647 – Qu’est ce qui ne va pas entre nous !

Visuels et textuels  >>

.

Qu’est ce qui ne va pas,

Entre nous :

Qu’est ce qui allait et plus !

Rien et tout.

.

De vagues impressions

D’une fin… d’union

Sans  trop savoir

Ni pourquoi,

Pour qui

Vain

V

.

Qu’est ce qui ne va pas,

Entre nous :

Ne sais exactement quoi,

Ça c’est fou

 .

Comme, lassitude, banale,

Lors au bout

De chemin, commun, fatal,

Tout à coup.

 .

Lors qu’est-ce qui ne va plus,

Entre soi,

Marchant pourtant d’évidence,

Autrefois,

 .

Serions-nous en une contredanse

Sans foi,

Nous marchons sur mauvais pied,

Je le crois.

 .

Que faire sinon revenir sur nos pas

Et pourquoi

Si magie de notre union sacrée

Ne nous festoie.

 .

Tout n’est pas perdu

Tant que je crois

Qu’espérer,

Fait loi

V

.

Extensions

 .

Période de blues, de retrait sur soi,

D’en vouloir à l’autre, bref de déception

De son choix ou de fin d‘une belle harmonie.

La première crise à  trois ans de vie commune :

Pour certains c’est une respiration, un rajustement

Avant de se remettre en selle, définir le nouveau contrat

Pour d’autres c’est aveu, échec total, désillusion frontale :

« Tu n’es pas  ou tu n’es plus celui, celle, que je croyais ! »

« J’avais la vue brouillée ou tu auras changé à ce point ! »

.

Quelques années plus tard, ça revient et plus fort encore,

En intolérance au caractère créant des incompatibilités.

On sait que disputes conjugales ne sont pas mortelles,

Ce sont éruptions de volcans qui en temps ordinaire

Sont plutôt somnolents, la force même du couple

Est de les accepter, d’être capable les dépasser.

.

Entre la guerre sourde, la guerre froide,

La guerre ouverte la guerre frontale,

La guerre de tranchée, la guerre totale,

La guerre civile et autres scénarios visités,

Il y a toujours le choix des armes, les déposer.

Le pire  serait de l’ignorer, de ne pas en parler

Comme si  de rien n’était : un cancer s’installe,

Alors et prolifère au point qu’on ne peut guère

Faire marche arrière, guerre sera permanente.

.

Tout ne va pas entre nous : tout ne peut jamais aller

L’important est que l’essentiel aille, en s’y adaptant

Et en s’aimant, encore mieux mais parfois il y en a

Où ça ne va jamais, quoiqu’on dise ou qu’on fasse.

Juste un détail : il y en a qui se chamaille souvent

Et d’autres pas, en tous cas pas devant les autres.

Alors ce qui ne va pas est le problème du couple,

Et de lui seul, la plupart du temps et la solution,

C’est à lui de la trouver, en bien ou en plus mal.

.

Et si je t’offrais un bijou,

Ça irait mieux entre nous !

Voilà comment, l’un achète,

Tandis que l’autre compense,

Un déficit, d’amour, commun,

 Qui, pour le fond, ne résout rien.

.

L’important  n’est pas  ce qu’on a,

Le plus important sera ce qu’on est,

Et quand on n’est pas ou plus présent,

Attentionné, pour ne pas dire amoureux,

L’autre compense le manque, par ce qu’il a,

En profitant au moins de quelque chose de lui.

.

.

Épilogue

.

Tout allait bien  ou  semblait bien aller,

Entre nous pendant la dernière année,

Lors soudain et sans savoir pourquoi,

Rien ne va plus : ne comprenons pas.

***

S’agirait-il   d’un  écart… passager,

Voire de mouvements d’humeurs,

Qui, de  nous,  peut  le confirmer,

 Prétendre dénouer à cette heure.

***

Un trop plein de ceci  ou de cela,

Un air de routine ou monotonie,

Impression de distance, jalousie

Frustration, bijou qu’on n’a pas.

***

Aurions-nous besoin d’une pause

Afin d’en  mieux saisir  une cause,

Ou de davantage nous rapprocher

Au lit comme ailleurs  … délaissés.

***

J’ai pensé que pendentif en cadeau,

Compenserait le moindre des maux,

Et tu t’es dit qu’une nouvelle montre,

Marquera l’amour  que tu démontres.

***

Mais voilà : ce n’est pas l’argent ni cadeaux

Qui nous font le plus défaut mais sentiments

Qui nous relient  comme avant, étant amants

 Rien ne va, tout ira bien en escapade : il faut.

.

.

647 – Calligramme

.

Qu’est ce qui ne va pas,

Entre nous :

Qu’est ce qui allait et plus !

Rien et tout.

De vagues impressions

D’une fin… d’union

Sans  trop savoir

Ni pourquoi,

Pour qui

Vain

V

QU’EST CE QUI

Qu’est ce qui ne va pas,

Entre nous :

Ne sais exactement quoi,

Ça c’est fou

Comme, lassitude, banale,

Lors au bout

De chemin, commun, fatal,

Tout à coup.

NE VA PAS

Lors qu’est-ce qui ne va plus,

Entre soi,

Marchant pourtant d’évidence,

Autrefois,

Serions-nous en une contredanse

Sans foi,

Nous marchons sur mauvais pied,

Je le crois.

ENTRE NOUS ?

Que faire sinon revenir sur nos pas

Et pourquoi

Si magie de notre union sacrée

Ne nous festoie.

Tout n’est pas perdu

Tant que je crois

Qu’espérer,

Fait loi

V

.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

647 4

.

Un pendentif 

Avec  son attache,

Pouvant être un bijou

Ou rien que simple talisman

.

Un pendentif ou tout autre bijou

est un gage d’amour en principe

mais peu en fait, n’être qu’achat

et ainsi la forme évoque le fond.

.

Le pendentif que je t’ai offert

Et brillant d’un reflet jaune feu,

Ne te plait plus, ne convient plus,

Avec envie de le décrocher, le jeter.

 .

Symbolique 

 .

Tous les bijoux que nous portons

Contribuent à former notre personnalité.

Certains ne jurent que colliers fins, discrets,

Lors d’autres par des formes larges et visibles.

Chaque personne manifeste ses préférences,

Mais qui disent  quelque chose  de nous.

Témoins, ces   histoires   de   chacun,

Comme simple … coup  de  cœur,

Les pendentifs seront comme

Un ornement  qui délivrera

Sa beauté en harmonie

Avec celui ou celle

Qui les porte.

En cœur

V

.

Descriptif

647 – Qu’est ce qui ne va pas entre nous ?

Alignement central / Titre absent / Thème  humeur

Forme ronde   /   Rimes variées   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : pendentif / Symbole de fond : bijou

.

.

Fond

 .

Évocation

.

647 6

.

Le pendentif que je t’ai offert

Et brillant d’un reflet jaune feu,

Lors tu préfères bijou cœur en or

Bien plus conforme à tes états d’âme.

 .

Symbolique 

 .

Tous les bijoux que nous portons

Contribuent à former notre personnalité.

Certains ne jurent que colliers fins, discrets,

Lors d’autres par des formes larges et visibles.

Chaque personne manifeste ses préférences,

Mais qui disent  quelque chose  de nous.

Témoins, ces   histoires   de   chacun,

Comme simple … coup  de  cœur,

Les pendentifs  seront comme

Un ornement qui délivrera

Sa beauté en harmonie

Avec celui ou celle

Qui les porte.

En cœur

V

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Des bijoux, en veux-tu, en voilà :

Chacun ses préférences, ses choix

Ils signent et soulignent attitudes,

Par rapport à soi, autres, monde !

.

Si tout rapport  à l’autre,  se limite

À l’achat de bijoux, comme caprice

Si on en exige, par compensations,

Absences fréquentes ou infidélités

L’on se fera rouler dans la farine

 Pain noir au lieu de pain blanc.

 .

.

Le repli sur soi !

.

Scénario

.

On ne peut pas dire qu’ambiance est au calme, entente, sérénité,

l’orage éclate, le tonnerre gronde, éclairs les couperont en deux,

lors, ils se remettent côte à côte, ils se calment, se retrouvent !

 .

Visuels et textuels  >>

645 – Personne ne m’aime : si, moi, je t’adore.

Visuels et textuels  >>

.

Personne ne m’aime !

Mais, si, moi, je t’adore !

 .

Dis le moi, dis le moi plus fort,

Cela assurera un peu de réconfort.

Tu dis cela que pour me faire plaisir :

Je ne crois pas, je ne suis pas ton désir !

Tu as tenté de m’aimer, je ne t’en veux pas,

Je crois que c’est moi qui ne m’aime pas !

 .

-Personne ne m’aime !

-Si… moi, je t’adore !

 .

-C’est vrai, j’oubliais !

-Je ne suis pas ton fort.

 .

-C’est bien…le problème.

-Pour toi, ne suis personne.

 .

-Attends donc qu’on te sonne.

-Vous êtes pareils, les mêmes !

 .

-Y a bien quelqu’une qui m’aime !

-Tu ne le sais pas mais elle, le sait.

 .

-Comment le pourrait-elle : dis-moi !

-Lors elle te verra, elle te reconnaitra.

 .

-Dommage que ce ne soit réciproque !

-Toi alors, ta vie n’est pas un roman.

 .

-Je t’en prie, merci du compliment.

-Sinon vieux garçon, tu resteras.

 .

-J’ai tout tenté, j’ai tout raté.

-Comment tu le prends !

 .

-En drame, forcément.

-Tu y perds ton âme !

 .

 -Je renonce, femme.

.

.

Extension

 .

À force de ne pas être aimé, passionnément ;

À force de ne pas être capable d’aimer simplement,

Les choses se compliquent et puis se nivellent par le bas,

Au final, incapable d’aimer, incapable de se faire aimer :

Est-ce un trouble de la personnalité, refus de s’engager

Et ne plus rien maitriser, passage à vide, attendant

De trouver celui, ou celle, qui va tout changer ?

Il me faut croire que d’être aimé ne suffit pas

Bien que l’autre l’ait avoué, à maintes reprises,

Le doute persiste s’il est profondément ancré en soi.

À la fin, c’est l’autre qui le rejette, pensant sa chance

Est ailleurs et voilà qui confirme ses  prédictions

Alors qu’il s’agit d’auto-proclamation réalisée.

Vous me direz qu’il faut se tordre l’esprit

Pour en arriver à de telles extrémités :

Il suffit de laisser faire la vie, de ne

Pas la condamner l’amour d’avance

En donnant à l’autre toutes ses chances,

L’erreur, permet d’apprendre et se corriger.

Il n’y a que ceux qui n’avouent pas leur erreur,

N’assume pas leur part de responsabilité qui la

Commette à l’avenir : mécanisme de répétition.

Ou alors on jette l’éponge, on décide de garder

Sa liberté, de rester « vieux garçon »,

D’errer …   d’un amour …  à l’autre

En attendant, toujours, le  suivant.

Y perdre son corps n’est pas grave,

Y perdre son âme, beaucoup plus !

.

On se croit, on se  dit, on se plaint d’être un mal aimé

Lors, souvent, telle analyse est empreinte de fausseté,

En plus du besoin de confiance  et de reconnaissance

On voudrait être le chouchou de nos connaissances :

Seul fait de poser la question est signe de malaise !

.

Tout le monde, ou presque, finit par rencontrer

Quelqu’un, quelqu’une, qui l’accepte tel qu’il est

Et parfois même à tel point de, très fort, l’aimer

Sauf à être trop laid ou bien ou en outre… niais.

.

Tout le monde, ou presque, connaîtrait  l’histoire

De celui qu’on considère toujours comme copain.

Lors à chaque fois qu’il veut s’aventurer plus loin,

Il se fait remettre à sa place, t’es malade ou quoi.

.

Tout le monde, ou presque, se souvient de celui-là

Qui est demeuré amoureux de vous, sans l’avouer,

Et resté trop longtemps secret que vous  vous êtes

Marié et l’avez su après : romantique, mais trop !

.

.

Épilogue

.

D’ailleurs, personne ne m’aime,

Même pas vous … même pas toi :

Que de fois aura-t-on entendu cela

Bien que ça ne fasse pas problème.

***

Être aimé et perception : disjoint,

Y compris pour parents, conjoint,

Serait le signe d’une  non-pareille,

Qui pointe son nez, ferme l’oreille.

***

C’est comme… un appel au secours,

On crie sa vie… en danger, ses jours,

On se pourrit… comme champignon,

On s’éparpille… comme  un papillon !

***

Question d’aimer, serait mal formulée,

C’est ni oui ni non, comment m’aimer,

Je voudrais qu’on m’aime … pour moi,

Et non pour ce que je fais, ou je reçois.

***

Au final, quand on ne s’aime soi-même,

On ne peut aimer, être aimé des autres !

***

Personne ne m’aime  et  surtout pas moi :

Peut-être  faudrait-il   commencer  par  là.

***

Travailler avec un autre sur l’estime de soi :

Si je m’apprécie, les autres, davantage aussi.

.

.

645 – Calligramme

 .

PERSONNE

Personne ne m’aime !

Mais, si, moi, je t’adore !

NE  M’AIME : 

Dis le moi,  dis le moi   plus fort,

Cela assurera  un peu de    réconfort.

MAIS   SI, MOI,

Tu dis cela    que pour me     faire plaisir :

Je ne crois    pas, je ne suis pas     ton désir !

JE   T’ADORE

Tu as tenté      de m’aimer, je ne t’en    veux pas,

Je crois que          c’est moi qui ne       m’aime pas !

 .

-Personne ne m’aime !

-Si… moi, je t’adore !

 .

-C’est vrai, j’oubliais !

-Je ne suis pas ton fort.

 .

-C’est bien…le problème.

-Pour toi, ne suis personne.

 .

-Attends donc qu’on te sonne.

-Vous êtes pareils, les mêmes !

 .

  -Y a bien quelqu’une qui m’aime !

-Tu ne le sais pas mais elle, le sait.

 .

  -Comment le pourrait-elle : dis-moi !

    -Lors elle te verra, elle te reconnaitra.

 .

    -Dommage que ce ne soit réciproque !

     -Toi alors, ta vie n’est pas un roman.

 .

      -Je t’en prie, merci du compliment.

      -Sinon vieux garçon, tu resteras.

 .

     -J’ai tout tenté, j’ai tout raté.

   -Comment tu le prends !

 .

      -En drame, forcément.

           -Tu y perds ton âme !

 .

               -Je renonce, femme.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

645 4

.

Un bilboquet triangle,

Ou  une lampe de poche,

Ou alors un champignon

Si ce n’est pas un papillon !

.

Autant champignon que papillon

ne convient en amour non réciproque

même si papillon se pose sur champignon

de ce fait, la forme se distingue bien du fond.

.

Comme l’amour, les champignons

Poussent en deux,  voire  trois  jours

Mais on ne les verrait pas toujours,

Même en les cherchant sous le nez.

 .

 Symbolique

 .

Champignons sont des plantes

Qui, sous une apparence identique,

Peuvent être comestibles, vénéneuses.

Ils symbolisent en priorité, le soupçon.

.

En Asie, et  en Chine, il reste  le symbole

De la longévité  autant que de la fertilité.

.

D’ailleurs,  dans  la  mythologie,  il figure

Parmi les attributs  du dieu  de longévité.

Cette association tient sans doute au fait

Que, séché, il se conservera longtemps.

1001symboles.net/symbole/sens-de-champignon

.

Descriptif

 .

645 – Personne ne m’aime : si, moi, je t’adore

Alignement central  /  Titre absent  / Thème  dialogue

Forme courbe  /   Rimes libres  /   Fond éloigné de forme

Symbole de forme : champignon / Symbole de fond : papillon

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

645 6

.

Comme champignons, les papillons

Éclosent en deux, ou voire trois jours,

Mais  on ne les  verrait pas  toujours,

Même en les cherchant, sous le nez.

.

Symbolique 

.

Les rêves d’être submergés

Par une émotion amoureuse,

D’être  agité  et  de  ressentir

Des papillons dans le ventre.

.

D’être dans un état d’attendre

Avec impatience quelque chose

Sont tous des sentiments complexes

Et  beaux  qui  pourraient  être associés

Au concept de tomber vraiment amoureux.

.

Si ces sentiments  prévalent  dans votre rêve,

Mais que rien ne se passe jamais, ce qui signifie

Que personne ne sort du lot, qu’il n’y a personne

Ou une idée de quelqu’un en laquelle vous pouvez

Canaliser tous ces sentiments, c’est  que vous

N’êtes pas prêt pour un nouvel amour.

autourdelafrance.com/reves-de-tomber

-amoureux-signification-et-symbolisme

 .

.

 Corrélations

Fond/forme 

Papillonner est comme aller aux champignons,

on pose la main de ci, delà, sur l’un puis l’autre,

mais personne ne vous la prend, ne vous retient,

et pourtant vous êtes très séduit par ses couleurs

sans compter ses formes, son goût et son odeur,

or le champignon n’en a cure de vous, étranger

tant il n’est ni de sa famille ni de votre espèce.

 .

.

Ces mots qu’on adore

.

Scénario

 .

Personne ne m’aime, je ne vois venir, ni de près ni de loin,

j’en suis réduite à rester vivre seule, et j’en suis bien chagrin,

tandis qu’elle, s’affiche, moins belle, amoureuse, mais entourée.

 .

Visuels et textuels  >>

644 – D’être aimé… ignoré… détesté… rejeté !

Visuels et textuels >>

.

D’être aimé,  est flatteur :

C’est la porte d’un bonheur

À portée de mains, de pensée,

Comme  un  capital   de santé.

D’être rejeté : c’est  inhibiteur :

C’est un soupirail   du malheur,

L’obscur objet du  désir s’étiole

À  se rendre fou, se rendre folle.

.

Entre les deux,  ignoré, détesté

Sont états  provisoires, affectés,

Soit par manque connaissances ;

Soit, par  manque  d’expérience !

Je peux supporter  d’être détesté

Ignoré me ferait mal à en pleurer,

Être rejeté, je le comprendrais mal

Et l’amour, en moi, serait anormal.

.

Être aimé, ignoré, détesté, rejeté

Ou, quatre états  pour échanger

Est-ce, d’autres, leur choix,

Ou bien : une sorte de loi !

D’être  aimé  plein  émoi,

D’être ignoré, laisse… coi,

D’être  détesté, pisse-froid,

Et d’être rejeté,  plein effroi.

.

Tour à tour, l’un  ou  l’autre,

Je passe  d’esclave  à apôtre,

Ou je vis parfois en déphasé

Ou de mes pompes   à côté.

Lors je crois  être  en haut,

Je me retrouve là, en bas,

À essayer  de  t’en  parler,

Et pour bien te confirmer

.

Que je ne suis pas ou plus

Cet homme et que tu crois

Car j’ai changé  et bien plus

Je  me sens, mieux,  avec toi.

Me  serais-je  éloigné  un peu,

Étais-je le prisonnier de ton jeu,

Ou souterrainement  amoureuse,

Ou juste ou un peu pas heureuse.

.

Mais, voilà que, faisant le point,

Toi et moi nous sommes rejoints,

Au point tout est redevenu divin,

Comme  au premier jour, matin.

Aimé,  je l’ai été, le suis  encore,

Ignoré, parfois, à raison, à tort,

Détesté peut-être est peu fort.

Rejeté, jamais : serais mort !

.

.

Extension

.

Ignoré est comme un point neutre

Entre marche avant et marche arrière,

C’est pas indifférent : on se prononce, là,

Sur un sentiment tandis qu’ignorer, c’est

Ne pas en avoir du tout, et même n’avoir

Pas la moindre envie, d’aller vers vous :

Je n’existe pas, c’est tout, point final.

.

Je peux passer devant quelqu’un

Que je connais, lui dire bonjour,

Demander de ses nouvelles :

Pas de réaction : transparent,

Il passe directement au suivant.

.

Rejeté est un sentiment volontaire :

Oui je t’ai vu, oui je te connais, oui,

On s’est fréquenté mais à présent

C’en est assez, je ne veux plus

Entendre parler de toi,

Passe ton chemin

Et oublie-moi, etc.

.

Détesté n’empêche pas

L’attirance en forme d’agacement

Dont on ne parvient pas à s’en débarrasser :

Ah oui il est encore là, celui-là, il devient quoi !

.

Aimé, ignoré, rejeté : trois états sentimentaux

Avec un état neutre au milieu, quand ignoré

Aimé, la distance  est  faible, voire nulle,

Ignoré, lointaine, comme  sur écran ;

Rejeté, on la snobe volontairement

Tant je déteste que l’on ignore

J’ignore si on me déteste.

.

On a coutume de faire figurer l’amour conjugal

Par deux anneaux, imbriqués l’un dans l’autre,

Lors en fait, il y aurait un autre, intermédiaire,

Qu’on ne voit mais qui soudent les deux autres.

.

C’est celui-là  qui faiblit, s’étire,  puis se libère,

En cela, il n’y aura rien de bien extraordinaire,

Où une main voire une bouche tendue suffirait

Recoller morceaux et ressouder maillon défait.

.

Sinon, perte  et profit : moitié chaine, envolée,

Puis ignorée, puis rejetée, comme  …  détestée,

Sa simple pensée déclenche sa mise à distance,

Et on cherche autre chaine à mettre en balance.

.

.

Épilogue

.

Être aimé, ignoré, détesté, rejeté,

Quatre états,   quatre sentiments :

Pouvant  se  succéder … s’alterner,

Émotion plus que raison, invoquée

***

Si d’être aimé, j’en serais … comblé,

D’être ignoré, j’en serais  désespéré,

D’être détesté, j’en serais contrarié,

D’être rejeté, j’en serais … mortifié.

***

C’est un peu comme en une chaine,

Et qui aurait un maillon  à l’endroit,

Et puis les trois autres …   à l’envers.

***

Le plus simple, fréquent sera : ignoré,

L’on ne pourra aimer, détester, rejeter,

Tout le monde et chacun en particulier.

***

Le plus éprouvant, et de loin, est détesté,

Il consomme l’énergie, à nous en épuiser,

C’est comme si on avait du poil à gratter.

***

Le plus clivant, le plus dur,  reste : rejeté,

Un coup de poing, mis à distance,  sonné,

Ne t’avise plus  de m’entreprendre : raté !

***

Vaut mieux savoir quel état, on est perçu,

Car si on insiste  et qu’on est détesté, jeté,

Comme harceleur, très vite, on sera traité

Et la police, justice, sera en verdict rendu.

***

Pour être ignoré, détesté, point d’intimité :

La seule vue de l’autre suffit à le cataloguer,

D’avoir été aimé, rejeté, beaucoup il en faut,

Ce sont deux bouts d’une chaine avec défaut.

.

.

644 – Calligramme  

 .

D’être aimé,  est flatteur :

C’est la porte d’un Ê bonheur

À portée de mains,  T de pensée,

Comme un capital   R      de santé.

D’être rejeté : c’est    E     inhibiteur :

C’est un soupirail       *      du malheur,

L’obscur objet du       A       désir s’étiole

À  se rendre fou,         I      se rendre folle.

Entre les deux            M      ignoré, détesté

Sont états provi         É        soires, affectés

Soit, par  manque      *       connaissances ;

Soit, par  manque     I           d’expérience !

Je peux supporter   G            d’être détesté

Ignoré me ferait    N      mal à en pleurer,

Être rejeté, je le   O   comprendrais mal,

Et l’amour en    R moi serait anormal.

Être aimé, ig É noré, détesté, rejeté

Ou, quatre états  pour échanger

Est-ce, d’autres,     leur choix,

Ou bien : une    *     sorte de loi !

D’être aimé        *        plein émoi,

D’être ignoré       D          laisse…coi,

D’être  détesté       É          pisse-froid,

Et d’être rejeté        T         plein effroi.

Tour à tour, un         E          ou l’autre,

Je passe d’esclave       S         à apôtre,

Ou je vis parfois en     T        déphasé

Ou de mes pompes      É        à côté.

Lors je crois être en     *        haut,

Je me retrouve là, en  *      bas,

À essayer  de  t’en     parler,

Et pour bien  te confirmer

Que je ne suis pas ou plus

Cet homme et que tu crois

Car j’ai changé  et   bien plus

Je me sens, mieux,    *     avec toi.

Me serais-je éloigné      *         un peu,

Étais-je le prisonnier     R       de ton jeu,

Ou souterrainement      E       amoureuse,

Ou juste ou un peu       J       pas heureuse.

Mais, voilà que,          E      faisant le point,

Toi et moi nous      T       sommes rejoints,

Au point tout      É      est redevenu divin,

Comme au      *     premier jour, matin.

Aimé,  je     *   l’ai été, le suis encore,

Ignoré, parfois, à raison ou à tort,

Détesté peut-être mais peu fort.

Rejeté, jamais : serais mort !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

644 6

.

Une forme  avec  torsions

Avec anneaux  entremêlés,

Chaine, à n’en pas douter,

Mais fragile et peut casser !

 .

Toute chaine est faite de maillons

imbriqués les uns dans les autres

elle rapproche et rend prisonnier

ainsi la forme évoquera le fond.

.

Une chaine de cette  grosseur :

Quoi de plus solide,  sécurisant

Et  pourtant,  à  tout  moment,

Elle peut faiblir, peut casser.

 .

Symbolique 

 .

Le mot chaîne est lié au cadenas,

Aux entraves verrouillées dont

Il est impossible de se libérer,

Symbolise l’emprisonnement

Avec tout autant la servitude.

.

Briser les chaînes signifie se libérer,

S’affranchir de contrainte : solidarité

En se donnant la main pour former

Une chaîne  d’union, à l’image des

Anneaux assemblés, entremêlés.

.

Les personnes s’unissent  dans

La fraternité avec l’entraide:

Donner la main à quelqu’un

C’est l’aider et le soutenir.

source : 1001 symboles

.

Descriptif

.

644 – Etre aimé, ignoré, détesté, rejeté 

Alignement central  /   Titre serpente  / Thème  désir

Forme anthropo / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : chaine /  Symbole de fond : chaine

.

.

Fond

 .

Évocation

.

644 4

.

Une chaine de cette  grosseur :

Quoi de plus solide,  sécurisant

Et  pourtant,  à  tout  moment,

Elle peut faiblir, peut casser.

 

Symbolique.

Rêver de chaîne,

Est souvent l’image de la

Servitude  et  de l’esclavage,

Et aussi de la dignité et l’unité.

C’est un symbole  très ambivalent.

.

Dans les croyances anciennes la chaîne

Représente la connexion entre ciel et terre,

Entre deux extrêmes, deux êtres vivants.

Dans un autre sens, une chaîne, vue

Forme de bijoux, peut symboliser

Des sentiments, des valeurs,

Des normes,    des idéaux.

.

Lors rêver d’une chaîne,

 Inviterait  à ne plus être

Esclave de ses remords.

interpretation-reve.fr/

dictionnaire-reve-C/chaines

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

Qui dit chaine dit liens plus ou moins forts

Dit aussi prisonniers plus ou moins retors.

Toute chaine se tend  et  puis … se distord,

Selon qu’amour est plus vivant que mort.

.

Si un maillon casse,  la chaine se défait,

Le couple n’est plus soudé, s’est libéré !

Et  que la chaine  soit en fer  ou en or,

L’un reste dedans, l’autre va dehors.

 .

.

Rejeté par tous !

.

Scénario 

.

D’être aimé, c’est se confier corps et âme et sans crainte à l’autre.

D’être ignoré, c’est se sentir seul ou transparent pour les autres.

D’être rejeté, c’est afficher une préférence pour un, une autre.

.

Visuels et textuels >>

1026 – Est-ce ma tête qui gouverne le sexe ou non !

Visuels et textuels >>

.

Est-ce tête qui gouverne le sexe

Ou contraire, qui peut le savoir, dire,

Qui peut le prétendre, ou, le contredire !

À quinze ans, sûr, c’est lui  qui commande.

.

L’assouvir requiert du temps, après qu’il ploie

Après qu’il plie, qu’il   se détend, qu’il se retend

Et à soixante-quinze ans, c’est la tête qui reprend

Le gouvernail et lors, vaille que vaille, abandonne

Nouvelle proie à d’autres chasseurs plus bandants.

.

Entre quinze et soixante-quinze, cela fait soixante,

Si le compte est bon, bien qu’à ce que l’on raconte

Que certains joueraient encore  les prolongations.

Et, contre mauvaise fortune, lors, dès cinquante,

Perdu en plein mitan du lit, femmes et hommes

Tempèreraient ardeurs  contre leur bon cœur.

.

Vrai que fougue de la jeunesse reste cadeau du ciel,

Comme une drogue dure, rendant dépendant sexe :

D’autant que premier sexe, ils perdront complexe.

La sagesse, de la vieillesse, est un cadeau de miel

Drogue douce rendant émouvant de tendresse,

Il est moins question  de concave ou convexe.

.

Substance aphrodisiaque peut parfois pallier

À une faiblesse d’un Priape  qui ne peut plus

Plus, à moitié se lever donc en sus de baiser,

Problème  il y a, si concentration, répétition

N’apportent plus aucune satisfaction totale.

.

Là où le sexe va se fourrer, il n’y a que col

Sans tête que col qui s’entête à réclamer

Son   dû   pour  jouir  de tout   superflu.

.

Le sexe n’est rien autre qu’un instrument,

Naturel pour procréer que Dieu en sa bonté,

A donné une carotte à ce bâton.

.

La jouissance de l’orgasme et pas seulement

Un mois, ou deux, dans l’année, mais douze,

Pour bien  multiplier l’humanité.

.

Ah mais vous n’y êtes pas, vous n’y êtes plus :

Que faites-vous des pédés, et puis des homos,

Lesbiennes, transsexuelles, curés.

.

Pardon au curé, abstinence, vœu de chasteté.

Aux autres, si religion ne les aura condamnés,

Ni  la Nature les aura rachetés.

.

Freud aurait dit que cet « obscur objet du désir »

N’est pas sexué comme on prétend, reste à définir.

Le sexe n’est pas le seul lieu du désir ni du plaisir :

J’ai oui dire qu’un chien peut satisfaire madame.

.

.

Extensions

 .

Une question

À la fois physique

Et … métaphysique,

Tant,   si   l’attraction

Du corps  ne se produit,

Ou  ne se reproduirait pas,

Sans cesse, sans se dégrader,

L’esprit, bien qu’étant toujours

Autant présent, transformera

L’amour charnel en amitié.

C’est bien souvent la tête

Qui gouverne le sexe,

Surtout limbique.

 .

Forcément mon cerveau y est pour quelque chose dans le sexe

C’est lui qui gouverne les tensions, postures, paroles et gestes !

Mais pas que … si j’ose parler ainsi, un flot d’autres sensations,

Tant internes qu’externes vient accompagner, nourrir, émotion

Qui grandit en moi, en nous, dans un acte ou dans le fantasme.

.

Le sexe serait soumis partiellement seulement

Aux phéromones et à quelque réflexe animal !

.

Pour le reste, ce sera l’étage supérieur, la tête

Qui en décide, qui le contrôle et qui l’assume.

.

On a parfois rapproché humains et bonobos :

Y a des points communs mais autres finalités

.

Tel celui de consommer  le sexe  pour le sexe :

Mais attention, un jour la tête décompensera.

.

.

1026 – Calligramme

.

Est-ce tête qui gouverne le sexe

Ou contraire, qui peut le savoir, dire,

Qui peut le prétendre, ou, le contredire !

À quinze ans, sûr, c’est lui qui commande :

L’assouvir requiert du temps, après qu’il ploie

Après qu’il plie, qu’il      se détend, qu’il se retend

Et à soixante-quinze ans,    c’est la tête qui reprend

Le gouvernail et lors, vaille    que vaille, abandonne

Nouvelle proie à d’autres  T chasseurs plus bandants.

Entre quinze et soixante    Ê  quinze, cela fait soixante,

Si le compte est bon, bien     T     qu’à ce que  l’on raconte :

Certains joueraient encore         E                les prolongations. —-

Contre mauvaise fortune,                 *              lors, dès cinquante, —–

Perdu en plein mitan du lit,               G            femmes et hommes ——-

      Tempèreraient leurs ardeurs         O        contre leur bon cœur. ——–

       Vrai que fougue de la jeunesse  U   reste un cadeau du ciel, ——–

         Comme une drogue dure, les   V   rendant dépendant sexe : ——–

       D’autant que premier sexe   E        ils perdront complexe. ——–

   La sagesse, de la vieillesse,  R      est un cadeau de miel ———

 Drogue douce rendant     N    émouvant de tendresse, ———

Il est moins question      E      de concave ou convexe. ———-

Substance aphrodisi       *     aque peut parfois pallier ———–

   À une faiblesse d’un       S         Priape qui ne peut plus ————-

     Plus ou à moitié se        E       lever en dépit de baiser. —————

            Problème  il y a si        X        concentration, répétition——————

            N’apportent plus         E     aucune satisfaction totale. —————–

Là où le sexe va se fourrer, il n’y a que col

Sans tête que col qui s’entête à réclamer

Son   dû    pour    jouir   d’un    superflu.

.

Le sexe n’est rien autre qu’un instrument,

Naturel pour procréer que Dieu en sa bonté,

A donné une carotte à ce bâton.

 .

La jouissance de l’orgasme et pas seulement

Un mois, ou deux, dans l’année, mais douze,

Pour bien  multiplier l’humanité.

 .

Ah mais vous n’y êtes pas, vous n’y êtes plus :

Que faites-vous des pédés, et puis des homos,

Lesbiennes, transsexuelles, curés.

 .

Pardon au curé, abstinence, vœu de chasteté.

Aux autres, si religion ne les aura condamnés,

Ni  la Nature les aura rachetés.

.

Freud aurait dit que cet « obscur objet du désir »

N’est pas sexué comme on prétend, reste à définir.

Le sexe n’est pas le seul lieu du désir ni du plaisir :

J’ai oui dire qu’un chien peut satisfaire madame.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1026 4

.

Certains y voient une tête ;

D’autres  y  voient  un  sexe ;

D’autres, diverses projections :

Chacun son fantasme après tout.

.

(forme stylisée, rimes mixtes,

le fond s’accorde à la forme)

.

C’est un peu comme si ma main gauche

ignorait tout ce que fait ma main droite

la tête et le sexe restent reliés à ce point

que le sexe ferait parfois perdre la tête.

.

La tête  gouverne le sexe, chez l’humain,

Ne le remplit pas :

Pour distinguer on parle sexe au-dessus,

En dessous de ceinture.

 .

Symbolique 

 .

La tête est la partie qui

Domine le corps,  le siège de

La pensée  et de  la  communication.

Elle symboliserait : l’identité,  l’émotion,

L’intelligence, la communication, la volonté.

.

La tête est la partie du corps  la plus sensitive.

Elle concentre la vue, l’ouïe, l’odorat  et le goût.

.

C’est la partie du corps qui renferme le cerveau,

Le siège de la pensée et du contrôle de l’ensemble

Des comportements. La tête serait donc la partie

La plus importante, la plus complexe du corps.

.

Ainsi, la tête représente en quelque sorte

L’interface entre le monde extérieur

Et la réalité intérieure.

1001symboles.net/

symbole/sens-de-tete

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1026 6

.

La tête  gouverne le sexe, chez l’humain,

Ne le remplit pas :

Pour distinguer on parle sexe au-dessus,

En dessous de ceinture.

 .

Symbolique 

 .

Il est clair que les hommes

Sont des mammifères complexes.

L’excitation  sexuelle  n’est pas  que

Liée à des stimuli sensoriels du sexe,

Ne conduit pas toujours à l’acte sexuel

Sans aucune intervention  de  pensées

Ou des émotions, fort heureusement.

.

Fondements de l’excitation sexuelle

Chez la femme, tout reste à faire.

Mais l’on pariera aisément que

C’est, encore, plus compliqué.

Source : doctissimo.fr/html/sante

/mag_2000…/cerveau/sexe

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Le sexe est d’abord et avant tout un organe,

Fait pour la reproduction, fait pour le plaisir

Il est aussi une  preuve d’amour, attachement

 et une source d’énergie positive et destructrice,

Sa libido, pour Freud, est logée en son cerveau

S’il n’y a pas de fantasmes : pratique bestiale,

Le sexe pour le sexe, ne construit jamais rien.

On croit parfois le tromper avec stupéfiant

Mais s’il revient à la charge : déception !

 .

.

Ma tête dit oui ou non à mon sexe

.

Scénario

 .

On dirait que non tant tout contact intime avec elle suffit à m’exciter,

mon cerveau et ma main sont parfois en harmonie parfois en conflit,

 je me demande si ce n’est pas l’alcool qui stimule mon désir de sexe ?

 .

Visuels et textuels >>

1024 – Des hommes préoccupés par besoin du sexe

Visuels et textuels >>

.

Tandis que les hommes demeureraient préoccupés

En permanence, suite aux besoins de leurs sexes,

Leur montant, à la gorge,  tant que le désir agit,

Sur le feu, comme par un vrai soufflet de forge.

Les femmes y pensent aussi, mais en pointillé,

Elles le font même parfois entre parenthèses,

Tant qu’elles portent leur cœur, en filigrane,

Question de différence, voire, de sensibilité.

.

Côté sexe, cœur : mondes,  comportements,

Évoluent peu  même s’il arrive que les rôles

Sont, alternativement, égalitaires, inversés

«L’homme propose, et, la femme dispose »,

Dit le proverbe se traduisant pour certains

«L’homme s’impose, la femme prédispose»

Ou en se travestissant, pour les derniers.

«L’homme s’oppose, femme l’indispose».

.

À chacun de choisir formule consacrée.

On dit que le désir aurait  ceci de vrai

Qu’il se tarirait dès qu’il est satisfait,

Ou que son absence, nous  permet,

De penser ou de faire  autre chose,

Sinon serions pire … qu’animaux,

.

Tant le désir de partager son âme,

N’a pas toujours  à voir avec sexe

L’on n’est pas une femme, en soi,

On ne le devient qu’à chaque fois

Qu’un homme aimant vous honore

Avec l’espoir de le séduire  encore !

.

Il est à la fois sujet, cause  et prétexte,

Sujet, si l’on va jusqu’à  vivre ensemble,

Cause, si l’on en fait son perpétuel amant,

Prétexte si on le tient pour ami d’un jour !

Et c’est alors qu’on peut livrer son corps

À un vivant, soit un  amant, ami, partenaire,

Tout en gardant mais  virtuellement, son  âme,

Pour un mort, amour disparu, un mari décédé.

.

Pour l’homme il n’y a  pas de partage de l’âme

Sans celui du corps tant c’est « à corps perdu »,

Qu’il tente de l’atteindre  en chœur, en flammes.

Pour la femme, il n’y a  pas  de partage  du corps,

Sans celui de l’âme  c’est   «la mort dans l’âme»

Qu’elle fait mine se   livrer      en se réservant,

À  l’homme élu pour le reste de sa vie.

.

Mais voilà mari de tous les jours

Ne serait pas  l’ami  de  toujours

Connu ou  non  depuis  l’enfance,

Avec qui on fait amour en cachette

Lieux secrets, et temps : bien gardés.

.

.

Extensions

 .

Méandres, arabesques et circonvolutions,

Me direz-vous, et vous n’auriez pas tort.

Toutefois, si les hommes et les femmes

Étaient toujours même longueur d’onde

Lorsqu’ils feraient l’amour, cela se saurait,

Et cela se dirait et cela nous réconforterait !

Il n’en est rien, rarement, temporairement,

Dans cette fusion consubstantielle qui n’a

Rien à voir avec aucun ciel, même de lit.

Il faut donc se rendre à une évidence,

Certes discutable et disputable :

Nous ne sommes pas faits

Pour bien nous entendre,

Nous y sommes contraints

Pour l’équilibre de la Nature

Et son renouvellement et pour

Le bien de la société, l’humanité.

Cela dit, rien ne vous empêche de

Vivre seul, en égoïste …  heureux.

.

Le vin est lié au sexe, à la sensualité, la convivialité :

Il a ce pouvoir de libérer les peurs, appréhensions

Face à l’autre, partenaire potentiel en séduction

Oui mais attention à ne pas dépasser la dose

Parce qu’après, on n’est plus qui propose,

Mais qui trop ose, impose, ou suppose,

Et parfois même s’endort au lieu de…

.

Dieu merci les hommes d’aujourd’hui

Connaitra mieux le désir d’une femme,

Qu’au siècle dernier, siècles précédents

Et cela lui permet de mieux s’y ajuster.

.

C’en serait fini des unions à la hussarde

Où la femme ressent union  proche viol,

Tendresse, préliminaire, a droit de cité,

On attend l’autre, pour l’accompagner !

.

Sinon y a qu’aller de défouler au bordel,

Où aucun acte porno ne satisfait couple.

.

.

1024 – Calligramme

.

Tandis que les hommes demeureraient préoccupés

En permanence, suite aux besoins de leurs sexes,

Leur montant, à la gorge,  tant que le désir agit,

Sur le feu, comme par un vrai soufflet de forge.

Les femmes y pensent aussi, mais en pointillé,

Elles le font même parfois entre parenthèses,

Tant qu’elles portent leur cœur, en filigrane,

Question de différence, voire, de sensibilité.

Côté sexe, cœur : mondes,  comportements,

Évoluent peu  même s’il arrive que les rôles

Sont, alternativement, égalitaires, inversés

«L’homme propose, et, la femme dispose »,

Dit le proverbe se traduisant pour certains

«L’homme s’impose, la femme prédispose»

Ou en se travestissant, pour les derniers.

«L’homme s’oppose ; femme l’indispose».

À chacun de choisir formule  consacrée.

L’on dit que le désir aurait  ceci de vrai

Qu’il se tarirait dès qu’il est  D  satisfait,

Ou que son absence, nous      E   permet,

De penser ou de faire autre     S     chose,

Sinon serions pire…qu’ani        *    maux,

Tant le désir de partager son     H      âme,

N’a pas toujours à voir avec        O       sexe

L’on n’est pas une femme en        M        soi,

On ne le devient qu’à chaque       M         fois

Qu’un homme aimant vous          E     honore

Avec l’espoir de le séduire            S       encore !

Il est à la fois sujet, cause          *      et prétexte,

Sujet, si l’on va jusqu’à          P     vivre ensemble,

Cause, si l’on en fait son       R         perpétuel amant,

Prétexte si on le tient        É            pour ami d’un jour !

Et c’est alors qu’on           O                   peut livrer son corps

À un vivant, soit un           C                   amant, ami, partenaire,

Tout en gardant mais          C                       virtuellement, son  âme,

Pour un mort, amour           U                     disparu, un mari décédé.

Pour l’homme il n’y a             P                      pas de partage de l’âme

Sans celui du corps tant        É                     c’est « à corps perdu »,

Qu’il tente de l’atteindre         S                   en chœur, en flammes.

Pour la femme, il n’y a    Q    pas     L      de partage  du corps,

Sans celui de l’âme       U     c’est     E  «la mort dans l’âme»

Qu’elle fait mine se   E      livrer      *        en se réservant,

À  l’homme élu      *      pour le    S    reste de sa vie.

Oui mais voilà   P     mari de   E   tous les jours

Ne serait pas    A   l’ami de  X         toujours

Connu ou non  R  depuis  E      l’enfance,

Avec qui on fait l’amour en cachette

Lieu secret, temps : bien gardés.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1024 4

.

Vase avec un col

Et une anse, servant

 Probablement pour le vin 

Appelée généralement carafe ?

.

(forme creuse, rimes libres,

le fond s’approche de forme)

.

un long col de cygne et un  réservoir

on croirait une matrice de la femme :

lors il s’agit là d’image approximative,

forme évoque le fond sans s’y confondre

.

Pour certains, il n’y aurait nul

Besoin d’une carafe pour baiser.

Le vin, comme chacun sait, excite 

Son esprit et voire sa bestialité.

.

Symbolique 

 .

La carafe est plus qu’une bouteille,

Car on a pris la peine d’y transvaser

L e liquide, un  précieux  liquide  qui

Méritait un contenant à sa hauteur.

Elle est symbole féminin qui promet

Fécondité, richesse à moyen terme.

Encore faut-il qu’elle soit pleine !

Elle annonce de la joie,

Des événements agréables

Qui rendent force et vigueur.

Expression «Rester en carafe»

Renvoie aussi  à l’interprétation

De la carafe vide,  aux abandons,

Frustrations, arrêts dus aux oublis,

Et autres désagréments.

wikireve.fr/dir/4446-carafe

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1024 6

.

Pour certains, il n’y aurait nul

Besoin d’une carafe pour baiser.

Le vin, comme chacun sait, excite

Son esprit et voire sa bestialité.

.

Symbolique

..

Le vin est une boisson alcoolisée

Obtenue par la fermentation du raisin,

Symbolise : ivresse, plaisir, folie, convivialité.

Mythologie grecque : le vin est associé à Dionysos

L’équivalent de Bacchus dans la mythologie romaine,

Le vin fait partie des symboles  de la Culture française,

Au même titre que la baguette ou le béret ou le fromage.

Dans le monde, il représente l’art de vivre à la française.

Cela en fait symbole de l’identité nationale.

1001symboles.net/symbole/sens-de-vin

.

.

 Corrélations

.

Fond/forme 

 .

À confondre

L’amour du vin,

Et le vin de l’amour,

Trop saoul, l’on devient,

À en être dépendant des deux.

On peut se passer de l’un, l’autre,

Et même de deux, sobriété, chasteté,

Mais toute sublimation a ses limites

À quoi bon la vie si l’on en profite !

Vaut-il mieux finir toute carafe,

Que d’y rester prendre baffe :

Le sexe débande lors saoul,

Le vin, à terre, vous roule.

 .

.

Le sexe en avant toujours plus haut

.

Scénario 

.

Sexe, en dépendance physiologique, comme une autre drogue,

qui atteint son corps, le rendant esclave jusqu’au plus profond,

lorsque ce n’est pas son cœur, si ce n’est son esprit, voire âme !  

.

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