1095 – L’instant hypnagogique !

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.

Hypnagogique ou somnolence

Précédent le sommeil  ou  l’éveil,

Profitant de la baisse  de vigilance

Pour fleurir rêverie qui émerveille.

C’est, à cet instant-là,  à son réveil,

Qu’on se rappelle  son dernier rêve,

Venant d’être achevé,  qui  poursuit

Mêlant allègrement fantasme, réalité

Instant qui conditionnant sa journée,

Combien d’auteurs s’en seront servis

Comme clé pour trouver  leurs idées,

Qu’ils n’auraient, éveillés,  endormis.

 

On sait que l’œil  est : appareil photo,

Et l’oreille est un  détecteur de mots,

Entre image,  sons, réalité présente,

S’évanouit, s’éclipse en hypnagogie.

Vous entends, même je vous vois

 Puis soudain, instant,  plus rien

Autre que fond sonore,    visuel

Qui ne me dit, ne traduit rien.

 

Entre l’éveil   et  le  sommeil,   

Je ferme porte et fenêtres

L’une après l’autre…soir

S’installe, tapis volant,

Me porte  endormant

Fenêtre  des …  sens.

Si   je   vous  quitte,

Corps,  seul,  existe,

Et l’univers consiste

En rêve image illicite,

Qui s’imposeront à moi,

De plain-pied, plein droit.

 

Enfermé en lieu  très secret

Où je puisse être  je m’imagine

Ailleurs, et vis une tout autre vie

Où l’espace et le temps, sont infinis,

Jusqu’à ce que  je me réveille à l’instant,

 

Où mon réveil sonne : il est grand temps

De revenir, à ce que j’étais, précédemment,

Avec un petit quelque chose qui aura changé :

Impression d’avoir résolu  un problème urgent,

Lors on a passé  la veille, à vouloir  le solutionner.

 

Réveil instant hypnagogique fonctionne à l’envers

Il nous sort, du sommeil, de cauchemar, de rêve,

Nous refait toucher du  doigt bribes des réalités

Comme lampe allumant en nous instantanés. 

.

.

Extensions

 .

L’instant  dit… hypnagogique

N’est ni l’éveil ni le sommeil

Mais, no-man-land, le long

D’une   frontière,   gardée,

D’un  côté,  par  le flot  de

Sensations  externes,  qui

Alimentent l’état de veille

Et, de  l’autre,  le  flux  de

Proprioceptions internes

Qui nourrissent, tiennent

Notre  état  de  sommeil.

Un  instant  merveilleux,

Comme   une  télépathie,

La téléportation qui nous

Ouvre des horizons étranges,

Où nous jouons un rôle qui décharge

Toutes nos pulsions restées en frustration.

.

Être entre deux, entre deux états, entre  deux eaux,

Pour, ensuite, se projeter, comme entre ciel et terre,

Sur un tapis volant, déroulant  ses rêves  récurrents,

Plus tout à fait éveillé, pas encore endormi  profond,

Comme sas pour plonger en sommeil, pour en sortir.

.

On appelle mélatonine, hormone du sommeil,

Tout comme la sérotonine : la pilule du bonheur

Créant sentiment de stabilité, bien-être, de plaisir.

.

La mélatonine peut tenir le rôle du marchand de sable

Dans un remake moléculaire de « Bonne nuit les petits » 

Le soir venu, la mélatonine facilite notre endormissement.

.

On lui prêtera d’autres superpouvoirs mais ne rêvons pas !

Il lui faudra certaines conditions afin  qu’elle fonctionne :

Absence de lumière, calme, position allongée, détendue.

.

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1095 – Calligramme

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Hypnagogique ou som   I  nolence

Précédent le sommeil    N  ou l’éveil,

Profitant de la baisse   S  de vigilance

Pour fleurir rêverie     T qui émerveille.

C’est à cet instant-là     A      à son réveil,

Qu’on se rappelle son      N     dernier rêve

Venant d’être achevé qui  T       se poursuit

Mêlant allègrement fan     *    tasme, réalité

Instant qui condition     H    nant sa journée.

Combien d’auteurs      Y      s’en seront servis

Comme clé pour        P    trouver  leurs idées,

Qu’ils n’auraient,     N      éveillés,  endormis.

On sait que l’œil      A    est : appareil photo,

Et l’oreille est un     G    détecteur de mots,

Entre image,  sons,   O    réalité présente,

S’évanouit, s’éclipse   G  en hypnagogie.

Vous entends, même   I     je vous vois

 Puis soudain, instant,   Q     plus rien

Autre que fond sonore,   U    visuel

Qui ne me dit, ne traduit  E rien.

Entre l’éveil   et  le  sommeil,   

Je ferme porte et fenêtres

L’une après l’autre…soir

S’installe, tapis volant,

Me porte  endormant

Fenêtre  des …  sens.

Si   je   vous  quitte,

Corps,  seul,  existe,

Et l’univers consiste

En rêve image illicite,

Qui s’imposeront à moi,

De plain-pied,   plein droit.

Enfermé en lieu   É   très secret

Où je puisse être  V   je m’imagine

Ailleurs, et vis    E  une tout autre vie

Où l’espace et    I  le temps, sont infinis,

Jusqu’à ce que   L    je me réveille à l’instant

Où mon réveil    \     sonne : il est grand temps

De revenir, à    S    ce que j’étais, précédemment,

Avec un petit   O  quelque chose qui aura changé :

Impression d’   M  avoir résolu  un problème urgent,

Lors on a passé  M   la veille, à vouloir  le solutionner.

Réveil instant hyp  E   nagogique fonctionne à l’envers

Il nous sort, du som  I   meil, de cauchemar, de rêve,

Nous refait toucher du  L  doigt bribes des réalités

Comme lampe allumant en nous instantanés. 

.

.

Forme

.

Réduction

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.

Flacon   de   parfum 

Dont   la   senteur  serait

 Propice à l’hypnagogie,

Ou sommeil semi-conscient

 .

(forme creuse, rimes mixtes,

le fond s’accorde à la forme)

 .

Le parfum est une senteur enivrante,

l’inconscient,  une puissance désirante,

lors de sentir ce type de parfum au réveil

nous mettra en état appelé hypnagogique

.

.

Forme

.

Évocation 

.

1095 4

.

Flacon  de parfum strié  blanc et rouge

 Et en spirale autour :

Illusion optique de l’instant hypnagogique

Entre éveil et sommeil.

.

Symbolique de forme

 .

Classiquement, un parfum

Se décrit par des notes olfactives

Qui se différencient en notes de tête,

Celles liées  à la  première impression

Olfactive et qui sont les plus volatiles,

Notes de cœur (celles qui constituent

Le cœur du parfum et demeurent

Pendant plusieurs heures,

Et enfin notes de fond

Celles qui persistent longtemps

Après que le parfum a été vaporisé

Et peuvent rester pendant des

Mois sur quelque vêtement.

Wikipédia : parfum

.

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Fond

.

Évocation 

.

1095 6

.

Phase préparatoire, tête sur un coude

Pour faire une bonne sieste

Par entrée instant hypnagogique

Entre éveil et sommeil.

.

Symbolique 

Etat étrange et fascinant,

Caractérisé  par des visions

Similaires  aux rêves  et  aux

Expériences, dites sensorielles,

Inhabituelles, situé à la frontière

De la pleine conscience et du repos.

.

Psychologue nomme hypnagogie,

Mais les artistes s’en servaient déjà

Et depuis des siècles, pour y puiser

Certaines de leurs meilleures idées.

.

L’artiste  surréaliste  Salvador Dalí

L’a qualifié de « sommeil avec une clé »

Et l’utilisait comme source d’inspiration

Créative pour bon nombre de ses peintures.

Modifié, source : lescheminsdelenergie.com/

l-hypnagogie-l-etat-de-semi-conscience

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Parfum permet de créer des conditions

 propices au sommeil dès lors qu’on se trouve

Enveloppé d’une odeur rassurante qu’on connaît.

Il en est de même pour le réveil,  en sens inverse,

Parfum très fort  nous stimulera notre cerveau.

Si vous voulez l’expérimenter, un hypnotiseur

Il vous raconte une histoire pour endormir

Il compte très fort jusqu’à trois pour…

.

.

Instant bascule en sommeil

.

Scénario

.

Ce court instant entre l’éveil et le sommeil,

suivi de rêveries fantasques et rêves insolites,

si ce n’est pas hallucinatoire sur un tapis volant.

 .

Visuels et textuels  >>

1094 – Faire le vide autour de soi !

Visuels et textuels  >>

.

Faire le vide est impossible

Vrai que la Nature en a horreur

Elle se remplit et bien de partout,

Bien que cela ne soit qu’une image.

.

Faire le vide, c’est nettoyer

Ses idées blanches, idées noires

Les capter, trier, voire, les éliminer,

De stocks nouveaux anciens souvenirs.

.

Faire le vide, c’est s’isoler de tout

Peu importe où, en chambre ou nature,

Pour ne plus voir, ne plus entendre du tout,

Afin de pouvoir repartir avec belle âme… pure.

.

Faire le vide autour de soi,

Faire le vide chez soi…en soi,

S’allonger sur une chaise longue,

Sur terrasse jardin, sous beau soleil,

Et ne plus entendre que le bruissement

Des feuilles dans les arbres vus à l’envers

Entrecoupé par diverses mélodies d’oiseaux

Qui vous bercent l’oreille et charment le cœur.

.

Faire le vide autour de soi,

Le vide hors de chez soi, en soi,

Marcher le long d’une grève calme

Comme sentier du tour d’ile en brume

Et ne plus entendre que clapotis de l’eau,

Accompagné des chants des galets arrondis,

Qui vous inspire de quelque fantôme tourment

La crainte de rencontrer, revenant, au tournant !

.

Faire le vide autour de soi,

Le vide d’une rythmique en soi,

Au milieu de foule assistant concert

De rock, ou de folk, ou de rap, ou disco

Ne plus entendre   qu’un seul instrument,

Qui bat la mesure, dont portée notes durent,

En votre tête, comme cette chanson qui entête,

Sans que vous deviniez d’où elle provient en fait.

.

Faire le vide autour de soi,

Le vide lors d’un repas chez soi

Lors le débat familial bat son plein

Que l’on vous parle de tout et de rien

Et n’entendre que le son  de petite voix

D’enfant qui, à l’autre bout, vous regarde

Et qui vous dit par  un petit geste : je t’aime

Comme trop plein remplissant un vide autour.

.

.

Extensions

 .

Faire le vide autour de soi,

Sidéral quand on est au cœur

D’une dispute dont on est prétexte

Pour régler ses comptes, pas le sien,

Pour  n’entendre  que  le  murmure

D’une maman chantant berceuse,

À faire venir marchand de sable

Vous fermant les yeux plein

Des rêves, vous habitant,

La nuit jusqu’au matin.

.

Faire  le vide, intégral,

Lors  un orage  gronde,

Tonnerre éclate, zébrant

L’air d’éclairs fulgurants,

Pour  mettre  sa  tête  sous

L’oreiller, et ne plus entendre

Qu’un bref bruit étouffé comme

Si l’orage était hors de portée et

Se dire que quand il sera passé,

On pourra sortir la tête haute

De refuge improvisé, courir,

Vers autre fenêtre éclairée.

.

 Faire le vide, autant autour qu’en soi, est impossible.

Il s’agit donc d’un vide relatif d’abaissement sensible.

Néanmoins, le calme, le repos, un laisser-aller  certain,

Ne peut qu’y contribuer et lors, peu à peu, on y parvient

Il ne s’agit pas de rêverie, ni d’hypnagogie, ni de sommeil

Il s’agit tout simplement de se fermer les yeux et les oreilles

Et de ne plus penser à rien, de prendre tout comme ça vient !

Certains y parviennent comme en un rite de posture, attitude,

D’autres s’angoissent, dans trop de silence, ou trop de solitude.

.

Le vide est en réalité un mot creux,

Il n’y a rien dedans,  il n’existe pas :

La matière est connue pleine de vide

Et le vide est rempli … d’antimatière,

C’est le serpent qui se mord la queue.

.

Si on dit je sens comme un vide en moi

Est-ce qu’on le dit au sens propre, figuré

Autour de moi me parait être plus simple

Je ferme les yeux, oreilles : le compte y est

Sauf pour les vibrations lourdes et le cœur.

.

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1094 – Calligramme

 .

F A I R E    L E   V I DE

Faire le vide est impossible

Vrai que la Nature en a horreur

Elle se remplit et bien de partout,

Bien que cela ne soit qu’une image.

.

Faire le vide, c’est nettoyer

Ses idées blanches, idées noires

Les capter, trier, voire, les éliminer,

De stocks nouveaux anciens souvenirs.

.

Faire le vide, c’est s’isoler de tout

Peu importe où, en chambre ou nature,

Pour ne plus voir, ne plus entendre du tout,

Afin de pouvoir repartir avec belle âme… pure.

.

Faire le vide autour de soi,

Faire le vide chez soi…en soi,

S’allonger sur une chaise longue,

Sur terrasse jardin, sous beau soleil,

Et ne plus entendre que le bruissement

Des feuilles dans les arbres vus à l’envers

Entrecoupé par diverses mélodies d’oiseaux

Qui vous bercent l’oreille et charment le cœur.

.

Faire le vide autour de soi,

Le vide hors de chez soi, en soi,

Marcher le long d’une grève calme

Comme sentier du tour d’ile en brume

Et ne plus entendre que clapotis de l’eau,

Accompagné des chants des galets arrondis,

Qui vous inspire de quelque fantôme tourment

La crainte de rencontrer, revenant, au tournant !

.

Faire le vide autour de soi,

Le vide d’une rythmique en soi,

Au milieu de foule assistant concert

De rock, ou de folk, ou de rap, ou disco

Ne plus entendre   qu’un seul instrument,

Qui bat la mesure, dont portée notes durent,

En votre tête, comme cette chanson qui entête,

Sans que vous deviniez d’où elle provient en fait.

.

Faire le vide autour de soi,

Le vide lors d’un repas chez soi

Lors le débat familial bat son plein

Que l’on vous parle de tout et de rien

Et n’entendre que le son  de petite voix

D’enfant qui, à l’autre bout, vous regarde

Et qui vous dit par  un petit geste : je t’aime

Comme trop plein remplissant un vide autour.

A   U   T   O   U   R      D   E     S   O   I !  

.

.

Forme

.

Réduction

.

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Évocation

.

1094 4

.

Un temple bouddhiste

À sept  étages  mais  est-il

Chinois, japonais, indien

 Qui le sait, qui l’affirmera ?

.

(forme pleine, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme

.

Un temple évoquera en effet le besoin

de faire périodiquement le vide en soi,

et comme en lui-même il est assez vide

la forme aidera bien à atteindre le fond

.

Faire le vide durant sept fois de suite

Est d’être sûr d’y parvenir :

C’est mieux d’être en temple

Bouddhiste, tant c’est en sa nature.

.

Symbolique

 .

Pagodes,

Pavillons,

Monastères,

Temples japonais

Autels shinto bornent

Les paysages du Japon.

.

Quelles que soient les croyances, les lieux

De culte coexistent au pays de myriade de divinités.

Rien de plus normal car selon un adage populaire :

« Le Japonais naît shintoïste et meurt bouddhiste »

vivrelejapon.com/theme-temples-sanctuaires

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1094 6

.

Faire le vide durant sept fois de suite

Est d’être sûr d’y parvenir :

C’est mieux d’être en temple

Bouddhiste, tant c’est en sa nature.

.

Symbolique 

 .

Huit symboles apparaissent

Tout d’abord  en Inde  dans les

Cérémonies d’investiture royale.

Liste ancienne énumère : un trône,

Un svastika, une empreinte de main,

Un nœud et puis une urne aux trésors,

Une aiguière, et  un couple  de  poissons,

Un bol  couvert …  dans  le bouddhisme,

Ce sont : la conque, le parasol,  les poissons,

L’urne, la roue, la bannière, le lotus, le nœud.

Ils furent  offerts, par les devas,  au Bouddha,

À sa naissance, reconnaissance de «royauté».

Modifié, source : Wikipedia.org/wiki/Ashtamangala

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le vide appelle le vide

Le plein appelle le plein :

Y a-t-il là-dedans du divin

 Sinon de plus clair et limpide

Entre des temples, que choisir

Japonais, bouddhiste, chrétien,

Ou encore humaniste, cosmique.

Le vide de l’Univers est immense,

Aucune religion ne le compense !

 .

.

Faire le vide pour refaire le plein

.

Scénario  

.

Faire le vide autour de soi : question d’attractivité !

Faire le vide autour de soi, question de solitude !

Faire le vide, autour de soi, question de sensations !

 .

Visuels et textuels  >>

1093 – La douceur d’un rayon de soleil

Visuels et textuels  >>

.

Le soleil est une valeur sûre

Le soleil est une valeur pure

Chaleur gratuite, non fortuite

Lumière, éclatante, reposante

Lors on a dit cela on a tout dit

Que non, Dieu Soleil nous ravit

Autant esprit, âme, que le corps

Lors il s’en va, on lui dit : encore.

.

Idylle avec La lune nous réfléchit

La nôtre, compagne, compagnon,

À qui l’on ne sait jamais dire  non

Ou ombre, aussitôt, nous envahit

La douceur d’un rayon… de soleil

Caresse ma peau … toute en éveil,

.

Comme si plumes d’un bel oiseau

Chatouillaient pores de mon dos,

Sensations, montant au cerveau,

Déclenchent comme  avalanches

D’impressions, de ce pays, beau,

Où l’on se rapproche  des anges.

.

Entièrement gratuit… pain béni,

Tant soleil appartient  à chacun,

Et  à tout le monde, en bon ami,

Qui ne prend parti, pour les uns,

Oubliant les autres,  sans merci :

Sa lumière, elle-même, obscurcit

Toute pensée, qui ne se raffermit,

Que quand un sexe  s’est endormi.

.

Le soleil en aurait fait … divaguer

Plus d’un et plus d’une, en plage,

En dune, en  terrasse, pré-carré,

Avant d’être voilé, par un nuage

Apportant autre douceur suave,

Contre feu  de chaleur, sauvage,

.

Qui vous donne instant de répit

Après des pleines sueurs, au lit,

La douceur produit la rougeur,

Qui au sang, transmet l’ardeur,

Vous procure, comme vapeurs,

Et chasse toutes  peines, peurs.

.

Dès lors … l’ensemble du corps

Ne peut plus faire aucun effort,

Pour résister à cette… tentation

De remettre l’amour, en action,

Amour du bien-être… solitaire,

Avec le soleil,  pour partenaire,

.

Fini de penser et fini de braire,

Lui seul est là pour…satisfaire,

Moindre de vos désirs,  subtils,

Moindre de vos désirs, intimes,

D’instants précieux qui défilent,

Tant qu’ils se gardent en estime.

.

.

Extensions

 .

Douceur d’un rayon de soleil sur la peau nue,

Ressemble à une caresse tendre et bien venue.

Le soleil s’évertue, qu’on soit homme ou femme

À nous réchauffer et le corps et le cœur et l’âme,

Mais  attention, trop point n’en faut, expositions,

Il a son côté sombre et qui n’est pas dans l’ombre.

Un coup de soleil par ici, ou une insolation par-là,

Et, à force répétitions, provoque cancer de la peau,

Ami qui vous veut du bien, qui peut vous faire mal !

.

Un fin rayon de soleil dans une pièce sombre

Est comme un faisceau  lumineux en l’ombre

Comme un coup de projecteur sur la surface,

Où tout le reste autour s’estompe ou s’efface.

.

On appelle cela en théâtre et communication

Sortir de l’ombre pour être en pleine lumière

On est plus dans sa chambre on est sur scène

Moindre mouvement est capté comme signe.

.

Le premier rayon est tout naturel : du soleil !

Le second est complétement artificiel … irréel

Si j’adore le premier, le second, me fera peur :

Je ne me sens pas prêt à soutenir telles lueurs.

.

.

1093 – Calligramme

 .

                              LA DOUCEUR D’UN

Le soleil est une valeur sûre…………………………………………………..

Le soleil est une valeur pure,………………………………………………

Chaleur gratuite, non fortuite,………………………………….………

Lumière, éclatante, reposante :……………………………………

Lors on a dit cela on a tout dit…………………………………

Que non, Dieu Soleil nous ravit,……………………………

Autant l’esprit, l’âme que le corps…………………….

Lors il s’en va, on lui dit : encore !………………

Idylle, avec La lune, nous  réfléchit……….

 La nôtre, compagne et compagnon, ….

À qui l’on ne sait jamais dire  non…

Ou ombre aussitôt nous envahit….

  La douceur d’un rayon … de soleil

    Caresse ma peau … toute en éveil,

      Comme si plumes d’un bel oiseau

         Chatouillaient pores de mon dos.

            Sensations, montant au cerveau,

              Déclenchent comme  avalanches

                 D’impressions, de ce pays, beau,

                   Où l’on se rapproche  des anges.

                       Entièrement gratuit… pain béni,

                          Tant soleil appartient  à chacun,

                            Et  à tout le monde, en bon ami,

                               Qui ne prend parti, pour les uns,

                                  Oubliant les autres,  sans merci :

                                     Sa lumière, elle-même, obscurcit

                                         Toute pensée, qui ne se raffermit,

                                             Que quand un sexe  s’est endormi.

                                               Le soleil en aurait fait … divaguer

                                               Plus d’un et plus d’une, en plage,

                                                 En dune, en  terrasse, pré-carré,

                                                   Avant d’être voilé, par un nuage

                                                     Apportant autre douceur suave,

                                                       Contre feu  de chaleur, sauvage,

                                                         Qui vous donne instant de répit

                                                           Après des pleines sueurs, au lit.

                                                             La douceur produit la rougeur,

                                                                Qui au sang, transmet l’ardeur,

                                                                   Vous procure, comme vapeurs,

                                                                      Et chasse toutes  peines, peurs.

                                                                       Dès lors … l’ensemble du corps

                                                                           Ne peut plus faire aucun effort,

                                                                              Pour résister à cette… tentation

                                                                                De remettre l’amour, en action.

                                                                                  Amour du bien-être… solitaire,

                                                                                   Avec le soleil,  pour partenaire,

                                                                                      Fini de penser et fini de braire,

                                                                                       Lui seul est là pour…satisfaire.

                                                                                          Moindre de vos désirs,  subtils,

                                                                                             Moindre de vos désirs, intimes,

                                                                                                 D’instants précieux qui défilent,

                                                                                                    Tant qu’ils se gardent en estime.

                                                                                      R A Y O N  D E  S O L E I L 

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1093 4

.

Un rayon de soleil

Qui se réfracte en angle

En verre, dit «cathédrale»

Produit lumière diaphane.

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Un rayon de soleil forme un faisceau,

Lumineux et intense :

S’il se réfracte, en l’eau ou autre surface,

Lumière devient oblique.

.

Symbolique 

 .

Souvent, le Soleil

Représente le pouvoir.

Cet astre donne la vie

Lors si le Soleil venait

À disparaître, même

Si  ses  rayons  ne

Nous parvenaient plus,

La vie s’éteindrait sur Terre,

D’où le symbole : donneur de vie.

.

En alchimie, le symbole  du Soleil  est

L’or est un cercle avec un point au centre.

Évoque intérieur, avec ce qui gravite autour.

.

Astronomie et astrologie, le symbole est le même.

Soleil est aussi employé par métaphore en poésie

Pour « jour, journée » et par analogie aux

Sens de « plein jour », de « vie publique »

Et de « grand homme » (Roi Soleil).

Source : rts.ch/découverte/sciences-et-

environnement/terre-et-espace/le-soleil

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un rayon de soleil forme un faisceau,

Lumineux et intense :

S’il se réfracte, en l’eau ou autre surface,

Lumière devient oblique.

Symbolique

 

La lumière traverse l’air

En suivant une certaine direction

Et alors se propageant en ligne droite.

Puis, au moment où elle entre en contact

Avec l’objet transparent, conserve trajectoire

En ligne droite, change brusquement de direction.

.

Enfin, un nouveau changement de direction intervient

Lorsque la lumière quitte l’objet transparent pour retourner

Dans l’air et lorsqu’elle se trouverait  dans un  milieu  homogène,

La lumière se propage en ligne droite. Lorsqu’elle change de milieu,

Ou bien lorsque le milieu n’est plus homogène, elle est alors déviée,

C’est le phénomène courant dénommé de réfraction.

superprof.fr/ressources/scolaire/dictionnaire/

action-de-devier-un-faisceau-lumineux.

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le rayon de soleil ne peut être qu’un bienfait,

En terme figuré, il représentera une embellie

Simple rayon de soleil, en chambre obscure,

Suffirait  à  représenter  le  monde extérieur,

.Comme favorable pendant toute une journée.

.

Il apporte avec lui énergie, lumière, douceur

Qui comme chacun sait, fait du bien au cœur

Et nous met dans des états seconds de rêverie

Que certains ont appelé du nom  hypnagogie

Semi conscience qui accompagne notre réveil

Et, parfois, conditionne tous nos états d’éveil.

 .

.

Un bain de soleil en amoureux

.

Scénario

.

Vue, pratiquée, appréciée par un homme,

vue, pratiquée et appréciée  par une femme,

et par deux copines, dormant durant bronzette.

 .

Visuels et textuels  >>

1092 – Le grand silence qui m’entoure

Visuels et textuels  >>

.

Le silence est, chacun sait,

Indispensable  à méditation,

Silence  autour  autant, en soi

Douce musique   de votre corps,

Envahissant entier, de l’intérieur,

Rythme flot calme de vos pensées.

.

Harmoniques vous créera telle bulle

Sensation  externe   deviendrait  nulle,

Lors l’écho du cœur, seul, vous parvient.

Et vous en oublieriez presque de respirer

Si complètement plongé  dans cette idée

Qui du stress vous repose de la journée.

 .

Ce grand silence, et qui m’entoure,

N’étoufferait pas bruits intérieurs

Et qui me jouent bien des tours

Lors je recherche un bonheur.

.

Il me protège et de l’extérieur,

De  nuit  tout comme  de  jour

Ou, il me rend les yeux, rieurs

Surtout, quand je fais l’amour !

 .

Bruit  se  transforme, chanteur,

Puis douce musique tout autour

Et  me réchauffe : sang  et cœur

Lorsque point d’orgue,  accourt.

 .

Harmoniques s’enchainent,

Et  me  libèrent, des  chaines,

Tout en peuplant les alentours,

D’ondes,  en autant de discours,

Berçant  mes oreilles, en mineur,

Rythmant paroles de troubadour

Ponctuée d’un silence  à  l’heure,

Où tout est luxe, calme, velours.

.

Silence et bruit sont états transitoires

Qui se renforcent ou qui se contrarient.

Et la minute de silence en vue d’honorer

La mémoire de quelqu’un qui est mort,

A une signification symbolique certes

Est message plus fort que discours.

.

.

Extensions

 .

Il y a aussi «luxe, calme et volupté»

Après l’amour,  pour Baudelaire

Mais on peut aussi le décliner

En  «luxe, calme et satiété»

Après dîner, ou bien encore

«Luxe, calme  et  discrétion»,

Toujours est-il que le silence est

Propice à des pensées intérieures,

Des rêveries, des fantasmes, de folies.

.

Le moindre bruit  deviendra susceptible

D’interprétations qui se transformeront en

Sons intérieurs, se poursuivent en symphonie.

Bruit du vent  qui passe, siffle à travers  la serrure,

Celui de feuilles du peuplier qui bougent sans s’arrêter,

Celui du coq qui chante, du chien qui aboie, il y en a etc.

.

Il y a une  grande différence  de traitement, entre les sons

Qu’on subit et ceux qu’on produit, et, qu’en plus, on aime.

Bruit de pas de sa bien-aimée, sur le plancher de l’escalier,

Agace les voisins, vous ravit, vous avertit  de  sa  proximité

Bientôt de sa présence dans l’intimité, et silence précédant

Qui précède la musique, c’est de la musique, comme suit.

.

Le silence existe dans la Nature … pleine, et, sauvage,

Hormis quelques bruits naturels et de cris d’animaux

Et dans des grottes, on peut même, en se concentrant,

Entendre son propre cœur battre et jusqu’à l’unisson !

Au point que, pour certains, ça en devient…angoissant.

Moi j’apprécie, surtout la nuit quand la mélodie secrète

Des étoiles, de notre  galaxie, bien au-delà,  de l’Univers,

Me parvient  en ondes faibles, et m’émerveille, à souhait,

À tel point que je me confonds en elle, en sa joie d’exister.

.

Le silence complet comme chacun le sait

Donne l’impression que le temps s’arrête

Tout comme le bleu d’un ciel…  sans vent

Crée l’impression que tout est immobile.

.

Lors les deux s’ajoutent, ça crée panique

Dans notre cerveau, qui s’interroge alors,

Si environnement est faux, irréel, disparu

Moment d’égarement où il plane sur l’air.

.

Silence qui précède tremblement de terre

Lors animaux, captant signaux, se taisent

Tandis que, chez nous, l’activité continue,

Comme si de rien n’était, aveugle, sourd.

.

.

Épilogue

.

Il y a, comme chacun  le sait :

Le bruit et le silence extérieur,

Le bruit et le silence intérieur :

Les deux peuvent nous affecter.

***

Pour se prémunir,  débarrasser

Des bruits  extérieurs … s’isoler

En un endroit  calme, inhabité,

Se mettre en position de repos.

***

Pour se prémunir, débarrasser

Des bruits intérieurs : méditer,

En prenant un thème, fil rouge,

Duquel l’on ne devra décrocher.

***

C’est plus facile à dire  qu’à faire,

Me direz-vous : avez bien raison,

On n’entre pas  en l’introspection,

Sans être dispo  pour ne rien faire.

***

Selon que l’on est un ours ou singe,

Le premier taciturne ; l’autre, agité,

On y parviendra plus vite, concentré

Il n’est pas question remue méninge.

***

C’est plus facile aussi, en congé, voyage,

S’il n’y a plus aucun souci, aucun tapage,

La vue et calme des iles exotiques ou non,

De tous sont connues pour cela, de renom.

***

Sons, bruits, que  je produis, sont  différents

De ceux  qui  me percutent, ceux que je subis,

Des airs mélodiques, doux, rythmes relaxants,

Nous élèvent vers bien être comme en paradis.

.

.

1092 – Calligramme

.

Le silence est, chacun sait,

Indispensable  à méditation,

Silence autour    * autant, en soi

Douce musique     L  de votre corps,

Envahissant entier  E      de l’intérieur,

Rythme flot calme     *      de vos pensées.

    G

Harmoniques vous     R     créera telle bulle

Sensation externe        A       deviendra nulle,

Lors l’écho  du cœur,    N   seul, vous parvient.

Et vous en oublieriez     D   presque de respirer

Si complètement plon    *       gé dans cette idée

Qui du stress vous re      *      pose de la journée.

    S

¤    Ce grand silence,      I      qui m’entoure,    ¤

¤¤    N’étoufferait pas      L  bruits intérieurs    ¤¤

¤¤¤    Et qui me jouent     E    bien des tours     ¤¤¤

 ¤¤¤¤    Lors je recherche   N      un bonheur,      ¤¤¤¤

¤¤¤¤     Il me protège et      C    de l’extérieur,      ¤¤¤¤

¤¤¤¤      De nuit    tout,        E   comme de jour      ¤¤¤¤

¤¤¤¤       Ou, il me rend        *     les yeux, rieurs      ¤¤¤¤

¤¤¤¤       Surtout, quand      Q    je fais l’amour !     ¤¤¤¤

    U  

¤¤¤¤       Le bruit se trans    I     forme, chanteur   ¤¤¤¤

 ¤¤¤¤      Puis douce musi     *    que tout autour    ¤¤¤¤

¤¤¤¤    Et me réchauffe     M     sang et cœur    ¤¤¤¤

¤¤¤   Lorsque point d’or  ‘      gue,  accourt.  ¤¤¤

     E

 Harmoniques    N s’enchainent,

Et me libèrent,      T     des chaines,

Tout en peuplant    O     les alentours,

D’ondes en autant    U         de discours,

Berçant mes oreilles   R            en mineur,

Rythmant paroles de    E             troubadour

Ponctuée d’un silence    *                   à l’heure,

Où tout est luxe, calme   *                  et velours.

.

*******************************************

******************************************

.

Silence et bruit sont états transitoires

Qui se renforcent ou qui se contrarient.

Et la minute de silence en vue d’honorer

La mémoire de quelqu’un qui est mort,

A une signification symbolique certes

Est message plus fort que discours.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.1092 4

.

Je ne sais si la forme ressemble

 À un singe ou un bien un  ours

Y a des humains  qui sont ours,

Et peu d’ours qui soit humain.

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

À vrai dire la forme ressemble plutôt

à un robot qu’à un ours ou un singe :

quoiqu’il en soit, loin d’un être humain

si bien que le fond diffère rade la forme

.

Il ressemble à un homme-singe,

Et voire un ours en pleine jungle.

C‘est sans doute à force de solitude

Qu’il demeure toujours silencieux !

 .

Symbolique 

 .

Le singe est un vrai primate

Présentant de fortes ressemblances

Avec l’homme : comme lui il symbolise

L’agilité, l’intelligence,  voire l’ingéniosité.

.

Lors, dans la mythologie égyptienne, le singe

Est associé au scribe car il note la parole de Ptah

Le dieu créateur puis  d’Anubis la déesse funéraire.

.

Aussi, il était considéré comme un magicien suprême,

Un artiste, un prestidigitateur tout à fait capable de lire

Les plus mystérieux, les plus complexes  des hiéroglyphes.

1001symboles.net/symbole/sens-de-singe

.


.

Fond

 .

Évocation

.

1092 6

.

Il ressemble à un homme-singe,

Et voire un ours en pleine jungle.

C‘est sans doute à force de solitude

Qu’il demeure toujours silencieux !

 

Symbolique 

 

L’ours fut considéré

Comme un double de l’homme,

Un ancêtre tutélaire, un symbole

De puissance, de renouveau,

Du passage des saisons,

Et même de royauté

Puisqu’il fut longtemps

Symbole de protection en Chine.

L’ours est surtout le symbole de la

Transition entre la pulsion animale

Et la maîtrise humaine : il est le

Symbole  de  la  maîtrise  des

Instincts et de la bestialité.

Il est donc celui qui prépare

La paix, en corrigeant, en

Premier lieu ses propres excès.

Source : guillaumedoucere.

canalblog.com/archives

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le singe est plutôt bruyant en pleine nature

Tandis que l’ours est plutôt du genre discret

Chacun d’eux interprètera silences et bruits

En signaux de calme ou danger potentiel !

En symbolisme, on ne peut les associer,

Bien que chacun ait lien avec l’homme

Le silence et le bruit qui les entoure.

 .

.

De l’homme, au singe, à l’ours 

.

Scénario  

.

Grands espaces instaurent grand silence environnant,

îles désertes, exotiques, tout autant, mais touristiques,

où lors j’entends mon cœur battre comme un tambour.

.

Visuels et textuels  >>

1091 – Silence complet autour, hormis esprit

Visuels et textuels >>

.

Le silence complet est

Propice aux projections

Diverses et envahissantes,

Et voire saturant son esprit.

.

On pense à tout, on pense à rien

À des idées, et voire, à des images,

Défilent, sans aucun lien entre elles.

.

Dans ces états, appelés hypnagogiques,

Entre la fin du sommeil et le début d’éveil

S’entremêlent, se confrontent,  à merveille :

L’inconscient se détend avec sa raison logique

.

Silence complet autour   Tout y passe : programme

.

Hormis en mon esprit       De la vieille et d’aujourd’hui,

.

Sept heures et je viens       Le moindre de mes problèmes

.

De me réveiller, au lit,         Avec le moindre de mes soucis

.

C’est fou je gamberge,            Parfois,  j’en pleure, ou, parfois

.

Vrai, on ne m’a rien dit.           Je tempête,  pour finir,  j’en rie.

.

Il n’y a pas un bruit dans          L’instant  réveil,  n’a rien  à voir

.

La maison, chat dort aussi,       Avec celui du profond sommeil

.

J’aime cet instant où tout est      L’entrée en état de somnolence

.

Suspendu, et puis, s’évanouit       N’est pas état  de  grande veille,

.

Où mes pensées les plus folles      Tout se relâche, tout se détend

Finissent par pousser  leur cri.       Et, soudain, tout se renouvelle.

.

J’ai rêvé, cette nuit, d’autre vie       Silence  du  petit  matin, au lit,

.

Et  d’un destin, plus personnel,      Est  une vraie, pure, merveille,

.

Où fantasmes et cauchemars et      Nouveau jour se lève pour moi

.

Où les projections s’entremêlent    Et dès lors  rien ne sera pareil,

.

Jusqu’à ce que fin me paraisse       Le tout, en un cycle  des jours

.

Bien douce, et moins cruelle.         Qui me parait être perpétuel.

.

.

Extensions

 .

Silence complet autour de moi,

Sauf en mon esprit qui ne s’arrête pas,

Qui ne prend de repos, sauf à être débranché

Mais là je serais mort, je crois que j’aurais tort :

Pur esprit, je ne le suis, du moins pas encore.

Le silence complet est lié à un manque de

Sensations externes mais non internes :

Toutefois, il y a,  et  il y aura, toujours,

Comme dans les confins  de l’Univers,

Un bruit de fond,  dans  mon cerveau.

Mon cerveau ne fait pas de bruit mais

Il ne peut  s’en passer : simplement, je

Ne l’entends pas  parce qu’il m’écoute !

 .

Le silence extérieur ne suffit pas à établir l’intérieur

S’il y a, bien sûr, une certaine corrélation entre eux,

Il n’y a pas d’automaticité comme un «On» et «Off»

On sait que le cerveau n’arrête jamais d’être stimulé

Si ce n’est de l’extérieur, par remaniements internes

Même durant méditation, et même durant sommeil,

Cerveau poursuit  son travail  comme en autre éveil !

Il est bien connu que nos oreilles n’ont pas de clapet,

Lors fermer ceux du voisinage, n’y pensez même pas.

 .

On sait que le cerveau ne dormira que d’un œil

Pour ne pas dire, ici, lors silence : d’une oreille !

L’esprit fonctionnerait au moment du plein éveil,

Sur un mixte de stimulations internes et externes.

.

On intègre parfois la sonnerie du réveil en son rêve

Lors on vient au travail, on invoque panne d’oreiller

Ça prend une dois, deux fois, trois fois, puis au-delà,

C’est comme cette l’histoire d’enfant qui crie au loup.

.

.

1091 – Calligramme

.

Le silence complet est

Propice aux projections

Diverses et envahissantes,

Et voire saturant son esprit.

.

On pense à tout, on pense à rien

À des idées, et voire, à des images,

Défilent, sans aucun lien entre elles.

.

Dans ces états, appelés hypnagogiques,

Entre la fin du sommeil et le début d’éveil

S’entremêlent, se confrontent,  à merveille :

L’inconscient se détend avec sa raison logique

.

Silence complet autour    #    #   Tout y passe : programme

.

Hormis en mon esprit    #       #   De la vieille et d’aujourd’hui,

.

Sept heures et je viens    S         H   Le moindre de mes problèmes

.

De me réveiller, au lit,     I          O     Avec le moindre de mes soucis

.

C’est fou je gamberge,       L           R      Parfois, j’en pleure, ou, parfois

.

Vrai, on ne m’a rien dit.       E           M      Je tempête, pour finir, j’en rie.

.

Il n’y a pas un bruit dans        N           I      L’instant  réveil  n’a rien à voir

.

La maison, chat dort aussi,       C           S     Avec celui du profond sommeil

.

J’aime cet instant où tout est     E           #     L’entrée en état de somnolence

.

Suspendu, et puis, s’évanouit      #           L     N’est pas état de grande veille,

.

Où mes pensées les plus folles      C           ‘      Tout se relâche, tout se détend

.

Finissent par pousser  leur cri.     O           E      Et, soudain, tout se renouvelle.

.

J’ai rêvé, cette nuit, d’autre vie    M           S      Silence  du  petit matin, au lit,

.

Et  d’un destin, plus personnel,     P           P      Est une vraie, pure, merveille,

.

Où fantasmes et cauchemars et     L          R     Nouveau jour se lève pour moi

.

Où les projections s’entremêlent   E          I     Et dès lors  rien ne sera pareil,

.

Jusqu’à ce que fin me paraisse      E         T      Le tout, en un cycle  des jours

.

Bien douce, et moins cruelle.         #         #      Qui me parait être perpétuel.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1091 4

.

Une forme de manteau

Avec rabat et suspendu

À un crochet au mur,

Pensée fantôme ?

.

(forme stylisée, rimes libres,

le fond s’approche de forme)

.

À peine aurai-je mis le col de mon manteau,

Appliqué  fort autour de ma tête,

J’entends moins tous les bruits extérieurs :

De ma pensée intérieure, seuls.

.

Symbolique 

 .

Notre manteau

Nous protège  bien

Du froid et de la pluie,

De la nudité, et de nombre

D’agressions  extérieures, telles

Que le bruit, et voire la poussière.

.

Il symbolise un mécanisme mental

Qui nous protègerait des souffrances.

Les froids peuvent représenter les

Comportements froids des gens,

Distants, silencieux, qui blessent.

.

Si l’on rêve de mettre un manteau,

C’est que l’on manque, en ce moment,

De chaleur affective ou que l’on se sent

Vulnérable  aux diverses  stimulations,

Et  ce, tant  intérieures  qu’extérieures.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1091 6

.

À peine aurai-je mis le col de mon manteau,

Appliqué  fort autour de ma tête,

J’entends moins tous les bruits extérieurs :

De ma pensée intérieure, seuls.

.

Symbolique 

.

Au sens large, la pensée

Est une  activité  psychique,

Consciente dans son ensemble,

Qui recouvre tous processus par

Lesquels  sont élaborés, en réponse

À toutes perceptions venues des sens,

Des images, des sensations ou internes

Tels que des concepts  que  l’être humain

Associera  pour apprendre, créer  et  agir.

C’est  aussi, une  représentation  psychique,

Ensemble d’idées étant propres à un individu,

Ou à un groupe, une façon de juger, une opinion

Un trait de caractère, comme pensée rigoureuse !

fr.wikipedia.org/wiki/Pensée

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un manteau nous protège de quelque chose

Le plus souvent du froid pour lequel il est fait

Mais parfois aussi, il cacherait  quelque chose

Qu’on donne ou non à voir, en vérité ou nudité

Parfois, il fait silence sur ce qui nous dérange :

On dira alors qu’il est caché «sous le manteau»

Mais il pourra aussi nous évoquer le fantôme

De quelqu’un qu’on a connu, qui l’a porté.

 .

.

Posture, silence, méditation

.

Scénario

.

Silence complet autour,

hormis mon chat qui ronronne

et les bruits familiers ou du voisinage.

 .

Visuels et textuels >>

1090 – Mille bruits, mille images, sensations !

Visuels et textuels >>

.

Bruits, images  et sensations

Donnent  impression de vivre

Et, à fond,  toutes ses actions,

Et pourtant,  me rendent ivre,

D’être, toujours, à  saturation

Avec l’envie de stop  et encore,

Comme si, d’une  telle drogue,

Je ne pourrais plus me passer

 .

Jusqu’à  la  fin, mon attention

Baisse, tout devient cacophonie

Et kaléidoscope, images, défilant

À toute vitesse ou sans perception

Autre qu’impression que je me noie

En océan de sensations, me broyant,

En tous cas, je suis incapable d’écrire

Pour composer des textes faisant sens.

.

Mille bruits, mille images, sensations,

Des jours, m’assaillent, avec émotions,

Bien dormi, bien réveillé et frais dispo,

J’en capte un peu, beaucoup… de trop.

.

Mille bruits, mille images… sensations,

Font que, en mon cerveau, se brouillent,

Tous mes programmes d’interprétations

À tel point  que  ma bouche  en bafouille.

.

Mille bruits, mille images… sensations,

Font chambres d’échos  à mes horizons,

Lors en brumes légères de mes rêveries,

Les transposent, cauchemars ou fééries.

.

Mille bruits, mille images… sensations,

Comment s’extraire de telle cacophonie

Qui s’impose à moi, lors me déconstruit,

Au point que je ressens une indigestion !

.

Mille bruits, mille images … sensations,

Parfois, évoquent chez moi mille unions

De choses qui se percutent, sans soucis,

Et se fondent toutes comme… joyeuserie.

.

.

Extensions

.

Mille bruits, mille images, sensations :

Trop, c’est trop, d’ailleurs, à quoi bon.

Je préfère les choisir, à mon  rythme,

Plutôt que d’avoir à les subir et trier,

Comme les bruits incessants de rue,

Comme  les images  de  la Publicité.

.

Qu’est-ce que j’ai à faire du passage

D’un camion klaxonnant ou freinant

Puis redémarrant, sec, au feu rouge !

Où,  qu’est-ce que j’ai à faire, du prix

De voiture  dont je n’aurai pas besoin,

Ou que je ne pourrai jamais m’acheter.

.

Lors j’ai besoin, envie, de quelque chose,

Je préfère aller le chercher par moi-même

Les informations le concernant, mais même

En allant sur Internet on vous pollue avec des

Offres tant et si bien qu’on ne peut y échapper.

.

La télé : sur des chaines, aux heures de pointes,

Vingt minutes de programme,  dix de publicité.

À la radio, on vous couperait une chanson, pour

Vous la passer  « temps de cerveau disponible »

Pour approfondir une information, est en nette

Diminution : qui s’en plaint, et qui s’en soucie !

.

Bruits, images, sensations  ou  le  trio  gagnant

Que ce soit en direct, en différé  ou en télévisé,

Comment mon cerveau les filtre, déjà fatigué,

Ne serait-il pas, déjà, en permanence, saturé !

Je ne me pose plus cette question, pas le temps

Tant je zappe d’un chose à l’autre, en les fuyant,

Sans jamais pouvoir leur échapper, et, pourtant :

Bruits se transforment en images, réciproquement,

Si mes sensations ne sont pas vécues : perte de temps.

.

Nous sommes, il faut bien nous l’avouer,

Bombardés de bruits, images, sensations

Par des publicités, séries …  informations,

Dont il y a autant de fausses que de vraies.

.

La lecture d’un livre du début jusqu’à la fin,

S’avèrera être exercice presque marathonien

Voilà bien récit, roman, essai dont on retient

Des choses, pour s’être impliqué, non en vain.

.

Quand j’étais enfant, on me faisait  apprendre,

Des tas de choses, diverses  et utiles, par cœur,

Lors maintenant c’est à peine si je me souviens

De mon numéro de téléphone et de ma femme.

.

.

Épilogue

.

Notre cerveau, notre esprit … voire  notre pensée,

Ne peuvent survivre sans stimulations longtemps,

Pour autant, trop point n’en faut, en même temps,

Entrée cerveau est limitée et traitement est saturé.

***

Mille est un chiffre symbolique pour dire beaucoup,

Ce n’est pas que nombre qui compte, force, violence,

La force des sons, des bruits,  la violence des images,

Qui allument l’arbre de Noël, en cerveau, qui brûlera.

***

Burn-out,  les anglophiles appellent cela : saturation !

Burn-in, faudrait-il dire, en ce cas,  étant hors travail.

Journaliste : trop d’informations, tuent l’information.

***

Bruits,  images s’additionnent, se répercutent en échos

On a comme l’impression de grimper,  vite, un escalier,

Et soudain, de chuter, atterrir et sombrer dans le coma.

***

Il existe des méthodes, garde-fous,  pour ne pas sombrer

Dans une angoisse, voire une panique dont on ne se sort :

Bien respirer, prendre du recul, hiérarchiser ses entrées. !

***

Fatigues : la fatigue physique, bien plus, encore,  nerveuse,

Déclenchent des emballements qu’on ne contrôlerait plus :

Mille bruits, images, sensations : aucune de remise à zéro !

.

.

1090 – Calligramme

.

………..………..………

Bruits,   I   images  et sensations

    Donnent    L   impression de vivre

        Et, à fond,    L    toutes ses actions,

           Et pourtant,    E   me rendent ivre,

               D’être, toujours,    *    à saturation

                    Avec l’envie de stop    B   et encore,

                        Comme si, d’une  telle    R   drogue,

                          Je ne pourrais plus me  U    passer

                                                   I      

                              Jusqu’à  la  fin, mon    T   attention

                                 Baisse, tout devient   S    cacophonie

                                    Et kaléidoscope d’   *  images défilant

                                     À toute vitesse    I   ou sans perception

                                       Autre qu’imp  M  ression que je me noie

                                       En océan de    A    sensations me broyant,

                                    En tous cas    G      suis incapable d’écrire

                                 Pour com     E   poser textes faisant sens.

S

    M ILL E    S E N S A T I O N S 

.

Mille bruits, mille images, sensations,

Des jours, m’assaillent, avec émotions,

Bien dormi, bien réveillé et frais dispo,

J’en capte un peu, beaucoup… de trop.

.

                             Mille bruits, mille images… sensations,

                               Font que, en mon cerveau, se brouillent,

                                Tous mes programmes d’interprétations

                                À tel point  que  ma bouche  en bafouille !

.

Mille bruits, mille images… sensations,

Font chambres d’échos  à mes horizons,

Lors en brumes légères de mes rêveries,

Les transposent, cauchemars ou fééries.

.

                              Mille bruits, mille images… sensations,

                              Comment s’extraire de telle cacophonie

                               Qui s’impose à moi, lors me déconstruit,

                                Au point que je ressens une indigestion !

.

Mille bruits, mille images … sensations,

Parfois, évoquent chez moi mille unions

De choses qui se percutent, sans soucis,

  Et se fondent toutes comme… joyeuserie.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Symbolique 

.

1090 4

.

En haut, un couloir,

Et en bas, un escalier

Avec des marches alternées

Lors attention à ne pas chuter

.

  (forme stylisée, rimes mixtes,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Escalier et chuter  ont peu à voir avec

mille bruits, images et  voire sensations,

même si cela fait chuter la concentration

et ainsi la forme se distinguera du fond.

.

Chacun sait qu’un escalier sert

Autant  à descendre  qu’à monter

Mais faut penser  qu’on peut aussi

Glisser, et chuter, en plein milieu !

.

Symbolique

.

L’escalier a de tous temps une symbolique double :

Il est le symbole de la montée, de la descente aussi

Escalier montant évoque ascension vers le ciel,

Qui correspond aussi à élévation spirituelle.

.

Il peut aussi désigner l’ascension sociale,

C’est-à-dire gravir l’accès à un statut

Supérieur dans toute hiérarchie

Qui structurera notre société.

.

Lors l’escalier descendant

Évoquera l’entrée dans

Le monde souterrain.

source : 1001 symboles

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1090 6

.

Chacun sait qu’un escalier sert

Autant  à descendre  qu’à monter

Mais faut penser  qu’on peut aussi

Glisser, et chuter, en plein milieu !

.

Symbolique de fond

 .

Le plus souvent, la chute

Dans le rêve s’accompagne

D’une peur qui traduirait un

Grand   sentiment  d’insécurité.

.

On se sent seul, et  guère  soutenu

Et ce surtout  lorsque l’on rencontre

De gros problèmes dans notre vie réelle.

.

La chute peut, aussi, indiquer que l’on serait

Sur chemin dangereux, faut revoir son jugement,

Une chute dans le vide, peut refléter un échec auquel

.

On est confronté : tomber dans les escaliers est signe de

Danger qu’il faut craindre : une chute, dans un trou, nous

Prévient que de gros soucis nous attendent prochainement.

madame.lefigaro.fr/bien-etre/signification-des-reves-rever-dune-chute

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Chute d’escalier se fait en descendant

Tandis qu’en montant, on dit : butant.

Fait de mettre marches  en quinconce,

N’aident pas à assurer  bonne stabilité.

.

Entre pas assez de bruits, créant ennui,

Et trop allant jusqu’à créer un burn out

Faut trouver, voire rétablir l’équilibre

Qui satisferont et le corps et l’esprit.

 .

.

Cinq sens en éveil

.

Scénario

.

Mille bruits.

Mille  images.

Mille sensations

.

Visuels et textuels >>

1089 – J’ai bien joui, mal, j’ai bien dormi, mal !

Visuels et textuels  >>

.

Dans mon lit, j’ai bien joui

De la magique  compagnie

De  l’amour,  du  sommeil.

Dans mon lit, j’ai mal joui,

J’étais seul,  aussi j’ai mal

Dormi, et ce, toute la nuit.

.

Un sommeil, en bosses,

Ou en creux, c’est selon

Que je me sens, ou pas,

Stressé, voire trop seul,

Car  tendresse,  caresse,

Valent bien  somnifère !

.

Ai-je bien joui,  mal ;

Ai-je bien dormi, mal ;

Ai-je bien gagné,  mal ;

Ai-je bien  travaillé, mal ;

Ai-je bien  échangé,  mal ;

Et l’on pourrait continuer ;

Et ainsi, tant bien que  mal,

À tout lister et à tout évaluer.

.

Bien ou mal ….. ça changera quoi,

En fonction de moi  … ou, de la loi

Bien pour l’un, et, mal, pour l’autre,

Tout dépend  de quel seuil, franchis,

Auparavant et de bonne progression

De si on est ou pas perfectionniste.

.

Quand faire bien toujours serait,

Du mieux qu’on peut,  formule

Que l’on emploie trop souvent

Pour tempérer valeur absolue.

.

D’abord   …  est-ce bien moi

Qui en juge,  ou  bien autrui

Qui me, le fait savoir,  le dit,

Ensuite … entre bien et mal,

.

Il y a de l’espace  à combler,

Entre l’animal  et la volonté,

Enfin… il ne faut pas oublier

Effets de l’humeur sur vérité,

Est relative jusqu’à en douter.

.

Et puis, tout dépend aussi du temps

Et  de l’énergie qu’on y  met, mettant

Toute sa concentration, son attention.

.

Pour finir en beauté, un travail débuté,

La moindre interruption va déstabiliser,

Faire perdre du temps, faire tout bâcler.

.

Il en est ainsi de ce texte bien improvisé,

Qui ne sera ni bien ni ma mais édulcoré

Par une forme qui le contient, restreint

À ce qu’il est, ce qu’il veut interpréter.

.

.

Extensions

 .

Bien et mal seront relatifs l’un

Par rapport à l’autre, non en absolu :

«Je suis bien, je vais bien, je le sens bien »,

Sont des valeurs subjectives, apprécié par

Quelqu’un en fonction de son état actuel,

De son passé, de toute son expérience.

.

Il en est de même du plaisir et repos

Et de tous les gains  où une évaluation

Est relative à ce qu’on attend en résultat.

Si je me dis que  c’est bien, qu’autre me dit

Peut mieux faire ou c’est nul ou je n’aime pas.

.

J’en fais quoi et il en est de même de la critique

On peut se débarrasser de quelqu’un, lui disant

« C’est bien continue » ou mettre son grain de sel

L’aider à progresser avec des suggestions,

Des transformations, des  questions.

 .

J’ai joui de mon sommeil toute la nuit

Pendant le sexe, je me suis  endormi !

Si on peut jouir de tout en fantasmes

On ne peut s’endormir en marasme !

Jouir et dormir seront, certes, reliés,

Lors les deux s’enchaînent seulement

Sinon, l’un dit vrai mais l’autre ment,

Ici, la femme n’a pas eu son…content,

Ça peut être l’homme, les deux, néant.

.

Le plaisir de sa jouissance … sexuelle,

Qui peut en juger, qui peut l’étalonner !

Peut mieux faire, injonction permanente

L’orgasme très fort et simultané et répété,

Est-il le nec plus ultra de sa «petite mort».

.

C’est là que  la force du désir, interviendrait

Et prendrait le pas sur tout plaisir à assouvir

Car si le plaisir n’est autre  qu’une prestation,

Il ne laissera pas, longtemps, sa forte émotion.

.

.

1089 – Calligramme

.

                                      Dans mon lit, j’ai bien joui de la magique compagnie

                                               De l’amour, du sommeil. Dans mon lit, j’ai mal joui :

                                               J’étais seul, aussi j’ai mal dormi, et ce, toute la nuit.

.

Un sommeil, en bosses,

Ou en creux, c’est selon

Que je me sens, ou pas,

Stressé, voire trop seul,

Car  tendresse,  caresse,

Valent bien  somnifère !

                 A

 Ai-je bien joui     I     mal.

Ai-je bien dormi      mal.

Ai-je bien gagné    J   mal.

Ai-je bien  travaillé  E mal.

 Ai-je bien  échangé   *  mal.

 Et on pourrait conti  B nuer

     Et ainsi tant bien que I     mal,

       À tout lister et à tout  E évaluer.

                               N

          Bien ou mal ….. cela changera quoi,

           En fonction de moi ou,  M       de la loi

             Bien pour l’un, et, mal,  A   pour l’autre,

              Tout dépend  de quel   L   seuil, franchis,

              Auparavant et de bon  *     ne progression

            De si on est  ou pas    J  perfectionniste,

        Quand faire bien tou  O  jours serait,

     Du mieux qu’on peut  U     formule

   Que l’on emploie trop  I   souvent

     Pour tempérer valeur ?  absolue.

*

D’abord   …  est-ce bien moi

Qui en juge,  ou  bien autrui

Qui me, le fait savoir, le dit,

 Ensuite … entre bien  et mal,

 Il y a  de l’espace   à  combler,

 Entre l’animal et B  la volonté,

  Enfin… il ne faut  I  pas oublier

   Effets de l’humeur  E  sur vérité,

     Est relative jusqu’à  N  en douter.

                     *

               Puis, tout dépend   M  aussi du temps

                   Et de l’énergie que l’on y  A  met, mettant

                      Toute sa concentration        L  son attention,

                                Pour finir en beauté, un         *           travail débuté,

                                 La moindre interruption         D        va déstabiliser,

                                   Faire perdre du temps              O       faire tout bâcler.

                               Il en est ainsi de ce texte         R     bien improvisé,

                          Qui ne sera ni bien ni mal    M    mais édulcoré

                      Par une forme qui le con    I  tient, restreint

                  À ce qu’il est, ce qu’il  ? veut interpréter.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1089 4

.

Silhouette femme

Allongée, avec la tête,

Et les pieds bien relevés

Comme en  éveil, alerte !

 .

  (forme stylisée, rimes mixtes,

le fond s’accorde à la forme)

.

Silhouette d’une femme

À son réveil, l’air songeuse,

Ne parvenant pas à s’extirper

De son rêve d’un amour d’amant.

.

Symbolique 

 .

Vous avez sûrement déjà entendu

Parler morphologie femme.

En A,  V,  X,  ou en O, 8 ou H.

Elle se définirait  selon  votre

Structure osseuse,  différente:

La forme de vos os la détermine.

.

Une silhouette femme a ses règles :

Une jupe évasée  sera recommandée

Aux morphologies en V  tandis qu’elle

Sera  déconseillée à celles qui sont en A.

.

Pour les hommes, c’est même principe :

On conseillera une ceinture tape à l’œil

Pour ceux ayant de larges épaules

Tandis qu’une morphologie en H

Devra plutôt privilégier un

 accessoire plus sobre.

www.thevillageoutlet.

com/morphologie-femme

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1089 6

.

Silhouette d’une femme

À son réveil, l’air songeuse,

Ne parvenant pas à s’extirper

De son rêve d’un amour d’amant.

 

Symbolique 

 .

Rêver  serait, pour  certains,

D’oublier le   temps   pesant,

Sa  matérialité  et  anxiété,

Des  sentiments  partagés,

De   vivre   ses  espérances,

D’être ce qu’il voudrait être,

Il sert de décompression aux

Grandes fatigues  psychiques.

 .

On rêve au lieu d’agir, on rêve

Parce qu’on ne peut pas agir.

D’autres  se prélassent  dans

Multitude  de   songes  creux

Ou  vivent  comme  endormis,

Dans leur confort, leur misère :

L’inconscient et le conscient sont

Alors  parfaitement  … complices !

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Rêver de la morphologie d’une femme

Est une projection  des plus courantes,

Qui se reproduit, parfois, à l’identique,

.

Tant conditionnés par un seul modèle,

À tel  point  qu’on  jouisse, davantage,

Avec forme de femme que l’on préfère.

.

Comme quoi, sexe et amour : subjectif,

Cette fois forme et fond s’accorderont,

L’un dans l’autre, et réciproquement !

 .

.

Nuit éveillée en clair-obscur 

.

Scénario

.

J’ai bien joui,

et puis j’ai bien dormi,

j’ai mal joui, puis j’ai mal dormi. 

 .

Visuels et textuels  >>

1088 – Au petit matin, le silence remplit la montagne

Visuels et textuels  >>

.

Le silence … à la montagne,

Grandiose …   demeurera,

Quel  que  soit  l’endroit,

Plus qu’en campagne !

.

Le petit matin ajoute

Encore  autre  chose,

Sur chemin ou route,

Comme en apothéose.

.

Loin des villes et plages,

Bondées  de gens, en l’été,

On peut à loisir, s’y reposer

À perte de vue,   et  paysages.

.

Au petit matin, pleine montagne,

Le silence,  la lumière, sont reines,

Se promener  avec belle compagne,

Rendra votre vie joy euse et sereine.

 .

Une rosée  qui perle sur les arbustes

Cristallise  le  rayon  d’un soleil levant,

Oiseaux gazouillent de leur plein chant,

Ils s’exercent pour sonner au plus juste.

.

Aucun souffle  de vent  ne vient troubler,

Ce charme  des  instants, qui se déroulent,

À vos pieds, et à vos yeux, et  à vos oreilles,

En cette nature, encore,  en demi-sommeil.

 .

Elle nous  livre  une  beauté  loin de  la foule,

D’humains  sur plages   avec leurs pollutions,

Qui ne pensent qu’à se bronzer et à s’amuser

Tandis nous sommes, ici, à nous émerveiller,

.

De voir un cerf, à l’arrêt, et qui nous regarde,

Comme si nous étions des intrus fort étonné,

Que le monde, nôtre, soient  trop  étrangers

Pour pouvoir s’harmoniser avec  sa harde !

 .

Il est temps de faire demi-tour, de rentrer,

Sinon de nature, demeurent prisonniers,

Filtre de Merlin s’active à nous tromper

Pour nous faire passer de  l’autre côté.

.

.

Extensions

 .

Dès l’aurore au petit matin,

Le silence remplit la montagne,

L’air est calme et le temps est serein

Et nous ne serons pas venus là pour rien

Tant cet endroit nous fait le plus grand bien.

.

C’est un constat un peu fou  quand on pense

Que  nos lointains aïeux  n’avaient  d’autres

Situations, d’autres horizons que ces lieux

Où ils vivaient, cueillaient, chassaient,

Jouaient, enfantaient, sans se soucier

De rupture quelconque avec Nature.

.

Quand la Nature n’est plus en nous,

Il nous faut renouer le contact avec elle.

Ce n’est plus toujours immédiat et ce n’est

Plus toujours facile, et c’est même  angoissant

Pour certains, tellement c’est dépaysant pour eux.

.

C’est comme si la Nature, encore vierge et sauvage,

Était une étrangère à leurs yeux et qu’ils n’avaient pas

Les codes pour l’interpréter : c’est beau, certes, mais

Ça me surprend trop et ça me laisse indifférent.

.

Matin, à l’aube, l’aurore.

 L’aube est la  première lueur du soleil qui commence

 À blanchir l’horizon.

L’aurore est la lueur brillante en rosée qui la suit, précède

 Le lever du soleil

Le soleil perce d’abord l’obscurité par point et rayon lumineux

Lors un nuage,

Masque ce dernier, il est absorbé, se dilue en lui, comme aquarelle.

En hauteur

Il parvient toujours à éclairer, de sa majesté lumineuse, tous contours.

 .

Le silence est l’absence totale de bruit

Il est si rare qu’on peine à l’imaginer !

 .

Montagne est bruit de ville, qu’on fuit,

Pour faire le vide dans sa tête, oreilles !

.

Peut être angoissant au bout d’un temps

Comme manque de stimulation, excitant.

.

Tout comme un tel manque peut se remplir

Du sentiment d’être au monde et tout en lui.

.

Toute contemplation d’un espace sans bruit,

Peut susciter autant l’ennui que méditation !

.

.

Épilogue

.

Matin, avant que les moindres activités

Ne résonnent dans les profondes vallées,

Une  montagne semble encore endormie,

Elle  a peut-être rêvé  de  voyager, la nuit !

***

Toujours est-il que de s’y réveiller, couché

Sur l’un de ses flancs et voire son sommet,

L’on entendra comme un souffle d’air pur,

Et  le bruit de son cœur, des plus soutenus.

***

Si ce n’est pas  le silence total, voire absolu,

Il s’en approchera  lorsque l’esprit décroche

Un écho qui se répercute, de loin en proche,

Jusqu’à  croire, avoir, voix  du ciel, entendu !

***

J’aime ce silence, paraissant vide, remplissant

L’âme de ses inspirations vers ce qui est vivant,

Je me sens seul, et, en même temps, très entouré

D’impressions de Monde étant présent d’éternité.

***

Le Monde, pendant la nuit, s’est estompé … brumeux,

Il ne demeure que moi, la nature, la montagne et Dieu,

Si ce n’est lui, son œuvre en lien avec son grand Univers,

Sa symbolique s’est emparée de moi : en prose et en vers !

***

Paysage, devant moi, autour de moi, s’étend comme sans fin

Aussi loin que mes yeux se portent, jusqu’au fond de l’horizon,

Il n’y a ni bruits ni mouvements, pas même moindre agitation,

Nous sommes trois, moi, la montagne, le ciel, ne formons qu’un.

***

Je peine à m’extraire d’un tel rêve que je visualise les yeux ouverts,

Je me pince fort pour savoir si je suis parmi les vivants ou les morts.

Je me réjouis de cette pleine sensation de souffrir un bonheur encore

Et je m’apprête à redescendre vers un monde, ayant la tête  à l’envers.

.

.

1088 – Calligramme

 .

Le silence … à la montagne,

Grandiose …   demeurera,

Quel  que  soit  l’endroit,

Plus qu’en campagne !

 

Le petit matin ajoute

Encore  autre  chose,

Sur chemin ou route,

Comme en apothéose.

 

Loin des villes et plages,

Bondées  de gens, en l’été,

On peut à loisir, s’y reposer

À perte de vue,   et paysages.

 

M  A  T  I  N   :

Au petit matin,  pleine montagne,

Le silence,  la lumière,  sont reines :

Se promener  avec   S belle compagne,

Rendra votre vie joy   I   euse et sereine.

         L

Une rosée  qui perle     E     sur les arbustes

Cristallise  le rayon      N   d’un soleil levant :

Oiseaux gazouillent     C   de leur plein chant,

Ils s’exercent pour      E   sonner au plus juste.

Aucun souffle  de       *   vent  ne vient troubler,

Ce charme des ins    R    tants, qui se déroulent,

À vos pieds, et à      E   vos yeux, et à vos oreilles,

En cette nature,     M    encore, en demi-sommeil.

P ……………..

Elle nous livre         L     une beauté loin de la foule,

D’humains sur pla    I      ges   avec leurs pollutions,

Qui ne pensent qu’à    T     se bronzer  et à s’amuser

Tandis nous sommes,    *     ici, à nous  émerveiller,

De voir un cerf, à l’arrêt,  M    et, qui nous regarde,

Comme si nous étions des   O   intrus, fort étonné,

Que le monde, nôtre, soient    N     trop étrangers

Pour pouvoir s’harmoniser avec  T     sa harde !

                                      A

Il est temps de faire demi-tour   G  de rentrer,

Sinon de nature, demeurent  N  prisonniers,

Filtre de Merlin s’active à E  nous tromper

Pour nous faire passer *  de  l’autre côté.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1088 4

.

Un vase de forme longue

Comme une vieille bouteille

Chacun y voit la symbolique

Qui lui convient, voire commune

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de la forme)

 .

Vase n’évoque pas montagne, c’est sûr

Mais rien n’empêche d’y voir  cheminée,

Et y compris celle des fées ou d’un éperon,

Et ainsi la forme se retrouvera dans le fond.

.

Ce vase pourrait être de différentes

Formes : longues, courtes :

Chaque forme aurait son symbole,

Signification, interprétation !

.

Symbolique

.

Comme les couleurs,

Les formes influencent

Notre perception des choses

D’environs qui nous entourent.

.

Que ce soit dans  design industriel,

Meubles ou le monde de l’automobile,

Le carré ou le cercle, voire la ligne droite

Ou la courbe, représentent  la  masculinité,

La rigidité ou la féminité, harmonie, douceur.

.

Il en est de même, dans le design graphique,

Que ce soit dans la création d’affiche ou de

Logo, nous analysons consciemment

Ou inconsciemment les formes.

multi-graf.com/la-symbolique-des-formes

.

.

Fond

.

Évocation

.

1088 6

.

Ce vase pourrait être de différentes

Formes : longues, courtes :

Chaque forme aurait son symbole,

Signification, interprétation !

.

Symbolique 

.

« Dans le domaine de la symbolique,

Pas de code général de déchiffrement,

Il y a seulement des codes particuliers,

Eux-mêmes, exigeant une interprétation.

.

Un symbole ne signifie pas : il évoque

Il focalise, assemble et concentre,

De façon analogiquement polyvalente,

Une multiplicité de sens qui ne se

Réduisent pas à une seule signification

Ni à quelques-unes … seulement…

.

Pénétrer dans le monde des symboles,

C’est percevoir vibrations harmoniques

C’est deviner une musique de l’univers.»

René Alleau : « La science des symboles »

cairn.info/revue-la-chaine-d-union-2010-4-page-34

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Toute forme aurait une symbolique

Parfois unique mais parfois multiple,

Forme extérieure autant qu’intérieure,

Et qu’elle soit géométrique ou sonore,

Rien n’échappera à l’interprétation.

Il ne faudra, toutefois, en abuser,

Évoquer, comparer… figurer,

N’est pas décrire la chose :

Peinture n’est pas photo

Poésie,  pas que texte !

 .

.

Grand silence de la montagne

.

Scénario

.

Le silence remplit

toutes nos montagnes,

et lors, qu’en dire de plus !

 .

Visuels et textuels  >>

1075 – Tant que corps exulte, cœur compense

Visuels et textuels >>

.

Quand deux corps se rapprochent,

Se confondent, en l’intimité

Lorsqu’il n’y a pas qu’eux

Qui pulsent, exultent,

Les  cœurs  d’abord,

Émois,   accordés,

Rythme  accéléré

L’esprit  s’y joint

Avec imaginaire

Puis âme rejoint

En  subliminaire.

.

Et elle revient alors

En la musique de corps,

Toutes leurs harmoniques

Tant est que si le corps exulte,

Que le cœur compense un manque,

Si l’âme ne les enveloppe pas de joies,

Tout plaisir serait de courte durée, ma foi.

 .

Le corps  de l’autre  n’est pas qu’instrument,

Le cœur de l’autre est rempli des sentiments,

Présence  de l’autre, en vous, seule, est amour,

Si elle occupe le  fond de vos pensées  et jours.

.

Entre les adeptes du silence  et la surenchère,

Il y a de la place, pour l’amour, qui tempère

L’absence  de l’autre puissance des désirs,

.

Point d’amour,  sans  joie ni souffrance,

Il n’y a pas d’amour, sans  la délivrance,

Que ce soit : par un plus, par un moins,

Chacun se rejoint ;  chacun se disjoint.

.

Qui ne cherche, la magie de…l’absolu,

Petite musique en tête qui vous a plu

Qui vous obsédera, à chaque instant :

Vous rend âme, cœur, corps brûlants.

.

.

Extensions

 .

Corps est instrument de musique

Qui vibre des cordes et des touches,

Des vents de ses gammes d’émotions.

Corps du partenaire en fait  un archet,

Un doigté,  une caresse,  un effleurement,

Provoquant effets de caisse de résonnances

Production d’harmoniques en même temps.

.

Tant que le corps exulte,  le cœur compense

Sa débauche d’énergie, augmentant vitesse

Et débit de son sang, et de ses battements,

Grimpant  jusqu’à cent trente pulsations,

Voire cent cinquante pulsations/minute

Lors, en pleine transe,  quel qu’elle soit.

.

Si bien  que, chez les sujets cardiaques,

Le cœur peut lâcher, se briser, se fendre

Déjà que l’orgasme  est considéré  comme

L’expression, l’expérience d’une « petite mort »,

Du coup, là, il s’agit d’une grande, d’une définitive.

.

La fusion  des corps sert, parfois, à recoller  les cœurs,

Lors ils ont été meurtris, par mensonges, tromperies,

Si ce n’est des disputes, pour de banales étourderies,

Au point qu’ils réinitialisent croyances au bonheur !

L’autre attitude serait de bouder, s’isoler, se fermer,

Jusqu’à ce que la situation dégénère  vers la rupture

Il y a quelque violence, il y a même  de la souffrance,

Dans  les deux cas  mais, dans le premier, pansement

Tient lieu de médicament, de thérapie, de résilience !

.

Il y a plaisir et plaisir,

Celui du sexe, d’abord,

Court, brutal,  animal,

Qui s’épuise et tombe !

.

Celui du cœur,  ensuite,

Qui palpite à s’emballer,

Qui met le corps à vibrer

Jusqu’à le faire orgasmer

.

Celui de l’esprit … ensuite,

Qui se réjouit de mots dits,

 Glissés dans l’oreille en ouïe

Et la remplit par gazouillis.

.

Et celui  de  l’âme … enfin,

Tant totalement en phase

Que partenaire embrase

Pour qu’exulte l’extase.

.

.

1075 – Calligramme

.

Quand deux corps se rapprochent,

Se confondent, en l’intimité

 Lorsqu’il n’y a pas qu’eux

Qui pulsent, exultent,

 Les cœurs  d’abord,

Émois,   accordés,

Rythme  accéléré

L’esprit  s’y joint

Avec imaginaire,

Puis âme  rejoint

En  subliminaire.

.

Et elle revient alors

  En la musi    C  que de corps,

 Toutes leurs    O   harmoniques

Tant est que si    R    le corps exulte,

Que le cœur com    P  pense un manque,

Si l’âme ne les enve  S    loppe pas de joies,

Tout plaisir serait de  *  courte durée, ma foi.

C

Le corps  de l’autre  n’   O  est pas qu’instrument,

Le cœur de l’autre est     E   rempli des sentiments,

Présence  de l’autre, en    U    vous, seule, est amour,

Si elle occupe  fond de     R      votre pensée et jours.

Entre les adeptes du si    *    lence de la surenchère

Il y a de la place, pour    E     l’amour, qui tempère

L’absence  de l’autre      S    puissance des désirs,

Car on sait comment    P      tout cela    va finir.

 

Point d’amour,  sans   I    joie   ni souffrance,

Il n’y a pas d’amour   T   sans  la délivrance,

Que ce soit par un    *  plus, par un moins,

Chacun  se rejoint    A  chacun se disjoint.

Qui ne cherche, la   U magie de…l’absolu,

Petite musique en   S  tête qui vous a plu

Qui vous obsédera,  S   à chaque instant :

Vous rend âme, cœ  I   ur, corps brûlants.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1075 4

.

Un verre assurément,

Plein, il serait renversé,

En préludes, renversant,

En consommation sexe !

.

(forme pleine, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme)

.

Le verre et le sexe ne sont pas familiers,

mais boire un verre avant, après, se fait

certains disent que c’est la même chose,

ainsi sa forme évoque un peu son fond.

.

Ici, il est bien question d’un verre, mais

Pour le remplir d’émotions :

Consommer sexe n’est pas que renversant,

C’est aussi, parfois, renversé.

.

Symbolique 

.

Un verre est un récipient utilisé

Pour  boire, de  forme  tubulaire,

Et dont les parois sont solidaires

Destiné à recevoir  des liquides.

.

Le verre est un matériau dur

Et cassant qui, ne pouvant

 Se dilater facilement,

Reste sensible

À la chaleur.

.

Il supportera des

Montées progressives

En chaleur mais mal les chocs

wikipedia.org/wiki/Verre_(récipient)

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1075 6

.

Ici, il est bien question d’un verre, mais

Pour le remplir d’émotions !

Consommer sexe n’est pas que renversant,

C’est aussi, parfois, renversé.

.

Symbolique 

.

Il est clair que les hommes

Sont des mammifères complexes.

L’excitation sexuelle n’est pas

Uniquement liée à des stimuli

Sensoriels du sexe et ne

Conduit pas forcément à

L’acte sexuel sans intervention

Des  pensées  et des  émotions.

.

Quant   aux   fondements  de

L’excitation sexuelle chez la

Femme,  tout reste à faire

Et l’on pariera, aisément,

Que c’est plus compliqué.

doctissimo.fr/html/sante/mag_

2000…/cerveau/sexe

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 

Remplir un verre et le boire reste commun,

Le sexe l’est moins, sauf peut-être en pensée

Un verre de vin, ou d’alcool, augmenterait

L’excitation des partenaires et baisserait

Nombre d’inhibitions pour leurs jeux

Mais tout le reste y participe aussi

Le cœur, l’esprit et même l’âme.

 .

.

Sexe, corps, cœur, esprit, âme, exultent

.

Scénario

.

Tant que son corps exulte,

son cœur, meurtri, est compensé en partie,

mais son âme demeure complétement chiffonnée.

 .

Visuels et textuels >>

193 – Pas un nuage à l’horizon en haute mer

Visuels et textuels  >>  

.

Ah

Être sans

Soucis, je suis,

En mer naviguant.

Il n’y a rien qui bouge,

Pas un nuage à l’horizon.

Pas un oiseau dans…le ciel,

Pas un poisson,  dans l’océan,

Pas même un vague …  frisson.

Notre bateau poursuit sa route,

Fidèle au cap,  inexorablement.

Si nous n’avions, ni but  ni fin,

On le croirait, perdu… errant

Au gré des flots  ou du vent,

Sans se soucier du temps

Qu’il fait ni qui passe,

Jamais ne se lasse.

.

Avec notre autonomie entière

Ou presque en mer nourricière

Pourquoi aller, tant ici, là-bas,

Tant que le vent nous mènera

En un frêle esquif, de survie,

Loin de l’état, terrien, de vie.

.

Errance, trajet, circonvolution :

Ou projets ne disant pas leur nom.

.

D’errance serait le programme abscons

Et trajet d’un point à l’autre, convolution,

Circumnavigation : tour du monde en rond.

.

C’est un peu comme la vie de certains humains,

Qui demeurent sur place afin d’amasser des gains.

.

Mais si quelqu’un n’explore plus rien ni n’en revient,

C’est comme s’il est déjà mort et qu’il n’en savait rien.

.

Sans nuages à l’horizon, la haute mer est atmosphère,

Où, le bleu du ciel se confondait avec celui de la mer.

.

Immobilité est instant qui ne put durer longtemps

Sans lever en vous le doute du passage du temps

Au point que cela peut en devenir dérangeant

Si vous êtes seul, sur voilier en bavardant.

.

Extension

.

Bavarder quand on est seul en mer, pour tuer le temps.

Trois jours  à faire sur place, voir reculer, ne peut laisser

Indifférent le plus tacite, plus taciturne, des navigateurs.

Il nous est arrivé, souvent, de mettre le bateau au moteur

Pour le faire avancer : non par nécessité, non par sécurité,

Mais par ennui de n’être là, à ne rien faire  et que le temps

Passe  sans nous distraire, sans nous porter, rien apporter.

.

Une impuissance, en virtualité, une impatiente, en réalité !

Mais il suffit d’attendre  et voilà que quand le vent revient,

Il souffle de face, plus fort  mais pas  en la bonne direction,

Il vous faut lutter contre cette fois pour continuer avancer.

Éole est capricieux, on sait, on peut prévoir, peut le prier,

Mais non le canaliser, et encore bien moins le dompter.

.

Temps morts et temps forts rythment les navigations

À la voile lors au moteur tout est bien égal presque

Et l’on peut calculer, à quelques minutes près,

L’heure de l’arrivée comme le fait d’ailleurs

Le GPS, sur vitesse fond, pas surface,

Sur réalité, non apparence.

.

Pas un nuage à l’horizon  et lors, le bleu du ciel

Et le bleu de la mer vont jusqu’à… se confondre

Ou, à peine séparés par une fine ligne d’horizon.

Quand un brin de houle anime la mer de clapot,

On distingue mieux le ciel, de la surface de l’eau.

Il arrive que le vent souffle : le ciel se moutonne,

Une certaine blancheur se reflète lors sur la mer.

Cinquante nuances entre le blanc, le vert, le bleu,

Viennent troubler sa vue à travers l’iris des yeux.

.

Un ciel bleu, sans un nuage, sur 360 degrés,

Ciel comme une coupole ou dôme lumineux,

Gardez  prudence, en mer, sauf avis météo !

.

On n’y croit pas, on se dit ça ne va pas durer,

Au bout de trois jours, force est de constater

Qu’anticyclone qui nous surplombe, protège.

.

Naviguer pose problème en l’absence de vent :

Trois jours à faire du sur-place est désespérant

Surtout lors vos amis vous attendent à l’arrivée.

.

Le premier jour constitue un beau cadeau du ciel ;

Le second se passe déjà à souvent consulter météo ;

Troisième, on se demande si, un jour, on va s’en sortir.

.

.

193 – Calligramme

.

P A S

Ah

Être sans

Soucis, je suis,

En mer naviguant.

Il n’y a rien qui bouge,

Pas un nuage à l’horizon.

Pas un oiseau dans…le ciel,

Pas un poisson,  dans l’océan,

Pas même un vague …  frisson.

Notre bateau poursuit sa route,

Fidèle au cap,  inexorablement.

Si nous n’avions, ni but  ni fin,

On le croirait, perdu… errant

Au gré des flots  ou du vent,

Sans se soucier du temps

Qu’il fait ni qui passe,

Jamais ne se lasse.

U N    N  U  A  G E

Avec notre autonomie entière

Ou presque en mer nourricière

Pourquoi aller, tant ici, là-bas,

Tant que le vent nous mènera

En un frêle esquif, de survie,

Loin de l’état, terrien, de vie.

À  L ‘ H O R I Z O N

Errance, trajet, circonvolution :

Ou projets ne disant pas leur nom.

.

D’errance serait le programme abscons

Et trajet d’un point à l’autre, convolution,

Circumnavigation : tour du monde en rond.

.

C’est un peu comme la vie de certains humains,

Qui demeurent sur place afin d’amasser des gains.

.

Mais si quelqu’un n’explore plus rien ni n’en revient,

C’est comme s’il est déjà mort et qu’il n’en savait rien.

.

Sans nuages à l’horizon, la haute mer est atmosphère,

Où, le bleu du ciel se confondait avec celui de la mer.

.

Immobilité est instant qui ne put durer longtemps

Sans lever en vous le doute du passage du temps

.

Au point que cela peut en devenir dérangeant

Si vous êtes seul, sur voilier en bavardant.

E  N    H  A  U  T  E    M  E  R

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

193 4

.

Évocation

.

Petit flacon en verre,

Rempli d’un liquide

Oui,  mais …  lequel :

 vin, alcool, liqueur ?

.

Flacon, liquide, alcool, donne des vapeurs

mais n’ont rien à voir avec nuage, horizon,

à moins qu’il ne provoque une hallucination

tant et si bien que forme diverge bien du fond.

.

Ça se précise, liquide rouge

Sirop, vin, alcool… parfum :

Quand l’on s’ennuie, en mer,

On siroterait brin d’alcool !

.

Symbolique 

.

La phase liquide est un état de la matière

Les molécules sont peu liées,

Ce qui rend les liquides parfaitement déformable,

Tout au contraire de l’état solide

Qui nécessite davantage d’énergie pour se déformer.

Les liquides peuvent devenir miscibles

Fonction des forces moléculaires grâce auxquels

Un corps pur liquide possède une cohérence.

Source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

193 – Pas un nuage à l’horizon, en haute mer

Alignement  central / Titre intercalé  / Thème  météo

Forme en ovale / Rimes égales /Fond éloigné de forme

Symbole de forme : liquide / Symbole de fond : alcool

.

.

Fond

.

Évocation

.

193 6

.

Ça se précise, liquide rouge

Sirop, vin, alcool… parfum :

Quand l’on s’ennuie, en mer,

On siroterait brin d’alcool !

.

Symbolique 

.

L’alcool se boit,

Se hume, il réchauffe,

Il brûle, excite, enivre, endort …

.

Les effets de l’alcool sont ceux de l’amour :

Une passion amoureuse fait tourner la tête et le cœur,

Donne des vertiges, fait bredouiller, donne des idées troubles.

.

Les enthousiasmes, les aveuglements et les entêtements

Sont quasi identiques. Si l’on en rêve souvent,

Peut-être est-il temps de prévoir une cure

De désintoxication, physique

Ou sentimentale.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un nuage est par essence, vaporeux,

Son élément liquide est comme sublimé

Il se déplace au gré du vent et du temps,

Se regonfle de temps en temps d’océan

Pour, sur lui, en furie, se décharger

Sans se soucier du marin trempé

Qui a perdu  son air  heureux,

En pétole molle, immobilisé

Par un calme plat, avant

Ou après coup de vent.

 .

.

Ciel bleu après grosse tempête

.

Scénario

.

Si on dit, pas un nuage, ça ne signifiera pas : pas un brin de houle,

  mais le vent n’est jamais très fort, petite brise fait avancer le voilier,

arrive, parfois, ce soit pétole molle, calme plat, horizon bleu, repos.

 . 

Visuels et textuels  >>  

192 – Quand un marin affronte une tempête

Visuels et textuels  >> 

.

Bercé par la houle,

En eau qui déboule

Et en eau qui  roule,

Jaillissant par sauts,

Sur flancs du bateau,

Douchant bas et hauts,

La vague, marin, frappe

.

Pire, leur moral, il  le sape

Et même, parfois, attrapent

Leur corps blessés, détresses

En lieu  et  place des caresses,

Reçoit coup de pied aux fesses.

.

Si fait qu’en pleine mer  la houle

Par vagues hautes, gigantesques

Comme rêve cauchemardesque

Les mouillent puis les saoulent.

.

Leur  âme  de  marin  pêcheur

Croyant leur heure dernière

Venue en féroce  tempête,

Voulant  faire  leur  fête,

Ont pensées  pour belle

.

Les remettant  en  selle,

Faisant face  contre fiel

Évitent morts  certaines,

Dans immensités  blêmes,

De ces eaux, pures haines.

.

Suite à un calme  soudain,

Toutes vagues s’apaisent

Marins reposent  enfin,

Leurs cœurs de braise.

.

Lors bercés par la houle,

Certains marins dessoulent,

Quand  certains  roucoulent,

Vers un intime  nid  de  poule.

.

Le marin affronte sa  tempête

Comme se méfiant d’une bête

Très féroce, et qui  le rosse

Et bateau sur côte drosse

.

Serre les dents  et fesses,

Avoue, à vie, tendresse,

Attend, vent mollisse,

Rien, que la police.

.

.

Extension

.

Tempête est remue-ménage, remue-méninge,

La voir de loin, en être protégé, et être dedans,

Ne procure pas mêmes dangers, mêmes frissons.

J’en ai connu qui s’enfermaient dans le carré,

Les écoutilles verrouillées, et qui tentaient

De dormir en couchettes en attendant

Que les vagues décident de leur sort.

Est-ce déni de réalité pour autant,

Et qu’est-ce  que  vous  feriez, vous :

Sortir dehors pour mieux  la braver !

« Ce n’est pas l’homme qui prend la mer,

C’est la mer qui prend l’homme !» dit Renaud

Les marins en chœur, pour signifier à quel point

Il faut rester très humble et très prudent devant elle.

De faire le tour complet par le côté, voire soleil par

L’avant est déjà arrivé à des voiliers sans couler.

Tant que le carré demeurera bien étanche

Et que le mât ne flanche jusqu’à casser,

Il y a peu de risques d’une voie d’eau.

Car le danger sera plus à l’extérieur,

Surtout sur pont avant, qu’à l’intérieur,

Pour peu qu’on évite de se faire assommer

Par un objet traversant le carré, sans prévenir.

C’est pourquoi on arrime tout ce qui est mobile,

Tout ce qui est susceptible de voler.

Avant : pendant, c’est foutu !

.

Comparer un marin et un verre est un peu excessif, exagéré,

J’en conviens, je me limiterai à : résistivité question fragilité.

Il tient, s’il s’est  bien attaché, solidement, à sa ligne de survie,

Mais, il suffit d’une seconde d’inattention, d’un paquet de mer,

Pour passer  par-dessus bord, trainer en eau, en laisse, derrière,

Et allez donc le remonter, même en stoppant le bateau, asphyxié.

Il est comme un gros poisson, mort, et qui pèse le poids d’un âne !

Sans compter que, la nuit, il est seul, en cockpit, à monter le quart,

Et que, s’il crie en tombant, personne ne pourra l’entendre et adieu !

.

le meilleur marin du monde, tel Tabarly

qui aura été longtemps référence, légende,

peut être victime coup de bôme en tempête.

.

On ne doit jamais sous-estimer une tempête

une série d’événements peut vous stopper net

comme un mât qui casse et puis tombe à l’eau !

.

J’en ai vécu, moi-même, des dizaines, Dieu merci

en ai réchappé, restant loin, m’éloignant des côtes

pour autant, ce n’est pas un plaisir : qu’un danger.

.

Il en existe des fortes, énormes, en mer australe,

que des tour-du-mondistes affrontent en course,

je leur tire mon chapeau, surtout s’ils sont seuls.

.

.

Épilogue

.

Une tempête en mer a peu de corrélations

Avec à terre : ni d’arbres, ni d’habitations.

***

Rien que des eaux, très agitées, écumantes,

Avec lesquelles négocier vagues montantes.

***

La première  tempête  est un baptême du feu,

         L’on meurt  à chaque submersion  du bateau.

***

D’en avoir subi trois ou quatre, non pas blasé,

Non pas sidéré, médusé, mais comme adapté.

***

Chacune est différente et pas que par sa force

Par la nature de ses vagues, longues, courtes.

***

Il en existe une particulière des plus traitresses

Qu’on appelle «tueuse», remplissant le cockpit.

***

Le vent peut de venir tourbillonnant un instant

Et il fera faire un tour complet à votre bateau :

***

Aussi tout roulis et tangage allant s’accentuant,

Le bateau peut chavirer si la quille ne compense.

***

Enfin, pour finir, par le pire, par…l’inimaginable,

Le bateau peut sancir, chavire par l’avant : soleil.

***

Cela est peut rassurant, n’arrive que peu souvent,

En cas de danger, se mettre à la cape, se sauvant.

.

.

192 – Calligramme 

.

Bercé par la             houle,

En eau qui dé            boule

Et en eau qui              roule,

Jaillissant par             sauts,

Sur flancs du            bateau,

Douchant bas           et hauts,

Vagues, marins,       frappent,

Pire, leur moral,        le … sape

Et même parfois        attrapent

Leur corps blessés,        détresse

En lieu  et  place de       caresses,

Reçoit coup de pied     aux fesses

Si fait qu’en pleine mer    la houle

Par vagues hautes, gigan   tesques

Comme rêve cauchemar       desque

Les mouillent et puis les     saoulent.

.

Et leurs âmes de marins   *  pêcheurs

Croyant leur heure     *     *     dernière

Venue en féroce   *    *     *      tempête,

Voulant faire     Q     *     A       leur fête,

Ont pensées       U     *      F      pour belle

Les remettant    A      *       F       en…selle,

Faisant face         N       *       R   contre fiel

Évitent morts        D        *       O   certaines,

Dans immensités     *         *       N     blêmes,

De ces eaux, pures      U        *       T     haines.

Suite à un calme          N         *       E  soudain,

Toutes vagues s’a          *           *       *    paisent

Marins reposent         M         *        T         enfin,

Leurs cœurs de        A          *          E         braise.

Lors bercés par       R        *         M         la houle,

Certains marins     I        *          P       dessoulent,

Quand certains     N      *         Ê        roucoulent,

Vers un intime      *      *        T      nid de poule.

Le marin affronte   *     *      E    une  tempête,

Comme se méfiant    *    *    *        d’une bête

Très féroce, et qui     *     *               le rosse

Et bateau sur côte    *  *               drosse

Serre les dents         *           et fesses,

Avoue, à vie,      *         tendresse,

Attend vent     *         mollisse,

Rien, de       *     la police.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

192 4

.

Évocation

.

Un vase en verre, ne serait pas marin

Une cheminée d’un haut-fourneau,

Une lagune du même type celle Faro

Un   vase,  pour  sûr,  mais   composé

verre translucide mais en fragilité.

.

Rien de bien commun entre un verre

et une tempête à moins que votre voilier

soit construit en fibre de verre, et fragile,

ainsi forme et fond divergent, totalement.

.

Dans une vraie tempête :

Prêt à se briser en deux ou s’arracher

Fragilisé dans les placards.

.

Symbolique

.

Le verre, au sens commun,

Apparaît comme un matériau  fragile.

Les verres silicatés, comme la plupart des verres

D’oxydes ou de chalcogénures,

.

Sont effectivement fragiles à température ambiante

Dans le sens où  ils peuvent être brisés, sans générer

La moindre déformation permanente

.

À l’inverse d’un matériau ductile comme le plomb,

Qu’on peut déformer, plier, avant de le casser.

Wikipédia /Verre /Résistance mécanique : fragilité

.

Descriptif

 .

192 – Quand un marin affronte tempête 

Alignement  central / Titre analogue  / Thème  météo

Forme en ovale / Rimes égales /Fond éloigné de forme

Symbole de forme : verre / Symbole de fond : fragilité

.

.

Fond

.

Évocation 

.

192 6

.

Un vase en verre, ne serait pas marin

Dans une vraie tempête :

Prêt à se briser en deux ou s’arracher

Fragilisé dans les placards.

.

Symbolique

 .

Jean-Louis Chrétien écrit :

« Le verre forme le symbole

Le plus courant et le plus banal

De fragilité, étant cela qu’on

Peut aisément briser ».

.

Il ne faut pas seulement

Entendre par là que le verre

Est emblème toutes choses fragiles,

Mais bien que « ce symbolisme du verre

Fait de lui un miroir de notre propre fragilité ».

.

Et alors  la description de la fragilité physique :

(« Du verre et de l’argile à la bulle de savon »)

Trouve son sens en l’évocation de la fragilité.

cairn.info/revue-rue-descartes-2018-2-page-45.htm

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Nombre de voiliers sont conçus pour

Affronter des tempêtes, encore faut-il

Que leurs skippers soient à la hauteur

Et que la mâture, les voiles et drisses

Soient en bon état, pas trop sollicités

Voiliers en carbone résistent à tout

Sauf choc violent, cassant en deux.

 .

 S

.

Vrai marin en pleine tempête

.

Scénario

.

Les vagues successives chargées d’eau montent à l’assaut du bateau,

et le marin à la manœuvre en prend les embruns, sans discontinuer,

jusqu’à ce qu’enfin la mer redevienne  plus sage  et plus praticable !

 .

Visuels et textuels  >> 

191 – Quand le courant s’ajoute au vent

Visuels et textuels >>  

.

Qui ne connaît

L’effet contrasté,

D’un grand calme,

Suite à une tempête,

Quand  tous les bruits

Et les fureurs, arrêtés,

Feront, soudain, place

À un silence, parfait !

Sinon  mer, mi plate

Voire  mi furieuse…

En états de surface…

Des plus écumeuses…

Blanchissant les vagues

Devenues moutonneuses.

.

Mer belle …  à peu agitée,

Devenant forte…à grosse,

Finissant énorme, drosse

Bateau, contre rochers.

Quand elle se défoule

En  pleines  houles,

Avec têtes  d’hydres,

Et  qui se    déroulant,

Inspirent puis aspirent.

Vent s’ajoute au courant,

Lors  vague pousse et freine,

Votre capacité d’avance peine,

Au beau milieu de ce tourment.

.

Devient urgent de vous abriter,

À la cape vous mettez le voilier.

Un calme  ne se ressent  jamais,

Autant qu’après chute d’un vent

Qui vous abandonne, en marais,

Pourquoi  une telle  énergie folle

Vient vous faire chanter, bémol,

Pétole molle scotché  longtemps.

Cette tempête vous aura épargné

Cette fois, encore, se  sera  lassée,

Attendez donc que la … suivante,

Vous rende encore plus. .. éreinté.

.

Période  calme : qui s’en souvient,

Il n’y a que ces temps de … chiens,

Qui provoquent peurs, épouvantes,

Pour vous montrer enfer de Dante.

L’effet du calme, suite à la tempête

Est comme un remède qui parvient

À soigner le mal de mer, ou de tête,

Tellement venue, nous fait du bien.

.

.

Extension

.

Le calme est appréciable beaucoup

Plus par contraste que naturellement.

Quand il dure, très longtemps, l’on ne

S’en rend plus compte, même en mer.

Le calme n’est pas l’humeur tranquille,

Il est condition pour se sentir en sécurité

À œuvrer à autre chose qu’à sa vie … survie.

L’effet de calme total, distord le temps

En pleine mer lors sans aucun repère

Car il donne l’impression que plus

Rien de bouge, et pas d’oiseaux,

Ni aucun autre signe d’activité,

Et pas un seul nuage à l’horizon,

Le temps même semble être arrêté.

Dès que le ciel se charge et mer frémit,

Vent adonne, la vie semble soudain revenir.

Elle revient au triple galop sous un grain,

Un coup de vent, une forte tempête.

Le calme demeure le point mort

En dessous duquel il y a la place

Pour méditation, vie intérieure.

.

Je ne sais pas si vous l’êtes, au courant

Mais pour entrer en Golfe du Morbihan

Il vaut mieux attendre marée, montante,

En bateau, les jours de forts coefficients,

La passe, plutôt étroite de Port Navalo.

Si l’on ‘a pas suffisamment de vitesse

On va de travers, on fait demi-tour :

Vous voulez rire, pas moi, ça m’est

Arrivé en début de navigations.

.

Nombre de situations peuvent se présenter :

Pas de vent, pas de courant,

Pas de vent mais du courant

Voire du courant et du vent !

.

Encore faut-il qu’ils soient … dans le bon sens

Vent, courant, s’additionnent,

Vent et courant … s’annulent,

Vent, courant, se contrarient.

.

 le plus piégeant restera encore pour traverser

Si traversez droit, vous dériver

Traversez vent arrière, zigzaguer

Traversez trop au près … stopper !

.

Vous voyez, de quoi bien se faire surprendre !

Un peu de marche au moteur

Peut vous aider à les franchir,

En voilier faut pas systématiser.

.

.

191 – Calligramme

.

                                         Qui ne connaît

                                        L’effet contrasté,

                                     D’un grand calme,

                                  Suite à une tempête,

                                Quand tous les bruits

                            Et les fureurs, arrêtés,

                      Feront soudain place

                 À un silence, parfait !

           Sinon  mer, mi plate

    Voire mi furieuse…

  En états de surface…

Des plus écumeuses…

Blanchissant les vagues

 Devenues moutonneuses.

Q  U  A  N  D

Mer belle …  à peu agitée,

Devenant forte…à grosse,

Finissant énorme, drosse

Bateau, contre rochers.

Quand elle se défoule

 En  pleines  houles,

   Avec têtes  d’hydres,

     Et  qui se    déroulant,

    Inspirent puis aspirent.

   Vent s’ajoute au courant,

      Lors  vague pousse et freine,

         Votre capacité d’avance peine,

             Au beau milieu de ce tourment.

       L  E     C  O  U  R A  N  T

              Devient urgent de vous abriter,

               À la cape vous mettez le voilier.

              Un calme ne se ressent  jamais,

           Autant qu’après chute d’un vent

         Qui vous abandonne, en marais,

    Pourquoi une telle énergie folle

  Vient vous faire chanter, bémol,

Pétole molle scotché longtemps.

Cette tempête vous aura épargné

    Cette fois, encore, se  sera  lassée,

        Attendez donc que la … suivante,

           Vous rende encore plus… éreinté.

          S ’ A J O U TE   A U   V E N T !

                  Période calme : qui s’en souvient,

                     Il n’y a que ces temps de… chiens,

                         Qui provoquent peurs, épouvantes,

                           Pour vous montrer enfer de Dante.

                           L’effet du calme, suite à la tempête

                      Est comme un remède qui parvient

                  À soigner le mal de mer, ou de tête,

            Tellement venue, nous fait du bien.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

191 4

.

Évocation 

.

Il sera parfois visible en torrent,

Notamment près de goulets, côtes,

Le courant est difficile à discerner

En mer, faut voir sur route de fond,

.

Vaut mieux avoir le courant avec que contre

et quand celui-ci se transformera en torrent

il vaut mieux éviter de sortir, rentrer au port.

.

Notre voilier dévale et déboule

À grande vitesse,  à 10 nœuds !

Ça donne la force d’un torrent

Quand le courant va avec vent.

.

Symbolique 

.

On désigne du nom de torrent,

Un cours d’eau impétueux et rapide,

Pour le distinguer de rivière ou ruisseau.

La vitesse  des eaux  d’un torrent  est due

À ce qu’il dévale des pentes très fortes

.

Le plus souvent, c’est un cours d’eau

Temporaire et  qui s’assèche l’été

Coule qu’à la saison des pluies.

Le lit du torrent est mal défini

Et varie avec les chutes d’eau

Qu’il devra souvent canaliser.

topbible.topchretien.com/dictionnaire/torrent

.

Descriptif

 .

191 – Quand le courant s’ajoute au vent !

Alignement  central / Titre absent  / Thème  météo

Forme en escalier / Rimes égales /Fond accordé à forme

Symbole de forme : torrent / Symbole de fond : courant

.

.

Fond

.

Évocation 

.

191 6

.

Notre voilier dévale et déboule

À grande vitesse,  à 10 nœuds !

Ça donne allure et force torrent

Quand le courant va avec vent.

 .

 Symbolique 

 .

Un courant marin est

Mouvement d’eau de mer,

Régulier, continu et cyclique.

Dû aux effets combinés du vent,

De la force de Coriolis

Et de différences de température,

Densité et salinité ;

Ainsi que contours des continents,

Reliefs des profondeurs

Et aux interactions entre courants.

Du point de vue quantitatif,

Un courant marin est caractérisé

Par sa vitesse et son débit,

Par  sa  température  et

Son sens de direction.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme

 .

Courant torrent, torrent courant :

Il y a comme rivières en pleine mer

On s’en rend compte, les traversant,

Et quand le vent et courant contraire

Faut mettre le turbo pour tenir le cap.

J’en ai vu faire marche arrière en passe

Suffisait pourtant d’aller  contre-courant

Sur les bords du goulet,  auprès des côtes.

 .

.

Contre les vents et les courants de marées 

.

Scénario

.

Un très fort courant à Port Navalo, l’entrée du Golfe du Morbihan.

Une carte  des courants marins, à l’Ouest  de la pointe bretonne.

Carte du courant du Gulf Stream coulant du sud vers le nord.

 .

Visuels et textuels >>

190 – Les vents des alizés sont nos alliés

Visuels et textuels >> 

.

Alizé ou Eliza,

Tout le monde y va,

Tout le monde en rêve,

Vent soufflant sans trêve.

Vers le Sud et vers les Iles,

Des Canaries au Cap vert,

En été comme en hiver

Mer, ainsi soit-il !

.

Alizé ou Eliza,

Bien gonflé… en spi,

Bateau vous mène là-bas

En cinq jours, cinq et demi.

En son sillage,  en son allure,

Toujours sous même amure

Lors vents vous poussent

On se tourne pouces.

.

Alizé ou Eliza,

Tout le monde y va :

Vers Sud nous avancera,

Vers Nord, nous retardera,

Car, tout le monde  espère,

En voilier, même à terre,

Compagnon tranquille

Mer, ainsi soit-il !

.

Alizé ou Eliza,

C’est une aventure

Atteindre une latitude

Très proche de l’Équateur,

Où  Alizé  vous  accompagne,

En fidèle fraiche compagne

Vous berce en bouillons,

Odeurs, émotions.

.

Alizé ou Eliza,

Tout le monde y va :

Alizé pour vous soufflez

Eliza, pour vous aimer,

Allez de port en port

Allez d’ile en ile,

Si versatile

Soit-il

V

.

.

Extension

.

Alizé ou Eliza, ou vice-versa :

Un vent qui est toujours régulier

Permanent dans la bonne direction

Est, bien sûr, le bienvenu car il permet,

Non seulement de tenir sa vitesse son cap

Mais aussi de calculer jour et heure d’arrivée

À destination, à bon port sans moindre souci.

.

Un vent intermittent, changeant, tournant,

Forcissant et mollissant tout le temps

Vous mène la vie dure en manœuvre

Réglages et contrariera votre planning.

Remonter les alizés n’est pas de tout repos

Vous avez le vent dans le nez sans discontinuer.

.

Deux fois la route et trois fois la peine, à tel point

Que les bons marins préfèrent partir très au large

Et venir ensuite vers le plateau continental plutôt

Que d’avoir à zigzaguer bords carrés sans cesse.

Choix que nous avons fait aux Iles Canaries

Passant par l’ile de Madère pour joindre

Le sud du Portugal plutôt tirer droit.

.

Perdre du temps pour en gagner

Reste le principe des bons skippers :

Les débutants n’en tiennent pas compte

Et puis arrivent très en retard et très fatigués.

.

Le vent souffle et gonfle le spi asymétrique du voilier :

On peut mesurer sa force et vitesse avec l’anémomètre,

On peut  le prévoir, ainsi que sa direction : carte météo !

Les alizés  soufflent  vers le Sud ….. du Nord de l’Espagne,

Jusqu’aux  iles du Cap Vert  et puis  tournent vers l’Ouest

Pour pousser  les voiliers   jusqu’à  traverser l’atlantique,

Pour atterrir aux sud des Antilles et cela sans difficulté.

.

Comme une ritournelle ;

Comme battement d’aile,

Suffit de se laisser porter,

Pour être à même, voguer.

.

Faire ligne droite, sans saut

Sur  même bord  du bateau,

Sans même consulter météo.

Est, d’Éole, un super cadeau.

.

L’anémomètre ne bouge pas :

À se demander s’il est bloqué.

Si j’étais un grand, vrai marin

J’appellerais ma fille : Alizée !

.

.

190 – Calligramme

 .

Alizé ou Eliza,

Tout le monde y va,

Tout le monde en rêve,

Vent soufflant sans trêve.

Vers le Sud et vers les Iles,

Des Canaries au Cap vert,

En été comme en hiver

Mer, ainsi soit-il !

LES

Alizé ou Eliza,

Bien gonflé… en spi,

Bateau vous mène là-bas

En cinq jours, cinq et demi.

En son sillage,  en son allure,

Toujours sous même amure

Lors vents vous poussent

On se tourne pouces.

VENTS

Alizé ou Eliza,

Tout le monde y va :

Vers Sud nous avancera,

Vers Nord, nous retardera,

Car, tout le monde  espère,

En voilier, même à terre,

Compagnon tranquille

Mer, ainsi soit-il !

DES ALIZÉS

Alizé ou Eliza,

C’est une aventure

Atteindre une latitude

Très proche de l’Équateur,

Où  Alizé  vous  accompagne,

En fidèle fraiche compagne

Vous berce en bouillons,

Odeurs, émotions.

SONT NOS

Alizé ou Eliza,

Tout le monde y va :

Alizé pour vous soufflez

Eliza, pour vous aimer,

Allez de port en port

Allez d’ile en ile,

Si versatile

Soit-il

V

ALLIÉS

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

190 4

.

Évocation  

.

Non ce n’est pas un collier de perles

À moins que ce soit perles de pluie.

L’alizé souffle, toujours, ou presque,

Égal en force à lui-même, force 4/5

.

Peut-être cinq perles de pluie,

L’anémomètre,  en haut du mat,

 Indique même forces, directions, 

Constantes quand l’alizé souffle.

.

Symbolique 

.

Moi, je t’offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas.

.

Je creuserai la terre
Jusqu’après ma mort
Pour couvrir ton corps
D’or et de lumière.

.

.Je ferai un domaine
Où l’amour sera roi
Où l’amour sera loi
Où tu seras reine
citations.ouest-france.fr/citation-

jacques-brel/offrirai-perles-pluie-venues

.

Descriptif

 .

190 – Les vents des alizés sont nos alliés

Alignement  central / Titre absent / Thème  météo

Forme en ovale / Rimes égales /Fond accordé à forme

Symbole de forme : perle-pluie/ Symbole de fond : souffle

.

.

Fond

.

Évocation 

.

190 6

.

Peut-être cinq perles de pluie,

L’anémomètre en haut du mat,

 Indique même forces, directions, 

Constantes quand l’alizé souffle.

.

Symbolique 

.

Le vent est un mouvement d’air,

Un souffle, un symbole de l’esprit,

De l’insaisissable, de l’invisible, de la force.

En mythologie grecque, le vent est associé à Éole,

Dieu, régisseur des vents et peut-être des éoliennes.

.

A contrario, lors de ses agitations tempétueuses,

Il devient symbole de vanité  et  d’instabilité,

D’inconstance, comme force élémentaire,

Associé aux Titans, il manifeste alors

Sa violence et son aveuglement.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Nous avons ici de la pluie et du vent :

Perles de pluie pour arroser le désert,

Souffle vent pour atteindre continent,

En mer, souvent la pluie amènera vent

On voit les fortes risées courir sur l’eau,

Sous un nuage rempli comme une outre.

Toujours est-il que les alizés, pluie ou pas

Souffle en même sens avec force constante.

 .

.

Alizés entre côte et iles canaries

.

 Scénario

.

Les vents des alizés sont au portant vers le sud et sont constants ;

l’anémomètre  du voilier  oscille : jolie et bonne brise, force 4 à 5 ;

pour aller aux Antilles, au Brésil : la route la plus recommandée !

 .

Visuels et textuels >> 

189 – La force de vagues en plein océan

Visuels et textuels >> 

.

La mer est douce quand elle est d’huile,

Quand elle se mire, en ciel, peu nuagé,

Lors ciel de traine, pas encore effacé,

Risées se font rides… comme tuiles.

.

Quand la mer grossit, est furieuse,

La mer s’ouvre en deux, se creuse.

Un étonnant contraste, paradoxe,

Offre caresses, combats de boxe.

.

Quand la mer est hachée, agitée,

Quand son vent est contre marée,

Quand elle soulève de belles écumes

Que de beaux parfums, s’exhument.

.

Vagues se forment, s’arrondissent,

Défilent, déferlent  en  longs  défilés,

Montagnes d’eau montent, profilées

En courbes qui sur vous surgissent.

.

L’une d’elle,  chargée sur l’arrière,

Soulève le voilier comme plume,

À en craindre mauvaise fortune,

À en entonner, dernière prière.

.

La mer vous dépose en son creux,

L’horizon entier disparaît sous l’eau,

Impression étrange, se noyer heureux,

Et sa vague tueuse, en devient tombeau.

.

Voilier, grand comme  une coque de noix,

En a vu  d’autres : sauvé encore, cette fois,

Mais cette danse féroce d’allure macabre,

Me rappelle que je ne suis  que son jouet.

.

Un jouet d’une vague … en plein océan,

Vous surprenant au mauvais moment,

Bateau, enfournant étrave, dans l’eau,

Vous entrouvre un monde nouveau.

.

Un monde où face à ces éléments,

Votre seule force, énergie, envie,

Est de vous tenir encore en vie,

Le cœur et l’esprit : battants !

.

.

Extensions

.

La vague est comme la danse des flots,

Le rythme cadencé du mouvement de l’eau.

L’écume que vent produit sur son sommet,

Rend la mer toute blanche, et à souhait.

.

Il y a moutons d’air et ceux sur l’eau

Mais tous deux sont fort paisibles

Rapport aux loups vous fouettant

La chair ou vous mordant le sang.

.

Nous nous attachons à la ligne de vie

Du bateau pour exécuter une manœuvre

Une vague entrainerait en dehors du bateau

Sans que l’on ne puisse rien y faire, dans l’eau.

.

On voit la hauteur des creux et des sommets

Des vagues et l’on se dit qu’on ne peut

Y réchapper et pourtant le voiler

Les grimpe et les descend

Sans grandes difficultés,

Sans grands dangers.

.

Pour éviter un désagrément

Est de garder sa vitesse et constante,

Sinon de se mettre à la cape, de travers

Et de laisser le voilier dériver sur son erre.

.

Vague lente, mascaret, vague tueuse,

Des plus petites aux plus…gigantesques,

La mer sait  se faire douce, ou, dantesque.

De la mort par noyades, parfois, frappeuse,

Elle monte … monte, atteint… des sommets,

Elle roule, sur  elle-même, ou  elle  se creuse,

Puis déferle, en tombant, sur le pont et roof,

Longe le flanc  du voilier, jusqu’au cockpit,

Vous la remplit en vous baignant dedans.

.

 Vagues longues, courtes, cassantes

Moutonneuses, houleuses… droites,

Qui vous portent en des accélérations,

Ou vous ralentissent en enfournements.

.

Et inutile de chercher à lutter contre elles,

Si vous insister vous pourriez faire un soleil,

Il vaut mieux à demi tanguer, rouler sur elles

Bien négocier les vagues sera plus confortable.

.

On dit parfois qu’on est arrivé, sinon stationné

Dans le creux de la vague, on attend de monter

Mais en pleine mer, personne ne viendra aider

C’est juste à vous et votre énergie à négocier !

L’expérience de forte vague lors de tempête

Apprend : rester sur place est suicidaire.

.

.

189 – Calligramme

 .

La mer est douce quand elle est d’huile,

      Quand elle se mire, en ciel, peu nuagé,

            Lors ciel de traine, pas encore effacé,

                Risées se font rides… comme tuiles.

.

                    Quand la mer grossit, est furieuse,

                      La mer s’ouvre en deux, se creuse.

                    Un étonnant contraste, paradoxe,

                 Offre caresses, combats de boxe.

.

           Quand la mer est hachée, agitée,

       Quand son vent est contre marée,

  Quand elle soulève de belles écumes

Que de beaux parfums, s’exhument.

.

Vagues se forment, s’arrondissent,

     Défilent, déferlent  en  longs  défilés,

         Montagnes d’eau montent, profilées

             En courbes qui sur vous surgissent.

.

               L‘une d’elle,  chargée sur l’arrière,

               Soulève le voilier comme plume,

              À en craindre mauvaise fortune,

          À en entonner, dernière prière.

.

       La mer vous dépose en son creux,

    L’horizon entier disparaît sous l’eau,

  Impression étrange, se noyer heureux,

Et sa vague tueuse, en devient tombeau.

.

Voilier, grand comme  une coque de noix,

En a vu  d’autres : sauvé encore, cette fois,

Mais cette danse féroce d’allure macabre,

 Me rappelle que je ne suis  que son jouet.

.

  Un jouet d’une vague … en plein océan,

     Vous surprenant au mauvais moment,

        Bateau, enfournant étrave, dans l’eau,

          Vous entrouvre un monde nouveau.

.

              Un monde où face à ces éléments,

                Votre seule force, énergie, envie,

                  Est de vous tenir encore en vie,

                      Le cœur et l’esprit : battants !

.

.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

189 4

.

.Évocation   

.

Un totem primitif de tribus anciennes,

Une ondulation quelconque, terre, air,

Une vague quelque peu chantonnante,

Mouvante, non moins tourbillonnante

.

Cela donne une idée de la force de l’eau

Lors est tourbillonnante.

Telles volutes et arabesques, composées

 Par la crête d’une  … vague !

.

Symbolique 

.

Le tourbillon peut avoir

Le même sens que la tornade,

En moins virulent et dévastateur.

Si c’est une personne qui est présentée,

C’est son aspect énergique et entraînant

Qui est symbolisé, fatigant  peut-être.

.

Dans un sens différent,

Le tourbillon est associé à la spirale.

Il est comme une sorte de passage vers

Autre dimension  ou  souvenirs refoulés.

.

Cet aspect du tourbillon absorbant peut

Être angoissant, il est utile de chercher

À savoir quels sont les souvenirs qui

Nous aspireraient vers le fond.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Tourbillon

.

Descriptif

 .

189 – La force des vagues en plein océan

Alignement  central / Titre absent / Thème  météo

Forme en courbe / Rimes égales /Fond accordé à forme

Symbole de forme : tourbillon / Symbole de fond : vague

.

.

Fond

.

Évocation 

.

189 6

.

Cela donne une idée de la force de l’eau

Lors est tourbillonnante.

Telles volutes et arabesques, composées

 Par la crête d’une  … vague !

.

Symbolique 

 .

La vague est une déformation

De la surface de la mer.

Elle  est  le symbole  de la puissance

Et de l’éphémère.

.

La vague peut parfois être destructrice,

Et cela notamment lorsqu’elle

Est puissante et très haute.

Nombre marins redoutent ces vagues.

.

Par ailleurs, la vague,

Par son reflux sur le sable

Efface toutes les traces.

1001symboles.net/symbole/sens-de-vague.html

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On imagine une grande et haute vague

Avec crête en courbe et profond creux,

 C’est en tous cas ainsi qu’on la dessine,

Alors que quand vous serez à son pied

C’est un mur de trois étages à grimper

Et les pires seront celle  en tourbillons,

Qui vous font faire  un virage complet !

Il ne faut surtout pas stopper le bateau,

Garder une bonne vitesse est votre salut,

Sauf à vous mettre à la cape, flanc vague,

Et vous laisser dériver comme un bouchon.

 .

.

Voilier en tempête 

.

Scénario

.

Voici bien une énorme vague qui monte, grossit, avance et roule,

la vague s’enroule sur elle-même avant de retomber en fracas,

pour finir en gerbes d’écumes bouillonnantes et dentelées !

 .

Visuels et textuels >>

188 – Voiliers au port et en plein vent

Visuels et textuels  >> 

.

Les bateaux se tossent, entre eux,

Cognent : c’est alors que le vent,

Dans les drisses et les haubans,

Se met à siffler, comme un fou,

Sans, une seule seconde, s’arrêter,

Parfois les ports sont comme immobiles,

Pas un voilier ne bouge, tout est tranquille.

.

Parfois les ports sont agités d’un fort courant,

Et quand ils sont, en plus, frappés par le vent,

Les pontons et pannes se mettent à danser,

Les amarres, cordages : à grincer, tirer.

.

Battements, claquements,

Tout comme les autres bruits,

Deviennent plus  qu’embêtants,

Deviennent plus … qu’énervants !

Le remède est connu, mais oublié,

Des tendeurs, en boots les tendant

Suffisent à supprimer vibrations

Et s’assurer le calme, la nuit.

.

Quand il y aura  trop  de vent,

Arrive qu’on se désole, désarme,

D’attendre, espérer que vent tombe

Et qu’une douce houle, enfin s’étale.

Lors tempête transforme certains

Ports de bateaux en vrai vacarme

Assourdissant ce jusqu’au point

Que vos oreilles vous font très mal.

 .

Cling, cling, cling, cling, cling, clang !

Cling, clang, clong, cling, clang, clong !

Glong, glong, gling, glong, glong, glang!

Glong, glong, glong, glong, glong, glong!

.

J’en ai rêvé la nuit  … n’en ai pas  dormi.

Aussi, au vent, je ne lui dit pas … merci :

Le cauchemar s’enfile dans  mes oreilles,

Et  il s’engouffre  dans   mes  yeux, aussi.

    .

J’en ai marre  de cet orchestre qui peine,

À s’accorder et sans parvenir à y arriver,

Vents dans les drisses, parviendront-ils,

À accorder violons et  voix de faussets.

Vous avez la réponse, je suis preneur.

.

Mais, méfiez-vous d’un vent siffleur,

J’ai souvenir de vent dans serrure

En cheminée de tel emmerdeur,

Qui insiste, même qui persiste,

Qui siffle et même persiffle,

Ne vous lâchera l’oreille

Si vous ne fermez pas

Toutes vos écoutilles

À double tour : aie !

.

.

Extensions

.

Qui ne connait le tintamarre

Des drisses et des haubans,

Dans les ports, marinas  et

Et  qui n’en finirait pas,

De nuit comme de jour,

À vous corner aux oreilles

Marteau ou sifflet sur cordes !

J’ai ouï-dire, des marins amateurs

Ne s’y faisait pas, allaient dormir à l’hôtel

Ces nuits de fureur là. Enchanteur, emmerdeur,

Est, tour à tour, un vent qui pourtant n’a aucune

Intention à votre égard, dans un sens ou l’autre !

.

Une tempête dans une marina,

C’est, en principe, un abri, sûr.

Un voilier souqué à un ponton,

Rien ne pourra plus lui arriver.

Eh bien, non, cela va dépendre,

De qualité, amarres, et pannes,

De la force, motrice, des  vents,

Et de l’exposition aux courants

Des autres bateaux, en dérives.

Lors priez Dieu que ça n’arrive.

.

Cacophonie bien plus que symphonie

Les instruments sont là, coques, boots

Drisses, haubans, filins et même mâts.

.

Mais il manquera un chef d’orchestre,

Si ce n’est un vent fort, voire fou à lier,

N’ayant cure votre oreille, ventre, pied.

.

Pourtant  les bateaux  sont bien amarrés

 Leurs cordages d’attache … bien souqués,

Le vent parvient à faire trembler ponton,

Désordre mouvement ajoute celui du son

.

Au plus fort des bourrasques, le sifflement

Produit bon nombre longs cris de stupeur,

Des craquements se font jour comme pour

Provoquer, accompagner naufrage bateau.

.

J’arrête là, sinon l’on va croire  que je délire,

Que ma couchette prend l’eau comme radeau

De survie. Peut être que seule ration de whisky

Calmerait mes nerfs et endormirait sensations !

.

.

188 – Calligramme

.

Les bateaux se tossent, entre eux,

Cognent : c’est alors que le vent,

Dans les drisses et les haubans,

Se met à siffler, comme un fou,

Sans, une seule seconde, s’arrêter,

Parfois les ports sont comme immobiles,

Pas un voilier ne bouge, tout est tranquille.

.

Parfois les ports sont agités d’un fort courant,

Et quand ils sont, en plus, frappés par le vent,

Les pontons et pannes se mettent à danser,

Les amarres, cordages : à grincer, tirer.

.

Battements, claquements,

Tout comme les autres bruits,

Deviennent plus  qu’embêtants,

Deviennent plus … qu’énervants !

Le remède est connu, mais oublié,

Des tendeurs, en boots les tendant

Suffisent à supprimer vibrations

Et s’assurer le calme, la nuit.

.

Quand il y aura  trop  de vent,

Arrive qu’on se désole, désarme,

D’attendre, espérer que vent tombe

Et qu’une douce houle, enfin … s’étale.

Lors tempête trans   VE     forme certains

Ports de bateaux O             N   en vrai vacarme

Assourdissant      I                 *  ce jusqu’au point

Que vos oreilles   L                  P vous font très mal.

I                    L .

Cling, cling, cling   E                    E  cling, cling, clang !

Cling, clang, clong  R                    I   cling, clang, clong !

Glong, glong, gling  *                    N glong, glong, glang!

Glong, glong, glong  A                 S glong, glong, glong!

U               *

J’en ai rêvé la nuit       *               V    n’en ai pas  dormi.

Aussi, au vent, je ne    P             E     lui dit pas merci :

Un cauchemar s’enfile O          N        en mes oreilles,

Et il s’engouffre dans  R        T      mes yeux, aussi.

     T  *  S

J’en ai marre d’un tel       orchestre qui peine,

À s’accorder et sans parvenir à y … arriver,

Vents dans les drisses, parviendront-ils,

À accorder, violons, voix de faussets.

Vous avez réponse, je suis preneur.

.

Mais méfiez-vous vent siffleur,

J’ai souvenir vent dans serrure

En cheminée de tel emmerdeur,

Qui insiste, même qui persiste,

Qui siffle et même persiffle,

Ne vous lâchera l’oreille

Si vous ne fermez pas

Toutes vos écoutilles

À double tour : aie !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

188 4

.

Évocation 

.

Une forme très étrange, s’il en est,

Verre de lampe en pâte de verre

Ou lampe à pétrole avec  rabat

Ou que sais-je encore, d’insolite !

 .

Pâte de verre et lampe à pétrole,

à supposer qu’ils aillent ensemble,

ont peu de liens avec voiliers et vent

si bien que : fond et forme divergent.

 .

Le verre est déformé, boursoufflé

Et de plus il est en pâte de verre,

Générant une lumière plutôt diffuse

Comme lampe à pétrole avec rabat.

 .

Symbolique 

 .

Depuis Pline l’Ancien,

La légende prête la recette

D’un verre  malléable  à froid.

La pâte de verre  est  l’une des

Plus anciennes  techniques de verre,

Récemment redécouverte fin xix siècle,

À travers le mouvement art nouveau.

.

Pour  une  ambiance  chaleureuse,

Feutrée, lampe en pâte de verre

Est un must qui a la faculté

De prendre  la  lumière,

Avec un aspect mat,

Cireux, atypique.

Source : Wikipédia

.

Descriptif

.

188 – Voilier au port, en pleins vents

Alignement  central / Titre dédoublé / Thème  météo

Forme en courbe / Rimes variées /Fond éloigné de forme

Symbole de forme : pâte-verre / Symbole de fond : lampe

.

.

Fond

.

Évocation

.

188 6

.

Le verre est déformé, boursoufflé

Et, de plus, il est en pâte  de verre,

Générant une lumière plutôt diffuse

Comme lampe à pétrole avec rabat.

.

Symbolique 

 .

Qu’il s’agisse d’une

Lampe à huile, à pétrole

Ou bien d’une lampe moderne,

Électrique, elle symbolise l’énergie

Que nous contrôlons, maîtrisons.

.

C’est la lumière intérieure,

Rassurante et simple,

Une connaissance transmise

Par notre environnement,

Celle que chacun reçoit

En naissant et dont il a besoin.

.

En certains rêves son symbolisme

Est proche de celui de la bougie.

tristan-moir.fr/lampe

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

La lampe de veille,

Faite en pâte de verre,

Accrochée au roof dans le carré

N’en finit pas de se balancer

Comme boule, en dancing,

Heurtant parfois l’étambot,

Toujours prête à se fracasser,

Ses morceaux de verre éclatant

Dans un grand plus balancement

De nos rêves et de nos tourments, 

Ponctués des cris dans les drisses !

 .

.

Voilier amarré à son ponton

.

Scénario 

.

En début de tempête, il y a intérêt à souquer les amarres au ponton ;

en milieu de tempête, il n’y a plus personne sur le pont, sur ponton ;

après la tempête, il y a, parfois, des dégâts mineurs, ou majeurs !

 .

Visuels et textuels  >> 

187 – Notre voilier suspendu en nacelle

Visuels  et ponctuels >> 

.

Nacelle, suspendus en l’air,

Balancement serait dû au vent

Notre voiler  prend  du  ballant

Par son franc-bord important,

Mais, ce n’est pas une misère,

C’est agréable en atmosphère

Ah bien sûr … évidemment,

L’esprit divague  d’autant,

Va et vient,  comme vent,

D’une idée  à autre, erre

Décollé  de  toute  terre

Un profond mys-tère !

Et de temps en temps

Totale … immobilité,

Ou réveillé, à moitié,

Ou mort en dormant

Ou rêvant vous êtes.

Va

Bien

Ar-Ki-lé

Le  plus  beau

Des solides voiliers

Qu’on a croisé sur l’eau,

Or il a besoin d’une toilette.

.

Faut vous imaginer à l’intérieur

D’un voilier,  dans votre couchette,

Suspendu à quatre mètres de hauteur

Occasion pour le levage  par des sangles.

De temps à autre, il nous faut sortir bateau

Pour nettoyer, peindre, sa carène, sous l’eau,

Une fois l’an, pour améliorer sa glisse en mer !

.

Il est posé sur des madriers et tenu par ses bers.

Pour cette nuit le grutier nous aura… abandonné,

Nous sommes bercés par un ballant sous vent léger

Qui s’accentue au fil  de la nuit, comme  balançoire,

Géante entre deux portiques, invisibles dans le noir.

.

La nuit a été féconde, en bruits divers et fantasmes,

Ce n’était pas la mer, mais le vent avec son ballant,

Qui nous procurait des ailes en ce mauvais temps,

Le voilier volait, en hauteur, avec enthousiasme.

.

Événement rare, en tous cas, point commun,

Nous avons dormi dans des nuages divins

Et ce ventre qui ballotte, en penchant,

A ressuscité notre âme d’enfant.

.

.

Extension

.

Ame d’enfant, âme du voilier, âme du vent :

Le tout conjugué ne peut faire que divaguer

L’esprit qui va en profiter pour transformer

Mouvements passifs du corps en une danse

Des sentiments forts.

.

Au début, je pensais je pouvais les oublier,

Que mon esprit serait  un pouvoir filtrant.

Finalement,  c’est le corps  qui  aura dicté

À mon cerveau, impressions,  sensations,

Ses émotions, perceptions.

.

J’en ai déduit que  mon corps  ressentait

La sensation de balancement bien avant

Mon cerveau et l’imprimait à ce dernier

Qui en retour,  l’accentuait, d’autant

Maintenait, nuit durant.

.

Suspendu en l’air ! Non, non…  ce n’est pas nous…  c’est notre voilier.

Enfin tout de même un voilier, en hauteur, a toujours un drôle d’air !

Mais bon, si le vent se lève, la coque se balancera, peut-être, un peu,

Et lors, on fera ce qu’il faut pour nous adapter et dormir au mieux.

On a comme l’impression d’être un manège dans une fête foraine

Si jamais une sangle lâche, il est préférable de ne pas y penser.

Demain le chantier va venir nous trimbaler encore couchés

C’est comme si on nous volait le bateau pour le livrer.

Arrêtons de gamberger, il nous faut déjà souper.

.

On est bien suspendus en l’air,

Ce n’est pas l’élément ordinaire

Pour voilier,  en dépit de voiles,

Parfois de foils,  pour déjauger,

Faisant avancer, planer sur eau

Atteignant une certaine vitesse.

.

Faute de mer …  et  faute de ber,

Voilier a pris une bonne hauteur,

Faut grande échelle pour accéder,

Et une fois là-haut, il faut l’enlever

On se sent comme en montgolfière

Attachée au sol, par quatre piliers !

.

Ne pouvons rien faire … que dormir,

Dans cet immense hamac aluminium,

Jaugeant huit tonnes, je ne vous dis pas.

Pas envie d’aller danser sur le pont avant

Le moindre contrepoids nous ferait rouler !

Une expérience à vivre tout de même une fois.

.

.

Épilogue   

.

Voilier

Volant au vent

Dégagé de la gravité

Comme sur tapis volant,

Un oiseau             dans l’air

Balance au            gré du vent

Suspendu                aux chaines

Du travel lift              bien roulant

Bercé en ce                 hamac géant.

***

On  y dort  bien  comme  un  enfant

Après écoute histoires de sa maman.

Cette nuit, impossible d’y descendre

L’échelle, pour y accéder, est retirée

Lors nous sommes isolés du monde

Personne  ne viendra  nous aider.

Une capsule, insolite, s’il en est,

Où l’on dort comme un ange,

Et où plus rien ne dérange

Tous rêves émerveillés,

Ayant de la hauteur

Vers  firmament.

***

Comme en œuf,

Voire  en  utérus,

Bruits sont confus,

Et le monde est exclu

De tout mouvement neuf

Perturbateur d’un sommeil.

Expérience à ne pas manquer,

Seule fois où ça nous est arrivé.

.

.

187 – Calligramme

.

Nacelle, sus ****** N**************P***pendus en l’air,

Balancement******O**************E**serait dû au vent

Notre voiler            T                           N   prend du ballant

Par son franc          R                           D    bord important,

Mais ce n’est           E                           U      pas une misère

C’est agréable         *                              *      en atmosphère

Ah bien sûr,           V                             E       évidemment :

L’esprit diva          O                             N       gue d’autant,

Va et vient              I                              *         comme vent,

D’une idée              L                             *          à autre, erre

Décollé  de              I                             N            toute terre

Un profond            E                            A             mys-tère !

Et de temps           R                            C              en temps

Totale…im             *                            E              mobilité,

Ou réveillé,            S                          L               à moitié

Ou mort en           U                         L              dormant

Ou rêvant              S                       E             vous êtes.

 *        Va          *

 *     Bien       *

 * Ar-Ki-lé *

 Le  plus  beau

Des solides voiliers

Qu’on a croisé sur l’eau,

Or il a besoin d’une toilette.

.

Faut vous imaginer à l’intérieur

D’un voilier,  dans votre couchette,

Suspendu à quatre mètres de hauteur

Occasion pour le levage  par des sangles.

De temps à autre, il nous faut sortir bateau

Pour nettoyer, peindre, sa carène, sous l’eau,

Une fois l’an, pour améliorer sa glisse en mer !

.

Il est posé sur des madriers et tenu par ses bers.

Pour cette nuit le grutier nous aura… abandonné,

Nous sommes bercés par un ballant sous vent léger

Qui s’accentue au fil  de la nuit, comme  balançoire,

Géante entre deux portiques, invisibles dans le noir.

.

La nuit a été féconde, en bruits divers et fantasmes,

Ce n’était pas la mer, mais le vent avec son ballant,

Qui nous procurait des ailes en ce mauvais temps,

Le voilier volait, en hauteur, avec enthousiasme.

.

Événement rare, en tous cas, point commun,

Nous avons dormi dans des nuages divins

Et ce ventre qui ballotte, en penchant,

A ressuscité notre âme d’enfant.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

187 4

.

Évocation  

.

Deux bras d’un lift de bateau

Avec voilier  en suspension

Au milieu en bout de chaines 

Par suite des manques de bers.

.

Voilier, nacelle, suspensions, chaines

tout concourt à bouger pour transport

mais en l’air, le voilier prend du ballant

lors forme et fond convergent d’autant !

.

Voilier, en suspension, en l’air,

Sorti de son élément dit naturel :

Il  a l’air complétement désarmé,

Et ce dans tous les sens du terme.

.

Symbolique 

 

Suite à un talonnage : devons

Déquiller  un beau FIRST 31.7.

Après  avoir démâté,  le travail

De déquillage  peut  commencer.

.

Le travel lift du port  pour mettre,

Délicatement le bateau en suspension,

La quille  restera sur son support spécial

Nous pouvons poser la coque sur son ber.

Les travaux de renforts  de varangues,

Peuvent commencer  pour réparer …

sunmarine.fr/dequillage-voilier-et-requillage

.

Descriptif

 .

187 – Notre voilier suspendu en nacelle 

Alignement  central / Titre dédoublé / Thème  bateau

Forme en pointe /  Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : suspension / Symbole de fond : chaine

.

.

Fond

.

Évocation 

.

187 6

.

Voilier, en suspension, en l’air,

Sorti de son élément dit « naturel » :

Lors il aura l’air totalement désarmé,

En tous les sens du terme, enchainé.

.

Symbolique

 .

Le mot chaîne

Est lié au cadenas,

Aux entraves verrouillées

Dont il est impossible de se libérer,

Symbolise emprisonnement, servitude.

Briser les chaînes signifie se libérer,

S’affranchir de la contrainte.

En se donnant la main

.

Former une chaîne d’union,

À l’image des anneaux assemblés

Les uns aux autres, symbole solidarité

Où les personnes s’unissent dans

La fraternité, dans l’entraide.

Tant, donner la main à

Quelqu’un est aide,

Et un soutien.

1001 symboles

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Bercé par le ballant du bateau

Accentué par un vent violent

Nous dormirons, d’un œil,

Révérons… d’une oreille

Tant bruits grinçants

Nous …  réveillent,

Cauchemardant

Qu’on est pendus

Et non suspendus, 

À nos liens et chaines.

 .

.

Suspendu au gré du ballant

.

Scénario 

.

Voici le lift qui s’apprête à soulever notre voiler de l’eau du bassin,

voilà notre voilier  soulevé, lentement, comme une coque de noix :

ouvriers débrayent, fin de journée : voilier sera suspendu la nuit !

.

Visuels  et ponctuels >>

185 – Passer sa retraite aux Canaries

Visuels et textuels  >> 

.

Passer  sa  retraite aux Canaries,

En   voilà  une  très  bonne  idée,

La mer et le soleil  toute l’année,

Jusqu’à  ce que  sa vie, soit finie.

.

On croit rêver  mais pas que lors

On y aura par deux fois séjourné,

On apprécie  de plus en plus fort

Tel climat océanique … tempéré.

.

Mais  il faut apprendre la langue

Et  faut  quitter  famille  et amis,

Il faut  s’adapter  nouveau  pays

Cela   vous   rendrait  exsangue.

.

On peut rêver comme merveille,

Passer sa retraite en plein soleil,

En iles  à nulles autres pareilles,

Pourvu l’on ait assez… d’oseille.

.

Déjà que, de perdre son métier,

Ce n’est pas une chose à envier.

De perdre un réseau d’amitié,

On ne pourra que le déplorer.

.

Voici qu’aller  aux Canaries,

C’est laisser derrière, sa vie,

En pays de langue étrangère

Vous ne serez plus lumière !

.

Ici ne suis rien, ne vaut rien

D’autre que touriste, voisin,

Qui dépense  l’argent malin,

En navigant comme marin !

.

N’ai identité  que passeport,

Que je donne, à chaque port,

Le français retraité inconnu,

Disparaissant, comme venu.

.

Je n’ai  que  mon  apparence,

Sympathie, par transparence,

Identité différente… pour finir.

.

Tant il n’y a pas de vrais paradis

Pas plus pour actifs que retraités,

Vos problèmes  vous suivront, ici :

Et il sera impossible de les oublier.

.

.

Extension

.

De nombreux français partent au Maroc,

En Tunisie,  au Portugal,  aux Canaries,

Ou ailleurs pour y passer leur retraite

Au soleil et en  plus, à moindre frais.

Deux avantages… non négligeables,

Si on dispose d’une petite retraite.

.

J’avoue que c’est tentant, pour moi,

Une seconde seulement  car ma famille

Mes enfants, petits-enfants, amis, collègues

Vivent en France : ce serait m’éloigner d’eux.

Mais on peut inverser la chaussette en offrant

Pied-à-terre pour qui est en quête d’exotisme.

.

La langue  peut être un obstacle, surmontable,

L’insertion dans le milieu, autre, plus difficile :

Avec le temps, les rencontres, cela peut se faire.

Le plus dur, selon moi, resterait  l’éloignement

Des miens auxquels je tiens, réciproquement.

.

Et puis, ma Bretagne est aussi  le seul pays

Où il fait beau plusieurs fois par jour,

Et où la lumière change du matin

Au soir et ce n’est pas rien !

.

Repos, marche, visites, et pourquoi pas lecture, écriture

La retraite serait un temps où l’on fait ce que l’on veut !

En principe : faute de moyens financiers, ou physiques :

Certains se cantonnent à ne rien faire, restant chez eux.

Vieillir en bonne santé de corps et d’esprit est le mieux.

Que l’on puisse espérer, après, quant au choix du lieu :

Il y en a dix, il y en a cent, mille, et des plus exotiques,

Essentiel est être en harmonie avec l’environnement !

.

Il y a des pays qui accueillent volontiers retraités

À condition s’y déclarer en résidence permanente

D’autres qui imposeront  tellement de conditions,

Qu’il vaut mieux un visa renouvelable de touriste.

.

Pour ma part, nous avons choisi la seconde issue

Comme cela, sommes chez nous, moitié d’année,

Et l’autre à voyager, ici et là, ou un peu partout,

Comment quitter une ile vécue comme paradis.

.

Je ne dirai pas retraité immigré fuit son pays,

Sinon il aurait mieux valu le quitter plus tôt :

Ils pensent qu’autre climat leur conviennent,

Or s’adapter nouveau climat social : difficile.

.

.

185 – Calligramme

.

                                                                               Passer sa retraite aux Canaries

                                                                        En voilà une  très  bonne  idée !

                                                                   La mer et le soleil  toute l’année,

                                                               Jusqu’à ce que sa vie, soit finie !

                                                           On croit rêver mais pas que lors

                                                         On y aura par deux fois séjourné,

                                                        On apprécie de plus en plus fort.

                                                      Tel climat océanique, tempéré.

                                                             PASSER

                                            Mais faut apprendre la langue

                                         Et faut quitter famille et amis,

                                   Il faut s’adapter nouveau pays

                             Cela vous rendrait exsangue !

.

                        On peut rêver, comme merveille,

                   Passer sa retraite en plein soleil,

               En iles  à nulles autres pareilles,

            Pourvu l’on ait assez… d’oseille.

.

        Déjà que, de perdre son métier,

      Ce n’est pas une chose à envier.

   De perdre un réseau d’amitié,

  On ne pourra que le déplorer.

SA RETRAITE

Voici qu’aller  aux Canaries,

C’est laisser derrière, sa vie,

En pays de langue étrangère

Vous ne serez plus lumière !

.

Ici ne suis rien, ne vaut rien

D’autre que touriste, voisin,

Qui dépense  l’argent malin,

En navigant comme marin !

.

N’ai identité  que passeport,

Que je donne, à chaque port,

Le français retraité inconnu,

Disparaissant, comme venu.

AUX CANARIES 

Je n’ai  que  mon  apparence,

Sympathie, par transparence,

Pour séduire,  pour transcrire,

Identité différente… pour finir.

.

Tant il n’y a pas de vrais paradis

Pas plus pour actifs que retraités,

Vos problèmes  vous suivront, ici :

Et il sera impossible de les oublier.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

185 4

.

Évocation

.

Tronc d’arche tordu par le vent

Totem de tribu des iles océanes

Silhouette d’une tête prolongée

Par un dos voûté : vieillesse ?

.

Quand on est en retraite et déjà vieux

l’on n’est pas obligatoirement courbé

 c’est l’image stéréotypée qui prévaut,

à laquelle parfois s’ajoute une canne.

 .

La retraite invoquerait la vieillesse,

Et pas, obligatoirement,, la vieillerie :

On a encore du bon temps, devant soi,

Pour s’interroger, bien en profiter !

.

Symbolique 

.

La vieillesse répond à

Des injonctions sociales, médiatiques.

Les efforts  visent  davantage  à prévenir

Les altérations de l’âge par un mode de vie sain

Qu’à soigner des altérations, celles-ci apparentes,

Pour le moment irréversibles en rajeunissement.

.

Les sciences sociales et humaines s’intéressent

À la dimension culturelle du vieillissement,

Aux  représentations  et  aux discours

À  propos  des   personnes  âgées,

De  technologies  et sexualité :

La vieillesse est tout autant

Une construction sociale.

Source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

185 – Passer sa retraite aux Canaries 

Alignement  central / Titre absent / Thème  vie

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : vieillesse / Symbole de fond : question

.

.

Fond

.

Évocation 

.

185 6

.

Et pas, obligatoirement,, la vieillerie :

On a encore du bon temps, devant soi,

Pour s’interroger, bien en profiter !

 .

Symbolique 

 

S’interroger, se questionner

Est le propre de toute démarche

Animée par une quête de savoir.

Seule la philosophie pratique un

Questionnement radical avec,

Pour questions ultimes,

Soi, le Monde et Autrui.

.

Le questionnement

Peut être le point de

Départ de la pensée :

Quoi  de plus premier

Dans la question que

Le questionnement,

Lui-même, toute autre réponse

Le présupposerait d’ailleurs

En tant que réponse.

franceculture.fr Michel Meyer

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Voilà qu’en retraite, vous pouvez vivre

Un peu où vous le souhaitez ou presque

De quoi se poser une foule de questions.

Le seul mot d’ordre pour un bon nombre

Est au soleil, pas trop loin de pays natal.

Il y en a qui voyagent autour du monde,

D’autres qui ne quittent pas leur village.

C’est à chacun de voir «midi à sa porte»

Et même s’il est déjà six heures du soir.

.

.

Une plage des mers du sud

.

Scénario 

.

Tout d’abord, mais comme il se doit : du calme et du repos,

un peu de marche avec quelques amis en terres volcaniques,

et nombreuses visites de monuments et croisières en voilier !

.

Visuels et textuels  >> 

184 – Bruit d’eau sur flanc du bateau

Visuels et textuels  >>  

.

De  nombreux   bruits

Sur voiliers en navigations

Bruits d’eau  sont   incessants,

Sur  les  flancs  de  tous  bateaux

Certains plus audibles que d’autres

Certains  plus claquants, percutants.

.

Mélodie, sans fin, comme celle du vent,

Qui siffle dans une serrure, sous la porte,

Puis qui notre imaginaire et vite, emporte

Vers des songes, languissants, angoissants.

.

L’eau fait du bruit en de maintes situations,

Ruisseau torrent,  cascade, fontaine ou jets,

Parfois en est  rugissante  contre les rochers

Si ce n’est goutte tombant robinet supplice.

.

Clapoti … clapotu … clapota,

Doucement sur coque du bateau,

Vaguelettes lèchent carène  en eau,

Sans cesser, ni varier, d’un … iota.

Et puis l’écoulement du flot tape,

Ses notes sur son flanc … piano,

Ou entre deux silences frappe :

Caisse comme en concertino.

.

Étrange mélodie, musique,

Qui, à tout instant, invite,

À un songe  authentique.

La mer devient  seul site,

À côtoyer,  jusqu’au fond,

Pour être marin à l’unisson

Pour comprendre sa chanson.

.

Et même si elle tourne en rond

Son clapotis sera d’une subtilité

À vous ravir, et à vous enchanter,

Tant que vous ne  pourrez résister.

.

Mélodie de la mer et mélodie d’eau,

Rien, en elle, n’est impair, ni de trop

Tout est  à  entendre, et, tout est beau

Ces clapotis, ces clapotus, ces clapotas,

Sont murmures, ou brisures de tempos,

En vous racontant «et patati, et patata»,

Sensation impossible à traduire en mots.

.

.

Extension

.

Le clapotis constant, durant des heures

Énerve, selon l’humeur,

L’état, nervosité, environnement dormeur.

Le mouvement de la houle, faisant bouger,

Sans cesse… le bateau,

Ajoute à cet enchantement ou désagrément

Son tangage et roulis.

Et c’est ainsi que dans quelques mouillages,

Certains craignant la nuit

Préfère hamac nacelle pour remédier à cela,

Du fait qu’ils sont désolidarisés

Mouvements asservis aux vagues du bateau.

.

Le chatouillis de l’eau sur la coque

Devient grincement de vent sur gonds de porte.

Un vrai marin, un pur marin, l’aura intériorisé

Et même s’il le perçoit par intermittences

Il ne lui procurera ni gène ni plaisir :

Elle fait partie  du paysage sonore,

Tout comme le hurlement du vent

Dans le mat, les drisses, au port !

.

Cloc, cloc, clic, clic, clac, clac,

De tels petits bruits réguliers,

Vous tiennent  un peu éveillés,

Avec une envie de vous ébattre.

C’est comme  le doux murmure

Qui vous caresse le dos au mur,

D’un océan de tendresse amère

Et vous voilà voguant sur l’eau,

Tout en voulant profond repos.

.

On pourrait comparer le clapotis

Régulier de l’eau sur flanc bateau,

À des gouttes d’eau qui tomberont

À intervalles réguliers, sans cesser.

.

Cela donne un rythme, c’est certain

Mais si l’on ne se synchronisera pas

La sensation d’un gène se produira,

Comme supplice, mécaniquement.

.

Peut-être  un des moyens de briser

Une telle frappe infernale, sans fin

Serait d’utiliser  des boules Quies,

Ou à défaut, la tête dans l’oreiller.

.

Au cas contraire, on se retrouve

Au petit matin, comme stressé,

D’avoir passé nuit, en bassine,

Qui lentement vous assassine.

.

.

184  – Calligramme

.

De nombreux  bruits

Sur  voiliers  en  navigations

Bruits   B  d’eau sont in  F  cessants,

Sur les     R     flancs de tous    L   bateaux

Certains   U     plus audibles que  A   d’autres,

Certains     I    plus claquants, per    N    cutants.

Mélodie,    T     sans fin, comme celle   C     du vent

Qui siffle    *      dans une serrure, sous    *     la porte,

Puis qui     D      notre imaginaire, et vite,  B    emporte

Vers des      ‘     songes languissants angois  A    sa…nts.

L’eau fait   E    du bruit en de maintes si tu  T     ations,

 Ruisseau    A    torrent,  cascade, fontaine   E      ou jets,

Parfois en   U    est  rugissante  contre les  A     rochers

Si ce n’est    *    goutte tombant robinet  U   supplice.

Clapoti …………….…… clapotu ……………….. clapota,

Doucement ……..… sur coque ……… du bateau,

Vaguelettes …… lèchent carène ……. en eau,

Sans cesser .… ni varier d’un ………..iota.

L’écoule …… ment du flot .…..… tape,

Ses notes … sur son flanc … piano,

Ou entre deux silences …frappe

Caisse comme en concertino.

Étrange mélodie, musique,

Qui, à tout instant, invite,

À un songe  authentique.

La mer devient  seul site,

À côtoyer,  jusqu’au fond,

Pour être marin à l’unisson

Pour comprendre sa chanson

Et même si elle tourne en rond

Son clapotis sera d’une subtilité

À vous ravir, et à vous enchanter,

Tant que vous ne  pourrez résister.

Mélodie de la mer et mélodie d’eau,

Rien, en elle, n’est impair, ni de trop

Tout est  à  entendre, et, tout est beau

Ces clapotis, ces clapotus, ces clapotas,

Sont murmures, ou brisures de tempos,

En vous racontant «et patati, et patata»,

Sensation impossible à traduire en mots.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

184 4

.

Évocation

.

Deux mains jointes, qui serrent un objet,

Un presse citron de style design, moderne,

Du genre coupe de football ou bien autre,

Quelque chose  comme  un trophée sportif.

.

Le fond n’a de lien entre coupe du monde

ni même  quelque trophée …  quelconque,

on pourrait  dire mains jointes la tenant,

comme quoi, fond, forme, se disjoignent.

.

Quel rapport entre une coupe de foot

 Et n’importe quel flanc d’un bateau :

Aucun, mais vous  vous en doutiez,

Moi-même je n’en ai pas trouvé.

.

Symbolique

 

Symbole de la mondialisation,

La Coupe de foot du Monde est

L’événement  le  plus  regardé,

À la télévision dans le monde.

La Coupe  du  Monde  2006

(Derniers chiffres  connus)

A battu records en termes

De couverture télévisuelle.

376 chaînes l’ont retransmise,

Contre 232 chaines en l’an 2002,

S’enorgueillissait en tous cas la Fifa,

En tant qu’organisateur des compétitions.

Francetvinfo.fr/economie/La-coupe-du-monde-de-foot

.

Descriptif

 .

184 – Bruit d’eau sur le flanc du bateau 

Alignement  central / Titre analogue / Thème  eau

Forme en courbe  / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : coupe-foot / Symbole de fond : trophée

.

.

Fond

.

Evocation 

.

184 6

.

Quel rapport entre une coupe de foot

 Et n’importe quel flanc  d’un bateau :

Aucun, il n’y aura pas de trophée,

Moi-même je n’en ai pas trouvé.

.

Symbolique 

.

La conception,

Voire réalisation d’un trophée

Peut être confié à un sculpteur célèbre,

C’est en général une forme sur un socle :

Une allégorie de victoire ou d’honneur,

Empruntée  à   la   mythologie ;

La  représentation  d’un  objet

Une attitude de la discipline

Concernée ; ou encore une

Forme abstraite.

wikipedia.org/wiki/

Trophée-dans-sport

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Un trophée et une coupe du monde,

Vont bien ensemble, sont faits pour.

Rien de bien commun avec clapotis,

Bien qu’existe des trophées bateaux,

Dont le plus couru est l’America cup

Ici, il s’agira des bruits  qui aideront

Ou contrarieront sommeil dormeur.

Il ne me semble pas entendu  parler

D’une coupe, ni trophée  insomnie !

.

.

Clapotis eau sur flanc bateau

.

Scénario

.

L’eau fait naturellement du bruit dès qu’elle se remue un peu :

lorsqu’elle clapote sur les flancs d’un voilier, ça s’entend mieux,

ce bruit peut donner à imaginer ce dessin : vague aventurière !

.

Visuels et textuels  >>  

182 – Rêve de sirène en mer avant le quart

Visuels et textuels  >> 

.

Bercé par la houle

En la mer  qui roule

Sur  bateau tangueur,

Je dors comme rêveur.

Où vagues  et en foules

S’y jettent et  en boules,

Mon corps  se  fait  rond

Et j’y dors   et  par bonds.

Oh,  réveille-toi, connard,

C’est l’heure de ton quart

Et en ai  plus  que marre

Que tu sois, déjà, retard.

.

Vas-et-viens, me saoule,

Mon corps,  se  déroule,

À chaque bord plaqué

À la cloison opposée.

.

J’essaie de me caler,

Je sursaute de côté

La vague  déboule

Sur moi s’écroule

Abandon volonté.

.

Ma chair s’enroule

Lors, j’en roucoule

Et la mer de houle,

Éclaire  l’ampoule,

De mon rêve de fée

De m’être envouté !

.

J’entends une sirène,

De la mer, pure reine,

Lors, je résiste, encore

Mais son charme, fort

M’invite  à deux dos !

.

Baiser, fond de l’eau,

Extase tous mes sens,

Pertes de conscience,

En nageoires, glissent

En couleurs d’abysse,

La sirène  m’emmène :

Je deviens phénomène.

.

Extension

.

Qu’elle soit du Danemark ou bien d’ailleurs :

Que ne fait-elle rêver plusieurs d’entre nous :

Moitié femme, moitié poisson, quelque part

Entre le bestiaire et monstre, virtuel et réel

Issue folklore scandinave, voire médiéval,

Elle demeure toujours d’actualité, rêvée.

.

Faut dire que leur envoutement est si fort

Qu’il confine à la sorcellerie féminine en termes

De manipulation pour obtenir objet de leur désir

Mais elle est doublée ou remplacée, de nos jours,

Par une charmante jeune femme, innocente,

Qui voudrait sauver son amant des griffes

D’une mégère, tyran par tous moyens.

.

Il n’est pas inintéressant de relever

Les noms donnés par Homère »

Auteurs de la même époque :

« Celle qui a une belle voix,

Celle au beau visage

Celle qui enchante,

Celle qui méduse par la parole,

Celle qui éclaire, illumine, enflamme »

 (Source : Wikipédia)

 

La plupart des sirènes qui figurent en l’imaginaire

Sont  des  femmes : jeunes, et sveltes, et gracieuses !

Il s’agit d’avantage  d’une hallucination  que de réalité

L’amour  y  figure, en premier, bien que, chez  Homère,

Ce sont des femmes oiseaux, ensorceleuses  et tueuses.

Le monde sous-marin est peuplé, de plein de songes :

L’imaginaire aura repris les sirènes en leurs contes.

.

La sirène de mer pour  fonction première, la séduction

Sirène des pompier et autres : celle d’attirer l’attention.

.

Comment la première en est venue à désigner la seconde

Quand une sirène pneumatique  alertera une population

.

Cela n’a rien d’un leurre, son chant n’est pas rassurant,

Il doit se passer quelque événement très dramatisant.

.

Mais l’imaginaire préfère s’attacher au fantastique,

Qui le fait rêver, qu’au triste constat de sa réalité,

Et pourtant un mariage ne pourrait se réaliser.

.

.

182 – Calligramme

 .

Bercé par la houle

En la mer  qui roule

Sur  bateau tangueur,

Je dors O  en  O  rêveur.

Où vagues  …  et  en foules

S’y jettent  …  et  en boules,

Mon corps   …    se fait rond

Et j’y dors   …   et par bonds.

Oh réveille       toi, connard,

Eh c’est l’heure de ton quart

J’en ai bien plus que marre

Que tu sois déjà en retard.

.

    Vas-et-viens, me saoule,   R

      Mon corps,  se  déroule,  È

         À chaque bord plaqué   V

            À la cloison opposée.   E

.

           J‘essaie de me caler,

                   Je sursaute de côté  D

                      La vague  déboule   E

                    Sur moi s’écroule

                        Abandon volonté.

.

                                 Ma chair s’enroule  S

                                   Lors, j’en roucoule   I

                                      Et la mer de houle,  R

                                        Éclaire  l’ampoule,   È

                                          De mon rêve de fée  N

                                            De m’être envouté !  E

.

                                            J‘entends une sirène,

                                              De la mer, pure reine,

                                                  Lors, je résiste, encore E

                                                 Mais son charme, fort  N

                                         M‘invite  à deux dos !

.

                                   Baiser, fond de l’eau,

                              Extase tous mes sens,

                           Pertes de conscience,   M

                    En nageoires, glissent   E

              En couleurs d’abysse,   R

      La sirène  m’emmène :

 Je deviens phénomène.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

182 4

.

Évocation 

.

La tête  et puis le tronc

Et la queue d’une sirène :

Spirituelle, sensuelle, cruelle,

Oui, c’est sûr, hallucination :

.

Sirène ne peut être autre qu’hallucination

on ne peut se la représente qu’en pleine rêve

ici dans ce sens, la forme épouse bien le fond.

Sirène grandeur nature, telle en rêve, en mer,

Mouvements houle provoque une hallucination.

.

Symbolique 

.

Monstres de la mer,

Avec tête et poitrine de femme,

Le reste du corps étant d’un poisson

Voire d’un oiseau, selon les légendes.

.

Sirènes séduisaient les navigateurs

Par la grande beauté  de leur visage

Et par les mélodies de leurs chants,

Puis les entraînaient,  dans la mer,

Afin  de s’en repaître.  (Cf.  Ulysse.)

.

Si on compare  la vie à un voyage,

La sirène figurerait les embûches

Nées des désirs et des passions.

Créations  de  l’inconscient,

Des  rêves    fascinants

Voire   terrifiants :

Autodestruction

Du désir.

.

Descriptif

.

182 – Rêve de sirène en mer

Alignement  central / Titre externe / Thème  rêve

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : sirène / Symbole de fond : hallucine

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

182 6

.

Sirène grandeur nature, telle on rêve,

En pleine mer :

Forts mouvements de la houle provoque

 Telle hallucination.

.

Symbolique

.

Une hallucination

Est définie, en psychiatrie,

Comme une perception sensorielle

Sans présence d’un stimulus détectable :

Par exemple voir des objets physiquement absents,

Ou bien entendre des voix sans que personne ne parle.

.

Les hallucinations visuelles surviennent en états affectifs :

Euphorique (extase mystique), passionné (visions érotiques),

Pénible ou effrayant (appelés onirisme confusionnel).

.

Les hallucinations auditives sont la perception

De sons (bourdonnements, voire sifflets…),

De musiques ou de voix, inexistantes,

Mais clairement entendus.

wikipedia.org/wiki/

Hallucination#Visuelles

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une sirène dans ma baignoire : j’hallucine !

Rassurez-vous, vous n’en verrez pas la queue.

Quant à l’entendre chanter : vous déchanterez.

Paire de seins, peut-être, qui émerge de mousse.

.

C’est Homère qui aura mis en scène, les sirènes.

Peu importe  leurs formes : ce sont des leurres,

Qui créent des problèmes plus qu’en résolvent

Méfiez-vous donc de leurs beautés fatales !

.

.

Forçant un peu les formes

.

Scénario

 .

On dirait sirène attend quelqu’un qui vient de loin et espère le voir !

Une apparition, des plus étranges mais attirantes, sur un rocher !

Symbole mondial du Danemark : illustre les contes d’Andersen.

.

Visuels et textuels  >> 

181 – Notre vie à bord de notre bateau

Visuels et textuels  >>  

.

La vie à bord de notre bateau

On pourrait croire : rêve à l’infini.

À bien y voir, elle a plusieurs défauts :

Chaque jour une histoire, problème, souci.

Plein de choses, à revoir et encore à revoir

 La vie à bord sera différente  d’ailleurs :

Elle est  plus compliquée, plus lente,

Temps se distord, distend ressort,

Entre haute mer, vie, au port.

Un bateau est une île,

Et en pleine dérive,

Sous aucun repère

Que terre fournit !

.

C’est une machine complexe

Il faut être un marin aguerri

Souvent  un homme de sexe,

Pour oser  braver mer, ainsi.

.

Navigations ou programmes

Seront réduits  à vos quarts

Très vite, la fatigue ou marre

Vous mineront, sang  et âme.

.

Mouillages et autres drames :

Difficiles paix et voire entente

Dès que la mer bouge ça vente

On sort, ou on reste en alarme

.

Le ponton est aimé de femmes,

Ponton, ne tangue, ni ne roule :

Elles visitent, magasins, foules,

Ou bien musée haut de gamme.

.

Vie, à bord  d’un bateau, diffère,

Quand il est, au port, ou en mer,

Au port, on entretient,  le répare,

En mer, on tient surtout la barre.

.

Même grand, un bateau est petit :

Il faut s’entasser, faut tout ranger,

Dans un espace clos  et bien défini,

Sinon, c’est vite le bordel organisé.

.

Ceux qui  n’aiment  pas  l’aventure,

Qui n’aiment pas  prendre… le frais,

S’en diront  effrayés  de ses fritures,

Ses problèmes, plus  qu’il n’y parait.

.

Avoir du plaisir, en bateau, a  un prix,

Ceux qui sont prêts  à le payer, surpris

Par le bonheur qu’il offre tout compris

Malgré l’étroitesse, inconfort : exquis !

.

.

Extension

.

C’est parfois l’envers du décor

Qui prend  le pas  sur  l’endroit,

Quand  on a  mal  dormi…fatigué,

Qu’on a envie de rien, d’être ailleurs.

.

C’est cela  qui vous forge le caractère

Et vous trempe l’âme car il faut faire

Marcher  le bateau, coûte que coûte,

Pour  avancer  à la meilleure vitesse,

Et voire  au meilleur cap … possible.

.

S’il pleut, vêtements  sont humides,

Rien à l’intérieur pour faire sécher,

Si le bateau  est  trop  gité, secoué,

Faire la cuisine  devient  un sport !

.

Et quand y a une panne de moteur

Qu’il faut réamorcer  la pompe à fuel ;

Les odeurs dans le nez, je ne vous dis pas !

.

On a coutume de dire que certains marins

Ont la descente rapide, oui mais, attention,

Il ne s’agit pas de  marche mais de boisson !

Remarquez  que l’un  peut aller  avec l’autre :

Un marin saoul  pourrait  rater  une marche !

Combien de fois, en journées  de  navigation,

Monte-t-on la descente  pour  aller chercher

Ceci, ou cela, faire le point, faire la cuisine.

Il m’est arrivé d’en avoir mal aux genoux.

.

A priori, la vie sur un voilier,

Ne parait pas bien compliquée

Mais ce n’est pas conduire auto,

Ni même un grand camping-car !

.

Au port, c’est plus simple, confortable

Le bateau ne remue pas relié au ponton

Il y a le dedans, dehors et tout l’extérieur,

En navigation, tout est en un espace réduit.

.

J’ai vu des plaisanciers débutant avoir du mal

À sortir du port  avec grand voilier  de location,

Et revenir  trois heures après, l’air très paniqués,

Se sont amarrés au ponton, le reste de la semaine.

.

.

181 – Calligramme

.

La vie à bord de notre bateau

On pourrait croire  c’est un rêve à l’infini.

Mais à bien y voir, elle a plusieurs défauts :

Chaque jour une histoire, problème, souci.

Plein de choses, à revoir et encore à revoir

 La vie à bord sera différente  d’ailleurs :

Elle est  plus compliquée, plus lente,

Temps se distord, distend ressort,

Entre haute mer, vie, au port.

Un bateau est une île,

Et en pleine dérive,

Sous aucun repère

Que terre fournit !

.

C’est une machine complexe………………………………………………………………………….

Il faut être un marin aguerri, ………………………………………………………………………..

 Souvent un homme de sexe, …………………………………………………………………..……..

Pour oser braver mer, ainsi. …………………………………………………………………………

.

Navigations ou programmes ……………………………………………………….

Seront réduits  à vos quarts :………………….…………………………………..

Très vite, la fatigue ou marre………………………………………………………

Vous mineront, sang et âme………………………………………………………..

.

Mouillages et autres drames : ………………………………….

Difficiles paix, voire entente :……………………………………

Dès que mer bouge,  ça vente,…………….…………………….

On sort, ou on reste en alarme…………………..……………..

.

                Le ponton est aimé de femmes,…………………………..

                Ponton, ne tangue, ni ne roule : …………………………

 Elles visitent, magasins, foules, …………….

 Ou bien musée haut de gamme. ……………

.

     Vie, à bord d’un bateau, diffère,

        Quand il est, au port, ou en mer,

         Au port, on entretient,  le répare,

           En mer, on tient surtout la barre.

.

                                    Même grand, un bateau est petit :

                                     Il faut s’entasser, faut tout ranger,

                                     Dans un espace clos et bien défini

                                       Sinon c’est vite le bordel organisé.

.

                                                            Ceux qui n’aiment pas  l’aventure,

                                                              Qui n’aiment pas prendre… le frais

                                                              S’en diront effrayés de ses fritures,

                                                                Et, problèmes, plus qu’il n’y parait !

.

                                                                                      Avoir  du plaisir, en bateau, a  un prix,

                                                                                       Ceux  qui sont prêts  à le payer, surpris

                                                                                      Par le bonheur qu’il offre tout compris

                                                                                       Malgré l’étroitesse, inconfort : exquis !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

181 4

 .

Évocation 

.

Un homme à qui on aurait coupé

Le cou sur un échafaud révolution

Un escalier de descente, de profil

Pour atteindre le carré et cockpit !

.

 Le seul escalier qu’il y a dans un voilier

est celui de la descente cockpit en carré

tant est si bien que forme rejoint le fond

.

 Escalier descente, du cockpit

Dans le carré, est parfois raide :

Comme la vie à bord certains jours

 Où tout va mal … tout va de travers !

.

Du cockpit, escalier descente,

Dans le carré, est parfois raide :

Comme la vie à bord certains jours

 Où tout va mal … tout va de travers !

.

Symbolique 

 .

Le cockpit d’un bateau

De plaisance est un espace

Extérieur à une cabine d’où

L’on gouverne un voilier

Ou un bateau à moteur.

Il est situé « en creux »

Sous niveau pont principal,

Où se tiennent, normalement,

Les équipiers de quart  chargés

De la veille, barre et manœuvre.

Sur les voiliers non pontés,

Du type dériveur léger,

Espace  entre les caissons

De flottabilité où se tiennent

Le barreur   et   les  équipiers.

wikipedia.org/wiki/Cockpit_(nautisme)

.

Descriptif

.

181 – La vie à bord de notre bateau

Alignement  central / Titre absent / Thème  bateau

Forme Escalier / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : cockpit / Symbole de fond : escalier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

181 6

.

Du cockpit, escalier, descente,

Dans le carré, est parfois raide :

Comme la vie à bord certains jours

 Où tout va mal … tout va de travers !

.

Symbolique 

.

Et mine de rien, ce bel escalier

De descente est tout un symbole

C’est un endroit qui est à la fois

.

              Intérieur, extérieur du bateau.

             Il commence par un coffre, où

             Normalement devrait se loger

.

                       Les  équipements  de  sécurité,

                       Et se termine par sorte de toit

                       En glissière en partie du roof

.

                                      Pente est souvent fort raide,

                                    Attention  à  ne  pas  glisser,

                                    Surtout lors de la descente.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La descente en voilier est centrale,

La porte entre le cockpit et le carré,

On plonge  comme  en antre animal,

On ressort  pour grand air,  respirer,

Vrai  sas entre le dehors  et le dedans, 

Vie intérieure, extérieure, contrastant

Refuge tempête et cockpit autrement

Vie à bord : deux espaces étonnant !

 .

.

Vaste mer à travers hublot !

.

Scénario

.

Il n’y a pas que les amoureux qui se lovent, boots et cordages,  aussi :

parfois il faut rapidement s’activer avec les défenses avant d’accoster

mais quand on a plus rien à faire on peut regarder vers haut du mat.

.

Visuels et textuels  >>  

180 – Bonheurs des siestes en hamac

Visuels et textuels  >> 

.

^

Tête,

Couchette

Et   banquette,

Feraient-ils défaut

Sur grand beau bateau

Pour se payer la belle sieste.

Que non : va savoir pourquoi,

Un hamac devient  un lit de roi

Qui berce autant  votre… esprit,

Que votre corps sang, réunis.

Allez, ne soyez pas en reste,

Allongez-vous sur le dos,

Poussez-le d’un geste,

Balancez  là-haut :

Au gré  du flot,

Des  eaux

Eaux

V

.

^

Attaché

Entre la bôme

Et le  portique arrière,

Attaché entre portique bôme,

Il est tendu à travers le cockpit,

Dedans  comme  jeunes   mômes

Dormons longtemps et sans répit.

Enroulé, en une toile bien épaisse,

Comme poids mort que délaissent,

Équipiers qui vont et qui viennent,

Lors pour vous plus rien n’importe.

Ses balancements vous retiennent :

Êtes ballot  vivant que mer emporte

Avec elle, par-dessus bord,  au port,

Si le vent se met à souffler trop fort.

Pour  s’y installer, demeurer, facile :

S’en extraire, sans chuter : difficile.

Parmi vertus originales du hamac :

Farniente, à volonté  tout  en  vrac.

On s’endort et on oublie le temps,

Entre terre-ciel très urgemment

On  fait  sieste  microscopique

En suite de pique-nique.

Entre un   portique

Et une bôme

Attaché

V

.

.

Extension

.

Hamac est synonyme pour ne pas dire métaphore

De sieste, farnienté : sieste naturellement bien méritée

Charnellement réparatrice de tous les corps bien fatigués.

Cet enfoncement et  cet engoncement, lascifs, s’adressent

Aussi à l’esprit qui dans son balancement et bercement,

Subtils, nous invitent à dormir et à rêver,

D’une manière  particulière… régressive,

Sans doute comme le bébé que l’on a été.

.

On l’imagine mieux, attaché entre deux palmiers

Ou deux cocotiers sur d’une plage peu fréquentée.

Il se dégage comme un parfum  Robinson Crusoé,

Son Vendredi, noir, en moins …  comme il se doit !

.

Seul fait de dormir en l’air, rend le sommeil, léger,

Moindre souffle de vent,  on se sent comme envolé.

Fin  de sieste, mal réveillé, s’extraire, sans  tomber,

De soi-même, ou pousser par quelqu’un, facétieux,

Ou se réveiller avec la marque du filet sur une joue.

.

Rendons justice quand même de son utilité en mer

Dans les anciens voiliers, les marins y dormaient

Au cours de fortes tempêtes sans se cogner.

.

Une sieste, une nuit en hamac : un rêve pour un marin,

Aimant se faire bercer par         mouvements doux du bateau

Réminiscence  bercement               dans ancien ventre maternel

Or il n’y a pas beaucoup                 d’endroits,  dans notre voiler,

Où l’installer, lors le plus              pratique, intérieur portique

Sur des voiliers plus grands      on peut en avoir plusieurs :

Vrai que, quand on est dedans,  le quitter sera difficile !

.

La sieste est d’un bon repos sur tous bateaux,

Qu’on peut pratiquer quand il y a des quarts.

Si vous êtes navigateur solitaire, en croisière,

Elle ne durera plus de dix  à quinze  minutes,

Car il faut veiller à  ne pas aborder  un cargo.

.

 C’est un rythme, c’est une habitude à prendre,

Disent les grands coursiers de mer en solitaire

Ça se fait presque naturellement, sauf en cas,

De grosse fatigue comme d’essuyer tempête

Attention : objets flottants non identifiés !

.

.

Épilogue

.

Un hamac nous suspend, nous entoure,

on s’y sent dedans comme en un cocon.

***

Il suffit du moindre de nos mouvements

à le faire balancer comme… un pendule.

***

Le bateau pencherait d’un bord à l’autre,

et nous resterons, toujours, à la verticale.

***

Le plus difficile demeure de s’en extraire,

surtout lorsqu’on est à demi ensommeillé.

***

On se prend à rêver d’être sur tapis volant :

24 heures seulement pour traverser l’océan.

***

Ma longue sieste dure, dure et dure, encore :

je me réveille avec plein de rêves en ma tête !

***

Bercements bateau s’ajoutent à ceux du hamac

se synchronisent sur rythme alpha, mélatonine.

***

Quoi de surprenant dès lors qu’au lieu d’une heure

j’en aurai passer quatre,  d’un vrai, pur, bonheur !

.

.

180 – Calligramme

.

^

Tête,

Couchette

Et   banquette,

Feraient *   ils défaut

Sur grand  B   beau bateau

Pour se payer O   la belle sieste.

Que non, va sa   N    voir pourquoi,

Hamac devient   H        un lit de roi

Qui berce autant  E    votre… esprit,

Que votre corps   U    sang, réunis.

Allez, ne soyez   R   pas en reste,

Allongez-vous S     sur le dos,

Poussez-le    *  d’un geste,

Balancez   D  là-haut :

Au gré   E  du flot,

Des     S    eaux

Eaux

V

.

^

Attaché

Entre la bôme

Et le  portique arrière,

Attaché entre portique bôme,

Il est tendu à travers le cockpit,

Dedans comme jeunes   *    mômes

Dormons, longtemps  S et sans répit.

Enroulé, en une toile  I   bien épaisse,

Comme poids mort   E  que délaissent,

Équipiers qui vont    S   et qui viennent,

Lors pour vous plus  T     rien n’importe.

Ses balancements    E   vous retiennent :

Êtes ballot  vivant    S   que mer emporte

Avec elle par-des     *     sus bord, au port

Si vent  se met à      E   souffler trop fort.

Pour  s’y installer    N  demeurer, facile :

S’en extraire sans    *    chuter : difficile.

Parmi vertus origi  H   nales du hamac :

Farniente, à volon  A   té  tout  en  vrac.

On s’endort et on  M   oublie le temps,

Entre terre-ciel   A  très urgemment

On  fait  sieste  C  microscopique

En suite de   *  pique-nique.

Entre un   portique

Et une bôme

Attaché

V

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

180 4

.

Évocation

.

Pendentif pour boucle d’oreille,

Grand pendentif pour tour de cou

En haut, petit hamac  pour enfant,

En bas, grand hamac pour adulte !

.

La sieste et le hamac font bon ménage

hamac est mieux qu’un banc en voilier

même s’il se prend à bouger, ou rouler,

lui, reste stable lors fond épouse forme.

.

En  hamac, sur  un  voilier :

C’est génial, bercé par la houle :

Ils servent d’ailleurs de couchettes

Sur bateaux plus anciens, ou ailleurs 

.

Symbolique 

.

Histoire

De son origine

Après leur découverte

Par flotte Christophe Colomb

Espagnols ont introduit l’usage

Des  hamacs  à bord  des navires.

Le hamac, surnommé  «branle»,

Permettait au matelot de dormir

Dans un certain calme, relatif

Une partie des mouvements

Des navires est absorbée

Par divers cordages

Les « araignées »

Le suspendant.

Wikipédia

.

Descriptif

 .

180 – Bonheurs des siestes en hamac

Alignement  central / Titre serpente / Thème humeur

Forme en ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : hamac / Symbole de fond : hamac

.

.

Fond

.

Évocation 

.

180 6

.

En  hamac, sur  un  voilier :

C’est génial, bercé par la houle :

Ils servent d’ailleurs de couchettes

Sur bateaux plus anciens, ou ailleurs !

.

Symbolique 

 .

Le hamac

A été créée il y a plus

De 1000 ans mais ce n’est pas

La raison principale qui aurait mené

Un groupe de gens à s’intéresser à cet objet,

C’est surtout qu’ils vivaient en pleine campagne

Et qu’il leur paraissait préférable de dormir sur un

Lit suspendu afin d’éviter un nombre de morsures

D’animaux ou d’insectes  pendant leur sommeil,

Et de ce fait d’éviter de transmettre maladies.

On peut imaginer qu’ils devaient profiter

Quand même de cette invention

Pour farnienter de temps

En temps, souvent.

hamac-stories.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il y a ceux qui aimeront l’immobilité

Quoiqu’il arrive, sensible mouvement

Et d’autres qui aiment se faire bercer,

Manière douce, régulière sans à-coups.

.

La position n’est pas idéale pour le dos,

Elle finirait par contraindre la glotte

À faire quelques petits ronflements

Qui peuvent, à la longue, gêner.

.

Le balancement,  par contre,

Finirait par vous endormir

Au plus vote plus profond

Peu importe la hauteur, 

.

.

Écouter musique de l’océan  

.

Scénario   

.

Un hamac tendu entre les deux hauts bouts du portique arrière ;

ici, c’est plus conséquent, bateau où la place ne manquerait guère ;

là, c’est le contraire, c’est la crise du logement, à moins qu’on croise.

.

Visuels et textuels  >>

179 – Île et bateau rendent indolent

Visuels et textuels  >>

.

Bateau    reste

Espace petit nid

Il faudra du temps

Pour vous y adapter,

Car, tout est concentré,

En lui, tout est optimisé :

Bagages, faudra les ranger,

Dans équipets, ou en coffres,

Faudra faire, avec les espaces,

Que voilier même grand, offre.

La vie, à terre, et la vie à bord,

Est complètement différente.

.

Notre ponton est comme une rue,

Comme un quai bondé d’événements

Plein de marins qui s’affairent, remuent

Alors même que, temps couvert, crachine,

En nous rendant tous d’humeur chagrine :

On s’attendait  qu’un soleil, nous illumine,

Et, c’est le vent  et  l’ombre, qui dominent.

Que tout cela nous rende un peu indolent.

.

Quoi de plus normal rien d’excitant

Ne nous rappelle miracle canarien

D’être heureux de presque rien

Vrai bonheur lors soleil irradie

 Bonne humeur en corps aussi.

.

Hâle de chaleur en une bulle

Notre stress devient quasi nul

Indolence est activité mineure,

Mais pas richesse vie intérieure

Qui continue à distiller en songe

Le rêve, que l’on chérit et ronge.

.

Bercements légers,  éloignement

Procurent d’autres  points de vue,

Sources des nouveaux étonnements.

De débarquer sur  une ile, en inconnu.

.

Depuis  notre  arrivée  dans  les Canaries

Notre rythme de vie a totalement changé

Devient, beaucoup moins : mer, marin,

Mais  beaucoup plus   dé-sor-don-né,

Tant bateau au port, est point fixé.

.

.

Extension

.

L’indolence est cette mollesse et nonchalance

Qui vous interdit effort violent en mouvement.

C’est elle qui fait que tout prend plus de temps,

Plus d’énergie  pour se motiver  à entreprendre

Partisan de la chaise longue et du bain de soleil,

Où l’on s’active  à rêvasser, méditer, fantasmer.

.

Lors en  bateau, c’est dans sa cabine, à regarder

Le flot couler par un hublot ou sur le pont avant,

Affalé comme tas de voiles inutilisé,…mal rangé.

.

On croit souvent que c’est le soleil qui nous rend

Ainsi en un laisser-aller mais la pluie continue,

Et sans horizon nous conditionne tout autant

À un lâcher-prise qui nous rend indolent.

Nous sommes là en étant ailleurs,

Nulle part ou en soi-même.

.

Mettre le pied sur une nouvelle ile

Nous réveille et nous stimule car l’inconnu

Attire en suscitant curiosité au plus haut degré.

.

C’est sûr, qu’à la marina, au port, au pont :

On peut se la couler douce, on peut dormir

Un bateau ne demande attention, tension,

Allongé sur un hiloire, rêver des histoires.

En mer, cela peut se produire … sans vent

Lorsque le bateau ne bouge ni ne tangue

Et, dans un silence total, fort  détendant,

Mais attention aux pièges des indolents,

Dès que le vent monte, tous sur le pont.

.

Au port, à la marina, le silence, immobilité

Totale, n’existe pas, sauf la nuit … et encore

En plein jour, en mer, en bateau, calme plat

Il n’y a un bout de voile qui bouge, ni drisse

Comme si on avait jeté l’ancre, plein océan !

.

L’atmosphère, parfois brulante, en plein été

Endormira l’esprit,  si ce n’est son estomac :

Seule activité consiste à se mettre à l’ombre,

Et de prendre soin de boire de l’eau fraiche :

Temps s’est suspendu sinon endormi autant.

.

.

179 – Calligramme

.

Bateau    reste

Espace petit nid

Il faudra du temps

Pour vous y adapter,

Car, tout est concentré,

En lui, tout est optimisé :

Bagages, faudra les ranger,

Dans équipets, ou en coffres,

Faudra faire, avec les espaces,

Que voilier même grand, offre.

La vie, à terre, et la vie à bord,

Est complètement différente.

.

Notre ponton est comme une rue,

Comme un quai bondé d’événements

Plein de marins qui s’affairent, remuent

Alors même que, temps couvert, crachine,

En nous rendant tous d’humeur chagrine :

On s’attendait  qu’un soleil, nous illumine,

Et, c’est le vent  et  l’ombre, qui dominent.

Que tout cela nous rende un peu indolent.

.

Π  Quoi de plus normal rien d’excitant  R

L    Ne nous rappelle miracle canarien E

E      D’être heureux de presque rien    N

*       Vrai bonheur lors soleil irradie   D

*         Bonne humeur en corps aussi   E

E       Hâle de chaleur en une bulle      N

T       Notre stress devient quasi nul    T

*      Indolence est activité mineure     *

*     Mais pas richesse vie intérieure     I

B    Qui continue à distiller en songe     N

   Le rêve, que l’on chérit,  et ronge,    D

T    Bercements légers,  éloignement       O

E   Procurent d’autres   points de vue,      L

A     Sources des nouveaux étonnements.  E

U   De débarquer sur  une ile, en inconnu. N

*   Depuis notre arrivée dans les Canaries  T

   Notre rythme de vie a  totalement changé

   Devient beaucoup            moins mer marin

 Mais beaucoup plus             dé-sor-don-né,

Tant bateau au port              est point fixé !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

179 4

.

Évocation 

.

Une silhouette masculine

Ou bien des plus féminines,

Toujours est-il, prudente

Et d’allure indolente.

.

L’indolence est une disposition à éviter

L’effort physique et moral,

Propice, s’il en est, à silhouettes, projections

 Des désirs et des fantasmes.

 .

Symbolique

 .

Réflexion sur ce que

Nous  voyons  de  nous,

Ce que nous donnons à voir,

Notre aspect, notre silhouette.

.

Ce que nous pensons logique, normal,

Ce que majorité des personnes veulent,

C’est-à-dire  une  silhouette  parfaite,

Plutôt mince, serait loin d’être une

Évidence à cerveau-ordinateur.

.

Le seul régime qui marche

Vraiment à long terme

C’est l’amour inconditionnel

Que nous devons nous donner.

.

Plus  nous   nous  acceptons,

Plus nous aurons le poids

Qui nous convient et la

Silhouette que nous

Devons avoir.

ladv.biz/la-silhouette-

en-decodage

 .

Descriptif

 .

179 – Ile et bateau rendent indolent

Alignement  central / Titre externe / Thème humeur

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : silhouette / Symbole de fond : indolence

.

.

Fond

.

Évocation 

.

179 6

.

L’indolence est une disposition à éviter

L’effort physique et moral,

Propice, s’il en est, à silhouettes, projections

 Des désirs et des fantasmes.

 .

Symbolique 

 .

L’oisiveté est rattachée,

Depuis l’antiquité romaine,

À l’otium, lequel est aussi

Défini comme l’inaction,

La paix, et  le  calme,

Le désœuvrement,

Le repos  honorable,

Le  temps  libre,

La  retraite,

Les  loisirs  studieux,

La   méditation,

L’indolence,

Opposés  à  l’exercice

De  la  politique,

Aux affaires,

À l’étude contrainte,

Aux  hostilités,

Au négoce

Wikipédia

 .

.

Corrélations  

Fond/forme 

 L’indolence est comme la paresse, l’inactivité

L’envie de rien et se laisser aller  à la rêverie.

Il fait calme plat  et le bateau  ne bouge pas,

Quoi de mieux qu’un hamac pour une sieste :

La moindre silhouette parait comme abattue

Par la chaleur, bercement d’eau, immobilité

Jusqu’à ce que  vent revienne, s’agite, remue.

.

.

Comme ce chat siestant

.

Scénario

.

 Le voiler est en total repos, rien ne bouge,

le skipper en profitera pour faire une sieste,

l’équipière ne sera pas en reste : loin s’en faut !

.

Visuels et textuels  >>

178 – Vertus de la croisière en mer

Visuels et textuels  >>  

.

^

Rien

Mieux

Pour  faire

Le vide en soi

Que d’abord : le

Faire autour de soi.

.

Immensité  des temps

Et immensité des océans

Sont vases  communicants,

Vous aidant à prendre temps,

De préparer la suite de vos ans.

.

Ils vous mènent  vers ce  qui luit,

En vous : à vous damner pour lui.

Dans l’urgence… à quoi pense-t-on

À résoudre un problème en l’action,

En l’obligeance … à quoi pense-t-on :

À appliquer vraie, standard, solution.

.

Le repos, joint à trop de distances ici,

Vous déchargent d’insatiable énergie,

Des dix projets et qui vous accaparent

Dont la moitié, en avez presque marre.

.

Tout votre corps, puis tout votre esprit,

Se mettent à éviter tous mortels ennuis,

En se faisant l’avocat du tout est permis,

Ne pas le considérer comme pire ennemi.

.

Quoi  de mieux, pour faire le plein, en soi,

Que de trier tout ce qui ne va pas … de soi,

Le grand déballage vaut le grand nettoyage

Quand on est parti,    pour un grand voyage.

.

Comme vous, la nature, a le vide en horreur,

Nous emplit d’autres choses que le quotidien

Fait de «je ne sais quoi»  ou  «presque rien».

Poésie, peinture, musiques photos, bonheurs.

.

L’esprit vagabonde, et se recrée autre monde

Qui n’aura d’existence  que poignée secondes,

Ou la brume vous mettrait en torpeur… molle

Peut-être même temps disparaitrait sous Éole.

.

.

Extension

.

Vie stressée est le quotidien

Lors vie  passionnée est exception

Contrastes, paradoxes, contradictions

Sont entièrement constitutifs d’humains.

.

Quand vous êtes seuls  et  coupés du monde,

En immensité qui respire et inspire  la nature,

Seules deux solutions s’offrent à vous, à choisir :

Ou bien devenir  admiratif de tel  environnement

Fusionnel et d’en faire occasion un ressourcement

Ou bien devenir dépressif, d’un tel environnement,

Confusionnel à en faire la cause d’un ennui mortel.

.

Sensations sont moindres et différentes que celles

De la vie  urbaine, y compris, et, surtout, la nuit.

Ce manque suscite la concentration intérieure

Ou le vide sidéral, une angoisse qui fait peur.

.

Naviguer est un art, d’autant plus en voilier et près des côtes

Il y a les vents, les courants, autres bateau, balises, et priorités,

Puis la navigation, c’est aussi tracer sa route, en surface et fond,

Mais c’est un  vrai challenge, un vrai plaisir, de pouvoir dompter,

Un voilier qui obéit aux nouveaux réglages  et file droit en sillage.

La principale vertu, d’une croisière en mer, serait la tranquillité

Pour autant il ne faut pas oublier, la sécurité et responsabilité,

Du moins celle du skipper mais en association avec équipiers

Si tout se passe bien, c’est l’exotisme à l’état pur, sans rival.

.

La croisière en mer, sur petit ou grand bateau,

À la vertu particulière de profiter étendue mer

Sa vision s’élargit grandement, lors problèmes

S’évanouissent  dès que l’on ne voit plus Terre.

.

Changement point de vue c’est le cas de le dire

Prise de recul sur le quotidien, fatigue nerveuse

Pour un délassement qui occupe ailleurs l’esprit,

Un bain de jouvence, voire renouveau d’existence.

.

Le changement de lieu, de situation, d’occupation,

Est toujours bénéfique, pour ne pas dire mirifique,

À l’enlisement dans un quotidien qui nous dépasse

Qui, peu à peu, par conditionnements, nous lasse !

.

.

178 – Calligramme

 .

^  

    Rien

      Mieux

            Pour  faire

                Le vide en soi

                   Que d’abord : le

                        Faire autour de soi.

                           Immensité  des temps

                              Et immensité des océans

                                 Sont vases  communicants,

                                     Vous aidant, à prendre temps,

                                     De préparer la suite de vos ans.

                                      Ils vous mènent  vers ce  qui luit,

                                      En vous : à vous damner pour lui.

                                     Dans l’urgence…à quoi pense-t-on

                                     À résoudre un problème en l’action,

                                     En l’obligeance … à quoi pense-t-on :

                                   À appliquer vraie, standard, solution.

.

                    Le repos, joint à trop de distances ici,

                Vous déchargent de l’insatiable énergie

             Des dix projets    V     qui vous accaparent

           Dont moitié, en    E        avez presque marre.

         Tout votre corps    R        puis tout votre esprit,

     Se mettent à éviter  T          tous mortels ennuis,

     En se faisant avocat   U         du «tout est permis»,

  Ne pas le considérer      S        comme pire ennemi.

Quoi de mieux pour          *        faire le plein en soi,

Que, de trier, tout ce            C       qui ne va pas de soi

Le grand déballage vaut          R      le grand nettoyage

Quand on est parti,  pour           O      un grand voyage.

Comme vous, la nature, a le           I    vide, en horreur,

Nous remplit d’autre chose que     S    notre quotidien

Fait de «je ne sais quoi» ou de     I     «presque rien».

Poésie, peinture, musiques       È    photos, bonheurs.

L’esprit vagabonde, et se     R     recrée autre monde

Qui n’aura d’existence    E    que poignée secondes,

Ou alors la brume vous mettrait en torpeur molle

Peut-être même temps disparaitrait  sous  Éole.

 

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

178 4

.

Évocation 

.

En bas, une partie de coque de bateau

Une sorte de voile coupée par le milieu,

En haut une voile levée, bien étarquée,

Laissant libre cours à toute méditation

Le fasseyement d’une voile  est propice

À l’imaginaire, et à  toute méditation,

Ce qui serait moins le cas, au moteur.

Forme, ici, évoque donc bien le fond.

On n’aura pas grand-chose à faire

Quand l’allure  et  voiles : réglés,

On prend le temps de méditer

Conscience sur soi-même.

.

Symbolique

.

                                    Mettre

                                    Les voiles,

                                    Est l’expression

                                    Illustrant le symbole.

                                    La voile se gonfle se lève,

                                    Se tend, s’étarque,  se réduit,

                                    Se baisse, s’abat… se remplit,

                                    Se vide,   se courbe,  flotte  ou

                                    Faseye au vent, amure devant.

                                    Elle reflète le besoin  du départ

                                    Imaginé,  l’invitation  à  quitter 

                                   Terre ferme vers élément liquide

                                   Il faut se rappeler  que  l’on ne

                                   Quitte pas port ou la marina 

                                   Sur un coup de tête, et qu’un

                                  Voyage se prépare, prenant

                                 En compte conditions météo.

.

Descriptif

 .

178 – Vertus de la croisière en mer ?

Alignement  central / Titre serpente / Thème bateau

Forme triangle / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voiles / Symbole de fond : méditer

.

.

Fond

.

Évocation 

.

178 6

.

On n’a pas grand-chose à faire

Quand l’allure et voiles, réglés,

On prend le temps de méditer

Conscience sur soi-même.

.

Symbolique 

 .

Dans la méditation

Dite de «pleine conscience »,

Le méditant se repose  silencieusement,

Centrant l’attention sur un objet ou un processus :

«En glissant librement d’une perception à une autre…

Aucune pensée, image, sensation, n’est considérée

Comme une intrusion, méditant, avec l’attitude

Vide de tout effort, est invité  à explorer l’ici

Et maintenant, et en utilisant l’ouverture

Panoramique comme point d’ancrage»

Perez-De-Albéniz, Alberto ; Jeremy Holmes

(Mar 2000). Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Hisser les voiles, naviguer à la voile

Et mettre les voiles, en son sens figuré,

Évoquent la même impression d’évasion.

.

La méditation qu’elle suscite en conscience

Nous ferait nous recentrer sur nous-mêmes

Au point d’oublier  tout ce qui nous tenait

Occupé, inquiet, voire stressé, sur terre.

.

En mer, on serait  poisson dans l’eau,

Qui n’a pas d’autres préoccupations

Que nager librement et se nourrir.

 .

.

Un bonheur naturel !

.

Scénario

.

En mer, l’on apprend vite à mettre, à maitriser, et à régler les voiles,

et à l’aide des instruments de bord, à mieux maitriser sa navigation,

pour profiter à fond de sensation : d’allure, de vitesse et mouvement.

.

Visuels et textuels  >>  

177 – Le quotidien s’évanouit en mer

Visuels et textuels  >>  

 .

Au

Fil du

Voyage,

Des heures,

Au fil de jours

Et, des distances,

Et des occupations,

En croisières, en mer,

Au large, arrivé au loin,

Nos soucis  du quotidien,

S’en vont, et jusqu’au fond,

Jusqu’à  disparaître, un à un,

Comme  s’ils  étaient  disjoints.

.

Tant est vrai, navigantes activités,

Vous entreprennent, vous prennent,

Vos meilleurs moments, votre temps,

Vos meilleurs crédits,  votre énergie,

Au point de ne plus penser demain.

.

Devenu prisonnier de votre esprit

Vous ayant vidé de tous soucis,

Vous  oubliez  votre  maison,

Vous oubliez votre travail,

Votre famille, vos amis,

Qui sont restés là-bas

Et ne seront pas ici.

.

À croire  qu’on renait  là où  l’on est,

Que la distance éloigne de ce qu’on fait

Au point que plus rien n’a d’importance,

Que ce que l’on découvre, lors on avance.

.

Un futur proche, efface un passé, présent,

À tout le moins, le réduit à… presque rien,

Il nous faut  partir, très loin, ou longtemps

Pour apprécier retour, un tel  grand besoin.

.

Besoin attache, territoire, besoin d’histoires

Dont la famille et les amis sont  les témoins,

Pour avoir autres choses  à raconter, le soir,

Que souci quotidien   que l’on  connaît bien.

.

Le quotidien est, pour le moins, chamboulé,

On dore, on dine,  à n’importe quelle heure,

Le seul  rythme  respecté  est celui du quart

Et de la pèche après dix-sept heures le soir.

.

Moralité : s’évader, de soi-même, chez soi,

Est utile pour se renouveler, rapprocher,

Au plus près  des siens  et les apprécier,

Parler de tout, rien  plutôt  que  de soi.

.

.

Extension

.

Une partie du quotidien subsiste en croisière,

Au port, bien sûr  mais y compris en pleine mer :

Les repas, la toilette, le rangement, les quarts, etc.

.

S’agit quand même ici d’un quotidien exceptionnel

Faire la même chose, ailleurs  en conditions extrêmes,

N’a plus ce rythme de répétition du même au quotidien,

Tout comme le menu du dimanche n’est pas de la semaine.

.

Bien que dimanche revienne cinquante-deux fois en l’année,

Il y a souvent des invités ou, parfois, c’est nous qui le sommes,

Nous avons du temps libre à dépenser pour activité plus variée.

.

C’est vrai même pour retraités n’ayant rien à faire de leur journée :

Mais ils ressentent, eux aussi, un fort besoin de prendre des congés

Quelle meilleure rupture qu’aventure avec un bateau pour naviguer.

.

Des activités quotidiennes durant les loisirs, ne disparaissent.

Faut pas confondre  vivre  sur voilier à quatre/cinq et paresse !

Il reste bien sûr, la cuisine, vaisselle, le ménage  et  le rangement

Avec, en voilier, en  différentiel, navigation  à tracer,  à surveiller,

Sans  parler  faire  sa  toilette, en  espace réduit, et  à tour de rôle.

En somme, presque tout est presque pareil, et  tout est différent.

Ah oui,  j’en oubliais  l’essentiel : de régler  la mature, les voiles,

Et si le temps et la vitesse le permettent, de pécher à la traine,

Bien qu’il ne faut pas compter dessus pour le prochain repas.

.

Le quotidien  représente ici les soucis de problèmes

À traiter, la plupart du temps, en urgence, priorité.

Autre quotidien s’instaure en voilier taille moyenne,

On ne peut traiter de problèmes de gestion familiale

Ni entrepreneuriale, ni sociale, et même conviviale !

.

Le quotidien se résume à peu de choses, répétitives,

Comme faire à manger, ranger, réparer ce qui casse

Et le reste du temps, on peut laisser son esprit flotter

Au gré du vent,  et voire des progrès de la navigation,

Faut être préparé, armé pour ça ou bonjour angoisse.

.

.

177 – Calligramme

.

Au……………….

  Fil du…………….

Voyage…………

Des heures,…..

   Au fil de jours….

    Et, des distances,

       Et des occupations,

           En croisières, en mer,

             Au large, arrivé au loin,

               Nos soucis du quotidien,

                   S‘en vont, et jusqu’au fond,

                       Jusqu’à  disparaître, un à un,

                          Comme  s’ils  étaient  disjoints.

                               Tant est vrai, navigantes activités,

                                   Vous entreprennent, vous prennent,

                                     Vos meilleurs moments, votre temps,

                                    Vos meilleurs crédits,  votre énergie,

                                  Au point de ne plus penser demain.

                               Devenu prisonnier de votre esprit

                          Vous ayant vidé de tous soucis,

                      Vous  oubliez  votre  maison,

                  Vous oubliez votre travail,

             Votre famille, vos amis,

          Qui sont restés là-bas

       Et ne seront pas ici.

.

À croire qu’on renait là  Q    où l’on est,

Que distance éloigne   U  de ce qu’on fait

Au point plus rien     O      n’a d’importance,

Que ce que l’on dé   T    couvre lors on avance.

Un futur proche,       I    efface un passé, présent,

À tout le moins, le        D       réduit à presque rien,

Il nous faut partir, très       I         loin ou longtemps

Pour apprécier retour, un      E       tel  grand besoin.

Besoin d’attache, territoire    N       besoin d’histoires

Dont la famille et amis  en     *         sont  les témoins,

Pour avoir autres choses    S          à raconter, le soir,

Que souci quotidien        ‘       que l’on  connaît bien.

Le quotidien est       É    pour le moins chamboulé,

On dort et on dine à   V    n’importe quelle heure,

Le seul rythme respecté    A     est celui du quart

Et de la pèche après dix-sept  N   heures le soir.

Moralité : s’évader, de soi   O   même, chez soi,

Est utile pour se renou   U  veler, rapprocher,

Au plus près des siens  I mieux les apprécier

Parler de tout, rien    T   plutôt  que  de soi.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

177 4

.

Évocation 

.

Une bouée marine avec un fanion

Une sorte de voile, coupée au milieu,

En haut, une voile levée, bien étarquée,

En bas, une partie  de coque de bateau !

.

Il n’est question ici que de bateau

tant quant au fond qu’à la forme

si bien que les deux convergent.

.

Un bateau, c’est petit, en l’immensité,

Et lors, sans nouvelles :

Tout ce que l’on fait et quotidiennement

Chez soi disparait peu à peu.

.

Symbolique

.

Le bateau,

De manière générale

Tous les véhicules capables

De circuler sur  et dans l’eau,

Représentent potentiel affectif,

La façon d’avancer, se comporter

Sur le plan  purement émotionnel.

L’état du véhicule et voire sa taille,

Sa  capacité, mais  aussi  sa  forme,

Sa couleur, son mode d’avancement

Motorisation,  usage que l’on en fait,

Seront autant de facteurs à analyser

Pour déterminer   l’état de conscience

Et le niveau  de stabilité émotionnelle

De personnes présentes qui l’utilisent

Individuellement ou collectivement.

ucm.ca/fr/symbole-bateau

.

Descriptif

 .

177 – Le quotidien s’évanouit en mer

Alignement  central / Titre serpente / Thème bateau

Forme triangle / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : bateau / Symbole de fond : bateau

.

.

Fond

.

Évocation

.

177 6

.

Un bateau, c’est petit, en l’immensité,

Et lors, sans nouvelles :

Tout ce que l’on fait et quotidiennement

Chez soi disparait peu à peu.

.

Symbolique 

 .

Si les

Bateaux

Modernes ont

Ajouté  un certain

Confort et  instruments

De navigation ont rendu les

Routes maritimes  plus sûres,

La vie en mer aura, longtemps,

Été associée à nombre conditions

Spartiates  et nombre de dangers

Omniprésents,  la  mer  rappelant

Homme, supériorité de la nature.

Tant qu’il n’aura pas atteint pas

 une taille suffisante, un bateau

Restera un objet soumis aux

Caprices du vent et vagues

La vie à bord reste  alors

Une lutte constante contre l’humidité,

Les mouvements brusques ou le mal de mer.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Chaque moyen de déplacement

Procure sensations, émotions

Différentes, et cela  d’autant

Que  les milieux  ambiants,

Subissent des évolutions,

Non maitrisées, parées

Si voiture bouchonne

L’avion lui s’envole

Train cartonne

Bateau isole.

.

.

Ménage, entretien, réparation

 .

Scénario

.

Il ne reste du quotidien que la cuisine, la vaisselle et  le rangement,

le matin, de pouvoir prendre son petit déjeuner au lit en sa couchette

et la navigation et la voile  y rajoute  tout son piment et son plaisir !

.

Visuels et textuels  >>  

176 – Apprécier la vie sur l’océan

Visuels et textuels >> 

.

Comment bien s’adapter

À tout ?

En changeant sa destinée,

En tout.

.

Comment mieux apprécier

Sa finitude ?

En pratiquant sa traversée,

En solitude.

.

Comment mieux communier

Avec l’océan ?

En naviguant comme équipier

Longtemps.

.

Comment se disputer, se rendre

À bout ?

En s’engueulant et à cœur fendre

Sur tout.

.

Comment mieux se mettre à …. nu,

En douche ?

Comme Adam, pris au … dépourvu :

Farouche.

.

Comment mieux partager une intimité

Prégnante ?

En vingt-quatre heures d’une proximité

Constante.

.

Comment mieux transformer une amitié,

En haine,

De l’autre voire d’invraisemblable, traiter,

Sa peine.

.

Comment se faire, pendant croisière bateau,

Peau neuve,

Si ce n’est attendant que ça passe ou ça casse,

À l’épreuve.

.

Tant la vie en mer, non seulement, vous cape,

Vous décape,

Mais encore, vous mettra avec vous face à face

Et sans glace.

.

.

Extension

.

Pour apprécier la vie sur l’océan

Il faut apprendre à s’apprécier soi-même

En commençant par prendre confiance en soi :

Naviguer sur un voilier, exigeant à la manœuvre

Et au cap est une école de vie et de sociabilité,

Une erreur de l’un peut rejaillir sur autres,

Ou voire, mettre en danger  la vie d’autrui.

.

Telle situation  constitue  des cas extrêmes

La plupart du temps, la mer est peu ventée,

L’équipage a le temps de régler manœuvres

Pour ce qui est de la cambuse  et des repas :

Les mêmes  exigences, mêmes  conclusions :

Repas raté et moral descend en fond de cale.

.

Tous ceux qui sont sujets au mal de mer ont

Du mal à apprécier  les longues traversées :

Ils ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes,

Et n’ont qu’une seule hâte : celle d’arriver

À destination afin de remettre pied à terre

.

En se jurant : plus jamais, c’est pire que l’enfer

Appréhension, facteur aggravant, voire déclenchant.

Vaincre sa peur de l’eau, vaincre sur peur sur l’eau,

Vaincre sa peur du tangage ou roulis du bateau

Est aussi un travail en soi, un travail sur soi.

.

Ce n’est pas le lieu ni  l’environnement  ni le moyen  qui feront

Que l’on se sentira très bien, ou passable, voire mal en point,

C’est l’adéquation, l’harmonie, union entre ces trois choses,

Qui joueront un rôle médiateur-régulateur de son humeur.

Après il y a les membres de l’équipage : on s’entend ou pas,

Après il y a la météo, la connaissance, la maitrise du bateau

Après, il y a la peur des dangers, du vent,  de tomber à l’eau !

En bref, on appréciera, au mieux, la vie  sur l’immense océan,

D’autant qu’on s’est amariné, connaisseur, et de stress : néant !

.

La vie sur l’océan vous met en face de vous-même

Sans jugement, sans filtre, sans évaluation sociale :

En dehors de connaissances et pratiques maritimes,

Vous êtes seul en symbiose ou combat avec la Nature

.

Nombre des plaisanciers considèrent leurs croisières,

Comme une parenthèse, une évasion de leur vie sur sol

Tandis que les purs marins n’ont qu’une hâte, sur le sol,

Celle de repartir en mer, comme univers de prédilection.

Bien des pêcheurs côtiers, passant leurs journées en mer,

Font va-et-vient continuel terre-mer pour gagner leur vie,

Une catégorie que l’on pourrait dire hybride,  ou familial,

Appréciant la mer et la terre tant ils ont besoin des deux.

.

.

176 – Calligramme

BIEN

.

Comment bien s’adapter

À tout ?

En changeant sa destinée,

En tout.

.

Comment mieux apprécier

Sa finitude ?

En pratiquant sa traversée,

En solitude.

BIEN

Comment mieux communier

Avec l’océan ?

En naviguant comme équipier

Longtemps.

.

Comment se disputer, se rendre

À bout ?

En s’engueulant et à cœur fendre

Sur tout.

LA VIE

Comment mieux se mettre à …. nu,

En douche ?

Comme Adam, pris au … dépourvu :

Farouche.

.

Comment mieux partager une intimité

Prégnante ?

En vingt-quatre heures d’une proximité

Constante.

EN PLEIN

Comment mieux transformer une amitié,

En haine,

De l’autre voire d’invraisemblable, traiter,

Sa peine.

.

Comment se faire, pendant croisière bateau,

Peau neuve,

Si ce n’est attendant que ça passe ou ça casse,

À l’épreuve.

OCÉAN

Tant la vie en mer, non seulement, vous cape,

Vous décape,

Mais encore, vous mettra avec vous face à face

Et sans glace.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation 

.

Des strates ou niveaux

Qui se prolongent à l’infini 

Et comme avec des barreaux

Echelle de questionnement.

.

Point d’échelles  sur les océans sinon

pour indiquer les hauteurs des marées

 celle de beaufort, pour la force des vents,

celle des températures : questionnements

.

Comment ceci, comment cela ?

Chaque fois que monte une échelle,

Il faut se poser des questionnements

Tenter de les résoudre au mieux.

.

Symbolique 

.

L’échelle est un symbole

D’ascension, élévation.

.

L’échelle  représente  le lien

Entre la terre et les cieux,

.Symbole élévation spirituelle.

.

Religion, échelle de Jacob

Illustre cette montée spirituelle

Par degré et par la prière.

.

Mais elle peut aussi se rattacher

Au monde social hiérarchisé

Elle, représentera alors l’ascension

.

Dans la hiérarchie sociale

Dont de la valorisation de son statut.

1001symboles.net/symbole/

sens-de-echelle.

.

Descriptif

 .

176 – Bien apprécier la vie sur l’océan !

Alignement  central / Titre absent / Thème croisière

Forme triangle / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : échelle / Symbole de fond : question

.

.

Fond

.

Évocation 

.

176 6

Comment ceci, comment cela ?

Chaque fois que monte une échelle,

Il faut se poser questionnements,

Tenter de les résoudre au mieux.

.

Symbolique 

 .

Le questionnement

Est propre à toute démarche

Animée par une quête de savoir.

Lors la philosophie pratique un

Questionnement radical avec,

Pour questions ultimes,

Soi, le Monde et Autrui.

.

Le questionnement peut être

Le point de départ de la pensée :

Quoi de plus premier en la question

Que  le  questionnement, lui-même,

Toute autre réponse le présuppose

D’ailleurs en tant que réponse.

Franceculture.fr Michel Meyer

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

On utilise les échelles pour toutes données

De tous les genres : physiques, psychologiques

Sociales, économiques, désormais climatologiques

Parfois il s’agit d’appréciations, évaluations, mesures

L’appréciation ici de la vie sur l’océan est psychologique

Si on considère la navigation comme un plaisir personnel

Car certains n’aime pas du tout la mer, sans compter l’eau.

 .

.

Autre regard sur sa vie

.

 Scénario

.

On apprécie ou pas l’océan : quand on y est, on y est vraiment,

moindre rocher, moindre aspérité, nous surprend, ou nous attire,

les dauphins qui s’amusent avec nous, nous amusent, autant qu’eux !

.

Visuels et textuels >>

956 – Si l’on arrête de recevoir des sensations !

Visuels et textuels >>

.

Si je pense

À ces mots

Et, si je  les

Ver-ba-lise,

Je les  écris,

Les  corrige,

C’est  …  que

Mon  cerveau

N’est pas mort,

Qu’il est  encore,

En pleine activité !

Et, même si, je  dors,

Ou que je suis comateux,

Tant le vide total, le vide létal,

Serait sa mort et des plus brutales !

.

Si l’on s’arrête de recevoir des sensations

On appauvrit aussi nourritures de l’esprit

Qui, après un jeune,  prolongé, s’étiolera,

Dans le noir, le silence complet, mourra.

.

Sauf que, la nuit, notre cerveau continue

Son activité de la journée, sans se soucier

De recevoir  ou non, extérieur, sensations,

Tant monde intérieur y pourvoit par rêves.

.

Sauf, qu’en  un coma  profond, son cerveau,

Ne se détruira pas, il reste toujours en veille,

Et il peut reprendre sa vie, d’avant … pareille,

Comme si, le temps, s’était arrêté, sur ce mot.

.

Arrêté mais non pas, complétement débranché,

C’est bien une telle nuance, qu’il faut distinguer,

Entre sensations externes, stimulations internes !

Notre vie, qu’elle soit pleine ou, qu’elle soit  terne,

.

Nous maintient en un continuel état de conscience

Qui suffira souvent à sauvegarder une pleine existence,

Tant que notre cerveau sera alimenté par le flux de sang

Même  s’il ne voit  plus rien n’entend  plus, il  fonctionne.

.

.

Extensions

.

Si l’on arrête de recevoir des sensations,

La mécanique du cerveau aura tendance à

Tourner  en rond, jusqu’à  en toucher  le  fond

Disjoncter par la perte du sentiment de la réalité.

C’est ce qui se passe en certaines maladies mentales,

C’est ce lien qui est coupé, pas compensé par imaginaire

Créatif qui met, pour nous le faire voir, sinon partager,

Ses productions d’artistes ou d’artisans à exécution.

La sensation de vide dans le cerveau n’est pas

Pour autant nocive : c’est juste qu’il met

De côté nos activités familières, quotidiennes,

Contraintes,  stressantes,  pour faire  de la place,

Laisser de l’énergie pour la créativité étant naturelle.

La philosophie et technique Yoga le recommande

En la basant sur la respiration la plus profonde.

Une demi-heure par jour est suffisante pour

Se recentrer sur ce qui est, pour nous,

De l’ordre du plaisir d’une pleine

Possession de ses sensations.

Nos sensations externes et internes

Se répondent et se confondent à l’instar

De notre nature, et voire, de notre culture !

J’ai la sensation d’exister pleinement quand

Tout autour de moi, en moi, se met à vibrer,

En résonnance  avec  mes  désirs  et  mes

Plaisirs sans frustration ni manque.

.

 Sensation de l’eau qui coule sur ses pieds, mains, visage, corps

Sensation des représentations, images mentales avec émotions

Sensation des contacts d’un bébé, sur sa poitrine et son épaule :

Elles ont toutes ce même point commun : nous touchent de près,

Et  dans le coma, en conserve-t-on plus  que dans notre sommeil !

Encéphalogramme plat, au moins là on est certain que ça s’arrête,

Si notre vie n’est faite que de sensations, la mort en sera-t-elle une ?

.

Les lectures,  les dessins,  les images,  les vidéos

Provoqueront une foule  de sensations  variées,

Sous formes internes et sous fonds d’émotions

Et, parfois, ne provoquent rien : indifférence.

.

Le désir provoque  des sensations projetées,

Le contact instaurera des sensations réelles

Mais l’amour ira  bien au-delà  de l’instant,

En  provoquant extase en sus de l’orgasme.

.

La musique  a aussi ce pouvoir d’exacerber

Sensations, les transformant  en émotions,

Illuminant  nombre  de  zones  du  cerveau

Nous laissant en un état des plus sublimes.

.

.

956 – Calligramme

.

Si je pense

À ces mots

Et, si je  les

Ver-ba-lise,

Je les  écris,

Les  corrige,

C’est  …  que

Mon  cerveau

N’est pas mort,

Qu’il est  encore,

En pleine activité !

Et, même si, je  dors,

Ou que je suis comateux,

Tant le vide total, le vide létal,

Serait sa mort et des plus brutales !

.

Si l’on s’arrête  de re   R  cevoir des  sensations

On  appauvrit aussi     E     nourritures d’esprit,

Qui, après un jeune,     C      prolongé,  s’étiolera,

Dans le noir, le silen     E      ce complet, mourra.

V

Sauf que la nuit, no         O       tre cerveau continue

Son activité de la jour      I          née, sans se soucier

De recevoir ou non,          R       extérieur, sensations,

Tant monde intérieur       *        y pourvoit, par rêves.

D

Sauf, qu’en  un coma        E        profond, son cerveau,

Ne se détruira pas, il         S     reste toujours  en veille,

Et il peut reprendre sa       *      vie, d’avant …  pareille,

Comme si, le temps, s’é      S       tait arrêté, sur ce mot.

E

Arrêté mais non pas, com   N        plétement, débranché,

C’est bien une telle nuance  S            qu’il faut distinguer,

Entre sensations externes    A         stimulations internes !

Notre vie, qu’elle soit pleine T            ou, qu’elle soit  terne,

*

Nous maintient en un con     I       tinuel état de conscience

Qui suffira souvent à sauve    O   garder une pleine existence,

Tant que notre cerveau sera    N    alimenté par le flux de sang

Même  s’il ne voit  plus rien      S    n’entend  plus, il  fonctionne.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

956 4

.

Un entonnoir,

Une pelle, cheminée,

Pourquoi  pas  un  balai 

En sensations de sorcière ?

 .

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Balai et sorcière évoquent de sensations

mais qui seront très loin de toute réalité

ne sont pas indispensables, fréquentes :

ainsi forme ne couvre que peu du fond.

.

Un coup de balai nettoie le sol

Mais  remuera  de la poussière :

Dès qu’on bouge comme sorcière

On est en sensations d’imaginaires.

 .

 Symbolique 

 .

Balayer les éléments encombrants :

Humble outil ménager en apparence,

Le balai n’en est pas moins  un signe

Et un symbole  de puissance sacrée.

Dans les temples et les sanctuaires,

Le balayage est un service de culte.

.

Il s’agirait de débarrasser le soi de

Tous les éléments venus le souiller

De l’extérieur  et cela ne peut être

Fait  que  par des mains … pures.

.

Le balai des sorcières aurait une

Autre signification, imaginaire,

Plus païen, voire diabolique.

Dico.reves.free.fr

.

.

Fond

.

Évocation 

.

956 6

.

Un coup de balai nettoie le sol

Mais  remuera  de la poussière :

Dès qu’on bouge comme sorcière

On est en sensations d’imaginaires.

 . 

Symbolique 

 .

Les balais ont été

Associés aux sorcières,

Qui sont très souvent représentées

À califourchon, volant sur un balai magique.

Les balais sont autant un outil qu’un symbole social.

En effet, les tâches ménagères sont souvent déléguées

Aux classes populaires. Son utilisation peut avoir

Une connotation négative pour des personnes.

Les balais sont aussi le symbole de

La femme au foyer, stéréotype

Des siècles précédents.

Wikipédia : balai

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Si toutes sensations externes cessent

Comme par exemple en plein sommeil

Elles sont parfois relayées, remplacées

Par sensations internes proprioceptives,

Voire purement cérébrales, émotionnelles.

.

En fait nos sensations ne s’arrêtent jamais

Le cerveau a toujours besoin d’être stimulé

Sinon, encéphalogramme plat, il est mort.

.

Les sensations existent avant la naissance

Et qui plus est on s’en gardera des traces.

 .

Des sensations fortes s’il en est !

.

Scénario 

Si l’on arrête de recevoir des sensations, c’est qu’on est mort.

Il existe une multitude de sensations de provenance très variée.

La première de sensations du bébé est tactile : contact corporel.

.

Visuels scénario

.

956 1

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Si l’on arrête de recevoir des

sensations, c’est qu’on est mort.

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Il existe une multitude de sensations

de provenance très variée.

.

956 3

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La première de sensations du bébé

est tactile : contact corporel.

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Visuels et textuels >>