1132 – Je suis nul en tout : ignorance sans lacune !

Visuels et textuels  >>

.

Je suis nul, je suis un  bel ignorant,

En grammaire, comme en calcul,

Je suis ignorant  parce que nul !

.

Je sais aligner des mots, chiffres

Mais leur donner un sens, non :

Je sais me comporter en société,

Mais de trouver des idées, point.

.

J’envie mes collègues, mes amis,

Qui étalent leurs sciences infuses,

Quoique dès qu’on creuse un peu

Ils ne valent, de moi, guère mieux.

.

Je suis nul en tout, c’est pas le souci

Tant que c’est moi qui le sait et le dit,

Je pourrai toujours appuyer mes faits

Sur le peu de culture,   que  je  connais.

.

Peu est beaucoup pour les analphabètes,

Lors beaucoup est peu pour les moins bêtes,

Tout est relatif,  tant la connaissance absolue,

Ferait de nous des dieux, et non plus ses élus.

.

Élus à l’accession des savoirs qui s’apprennent,

Pour peu qu’on en dispose, qu’on les comprenne,

Lors plus je sais, moins je suis certain de connaître

Ce qui, en ce monde, a bien pu me faire apparaître.

.

L’humanité vit en un néant possédant cette faille,

 À part lui, n’y a-t-il donc rien d’autre  *  qui vaille

Que l’on s’y intéresse si tout doit disparaître

Comme l’ardoise magique : ne plus être !

.

Le langage est un code parmi d’autres

Qui nous permet  gloser à l’infini

Pour parole sensée, neuf autres

Ne sont, ne font rien, du bruit.

.

.

Extensions

 .

Qui ne connait  la différence  entre

L’homme idiot regardant le doigt

Pointé vers direction tandis que

L’homme normal regarde l’endroit

Qu’il veut désigner qui est loin de lui.

Mais si l’un est myope et l’autre, presbyte,

Il ne s’agit plus de savoir : de capacité à voir.

.

Notre connaissance des choses, gens, évènements

Ne peut être que lacunaire, orientée, voire limitée

Car elle a besoin, sans cesse, d’être remis à jour

En fonction de nouveaux savoirs ou éléments :

On appelle cela, l’enquête pour l’instruction

Du dossier, puis complément d’enquête,

Puis réexamen des faits à la lumière de…

.

Rien à voir  avec  l’Instruction Publique

Ni l’éducation familiale, deux processus

Qualifiant  apprentissage, mémorisation,

Hors contextes ou hors actes particuliers.

.

Faire l’idiot alors qu’on sait pertinemment

Que … c’est un peu comme  prêcher  le faux

Pour savoir le vrai : on est là en la stratégie

Si ce n’est parfois, tromperie, diplomatie

Le vrai mensonge ou la fausse vérité.

.

Ignorant en tout, est impossible, même en étant idiot.

Qu’est-ce qui définit  qu’un homme est  cultivé, érudit ?

L’idiot sait très peu de choses,  l’érudit  ne sait pas tout :

Un expert pointu saurait presque tout sur presque rien,

Un ignorant ne saurait rien et aurait un avis sur tout.

.

J’ignorais que je manquais à ce point d’instruction

Que ma connaissance était limitée et proche de zéro

Je suis passé à côté de l’instruction, culture générale

Tel échec pourrait m’être attribué comme une faute.

.

Il nous faudra faire une différence en cas de  torture

Entre celui qui avouer : je sais rien mais je dirai tout

Et je sais tout mais je ne dirai rien, fausse ignorance

Innocent les mains pleines, appellerait-on ce dernier

.

Vous n’êtes pas sans ignorer voudra dire vous savez

 La particularité de ce qu’on appelle double négation

Et si j’ignore cette règle, je ferai un vrai contresens,

Qui suscitera, de part et d’autre, incompréhension.

.

.

1132 – Calligramme

.

Je suis nul, je suis un  bel ignorant,

En grammaire,  comme en calcul,

Je suis ignorant  *  parce que nul !

Je sais aligner des  I  mots, chiffres

Mais leur donner   G  un sens, non !

Sais me compor    N   ter en société,

Mais de trouver    O  des idées point.

J’envie mes col     R    lègues, et amis,

Qui étalent leurs   A    sciences infuses,

Quoique dès qu’    N   on creuse un peu

Ils ne valent, de      C   moi guère mieux.

Je suis nul en tout   E     c’est pas le souci

Tant que c’est moi     *    qui le sait et le dit

Je pourrai toujours     S     appuyer mes faits

Sur le peu de culture,      A          que je connais.

Peu est, beaucoup, pour      N       les analphabètes,

Lors beaucoup est peu pour     S        les moins bêtes :

Tout est relatif tant la connais     *           sance absolue,

Ferait de nous des dieux, et non     L            plus ses élus.

Élus à l’accession des savoirs qui      A         s’apprennent,

Pour peu qu’on en dispose, qu’on les    C         comprenne,

Lors plus je sais, moins je suis certain   U     de connaître

Ce qui, en ce monde, a bien pu me faire N    apparaître.

L’humanité vit en un néant possédant   E  cette faille,

 À part lui, n’y a-t-il donc rien d’autre  *  qui vaille

Que l’on s’y intéresse si tout doit disparaître

Comme l’ardoise magique : ne plus être !

Le langage est un code parmi d’autres

Qui nous permet  gloser à l’infini

Pour parole sensée, neuf autres

Ne sont, ne font rien, du bruit.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1132 4

.

Un pot quelconque,

Comme un réceptacle

D’un savoir qu’on vide 

Sur un terrain commun.

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Si un pot peut être vide, c’est courant

l’ignorance ne peut l’être, c’est humain

être nul en tout, c’est déjà le prononcer :

la forme n’a plus rien à voir avec le fond.

 .

Le pot du savoir ne serait jamais

Tout à fait vide ni plein :

Quand il déborde, il se restructure

 Pour faire de la place !

.

Symbolique 

 .

La cruche est un symbole de stupidité.

Le pot demi-plein est l’image du… sot.

Symbole pouvant se trouver à évoquer

Le karma lors façonné par nos actions.

.

Ce  symbole  féminin  évoque aussi les

Génies  domestiques : danse  du  pot

Est rite de fertilité jugé très sexuel.

Le liquide, contenu, évoque, en lui

Les possibilités de concrétisation.

.

Le pot est  aussi  en rapport avec

La surdité  et les oreilles, puisque

L’on  dit  “Sourd  comme  un pot”.

En rapport avec la communication.

mamevoy.pagesperso-orange.fr/

astrologie/CRUCPOT.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1132 6

.

Le pot du savoir ne serait jamais

Tout à fait vide ni plein :

Quand il déborde, il se restructure

 Pour faire de la place !

.

Symbolique 

 .

À travers l’imaginaire

Du plein et du … vide,

Nous investissons la réalité

Selon les trois plans de la connaissance :

Ceux de la matière, de la vie et de l’esprit.

.

Le « vide », n’ayant  aucune  consistance,

N’offre  aucune   tangibilité, et, pourtant,

Il entre, de près ou de loin, dans la forme

Fabriquée, exemple, en le vide du moule.

universalis.fr/encyclopedie/vide et plein

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

.

À voir un pot même avec un couvercle

On ne sait s’il est plein ou s’il est vide,

C’est en le soulevant, et plus l’ouvrant

Regardant dedans qu’on a certitude

Remplacement du totalement vide,

On peut y mettre de l’imaginaire,

Qui le remplit de ses projections

Ou mettre sur lui une étiquette

Indiquant qu’il est bien vide,

On n’en sera plus ignorant.

 .

.

Ignorance par statistiques

.

Scénario 

.

« Je sais tout, mais je ne dirai rien »,

« Je ne sais rien, mais, je dirai tout »,

sont-elles propositions équivalentes ? 

 .

Visuels et textuels  >>

1131 – La vérité est simple, l’homme est compliqué !

Visuels et textuels >> 

.

La vérité est souvent simple

Or l’homme, si cela le dérange,

Ne veut la voir en face, l’affronter,

Gagner une guerre, reste compliqué.

.

En science  humaine, communication,

Il n’y a d’erreurs, sauf d’interprétations

Les mots sont différents,  dans leur sens,

Leurs associations, contresens, non-sens.

.

Et puis, l’homme aime  qu’on lui raconte,

Des histoires or la science dans sa vérité

Est plutôt sèche, aride, non motivante,

L’histoire, même fausse, implique.

.

La vérité serait simple, l’homme, compliqué

À première vue comme  France ingouvernable

À la fois très aimable,  indifférent,  détestable,

Un animal qui, en un tapis, se prend les pieds.

.

Demandez  à  un  psychologue ce qu’il en pense.

Il vous dira c’est une danse  et  une contredanse

Il fait quatre pas au centre et deux pas de côté

On ne sait jamais où il va ni par où il y est allé.

.

L’inconscient, étant côté  de la force  obscure,

Le conduit à prendre des décisions contraires,

Arguant qu’il  est un sujet chargé d’arbitraire,

Qu’émotion régit tout autant  que raison pure.

.

Suite à cela, il ne sera plus à un paradoxe près,

Les maniant, comme autres, leur épée en duel,

Seule, sa signature en  gage un fait contractuel,

Dialectique demeure  active pour virer au près.

.

La sombre clarté d’étoiles produit l’oxymoron

Qui ne le choque en rien, par cette association

Contre nature, contre logique en contradiction

Entre mots qui se suivent s’annulent : pardon !

.

Nombre d’oxymorons, paradoxes,  contraires :

Autant de zones d’ombres en pleines lumières

Qui lui procurent conduites   noires,  altières

Selon qu’il est égoïste, altruiste ou égalitaire.

.

Les romanciers, les théâtreux, les cinéastes,

En font un fonds de commerce, scénario

Changeants d’humeur, valeur, caste :

Nous montrent nos   a contrario.

.

.

Extensions

 .

 La vérité est simple,

L’humain est compliqué :

On ne le dira jamais assez !

Ce n’est pas entièrement de sa faute,

Lors il est à la fois l’observateur et l’acteur

C’est-à-dire s’il s’agit de se définir, de se situer,

De s’évaluer et, plus encore, quand il s’agit

De trouver un sens unique pour un acte.

Comment peut-il être à contre-sens

Si sens, a contrario, est indéfini !

.

La vérité sur ceci, la vérité sur cela : c’est pas si simple

Un mensonge en une rumeur sera parfois plus crédible.

Foi en Justice, n’est pas lui dire la vérité, ça ne suffit pas,

Il faudra lui apporter la preuve intangible et argumenter :

Une vérité vaut une contrevérité sauf à prouver le contraire.

Il y a une longue distance à franchir entre vérité et crédibilité

À partir du moment où vous ne n’êtes pas, on ne vous croira pas.

Après quoi, on pourra se contenter de rechercher sa propre vérité,

En menant une enquête pour savoir d’où on vient et donc qui on est.

.

La vérité est simple comme la preuve,

Quand on la connait, qu’on en dispose,

Est complexe, voire même compliquée,

Quand on aura  des doutes  à son sujet.

.

La vérité, mensonge, doit être crédible,

Sachant que les deux… passés au crible,

Susciteront plus questions que réponses,

En définitive, le jugement serait reporté !

.

Vérité est simple, homme la complique :

Il aurait besoin que tout on lui explique

Même s’il s’agit d’attitude irrationnelle,

Il y a une raison, intention, criminelle.

.

.

1131 – Calligramme

 .

La vérité est souvent simple

Or l’homme, si cela le dérange,

Ne veut la voir en face, l’affronter,

Gagner une guerre, reste compliqué.

En science  humaine, communication,

Il n’y a d’erreurs, sauf d’interprétations

Les mots sont différents,  dans leur sens,

Leurs associations, contresens, non-sens.

Et puis, l’homme aime  qu’on lui raconte,

Des histoires or la science dans sa vérité

Est plutôt sèche, aride, non motivante,

L’histoire, même fausse, implique.

********************

********************

La vérité serait simple,      V       l’homme, compliqué

À première vue comme      É        France ingouvernable

À la fois très aimable,         R         indifférent,  détestable,

 Un animal qui, dans le        I            tapis, se prend les pieds.

T ……

Demandez  à  un  psy         É        chologue ce qu’il en pense.

Il vous dira c’est une          *        danse  et  une contredanse

Il fait quatre pas au          S        centre et deux pas de côté

On ne sait jamais où        I        il va ni par où il y est allé.

M ……

L’inconscient, étant        P      côté  de la force  obscure,

Le conduit à prendre     L     des  décisions  contraires,

Arguant qu’il  est un     E      sujet chargé d’arbitraire,

Qu’émotion régit tout   *     autant  que  raison  pure.

.

Suite à cela, il ne sera    H     plus à un paradoxe près,

Les maniant, comme     O      autres, leur épée en duel,

Seule, sa signature en     M        gage un fait contractuel,

Dialectique demeure       M         active pour virer au près.

E   ………

La sombre clarté d’é        *        toiles produit l’oxymoron …

Qui ne le choque en          C        rien, par cette association ….

Contre nature, contre       O        logique en contradiction ……

 Entre mots qui se sui        M        vent s’annulent : pardon ! …..

P ….…….

Nombre d’oxymorons,     L     paradoxes,  contraires : ………

Autant de zones d’om    I    bres en pleines lumières ……

Qui lui procurent con   Q   duites   noires,  altières …..

Selon qu’il est égoïste  U   altruiste ou égalitaire. ….

É …..

Les romanciers, les théâtreux, les cinéastes,

En font un fonds de commerce, scénario

Changeants d’humeur, valeur, caste :

Nous montrent nos   a contrario.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1131 4

.

Silhouette d’une femme

N’ayant plus grand-chose

À cacher, en  toute  vérité,

Sauf les vœux de son âme 

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

La vérité toute nue, chacun la désire,

L’appellera de ses vœux :

Mais pourquoi faire simple quand

On sait faire compliqué !

.

Symbolique 

.

C’est simple, vous êtes la victime,

Vous ne pouvez pas être condamné,

Dit l’avocat de la défense, à la jeune

Femme qui porte plainte pour viol.

.

Condamné, le violeur ne le sera pas,

Faute de preuve, vice de procédure

Oui mais la femme, pour autant,

Pas blanchi de son honneur !

.

Voilà  qui  donne  à réfléchir

Sur le décalage, sinon voire

Le déphasage  entre ce dont

Vous être sûr en toute vérité

Et est par l’autre, interprété !

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1131 6

.

La vérité toute nue, chacun la désire,

L’appellera de ses vœux :

Mais pourquoi faire simple quand

On sait faire compliqué !

.

Symbolique 

 .

C’est simple, vous êtes victime,

Vous ne pouvez pas être condamné,

Dit l’avocat de la défense,

À une femme qui porte plainte pour viol.

.

Condamné le violeur ne l’est pas,

Faute de preuve, vice de procédure

Mais la femme, pour autant,

N’aura pas été blanchi de son honneur !

.

Voilà qui  donne à réfléchir sur le décalage,

Sinon voire le déphasage entre ce dont vous

Être sûr en vérité et qui est par autre, interprété !

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

La vérité serait une tendance

Elle est peu souvent une certitude

 « L’homme est la mesure de toute chose»

Cela signifierait  que la «vérité» n’est pas

Quelque chose  d’indépendant de l’homme,

Mais qu’elle dépendrait  de sa perspective.

.

En allant à peine plus loin, on soutiendra

La thèse que rien ici-bas, n’est vrai,

Et que tout … serait … relatif

Déjà, selon Platon.

 .

.

Toute vérité est simple ou ne sera pas

.

Scénario 

.

Rue de la vérité : ce n’est un mensonge ni impasse : lors c’est  clair.

Plusieurs vérités en réponse à une seule question : mal de crane !

Qui ne la connait, qui ne la cherche pas, du moins, une fois né ?

 .

Visuels et textuels >> 

1130 – Saurez-vous jamais si le mystère s’éclaircit !

Visuels et textuels >>

.

Dans toute affaire,

Pénale, civile ou d’État,

Subsiste des zones d’ombre,

Qui empêchent juger en toute

Clarté,  conscience … évidence !

.

Et, pourtant,  les   faits,  sont  là,

Avérés, même parfois, certifiés,

Mais on ne peut pas les relier

Encore moins interpréter

Un puzzle incomplet.

.

Vous ne saurai jamais si,

Là est toute la question :

Nulle réponse ni solution

Et le mystère ne s’éclaircit.

.

Est-il coupable ou bien pas,

S’est-il suicidé  dans prison :

Est-elle enceinte ou bien pas,

Est-ce secret… contraception !

.

Savoir est une pure curiosité,

Lorsqu’il s’agit de vie privée,

Savoir préside à une destinée,

À laquelle l’on serait associée.

.

J’aurais bien aimé savoir si,

Pour cela il faudrait être souris

Et être présent et sans être vu

Pour voir en vérité, un aperçu.

Si je ne suis … ni dans l’action

Ni dans la tête  ni confidences

.

Toute hypothèse et mise balance

Fournit fausses  interprétations.

Savoir n’est ni  inférer, déduire,

Infos, preuve, aveu, témoignage

Sont les seuls à pouvoir induire

La piste, pour  de vrais lignages.

En vrai vous ne  saurez jamais si

.

Ce message aura  quel qu’intérêt,

Pour vous, si…vous n’avez pas lu,

Pour dire après … «si j’avais su ».

.

Le mystère peut  durer vingt ans

Puis,  quelqu’un  quelque  chose,

En fournit la clé   ainsi  va la vie,

Ainsi vont vérités  vont les roses.

.

.

Extensions

.

Quand on parle de mystère,

On parle plus souvent de religion,

Voire de magie ou de phénomène inexpliqué

Mais parfois aussi d’un crime étant non élucidé.

.

Ce ne sont pas les hypothèses qui font défaut,

L’imagination est au pouvoir, mais les

Preuves tangibles,   les actions avérées,

Les témoignages, déclarations, les  aveux.

.

Selon le Larousse : « ce qui est inaccessible

À la raison humaine,  d’ordre  du surnaturel,

Obscur, caché, inconnu, ou  incompréhensible,

Événement inexplicable, aventure énigmatique»

.

Y a de quoi   se pencher, sans fin, sur la question,

Sauf à  en détenir la clé, elle-même  en  possession

D’un personnage  mystérieux : écrivains,  policiers,

Journalistes, juges, à vos plumes, tirer cela au clair.

.

À défaut de preuve suffisante, témoignages étayés,

Le juge aura prononcé relaxe, non-lieu ou renvoi.

Ce  qui est certain, c’est que quelqu’un de mort

Emporte une part de son mystère et à jamais.

.

La religion a coutume de trancher net entre deux vérités ;

La science argumente le pour et le contre et le démontre ;

La mort, elle, tranche et définitivement, sans explication.

Dans ces trois domaines, une part de mystère, demeure,

Mais personne ne pourra jamais la réduire totalement,

Foi du charbonnier … affaire classée … mort déclarée,

Qui peut dire que toute la lumière a été faite sur ce.

.

On parle plus souvent de part d’ombre

D’informations cachées, voire erronées,

Que de mystères, qui nous échapperait

Et pourtant on en crée volontairement.

.

Que serait un auteur auréolé de mystère

Roman Gary a tenté pour prix Goncourt

Avec second, d’Émile Ajar : provocation !

Le mystère a fait flop sur sa vraie identité

.

Dans les crimes non élucidés, et il y en a,

Le mystère tombe parfois en détail révélé

En matière de miracle, nombre entre eux

Auront donné lieu à explication plausible.

.

.

1130 – Calligramme

.

                      Dans toute affaire,

                    Pénale, civile ou d’État,

                    Subsiste des zones d’ombre,

                Qui empêchent juger en toute

               Clarté,  conscience … évidence !

              Et, pourtant,  les   faits,  sont  là,

             Avérés, même parfois, certifiés,

             Mais on ne peut pas les relier

            Encore moins interpréter

            Un puzzle incomplet.

.

********

********

.

Vous ne saurai jamais si,

Là est toute   S   la question

Nulle réponse  A      ni solution

Et le mystère     U    ne s’éclaircit.

Est-il coupable    R       ou bien pas,

S’est-il suicidé      E       dans prison !

Est-elle enceinte    Z          ou bien pas,

Est-ce secret de       –        contraception

 Savoir est une         V        pure curiosité,

  Lorsqu’il s’agit        O            de vie privée,

   Savoir préside         U          à une destinée,

    À laquelle on            S           serait associée.

*

    J’aurais bien           J             aimé savoir si,

     Pour cela il fau       A           drait être souris

     Et être présent        M              et sans être vu

     Pour voir en vé        A             rité, un aperçu.

     Si je ne suis ni          I                   dans l’action

    Ni dans la tête          S               ni confidences

*

    Toute hypothèse       M            et mise balance

    Fournit fausses          Y            interprétations.

    Savoir n’est ni            S            inférer, déduire,

     Infos, preuves            T           aveu, témoignage

    Sont les seuls             È          à pouvoir induire

     La piste, pour            R           de vrais lignages.

    En vrai vous ne          E             saurez jamais si

*

    Ce message aura         É               quel qu’intérêt,

    Pour vous, si                C                 vous n’avez lu,

      Pour dire après            L                 «si j’avais su »

   Le mystère peut           A              durer vingt ans

    Puis, quelqu’un             I                 quelque chose,

    En fournit la clé           C                  ainsi va la vie,

    Ainsi vont vérités          I                   vont les roses.

T

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1130 4

.

Silhouette du juge,

Vu de profil, à  qui on

 Demandera de trancher 

Sur un cas : Alea jacta est !

  (forme stylisée, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme)

 .

« Adjugé, vendu ; la cour a tranché ;

Le sort en est jeté » :

Expressions réduisant de beaucoup

Nombre de mystères.

.

Symbolique 

 .

Symboliques

De  la   justice :

Les yeux bandés ;

La balance  constitue

Le symbole plus ancien

De la fonction  de  juger.

.

Elle est représentée  dans

Des mythologies antiques

Comme moyen de peser

Les âmes après la mort

Pour la valeur d’un individu.

.

Le glaive  symbole de puissance,

Rappelle quant à lui que la justice

N’est rien sans la force qui permet

De la faire appliquer tant  juger ne

Consiste pas seulement à examiner,

Peser, équilibrer, mais bien encore

À trancher et à sanctionner.

Source : Wikipédia justice

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1130 6

.

« Adjugé, vendu ; la cour a tranché ;

Le sort en est jeté » :

Expressions réduisant de beaucoup

Nombre de mystères.

 .

Alea jacta est

Est une locution latine

Signifiant « le sort en est jeté »,

Ou « les dés sont jetés », que Jules César

Aurait prononcé 49 av. J.-C. Avant le

Passage du fleuve Rubicon.

Ce qui peut signifier que l’individu

S’en remet à la chance,

Aux événements sur lesquels

Il n’aurait aucune emprise,

N’ayant plus la possibilité

De revenir sur ce qui

A été commis.

fr.wikipedia.org/wiki/

Alea_jacta_est

 .

 .

Corrélations

 

Fond/forme 

 .

Trancher : c’est dur, coupant

Définitif, et lors parfois injuste

Mais comment faire autrement,

En l’absence de preuves tangibles,

Et il en serait de même de la justice

Que pour religion, science et éternité,

Tant qu’ils garderont toujours une part

De mystère  qui … au four et à mesure,

Qu’on le dévoile, s’éloignera d’autant,

Jusqu’à rester  aussi inatteignable !

Quand  on  dira : « alea jacta est »

On n‘attend pas que tout s’éclaire.

 .

.

Main de la justice, Dieu ?

.

Scénario

.

Le mystère de la religion comme foi en Dieu.

Le mystère de la science qui découvre un voile.

Le mystère de la mort, comme tunnel lumineux !

 .

Visuels et textuels >>

1129 – Vingt mille mots en cerveau, dont certains !

Visuels et textuels  >> 

.

Vingt mille mots ça paraitra

À certains, peu, autres beaucoup

On en utilise  cinq mille,  courants,

Autres, spécifiques  ou  plus savants :

Dictionnaire en fournit soixante mille

Vingt mille, ça  fait   donc  que le tiers

Et cinq, fait moins de … dix pour cent

S’en crée  tous  les jours, tous les ans

Certains vieillissent ou disparaissent,

Ils ont donné leur temps, leur sang

Certains resurgissent autre sens.

C’est vivant,  une langue ou morte.

.

Vingt mille mots dans mon cerveau,

Pas un de plus, mais, pas un de trop :

Si certains, je ne sais que les entendre,

D’autres, plus restreints pour les parler,

Plus encore le sont, ceux pour les écrire.

.

Il ne me suffira pas de les apprendre,

Faudra aussi les stocker, les réutiliser,

Le premier qui me vient est le familier,

Puis je change, ou j’essaye de trouver,

Celui qui  convient le mieux, à fixer !

.

En vers, c’est moins facile à conter ;

En rime, moins simple à diversifier,

Parfois,  ce sont les sens, la logique,

Qui l’emportent, déroulant fil rouge

De la phrase argumentant la chose

Dont il est question et qui s’impose,

À mon cerveau, comme … évidence

.

Tandis que d’autres  sont en balance

Pour frapper l’esprit ou par chance.

Parfois, ce sont les sons,  sonorités,

Qui coulent comme l’eau,  limpides,

Source, inspirée, jaillissante, fluide,

Sans qu’un sens s’impose à  l’esprit.

.

Il est question de rythmes couleurs,

De touchers, de parfums et saveurs,

De plaisirs,  de l’oreille,  enchantée.

Vingt mille mots en   mon cerveau :

Pas un de plus mais  pas un, de trop.

.

Si l’on ne dispose que de trois mille,

Comment fait-on pour être… subtil

Sans parler que l’erreur de syntaxe,

Entraine contraire de ce qui est dit

Syntaxe : priez pour nous, pêcheurs.

.

Faute grammaire ajoutera désordre,

Lors orthographe bouscule  concorde,

Et prononciation … incompréhension.

Quand je bute, sur  des mots, phrases,

Je laisse tomber et  je révise ma copie,

Aucun script langage, ne me convient :

Trop mal codé pour toute communauté.

.

.

Extensions

 .

Chaque mot est relié à, au moins, deux autres dans une phrase,

Celui d’avant lui, s’il y en a un, et celui d’après lui, s’il y en a un.

De manière simple et claire : précédant et suivant mais pas que

Tant les mots auront différents sens, selon différents contextes,

 Seront reliés à votre interprétation, subjective, personnelle :

Beaucoup signifiera une telle quantité chez une personne

Mais une autre quantité, pour une autre personne !

Ça fait comme une différence pour un seul mot

Pour finir, je ne dirai qu’un mot : réseaux.

.

Un mot : le premier mot d’un bébé

Curieusement «papa» et non «maman»

Or que les mères, pour autant, ne s’étonnent

S’il dit souvent « papa » en premier, c’est pour

Raison simple : le  «p» est plus facile à prononcer.

.

« Selon la revue Cerveau Psycho : Un vocabulaire

De 300 mots environ  vers l’âge de deux ans.

Alain Bentolila : « À la fin du CE1, enfants

Au vocabulaire pauvre : 3000 mots ;

 Moyen : 6000, et supérieur : 8 000.

L’on estime, pour un adulte cultivé :

 20 000 utilisés, et 40 000 compris ?

.

.

1129 – Calligramme 

 .

Vingt mille mots ça paraitra

À certains, peu, autres beaucoup

On en utilise  cinq mille,  courants,

???      Autres, spé  ô cifiques  ô ou  savants :       ? ??

Dictionnaire  en //fournit soixante mille

Vingt mille, ça  //  fait  donc  que le tiers

Et cinq, fait    // moins de dix pour cent

???     S’en crée  tous  ===  les jours, les ans      ???

Certains vieillissent ou disparaissent,

Ils ont donné leur temps, leur sang

Certains resurgissent autre sens.

C’est vivant,  une

Langue ou morte.

Vingt mille mots dans mon cerveau,

Pas un de plus, mais, pas un de trop : V

Si certains, je ne sais que les enten   I   dre,

D’autres, plus restreints, pour les   N   parler,

Plus encore le sont ceux pour      G      les écrire

Il ne me suffira pas de les         T         apprendre,

Faudra aussi les stocker       *             les réutiliser,

Le premier qui me         M       vient est le familier,

Puis je change,         I            ou j’essaye de trouver,

Celui qui              L        convient le mieux, à fixer !

En vers,            L          c’est moins facile à conter ;

En rime,        E            moins simple à diversifier.

Parfois,          *          ce sont les sens, la logique,

Qui l’em        M     portent, déroulant fil rouge

De la phrase      O        argumentant la chose

Dont il est ques    T      tion et qui s’impose,

À mon cerveau,       S    comme l’évidence,

Tandis que d’autres     *    sont en balance

Pour frapper l’esprit ou   E     par chance.

Parfois, ce sont les sons,     N     sonorités,

Qui coulent comme l’eau,     *     limpides,

Source, inspirée, jaillissante,   T     fluide,

Sans qu’un sens s’impose à     Ê    l’esprit.

Il est question de rythmes     T    couleurs,

De touchers, de parfums     E    et saveurs,

De plaisirs, de l’oreille      *       enchantée.

Vingt mille mots en       D    mon cerveau :

Pas un de plus mais    O    pas un, de trop.

Si l’on ne dispose     N   que de trois mille,

Comment fait-on   T     pour être… subtil !

Sans parler que     *       l’erreur de syntaxe,

Entraine contrai   C       re de ce qui est dit

Syntaxe : priez      E    pour nous, pêcheurs.

Faute grammai     R    re ajoutera désordre,

Lors orthographe   T       bouscule  concorde,

Et prononciation            incompréhension !

Quand je bute, sur        I         des mots, phrases,

Je laisse tomber et          N         je révise ma copie,

Aucun script langage,            S              ne me convient :

Trop mal codé pour toute             *                   communauté.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

1129 4

.

Silhouette d’un enfant

Pose question sur langage

Et sur les mots qu’il entendra

Ou qu’il emploie, est-ce le bon ?

.

  (forme stylisée, rimes mixtes,

le fond s’accorde à la forme)

.

Le langage sera constitué de mots :

faut des mots pour analyser langage

langage de mots et mots de langage

marieront les formes avec le fond

Vingt mille mots, en lecture

Mais, cinq mille, en écriture :

Et faut-il encore  comprendre

Tous les sens, utiliser le bon !

 .

Symbolique

 .

Le langage, écrit ou parlé,

Est imprégné de valeurs symboliques :

Images, idées, émotions, sonorités, graphismes,

Dans ce qu’il exprime, mais aussi dans une certaine mesure

Dans ce qu’il n’exprime pas. Le passage du mot  la réalité,

C’est l’ouverture à la manière d’un bourgeon.

.

Moyen de communication entre les hommes

Mais aussi d’invocation de la Divinité.

Symbole du Verbe, Logos, Intelligence,

Activité, Volonté divines de la Création.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1129 6

.

Vingt mille mots, en lecture

Mais, cinq mille, en écriture :

Et faut-il encore  comprendre

Tous les sens, utiliser le bon !

 .

Symbolique 

.

Le mot sera

Un symbole que

L’on utilisera afin

D’exprimer sa pensée,

Afin d’exprimer l’intention,

Afin de décrire ce que l’on ressent.

Cependant, n’oublions pas qu’il

N’est pas la chose elle-même.

.

Beaucoup se laissent avoir

Par force du mot, toute

La charge émotionnelle

Qu’il pourrait contenir.

.

En effet, en grandissant,

Le mot pourra prendre un

Poids énorme dans nos vies.

Je vois ce qui m’entoure à travers

Le sens précis que j’ai donné au mot.

Source leducationspirituelle.over-blog

.com/2016/02/le-mot-est-un-symbole

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Le mot peut n’avoir qu’une seule syllabe

Voir un seul caractère ou syllabe muette,

Et il peut en contenir jusqu’à vingt quatre.

.

Anticonstitutionnellement serait… détrôné

Comme mot le plus long, langue française.

.

Avec ses 27 lettres, bien comptées, le mot

«Intergouvernementalisations» ola, oups !

Hippopotomonstrosesquippedaliophobie,

S’utilise, par plaisanterie,  pour désigner

Peur de mots trop longs, trop de syllabes.

.

Exercez-vous  à le prononcer   et sortez-le

Conversation de salon, effet bœuf garanti

 .

.

Mille mots en cerveau

.

Scénario 

.

Certains sont utilisés de manière routinière ; d’autres, créative.

Un exemple de réseau sémantique simple pour « mammifère ».

Mots attachés au cerveau comme branches et brindilles en arbre.

.

Visuels et textuels  >>