1092 – Le grand silence qui m’entoure

Visuels et textuels  >>

.

Le silence est, chacun sait,

Indispensable  à méditation,

Silence  autour  autant, en soi

Douce musique   de votre corps,

Envahissant entier, de l’intérieur,

Rythme flot calme de vos pensées.

.

Harmoniques vous créera telle bulle

Sensation  externe   deviendrait  nulle,

Lors l’écho du cœur, seul, vous parvient.

Et vous en oublieriez presque de respirer

Si complètement plongé  dans cette idée

Qui du stress vous repose de la journée.

 .

Ce grand silence, et qui m’entoure,

N’étoufferait pas bruits intérieurs

Et qui me jouent bien des tours

Lors je recherche un bonheur.

.

Il me protège et de l’extérieur,

De  nuit  tout comme  de  jour

Ou, il me rend les yeux, rieurs

Surtout, quand je fais l’amour !

 .

Bruit  se  transforme, chanteur,

Puis douce musique tout autour

Et  me réchauffe : sang  et cœur

Lorsque point d’orgue,  accourt.

 .

Harmoniques s’enchainent,

Et  me  libèrent, des  chaines,

Tout en peuplant les alentours,

D’ondes,  en autant de discours,

Berçant  mes oreilles, en mineur,

Rythmant paroles de troubadour

Ponctuée d’un silence  à  l’heure,

Où tout est luxe, calme, velours.

.

Silence et bruit sont états transitoires

Qui se renforcent ou qui se contrarient.

Et la minute de silence en vue d’honorer

La mémoire de quelqu’un qui est mort,

A une signification symbolique certes

Est message plus fort que discours.

.

.

Extensions

 .

Il y a aussi «luxe, calme et volupté»

Après l’amour,  pour Baudelaire

Mais on peut aussi le décliner

En  «luxe, calme et satiété»

Après dîner, ou bien encore

«Luxe, calme  et  discrétion»,

Toujours est-il que le silence est

Propice à des pensées intérieures,

Des rêveries, des fantasmes, de folies.

.

Le moindre bruit  deviendra susceptible

D’interprétations qui se transformeront en

Sons intérieurs, se poursuivent en symphonie.

Bruit du vent  qui passe, siffle à travers  la serrure,

Celui de feuilles du peuplier qui bougent sans s’arrêter,

Celui du coq qui chante, du chien qui aboie, il y en a etc.

.

Il y a une  grande différence  de traitement, entre les sons

Qu’on subit et ceux qu’on produit, et, qu’en plus, on aime.

Bruit de pas de sa bien-aimée, sur le plancher de l’escalier,

Agace les voisins, vous ravit, vous avertit  de  sa  proximité

Bientôt de sa présence dans l’intimité, et silence précédant

Qui précède la musique, c’est de la musique, comme suit.

.

Le silence existe dans la Nature … pleine, et, sauvage,

Hormis quelques bruits naturels et de cris d’animaux

Et dans des grottes, on peut même, en se concentrant,

Entendre son propre cœur battre et jusqu’à l’unisson !

Au point que, pour certains, ça en devient…angoissant.

Moi j’apprécie, surtout la nuit quand la mélodie secrète

Des étoiles, de notre  galaxie, bien au-delà,  de l’Univers,

Me parvient  en ondes faibles, et m’émerveille, à souhait,

À tel point que je me confonds en elle, en sa joie d’exister.

.

Le silence complet comme chacun le sait

Donne l’impression que le temps s’arrête

Tout comme le bleu d’un ciel…  sans vent

Crée l’impression que tout est immobile.

.

Lors les deux s’ajoutent, ça crée panique

Dans notre cerveau, qui s’interroge alors,

Si environnement est faux, irréel, disparu

Moment d’égarement où il plane sur l’air.

.

Silence qui précède tremblement de terre

Lors animaux, captant signaux, se taisent

Tandis que, chez nous, l’activité continue,

Comme si de rien n’était, aveugle, sourd.

.

.

Épilogue

.

Il y a, comme chacun  le sait :

Le bruit et le silence extérieur,

Le bruit et le silence intérieur :

Les deux peuvent nous affecter.

***

Pour se prémunir,  débarrasser

Des bruits  extérieurs … s’isoler

En un endroit  calme, inhabité,

Se mettre en position de repos.

***

Pour se prémunir, débarrasser

Des bruits intérieurs : méditer,

En prenant un thème, fil rouge,

Duquel l’on ne devra décrocher.

***

C’est plus facile à dire  qu’à faire,

Me direz-vous : avez bien raison,

On n’entre pas  en l’introspection,

Sans être dispo  pour ne rien faire.

***

Selon que l’on est un ours ou singe,

Le premier taciturne ; l’autre, agité,

On y parviendra plus vite, concentré

Il n’est pas question remue méninge.

***

C’est plus facile aussi, en congé, voyage,

S’il n’y a plus aucun souci, aucun tapage,

La vue et calme des iles exotiques ou non,

De tous sont connues pour cela, de renom.

***

Sons, bruits, que  je produis, sont  différents

De ceux  qui  me percutent, ceux que je subis,

Des airs mélodiques, doux, rythmes relaxants,

Nous élèvent vers bien être comme en paradis.

.

.

1092 – Calligramme

.

Le silence est, chacun sait,

Indispensable  à méditation,

Silence autour    * autant, en soi

Douce musique     L  de votre corps,

Envahissant entier  E      de l’intérieur,

Rythme flot calme     *      de vos pensées.

    G

Harmoniques vous     R     créera telle bulle

Sensation externe        A       deviendra nulle,

Lors l’écho  du cœur,    N   seul, vous parvient.

Et vous en oublieriez     D   presque de respirer

Si complètement plon    *       gé dans cette idée

Qui du stress vous re      *      pose de la journée.

    S

¤    Ce grand silence,      I      qui m’entoure,    ¤

¤¤    N’étoufferait pas      L  bruits intérieurs    ¤¤

¤¤¤    Et qui me jouent     E    bien des tours     ¤¤¤

 ¤¤¤¤    Lors je recherche   N      un bonheur,      ¤¤¤¤

¤¤¤¤     Il me protège et      C    de l’extérieur,      ¤¤¤¤

¤¤¤¤      De nuit    tout,        E   comme de jour      ¤¤¤¤

¤¤¤¤       Ou, il me rend        *     les yeux, rieurs      ¤¤¤¤

¤¤¤¤       Surtout, quand      Q    je fais l’amour !     ¤¤¤¤

    U  

¤¤¤¤       Le bruit se trans    I     forme, chanteur   ¤¤¤¤

 ¤¤¤¤      Puis douce musi     *    que tout autour    ¤¤¤¤

¤¤¤¤    Et me réchauffe     M     sang et cœur    ¤¤¤¤

¤¤¤   Lorsque point d’or  ‘      gue,  accourt.  ¤¤¤

     E

 Harmoniques    N s’enchainent,

Et me libèrent,      T     des chaines,

Tout en peuplant    O     les alentours,

D’ondes en autant    U         de discours,

Berçant mes oreilles   R            en mineur,

Rythmant paroles de    E             troubadour

Ponctuée d’un silence    *                   à l’heure,

Où tout est luxe, calme   *                  et velours.

.

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.

Silence et bruit sont états transitoires

Qui se renforcent ou qui se contrarient.

Et la minute de silence en vue d’honorer

La mémoire de quelqu’un qui est mort,

A une signification symbolique certes

Est message plus fort que discours.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.1092 4

.

Je ne sais si la forme ressemble

 À un singe ou un bien un  ours

Y a des humains  qui sont ours,

Et peu d’ours qui soit humain.

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

À vrai dire la forme ressemble plutôt

à un robot qu’à un ours ou un singe :

quoiqu’il en soit, loin d’un être humain

si bien que le fond diffère rade la forme

.

Il ressemble à un homme-singe,

Et voire un ours en pleine jungle.

C‘est sans doute à force de solitude

Qu’il demeure toujours silencieux !

 .

Symbolique 

 .

Le singe est un vrai primate

Présentant de fortes ressemblances

Avec l’homme : comme lui il symbolise

L’agilité, l’intelligence,  voire l’ingéniosité.

.

Lors, dans la mythologie égyptienne, le singe

Est associé au scribe car il note la parole de Ptah

Le dieu créateur puis  d’Anubis la déesse funéraire.

.

Aussi, il était considéré comme un magicien suprême,

Un artiste, un prestidigitateur tout à fait capable de lire

Les plus mystérieux, les plus complexes  des hiéroglyphes.

1001symboles.net/symbole/sens-de-singe

.


.

Fond

 .

Évocation

.

1092 6

.

Il ressemble à un homme-singe,

Et voire un ours en pleine jungle.

C‘est sans doute à force de solitude

Qu’il demeure toujours silencieux !

 

Symbolique 

 

L’ours fut considéré

Comme un double de l’homme,

Un ancêtre tutélaire, un symbole

De puissance, de renouveau,

Du passage des saisons,

Et même de royauté

Puisqu’il fut longtemps

Symbole de protection en Chine.

L’ours est surtout le symbole de la

Transition entre la pulsion animale

Et la maîtrise humaine : il est le

Symbole  de  la  maîtrise  des

Instincts et de la bestialité.

Il est donc celui qui prépare

La paix, en corrigeant, en

Premier lieu ses propres excès.

Source : guillaumedoucere.

canalblog.com/archives

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le singe est plutôt bruyant en pleine nature

Tandis que l’ours est plutôt du genre discret

Chacun d’eux interprètera silences et bruits

En signaux de calme ou danger potentiel !

En symbolisme, on ne peut les associer,

Bien que chacun ait lien avec l’homme

Le silence et le bruit qui les entoure.

 .

.

De l’homme, au singe, à l’ours 

.

Scénario  

.

Grands espaces instaurent grand silence environnant,

îles désertes, exotiques, tout autant, mais touristiques,

où lors j’entends mon cœur battre comme un tambour.

.

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1091 – Silence complet autour, hormis esprit

Visuels et textuels >>

.

Le silence complet est

Propice aux projections

Diverses et envahissantes,

Et voire saturant son esprit.

.

On pense à tout, on pense à rien

À des idées, et voire, à des images,

Défilent, sans aucun lien entre elles.

.

Dans ces états, appelés hypnagogiques,

Entre la fin du sommeil et le début d’éveil

S’entremêlent, se confrontent,  à merveille :

L’inconscient se détend avec sa raison logique

.

Silence complet autour   Tout y passe : programme

.

Hormis en mon esprit       De la vieille et d’aujourd’hui,

.

Sept heures et je viens       Le moindre de mes problèmes

.

De me réveiller, au lit,         Avec le moindre de mes soucis

.

C’est fou je gamberge,            Parfois,  j’en pleure, ou, parfois

.

Vrai, on ne m’a rien dit.           Je tempête,  pour finir,  j’en rie.

.

Il n’y a pas un bruit dans          L’instant  réveil,  n’a rien  à voir

.

La maison, chat dort aussi,       Avec celui du profond sommeil

.

J’aime cet instant où tout est      L’entrée en état de somnolence

.

Suspendu, et puis, s’évanouit       N’est pas état  de  grande veille,

.

Où mes pensées les plus folles      Tout se relâche, tout se détend

Finissent par pousser  leur cri.       Et, soudain, tout se renouvelle.

.

J’ai rêvé, cette nuit, d’autre vie       Silence  du  petit  matin, au lit,

.

Et  d’un destin, plus personnel,      Est  une vraie, pure, merveille,

.

Où fantasmes et cauchemars et      Nouveau jour se lève pour moi

.

Où les projections s’entremêlent    Et dès lors  rien ne sera pareil,

.

Jusqu’à ce que fin me paraisse       Le tout, en un cycle  des jours

.

Bien douce, et moins cruelle.         Qui me parait être perpétuel.

.

.

Extensions

 .

Silence complet autour de moi,

Sauf en mon esprit qui ne s’arrête pas,

Qui ne prend de repos, sauf à être débranché

Mais là je serais mort, je crois que j’aurais tort :

Pur esprit, je ne le suis, du moins pas encore.

Le silence complet est lié à un manque de

Sensations externes mais non internes :

Toutefois, il y a,  et  il y aura, toujours,

Comme dans les confins  de l’Univers,

Un bruit de fond,  dans  mon cerveau.

Mon cerveau ne fait pas de bruit mais

Il ne peut  s’en passer : simplement, je

Ne l’entends pas  parce qu’il m’écoute !

 .

Le silence extérieur ne suffit pas à établir l’intérieur

S’il y a, bien sûr, une certaine corrélation entre eux,

Il n’y a pas d’automaticité comme un «On» et «Off»

On sait que le cerveau n’arrête jamais d’être stimulé

Si ce n’est de l’extérieur, par remaniements internes

Même durant méditation, et même durant sommeil,

Cerveau poursuit  son travail  comme en autre éveil !

Il est bien connu que nos oreilles n’ont pas de clapet,

Lors fermer ceux du voisinage, n’y pensez même pas.

 .

On sait que le cerveau ne dormira que d’un œil

Pour ne pas dire, ici, lors silence : d’une oreille !

L’esprit fonctionnerait au moment du plein éveil,

Sur un mixte de stimulations internes et externes.

.

On intègre parfois la sonnerie du réveil en son rêve

Lors on vient au travail, on invoque panne d’oreiller

Ça prend une dois, deux fois, trois fois, puis au-delà,

C’est comme cette l’histoire d’enfant qui crie au loup.

.

.

1091 – Calligramme

.

Le silence complet est

Propice aux projections

Diverses et envahissantes,

Et voire saturant son esprit.

.

On pense à tout, on pense à rien

À des idées, et voire, à des images,

Défilent, sans aucun lien entre elles.

.

Dans ces états, appelés hypnagogiques,

Entre la fin du sommeil et le début d’éveil

S’entremêlent, se confrontent,  à merveille :

L’inconscient se détend avec sa raison logique

.

Silence complet autour    #    #   Tout y passe : programme

.

Hormis en mon esprit    #       #   De la vieille et d’aujourd’hui,

.

Sept heures et je viens    S         H   Le moindre de mes problèmes

.

De me réveiller, au lit,     I          O     Avec le moindre de mes soucis

.

C’est fou je gamberge,       L           R      Parfois, j’en pleure, ou, parfois

.

Vrai, on ne m’a rien dit.       E           M      Je tempête, pour finir, j’en rie.

.

Il n’y a pas un bruit dans        N           I      L’instant  réveil  n’a rien à voir

.

La maison, chat dort aussi,       C           S     Avec celui du profond sommeil

.

J’aime cet instant où tout est     E           #     L’entrée en état de somnolence

.

Suspendu, et puis, s’évanouit      #           L     N’est pas état de grande veille,

.

Où mes pensées les plus folles      C           ‘      Tout se relâche, tout se détend

.

Finissent par pousser  leur cri.     O           E      Et, soudain, tout se renouvelle.

.

J’ai rêvé, cette nuit, d’autre vie    M           S      Silence  du  petit matin, au lit,

.

Et  d’un destin, plus personnel,     P           P      Est une vraie, pure, merveille,

.

Où fantasmes et cauchemars et     L          R     Nouveau jour se lève pour moi

.

Où les projections s’entremêlent   E          I     Et dès lors  rien ne sera pareil,

.

Jusqu’à ce que fin me paraisse      E         T      Le tout, en un cycle  des jours

.

Bien douce, et moins cruelle.         #         #      Qui me parait être perpétuel.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1091 4

.

Une forme de manteau

Avec rabat et suspendu

À un crochet au mur,

Pensée fantôme ?

.

(forme stylisée, rimes libres,

le fond s’approche de forme)

.

À peine aurai-je mis le col de mon manteau,

Appliqué  fort autour de ma tête,

J’entends moins tous les bruits extérieurs :

De ma pensée intérieure, seuls.

.

Symbolique 

 .

Notre manteau

Nous protège  bien

Du froid et de la pluie,

De la nudité, et de nombre

D’agressions  extérieures, telles

Que le bruit, et voire la poussière.

.

Il symbolise un mécanisme mental

Qui nous protègerait des souffrances.

Les froids peuvent représenter les

Comportements froids des gens,

Distants, silencieux, qui blessent.

.

Si l’on rêve de mettre un manteau,

C’est que l’on manque, en ce moment,

De chaleur affective ou que l’on se sent

Vulnérable  aux diverses  stimulations,

Et  ce, tant  intérieures  qu’extérieures.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1091 6

.

À peine aurai-je mis le col de mon manteau,

Appliqué  fort autour de ma tête,

J’entends moins tous les bruits extérieurs :

De ma pensée intérieure, seuls.

.

Symbolique 

.

Au sens large, la pensée

Est une  activité  psychique,

Consciente dans son ensemble,

Qui recouvre tous processus par

Lesquels  sont élaborés, en réponse

À toutes perceptions venues des sens,

Des images, des sensations ou internes

Tels que des concepts  que  l’être humain

Associera  pour apprendre, créer  et  agir.

C’est  aussi, une  représentation  psychique,

Ensemble d’idées étant propres à un individu,

Ou à un groupe, une façon de juger, une opinion

Un trait de caractère, comme pensée rigoureuse !

fr.wikipedia.org/wiki/Pensée

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un manteau nous protège de quelque chose

Le plus souvent du froid pour lequel il est fait

Mais parfois aussi, il cacherait  quelque chose

Qu’on donne ou non à voir, en vérité ou nudité

Parfois, il fait silence sur ce qui nous dérange :

On dira alors qu’il est caché «sous le manteau»

Mais il pourra aussi nous évoquer le fantôme

De quelqu’un qu’on a connu, qui l’a porté.

 .

.

Posture, silence, méditation

.

Scénario

.

Silence complet autour,

hormis mon chat qui ronronne

et les bruits familiers ou du voisinage.

 .

Visuels et textuels >>

1088 – Au petit matin, le silence remplit la montagne

Visuels et textuels  >>

.

Le silence … à la montagne,

Grandiose …   demeurera,

Quel  que  soit  l’endroit,

Plus qu’en campagne !

.

Le petit matin ajoute

Encore  autre  chose,

Sur chemin ou route,

Comme en apothéose.

.

Loin des villes et plages,

Bondées  de gens, en l’été,

On peut à loisir, s’y reposer

À perte de vue,   et  paysages.

.

Au petit matin, pleine montagne,

Le silence,  la lumière, sont reines,

Se promener  avec belle compagne,

Rendra votre vie joy euse et sereine.

 .

Une rosée  qui perle sur les arbustes

Cristallise  le  rayon  d’un soleil levant,

Oiseaux gazouillent de leur plein chant,

Ils s’exercent pour sonner au plus juste.

.

Aucun souffle  de vent  ne vient troubler,

Ce charme  des  instants, qui se déroulent,

À vos pieds, et à vos yeux, et  à vos oreilles,

En cette nature, encore,  en demi-sommeil.

 .

Elle nous  livre  une  beauté  loin de  la foule,

D’humains  sur plages   avec leurs pollutions,

Qui ne pensent qu’à se bronzer et à s’amuser

Tandis nous sommes, ici, à nous émerveiller,

.

De voir un cerf, à l’arrêt, et qui nous regarde,

Comme si nous étions des intrus fort étonné,

Que le monde, nôtre, soient  trop  étrangers

Pour pouvoir s’harmoniser avec  sa harde !

 .

Il est temps de faire demi-tour, de rentrer,

Sinon de nature, demeurent prisonniers,

Filtre de Merlin s’active à nous tromper

Pour nous faire passer de  l’autre côté.

.

.

Extensions

 .

Dès l’aurore au petit matin,

Le silence remplit la montagne,

L’air est calme et le temps est serein

Et nous ne serons pas venus là pour rien

Tant cet endroit nous fait le plus grand bien.

.

C’est un constat un peu fou  quand on pense

Que  nos lointains aïeux  n’avaient  d’autres

Situations, d’autres horizons que ces lieux

Où ils vivaient, cueillaient, chassaient,

Jouaient, enfantaient, sans se soucier

De rupture quelconque avec Nature.

.

Quand la Nature n’est plus en nous,

Il nous faut renouer le contact avec elle.

Ce n’est plus toujours immédiat et ce n’est

Plus toujours facile, et c’est même  angoissant

Pour certains, tellement c’est dépaysant pour eux.

.

C’est comme si la Nature, encore vierge et sauvage,

Était une étrangère à leurs yeux et qu’ils n’avaient pas

Les codes pour l’interpréter : c’est beau, certes, mais

Ça me surprend trop et ça me laisse indifférent.

.

Matin, à l’aube, l’aurore.

 L’aube est la  première lueur du soleil qui commence

 À blanchir l’horizon.

L’aurore est la lueur brillante en rosée qui la suit, précède

 Le lever du soleil

Le soleil perce d’abord l’obscurité par point et rayon lumineux

Lors un nuage,

Masque ce dernier, il est absorbé, se dilue en lui, comme aquarelle.

En hauteur

Il parvient toujours à éclairer, de sa majesté lumineuse, tous contours.

 .

Le silence est l’absence totale de bruit

Il est si rare qu’on peine à l’imaginer !

 .

Montagne est bruit de ville, qu’on fuit,

Pour faire le vide dans sa tête, oreilles !

.

Peut être angoissant au bout d’un temps

Comme manque de stimulation, excitant.

.

Tout comme un tel manque peut se remplir

Du sentiment d’être au monde et tout en lui.

.

Toute contemplation d’un espace sans bruit,

Peut susciter autant l’ennui que méditation !

.

.

Épilogue

.

Matin, avant que les moindres activités

Ne résonnent dans les profondes vallées,

Une  montagne semble encore endormie,

Elle  a peut-être rêvé  de  voyager, la nuit !

***

Toujours est-il que de s’y réveiller, couché

Sur l’un de ses flancs et voire son sommet,

L’on entendra comme un souffle d’air pur,

Et  le bruit de son cœur, des plus soutenus.

***

Si ce n’est pas  le silence total, voire absolu,

Il s’en approchera  lorsque l’esprit décroche

Un écho qui se répercute, de loin en proche,

Jusqu’à  croire, avoir, voix  du ciel, entendu !

***

J’aime ce silence, paraissant vide, remplissant

L’âme de ses inspirations vers ce qui est vivant,

Je me sens seul, et, en même temps, très entouré

D’impressions de Monde étant présent d’éternité.

***

Le Monde, pendant la nuit, s’est estompé … brumeux,

Il ne demeure que moi, la nature, la montagne et Dieu,

Si ce n’est lui, son œuvre en lien avec son grand Univers,

Sa symbolique s’est emparée de moi : en prose et en vers !

***

Paysage, devant moi, autour de moi, s’étend comme sans fin

Aussi loin que mes yeux se portent, jusqu’au fond de l’horizon,

Il n’y a ni bruits ni mouvements, pas même moindre agitation,

Nous sommes trois, moi, la montagne, le ciel, ne formons qu’un.

***

Je peine à m’extraire d’un tel rêve que je visualise les yeux ouverts,

Je me pince fort pour savoir si je suis parmi les vivants ou les morts.

Je me réjouis de cette pleine sensation de souffrir un bonheur encore

Et je m’apprête à redescendre vers un monde, ayant la tête  à l’envers.

.

.

1088 – Calligramme

 .

Le silence … à la montagne,

Grandiose …   demeurera,

Quel  que  soit  l’endroit,

Plus qu’en campagne !

 

Le petit matin ajoute

Encore  autre  chose,

Sur chemin ou route,

Comme en apothéose.

 

Loin des villes et plages,

Bondées  de gens, en l’été,

On peut à loisir, s’y reposer

À perte de vue,   et paysages.

 

M  A  T  I  N   :

Au petit matin,  pleine montagne,

Le silence,  la lumière,  sont reines :

Se promener  avec   S belle compagne,

Rendra votre vie joy   I   euse et sereine.

         L

Une rosée  qui perle     E     sur les arbustes

Cristallise  le rayon      N   d’un soleil levant :

Oiseaux gazouillent     C   de leur plein chant,

Ils s’exercent pour      E   sonner au plus juste.

Aucun souffle  de       *   vent  ne vient troubler,

Ce charme des ins    R    tants, qui se déroulent,

À vos pieds, et à      E   vos yeux, et à vos oreilles,

En cette nature,     M    encore, en demi-sommeil.

P ……………..

Elle nous livre         L     une beauté loin de la foule,

D’humains sur pla    I      ges   avec leurs pollutions,

Qui ne pensent qu’à    T     se bronzer  et à s’amuser

Tandis nous sommes,    *     ici, à nous  émerveiller,

De voir un cerf, à l’arrêt,  M    et, qui nous regarde,

Comme si nous étions des   O   intrus, fort étonné,

Que le monde, nôtre, soient    N     trop étrangers

Pour pouvoir s’harmoniser avec  T     sa harde !

                                      A

Il est temps de faire demi-tour   G  de rentrer,

Sinon de nature, demeurent  N  prisonniers,

Filtre de Merlin s’active à E  nous tromper

Pour nous faire passer *  de  l’autre côté.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1088 4

.

Un vase de forme longue

Comme une vieille bouteille

Chacun y voit la symbolique

Qui lui convient, voire commune

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de la forme)

 .

Vase n’évoque pas montagne, c’est sûr

Mais rien n’empêche d’y voir  cheminée,

Et y compris celle des fées ou d’un éperon,

Et ainsi la forme se retrouvera dans le fond.

.

Ce vase pourrait être de différentes

Formes : longues, courtes :

Chaque forme aurait son symbole,

Signification, interprétation !

.

Symbolique

.

Comme les couleurs,

Les formes influencent

Notre perception des choses

D’environs qui nous entourent.

.

Que ce soit dans  design industriel,

Meubles ou le monde de l’automobile,

Le carré ou le cercle, voire la ligne droite

Ou la courbe, représentent  la  masculinité,

La rigidité ou la féminité, harmonie, douceur.

.

Il en est de même, dans le design graphique,

Que ce soit dans la création d’affiche ou de

Logo, nous analysons consciemment

Ou inconsciemment les formes.

multi-graf.com/la-symbolique-des-formes

.

.

Fond

.

Évocation

.

1088 6

.

Ce vase pourrait être de différentes

Formes : longues, courtes :

Chaque forme aurait son symbole,

Signification, interprétation !

.

Symbolique 

.

« Dans le domaine de la symbolique,

Pas de code général de déchiffrement,

Il y a seulement des codes particuliers,

Eux-mêmes, exigeant une interprétation.

.

Un symbole ne signifie pas : il évoque

Il focalise, assemble et concentre,

De façon analogiquement polyvalente,

Une multiplicité de sens qui ne se

Réduisent pas à une seule signification

Ni à quelques-unes … seulement…

.

Pénétrer dans le monde des symboles,

C’est percevoir vibrations harmoniques

C’est deviner une musique de l’univers.»

René Alleau : « La science des symboles »

cairn.info/revue-la-chaine-d-union-2010-4-page-34

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Toute forme aurait une symbolique

Parfois unique mais parfois multiple,

Forme extérieure autant qu’intérieure,

Et qu’elle soit géométrique ou sonore,

Rien n’échappera à l’interprétation.

Il ne faudra, toutefois, en abuser,

Évoquer, comparer… figurer,

N’est pas décrire la chose :

Peinture n’est pas photo

Poésie,  pas que texte !

 .

.

Grand silence de la montagne

.

Scénario

.

Le silence remplit

toutes nos montagnes,

et lors, qu’en dire de plus !

 .

Visuels et textuels  >>