1195 – Pour bien apprécier la vie, faut regarder

Voir prose et illustrations

.

Regarder d’accord, regarder quoi

On ne peut passer sa vie aux abois,

Faire l’autruche   et   langue de bois,

La  mort  nous attend,   au  tournant.

.

D’en  avoir   pleine  conscience  de  ce

Qu’est la vie  serait la chance qu’on a,

Lors il faut en profiter, pleinement,

Fin étant bombe à retardement :

La mort nous guette nous voit

Raison de plus à faire face.

.

Ne pas voir mort

Ennemi cynique

Est  inéluctable ;

Pas responsable.

.

Si l’on veut apprécier la vie,…..

Il faut regarder la mort en face,….

Affronter mort est croire en la vie,

Qu’elle nous laisse ou non, traces.

.

Si jeunes disent, qu’elle  est  loin,

Les vieux disent qu’elle est près,

Loin ou près, elle est toujours là

Prête à sévir, sans autre procès.

.

La mort est achèvement de vie,

Empêchement  pour  poursuivre

Au-delà de ce que corps et esprit,

Nous aident pour notre vie à vivre.

.

Point de suture et point de rupture,

Point de jointure  ou  de déconfiture,

On peut  la manquer, éviter, retarder,

Tant que la vie demeure, on ne meurt.

.

Être vivant est avoir pleine conscience

De soi, et  de ses capacités, potentialités

A capter, scanner, à traiter, à remodeler,

Toutes images en impressions du monde,

.

Pour en faire  des bouquets  de confiance

Ils parfumeront notre errance vagabonde

Dans ce qu’il y a de meilleur  et  à foison,

Parmi les plaisirs sains, intenses et bons.

.

Ils jalonnent une existence dès l’enfance

Jusqu’à cette aube, de la métamorphose,

Qui nous recycle en une nouvelle stance

.Comme Sisyphe allant de pics en fosses.

Pour sûr, il est absurde qu’il n’y ait rien,

Mais  qui vous le dit,  qui vous l’a prédit !

.

Vie, en nous, morte, change d’équipage,

La vie comme l’amour, ne meurt jamais,

Ce n’est qu’une apparence …un message,

Transmis génération suivante désormais,

Regarde r la mort en face, est bénéfique,

Pour ne plus l’avoir sur le dos, cynique.

 .

.

Extension

 . 

C’est plus facile à dire

Et à faire, vieux que jeune,

C’est sûr mais c’est ennuyeux

De la fuir, tout  en  la  désirant,

En suicide, de croire   en l’Éternité

Ou d’être déicide : la mort ne cherche

Pas à nous effrayer, elle n’a pas d’intention

Morbide  à notre égard : elle est, elle survient,

Elle passe, c’est tout, et rien d’autre, voici, voilà !

.

On donne un visage à la mort, la rendant anthropomorphique

Ou l’on essaie de comprendre la mort, la rendant métaphorique.

C’est un débat de dialectique sur lequel bute l’essai philosophique

Bien qu’il ait été résolu par la résurrection en l’Église catholique.

Que dire de plus : la mort a comme tout, côté positif et négatif.

.

Si on ne comprend pas la mort,

On ne comprend non plus la vie,

Son for intérieur, non du dehors,

Celle d’autres, celle que l’on subit

.

Apprécier la vie jusqu’au dernier

Moment est lui sourire, en merci

L’échéance brève, temps compté

Mais suffisant existence réussie.

.

Uns, diront  n’avoir pas le temps,

En tous cas, remettre à plus tard,

Autres, qu’il faudra rester lucide :

Mort rodant sans cesse à vos cotés

.

Je pense que : tant qu’il y a de la vie

Il y a de l’espoir non pas d’y échapper,

Mais de l’apprivoiser, comme l’ennemi,

Contre lequel il est impossible de gagner.

.

.

1195 – Calligramme

.

Regarder d’accord, regarder quoi

On ne peut passer sa vie aux abois,

Faire l’autruche   et   langue de bois,

La  mort  nous attend,   au  tournant.

D’en  avoir   pleine  conscience  de  ce

Qu’est la vie  serait la chance qu’on a,

Lors il faut en profiter, pleinement,

Fin étant bombe à retardement !

La mort nous guette nous voit

Raison de plus à faire face.

.

Ne pas voir mort

Ennemi cynique

Est  inéluctable ;

Pas responsable.

 .

Si l’on veut apprécier la vie,…..

Il faut regarder la mort en face,….

Affronter mort est croire en la vie,

Qu’elle nous laisse ou non, traces.

..Si jeunes disent, qu’elle  est  loin,

…Les vieux disent qu’elle est près,

….Loin ou près, elle est toujours là

…….Prête à sévir, sans autre procès.

….….La mort est achèvement de vie,

……….Empêchement  pour  poursuivre

…………Au-delà de ce que corps et esprit,

…………….Nous aident pour notre vie à vivre.

                POUR APPRÉCIER LA  VIE,

………….….Point de suture et point de rupture,

……………….Point de jointure ou de déconfiture,

…………………On peut  la manquer, éviter, retarder,

…………………..Tant que la vie demeure, on ne meurt,

……………………Etre vivant est avoir pleine conscience

……………………..De soi, et  de ses capacités, potentialités

…………………….A capter, scanner, à traiter, à remodeler,

……………………Toutes images en impressions du monde

……………………Pour en faire  des bouquets  de confiance

…………………..Ils parfumeront notre errance vagabonde

…………………Dans ce qu’il y a de meilleur  et  à foison,

………………  .Parmi les plaisirs sains, intenses  et bons.

                   FAUT  VOIR  LA  MORT EN FACE

……………..Ils jalonnent une existence dès l’enfance

……………Jusqu’à cette aube, de la métamorphose,

…………Qui nous recycle en une nouvelle stance

………..Comme Sisyphe allant de pics en fosses.

……….Pour sûr, il est absurde qu’il n’y ait rien,

………Mais  qui vous le dit,  qui vous l’a prédit !

…..Vie, en nous, morte, change d’équipage.

…La vie comme l’amour, ne meurt jamais,

Ce n’est qu’une apparence…un message,

Transmis génération suivante désormais.

Regarder la mort en face, est bénéfique,

Pour ne plus l’avoir sur le dos, cynique.

 .

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1195 4

.

Forme de statue représentant

Un  amour  de  la  mort ?

Et  de  sa  propre mort

Comme fin intime !

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

Meilleure façon de regarder

La mort en face, serait bien

De se la donner, en suicide,

Même métaphoriquement.

.

Symbolique    

 .

Lors notre mort désigne

Fin absolue d’une chose positive :

Un être humain, un animal, une plante,

Une amitié, une alliance, la paix, une époque.

On ne parle de la mort d’une tempête

Mais de la mort d’un beau jour.

 .

En tant que symbole,

La mort est l’aspect

Périssable et destructible

De l’existence, en révélation

Toutes les initiations traversent

Une phase de mort avant d’ouvrir

L’accès à une vie nouvelle :

Elle est fille de la nuit et

Sœur du sommeil.

 .

.

Fond

.

Évocation

.

1195 6

.

Meilleure façon de regarder

La mort  en face, serait  bien

De se la donner, en suicide,

Même  métaphoriquement !

.

Symbolique

 .

« Il n’y a qu’un problème

Philosophique vraiment sérieux :

C’est le suicide. Juger que la vie vaut

Ou, ne vaut pas, la peine  d’être…  vécue,

C’est répondre à la question fondamentale

De la philosophie ». Citation d’ Albert CAMUS

«Si je me tue, ce ne sera pas pour me détruire,

Mais pour me reconstituer, le suicide ne sera

Pour moi qu’un moyen de me reconquérir

Violemment, donc de faire brutalement

Irruption dans mon être, devancer

L’avance incertaine d’un Dieu ».

Selon Antonin Artaud.

«La mort est d’abord une image.

Elle  ne  peut   s’exprimer   que   par

Des métaphores » Gaston Bachelard.

Source : espace-ethique-poitoucharentes.org/obj/

original_153042-suicide-et-desir-de-mort.

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Un suicide ressemble 

Souvent un acte manqué,

Au deux sens du terme :

Physique et psychique

Un appel au secours

Peur  de se  rater,

Fuite soudaine.

Faux dosage

Sauvetage

Incident

Néant

V

 .

.

De regarder la mort en face !

 .

Scénario

.

Parait que pour bien apprécier la vie, faut regarder la mort en face,

mais combien d’entre nous l’osent, sans détourner le regard, horrifié,

tant la mort aurait deux visages : l’un, souffrance, l’autre délivrance.

.

Voir prose et illustrations

1178 – Qu’est-ce donc la mort, qu’est-ce la vie !

Voir prose et illustrations

.

Une vie ne se définirait que par rapport à une mort,

Et réciproquement : si la vie dure un certain temps

Mort a une autre notion  de durée : indéfiniment.

La vie, comme chacun sait, c’est le mouvement,

Pour autant, comateux peut continuer à vivre

Longtemps mais qu’à l’intérieur  seulement.

Certains voudraient bien retarder la mort

Tandis qu’autres cherchent à l’avancer

Mais si, l’avancer,  on peut toujours,

La retarder, non garanti, aléatoire

Aléatoire mais moins vers la fin

On se penche sur certitude

Que la mort nous guette

Et sans être prophète

Avant… centenaire

Fera son affaire

Son affaire

Fera

V

.

Ce n’est pas ma mort qui pose problème : c’est ma vie !

Mort arrive,   fatalement, tôt, tard, qui sait aujourd’hui.

Je la vois déjà, quel que soit âge sur le point d’apparaître,

Je suis programmé pour quelques maladies, et disparaître.

À quoi sert d’en retarder  l’échéance,   si je n’aime pas la vie,

C’est la mort qui définit ce   qu’est la vie, lors mienne aussi.

La mort est tout, et la vie, si peu de choses,  pour certains,

Pour d’autres, c’est le contraire  tant leur mort n’est rien !

Il ne saurait y avoir de dogme ni de  vérité en la matière,

La seule chose que l’on puisse faire, sera  cette prière :

.

  Ô mort, suspens ta faux mais ne suspend pas l’amour,

Qui me fait vivre, qui me fait espérer…chaque jour

Que mon destin prendra un autre tour que celui

Qui m’a été donné jusqu’à présent, souffrant

De douleur. Mort, tu n’es pas pour autant

Appelé  de  mes vœux,  en délivrance :

Dernier secours,   quand je la fuis,

Ma vie, d’impossible  errance.

Mais, comme  le dit  si bien

Malraux (Conquérants)

«J’ai appris que la vie

Ne vaut rien mais

Que  rien   ne

Vaut  une

Vie. »

.

 .

Extension

 .

Une prière pour conjurer ma mort,

Et pourquoi  ne pas allumer un cierge,

Ou faire un don à une église, ou à l’ONG.

Comme il est impensable de l’apprivoiser,

Toute l’espérance s’emploiera à la retarder.

.

Cette épée de Damoclès suspendue au-dessus

De ma tête par un fil ténu, il se pourrait que je

Trébuche, désespère et qu’elle me tombe dessus

À n’importe quel moment, mauvais, bien entendu.

«Un  riche  Laboureur, sentant  sa mort  prochaine,

Fit  venir  ses  enfants, leur  parla  sans témoins… »

 .

Nous conte La Fontaine. Ainsi, de préparer sa mort

Et aussi sa succession fait partie des actes normaux

De la vie. Aujourd’hui on nous parle d’assurance vie,

D’assurance décès pour avoir une mort, dite paisible

Et sans souci, tout comme la vie … en quelque sorte :

Sortez vos mouchoirs ou circulez, il n’y a rien à voir.

 .

Ma vie se définirait soit par ma naissance ou ma mort

Soit par l’intervalle entre les deux, le long d’un curseur.

Combien restent en vie physiologiquement et déjà mort,

Soit mentalement parce  que idiots profonds, Alzheimer,

Soit socialement parce que en état constant d’isolement.

Si l’on définit la mort par l’arrêt du cerveau, signe plat :

Ça ne dit rien de ce qui remplit toutes les vies avant ça.

.

Qu’est-ce que la mort  pour celui, celle,

Qui ne l’attend pas, ne la voit pas venir

Ou qui remet son examen à plus tard,

À ce point qu’il surviendra trop tard.

.

Qu’est-ce que la vie, pour celui, celle

Qui n’aurait pas l’impression de vivre,

Non pas pleinement, plutôt pas du tout

Ou si peu qu’il ne s’en souviendrait pas !

.

Se suicider met fin à toute interrogation

Si ma vie ne vaut plus rien : finissons-en,

On touche là aux confins de l’euthanasie

Personne n’en sera coupable, sauf moi.

.

.

1178 – Calligramme

.

Une vie ne se définirait que par rapport à une mort,

Et réciproquement : si la vie dure un certain temps

Mort a une autre notion  de durée : indéfiniment.

La vie, comme chacun sait, c’est le mouvement,

Pour autant, comateux peut continuer à vivre

Longtemps mais qu’à l’intérieur  seulement.

Certains voudraient bien retarder la mort

Tandis qu’autres cherchent à l’avancer

Mais si, l’avancer,  on peut toujours,

La retarder, non garanti, aléatoire

Aléatoire mais moins vers la fin

On se penche sur certitude

Que la mort nous guette

Et sans être prophète

Avant… centenaire

Fera son affaire

Son affaire

Fera

V

.

*******************************

Q …..……..…………………………………………..

Ce n’est pas    U      ma mort qui pose problème : c’est ma vie !

Mort arrive       ‘       fatalement tôt, tard, qui sait aujourd’hui.

Je la vois déjà,     E  quel que soit âge sur le point d’apparaître,

Je suis programmé   S  pour quelques maladies, et disparaître.

À quoi sert d’en retarder  T    l’échéance, si je n’aime pas la vie,

C’est la mort qui définit ce   *    qu’est la vie, lors mienne aussi.

La mort est tout, et la vie, si    M   peu de choses, pour certains,

Pour d’autres, c’est le contraire        O        leur mort n’est rien !

Il ne saurait y avoir de dogme ni de     R     vérité en la matière,

La seule chose que l’on puisse faire, sera      T        cette prière :

                                                        ?

Q U ’ E S T – C E    Q U E    L A      V I E  ? 

  Ô mort, suspens ta faux mais ne suspend pas l’amour,

Qui me fait vivre, qui me fait espérer…chaque jour

Que mon destin prendra un autre tour que celui

Qui m’a été donné jusqu’à présent, souffrant

De douleur. Mort, tu n’es pas pour autant

Appelé  de  mes vœux,  en délivrance :

Dernier secours,   quand je la fuis,

Ma vie, d’impossible  errance.

Mais, comme  le dit  si bien

Malraux (Conquérants)

«J’ai appris que la vie

Ne vaut rien mais

Que  rien   ne

Vaut  une

Vie. »

 .

.

 Forme

.

 Réduction

.

.

Évocation

.

1178 4

.

Le triangle de la mort en haut,

Lors la forme de ma vie, en bas 

Le cycle de la vie qui se termine

En fin n’étant pas symbolique

.

(P : forme pleine = : rimes égales

Z : le fond s’accorde  à  la forme)

.

Le cycle de la vie puis de la mort

sont tous deux très symboliques,

de tout ce qui se passe en Nature

aussi la forme épousera le fond.

.

Le cycle de la vie en jaune,

S’inversera pour celui de mort

En noir, qui en est son  symbole,

Comme un arbre qui perd racines

.

Symbolique

 .

Circularité de l’existence, régénération,

Cycles de la vie, éternel retour…

Rien de neuf sous le soleil, loin s’en faut,

Puisqu’il s’agit de notions… millénaires.

6 symboles qui les ont évoqués,

Aux quatre coins du monde :

 .

 1- Ouroboros

  1. Phénix
  2. Le cerf et ses bois
  3. Le serpent dans l’Égypte antique
  4. La roue de vie
  5. Svastika.

 .

Toutes peuvent faire penser à

La rotation des planètes ou du soleil,

Induit une notion de boucle et régénération.

graphitepublications.com/les-cycles-en-6-symboles

.

.

Fond

.

Évocation

 .

1178 6

.

Le cycle de la vie en jaune,

S’inversera pour celui de mort

En noir, qui en est son symbole

Comme un arbre qui perd racines

.

Symbolique    

 .

Chaque langue comporte et

Véhicule des significations :

Le langage symbolique en fait partie.

 .

Au cours de des réunions,

Mais que ce soient les séances de soins

Ou les séances spirites,

Il est donné aux médiums des images

Qui sont souvent des symboles.

On a, parfois, quelques difficultés à les

 .

Interpréter caractéristiques

Étant d’être, en général … plurivoques,

Ce qui entraîne à réunir sous

Un symbole des significations opposées.

marencontreaveclaudela.over-blog.com/

article-images-symboles-dans-la-mediumnite-

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

La mort n’est rien pour certains

La mort serait tout pour d’autres

Mort, éternelle recommencement

Mort, une fin tragique, éternelle.

À moins de penser qu’on renait

Comme l’épervier,    sept fois,

Chat, neuf fois, ou le phénix,

Autant de fois souhaitées.

 .

.

Cycle de vie et mort

 .

Scénario

 .

La mort, c’est comme être arrêté en un plein moment de sa vie.

La mort, c’est une panoplie de  personnages anthropomorphisés.

Qu’est-ce que la vie, sinon ne pas l’être encore ou être déjà mort !

.

Voir prose et illustrations

1121 – Nous aurions acquis un sacré sens du sacré !

Visuels et textuels >>

.

Sacré n’est seulement pensées

Il est  aussi en actes  pratiques,

Utilisant nombre de rituels

Comme en exorcise de sa foi.

.

En lui à laquelle ne pas déroger

Et cela, depuis la nuit des temps,

Il n’y a qu’à voir nos enterrements

Avec  pour cérémonial  inhumation :

Les bougies et les hosties, les homélies,

Les lumières et les prières et bréviaires,

Sous une forme et voire sous bien d’autres

Faisant de nous, du sens sacré, bons apôtres

 .

Pour survivre  dans ce Monde  ou  pour  y perdurer,

Vide,  néant,  inutilité,  ne pourraient   nous aider :

Il nous faut : but, finalité en laquelle nous croyons

Œuvrons : en somme, cela définira notre religion.

.

Je vous arrête de suite car, un athée, incroyant,

Ni aucun agnostique n’aura pas de de religion :

Il ne croit pas en un dieu : rien qu’en lui-même,

Et trouve insensé toutes finalités téléologiques !

.

Lors impossible de résoudre problème insoluble :

De manière subtile on se contente de le déplacer.

Et idoles de païens sont devenues dieu unique,

Qui s’est transformé en de nouvelles idoles

Virtualisées par l’internet, et le cybernet,

En un cyberespace, une cyber-pensée.

.

Et nous ne pouvons pas y échapper

Sans être taxé de bestial, de bestialité

Car libre à chacun de mettre le «sacré»

Là où  il l’entend : l’amour, liberté, santé,

Le plaisir, les enfants, y compris, l’argent !

.

Tout cela parce que le sacré suppose

Réalité extérieure qui nous dépasse

Et qui nous élève en même temps.

Tous les arts …  s’en approchent,

Par un côté…sublimation de soi,

Humanisme par côté don de soi.

.

Don de soi et sublimation n’ont

Peut-être rien de sacré selon moi,

Ce sont des choix de vie, de valeurs

Auxquelles on croit, et que l’on défend

Pratique : il n’y a ni messe ni prophète !

.

.

Extensions

 .

Pas de vrai prophète pour sauver notre Monde

Ni annoncer la fin des temps, ni la délivrance

De l’Humanité, du fardeau, qui est le sien

Pour l’accueillir en une Terre promise,

Racheter son âme égarée, la ressusciter.

 .

On croirait synthèse religions monothéistes.

Je ne suis pas prêt à renoncer à liberté de penser,

De rêver, d’imaginer, ni de créer qui me sont sacrées.

 .

Voilà bien deux croyances, qui te tiendront éveillé mais

Ne donne pas un sens à ta vie, t’aident à la supporter.

 .

Le sacré est un sentiment qui fascine et terrifie,

Quelque chose de surnaturel mais qui ne se

Manifeste pas dans notre vie… réelle !

 .

Serait sacré  tout ce qui se donne

Pour tel  aux yeux  d’un croyant,

Qui pense être dans le vrai mais

Cherche à l’imposer aux autres.

.

Notre sens du sacré nous viendrait de ce rite, établi

Pour enterrer nos morts, que les animaux n’ont pas.

Naissance, mariage, enterrement en sont les témoins

Et ce quel que soit la religion et même chez les athées.

Il s’agit de quelque chose d’humain qui se projette divin

Sens sacré, suite à cela, aura pris  deux voies divergentes,

En relation avec Dieu et avec ce à quoi nul ne peut toucher,

Ainsi on parle de sanctuaire, à propos de la défense de l’État,

Comme si c’était un dieu qui gardait le trésor royal inviolable.

.

Tout d’abord, qu’est-ce que la sacré :

Qui appartient au domaine séparé,

 Intangible, inviolable du religieux

Doit inspirer crainte et respect

Lors on l’opposera à profane

En désignant toute réalité

N’étant pas  consacrée ;

Personne non initiée,

Et voire ignorante.

.

.

1121 – Calligramme

.

Sacré n’est    A  seulement S     pensées

Il est  aussi  V  en actes     E  pratiques,

Utilisant    O      nombre   N   de rituels

Comme     N   en exorcise  S     de sa foi.

En lui à     S      laquelle ne  *  pas déroger

Et cela        *      depuis nuit  D   des temps,

Y a qu’à       A     voir nos en    U   terrements

Avec  pour     C      cérémonial    *   inhumation

Les bougies,    Q    et les hosties   S   les homélies,

Les lumières      U   et les prières   A   et bréviaires,

Sous une forme   I     et voire sous  C   bien d’autres

Faisant de nous,   S   du sens sacré, R   bons apôtres

                                     É

Pour survivre  dans ce Monde  ou  pour  y perdurer,

Vide,  néant,  inutilité,  ne pourraient   nous aider :

Il nous faut : but, finalité en laquelle nous croyons

Œuvrons : en somme, cela définira notre religion.

.

Je vous arrête de suite car, un athée, incroyant,

Ni aucun agnostique n’aura pas de de religion :

Il ne croit pas en un dieu : rien qu’en lui-même,

Et trouve insensé toutes finalités téléologiques !

.

Lors impossible de résoudre problème insoluble :

De manière subtile on se contente de le déplacer.

Et idoles de païens sont devenues dieu unique,

Qui s’est transformé en de nouvelles idoles

Virtualisées par l’internet, et le cybernet,

En un cyberespace, une cyber-pensée.

.

Et nous ne pouvons pas y échapper

Sans être taxé de bestial, de bestialité

Car libre à chacun de mettre le «sacré»

Là où  il l’entend : l’amour, liberté, santé,

Le plaisir, les enfants, y compris, l’argent !

.

Tout cela parce que le sacré suppose

Réalité extérieure qui nous dépasse

Et qui nous élève en même temps.

Tous les arts …  s’en approchent,

Par un côté…sublimation de soi,

Humanisme par côté don de soi.

.

Don de soi et sublimation n’ont

Peut-être rien de sacré selon moi,

Ce sont des choix de vie, de valeurs

Auxquelles on croit, et que l’on défend

Pratique : il n’y a ni messe ni prophète !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1121 4

.

Un piédestal pour trois statues

Ou une forme de ciboire religieux

Ou une forme  de  cercueil humain

Voire peut-être, de sarcophage ?

.

(forme stylisée, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme)

.

Pour une momie, le sarcophage

 Témoigne  assez du sens du sacré

Tant c’est ce qui nous distingue,

Et pour partie, des animaux !

.

Symbolique 

 .

Momie est également une machine.

En effet, pour les Égyptiens : la mort

Est la dissociation entre le contenant

Appelé son enveloppe charnelle et

Le contenu impalpable, son âme.

.

Pour assurer  l’Éternité de la vie,

Il faut alors conserver également

Le contenant : le corps. Elle est moyen.

C’est une véritable machine à traverser

Le passage  vie-mort» sans encombre.

.

Selon le point de vue de l’embaumeur,

La momie est un produit et résulte

D’une activité,  d’un long procédé

De fabrication mettant lui-même

En jeu, d’autres objets  et  outils,

Vrai savoir-faire du technicien.

fr.wikipedia.org/wiki/Momi

ficationen_Egypte_antique

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1121 6

.

Pour une momie, le sarcophage

 Témoigne  assez du sens du sacré

Tant c’est ce qui nous distingue,

Et pour partie, des animaux !

 .

Symbolique 

 .

Le sarcophage est un coffre

Qui est destiné à recueillir le défunt.

Il est associé à la mort : dans l’antiquité,

Égyptiens  utilisaient nombre  de sarcophages

Pour préserver momie qui se trouvait à l’intérieur.

.

Il représente la demeure du défunt en l’au-delà,

Le décor du couvercle représenterait le Ciel,

Tandis que le fond de la cuve : la Terre !

1001symboles.net/symbole/sens-de-sarcophage

.

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Tant que nous sommes vivants

L’on représente un être animé,

Et quand nous sommes morts :

Un objet, une chose,  inanimés.

Pourquoi  alors  vouloir durer,

Dans  un  sarcophage, cercueil

En une tombe, en un cimetière,

Sinon pour croire résurrection

Pas  sous  la même forme, sûr,

Mais un autre principe de vie,

Qui lui, ne serait  plus  soumis

À une mort bien trop charnelle.

 .

.

Un sacré sens du sacré

.

Scénario

.

On pourrait l’acquérir par soi-même pendant années de jeunesse,

à chaque enterrement, célébration nouveau mortel, élu pour le ciel,

chez certains, esprit curieux, critique, scientifique, chamboulant tout.

 .

Visuels et textuels >>

1110 – A quoi bon la vie si l’on ne croit en rien !

Visuels et textuels  >>

.

Il y a,  je le crois,  la foi de l’enfant,

Qui fait confiance  à  ses  parents ;

La foi du charbonnier

Qui fait  confiance  à une Église ;

La foi des religieux

Et, qui la mettent en pratiques ;

.

La foi du gnostique

Qui doute de toute mystique ;

La foi de l’athée

Qui croit qu’on va Néant ;

La foi du prosélytiste.

.

Mais qui va vivre en conquérant !

Il faudrait, déjà, avoir une foi

En soi, en l’autre, l’humain

Pour se trouver en un bon sens

Pour une vie, qui nous fait du bien !

 .

Il y a la foi de l’enfant qui croit au Père Noël,

Mensonge de parents de société que sur l’autel

De la vérité, jamais il ne faut penser  à sacrifier,

Pour ne pas faire s’écrouler les jouets sur marché.

 .

Il y a la foi du charbonnier, qu’il érige, en principe :

C’est comme ça et pas autrement, et le sera toujours,

C’est la source de sa vie, de ses douleurs,  ses amours,

L’homme est semblable à un Dieu duquel il participe.

 .

À l’opposé, il y a le positiviste, l’agnostique et l’athée,

Qui s’accordent pour détruire sens divin de l’Univers,

Ils n’ont rien à mettre, proposer, à l’endroit, l’envers

Qui le remplace, dont l’homme se réclame,   destiné.

 .

À errer d’une croyance à l’autre, sans buts ni fins,

Mourir, disparaître au néant, arrivé aux  confins

Du rien qu’il était, qu’il est, qu’il sera, et vivre,

Malgré tout, heureux d’exister à en être ivre,

 .

D’un espoir, dont il a du mal à se départir :

L’immortalité, de son corps, esprit, âme :

À quoi bon vivre si l’on ne croit en rien,

Pourquoi être humain  plus que chien.

.

Pour moi elle aura ce quelque chose

De magique et, à la fois, tragique

Comme on le vivra qu’une fois

Attention à ne pas la rater !

.

.

Extensions

.

Il y a la foi de l’enfant

Qui croit au monde magique,

Lorsqu’il mêle le merveilleux et le réel

Comme étant équivalents, puis petit à petit,

Établit  une distinction  entre  ce qui  est  virtuel,

Ce qui est réel et ce qui apparait comme si c’était irréel

Mais ne l’est pas vraiment. On prétend qu’il croit aux contes

Jusqu’au jour où il vous confie, comme pour vous avertir, que

«C’est pour faire comme ci mais qu’en vrai, ça n’existe pas »

.

C’est vous qui êtes pris à votre propre piège,

Arroseur arrosé en quelque sorte !

.

Les Évangiles,  la  Bible,  la religion,

Constituent un Monde, à part, puisqu’on

Lui demande d’y croire et ce sont les parents,

Les adultes, les autres, les prêtres qui le certifie.

De toute façon, notre  esprit  humain  fonctionne

De telle façon qu’on aura besoin qu’on lui raconte

Des tas d’histoires  pour qu’il  les intègre  dans la

Nôtre et notre humanité et les faits scientifiques

N’ont pas d’effet de conviction  par eux-mêmes,

Il faut les mettre en scènes et y croire vraiment.

.

À quoi bon la vie : question lancinante mais inutile

La vie nous est donnée, nous est reprise, c’est ainsi !

Bon, c’est vrai, qu’elle ait un sens, nous aidera à vivre

Mais  c’est à chacun de nous, de bien trouver  le sien !

Avec une réponse  comme celle- là : chacun  est servi !

Les athées, agnostiques, vivent bien  sans  aucun  sens

Et je ne parle pas  des épicuriens, ni, des bons à rien !

Alors finalement de  croire à rien, c’est encore croire :

Rien devient un objet de mes croyances, grand Dieu.

.

Pour certains, la vie est comme un rêve :

On ne sait pas si on dort ou on est éveillé

C’est la conception de Platon et du reflet

La vie est ailleurs, sommes spectateurs !

.

Pour chrétiens, vie est épreuve terrestre,

En attendant rejoindre le paradis au ciel,

Plus on est bon et plus on souffre douleur

Et plus on échapperait aux feux de l’enfer

.

Athée,  est un voyage,  est une expérience,

Dont on a aucune idée de son sens, finalité

Mais qui nous serait donné d’approfondir,

En exerçant notre liberté et libre-arbitre !

.

.

Épilogue

*

Avant nos derniers siècles

L’on avait coutume de diviser

 Les gens en croyants et incroyants,

Ou encore en fidèles contre infidèles :

Aujourd’hui on parle de religieux/athée,

Les formes changent, le fond reste le même.

***

Les religieux pratiquants ne remplissent plus

Les vases, ils se limitent à des tasses ici ou là.

Religions ne sont plus localisées : mélangées,

Souvent issues d’une conviction personnelle.

***

On ne va pas refaire l’histoire des religions,

Elles ont des côtés positifs et côtés négatifs

Elles sont créées, dirigées par des humains

Et sont donc le reflet  de leurs vicissitudes.

***

J’ai moi-même,  je le confesse,  ne le renie,

Avoir fait études secondaires en séminaire,

Poursuivi au-delà, après, jusqu’au moment

Où j’ai perdu la foi n’y croyant pas, ou plus.

Aujourd’hui, religion parait  peu catholique,

Qu’elle soit chrétienne, juive ou musulmane.

Pour autant je reste en quête  de spiritualité :

Avoir trouvé autre sens à ma vie, point athée !

.

.

1110 – Calligramme

.

Il y a,  je le crois,  la foi de l’enfant,

Qui fait confiance  à  ses  parents ;

 La foi du charbonnier

Qui fait  confiance  à une Église ;

La foi des religieux

Et, qui la mettent en pratiques ;

La foi du gnostique

Qui doute de toute mystique ;

La foi de l’athée

Qui croit qu’on va Néant ;

La foi du prosélytiste.

****************

.

Mais qui va vivre en conquérant !

Il faudrait, déjà, avoir une foi

En soi, en l’autre, l’humain

Pour se trouver en un bon sens

Pour une vie, qui nous fait du bien !

À ……………….

Il y a la foi de l’en   *   fant qui croit au Père Noël,

Mensonge de parents  Q   de société que sur l’autel

De la vérité, jamais il ne   U   faut penser  à sacrifier,

Pour ne pas faire s’écrouler  O   les jouets sur marché.

                 I

Il y a la foi du charbonnier, qu’il érige, B     en principe :

C’est comme ça et pas autrement, et le    O  sera toujours,

C’est la source de sa vie, de ses douleurs    N    ses amours,

L’homme est semblable à un Dieu duquel   *    il participe.

                                                     L

À l’opposé, il y a le positiviste, l’agnostique    A      et l’athée,

Qui s’accordent pour détruire sens divin de    *      l’Univers,

Ils n’ont rien à mettre, proposer, à l’endroit,   V         l’envers

Qui le remplace, dont l’homme se réclame,     I         destiné.

                                                       E

À errer d’une croyance à l’autre, sans buts     *          ni fins,

Mourir, disparaître au néant, arrivé aux      S          confins

Du rien qu’il était, qu’il est, qu’il sera,        I          et vivre,

Malgré tout, heureux d’exister à en          *        être ivre,

                                         O

D’un espoir, dont il a du mal à          N    se départir :

L’immortalité, de son corps,          *    esprit, âme :

À quoi bon vivre, si l’on ne       N     croit en rien,

Pourquoi être humain         E   plus que chien.

             *

Pour moi, elle aura     C   ce quelque chose

De magique et, à    R   la fois, tragique

Comme on le vi    O   vra qu’une fois

Attention à ne    I     pas la rater.

     T

E N      R  I  E   N   !  

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1110 4

.

Vase      ancien,

Et assez commun,

 D’origine  étrusque 

Pas comme la tasse.

 .

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Un beau vase, si beau soit-il, vide,

S’il  ne contient matières,

Ne sert à rien, il n’est qu’une forme

 À remplir, comme sa vie. !

.

Symbolique

 .

Le vase possède le sens du Trésor.

S’emparer d’un vase, c’est conquérir un trésor.

.

Briser un vase, c’est anéantir par le mépris le trésor

Qu’il représente, un symbolisme identique se retrouve

En littérature mandéenne et dans la Pistis Sophia.

.

Dans le Bahir, les six jours de la Création sont

Couramment appelés les six beaux vases.

La Shekina est comparée à un vase.

.

Et dans la littérature médiévale,

Le vase contiendrait le trésor

Le Graal,  les Litanies, etc.

Source : expatmosaïque.fr/le-

symbole-de-la-semaine-le-vase

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1110 6

.

Cette belle tasse si belle soit-il, vide,

Si elle ne contient d’amour

Ne sert à rien, elle n’est qu’une forme

 À remplir, comme sa vie !

.

Symbolique

 .

Au XVIIIe siècle, d’abord

En Allemagne et en Autriche

Puis en France, les manufactures

De porcelaine commencent à fabriquer

Des «trembleuses », autrement dit des

Tasses très  profondément  enfoncées

Dans leur soucoupe, ce qui empêche

Le récipient de …  glisser.

Et l’origine  de telles tasses

Serait, parait-il, espagnole.

fr.wikipedia.org/wiki/Tasse

 .

 .

Corrélations

 

Fond/forme 

 .

Vase et tasse ne nous apprennent rien

Sur quelle qu’origine de nos croyances

Les deux seront vides  et ne demandent

Qu’à être remplis   de divers breuvages,

Dont chacun se serait épris de passion,

Pour ne pas sombrer  dans le non-sens,

Mais une fois remplis ils ne se videront

Il faut faire avec et  jusqu’à sa mort : 

Réviser sa croyance serait se renier :

Qui serait assez fou pour faire cela.

 .

.

Il faut croire, étant athée

.

Scénario

.

Trois valeurs humaines fondamentales : foi, espoir, amour !

La foi sauverait qui : lui, moi, tout le monde, ou  personne ?

Qu’y a-t-il derrière grille : ce qu’un y voit, ce que l’on croit ?

 .

Visuels et textuels  >>

1109 – L’Univers en expansion n’a pas de sens !

Visuels et textuels  >>

.

Si l’Univers connu n’aurait pas de sens :

Comment lors notre vie  en aurait un,

Sinon, ce serait un profond mystère

Qui ne serait  d’ordre de l’humain.

Il a un sens : il est  en  expansion.

Savez-vous  en quoi, dans le vide.

Et  quand  s’arrêtera-t-il : jamais

Avec tout ça, on est bien avancé !

.

Question métaphysique sidérale :

L’univers, lui, il s’en fout pas mal,

Il n’y a qu’homme pour se targuer

De chercher un sens à lui  trouver !

L’homme est à ce point orgueilleux,

Qu’il en vienne à vouloir égaler Dieu,

À l’origine et à la fin de toutes choses,

La Terre serait femme qu’il…engrosse.

Ce n’est pas parce qu’il ne le trouve pas,

Qu’un sens, ou un autre…n’existerait pas

Mais  l’humain  ne peut vivre  sans raison,

Tout autant  fait de chair,  que de passions.

.

Question métahistorique à notre conscience :

Pourquoi suis-je né,  pour partie … animal :

Je ne suis, dans une chaine,  qu’un élément

De l’humanité, venu par hasard de parents.

L’univers en expansion  n’aura aucun sens

Il est bâti sur du vide…bien gratuitement,

Il existe, peut-être, un Monde … parallèle,

Qui échapperait, à nos sens et à notre zèle

Faut-il plus, le souhaiter, que le craindre :

De le rechercher on ne peut s’en plaindre :

À chacun d’y répondre, voire s’y confondre,

Sinon toutes convictions et fois s’effondrent !

.

Question métaphysique échappant à la science

Malgré ses découvertes, son fond et obédiences,

Notre humanité, notre destin, notre âme n’en font

Pas partie et plus on en sait plus on ignore qui sont

Humains, à la fois arrogants modestes, nobles, sages.

Avec les paris de : Pascal, Voltaire, Nietzsche : élégants :

Tout aussi bien, Néant peut se retourner, comme un gant,

Matière noire, être pleine d’esprits, invisibles, à nos visages,

Aux yeux regardant ailleurs, aux oreilles ne nous écoutant pas

Mais qui, au travers de l’immensité du Cosmos et ses contresens

Reflètent en nous, nos désirs humains des plus hauts aux plus bas

Sans communiquer avec nous, faute de sens ou pétris de non-sens.

.

L’Univers, la Terre et l’Humain, auraient-il un même sens caché !

Notre propre d’orgueil consisterait à vouloir le trouver et prouver :

La vie reste un mystère, et pas seulement la nôtre, ailleurs aussi !

.

.

Extensions

 .

L’Univers,

La Terre et l’Humain

Auraient-ils un même sens, caché :

Notre défaut d’orgueil consisterait à vouloir

Le trouver et plus encore à le prouver : la vie reste

Un mystère et pas seulement la nôtre, ailleurs aussi !

«Homme de peu de foi» comme dit l’Évangile, révélation !

.

Une chose en expansion a forcément du sens,

Dès lors qu’elle  grandit, dès lors quelle grossit,

Elle prend plus d’importance, ou remplit du vide,

Comme un gaz liquide qui se dilate puis qui s’étend

Mais vers où il va, et dans quel temps : nul ne le sait,

Et c’est bien cela qui pose question, pas le phénomène :

Mais là je crois que je m’étends, moi aussi, et pour rien !

.

L’Univers aurait-il un sens

Questionnent astrophysiciens.

Oui, il est en expansion en l’infini.

Oui d’accord mais où s’arrête l’infini.

On ne peut observer, concevoir de limite.

Comment définir un sens, à quelque  chose,

Dont on n’a pas d’idée, c’est presque absurde.

.

S’il n’a de sens, en lui-même, comment peut-il

En avoir un, pour nous : c’est le vide complet,

Et ainsi, aller jusqu’aux confins de l’Univers,

Aller jusqu’au fond de l’Humain, est pareil,

Nous n’en découvrions pas …  leurs sens.

.

.

1109 – Calligramme

 .

Si l’Univers connu n’aurait pas de sens :

Comment lors notre vie  en aurait un,

Sinon, ce serait un profond mystère

Qui ne serait  d’ordre de l’humain.

Il a un sens : il est  en  expansion.

Savez-vous  en quoi, dans le vide.

Et  quand  s’arrêtera-t-il : jamais

Avec tout ça, on est bien avancé !

L’UNIVERS,

Question métaphysique sidérale :

L’univers, lui, il s’en fout pas mal,

Il n’y a qu’homme pour se targuer

De chercher un sens à lui  trouver !

L’homme est à ce point orgueilleux,

Qu’il en vienne à vouloir égaler Dieu,

À l’origine et à la fin de toutes choses,

La Terre serait femme qu’il…engrosse.

Ce n’est pas parce qu’il ne le trouve pas,

Qu’un sens, ou un autre…n’existerait pas

Mais  l’humain  ne peut vivre  sans raison,

Tout autant  fait de chair,  que de passions.

EN EXPANSION,

Question métahistorique à notre conscience :

Pourquoi suis-je né,  pour partie … animal :

Je ne suis, dans une chaine,  qu’un élément

De l’humanité, venu par hasard de parents.

L’univers en expansion  n’aura aucun sens

Il est bâti sur du vide…bien gratuitement,

Il existe, peut-être, un Monde … parallèle,

Qui échapperait, à nos sens et à notre zèle

Faut-il plus, le souhaiter, que le craindre :

De le rechercher on ne peut s’en plaindre :

À chacun d’y répondre, voire s’y confondre,

Sinon toutes convictions et fois s’effondrent !

N’A AUCUN SENS !

Question métaphysique échappant à la science

Malgré ses découvertes, son fond et obédiences,

Notre humanité, notre destin, notre âme n’en font

Pas partie et plus on en sait plus on ignore qui sont

Humains, à la fois arrogants modestes, nobles, sages.

Avec les paris de : Pascal, Voltaire, Nietzsche : élégants :

Tout aussi bien, Néant peut se retourner, comme un gant,

Matière noire, être pleine d’esprits, invisibles, à nos visages,

Aux yeux regardant ailleurs, aux oreilles ne nous écoutant pas

Mais qui, au travers de l’immensité du Cosmos et ses contresens

Reflètent en nous, nos désirs humains des plus hauts aux plus bas

Sans communiquer avec nous, faute de sens ou pétris de non-sens.

.

L’Univers, la Terre et l’Humain, auraient-il un même sens caché !

Notre propre d’orgueil consisterait à vouloir le trouver et prouver :

La vie reste un mystère, et pas seulement la nôtre, ailleurs aussi !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

1109 4

.

Sonnette en céramique

Ou vase, en expansion

Du haut   vers  une  fuite,

Comme l’Univers l’Infini.

 .

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

 .

Expansion, Univers, Infini

trois réalités se complétant

formant un tout mystérieux

forme et fond se confondent.

.

Spirale partant d’un point central,

 Big bang, en expansion :

Le fait d’aller partout, et à l’infini,

Ne lui donne pas son sens !

.

Symbolique 

.

L’expansion  de l’Univers est

Le phénomène  d’éloignement  des

Galaxies distantes les unes des autres.

Le taux d’expansion  actuel   de l’Univers

Est rappelé  par « la constante de Hubble».

.

Expansion dénote  la tendance  d’un ensemble

De géodésiques  à  s’éloigner  les unes des autres

Selon la forme de la métrique expansion continue.

Modifié, source : wikipedia.org/wiki/Expansion

.

.

Fond

.

Évocation

.

1109 6

.

Spirale partant d’un point central,

 Big bang, en expansion :

Le fait d’aller partout, et à l’infini,

Ne lui donne pas son sens !

.

Symbolique 

.

Infini vient du mot latin « Infinitus »

Ce qui signifie sans limites, c’est à dire

Quelque chose  qui dure, pour toujours.

Ce symbole désigne le fait que l’Univers

Est indéfini, sans début ni fin, symbolise

Que rien n’est créé et que rien ne meurt.

.

En spiritualité, l’infini représente

Interaction du physique, spirituel,

Et l’’interconnexion  entre les deux.

.

Le signe infini se représente comme un 8 couché,

Il a une signification dans chaque culture  et  religion :

En civilisation indienne, ce symbole viendrait du dieu Shiva

Serpent enroulé sur lui représentant la forme du symbole infini.

Bijouxindiens.net/content/73-bagues-fines-bague-infini

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Cycle fermé et expansion ouverte

Sont parfaitement antinomiques

Soit l’univers se referme sur lui,

Soit il se diffusera  et à … l’infini

Mais on imagine mal, dans quoi,

Tout autant, comment,  pourquoi ?

.

Réponse de cosmologue surprenante

« C’est  un phénomène purement interne,

 Indépendant de toute notion de contenant,

Ou d’extérieur, de fait, réponse  à la question

Initiale est la suivante : l’Univers  ne   s’expand

Dans rien, il s’expand en lui-même, de lui-même. »

.

Finalement : avant, l’on sait rien, et après, non plus,

Au mieux il s’expand dans rien et qu’est-ce que ce rien.

Voilà qui me laissera dubitatif et pour le moins, rêveur.

 .

.

Univers en expansion Big Bang

.

Scénario

 .

Déjà, ce serait bien que moi, j’en aie un, de sens de vie

mais l’Univers n’en a pas, hormis son expansion infinie :

si je viens du néant, au néant je ne pourrai qu’y retourner.

 .

Visuels et textuels  >>

1060 – Notre Terre tourne et tourne toujours

Visuels et textuels  >>

.

Que  la

Terre  tourne,

C’est   l’évidence

Déjà sur elle-même

Et  autour  du  Soleil,

Expérience  ou  science,

Erreur avérée et merveille

Sur terre, tout tourne aussi :

Culture, services et industries

Avec leurs vertus  et leurs vices,

Et  en  accélérant  tout  le temps.

Jardin Éden  dont parlera la bible,

Ne  serait-il,  simplement  la  Terre,

Que l’homme saccage,  pour son profit

Et son enfer serait de le perdre à jamais.

.

Notre Terre tourne et tourne

Toujours et encore sur elle-même

Autour du Soleil, centre de notre galaxie,

Mais personne ne sait de quoi il en retourne,

De tourner et tourner toujours ainsi et à l’infini.

.

Sur Terre, humains accélèrent

Transformations d’environnements

Et bétonnent et bétonnent et encore plus,

Les côtes et les villes pour leur profit, confort,

Nature diminue, est souillée, de plus en plus fort.

.

On me dira, je suis un écologiste

Pensant avant tout aux fleurs, abeilles

Tandis qu’humains crèvent encore de faim,

C’est la Nature qui nous enseigne notre survie :

Plus de production, moins de danger pour nos vies.

.

Tout est affaire d’équilibre, raison,

Il n’y a rien de politique dans pollution,

Il y a simplement que ça ne tourne pas rond

Et, si l’on ne fait rien, la Terre touchera le fond,

Alors que sans nous elle tourne comme une horloge.

.

Notre monde humain de fourmis,

Qui s’active en tous lieux et tous temps,

N’est que de passage comme le noir nuage.

Un jour s’il étouffera sur lui-même, s’écroulera

Univers n’en continuera pas moins sa ronde folle !

.   

.

Extensions

 .

Notre Terre tourne :

On la voit, seule, ronde et réelle,

On la dit inébranlable, on la croit éternelle.

Or il n’en est rien, tout est déterminé par le temps

Et, le pire, c’est que nous le savons et que, même Dieu,

S’il y en a un, n’y pourrait rien changer à cette horlogerie.

Étrange paradoxe, que notre Terre, enfermée  dans un cycle

Se renouvelle par rotation, attraction, distanciation du Soleil,

Appelé lui-même à disparaitre ainsi que toute notre galaxie

De Voie Lactée, comme si notre Horloger de l’Univers

Qui l’a organisé, n’en avait cure, l’avait oublié.

Qu’importe : si nous supprimons

La dimension temporelle,

Quatrième    dimension

De l’Univers,  sommes,

Avons été, serons en un

Même     espace-temps,

Tournant sur lui-même !

.

Et pourtant, elle tourne, murmurera Galilée, après sa rétractation,

Car jusque-là, tout tournait autour d’elle, bien qu’elle soit dite plate :

Non seulement elle tourne autour du soleil mais notre galaxie tourne…

Restons sur Terre, tournons-nous vers notre hérédité et notre évolution :

Quelque chose ne tourne pas rond, dès lors savons que nous disparaitrons.

Tournez, tournez manèges, comme le temps, dont on ne connait  l’horloger,

Il arrivera forcément le moment où c’est à nouveau le néant qui aura gagné.

.

.

1060 – Calligramme

 .

^

^^^

^^^^^

Que  L       la

   Terre  A      tourne,

C’est   l’  *    évidence

Déjà, sur   T   elle-même

Et autour    E     du  Soleil,

Expérience     R     ou science,

Erreur avérée    R    et merveille

Sur terre, tout     E    tourne aussi

Culture, services    *     et industries

Avec leurs vertus    T      et leurs vices,

Et  en  accélérant    O        tout le temps.

Jardin Éden dont     U       parlera la bible,

Ne serait-il, sim       R         plement la Terre

Que l’homme sac     N       cage pour son profit

Et son enfer serait   E        de le perdre à jamais.

.

TOUJOURS

Notre Terre tourne et tourne

Toujours et encore sur elle-même

Autour du Soleil, centre de notre galaxie,

Mais personne ne sait de quoi il en retourne,

De tourner et tourner toujours ainsi et à l’infini.

.

Sur Terre, humains accélèrent

Transformations d’environnements

Et bétonnent et bétonnent et encore plus,

Les côtes et les villes pour leur profit, confort,

Nature diminue, est souillée, de plus en plus fort.

.

On me dira, je suis un écologiste

Pensant avant tout aux fleurs, abeilles

Tandis qu’humains crèvent encore de faim,

C’est la Nature qui nous enseigne notre survie :

Plus de production, moins de danger pour nos vies.

.

Tout est affaire d’équilibre, raison,

Il n’y a rien de politique dans pollution,

Il y a simplement que ça ne tourne pas rond

Et, si l’on ne fait rien, la Terre touchera le fond,

Alors que sans nous elle tourne comme une horloge.

.

Notre monde humain de fourmis,

Qui s’active en tous lieux et tous temps,

N’est que de passage comme le noir nuage.

Un jour s’il étouffera sur lui-même, s’écroulera

Univers n’en continuera pas moins sa ronde folle !

ET ENCORE 

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1060 4

.

Nous célébrons la nouvelle année avec

Un beau sapin

Peut-être de Noël

Lors  c’est  un  sapin

Chargé de cadeaux !

 .

  (forme stylisée, rimes mixtes,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Un sapin, même de Noël et cadeaux,

n’ont rien à voir avec Terre qui tourne

ici il sera question de pérennité cyclique

si fait que forme et fond se distingueront.

.

Un sapin des plus décorés. 

Preuve que la terre tourne, le nouvel an

Est fêté avec des cadeaux.

Symbolique

.

Le symbolisme des arbres

Concerne leur capacité à désigner,

À signifier, voire à exercer une influence.

Symbole (de l’homme, du cosmos, de la vie),

Chaque arbre est un symbole (chêne, la majesté,

L’aulne, l’humilité). On dit que  le sapin empêchait

La foudre  de tomber  et  conjurait  les mauvais  sorts.

.

En Allemagne, on flagellait autrefois les femmes durant

Le mardi gras, avec des branches de cet arbre, dans le but

De leur permettre d’avoir des enfants.

Wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_arbres

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1060 6

.

Nous célébrons la nouvelle année avec

Un sapin des plus décorés. 

Preuve que la terre tourne, le nouvel an

Est fêté avec des cadeaux.

.

Symbolique

 .

Dans le cas de Noël, on peut comprendre

Que la dimension ultra-consumériste de cette fête,

L’abondance de cadeaux étalés au pied du sapin,

Tout cela soit devenu, pour certains, écœurant.

.

Donc ceux-là sont peut-être mus par

Des convictions politico-economico-écologiques,

En tout cas, ils sont,  sans doute, en attente d’un

Mouvement de don, cadeau, étant un peu plus

Plus naturel, plus spontané, moins  « obligé ».

.

Au fond, un cadeau qui soit plus affectif,

Finalement, alors même que cette façon

Qu’ils ont de refuser ce jeu de l’offre

Et de l’accueil du cadeau les fait

Spontanément passer pour des goujats !

francetvinfo.fr/replay-radio/modes-de-vie/

la-symbolique-du-cadeau-le-don-et-contre-don

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Le sapin a la forme d’une toupie,

Mais à l’envers, pointé vers le ciel

Tandis que la toupie …vers la terre

Mais il n’empêche que tous les deux

Tourneront et tout autant en rond,

Comme tous les autres  planètes

Sans la moindre interruption,

Lors les sapins et les toupies

Le font mais avec moment

Qui constituera leur fin.

 .

.

Terre tourne autour pole fixe 

.

Scénario

.

 Terre tourne autour du soleil, et non l’inverse, croient ignorants,

en dépit de certitudes scientifiques disponibles, compréhensibles,

cerise sur gâteau : curieux phénomène, où, quand se produit-il ?

 .

Visuels et textuels  >>

1059 – Si l’on laisse l’humain à son libre arbitre

Visuels et textuels  >>

.

Libre arbitre humain,

Est-il cadeau divin sibyllin.

Le laisser penser, dire ou faire

N’importe quoi, ou d’arbitraire,

Serait-il un service à lui rendre ?

.

Au-delà du fait,  l’interprétation ;

Au-delà interprétation, croyance ;

Au-delà croyance vérité religion,

Voire cosmogonie mystique.

.

Il faudrait aller voir derrière le…Big Bang

Pour tout savoir enfin, mais pour savoir quoi,

Plus important encore : par quoi et pourquoi

Car si l’on laisse l’humain  à son libre arbitre

Il finira par trouver un sens  à sa vie de pitre.

.

Mais sens diffèrent seulement en apparence,

Acquérir de l’argent voire somme de science

Le pouvoir, le savoir ultime, lui échappent.

.

Nous répéter voir et des centaines de fois

Sans qu’il y ait aucun ne disant : assez,

Cela suffit comme ça de se plagier !

   .

Cela vous paraître  in-cro-ya-ble,

Peut vous paraître invraisemblable

Moi, je trouve cela plutôt délectable

Preuve  que    nous  soyons capables.

 .

Il faudra, peut-être  inventer une foi,

En autre chose, que  ce qu’on sait déjà,

Derrière le Big Bang faudrait aller voir,

Si Dieu n’aurait pas  laissé de marques

Pour induire, l’erreur d’être, été, d’espoir.

.

Dieu les a classés au  rayon farces, attrapes

Quand on a tout dit, on a encore rien dit, pire,

On s’acharne à en douter, même à tout contredire.

.

.

Extensions

 .

Tout fait sens sur notre planète Terre

Et dans notre vie et dans l’Univers,

Et  rien  ne  le ferait … vraiment :

C’est un  paradoxe que  de nous

Laisser libre de voir en esprit,

Alors qu’on est aveugle en

Perception  physique :

La vérité se cache derrière

Un voile, on le sait mais on n’y

A  pas accès, expérimentalement,

Pour le prouver : le Big bang, constitue

Le dernier voile connu, au-delà duquel tout

Nous est inconnu et le restera  pour l’éternité.

Si l’on laisse l’humain à son libre-arbitre,

Certains le prendront pour eux seuls :

« Je suis libre de faire, de dire,

Et de croire ce que je veux »

Tandis que d’autres penseront

Qu’ils ont une responsabilité envers

Les autres et que leurs attitudes peuvent

Exercer domination, insupportable, sur eux.

D’un côté, les égoïstes, cyniques,

De l’autre les altruiste, humanistes.

.

La liberté et le libre arbitre semblent être des concepts occidentaux

Pour ne pas dire, des valeurs gréco-latines, voire judéo-chrétiennes !

La liberté a un prix : la responsabilité, la culpabilité, la honte, prison,

Mais le manque de libertés, qui s’apparente à une obéissance aveugle,

Ne fait pas des citoyens à part entière capables de voter pour le mieux.

La marge de manœuvre sera, de toute façon restreinte quel qu’elle soit

Dès lors que ma liberté s’arrête où commence celle de l’autre, autres.

.

On aura écrit des tonnes de livres,

Articles éditoriaux, voire tribunes

Sur libre arbitre et responsabilité

Sans, complétement, les clarifier !

.

Le serpent se mord un peu la queue

Pour exercer son plein libre arbitre,

Sans manipulation de toutes parties

Il faudrait avoir bonne connaissance,

.

Or la pleine connaissance,  expérience,

Est le fait des seuls experts dit patentés,

Qui ne prennent pas en compte l’émotion,

Comme agir sur coup de colère, humiliation.

.

.

Épilogue

.

La liberté reste un concept, et  un  droit

Fondamental de l’être humain, dit-on.

Mais si le concept va de soi dès lors

Que l’on nait tous libres et égaux,

Son application  se veut combat

Pour faire valoir tout son droit

Pas seulement en tribunaux :

Dans le public, dans le privé !

***

Hors liberté, serions soumis

À l’arbitraire,  au contraire,

Selon le bon vouloir acquis

Par nos dirigeants, maitres

Pour qui  tout  libre-arbitre,

Est comme injure à leurs lois.

***

Face  au  dictateur, responsable,

Des  sujets, déviants … coupables,

Et alors des prisons se remplissent,

Sans que ne rien faire l’on ne puisse.

***

Mais,  la liberté  des uns, finissant là où

Commence  celle des autres,  il  faut fixer

Toutes limites  de notre marge de libertés,

Pour exercer notre libre-arbitre, garde-fou.

***

J’avoue que parfois j’y comprends rien du tout,

Nul n’est censé ignorer la loi, la même pour tous,

Mais qui l’a décidé, la change, la connait vraiment,

Affaire de spécialistes, nous accablant ou défendant.

.

.

1059 – Calligramme

.

Libre arbitre humain,

Est-il cadeau divin sibyllin.

Le laisser penser, dire ou faire

N’importe quoi, ou d’arbitraire,

Serait-il un service à lui rendre ?

Au-delà du fait,  l’interprétation ;

Au-delà interprétation, croyance ;

Au-delà croyance vérité religion,

Voire cosmogonie mystique.

****************

****************

Il faudrait aller voir derrière le…Big Bang

Pour tout savoir enfin, mais pour savoir quoi,

Et plus important encore : par quoi et pourquoi !

¤¤¤ Car si l’on laisse l’humain à son libre arbitre¤¤¤

¤¤¤¤ Il finira par trouver un sens à sa vie de pitre, ¤¤¤¤

¤¤¤¤  Mais sens diffèrent seulement en apparence,  ¤¤¤¤

¤¤¤¤¤ Acquérir de l’argent voire somme de science ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤     Le pouvoir, le savoir ultime, lui échappent.   ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤        Nous répéter voir et des centaines de fois       ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤           Sans qu’il y ait aucun   L   disant : assez,          ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤            Ça suffit comme ça     I    de se plagier !           ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤             Cela vous paraître      B     in-cro-ya-ble,             ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤              Peut vous paraître     R    invraisemblable            ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤               Moi, je trouve cela     E  plutôt délectable               ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤               Preuve  que    nous     –   soyons capables.               ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤                Il faudra, peut-être    A     inventer une foi,                ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤                En autre chose, que    R   ce qu’on sait déjà,                 ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤                Derrière le Big Bang    B   faudrait aller voir,                 ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤                Si Dieu n’aurait pas      I    laissé de marques                   ¤¤¤¤

¤¤¤¤               Pour induire, l’erreur     T    d’être, été, d’espoir.                ¤¤¤¤

¤¤¤                 Dieu les a classé en un    R   rayon farces, attrapes                ¤¤¤

¤¤                  Quand on a tout dit, on    E   a encore rien dit, pire,                ¤¤

¤¤¤               On s’acharne à en douter, même à tout contredire.              ¤¤¤

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1059 4

.

Silhouette homme

Et  qui   s’interroge

Sur libre-arbitre 

Et responsabilité ?

 

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

 .

Un homme qui écarte les bras et mains

se demandant ce qu’il peut et doit faire

est une image d’un certain libre-arbitre,

si fait que la forme converge vers le fond

.

Libre arbitre, tout le monde en parle,

En use voire en abuse :

Nous serions seuls en responsabilité,

De tout ce qui nous arrive.

 .

Symbolique

 .

Libre arbitre décrit la propriété

Qu’aurait  la  volonté  humaine  de

Se déterminer                 librement 

Ou alors                  arbitrairement 

À agir et à penser, par opposition

Au déterminisme, au fatalisme,

Qui affirmeront que la volonté

Est déterminée dans chacun

De ses actes par des forces

Qui    l’y    nécessitent.

Se   déterminer   à, 

Être déterminé  par,

Est l’enjeu de l’antinomie

Du destin et du libre arbitre.

Source : histophilo.com/libre_arbitre

.

.

Fond

.

Évocation

.

1059 6

.

Libre arbitre, tout le monde en parle,

En use voire en abuse :

Nous serions seuls en responsabilité,

De tout ce qui nous arrive.

 .

Symbolique 

 .

De façon générale,

La responsabilité collective

Signifie, non pas la responsabilité

D’un  collectif, en  tant  que tel,  mais

Celle  des  membres  qui  le  composent.

.

Si  la  France  envahissait  un pays voisin,

Sans raison légitime, s’engageraient, d’abord,

La responsabilité du président de la République,

Des membres du gouvernement et des armées,

Mais  aussi  celle  de l’ensemble  des  Français

Les ayant élu  et accepté son gouvernement.

.

Comme ils auraient pu empêcher intrusion

En s’opposant frontalement à leurs dirigeants,

Ils auraient participé, eux aussi, et indirectement

À cette action belliqueuse qu’ils ne cautionnaient pas.

.

Mais une telle explication, fondée sur la logique causale,

Se heurte, et de prime abord, à cette difficulté classique

De réduire le comportement du collectif aux actions

De ses membres individuels.

cairn.info/revue-bulletin-de-psychologie-2008-2-page-131

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Pas de responsabilité sans aucun libre-arbitre

Sur ce point-là, au moins la justice aura tranché :

On doit être en pleine conscience de ce que l’on fait :

Dans un  cas contraire, on ne peut être jugé coupable.

Entre la vérité et l’erreur, il y aurait l’interprétation

Qui prend en compte ou science ou croyance

Ou se détermine parole contre parole

Ou selon son intime conviction.

 .

.

Le peuple contre le président

.

Scénario

.

Vie est faite de choix : il y a ceux qui sont possibles ou sont derrière,

croisement de la vie, j’aurai pouvoir de décider de mon libre-arbitre,

quelle religion je choisis,  pourquoi je n’en choisis aucune ou athée ?

 .

Visuels et textuels  >>

1058 – Si la Terre tourne sur elle-même, moi aussi

Visuels et textuels  >>

.

Terre tourne sur elle

Moi aussi, si je réfléchis,

Où je vais vite retomber dès

Que je me lancerai  des défis.

Parfois, le jour, parfois, la nuit,

Comme en amour, prends paris.

Homme réfléchit, lors il n’est sûr

De rien, lors craint de se tromper.

L’homme réfléchit, lors il imagine

Solutions meilleures que d’autres,

Pires : finalement, combien votent

En fonction d’une animale émotion

Non, d’intimes convictions, raisons !

L’homme a un destin très personnel,

Mais  il lui  reste, à lui, de la trouver.

Elle est ni écrite,  prescrite, interdite,

Tant que  chacun    peut  se retrouver,

En lui-même pour bien faire un point

Et lors, il pourra la modifier à sa guise.

À sa guise, autant selon son éducation,

Ses réseaux de relations, son âge, sexe,

Moyens financiers  puis motivationnels

Il faut  du courage  pour choisir la voie,

Autre que celle vous menant, pente douce,

En  pente  douce  vers  le confort, la stabilité

Tandis qu’autour, règnent, violence, précarité.

Même chez retraité n’ayant pas à se retrouver

Il y a toujours une angoisse de manquer,

Manquer quelque chose, dans sa vie,

Alors qu’il n’aurait pas  vu venir.

Qu’il a côtoyé et qu’il a ignoré

Faute d’en être informé et

Faute  pris le temps

De se tourner

Sur   lui-

Même

V

.

Tourner sur soi-même ralentit une progression,

Mais cela procure la vision de l’environnement,

Rien ne sert de courir si on se sait…où l’on va,

Si on ne sait d’où on vient…ne sait où on est !

.

.

Extensions

 .

La fuite, la lutte,

Le statuquo, ou l’abandon

Sont solutions face aux problèmes :

On en fuit un, et, on lutte pour un autre,

Temporise pour un troisième, on abandonne

Pour un quatrième  parce que l’on ne pourra pas

Toujours être sur la brèche, parfois je tourne en rond,

Comme la Terre, sans savoir ce que je fais, je dis,

Ce que je pense même. Je me sens prisonnier

D’un brouillard m’empêche de voir au loin

Autour de moi : retraite est nécessaire

À l’avancement de mon projet de vie

Ou est-il préférable de sans cesse

Courir pour ne pas risquer d’être

En retard d’un trimestre mois, année.

La Terre, à force de tourner me donne

Le tournis, ma vie, quand elle fait

Du sur-place, me donne

De l’angoisse.

.

Tout tourne autour d’un axe : l’Univers, la Galaxie, la Terre, moi

Et à force de regarder en l’air, on finirait par avoir le tournis,

Comme un vertige d’escalier, vu par en haut, vu par en bas.

En plus, la terre tourne bien sur son axe mais de travers

Mais elle ne s’arrête jamais, garde même régularité

Tandis que la toupie, ralentit, finit par tomber

Tout comme nous, à la fin de notre vie !

Par comparaison avec la Terre qui tourne

Et qui ne produirait rien durant son cycle.

.

On dit de quelqu’un, qui va, vient, sans but

Qu’il ne sait pas où il va et tourne en rond !

.

Tourner en rond restera souvent lié au fait

De ne pas oser choisir, c’est faire un choix.

.

Qui ne choisit pas, c’est son droit  …  mais

Un autre, ou le contexte, choisira pour lui.

.

Si on tourne trop longtemps sur soi-même

Sauf à s’entrainer, être derviche tourneur,

.

On finira par perdre tout sens équilibre,

Vaciller et tomber comme une toupie.

.

Qui par la force dite centrifuge,

Parvient à nous désaxer

.

Sur une pointe

Dure.

.

.

1058 – Calligramme

.

Terre tourne sur elle

Moi aussi, si je réfléchis,

Où je vais vite retomber dès

Que je me lancerai  des défis.

Parfois, le jour, parfois, la nuit,

Comme en amour, prends paris.

Homme réfléchit, lors il n’est sûr

De rien, lors craint de se tromper.

L’homme réfléchit, lors il imagine

Solutions meilleures que d’autres,

Pires : finalement, combien votent

En fonction d’une animale émotion

Non, d’intimes convictions, raisons !

L’homme  a   un  T  destin   personnel,

Mais cela reste      E  à lui, de la trouver.

Elle est ni écrite     R  prescrite, interdite,

Tant que  chacun     R      peut  se retrouver,

En lui-même pour     E       bien faire un point

Et lors, il pourra la   *       E   modifier à sa guise.

À sa guise et autant  T             L    selon son éducation,

Ses réseaux de rela  O                     L   tions, son âge, sexe,

Moyens financiers   U                         E   puis motivationnels

Il faut du courage    R                          *    pour choisir la voie,

Autre que celle vous  N                      R  menant, pente douce,

En pente douce vers  E               U    le confort, la stabilité

Tandis que tout autour  *  S règne, violence, précarité.

Même chez retraité n’ayant pas à se retrouver

Il y a toujours une angoisse de manquer,

Manquer quelque chose, dans sa vie,

Alors qu’il n’aurait pas  vu venir.

Qu’il a côtoyé et qu’il a ignoré

Faute d’en être informé et

Faute  pris le temps

De se tourner

Sur   lui-

Même

V

E T   M O I     A  U  S  S  I  

Tourner sur soi-même ralentit une progression,

Mais cela procure la vision de l’environnement,

Rien ne sert de courir si on se sait…où l’on va,

Si on ne sait d’où on vient…ne sait où on est !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

1058 4

.

Une pointe d’un pendentif,

Un balancier d’une horloge,

 Sorte de toupie volumineuse

Comme pour  jouet d’enfant ?

.

(forme creuse, rimes libres,

le fond s’accorde à la forme)

.

Nombre d’images pour telle forme,

mais une seule va avec le contexte

en son mouvement, perpétuel,

fond et forme se rejoignent !

.

Une toupie peut tourner en avançant

Tout droit ou en cercle.

La terre tourne de manière prévisible,

Moi, imprévisible !

.

Symbolique 

.

Le monde tourne,

 Comme une toupie.

Qui symbolise l’axe du monde

Sur lequel tourne le globe terrestre.

Mouvement  rotatif  évoque l’équilibre

En un univers en perpétuel mouvement.

« Comme  la vie  d’un Homme, cette toupie,

Lancée, cherche son équilibre  sur son axe

Et très rapidement tourbillonne, avec brio,

Semble avoir éternité devant elle avant de

Perdre petit à petit de la vitesse s’épuiser

Et, au final, s’arrêter au sol, terrassée

Par sa course folle contre les forces

Physiques qui régissent

Notre Univers »

toupie-shop.com/

informations-toupie

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1058 6

.

Une toupie peut tourner en avançant

Tout droit ou en cercle.

La Terre tourne de manière prévisible,

Moi, imprévisible !

.

Évocation 

.

La Terre s’oppose

Symboliquement au ciel

Comme le principe passif

Au principe actif.

La terre supporte

Tandis que le ciel couvre.

La terre est  née du chaos primordial

Et séparée des eaux  dans la Genèse.

Universellement, la  Terre  est  une

Matrice  qui  conçoit  les  sources,

Les  minéraux,  et   les  métaux.

Symbole fonction maternelle.

Elle donne, reprend la vie.

Symbole de fécondité

Régénération

Cyclique.

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

.

Dieu merci, notre Planète Terre

Ne tourne pas aussi vite que toupie

Sinon nous aurions, et bien, le tournis

Différence : elle tourne perpétuellement

Et, de son cercle elliptique, ne s’en éloigne

Est toujours campée sur son axe qui oscille.

On dira qu’une force d’attraction universelle

Nous préserve de ses errements cosmiques.

 

.

Un pied servant de pivot

.

Scénario

.

La Terre tourne comme une toupie folle, mouvement d’horloger,

sur un axe qui bascule le long d’une orbite solaire dite  annuelle,

moi je tourne, descendant, montant, chaque jour, mon escalier.

 .

Visuels et textuels  >>

1057 – La Nature ou Dieu m’a pourvu de conscience

Visuels et textuels  >>

.

La Nature ou Dieu,

M’a donné conscience,

Qui plus est : connaissance,

Pour exercer mon  libre arbitre,

Dans la responsabilité de mes actes.

.

Me voilà, à présent, bien embarrassé,

Pour retrouver mon chemin de vérité,

Dans le labyrinthe de mes pensées.

Où le conscient et l’inconscient

Se brouillent à bon escient

Et à volonté

.

De suivre guide éclairé

Est seul moyen s’en sortir,

Et que l’on vous conseillera,

Pour couper court à l’angoisse.

.

Si décisions personnelles

Ne peuvent être collectives

L’inverse s’avère moins vrai,

On adhère plus à communauté.

.

Devise : ni dieu ni maître,

Vous fera, à tous, apparaître

Comme anarchiste ou libertin,

Et  non  comme un loyal citoyen.

.

Croyance religieuse ou laïque,

Ne change pas votre destin terrien

Les lois étant les mêmes en pratique

Chacun se fait propre idée mal et bien.

.

Etre conscient, c’est exercer,

En jungle d’opinions contraires,

Son esprit critique, et bien affûté,

Garantissant, seul, liberté de pensée.

.

.

Extensions

 .

La conscience est  physique  avant d’être  intellectuelle :

Conscience de quelque chose, percevoir physiquement,

Avant de l’analyser et de le traiter intellectuellement.

Conscience de ce que pensent, imaginent les autres,

Est déjà plus délicat et puis avoir conscience  de ce

Qu’on pense par soi-même, c’est à dire qui ne soit

Pas dicté par les autres, les contextes, les circonstances,

Est encore plus subtil. Conscience que mes paroles ou écrits

Actes seraient  interprétés  autrement  que ce que  j’en pense

Est tout un art de la diplomatie tout comme de la rhétorique.

.

Il ne suffit pas d’exprimer idées, opinions, comportements

Mais de mesurer et d’anticiper l’impact que ces derniers

Peuvent avoir sur les autres en fonction de ce

Qu’ils sont  et  qu’ils connaissent de vous.

« Jugez en votre âme et conscience »,

Dit-on en prétoires aux assises juridiques

Et là, on quitte le domaine du droit pur et dur

Pour entrer dans la conviction intime qui n’est plus basé

Sur les seuls faits mais sur leurs intentions secrètes, inavoués.

.

Le diable est dans les détails d’après Nietzsche,

Comme l’astérisque pour les contrats d’assurance

D’accord, mais Dieu et le diable, ne permutent pas,

Ou bien  alors  dans certaines puissances mythiques !

Si c’est bien la lumière qui nous fait sortir des ténèbres

C’est bien aussi elle qui nous ferait connaître les ténèbres,

De même  que  la liberté  nous  fait connaître  la servitude !

C’est Dieu qui nous fait connaître  le diable, le bien et le mal :

S’il nous a pourvu d’une conscience de cela, est un vrai cadeau.

.

Nous sommes bien les seuls sur Terre à être doté,

Avec but à atteindre,  de conscience d’exister,

Sans compter  d’une conscience cosmique,

Qui nous rend  tout sentiment tragique !

.

Quand on dit Dieu, c’est nous-mêmes

Qui avons, au fil des ans, développés

Une conscience de la mort extrême

Comme négation, forte, d’exister !

.

.

1057 – Calligramme

.

NATURE, DIEU,

La Nature ou Dieu,

M’a donné conscience,

Qui plus est : connaissance,

Pour exercer mon  libre arbitre,

Dans la responsabilité de mes actes.

Me voilà, à présent, bien embarrassé,

Pour retrouver mon chemin de vérité,

Dans le labyrinthe de mes pensées.

Où le conscient et l’inconscient

Se brouillent à bon escient

Et à volonté

M ’ A   P O U R V U

De suivre guide éclairé,

Est seul moyen s’en sortir,

Et que l’on vous conseillera,

Pour couper court à l’angoisse.

.

Si décisions personnelles

Ne peuvent être collectives

L’inverse s’avère moins vrai,

On adhère plus à communauté.

.

Devise : ni dieu ni maître,

Vous fera, à tous, apparaître

Comme anarchiste ou libertin,

Et  non  comme un loyal citoyen.

.

Croyance religieuse ou laïque,

Ne change pas votre destin terrien

Les lois étant les mêmes en pratique

Chacun se fait propre idée mal et bien.

.

Etre conscient, c’est exercer,

En jungle d’opinions contraires,

Son esprit critique, et bien affûté,

Garantissant, seul, liberté de pensée.

D’ U N E      C O N S C I E N C  E

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1057 4

.

Personnage mythique

 Petit diable diablotin

Et conçu par LEGO 

Pour sa conscience

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

conscience d’un Diable opposé à Dieu

reste une pure invention  des hommes,

et comme il figure parait-il parmi nous,

de ce fait, la forme évoquera bien le fond.

.

Un petit diable, diablotin,

Narguant bonne conscience,

Mais d’où vient-elle vraiment

Et qui pourra bien me le dire !

 .

Symbolique

 .

Dans la littérature, notamment policière,

Le diable est souvent associé à la danse.

La   diabolisation  du  langage, dans  le

Discours politique  est assez courante.

.

Il a partie liée  avec les forces du mal,

Et il a, toujours, des  adeptes, comme

Le montrent nombre de profanations

Perpétrées  dans  nombre cimetières.

.

De  par  son  ambivalence, le   Diable

Est un mal utile, et même  nécessaire.

Personnalisation de ce qui est négatif,

On lui reconnaît le pouvoir de réussir là

Où l’homme échoue. Il est accusé de toutes

Les misères du monde mais il permettrait de

Catalyser peurs, angoisses et fantasmes.

journals.openedition.org/terrain/9173

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1057 6

.

Un petit diable ou diablotin,

Narguant bonne conscience,

Mais d’où vient-elle, vraiment,

Et qui pourra bien me le dire !

 .

Symbolique 

.

Le premier sens renvoie à ce

Qui permet  une  représentation,

Même des plus simplifiée, du Monde

Et des réactions  par rapport à celui-ci.

Il est question de « conscience du monde ».

Évoquée expression « perdre conscience »,

Ou, à l’inverse, « prendre conscience ».

.

La conscience est un « fait » laissant

Entendre que « l’âme est un rapport à soi ».

Examen de la conscience est doute méthodique

Afin d’entrer dans un rapport à soi, non erroné.

La conscience peut aussi correspondre à une

Représentation simplifiée de son existence.

Il est alors question de conscience de soi.

fr.wikipedia.org/wiki/Conscience

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Le Diable est représenté en traditions populaires

Avec des oreilles pointues et une queue fourchue ;

Mais l’idée est celle d’un mauvais génie en général

Sauf s’il s’agit d’un diablotin, c’est plutôt un enfant

Du genre turbulent, espiègle, comme il y en a tant.

Si on en a conscience, c’est parce que  Dieu et bon,

Et qu’il fallait un équivalant pour contrebalancer

Sinon comment régler les problèmes de justice :

À qui on donnerait le Bon dieu sans confession.

 .

.

Conscience, Carl Camiré 

.

Scénario

.

Notre cerveau demeure labyrinthe un peu, beaucoup à déchiffrer,

nous utilisons ensemble de notre cerveau mais pas simultanément,

notre conscience nous procure un sentiment de justice immanente.

 .

Visuels et textuels  >>

1056 – La vie ne serait autre qu’un parcours sans fin

Visuels et textuels  >>

.

La vie ne serait autre qu’un voyage

Qu’un parcours,  une expérience,

Où notre connaissance  et conscience,

Nous laissent le choix d’un tel passage,

De se déterminer par rapport à sa  fin.

.

Avant, je n’étais pas, après, ne serai plus,

La condition humaine où suis contenu.

Le pari est que je ne sais pas  si j’ai réussi

Mais j’aurai la certitude  d’avoir cherché

.

Et ce n’est pas la moindre qualité de vie

Car ne pas le faire serait vivre aveuglé,

Sourd à tout ce  qui nous questionne.

 .

La vie ne serait que  un parcours sans fin

En un labyrinthe où on se perdrait en vain,

Sauf d’être messie ou  de se dire en mission.

.

Nous n’avons ni de raison ni de sens-fiction

De vivre sur planète Terre où  notre misère,

Ne nous sauve en rien, au-delà de  lumière.

.

Nous ne connaitrions que de pâles reflets

Que la religion nous sert comme  couplets

Pour nous tenir tranquille à voir  ailleurs,

S’il n’y a pas trésor nous portant bonheur.

.

Pourtant le jeu en vaut  bien  la chandelle :

J’aurai vécu expérience unique  et enviable,

Prenant conscience de ma force, ma fragilité,

De la préséance sur les animaux, d’humanité

À laquelle je ne suis pas peu fier d’appartenir,

En dépit de méfaits, tendances, à en souffrir.

.

L’individu, sa communauté, et l’humanité

Ne feront qu’un au cours  d’histoire passée

Entre croitre, multiplier, exploiter, dominer :

Faut désormais rajouter  polluer, s’exterminer.

.

.

Extensions

 .

La vie ne serait autre que parcours sans fin

Car le Monde d’hier, pour ce qui est sens,

Serait le même que celui de demain,

À gouvernances et techniques près.

On court après sa réussite personnelle

Comme si le sens de sa vie dépendant d’elle

Lors elle ne peut être que collective et sociétale.

Une fois ma vie terminée, je passerai le flambeau

À mes enfants et ainsi de suite et jusqu’à la fin :

Ils occuperont leur vie, à courir et à se poser,

Pour regarder cette infinité des étoiles qui

Continueront à briller bien après leur

Disparition comme si la Lumière

Était d’éternité et si elle l’est,

Lors, pourquoi pas nous.

 .

Parcours sans fin, pensez donc avec une fin

Mais, parfois, circulaire, erratique, de travers

Quand certains vont tout droit, bien en courbe,

D’autres  se perdront  au fond d’un labyrinthe,

Ne se dirigent, que si peu, qu’ils en meurent !

Comme on dit, on peut se perdre en chemin

Et même des fois se retrouver à la rue :

Fin de parcours, c’est le terminus.

 .

La religion et la philosophie bouddhiste

Nous enseignent que  la priorité en sa vie,

N’est pas le but à atteindre mais le chemin :

Voilà qui est sage, contraste avec Chrétienté,

Pour laquelle le but serait de sauver son âme.

.

Attention à ne pas confondre la fin et la finalité

À ne pas mélanger parcours linéaire et erratique

Dans un parcours en partie risqué, voire inconnu

Non seulement on s’arrête, bien pire, on s’égare

 On fait parfois marche arrière en régressant.

.

.

1056 – Calligramme

.

<  < <  <  <  <  < <  <    ……………………

 ¤¤¤¤     v   La vie ne serait       L            autre qu’un voyage

¤¤¤¤     v   Qu’un parcours,           A            une expérience,

¤¤¤¤    v    Où notre connaissance      *         et conscience,

¤¤¤¤    v    Nous laissent le choix d’un       V       tel passage,

¤¤¤¤    v    De se déterminer par rapport     I          à sa  fin.

¤¤¤¤    v    Avant, je n’étais pas, après, ne     E      serai plus,

¤¤¤¤   v     La condition humaine où suis     *         contenu.

¤¤¤¤   v     Le pari est que je ne sais pas    N      si j’ai réussi

¤¤¤¤   v     Mais j’aurai la certitude      ‘     d’avoir cherché

¤¤¤¤   v     Et ce n’est pas la moin      E      dre qualité de vie

¤¤¤¤   v     Car ne pas le faire       S       serait vivre aveuglé,

¤¤¤¤   v     Sourd à tout ce     T            qui nous questionne.

*

¤¤¤¤   v     La vie ne serait   Q             que parcours sans fin

¤¤¤¤   v     En un labyrinthe où   U   l’on se perdrait en vain,

¤¤¤¤   v     Sauf d’être messie ou   E    de se dire en mission

¤¤¤¤   v     Nous n’avons ni de raison  *   ni de sens-fiction

¤¤¤¤   v     De vivre sur planète Terre où    P   notre misère,

¤¤¤¤   v     Ne nous sauve en rien, au-delà de  A      lumière.

¤¤¤¤   v     Nous ne connaitrions que de pâles    R      reflets

¤¤¤¤   v     Que la religion nous sert comme      C    couplets

¤¤¤¤   v     Pour nous tenir tranquille à voir     O      ailleurs,

¤¤¤¤   v     S’il n’y a pas trésor nous portant  R       bonheur.

                                                 S

¤¤¤¤   v    Pourtant le jeu en vaut bien         *        chandelle :

¤¤¤¤    v    J’aurai vécu expérience unique    S      et enviable,

¤¤¤¤    v    Prenant conscience de ma force    A   ma fragilité,

¤¤¤¤    v    De la préséance sur les animaux    N    d’humanité

¤¤¤¤    v    À laquelle je ne suis pas peu fier    S   d’appartenir,

¤¤¤¤    v    En dépit de méfaits, tendances    *     à en souffrir.

  ¤¤¤¤    v    L’individu, sa communauté,      F         et l’humanité

  ¤¤¤¤    v    Ne feront qu’un au cours        I      d’histoire passée

   ¤¤¤¤    v   Entre croitre, multiplier     N    exploiter, dominer :

   ¤¤¤¤      v  Faut désormais rajouter  *  polluer, s’exterminer.

> > > > > > > > > > > > …………………….

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1056 4

.

Un parcours à l’extérieur

Et puis autant à l’intérieur

Et bouclant sur lui-même,

Avec nombre dénivelés.

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

La vie, en parcours et dénivelés

on observe bien ici, son déroulé

qui fait qu’on revient en boucle,

et la forme rejoint alors le fond.

.

Un  parcours  parmi  d’autres,

Avec retour au point de départ,

Qui  n’en a  connu,  dans  sa  vie,

Avec un faible ou fort dénivelé !

 .

Symbolique 

 .

L’étude des parcours de vie

Porte  sur  les  événements, étapes,

Et transitions vécus par les personnes,

Dans les différents domaines de la vie que

Sont les résidences,  les relations familiales

Sociales, activité  (formation, emploi, loisirs),

Et santé. L’interdépendance de ces trajectoires

Cœur  question de recherche  parcours de vie.

Capacité d’agir indique que malgré le poids

Indéniable des structures, les individus

Conservent une certaine marge de

Manœuvre et sont placés devant

Des choix qui détermineront la

Suite de leur parcours de vie.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1056 6

.

Un  parcours  parmi  d’autres,

Avec retour au point de départ,

Qui  n’en a  connu,  dans  sa  vie,

Avec un faible ou fort dénivelé !

 .

Symbolique 

 .

Le dénivelé,

Est la différence d’altitudes

Entre deux points de la surface terrestre,

Dans la plupart des cas relativement proches.

Points sont référencés par coordonnées géographiques.

.

Le dénivelé est une caractéristique importante

Pour la pratique de certains sports :

Rallye, randonnée pédestre, trail,

Course en montagne, cross-country,

Vélo tout terrain, cyclisme, ski de randonnée,

Ski alpin, course de côte, parachutisme,

Parapente, base jump, spéléologie.

fr.wikipedia.org/wiki/denivele

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

La vie est un parcours, du début à la fin,

Oui mais, lequel, lesquels, tant nombreux,

Tant différents, continus ou en dents de scie

Qui dit parcours dit trajectoire, projet de vie,

Et marge de manœuvre pour établir ses choix

Et à s’adapter, en changer et jusqu’à bifurquer.

.

Car qui ne se met en route n’arrivera nulle part.

Pas de vent favorable pour qui ne saura où il va.

De changer, constamment, on en perd fil et sens,

comme en un labyrinthe où l’on tourne en rond

au lieu de se focaliser, sur l’issue, sur la sortie,

ne plus se faire piéger par de faux parcours.

 .

.

La vie serait cycle à parcourir

.

Scénario

.

Comme en un labyrinthe dont on n’atteint ni le centre ni la sortie,

et la mort, la tombe, le cimetière, seraient-elles comme fins en soi,

sauf s’il y aurait, quelque part ailleurs, autre labyrinthe… virtuel.

 .

Visuels et textuels  >>

1055 – D’un jour à l’autre, d’un événement à l’autre

Visuels et textuels >>

.

D’un jour à l’autre

Événement, à l’autre,

D’une rencontre à l’autre

Les jours passent, s’enfilent

Comme un chapelet à l’infini

Avec une météo qui change,

Et, les saisons, qui défilent,

Et les années qui passent,

Si ce n’est sa vie qui s’en va,

Vers son apogée  chute et fin !

 .

 Car qu’est-ce qu’une vie finalement !

Passage dans l’histoire sans laisser de trace !

Qu’elle dure vingt quarante soixante, cent ans

Ne change rien à cette limitation… ridicule,

Au regard du passé, avenir, du Cosmos.

Parenthèse…émouvant soi-même,

Que faire l’amour en cachette.

  .

 Un tel accès à la conscience

Reste fort de conséquence.

Et, si, l’homme, n’est plus

La mesure de toute chose,

Il n’empêche, nous sommes,

Bien les seuls à nous préoccuper

Autant, de notre sort, pour l’éternité.

.

Les gens qui se disent «cinquante ans, déjà»

Contredisent les disant «cinquante ans, enfin».

Entre déjà, et enfin : différence de points de vue.

.

Premiers ont l’air ne pas  s’en être rendu compte,

Tandis que les seconds ont eu peur ne pas y arriver.

On dit, très souvent, qu’il y a un âge pour tout :

.

Pour faire des galipettes   ou dire n’importe quoi,

Pour chercher l’âme  sœur et pour fonder un foyer,

Pour éduquer les enfants pour les voir grandir,

.

Se retrouver seul, avant de mourir entouré.

Pour  l’amour, il ne saurait  y  avoir  d’âge :

Seules les formes changent  ainsi que tailles

Des objets, des sujets, des projets, des jouets.

.

.

Extensions

 .

Pour le reste, c’est le même élan

Et  la même énergie  qui imprime

À la vie son tempo pour aller ou non

Vers les autres et les aimer au maximum.

«Passent les jours et passent les semaines»,

Dit Apollinaire, ne dit rien d’autre ni contraire

De ce que je viens d’écrire, au delà de l’arbitraire.

Être content de son sort n’est-il pas être content

D’exister, être là, encore, à participer au monde

Et le modifier, si insignifiant  et inutile  soit-il.

Il y a, aura toujours à apprendre, à connaître,

À découvrir, dans le Monde, chez les autres

Y compris  en soi-même  et lors  ceux qui

Prétendent le contraire sont défaitistes

Tant que je communique  mes doutes

Et mes interrogations, je suis vivant.

Quand j’aurai acquis cette certitude

Ultime que rien  ne sert à rien, alors

Je serai mort, ne servirai plus à rien.

.

D’un jour à l’autre, d’un mois à l’autre, d’une année à l’autre

Le temps passe et s’égrène et tourne, parsemé d’événements,

Qui s’accumulent en notre mémoire comme perles de collier

Sans savoir pour autant si son compte un jour va s’arrêter.

Chaque jour devient la répétions du même et du différent,

Comment savoir lesquels de ces nombreux événements,

Sont les marqueurs d’une vie pleine, vécue autrement

Que la routine, en un cycle sans fin de tourments !

.

Si les jours se suivent et ne se ressemblent,

Ils s’accumulent tous et le temps passant,

D’un travail, diversion, loisir … à l’autre,

Il nous restera bien trop peu de temps,

Pour achever ce qu’on comptait faire

Sans parler réparer erreurs passées !

.

Qui a conscience du temps qui passe,

Sinon la femme avec horloge biologique

Qui lui dit qu’une fois quarantaine arrivée

Il est bien trop tard pour songer à … enfanter,

Tandis que l’homme est au sommet de sa carrière

Et ne penserait qu’à encore grimper l’échelle sociale.

.

.

1055 – Calligramme

 .

  J

D’un jour  O  à l’autre

Événement,  U     à l’autre,

D’une rencon   R    tre à l’autre

Les jours pas      * sent, s’enfilent

Comme un cha   À   pelet à l’infini

Avec une météo  *      qui   change,

Et, les saisons,     A       qui défilent,

Et les années       U       qui passent,

Si ce n’est sa vie  T         qui s’en va,

Vers son apogée  R       chute et fin !

 E

 **** Car qu’est-ce qu’une vie … finalement !

Passage dans l’histoire sans laisser de trace !

Qu’elle dure vingt quarante soixante, cent ans

* Ne change rien à cette limitation… ridicule,

 **     Au regard du passé, avenir, du Cosmos. **

 ***      Parenthèse…émouvant soi-même,     ***

 ****        Que faire l’amour en cachette.       ****

 ****          Un tel accès à la conscience          ****

 ****          Reste fort de conséquence.           ****

 ****          Et, si, l’homme, n’est plus            ****

 ****         La mesure de toute chose,            ****

 ****       Il n’empêche, nous sommes,         ****

 ****     Bien les seuls à nous préoccuper    ****

 *** Autant, de notre sort, pour l’éternité. ***

Les gens qui se disent «cinquante ans, déjà»

Contredisent les disant «cinquante ans, enfin».

Entre déjà, et enfin : différence de points de vue.

.

Premiers ont l’air  ne pas    É   s’en être rendu compte,

Tandis que les seconds ont   V   eu peur ne pas y arriver.

On dit, très souvent, qu’il       É         y a un âge pour tout :

Pour faire des galipettes         N      ou dire n’importe quoi,

Pour chercher l’âme  sœur       E       et pour fonder un foyer,

Pour éduquer les enfants          M           pour les voir grandir,

Se retrouver seul, avant             E                de mourir entouré.

Pour  l’amour, il ne sau               N               rait  y  avoir  d’âge :

Seules les formes chan                 T              gent  ainsi que tailles

Des objets, des sujets,                   *            des projets, des jouets.

.

.

Forme

Réduction

  .

.

Évocation  

.

1055 4

.

Silhouette d’une femme,

Vue de dos, statique,

Et  interrogative 

Sur son temps ?

.

(forme stylisée, rimes libres,

le fond s’approche de forme)

.

Femme et temps se conjuguent

mais le plus souvent au présent

or bien qu’on reste dans le flou,

telle forme évoquerait tel fond !

Une femme, aux cheveux déjà gris,

S’en va l’on ne sait où :

Le temps aura passé sur elle et elle

S’en va vers sa destinée !

 .

Symbolique 

.

La femme aurait  une symbolique

Très riche évoluant au fil du temps.

Elle a toujours évoqué la fécondité,

La pureté, mais aussi hélas, le vice.

.

À partir XXe siècle, des mouvements

Féministes  sont apparus  pour tenter

De rétablir équilibre hommes/femmes,

Et aussi de rétablir les droits de femmes.

.

Désormais, ces mouvements occupent une

Place importante dans tous débats publics !

Source : 1001 symboles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1055 6

.

Une femme, aux cheveux déjà gris,

S’en va l’on ne sait où :

Le temps aura passé sur elle et elle

S’en va vers sa destinée !

.

Symbolique 

 .

Plus nous vieillissons,

Plus avons l’impression

Que le temps passe vite.

Mais  il demeure possible

D’apprendre  à   savourer

Le moment présent et ainsi

«Ralentir»  le  cours  du  temps.

.

N’avez-vous pas le sentiment que

Plus vous vieillissez, plus le temps s’accélère.

Les semaines, les mois, les années  et parfois

Les décennies s’enchaînent, à se demander :

«Où est passé tout ce temps : est-il perdu ?»

.

Une réponse scientifique à ce phénomène.

La perception que nous avons du temps

Est relative à l’âge que nous avons.

lesechos.fr

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

La symbolique de la femme, tient compte

Des luttes et de événements de libération :

Elle est évoquée comme active non passive

Elle grignote certains pouvoirs d’hommes,

Certaines, allant par vouloir s’y substituer

D’autres ne réclamant que simple égalité.

.

Quoi qu’il en fut, quoi qu’il en soit, en sera

La vie passera vite en séries d’événements

Qui nous touchent, nous affectent ou pas,

Mais sur monde ne produit changement.

 .

.

Manif droit des femmes

.

Scénario

 .

Temps est mécanisme objectif cyclique à somme nulle et perpétuel,

gardera en lui part de mystère malgré tous événements qui le fixent,

nos années s’égrènent comme perles du collier dont on ignore la fin.

 .

Visuels et textuels >>

1054 – A quoi bon la vie rime si toujours l’on trime

Visuels et textuels  >>

.

À quoi bon ceci,

À quoi bon … cela !

Mais combien de fois

Entend-t-on  telle  voix !

.

Et l’on passe tout en revue

Y a rien qui va,  qui avance :

Pertes de temps,   d’évidence :

Pas même  un peu … reconnu !

.

Tout est bouché, tout est bâclé

Impossible,  avoir vie sereine

Bien que sans   ne ménager,

Ni son énergie ni sa peine.

.

À quoi bon la vie rime

Si, toujours, l’on trime,

En ces temps, d’abîmes,

Qui vous sous-estiment.

.

À quoi bon… un enfant,

Si … devenu adolescent,

Lutte contre les parents

Pour se sentir existant.

.

À quoi bon… conjoint,

Si l’on ne se … rejoint,

Que sur peu de points,

Et de moins en moins.

.

À quoi bon une maison

Si elle coûte  déraisons,

Vous enferme  au salon,

Loin, voyages,  passions.

.

À quoi bon, soleil … pluie,

Si, en sa vie,  l’on s’ennuie,

L’on est dedans, dehors, ici,

Trop rarement avec les amis.

.

À quoi bon …  une profession,

Dans un Monde aussi abscons,

N’offrant que  lointain horizon,

Autant aux filles qu’aux garçons.

.

À quoi bon se donner la  …    peine,

De se construire une vie   …   sereine,

Quand, trop vite, la coupe est … pleine,

Au point on dirait : manque de … veine !

.

.

Extensions

 .

À quoi bon : on pose la question,

La réponse penche vers la négative.

On baisse les bras, arrête de chercher

Des solutions, et  y compris  transitoires.

Découragement prend énergie constructive.

Il absout aussi l’échec  comme détermination

À ne pouvoir réussir et défaite par anticipation,

Participe de ce « A quoi bon », l’autre est déclaré

Comme étant plus fort que soi lors d’autres diront

«Tant que  la  partie  n’est pas jouée : pas gagnée !».

Optimistes et pessimistes   se partagent le monde

De l’espoir et du désespoir,  courage et lassitude.

Le monde appartient, clairement, aux premiers

Qui font montre d’une motivation sans relâche

Même quand ils savent pertinemment qu’ils

Vont perdre : au moins, ils l’auront essayé

Auront appris quelque chose de l’échec,

Pour une éventuelle prochaine fois.

Cette attitude rejaillit sur tous les autres

Domaines et comportements devant un problème,

Quel qu’il soit. On appelle cela la théorie du renforcement :

La réussite appelle la réussite donnant plus de confiance en soi.

Mais parfois elle en donne de trop et l’échec en devient alors

D’autant cinglant qu’il n’aura pas été, du tout, anticipé.

.

À quoi  la vie  rime : a-t-elle  besoin de rimer

Avec quelque chose  qui nous ferait vibrer ?

Certainement: pas forcément tout le temps

Dans nombre d’emplois, c’est pas souvent.

Dire  à quoi bon, c’est déjà baisser les bras

S’avouer que c’est inutile, on y arrivera pas

Pensez il faut raccourcir, mettre fin, arrêter,

Alors qu’il y aurait tant d’autres choses à faire,

Et qui feraient que tout cela rime avec imprime.

 .

Le travail est une occupation dite contrainte

Nous permettant d’assurer  notre autonomie.

.

On pourra y trouver  comme réalisation de soi,

Dans la mesure où  son intérêt nous … convient.

.

Mais parfois, bien que confortable physiquement

Il nous fatiguera nerveusement, jusqu’au burn-out.

.

Et c’est là que le bât blesse, d’avoir troqué une fatigue

Physique contre épuisement devenu moral  et nerveux !

 .

Au final, si l’on trime  toute sa vie,  en y laissant sa santé :

Peut-on encore parler de progrès humain pour la conserver.

.

.

1054 – Calligramme

 .

À QUOI LA VIE

À quoi bon ceci,

 À quoi bon … cela !

Mais combien de fois

Entend-t-on  telle  voix !

Et l’on passe tout en revue

Y a rien qui va,  qui avance :

Pertes de temps,   d’évidence :

Pas même  un peu … reconnu !

Tout est bouché, tout est bâclé

Impossible,  avoir vie sereine

Bien que sans   ne ménager,

Ni son énergie ni sa peine.

RIME SI

À quoi bon la vie rime

Si, toujours, l’on trime,

En ces temps, d’abîmes,

Qui vous sous-estiment.

.

À quoi bon… un enfant,

Si … devenu adolescent,

Lutte contre les parents

Pour se sentir existant.

.

À quoi bon… conjoint,

Si l’on ne se … rejoint,

Que sur peu de points,

Et de moins en moins.

TOUJOURS

À quoi bon une maison

Si elle coûte  déraisons,

Vous enferme  au salon,

Loin, voyages,  passions.

.

À quoi bon, soleil … pluie,

Si, en sa vie,  l’on s’ennuie,

L’on est dedans, dehors, ici,

Trop rarement avec les amis.

ON TRIME

À quoi bon …  une profession,

Dans un Monde aussi abscons,

N’offrant que  lointain horizon,

Autant aux filles qu’aux garçons.

.

À quoi bon se donner la  …    peine,

De se construire une vie   …   sereine,

Quand, trop vite, la coupe est … pleine,

Au point on dirait : manque de … veine !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1054 4

.

Instrument de musique

À vent,  du genre  flûte 

Mais on dirait un pipeau,

Pour des interjections ?

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Le travail et la flute son à l’opposé

car le travail fatigue, la flute repose,

c’est le seul lien  que je vois entre eux :

si fait que la forme se distingue du fond.

.

Sa chanson se joue avec un instrument flûte,

Non imposé :

Sinon on le jouera  à contrecœur, sans plaisir :

Flûte alors !

.

Symbolique 

.

Le langage musical est,

Pour une part, une certaine

Représentation de la réalité :

Tant  les timbres d’instruments

Se substituent à l’animal, son cri.

Le langage  musical  aurait-il

Aussi des vertus magiques ?

.

La musique proposerait-elle

Des  sortes  d’enchantements

Du monde comme avec la flûte ?

Sans doute, si l’on considère que

L’une de ses fonctions est d’être

Aussi un langage … poétique.

.

.

Fond

 

Évocation 

.

1054 6

.

Sa chanson se joue avec un instrument flûte,

Non imposé :

Sinon on le jouera  à contrecœur, interjection:

Flûte alors !

.

Symbolique de fond

 .

Une interjection est

Une catégorie de mot invariable,

Qui permettrait à un sujet parlant,

D’exprimer une émotion spontanée

Joie, colère, surprise, tristesse,

Admiration, douleur, etc.

.

D’adresser un message

Au destinataire (acquiescement,

Dénégation, salutation, ordre, etc.),

Ou encore de réaliser une image sonore

D’un événement (cri d’animal, explosion,

Bruit quelconque, etc.)

.

L’interjection peut consister

En une petite phrase de type

Exclamatif ou interrogatif.

wikipedia.org/wiki/Interjection

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Les airs de flûte auront toujours eu

Ce petit côté magique … enchanteur,

Adressant autant le corps que l’âme,

Avec de douces, contraires, émotions,

Qui nous mettent en des états seconds

Nous berçant de leurs hallucinations !

Tout l’inverse de la réalité d’un travail,

Qui nous occupe et nous distrait du sens

Qu’on pourrait, devrait, donner à la vie.

 .

.

Une femme multitâche !

.

Scénario

 .

Sacrifier heures de loisirs pour son travail, entreprise, communauté.

Le travail c’est la santé : ne rien faire c’est la conserver, dit chanson !

L’égalité homme-femme, celle des travaux manuels pas que services. 

 .

.Visuels et textuels  >>

1053 – Moments passés à trouver un sens à sa vie !

Visuels et textuels  >>

.

Perdre du temps pour trouver

Un sens à sa vie  est en gagner,

Car au final il est mieux rempli

Si l’on a un espoir non anéanti

Par une disparition, soudaine

Ou  par sa filiation, lointaine,

Qui ne  donnera pas  de sens,

À   notre   humaine   essence !

.

La mort est pleine d’incertitudes

Mais, notre vie ne le sera pas moins,

Tant notre destin n’est pas programmé.

Moments passés à trouver un sens à sa vie !

Peu en vérité au regard de  toutes nos activités,

Economiques, utilitaires, festives, désœuvrées !

.

Moments opportuns seront ceux liés

À un décès, enterrement, Toussaint,

Aux catastrophes,  guerres, accidents

Maladies graves  visites hôpitaux.

.

Cette liste n’épuise pas occasion

Car le bonheur de l’amour

Est l’acte lui-même,

Paradoxalement,

Appelé petite mort

Met en selle la fin de sa vie,

De toutes bonnes choses sur Terre.

.

Or si l’on fait la somme des moments,

Elle ne représente qu’écume de jours,

Qui flottent,  en esprits, en pensées,

Comme toutes brumes de l’hiver,

Nous faisant lever les yeux au ciel.

.

Passer tout le temps à réfléchir,

Au vrai ou faux sens de la vie,

Celles des autres ou  la sienne,

Serait grandement  la gâcher.

.

Consacrer temps  à penser

En marchant  avançant

Voyageant   s’activant

Est  bien  plus  qu’utile,

Est essentiel pour mourir

Corps en lutte, âme en paix.

.

.

Extensions

 .

La mort est pleine d’incertitudes

Mais la vie ne le serait pas moins tant

Le cours d’un  destin n’est pas programmé :

L’on ne peut être sûr de rien sauf de sa fin

Qui peut être très proche ou assez loin.

Y en a cherchant plus que d’autres

Et qui continueront à le faire,

D’autres qui ont décidé de ne pas

Ou de ne plus jamais s’en faire pour ça.

Chacun décide s’il convient la vie fasse sens

Le mot «sens» a d’ailleurs deux significations,

Une direction, c’est par là qu’il faut aller, on va

Et une compréhension, cela veut dire quoi

Mais les deux coopèrent dès lors qu’il

Faut savoir où on va et pourquoi !

Si tout le monde allait dans le même sens

Et savait pourquoi, l’homme ne serait pas celui qu’il est,

Une girouette qui change, au gré des vents et des humeurs,

Croyances, événements : au final, l’important n’est pas tant

Un « sens » trompeur que d’assumer son choix, librement.

Question sacrée  et métaphysique  que le sens de la vie

Du fait qu’on la délègue à la religion, philosophie.

.

La vie a-t-elle besoin d’avoir un sens :

Un bon nombre semblent s’en passer

Et cela  ne les empêche pas d’exister,

Tout aussi heureux que les croyants.

D’autres prétendent que : s’il y en a

Plusieurs,  c’est qu’il y en a aucun !

Alors, est-ce plutôt mal  que bien !

Notre planète est isolée au milieu

D’un Univers qui parait sans fin.

Pourquoi et quand serait sa fin,

Mais alors tout cela pour rien !

.

On ne pourrait passer sa vie,

À lui trouver un sens, le sien :

Ce serait que du temps perdu,

Et tout cela ne servirait à rien.

On en choisirait un, ou aucun,

L’on passerait à autres choses,

Et voilà un problème … résolu.

 Or l’esprit demeure insatisfait,

Ne pourrait se fier à l’inconnu

C’est pourquoi,  cycliquement,

Se repose question : comment.

Parait que les morts d’accidents

N’ayant pas eu le temps d’y songer

Restent en suspens pour le trouver !

.

.

Épilogue

.

Si certains passeront beaucoup de leur temps

À chercher, et voire à trouver un sens à leur vie,

Qu’ils soient religieux, scientifiques, agnostiques,

C’est qu’ils ont en eux un vrai désir de spiritualité.

***

D’autres  ne s’en soucieront guère : du temps perdu !

On ne serait pas là pour se sauver, juste pour en baver

C’est un peu comme mythe de Sisyphe et de son rocher,

Rien n’aurait vraiment de sens, et pas plus que d’utilité !

***

On peut aussi invoquer légende du tonneau des Danaïdes

Dont le fond est percé et ne retient que très peu de choses

Plus on le remplira et plus il se videra le plus rapidement,

Autant ne rien mettre, chercher à comprendre, c’est ainsi.

***

Le contenant aurait-il autant d’importance  que le contenu,

 Manière dont on pense, autant importance que ce qu’on dit

Tout cela pour que son sens de la vie, chacun se le construit

Après tout, on nait  bien nu et on est enterré, brulé, tout vu.

***

Et que se passerait-il si, à la fin,

De sa vie… l’on n’a pas trouvé

De bon sens : rien de divin,

Rien que de l’humain raté

Il n’y aura pas de sésame

De l’autre côté, s’ouvrant

Sur questions / réponses,

Et si possible : les bonnes.

.

.

1053 – Calligramme

.

Perdre du temps pour trouver

Un sens à sa vie  est en gagner,

Car au final il est mieux rempli

Si l’on a un espoir non anéanti

Par une disparition, soudaine

Ou  par sa filiation, lointaine,

Qui ne  donnera pas  de sens,

À   notre   humaine   essence !

La mort est pleine d’incertitudes

Mais, notre vie ne le sera pas moins,

Tant notre destin n’est pas programmé.

Moments passés à trouver un sens à sa vie !

Peu en vérité au regard de  toutes nos activités,

Économiques, utilitaires, festives, désœuvrées !

.

**************************************************

**************************************************

.

Moments oppor    M    tuns seront ceux liés

À un décès, enter   O    rement, Toussaint,

Aux catastrophes,  M  guerres, accidents

Maladies graves     E   visites hôpitaux.

Cette liste n’épui   N  se pas occasion

Car le bonheur   T        de l’amour

Est l’acte       S      lui-même,

Paradox      *        alement,

Appelé       T       petite mort

Met en   R   selle la fin de sa vie,

De toutes  O    bonnes choses sur Terre.

Or si l’on   U   *  fait la somme des moments,

Elle repré    V         *  sente qu’écume des jours,

Qui flottent,   E             À  en esprits, en pensées,

Comme toutes    R               *    brumes de l’hiver,

Nous faisant lever  *                 S  les yeux au ciel.

Passer tout le temps  U                 A    à réfléchir,

Au vrai ou faux sens  N                *      de la vie,

Celles des autres ou  *              V    la sienne,

Serait grandement  S          I   la gâcher.

Consacrer temps   E      E     à penser

En marchant   N  *   avançant

Voyageant   S   * s’activant

Est  bien  plus  qu’utile,

Est essentiel pour mourir

Corps en lutte, âme en paix.

.

.

Forme

 Réduction

.

.

Évocation 

.

1053 4

.

Un vase, de forme commune

Surmonté de grand couvercle

Pour retenir  le sens caché,

Qu’il nous faut découvrir.

.

(forme creuse, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme)

.

Vase et sens forment un non-sens

mais de le fabriquer et le remplir

en auront un, sinon… à quoi bon

et ainsi la forme évoque le fond.

 .

Un vase a toujours un sens naturel :

Ouverture vers le haut :

Si on le couche, le casse  ou le renverse,

Est-ce pareil ou non ?

.

Symbolique

 .

Dans la littérature médiévale,

Le vase possède le sens de trésor.

S’emparer d’un vase, c’est conquérir

Un trésor : par exemple,  un   Graal.

Briser un vas,  c’est anéantir par le

Mépris, le trésor qu’il représente.

.

Le vase alchimique, hermétique

Signifient toujours le lieu dans

Lequel les merveilles s’opèrent

C’est comme le sein maternel

Comme l’utérus  dans lequel

Toute nouvelle vie se forme.

D’où cette croyance que le vase

Contient le secret des métamorphoses.

.

.

Fond

Évocation 

.

1053 6

.

Un vase a toujours un sens naturel :

Ouverture vers le haut :

Si on le couche, le casse  ou le renverse,

Est-ce pareil ou non ?

.

Symbolique

.

« Tout rapport au monde

Qui ne dépend que des sens

Est voué à une certaine confusion.

Les sensations,     même prolongées

En émotions marquent une emprise

Du   corporel  que  l’homme  subit.

 .

Dès lors, le but de la philosophie

Moderne serait d’envisager,

Dans  une mise  à distance

De  ce  qui  est…  souffert,

Une aire d’action nouvelle

Sur les choses par laquelle

La pensée lirait la Nature

À son profit. » Selon Thèse

«Représentations du monde

Et symbolique élémentaire »

tel.archives-ouvertes.fr/

tel-00985100/document

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Il y a sens et sens à ne pas confondre,

Le premier  fait appel  aux sensations,

Lors le second, à leurs interprétations !

Le premier est dit aller dans le bon sens

Le second peut aboutir à un contre-sens

Mais le plus important demeure le sens

De sa vie : ou quel forme de contenant

Pour le remplir de quels contenus, 

S’il reste vide, c’est un non-sens !

 .

.

Sens, contresens, non-sens

.

Scénario 

.

Le sens de mon existence est vu à la loupe, sinon je la loupe !

Si je le confie à une Religion, je la délègue à son Dieu virtuel !

Si je vais à contre-sens, pas étonnant que la vie soit non-sens !

 .

Visuels et textuels  >>

1052 – Du point d’où je viens vers celui où je vais

Visuels et textuels  >>

.

D’où je viens et où je vais,

Restent points d’interrogation

Qui font appel  à mon imagination

Autant, et,  sinon plus, qu’à la raison.

.

Des raisons d’exister, il n’y en aurait pas

Et autant mille et une que l’on se fabrique

L’esprit humain  supporte  la contradiction

Parce qu’il n’a pas  d’autre choix  que d’être.

.

Lors en cours de sa vie, en cours du temps,

Ses raisons changent ou raisons évoluent

Enfant, on ne se presse pas d’en avoir,

Vieillard, on aimerait bien savoir.

.

Du point d’où je viens

Au point où… j’en suis,

Vers le point où je vais :

À quoi bon rester en vie !

.

Donnez-moi bonne raison

Encore exister,

Donnez-moi  bonne raison,

De vous aimer ;

Donnez-moi  bonne raison

De bien travailler ;

Donnez-moi bonne raison

De vous rencontrer.

 .

Raisons ne fusent ne tiennent pas

Car il n’y a que l’espoir qui fait vivre

Est insuffisant pour se faire une raison,

Une raison d’exister, le non-sens de la vie

Sont, resteront,  en parfaites contradictions.

.

Ma seule raison de vivre c’est toi, dit-on, parfois,

À son mari,  à son parent  à son enfant, à son amant

Mais on ne peut externaliser  une telle  interrogation,

Car si l’autre  advient à disparaître, on  le devra, aussi.

.

Il y a mille et une réponses à cette question et aucune,

Qui nous satisfasse, nous et convienne, durablement,

Enfant et vieillard, n’auront jamais mêmes raisons

De vivre par définition un commence, autre finit.

.

Raisons changent, ce qui compte est…la vôtre :

Au moment où vous doutez, vous prononcez,

Confiance en la survie de l’espèce humaine,

Parce que tous ne se pendront sans raison.

.

.

Extensions

 .

La trajectoire  d’une vie,

D’une carrière, famille,

Ne sont pas inscrites

Ni  dans  leurs gènes

Ni dans leurs contextes.

Il y en a qui viennent d’en bas

De la société et finissant en haut

Malchance autant, réciproquement.

Il y a des trajectoires  qui se croisent,

Qui permutent ou se succèdent ou non.

Avant on était paysan, et de père en fils,

Aujourd’hui,  nombre de  fils de paysans

Peut être ingénieur, professeur, artisan,

L’enfant à un panorama de possibilités

Grand ouvert qui très vite se réduit

Par sa scolarité puis ses études

Supérieures, par une spécialisation

À outrance l’empêchant parfois de

Changer de métier si ce n’est pas

Évoluer au sein du même.

La technologie avance si vite…

.

Si l’on me disait encore jeune enfant étant

Voilà, tu as tout ce temps pour t’exprimer,

Près  de quatre-vingt ans,  en bonne santé,

À toi d’en faire bon usage en toute liberté.

Qu’en ferais-je : est-ce moi qui déciderais

De comment j’organiserais  mon temps ?

Pas sûr, la liberté n’est autre qu’illusion

Qui parfois, se transforme en passion

Mais, pour combien… finira bien !

.

Je sais d’où je viens et où je vais,

Je viens de loin et je vais au près :

Ma génétique, seule,  je transmets,

Et en cimetière, je ne m’en remets !

.

Et ainsi la vie passe, à cent à l’heure,

Où je n’ai que le temps de différencier

Moments de malheurs et de bonheurs,

Et de tenter de remplir mon échéancier.

.

Des raisons de vivre : aucune, des milliers,

En fait, ce serait à chacun de se les inventer :

La mienne aura été de, toujours, communiquer

Avec mon corps, mon cœur, mon esprit, mon âme.

.

.

1052 – Calligramme

.

D’où je viens et où je vais,

Restent points d’interrogation

Qui font appel  à mon imagination

Autant, et,  sinon plus, qu’à la raison.

Des raisons d’exister, il n’y en aurait pas

Et autant mille et une que l’on se fabrique

L’esprit humain  supporte  la contradiction

Parce qu’il n’a pas  d’autre choix  que d’être.

Lors en cours de sa vie, en cours du temps,

Ses raisons changent ou raisons évoluent

Enfant, on ne se presse pas d’en avoir,

Vieillard, on aimerait bien savoir.

.

****************************

***********************

.

Du point d’où je viens

Au point où… j’en suis,

Vers le point où je vais :

À quoi bon rester en vie !

 

Donnez-moi bonne raison

Encore exister,

Donnez-moi  bonne raison,

De vous aimer ;

Donnez-moi  bonne raison

De bien travailler ;

Donnez-moi bonne raison

De vous rencontrer.

P

Raisons ne fusent  O     ne tiennent pas

Car il n’y a que l’es    I     poir qui fait vivre

Est insuffisant pour      N      se faire une raison,

Une raison d’exister,         T          le non-sens de la vie

Sont, resteront en par         *           faites contradictions

Ma seule raison de vivre        D        c’est toi, dit-on, parfois,

À son mari,  à son parent         ‘        à son enfant, à son amant

Mais on ne peut externali          O        ser une telle interrogation,

Car si l’autre advient à dis         Ù      paraître, on  le devra, aussi.

Il y a mille et une réponses        *      à cette question  et  aucune,

Qui nous satisfasse, nous           J      et convienne,  durablement,

Enfant et vieillard, n’au          E    ront jamais mêmes raisons

De vivre par définition          *    un commence, autre finit.

Raisons changent, ce         V  qui compte est…la vôtre :

Au moment où vous         I   doutez, vous prononcez,

Confiance en la sur         E vie de l’espèce humaine

Parce que tous ne se    N pendront sans raison.

 S

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1052 4

.

Deux flacons de parfum

Renversés tête bêche,

L‘endroit égal l’envers

Un avec bouchon ?

.

(forme pleine, rimes libres,

le fond s’éloigne de la forme)

.

L’œil verrait ce flacon à l’envers

Et le croisement optique en cerveau

Le remet à l’endroit en renversement

Complet de son image spéculaire.

.

Symbolique 

.

L’image spéculaire

Correspond à une image

Reflétée par  propre miroir,

Souvent  circonscrite au visage.

Il a fallu attendre les années 1970

Pour que les réactions de l’enfant

À son reflet spéculaire deviennent

Objet de recherche expérimentale.

.

Auparavant, l’observation

De Charles Darwin datant

À 9 mois la reconnaissance

Par son fils de son … visage

Dans le miroir, était retenue

Sans la moindre des critiques.

.

Plusieurs auteurs datent à 17-18 mois

L’âge de l’identification de l’image spéculaire

carnets2psycho.net/dico/sens-de-image-speculaire

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1052 6

.

Et le croisement optique en cerveau

Le remet à l’endroit : renversement

Complet de son image spéculaire :

L’œil verrait ce flacon à l’envers

 .

Symbolique 

 .

Il saute aux yeux que regarder

Le Monde est bien le voir à l’envers.

Cet envers se décline en retournement,

Renversement, et  voire  en  inversion.

À l’évidence, organe sensoriel de l’œil

Et sa fonction, la vue, inscrivent

L’envers dans la structure,

Structure du corps

 Et  de  son  image,

Et  de  sa  psyché.

Et de là, il sera aisé

D’évoquer toutes sortes

De renversements psychiques.

cairn.info/revue-cahiers-

jungiens-de-psychanalyse

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Qu’en ferais-je, est-ce moi qui déciderais,

De comment j’organiserais mon temps ?

Pas sûr, la liberté n’est autre qu’illusion

Qui parfois, se transforme en passion

Et, pour combien, elle finira bien !

.

Manière et liberté de se déplacer,

Sont de bons témoins de sa santé

Tant individuelle que collective,

Et pour celui qui est en prison,

Tout voyage devient immobile

Il ne vient et ne va nulle part.

 .

.

Chercher l’erreur !

.

Scénario

.

Du point d’où je viens,

 où je grandis, j’avance, et je vole,

au point où je vais, tout n’est qu’illusion.

.

Visuels et textuels  >>

1051 – Qu’y a-t-il de sérieux dans toute notre vie ?

Visuels et textuels  >>

.

Qu’y a-t-il de sérieux

Dans toute notre vie

À la fois tout et rien.

Son soi, jeune, vieux,

Chacun  le sent bien :

Tout le monde  en rit.

Tout est  merveilleux,

Quand  l’on se marie.

.

Les enfants,  heureux.

Haut ou bas ou mieux

De travers, c’est parti :

Désir, plaisir, est  sien.

On vous  l’avait  prédit,

La vie  est long chemin,

Où  votre énergie tarit !

.

Cramponnez-vous  bien

Secousse  vers les cieux,

Plonge  en enfer  hideux.

Pour vivre en amoureux,

Il vous faut être… assorti,

À tout et y compris à rien.

La mort  ne nous dira rien

Sur ce qui est mal et bien !

.

Cela reste affaire d’humain

Lors, le néant n’y peut rien.

Seule la vie nous apprendra

Que  le mal, le bien, dépend,

De qui le fait, où…comment,

Quelle raison il … invoquera.

.

Le massacre, le plus horrible,

N’a répercussions sur au-delà

Il nous demeurera …  invisible

À ce qu’on nous dit,   l’on croit.

.

Si l’on accélérait le temps assez,

Nous serions parenthèse fermée,

Au moment  où  elle s’est ouverte,

La terre aurait toujours été déserte

Les méchants sont-ils une punition,

Tout comme la mort : une exécution.

.

On peut s’en passer mais on les recrée.

Comment survivre à ce paradoxe, inné !

À chacun de, se trouver, se créer, un sens

À ce qui n’en a pas, d’évidence, en croyance

Que l’on ait tort, ou raison, le faux  ou le bon,

On ne le saura qu’en fin de vie, lors moribond !

Si le mieux est parfois considéré ennemi du bien

.

 

.

Extensions

 .

Il n’y a rien de sérieux dans la vie,

Or l’amour, la procréation,

L’éducation,  la famille,

La réussite, le voyage,

La culture,  et l’humour,

La santé, voire la déficience,

La dignité, et la religion et la mort.

Ce qui fait déjà treize thèmes à suivre

Et à pratiquer d’une manière ou d’une autre.

Le détachement consiste  à prendre du recul

Rapport aux soucis quotidiens, lendemain.

La philosophie et la religion, bouddhistes,

Le font  très bien, en tout cas, mieux que

Autres religions, pour qui  la possession

Reste un critère  de réussite, y compris

Auprès de leur dieu, il y a les guerres 

Ça c’est sûr, c’est sérieux, car ça fait

Des victimes  et des misères, mais,

Quand, après, il n’y a ni perdant,

Gagnant, ça fait moins sérieux.

.

Ceux ou celles qui pratiquent l’humour ne sont pas sérieux.

Allez dire  cela  aux humoristes, patentés, qui nous parlent !

L’humour n’est pas l’antagoniste du sérieux : son antidote :

Sans lui, nous serions coincés, dans notre stress, aliénation,

Sans jamais pouvoir en sortir, on serait  comme  en prison.

Après il y a différentes sortes d’humour et d’interlocuteurs.

On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui maxime

Qui nous porte à réfléchir ou tourner sept fois la langue

Avant de blesser des gens t même par inadvertance.

.

Les choses sérieuses commencent quand on a

Copain ou copine, qu’on considère amoureux :

Dès sont lancés, si ça échoue : à recommencer,

Jusqu’à ce que le projet de se marier aboutisse.

.

Les choses sérieuses  commencent  quand on a

Diplôme et métier en poche, quel qu’ils soient :

On va avoir emploi  et  gagner sa vie, tout seul,

Jusqu’à payer sa dette si prêt études contracté.

.

Les choses sérieuses  commencent  quand on a

Une maison ou bien  appartement, à son nom :

On peut rêver d’investir, ne pas être sans le sou,

Jusqu’à avoir maison plus grande ou plusieurs !

.

.

1051 – Calligramme

 .

Q U’ Y  A – T – I L

Qu’y a-t-il de sérieux

Dans toute notre vie

À la fois tout et rien.

Son soi, jeune, vieux,

Chacun  le sent bien :

Tout le monde  en rit.

Tout est  merveilleux,

Quand  l’on se marie :

Les enfants,  heureux.

Haut ou bas ou mieux

De travers, c’est parti :

Désir, plaisir, est  sien.

On vous  l’avait  prédit,

La vie  est long chemin,

Où  votre énergie tarit !

D E       S É R I E U X

Cramponnez-vous  bien

Secousse  vers les cieux,

Plonge  en enfer  hideux.

Pour vivre en amoureux,

Il vous faut être… assorti,

À tout et y compris à rien.

La mort  ne nous dira rien

Sur ce qui est mal et bien !

Cela reste affaire d’humain

Lors, le néant n’y peut rien.

Seule la vie nous apprendra

Que  le mal, le bien, dépend,

De qui le fait, où…comment,

Quelle raison il … invoquera.

D A N S  N O T R E  V I E ! 

Le massacre, le plus horrible,

N’a répercussions sur au-delà

Il nous demeurera …  invisible

À ce qu’on nous dit,   l’on croit.

Si l’on accélérait le temps assez,

Nous serions parenthèse fermée,

Au moment  où  elle s’est ouverte,

La terre aurait toujours été déserte

Les méchants sont-ils une punition,

Tout comme la mort : une exécution.

On peut s’en passer mais on les recrée.

Comment survivre à ce paradoxe, inné !

À chacun de, se trouver, se créer, un sens

À ce qui n’en a pas, d’évidence, en croyance

Que l’on ait tort, ou raison, le faux ou le bon,

On ne le saura qu’en fin de vie, lors moribond !

Si le mieux est parfois considéré ennemi du bien

Qui sera l’ami du mal en prétendant faire le bien ?

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

1051 4

.

Une haute tour,

Ou bien un donjon

Instrument musique,

Ou cheminée d’usine !

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Cheminée aussi bien ouvragée,

Aussi bien conservée

Constitue gage de sérieux, réussite

Et voire de pérennité !

.

Symbolique 

.

La cheminée

D’une maison  représente

Un canal de communication

Entre  le  monde  des hommes

Et  celui  du   « plus haut ciel ».

.

Symbolise l’élévation spirituelle.

Elle est  le  passage   qu’emprunte

Père Noël  pour  déposer  cadeaux,

Sorcières pour se rendre au sabbat.

.

Ici la cheminée symbolise le passage

Au monde  fantastique et mystérieux.

La cheminée apporte la chaleur dans

Le foyer  et le feu  qu’elle contient,

Représente  lieu convivial autour

Duquel les membres de la famille

Se rassemblent pour se réchauffer.

1001symboles.net/symbole/sens-de-cheminee

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1051 6

.

Une cheminée, aussi bien ouvragée,

Aussi bien conservée

Constitue gage de sérieux, réussite

Et voire de pérennité !

.

Symbolique 

 

.Généreux va avec générosité ;

Monstrueux, monstruosité ;

Dangereux, et dangerosité.

Sérieux : pourquoi a-t-on

Abandonné la sériosité,

Existant au XVIème siècle

Nous dit  (disait) Alain Rey.

.

Sérieux s’est imposé à la place.

Adjectif et nom se sont confondus.

Je n’en ai pas  trouvé  l’explication

Mais  je trouverais  intéressant de

Réhabiliter sériosité pour donner

Plus de visibilité, plus de force

Au fait d’être … sérieux.

.

Le sérieux  se perd d ans

La grisaille des gens pas

Drôles  et  des situations

Qu’on aimerait oublier.

persopolitique.fr/1826/seriosite

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

La plupart de nos projets partent

En fumée, dans le vide atmosphère :

On travaille parfois comme passionne

Et l’on travaille même d’arrache-pied :

Rien au bout : tout est à défaire, refaire.

.

Tant et si bien  qu’à la fin,  on se demande

Si cela vaudra le coup  et l’on abandonne !

T’as pas le talent, t’as pas le temps, argent,

Combien d’artistes débutants en restent là !

 .

.

Est-ce qu’écrire est sérieux ?

.

Scénario

.

Tout est dit dans cette phrase, il n’y a vraiment rien à ajouter,

Mais moi, j’en rajouterais bien quand même une couche pour,

Un brin d’humour serait ce qui nous maintient en vie, joyeux.

 .

Visuels et textuels  >>

1050 – Qu’importe qui l’on est ou ce que l’on fait !

Visuels et textuels >>

.

Qu’importe ceci, cela :

Essentiel est avant tout

De savoir  …  qui on est

Ce qu’on fait, et le reste,

Ça vaut, ou  rien du tout.

Ce qui fait  notre identité,

C’est notre fidèle mémoire,

C’est notre familiale histoire,

Dont on ne peut se débarrasser

Sans aussitôt se dépersonnaliser.

.

Qu’importe qui l’on est,

Qu’importe ce que l’on fait,

L’essentiel est d’être heureux,

Dès lors que la vie n’est que jeu.

Par les siens, sa société, le monde,

Un acte est jugé digne ou immonde,

Mais à la fin de vie, dernière seconde,

On efface tout et personne qui réponde

En termes de, honte, mépris, culpabilité.

Il n’y a que la mémoire qui peut entacher

La vie des enfants, ou, celle des  familiers.

On appartient à, sa famille, communauté,

Qu’importe qui on est, ou, ce que l’on fait,

A moins de, faire cavalier seul,  les renier.

J’ai le sentiment d’engager  plus que moi,

En tout ce que suis en tout ce que je fais,

Je peux être n’importe qui, en faux nom,

Et alors, je ne suis plus moi, qui suis-je !

Votre vie qui donne, comme un vertige,

À ne rien assumer, en tout se cacher.

C’est en fait question  de tolérance,

Membre n’est que représentant

De la famille mais pas entière

Aujourd’hui, demain et hier !

Qu’importe ce qu’on fait,

Qu’importe qui l’on est :

À une seule condition,

Celle d’en être fier.

.

On croit parfois on engage que soi

Lors on décide de se loger, se marier

Et on laisse nombre d’autres, de côté,

Prenant de la distance, temporalité,

À reconfigurer réseaux d’amitiés.

.

.

Extensions

 .

Qu’importe qui l’on est et ce que l’on fait :

C’est vrai et c’est faux, vrai, si l’on s’en fout

Et qu’on poursuit son chemin, seul, en dépit

Des obstacles et en se projetant loin devant.

C’est faux si l’on tient beaucoup à être utile

Et reconnu, intégré, totalement, dans une

Société qui avance sans voir  lendemain.

Le regard et le jugement des autres

Sur soi-même est un véritable

Baromètre de son niveau de

Socialisation et de moralisation.

Les rumeurs fondées in infondées,

Sont largement plus désastreuses que

Les faits eux-mêmes qui, bien que démentis,

Chacun  sait que l’on retient l’accusation face

À la relaxe ou au classement sans suite :

Injuste, certes, c’est comme ça !

.

Être, faire : qui on est, qu’est-ce qu’on fait, comment, pourquoi

Autant de questions et qui nous taraudent, de temps en temps.

Il faut bien être quelqu’un et bien faire quelque chose de sa vie

Et faire ce que l’on désire est aussi important que de s’intégrer

Dans  une  communauté, une activité, une société, mondialité :

L’adéquation entre soi et le monde dépend de son adaptabilité

Comme la société est constituée de majorité de gens  inconnus

La célébrité ne sera pas un gage de réussite  ni même d’utilité.

Etre efficient en  réseau, là où il faut, est notre nouveau credo.

.

On connait beaucoup mieux ce qu’on fait

Que qui on est : miroir, mon beau miroir

C’est l’entourage qui définit notre image,

Et pas toujours exacte, à notre avantage.

.

De là, à dire qu’on est que ce que l’on fait

Et cela au moins, chacun peut le vérifier,

Est des plus trompeur, sinon  réducteur :

On peut être passionné de… plus du tout.

.

L’identité serait un puzzle  ou mosaïque,

Résumant notre parcours, notre histoire,

Parfois, nous-même ayons peine à croire,

Tellement nous aurons, souvent … évolué.

.

.

Épilogue

 .

Ce que l’on est, ce que l’on fait,

Détermine part de notre identité

Entre notre personnalité et société,

Dressant, pour autres, notre portrait.

***

Alors de dire, qu’importe,  ferait-il sens :

N‘est-ce pas un contresens, voire non-sens

À vrai dire, non : le Monde est vaste, varié :

Chacun occupe une place utile, ou attribuée.

***

L’essentiel n’est pas d’être ceci plutôt que cela :

Essentiel est d’être heureux, qui qu’on soit, fasse,

Y a pas de sot métier, pas plus que de sottes gens :

On peut être heureux de rien, malheureux avec tout.

***

L’on peut affirmer qu’on est que produit de son milieu,

C’est en grande partie crédible mais exceptions existent,

C’est dû pour partie  à sa motivation ; partie, opportunité

La chance passe parfois, on ne la saisit, on nous l’interdit !

***

Si on s’interroge sur l’avenir,  on le fait autant sur son passé,

Si on ne définit pas une trajectoire qu’on ne va jusqu’au bout.

Il n’y aura pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va :

De dire qu’on a réussi mais qu’on est là par hasard, on croit pas.

.

.

1050 – Calligramme

 .

QU’IMPORTE

Qu’importe ceci, cela :

Essentiel est avant tout

De savoir  …  qui on est

Ce qu’on fait, et le reste,

Ça vaut, ou  rien du tout.

Ce qui fait  notre identité,

C’est notre fidèle mémoire,

C’est notre familiale histoire,

Dont on ne peut se débarrasser

Sans aussitôt se dépersonnaliser.

QUI ON EST

Qu’importe qui l’on est,

Qu’importe ce que l’on fait,

L’essentiel est d’être heureux,

Dès lors que la vie n’est que jeu.

Par les siens, sa société, le monde,

Un acte est jugé digne ou immonde,

Mais à la fin de vie, dernière seconde,

On efface tout et personne qui réponde

En termes de, honte, mépris, culpabilité.

Il n’y a que la mémoire qui peut entacher

La vie des enfants, ou, celle des  familiers.

On appartient à, sa famille, communauté,

Qu’importe qui on est, ou, ce que l’on fait,

A moins de, faire cavalier seul,  les renier.

J’ai le sentiment d’engager  plus que moi,

En tout ce que suis en tout ce que je fais,

Je peux être n’importe qui, en faux nom,

Et alors, je ne suis plus moi, qui suis-je !

Votre vie qui donne, comme un vertige,

À ne rien assumer,    en tout se cacher.

C’est en fait ques     tion  de tolérance,

Membre n’est          que représentant

De la famille           mais pas entière

Aujourd’hui          demain et hier !

Qu’importe               ce qu’on fait,

Qu’importe             qui l’on est :

À une seule              condition,

Celle d’en                  être fier.

ET CE QU’ON FAIT !  

On croit parfois on engage que soi

Lors on décide de se loger, se marier

Et on laisse nombre d’autres, de côté,

Prenant de la distance, temporalité,

À reconfigurer réseaux d’amitiés.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1050 4

.

Une  identité  de  roman,

Inventé par quel qu’auteur

Pour le moins  énigmatique,

Pour le moins interrogatif ?  

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Il est vrai : identité interrogative

on a  pratiquement aucun  indice,

ça peut être : vous ou moi ou autre,

si fait  que la forme adresse le fond !

 .

Identité : le sait-on soi-même,

 Ou ce ne seraient que… les autres.

Un peu les deux, oui mais, jamais

 Complètement : on s’interroge ?

.

Symbolique 

.

L’identité de l’individu 

est,  en psychologie sociale,

Reconnaissance de ce qu’il est,

Par lui-même ou par les autres.

.

Notion d’identité est au croisement

De la sociologie  et  la psychologie,

Mais intéresse, aussi, la biologie,

La philosophie et la géographie.

.

En psychanalyse cette notion

Se retrouve dans le moi et

Dans  l’identification,

En philosophie elle

Se retrouvera dans

L’identité personnelle.

Wikipédia : identite

.

.

Fond

 .

Évocation de fond

.

1050 6

.

Qui on est : le sait-on soi-même,

 Ou ce ne seraient que les  autres.

Un peu les deux oui mais, jamais

 Complètement : on s’interroge ?

.

Symbolique 

.

Interroger:   questionner,

Sonder,    fouiller,    scruter,

Tester, inspecter ,  examiner,

Comparer, délibérer, évaluer,

Collationner,          approfondir,

Consulter,    discuter,     surveiller,

Sonder,     questionner,      consulter.

S’interroger : s’informer,  se renseigner,

S’enquérir, se demander, se tâter, atermoyer,

Se documenter,  enquêter,  déterminer, procéder

À un interrogatoire, soumettre à un interrogatoire.

Source : Dictionnaire Français Synonyme

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

Dans la vie, on ne fait que s’interroger

Sur qui on est, on  était, on deviendra,

Sur ce que l’on veut,  l’on ne veut pas :

C’est notre moindre qualité : curiosité

Et jusqu’au dernier souffle, continuer,

Cette recherche ne peut être terminée.

.

Alors qu’en réalité, on est ce qu’on est,

rien de plus, rien de moins, en devenir

entourage, relations, donnent identité

à laquelle, on adhèrera plus ou moins

en se surestimant ou en sous-estimant

jusqu’à ce qu’on se dise : qu’importe !

 .

.

Qu’on soit président, manant

.

Scénario

.

Tout le monde ne peut être connu, et ce d’une façon ou d’autre :

par multitude de jobs bien que différents et tous élémentaires :

le mien, je l’ai choisi, même si je ne le perçois qu’alimentaire !

 .

Visuels et textuels >>

1049 – Qui peut dire : j’ai rêvé d’être ce que je suis

Visuels et textuels >>

.

Être ou ne pas être,

Ou être  ce que l’on est,

Être ce  qu’on a rêvé d’être,

Sont choix de vie, de destinées.

Rêve de nuit et voire rêve de jour

Ne me raconteraient pas toujours

Même chose  ===  plus lourds,

De nuit ; plus légers, de jour.

Le stress vient s’y greffer ;

Stress vient habiter,

S’évacue, équilibre,

Ou, parfois, cancer.

 

J’ai rêvé d’être ce que je suis,

Et je suis ce que  j’ai rêvé  d’être

Qui peut le dire peut  le prouver,

Tant un rêves est peu conscientisé

En moi, il y aurait  deux rêveurs :

Celui qui me parle en pleine nuit,

Celui qui parle de moi plein jour

L’un et l’autre  savent équilibrer

Sinon, l’un d’eux me… détruirait,

Et un cancer, en moi, produirait,

Tant stress de la nuit, et du jour,

Annihileraient contres et pours.

Peut-être le concret du bonheur

Rêver de réussir son pur projet

Le  faire, réellement, à l’heure,

Et se dire, voilà j’y suis, étais !

Et, que m’importe, si j’échoue,

Si projet tombe dans les choux,

De l’avoir tenté, seul me permet

De modifier mon rêve… en secret

Car le rêve appartient à soi-même

Il tiendrait à nous à bien le réaliser.

.

.

Extensions

 .

Ce que je suis serait prophétie auto réalisatrice

Comme d’un changement de rêve tout comme

On se construit des  faux souvenirs d’enfance

Qu’on prend pourtant et souvent pour vrais.

Est-ce que j’ai vraiment réalisé mon rêve

Ou est-ce que j’ai adapté un ancien rêve

Par rapport à ce que je suis, ou j’étais ?

Difficile de répondre, étant honnête

À un tel questionnement  précis !

Notre  société,  par  la  publicité,

Les reportages, les documentaires,

Ne nous vend que du rêve, et à crédit.

«Pourquoi pas vous est devenu son slogan :

Il suffit de se mettre en marche, avec méthode

Et suite à  la réussite ou à l’échec, faire son bilan

Le rêve peut devenir réalité, et la réalité, tout autant,

Peut devenir un rêve, entre «je suis ce que j’ai voulu être»

Et «je ne suis que ce que j’ai pu être», il n’y a pas différence

Lexicale ou sémantique, il y a surtout un espace imaginaire

Qui s’est rempli et satisfait ou est demeuré à moitié vide,

La motivation pour faire un métier n’est pas toujours

En lien avec une passion pour réaliser une activité,

Elle est d’origine économique et opportuniste

Tant rares sont les gens étant en parfaite

Adéquation entre ce qu’ils sont, font !

.

Qui dit j’ai rêvé d’être ce que je suis

On peut lui renverser la chaussette

Parce que, ceci ou cela, vous étiez,

Que vous en avez rêvé en un passé

Qui, par la suite, vous aura guidé.

On serait là  en un vrai paradoxe,

Comme celui de l’œuf et la poule.

.

Il existerait nombre de personnes, disant

Qu’en faisant ceci ou cela en travaillant,

Ils auraient réalisé leurs rêves  d’enfant

Est-ce un parmi autres ou seul tenant.

Il n’existe qu’un moyen de le vérifier,

Qui est celui d’interroger les parents

Qui s’en souviennent ou l’inventent !

.

Je ne me souviens,  personnellement,

D’avoir rêvé de devenir ce que je suis :

Comme enfant je rêvais d’être pompier

Si ce n’est maire, instituteur, voire curé

Ce sont bien des personnages d’influence

Et  je ne serai devenu, aucun d’entre eux :

Je ne regrette rien, je suis comme je suis !

.

.

Épilogue

.

D’être ce que l’on est,

Ce que l’on a rêvé d’être,

Comportent  divergences,

Dans toutes nos existences.

***

Être ce que l’on est d’évidence

 Au moment même où on le dit :

Rien n’est figé tout peut changer

Accomplir son rêve, le manquer !

***

Et lors, en le supposant accompli,

En aurais-je d’autres ou cela suffit,

Et jusqu’au dernier jour de ma vie.

***

On se demandera d’où vient ce rêve

Qui conditionnerait toute notre vie

Est-il vraiment le nôtre, influencé !

***

D’ailleurs est-ce rêve ou destinée :

Y aurait-il un choix,  une fatalité :

À chacun d’y croire, d’en décider.

***

N’ai pas rêvé d’être ce que je suis,

Je le suis devenu au fil des années,

Je ne regrette rien de ce que j’ai été.

.

.

1049 – Calligramme

.

Être ou ne pas être,

Ou être  ce que l’on  est,

Être ce  qu’on a rêvé   d’être,

Sont choix de vie,  de destinées.

Rêve de  Ô  nuit, rêve   Ô  de jour

Ne me raconteraient pas toujours

Même chose  ===  plus lourds,

De nuit ; plus légers, de jour.

Le stress vient s’y greffer ;

Stress vient habiter,

S’évacue, équilibre,

Ou, parfois, cancer.

 J

J’ai rêvé d’être       ’      ce que je suis,

Et je suis ce que   A      j’ai rêvé  d’être

Qui peut le dire     I    peut  le prouver,

Tant un rêves est  *   peu conscientisé

R

En moi, il y au      Ê  rait deux rêveurs

Celui qui me par  V  le, en pleine nuit,

Celui qui parle      É  de moi plein jour

L’un et l’autre        *   savent équilibrer

*

Sinon, l’un d’eux    Ê      me… détruirait,

Et un cancer, en     T      moi, produirait,

Tant stress de la     R      nuit, et du jour,

Annihileraient        E     contres et pours.

*

Peut-être le con       Q       cret du bonheur

Rêver de réussir       U       son   pur  projet

Le faire réelle            I          ment à l’heure,

Et se dire, voilà          *            j’y suis, étais !

J

Et, que m’impor         E             te, si j’échoue,

Si projet tombe           *           dans les choux,

De l’avoir tenté,           S           seul me permet

De modifier mon         U         rêve … en secret.

Car le rêve appar          I         tient à soi-même

Il tiendrait à nous        S        à bien le réaliser.

.

.

 Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

1049 4

.

Marionnette enfantine,

Marionnette      populaire,

Marionnette  manipulée,

 Faite entièrement en LEGO 

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Une marionnette n’est pas une poupée

n’est pas une silhouette, n’est pas statue,

pour autant elle a une expression humaine,

tant et si bien que la forme converge vers fond

.

Plutôt que d’être une marionnette,

Manipulée par d’autres :

Choisir sa vie, sa famille, son métier,

Son loisir, c’est réussir !

 .

Symbolique

 .

Le symbolisme de la marionnette

Rejoint celui du Théâtre dont la fonction

Originelle est d’exprimer un archétype divin

Le monde étant un grand théâtre, où chacun

Joue le rôle  qu’il doit, en exprimant, non pas

Son propre désir  mais la volonté scénariste.

.

Comme  l’homme libre  et  mu  de l’intérieur,

Elle semble se mouvoir par elle-même alors

Qu’elle obéit au contrôle qui la tient et sans

Lequel elle tomberait inanimée ;

Se croire indépendante et faire

Comme elle veut, serait contre nature ;

Source : aminour.unblog.fr/2008/04/03/

le-symbolisme-de-la-marionnette

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1049 6

.

Plutôt que d’être une marionnette,

Manipulée par d’autres :

Choisir sa vie, sa famille, son métier,

Son loisir, c’est réussir !

 .

Symbolique 

.

Une manipulation mentale

Ou manipulation psychologique

Est  une méthode délibérément

Mise en œuvre dans le but

Contrôler ou influencer la pensée,

Les choix, les actions d’une personne,

Via un rapport de pouvoir ou d’influence

telles que  des suggestions, contraintes.

.

Les méthodes utilisées fausseront

Ou orienteront la perception de

La réalité de l’interlocuteur

En usant,  notamment,  d’un

Rapport séduction, suggestion,

De persuasion, ou de soumission

Non volontaire ou voire consentie.

fr.wikipedia.org/wiki/Manipulation_mentale

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Quelque part entre le rêve et la réalité

La marionnette Pinocchio s’anime seule,

Auparavant manipulée par son créateur,

C’est elle seule qui décide  se des aventures.

Est-elle le reflet  ou le double de son maitre !

.

Ce qui n’est pas le cas théâtre de marionnettes

Où le manipulateur la bouge et parle à sa place,

D’ailleurs si quelqu’un se fait manipuler par autre,

On dit de lui qu’il n’est rien autre que sa marionnette

 .

.

Rêve d’être ce que je suis

.

Scénario

.

Célèbre photo d’un jeune garçon  dont on ne sait pas de quoi il rêve,

d’une projection de Nature,  parce qu’il est bien assis sur du bitume,

ou multitude d’autres visions, possibles, quoique très improbables !

.

Visuels et textuels >>

1037 – Ce n’est pas difficile d’exister, il suffit de !

Visuels et textuels >>

.

Exister, problème :

Exister, c’est être en vie

Mais de quelle vie il s’agit

Uniquement vie biologique,

On y ajoutera la vie psychique.

.

A-t-on le droit, devoir, mérite

D’exister alors même qu’on

Aura été bien  condamné

Pour avoir déjà attenté

À la vie d’un autre !

.

Qui peut être à  même de décider.

Exister  n’est  pas ressusciter sans fin

C’est se jeter dans le Monde et oser

Affirmer on prend bonne destinée

En main, lucide et  sans    chagrin.

.

Ce n’est pas  bien  difficile  exister

Suffit de prendre  soin de sa santé

Pour  se garder en vie,  pérenniser,

Mais, est-ce  vivre que de persister !

.

Les  arbres  aussi et les animaux,

Il n’y a là que loi,  programme bio,

Se déroulant avec ou sans accident,

Et se reproduisant sans but évident.

 .

Parfois on se dit : je suis hors du lot,

J’ai une raison, une  mission, action

Spéciale sur la  Nature et sur le Beau

Et qui feront objet de ma domination.

.

D’être  au-dessus et loin  devant :

Est-ce immanent, est-ce suffisant,

Pour se targuer, pour être autant

Élu de Dieu, nous reconnaissant.

 .

Orgueil des humains serait sans limites,

Or cela ne suffira pas pour qu’il ressuscite,

Nous allons tous un jour au même endroit

C’est le chemin, seul qui diffère, pas choix.

.

.

Extensions

.

Il suffit de laisser cours à son libre-arbitre :

C’est le seul cadeau que Dieu nous ait donné.

Pour certains, il s’agit d’un cadeau de sa bonté,

Pour d’autres, d’un cadeau  plutôt empoisonné.

.

Le libre-arbitre  ne consisterait  pas seulement

À choisir une religion ou être athée ou choisir

Une domination totale de de l’impérialisme

Ou péréquation équitable de l’humanisme,

Voire même de choisir de vivre ou mourir,

Il consiste aussi et surtout à donner un sens,

Une finalité, à sa vie puis à celle de l’humanité.

.

Les religions, philosophes, juristes, économistes,

Nous éclairent sur ce point, mais aucun ne propose

Une synthèse propre qui est de nature à nous décider.

Le libre-arbitre ressemblerait à la quadrature du cercle :

Improbable à mettre en œuvre, impossible à s’en dessaisir.

.

Mais pourquoi, me direz-vous, s’en faire autant de nœuds

Dans le cerveau, il suffit de se laisser exister, voir venir

De profiter des bonnes opportunités, ce d’autant

Qu’on est en bonne santé et bien entouré.

Ce n’est pas faux mais cela ne satisfait

Pas notre recherche de Monde cohérent.

.

Se laisser aller à son destin, à sa paresse, suffirait pour exister,

Mais peut-on appeler cela une «existence proprement humaine»

C’est vivre de rien, sur la communauté, sans se poser de problème,

Le plus longtemps possible, en bonne santé, mais sans jamais lutter.

Un beau programme de vie, s’il en est : «et n’oubliez pas de respirer !»

Certains ont une très haute idée de leur existence sur la planète Terre

Chargés d’une mission divine alors que d’autres se contentent d’être

Ce pourquoi nous sommes sur Terre ne laisse l’homme indifférent,

Sinon nous serions réduits au statut d’animaux sans conscience.

.

On a qu’une vie : il faut en profiter, disent les gens,

La vie ce n’est pas hier ni demain, c’est aujourd’hui :

Au moins, voilà qui est  une bonne philosophie de vie.

.

Exister, tout en ne faisant rien, est-ce encore exister ?

Sur le plan physique, c’est oui ; psychologique, moyen

Mais sociétal, c’est mortel  lorsqu’on ne servira à rien.

.

Je pense, donc je suis, j’existe ! Oui mais, insuffisant,

Si je n’ai aucune émotion, je pense comme un robot :

Je souffre, je jouis, je ris, je baise, je me sens exister.

.

.

Épilogue

 .

Une vie au rabais, une vie sans projets :

Qui en veut, qui en voudrait : personne.

***

Le manque de perspective, érode l’espoir

De changement de sa condition humaine.

***

C’est pourtant lot de majorité d’humains,

Qui pensent leur vie, en avenir incertain !

***

Exister, c’est vivre quand ce n’est survivre

Survivre à soi-même, mort, c’est procréer.

***

Certains feraient des enfants pour exister :

N’existant pas, ce serait leur seule richesse.

***

Autres se contenteraient de pain  et loisirs,

On les voit, on le sent marginaux à mourir.

***

À l’autre bout de la chaine,  tout à l’opposé,

Y aurait les riches,  ne cessant d’accumuler.

***

Entre les deux, on trouve  une partie de gens

Qui sont satisfaits de leur sort, relativement.

***

Si l’on admet qu’exister,  est demeurer en vie,

De quoi se plaint humain, espère-t-il d’autre !

***

On dit qu’on est trop nombreux sur la Planète,

Certains consomment dix fois plus : problème.

***

Cela, ne changera pas, bien  plutôt s’accélèrera,

Ce sont le plus riches qui mangeront la Planète,

***

Tandis qu’on demande aux pauvres de la sauver,

Et qu’en plus on fait peser sur eux, la culpabilité.

.

.

1037 – Calligramme

.

Exister, problème :

Exister  c’est  être en vie

Mais de Ô quelle  Ô vie s’agit

Uniquement    // vie biologique,

On y ajoutera // la vie psychique.

A-t-on droit === devoir mérite

D’exister    alors   que    l’on

Aura été condamné

Pour avoir  attenté

 À la vie d’un autre !

.

  Qui peut être à  C * R même de décider.

  Exister  n’est  pas   ‘        E  ressusciter sans fin

C’est se jeter dans E               T    le Monde et oser

Affirmer on prend  S                     S      bonne destinée

En main, lucide et  *                          I      sans    chagrin.

Ce n’est pas  bien   P                            X     difficile  exister

Suffit de prendre   A                              E     soin de sa santé

Pour se garder en   S                               ‘      vie,  pérenniser,

Mais, est-ce  vivre   *                             D     que de persister

Les  arbres  aussi    D                           *     et les   animaux,

Il n’y a là que lois,   I                        E    programme  bio,

Se déroulant avec   F                   L    ou sans accident,

Se reproduisant      F              I     sans but évident.

I   *  C

Parfois on se dit      *     suis hors du lot,

J’ai une raison        I       mission, action

Spéciale sur la         L      Nature, et Beau

Qui font objet de     *      ma domination.

D’être  au-dessus     S       et loin  devant :

Est-ce immanent     U       est-ce suffisant,

Pour se targuer        F         de l’être autant

Élu de dieu nous       F           reconnaissant.

I

Orgueil des humains      T         serait sans limites,

Mais cela ne suffira pas       *            pour qu’il ressuscite,

Nous allons tous un         D    jour au même endroit

C’est le chemin, seul       E   qui diffère, pas choix.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1037 4

.

Une tête simple avec un corps

Ou  voire forme indéfinissable,

Une silhouette  de  l’existence 

D’un adulte sinon d’un enfant.

 .

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

 .

L’existence suppose une forme vivante,

mais, je pencherais, ici, pour un enfant

 si fait qu’en la position assise du yoga

la forme convergerait vers le fond.

 .

Sauf à mettre fin à ses jours,

Existence ne pose aucun problème :

Il suffit de se laisser aller, mais l’on

Survivra si on tient à son enfant.

 .

Symbolique 

 .

Le terme d’existence en soi

Est ambigu, recouvre multiples sens.

En langage trivial il désigne le fait d’être,

D’être de manière réelle, il est ainsi utilisé

Dans un usage tout aussi indéterminé

Chez de nombreux philosophes

Équivalent terme d’« être ».

.

Outre le fait d’exister

Il intervient nous dit le

Petit Larousse dans plusieurs

Expressions courantes pour signaler

Une durée (genre une longue existence)

Au sens de vie (être las de son existence),

Un mode de vie (changer d’existence), etc.

Source : Wikipédia

.

.

Fond

 

Évocation 

.

1037 6

.

Sauf à mettre fin à ses jours,

Existence ne pose aucun problème :

Il suffit de se laisser aller, mais l’on

Survivra si on tient à son enfant.

 .

Symbolique de fond

 .

Nathalie m’attend sur la place,

Guette mon arrivée, ses copines sont là.

On va voir ce qu’on va voir !

Pas question, pour  elle,  de se laisser faire.

Son enfant ne sera pas placé !

Et qu’importe  qu’il soit battu    par son père !

Qu’importe la misère, la précarité

N’est une tare, faisant de vous, mauvais parent.

Personne, surtout pas un éducateur

Envoyé par un juge, ne la fera déchoir de son statut

De mère, même si son fils souffre des

Mauvais traitements qui lui sont, auront été infligés.

cairn.info/revue-cahiers-critiques-de-therapie-familiale-2011-1

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’existence, pour un enfant,

Ne sera pas celle d’un adulte :

Pour ce dernier,  elle est limitée

Pour l’enfant : juste un horizon :

Quand  je serai grand, répète-t-il,

Comme si vraie existence débutait

Quand on quitte une dépendance,

Et qu’on chercher son autonomie

Il existe parce qu’il existe point,

Il ne faut pas demander plus !

.

.

Comment survivre sans protection

.

Scénario

.

Suffit de se laisser aller sans penser  à quoique ce soit, que la nature.

On dit cela surtout quand on est  amoureux et en couple, et à l’autre.

Or l’existence n’est pas toujours facile pour tous : la preuve, au fusil.

.

Visuels et textuels >>

1000 – Ne pas être isolé, se mettre en marge

Visuels et textuels >>

.

Être isolé, en marge

En retrait de  la société,

L’on pourrait en être tenté,

Tant   respecter  les  normes,

Les règles   et les conventions,

Et parfois des  contradictions

Demande    effort    énorme,

Mais, si sortir  est  facile,

Réintégrer : difficile

Statut marginalité

À la peau est collé.

.

Pour ne pas être isolé

Ne faut jamais mettre

En marge de sa société,

Mais qui peut se permettre,

Hormis  artistes  ou retraités.

.

Pour ne pas être  ca-ta-lo-gué,

Il ne faut jamais se faire piéger

En  déclarant sa  vraie identité

Et, qui est prêt à tout fausser,

Son sang, le sol où il est né.

.

Nos lois seront   nos  normes

Il ne faut jamais   les braver,

Car elles rendent uniformes

Ce qui n’est,   qu’en réalité,

Variations  de nos formes.

.

Se placer  en marginalité,

Serait quitte r son confort

Qui est dit vous manquer.

Code du nombre, plus fort,

Est le seul, bon, à pratique !

.

Entre les deux vous n’aurez

Pas les avantages du premier,

Ni la reconnaissance du dernier

Lors c’est certain,  vous ne saurez

Sur  lequel, des deux pieds,  danser.

.

Dans la norme  jeune va entrer

Pour ne  pas  être laissé  de  côté,

Lors adulte il veut déjà s’en sortir.

Impossible les pieds  et les mains liés

Qu’il est aux enfants  maison et métier.

.

Extensions

.

Se mettre en marge

N’est pas sortir de la société,

Comment le pourrait-on, sauf à

Se réfugier dans une forêt profonde

Et vivre en ermite, sans aucun contact,

C’est ne plus respecter les codes, autorités,

Ne plus reconnaitre les gens qui réussissent

Économiquement comme des références.

Ces deux mondes existent en parallèle

Mais demeurent soudés l’un à l’autre

Comme les faces d’une pièce de monnaie ?

Vous, normal, vivrez sur le côté «pile »,

Mais le marginal, sur le côté «face ».

Certains choisissent d’être marginaux,

D’autres n’ont pas le choix, n’ont pas réagi,

À temps, aux signaux précurseurs, transmis.

S’isoler est premier pas, forcé que l’on est

De faire les questions et les réponses,

S’endetter est le second comme

Fuite en avant en sachant

Qu’on ne pourra rembourser,

Refuser d’écouter et d’appliquer

Bien des conseils en constituent le

Troisième et le dernier avant d’être

Coupé de sa famille et de ses amis.

L’espoir d’un retour se fait mince

Et la pente de la désocialisation

De plus en plus raide et fatale.

.

La solitude  prolongée, totale, peut devenir une mauvaise conseillère

Tant la perte de conscience de réalité environnante, réalité tout court

Peut avoir des effets néfastes et délétères sur tous cerveaux déprimés.

Se mettre en marge n’est pas forcément se mettre en vraie marginalité

Il y a des degrés dans la désocialisation et ne tenant parfois qu’à un fil

Une main tendue, une réelle opportunité, oreille attentive, un  conseil,

Peut faire renoncer, bifurquer personne prêter à chavirer, se suicider.

.

Devenir, être, demeurer en marge de la société,

On imagine des Sans Domicile Fixe,

Voire des oisifs  ou fainéants, jusqu’aux drogués

Alors qu’on y met aussi des artistes !

.

Écrivain, par exemple, se met, momentanément,

En marge, s’isole pour écrire roman

Un voyageur solitaire, qui fait le Tour du monde,

Ils ne sont pas isolés, juste décalés.

.

La marge serait là où l’on mettra les inclassables

Ceux qui n’entrent pas dans le rang

L’on a bien une période où on se cherche un peu

Pour autant, on ne se voit en marge.

.

.

1000 – Calligramme

.

Être isolé, en marge

En retrait de  la société,

L’on pourrait en être tenté,

Tant   respecter  les  normes,

Les règles   et les conventions,

Et parfois des  contradictions

Demande    effort    énorme.

Mais, si sortir  est  facile,

Réintégrer : difficile

Statut marginalité

À la peau est collé.

.

Pour ne pas être  N  *  É  isolé

Ne faut jamais   E                 L mettre

En marge de sa  *                      O  société,

Mais qui peut se  P                         S  permettre,

Hormis  artistes  A                          I  ou retraités.

Pour ne pas être  S                         *  ca-ta-lo-gué,

Il ne faut jamais  *                     R se faire piéger

En déclarant sa  R               E vraie identité

Et, qui est prêt à E     T tout fausser,

Son sang, le sol   S   où il est né.

.

Nos lois seront   nos  normes

Il ne faut jamais   les braver,

Car elles rendent uniformes

Ce qui n’est,   qu’en réalité,

Variations  de nos formes.

Se placer  en marginalité,

Serait quitte r son confort

Qui est dit vous manquer.

Code du nombre, plus fort,

Est le seul, bon, à pratique !

.

Entre les deux  *   vous n’aurez

Pas les avanta  S    E  ges, premier,

Ni la reconnais E      N  sance, dernier

Et c’est certain   *         *   vous ne saurez

Sur  lequel  des  M            M  pieds,  danser.

Dans  la  norme   E                 A   jeune va entrer

Pour ne  pas  être  T                    R    laissé  de  côté,

Lors adulte il veut   T                        G    déjà s’en sortir.

Impossible les pieds  R                           E    et les mains liés

 Qu’il est aux enfants  E                               !  maison et métier.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1000 4

.

Silhouette

D’une  femme

Ou d’un homme :

En transgression 

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Une silhouette représente une forme

ici, celle d’’une femme, probablement,

qui tient à marquer quel qu’originalité,

tant et si bien sue forme évoque le fond.

.

Des filles, garçons, feront tout pour

Se distinguer, transgression :

Mais, de là, à mise en marge,

C’est silhouette danger.

  .

Symbolique

 .

Dans l’ordre anthropologique

Symbolique, la transgression

Aura  le  sens   d’une  progression

Ou d’une régression selon le statut

Reconnu au monde  qui est garanti

Par le respect  de  la  règle  bafouée.

.

Ainsi les transgressions de l’interdit

Portant sur le  meurtre  ou de celui

De l’inceste paraissent-elles faire

Régresser en deçà de l’humain

.

Mais beaucoup de formes

De progrès  scientifiques

Impliquent transgresser

Des interdits religieux.

philophil.com/dissertation/mal/transgression_et_mal

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1000 6

.

Des filles, garçons, feront tout pour

Se distinguer, en transgression :

Mais, de là, à mise en marge,

C’est silhouette danger.

 .

Symbolique 

 .

Vous avez déjà remarqué

Qu’au bord de certaines routes,

Dans le Doubs, des silhouettes

Noires avec un âge et une date

Y sont installées en symboles

D’accidents mortels  qui se

Sont produits  à l’endroit

Où elles sont disposées !

Mais le Conseil général

A décidé de les enlever

Au  bout  de  deux  ans

Après la date des accidents.

Source : macommune.info/danger-

sur-la-route-les-silhouettes

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Original, marginal, asocial

Si ce n’est artiste, voire autiste,

Vraie  floraison  de qualificatifs,

Vous décerne statut  d’anormal,

Alors même qu’il ne s’agit que

D’être introverti ou disert !

Cela dit, ne plus parler,

Dépendre de charité

Rend, de fait, isolé,

Aux yeux de tous.

 .

.

En marge, artiste ou drogué

.

Scénario

.

Être marginal ne veut pas dire être en marge mais le contraire, oui.

Minimum requis pour marginalité est lit chaud à pouvoir dormir.

On peut se mettre en marge de société et y compris de soi-même.

 .

Visuels et textuels >>

999 – Etre, c’est se reconnaître, dire et faire !

Visuels et textuels  >>

.

Être, est se

Reconnaitre

Dans        ce

Qu’on    dit

Dans       ce

Qu’on   fait

Et pas que,

En  paraitre

Les autres se

Reconnaissent

Ou pas en moi

Et je reconnais

Les différences

Et eux, parfois,

Aussi la mienne.

.

Je reconnais mes défauts, faiblesses

Tout autant que mes imperfections,

Imparfait je suis, le reste, resterai !

Il reste, à l’autre à le … supporter.

Tout imparfait,    qu’il est, aussi,

Peut-être d’une autre manière

Libre à lui, faire compromis,

Ou rester  dans  ses œillères.

.

Être   c’est   se   reconnaître

Bien plus  que d’apparaître,

Tant  quand dire, c’est faire :

C’est que dire c’est déjà faire.

.

Je  reconnais  mes  semblables,

De ceux étant de moi différents,

De ceux qui me sont indifférents,

De ceux qui sont amis ou ennemis

.

Je reconnais ce que je dis  et je fais ;

Je fais ce que je dis,  quand je le sais,

Mais faut être deux,  pour l’apprécier,

L’on ne pourra, de soi-même en juger.

.

Si je fais une erreur, le dit et reconnaît,

En ma manière d’être homme imparfait

Toutefois, l’autre ne détient pas la vérité,

On fait bon compromis, pour s’améliorer.

.

De ne pas être reconnu … comme tout être

Capable d’appliquer, réfléchir … progresser

Provoque, en moi, le doute et l’humiliation.

.

S’il n’y a pas  qu’une seule logique, et, raison,

L’explication, non comprise, est mal réalisée :

Il faut ouvrir une parenthèse dans une fenêtre,

Afin de bien accorder sinon  les esprits, violons,

Le reste n’est qu’autoritarismes ou …  flonflons !

.

.

Extensions

.

La cohérence entre ce que

Je dis et fais est très importante,

Autant pour moi que pour les autres,

Ce qui n’exclura pas des modifications

Et des changements, des renoncements

Ou des oublis, qui en sont les scories

Et non toute la matière première :

Tout est affaire d’ententes, compromis

Et il n’y a que les personnes psychorigides

Qui s’attachent au rigorisme de fond et forme :

«Tu avais dit, n’as pas fait, je n’accepte pas d’excuse,

Ni d’explication, tu n’as pas fait, c’est tout, tu es fautif. »

Un enfant est capable de passer outre à un tel jugement,

Un adulte contestera adolescent se révolte carrément

Et attendra de prendre l’autre à son propre piège

Et de le lui jeter en pâture à la figure.

Bonjour l’ambiance. On se croirait

Dans un mauvais film de conflit

Familial, comme il y en a …tant !

Ce n’est plus de la communication,

C’est simplement juste de la domination.

.

Avant d’être un personnage, y compris une sorcière,

On est d’abord un homme, une femme, et s’y reconnait.

Après, il y a votre imaginaire qui vous dicterait quoi faire

On n’est pas aide-humanitaire, musicienne, quand on nait.

Le tout est de devenir et rester cohérent entre dire et … faire

Tant il y a de gens opportunistes  qui feront tout le contraire :

Il vaut mieux faire ce que l’on  désire le plus faire et en être fier

Que passer à vie à tenter faire tout et n’importe quoi, à l’envers.

.

Être pour les autres, et être pour soi,

Convergent si on est constant, cohérent

Mais divergent si on change constamment

Ce n’est pas une loi, c’est juste ce que je vois.

.

Il y a avantage à, derrière personnage, se cacher

Pour se protéger quand on se sent instable, fatigué

Mais lors gare au danger de, soi-même, s’y enfermer,

Pire, par les autres, au point ne plus savoir qui on est.

.

Être soi est un travail qui n’aurait pas de fin en société

Tant elle nous pousse à épouser toute autre apparence

À être laissé pour compte si on entre pas en sa danse,

Lors de penser par soi-même, devient impossibilité.

.

.

999 – Calligramme

 .

ETRE,

Être, est se

Reconnaitre

Dans        ce

Qu’on    dit

Dans       ce

Qu’on   fait

Et pas que,

En  paraitre

Les autres se

Reconnaissent

Ou pas en moi

Et je reconnais

Les différences

Et eux, parfois,

Aussi la mienne.

.

Je reconnais mes défauts, faiblesses

Tout autant que mes imperfections,

Imparfait je suis, le reste, resterai !

Il reste, à l’autre à le … supporter.

Tout imparfait,    qu’il est, aussi,

Peut-être d’une autre manière

Libre à lui, faire compromis,

Ou rester  dans  ses œillères.

C’EST SE

Être   c’est   se   reconnaître

Bien plus  que d’apparaître,

Tant  quand dire, c’est faire :

C’est que dire c’est déjà faire.

.

Je  reconnais  mes  semblables,

De ceux étant de moi différents,

De ceux qui me sont indifférents,

De ceux qui sont amis ou ennemis

.

Je reconnais ce que je dis  et je fais ;

Je fais ce que je dis,  quand je le sais,

Mais faut être deux,  pour l’apprécier,

L’on ne pourra, de soi-même en juger.

RECONNAÎTRE

Si je fais une erreur, le dit et reconnaît,

En ma manière d’être homme imparfait

Toutefois, l’autre ne détient pas la vérité,

On fait bon compromis, pour s’améliorer.

.

De ne pas être reconnu … comme tout être

Capable d’appliquer, réfléchir … progresser

Provoque, en moi, le doute et l’humiliation.

.

S’il n’y a pas  qu’une seule logique, et, raison,

L’explication, non comprise, est mal réalisée :

Il faut ouvrir une parenthèse dans une fenêtre,

Afin de bien accorder sinon  les esprits, violons,

Le reste n’est qu’autoritarismes ou …  flonflons !

DIRE ET FAIRE  

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

999 4

.

Un balai, du balai, des balais :

 Ici, ça  se déclinerait  bien  ainsi 

À moins que ne soit  autre chose,

Autre chose, d’accord : sorcière.

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Un balai et la reconnaissance, action

n’ont rien à faire, ni à voir, ensemble :

si bien que la forme se disjoint du fond

.

Bien que, premier balai, parmi autres,

Est présenté pour sorcière :

C’est comme face aux autres humains,

 Faut balayer devant sa porte.

 .

Symbolique 

 .

J’ai besoin d’un ménage.

D’un  ménage bien  personnel,

D’un bon coup de balai, on dit.

.

Un ménage    dans  mes émotions,

Un ménage  dans ma profession…

Mes relations,    mes actions. Etc.

.

Je sens que j’ai besoin d’un balai

Pour chasser les éléments  qui

Encombrent mes émotions,

Mes pensées, mes gestes, mes rêves.

.

Mes mains sont-elles assez fortes

Pour  faire  ce  nettoyage :

Elles feront l’affaire.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

999 6

.

Bien que, premier balai, parmi autres,

Est présenté pour sorcière :

C’est comme face aux autres humains,

 Faut balayer devant sa porte.

 .

Symbolique 

 .

Les balais ont été

Longtemps associés

Aux sorcières, étant

Souvent   représentées

À  califourchon,  volant

Sur   un   balai   magique.

Mais les balais sont autant

Un outil  que symbole social.

.

En effet, les tâches ménagères

Sont pour les classes populaires

Et son utilisation  peut avoir une

Forte connotation  négative pour

Certaines  personnes dominantes.

.

Les balais seront  aussi le symbole

De la femme  au foyer : stéréotype

Marquant des siècles précédents.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Etre ou ne pas être

William Shakespeare

Comment l’interpréter

Ou paraitre pour être,

Ou être pour paraitre,

Un dilemme s’il en est

Comment reconnaitre

Qui on est sans regard

Des autres : la  famille,

La communauté, société.

 .

.

La vie est faite de choses et d’autres

.

Scénario

.

Se reconnaitre en fille ou garçon, comme attirés l’un vers l’autre.

Dire des choses utiles  ou qui nous tiennent à cœur, afin de réussir.

Faire ce qu’on a toujours eu envie de faire, depuis sa tendre enfance.

 .

Visuels et textuels  >>

998 – Pourquoi s’attacher au passé qui n’est plus

Visuels et textuels  >>

.

S’attacher à son passé

Est se priver  d’avenir,

Qui n’a plus lieu d’être,

Car appelé à disparaitre

J’étais … je ne suis plus,

Je suis juste  autrement,

Où mon avenir m’attend

Et, de moi  seul, dépend.

Le passé éclaire l’avenir !

Forcément, car  comment

Avenir serait… sans passé,

Avenir, on peut s’en passer.

.

Pourquoi s’attacher au passé

Qui n’est plus,

Voire se projeter dans un futur

Qui n’est pas,

Sinon pour établir quelque lien

Entre soi et rien.

 .

A quoi bon tout savoir du monde

Si on ne sait rien en soi

A quoi bon tout avoir et à la ronde

Faire croire qu’on est roi,

Sinon, pour frimer, pour s’imposer,

A l’autre qui nous voit.

.

Regard autre est d’autant important

Que l’on vit avec lui,

Que l’on se   donne bien du mal tant

Pour plaire à autrui,

Comme si, de leurs approbations,

Dépendait propre vie.

 .

Le feu intérieur de notre regard,

Est le seul bien réel

Qui soit plus qu’un reflet phare,

Notre intimité, ciel

Nous menant en paradis, enfer

De l’esprit et corps

Auquel on sera prêt à souscrire

Toujours et encore.

Que dois-je et que vais-je faire

De ma vie sur terre,

Avant que dis paraître, content

A tous ces instants ?

 .

Apprendre, comprendre, entreprendre

Admirer, aider, aimer,

La nature, le monde, autrui,  et la vie,

Se retirer en disant merci

Il n’est rien de plus doux à entendre

Enchantement à en rêver,

Et c’est à chacun de se décider si

Il faut lui dire non ou bien oui. 

.

.

Extensions

.

Le passé n’existe pas

Puisqu’il n’est plus présent

Et pourtant il continue d’exister

Dans les événements, dans les objets,

Les lois, les souvenirs, les vieillissements.

Il existe comme traces ou comme continuités.

Dès que j’ai fini de parler  ou d’écrire ma phrase,

Le début appartient déjà au passé or je ne le vis pas

Comme tel, il est découpé en heures, jours, semaines,

Mois, années, dizaines, centaines, jusqu’à millénaires.

Le calendrier  en est  le témoin objectif, et, irréfutable

Qui confondra votre agenda  avec celui  de la Justice.

Vous étiez où ce jour-là, avec qui, vous faisiez quoi ?

Passé est souvent convoqué, avenir ne l’est pas

Bien que prévisible parfois et puis le passé,

Il est bon, quelquefois de l’oublier,

Même quand il vous revient

À la figure, comme par effet

Boomerang tant, de toute façon,

Vous n’y pouvez rien changer,

En rien le modifier, le faire disparaitre.

.

S’attacher au passé c’est gâcher le présent, s’interdire un avenir

Tant, de toute façon : le passé est dépassé : on ne peut le changer !

Le mieux est de toujours regarder devant, quel qu’il soit, faire face

Et non dans le rétroviseur pour savoir si quelqu’un vous dépasse

C’était mieux avant : mais la mémoire embellit nos souvenirs,

Ceux qui n’ont vécu de passé, ne peuvent que le fantasmer :

S’attacher au passé qui n’est plus, c’est déjà ne plus être.

.

Le passé, comme son nom l’indique

Est dépassé, non pas qu’il faille le renier

Mais quoiqu’on pense, ou fasse : inchangé.

Si on y reste accroché, son avenir, on abdique.

.

J’ai connu bien des gens qui racontait leur guerre

Comme si elle était vivante, présente, importante :

Je ne dis pas qu’il faut l’oublier,  faut la surmonter.

À leur décharge ce fut grand traumatisme sans nom

.

Qu’il est essentiel d’en garder la mémoire pour l’éviter

Mais je n’en dirais pas autant des anciennes célébrités

Qui ont eu leur année, si ce n’est leur heure de gloire,

Et qui n’arrive pas à passer à autre chose d’avenir.

.

.

Épilogue

.

Chacun sait que le passé n’a pas d’avenir

Mais qu’il contribue toutefois à le servir.

***

C’est faire injure  à  l’avenir, se cantonner

Au passé : il ne pourra être recommencé !

***

Son passé peut être attachant et pour autant

Rien ne servira de s’y prélasser tout le temps.

***

Mémoire trie entre mauvais  et  moments bons,

Oublie les mauvais, elle garde, enjolive les bons.

***

C’était mieux avant, du temps jadis : vrai plaisir.

C’est vrai souvent on était jeune et plein d’avenir

***

C’est ce que  se diraient, se répèteraient, bouclant,

Les vieilles dames devant un miroir, en se coiffant.

***

J’imagine qu’à cent ans le passé est présent, pesant

Alors qu’il sera à peine entamé, à l’âge de  vingt ans.

***

Moi je dis que les nostalgiques n’ont qu’à se brosser :

Inactifs, le plus souvent, ils ont devant eux, l’éternité.

***

Il y aurait des allers-retours , passé, présent et avenir,

Qui seraient créatifs et d’autres qui sont non- advenir.

***

À quoi sert le présent sinon à tirer les leçons du passé,

Pour nous mettre en quête, mesure de meilleur avenir.

***

C’est ce que je tente de faire sans être certain de réussir

Comme qui ne tente rien, n’a rien : je le fais, pour finir !

.

.

998 – Calligramme

.

S’attacher à son passé

Est se priver  d’avenir,

Qui n’a plus lieu d’être,

Car appelé à disparaitre

J’étais … je ne suis plus,

Je suis juste  autrement,

Où mon avenir m’attend

Et, de moi  seul, dépend.

Le passé éclaire l’avenir !

Forcément, car  comment

Avenir serait… sans passé,

Avenir, on peut s’en passer.

POURQUOI

Pourquoi s’attacher au passé

Qui n’est plus,

Voire se projeter dans un futur

Qui n’est pas,

Sinon pour établir quelque lien

Entre soi et rien.

A quoi bon tout savoir du monde

Si on ne sait rien en soi

A quoi bon tout avoir et à la ronde

Faire croire qu’on est roi,

Sinon, pour frimer, pour s’imposer,

A l’autre qui nous voit.

S’ATTACHER

Regard autre est d’autant important

Que l’on vit avec lui,

Que l’on se   donne bien du mal tant

Pour plaire à autrui,

Comme si, de     leurs approbations,

 Dépendait propre vie.

Le feu intérieur      de notre regard,

Est le seul bien réel

Qui soit plus         qu’un reflet phare,

Notre intimité, ciel

Nous menant        en paradis, enfer

De l’esprit et corps

Auquel on sera         prêt à souscrire

Toujours et encore.

À UN PASSÉ,

Que dois-je et          que vais-je faire

De ma vie sur terre,

Avant que dis          paraître, content

A tous ces instants ?

Apprendre comprendre entreprendre

Admirer, aider, aimer,

La nature, le monde, autrui, et la vie,

Se retirer en disant merci

Il n’est rien de plus doux à entendre

Enchantement à en rêver,

Et c’est à chacun de se décider si

Il faut lui dire non ou bien oui. 

DÉPASSÉ ?

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

 998 4

.

Un écouvillon pour bouteille,

Voire un couteau à deux lames

Je  pencherais, volontiers, pour

Brosse à cheveux de femme.

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Une brosse et un passé, ça ne colle pas,

on ne peut brosser ce qui n’existe plus,

ce qui fait que la forme diffère du fond.

.

En se brossant leurs cheveux 

À quoi pensent de vieilles femmes

Au passé de leur jeunesse  où leur

Séduction était assurée, assumée.

.

Symbolique 

.

Brosse, brosser, brossage

A même signification symbolique

Que le balai, car qui dit brosse

Dit poussières, miettes,

Et petites saletés.

Aussi, elle annonce

Ennuis, et mesquineries,

Jalousies, contrariétés diverses

Qui importunent au jour le jour.

Brushing ou au mot à mot

« Brosser les cheveux ».

Il est généralement positif

Si la coiffure est réussie.

Wikireve.fr/dir/4578-brosse

.

.

Fond

.

Évocation 

.

998 6

.

À quoi pensent femmes vieilles

En se brossant  les cheveux :

Au passé de leur jeunesse où leur

Séduction était assurée, assumée.

.

Symbolique

 .

Le 15 avril 2016, est décédée la femme

La plus âgée du monde, elle avait 117 ans,

La dernière  personne  recensée  à être née

Au 19ème siècle – en 1899 très exactement.

Et  il y a une semaine,  le New York Times

A publié un  long papier  joliment intitulé

“En souvenir de la personne la plus âgée,

Par objets qu’elle a laissés derrière elle.

”Emma Morano est donc né en 1899,

Près du lac Majeur ! jeune fille,

Elle aimait bien aller danser.

Et manifestement, elle haïssait

L’idée d’être soumise à qui que ce soit.

Cela dit, elle a travaillé jusqu’à 75 ans !

franceculture.fr/emissions/la-vie-

numerique/histoire-dune-tres-vieille-dame

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Qu’est-ce que le passé si on ne s’en souvient,

Qu’est-ce que le passé si on s’attache à lui trop

Qu’est-ce que le passé s’il nous conditionne, trop

Qu’est-ce que le passé s’il n’est ni moche ni beau ?

.

Autant de questions  n’attendant que des réponses

Individuelles, identitaires, tant le passé de chacun

N’appartient qu’à lui et à son histoire personnelle

Même si la société, en ferait partie, forcément !

.

Dire que le passé nous impacte est l‘évidence,

Mais pas plus que de dire que tout est écrit.

.

.

Le passé : Daumier

.

Scénario

.

Le passé est dépassé : n’existe plus, sauf  repassé, ressassé, souvenir. 

Si on prétend que c’était mieux avant,  on n’aimerait pas le revivre.

Nos regards d’espoir quel que soit l’âge sont tournés vers l’avenir.

 .

Visuels et textuels  >>

997 – Si j’avais vingt ans, si j’avais la vie devant moi

Visuels et textuels  >>

.

Quand, on pense,

On a vingt ans,

On a le temps

Devant  soi :

C’est normal,

On  n’a  encore

Rien fait, prouvé,

Presque  en société.

.

Si l’on  ne peut, certes,

Y revenir voire rajeunir

À cinquante, on a encore

Le temps  …  de voir venir

Et, à quatre-vingt : penser,

À autre chose   qu’à mourir :

Espoir, faut savoir entretenir.

.

«Si j’avais vingt ans, si j’avais la vie devant moi».

Combien de fois  aura-t-on entendu ce refrain-là

Tout en sachant qu’il est impossible  de rajeunir,

Qu’on fait, souvent, les mêmes erreurs,  à revenir.

.

Des jeunes, des enfants : à quoi sert d’être envieux,

Ils ne sont autres aujourd’hui que de futurs… vieux

Qui s’ignorent par manque de temps pour y songer,

Ce n’est qu’en murissant  qu’ils peuvent s’y projeter.

.

Sans parler que les jeunes ont aussi leurs problèmes,

Entre le choix du métier et l’hyperchoix du conjoint ;

Entre s’engager de suite ou rester libre quand même ;

Entre réussir dans la vie, parallèlement, réussir sa vie.

.

Rien n’est plus simple, pour eux : tout bouge,  change :

Ils sortent  de leur coquille, pour leur premier échange,

Que déjà nouveaux métiers les séparent définitivement,

Il leur faut rebondir, voire recommencer souvent à zéro.

.

Si j’avais vingt ans, et, presque toute ma vie, devant moi,

D’autres choix, autres erreurs, autres échecs,  je subirais :

La maturité ne me donne  aucun pouvoir,  ni aucun droit,

L’expérience, accumulée,  au fil d’années,   ne me servirait

À rien, elle est intransmissible et in-transposable, hors soi.

.

Un avenir ne peut appartenir qu’à soi, et cela, pour de vrai :

À chacun : son temps, ses histoires, ses devoirs, ses chances,

On ne vit pas deux fois sur cette Terre et, quoique l’on pense,

Il sera faux de penser que l’âge avancé, flirte avec l’indécence,

Des plaisirs nouveaux, joies nouvelles sont autant délivrances.

.

.

Extensions

.

Si j’avais vingt ans,

Si j’avais la vie devant moi,

Je ferais tout, j’en ferais tant,

Je ferais souvent n’importe quoi

Pour ma vie, comme  je  l’entends,

Tout en évoluant bien sûr avec l’âge,

Les rencontres, les divers contextes,

Passions, opportunités que j’aurais

L’occasion de croiser, de creuser,

De compléter.  Si j’avais, mais

Je les ai encore …  et c’est

Cela le plus fort, alors !

 .

 « La vie devant soi » : titre d’un roman d’Émile Ajar (Romain Gary)

Enfin plutôt derrière soi, en parlant de son cul, et au seuil de la mort.

Faut-il croire qu’elle est toujours devant soi jusqu’au dernier moment.

S’il s’agit de rédemption, amour altruiste, se défendre seul contre tous

Chacun peut donner à l’autre sa propre leçon de vie, ce à tous les âges.

.

La vie est derrière, et devant soi,

Tant qu’on est encore bien vivant,

Plus à vingt qu’à quatre-vingt ans,

Où la mort peut survenir sans émoi.

.

À vingt ans, mon univers des possibles

Se sera déjà considérablement … réduit,

Par suite de la branche que j’aurai choisi,

Passerelle plus difficile, chômage probable.

.

Le problème est complexifié par l’incertitude

De mener une carrière linaire tant tout bouge,

Faut sans cesse se remettre en cause, s’adapter,

Il arrive qu’on se perde en route ou en burn-out.

.

.

.

997 – Calligramme

.

Quand, on pense,

On a vingt ans,

On a le temps

Devant  soi :

C’est normal,

On  n’a  encore

Rien fait, prouvé,

Presque  en société.

.

Si l’on  ne peut, certes,

Y revenir voire rajeunir

À cinquante, on a encore

Le temps  …  de voir venir

Et, à quatre-vingt : penser,

À autre chose   qu’à mourir :

Espoir, faut savoir entretenir.

SI J’AVAIS

«Si j’avais vingt ans, si j’avais la vie devant moi».

Combien de fois  aura-t-on entendu ce refrain-là

Tout en sachant qu’il est impossible  de rajeunir,

Qu’on fait, souvent, les mêmes erreurs,  à revenir.

.

Des jeunes, des enfants : à quoi sert d’être envieux,

Ils ne sont autres aujourd’hui que de futurs… vieux

Qui s’ignorent par manque de temps pour y songer,

Ce n’est qu’en murissant  qu’ils peuvent s’y projeter.

VINGT ANS

Sans parler que les jeunes ont aussi leurs problèmes,

Entre le choix du métier et l’hyperchoix du conjoint ;

Entre s’engager de suite ou rester libre quand même ;

Entre réussir dans la vie, parallèlement, réussir sa vie.

.

Rien n’est plus simple, pour eux : tout bouge,  change :

Ils sortent  de leur coquille, pour leur premier échange,

Que déjà nouveaux métiers les séparent définitivement,

Il leur faut rebondir, voire recommencer souvent à zéro.

ET LA VIE

Si j’avais vingt ans, et, presque toute ma vie, devant moi,

D’autres choix, autres erreurs, autres échecs,  je subirais :

La maturité ne me donne  aucun pouvoir,  ni aucun droit,

L’expérience, accumulée,  au fil d’années,   ne me servirait

À rien, elle est intransmissible et in-transposable, hors soi.

.

Un avenir ne peut appartenir qu’à soi, et cela, pour de vrai :

À chacun : son temps, ses histoires, ses devoirs, ses chances,

On ne vit pas deux fois sur cette Terre et, quoique l’on pense,

Il sera faux de penser que l’âge avancé, flirte avec l’indécence,

Des plaisirs nouveaux, joies nouvelles sont autant délivrances.

DEVANT MOI !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

997 4

.

Une balise maritime,

Mais, tout aussi bien,

Un balai de cuisine 

Ramasse erreurs ?

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Un balai pour avenir, ça ne colle pas

c’est juste pour les erreurs d’un passé

il y en a de moins en moins, espérons,

si fait que forme se distingue du fond.

.

Je ferai un grand coup de balai

 Sur  certaines  erreurs, vécues,

Afin  de  déterminer   au  mieux

Ma voie pour mieux y parvenir.

.

Symbolique

 .

Les balais ont été

Longtemps associés

Aux  sorcières, étant

Souvent  représentées

À califourchon, volant

Sur un balai magique.

.

Mais les balais sont autant

Un outil qu’un symbole social.

En effet, les  tâches  ménagères

Sont pour les classes populaires

Et son utilisation  peut avoir une

Forte connotation  négative pour

Certaines  personnes dominantes.

.

Les balais seront  aussi le symbole

De la femme  au foyer : stéréotype

Marquant des siècles précédents.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation

.

997 6

.

Je ferai un grand coup de balai

 Sur certaines erreurs, vécues,

Afin  de  déterminer  au mieux

Ma voie pour mieux y parvenir.

.

Symbolique 

.

Les humains ne cherchent pas

À travailler sans aucune erreur

Ils cherchent à  obtenir  un résultat

Satisfaisant en minimisant les coûts

 Négatifs : temps perdus  ou incidents.

.

Objectif de l’humain  est  de progresser

Vers un résultat, performant, en restant

En  contrôle cognitif  de toutes situations.

.

Cette supervision se ferait par deux volets,

D’une part la nette progression vers le but ;

En contrôlant le résultat externe des actions,

Et d’autre part maintien du coût raisonnable

De l’exécution cognitive  du travail : fatigue,

Investissement, sacrifices d’autres activités

Qui pourraient être menées en parallèle).

cairn.info/piloter-la-securite—9782817803685-page-25.htm

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

On ne sait qu’à la fin si on a réussi 

Sa vie comme on le voulait ou pas !

Lors certains  disent : j’ai rêvé d’être

Ce que je suis devenu et suis satisfait,

Lors d’autres,  que  si c’était à refaire

Ils s’y prendraient   …   différemment.

Il y a, à l’inverse,  tous ceux   qui auront

Changé   dix fois,  de lieu, de profession,

Ne savent encore pas si c’est le bon.

À choisir …  lequel préférez-vous ?

 .

.

Devant, mieux que derrière

.

Scénario

.

Entrevoir une route alternative, bien sûr, mais alternative à quoi ?

La vie devant soi, est plus qu’une évidence, n’est jamais derrière.

Les rendez-vous du début, du milieu ou de la fin de la retraite.

 .

Visuels et textuels  >>

996 – Avec âge, maturité, notre sens de la vie varie

Visuels et textuels  >>

.

Le sens de la vie,

Le sens  de  sa vie,

Sens  d’autres  vies :

Il y en a, ou pas : pari.

.

S’intégrer, percer, penser,

Ou trois âges de la maturité !

Ce qu’on fait a toujours du sens

Mais la vie quelle est son essence

Courir après le temps, serait forme

De cécité par rapport sens du temps.

Ne rien faire de sa vie serait la gâcher :

Qui peut dire  ce  qu’elle doit rapporter.

.

Avec l’âge et la maturité, notre sens de la vie varie,

On ne se posera pas mêmes questions existentielles

De dix, trente jusqu’à soixante approchant cent ans.

 .

Les trente premières années, faut réussir à s’intégrer,

Les trente suivantes faut percer, construire, se réaliser,

Les trente  dernières : penser  à  s’économiser, sur tout,

À croire que, plus tard : vient question du sens de sa vie.

.

Plus vite on fonce,  droit  devant  et  mieux on s’en porte

La différer vers la fin de sa vie  serait projection vers sage

Qui, comme le dit  un dicton,  viendra en prenant de l’âge.

.

Personne ne songe à mourir,  jeune, en maladie, accident

Bien que cas soient  plus que  quotidiens en les  journaux

Il n’y a guère que la mort brutale, d’un être jeune et cher,

Intervenant comme couperet d’un temps  qui s’écoulait

Comme l’horloge à faire prendre conscience de l’après.

.

Courir après temps, purement, innocemment inutile,

Ce dernier n’attend  personne tant tout lui est futile,

Il faut se fabriquer, il faut bien ménager son temps

En ce laps de vie qui nous est comptable, imparti,

En y intégrant les imprévus, les empêchements,

Ne pas s’y faire absorber, pas plus par ennui.

.

.

Extensions

.

Avec l’âge et la maturité,

Notre sens de la vie varie,

L’on craint  de ne pas être

Et à la fin, de ne plus être !

Si nous n’étions  rien avant,

Nous  ne serons  rien  après :

Lors quelle différence pendant,

C’est-à-dire vivant, actuellement.

Mais après cent ans, curieusement,

Beaucoup de gens souhaitent mourir,

Enfin disparaitre, non pas,  pour gêner

Les autres, pour en finir avec soi-même

Et ne pas tomber dans la décrépitude

Et le pathétique d’un grabataire

Devenu un véritable légume.

.

Egalite des sens… sens unique… priorité à l’un sur l’autre :

L’égalité est un principe laïque : chacun choisit le sien ;

L’unicité est le principe religieux : dieu avant tout ;

Priorité,  principe de vie : amour  humanitaire !

Sens indiquant ce pour quoi on est sur Terre.

.

La vie n’a de sens en elle-même,

Nous réserve le choix personnel,

Qui peut être adhérer  à religion,

Ou toute autre valeur, humaniste

.

Lors on est jeune,  on ne le cherche

Que fort peu : on a la vie devant soi,

Lors on est vieux, la quête d’un sens

Se fait plus pressante voire décisive.

.

Lors on est jeune, on veut s’intégrer,

Faire une carrière, élever ses enfants

Lors on est vieux, ce souci est absent

Pour penser qu’à soi, on a du temps.

.

Moi, je pense que c’est un vrai sujet,

Mais l’on ne peut y consacrer sa vie.

De temps à autre, faut faire le point

Pour ne pas mourir sur le non-sens.

.

.

996 – Calligramme

.

Le sens de la vie,

Le sens  de  sa vie,

Sens  d’autres  vies :

Il y en a, ou pas : pari.

.

S’intégrer, percer, penser,

Ou trois âges de la maturité !

 Ce qu’on fait a toujours du sens

Mais la vie quelle est son essence

Courir après le temps, serait forme

De cécité par rapport sens du temps.

.

Ne rien faire de  …..  sa vie serait la gâcher :

Qui peut dire ce   ……….…  qu’elle doit rapporter.

Avec l’âge et la * maturité, notre * sens de la vie varie,

On ne se pose  A  pas mêmes ques  S  tions existentielles

De dix, trente  V  jusqu’à soixante appro  E  chant cent ans.

E                                                     N

Les trente     C     premières années, faut réussir   S  à s’intégrer,

Les trente     *      suivantes, faut percer, construire    *   se réaliser,

Les trente    L       dernières,  penser   à   s’économiser    D    sur tout.

À croire que  ‘         plus  tard,  vient  question  du  sens      E   de sa vie,

Plus vite on            fonce,   droit   devant  et   mieux,  on     *  s’en porte

La différer    G        vers la fin de sa vie    serait projection       L  vers sage

Qui, comme  E       le dit  un dicton,  viendra  en   prenant       A    de l’âge.

      *                                                                                *

Personne ne  M      songe   à  mourir,  jeune,  en  maladie,       V   accident

Bien que cas  A       soient  plus que    quotidiens   en   les        I  journaux

Il n’y a guère  T       que la mort, brutale, d’un  être jeune      E    et cher,

Intervenant   U       comme   couperet  du  temps  qui s’      *   écoulait

   Comme une   R      horloge à faire prendre conscience     V de l’après.

         I                                                                    A

Courir après T   temps, purement, innocemment      R   inutile,

  Ce dernier   É  n’attend personne tant tout lui     I est futile.

Il faut se fabriquer, il faut bien ménager son  E   temps

En ce laps de vie qui nous est, comptable, imparti,

En y intégrant les imprévus, les empêchements,

Ne pas s’y faire absorber, pas plus par ennui.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

996 4

.

Une bouteille d’encre,

Un flacon de parfum,

Voire  une ampoule 

Classique en jaune ?

.

(forme pleine, rimes mixtes,

la forme s’accorde au fond)

.

Une ampoule donne une lumière

mais qui durera un certain temps,

tout comme la vie et jusqu’à claquer

si fait que la forme rejoint bien le fond

.

Cette ampoule, ici présente,

Varierait en taille et en intensité :

Lumière jaune  nous éclaire  le sens

De la vie et sa grandeur le rend fort.

.

Symbolique 

.

Eureka !

L’ampoule, est

Le symbole  de  l’idée

Qui jaillit  et  sans  qu’on

L’ait    vraiment    recherchée :

Hasard heureux, erreur fructueuse,

Qu’il s’agisse  d’une lampe à huile,

À pétrole ou de lampe moderne,

Électrique, symbolise énergie

Que nous contrôlons, celle

Que nous maîtrisons

Parfaitement !

.

.

Fond

.

Évocation 

.

996 6

.

Cette ampoule, ici présente,

Varierait en taille et en intensité :

Lumière jaune nous éclaire le sens

De la vie et sa grandeur le rend fort.

 .

Symbolique 

.

Intense, violent,

Aigu jusqu’à la stridence,

Ou bien ample, parfois aveuglant

Comme une coulée de métal en fusion.

.

Le jaune est la plus chaude des couleurs,

Difficile à éteindre et qui déborde toujours

Des cadres  où l’on voudrait  l’enserrer.

.

Les rayons du soleil et  couleur d’or

Est la peau de terre, asiatique,

De tous, approche mort.

.

Le couple Jaune-Bleu,

Le jaune, couleur mâle,

De lumière et puis  de la vie,

Ne peut tendre à l’obscurcissement.

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Avec l’âge les idées changent

Et avec elles, comportements,

On devient plus compréhensif

Empathique  et plus tolérant.

.

Notre énergie   ne se disperse

Plus, du tout, comme avant ;

On garde  les  vraies valeurs,

La famille,  les amis, enfants.

.

La vie s’éclaire et la lumière

Dominera  dans des teintes

Plutôt  de couleurs jaunes,

On dit qu’on  atteint midi,

Et que  tout  nous réussit.

Enfin pas toujours vrai.

 .

.

Trouver sens de votre vie !

.

Scénario

.

Les deux sens sont autorisés, ils peuvent se croiser simultanément.

Un sens unique : suivez uniquement celui indiqué par cette flèche.

Priorité sens sur l’autre : celui qui vient d’en face, de l’autre côté.

 .

Visuels et textuels  >>

995 – Faut demeurer lucide, attentif et concentré

Visuels et textuels  >>

.

Ah

Attentif

Con-cen-tré,

À cent  pour cent,

Mais qui  ne  le souhaite

À tout moment de la journée

Sans toutefois toujours y arriver !

Baisse de régime, d’attention, d’énergie

L’enfant s’envole au-delà de sa fenêtre école,

L’adulte fait une pause-café, cigarette, causette.

Bourreau de travail, dit-on, seize heures par jour,

Sans jamais dételer ni sans jamais se reposer

Faut-il être un surhomme, pour y arriver,

Ou se sacrifier pour cause supérieure

Tôt ou tard, l’addition  à  payer

L’écrivain, qui  se  plonge,

Un mois en son œuvre

Met une semaine

À se reposer.

Reposer

VV

.

Demeurer lucide, attentif, concentré

En pleine possession  de ses moyens

Seize heures  durant … l’œil vigilant,

Qui ne s’en dirait capable et pourtant,

L’impression, que l’on a d’être présent,

Varie en foncton d’activité et du temps,

Des fois, à fond, travaille notre caboche,

Et puis au minimum soudain, décroche.

 .

Certains fonctionnent, le jour, au ralenti

Et ne trouvent  pas leur sommeil, la nuit,

Juste l’éclair  de  contrôler  ce qu’ils font,

Avant de retomber en  léthargie, ronron.

Instants, d’émotion, joie,  calme, volupté,

Sont parenthèses, bulles vides  stressées,

Avec de l’énergie entre trop, et pas assez,

De vie, à ne rien faire, avec de l’intensité.

 .

Écrire requiert esprit clair et imaginaire

Converser un esprit en pleine recharge

Phrase est éclair et qui se décharge,

Dialogue, tonnerre réactionnaire.

.


.

Extensions

.

Demander à nombre d’enfants de rester

Concentré plus d’une heure est une gageure.

Le monde moderne, habité, drogué, par le zapping

Et la surinformation, est malade de  troubles de l’attention.

L’attention c’est utiliser une pile pour chercher ce qu’on a perdu

Dans une salle obscure, en se focalisant sur un seul endroit à la fois.

Le zapping, c’est utiliser un projecteur très large et puisant

Pour observer tout l’espace en même temps.

Le premier mettra un instant pour tomber sur l’objet,

Le second le verra passer plusieurs fois dans son regard

Avant de le remarquer : « qui trop embrasse, mal étreint »

Dit–on à propos des activités comme des relations.

Il est vrai que le changement d’activité a du bon :

Il repose  de l’activité  précédente  mais quand

On  en  arrive  à  dire  que   les  programmes

De télévision constituent conditionnement

Pour rendre cerveau disponible, réceptif,

À la publicité, c’est le monde à l’envers !

.

Qu’est-ce que la lucidité sinon une clairvoyance aiguisée

Qui fera qu’on ne vit pas les yeux bandés, oreilles fermées

Et que l’on portera attention aux moindres signaux faibles

Annonçant changement dans la nature profonde des choses

Au lieu de voir la vie, les gens et les événements tout en rose.

C’est facile à dire mais moins à le faire, moins à rester, lucide

Quand on se doute que, de partout et en tout, on est manipulé

Et que l’illusion tient pour beaucoup, de sens, pour leur réalité,

 Qu’au final, être esclave ou libre de pensée, la mort égalisera tout.

.

Conscient, lucide, attentif, concentré

Sont autant de qualités  en vue d’écouter,

Pour comprendre, et voire pour interpréter,

Bien des informations venant de notre monde.

.

La plupart du temps et voire la plupart des gens,

Auront une vision parcellaire, lacunaire, du monde,

Dans lequel pourtant ils vivent, travaillent, s’amusent

On ne peut guère leur en vouloir : société est faite ainsi.

.

Ah mais il y a les professeurs, les savants, les journalistes,

Pour nous trier tous bruits inutiles : bruit noir, blanc, rose

Je ne me vois guère plonger en données brutes, arbitraires

Je n’ai ni le temps, ni l’envie, de me fier à un dictionnaire.

.

.

Épilogue

 .

La lucidité requiert pleine conscience

Questionnement en un esprit critique,

Avec une clairvoyance  et bonne acuité.

Attention doit être soutenue, maintenue

Afin de favoriser meilleure concentration

Attention pour quelqu’un est focus sur lui

***

Prenez le cas d’observation  d’un pendentif,

Voire d’une pendule oscillant tout le temps,

Au bout d’une durée, variable selon chacun,

On finira par détourner les yeux ou fermer,

Tandis qu’on reste focalisé sur l’être aimé,

Tant qu’il demeurera  d’intérêt  constant.

***

L’entourage agit  sur capacité attention,

Certains bruits nuisent à concentration

Bien plus si accompagnés d’agitations,

Mais tout dépendra  de notre capacité

À nous extraire de l’environnement :

J’ai parfois bien du mal …  et vous !

***

Il y a des méthodes, des exercices

Favorisant préparation attention

Comme des postures de … yoga,

Respirations voire sophrologie.

Écrire, peindre et tous les arts,

En demandent, au maximum.

.

.

995 – Calligramme

.

Ah

Attentif

Con-cen-tré,

À cent  pour cent,

Mais qui  ne  le souhaite

À tout moment de la journée

Sans toutefois toujours y arriver !

Baisse de régime, d’attention, d’énergie

L’enfant s’envole au-delà de sa fenêtre école,

L’adulte fait une pause-café, cigarette, causette.

Bourreau de travail, dit-on, seize heures par jour,

Sans jamais dételer ni sans jamais se reposer

Faut-il être un surhomme, pour y arriver,

Ou se sacrifier pour cause supérieure

Tôt ou tard, l’addition  à  payer

L’écrivain, qui  se  plonge,

Un mois en son œuvre

Met une semaine

À se reposer.

Reposer

VV

.

*******************

*************************

.

Demeurer lucide, attentif, concentré

En pleine possession R  de ses moyens

Seize heures durant   E        l’œil vigilant,

Qui ne s’en dirait ca  S    pable et pourtant,

L’impression, que    T     l’on a d’être présent

Varie en foncton    E     d’activité et du temps,

Des fois, à fond,    R      travaille notre caboche,

Et puis au mini    *       mum soudain, décroche.

L ………………

Certains fonc        U    tionnent, le jour, au ralenti

Et ne trouvent        C      pas leur sommeil, la nuit,

Juste l’éclair  de        I       contrôler  ce qu’ils font,

Avant de retomber       D       en léthargie, ronron.

Instants, d’émotion, joie,     E        calme, volupté,

Sont parenthèses, bulles vides    *          stressées,

Avec de l’énergie entre trop,     A     et pas assez,

De vie, à ne rien faire, avec   T     de l’intensité.

          T

Écrire requiert esprit    E  clair et imaginaire

Converser un esprit     N  en pleine recharge

Phrase est éclair         T      qui se décharge

Dialogue, tonnerre     I       réactionnaire.

        F

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

995 4

.

Un piédestal pour œuvre d’art

Un signal d’avertissement train

Pendentif  sphérique en haut ;

Pendentif plus arrondi, en bas.

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Rien à voir avec un degré de conscience

pendentif ne nous aide à nous concentrer,

dès lors la forme se différencie bien du fond.

.

Couvercles coniques inversés :

Pendentif sphérique en haut

Et deux arcs de cercles …  en bas

Pour un pendentif plus rond.

.

Symbolique

.

Les tendances

Et les modes sont parfois

Vite oubliées et vite remplacées.

Pourtant, il y a  nombre  de  bijoux

Qui durent, petites choses  qui restent,

Comme pendentif dont symbolique

Nous permet  de  nous  retrouver

Tant dans notre personnalité

Que dans notre manière

De vivre, d’être et

De penser.

Ou bien ces tendances éphémères

Deviennent intemporelles et traversent

Les idées et le temps.

hernandizjose.coma-symbolique-des-bijoux

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Couvercles coniques inversés :

Pendentif sphérique en haut

Et deux arcs de cercles …  en bas

Pour un pendentif plus rond.

.

Symbolique

.

Un bon nombre         des pendentifs

Que nous portons           servent  à  former

Notre   éminente                 forte personnalité.

Lors certains ne                     peuvent  jurer que

Par  des  colliers                         très fins,   discrets,

D’autres, formes                            larges  et  visibles.

Chaque personne a spontanément ses préférences,

Disant quelque chose de nous, témoins des histoires

De chacun ou simple coup de cœur, les pendentifs

Sont comme un ornement et livrent leur beauté

Naturellement, en harmonie avec celui

Ou celle qui les porte.

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Qui dit pendentif évoque pendule :

Demander à votre enfant turbulent,

D’en porter un puis de ne plus bouger

Lors vous verrez qu’il aura bien du mal

S’il est monté sur ressort pour se calmer.

.

À propos de pendule, le manque d’attention

Et plus encore, de concentration serait devenu

Un problème d’éducation, et voire de civilisation

Un élève ne peut se concentrer plus de dix minutes

Un employé  est dérangé  par des surinformations

Perpétuelles si ce n’est sollicitations personnelles.

 .

.

D’abord, avant tout, se concentrer

.

Scénario

.

Quoiqu’on fasse : sans calme ni concentration, rien ne va vraiment.

Qui ne connait de geste vers ses yeux pour dire: concentre-toi bien.

La lucidité, d’accord : pas à n’importe quel prix, pas mal assumée !

 .

Visuels et textuels  >>

994 – La vie n’a pas la même importance la nuit

Visuels et textuels  >>

.

La vie ne s’arrête point la nuit,

Elle change de mode, c’est tout,

On peut avoir l’apparence : mort,

Notre cerveau continue son travail.

À supposer qu’on ne dorme pas, plus,

On gagnera un temps fou, temps perdu !

Prendrais-ton le temps du recul nécessaire

Pour faire de notre vie,  autre que  d’affaires.

.

Lors si tous les gens qui dorment … se ressemblent

Certains profitent de leur nui et autres la haïssent

La nuit n’est pas ennemie du rêve elle le construit

Et avec lui, le désir qui se renouvelle en énergies.

La vie n’a, jamais, la même importance, la nuit

Quand je dors,  quand je suis, comme un mort,

Car chaque fois au réveil, je reconstruis le lien

Avec celui que j’étais la veille, et tout va bien.

.

Bien que ma vie diurne soit des plus occupée,

Je suis loin d’avoir fini ce que j’avais projeté :

Mais voici que mon rêve se renouvelle la nuit,

Me redonne, le matin, l’âme d’un nouveau-né.

Pour certains, la nuit demeure  le pire ennemi

Par l’angoisse de mourir ou par le temps perdu,

Vers une fin pour reculer la fin, toujours tendus

Alors que bébé s’abandonne et se réjouit, au lit.

.

Perdre conscience serait-il … perdre confiance,

En soi, en la vie, en la permanence  du Monde :

La mort serait rupture en sommeil… déficience

Si le corps se remonte comme horloge … ronde.

Sauf les animaux, oiseaux migrateurs, en hiver,

Seuls, les hommes sortent de leurs trous de ver,

Le temps est suite d’espaces que l’on conquiert

Seul à découvrir et à connaitre la planète Terre.

.

Ma vie n’est qu’un point de vu parmi… milliers,

Je pourrais être un caillou, chou, hibou… genou.

Tous sont prédécesseurs de vies… hiérarchisées,

En l’échelle de complexité, qui nous met au bout.

Si tant est qu’à la fin, quel qu’autre forme de vie,

Supérieure, inférieure à la nôtre… nous remplace.

.

Notre histoire humaine ne sera plus qu’une trace,

Fragile et venant disparaître, dans la nuit, aussi

De jouir de la vie, et, de tout ce qui m’entoure,

Tant que je peux, tant qu’il est, encore, temps :

Combien de fois ai-je entendu ce beau chant,

Comme si ma vie n’était qu’un court, tour !

Dans notre histoire sans fins et sans liens

Avec un destin divin, qui nous surpasse,

Avec amour humain, qui nous dépasse

Demain plus qu’hier et un jour, rien !

.

.

Extensions

.

La nuit n’est ni l’envers

Ni  le contraire  du jour,

Elle en est le complément

Et voire… son supplément.

Sans  elle : pas de sommeil,

Et  aucun d’arrangement de

Tout ce qu’on a vécu le jour.

Mes nuits  sont  plus  belles

Que vos jours,   prétendent

Les agités des nocturnes !

.

La vie, la nuit n’est pas comme celle du jour :

Ce n’est pas qu’elle soit plus sombre, plus noire,

C’est qu’elle dégage du temps, pour faire l’amour,

Pour jouir de son corps et de son âme romantique,

Pour transformer sa vie, morose, en un nouvel espoir

Dans un clair-obscur d’un Lune, aux allures magiques.

.

On a dit souvent que la vie est très ralentie

La nuit : c’est vrai et c’est faux : tout dépend

Du lieu où l’on est comme  de ce qui s’y passe

En campagne, en pleine forêt : peu de bruits,

Ce qui n’est pas le cas en ville, aux carrefours

.

Et puis depuis qu’il y a des lumières, partout,

La vie ne s’arrête plus : elle diminue… un peu,

Comme si le soleil, bien qu’il soit bien couché,

N’ait plus d’importance, ait moins d’influence

Sur toutes poursuites des activités humaines.

.

.

994 – Calligramme

.

La vie ne s’arrête point la nuit,

Elle change de mode, c’est tout,

On peut avoir l’apparence : mort,

Notre cerveau continue son travail.

À supposer qu’on ne dorme pas, plus,

On gagnera un temps fou, temps perdu !

Prendrais-ton le temps du recul nécessaire

Pour faire de notre vie,  autre que  d’affaires.

.

LA VIE N’A PAS

Lors si tous les gens qui dorment … se ressemblent,………………………

Certains profitent de leur nui et autres la haïssent…………………..

La nuit n’est pas ennemie du rêve elle le construit……………

Et avec lui, le désir qui se renouvelle en énergies. …….

La vie n’a, jamais, la même importance, la nuit…

  Quand je dors,  quand je suis, comme un mort,

      Car chaque fois au réveil, je reconstruis le lien

            Avec celui que j’étais la veille, et tout va bien.

                  Bien que ma vie diurne soit des plus occupée,

                       Je suis loin d’avoir fini ce que j’avais projeté :

                          Mais voici que mon rêve se renouvelle la nuit,

                              Me redonne, le matin, l’âme d’un nouveau-né.

                                Pour certains, la nuit demeure  le pire ennemi

                                     Par l’angoisse de mourir ou par le temps perdu,

                                      Vers une fin pour reculer la fin, toujours tendus

                                       Alors que bébé s’abandonne et se réjouit, au lit.

                                      Perdre conscience serait-il … perdre confiance,

                                          En soi, en la vie, en la permanence  du Monde :

                                       La mort serait rupture en sommeil… déficience

                                         Si le corps se remonte comme horloge … ronde.

                             LA MÊME IMPORTANCE

                                         Sauf les animaux, oiseaux migrateurs, en hiver,

                                    Seuls, les hommes sortent de leurs trous de ver,

                                   Le temps est suite d’espaces que l’on conquiert

                                   Seul à découvrir et à connaitre la planète Terre.

                                 Ma vie n’est qu’un point de vu parmi… milliers,

                                 Je pourrais être un caillou, chou, hibou… genou.

                              Tous sont prédécesseurs de vies… hiérarchisées,

                             En l’échelle de complexité, qui nous met au bout.

                          Si tant est qu’à la fin, quel qu’autre forme de vie,

                        Supérieure, inférieure à la nôtre… nous remplace,

                     Notre histoire humaine ne sera plus qu’une trace,

                    Fragile et venant disparaître, dans la nuit, aussi ……

                         De jouir de la vie, et, de tout ce qui m’entoure, …………….

                      Tant que je peux, tant qu’il est, encore, temps : ……………..

               Combien de fois ai-je entendu ce beau chant, ……………….

          Comme si ma vie n’était qu’un court, tour ! …………………..

     Dans notre histoire sans fins et sans liens ……………………..

  Avec un destin divin, qui nous surpasse, ………………………….

Avec amour humain, qui nous dépasse ……………………………….

Demain plus qu’hier et un jour, rien ! ………………………………………..

LA NUIT   

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

.

La Lune encore premier quartier

Surmontée  d’un point  comme un  i 

Qui ressemble comme un ver luisant

Éclairant la nuit blafarde, étrange.

 .

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

 .

La Lune n’aura rien d’un soleil

c’est juste satellite qui le reflète

nous éclairant, parfois, la nuit,

et ainsi évoquera bien celle-ci !

.

La nuit est souvent représentée

En  noir, avec   étoiles  et Lune :

Le jour sera représenté, en bleu,

Avec  nuages, ombres  et  soleil.

 .

Symbolique 

 .

La Lune est la frontière

Entre le soleil et l’obscurité

Et elle est donc associée à ce qui

Sépare la conscience et inconscience.

.

Elle est parfois liée à l’idée de romantisme,

Qu’on pense à la lune de miel … au clair de lune,

Propice aux déclarations amoureuses ou vampires.

Plus effrayants encore, la pleine Lune serait celle

Qui déclenche transformation du loup-garou.

.

Elle est d’ailleurs indissociable de tout

Bon film d’horreur pour y mettre

Un peu d’ambiance horrifique.

Source : europe1.fr/société/

La-lune-tout-un-symbole

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

994 4

.

La nuit est souvent représentée

En  noir, avec   étoiles  et Lune :

Le jour sera représenté, en bleu,

Avec  nuages, ombres  et  soleil.

 .

Symbolique de fond

 .

Succession régulière 

Naissance et   croissance,

Plénitude puis déclin de la vie.

Vingt-quatre heures, degrés Zodiac.

.

Course mensuelle de la Lune imite le jour.

Saisons répètent les quatre parties du jour :

Le printemps, pour le matin ; l’été, pour midi ;

L’automne, le coucher du soleil ; l’hiver, la nuit.

.

Suivant la pensée juive dans la Bible, la durée

De la création  est  représentée  par six jours.

Le septième  jour  ayant  pour  signification

De représenter la vie éternelle du Seigneur

Après ses intenses activités de Créateur.

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Lune romantique, lune de miel

Lune bénéfique, lune maléfique,

Lune pleine, en quartier, rousse,

Les qualificatifs lui sont associés

Sont nombreux et très subjectifs

On connait influence sur marée,

Sur les germinations, couleurs,

Pour  ce qui est  de l’Humain,

Par suite  de  ses quartiers,

 On parlera de lunatique :

On sait qu’elle est inerte

Depuis qu’on l’a foulé 

Mais qu’importe !

 .

.

Vie nocturne à profiter de vie

.

Scénario

.

Agitation nocturne  diffèrera énormément de toute activité diurne.

Quand on dort, on est tous égaux, absents, inopérants mais en tout.

Car la nuit, liberté, d’être, d’aller, venir, est totale, lors on est seul ! 

.

Visuels et textuels  >>

993 – L’homme est un animal, comme les autres !

Visuels et textuels  >> 

.

Animal,  même  prématuré

On ne l’éduque ni ne vit comme lui

Il n’est  qu’un homme potentiellement

Mais restant stade  animal, que rarement

Parfois, il le dépasse largement en cruauté,

Parfois il le sublime, totalement, en charité 

Du mouton  au loup, au chat, lion,  chien.

.

Toutes sortes comparaisons  lui convient 

Comme  un   animal  pense  à  ses frères,   

Comme un humain  à   ses   congénères    

Œuvre  autant pour  le bien  que le mal     

On le dit ange, bouc, démon ou  chacal.

     .

Pour sûr, l’homme restera un animal      

Comme  les autres,  de par son corps,     

De par son comportement, son  sort :     

Tout cela parait bien, évident, banal,  

Mais n’est-il que cela  plus encore   

Bien plus, bien mieux  que cela. 

.

Il n’est pas un, est au moins … triple 

Car il n’est pas un mais est multiple      

Tant  par-dessus   que  par-dessous,   

Il s’est rendu apte à s’adapter en tout.

.

Car on le trouve  mouton dans la foule,

Ou bien-pensant, ou bien communiquant,

Il ne tuerait point  et  il ne volerait  personne,

Comme Vox populi, il le serait, pour le bon sens.

.

On le trouvera aussi comme loup, dans la bergerie,

Car il tue par plaisir, lors chasse, demeurera impuni,

Torturera  l’ennemi  jusqu’aux limites, parfois infinies

Pas seulement corps, mais aussi le cœur, l’âme, l’esprit.

.

On en trouve parmi eux bon nombre de colombophiles

Tout autant  que  d’humanistes  ou de bibliophiles,

Se   déclarant tout à la fois sains, et vertueux,

Ou   n’ayant d’yeux que pour autres cieux.

.

L’homme  sera, tout autant, animal,

Mouton méchant,  merveilleux,

Qu’un pur esprit très curieux

Rendant bien pour mal.

.

Extensions

.

Des enfants-loups, il n’y en pas eu beaucoup ;

Certains sont restés plus à l’aise et plus heureux

En compagnie d’animaux que d’humains.

Bon nombre d’enfants recueillis par

Des animaux sont pures inventions

Pour tenter de combler par la fiction,

Le chainon manquant entre eux et nous.

D’autres pensent que l’homme est pire que

L’animal, il tue son frère, non pour se nourrir,

Se défendre, survivre : par désir de domination,

Par plaisir et même des fois par cruauté gratuite.

Il y a des mères, dans le monde animal, qui tuent

Ou mangent leurs petits parce qu’ils ne peuvent

Les nourrir ou qu’ils ont été entachés par

La main de l’homme, des femelles qui

Tuent le mâle, une fois fécondée,

Des frères qui se disputent

À mort une femelle pour

Se reproduire, exclusivement :

Le tableau n’est pas toujours rose

Chez certains animaux mais ils n’imposent

Pas leurs maux à d’autres : privilège de l’homme !

.

Sommes-nous des animaux plus intelligents que les autres

Si oui, des animaux quand même et rien que des animaux :

Voilà qui enlève un peu de divin à l’humain qui s’en prétend

D’accord, nous n’en sommes plus à faire le singe avec outils

Mais finalement l’animal n’est pas plus normal que nous 

Notre différence serait marquée par plus… d’extrêmes

Tant en mal qu’en bien, tant en animal qu’en divin.

.

Si l’ont fait référence à la loi de l’évolution,

Découverte et amorcée  par Charles Darwin

Il ne fait aucun doute qu’une majeure partie

De notre constitution physique reste issue de

La chaine animale en remontant Préhistoire.

.

Nombre de religions le conteste, en se basant

Sur des écrits, et voire légendes, mythologies,

Qui ne sont autres que  contes qu’on raconte,

Mais  qui ne prouvent rien, en fin de compte.

.

Notre destinée, très prochaine, et voire finale,

De toute l’humanité, serait proche  d’animaux,

Sauf si l’on tient encore à croire à vie ultérieure.

.

Mais sur quoi se base-t-on  pour nous la préciser :

Encore, et toujours, sur des religions … incertaines !

.

.

993 – Calligramme

.

Animal,  même  prématuré

On ne l’éduque ni ne vit comme lui

Il n’est  qu’un homme  potentiellement

Mais restant stade   animal, que rarement

Parfois, il le dépasse   largement en cruauté,

** Parfois il le sublime    L totalement en charité  **

**** Du mouton  au loup,    ‘       au chat,  lion,  chien : ***

****   Toutes sortes compa     H        raisons  lui convient  ****

*****    Comme  un   animal      O         pense  à  ses frères,    *****

*****      Comme un humain        M          à   ses   congénères     *****

*****         Œuvre autant pour       M           le bien que le mal      ******

******         On le dit ange bouc      E           démon ou  chacal       ******

******         Pour sûr  l’homme       *          restera un animal       ******

******        Comme les autres      E           de par son corps,      *****

*****         De  par   son  compor  S    tement,  son  sort !      *****

*****      Tout cela  parait bien, T    évident,   banal,   *****

****    Mais n’est-il que cela  *    plus encore    *****

**   Bien plus, bien mieux  A   que cela.  ****

               N

           Il n’est pas un, est    I    au moins … triple 

     Car il n’est pas un      M      mais est multiple      

Tant par-dessus          A        que par-dessous,   

Il s’est rendu apte         M         à s’adapter en tout.

 Car on le trouve             A            mouton dans la foule,

Ou bien-pensant,            L            ou bien communiquant.

Il ne tuerait point           *            et  il ne volerait  personne,

Comme Vox populi         C          il le serait, pour  le  bon sens.

On le trouvera aussi        O           comme loup, dans la bergerie,

Car il tue par plaisir       M           lors chasse, demeurera impuni,

Torturera  l’ennemi       M        jusqu’aux limites, parfois infinies

Pas seulement corps     E        mais aussi le cœur, l’âme, l’esprit.

On en trouve parmi    *      eux bon nombre de colombophiles

Tout autant  que     A     d’humanistes  ou de bibliophiles,

Se   déclarant      U    tout à la fois sains, et vertueux,

Ou   n’ayant       T    d’yeux que pour autres cieux.

L’homme       R   sera, tout autant, animal,

Mouton       E   méchant,  merveilleux,

Qu’un pur   S    esprit très curieux

Rendant  *  bien pour mal.

.

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation

.

993 4

.

Une  vraie tête de singe

Pas une tête d’humain,

Encore que : vu de loin 

On doute à certains.

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Un front court, des grands yeux

énorme menton, grande bouche :

pour sûr on s’approche d’un singe

et lors la forme épouserait le fond !

.

Symbolique    

.

Le singe est un primate présentant

De fortes ressemblances avec l’homme.

Symbolise agilité, intelligence, ingéniosité.

 .

En Égypte, le singe est associé au scribe,

Note la parole de Ptah, dieu créateur

Et d’Anubis, la déesse funéraire.

 .

Aussi, il  était  considéré  comme

Un magicien suprême, un artiste,

Un prestidigitateur, capable de lire

Les plus mystérieux des hiéroglyphes.

1001symboles.net/symbole/sens-de-singe

.

Fond

.

Évocation 

.

.

L’humain est proche du singe,

 Peut-être même un singe savant

Et en même temps, vrai mouton

Et loup sur plan comportement.

.

Symbolique

.

Si l’être humain se distingue

Des animaux, selon Cassirer,

Ce n’est pas  en vertu  d’un atout

Substantiel que quelques bêtes ne

Partageraient pas avec lui-même,

Par exemple comme la possession

D’une «âme réputée immortelle»,

Mais bien plutôt par la fonction

Caractéristique  de  son  esprit

C’est qu’il vit dans une autre

Dimension de la réalité,

Pour ainsi dire :

Dimension symbolique.

fredericbaylot /ernst_cassirer

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

D’être un singe et de « faire le singe »

N’auront pas même sens communiquant

Mais il ne faut pas  se moquer  du singe,

Il est peut-être l’ancêtre préhistorique,

Et nous avions  les mêmes mimiques.

.

Mais sommes-nous un singe savant

Animal qui a évolué constamment

Ou aurait soudainement acquis

Une compétence des langages

Et des abstractions, images

Dans tous les cas, sommes

Seuls à réfléchir sur tout.

 .

.

Sommes issus même chimère ! 

.

Scénario

.

 Homme qui se prend, se prétend être comme un oiseau prédateur.

Faut-il se regarder en face, comme un animal, au visage humain ?

  Il y a parfois peu de différences en l’apparence et le comportement.

 .

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992 – L’enfant de qui je suis, celui que j’ai fait !

Visuels et textuels  >>

.

Notre propre identité est héréditaire

Au sens   d’être né  d’un père, une mère.

Son identité est aussi   liée aux   personnes

Qui  nous ont élevé, soigné, éduqué,  et  aimé !

.

Notre identité est, aussi, liée  à une communauté,

Qui nous a accueillis en son sein, où l’on aura grandi.

Sang, cœur et sol sont trois piliers de notre personnalité,

Lors ils se correspondent, s’allient, ils ne sont pas aliénés.

  .

L’enfant de qui je suis,

Et  celui  que j’ai  fait :

Qu’ont-ils en  commun

Sauf  être frère humain

Pas  de  même  époque,

Ni de mêmes   parents,

Pas  de même  enfance,

Ni de même éducation.

.

Et en quoi,  liens du sang,

Prévaudraient, avant tout,

Sur tous les liens  affectifs,

Nés sur sol,  même maison.

.

Sang, cœur  et sol : effectifs,

En bonne mesure … se valent

Posent problèmes  d’identités,

À ceux qui doutent de leur mal.

.

De mes parents, j’aurais hérité,

Caractère  qu’ils  ne renieraient

Bien que le mien est plus nuancé

.

Air de famille vite le confondrait !

Et si deux parents n’en font qu’un,

Pour reconcevoir, une  fois  grandi,

Son propre projet deviendra  choisi

Pour soi-même,   avec leur soutien.

.

Quand on a un  doute sur identité

Allant au-delà  de ses … filiations

Ce n’est  plus la question du sol

Sang ou cœur qu’il faut traiter,

.

Mais bien celle de personnalité,

Ne cadrant pas avec reste famille

Si ce n’est pas   avec notre société,

Ou tout repré   sentant de l’autorité.

.

Extensions

.

Le vilain petit canard, le mouton noir,

Le génie de la famille, l’artiste anarchique :

Autant de figures classiques qui ne reflèteront

Ni les gènes des parents ni les éducations sociales.

Entre l’enfant de qui je suis et l’enfant que j’ai fait,

Il peut y avoir comme  forte ressemblance,

Physique, morale, professionnelle ou

Au contraire, aucun lien évident.

Il y a des enfants suivent un destin tracé

Et d’autres qui construisent le leur, à partir

D’opportunités, ou voire de volontés d’y arriver !

Droit du sang, droit du sol : la question ne se pose pas

Si on choisit, à sa majorité, l’identité que l’on préfère,

Ce qui ne signifie pas que l’on renonce à une seconde,

Mais la porte «en soi» au lieu de la porter «sur soi»

Je veux dire sur son passeport, sa carte d’identité.

Le statut d’apatride, c’est à dire de nulle part,

Ne rejoint pas celui de citoyen du monde,

Même Jésus, bien que fils de Dieu,

Reste connu comme roi des juifs

Alors qu’il est mort comme

Le premier chrétien !

.

Il n’est jamais possible de connaitre l’ensemble de ses racines

Mais il nous est impossible de les renier

Si on peut remonter ses ascendant jusqu’à la fin du Moyen-âge

La plupart du temps, un siècle est moyenne

Et si moi je peux remonter jusqu’à mes arrières grand parents

Ça ne fera jamais que cent cinquante ans.

.

L’enfant de qui je suis sera-t-il si différent

De l’enfant … que j’ai fait

Après deux grands mixages deux génomes

Qu’aura-t-il perdu et gagné.

.

Quand l’on dit : «je ressemble à un parent»

Physique, caractère, les deux,

De plus, qu’aura-t-il acquis, par lui-même,

En fonction de son milieu de vie !

.

.

992 – Calligramme

.

Notre propre identité est héréditaire

Au sens   d’être né  d’un père, une mère.

Son identité est aussi   liée aux   personnes

Qui  nous ont élevé, soigné, éduqué,  et  aimé !

Notre identité est, aussi, liée  à une communauté,

Qui nous a accueillis en son sein, où l’on aura grandi.

Sang, cœur et sol sont trois piliers de notre personnalité,

Lors ils se correspondent, s’allient, ils ne sont pas aliénés.

   E

L’enfant de                  N               qui je suis,

Et celui  que              F                j’ai  fait :

Qu’ont-ils  en         A             commun

Sauf être frère     N             humain

Pas de  même    T           époque,

Ni  de mêmes   *          parents,

Pas de même   D        enfance,

Ni de même    E    éducation.

  *

Et en quoi,  liens du sang,

Prévaudraient, avant tout,

Sur tous les liens  affectifs,

Nés sur sol,  même maison.

Sang, cœur  et sol : effectifs,

En bonne mesure … se valent

Posent problèmes  d’identités,

À ceux qui doutent de leur mal.

 Q

De mes parents   U   j’aurais hérité,

Caractère qu’ils    I     ne renieraient

Bien que le mien    *    est plus nuancé

Air de famille vite   J     le confondrait !

Et si deux parents   E     n’en font qu’un,

Pour reconcevoir      *    une  fois  grandi,

Son propre projet     S    deviendra  choisi

Pour soi-même,         U    avec leur soutien.

Quand on a un            I     doute sur identité

Allant au-delà              S     de ses … filiations

Ce n’est  plus                *      la question du sol

Sang ou cœur              A        qu’il faut traiter,

Mais bien celle              I          de personnalité,

Ne cadrant pas              *        avec reste famille

Si ce n’est pas                F      avec notre société,

Ou tout repré                 A   sentant de l’autorité.

  I

  T

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

992 4

.

Un gros champignon,

Un arbre généalogique,

Avec ses grandes racines en bas

Et sa forte reproduction en haut

 .

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

 .

Arbre généalogique et reproduction

s’accordent parfaitement, en succession

autant qu’en diversification, branche morte,

si fait que la forme illustre totalement le fond.

.

Du grand-père, au père, à l’enfant

Toute  une  lignée  généalogique,

Sans laquelle il n’y aurait plus

Reproduction, succession.

 

Symbolique 

 

Que ce soit pour la reproduction sexuée

Ou la multiplication végétative,

L’hérédité n’est possible que si le support

De l’information génétique : l’ADN

Est dupliqué et transmis au nouvel organisme.

.

Cela est possible dans tous les cas

Grâce à la réplication de l’ADN, qui précède

Toute division cellulaire comme

La mitose ou la méiose.

Le mode de réplication

De l’ADN  est  universel

Dans le monde vivant :

C’est le mode considéré

comme semi-conservatif.

wikipedia.org/reproduction informations genetiques

.

.

Fond

.

Évocation

.

992 6

.

Du grand-père, au père, à l’enfant

Toute une lignée généalogique,

Sans laquelle  il n’y aurait plus,

De reproduction, succession.

 

Symbolique 

 

Au tournant de l’an mil, la généalogie

Accompagne la mise en place de la société féodale

Les  efforts de l’Église pour la transmission des généalogies,

Affirmer sa vision de la famille et des règles matrimoniales strictes.

.

La mise en place graphique de l’arbre généalogique représente

Pour de nombreux participants l’ayant expérimenté

Cette approche est un moment fort en émotions.

C’est aussi  retrouver sa verticalité, sentir

Le flux de la transmission qui vient

Irriguer notre enracinement.

psychogenealogie.com/2403-2

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Généalogie de la reproduction,

Que ce soit sous forme d’arbre

Ou de place dans une matrice

Chacun sera né de quelqu’un,

Pour donner  vie  à un autre,

Et selon une chaine, sans fin,

Où figure sur branche d’arbre

Mes ascendants et descendants

Jusqu’à leurs profondes racines,

Se perdant en la nuit des temps

Du moins jusqu’au moment

Où l’homme est advenu.

 .

.

Trois générations ensemble

.

Scénario

.

L’enfant  de qui  je suis : front contre front, contre lui, joyeux.

devient de plus en plus autonome, entreprenant en grandissant,

mais lors rendu adulte,  il nous restera toujours un côté enfant.

 .

Visuels et textuels  >>

976 – Pour s’élever au-dessus de son destin !

Visuels et textuels  >>

.

Son destin

Faudrait  déjà

Bien le connaitre

Avant de  … s’élever

Tout au-dessus de lui.

À moins d’avoir posture

D’envergure …  nationale,

Je m’en irai sans funérailles,

Qui laisse des traces en esprits

Et personne  ne s’en souviendra.

S’élever au-dessus destin est aussi

Durer bien au-delà de sa propre vie :

On aura  beau  ré-assassiner … Mozart,

On jouera encore sa musique, plus tard !

.

Pour  s’élever au-dela de son destin

Faut le voir et le prendre bien en main.

Déjà pour qu’il soit bon, moins mauvais

Qu’il soit le mien là où je suis là où j’y vais.

Tous les hommes sont mortels,  dit Socrate,

Mais  alors, pourquoi vivent-ils,  ça m’épate,

Pourquoi se reproduire face à un tel… diktat.

.

L’espérance  de vie s’allongerait chaque année,

En fonction de son état de santé et probabilités

Mais à quoi  bon jouer  une telle pro-longa-tion

Si le sens  de  la vie  n’est  autre que la  dérision

Je suis l’homme, et l’Humanité  toute   entière,

Rien  de tout  cela  ne  survivra dans l’Univers,

Bien  que  programmé : tout finira de travers.

.

Une fois mort, l’humanité se passera de moi,

Passé et identité, se morfondront, sans émois,

Et, les pauvres redeviendront égaux aux rois !

Ne sachant pas ce qui m’arrivera, en l’au-delà,

Je décide de ce que je veux vivre, en l’en deçà,

De faire comme tout le monde, tout un chacun,

Rêver de vivre un sort, qui  ne soit que le mien.

.

Beaucoup d’espaces entre mon rêve, ma réalité,

Mais choses qui dépendent de moi à ma portée,

Pourquoi le seraient-elles par les autres, dictées.

Il n’y a aucune trace de moi avant que d’être né,

Il n’y en aura pas davantage après être trépassé :

L’éternité se borne à mes   instants qui me fuient,

En pleine activité, pleine  pensée qui les réjouit.

.

Que j’aie existé auparavant, existerai plus tard,

Sous une autre forme ou sous une autre identité,

Ne changera rien au fait que je suis fait, au hasard,

De la rencontre des deux êtres, qui m’auront enfanté.

Lors le mystère, de notre naissance, rejoint un secret

Du pourquoi  de l’Univers, et, de ce que l’on en sait,

On se prend  à penser  qu’un Architecte, Suprême,

Nous aura abandonné, sauvé de destin extrême.

.

.

Extensions

.

Pour

S’élever au-dessus

De son destin : s’évertuer

À le deviner, qu’il soit écrit

Ou laisser à son libre choix

Ne changera pas la fin  par

Laquelle il faut commencer

Pour savoir, exactement, là

Où  l’on  voudrait … arriver.

Or  le contexte  et  les  gouts

Et les opportunités changent

En cours  de route  et  le  cap

Dévie  d’autant  et   jusqu’à le

Changer parfois complétement.

.

S’élever au-dessus de son destin, facile à dire mais à faire ?

Encore faudrait-il savoir quel il est, et si on peut le changer :

Si son destin est de rester très stable, si ce n’est de descendre,

Ce n’est pas une fusée  et qui ne décolle  pas qui va vous aider

Non seulement à le monter mais plus encore à le surmonter.

.

La seule certitude qu’on a, tous

Sur notre destin est notre mort :

Cela dit, s’il faut atteindre d’y être

Pour s’élever au-dessus d’un destin

Éphémère terrien pour devenir quoi,

Dès lors, personne de fait n’en sait rien

On aura fait le tour de la question,  donc

Le destin est avant de mourir, pas après !

.

Si on veut s’élever au-dessus de son destin

Il vaudra mieux créer le sien que de subir,

Celui qui nous aurait été dicté par un Dieu

Cela dit on aura des exemples de réussites

Comme un ouvrier, devenant directeur

Un bègue, devenant grand orateur,

Un dyslexique… grand écrivain

Bon, j’arrête là : je  n’ai rien

À prouver de telle nature.

.

976 – Calligramme 

.

Son destin

Faudrait  déjà

Bien le connaitre

Avant de  … s’élever

Tout au-dessus de lui.

À moins d’avoir posture

D’envergure …  nationale,

Je m’en irai sans funérailles,

Qui laisse des traces en esprits

Et personne  ne s’en souviendra.

S’élever au-dessus destin est aussi

Durer bien au-delà de sa propre vie :

On aura  beau  ré-assassiner … Mozart,

On jouera encore sa musique, plus tard !

              S   

¤   Pour  s’élever   au-dela   ‘  de  son destin   ¤

¤    Faut le voir et le prendre  É     bien en main.   ¤

¤    Déjà pour qu’il soit bon        L  moins mauvais    ¤

¤   Qu’il soit le mien là où je suis    E    là où j’y vais.    ¤

¤    Tous les hommes sont mortels       V   dit Socrate,     ¤

¤    Mais  alors, pourquoi vivent-ils,         E     ça m’épate,   ¤

¤    Pourquoi se reproduire face à un         R         tel diktat.   ¤

¤    L’espérance  de vie s’allongerait              ¤   chaque année, ¤

¤    En fonction de son état  de santé             A    et probabilités  ¤

¤    Mais à quoi  bon jouer  une telle               U    pro-longa-tion   ¤

¤    Si le sens  de  la vie   n’est  autre                –       que la  dérision  ¤

¤    Je suis l’homme, et l’Humanité               D          toute   entière,   ¤

¤    Rien  de tout  cela  ne  survivra              E             dans l’Univers,   ¤

¤    Bien  que  programmé : tout                L                finira de travers. ¤

¤    Une fois mort, l’humanité                 A                  se passera de moi, ¤

¤    Passé et identité, se mor                 ¤              fondront, sans émois,  ¤

¤    Et, les pauvres rede                    D          viendront égaux aux rois !   ¤

¤    Ne sachant pas ce                     E        qui m’arrivera, en l’au-delà,    ¤

¤    Je décide de ce que                  ¤             je veux vivre, en l’en deçà,  ¤

¤    De faire comme tout le               S            monde, tout un chacun, ¤

¤    Rêver de vivre un sort, qui             O             ne soit que le mien.  ¤

¤   Beaucoup d’espaces entre mon          N          rêve,  ma réalité,   ¤

¤   Mais choses qui dépendent de moi     ¤            à ma portée,    ¤

¤   Pourquoi le seraient-elles par les     D         autres, dictées.   ¤

¤   Il n’y a aucune trace de moi        E   avant que d’être né,    ¤

¤   Il n’y en aura pas davantage   S      après être trépassé :  ¤

¤  L’éternité se borne à mes    T   instants qui me fuient,  ¤

¤  En pleine activité, pleine  I  pensée qui les réjouit.  ¤

     N

¤ Que j’aie existé auparavant, existerai plus tard, ¤

¤    Sous une autre forme ou sous une autre identité,    ¤

¤     Ne changera rien au fait que je suis fait, au hasard,     ¤

 ¤      De la rencontre des deux êtres, qui m’auront enfanté.    ¤

¤      Lors le mystère, de notre naissance, rejoint un secret     ¤

¤      Du pourquoi  de l’Univers, et, de ce que l’on en sait,     ¤

¤     On se prend  à penser  qu’un Architecte, Suprême,    ¤

 ¤ Nous aura abandonné, sauvé de destin extrême. ¤

.

..

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

976 4

.

S’élever, c’est sûr,

Avec quel moyen rapide

Autre  que cette  fusée

Au plus haut, loin ?

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Une fusée,  avec propulseurs, montera

Droit à la verticale :

Jusqu’où peut-elle aller afin d’accomplir

Une partie de son destin.

 .

Symbolique 

 .

Image

De fusée

Est un symbole

Que l’on rencontre

Souvent dans des rêves

De garçon et: il représente

L’énergie qui permet de s’élever,

D’aller conquérir autres horizons.

Car c’est le symbole du courage,

De la curiosité, et de l’action,

De la rapidité, de l’efficacité,

Ainsi  qu’ouverture  d’esprit

Et d’un besoin de découvrir

Le monde qui nous entoure.

psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/fusee

.

.

Fond

.

Évocation 

.

976 6

.

Une fusée,  avec propulseurs, montera

Droit à la verticale :

Jusqu’où peut-elle aller afin d’accomplir

Une partie de son destin.

 .

Symbolique 

 .

Hergé,

Étant féru

Des  sciences,

À   empreint   son

Œuvre hyperréaliste,

Et tout particulièrement

Aventure lunaire de Tintin.

Sa  fusée lunaire  décorée

D’un damier rouge et blanc

Est devenue un véritable

Symbole non seulement

De l’œuvre d’Hergé,

Mais aussi de la

Bande dessinée.

tintinomania.com/

tintin-pdf-fusees

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Pour aller vite et aller loin,

Explorer d’Univers, confins

Rien de mieux que la fusée,

À condition d’en revenir !

Lors nous dirons navette

Pour bien vous rassurer

Mais  attention à ne pas

Prendre moyen pout but.

 .

.

S’élever jusqu’au plus haut

.

Scénario 

.

Un grand destin pour certains et déshumanisant pour d’autres.

S’élever quand on est mort est improbable si on pourrit sous terre.

On peut s’éviter, retarder un mauvais sort en érigeant des défenses !

.

Visuels et textuels  >>

955 – Que reste-t-il de gratuit dans la vie !

Visuels et textuels >>

.

« Gratuit »

Un mot vide

Un mot…valise,

Un mot … gratuit :

Reste en l’air, encore.

Déjà, l’eau est payante ;

Accès la mer, prix argent.

L’école gratuite en principe

La liberté, aussi, sans parole.

Nouveau Ministère temps libre

Recrute des fonctionnaires zélés

Afin de s’appliquer,    à lui-même,

Règles d’usages, qu’il fait adopter,

En utilisant mieux son temps libre,

Pour éviter un possible «burn out».

Question simple sans réponse à dire

Car mis à part l’air que je … respire,

Et le sommeil  qui me gagne la nuit,

Faut chercher loin dans mon esprit,

Ce que je ne paie pas et me réussit :

L’éducation de mes enfants en des écoles,

L’usage des routes, et ponts et chaussées.

.

Oui, en apparence et non en réalité,

Car  je paie impôts, taxes, et oboles,

Par ci, par-là, parfois … arbitraires,

En maison, dont  suis propriétaire.

.

Attends tu oublies, le soleil, la mer,

Le droit d’être une mère et un père,

Tu oublies tes amis,  qui t’ont choisi,

Le droit de contester en démocratie,

De donner  de sa personne bénévole,

Profiter de sa santé, retraite pactole.

 .

Oui mais les deux derniers, on paie :

Justes redistributions de la monnaie,

Tant et si bien que rien n’est  gratuit :

Si en plein air … plein soleil, notre vie

Est agréable lors week-end…vacances,

Le reste du temps, enfermés, on pense

Que la vie est bien trop injuste d’avoir à payer

La santé, chômage, retraite, le management !

.

Si c’est cela «l’égalité réelle» en société,

La gratuité, hors économie de marché :

Payez et, peut-être, après … remboursé.

Mais de quoi pourrais-je m’en plaindre,

Du repos, je n’ai plus à m’en restreindre,

Seules activités, qui me soient garanties,

Dormir, rêver, penser, écrire … imaginer.

Autant dire, choses  qui ne servent à rien,

Purement gratuites et purement inutiles !

.

Attendez ce raisonnement est trop facile :

Chacun sait, l’acte gratuit n’existe en fait,

Il y a toujours un intérêt à ce que l’on fait,

La gratuité vise moins l’autre que son bien.

.

.

Extensions

.

Mais de quoi pourrais-je m’en plaindre,

J’ai beaucoup de temps libre en retraite.

Du repos, je n’ai plus à m’en restreindre,

De retravailler, je deviendrais un traitre.

Les seules activités, qui me soient garanties

Désormais, dormir, rêver, penser, écrire, imaginer.

Autant dire des choses qui ne servent à rien  ou qui

Seront purement gratuites.

Attendez : ce raisonnement

Est trop facile,  chacun sait,

L’acte gratuit … n’existe pas,

Il y aura toujours en fait un intérêt à ce que l’on fait.

Gratuité vise moins l’autre que son bien et soi-même.

Seule chose gratuite, amour !

D’ailleurs, dès  qu’on  le paie,

Il ne vient plus, il ne tient plus,

Il  ne  vous  appartient  plus, et

Plus on lui sacrifiera son argent

Il vous quitte sans ménagement,

Et même sans dédommagement.

.

Il n’y a rien de «gratuit» dans la vie,

Quelqu’un, quelque service, le paie.

Gratuit : je paie  de ma personne !

Ah, j’oubliais : l’air, le soleil, l’est,

Mais la pollution et le virus aussi.

Web est gratuit… mais pas forfait

Ni ordinateur, ni services payants

Entrée gratuite mais sortie payante

Le gratuit n’est que piège, que mythe.

.

La notion de gratuité est ambiguë

En outre, certains diront : galvaudée.

Rien  n’est vraiment  tout à fait gratuit :

Quelqu’un assume le coût, même minimal,

C’est juste que bénéficiaire paie pas de prix.

.

On dit que l’accès, l’usage d’Internet sont gratuits

En principe oui, mais en réalité, annonceurs payent

Il en est de même pour les écoles, pour les transports,

À travers nos impôts, nous contribuons à leur gratuité.

.

.

955 – Calligramme

.

« Gratuit »

Un mot vide

Un mot…valise,

Un mot … gratuit :

Reste en l’air, encore.

Déjà, l’eau est payante ;

Accès la mer, prix argent.

L’école gratuite en principe

La liberté, aussi, sans parole.

Nouveau Ministère temps libre

Recrute des fonctionnaires zélés

Afin de s’appliquer,    à lui-même,

Règles d’usages, qu’il fait adopter,

En utilisant mieux son temps libre,

Pour éviter un possible «burn out».

Question simple sans réponse à dire

Car mis à part l’air que je … respire,

Et le sommeil  qui me gagne la nuit,

Faut chercher loin dans mon esprit,

Ce que je ne paie pas et me réussit :

L’éducation de mes enfants en des écoles,

L’usage des routes, et ponts et chaussées.

Q U E   R E S T E – T – IL D E

Oui, en apparence et non en réalité,

Car  je paie impôts, taxes, et oboles,

Par ci, par-là, parfois … arbitraires,

En maison, dont  suis propriétaire.

.

Attends tu oublies, le soleil, la mer,

Le droit d’être une mère et un père,

Tu oublies tes amis,  qui t’ont choisi,

Le droit de contester en démocratie,

De donner  de sa personne bénévole,

Profiter de sa santé, retraite pactole.

 .

Oui mais les deux derniers, on paie :

Justes redistributions de la monnaie,

Tant et si bien que rien n’est  gratuit :

Si en plein air … plein soleil, notre vie

Est agréable lors week-end…vacances,

Le reste du temps, enfermés, on pense

Que la vie est bien trop injuste d’avoir à payer

La santé, chômage, retraite, le management !

G R A T U I T  D A N S  L A V I E !  

Si c’est cela «l’égalité réelle» en société,

La gratuité, hors économie de marché :

Payez et, peut-être, après … remboursé.

Mais de quoi pourrais-je m’en plaindre,

Du repos, je n’ai plus à m’en restreindre,

Seules activités, qui me soient garanties,

Dormir, rêver, penser, écrire … imaginer.

Autant dire, choses  qui ne servent à rien,

Purement gratuites et purement inutiles !

.

Attendez ce raisonnement est trop facile :

Chacun sait, l’acte gratuit n’existe en fait,

Il y a toujours un intérêt à ce que l’on fait,

La gratuité vise moins l’autre que son bien.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

955 4

.

La lumière du ciel est gratuite

Mais parfois aussi, électrique 

Un phare en est le témoin

S’il s’éclaire, de jour !

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Parmi les services gratuits,

Lumières  des phares et balises

Sans  lesquels,  toutes navigations

En mer seraient plus dangereuses.

 .

Symbolique 

 .

L’opposition lumière-ténèbres

Constitue un symbole universel.

Pour en esquisser l’enjeu symbolique,

On peut introduire trois grandes acceptions

De la lumière sur le plan de l’imaginaire.

La lumière-séparation, orientation,

Et   la   lumière-transformation.

.

Ces trois aspects de la lumière

Comme symbole se définissent

Par rapport à trois altérités

Ou trois formes de ténèbres,

Soit, respectivement : l’abîme ;

L’obscurité ; l’ombre et l’opacité.

universalis.fr/encyclopedie/lumiere-et-tenebres

.

.

Fond

.

Évocation 

.

955 6

.

Parmi les services gratuits,

Lumières  des phares et balises

Sans  lesquels,  toutes navigations

En mer seraient plus dangereuses.

 .

 Symbolique 

 .

La gratuité est,

En économie, un concept

Qui recouvre le fait qu’un bien

Ou un service, pourra être obtenu

Sans aucune contrepartie apparente,

Et en particulier  d’ordre pécunier

C’est bien le cas de ce site :

«Éclats           d’existences»

Qui  propose  des contenus

Textuels et imagés gratuits.

Mais il n’e sera pas  le seul,

Loin s’en faut, sur Internet.

.

Il existe une version papier

Mais impression a un prix !

 .


.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Seul l’amour, le  sourire, le don, sont gratuits,

 .

.

 Lors des fois payant et cher !

.

 Scénario

.

Câlins sont gratuits mais pas avec n’importe qui, n’importe où.

L’école laïque de la république est gratuite depuis Jules Ferry.

Certaines connexions internet avec le Wifi  restent gratuites.

.

Visuels et textuels >>