668 – Il y a peu de gens qui veulent vivre tout seul

Visuels et textuels >>

.

La solitude est un pesant fardeau,

Dit monsieur Jean de La Fontaine,

Et  s’il n’est pas seul, loin s’en faut,

Il est de ceux qui donnent la peine.

.

La peine d’être seul avec soi-même

Y compris  en cas de mal extrême,

Sans la compassion de tout autre,

Et qui se ferait, de vous,  l’apôtre.

.

Un cherchera deux mais non zéro

Aucun ami n’est jamais de trop,

Pour calmer le moindre bobo.

.

Il y a peu de gens qui veulent vivre seul,

Tant solitude est froide, comme linceul,

On dit qu’amour nait d’une intention,

De prédispositions à se rencontrer.

.

Tous sentiers mènent à l’autre :

Faut avouer que les sentiers

Se croisent et se séparent

Un peu, par  volonté,

Autant par hasard

Ou   à   l’occasion,

D’un lieu, moment,

Où dialogue s’instaure

Et que notre cœur bat fort

Pour  le  rendez-vous  suivant !

.

Naissent ainsi, nombre de passions,

Mais c’est parfois aussi après cheminant

Sur le même sentier, et, la même direction,

On prend le temps de s’aider ou se confronter

Chercher la formule pour mieux se réinventer.

.

.

Extensions

 .

Il y a peu de gens qui veulent vivre seul :

C’est souvent un choix forcé et non désiré.

« L’homme n’est pas fait pour vivre seul »

Lit-on en la Bible pour cela Dieu a créé

Sa compagne qu’on appelle sa femme.

.

Dit comme ça, c’est décider qu’elle

N’a jamais le droit d’être seule.

Homme et femme se mettent

En couple pour se reproduire :

S’ils ne se reproduisent, dira-t-on,

Ils préfèrent rester seuls, égoïstement !

.

Mais que ferait-on d’une solitude à trois,

Où l’enfant n’est pas aimé, accepté, éduqué,

Il est là, comme fruit du hasard, non désiré !

La solitude est bien un concept universel

Mais  elle se vit au niveau personnel,

Au cas par cas, en situation non originelle.

.

La solitude ne s’invente pas ; le couple, oui

Et pour l’adoucir mais si l’on se sent seul avant,

Que l’on s’aime comme cela, il y a peu de chances,

Qu’à deux, la solitude se transforme : on vivra à côté

De quelqu’un, quelqu’une, bien plus qu’avec.

.

Différents niveaux, différentes situations, de solitudes,

Solitude choisie, assumée et solitude subie, imposée ;

Solitude longue de maladie, de privation de liberté ;

Solitude face à son destin, ou face à sa … finitude !

La solitude  n’est pas l’état naturel   de l’humain,

Ce dernier acquiert ce statut grâce à ses pairs

Et être seul est donc  rester habité par eux

Je suis seul, et rien qu’avec moi-même,

Ne peut donc être que fausse vérité

Y compris au milieu de l’océan.

.

Vivre seul ne veut pas dire, pour autant,

Ne vivre qu’en soi, avec soi, que pour soi.

Il y a des gens vivant seuls tout en faisant

Tout ou presque pour les autres, en émoi !

.

Et par ailleurs, bien qu’étant très entouré,

On peut parfois se sentir des plus esseulés,

Parce que pas sur même longueur d’ondes

Pas compris, intéressé, par leurs facondes.

.

Partager sa solitude est bienfait pour tous,

Vous étouffe souvent que pour soi à garder.

Il faudrait aller vers l’autre pour y échapper

Sachant que vivre seul peut vous rendre fou.

.

.

668 – Calligramme 

 .

La   P  solitude est un pesant  V  fardeau,

Dit  E  ce monsieur Jean de la  I  Fontaine

Et     U   s’il n’est pas seul, loin   V  s’en faut

Il est   *     de ceux qui donnent  R   la peine.

La pei  D     ne d’être seul avec  E soi-même

Y com  E     pris en cas de mal  *  extrême,

Sans    *    la compassion d’  S  un autre,

Qui     G   se fera, de vous  E  l’apôtre.

Un      E    cherche deux U pas zéro

Ami   N  n’est jamais  L  de trop

Pour  S  le moindre S    bobo.

.

*************************

****************************

.

Il y a peu de gens  V   qui veulent vivre seul,

Tant solitude est   E   froide, comme linceul,

On dit qu’amour  U    nait d’une intention,

De prédispositi   L    ons à se rencontrer.

Tous sentiers   E    mènent à l’autre :

Faut avouer  N    que les sentiers

Se croisent  T    et se séparent

Un peu   *  par  volonté,

Autant   par hasard

Ou   à    l’occasion,

D’un lieu, moment,

Où dialogue s’instaure

Et que notre cœur bat fort

Pour  le  rendez-vous  suivant !

Naissent ainsi, nombre de passions,

Mais c’est parfois aussi après cheminant

Sur le même sentier, et, la même direction,

On prend le temps de s’aider ou se confronter

Chercher la formule pour mieux se réinventer.

.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

.

Petit tabouret,

Ou djembé, non,

Plutôt un sablier

Ou une clepsydre.

.

Que ce soit sablier ou clepsydre

La solitude est même pour tous,

Sa durée raccourcit  tout espoir

De se voir accordé à un amour.

 .

Un sablier coule du sable

Pendant  un  temps certain.

Si couple retournerait sablier,

Célibataire garde du même côté

.

Symbolique 

.

Le sablier est un instrument

Servant à mesurer le temps.

Il symbolise: tempérance

L’éternité, prudence,

Recommencement.

Lors il est associé

Au temps   cyclique.

Tant cet instrument peut

Être retourné indéfiniment,

Et c’est donc le même sable qui

S’écoule dans le récipient opposé.

symbolise éternel recommencement.

1001symboles.net/symbole

/sens-de-sablier

.

Descriptif

 .

668 – Peu de gens veulent vivre seuls ! 

  Alignement central / Titre analogue   / Thème  solitude

Forme  conique / Rimes égales /  Fond éloigné de  forme

Symbole de forme : sablier  / Symbole de fond : clepsydre

.

.

Fond

 .

Évocation

.

668 6

.

Une clepsydre sera comme sablier

Avec deux bols dont un percé,

Et duquel coule un filet d’eau

Comme deux vases communicants !

.

Symbolique 

 .

À l’origine, la clepsydre

Est  un  instrument  à eau

Qui  permettait  de définir

La durée d’un évènement,

Ou la durée d’un discours

On a contraint  la durée

D’évènement au temps

De vidage d’une cuve

Contenant de l’eau

Qui s’écoule par

Un orifice.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Quand le temps passe parfois il lasse

Il y a quelque chose qui nous dépasse,

Il y a quelque chose qui nous tracasse,

Temps devient fardeau qui nous peine,

Sans ami, sans couple … communauté,

Le temps n’a plus  d’accroche, ni durée.

.

D’être seul à vieillir autant qu’à mourir

Ne peut que nous faire gémir et souffrir

L’homme n’est pas fait pour vivre seul :

Bien que certains  le souhaitent, veulent

Ils finiraient, un jour, par le regretter !

 .

.

Célibat, marié, divorcé, veuf ?

.

Scénario

.

Vivre seul c’est parfois vraiment être très seul, tout seul,

certains y voient une connexion directe avec le divin,

autres le font pour changer ou fuir le quotidien !

 .

Visuels et textuels >>

286 – Mon île, vivante et parfois comme morte !

Visuels et textuels  >>  

.

Au petit matin, il n’y a guère de bruits,

Lors il n’y a même pas de lumières

En  somme : aucune  animation,

Ni  davantage, souffles de vent.

L’île s’est endormie, s’est figée

Comme mise hors du temps,

Sinon, hors de toute saison.

.

Isolée, et  comme  enfouie,

Durant,  minutes,  heures,

Il ne se passera  plus rien,

Mais rien, et ce à ce point

Que je vois  une ile morte

Bien qu’assis à ma porte,

Éperdu de rêves en coin.

.

Lors la vie   s’est arrêtée,

Plus un merle ….  ne vole

Ni ne chante, ni s’éveille,

Et les moineaux : pareils,

Ont déserté leur ciel gris,

Même le chat ne batifole,

Ne leur court plus, après.

.

Je me sens … abandonné,

Serait-ce ainsi la journée,

Moi-même… n’ose bouger

Or la vie… est mouvement

Et point  endormissement,

Je suis seul… et désœuvré.

 .

S’il  y  avait  une  tempête,

Ça soufflerait  de  partout,

Je prendrais  air  de poète

Pour regarder  le vent fou,

À en perdre jusque raison.

          .

On frappe  à  ma  porte,

J’en oublie  mon  ennui,

J’échange des moments

Plein d’émotions, de vie.

.

Être dérangé … m’importe,

Aime passer bons moments

Plutôt que de rester prostré,

Devant un rien qui me tient

Les yeux en le vide, sonné

Par cette inconsistance

D’un tel plein silence,

D’un tel petit matin.

.

.

Extensions

.

Le calme sur terre n’est pas le calme en mer :

Le calme sur terre est une situation normale

À laquelle on ne prêtera guère d’attention ;

Il n’y a pas de vent, aujourd’hui, en ce

Moment, en voilier, on avance plus,

Plutôt que  d’attendre, longtemps,

On met le moteur et ça change tout.

.

Je fais le tour de l’ile  ou  je la traverse

De part en part sans rencontrer quelqu’un,

Surtout l’hiver car l’été on est plus nombreux.

Oiseaux mêmes ne s’activent, ne s’envolent pas,

C’est comme si  un  orage allait se produire  dans

Les minutes à venir et qu’eux seuls le pressentent.

.

Ce matin le calme résonne dans le vide de ma tête

Et lors, assis sur le seuil de ma porte, je regarde,

Les yeux dans le vague, le temps, passer devant

Moi, comme s’il était immobile et sans effet :

L’hiver y est beaucoup pour quelque chose.

.

Faire  le tour de l’ile, sur son sentier  des  douaniers :

Sept kilomètres  de marche, variété et tranquillité.

Vous démarrerez au pont et, quel que soit le côté,

Vous découvrirez panorama à vous époustoufler

 Je parle des joggeurs  autant que randonneurs,

Et  il y a des jours où ne rencontrerez personne

Pas même au centre, comme sur l’ile, inhabitée,

Et cela est plus vrai pendant l’hiver, en particulier

Quand le vent et la pluie et le froid, vous retiennent !

.

Quand je dis vivante, ce n’est pas euphémisme :

 Ile-Grande passe 600 résidents à 6000 touristes,

Entre l’hiver, ile morte, et l’été, animation  forte !

.

Elle est de plus en plus considérée comme un spot

Un petit paradis  avec un petit parfum d’exotisme,

Il n’y aura qu’en plein hiver, qu’elle me reviendra !

.

Car c’est là que je l’apprécie le plus pour son calme

Olympien tant qu’il pleuve, qu’il vente … qu’il neige

Je sors pour faire tout son tour jusqu’à la retrouver.

.

Il m’arrive en effet que sur son sentier de Douaniers,

Je ne rencontre pas une seule personne, âme qui vive

Si elle est morte, je la rend des plus vivantes pour moi.

.

.

Épilogue

.

Ile morte, ile morne, île monotone :

Peu de lumière, peu de bruit, de vie,

Lors même il arrive que je m’ennuie

Sauf si quelqu’un à ma porte, sonne.

***

Ile vivante, ile trépidante,  ile ardente

Plein feux, plein bruits,  mouvements,

Les touristes et voitures bouchonnant,

Je me réfugie en maison comme tente.

***

Entre été, hiver : entre trop… pas assez,

L’Ile Grande alterne ses vies différentes,

Un même vase avec une fleur en beauté,

Et fleur fanée rendue peu à peu absente.

***

Pour se reposer,  l’ile  se serait endormie,

Pour se remettre   de sa saison  des fêtes :

Arrive que  la neige,  pour Noël, l’envahit,

En fait un paysage   pour quelques poètes.

***

Été est propice à toutes sortes d’agitations,

Et  l’hiver, pour le moins,  à  la  méditation,

Bien que, parfois désert, le village est vivant

Dès lors, en toutes saisons, j’y suis, content.

.

286 – Calligramme   

.

Au petit matin, il n’y a guère de bruits,

Lors il n’y a  même pas  de lumières

En  somme : aucune   animation,

Ni  davantage, souffles  de vent.

L’île s’est endormie, s’est figée

Comme mise hors du temps,

Sinon, hors de toute saison.

.

Isolée, et  comme  enfouie,

Durant,  minutes,  heures,

Il ne se passera  plus rien,

Mais rien, et ce à ce point

Que je vois  une ile morte

Bien qu’assis à ma porte,

Éperdu de rêves en coin.

.

Lors la vie   s’est arrêtée,

Plus un merle ….  ne vole

Ni ne chante, ni s’éveille,

Et les moineaux : pareils,

Ont déserté leur ciel gris,

Même le chat ne batifole,

Ne leur court plus, après.

.

Je me sens … abandonné,

Serait-ce ainsi la journée,

Moi-même… n’ose bouger

Or la vie… est mouvement

Et point  endormissement,

Je suis seul … et désœuvré.

Î

S’il y avait   L une tempête

Ça soufflerait   E  de partout

Je prendrais air  *   de poète

Pour regarder V   le vent fou,

À en perdre       I      la raison.

           V

On frappe à ma    A         porte,

J’en oublie mon     N        ennui,

J’échange des        T     moments

Plein d’émotions  E            de vie.

    *

Être dérangé      P          m’importe.

Aime passer de   A      bons moments

Plutôt que de      R        rester prostré,

Devant un            F    rien qui me tient,

Les yeux                O     dans le vide, sonné

Par cette                I               inconsistance

D’un tel                   S                  plein silence,

D’un tel …………………*……………….. petit matin.

C  O  M  M  E     M  O  R  T  E

.

.

Forme

Réduction 

.

.

Évocation 

286 4

.

Un long vase

Qui serait destiné

À  accueillir  une

Fleur solitaire.

.

Le long vase représente la mort

fleur solitaire, la vie belle, fragile

et ainsi ces deux objets rassemblés

évoquent forme et fond convoqués

.

Vase pour  fleur solitaire,

Et, probablement en étain :

 Mais là,  je ne suis sûr de rien,

Tant c’est, parfois, autre chose.

 .

Symbolique 

.

Dans la littérature médiévale,

Le vase possède le sens de trésor.

S’emparer  d’un vase,  c’est conquérir

Un trésor (tel que la conquête du Graal).

.

Briser ce vase, c’est anéantir par le mépris

Le trésor qu’il représenterait et pour tous.

Le vase alchimique,  le vase hermétique,

Signifient toujours le lieu dans lequel

Les merveilles s’opèrent:

.

C’est le sein maternel,

L’utérus dans lequel

Une nouvelle vie se forme.

D’où cette croyance que le vase

Contient le secret des métamorphoses.

.

Descriptif

 .

286 – Ile vivante et parfois comme morte   

  Alignement central  / Titre serpente / Thème  humeur

Forme courbe / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : vase  / Symbole de fond : fleur solitaire

.

.

Fond

.

Évocation 

.

286 6

.

Vase pour  fleur solitaire,

Et, probablement, en  étain :

 Mais là,  je ne suis sûr de rien,

Tant c’est, parfois, autre chose.

.

Symbolique

 .

Fleurs sont attribut de Flore

Et parfois de l’Aurore

Si ce n’est de métaphore.

Ainsi que les figures allégoriques

Du Printemps, de la Logique

De l’Espérance  et de l’odorat.

.

La Logique,  un  des sept arts  libéraux,

Porte parfois un bouquet de fleurs.

L’Espérance détient aussi cet attribut.

.

La fleur annonce la future naissance du fruit.

Au niveau mythique, lorsque le Zéphyr,

Vent du printemps, s’étant épris de Flore,

.

L’enlève  et jusqu’à s’unir à elle, en un mariage :

Gage de son amour, il lui offre de régner

Sur les champs et jardins cultivés.

wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_fleurs

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Vases à fleurs ne sont pas soumis aux saisons

Mais toutes les fleurs dans mon jardin, le sont,

Elles dépendant du climat pour leur végétation

Et elles ont un parfum qui embellit ma maison !

 hiver, elles deviennent comme absentes/mortes,

Comme mon ile qui n’ouvrirait plus ses portes,

Bien que flore d’amour tout le reste du temps.

 .

.

Personne, à part résidents.

.

Scénario

.

Tour de garde sur le front sauvage de la côte ouest de l’Ile-Grande.

Base Nautique  et  plage de Pors Gwenn, côte nord de l’Ile-Grande.

Sentier des douaniers de sept kilomètres tout autour d’Ile-Grande.

 .

Visuels et textuels  >> 

1038 – Le monde m’échappe de jour en jour, retraité

Visuels et textuels  >>

.

Mon monde m’échappe, retraité

Réseau collègues, amis, s’évanouit

Lors je dois fréquenter autres têtes

Pour  ne pas  rester seul … anéanti !

.

Règle  générale,   sauf  exceptions,

Je  ne  suis  plus  dans  le  cadre,

Remisé  sur   bords  d’action

Isolé,    et,  sans escadre !

.

Une chance  ou drame,

À rebondir ou mourir

À petit feu,   sans  enjeu,

Voir   sa   vie,  raccourcir.

.

Le monde m’échappe, de jour en jour,

Comme si terre se dérobait sous pieds,

Et je me sens de moins en moins relié,

Aux anciens amis, collègues du boulot,

Qui ont, sans doute renoué avec autres.

.

De même que nature a horreur du vide,

Le vide, derrière moi, s’est bien rempli,

Je n’ai pas fait le poids…pour subsister,

Je l’ai cru pourtant mais ne le crois plus.

.

Pour autant, je n’ai pas refait mon stock

De nouveaux collègues,  nouveaux amis,

Bien que comme moi, en état de retraite,

Et bien que ce soient eux qui constituent

À présent plupart de mes collaborateurs.

.

Si fait je me retrouve entre…deux portes

Trois années après le départ à la retraite,

Coincé  entre la surface d’un vaste Monde

Et la profondeur de ma solitude, parfaite,

Mis à part la famille et de très rares amis.

.

J’ai quitté  fréquentations d’une jeunesse,

N’étant plus  mon fort depuis longtemps,

Sans que vieillesse que donne état civil,

Ne me damne définitivement ma santé.

.

État de grâce … disgrâce : que penser,

Perdu en flottements  entre le dedans

De ma maison et le dehors de la ville,

Je me sens un peu seul bien qu’à tort

Comme remisé, ou comme en marge

D’une société dans laquelle…je n’ai

Plus de rôle économique à… jouer.

.

.

Extensions

 .

Le monde m’échappe de jour en jour

Comme si je le quittais peu à peu

Pour m’isoler et complétement

Dans ma belle tour d’ivoire.

Mais pour y voir quoi :

La vie réserve plus d’un tour !

C’est pour y voir son être remplir

De nouveau «si», de nouveaux «non»,

De nouveaux «mais», ses «peut-être».

Le problème n’est ni l’âge ni le temps

Ni l’expérience     ni la connaissance,

Le problème  est que : plus  je  crois

Saisir ou comprendre ou expliquer

Le Monde et plus il se complexifie

Jusqu’à devenir opaque à toutes

Les théories et constats savants.

.

La retraite est mettre le cap sur la fin de la vie, d’accord,

Mais l’enfer peut attendre, alors avant, amusons-nous bien,

 Après tout nous n’avons rien d’autre à faire, et payé pour ça !

C’est l’âge où l’on prend le temps de vivre une passion secrète,

Et si possible, de la partager  avec d’autres, ayant  même désir.

Il est vrai que, n’étant plus tout à fait, dans le monde du travail,

Il nous échappe, petit à petit, et ce  jusqu’à presque disparaitre,

Mais autres s’ouvrent à nous au niveau des voyages et cultures.

Peut-être la sagesse vient en percevant le Monde en globalité.

.

Quand on prend sa retraite, la bien nommée,

On s’éloigne, se retire du monde, d’un monde :

Celui de la pleine activité, du réseau entreprise

.

On ne dit pas adieu aux collègues ni aux clients,

Mais on sait que l temps les éloignera fatalement

Il en restera quelques-uns, parmi les plus fidèles !

.

Quand on s’est un tant soit peu préparé à rompre

Les choses se passeront mieux que si on les subit,

On change d’activité, milieu, on restera très actif.

.

.

1038 – Calligramme

 .

                                                                   LE   MONDE   M’ÉCHAPPE,

                                                                 Mon monde  m’échappe retraite,

                                                              Réseau collègues, amis, s’évanouit

                                                           Lors je dois fréquenter autres têtes

                                                          Pour  ne pas  rester seul … anéanti !

                                                      Règle  générale,   sauf  exceptions,

                                                    Je  ne  suis  plus  dans  le  cadre,

                                               Remisé  sur   bords  d’action

                                             Isolé,    et,  sans escadre !

                                              Une chance  ou drame,

                                               À rebondir ou mourir

                                                     À petit feu,   sans  enjeu,

                                                      Voir   sa   vie,  raccourcir.

                                 .                             

                                                                               EN     ÉTANT    UN   RETRAITÉ  

                                                               Le monde m’échappe, de jour en jour,

                                                          Comme si terre se dérobait sous pieds,

                                                     Et je me sens de moins en moins relié,

                                                 Aux anciens amis, collègues du boulot,

                                             Qui ont, sans doute renoué avec autres.

      .

                                       De même que nature a horreur du vide,

                                   Le vide, derrière moi, s’est bien rempli,

                               Je n’ai pas fait le poids…pour subsister,

                          Je l’ai cru pourtant mais ne le crois plus.

 .

                  Pour autant, je n’ai pas refait mon stock

             De nouveaux collègues,  nouveaux amis,

         Bien que comme moi, en état de retraite,

     Et bien que ce soient eux qui constituent

  À présent plupart de mes collaborateurs.

.

Si fait je me retrouve entre…deux portes

 Trois années après le départ à la retraite,

   Coincé  entre la surface d’un vaste Monde

    Et la profondeur de ma solitude, parfaite,

      Mis à part la famille et de très rares amis.

.

         J’ai quitté  fréquentations d’une jeunesse,

           N’étant plus  mon fort depuis longtemps,

           Sans que vieillesse que donne état civil,

              Ne me damne définitivement ma santé.

.

                État de grâce … disgrâce : que penser,

                 Perdu en flottements  entre le dedans

                   De ma maison et le dehors de la ville,

                     Je me sens un peu seul bien qu’à tort

                       Comme remisé, ou comme en marge

                        D’une société dans laquelle…je n’ai

                          Plus de rôle économique à… jouer.

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

1038 4

.

Une silhouette d’homme âgé,

 Dos voûté,  la tête en avant

Penché sur une canne 

Cherchant à échapper ?

 .

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

 .

En devant âgé, si l’on ne s’entretient

les choses et les gens vous échappent :

c’est la loi du genre, c’est notre destinée,

tant et si bien que la forme épouse le fond

.

À partir d’un certain âge,

 Plus encore d’un âge certain :

En général le Monde, les  choses

Se prennent à vous échapper !

 .

Symbolique de forme

 .

Le départ en retraite constitue

Un âge dans la vie d’un individu,

Quelles qu’aient pu être ses fonctions

Ou responsabilités au sein de l’entreprise

Qui l’employait. Alors, quand sonne la retraite,

La problématique du deuil qui doit s’opérer se révèle

Dans les sentiments d’une nécessaire  utilité sociale

À transmettre tout ce qu’on aura mis une carrière

À bâtir et prend toute sa dimension symbolique

Au cours du pot d’adieu qui n’en sera pas un.

cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2010-9

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1038 6

.

À partir d’un certain âge,

 Plus encore d’un âge certain :

En général le Monde, les  choses

Se prennent à vous échapper !

 .

Symbolique 

.

Je suis revenue de voyage tout récemment

Et, comme toujours, j’ai eu de nombreux

Commentaires de toute part.

.

Des propos qui évoquent

Parfois de la curiosité, de la joie,

De l’envie peut-être un peu beaucoup.

Mais, une phrase qui revient beaucoup

Trop souvent qui me fait grincer des dents

« Maintenant,  c’est  le   retour  à   la   réalité! ».

.

Et depuis mes tout premiers périples à l’étranger,

J’ai toujours désiré que voyage fasse partie intégrante

De mon mode de vie. Il n’était pas question pour moi

« D’échapper à la réalité », mais plutôt d’aller

Puiser  de l’inspiration  ailleurs, d’aller

Apprendre, découvrir, en plongeant

En des environnements différents.

nomademagazine.com/2016/12/

le-voyage-echapper-a-la-realite

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

L’âge et l’apparence sont deux repères,

Qui se conforteront ou se disjoigneront :

On a certes l’âge de ses artères, en dedans

Mais on paraitre plus jeune, pour le dehors

Sans compter que le corps, c’est une chose

Mais que l’esprit en sera une toute autre,

Lors vieux de corps mais jeune d’esprit.

 .

.

Le monde réel devient virtuel

.

Scénario

 .

Je me retrouve seul avec moi-même : j’ai du temps pour lire, écrire,

même, de temps à autre, je pianote, je chante avec de vieilles copines,

puis si l’on n’aura plus rien à faire, on se retrouvera au bord de l’eau.

 .

Visuels et textuels  >>

666 – Joie du début de rencontre, déjà peur de sa fin

Visuels et textuels  >>

.

La joie  est tou-

Jours empreinte

Certains   diront

«En – ta – chée »

Par la peur et la

Peine  de  sa  fin

Tant rien ne du-

Rera … demain.

.

Le début est parfois prometteur, lors la fin, toujours destructeur.

Il ne faudra pas  en être chagrin : tout ce qui a un début, a une fin.

C’est vrai de toute rencontre : inutile argumenter le pour et contre,

Même si on choisit jouer montre, la mort, chaque fois, démontre.

.

Enfin on peut croire

 Qu’en ….… l’éternité,

Amants … se retrou

Veront, rencontrés !

.

Mais …  sous quelle

Forme et pourquoi,

Si tous les autres ne

Les  entourent  pas !

 .

Joie du début d’une rencontre,

Peur de sa fin,

Joie, vie,  commune marche bien

Peur que non.

 .

 Tout début est, souvent, prometteur

D’un bonheur

Alors qu’à la fin on ne voit plus bien,

Même chemin.

 .

Cela ne marche  pas, à chaque fois :

Il suffit d’une

Une, chacun  l’espère, s’en satisfera,

Aimant.

 .

Si longtemps qu’à la fin ils hésitent,

Pas terminé

D’aucune façon, ils se sont préparés

Pour se séparer.

 .

Pour certains, c’est la loi du genre

Tous s’y affrontent,

Jouent au dé jouent la montre,

Mais à  l’encontre.

 .

Chance, volonté, persévérance,

Il faut lutter

Pour avoir droit de s’aimer

Une éternité.

.

.

Extensions

 .

Joie du début d’une rencontre :

Attention à ne pas bouder son plaisir,

Un tel bonheur est toujours bon à prendre.

Peur de sa fin : attention à ne pas l’anticiper

Parce qu’on vous a dit que ça ne marchera pas.

.

Si la peur de la fin empêche tout début d’advenir,

Vous demeurez coincé en une contradiction extrême.

«Six cent-soixante-six est, soit disant, chiffre du diable.»

Serait-ce lui qui introduit le doute en amour, la faille !

.

Tout bonnement, tout connement, tout humainement,

Nous seul dès lors que confiance ne devient évidence.

Peur de perdre l’autre, peur de se perdre en lui,

Voire peur de perdre confiance en soi

Sont autant  de poisons  de l’amour.

.

Toute vie, en commun, reste un pari

Sur l’avenir, jamais défini, d’avance,

Et qu’il faudra construire, pas à pas.

.

L’angoisse  de la perte de l’amour, abandon précoce,

Est profonde, durable, obsessionnelle, chez certains

Qui ne font confiance  à personne même en mariage

En étant persuadé que  leur union aura vite une fin,

Et ce au point de la  précipiter pour en être certain !

Dans une telle condition, il ne faut rencontrer aucun,

Ou simplement se contenter de les succéder un par un.

.

Toute rencontre a fatalement un début et une fin,

Sachant que rien n’est stable et rien n’est définitif

.

Il faut se dire qu’autre du couple peut disparaitre

Non par accident, maladie, autre cause…mortelle

Mais par rupture, abandon, déménagement, etc.

.

Quand la confiance règne,  rien ne peut arriver,

Y compris  cas petit dérapage, petite infidélité,

La seule chose qui compte, demeurer le pilier !

.

Oui mais quand même on ne peut tout tolérer

On pardonne une fois ou deux, à la troisième,

On se posera la question : est-ce, déjà, la fin.

.

.

Épilogue

 .

Tout ce qui a un début a une fin,

Comme naissance aura une mort.

***

Il sera impossible de s’y soustraire

Personne ne vous dira le contraire.

***

L’amour, bien que soi-disant éternel

Dès qu’il s’incarne, subit même sort !

***

Je comprends qu’on ait peur de sa fin,

Bien que souvent remise au lendemain.

***

En attendant, sa rencontre, faut la vivre,

Jusqu’à plus soif, jusqu’à en devenir ivre.

***

La peur de la fin  est une angoisse diffuse,

Que chaque jour actualités nous infusent :

***

Vivre à plein chaque jour comme dernier,

Choisir qu’il vaut mieux ne pas y penser :

***

 Telle est alternative nous étant proposée

Pour garder joie de rencontrer… intacte.

***

Joie du début mais peur de la fin, contre

La peur du début mais la joie de la … fin.

***

Quand une rencontre  ne satisferait plus,

La fin est en effet meilleure que le début.

***

Tout cela pour vous dire  qu’un tel écrit,

N’est ni fait ni à faire, sans début ni fin.

.

.

666 – Calligramme

 .

La joie  est tou-

Jours empreinte

Certains   diront

«En – ta – chée »

Par la peur et la

Peine  de  sa  fin

Tant rien ne du-

Rera … demain.

Le début est parfois prometteur, lors la fin, toujours destructeur.

Il ne faudra pas  en être chagrin : tout ce qui a un début, a une fin.

C’est vrai de toute rencontre : inutile argumenter le pour et contre,

Même si on choisit jouer montre, la mort, chaque fois, démontre.

Enfin on peut croire

 Qu’en ….… l’éternité,

Amants … se retrou

Veront, rencontrés !

Mais …  sous quelle

Forme et pourquoi,

Si tous les autres ne

Les  entourent  pas !

J ….

Joie du début ‘  d’une rencontre,

Peur   O  de sa fin,

  Joie, vie,  com I mune marche bien

Peur  E  que non.

*  ….

   Tout début est  D  souvent prometteur

D’un  E  bonheur

   Lorsqu’à la fin  *  on ne voit plus bien,

Même  R      chemin.

E …..

Cela ne marche  N  pas, à chaque fois :

Il suf  C   fit d’une

Une, chacun  l’es O   père, s’en satisfera,

Ai   N   mant.

T …..

Si longtemps qu’R  à la fin ils hésitent,

Pas E terminé

D’aucune façon *  ils se sont préparés

Pour    P se séparer.

E……

Pour certains,  U  est la loi du genre

Tous s’y  R    affrontent,

Jouent au dé  *  jouent la montre,

Mais à  D  l’encontre.

E …..

Chance, volon  *   té, persévérance,

Il faut F       lutter

Pour avoir     I  droit de s’aimer

Une    N  éternité.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

666 4

.

En haut, croix chrétienne ;

En bas, un grand  piédestal

Autant  que  tire-bouchon

En goulot d’une bouteille ?

.

Joie lors on débouche une bouteille

À l’aide d’un tire-bouchon

Et peur qu’elle soit, trop vite, vide :

 Vide d’air, oui, de sens aussi !

 .

Symbolique 

.

Tire-bouchon vient du verbe « tirer »

Nom « bouchon », qui en latin donne « bucco ».

C’est en quelque sorte l’outil  qui sert  à extirper

De son logement la parcelle de matière, faite

De liège qui, d’un côté est

Au contact du liquide,

Et  de  l’autre  côté

À proximité de qui

Fait l’action de tirer.

On situe mal invention

Réelle tire-bouchon mais

Généralement on l’attribue

À l’observation des  animaux

Proches du porc qui de par leur

Partie  caudale, queue, évoquent

La spirale que nous connaissons.

Modifié, source : ledifice.net

.

Descriptif

.

666 – Joie début de rencontre, peur de fin

  Alignement central / Titre droit   / Thème  rencontre

Forme  droite / Rimes variées /  Fond éloigné de  forme

Symbole de forme : tire-bouchon / Symbole de fond : bouteille

.

Fond

 .

Évocation 

.

666 6

.

Joie lors on débouche une bouteille

À l’aide d’un tire-bouchon

Et peur qu’elle soit, trop vite, vide :

 Vide d’air, oui, de sens aussi !

 

Symbolique 

 

Rêver de voir une bouteille pleine :

Rencontres amicales, bonheur détente ;

Voir une   bouteille, avec  du vin : richesse ;

Voir   une  bouteille   vide : un   petit   incident ;

Laver une bouteille : clarification situation confuse ;

Voir  une bouteille  cassée : prudence, risque de fracture ;

Voir une bouteille à la mer : avoir des nouvelles de l’étranger.

dictionnaire-des-symboles-de-reve

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

Une bouteille de vin et un tire-bouchon

Sont fait l’un pour l’autre … et pour nous.

Après débouché, peur que vin soit pas bon

Après y a voir gouté, l’avoir bien apprécié

Peur que la fin de la bouteille, arrive vite

Nous laisse comme goût amer abandon

Chacun est libre de son interprétation

Chacun met ce qu’il boit en bouteille

Devenir est qu’elle devienne vide,

Chacun peut à nouveau remplir.

 .

.

Abandonné comme vieux jouet

.

Scénario

.

Au début tout est magique : tout parait si magnifique,

mais déjà la peur de perdre, sourdement, m’a envahi,

au point que je vis rencontre, de manière tragique !

 .

Visuels et textuels  >>

665 – Solitude est immense si on ne vous aime plus

Visuels et textuels  >>

.

Solitude en amour

Est prison intérieure

Bien que prison à deux

Ne soit guère  meilleure.

.

D’être aimé, se croire aimé

Qui revient parfois au même

Aide à vivre, sinon à survivre,

Confiance, espérance, garder.

.

Le doute, il est vrai, s’instaure,

Si on lui donne raison  ou tort,

On s’approche, alors, de mort,

En s’enfonçant en la solitude.

.

La solitude  est  adoucie  par,

La sollicitude  qui nous évite,

La vicissitude  luttant contre

Habitude  de se croire  seul.

.

S’il n’y a plus de sollicitude

On vit à  tombeau  ouvert,

Tout est futile, et inutile :

On est état Alzheimer.

.

Solitude est immense si on ne vous aime plus

Quand vous le découvrirez, brutalement,

Au détour de phrase, anodine en sus,

D’un geste ou d’un événement.

.

Vous cherchez depuis quand,

Depuis hier, un an,  plus longtemps,

Impossible de savoir mais doute est là,

Et c’est lui qui en son temps vous cassera.

.

Qu’ai-je donc fait, qu’ai-je mal fait ou pas fait,

Que n’aurai-je dit, qu’ai-je mal dit, n’ai-je pas dit.

Autant de questions qui tomberont, à plat : nenni !

Simplement, amour autre parti, lors, je suis refait.

.

N’étant pas  au courant : de pouvoir, lutter contre,

Je ne suis nullement allé au-devant, à la rencontre,

De celui ou de celle qui commençait, à  m’ignorer,

M’enlevant jusqu’au désir, et la force, de l’aimer !

.

Lors,  si les jeux sont faits,  sollicitude  est futile,

Je n’ai qu’à me considérer que comme imbécile

Me projeter en un ailleurs qui m’est plus utile

Pour adoucir ma solitude paraissant fragile.

.

.

Extensions

 .

Être seul n’osant pas être deux ;

Être seul si on n’a d’alter-ego ;

Être seul si on vous a quitté,

Sont variantes de solitude.

.

Le pire est rejet de l’autre, négation :

«Je ne t’aime pas, d’ailleurs, à vrai dire,

Je ne t’ai jamais aimé : qui pourrait

Bien aimer un être comme toi !»

Seul dans un couple où l’autre

Se dit seul aussi de son côté,

Font deux solitudes qui se

Côtoient sans rien communiquer.

.

L’autre est le miroir, de son isolement.

«Toi, t’es fait, t’es bon que pour vivre seul »,

Est comme le condamner à la prison à perpétuité,

L’enfermer en lui-même, le mettre au ban de la société.

L’écrivain est toujours seul quand il écrit, jamais seul

Quand on le lit comme l’amoureux est toujours seul

Quand il rêve, par définition, jamais lors il baise.

.

La solitude est sensation de mise à l’écart de tout le monde,

Vous êtes seul face à vous-même, et rien ne peut vous aider

La posture la plus visible et connue est celle, recroquevillée

Ou la main sur la vitre, pour dire qu’on n’atteint plus rien.

C’est sûr, c’est un état qui détruit de l’intérieur, l’humain,

Car si vous avez l’impression que personne ne vous aime

Vous êtes proche de haine de vous-même, du prochain.

.

Les causes et situations de solitude,

Seront très nombreuses et variées.

Déjà, si elle est choisie, ou subie,

Ensuite, si on est isolé ou pas,

Enfin, si y a pas de solution

L’on est seul… au monde !

.

Seul au monde, on ne peut

Dès que quelqu’un vous aime,

Que ce soit conjoint, parent, ami

Lorsque des fois, un seul être suffit,

Pour combler une solitude, immense,

Et, en société, re-rentrer dans la danse.

.

L’écriture est un grand moment de solitude,

C’est souvent ce que ressentent, disent auteurs

Mais ce ne serait qu’un simple isolement externe

Dès lors que l’esprit est peuplé d’une foule de gens

Dialoguant avec lui, quand ce n’est pas… entre eux :

Et ainsi l’on se créerait son propre théâtre… intime !

.

.

665 – Calligramme 

 .

Solitude     S  en amour

Est prison    O  intérieure

Bien que pri   L    son à deux

Ne soit guère   I        meilleure.

D’être aimé, se      croire aimé

Qui revient par  U   fois au même

Aide à vivre, si    D  non à survivre.

Confiance, espé   E   rance, gardées

Le doute,  il est    *   vrai, s’instaure,

Si on lui donne    E  raison ou à tort

On  s’approche,   S    alors, de mort,

En s’enfonçant    T    dans solitude !

La solitude est    *       adoucie  par,

La sollicitude      I    qui nous évite,

La vicissitude    M   luttant contre

Habitude  de     M  se croire  seul.

S’il n’y a plus    E   de sollicitude

On vit à  tom   N  beau  ouvert,

Tout est futi   S le, et inutile :

On est état   E  Alzheimer.

.

*****************************

**********************************

.

Solitude est immense si on ne vous aime plus

Quand vous le découvrirez, brutalement,

Au détour de phrase, anodine en sus,

D’un geste ou d’un événement.

.

Vous cherchez depuis quand,

Depuis hier, un an,   S   plus longtemps,

Impossible de savoir   I   mais doute est là,

Et c’est lui qui en son     * temps vous cassera.

      O

Qu’ai-je donc fait, qu’ai-     N   je mal fait ou pas fait,

Que n’aurai-je dit, qu’ai-je   *   mal dit, n’ai-je pas dit.

Autant questions qui tom    N    beront, à plat : nenni !

Simplement, amour autre     E   parti, lors je suis refait.

      *

N’étant pas, au courant,         V      pouvoir, lutter contre,

Je ne suis nullement allé au   O     devant, à la rencontre,

De celui ou de celle qui com   U      mençait, à  m’ignorer,

M’enlevant jusqu’au désir      S         et force, de l’aimer !

       *

Lors si les jeux sont faits       A       sollicitude est futile,

Je n’ai qu’à me considérer    I      que comme imbécile

Me projeter en un ailleurs  M      qui m’est plus utile

Pour adoucir ma solitude  E       paraissant fragile.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation  

.

665 4

.

Deux verres à l’envers,

Petit et grand, superposés,

De  formes, de tailles différentes 

Et aussi d’usage selon ses humeurs

.

Verre et humeur vont parfois ensemble

le verre à moitié plein ou à moitié vide,

mais si vous le renverser, plus d’espoir,

tant et si bien que forme diffère du fond.

.

Toute solitude, c’est le Monde,

 Ou  c’est le verre, à  l’envers !

Le plein d’humeur morose est

En bas et le vide est en haut !

 .

Symbolique 

 .

Le verre est un des

Premiers matériaux

Mis au point, rêvé par l’homme.

Il est le symbole et de la fragilité,

La finesse et la transparence.

.

Par exemple, la pantoufle

De verre de Cendrillon

 Dans le conte de Charles Perrault

Et dessin animé de Walt Disney.

.

Il est souvent considéré

Que dans le conte original,

La pantoufle était de vair,

Perrault a écrit sa version

De l’histoire avec une

Pantoufle de verre,

Le dessin animé

Reprendra

L’ idée.

Wikipédia

.

Descriptif

.

665 – Solitude est immense si on ne vous aime 

  Alignement central   /   Titre droit    /  Thème  solitude

Forme  conique / Rimes égales /  Fond éloigné de  forme

Symbole de forme : verre / Symbole de fond : humeur

.

Fond

 .

Évocation 

.

665 6

.

Toute solitude, c’est le Monde,

Lors c’est le verre, à  l’envers,

Plein  d’humeur  morose  est

En bas et le vide est  en haut !

 .

Symbolique 

 .

L’humeur est un

État d’âme persistant.

Elle diffère de l’émotion

En ceci   qu’elle est moins

Spécifique,  moins intense,

Et moins influencée par des

Événements récents, même si

Des émotions telles que la peur

Et surprise, sont  des sentiments

Parfois sévères, et pouvant durer

Des heures même voire des jours.

.

L’humeur pourra bien avoir une

Connotation positive, négative.

En langage courant, on parle

De « bonne » humeur ou de

«Mauvaise » humeur.

Wikipédia : humeur

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le verre est un contenant,

Le verre est transparent :

L’humeur, elle, ne l’est pas,

On la voit, on la sent, boit,

La solitude est ainsi qu’elle

Ressemble à un verre vide

Vide de liquide, et de sens

Et qui plus est renversé

Et pas … renversant.

.

.

Écrit dans le secret de sa solitude

.

Scénario

 .

Mon cœur est  tombé sur chaussée, personne ne remarque : oublié !

En mon couloir, je demeure prostré, personne ne passe me relever !

Derrière ma vitre, je reste enfermé et incapable de communiquer !

 .

Visuels et textuels  >>

664 – Je ne peux en vouloir à personne de ne pas

Visuels et textuels >>

.

Rester attrayant, vieillissant,

Est art consommé du paraitre,

Si  ce n’est  de l’être, d’intérieur

Seul à être vu par transparence !

.

Vieillissant, charme et tendresse,

Remplace force, sexe  et  adresse,

Impensable  de faire abstinence.
Vieillir, n’est pas une pénitence.

.

C’est le lot de tous, loi du genre

Et l’essentiel n’est pas de baiser

Comme une bête, mais d’aimer,

Avec cœur et tête, qu’on ébranle.

.

Comment en vouloir à quelqu’un,

De n’avoir pas vingt ans, vie durant,

Y a plus de consonnes que de voyelles,

Consonnes sont ans, voyelles, amours.

.

Je ne peux en vouloir, à personne,

De ne pas me trouver attrayant

Surtout quand… vieillissant,

Temps de déplaire sonne.

.

D’autres plaisirs, d’autres soupirs,

Remplacent du sexe, fou désir

Pour autant, non occultant,

Un plaisir doux, d’avant.

.

Si fait que charme, et, tendresse,

Compensent force et adresse

Quand essentiel redresse

Sa passagère paresse.

.

Je souhaite, bon temps, bon vent,

À celui qui se rendra abstinent,

Ame, esprit, cœur : contents,

Ne font pas de lui, amant.

.

Et pourtant, il aime, et il aimera,

Toujours mais plutôt de loin,

En prenant très grand soin

De ses anciennes amies.

.

Qu’amours  … charnels  … sensuels,

Se transformeront en ……. rappels,

N’a rien toutefois …..…. de virtuel,

Sont affections .….…. bien réelles.

.

Je ne peux en vouloir à personne

De ne pas utiliser de consonnes

Que voyelles laissent à désirer

Au lieu, contraire, les aimer.

.

.

Extensions

.

Comment en vouloir à quelqu’un

De vieillir dès lors que ce sera le lot

De chacun, en vie, qu’on y peut rien.

De vieillir prématurément, peut-être,

Suite à une maladie contractée auprès

.

D’un autre  ou d’un accident provoqué,

Ou encore de mauvaises  ou de pénibles

Conditions  de  travail, ou, de  mauvaise

Couverture  santé,  couverture  finances.

.

Sur le  fond, c’est une  norme  génétique,

Sur  la  forme, que  des  cas  particuliers.

De bien vieillir est tout comme demeurer

En bonne santé et en capacité psychique

.

Art consommé sans garantie confirmé :

Des buveurs et des fumeurs invétérés

Sont morts quasi centenaires,

Des macrobiotiques,

Cinquantenaires !

.

Expression courante «sourd comme un pot» concerne audition

Soit sous une forme de déficience de l’oreille et de malentendant,

Soit de volonté  de ne pas  entendre, combler demande  de  l’autre.

Parfois, il ne s’agit pas  de l’autre  mais   proprement, de soi-même,

Quand, arrivé  à  un certain âge, on se croit, encore, jeune, aguerri,

Ou quand des personnes ne comprennent pas  la portée de son art

Et comment pourrait-on à vouloir à quelqu’un de pas intéressé.

.

Je suis comme je suis, physiquement parlant

Si je dois en vouloir à quelqu’un : à mes parents

Par suite de leur hérédité, qu’ils ont acquis aussi.

Si parfois ça devient mieux, parfois, ça l’est moins.

.

Et puis il y aurait le soin  que l’on porte à soi-même :

On s’entretient  ou on se laisse aller, on abuse d’alcool,

On se retrouve à cinquante ans comme ayant soixante,

De qui voulez-vous que ce soit la faute hors vous-même

.

Et puis, sans être un séducteur né ou un vrai Don Juan

Y en a qui savant parler aux femmes et d’autres, non :

Sachant qu’inverse est vrai aussi : imaginer le couple

Cela ira bien au-delà d’une timidité, dite maladive.

.

.

664 – Calligramme

.

JE NE PEUX

Rester attrayant, vieillissant,

Est art consommé du paraitre,

Si  ce n’est  de l’être, d’intérieur

Seul à être vu par transparence !

Vieillissant, charme et tendresse,

Remplace force, sexe  et  adresse,

Impensable  de faire abstinence.
Vieillir, n’est pas une pénitence,

C’est le lot de tous, loi du genre

Et l’essentiel n’est pas de baiser

Comme une bête, mais d’aimer,

Avec cœur et tête, qu’on ébranle.

Comment en vouloir à quelqu’un,

De n’avoir pas vingt ans, vie durant,

Y a plus de consonnes que de voyelles :

Consommes sont les ans, voyelles, amours.

.

*****************************************

*****************************************

EN VOULOIR

Je ne peux en vouloir, à personne,

De ne pas me trouver attrayant

Surtout quand… vieillissant,

Temps de déplaire sonne.

.

D’autres plaisirs, d’autres soupirs,

Remplacent du sexe, fou désir

Pour autant, non occultant,

Un plaisir doux, d’avant.

.

Si fait que charme, et, tendresse,

Compensent force et adresse

Quand essentiel redresse

Sa passagère paresse.

.

Je souhaite, bon temps, bon vent,

À celui qui se rendra abstinent,

Ame, esprit, cœur : contents,

Ne font pas de lui, amant.

.

Et pourtant, il aime, et il aimera,

Toujours mais plutôt de loin,

En prenant très grand soin

De ses anciennes amies.

À PERSONNE

Qu’amours  … charnels  … sensuels,

Se transformeront en ……. rappels,

N’a rien toutefois …..…. de virtuel,

Sont affections .….…. bien réelles.

Je ne peux en vouloir à personne

De ne pas utiliser de consonnes

Que voyelles laissent à désirer

Au lieu, contraire, les aimer.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

664 4

.

Six pots empilés

éléments de colonne

Voire pots de terre et fer

Qui se casseront tous deux.

 .

Le pot est connu  pour se casser

facilement surtout s’il est en terre

aussi, plus curieux, pour sa surdité

son premier sens converge au fond.

.

Voilà six pots empilés, des plus communs,

Et sans allure :

Ils ont tous été rangés après avoir été utile,

Leur vie durant !

 .

Symbolique 

 .

Les  pots  horticoles

Remontent aux origines

Du jardinage,  néolithique

Ils  sont  fréquents  dans les

Jardins  de  toute l’antiquité.

Pots de fleurs : en terre cuite,

Mais existe aussi en plastique,

En bois, voire même en pierre.

Il en existe de toutes les tailles,

Du dé  à coudre  aux  énormes

Pots arboricoles couramment

Utilisés pour  les agrumes.

.

Descriptif

 .

664 – Je ne peux en vouloir à personne

  Alignement central   /   Titre intercalé    /  Thème  humeur

Forme  conique / Rimes égales /  Fond approché de  forme

Symbole de forme : pots / Symbole de fond : cassés

.

Fond

 .

Évocation 

.

664 6

.

Un pot de terre ou un  pot de fer

Ou l’un contre l’autre :

Ils s’affronteront leur vie durant

Se casseront tous deux.

 .

Symbolique 

 .

 Pot, récipient qui se casse

À ouverture large sans anse

Initialement destiné à contenir

Et à conserver  de la  nourriture.

Aujourd’hui, simple de forme  type

De poterie  tournée, ou  un  récipient

En diverses matières céramiques, grès,

Faïences, métalliques et destiné à recevoir

Liquides plus ou moins visqueux à chaud.

La cruche est un symbole de stupidité.

Le pot demi-plein est l’image du sot.

Source Wikipédia : pot

 .

 .

Corrélations

 .

Liens fond/forme 

Un pot n’aurait, en lui-même, ni vertu ni vice

Ce ne sont que les gens  qui lui en trouveront :

En dehors de définition générique : contenant ;

.

On lui attribue aussi  contenu : pot de confiture,

De même que boisson, payer un pot à quelqu’un,

Ou plus positif encore, avoir du pot, de la chance

Plus négatif : s’asseoir sur le pot pour ses besoins.

.

En réalité le contenant peut avoir la même utilité

Sans, pour autant, avoir la même fragilité, durée

Un pot en terre cuite est fait pour être remplacé,

Un pot en fer ou acier, affronte toute adversité.

 .

.

En vouloir à quelqu’un

.

Scénario 

.

Ne pas m’accueillir, amoureusement, quand je leur tends la main.

Ne pas comprendre  le contenu  du message, que je leur adresse.

Ne pas voir que, quel que soit mon âge, mon cœur bat encore !

 .

Visuels et textuels >>

663 – Un malentendu : quoi de plus commun !

Visuels et textuels  >>

.

Au début, j’ai cru

À un malentendu

Puis maladresse

Et malversation

Ou belle échelle

De toute gravité

De… situations

Conflictuelles

Ou confiance

À un pur vrai malentendu

Et puis, vers la fin, j’ai vu

Comme une malversation

Et  après  cela : impossible

De revenir   sur sa décision

De renouveler  sa confiance

En l’autre, et pour… de bon

Lors malentendu est pris pour

Malversation : il y a problème

Celui d’un procès  d’intentions

Qui est plus  fréquent qu’on dit

   .

Un malentendu : quoi de plus commun,

Je n’ai pas compris, j’ai mal interprété !

Un dialogue est plein de  sous-entendus,

Finissant par dériver en contre-vérités !

La maladresse est, un faux pas  de côté,

Qu’autre prend pour manque tendresse :

J’ai oublié  un rendez-vous, je confesse,

Bien que ce soit moi, qui l’aie  sollicité !

La malversation est comme perversion,

Un pur comportement de manipulation.

Je lui ai tendu un piège, il a fonctionné,

C’est moi qui mène un jeu mensonger !

.

Au début, j’y ai cru, à ses malentendus,

Par la suite, j’ai excusé ses maladresses,

Et, il  m’a paru  brouillon, un peu perdu,

Pressé de conclure, sans aucune caresse !

À  la fin je l’ai confondu en malversation,

Là, il aura eu beau me prétendre que non,

Ce fut vite la fin de  notre mauvaise union,

Je ne pourrai plus le croire… pour de bon !

Un malentendu survient suite à maladresse.

Était-ce acte volontaire,  était-ce par paresse

Toujours est-il, pour se rattraper de justesse,

.

Vers l’autre de suite, à fond,  on s’empresse.

Mais, malversation suite à une manipulation,

Comment comprendre et comment pardonner

Ne fonctionnant que par calcul et par inimitié

Elle est, elles sont, tout l’inverse de la passion.

Un malentendu : quoi de plus commun, certes,

Mais quand il se répète, il ne communique plus,

Il devient vrai obstacle, avec son plein d’inconnu

Lors ce n’est pas, simplement, plein non-entendu !

.

.

Extensions

Un malentendu, quoi de plus commun ;

Une maladresse : quoi de plus  humain ;

Une malversation : quoi de plus malsain !

Cette trilogie mine des couples peu avertis.

.

Sous-entendus sont sources de malentendus

Qui, suite au dialogue, prennent  des formes

Ou s’évanouissent, directement, en fumées.

L’intention prêtée à l’autre est la sienne.

.

Malentendu  à la question mal posée,

Maladresse  dans le choix des mots,

Malversation en la hauteur du ton

Concourt à se disputer sévèrement.

.

Est-ce à dire que la communication

Et le dialogue ne serviraient à rien et

Vaut mieux se taire, douter, encaisser.

Bien au contraire,  ils servent à dissiper

Les erreurs de jugements, de sentiments.

.

La contre-vérité tient lieu de provocation :

Prêcher le faux pour savoir le vrai : trompé !

C’est le dernier … c’est la dernière  … avec qui…

Ce qui est grave c’est de se quitter sur un malentendu

Et se rendre compte qu’il en était qu’un longtemps après.

.

Un malentendu n’est pas obligatoirement issu de mal entendu.

À l’origine peut-être : de nous jours, il s’agit  de compréhension

Différente, divergente, entre deux personnes  pour un contenu.

Entendons-nous bien, l’un n’empêche pas l’autre, évidemment

Mais parfois, il s’agit d’intention perçue, voire  sous-entendue,

Ou simple confusion entre significations du mot hors contexte

En ce cas, il sera important de demander à préciser sa pensée.

.

Je ne voudrais pas créer un malentendu

De plus, sur maladresse,  ni malversation :

Chacun pourra opter pour propre définition

À condition que son interlocuteur comprenne.

.

Langage, c’est connu, est la meilleure et pire des choses,

Plein de vertus pour se comprendre ; de vices, se défendre

Il y a comme une différence entre s’écouter et s’entendre ;

Puis il y a le sens propre, figuré ; premier, second degré.

.

Et faut tenir compte du contexte : où et à qui on parle

De tout ce qu’on a dit précédemment, des intertextes

Sans parler d’e nombre d’erreurs d’interprétations.

En bref, y a ce qu’on dit, et ce qu’on voulait dire !

.

.

Épilogue

.

Si on faisait, ici, un peu de sémantique

Comme d’autres font de la gymnastique,

Après tout, notre cerveau est bien organe

Qu’il faut muscler où des mots se glanent.

***

M, malentendu, maladresse, malversation,

On les entend parfois dans la conversation,

On pourra les remplacer  par d’autres mots,

Tels que : méprise, malavisé,  malveillance !

***

B comme bévue, comme bêtise,  brigandage ;

C comme  conflit,  couillonnade, concussion ;

D comme divergence, défaut, détournement ;

E comme  erreur, étourderie ou  escroquerie !

***

Il y a donc  quantité de mots  et  de subtilités,

Pour exprimer la même action ou même état,

Mais, dans cette palette, voire cette panoplie,

Chacun utiliserait le sien : d’où la confusion !

***

Cet écrit peut être jugé  par nombre critiques,

Comme une bévue, et voire comme une bêtise

Mais  personne ne citera  quelque brigandage,

Il y aura donc une échelle de valeur appliquée.

 

***

Revenons  au  sujet, mais de quoi parlions-nous :

De conversation dans un couple en pleine tension,

Le choix des mots y serait exagéré ou mal employé,

Fait que l’argumentation est dominée par l’émotion.

.

.

663 – Calligramme

 .

Au début, j’ai cru…..….…………..

À un malentendu …….…………

Puis maladresse,……….……….

Et malversation………………..

Ou belle échelle…….…………

De toute gravité………………

De… situations………………

Conflictuelles.………………

Ou confiance………………

.

  À un pur vrai malentendu….…………..

Et puis, vers la fin, j’ai vu.…………….

  Comme une malversation,…………….

   Et après cela : impossible .…………….

  De revenir   sur sa décision,…………..

 De renouveler  sa confiance………….

En l’autre, et pour… de bon…………

      Lors malentendu est pris pour…………

      Malversation : il y a problème :.………

      Celui d’un procès  d’intentions,…………

     Qui est plus  fréquent qu’on dit………

MALENTENDU

   .

   Un malentendu : quoi de plus commun,

    Je n’ai pas compris, j’ai mal interprété !

     Un dialogue est plein de  sous-entendus,

     Finissant par dériver en contre-vérités !

     La maladresse est, un faux pas  de côté,

       Qu’autre prend pour manque tendresse :

 .. J’ai oublié un rendez-vous, je confesse,

…. Bien que ce soit moi, qui l’aie sollicité !

…..  La malversation est  comme perversion,

…….Un pur comportement de manipulation.

…….Je lui ai tendu un piège, il a fonctionné,

……..C’est moi qui mène un jeu mensonger !

QUOI DE

……..Au début, j’y ai cru, à ses  malentendus,

………Par la suite, j’ai excusé ses maladresses,

………..Et, il  m’a paru  brouillon, un peu perdu,

…………Pressé de conclure, sans aucune caresse !

…………. À  la fin je l’ai confondu en malversation,

…………..Là, il aura eu beau me prétendre que non,

..…………Ce fut vite la fin de  notre mauvaise union,

……………Je ne pourrai plus le croire… pour de bon !

…………… .Un malentendu survient suite à maladresse.

…………….Était-ce acte volontaire,  était-ce par paresse

…………….Toujours est-il, pour se rattraper de justesse,

PLUS COMMUN 

……………..Vers l’autre de suite, à fond,  on s’empresse.

……………… Mais, malversation suite à une manipulation,

………………. Comment comprendre et comment pardonner

…………….….Ne fonctionnant que par calcul et par inimitié

…………………Elle est, elles sont, tout l’inverse de la passion.

………………….Un malentendu : quoi de plus commun, certes,

……………………Mais quand il se répète, il ne communique plus,

…………………….Il devient vrai obstacle, avec son plein d’inconnu

……………………… Lors ce n’est pas, simplement, plein non-entendu !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

663 4

.

Une tour penchée,

Bon ou, mauvais côté,

Telle  la Tour  de  Pise 

Ou un autre monument ?

.

La Tour de Pise serait-elle issue

De maladresse ou malversation :

En dépit de quoi, elle tient encore

Debout en monument de siècles !

 .

Symbolique 

 .

Considérée comme un chef-d’œuvre

De l’art roman toscan en marbre,

La  célébrité  vient, notamment,

D’inclinaison caractéristique

(Avec  un  angle  de 3° 59′),

Apparue très rapidement

Pendant  sa  construction,

Du fait qu’elle ait été édifiée

Sur une plaine très alluviale

Légende rapporte que Galilée

Laissa  tomber, simultanément

Du haut  de  cette  Tour de Pise,

Corps sphériques masses différentes,

Afin de montrer «à l’université réunie »

Que, dans une chute,  ces corps arrivent

Simultanément, et non  avec un retard

Entre eux proportionnel à leur masse,

Comme aurait présupposé, Aristote.

Modifié, source : Wikipédia

.

Descriptif

663 – Malentendu : quoi de plus commun ! 

  Alignement central   /   Titre absent    /  Thème  dialogue

Forme  oblique /     Rimes libres /   Fond approché de  forme

Symbole de forme : Tour de Pise / Symbole de fond :

.

Fond

 .

Évocation 

.

663 6

.

La Tour de Pise serait-elle issue

De maladresse ou de malversation :

Autres monuments ont autre problème

Lors chacun le sien, comme il lui convient !

 .

Symbolique 

.

Monument désigne

Une grande  sculpture 

Un ouvrage architectural

Permettant    de    rappeler

Événement ou une personne

Et delà vient sa signification

Première de  … « tombeau ».

Mais, par  analogie, ce terme

Qualifie depuis  tout objet  qui

Atteste l’existence  et la réalité

De quelque chose   et  qui  peut

Servir  de  témoignage  comme

Une   langue, ou  une  peinture.

Dans un sens commun, le terme

«Monument » désigne  plutôt  un

Édifice ou une structure ayant

Valeur historique et culturelle.

Wikipédia modifié : monument

 .

.

Corrélations

.

Liens fond/forme 

La Tour de Pise est connue

Pour pencher sans tomber :

Ce ne serait pas un fait exprès

C’est juste le sol qui aura bougé

Et on ne peut bien  le redresser !

Mais l’on a entrepris des travaux

Pour contrebalancer déséquilibre

C’est ni malentendu, malversation,

C’est peut-être juste une maladresse.

.

.

Malversations ou pas

.

Scénario

.

Vous avez persisté dans la mauvaise direction : votre faute.

Un malentendu avec Trump : vous faites erreur, certainement !

Un malentendu avec votre ordinateur : d’affichage ou programme ?

 .

Visuels et textuels  >>

662 – Je n’étais rien, devenu tout, à nouveau rien

Visuels et textuels  >>

.

Si l’on n’est pas

Rien pour l’aimé

L’on n’est  jamais

Tout         non plus

Ce serait juste une

Fausse impression

Mais,  qui compte,

Plus que la réalité.

Le tout serait bien

Bien        d’y croire

Bien  vivant, parce

Que  mort, terminé.

Amour,  destructeur,

Amour, constructeur,

Seront tour à tour ou

Bien  simultanément,

Mais, par  définition,

Il ne  cesse,  de nous

Tromper si ce n’est

De se tromper.

 .

Je n’étais rien, je suis devenu tout et à nouveau rien :

C’est un scénario bien connu de tant de rencontres :

Lors ce qui nous a fait du mal, nous a fait du bien,

Quand nous étions l’un dans l’autre, tout contre.

.

Je n’étais qu’image … sur laquelle  tu as projeté

Être qui te plaisait  et correspondait à tes désirs,

Puis tu es entré dans ma réalité entre tes soupirs,

Mon image comme miroir déformant s’est brisée.

.

À force de rechercher en l’autre, le parfait amour,

Ou de le projeter à partir de toi ou tes fantasmes,

Tu t’es laissé  à croire, qu’il suffisait d’orgasmes,

Pour que tes liens s’établissent pour… toujours.

 .

Si je n’étais rien, puis tout, et soudain plus rien,

Je me suis trompé sur toi, sur tout, tout le temps,

La faute à qui … à personne… à notre aveuglement

Qui fait que j’ai pris, pour acquis,  tes virtuels liens.

.

L’on s’aime, plus ou moins, en partie, et jamais tout,

Tout est toujours à refaire, et sans cesse à reproduire,

Une partie donnée, au départ, une autre à construire,

Amour est une histoire de croire en histoires de fous.

.

De ses rencontres, de ses essais, ses échecs, erreurs,

On bâtit les bases d’un futur malheur ou bonheur,

Il n’est pire illusion que de se dire qu’on a trouvé,

L’amour par définition, ne cesse de nous tromper.

 .

S’être trompé est une chose, une autre, être certain,

Troisième : avouer à l’autre ; une dernière : le larguer,

Avec un message court, et sans appel : réponse acceptée,

Comme en s’adressant à une ombre perdue dans le lointain.

.

.

Extensions

.

Combien de personnes, pourtant montées sur leur piédestal,

En ont été descendus, de leur vivant,  sinon  après leur décès ?

À un moment, elles sont servies de modèles, guides, prophètes,

Et puis, les temps changeants et les opinions en faisant autant,

Elles ont été reniées, démolies, exclues de la vue, de l’histoire !

Il en est de même en amour, au sujet des célébrités, adorées,

Avant d’être ignorées, ou pires, vilipendées, tels des chiens.

Et il en est de même quand on a été tout, pour quelqu’un,

Et que soudain on devient rien, pas même un souvenir.

 . 

Cela n’est pas vrai qu’on est tout,  ni qu’on est rien,

On demeure, toujours, quelque chose entre les deux,

On bouge comme curseur, entre bonheur et malheur,

Parfois à cause des autres, mais parfois de soi-même.

.

Cela veut dire, en somme, qu’on se sur ou sous-estime.

Quant à savoir pourquoi, et sur quels critères objectifs

Il faudrait que j’en parle à mon docteur  ou à mon psy,

Qui me diraient : vous de juger là où vous vous situez !

.

.

662 – Calligramme 

.

Si l’on n’est pas

Rien pour l’aimé

L’on n’est  jamais

Tout         non plus

Ce serait juste une

Fausse impression

Mais,  qui compte,

Plus que la réalité.

Le tout serait bien

Bien        d’y croire

Bien  vivant, parce

Que  mort, terminé.

Amour,  destructeur,

Amour, constructeur,

Seront tour à tour ou

Bien  simultanément,

Mais, par  définition,

Il ne  cesse,  de nous

Tromper si ce n’est

De se tromper.

.

J E  N’ÉTAIS  RIEN,

Je n’étais rien, je suis devenu tout et à nouveau rien :

C’est un scénario bien connu de tant de rencontres :

Lors ce qui nous a fait du mal, nous a fait du bien,

Quand nous étions l’un dans l’autre, tout contre.

.

Je n’étais qu’image … sur laquelle  tu as projeté

Être qui te plaisait  et correspondait à tes désirs,

Puis tu es entré dans ma réalité entre tes soupirs,

Mon image comme miroir déformant s’est brisée.

.

À force de rechercher en l’autre, le parfait amour,

Ou de le projeter à partir de toi ou tes fantasmes,

Tu t’es laissé  à croire, qu’il suffisait d’orgasmes,

Pour que tes liens s’établissent pour… toujours.

DEVENU    TOUT,

Si je n’étais rien, puis tout, et soudain plus rien,

Je me suis trompé sur toi, sur tout, tout le temps,

La faute à qui … à personne… à notre aveuglement

Qui fait que j’ai pris, pour acquis,  tes virtuels liens.

.

L’on s’aime, plus ou moins, en partie, et jamais tout,

Tout est toujours à refaire, et sans cesse à reproduire,

Une partie donnée, au départ, une autre à construire,

Amour est une histoire de croire en histoires de fous.

.

De ses rencontres, de ses essais, ses échecs, erreurs,

On bâtit les bases d’un futur malheur ou bonheur,

Il n’est pire illusion que de se dire qu’on a trouvé,

L’amour par définition, ne cesse de nous tromper.

À   NOUVEAU   RIEN 

S’être trompé est une chose, une autre, être certain,

Troisième : avouer à l’autre ; une dernière : le larguer,

Avec un message court, et sans appel : réponse acceptée,

Comme en s’adressant à une ombre perdue dans le lointain.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

662 4

.

Un piédestal

Avec  célèbre statue

D’un empereur romain

Qui va être déboulonné !

 .

Symbolique

 

Un piédestal est

Un  support,  isolé

Qui sert à recevoir

Colonne ou statue,

Un buste  et  voire

Grand objet d’art

Voire  d’ornement

Vase, candélabre,

Stèle, ou fontaine.

Lors une personne

Idéalise quelqu’un,

De façon  exagérée,

On utilise l’expression

«Mettre sur un piédestal».

Et,  à l’inverse, « descendre

Quelqu’un  de  son  piédestal »

Est être déçu en regard de l’image

Positive qu’on avait de cette personne.

Modifié, source : Wikipédia

 

Descriptif

 

662 – Étais rien, devenu tout, à nouveau rien 

  Alignement central  /   Titre intercalé    /  Thème  amour

Forme  anthropo / Rimes égales / Fond approché de  forme

Symbole de forme : piédestal / Symbole de fond : déboulonné

 .

.

Fond

Évocation

 

Manque l’illustration ici 

De rien que j’étais avant je me retrouve

Sur très un haut piédestal :

Lors bien qu’étant haut, je me sens

Déjà prêt à être déboulonné.

.

Symbolique 

 .

« Le déboulonnage de statues,

C’est de la violence symbolique »,

Nous  explique Françoise Vergès,

Même pas de la violence passée »,

Mais guidée par des injustices

Ou discriminations ressenties

Lors au-delà de l’existence

De  certains    monuments,

Ce qui est critiqué dans ces

Actions de déboulonnages,

C’est la prépondérance d’une partie

De l’histoire, par rapport à une autre.

« Nous ne pouvons pas nous sentir français

Dans  un pays  qui  célèbre  l’esclavagisme,

Ce n’est pas possible » dit Louis-Georges Tin.

bfmtv.com/societe/antiracisme-statues

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Rien ne serait pas être considéré

Comme étant à terre, au ras du sol

Mais, carrément, plus bas que terre

Lors tout est être mis sur un piédestal

Et couvert de vertus voire de louanges,

Jusqu’à faire sa représentation stratifiée

Des deux côtés, sûr, y a de l’exagération !

On est souvent quelque chose entre les deux

Ni totalement intelligent, courageux… idéal,

Ni totalement idiot, asocial, peureux, animal.

 .

.

J’étais, je ne suis plus, serai ?

.

Scénario

 .

Rien et tout ne s’opposeraient pas dans la même personne.

Il faut souvent s’apprêter à n’être plus rien tout, d’un coup !

Tout est possible quand on a été tout qu’on est redevenu rien.

 .  

Visuels et textuels  >>

645 – Personne ne m’aime : si, moi, je t’adore.

Visuels et textuels  >>

.

Personne ne m’aime !

Mais, si, moi, je t’adore !

 .

Dis le moi, dis le moi plus fort,

Cela assurera un peu de réconfort.

Tu dis cela que pour me faire plaisir :

Je ne crois pas, je ne suis pas ton désir !

Tu as tenté de m’aimer, je ne t’en veux pas,

Je crois que c’est moi qui ne m’aime pas !

 .

-Personne ne m’aime !

-Si… moi, je t’adore !

 .

-C’est vrai, j’oubliais !

-Je ne suis pas ton fort.

 .

-C’est bien…le problème.

-Pour toi, ne suis personne.

 .

-Attends donc qu’on te sonne.

-Vous êtes pareils, les mêmes !

 .

-Y a bien quelqu’une qui m’aime !

-Tu ne le sais pas mais elle, le sait.

 .

-Comment le pourrait-elle : dis-moi !

-Lors elle te verra, elle te reconnaitra.

 .

-Dommage que ce ne soit réciproque !

-Toi alors, ta vie n’est pas un roman.

 .

-Je t’en prie, merci du compliment.

-Sinon vieux garçon, tu resteras.

 .

-J’ai tout tenté, j’ai tout raté.

-Comment tu le prends !

 .

-En drame, forcément.

-Tu y perds ton âme !

 .

 -Je renonce, femme.

.

.

Extension

 .

À force de ne pas être aimé, passionnément ;

À force de ne pas être capable d’aimer simplement,

Les choses se compliquent et puis se nivellent par le bas,

Au final, incapable d’aimer, incapable de se faire aimer :

Est-ce un trouble de la personnalité, refus de s’engager

Et ne plus rien maitriser, passage à vide, attendant

De trouver celui, ou celle, qui va tout changer ?

Il me faut croire que d’être aimé ne suffit pas

Bien que l’autre l’ait avoué, à maintes reprises,

Le doute persiste s’il est profondément ancré en soi.

À la fin, c’est l’autre qui le rejette, pensant sa chance

Est ailleurs et voilà qui confirme ses  prédictions

Alors qu’il s’agit d’auto-proclamation réalisée.

Vous me direz qu’il faut se tordre l’esprit

Pour en arriver à de telles extrémités :

Il suffit de laisser faire la vie, de ne

Pas la condamner l’amour d’avance

En donnant à l’autre toutes ses chances,

L’erreur, permet d’apprendre et se corriger.

Il n’y a que ceux qui n’avouent pas leur erreur,

N’assume pas leur part de responsabilité qui la

Commette à l’avenir : mécanisme de répétition.

Ou alors on jette l’éponge, on décide de garder

Sa liberté, de rester « vieux garçon »,

D’errer …   d’un amour …  à l’autre

En attendant, toujours, le  suivant.

Y perdre son corps n’est pas grave,

Y perdre son âme, beaucoup plus !

.

On se croit, on se  dit, on se plaint d’être un mal aimé

Lors, souvent, telle analyse est empreinte de fausseté,

En plus du besoin de confiance  et de reconnaissance

On voudrait être le chouchou de nos connaissances :

Seul fait de poser la question est signe de malaise !

.

Tout le monde, ou presque, finit par rencontrer

Quelqu’un, quelqu’une, qui l’accepte tel qu’il est

Et parfois même à tel point de, très fort, l’aimer

Sauf à être trop laid ou bien ou en outre… niais.

.

Tout le monde, ou presque, connaîtrait  l’histoire

De celui qu’on considère toujours comme copain.

Lors à chaque fois qu’il veut s’aventurer plus loin,

Il se fait remettre à sa place, t’es malade ou quoi.

.

Tout le monde, ou presque, se souvient de celui-là

Qui est demeuré amoureux de vous, sans l’avouer,

Et resté trop longtemps secret que vous  vous êtes

Marié et l’avez su après : romantique, mais trop !

.

.

Épilogue

.

D’ailleurs, personne ne m’aime,

Même pas vous … même pas toi :

Que de fois aura-t-on entendu cela

Bien que ça ne fasse pas problème.

***

Être aimé et perception : disjoint,

Y compris pour parents, conjoint,

Serait le signe d’une  non-pareille,

Qui pointe son nez, ferme l’oreille.

***

C’est comme… un appel au secours,

On crie sa vie… en danger, ses jours,

On se pourrit… comme champignon,

On s’éparpille… comme  un papillon !

***

Question d’aimer, serait mal formulée,

C’est ni oui ni non, comment m’aimer,

Je voudrais qu’on m’aime … pour moi,

Et non pour ce que je fais, ou je reçois.

***

Au final, quand on ne s’aime soi-même,

On ne peut aimer, être aimé des autres !

***

Personne ne m’aime  et  surtout pas moi :

Peut-être  faudrait-il   commencer  par  là.

***

Travailler avec un autre sur l’estime de soi :

Si je m’apprécie, les autres, davantage aussi.

.

.

645 – Calligramme

 .

PERSONNE

Personne ne m’aime !

Mais, si, moi, je t’adore !

NE  M’AIME : 

Dis le moi,  dis le moi   plus fort,

Cela assurera  un peu de    réconfort.

MAIS   SI, MOI,

Tu dis cela    que pour me     faire plaisir :

Je ne crois    pas, je ne suis pas     ton désir !

JE   T’ADORE

Tu as tenté      de m’aimer, je ne t’en    veux pas,

Je crois que          c’est moi qui ne       m’aime pas !

 .

-Personne ne m’aime !

-Si… moi, je t’adore !

 .

-C’est vrai, j’oubliais !

-Je ne suis pas ton fort.

 .

-C’est bien…le problème.

-Pour toi, ne suis personne.

 .

-Attends donc qu’on te sonne.

-Vous êtes pareils, les mêmes !

 .

  -Y a bien quelqu’une qui m’aime !

-Tu ne le sais pas mais elle, le sait.

 .

  -Comment le pourrait-elle : dis-moi !

    -Lors elle te verra, elle te reconnaitra.

 .

    -Dommage que ce ne soit réciproque !

     -Toi alors, ta vie n’est pas un roman.

 .

      -Je t’en prie, merci du compliment.

      -Sinon vieux garçon, tu resteras.

 .

     -J’ai tout tenté, j’ai tout raté.

   -Comment tu le prends !

 .

      -En drame, forcément.

           -Tu y perds ton âme !

 .

               -Je renonce, femme.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

645 4

.

Un bilboquet triangle,

Ou  une lampe de poche,

Ou alors un champignon

Si ce n’est pas un papillon !

.

Autant champignon que papillon

ne convient en amour non réciproque

même si papillon se pose sur champignon

de ce fait, la forme se distingue bien du fond.

.

Comme l’amour, les champignons

Poussent en deux,  voire  trois  jours

Mais on ne les verrait pas toujours,

Même en les cherchant sous le nez.

 .

 Symbolique

 .

Champignons sont des plantes

Qui, sous une apparence identique,

Peuvent être comestibles, vénéneuses.

Ils symbolisent en priorité, le soupçon.

.

En Asie, et  en Chine, il reste  le symbole

De la longévité  autant que de la fertilité.

.

D’ailleurs,  dans  la  mythologie,  il figure

Parmi les attributs  du dieu  de longévité.

Cette association tient sans doute au fait

Que, séché, il se conservera longtemps.

1001symboles.net/symbole/sens-de-champignon

.

Descriptif

 .

645 – Personne ne m’aime : si, moi, je t’adore

Alignement central  /  Titre absent  / Thème  dialogue

Forme courbe  /   Rimes libres  /   Fond éloigné de forme

Symbole de forme : champignon / Symbole de fond : papillon

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

645 6

.

Comme champignons, les papillons

Éclosent en deux, ou voire trois jours,

Mais  on ne les  verrait pas  toujours,

Même en les cherchant, sous le nez.

.

Symbolique 

.

Les rêves d’être submergés

Par une émotion amoureuse,

D’être  agité  et  de  ressentir

Des papillons dans le ventre.

.

D’être dans un état d’attendre

Avec impatience quelque chose

Sont tous des sentiments complexes

Et  beaux  qui  pourraient  être associés

Au concept de tomber vraiment amoureux.

.

Si ces sentiments  prévalent  dans votre rêve,

Mais que rien ne se passe jamais, ce qui signifie

Que personne ne sort du lot, qu’il n’y a personne

Ou une idée de quelqu’un en laquelle vous pouvez

Canaliser tous ces sentiments, c’est  que vous

N’êtes pas prêt pour un nouvel amour.

autourdelafrance.com/reves-de-tomber

-amoureux-signification-et-symbolisme

 .

.

 Corrélations

Fond/forme 

Papillonner est comme aller aux champignons,

on pose la main de ci, delà, sur l’un puis l’autre,

mais personne ne vous la prend, ne vous retient,

et pourtant vous êtes très séduit par ses couleurs

sans compter ses formes, son goût et son odeur,

or le champignon n’en a cure de vous, étranger

tant il n’est ni de sa famille ni de votre espèce.

 .

.

Ces mots qu’on adore

.

Scénario

 .

Personne ne m’aime, je ne vois venir, ni de près ni de loin,

j’en suis réduite à rester vivre seule, et j’en suis bien chagrin,

tandis qu’elle, s’affiche, moins belle, amoureuse, mais entourée.

 .

Visuels et textuels  >>

1017 – Qui n’a pas connu de traversée du désert

Visuels et textuels  >>

.

Une traversée du désert

Fera penser à une épreuve

Où l’on était seul abandonné

Sans savoir si un jour terminée

Lors certaines seront provoquées,

Par cause, par événement extérieur,

D’autres seront volontaires, décidées,

Premier semble exil, et second retraite.

Certains s’en sortent vainqueurs, aguerris,

D’autres, abimés  pour le restant de leur vie.

En  tous cas, un rendez-vous  avec  soi-même,

Où l’on se déterminera sur sa valeur suprême.

.

Qui n’a connu

De traversée

Du   désert,

En solitaire,

Au sens figuré,

Petite au grande

Courte ou longue,

Parfois  renouvelée.

Mais à quoi  cela sert,

Sinon … à se retrouver,

Avec soi-même, ses idées,

Ses projets, qui capotent,

Ses amis qui s’en vont

Et parfois sa femme

Voire son emploi :

La totale quoi !

Bien se recentrer

Après s’être dispersé

Pour revenir à l’essentiel,

Ce qui compte le plus pour soi

Après s’être fait bien coupé les ailes :

Faut dire que c’est loin d’être chose aisée.

.

Traversée est rupture

Energie provenant de soi

Pour décisions qui feront lois

Avant de se remettre au combat,

Entrainant les autres en son sillage

Jusqu’aux limites de leur partage,

S’agissant étude, emploi, amour

Ou d’art, même de politique,

Voire, tout  cela, à  la fois !

Cela  peut être  un objectif

De création ou production

Ou une affaire de relations

Tant vrai, qu’en  définitive,

Notre vie se résume à cela :

Traiter de ce qui ne va…pas.

Étayer vos valeurs profondes.

Émonder vos…accaparements.

.

.

Extensions

 .

Le désert, où il n’y a rien

Ou presque est l’un des lieux

Qui excitera le plus l’imaginaire,

Chez ceux qui n’ont pas de pratiques

Désert  froid, désert aride, désert chaud

Sa valeur symbolique est telle qu’elle s’est

Déclinée en nombre de domaines  qui n’ont

Rien à voir avec lui  tels que désert des idées,

Désert des sentiments,   désert des ressources

Humaines, désert des espoirs de changement

Pour eux, conduisant des électeurs sceptiques

À l’absentéisme, le traverser n’est pas y vivre,

Y compris dans ses oasis : le traverser seul,

En groupe, à pied, ou  en chameau, avec,

Sans  vivres, de jour, ou  de nuit, n’ont

Pas grand-chose  à voir  et les récits

Les plus poignants sont ceux qui

Ne sont pas  préparés, jetés là

Par accident d’avion, sans

Savoir où ils sont vers

Où ils doivent aller.

.

Une traversée du désert est toujours un défi et une épreuve

Qu’elle soit projetée, réalisée, vécue, au sens  propre et figuré.

Pour avoir connu les deux, dans ma vie, je peux en témoigner,

Mais je ne suis pas le seul et je suis prêt, avec tous, à partager.

Si  on en sort  vivant, on en sort grandi, par le sable, raffermi,

En ses projets, en ses actions, ses relations, ses coopérations

Tant le désert vous met à nu, force à essentiel en sa survie.

.

Traversée du désert correspondrait, pour moi,

Aux périodes de vie où j’ai connu des difficultés,

Qui m’auront procuré l’impression d’un abandon,

Le plus souvent, d’ordre relationnel, voire affectif.

.

Un grand moment de solitude mais sans isolement,

Sorte d’incompréhension de ce que j’étais, faisais :

Comme si j’étais en marge, original, trop différent

Attendre réussite pour être reconnu, il me fallait.

.

C’est ce que j’ai le sentiment de vivre à l’instant

Tant chaque moment où j’écris,  m’en éloigne

Et m’en rapproche de même bon an mal an,

Lors, c’est avec humour que je me soigne.

.

.

Épilogue

.

Traversée du désert : sens propre, figuré ?

Le second est plus fréquent que le premier,

Voilà bel exemple de métaphore, analogie :

Il n’y a rien autour de soi évoquant une vie.

***

C’est différent de se retirer, volontairement,

Dans un endroit secret, caché…  d’un désert

Qu’être contraint de le traverser totalement,

Sachant qu’on s’en sortira vivant, on espère.

***

Le désert au sens propre est multiple et varié,

De sable, d’eau, de glace, de verdure,  marais,

Tout comme au sens figuré, voire sans raison,

Sans voir personne, sans voir avenir, passion.

***

Pour certains, c’est manque de foi, de lumière

Sens de leur vie leur échappe : puits sans fond,

Tout leur semble égal,  leur vie n’a de de raison,

Autre que  de naitre  puis de mourir : cimetière.

***

Une bonne traversée du désert  parfois vous sert

À faire le point, à prendre décisions, bifurcation,

Si  elle dure longtemps, faite à moitié, rémission,

Elle n’ouvre aucune porte vers une nouvelle ère !

.

.

1017 – Calligramme

.

QUI N’A CONNU

Une    L  traversée L  du désert

Fera   A  penser à     A    l’épreuve

Où l’   *  on était seul   *   abandonné

Sans    T  savoir si un jour   T     terminée

Lors      R   certaines sont pro    R      voquées,

Par cau   A       se,   par événement    A      extérieur,

Aut           V        res sont volontaires,      V      décidées,

Premier    E         semble exil  et second         E        retraite.

Certains    R         s’en sortent vainqueurs,         R      aguerris,

Autres,        S          abimés pour le restant de            S        leur vie.

En  tous       É           cas, un rendez-vous  avec  soi         É         -même,

Où l’on        E            se déterminera sur sa valeur su           E        prême.

DU  DÉSERT

Qui n’a connu

De traversée

Du   désert,

En solitaire,

Au sens figuré,

Petite au grande

Courte ou longue,

Parfois  renouvelée.

Mais à quoi  cela sert,

Sinon … à se retrouver,

Avec soi-même, ses idées,

Ses projets, qui capotent,

Ses amis qui s’en vont

Et parfois sa femme

Voire son emploi :

La totale quoi !

Bien se recentrer

Après s’être dispersé

Pour revenir à l’essentiel,

Ce qui compte le plus pour soi

Après s’être fait bien coupé les ailes :

Faut dire que c’est loin d’être chose aisée.

*************************

*************************

Traversée est rupture

Énergie provenant de soi

Pour décisions qui feront lois

Avant de se remettre au combat,

Entrainant les autres en son sillage

Jusqu’aux limites de leur partage,

S’agissant étude, emploi, amour

Ou d’art, même de politique,

Voire, tout  cela, à  la fois !

Cela  peut être  un objectif

De création ou production

Ou une affaire de relations

Tant vrai, qu’en  définitive,

Notre vie se résume à cela :

Traiter de ce qui ne va…pas.

Étayer vos valeurs profondes.

Émonder vos…accaparements.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

1017 4

.

Une petite lampe de chevet

qui, allumée,  éclaire très peu

et posée sur une sorte de support 

qui est la clé de sortie d’un désert.

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Généralement  sans lumière :

Se fait sa traversée du désert

Je veux   dire, pour  se  guider,

Pour retrouver une vraie issue.

.

Symbolique 

 .

Frontières sont indécises

Entre lumière  symbole

Et   lumière  métaphore.

Mais  la lumière est mise

En relation avec l’obscurité.

.

La lumière succède aux ténèbres.

Si la lumière solaire meurt chaque soir,

Elle renaît chaque matin, assimilant  le destin

De l’homme à sa pérennité et sa puissance.

.

Psychologues et analystes ont observé

Qu’à l’ascension sont liées images

Lumineuses, accompagnées

De sentiment d’euphorie,

Tandis qu’à la descente,

Images   plus   sombres,

Et sentiments de crainte.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1017 6

.

Généralement  sans lumière :

Se fait sa traversée du désert

Je veux   dire, pour  se  guider,

Pour retrouver une vraie issue.

 .

Symbolique 

 .

Indifférenciation

Originelle ou bien

Encore  l’étendue

Superficielle sous

Laquelle  doit être

Cherchée  la réalité.

.

Symbolisme de la bible,

Autant terre aride, désolée,

Et  sans  habitants, le désert

Signifie, pour l’homme, le  monde

Éloigné de Dieu,  repère  des, démons,

Le lieu du châtiment d’Israël et de la tentation.

.

Traverser désert sera s’en remettre à la grâce de Dieu.

C’est pourquoi les moines du christianisme se retirent au désert

Ermites pour y affronter leur nature et celle du monde à l’aide de dieu.

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Toutes traversées d’un désert,

 Que ce soit au propre, figuré

Nous mettra dans l’ombre

Et si ce n’est  l’obscurité,

Du milieu  et la société,

Et nous met en lumière

Intérieur de nous-même

Pour faire tri, sauvegarder

Valeurs et projets essentielles

Qui méritent intérêt à nos yeux :

On revient gonflé à bloc ou déprimé.

 .

.

Un désert blanc, à perte de vue.

.

Scénario

.

Au début, l’on ne prendrait pas en compte la dimension de l’épreuve,

quand on est dedans,  seul,  la traversée est des plus rudes qui soit,

à plusieurs, bien accompagné, soutenu, on en voit mieux le bout !

 .

s et textuels  >>

1000 – Ne pas être isolé, se mettre en marge

Visuels et textuels >>

.

Être isolé, en marge

En retrait de  la société,

L’on pourrait en être tenté,

Tant   respecter  les  normes,

Les règles   et les conventions,

Et parfois des  contradictions

Demande    effort    énorme,

Mais, si sortir  est  facile,

Réintégrer : difficile

Statut marginalité

À la peau est collé.

.

Pour ne pas être isolé

Ne faut jamais mettre

En marge de sa société,

Mais qui peut se permettre,

Hormis  artistes  ou retraités.

.

Pour ne pas être  ca-ta-lo-gué,

Il ne faut jamais se faire piéger

En  déclarant sa  vraie identité

Et, qui est prêt à tout fausser,

Son sang, le sol où il est né.

.

Nos lois seront   nos  normes

Il ne faut jamais   les braver,

Car elles rendent uniformes

Ce qui n’est,   qu’en réalité,

Variations  de nos formes.

.

Se placer  en marginalité,

Serait quitte r son confort

Qui est dit vous manquer.

Code du nombre, plus fort,

Est le seul, bon, à pratique !

.

Entre les deux vous n’aurez

Pas les avantages du premier,

Ni la reconnaissance du dernier

Lors c’est certain,  vous ne saurez

Sur  lequel, des deux pieds,  danser.

.

Dans la norme  jeune va entrer

Pour ne  pas  être laissé  de  côté,

Lors adulte il veut déjà s’en sortir.

Impossible les pieds  et les mains liés

Qu’il est aux enfants  maison et métier.

.

Extensions

.

Se mettre en marge

N’est pas sortir de la société,

Comment le pourrait-on, sauf à

Se réfugier dans une forêt profonde

Et vivre en ermite, sans aucun contact,

C’est ne plus respecter les codes, autorités,

Ne plus reconnaitre les gens qui réussissent

Économiquement comme des références.

Ces deux mondes existent en parallèle

Mais demeurent soudés l’un à l’autre

Comme les faces d’une pièce de monnaie ?

Vous, normal, vivrez sur le côté «pile »,

Mais le marginal, sur le côté «face ».

Certains choisissent d’être marginaux,

D’autres n’ont pas le choix, n’ont pas réagi,

À temps, aux signaux précurseurs, transmis.

S’isoler est premier pas, forcé que l’on est

De faire les questions et les réponses,

S’endetter est le second comme

Fuite en avant en sachant

Qu’on ne pourra rembourser,

Refuser d’écouter et d’appliquer

Bien des conseils en constituent le

Troisième et le dernier avant d’être

Coupé de sa famille et de ses amis.

L’espoir d’un retour se fait mince

Et la pente de la désocialisation

De plus en plus raide et fatale.

.

La solitude  prolongée, totale, peut devenir une mauvaise conseillère

Tant la perte de conscience de réalité environnante, réalité tout court

Peut avoir des effets néfastes et délétères sur tous cerveaux déprimés.

Se mettre en marge n’est pas forcément se mettre en vraie marginalité

Il y a des degrés dans la désocialisation et ne tenant parfois qu’à un fil

Une main tendue, une réelle opportunité, oreille attentive, un  conseil,

Peut faire renoncer, bifurquer personne prêter à chavirer, se suicider.

.

Devenir, être, demeurer en marge de la société,

On imagine des Sans Domicile Fixe,

Voire des oisifs  ou fainéants, jusqu’aux drogués

Alors qu’on y met aussi des artistes !

.

Écrivain, par exemple, se met, momentanément,

En marge, s’isole pour écrire roman

Un voyageur solitaire, qui fait le Tour du monde,

Ils ne sont pas isolés, juste décalés.

.

La marge serait là où l’on mettra les inclassables

Ceux qui n’entrent pas dans le rang

L’on a bien une période où on se cherche un peu

Pour autant, on ne se voit en marge.

.

.

1000 – Calligramme

.

Être isolé, en marge

En retrait de  la société,

L’on pourrait en être tenté,

Tant   respecter  les  normes,

Les règles   et les conventions,

Et parfois des  contradictions

Demande    effort    énorme.

Mais, si sortir  est  facile,

Réintégrer : difficile

Statut marginalité

À la peau est collé.

.

Pour ne pas être  N  *  É  isolé

Ne faut jamais   E                 L mettre

En marge de sa  *                      O  société,

Mais qui peut se  P                         S  permettre,

Hormis  artistes  A                          I  ou retraités.

Pour ne pas être  S                         *  ca-ta-lo-gué,

Il ne faut jamais  *                     R se faire piéger

En déclarant sa  R               E vraie identité

Et, qui est prêt à E     T tout fausser,

Son sang, le sol   S   où il est né.

.

Nos lois seront   nos  normes

Il ne faut jamais   les braver,

Car elles rendent uniformes

Ce qui n’est,   qu’en réalité,

Variations  de nos formes.

Se placer  en marginalité,

Serait quitte r son confort

Qui est dit vous manquer.

Code du nombre, plus fort,

Est le seul, bon, à pratique !

.

Entre les deux  *   vous n’aurez

Pas les avanta  S    E  ges, premier,

Ni la reconnais E      N  sance, dernier

Et c’est certain   *         *   vous ne saurez

Sur  lequel  des  M            M  pieds,  danser.

Dans  la  norme   E                 A   jeune va entrer

Pour ne  pas  être  T                    R    laissé  de  côté,

Lors adulte il veut   T                        G    déjà s’en sortir.

Impossible les pieds  R                           E    et les mains liés

 Qu’il est aux enfants  E                               !  maison et métier.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1000 4

.

Silhouette

D’une  femme

Ou d’un homme :

En transgression 

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Une silhouette représente une forme

ici, celle d’’une femme, probablement,

qui tient à marquer quel qu’originalité,

tant et si bien sue forme évoque le fond.

.

Des filles, garçons, feront tout pour

Se distinguer, transgression :

Mais, de là, à mise en marge,

C’est silhouette danger.

  .

Symbolique

 .

Dans l’ordre anthropologique

Symbolique, la transgression

Aura  le  sens   d’une  progression

Ou d’une régression selon le statut

Reconnu au monde  qui est garanti

Par le respect  de  la  règle  bafouée.

.

Ainsi les transgressions de l’interdit

Portant sur le  meurtre  ou de celui

De l’inceste paraissent-elles faire

Régresser en deçà de l’humain

.

Mais beaucoup de formes

De progrès  scientifiques

Impliquent transgresser

Des interdits religieux.

philophil.com/dissertation/mal/transgression_et_mal

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1000 6

.

Des filles, garçons, feront tout pour

Se distinguer, en transgression :

Mais, de là, à mise en marge,

C’est silhouette danger.

 .

Symbolique 

 .

Vous avez déjà remarqué

Qu’au bord de certaines routes,

Dans le Doubs, des silhouettes

Noires avec un âge et une date

Y sont installées en symboles

D’accidents mortels  qui se

Sont produits  à l’endroit

Où elles sont disposées !

Mais le Conseil général

A décidé de les enlever

Au  bout  de  deux  ans

Après la date des accidents.

Source : macommune.info/danger-

sur-la-route-les-silhouettes

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Original, marginal, asocial

Si ce n’est artiste, voire autiste,

Vraie  floraison  de qualificatifs,

Vous décerne statut  d’anormal,

Alors même qu’il ne s’agit que

D’être introverti ou disert !

Cela dit, ne plus parler,

Dépendre de charité

Rend, de fait, isolé,

Aux yeux de tous.

 .

.

En marge, artiste ou drogué

.

Scénario

.

Être marginal ne veut pas dire être en marge mais le contraire, oui.

Minimum requis pour marginalité est lit chaud à pouvoir dormir.

On peut se mettre en marge de société et y compris de soi-même.

 .

Visuels et textuels >>

537 – C’est vrai que dans l’immensité du désert

Visuels et textuels  >> 

.

Le désert est peuplé des songes

Qui remplissent un vide, perceptuel,

Qui, dans notre monotonie, existentielle,

Notre vie, en manque de sens, nous plonge !

.

Le désert est comme une traversée dans le noir

D’un monde rempli de notre désarroi, désespoir,

Submergé que l’on est, par trop de sollicitations

Nous empêchant vivre à fond, notre passion.

.

Faire le vide ne sera pas quitter son monde,

Le purger  de  tout  ce qui  l’encombre,

Y  compris  sur le plan  relationnel,

Pour rester seul avec soi-même.

.

Ce peut être  une chambre,

Un sommet ou un océan

Voire, un monument,

Tant lieu important

Moins que temps,

Le  plus  souvent.

.

Il est vrai qu’en immensité, vrai désert,

D’une haute montagne d’une vaste mer,

L’on est tenté de voir, sinon  de croire,

Qu’on est seul ,en ce monde, vers soir.

.

Mais, la solitude  n’est  pas  l’isolement,

Où l’autre vous manquerait, salement :

D’être seul, tout seul, et avec soi-même,

Voilà qui constituera un vrai  problème.

.

Se sentir seul au monde en sa tête,

Perdre le sens d’autre et de la fête,

Est perdre confiance en soi-même,

Croire que personne ne vous aime.

.

Monde est en nous,  socialement ;

Monde est en nous, affectivement ;

Monde est en nous, charnellement ;

Monde est en nous, matériellement ;

Monde est en nous,  spirituellement !

.

Supprimer toutes les choses,  cerveau,

Est se rapprocher du vide, niveau zéro,

Zéro de cette représentation du monde

Où nous baignons, et qui nous entoure,

.

Zéro de notre présence et à la ronde,

Calfeutré, prisonnier, dans sa tour :

On ne nait, jamais, seul au monde :

On meurt entouré de tout un monde

Mais même reclus, perdu, abandonné,

Penser à quelqu’un nous force à exister.

.

.

Extensions

.

Le désert de l’environnement,

Le désert de nos  fréquentations,

Le désert de ses pensées et actions :

Trois formes qui n’auront rien

À voir les uns avec les autres

Et qui pourtant évoquent

Tous, la même chose,

À savoir : le vide !

Au désert de l’environnement,

S’ajoute l’immensité à perte de vue,

Le même sable, la même eau, la même terre

Et pas âme qui vive, ni d’animaux, végétations :

Une oasis en plein désert est paradis en enfer !

Combien de livres a-t-on écrit sur lui :

À croire que quand il n’y a plus rien,

L’essentiel vous saute aux yeux !

.

Rien autour, rien à l’horizon, que du sable, comme mer avec vagues :

Que l’on soit à pied, à dos de chameau, en voiture,

Ne change pas cette impression d’immensité à perte de vue, sans vie,

Sans repère pour se diriger, garder une direction.

Dans de telles conditions, la moindre trace constituera un événement

Quelqu’un est passé par là, a suivi son chemin vers

A moins qu’il n’est tourné en rond comme les deux Dupond de Tintin,

Et qu’il prenne un mirage d’un oasis pour un vrai !

.

La traversée d’un désert peut se faire physiquement,

Ou bien moralement, mentalement, psychiquement.

.

Cela se traduirait par un grand moment de solitude,

Personne ne vous croit, pire,  personne ne vous voit,

.

Plus de carte, plus de boussole, de direction à suivre,

C’est à vous seul d’en décider : conséquence du choix.

.

Il n’y a plus rien à l’horizon, du moins dans l’immédiat

On parle désert de sable, ça peut être de mer, montagne

.

Il y aurait le désert des réseaux, plus de communication

C’est comme si vous étiez abandonné, pire, comme mort.

.

.

537 – Calligramme

.

Le désert est peuplé des songes

Qui remplissent un vide, perceptuel,

Qui, dans notre mono  tonie, existentielle,

Notre vie, en manque     de sens, nous plonge !

Le désert est comme    une traversée dans le noir

D’un monde rempli de    notre désarroi, désespoir,

Submergé que l’on est,    par trop de sollicitations

Nous empêchant vivre       à fond, notre passion.

Faire le vide ne sera pas     quitter son monde,

Le purger  de  tout  ce      qui  l’encombre,

Y compris sur le plan         relationnel,

Pour rester seul avec    soi-même.

Ce peut être  une     chambre,

Un sommet ou     un océan

Voire, un mo    nument,

Tant lieu,  important

Moins que temps,

Le plus souvent.

.

**********************************************

**********************************************

 .

Il est vrai qu’en l’immensité E  d’un vrai désert,

D’une haute montagne,        N  d’une vaste mer,

L’on est tenté de voir             *    sinon de croire,

 Qu’on est seul en ce                L     monde au soir.

Mais, la solitude n’est  pas      ‘          l’isolement,

Où l’autre vous manquera       I            salement.

D’être seul, tout seul, avec      M          soi-même

Voilà qui constituera vrai      M          problème.

Se sentir seul au monde         E           en sa tête,

Perdre le sens d’autre           N         et de la fête,

Est perdre confiance          S          en soi-même,

Croire que personne         I            ne vous aime.

Monde est en nous          T               socialement.

Monde est en nous       É               affectivement.

Monde est en nous      *               charnellement.

Monde est en nous      D             matériellement.

Monde est en nous       ‘              spirituellement.

Supprimer toutes les    U          choses,  cerveau,

Est se rapprocher du      N        vide niveau zéro,

Zéro de cette représen      *      tation du monde

Où nous baignons, qui       D         nous entoure,

Zéro de notre présence      É           et à la ronde,

Calfeutré, prisonnier        S             dans sa tour.

On ne nait jamais           E           seul au monde,

On meurt entouré         R        de tout un monde

Mais même reclus       T        perdu, abandonné,

Penser à quelqu’un     *      nous force à exister.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

537 4

.

Un piédestal fracturé avec statue

Un  trophée sportif  ou  artistique,

En haut, comme une sorte d’oasis,

En bas désert et trace de chemin.

.

Le désert est un espace de solitude absolu

qui nous conduirait à rechercher un oasis

chemin parcouru laisse des traces de pas

dans le bon/mauvais sens, fond/forme.

.

Traces de passage, désert,

Est souvent chemin à suivre

Or tout finit par se ressembler,

Parfois même par se rejoindre !

.

 Symbolique

 .

Selon le Larousse le mot chemin

Polysémique renvoie à plusieurs notions :

Voie établie pour mener d’un lieu à l’autre.

Le chemin est aussi la piste que l’on trace,

La direction que l’on prend,

La distance à parcourir

La voie suivie pour atteindre un but,

La progression d’un état à l’autre

Étapes amenant à ce résultat.

.

Le chemin évoque à l’homme

Une longue  traversée des ténèbres,

Du savoir, voire de l’ignorance

Et de ses doutes pour aller vers

Les lumières de la connaissance.

ecossaisdesaintjean.org/2015/04/chemin-

.

Descriptif

.

537 – Vrai, qu’en l’immensité du désert !

Alignement central  /  Titre serpente  /  Thème   paysage

Forme droite /   Rimes égales /  Fond approché de forme

Symbole de forme : chemin / Symbole de fond : trace

.

.

Fond

.

Évocation 

.

537 6

.

Traces de passage, désert,

Est souvent chemin à suivre

Or tout finit par se ressembler,

Parfois même par se rejoindre !

.

Symbolique 

 .

Le sens usuel de « traces »,

En tant que « suite d’empreintes

Ou d’impressions laissées sur le sol

Par le passage de quelqu’un

Ou de quelque chose » n’est pas

Le seul à renvoyer à la scène primitive

De l’empreinte de pied.

.

Les acceptions techniques de ce terme

Renvoient elles aussi au fait de

« Suivre une piste … la trace

Désigne le respect d’une

Direction précise et bien définie.

journals.openedition.org/trivium/4171

.

.

Corrélations

Fond/forme 

Une trace dans le désert est un signe de vie,

Qu’il soit pris au sens propre ou bien figuré :

 Elle permet de se raccrocher à quelque chose

Au lieu de rien, le vide, le néant, le désespoir

Il y a traces de l’humain partout sur Terre

Il suffit de rester ouvert pour les capter.

 .

.

Dans l’immensité du désert

.

Scénario

.

L’ombre portée des deux chameaux et cavaliers est impressionnante,

suivre une piste, quelle qu’elle soit, est une bonne idée dans un désert,

sinon l’on risquera de s’y retrouver complètement perdu, sans espoir.

.

Visuels et textuels  >>

536 – La solitude n’est pas l’inverse de présence

Visuels et textuels  >>

.

La solitude dans l’isolement

N’est pas isolement en solitude,

L’une est choisie,  l’autre imposée.

La solitude, à deux, voire à plusieurs,

N’est pas solitude, seul, mais malheur !

.

Seul, avec autre bien que présent, proche,

Avec qui  l’on ne ressent rien, ne s’accroche,

Est une douloureuse expérience du non-être,

Autre, témoin impuis  sance à se connaitre,

Autant, sinon  plus, qu’à  se, reconnaitre.

.

Et, soudain, quand ça repart  et  revient

Lors la présence de l’autre vous retient,

Votre solitude, vaincue,  vous convient.

Force  et  fragilité s’associent  en bien,

Fantôme  se transformant  en  amant,

Ces liens vous en  serrent … follement.

.

La solitude  n’est pas  l’inverse  de la  présence :

Elle renforce les liens,  énergies entre amants,

Substituer au corps absent, esprit galopant

Rend sexe follement désiré, par absence.

.

Et de ne pouvoir contrôler les émois

Qui nous chantent toutes poses,

Ferait, de nous, autre chose,

Qu’une reine ou qu’un roi.

.

Et si  une certaine  fragilité

Nous fera oublier toute altérité

Infinie en notre profonde solitude :

Lors plus d’amours, plus  de sollicitude !

.

Quand notre mélancolie s’inverse, notre joie

Éclate à nouveau, nous acceptons, de bonne foi

Moments où nous serons présents, unis, à deux,

En ce silence  profond de nos vœux, nos aveux.

.

La douce euphorie, que ,celle qui nous  berce

D’espoirs qui se concrétisent tous les jours,

Ce ne sont flèches qui nous transpercent,

Vrai, délicieux, merveilleux, amour.

.

Tant, la présence de l’autre

N’empêche pas solitude,

Si indifférent demeure,

À notre état d’humeur.

.

Et,  parfois,  je  me  sens,

Trop présent  à moi-même

Lors n’est pas tout le contraire,

Seul avec ma vacuité complète.

.

.

Extensions

.

La solitude imposée

Et la solitude … choisie,

Seraient comme deux faces

D’une seule, et même, réalité

Qui nous mène et nous entraine

Dans bon nombre d’états contraires

Content d’être seul à respirer, souffler,

Ou bien triste d’être laissé pour compte

Par les autres, bien qu’on les ait sollicité

N’est pire solitude que celle vous privant

De la présence des autres et qui finit par

Vous enfermer sans solution de sortie !

Il en existe, qui ne supporte pas, un

Seul moment de solitude pour se

Retrouver face à eux-mêmes :

Leur salut pour eux, sera

Dans toute compagnie,

Quelle qu’elle soit.

.

La solitude est un cadeau que l’on se fait quand on l’a choisie,

Elle devient empoisonnée quand on la subit

Le mieux est l’alternance entre absence et présence de l’autre,

Quel qu’il soit : amant, mari, ami, ou famille

De manière à remplir et équilibrer sa vie intérieure, son âme,

Par les richesses de sa vie extérieure et trier

Les bons et les mauvais moments, idées, relations et opinions.

On est seul devant soi-même, nature, ou art.

Celui, celle, qui n’aura à l’intérieur de lui qu’une coquille vide

Dès qu’il se retrouve seul, angoissera un max.

.

Pour sûr, nous naissons, vivons, mourrons seul,

Dès lors que personne ne peut être à notre place.

De là à se dire «seul au monde», il y a un gouffre !

.

Personne ne peut vivre que «pour et par lui-même».

Présence de l’autre, des autres, nous est indispensable.

S’il est absent, physiquement : présent, psychiquement.

.

Il existe une solitude insidieuse, et presque inexplicable

Vous vous trouvez seul à défendre une de vos passions :

Personne ne comprend, cherche à  vous comprendre !

.

Ce n’est pas celle d’autiste même si ça lui ressemble

Juste  une incapacité de se mettre à votre place :

Les autres sont d’accord sur idée, sauf vous.

.

.

536 – Calligramme  

 .

La solitude dans l’isolement

N’est pas isolement en solitude,

L’une est choisie,  l’autre imposée.

La solitude, à deux, voire à plusieurs,

N’est pas solitude, seul, mais malheur !

Seul, avec autre bien que présent, proche,

Avec qui  l’on ne ressent rien, ne s’accroche,

Est une douloureuse expérience  du non-être,

Autre, témoin impuis  S   sance à se connaitre,

Autant, sinon  plus        O      qu’à se reconnaitre.

Et, soudain, quand         L       ça repart et revient

Lors la présence de          I         l’autre vous retient,

Votre solitude vain            T          cue,  vous convient.

Force  et  fragilité             U         s’associent  en bien,

Fantôme se trans              D        formant  en  amant,

Ces liens vous en              E       serrent … follement.

.

********************************************

********************************************

.

La solitude  n’est pas  l’inverse  de la  présence :

Elle renforce les liens,  énergies entre amants,

Substituer au corps absent, esprit galopant

Rend sexe follement désiré, par absence.

Et de ne pouvoir contrôler les émois

Qui nous chantent toutes poses,

Ferait, de nous, autre chose,

Qu’une reine ou qu’un roi.

Et si  une certaine  fragilité

Nous fera oublier toute  P altérité

Infinie en notre profonde  A    solitude :

Lors plus d’amours, plus    S  de sollicitude !

Quand notre mélancolie s’   *    inverse, notre joie

Éclate à nouveau, nous ac    I     ceptons, de bonne foi

Moments où nous serons   N      présents, unis, à deux,

En ce silence  profond    V    de nos vœux, nos aveux.

La douce euphorie    E     que celle qui nous berce

D’espoirs qui se  R   concrétisent tous les jours,

Ce ne sont flè S  ches qui nous transpercent,

Vrai, déli  E  cieux, merveilleux, amour.

Tant, la présence    P  de l’autre

N’empêche pas  R  solitude,

Si indifférent  É      demeure,

À notre  état   S    d’humeur.

Et,  parfois,      E      je  me  sens,

Trop présent      N           à moi-même

Lors n’est pas         C             tout le contraire,

Seul avec ma           E              vacuité… complète.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

536 4

.

Une forme assez peu définissable

Qui ressemblerait à une poterie

Comme en solitude, abandon

Égarée en quel qu’étagère ?

.

La présence sera évoquée par vase grand ouvert

l’absence, par le bol renversé, refus d’ouverture :

selon qu’on est à l’endroit, ouvert ; envers, fermé

on manifeste ou non, sa présence, disponibilité.

.

Poterie dont on entrevoit  que moitié

Par une  totale  absence  de l’autre :

Solitude sera se retirer du monde,

Isolement : le monde vous y met.

 .

 Symbolique

 .

Une poterie est

Un récipient à ouverture

Large et souvent sans anse,

Initialement destiné à contenir

Et à conserver de la nourriture.

Aujourd’hui, la simple forme type

De poterie, tournée ou un récipient

En diverses matières : (céramiques,

Grès, faïences, métalliques) destiné

À recevoir  divers  liquides  plus

Ou moins visqueux à chaud.

Wikipédia : poterie

.

  Descriptif

 .

536 – Solitude n’est pas inverse de présence

Alignement central   /  Titre oblique    /   Thème  solitude

Forme anthropo /   Rimes variées /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : poterie / Symbole de fond : solitude

.

.

Fond

.

Évocation

.

536 6

.

Solitude est se retirer du monde,

Isolement : le monde vous y met.

Mais parfois on n’a pas le choix

Dans le cas de désocialisation.

 .

Symbolique 

Chacun éprouve

À des moments de sa vie

Un sentiment de … solitude.

.

Célibataire rend parfois cet état

Plus difficile, et  voire angoissant.

On peut aussi se sentir seul

Au sein de son couple.

.

La solitude n’est

Toutefois pas toujours

Ressentie négativement:

Beaucoup choisissent la solitude

Pour  méditer ou pour déstresser.

Source : express.fr/styles/psycho/

mieux-vivre-la-solitude

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Si la présence d’un ou quelques autres

Êtres aimés ou pour le moins appréciés

Diminuera ou modèrera  toute solitude,

Elle ne la supprimera pas, pour autant.

 .

Il   faut, en  complément, qu’un bel élan

Vienne de la personne qui se sent seule,

Sinon se sentira comme abandonnée.

 .

Le mieux, pour éviter toute solitude,

Est d’aller vers, solliciter d’autres

À même compatir à votre souci

De ne voir personne, le jour !

   .

.

Une écoute plus une présence

.

Scénario 

.

La solitude a du bon, thérapeutique en position lotus, bien-être

ou encore, dans une barque, sur une rivière, en pleine nature,

ou enfin, pour admirer un paysage beau comme un tableau.

.

Visuels et textuels  >>

534 – Je me sens seule sur mon chemin

Visuels et textuels  >> 

.

La solitude

Et  compagnie

S’ils …  alternent

On en tire  profit,

Mais  la  solitude

Parmi les autres

Devient la pire

Qui soit vôtre.

 .

Certains pensent m’accompagner

Alors que je ne fais que les croiser,

N’étant sur même longueur d’onde,

N’entends pas bruits de leur Monde.

.

Le chemin n’est plus  en ligne droite,

Et qui plus est sur lui parfois, je boite,

Lors foule anonyme emprunte le même,

Je ressens comme une solitude, extrême.

.

Le chemin restera parsemé  d’embuches

Et, si, sur vous, je fonce  ou je trébuche,

C’est que ma solitude me pèse empêche

De voir en vous, un autre que revêche.

.

Me sens seul sur mon chemin

Même si je marche avec voisin,

L’un me ramène sur son terrain,

L’autre me fait sentir, c’est la fin :

.

Chacun sait combien il est malsain

De demeurer en sa seule compagnie

L’on perd le sens réalité, compromis,

D’étalon fringant, je redeviens gamin.

.

Seul, de ne pas trouver sens à son utilité,

Seul, de ne pas être compris pas être aidé

Seul, de ne pas être  entouré, accompagné,

Seul, de ne pas se voir exister, pas être aimé.

.

Quatre formes  de solitudes qui s’enchainent,

Sauf celle où je suis sans cesse en hyperactivité

Avec, toutefois,  la peur d’être rejeté, à la traine,

Tant, moindre action reste chargée en affectivité.

.

Vaut-il mieux persister,  tout seul, sur son chemin,

Qu’être accompagnée par  autres, question sans fin,

Ceux  qui vous mènent sur  leur terrain  prédilection

En vous faisant croire vous êtes dans fausse direction.

.

D’abord, faut croire, en soi, pour  asseoir ses décisions,

Autre devient miroir avocat de propre raison ou passion

Il est toujours malsain  de rester  en sa   seule compagnie

L’on finit par perdre sens des réalités, art du compromis.

.

.

Extension

.

Solitude est réalité

Mais pas une fatalité :

Tout humain a une famille

Des collègues et des voisins,

Des occasions de rencontrer

Nombre  d’autres  personnes

Et la possibilité d’y renoncer.

.

Retrait sur soi n’est pas bon :

«On se sent mal accompagné

En sa seule compagnie.»

Dit un proverbe.

.

Être seul est parfois

Un choix personnel :

On se sent seul au milieu des autres :

Être isolé est souvent un état de fait

On ne rencontre ou on ne peut

Rencontrer personne !

.

Seul avec soi-même

Ou seul avec  un  autre,

Ou seul avec tous les autres,

Ma solitude n’est pas la même,

Elle est, de plus en plus, extrême ;

De marcher sur un chemin physique

Ou d’existence l’augmente ou diminue.

.

Le mot «chemin» peut être interprété

De deux manières, sens propre, figuré,

Dans le premier cas, c’est momentané,

Dans le second, un état qui peut durer.

.

Lors on chemine, rencontres possibles,

L’on reste seul,  rencontres impossibles,

Faut aller vers l’autre pour être crédible,

Il verra ainsi, pour lui vous êtes sensible.

.

Fuir le monde, aller en pleine campagne,

Se terrer chez soi, en chambre, en son lit,

Coupez téléphone, fermez à clé, la porte :

Vous passerez de solitude à un isolement.

.

Le cerveau ne recevant plus de sensations

Se videra de toute activité, contenu, sens :

Dieu merci, si vous avez une famille, amis,

Vous ne resterez pas longtemps en tel état.

.

.

534 – Calligramme  

 .

La solitude

Et    compagnie

S’ils             alternent 

En ti            rent profit,

Mais            la solitude

Parmi        les autres

Devient      la pire

Qui soit vôtre.

 .

***************

*******************

.

Certains  pensent  M     m’accompagner

Alors que je   ne fais  E       que   les   croiser,

N’étant sur    même     *       longueur     d’onde,

N’entends       pas           S    bruit de leur   Monde.

Le chemin       n’est          E    pas en ligne        droite,

Et qui plus      est sur        N     lui parfois,       je boite,

Lors foule       anonyme      S     emprunte         le même,

Je ressens        comme          *     une solitude       extrême.

Le chemin        restera          S      parsemé  d’      embuches

Et, si sur          vous, je          E    fonce ou je          trébuche,

C’est que       ma solitude    U        me pèse         empêche,

De voir       en vous, un       L        autre que        revêche.

*

Me sens seul           S     sur mon chemin

Même si je mar      U      che avec voisin,

L’un me ramène     R      sur son terrain,

L’autre me fait        *    sentir c’est la fin

Chacun sait com    M  bien il est malsain

De demeurer en      O sa seule compagnie

L’on perd le sens     N  réalité, compromis

D’étalon fringant      *       redevient gamin.

*

Seul, de ne pas trou    C   ver sens à son utilité,

Seul, de ne pas être     H   compris pas être aidé

Seul, de ne pas être      I    entouré, accompagné,

Seul, de ne pas se voir  N   exister, pas être aimé.

Quatre formes  de soli   *   tudes qui s’enchainent,

Sauf celle où je suis sans      cesse en hyperactivité

Avec, toutefois,  la peur      d’être rejeté, à la traine,

Tant, moindre action reste    chargée en affectivité.

Vaut-il mieux persister,    tout seul, sur son chemin,

Qu’être accompagnée par   autres, question sans fin,

Ceux  qui vous mènent  sur  leur terrain  prédilection

En vous faisant croire vous êtes dans fausse direction.

D’abord, faut croire, en soi, pour  asseoir ses décisions,

Autre devient miroir avocat de propre raison ou passion

Il est toujours malsain  de rester  en sa   seule compagnie

L’on finit par perdre sens des réalités, art du compromis.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

534 4

.

Une sorte de sculpture moderne,

Ou un chandelier posé à l’envers,

Une posture des  plus  féminines

Représentant corps sans tête ?

.

Posture féminine, attente interrogative,

comme sentant seule, égarée, délaissée,

ce qui fait que forme converge vers fond

ce qui serait différent si en mouvement !

.

Cette posture de la femme évoquerait

Sa solitude dans sa vie :

Elle peut être positive si elle est choisie,

Négative si subie !

.

Symbolique 

.

Chacun éprouve à certains

Moments de sa vie, vrai

Sentiment de solitude.

Être célibataire rend

Souvent cet état plus

Difficile, voire angoissant.

On peut aussi bien se sentir

Seul au sein de son propre couple.

Elle n’est toutefois pas toujours

Ressentie que… négativement:

Il y a certains qui choisissent

La solitude pour méditer 

Ou voire pour déstresser.

express.fr/styles/psycho/

mieux-vivre-la-solitude

.

Descriptif

 .

534 – Je me sens seul sur mon chemin

Alignement central   /  Titre droit   /  Thème  solitude

Forme anthropo /  Rimes égales /Fond accordé  à forme

Symbole de forme : solitude / Symbole de fond : posture

.

.

Fond

.

Évocation 

.

534 6

.

.

Cette posture de la femme évoquerait

Sa solitude dans sa vie :

Elle peut être positive si elle est choisie,

Négative si subie !

 .

Symbolique 

 .

Au sens premier,

Le terme « posture »

Renvoie à la réalité du corps :

Une posture concerne une attitude,

Façon de se tenir, placer  ses membres

Se tenir debout, penché, raide, détendu,

Mais ce sens initial  est lié à la situation

Dans laquelle  s’opère  prise d’attitude.

.

Lors  d’une cérémonie  de funérailles,

Il est d’usage de se tenir tête baissée,

Mains jointes, air triste, recueilli :

Qui agirait autrement courrait

Risque de se faire remarquer

En toute mauvaise part.

Ressources-socius.info/index.

php/Lexique/21-lexique/69-posture

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Solitude demeure une posture,

Soit d’attente au bord du chemin,

Soit de refus rencontrer quelqu’un.

Il est vrai qu’après une déception,

En son for intérieur, on se mure.

On attend plus rien des autres,

L’espace, le temps sont vides.

.

Seul au monde !

.

Scénario

 .

Que ce soit en pleine campagne  ou en plein désert ;

que ce soit en pleine montagne ou en bord de mer ;

que ce soit sur route ou sur pont : je me sens seule !

.

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