cercle vicieux

Et qui l’emporte, largement,  sur le cercle vertueux.

.

Je commençais à aller mieux, à la fin de la semaine,

Et voilà qu’un voyage, dans la famille dans le Nord,

Lors changeant d’air, ou changeant d’alimentation,

Je me donne un mal à l’estomac, et  qui m’éreinte !

.

À la fin, mon estomac a produit des borborygmes,

Je me dis alors que le virus s’en est allé, ailleurs !

Mais, voilà qu’à peine, de retour,  en la maison.

.

Une diarrhée, carabinée,  suivie vomissement

De repas me torde de spasmes insoutenables.

.

Aujourd’hui,  quinze jours  après le début,

C’est fini : j’aurai été visité  par bon virus,

Du haut du crane jusqu’au fondement.

 .

.

Extensions

 .

Pour une vaccination complète,

C’en est une si tous les organes

Ont  été  concerné : nez, gorge,

Poumons, cœur, estomac, foie,

Reins, intestin …  et j’en passe.

.

Chacun sait que l’on appréciera

Bien mieux, encore, la santé à la

Sortie d’une très  longue maladie !

.

Il m’est parfois arrivé d’être à moitié

Malade pendant un jour ou deux mais

Rarement quinze jours durant avec cette

Panoplie de symptômes : serait-ce une

Des marques du commencement

De la vieillesse ou simplement

Check-up auto-immune du

Corps entier pour mieux

Me préparer pour l’hiver à venir :

Travailler dans un tel état est pénible

Et écrire en devient aussi très fatigant.

.

La durée est une donnée importance dans toute maladie

Une grippe  ou un rhume, dure une semaine, en général :

Si c’est le double ou d’avantage,  il faudra médicamenter :

Il vaut mieux prendre un traitement préventif que curatif

Depuis dix ans, la moyenne se situe  à 350 morts  par an.

.

Je ne suis pas souvent malade

Je l’ai été enfant, lors cela à dû

Fortifier défenses immunitaires

Je ne m’en plains pas, c’est sûr.

.

Il m’arrive d’être comme grippe,

En dépit d’un vaccin administré,

De ce fait, je la subis moins forte,

Vaccin protège du mauvais sort !

.

Gens bien portants  sont malades

Qui s’ignorent et je le croirai bien

Comme Jules Romains, en Knock,

Il vaut mieux prévenir que guérir.

.

.

1022 – Calligramme

.

J’ai  été à moitié-malade ….. pendant quinze jours :

À moitié, car, en vérité, je ne me suis jamais alité !

 Avec écriture, ménage, bricolage  et  même voyage,

Un peu ralenti ou beaucoup  gêné, tout de même,

Heureux de retrouver  la  santé, tonus  habituel.

Le temps se distord  en charpie,  mal en point,

Car là, j’ai senti se profiler  ce que sera la fin,

Si cela continuait ainsi  L  des mois entiers.

Voilà, ça a commencé O   par légère fièvre

Suite coup de froid  N Fête de la Science

Front fiévreux  et  G  un mal de crane,

J’ai pris quelques cachets d’aspirine

Mais, le virus s’en est     bien sorti,

En se transformant  en  un rhume.

.

Médicament n’a eu   Q    aucun effet

À part provoquer     U      une laryngite

Allant à mon extin     I              ction de voix.

 Autre médication,       N                transformation,

Mais, cette fois ce                      seront les bronches,

Se mettant à tousser       E          par quintes successives

À me réveiller la nuit          *         et m’empêcher de dormir

Chacun sait que, quand        J         le sommeil n’est pas bon,

Récupération ne se fait pas      O             c’est un cercle vicieux

Et qui l’emporte, largement,      U            sur le cercle vertueux.

Je commençais à aller mieux,       R          à la fin de la semaine,

Et voilà qu’un voyage, dans la fa       S          mille dans le Nord,

Lors changeant d’air, ou changeant     *             d’alimentation,

Je me donne un mal à l’estomac, et     M          qui m’éreinte !

À la fin, mon estomac a produit des    A          borborygmes,

Je me dis alors que le virus s’en est    L         allé, ailleurs !

Mais, voilà qu’à peine, de retour,    A       en la maison,

Une diarrhée, carabinée, suivie    D      vomissement

De repas me torde de spasmes  E   insoutenables.

Aujourd’hui,  quinze jours    *   après le début,

C’est fini : j’aurai été visité   par bon virus,

Du haut du crane jusqu’au fondement.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1022 4

.

On aura beau boire, en ce pichet

Toutes sortes de potions magiques

Quand l’on est  pris  par  un virus

Y a que médicament patience !

.

(forme creuse, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Que peut bien faire un pichet,

dans traitement conte un virus

sauf peut-être en apothicairerie

et on est loin d’une telle époque.

.

Un gros pichet d’eau miraculeuse,

En flacon, médicamentée :

Ça ne m’a pas guéri mais ça a

Empêché d’autres complications.

 .

Symbolique

 .

En héraldique, le pichet

Est, très souvent, représenté

Avec une anse et un col verseur.

Sa  déformation  suggère  l’étain.

.

Aujourd’hui, les fabricants  français

Garantissent étains 100% alimentaire,

Usage du plomb dans leurs usines est

Totalement  interdit  depuis  1995.

.

Une cruche est un vase de terre

Ou de grès, à anse, ayant

La panse large et le col étroit.

La cruche est destinée à contenir

De l’eau voire parfois même du vin.

Source : heraldie.blogspot.com/2014/

08/la-cruche-et-le-pichet

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un gros pichet d’eau miraculeuse,

En flacon,  médicamentée :

Ça ne m’a pas guéri mais ça a

Empêcher d’autres complications.

 .

Symbolique 

 .

Les médicaments non-utilisés

Ou périmés sont à déposer en pharmacie.

Que devient-il ? Jetés dans la poubelle,

Dans l’évier ou dans les toilettes,

Les médicaments peuvent polluer

Les sols et les rivières

Car ils contiennent des principes actifs.

.

Cyclamed  valorise les Médicaments

Non Utilisés (M.N.U.) à usage humain,

Périmés ou non, dans le respect des règles

Environnementales à des fins de valorisation

Énergétique, ce qui permet d’éclairer et de

Chauffer l’équivalent de 7 000 à 8 000

Logements tout au long de l’année.

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Pour sûr, bien des médicaments,

Sous quelque forme  qu’ils soient,

Et administrés avec  ou  sans eau,

Aident bien à guérir des maladies

Ou, pour le moins,  empêcheront

Toutes sortes de complications.

.

Pour certaines, comme rhume

On pourra certes s’en passer

Mais avec, c’est un confort,

Qui améliore notre moral

Et dieu sait si ça compte.

 .

.

Faut prendre médicaments

.

Scénario 

.

Un rhume qui s’éternise, qui ne devait durer que quelques jours

Un virus qui ne veut plus me quitter, déjouant les pièges, mutant

J’en ai avalé des cachets de toutes les couleurs et cela : pour rien !

 .

Visuels et textuels >>