749 – Mon sommeil, j’ai tardé à le trouver !

Visuels et textuels >>

.

Trouver   sommeil

Est cette expression

Un peu  étrange pour

État normal, journalier

Entre diurne et nocturne,

Quand la nuit  se fait noire.

Nous avons tous une horloge

Circadienne, à bien  respecter !

Si elle se décale, ou se détraque,

Faudra des jours, pour la recaler.

.

Dettes de sommeil,    s’accumulant,

Insomniaque … nerfs à vif, mettant.

Si l’on  s’active  de trop,  juste avant,

De  s’endormir,  ou joue avec écrans,

Peine à sombrer n’a rien d’étonnant,

Rêveries : sommeil  mal  préludant,

Le sommeil, j’ai tardé à le trouver.

.

Sur  le  dos, le  ventre,  ou  de côté,

Chien  de fusil  ou, parfois, tourné

À l’envers, avec la tête  aux pieds,

Même en essayant autre position

Aucune ne  m’a donné le sommeil

Regardant heure avec un lampion

Elle tourne en rond  et sans pareil.

.

Mais si à mes côtés, tu avais dormi

Comme filtre, en moi, il aurait agi,

Tant  il endort  celui que le prend,

Et puis, le matin, seul,  vous rend

En pleine forme  et  fort heureux

Avoir senti chaleur de ton amour

Contre corps apaisant, généreux,

Ayant gouté la nuit, comme jour.

.

Avec toi,  je m’abandonne et rêve,

En contrées, je voyage sans trêve,

Chevauchant fantasmes, pensées,

Content, au matin, de me trouver

Toujours, et  encore,  à mes côtés,

En   gardienne  de  mon sommeil,

Et,  réciproquement,  lors  nuitée,

Encline à coucher,  tu me réveilles.

.

.

Extensions

 .

Mon sommeil, j’ai tardé à le trouver,

J’ai gambergé, comme il se doit,

Une grande partie de la nuit,

Qui m’aura parue sans fin

Ce jusqu’au petit matin

Où il est venu… enfin !

.

Mais voilà que les bruits,

Les lumières, les obligations

De la journée me stimulent,

Me tracassent tant j’ai dû,

Et, très vite, rouvrir  l’œil.

Ça y est, mon lit  est v ide,

Et tout le monde s’affaire :

Quelle heure est-il : mon dieu !

.

On va me prendre pour un gros fainéant

Et ils ne me croiront pas si je leur dis la vérité.

Je me lève les yeux fermés, je te vois, rêve halluciné.

Je ne sais si je suis encore en mon sommeil ou la réalité.

Je jette un œil sur mon smartphone pour voir si le monde

Continue à tourner, le livre dont j’ai abandonné la

Lecture pour m’endormir est ouvert sur le lit !

.

Entrée en sommeil et sortie de smartphone

Sont incompatibles :

Rien que la lumière bleue, à elle toute seule,

Perturbe la sérotonine

Alors, si vous êtes branché sur vos amis(es),

N’y comptez pas ou plus :

Lisez plutôt un court récit, conte imaginaire

Et, dans les bras de Morphée.

.

.

749 – Calligramme    

.

Trouver   sommeil

Est cette expression

Un peu  étrange pour

État normal, journalier

Entre diurne et nocturne,

Quand la nuit  se fait noire.

Nous avons tous une horloge

Circadienne, à bien  respecter !

Si elle se décale, ou se détraque,

Faudra des jours, pour la recaler.

.

Dettes de sommeil,    s’accumulant,

Insomniaque …  nerfs à vif, mettant.

Si l’on  s’active  de trop,     juste avant,

De  s’endormir,  ou joue  *   avec écrans,

Peine  à sombrer n’a   S  rien  d’étonnant,

Rêverie, sommeil   O            mal préludant !

Le sommeil,       M           ai tardé à le trouver

Sur le dos,       M              le ventre,  ou de côté,

Chien  de       E                fusil ou parfois tourné

À l’envers      I                 avec la  tête  aux pieds,

Même  en      L               essayant, autre position

Aucune ne      *                m’a donné  le  sommeil

Regardant       A               l’heure avec  lampion,

Elle tourne       I           en rond  et sans pareil.

Et si, à mes       *          côtés, tu avais dormi,

Comme filtre      T       en moi, il aurait agi,

Car il endort        A      celui que le prend

Et puis, le matin   R      seul, vous rend

En pleine forme et D     fort heureux

Avoir senti chaleur É   ton amour,

Contre corps apaisant généreux

Ayant gouté nuit, comme jour.

.

Avec toi,  je m’abandonne, rêve,

En contrées T voyages sans trêve,

Chevauche    R  fantasmes, pensées,

Content au      O  matin de me trouver

Toujours et       U    encore,  à mes côtés,

En gardienne      V           de mon sommeil,

Et réciproque      E             ment, lors nuitée

Enclin à coucher   R                tu me…réveilles.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

749 4

.

Lampe de chevet

De type veilleuse,

En vue de  pénombrer

Mon sommeil, la nuit.

 .

Veilleuse et sommeil vont ensemble

à condition que lumière soit faible,

sinon, mélatonine ne m’endormira,

lors ici, la forme aidera bien le fond 

.

L’intensité  et couleur de cette

Veilleuse   s’adapterait   aux

Quatre états  d’un sommeil :

Nul, léger, profond, paradoxal.

.

Symbolique 

.

Une veilleuse est une petite lampe destinée

À rester allumée la nuit ou en milieu obscur.

Elle se présente aussi sous forme d’ampoule,

Dans différentes couleurs, et que l’on pourra

Brancher au secteur, sous forme  de  jouet,

De doudou,

De guirlande…

Elle sert à calmer

Accompagner bébés

Enfants pour sommeil

Modifié, source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

748 – J’avoue que j’ai mal dormi la nuit  

  Alignement central   /  Titre   serpente  /  Thème  cycle

Forme conique /  Rimes égales   / Fond  approché de forme

Symbole de forme : veilleuse / Symbole de fond : sommeil

.

.

Fond

 .

Évocation

.

749 6

.

L’intensité  et couleur de cette

Veilleuse   s’adapterait   aux

Quatre états  d’un sommeil :

Nul, léger, profond, paradoxal.

.

Symbolique 

 .

Le sommeil est la pierre

Angulaire d’organisme en santé.

Il n’est   toutefois pas  évident de

Savoir si sa nuit a été réparatrice. 

La Fondation américaine du sommeil.

Quatre repères de la qualité de sa nuit :

1) Vous vous endormez en moins de 30 minutes ;

2) Vous ne vous réveillez  plus d’une fois par nuit ;

3) Vous vous rendormez rapidement en 20 minutes ;

4) 85% du temps, passé au lit, est consacré au sommeil.

madame.lefigaro.fr/bien-etre/le-mode-demploi-pour-sommeil-de-qualite

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une veilleuse serait faite pour veiller

Mais sur quoi, en réalité, n’ayant pas

D’intentionnalité même pour sommeil,

Ni pour transition nuit/jour, au réveil :

Juste objet transitionnel de mon angoisse.

.

L’insomnie d’une nuit n’est pas un problème

D’une semaine, ça devient un vrai symptôme

Car tant que la dette de sommeil s’accumule,

Il sera difficile de retrouver une nuit calme.

.

On peut bien sûr se droguer pour dormir

Et les somnifères ne peuvent remédier

Sauf à rendre dépendant, c’est pire.

 .

.

Ma nuit : un vrai cauchemar

.

Scénario

.

Ah, ces smartphones : excitants numériques pour gens insomniaques

lors pertes heures de sommeil s’égrènent sans pouvoir fermer l’œil :

suffirait de lire un de mes écrits pour tomber en bras de Morphée.

 .

Visuels et textuels >>

748 – J’avoue que j’ai fort mal dormi cette nuit

Visuels et textuels  >>

.

J’ai très mal dormi la nuit

Oui mais pourquoi : ennui

Même pas, content de moi.

Alors je ne comprends pas !

.

En voilier, tout bouge, un peu,

Oui mais cela vous berce au pieu.

J’avoue que, j’ai mal dormi, la nuit,

Ce n’est pas que j’étais fatigué, stressé,

Il faisait chaud, à crever,  et pas ventilé.

.

Ma couchette,  en  voilier,  ne l’était pas,

Je me suis pris  la tête, à   me retourner,

Comme un rat en cage,  fait prisonnier.

.

Il y avait une comme une atmosphère

Empêchant  dormir à poings ouverts

Comme un bébé, au sein de la mère

Pourtant c’est ce qu’on a de mieux

Pour sommeil des  plus  radieux.

.

Lors, contre mauvaise  fortune,

Bon cœur et …  c’est bien long

Quand une telle nuit blanche

N’en finit pas de s’allonger

Qu’elle  va  durer, encore,

À moitié endormi le jour.

.

Voilier est un peu ventre

L’on y sort, l’on y rentre,

Lors chacun y prospère,

De jour, comme de nuit !

.

En cockpit, carré, couchette

On se sent quelque peu à l’étroit,

Quand on est plus que deux ou trois,

Peut-être aurais-je dû dormir sur le pont

Mais j’étais trop occupé à tourner en rond.

.

J’ai fini par sommeiller ….. au petit matin,

Quand il a fait plus frais,

Avec,  plus  de vingt-cinq  degrés,  la nuit :

J’avais sensation d’un four.

.

La nuit m’a parue longue, parue l’éternité,

Même si pour compenser,

Mes rêveries, dans toutes mes insomnies,

M’ont retourné vers toi,

Pour cette fois encore ça n’aura pas suffi

Car tu n’étais pas là.

.

Même contorsionnant fort, mon esprit,

Ne t’ai fait apparaitre

En tant que gardienne, mon sommeil

Et sa garante, à la fois.

.

C’est dans ta chaleur je me repais,

Et non celle de ce four

Qui cette nuit encore aura joué

Son mauvais tour.

.

.

Extensions

 .

Mal dormi :

Fausse impression

Ou bien  vraie réalité !

Il est rare que l’on fasse

Une nuit blanche complète

Et les temps d’assoupissement

On en n’aurait en pas conscience,

Seul, un observateur extérieur, peut

Témoigner que vous n’avez pas fermé

L’œil de la nuit, ou en fin presque…

Mal dormi :

Est-ce insuffisamment,

D’un sommeil, habité par

Mauvais rêves,  mal réveillé

Durant la phase paradoxale !

.

Tourné d’un côté à l’autre,

Et cela finalement pour tourner en rond

Sans pourtant m’endormir,

En finissant même par compter les moutons,

Mais sans toujours y parvenir

Ressemble assez à un une nuit sans fin et sans fond

C’est rêvant de toi, elle prend fin.

.

Je vais vous livrer un secret personnel,

C’est quand j’ai très bien dormi, la nuit

Qu’au petit matin… après un bon réveil,

J’atteins, pour écrire, maximum énergie

.

Et figurez-vous qu’après le repas de midi,

Je fais une bonne sieste de 30/45 minutes,

Et voilà mon moteur sémantique est reparti

Avant que ma fatigue d’écrire, ne se rechute.

.

Rechute, rechute, attendez donc, chut, chut :

Écrire n’est pas un vice ni addiction, maladie,

Je n’en suis pas au point de me lever…  a nuit :

Mon sommeil est sacré et rien ne me l’ampute !

.

.

748 – Calligramme    

.

J

J’ai très mal     dormi la nuit

Oui mais pour A  quoi : ennui

Même pas, con I   tent de moi.

Alors je ne com  *     prends pas !

En voilier, tout   M  bouge, un peu

Oui mais cela vous  A   berce, au pieu.

J’avoue que j’ai mal     L    dormi la nuit,

Ce n’est pas que j’étais    *  fatigué, stressé,

Il faisait chaud, à crever,     D    et pas ventilé.

Ma couchette,  en  voilier,    O      ne l’était pas,

Je me suis pris  la tête, à      R       me retourner,

Comme un rat en cage,      M      fait prisonnier.

Il y avait une comme        I      une atmosphère

Empêchant  dormir        *      à poings ouverts

Comme  un   bébé       L    au sein de la mère

Pourtant   c’est       A  ce qu’on a de mieux

Pour sommeil     *    des   plus   radieux.

Lors, contre     N   mauvaise  fortune,

Bon cœur       U   et  c’est bien long

Quand une   I  telle nuit blanche

N’en finit   T pas de s’allonger

Et, qu’elle va durer, encore,

À moitié endormi le jour.

.

***********************

***********************

.

Voilier est un peu ventre

L’on y sort, l’on y rentre,

Lors chacun y prospère,

De jour, comme de nuit !

En cockpit, carré, couchette

On se sent quelque peu à l’étroit,

Quand on est plus que deux ou trois,

Peut-être aurais-je dû dormir sur le pont

Mais j’étais trop occupé à tourner en rond.

 .

J’ai fini par sommeiller ….. au petit matin,

Quand il a fait plus frais,

Avec,  plus  de vingt-cinq  degrés,  la nuit :

J’avais sensation d’un four.

 .

La nuit m’a parue longue, parue l’éternité,

Même si pour compenser,

Mes rêveries, dans toutes mes insomnies,

M’ont retourné vers toi,

Pour cette fois encore ça n’aura pas suffi

Car tu n’étais pas là.

 .

Même contorsionnant fort, mon esprit,

Ne t’ai fait apparaitre

En tant que gardienne, mon sommeil

Et sa garante, à la fois.

 .

C’est dans ta chaleur je me repais,

Et non celle de ce four

Qui cette nuit encore aura joué

Son mauvais tour.  

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

Modifier l’image ici

.

Deux vases superposés 

De taille, et  de forme,

À  peu  près  égales

Très  différents.

.

Le vase du haut : forme inversée

Celui du bas, forme plus moderne,

Aucun des deux  ne convient à nuit,

Ainsi leurs formes diffèrent du fond.

.

J’étais un peu vaseux, j’aurais préféré

 Autre forme,  un vase  plus creux,

À côté pour m’aider à me blottir

 Tout comme à m’évanouir.

.

Symbolique 

.

Forme, grâce des courbes

Et sa fonction de réceptacle,

Le vase est un symbole féminin:

Son creux évoquera celui de l’utérus,

Le  féminin, contenant les fluides vitaux.

.

Dans l’art, et,  les rites  funéraires, le vase

Apparaît comme emblème de vie éternelle.

.

Bible : le vase est utilisé comme symbole.

Il peut être fait de matériaux différents

Et   contenir   des   choses   totalement

Différentes au fond (eau, vin, trésor)

Source : heraldie.blogspot.com/2014/08  et 

le-vase et  emcitv.com/jeremy-sourdril

.

Descriptif

 .

748 – J’avoue que j’ai mal dormi la nuit  

  Alignement central  /  Titre  serpente / Thème  sommeil

Forme en ovale /  Rimes égales   / Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : vase-creux / Symbole de fond : blottir

.

.

Fond

 .

Évocation de fond

.

.

J’étais un peu vaseux, lors j’aurais préféré

 Une forme en vase creux

À mes côtés pour m’aider à me blottir

 Tout comme à m’évanouir.

.

Symbolique 

 .

Blottis l’un contre l’autre,

En cuillère, ou encore dos à dos,

La position en laquelle vous dormez

Avec  votre partenaire  serait  révélatrice

De l’ambiance au sein de votre propre couple.

.

Pendant la nuit, le ou la partenaire, viendra

Se blottir tout contre le dos de sa moitié.

.

Ce qu’elle signifie : c’est très bon signe :

Les scientifiques en charge de l’étude

Interprètent cette position comme

Symbole de relation de couple

Parfaitement… équilibrée.

cosmopolitan.fr/,la-position-du-

sommeil-en-dit-long-sur-votre-couple

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

Bien se blottir contre un vase

Que l’on prendra dans ses bras

N’aiderait guère à bien dormir.

.

Il vaudrait mieux un bon oreiller

Lors sur lequel, sa tête, appuyer.

Et un bon matelas bien moelleux,

Sur lequel, son corps … allonger.

.

Si la femme serait un vase creux,

Dormir contre elle, encore mieux,

À moins de trouver cela ennuyeux

.

.

Mal dormi sans toi, hélas !

.

Scénario

.

Je me suis retournée si ce n’est cent fois dans mon lit,

j’ai compté plus de cent moutons raconté leurs histoires,

et c’est en te croyant, près de moi, que je me suis endormie.

 .

Visuels et textuels  >>

1123 – Croyances d’être dans les bras de Morphée !

Visuels et textuels  >>

.

Sommeil  réparateur,

Régulateur,  producteur,

Ou lors trois rôles  dédiés,

Qui restent indispensables

Pour notre  équilibre… vital.

.

Il faudra aimer son sommeil,

Faut écouter insomniaques,

 Nous dire  ne pas réussir

À dormir : passer nuit

Blanche, deviendra

Un enfer éveillé.

.

Dormir dans les bras de Morphée :

Croyance sur sommeil vous laissant,

Abandonné, endormi parfois hors lit !

Morphée fils d’Hypnos dieu du sommeil

.

Ainsi que de Nyx, cette déesse de la nuit :

Qui, dispersant, en l’air, graines de pavot,

Endormait profondément, en faisait rêver,

Les bons, et, même  les mauvais dormeurs.

.

Jean de La  Fontaine aura de même œuvré

En ses fables, et, pour faire de «Morphée »

Un quasi synonyme  français  du  sommeil

«Dans les bras de» est signe de protection,

D’homme conjuguant sommeil nuit, rêve.

.

Qu’espérer de mieux que la douceur infinie

D’un  laisser-aller, voire,  d’un lâcher-prise,

Qui  nous  transporterait  en  autre  temps

Nulle part ailleurs, voire  pour  un voyage

Plein de surprise voire plein d’inventivité.

.

Image du «lancer  de  graines  de  pavot »

A été reprise dans «Marchand  de sable »

Dans l’émission : «Bonne nuit les petits»

Mais on la retrouve dans tous les livres,

Qui servent pour endormir les enfants.

.

.

Extensions

.

Cette image a ce côté potion magique

Jouant le rôle hypnotique.

Première réduit la lumière dans le jour,

Seconde l’augmente en nuit,

Le cobra hypnotise, la chouette nyctalope.

.

Sommeil pas réservé à la nuit

Et ce que l’on voit dans le jour n’est pas pareil

À ce que l’on voit dans la nuit.

 .

Il arrive que deux réalités, au lieu de se continuer,

De se superposer, se dissocient,

Se scindent en deux, sans liens logiques entre elles :

En état d’éveil et en état de rêve.

Le rêve supprime  toute censure, et permet  de jouer

Tous les rôles toutes les situations.

 .

Le sommeil  aura, longtemps,  été considéré  comme

Un long processus de déconnexion

De la réalité perçue, de reconnexion, en plein éveil :

Il s’agit d’une réalité qui se poursuit

De manière inconsciente, déformée et transformée.

.

Morphée utilise la drogue pour faire

Dormir et rêver, l’écriture, la peinture, la musique,

Les arts sont des drogues à faire rêver

Au réveil, vous en récolte les fruits, ou les oublier.

.

Morphée ou dormir au pays des songes

En un rêve auquel tout le monde songe

Au lieu d’un cauchemar qui vous ronge

Et pour qui, vous serez comme éponge !

C’est un enfant dans les bras d’une mère

Une amoureuse dans ceux de son amant

C’est l’inconscient, en lequel, on se perd !

.

Il fallait bien un  dieu du sommeil

En la panoplie des dieux olympiens

Tout comme dieu/déesse de la nuit :

Hypnos/Nix pour ne pas les nommer

Mais davantage liés aux cauchemars,

.

Phobétor, serait “celui qui épouvante”

Prenant apparence d’animaux féroces.

Lors Thanatos  personnifierait la Mort,

Les Oneiroi (songes) seraient divinités

Qui personnifient les rêves : la totale.

.

.

Épilogue

.

Le sommeil, le rêve, la nuitée

Avaient-ils besoin d’un mage

Afin de se… métamorphoser

En scènes,  plein d’images !

***

Tant, le marchand de sable

A pris la suite aujourd’hui

Vous disant : bonne nuit,

Et vous en serez capable.

***

C’est sûr, l’on dort mieux

Dans des bras bien aimés,

Que seul, voire abandonné,

 Sur un vieux, mauvais pieu !

***

Mais autre  mage  du sommeil,

A pris autant relève : somnifère

Mélatonine, en pilules, merveille,

On ne pourra résister, s’en défaire.

***

Il y a pléthore de mages, divinités,

Pour se couper de toute la réalité :

Morphée,  rêve, Hypnos sommeil,

Nyx, nuit ; Oneroi, pour  songes !

***

Nuits sont aussi utiles ou futiles,

Que nos jours, bien mercantiles,

Nuit  blanche : cauchemar noir,

Lors tueuse  de rêves d’espoirs.

***

J’arrête, je vais vous endormir

De tous mes propos ennuyeux,

Et si je vous racontais Casimir

Ce héros  qu’on dit valeureux !

.

.

1123 – Calligramme

.

Sommeil  réparateur,

Régulateur,    producteur,

Ou trois Ô  rôles   Ô   dédiés,

Qui restent  //    indispensables

Pour notre  //   équilibre …  vital.

Il faudra  //  aimer son sommeil,

Faut écouter des insomniaques,

 Nous dire ===  ne pas réussir

À dormir : passer nuit

Blanche, deviendra

Un enfer éveillé.

.

*************

****************

CROIRE ÊTRE

.

Dormir dans les bras de D  Morphée :

Croyance sur sommeil    A   vous laissant,

Abandonné, endormi    N  parfois hors lit !

Morphée fils d’Hypnos   S   dieu du sommeil

Ainsi que de Nyx, cette    *   déesse de la nuit :

Qui, dispersant, en l’air,     L  graines de pavot,

Endormait profondément,   E   en faisait rêver,

Les bons, et, même  les mau  S  vais dormeurs.

Jean de La  Fontaine aura de  *   même œuvré

En ses fables, et, pour faire de  B   «Morphée »

Un quasi synonyme  français     R du sommeil

«Dans les bras de»  est signe de  A   protection,

D’homme conjuguant sommeil  S  nuit, rêve.

.

***************************************

***************************************

.

Qu’espérer de mieux que la  D  douceur infinie

D’un  laisser-aller, voire,  d’ E  un lâcher-prise,

Qui  nous  transporterait    *     en autre temps

Nulle part ailleurs, voire  M    pour un voyage

Plein de surprise, voire  O  plein d’inventivité.

Image du «lancer de   R     graines de pavot »

A été reprise dans    P «Marchand de sable »

Dans l’émission :   H  «Bonne nuit les petits»

Mais on la ret    É  rouve dans tous les livres,

Qui servent    E     pour endormir les enfants.  

.

.

Forme

 .

Réduction

.

.

Silhouette d’un homme

Aux allures de statue grecque :

C’est peut-être  bien  Morphée, 

Et qui le voit sommeille avec lui.

.

(forme pleine, rimes libres,

le fond s’accorde à la forme)

.

Morphée et sommeil font la paire

comme un dieu païen hypnotiseur,

qui régira le monde de l’inconscient,

et ainsi forme et fond ses confondent.

 .

Évocation  

.

1123 4

.

Morphée : on pense à une femme

Lors il s’agit d’un homme :

Suscitant et gardant son  sommeil,

Favorisant les rêves heureux.

 .

Symbolique

 

Dans la mythologie grecque,

Morphée,  dieu des rêves,

Est le fils d’Hypnos,

Dieu du sommeil et de Nyx,

Déesse de la nuit.

.

Il est souvent représenté par

Un jeune homme tenant un miroir

À la main et des pavots soporifiques de l’autre.

Il donne  le sommeil en touchant une personne

Avec ses pavots, donne des rêves pour la nuit.

.

Les bras étant symbole de sécurité et de  force,

On comprend  pourquoi  cette image  est restée

Pour désigner personne qui dort profondément.

linternaute.fr/expression /etre-dans-les-bras-de-morphee

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1123 6

.

Morphée : on pense à une femme

Lors il s’agit d’un homme :

Suscitant et gardant son sommeil,

Favorisant les rêves heureux.

.

Symbolique 

 .

Dans la mythologie grecque,

Morphée,  dieu des rêves,

Est le fils d’Hypnos,

Dieu du sommeil et de Nyx,

Déesse de la nuit.

.

Il est souvent représenté par

Un jeune homme tenant un miroir

À la main et des pavots soporifiques de l’autre.

Il donne  le sommeil en touchant une personne

Avec ses pavots, donne des rêves  pour la nuit.

.

Les bras étant symbole de sécurité et de  force,

On comprend  pourquoi  cette image  est restée

Pour désigner personne qui dort profondément.

linternaute.fr/expression /etre-dans-les-bras-de-morphee

.

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

.

Existe-il encore, de nos jours, un lien direct

Entre le mythe de Morphée et les somnifères

Ne cherchez pas, consulter le Réseau Morphée,

En lequel il est mentionné de manière très claire

« À utiliser uniquement de manière occasionnelle,

Sinon il y aura un risque de certaine dépendance.

Pas de prise la veille d’une échéance importante :

 Ils peuvent entraîner une somnolence plus longue

Que prévue, perturber toutes nos performances. »

Alors, à bon entendeur, salut, surtout bon sommeil

.

 .

Sommeil ou extase ?

.

Scénario

.

Morphée endormi, 

Morphée rêvant de nymphe,

Extase, sommeil ou mort : allez savoir ?

 .

Visuels et textuels  >>

702 – Allongé, au lit, contre ton dos, une main

Visuels et textuels  >> 

.

Épouser les formes

D’un corps comme parfait

 Double  féminin de soi-même,

Complément idéal, pour se faire,

Pour se complaire et se satisfaire,

De doux divins  contacts  qu’il lui

Procurerait, et ce,  en tous lieux

Tous temps   comme amants.

Ses courbes    très lascives

S’étalant     sur un lit,

Aban-don-nées,

Aux bons soins

De  son  aimé !

.

Allongé, au lit, contre ton dos,

Ma main arrondissant ton sein,

L’autre, enfouie entre tes jambes

Le ventre, contre belles  hanches,

Je me sens comme lové, nu sur toi.

.

Je me sens comme  un enfant et roi,

Tu dors, tu respires de tout ton corps,

J’écoute les frémissements de ton âme,

Qui rêve d’un amour pur et total encore.

.

En toi, un ange  et un démon, se blâment,

Jusqu’où notre amour demeurera sublime

Comment éviter  qu’il ne tombe en abîme :

Surtout, te réveille pas,  ne te retourne pas,

Si le temps s’arrête, tu ne peux le brusquer.

.

Restons là, collés l’un à l’autre, par pensées,

Ton corps étranger au mien épouse, fatigué,

Si ton sommeil ne m’appartient pas, il est là

Il  inscrit, en l’esprit, nos  profonds  soupirs.

.

Soupirs de plénitudes, loin de toute solitude,

Nous sommes deux à combler notre finitude

Je me sens comme entier, bonheur  premier,

Si je ne dors pas, c’est pour mieux… profiter

.

De cette nuit d’enfer, passée contre ton dos

Brulant mes ailes contre ton feu d’amour

Et si demain ne rime pas avec toujours

La nuit était belle  et ton corps beau.

.

Corps  beau : pardon, encore  belle,

Tant ne marquant le poids des ans,

L’amour serait-il  une  ritournelle,

Contentant amants intermittents.

.

Vie d’artiste est-elle  impromptue

Est-elle un rôle principal, dévolu

À vivre une musique en concert,

Pour des jours avec des zestes 

D’amours, comme desserts.  

 

.

Extensions

 .

Presque tous les dos nus de femmes

Se ressemblent, de loin,

Mais certains  sont plus évocateurs

 Qu’autres de sensualité.

 .

Lors ce n’est pas même de sexualité.

Plus encore que de face

 Ou de côté, ressemble à un abandon

Ou une offrande, allongée.

 .

Enfin ses courbes sont révélatrices

De grâce naturelle sans

Qu’on puisse réellement s’expliquer

Ni pourquoi ni comment !

 .

Le creux des hanches et de la taille

Souligne les rondeurs ou

Les maigreurs des côtes et cuisses :

Rien n’échappe à la colonne.

 .

Ah, le  dos… ré… mi… fa… sol… la… si… do !

Le dos d’une femme ressemble au dos du violon

Et main de l’amant est l’archet que le fait résonner

Allons, allons, on se calme avec toutes comparaisons,

Photographes et sculpteurs nous ont donné le la du dos,

Poètes et littérateurs n’ont plus grand-chose à … rajouter :

Sculpture, dessin, photo d’art, transfigurent le corps féminin

Que ce soit de face, de profil, voire de dos, une âme transpire

Et quand on les contemple et les admire, la sienne soupire !

.

Lovés l’un sur l’autre : ventre contre dos,

À même de sentir moindre désir de peau,

Le plaisir ne pourra monter que très haut.

.

Formes s’épousent pour former seul corps

Les caresses demandent  encore et encore,

Et les désirs grimpent  de plus en plus fort.

.

Le va et vient instaure comme une musique,

Où la moindre note n’a plus rien de pudique,

Et le tout finit sur point d’orgue orgasmique.

.

Dos contre dos, position d’avant, et d’après,

Position d’éveil de son désir et son sommeil,

En un silence qui respire, soupire, bonheur.

.

.

702 – Calligramme

.

Épouser les formes

D’un corps comme parfait

 Double  féminin de soi-même,

Complément idéal, pour se faire,

Pour se complaire et se satisfaire,

De doux divins  contacts  qu’il lui

Procurerait, et ce,  en tous lieux

Tous temps   comme amants.

Ses courbes    très lascives

S’étalant     sur un lit,

Aban-don-nées,

Aux bons soins

De  son  aimé !

.

Allongé, au lit,   A  contre ton dos,

Ma main arron    L  dissant ton sein,

L’autre, enfouie     L   entre tes jambes

Le ventre, contre    O     belles  hanches,

Je me sens comme   N       lové, nu sur toi.

Je me sens comme    G       un enfant et roi.

Tu dors, tu respires    É      de tout ton corps,

J’écoute les frémisse    *       ments de ton âme

Qui rêve d’un amour    A     pur et total encore,

En toi, un ange et un    U      démon se blâment,

Jusqu’où notre amour   *     demeurera sublime,

Comment éviter qu’il    L     ne tombe en abîme.

Surtout te réveille pas  I       ne te retourne pas

Si temps s’arrête, tu   T      peux le brusquer.

.

Restons là, collés l’un à l’autre, par pensées,

Ton corps étranger au mien épouse, fatigué,

Si ton sommeil ne m’appartient pas, il est là

Il inscrit, en l’esprit   *  nos  profonds soupirs

Soupir de plénitudes   C    loin de toute solitude

Nous sommes deux à     O    combler notre finitude

Je me sens comme en     N     tier, bonheur  premier

Si je ne dors pas c’est      T     pour mieux en profiter

De cette nuit d’enfer,      R      passée contre ton dos

Brulant mes ailes con    E        tre ton feu d’amour

Et si demain ne rime    *           pas avec toujours

La nuit était belle et    *             ton corps beau.

Corps beau, pardon   T                encore belle

Tant ne marquant    O        le poids des ans

L’amour serait-il            la  ritournelle,

Contentant amants *         intermittents.

Vie artiste est-elle  *         impromptue

Est-elle rôle prin  D         cipal dévolu

À vivre musique  O         en concert,

Pour les jours     S          des zestes 

D’amours com   *     me desserts.  

.

 

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

702 4

.

Un flacon de parfum

Dos de femme nue,

 Jusqu’à  mi-jambes

Bien désirable !

.

Un dos de femme sera bien différent

De celui d’un homme :

Taille, bassin, jambe, épaule, tout est

Désirable enveloppant.

.

Symbolique 

 .

Le symbolisme du dos

Rappelle ce qui est caché

Et essentiel dans l’homme

Finalement : c’est le sacré.

Notre expérience de l’espace

Implique ce fait incontournable.

.

Ce qui a lieu en dos ne nous est pas visible,

D’où premier aspect du symbolisme du dos,

Le côté du corps tourné vers le non-visible,

C’est-à-dire l’inconscient, qui échappe à

Notre conscience vigilante habituelle.

.

Ce qui se passe, derrière notre dos

Représente ce que nous ignorons

De nous-mêmes, notre ombre.

lemondeduyoga.org/la-vie-

du-yoga/le-symbolisme-du-dos

.

Descriptif

.

702 – Allongé au lit, contre ton dos

  Alignement central  /   Titre droit  /  Thème  sexualité

Forme  courbe  /   Rimes égales    / Fond accordé à forme

Symbole de forme : dos-femme  /  Symbole de fond : désirable

.

.

Fond

 .

Évocation

.

702 6

.

Un dos de femme sera bien différent

De celui d’un homme :

Taille, bassin, jambe, épaule, tout est

Désirable enveloppant.

 .

Symbolique 

 .

Être désirable, c’est quoi ?

C’est, par définition, une femme

À laquelle on ne peut pas résister.

Mais  surtout,  c’est une femme

Qui connait parfaitement ses

Charmes  et  atouts  et  sait

Les utiliser à bon escient…

.

Et comme en chaque femme

Se cache quelque chose nous

Avons fait le tour de ces détails

Qui changent tout, petits charmes

Sur lesquels nous pouvons compter

Et avec lesquels, sûrs, nous pourrions

Contrôler le monde, sachant les révéler.

aufeminin.com/vie-de-couple/

charme-femme-s2491718.html

.

.

Corrélations

Fond/forme

.

Dos de femme désirable avec le reste

Aux bons mots s’ajoutera le bon geste

Mais où commence je dos et ou finit-il

De la nuque jusqu’aux  ras des fesses !

Avec ces courbes galbées, à la taille,

Prééminence de colonne vertébrale

Et lors se met à bouger, se lover,

Prend l’allure d’une couleuvre

Dont le soupir est en œuvre.

 .

.

Baigneuse, Lluís Ribes Mateu

.

Scénario

.

Une femme qui dort, nue, et en chien de fusil,

s’offre à tous nos désirs, sensuels, sexuels,

ou leur tourne le dos, restant insensible.

 .

Visuels et textuels  >> 

311 – Dormir en bateau, en train, en avion

Visuels et textuels  >> 

.

Dormir toute une journée,

En un bateau,

Pour à deux cent kilomètres

Se réveiller,

Est expérience de bercements

 Par les eaux,

En sillages d’espaces, en temps

De libertés.

 .

Dormir, de même, en couchette,

En un train,

Pour, et, à trois mille  kilomètres,

Se retrouver,

Est belle expérience   des torpeurs,

 Cadencées,

Des roulements de rails et de voies

 Et sans fins.

 .

Dormir de même Paris Melbourne

En un avion

Pendant vingt mille kilomètres,

Et se reposer,

Est une expérience d’oiseau,

 Rapide à planer,

En temps presque record,

Vous êtes téléporté.

 .

En divers espaces, différentes vitesses,

Sommeil crée rêve, rêverie extraordinaire

Pour découvrir terres, étranges  étrangères,

Qu’elles  soient lunaires, solaires,  stellaires.

 

Trois manières d’exister, en étant prisonnier,

En ces trois lieux mobiles  où  le temps passe,

Ces trois  transports  explorent  trois  espaces

Qui ont, chacun, leur manière propre d’exister.

 .

Quel que soit le moyen, quel que soit la vitesse,

Vous vous réveillez le matin avec le sentiment

D’avoir  franchi frontières  pour être  ailleurs,

Assouvi votre petitesse,  votre besoin vitesse.

 .

Changer d’espace est, changer d’imaginaire

Et personne ne peut prétendre le contraire

On ne peut être ailleurs comme chez soi

Sommeil  n’est pas idem  chaque fois !

 .

Le bateau a,  sur les autres,  le mérite

De vous rappeler d’autres bercements

Le train, de vous rythmer  votre temps ;

L’avion, de faire  que  votre  cœur palpite.

 .

En divers espaces, ou  à  différentes vitesses,

Sommeil crée rêves ou rêveries extraordinaires

Pour découvrir autres terres, étranges, étrangères,

Que ces dernières soient lunaires, solaires, stellaires.

.


.

Extensions

.

La veille est très différente en fonction

Du moyen de transport que vous prenez.

Cela parait  évident mais  le sommeil aussi

Tant  les conditions  ne sont pas  les mêmes.

.

En bateau, on peut être couché à l’horizontale

En train  ou en avion, on l’est beaucoup moins,

Si fait qu’on ne peut guère changer de position,

Sans gêner son voisin  et lorsque l’on se réveille.

.

Après huit heures en continu, profond sommeil,

La distance  varie  d’autant, et, les bruits, aussi.

Il n’est pas rare  de sentir  courbatures  au cou,

Voire aux reins ou,  et  voire aux jambes qu’on

Ressent  plus lourdes  en avion  qu’en  bateau.

.

La qualité  du sommeil,  en bateau,  si la mer

N’est pas démontée,  si elle n’est pas hachée,

Est la meilleure qui soit, dans sa couchette,

Bruits sont feutrés, bercements sont doux,

Mouvement du corps compagnie, divine.

.

Dormir est activité fondamentale pour son équilibre, survie.

Activité, son cerveau ne se mettra jamais en repos, sauf mort !

Le sommeil est réparateur pour restaurer l’énergie de son corps

Et il ne pourra le faire que, si celui qui en est le propriétaire, dort

C’est simple, c’est logique, c’est mathématique, c’est même binaire,

Bien que l’inconscient qui se réveille dans le sommeil, ne le soit pas.

S’il est difficile de dormir, en fauteuil, dans un avion au long cours,

Il est déjà plus probant en un train, plus encore en cabine bateau.

Y en a qui dorme n’importe où, d’autres, nulle part ou presque.

.

Dormir en bateau, en train, en avion

Le verdict tombe : couchette bateau !

.

Le train vient en second, car il est rare

Cher, d’avoir cabine  pour soi tout seul.

.

Quant à l’avion, même si planant et nuit :

On manquera de place pour bien s’étaler !

.

Après, en avion, la traversée de l’Atlantique,

Vous fera souffrir d’un bon décalage horaire.

.

En bateau, cela au moins, vous ne risquez pas,

Bercé que vous êtes, petite vitesse, raz des flots.

.

.

311 – Calligramme

 .

Dormir toute une journée,

En un bateau,

Pour à deux cent kilomètres

Se réveiller,

Est expérience de bercements

 Par les eaux,

En sillages d’espaces, en temps

De libertés.

Dormir, de même, en couchette,

En un train,

Pour, et, à trois mille  kilomètres,

Se retrouver,

Est belle expérience   des torpeurs,

 Cadencées,

Des roulements de rails et de voies

 Et sans fins.

Dormir de même Paris Melbourne

En un avion

Pendant vingt mille kilomètres,

Et se reposer,

Est une expérience d’oiseau,

 Rapide à planer,

En temps presque record,

Vous êtes téléporté.

En divers espaces, diffé    D   rentes vitesses,

Sommeil crée rêves, rêveries  O extraordinaires

Pour découvrir terres, étranges      R    étrangères,

Qu’elles soient lunaires, solaires,        M      stellaires.

Trois manières d’exister en étant        I     prisonnier,

En ces trois lieux mobiles où le           R       temps passe,

Ces trois transports explorent           *      ces trois espaces

Qui ont chacun leur manière          B          propre, d’exister.

Quel que soit le moyen,            A             quel que soit vitesse,

Vous vous réveillez            T           le matin avec le sentiment

D’avoir  franchi              E          frontières pour être  ailleurs,

Assouvi votre                  A       petitesse, votre besoin vitesse.

Changer d’espace            U          est, changer d’imaginaire

Et personne ne peut           *          prétendre le contraire

On ne peut être ailleurs         T             comme chez soi

Sommeil n’est pas idem           R            chaque fois !

Le bateau a, sur les autres,          A           le mérite

De vous rappeler d’autres ber       I       cements

Le train, de vous rythmer votre      N     temps ;

L’avion, de faire que votre cœur      *   palpite.

En divers espaces, ou  à  différentes  A    vitesses,

Sommeil crée rêves ou rêveries extra  V  ordinaires

Pour découvrir autres terres étranges   I    étrangères,

Que ces dernières soient lunaires, solai  O  res, stellaires

                                          N

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

311 4

.

Fiole, certainement, 

Contenant un élixir

Pour le  sommeil

Probablement.

 .

Fiole du sommeil, qui le sait,

Quel que soit mode de transport

En tous cas,  une  vieille  potion,

Issue du moyen âge ou presque.

.

Symbolique 

.

Une carapace

Mate et fuselée

Couleur de nuit,

Sur le dessus, un

Verre bombé  d’où

Miroitent des reflets

De couleurs  vibrantes.

L’opacité mystérieuse de la fiole

En forme d’amphore, coque protectrice,

Évoque  un  récipient  contenant  un  nectar

Précieux et qui semble avoir traversé le temps.

Elle est le réceptacle de six fragrances inspirées

Par six pierres de couleurs vives opalescentes

Améthyste, citrine, péridot, turquoise,

Tourmaline et pierre de lune.

letemps.ch/lifestyle/flacon-mythologique

.

Descriptif

.

311 – Dormir en bateau, en train, en avion  

Alignement central / Titre intercalé / Thème  transport

Forme en rond / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : fiole   /  Symbole de fond : sommeil

.

.

Fond

.

Évocation

.

 311 6

.

Fiole du sommeil, qui le sait,

Quel que soit mode de transport

En tous cas,  une  vieille  potion,

Issue du moyen âge ou presque.

.

Symbolique de fond

 .

Le sommeil, pierre angulaire

D’un organisme en bonne santé.

Il n’est, toutefois,  pas  évident de

Savoir si sa nuit a été réparatrice.

.

La fondation américaine du sommeil

A publié quatre repères de la qualité de sa nuit,

1) Vous vous  endormez  en moins  de 30 minutes ;

2) Vous ne vous réveillez pas plus d’une fois par nuit ;

3) Vous vous rendormez en 20 minutes  pour le minimum;

4) 85% du temps que vous passez au lit est consacré sommeil.

Source : madame.lefigaro.fr/bien-être/le-

mode-demploi-pour-sommeil-de-qualite

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le train et le bateau ont, cela, en commun,

Qu’ils vous bercent par leur rythme régulier,

Toujours de même manière avec tempo cadencé

Tandis que l’avion serait beaucoup plus contraint

Le sommeil est plus difficile, plus tardif, plus léger

Sauf à bénéficier siège couchette, pour s’’allonger.

Quant à la voiture, n’en parlons pas, elle vous use

Par ses à-coups, ses arrêts, reprises, virages etc.

  .

.

Histoires : élixir sommeil !

.

Scénario

.

Dormir, dans une cabine, sur un très grand bateau.

Dormir sur une couchette, dans train spécial, de nuit.

Dormir dans son fauteuil dans une belle cabine d’avion.

 .

Visuels et textuels  >> 

1097 – Réveille-toi, on est sur Terre, c’est l’Enfer

Visuels et textuels >>

.

On ne s’en aperçoit tout de suite,

L’enfer survient progressivement

Et sans avoir été nullement invité,

Mais  demeure,  une fois  installé.

.

L’enfer, bien sûr, c’est  la  guerre :

C’est séries d’attentats  nucléaires.

On ne s’épaulerait plus entre frères

Haine est, partout, avec lots misères.

On s’habitue, parait-il, et on banalise,

Sa survie journalière, presque miracle

Ce n’est qu’une antichambre  de  mort

On l’est déjà un peu, en  tête, en corps.

Réveille-toi, on est bien sur la Terre,

Il n’y a d’amour,  y a plus qu’enfer :

.

Prépare-toi, à  parer  les  coups,

Qui  peuvent  mettre  à genoux

Et à donner,  à  te tordre le cou,

Où   les  respirations  se   nouent,

Frappe du poing, frappe des pieds

Les têtes en sangs, ils font éclater.

.

Je te dis ça, mon  frère  parce que

Je tiens, à toi,  à  ton combat,  que

Tu devras gagner, au vu  des enjeux

Être vivant est  ce qu’il y a  de mieux,

S’il n’y a plus été, plus que long hiver

Changeons d’atmosphères, d’univers.

Éternelle  ne  peut  être  une  guerre.

.

T’en souviens-t-en de celles de hier,

Elles se sont finies en paix amères,

Qui ne nous ont pas rendus frères.

Lutte contre un  ennemi mystère

Inventé pour troubler l’univers

De l’amour, qui  nous  confère

Tout  autre  œil  sur   la Terre,

Et  la Mort nous  atteint  tous.

Et  toi, tu la braves comme fou.

J’entends bien qu’on  se  battrait,

Contre un mal  qui n’existerait pas.

Souvent  ne dépendrait que de nous,

Ce soit la paix… sens  dessus-dessous !

.

.

Extensions

.

Réveille-toi, on est sur la Terre,

C’est l’enfer et quoique tu penses,

Quoique tu dises, il n’y a rien à faire

Qu’attendre la  fin pour disparaitre

À son tour au paradis des amours !

Amour du paradis, paradis des

Amours, en virtuel ou en fer.

.

L’enfer de la guerre est bien situé sur terre et nulle part ailleurs :

Elle cause suffisamment de morts et nous fait suffisamment peur,

Pourtant elle se renouvelle souvent comme étant presque éternelle

La dernière, à chaque fois, c’est sûr, détruisant tout, pour dominer

Dominer qui, dominer quoi : dominer l’autre, pour laver l’honneur,

 De simple avertissement, elle se transformera pour tous, en horreur

Mais pour la bombe atomique réciproque, c’est pire, par le néant.

On opte pour une guerre propre, sans morts, sans enfer géant,

Courte et puissante, pour ne pas la perdre, en l’enlisant !

.

L’enfer comme lieu

Sur terre, en l’univers

L’enfer comme situation,

Subissant partout souffrance

 Voilà bien deux notions proches,

Qui restent, toutes les deux, moches.

L’enfer, du  latin infernus pour en dessous,

 Est, selon religions, un état de souffrance extrême,

 Du corps ou esprit humain après sa séparation du corps

Douleur expérimentée après la mort, par ceux ayant commis

Des crimes et des péchés dans leur vie terrestre (selon Wikipédia).

.

.

1097 – Calligramme

.

On ne s’en aperçoit tout de suite,

L’enfer survient   R progressivement

Et sans avoir été    É   nullement invité,

Mais  demeure,        V      une fois installé.

L’enfer, bien sûr,       E        c’est  la  guerre :

C’est série d’atten        I          tats   nucléaires.

On ne s’épaulerait        L           plus entre frères

Haine est partout                  avec lot misères.

On s’habitue, parait     E           il et on banalise,

Sa survie journalière             presque miracle

Ce n’est qu’une anti    T       chambre de mort

On l’est déjà un peu,  O      en  tête, en corps.

Réveille-toi, on est   I    bien sur la Terre,

Il n’y a d’amour,  y a plus que l’enfer :

.

Prépare-toi, à parer  les coups,

 Qui  peuvent      S mettre à genoux

Et à donner à        U     te tordre le cou,

Où les respira          R       tions  se nouent.

Frappe du poing        *        frappe des pieds,

Les têtes en sang        L         ils feront éclater,

Je te dis ça mon          A            frère parce que

Je tiens, à toi,  à          *           ton combat, que

Tu devras gagner        T          au vu des enjeux

Être vivant est ce        E      qu’il y a de mieux.

S’il n’y a plus été,      R   plus que long hiver

Changeons atmo     R    sphère, d’univers.

Éternelle ne peut   E     être une guerre.

.

T’en souviens-t-en C   de celles de hier,

Elles se sont finies  ‘     en paix amères,

Qui ne nous ont       E    pas rendus frères.

Lutte contre un          S      ennemi    mystère

Inventé pour                T         troubler l’univers

De l’amour,                    *         qui  nous  confère

Tout autre                      L         œil   sur   la Terre,

Et la Mort                       ‘         nous  atteint  tous.

Et toi, tu la                    E        braves comme fou

J’entends bien              N       qu’on  se  battrait,

Contre un mal qui      F         n’existerait pas !

Souvent  ne dépen    E    drait que de nous,

Ce soit paix/sens  R   dessus-dessous !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1097 4

.

Un piédestal pour une statue 

un pied de table, une colonne,

forme sculpture totémique,

ou une autre, comme diable.

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

 .

l’enfer est la superposition

de tous les maux possibles,

même les …inimaginables,

forme et fond convergent.

.

Un totem qui n’engage pas

Tout le monde à la conversation,

Son aspect figé évoque une posture

Diabolique, et sinon mystérieuse.

 .

Symbolique

 .

Les Totems sont des accessoires spirituels

Respectés par Amérindiens pour ce qu’ils sont,

Pour ce qu’ils représentent, et pour rien d’autre.

Mais bien que le Totem soit de nature spirituelle,

Il n’en demeurera pas moins de fait qu’un artifice.

.

Lors peu importe Totem, animal, végétal, minéral

L’essentiel est qu’il fonctionne, pour la personne

Qui  l’a choisi, le reste n’étant  qu’un exercice

Mental tant : ce qui  importe  est  d’avoir

Des contacts tangibles avec le Totem.

Source : sciencetradition.forumacti

.com/t299-symbole-du-totem

.

.

Fond

.

Évocation

.

1097 6

.

Un totem qui n’engage pas

Tout le monde à la conversation,

Son aspect figé évoque une posture

Diabolique, et sinon mystérieuse.

 .

Symbolique 

.

Dans la littérature, le Diable

Est souvent associé à la danse.

Et la diabolisation  du  langage,

En discours politique est courante.

.

Il a partie liée avec les forces du mal

Parfois même avec …l’extrême droite.

Il a toujours des adeptes, tout comme

Nombre de profanations le montrent

Perpétrées en quelques  cimetières.

.

Ce serait façon de braver la mort.

Par son ambivalence, le Diable est

Un mal utile et même  dit nécessaire.

Personnalisation de ce qui est négatif,

On lui reconnaît parfois  le pouvoir de

Réussir là où l’homme échoue en clair.

journals.openedition.org/terrain/9173

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Totem : ni une statue ni une image

Pourtant il représente une essence

De quelque chose qui nous dépasse

À l’origine il s’agissait d’un animal

Comme ancêtre protecteur du clan

Censé être objet de tabous, devoirs

Mais en culture moderne, profane

Il se sera transformé et généralisé

En forme de mâts sculptés de têtes.

Le lever du drapeau  s’en apparente :

On pourra y projeter tout  ce qu’on veut,

L’important comme pour tout est d’y croire.

 .

.

Enfer météo, ou météorites 

.

Scénario

.

Sauter en parachute au milieu  de m’ennemi, c’est l’enfer.

Sauter sur une bombe et perdre un membre, c’est l’enfer.

Sauter en  victime d’explosion atomique, c’est le néant.

 .

Visuels et textuels >>

1095 – L’instant hypnagogique !

Visuels et textuels  >> 

.

Hypnagogique ou somnolence

Précédent le sommeil  ou  l’éveil,

Profitant de la baisse  de vigilance

Pour fleurir rêverie qui émerveille.

C’est, à cet instant-là,  à son réveil,

Qu’on se rappelle  son dernier rêve,

Venant d’être achevé,  qui  poursuit

Mêlant allègrement fantasme, réalité

Instant qui conditionnant sa journée,

Combien d’auteurs s’en seront servis

Comme clé pour trouver  leurs idées,

Qu’ils n’auraient, éveillés,  endormis.

 

On sait que l’œil  est : appareil photo,

Et l’oreille est un  détecteur de mots,

Entre image,  sons, réalité présente,

S’évanouit, s’éclipse en hypnagogie.

Vous entends, même je vous vois

 Puis soudain, instant,  plus rien

Autre que fond sonore,    visuel

Qui ne me dit, ne traduit rien.

 

Entre l’éveil   et  le  sommeil,   

Je ferme porte et fenêtres

L’une après l’autre…soir

S’installe, tapis volant,

Me porte  endormant

Fenêtre  des …  sens.

Si   je   vous  quitte,

Corps,  seul,  existe,

Et l’univers consiste

En rêve image illicite,

Qui s’imposeront à moi,

De plain-pied, plein droit.

 

Enfermé en lieu  très secret

Où je puisse être  je m’imagine

Ailleurs, et vis une tout autre vie

Où l’espace et le temps, sont infinis,

Jusqu’à ce que  je me réveille à l’instant,

 

Où mon réveil sonne : il est grand temps

De revenir, à ce que j’étais, précédemment,

Avec un petit quelque chose qui aura changé :

Impression d’avoir résolu  un problème urgent,

Lors on a passé  la veille, à vouloir  le solutionner.

 

Réveil instant hypnagogique fonctionne à l’envers

Il nous sort, du sommeil, de cauchemar, de rêve,

Nous refait toucher du  doigt bribes des réalités

Comme lampe allumant en nous instantanés. 

.

.

Extensions

 .

L’instant  dit… hypnagogique

N’est ni l’éveil ni le sommeil

Mais, no-man-land, le long

D’une   frontière,   gardée,

D’un  côté,  par  le flot  de

Sensations  externes,  qui

Alimentent l’état de veille

Et, de  l’autre,  le  flux  de

Proprioceptions internes

Qui nourrissent, tiennent

Notre  état  de  sommeil.

Un  instant  merveilleux,

Comme   une  télépathie,

La téléportation qui nous

Ouvre des horizons étranges,

Où nous jouons un rôle qui décharge

Toutes nos pulsions restées en frustration.

.

Être entre deux, entre deux états, entre  deux eaux,

Pour, ensuite, se projeter, comme entre ciel et terre,

Sur un tapis volant, déroulant  ses rêves  récurrents,

Plus tout à fait éveillé, pas encore endormi  profond,

Comme sas pour plonger en sommeil, pour en sortir.

.

On appelle mélatonine, hormone du sommeil,

Tout comme la sérotonine : la pilule du bonheur

Créant sentiment de stabilité, bien-être, de plaisir.

.

La mélatonine peut tenir le rôle du marchand de sable

Dans un remake moléculaire de « Bonne nuit les petits » 

Le soir venu, la mélatonine facilite notre endormissement.

.

On lui prêtera d’autres superpouvoirs mais ne rêvons pas !

Il lui faudra certaines conditions afin  qu’elle fonctionne :

Absence de lumière, calme, position allongée, détendue.

.

.

1095 – Calligramme

.

Hypnagogique ou som   I  nolence

Précédent le sommeil    N  ou l’éveil,

Profitant de la baisse   S  de vigilance

Pour fleurir rêverie     T qui émerveille.

C’est à cet instant-là     A      à son réveil,

Qu’on se rappelle son      N     dernier rêve

Venant d’être achevé qui  T       se poursuit

Mêlant allègrement fan     *    tasme, réalité

Instant qui condition     H    nant sa journée.

Combien d’auteurs      Y      s’en seront servis

Comme clé pour        P    trouver  leurs idées,

Qu’ils n’auraient,     N      éveillés,  endormis.

On sait que l’œil      A    est : appareil photo,

Et l’oreille est un     G    détecteur de mots,

Entre image,  sons,   O    réalité présente,

S’évanouit, s’éclipse   G  en hypnagogie.

Vous entends, même   I     je vous vois

 Puis soudain, instant,   Q     plus rien

Autre que fond sonore,   U    visuel

Qui ne me dit, ne traduit  E rien.

Entre l’éveil   et  le  sommeil,   

Je ferme porte et fenêtres

L’une après l’autre…soir

S’installe, tapis volant,

Me porte  endormant

Fenêtre  des …  sens.

Si   je   vous  quitte,

Corps,  seul,  existe,

Et l’univers consiste

En rêve image illicite,

Qui s’imposeront à moi,

De plain-pied,   plein droit.

Enfermé en lieu   É   très secret

Où je puisse être  V   je m’imagine

Ailleurs, et vis    E  une tout autre vie

Où l’espace et    I  le temps, sont infinis,

Jusqu’à ce que   L    je me réveille à l’instant

Où mon réveil    \     sonne : il est grand temps

De revenir, à    S    ce que j’étais, précédemment,

Avec un petit   O  quelque chose qui aura changé :

Impression d’   M  avoir résolu  un problème urgent,

Lors on a passé  M   la veille, à vouloir  le solutionner.

Réveil instant hyp  E   nagogique fonctionne à l’envers

Il nous sort, du som  I   meil, de cauchemar, de rêve,

Nous refait toucher du  L  doigt bribes des réalités

Comme lampe allumant en nous instantanés. 

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Flacon   de   parfum 

Dont   la   senteur  serait

 Propice à l’hypnagogie,

Ou sommeil semi-conscient

 .

(forme creuse, rimes mixtes,

le fond s’accorde à la forme)

 .

Le parfum est une senteur enivrante,

l’inconscient,  une puissance désirante,

lors de sentir ce type de parfum au réveil

nous mettra en état appelé hypnagogique

.

.

Forme

.

Évocation 

.

1095 4

.

Flacon  de parfum strié  blanc et rouge

 Et en spirale autour :

Illusion optique de l’instant hypnagogique

Entre éveil et sommeil.

.

Symbolique de forme

 .

Classiquement, un parfum

Se décrit par des notes olfactives

Qui se différencient en notes de tête,

Celles liées  à la  première impression

Olfactive et qui sont les plus volatiles,

Notes de cœur (celles qui constituent

Le cœur du parfum et demeurent

Pendant plusieurs heures,

Et enfin notes de fond

Celles qui persistent longtemps

Après que le parfum a été vaporisé

Et peuvent rester pendant des

Mois sur quelque vêtement.

Wikipédia : parfum

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1095 6

.

Phase préparatoire, tête sur un coude

Pour faire une bonne sieste

Par entrée instant hypnagogique

Entre éveil et sommeil.

.

Symbolique 

Etat étrange et fascinant,

Caractérisé  par des visions

Similaires  aux rêves  et  aux

Expériences, dites sensorielles,

Inhabituelles, situé à la frontière

De la pleine conscience et du repos.

.

Psychologue nomme hypnagogie,

Mais les artistes s’en servaient déjà

Et depuis des siècles, pour y puiser

Certaines de leurs meilleures idées.

.

L’artiste  surréaliste  Salvador Dalí

L’a qualifié de « sommeil avec une clé »

Et l’utilisait comme source d’inspiration

Créative pour bon nombre de ses peintures.

Modifié, source : lescheminsdelenergie.com/

l-hypnagogie-l-etat-de-semi-conscience

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Parfum permet de créer des conditions

 propices au sommeil dès lors qu’on se trouve

Enveloppé d’une odeur rassurante qu’on connaît.

Il en est de même pour le réveil,  en sens inverse,

Parfum très fort  nous stimulera notre cerveau.

Si vous voulez l’expérimenter, un hypnotiseur

Il vous raconte une histoire pour endormir

Il compte très fort jusqu’à trois pour…

.

.

Instant bascule en sommeil

.

Scénario

.

Ce court instant entre l’éveil et le sommeil,

suivi de rêveries fantasques et rêves insolites,

si ce n’est pas hallucinatoire sur un tapis volant.

 .

Visuels et textuels  >>

1089 – J’ai bien joui, mal, j’ai bien dormi, mal !

Visuels et textuels  >>

.

Dans mon lit, j’ai bien joui

De la magique  compagnie

De  l’amour,  du  sommeil.

Dans mon lit, j’ai mal joui,

J’étais seul,  aussi j’ai mal

Dormi, et ce, toute la nuit.

.

Un sommeil, en bosses,

Ou en creux, c’est selon

Que je me sens, ou pas,

Stressé, voire trop seul,

Car  tendresse,  caresse,

Valent bien  somnifère !

.

Ai-je bien joui,  mal ;

Ai-je bien dormi, mal ;

Ai-je bien gagné,  mal ;

Ai-je bien  travaillé, mal ;

Ai-je bien  échangé,  mal ;

Et l’on pourrait continuer ;

Et ainsi, tant bien que  mal,

À tout lister et à tout évaluer.

.

Bien ou mal ….. ça changera quoi,

En fonction de moi  … ou, de la loi

Bien pour l’un, et, mal, pour l’autre,

Tout dépend  de quel seuil, franchis,

Auparavant et de bonne progression

De si on est ou pas perfectionniste.

.

Quand faire bien toujours serait,

Du mieux qu’on peut,  formule

Que l’on emploie trop souvent

Pour tempérer valeur absolue.

.

D’abord   …  est-ce bien moi

Qui en juge,  ou  bien autrui

Qui me, le fait savoir,  le dit,

Ensuite … entre bien et mal,

.

Il y a de l’espace  à combler,

Entre l’animal  et la volonté,

Enfin… il ne faut pas oublier

Effets de l’humeur sur vérité,

Est relative jusqu’à en douter.

.

Et puis, tout dépend aussi du temps

Et  de l’énergie qu’on y  met, mettant

Toute sa concentration, son attention.

.

Pour finir en beauté, un travail débuté,

La moindre interruption va déstabiliser,

Faire perdre du temps, faire tout bâcler.

.

Il en est ainsi de ce texte bien improvisé,

Qui ne sera ni bien ni ma mais édulcoré

Par une forme qui le contient, restreint

À ce qu’il est, ce qu’il veut interpréter.

.

.

Extensions

 .

Bien et mal seront relatifs l’un

Par rapport à l’autre, non en absolu :

«Je suis bien, je vais bien, je le sens bien »,

Sont des valeurs subjectives, apprécié par

Quelqu’un en fonction de son état actuel,

De son passé, de toute son expérience.

.

Il en est de même du plaisir et repos

Et de tous les gains  où une évaluation

Est relative à ce qu’on attend en résultat.

Si je me dis que  c’est bien, qu’autre me dit

Peut mieux faire ou c’est nul ou je n’aime pas.

.

J’en fais quoi et il en est de même de la critique

On peut se débarrasser de quelqu’un, lui disant

« C’est bien continue » ou mettre son grain de sel

L’aider à progresser avec des suggestions,

Des transformations, des  questions.

 .

J’ai joui de mon sommeil toute la nuit

Pendant le sexe, je me suis  endormi !

Si on peut jouir de tout en fantasmes

On ne peut s’endormir en marasme !

Jouir et dormir seront, certes, reliés,

Lors les deux s’enchaînent seulement

Sinon, l’un dit vrai mais l’autre ment,

Ici, la femme n’a pas eu son…content,

Ça peut être l’homme, les deux, néant.

.

Le plaisir de sa jouissance … sexuelle,

Qui peut en juger, qui peut l’étalonner !

Peut mieux faire, injonction permanente

L’orgasme très fort et simultané et répété,

Est-il le nec plus ultra de sa «petite mort».

.

C’est là que  la force du désir, interviendrait

Et prendrait le pas sur tout plaisir à assouvir

Car si le plaisir n’est autre  qu’une prestation,

Il ne laissera pas, longtemps, sa forte émotion.

.

.

1089 – Calligramme

.

                                      Dans mon lit, j’ai bien joui de la magique compagnie

                                               De l’amour, du sommeil. Dans mon lit, j’ai mal joui :

                                               J’étais seul, aussi j’ai mal dormi, et ce, toute la nuit.

.

Un sommeil, en bosses,

Ou en creux, c’est selon

Que je me sens, ou pas,

Stressé, voire trop seul,

Car  tendresse,  caresse,

Valent bien  somnifère !

                 A

 Ai-je bien joui     I     mal.

Ai-je bien dormi      mal.

Ai-je bien gagné    J   mal.

Ai-je bien  travaillé  E mal.

 Ai-je bien  échangé   *  mal.

 Et on pourrait conti  B nuer

     Et ainsi tant bien que I     mal,

       À tout lister et à tout  E évaluer.

                               N

          Bien ou mal ….. cela changera quoi,

           En fonction de moi ou,  M       de la loi

             Bien pour l’un, et, mal,  A   pour l’autre,

              Tout dépend  de quel   L   seuil, franchis,

              Auparavant et de bon  *     ne progression

            De si on est  ou pas    J  perfectionniste,

        Quand faire bien tou  O  jours serait,

     Du mieux qu’on peut  U     formule

   Que l’on emploie trop  I   souvent

     Pour tempérer valeur ?  absolue.

*

D’abord   …  est-ce bien moi

Qui en juge,  ou  bien autrui

Qui me, le fait savoir, le dit,

 Ensuite … entre bien  et mal,

 Il y a  de l’espace   à  combler,

 Entre l’animal et B  la volonté,

  Enfin… il ne faut  I  pas oublier

   Effets de l’humeur  E  sur vérité,

     Est relative jusqu’à  N  en douter.

                     *

               Puis, tout dépend   M  aussi du temps

                   Et de l’énergie que l’on y  A  met, mettant

                      Toute sa concentration        L  son attention,

                                Pour finir en beauté, un         *           travail débuté,

                                 La moindre interruption         D        va déstabiliser,

                                   Faire perdre du temps              O       faire tout bâcler.

                               Il en est ainsi de ce texte         R     bien improvisé,

                          Qui ne sera ni bien ni mal    M    mais édulcoré

                      Par une forme qui le con    I  tient, restreint

                  À ce qu’il est, ce qu’il  ? veut interpréter.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1089 4

.

Silhouette femme

Allongée, avec la tête,

Et les pieds bien relevés

Comme en  éveil, alerte !

 .

  (forme stylisée, rimes mixtes,

le fond s’accorde à la forme)

.

Silhouette d’une femme

À son réveil, l’air songeuse,

Ne parvenant pas à s’extirper

De son rêve d’un amour d’amant.

.

Symbolique 

 .

Vous avez sûrement déjà entendu

Parler morphologie femme.

En A,  V,  X,  ou en O, 8 ou H.

Elle se définirait  selon  votre

Structure osseuse,  différente:

La forme de vos os la détermine.

.

Une silhouette femme a ses règles :

Une jupe évasée  sera recommandée

Aux morphologies en V  tandis qu’elle

Sera  déconseillée à celles qui sont en A.

.

Pour les hommes, c’est même principe :

On conseillera une ceinture tape à l’œil

Pour ceux ayant de larges épaules

Tandis qu’une morphologie en H

Devra plutôt privilégier un

 accessoire plus sobre.

www.thevillageoutlet.

com/morphologie-femme

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1089 6

.

Silhouette d’une femme

À son réveil, l’air songeuse,

Ne parvenant pas à s’extirper

De son rêve d’un amour d’amant.

 

Symbolique 

 .

Rêver  serait, pour  certains,

D’oublier le   temps   pesant,

Sa  matérialité  et  anxiété,

Des  sentiments  partagés,

De   vivre   ses  espérances,

D’être ce qu’il voudrait être,

Il sert de décompression aux

Grandes fatigues  psychiques.

 .

On rêve au lieu d’agir, on rêve

Parce qu’on ne peut pas agir.

D’autres  se prélassent  dans

Multitude  de   songes  creux

Ou  vivent  comme  endormis,

Dans leur confort, leur misère :

L’inconscient et le conscient sont

Alors  parfaitement  … complices !

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Rêver de la morphologie d’une femme

Est une projection  des plus courantes,

Qui se reproduit, parfois, à l’identique,

.

Tant conditionnés par un seul modèle,

À tel  point  qu’on  jouisse, davantage,

Avec forme de femme que l’on préfère.

.

Comme quoi, sexe et amour : subjectif,

Cette fois forme et fond s’accorderont,

L’un dans l’autre, et réciproquement !

 .

.

Nuit éveillée en clair-obscur 

.

Scénario

.

J’ai bien joui,

et puis j’ai bien dormi,

j’ai mal joui, puis j’ai mal dormi. 

 .

Visuels et textuels  >>

226 – La nuit sans sommeil sur voilier !

Visuels et textuels >>  

.

Il y avait une atmosphère

M’empêchant de bien dormir

À poings fermés et voire ouverts,

Comme les nourrissons, les bébés,

Après  avoir  tété  sein  de leur mère.

Mon voilier évoque la forme de ventre

Et dont j’en sors, au  tant que j’y rentre.

Chacun est séduit de jour comme de nuit,

En cockpit … en carré  voire  en  couchette,

Pour y faire, volontiers, un brin  de causette.

On y resterait, il est vrai, quelque peu à l’étroit

Lors on est plus  que deux, et encore plus, à trois.

Je me dis que j’aurais-je dû, pu, dormir sur le pont,

Or j’étais trop occupé, à tourner en mon lit en rond.

Et comme chacun sait, c’est le pire des cauchemars

Qu’on peut vivre en cabine très  basse de  plafond

Au point de s’y cogner en se retournant d’un bond

.

J’avoue, j’ai fort mal dormi

Cette nuit,

Ce n’est pas que j’étais fatigué

Ni stressé,

Mais il faisait chaud, et à crever

Et venté.

 .

Et mon voilier dans ma couchette,

Ne l’a pas été,

Et c’est alors, je me suis pris la tête,

À me retourner,

Comme un rat, malade, dans sa cage,

Fait prisonnier.

 .

J’ai fini par sommeiller au petit matin

Lors il fait plus frais

Avec plus  de vingt-cinq degrés, la nuit,

J’ai sensation d’un fou ;

La nuit m’a parue longue, une éternité,

Même si pour compenser

 .

Mes rêveries…durant toute l’insomnie,

Sont retournées vers toi

Encore cette fois mais ça n’a pas suffi,

Car tu aurais dû être là

Même en me contorsionnant esprit

Je ne t’ai fait apparaitre.

.

.

Extension

.

Les nuits sont longues en cas d’insomnie,

Qu’on soit  chez soi, des amis, ou à l’hôtel,

En bateau, caravane, camping, belle étoile,

Sont moins quand on peut lire un bouquin,

Bien moins encore si on dort avec quelqu’un.

.

S’il fait trop chaud, ce ne sera plus la lecture

Ni même la compagnie qui nous fait défaut,

C’est juste la fraicheur, et, sur un voilier,

Pas de climatiseur installé à demeure

Et un voilier en aluminium accumule

En plus chaleur au lieu de la dissiper.

.

Bien que  tout nu, dans sa couchette,

On transpire sans moindre mouvement,

Ça ne donne bonne condition pour dormir.

Si ce n’est pas cauchemar, faut pas exagérer,

C’est un stress qui fatigue et le corps et l’esprit.

.

Il m’est arrivé  de dormir  sur le pont  du bateau

Ou en le cockpit pour sentir un peu d’air circuler,

Il est vrai qu’on peut faire une sieste en journée,

Quand le vent  se prend à souffler, ne serait-ce

Qu’une brise légère mais l’horloge biologique

Réclame sommeil plutôt la nuit que le jour.

.

Dormir dans une couchette de cabine de voilier : un rêve

Ou peut-être simplement un fantasme, ou désir, nécessité.

Temps est long quand on s’ennuie, les yeux grands ouverts,

À regarder un plafond bas, à cinquante centimètres de vous.

Il vaut peut-être mieux, en ce cas, choisir se remettre  debout

Et aller dans le cockpit puis sur le pont, prendre l’air et le frais,

Si le bateau, au mouillage, à quai, roule, claque, tosse et tangue,

Bruits, mouvements, contrariés, vous tiennent longtemps éveillés,

Lisez un livre, surtout s’il fait très chaud, et êtes  en pleine nudité !

.

La nuit, votre sommeil est du domaine privé

Et lors, personne ne doit venir vous solliciter.

.

La nuit est comme parenthèse… toute activité,

Lors il n’y a rien à faire qu’à vous laisser bercer

.

La nuit sera un moment où l’on se reconstruira

Après toutes les fatigues accumulées en journée

.

La nuit est temps des rêves assouvissant désirs

Comme celui vous empêchant de dormir… fuir.

La nuit, sans sommeil, vous laisse, las, étranger

À vous-mêmes comme un zombie sans identité.

.

.

Épilogue

.

La nuit, en mer, à rêver ou à cauchemarder,

Dépend de votre estomac, si vous  êtes fatigué.

Lors mer calme, je dors comme un nouveau-né,

Comme un diable dans une mer des plus agitées.

***

Je comprends marin qui boit  en grosse tempête

Une façon  comme une autre de se noyer la tête,

Pour dormir  en plein vacarmes indescriptibles,

En faisant confiance au capitaine, indéfectible.

***

Le pire ce sont les quarts même par mer belle

Réveillé  à deux heures du matin, en fanfare,

Il y avait comme ange, en vous, non rebelle,

Et un diable vient vous piquer de son dard.

***

Je poursuis ma nuit, comme en insomnie,

Au loin, j’aperçois lumières qui scintillent

Je descends en carré, fais le point : nenni,

Quand, en remontant mon ciel s’illumine.

Faut croire, être privé sommeil, hallucine

Confusions étoiles et bateaux : je distille !

***

Des fois, faut faire confiance instrument :

Il n’a pas d’yeux, d’oreilles, mais ne ment,

En pleine  mer il n’y a plus un seul repère,

Lors sans instrument, tout marin s’y perd.

.

.

226 – Calligramme

.

Il y avait une   N    atmosphère

M’empêchant     U  de bien dormir

À poings fermés    I    et voire ouverts,

Comme les nourri    T     ssons,   les bébés,

Après  avoir  tété        *      sein de leur mère.

Mon voilier évoque       S        la forme de ventre

Et dont j’en sors, au        A        tant que j’y rentre.

Chacun est séduit de          N         jour comme de nuit

En cockpit … en carré           S           voire  en  couchette,

Pour y faire volontiers             *             un brin de causette.

On y resterait, il est vrai,           S              quelque peu à l’étroit

Lors on est plus  que deux,          O              et encore plus, à trois.

Je me dis que j’aurais-je dû           M               pu, dormir sur le pont,

Or j’étais trop occupé, à tour            M                  ner en mon lit en rond.

Et comme chacun sait, c’est                 E                     le pire des cauchemars

Qu’on peut vivre en cabine                     I                         très  basse de  plafond

Au point de s’y cogner en se                      L                            retournant d’un bond

.

S    U    R      L E      V   O   I   L   I   E   R 

.

J’avoue, j’ai fort mal dormi

Cette nuit,

Ce n’est pas que j’étais fatigué

Ni stressé,

Mais il faisait chaud, et à crever

Et venté.

 .

Et mon voilier dans ma couchette,

Ne l’a pas été,

Et c’est alors, je me suis pris la tête,

À me retourner,

Comme un rat, malade, dans sa cage,

Fait prisonnier.

 .

J’ai fini par sommeiller au petit matin

Lors il fait plus frais

Avec plus  de vingt-cinq degrés, la nuit,

J’ai sensation d’un fou ;

La nuit m’a parue longue, une éternité,

Même si pour compenser

 .

Mes rêveries…durant toute l’insomnie,

Sont retournées vers toi

Encore cette fois mais ça n’a pas suffi,

Car tu aurais dû être là

Même en me contorsionnant esprit

Je ne t’ai fait apparaitre.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

226 4

.

Évocation 

.

Un abat-jour, un pied

En forme   d’ananas :

 Lampe  de  chevet,

Pour nuit de rêve.

.

Une lampe de chevet n’est pas un luxe,

dans cabine pour couchette d’un voilier,

non seulement elle est utile pour lecture

mais agréable en prélude à nuit de rêve !

.

 La lampe de chevet se trouve aussi

En couchette voilier,

Idéale pour lire un roman romantique

Pour une nuit de rêve.

.

Symbolique 

 .

Le Symbolisme de la lampe

Dont l’huile brûle Éros est double.

Chez Grimm, la lumière chasse

L’amant caché de ….l’héroïne.

La lumière dans mythologies

Symbolise pleine conscience.

.

Lumière de lampe représente

Particulièrement le conscient,

Qui est entre les mains  et sous

Plein contrôle de l’être humain,

Par contraste  avec autre lumière

Du soleil, nature divine et cosmique.

.

Descriptif

.

226 – Une nuit sans sommeil sur voilier 

Alignement  central  / Titre  droit  / Thème  sommeil

Forme conique / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : lampe   / Symbole de fond : nuit

.

.

Fond

.

Évocation 

.

226 6

.

La lampe de chevet se trouve aussi

En couchette voilier,

Idéale pour lire un roman romantique

Pour une nuit de rêve.

.

Symbolique 

.

La nuit est identifiée à la peur,

À l’insécurité, voire aux démons

Toutefois les poètes romantiques

L’ont aussi chantée, voire exaltée

Pour son pouvoir très…onirique.

.

Ciel étoilé invite à une spiritualité

Toute empreinte de vraie sérénité.

Sommeil même, apaise et inquiète.

.

Temps bien mérité de la relaxation

Qui nous permet d’échapper pour

Un moment à toutes les angoisses

Quotidiennes et de retrouver le

Contact physique avec l’être

Aimé, il est aussi une petite

Mort qui  nous  livre sans

Défense  aux  dangers de

La nuit, des cauchemars.

mythanalyse.blogspot.com/

2014/09/symbolique-de-la-nuit

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Ce n’est pas parce qu’on est en une couchette

Sur un voilier que le sommeil  s’invite de sitôt,

Selon l’état de la mer,  mouvements du bateau,

Le rêve qu’on avait démarré devient cauchemar

Et l’angoisse se pointe en une profonde obscurité

On se prend à respirer fort pour bien se relaxer :

Dieu que la nuit est longue à manquer de dormir.

 

.

Petit matin, sur le pont, dormir

.

Scénario

.

Une couchette, pourtant des plus agréables d’accueil et de confort,

mais roulis et tangages et bruits, me seront parfois insupportables :

petit matin, délaisse, finalement, ma couchette pour dormir sur pont.

 .

Visuels et textuels >> 

187 – Notre voilier suspendu en nacelle

Visuels  et ponctuels >> 

.

Nacelle, suspendus en l’air,

Balancement serait dû au vent

Notre voiler  prend  du  ballant

Par son franc-bord important,

Mais, ce n’est pas une misère,

C’est agréable en atmosphère

Ah bien sûr … évidemment,

L’esprit divague  d’autant,

Va et vient,  comme vent,

D’une idée  à autre, erre

Décollé  de  toute  terre

Un profond mys-tère !

Et de temps en temps

Totale … immobilité,

Ou réveillé, à moitié,

Ou mort en dormant

Ou rêvant vous êtes.

Va

Bien

Ar-Ki-lé

Le  plus  beau

Des solides voiliers

Qu’on a croisé sur l’eau,

Or il a besoin d’une toilette.

.

Faut vous imaginer à l’intérieur

D’un voilier,  dans votre couchette,

Suspendu à quatre mètres de hauteur

Occasion pour le levage  par des sangles.

De temps à autre, il nous faut sortir bateau

Pour nettoyer, peindre, sa carène, sous l’eau,

Une fois l’an, pour améliorer sa glisse en mer !

.

Il est posé sur des madriers et tenu par ses bers.

Pour cette nuit le grutier nous aura… abandonné,

Nous sommes bercés par un ballant sous vent léger

Qui s’accentue au fil  de la nuit, comme  balançoire,

Géante entre deux portiques, invisibles dans le noir.

.

La nuit a été féconde, en bruits divers et fantasmes,

Ce n’était pas la mer, mais le vent avec son ballant,

Qui nous procurait des ailes en ce mauvais temps,

Le voilier volait, en hauteur, avec enthousiasme.

.

Événement rare, en tous cas, point commun,

Nous avons dormi dans des nuages divins

Et ce ventre qui ballotte, en penchant,

A ressuscité notre âme d’enfant.

.

.

Extension

.

Ame d’enfant, âme du voilier, âme du vent :

Le tout conjugué ne peut faire que divaguer

L’esprit qui va en profiter pour transformer

Mouvements passifs du corps en une danse

Des sentiments forts.

.

Au début, je pensais je pouvais les oublier,

Que mon esprit serait  un pouvoir filtrant.

Finalement,  c’est le corps  qui  aura dicté

À mon cerveau, impressions,  sensations,

Ses émotions, perceptions.

.

J’en ai déduit que  mon corps  ressentait

La sensation de balancement bien avant

Mon cerveau et l’imprimait à ce dernier

Qui en retour,  l’accentuait, d’autant

Maintenait, nuit durant.

.

Suspendu en l’air ! Non, non…  ce n’est pas nous…  c’est notre voilier.

Enfin tout de même un voilier, en hauteur, a toujours un drôle d’air !

Mais bon, si le vent se lève, la coque se balancera, peut-être, un peu,

Et lors, on fera ce qu’il faut pour nous adapter et dormir au mieux.

On a comme l’impression d’être un manège dans une fête foraine

Si jamais une sangle lâche, il est préférable de ne pas y penser.

Demain le chantier va venir nous trimbaler encore couchés

C’est comme si on nous volait le bateau pour le livrer.

Arrêtons de gamberger, il nous faut déjà souper.

.

On est bien suspendus en l’air,

Ce n’est pas l’élément ordinaire

Pour voilier,  en dépit de voiles,

Parfois de foils,  pour déjauger,

Faisant avancer, planer sur eau

Atteignant une certaine vitesse.

.

Faute de mer …  et  faute de ber,

Voilier a pris une bonne hauteur,

Faut grande échelle pour accéder,

Et une fois là-haut, il faut l’enlever

On se sent comme en montgolfière

Attachée au sol, par quatre piliers !

.

Ne pouvons rien faire … que dormir,

Dans cet immense hamac aluminium,

Jaugeant huit tonnes, je ne vous dis pas.

Pas envie d’aller danser sur le pont avant

Le moindre contrepoids nous ferait rouler !

Une expérience à vivre tout de même une fois.

.

.

Épilogue   

.

Voilier

Volant au vent

Dégagé de la gravité

Comme sur tapis volant,

Un oiseau             dans l’air

Balance au            gré du vent

Suspendu                aux chaines

Du travel lift              bien roulant

Bercé en ce                 hamac géant.

***

On  y dort  bien  comme  un  enfant

Après écoute histoires de sa maman.

Cette nuit, impossible d’y descendre

L’échelle, pour y accéder, est retirée

Lors nous sommes isolés du monde

Personne  ne viendra  nous aider.

Une capsule, insolite, s’il en est,

Où l’on dort comme un ange,

Et où plus rien ne dérange

Tous rêves émerveillés,

Ayant de la hauteur

Vers  firmament.

***

Comme en œuf,

Voire  en  utérus,

Bruits sont confus,

Et le monde est exclu

De tout mouvement neuf

Perturbateur d’un sommeil.

Expérience à ne pas manquer,

Seule fois où ça nous est arrivé.

.

.

187 – Calligramme

.

Nacelle, sus ****** N**************P***pendus en l’air,

Balancement******O**************E**serait dû au vent

Notre voiler            T                           N   prend du ballant

Par son franc          R                           D    bord important,

Mais ce n’est           E                           U      pas une misère

C’est agréable         *                              *      en atmosphère

Ah bien sûr,           V                             E       évidemment :

L’esprit diva          O                             N       gue d’autant,

Va et vient              I                              *         comme vent,

D’une idée              L                             *          à autre, erre

Décollé  de              I                             N            toute terre

Un profond            E                            A             mys-tère !

Et de temps           R                            C              en temps

Totale…im             *                            E              mobilité,

Ou réveillé,            S                          L               à moitié

Ou mort en           U                         L              dormant

Ou rêvant              S                       E             vous êtes.

 *        Va          *

 *     Bien       *

 * Ar-Ki-lé *

 Le  plus  beau

Des solides voiliers

Qu’on a croisé sur l’eau,

Or il a besoin d’une toilette.

.

Faut vous imaginer à l’intérieur

D’un voilier,  dans votre couchette,

Suspendu à quatre mètres de hauteur

Occasion pour le levage  par des sangles.

De temps à autre, il nous faut sortir bateau

Pour nettoyer, peindre, sa carène, sous l’eau,

Une fois l’an, pour améliorer sa glisse en mer !

.

Il est posé sur des madriers et tenu par ses bers.

Pour cette nuit le grutier nous aura… abandonné,

Nous sommes bercés par un ballant sous vent léger

Qui s’accentue au fil  de la nuit, comme  balançoire,

Géante entre deux portiques, invisibles dans le noir.

.

La nuit a été féconde, en bruits divers et fantasmes,

Ce n’était pas la mer, mais le vent avec son ballant,

Qui nous procurait des ailes en ce mauvais temps,

Le voilier volait, en hauteur, avec enthousiasme.

.

Événement rare, en tous cas, point commun,

Nous avons dormi dans des nuages divins

Et ce ventre qui ballotte, en penchant,

A ressuscité notre âme d’enfant.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

187 4

.

Évocation  

.

Deux bras d’un lift de bateau

Avec voilier  en suspension

Au milieu en bout de chaines 

Par suite des manques de bers.

.

Voilier, nacelle, suspensions, chaines

tout concourt à bouger pour transport

mais en l’air, le voilier prend du ballant

lors forme et fond convergent d’autant !

.

Voilier, en suspension, en l’air,

Sorti de son élément dit naturel :

Il  a l’air complétement désarmé,

Et ce dans tous les sens du terme.

.

Symbolique 

 

Suite à un talonnage : devons

Déquiller  un beau FIRST 31.7.

Après  avoir démâté,  le travail

De déquillage  peut  commencer.

.

Le travel lift du port  pour mettre,

Délicatement le bateau en suspension,

La quille  restera sur son support spécial

Nous pouvons poser la coque sur son ber.

Les travaux de renforts  de varangues,

Peuvent commencer  pour réparer …

sunmarine.fr/dequillage-voilier-et-requillage

.

Descriptif

 .

187 – Notre voilier suspendu en nacelle 

Alignement  central / Titre dédoublé / Thème  bateau

Forme en pointe /  Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : suspension / Symbole de fond : chaine

.

.

Fond

.

Évocation 

.

187 6

.

Voilier, en suspension, en l’air,

Sorti de son élément dit « naturel » :

Lors il aura l’air totalement désarmé,

En tous les sens du terme, enchainé.

.

Symbolique

 .

Le mot chaîne

Est lié au cadenas,

Aux entraves verrouillées

Dont il est impossible de se libérer,

Symbolise emprisonnement, servitude.

Briser les chaînes signifie se libérer,

S’affranchir de la contrainte.

En se donnant la main

.

Former une chaîne d’union,

À l’image des anneaux assemblés

Les uns aux autres, symbole solidarité

Où les personnes s’unissent dans

La fraternité, dans l’entraide.

Tant, donner la main à

Quelqu’un est aide,

Et un soutien.

1001 symboles

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Bercé par le ballant du bateau

Accentué par un vent violent

Nous dormirons, d’un œil,

Révérons… d’une oreille

Tant bruits grinçants

Nous …  réveillent,

Cauchemardant

Qu’on est pendus

Et non suspendus, 

À nos liens et chaines.

 .

.

Suspendu au gré du ballant

.

Scénario 

.

Voici le lift qui s’apprête à soulever notre voiler de l’eau du bassin,

voilà notre voilier  soulevé, lentement, comme une coque de noix :

ouvriers débrayent, fin de journée : voilier sera suspendu la nuit !

.

Visuels  et ponctuels >>

186 – Etre bercé par les clapots de mer

Visuels et textuels  >> 

.

Clapot de mer

Est fait des vagues

Roulant  en tous sens

Faisant bouger  bateaux.

De loin, la mer parait plate

Dessus ça bouge tout le temps.

.

Difficile enfiler un fil en aiguille

Pour dormir,  c’est presque idéal :

Pas besoin de chanson, bercement,

Mer s’en charge, sans interruptions.

Imaginez- vous  en chambre, avec lit,

Bougeant  sans   un  seul  mouvement.

.

Rageant, en bateau, mal de mer, établi,

Confort pour  des fainéants, en amants :

Premiers ne  fermant pas œil de la nuit

Seconds dormant comme des enfants

Derniers ne se souciant du temps,

Chacun se berçant de sa vie.

.

Bercée par belles vagues

Lors clapots de la mer,

Sur coque du bateau,

Mon esprit divague,

Et vie, point amère

Sur  tel manteau !

.

En  ma couchette,

Désir  me  fouette,

Femme,  chouette,

Avec moi, se prête

À   faire  grimpette

En  pleine  tempête.

.

Elle  se   laisse   aller,

En rien, lutter  contre,

Mouvement qui monte

Bateau, bassin accordés

Son bon plaisir  montre,

Sans gêne, ni  sans honte.

.

Me sens  comme en cocon,

Mon corps danse  la samba,

Comme  un poisson  en l’eau,

Tombés en la mer tout au fond

Sa musique marquerait nos pas

Rien n’est plus vrai, ni plus beau.

.

Dehors le bateau roule sur son flot,

Dedans, les équipiers  sur ses flancs,

Quand, soudain, tempête s’est calmée

La vie reprend  son cours  et son repos,

Un homme et une femme, deux amants,

Leurs flammes sont à nouveau, allumées.

.

.

Extension

.

Le clapot de mer peut être doux, ou violent

Frappant le bateau par à-coups ou souvent

Haché, secouant le bateau en tous les sens

Si le vent contrecarre le sens du courant

Si l’allure est trop faible pour l’étaler,

Si le cap est bien trop serré au vent.

.

L’allure  vent  arrière : porté, soulevé

Par chaque vague est la plus confortable

Mais ne procure que très peu de sensations,

Par rapport à celle de largue où le voilier galope

En négociant chacune des vagues et par le travers

Et vous berçant comme enfant en ventre de sa mère.

.

On l’imagine souvenir si ténu qu’on ne sait si on l’a eu.

Il faut dire qu’à l’intérieur de la cabine, on entend le vent

Mais on ne le ressent pas, entend l’eau, ne la subit pas.

On peut aller jusqu’à faire abstraction de la tempête

Et faire comme si l’on était comme chez soi !

.

Le clapot est  le  bercement de  l’eau,

Provoqué par … des petites vagues,

Et qui chatouillent  tous les corps,

Pour les faire danser, en rythmes

Parfois imperceptible, doux, lent

Parfois un peu plus fort, violent !

Problème est qu’il est permanent

Et qu’il peut devenir vite énervant,

Si on ne se laisse aller en… l’aimant !

.

Les roulements des trains vous bercent

Aussi dans votre siège ou votre couchette

Mais de manière très régulière et sur le plat

Lors les clapots de mer vont dans tous les sens.

.

On pourrait dire que c’est gênant station debout

Mais ça l’est aussi assis, même allongé banquette,

Et puis le train s’arrête, vous pouvez un peu souffler,

Lors houle le bateau, jamais, y compris mouillage, port.

.

Il faut avouer, qu’après trois jours complets d’amarinage

Les muscles, les nerfs, le tonus, les sensations s’y sont faits,

 Tout est dans la question d’anticipations, d’automatisations :

Un temps de retard ou d’avance, un déséquilibre s’opère vite.

.

.

186 – Calligramme

.

Clapot de mer est

 Fait des    Ê       vagues

Roulant en      T       tous sens

Faisant bouger    R          bateaux.

De loin la mer         E       parait plate

Dessus ça bouge        *        tout le temps

Difficile enfiler         B        un fil en aiguille

Pour dormir,        E        c’est presque idéal :

Pas besoin         R       de chanson, bercement,

Mer s’en         C         charge, sans interruption.

Imaginez-      É           vous en chambre avec lit,

Bougeant        *           sans un seul mouvement.

Rageant, en    P      bateau, mal de mer, établi,

Confort pour  A     des fainéants, en amants :

Premiers ne  R  fermant pas œil de la nuit

Seconds dormant comme des enfants

Derniers ne se souciant du temps,

Chacun se berçant de sa vie.

Bercée par belles vagues

Lors clapots de la mer,

Sur coque du bateau,

Mon esprit divague,

Et vie, point amère

Sur  tel  manteau !

En  ma  couchette,

Désir  me  fouette,

Femme,   chouette,

Avec moi,   se prête,

À faire  L   grimpette

En pleine  E    tempête.

Elle se laisse  S        aller,

En rien lutter    *    contre,

Mouvement qui  *     monte

Bateau, bassin    C  accordés

Son bon plaisir     L   montre,

Sans gêne ni sans    A     honte.

Je me sens comme    P en cocon

Mon corps danse la     O   samba,

Comme  poissons en     T       l’eau,

Tombés en la mer tout   S   au fond

Sa musique marquerait   *    nos pas

Rien n’est plus vrai, ni     D  plus beau.

Dehors le bateau roule    E    sur son flot

Dedans, les équipiers      *    sur ses flancs

Quand, soudain, tem   M  pête s’est calmée

La vie reprend son     E   cours et son repos

Un homme et une   R    femme, deux amants

Leurs flammes seront  *  à nouveau, allumées.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

186 4

.

Évocation 

.

Ça pourrait être une raquette

Être une poire pour aspiration

Je penche pour château d’eau.

Ça peut être un phare à terre

.

Château d’eau, étant fixe, ne clapote pas

et phare bien que sur l’eau, pas davantage,

si bien que forme ne correspond pas au fond.

.

Il faut vous imaginer en haut du

 Château d’eau, et en pleine mer,

Un ballant provoqué par vent fort,

Vagues le faisant bouger en phare.

.

Symbolique

.

Le château d’eau est le symbole

De civilisations avancées  techniquement

Tout autant que sur le plan de l’organisation.

.

En France, la construction d’un grand nombre

De ces ouvrages a favorisé arrivée eau courante

Sur totalité du territoire avant réservoir enterré.

.

Critiqués pour esthétique, présence en le paysage,

Certains châteaux d’eau font aujourd’hui partie

Du patrimoine industriel et ont été classés

Comme étant monuments historiques !

Modifié : kulmino.fr/Le-chateau-d-eau

.

Descriptif

 .

186 – Etre bercé par les clapots de mer

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  rêve

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : Château-eau / Symbole de fond : phare

 

.

Fond

.

Évocation 

.

186 6

.

Il faut vous imaginer en haut du

 Château d’eau, et  en  pleine  mer,

Un ballant provoqué par vent fort,

Vagues le faisant bouger en phare.

.

Symbolique 

 .

Aujourd’hui, avec la technologie

(GPS, électronique de bord),

Les phares d’atterrissage

Ne sont plus indispensables.

Utilisés pour  situer la terre

Y a encore  quelques années,

Ont aujourd’hui une fonction

Patrimoniale, lors  ils servent

De supports  d’antennes-relais

Les réseaux de communication

Maritimes civils  ou  de défens :

Centres  régionaux  opérationnels

De surveillance, sauvetage (CROSS).

bateaux.com/article/22391/un-phare-c-quoi

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Bateau en mer est  réservoir

De  sensations  charnelles

Quel que soit son allure

Soit ses mouvements

Voire quel que  soit

Équipier, équipière

Pour  les  partager,

En cabine ou  cockpit

De jour comme de nuit 

Clapots, en houles légères,

Suscitent méditation, rêverie.

 .

.

Par clapot de vagues, bercé

.

Scénario

.

Amarré sur une bouée, notre voilier bouge, roule, tangue un peu,

selon que la houle va et vient, selon l’état de la mer et du ressac,

et il arrive, parfois, que le voilier ne tient plus du tout en place.

 .

Visuels et textuels  >>

180 – Bonheurs des siestes en hamac

Visuels et textuels  >> 

.

^

Tête,

Couchette

Et   banquette,

Feraient-ils défaut

Sur grand beau bateau

Pour se payer la belle sieste.

Que non : va savoir pourquoi,

Un hamac devient  un lit de roi

Qui berce autant  votre… esprit,

Que votre corps sang, réunis.

Allez, ne soyez pas en reste,

Allongez-vous sur le dos,

Poussez-le d’un geste,

Balancez  là-haut :

Au gré  du flot,

Des  eaux

Eaux

V

.

^

Attaché

Entre la bôme

Et le  portique arrière,

Attaché entre portique bôme,

Il est tendu à travers le cockpit,

Dedans  comme  jeunes   mômes

Dormons longtemps et sans répit.

Enroulé, en une toile bien épaisse,

Comme poids mort que délaissent,

Équipiers qui vont et qui viennent,

Lors pour vous plus rien n’importe.

Ses balancements vous retiennent :

Êtes ballot  vivant que mer emporte

Avec elle, par-dessus bord,  au port,

Si le vent se met à souffler trop fort.

Pour  s’y installer, demeurer, facile :

S’en extraire, sans chuter : difficile.

Parmi vertus originales du hamac :

Farniente, à volonté  tout  en  vrac.

On s’endort et on oublie le temps,

Entre terre-ciel très urgemment

On  fait  sieste  microscopique

En suite de pique-nique.

Entre un   portique

Et une bôme

Attaché

V

.

.

Extension

.

Hamac est synonyme pour ne pas dire métaphore

De sieste, farnienté : sieste naturellement bien méritée

Charnellement réparatrice de tous les corps bien fatigués.

Cet enfoncement et  cet engoncement, lascifs, s’adressent

Aussi à l’esprit qui dans son balancement et bercement,

Subtils, nous invitent à dormir et à rêver,

D’une manière  particulière… régressive,

Sans doute comme le bébé que l’on a été.

.

On l’imagine mieux, attaché entre deux palmiers

Ou deux cocotiers sur d’une plage peu fréquentée.

Il se dégage comme un parfum  Robinson Crusoé,

Son Vendredi, noir, en moins …  comme il se doit !

.

Seul fait de dormir en l’air, rend le sommeil, léger,

Moindre souffle de vent,  on se sent comme envolé.

Fin  de sieste, mal réveillé, s’extraire, sans  tomber,

De soi-même, ou pousser par quelqu’un, facétieux,

Ou se réveiller avec la marque du filet sur une joue.

.

Rendons justice quand même de son utilité en mer

Dans les anciens voiliers, les marins y dormaient

Au cours de fortes tempêtes sans se cogner.

.

Une sieste, une nuit en hamac : un rêve pour un marin,

Aimant se faire bercer par         mouvements doux du bateau

Réminiscence  bercement               dans ancien ventre maternel

Or il n’y a pas beaucoup                 d’endroits,  dans notre voiler,

Où l’installer, lors le plus              pratique, intérieur portique

Sur des voiliers plus grands      on peut en avoir plusieurs :

Vrai que, quand on est dedans,  le quitter sera difficile !

.

La sieste est d’un bon repos sur tous bateaux,

Qu’on peut pratiquer quand il y a des quarts.

Si vous êtes navigateur solitaire, en croisière,

Elle ne durera plus de dix  à quinze  minutes,

Car il faut veiller à  ne pas aborder  un cargo.

.

 C’est un rythme, c’est une habitude à prendre,

Disent les grands coursiers de mer en solitaire

Ça se fait presque naturellement, sauf en cas,

De grosse fatigue comme d’essuyer tempête

Attention : objets flottants non identifiés !

.

.

Épilogue

.

Un hamac nous suspend, nous entoure,

on s’y sent dedans comme en un cocon.

***

Il suffit du moindre de nos mouvements

à le faire balancer comme… un pendule.

***

Le bateau pencherait d’un bord à l’autre,

et nous resterons, toujours, à la verticale.

***

Le plus difficile demeure de s’en extraire,

surtout lorsqu’on est à demi ensommeillé.

***

On se prend à rêver d’être sur tapis volant :

24 heures seulement pour traverser l’océan.

***

Ma longue sieste dure, dure et dure, encore :

je me réveille avec plein de rêves en ma tête !

***

Bercements bateau s’ajoutent à ceux du hamac

se synchronisent sur rythme alpha, mélatonine.

***

Quoi de surprenant dès lors qu’au lieu d’une heure

j’en aurai passer quatre,  d’un vrai, pur, bonheur !

.

.

180 – Calligramme

.

^

Tête,

Couchette

Et   banquette,

Feraient *   ils défaut

Sur grand  B   beau bateau

Pour se payer O   la belle sieste.

Que non, va sa   N    voir pourquoi,

Hamac devient   H        un lit de roi

Qui berce autant  E    votre… esprit,

Que votre corps   U    sang, réunis.

Allez, ne soyez   R   pas en reste,

Allongez-vous S     sur le dos,

Poussez-le    *  d’un geste,

Balancez   D  là-haut :

Au gré   E  du flot,

Des     S    eaux

Eaux

V

.

^

Attaché

Entre la bôme

Et le  portique arrière,

Attaché entre portique bôme,

Il est tendu à travers le cockpit,

Dedans comme jeunes   *    mômes

Dormons, longtemps  S et sans répit.

Enroulé, en une toile  I   bien épaisse,

Comme poids mort   E  que délaissent,

Équipiers qui vont    S   et qui viennent,

Lors pour vous plus  T     rien n’importe.

Ses balancements    E   vous retiennent :

Êtes ballot  vivant    S   que mer emporte

Avec elle par-des     *     sus bord, au port

Si vent  se met à      E   souffler trop fort.

Pour  s’y installer    N  demeurer, facile :

S’en extraire sans    *    chuter : difficile.

Parmi vertus origi  H   nales du hamac :

Farniente, à volon  A   té  tout  en  vrac.

On s’endort et on  M   oublie le temps,

Entre terre-ciel   A  très urgemment

On  fait  sieste  C  microscopique

En suite de   *  pique-nique.

Entre un   portique

Et une bôme

Attaché

V

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

180 4

.

Évocation

.

Pendentif pour boucle d’oreille,

Grand pendentif pour tour de cou

En haut, petit hamac  pour enfant,

En bas, grand hamac pour adulte !

.

La sieste et le hamac font bon ménage

hamac est mieux qu’un banc en voilier

même s’il se prend à bouger, ou rouler,

lui, reste stable lors fond épouse forme.

.

En  hamac, sur  un  voilier :

C’est génial, bercé par la houle :

Ils servent d’ailleurs de couchettes

Sur bateaux plus anciens, ou ailleurs 

.

Symbolique 

.

Histoire

De son origine

Après leur découverte

Par flotte Christophe Colomb

Espagnols ont introduit l’usage

Des  hamacs  à bord  des navires.

Le hamac, surnommé  «branle»,

Permettait au matelot de dormir

Dans un certain calme, relatif

Une partie des mouvements

Des navires est absorbée

Par divers cordages

Les « araignées »

Le suspendant.

Wikipédia

.

Descriptif

 .

180 – Bonheurs des siestes en hamac

Alignement  central / Titre serpente / Thème humeur

Forme en ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : hamac / Symbole de fond : hamac

.

.

Fond

.

Évocation 

.

180 6

.

En  hamac, sur  un  voilier :

C’est génial, bercé par la houle :

Ils servent d’ailleurs de couchettes

Sur bateaux plus anciens, ou ailleurs !

.

Symbolique 

 .

Le hamac

A été créée il y a plus

De 1000 ans mais ce n’est pas

La raison principale qui aurait mené

Un groupe de gens à s’intéresser à cet objet,

C’est surtout qu’ils vivaient en pleine campagne

Et qu’il leur paraissait préférable de dormir sur un

Lit suspendu afin d’éviter un nombre de morsures

D’animaux ou d’insectes  pendant leur sommeil,

Et de ce fait d’éviter de transmettre maladies.

On peut imaginer qu’ils devaient profiter

Quand même de cette invention

Pour farnienter de temps

En temps, souvent.

hamac-stories.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il y a ceux qui aimeront l’immobilité

Quoiqu’il arrive, sensible mouvement

Et d’autres qui aiment se faire bercer,

Manière douce, régulière sans à-coups.

.

La position n’est pas idéale pour le dos,

Elle finirait par contraindre la glotte

À faire quelques petits ronflements

Qui peuvent, à la longue, gêner.

.

Le balancement,  par contre,

Finirait par vous endormir

Au plus vote plus profond

Peu importe la hauteur, 

.

.

Écouter musique de l’océan  

.

Scénario   

.

Un hamac tendu entre les deux hauts bouts du portique arrière ;

ici, c’est plus conséquent, bateau où la place ne manquerait guère ;

là, c’est le contraire, c’est la crise du logement, à moins qu’on croise.

.

Visuels et textuels  >>

953 – Les jours où l’oreiller s’attache à moi

Visuels et textuels  >>

.

Un objet s’attache

Ou on s’attache à lui

L’oreiller  est  fait pour

Dormir  à poings fermés,

Oreiller n’a pas d’attaches

Pourtant, mien ne se détache

De ma tête qu’il aura épousée,

En forme toute la nuit durant,

Je le serre fort dans mes bras

Et  comme s’il m’aimait … là !

.

Oui, y a jours, bien, comme ça,

Où mon oreiller s’attache à moi

Et je me dis : pour quoi me lever,

Moi qui aime tant rester  couché,

Humeur vagabonde en tête de lit,

Je traine des pieds, au fond du lit

Je m’y  étale,  en long en rêveries,

Pour me lever un peu avant midi !

                      *

En tel état de fumage, de chômage

Imagination devient…folle du logis

Je pense à tout, à rien,  aux images

Fugaces, me traversant  mon esprit

Épisodiques, semblant comme vies,

Au réveil aucune traces : évanouies

Me certifiant : elles ont bien existé

En moi elles auront fui, auront filé,

Je marmonne dans mes sarcasmes

Marmotte dans mon grand terrier.

                    *

L’hiver bat son plein sur sols gelés,

Nature s’arrête en plein marasme :

Mort,  endormi,  éveillé,  paralysé,

Pas un de mes muscles ne bouge,

Mon cerveau perçoit dans rouge

Me file  une  frousse, carabinée,

Ouvrant œil, je vois la chambre,

Encore plongée dans pénombre,

Distingue pas moins une ombre

Qui brille … comme de l’ambre.

.

C’est antichambre des rêveries

Où, moindre délire est permis,

Tant que l’on reste entre deux

États de conscience, vaseux.

J’ai repensé à mille choses,

En différé ou en accéléré,

Lors, la pluie m’a réveillé,

De ce cauchemar morose,

Encore  était-ce  bien  moi

Ou quel qu’autre personne,

Tant le cerveau droit détonne,

Plein de fantasmes … sournois.

.

.

Extensions

.

Ah si tous les oreillers du monde

Pouvaient enregistrer le fond

Et la forme de nos pensées :

Qu’adviendrait-il de nous,

Tant il me demeure fidèle,

Tant il connait tout de moi !

S’il n’y avait la pluie, je me serais

Rendormie, mais elle a fait du bruit

 Et l’oreiller, mouillé, n’aura pu l’étouffer,

C’est bien son cauchemar qui m’a réveillé.

.

Dormir sur les deux oreilles et panne d’oreiller

Ces deux  expressions sont impossibles à tenir,

Ou bien c’est l’oreiller qui se foutrait de ma tête

En disant qu’il s’est attaché à elle en amoureux.

Il est vrai qu’il est très doux et fort enveloppant

Mais il est loin d’être le partenaire convaincant

Faut s’en méfier, quand il sert à nous s’étouffer,

Faut l’arranger  quand on est assis au lit, lisant,

Faut le changer, s’il perd sa mémoire de forme,

Un oreiller, pour deux, est ce qu’il y a de mieux !

.

Victime d’une panne d’oreiller, dit un employé,

Arrivant très en retard à son boulot, entreprise,

Soit il faut changer d’oreiller, de réveil, sommeil

Soit il faut admettre qu’on fainéantise en son lit.

.

Dormir, la tête enfouie dans un mauvais oreiller,

Présage d’un mauvais sommeil, d’une nuit agitée

Et a contrario, s’il est  trop confortable, désirable

Nous serons enclin, au matin, jouer prolongation.

.

Ne dit-on pas que confidences se font sur l’oreiller

Ah, s’il pouvait parler … que d’histoires à raconter

En réalité ce n’est pas le lit qui est témoin intimité

C’est juste l’oreiller qu’il nous faudrait interroger !

.

.

953 – Calligramme  

.

Un objet s’attache

Ou  on   s’attache   à lui

L’oreiller    est    fait    pour

Dormir ô à poings  ô fermés,

Oreiller n’au  //    ra pas d’attache

Pourtant, le  // mien ne se détache

De ma tête // qu’il aura  épousée,

Pour forme ==== nuit durant

Je le serre fort en mes bras

Et comme s’il

 M’aimait, là !

Oui, y a jours  J    bien comme ça,

Où mon oreiller  O   s’attache à moi

Et je me dis : pour U   quoi me lever,

Moi qui aime tant   R  rester  couché.

Humeur vagabonde S    en tête de lit,

Je traine des pieds,   *   au fond du lit

Je m’y  étale,  en long O    en rêveries,

Pour me lever, un peu Ù avant midi !

                      *

En tel état de fumage,  L   de chômage

Imagination devient la  ‘   folle du logis

Je pense à tout, à rien    O    aux images

Fugaces, me traversant   R   mon esprit

Épisodiques, semblant    E comme vies,

Au réveil, aucune trace     I     évanouies.

Me certifiant : elles ont    L    bien existé

En moi elles auront fui,  L    auront filé.

 Je marmonne en mes    E        sarcasmes

 Marmotte dans mon    R  grand terrier.

                    *

  L’hiver bat son plein   S  sur sols gelés,

    Nature s’arrête plein    ’     marasme !

        Mort, endormi, éveillé  A     paralysé,

                 Pas un de mes muscles T    ne bouge,

                     Mon cerveau perçoit    T   en rouge

                           Me file une frousse,   A  carabinée.

                                   Ouvrant œil, je vois C     la chambre,

                                          Encore plongée   H  en pénombre,

                                                    Distingue pas  E   moins, une ombre

                                                          Qui brille     *     comme de l’ambre.

                                                                 C’est anti  À chambre des rêveries

                                                        Où, moindre  *  délire est permis,

                                               Tant que l’on  M  reste entre deux

                                      États de cons   O   cience, vaseux.

                           J’ai repensé à  I  mille choses,

                En différé,    *  en accéléré

        Lors, la pluie m’a réveillé,

De ce cauchemar morose.

Encore était-ce bien moi……

Ou quel qu’autre personne,………

Tant le cerveau droit détonne,……….

Plein de fantasmes… sournois……………

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

953 4

.

Sûr que l’oreiller s’accroche

Une silhouette de femme

Bien  assise et appuyée

Sur son bon oreiller,

À mémoire de forme

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

à qui le veut,

Et même sans sourciller :

Encore qu’il en existe, aujourd’hui,

Un à mémoire de forme.

 .

Symbolique 

 .

Pour retrouver le sommeil,

On est prêt à tout essayer.

Des remèdes à base de

Plantes pour dormir

Aux    somnifères

Chimiques    les

Plus puissants.

Des  oreillers

Rafraîchissant

À  l’acupuncture,

En passant par la

Cuillère   d’huile  de

Foie     de        morue,

ensemble-literie.com/

sommeil-et-reves

.

.

Fond

.

Évocation 

.

953 6

.

Sûr que l’oreiller s’accroche à qui le veut,

Et même sans sourciller :

Encore qu’il en existe, aujourd’hui,

Un à mémoire de forme.

 . 

Symbolique 

 .

Tout oreiller, à mémoire de forme,

Comme son nom l’indique, lui

Permet de s’adapter à chaque dormeur.

L’oreiller à mémoire de forme

Va  donc  mémoriser  l’empreinte  cervicale

De chacun, ce qui lui permettra

De soulager les points de tension de la nuque.

Un tel oreiller est tout adapté

Aux personnes sujettes aux douleurs cervicales.

Confort à mémoire de forme,

On peut y ajouter matelas à mémoire de forme.

dodo.fr/oreillers-traversins.

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Si vous voulez dormir sur les deux oreilles

Choisissez plutôt un oreiller qui se creuse

Au milieu, puis qui pliera bien, en deux.

À moins d’avoir oreilles du même côté,

Vous aurez bien du mal à en trouver !

.

C’est un objet que l’on embrasse fort,

Qu’on triture, caresse, voire enfonce

Et qui vous met dans de beaux draps

 Sommeil dont on ne se souvient pas :

Oreiller que j’étreins, croyant c’est toi.

 .

 .

Mémoire de forme, des formes 

.

Scénario

.

 Se lever, oh non, pas déjà, tant que mon oreiller n’y consent pas !

Je sors à peine un bras : le reste se confond avec oreiller, couverture

Mon canapé, mon oreiller, mon repose pied, mon ordi : rien d’autre !

.

Visuels et textuels  >>

941 – Pour ne plus mal…vous réveiller !

Visuels et textuels >>

.

Un  état de mauvais réveil

Ou  un réveillent ou pénible

Signe d’un mauvais sommeil,

Ou réveil au mauvais moment.

Moment de sommeil paradoxal

Où tout  va  bien ou  tout  va  mal,

Où on était dans un  autre monde

En terre de Morphée en seconde

Un verre d’eau suffirait parfois,

À réveiller papilles  estomac,

Y a un moyen plus radical,

De l’eau tombant sur tête.

Ne pas mettre  de réveil,

Ou le jeter ou le casser

Ou encore embrasser

Ami, amant, conjoint.

.

Pour ne plus mal vous réveiller,

Prenez vos désirs pour réalités,

La nuit, tous les chats sont gris,

Vos rêves et cauchemars aussi.

Souffle coupé muscle tétanisé,

Je tombe sans fin en trou noir,

Ma chute parvient à m’asseoir

Dans un arrêt brutal, réveillé.

Je prends quelques secondes,

À faire coup d’œil, à la ronde,

Je suis vivant… dans mon lit,

Je pense déjeuner bien garni.

Je me rendors chez Morphée

En rêvant d’un pays des fées,

Je pousse un cri, dans le noir,

Je tombe encore au désespoir.

Je me lève, bois un verre d’eau

Demain, il s’agit de se lever tôt,

Je cache mon visage, en oreiller,

Jusqu’à ma sensation d’étouffer.

Une femme se blottit contre moi,

Je rêve  qu’elle s’éprend de moi !

Quand mon réveil sonne l’heure,

J’en suis encore à mon bonheur.

Toutes nuits ne sont pas égales

Si j’entends chants des cigales

Si je perçois comme des râles

Les nuits ne seront pas étales.

Si quelque musique  planante

Me remue, comme  une plante

Je dors ronflant comme souche

Et ne tombe plus  de ma couche. 

Cauchemars, rêves, par milliers,

N’ont d’existence que … réveillés

Sinon ils demeurent inconscients,

Plus pernicieux, que rage de dent !

.

.

Extensions

.

Pour ne plus mal vous réveiller,

Prenez un somnifère, un placebo.

Le sommeil reste un mystère pour

Celui qui l’a perdu, ne peut le contrôler.

Si je ne vous ai pas endormi avec mon délire

Sur le sommeil, c’est déjà ça encore que, gagné.

En vous endormant, vous penserez, qui sait,

À moi comme le marchand de sable,

Pour venir à bout des enfants

Baillant à force de rêver !

.

Se réveiller, naturellement, normalement, 

Est le mieux qui soit pour être bien reposé.

Tout réveille-matin pourra vous perturber

Au point que vous doutez du bon moment

Et que vous regardez l’heure, en attristé !

Et s’il est en forme, en se levant, l’enfant,

Vous fera des sourires, et non la grimace,

Et il faudra du temps pour que ça passe.

.

Pour être sûr de se réveiller à l’heure prévue,

On utilisera le plus souvent un réveille-matin !

À son signal on ne sort pas facilement des nues

Surtout si l’on est en phase paradoxale, en rêve.

.

Non seulement on en perd le bénéfice : perturbé

On confond réveil réalité  et suite de notre fiction.

Le mieux, comme chacun sait, est le réveil naturel,

On ouvre les yeux, prend conscience environnement.

.

On a l’impression d’avoir fini sa nuit, une bonne nuit :

Un peu d’étirement des membres, du cou, des muscles,

Et hop on saute du lit comme un chat voyant une souris

Pour ne plus mal vous réveiller, poussez donc votre cri !

.

.

941 – Calligramme

.

Un     état   de    P       *      R  mauvais réveil

Ou   un   réveil   O                            E  lent ou pénible

Signe d’un mau     U                                /       L       vais sommeil,

Ou réveil au mau    R            \                    /             L      vais     moment.

Moment  de  som    *                  \               /                   I    meil   paradoxal

Où tout  va  bien    N                       \           /                       E   ou  tout  va  mal,

Où on était dans   E                           \      /                          V   un  autre monde

En terre de Mor    *                               O                             É   phée en seconde

Un verre d’eau    P                                                             R  suffirait parfois,

À réveiller pa      L                                                          *    pilles  estomac,

Y a un moyen   U                                                      S   plus     radical,

De l’eau tom    S                                                U    bant sur tête.

Ne pas met    *                                        O    tre  de réveil,

Ou le jeter   M                             V     ou le casser

Ou encore     A         L         embrasser

Ami,    amant,     conjoint.

.

***********************

***********************

.

              Pour ne plus mal vous réveiller,

                   Prenez vos désirs pour réalités,

                         La nuit, tous les chats sont gris,

                            Vos rêves et cauchemars aussi.

                                 Souffle coupé muscle tétanisé,

                                     Je tombe sans fin en trou noir,

                                         Ma chute parvient à m’asseoir

                                            Dans un arrêt brutal, réveillé.

                                                 Je prends quelques secondes,

                                                     À faire coup d’œil à la ronde,

                                                         Je suis vivant…dans mon lit,

                                                               Je pense déjeuner, bien garni.

                                                               Je me rendors chez Morphée

                                                                  En rêvant d’un pays des fées,

                                                                     Je pousse un cri, dans le noir,

                                                                     Je tombe encore au désespoir.

                                                                       Je me lève, bois un verre d’eau

                                                                       Demain, il s’agit de se lever tôt,

                                                                        Je cache mon visage, en oreiller,

                                                                       Jusqu’à ma sensation d’étouffer.

                                                                      Une femme se blottit contre moi,

                                                                  Je rêve  qu’elle s’éprend de moi !

                                                               Quand mon réveil sonne l’heure,

                                                             J’en suis encore, à mon bonheur.

                                                           Toutes nuits ne sont pas égales …

                                                      Si j’entends chants des cigales …..

                                                 Si je perçois comme des râles ……

                                            Les nuits ne seront pas étales. ………

                                         Si quelque musique planante ……………..

                                   Me remue, comme une plante ……………….

                                Je dors ronflant comme souche …………………….

                            Et ne tombe plus de ma couche. ………………………….

                     Cauchemars, rêves, par milliers, ………………………………..

            N’ont d’existence que…réveillés ………………………………………

        Sinon ils demeurent inconscients, ……………………………………………..

Plus pernicieux, que rage de dent ! ……………………………………………….

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

941 4

.

La Lune, à son premier quartier,

Se réveille sur point comme un  i 

Et nous ferait comme un clin d’œil,

Pour nous souhaiter : bonne nuit !

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Voir Lune pleine phase sommeil profond :

Pénible ou désastreux :

Tout réveil sera différent selon le moment

Où il se produira !

 .

Symbolique 

.

La Lune,

Bien plus que satellite

   Aux yeux des humains,

          A toujours été source de

              Mystère et de fascination

                  Surtout dans l’ésotérisme.

                     Elle est traditionnellement

                        Rattachée  à un  archétype

                          Maternel / féminin, femme

                           Avec ses qualités physiques

                           Qui font que, sans produire

                       De la lumière,  elle  reflète

                     Celle du soleil, contribuent

                     À forger symbolisme dual :

               D’un côté, le soleil, source

              De  lumière, actif,  le père ;

           De l’autre la lune, reflet de

       Lumière, réceptif, la mère.

    Modifié,  source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation

.

941 6

.

Voir Lune pleine phase sommeil profond :

Pénible ou désastreux :

Tout réveil sera différent selon le moment

Où il se produira !

 .

Symbolique 

 .

Réveil est un système

Qui émet un  son à une

Heure prédéterminée.

.

Platon (428–348 av. J.-C.)

Met au point un système de réveil

Sur horloge à eau : un sifflement

Prévient que la cuve est vide.

Il l’aurait utilisé pour arrêter

De s’assoupir lors de ses longs

Travaux  et lectures  nocturnes.

.

Il peut s’agir d’un appareil destiné

À cet usage, généralement une horloge,

Ou d’autres appareils ayant une fonction

De   réveille-matin  tels  que : la  montre,

Téléphone mobile, ordinateur, télévision.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Réveil, réveille moi, réveillez-vous !

Éveil de la conscience en fin de rêves,

L’angoisse de rester endormi, l’éternité.

Si je prends un somnifère : réveil à midi,

J’ai mis deux réveils à sonner, des fois que

« Réveille–toi,  vite,  dehors,  ici,  c’est l’enfer »

Je passerais ainsi d’un cauchemar  à l’autre :

« Laisse-moi dormir encore, ça me déprime trop »

Mais ce téléphone qui sonne, il est dans mon rêve

Ou dans la maison et quelle heure est-il donc, nuit.

 .

.

le dernier cauchemar : celui du réveil

.

Scénario

.

J’ai la tête dans le sac en me réveillant ce matin, j’ai mal dormi.

Jusqu’à maintenant, il se réveillait à sept huit et aujourd’hui à six !

Peut-être que je rêve un peu trop de lui, pour espérer la nuit calme !

.

Visuels et textuels >>

940 – Le sommeil est bien précieux, vital

Visuels et textuels >>

.

Certains dorment bien trop,

D’autres, pas assez ;

Certains ont le sommeil lourd,

D’autres, léger ;

Certains ont le sommeil agité,

Ou, anesthésié.

Nombre de gens parlent de régime

Amaigrissant,

Très peu parlent manque de sommeil

Amollissant !

Sommeil peut être un bien précieux

Qu’on partage à deux

Au matin, on se réveille heureux

D’en être amoureux,

Tellement l’on a bien dormi

Dans le même pieu.

 .

Le sommeil est un bien précieux, vital

De dormir, tout le monde trouve normal

Et pourtant combien se plaignent, la nuit

De n’en profitez  tant qu’ils  le voudraient,

C’est vrai : pas de bouton, «on/off» au lit,

Il y a des jours  où, parfois, on en rêverait.

Hier, je suis allé dans une grande librairie,

Pour trouver un livre, parlant du sommeil :

Me  croirez-vous, j’ai vu,  unique  merveille,

Au milieu de centaines «régimes amaigris»,

Non mais je rêve  … nos insomnies seraient

Histoire à dormir debout…qu’il manquerait

D’ouvrages  pour les étudier, pour en parler,

À croire que sommeil, c’est du temps perdu,

Que d’en parler serait encore en perdre plus,

Pourtant, notre sommeil conditionne l’éveil,

Et notre degré d’attention…voire d’activité,

Pour toute la journée, un besoin sans pareil.

À force de rester éveillé, de se coucher tard,

Une grande dette s’accumulera, tôt ou tard,

Et l’on prendra une drogue pour l’acquitter

Qui revient à la charge, pour nous fatiguer

Nous lasser de notre vie, stressée  … vidée,

De toutes énergies, toutes images et idées.

Le monde de la nuit  est peuplé de songes,

Contrepoids de fait qui le jour nous ronge

Laissons-nous bercer en bras de Morphée,

Elle qui sait si bien endormir enfants usés,

Par leur extrême vivacité,  à  nous  fatiguer,

Nous réveiller de rêves ou cauchemar hantés.

Sommeil, tu me fuis, sommeil, tu me séduis,

Dormir est un acte d’amour en fond de puits,

Entre trop et pas assez, apprends-moi à doser,

Dormir à deux n’est pas toujours de tout repos

Sauf  si l’autre, dès le coucher, fais  le gros dos,

Prétextant une migraine, ou qu’il a mal mangé.

.

.

Extensions

.

On y revient,

Sans cesse,

À la malbouffe,

Quand, trop, mal,

Pas assez, vous étouffe,

Votre sommeil est comme

Votre   chandelle  de santé :

Apprenez à  mieux  gérer  votre

Un capital sommeil comme bijou

Précieux ou comme autre merveille.

Mon sommeil m’est vital, du fait

Que je suis, reste un animal !

.

Position sur le flanc pour s’endormir

Position sur le dos, une fois endormi,

Position sur ventre  sommeil  profond

Position  pelotonné, juste  avant  réveil

On a beau faire  le tour  de la question

Posture est une donnée fondamentale,

Pour faire un cycle sommeil normal !

 .

La phase de sommeil profond serait réduite

Autour de 30% pendant période pleine Lune,

Elle diminuerait la production de mélatonine :

On croirait être victime, là, de légende urbaine.

.

Rappelez-vous, elle a bien grand effet  sur  marée

Alors  pourquoi pas  sur notre horloge biologique !

Il en serait de même  si l’on dort  en pleine lumière,

L’obscurité complète favoriserait l’endormissement.

.

Nous sommes loin d’endormissent en bras de Morphée

Et tout autant des poudres de Perlin-pipin pour enfants

En fait notre sommeil serait un capital  avec des intérêts

Positifs ou négatifs qu’on appelle alors dette de sommeil.

.

.

940 – Calligramme

.

Certains dorment bien trop,

D’autres, pas assez ;

Certains ont le sommeil lourd,

D’autres, léger ;

Certains ont le sommeil agité,

Ou, anesthésié.

Nombre de gens parlent de régime

Amaigrissant,

Très peu parlent manque de sommeil

Amollissant !

Sommeil peut être un bien précieux

Qu’on partage à deux

Au matin, on se réveille heureux

D’en être amoureux,

Tellement l’on a bien dormi

Dans le même pieu.

 .

****************************

****************************************

 .

Le sommeil est un bien précieux, vital,……………

 De dormir, tout le monde trouve normal……….

  Et pourtant combien se plaignent, la nuit……

   De n’en profitez  tant qu’ils  le voudraient,

       C’est vrai : pas de bouton, «on/off» au lit,

             Il y a des jours  où, parfois, on en rêverait.

                   Hier, je suis allé dans une grande librairie,

                          Pour trouver un livre, parlant du sommeil :

LE                          Me  croirez-vous, j’ai vu,  unique  merveille,

SOM                          Au milieu de centaines «régimes amaigris»,

MEIL                          Non mais je rêve  … nos insomnies seraient

   EST                              Histoire à dormir debout…qu’il manquerait

                                              D’ouvrages  pour les étudier, pour en parler,

                                                À croire que sommeil, c’est du temps perdu,

                                                   Que d’en parler serait encore en perdre plus,

            UN                                    Pourtant, notre sommeil conditionne l’éveil,

         BIEN                                    Et notre degré d’attention…voire d’activité,

           PRECI                                    Pour toute la journée, un besoin sans pareil.

             EUX                                       À force de rester éveillé, de se coucher tard,

                                                              Une grande dette s’accumulera, tôt ou tard,

                                                            Et l’on prendra une drogue pour l’acquitter

                                                         Qui revient à la charge, pour nous fatiguer

          EST                                      Nous lasser de notre vie, stressée  … vidée,

      VITAL                                   De toutes énergies, toutes images et idées.

                                                 Le monde de la nuit  est peuplé de songes,

                                             Contrepoids de fait qui le jour nous ronge

                                           Laissons-nous bercer en bras de Morphée,

                                     Elle qui sait si bien endormir enfants usés,

                                  Par leur extrême vivacité,  à  nous  fatiguer,

                             Nous réveiller de rêves ou cauchemar hantés.

                         Sommeil, tu me fuis, sommeil, tu me séduis,

                     Dormir est un acte d’amour en fond de puits,

                  Entre trop et pas assez, apprends-moi à doser,

             Dormir à deux n’est pas toujours de tout repos

          Sauf  si l’autre, dès le coucher, fais  le gros dos,

       Prétextant une migraine, ou qu’il a mal mangé.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

940 4

.

La lune au premier quartier

 Sommeillant dans le ciel,

Comme  un point  sur un i 

Lors entouré d’étoiles !

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

La Lune est note compagne du sommeil

sans parler compagnon ciel clair, étoilé ;

seize  vers au-dessus, 4 phases sommeil :

ainsi cette forme s’accorde bien au fond !

.

Sommeil est vital pour nous,

Comme l’air, l’eau, nourriture, 

Et si  l’on persiste  à s’en passer,

Le corps le réclame, en étoiles !

 .

 Symbolique 

 .

Chaque trouble du sommeil

Inquiète et énerve les parents.

Le pouvoir de ceux-ci, s’arrête

Aux portes même du sommeil !

Tant l’enfant  ne pourra dormir

Et  se contrôler, en même temps.

.

Symboliquement endormissement

Évoque séparation d’environnement

La nuit symbolise l’absence psychique

Des parents, même si ils  sont  présents

Dans la chambre d’à côté : des angoisses

Diffuses pendant la journée empêcheraient

L’enfant de se détendre avant de s’endormir.

pedagogieinnovante.com

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

940 6

.

Sommeil est vital pour nous,

Comme l’air, l’eau, nourriture, 

Et si  l’on persiste  à s’en passer,

Le corps le réclame, en étoiles !

 .

Symbolique

On retient surtout de l’étoile,

Sa qualité luminaire et source de lumière.

Étoiles représentées sous voûte temple,

D’une église préciseront sa signification céleste.

Elles percent l’obscurité, elles sont aussi

Des phares, projetées sur la nuit  de l’inconscient.

Étroitement liée au ciel dont elle dépend,

L’étoile évoque mystères du sommeil, de la nuit.

Pour briller de son éclat personnel,

L’homme se situera dans les grands rythmes

Cosmiques et s’harmoniser avec eux.

 .


.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Quand je me rends dans une grande librairie

Je vais parfois  au rayon  qualité de vie, santé,

J’y trouve cent ouvrages  pour manger, maigrir,

Un seul ou deux sur comment gérer son sommeil.

.

Que puis-je d’autre  en déduire  sinon que dormir

C’est manger ou que manger trop ou pas assez

Ou pas bien n’aide pas à dormir sereinement.

.

Bon sommeil digérera toutes les angoisses

Lors mauvais repas vous en procurera.

Alors adopter l’équilibre entre eux !

  .

 .

 Un bon sommeil de l’enfant est vital

.

Scénario

.

Dormir est s’abandonner au sommeil comme un bébé sans défense !

Un smiley qui en dit long sur son état de sommeil et de rêve profond.

Au petit matin, me trouve pelotonné sur moi-même en chien de fusil.

.

Visuels et textuels >>

939 – On ne peut pas vivre sans sommeil

Visuels et textuels >>

.

On ne peut pas vivre en dormant

Mais on ne peut pas vivre sans dormir

Le tout se traduit par recherche d’équilibre

Si l’on perd sa santé,  l’on ne sera plus libre.

Le sommeil est un moment où l’on recharge

Ses batteries

La nuit bien sûr, mais y compris le jour,

Par une sieste.

Il n’y aura que le sommeil paradoxal

Qui serait utile

Un quart d’heure par deux heures :

À quoi sert le reste

Sans doute, comme en l’amour,

Des préliminaires,

Tant décharges de nos rêves

Nous… orgasment !

.

On ne peut      vivre    sans sommeil

Même ne peut   vivre   sans rêves,

Et si l’on peut vivre  sans réveil,

Essentiel d’une  journée : l’éveil.

À quoi  sert   le sommeil … sinon

À bien récupérer, sinon restaurer

Sa force de travail, voire sa santé,

Qui sinon nous feront faux bonds.

.

Mais le sommeil n’est pas inaction,

Il s’en passe des choses, dans ce cas

Un rêve par ci, un cauchemar par-là,

Chacun règle son problème à sa façon.

Le rêve apparaît en sommeil paradoxal

Comme une phase de décharge normale :

Il évacue nos peurs nos angoisses et désirs,

Comme si l’on poussait de profonds soupirs.

.

Quand le réveil nous sonne en nous il résonne

Autre monde où l’on s’est projeté comme absent

De tous décors, voire  de toute réalité  du moment,

Débarquer d’un voyage  aux antipodes, désarçonne.

Pour autant, sommeil n’est pas l’envers de la réalité

Mais son complément, permettant autres altérités,

Si on le perd, le détraque, le casse : il se vengera :

Dès lors l’insomnie chaque nuit nous guettera.

.

Le sommeil ne repose qu’en dernière phase,

Pour autant le reste n’a rien de superflu,

Il trie, hiérarchise et classe nos idées

Sinon leur souvenir serait effacé.

Sans sommeil : pas de trêve ;

Lors une journée chargée,

Sans éveil, pas de rêve,

Pour l’accompagner

Le point…sur le i

Point détaché ;

En endormi.

.

.

Extensions

.

Un point sur un i,

Et un point détaché,

Un point fermé comme

Un enfant endormi, l’air ravi,

Un point qui nous réveillera ici

Content de vivre après une nuit

Dans son lit.

On ne peut vivre sans sommeil,

Parce que le  corps  le réclame,

Parce que  le cerveau  le clame

Pour temps de réorganisation

Pour  temps de compilation

De  tous  les  événements

De la journée passée !

.

Bailler ne signifie pas

Qu’il est l’heure de dormir,

Ou, trop tôt, pour se réveiller :

S’il est vrai que ce réflexe archaïque

Reste associé à notre état de vigilance,

Il prédira plutôt un changement d‘activité

Ou peut-être début d’appétit, hypoglycémie !

.

Il y en a qui dorment dix heures par jour

D’autres qui n’ont besoins que cinq heures :

Nous ne sommes pas égaux en cela, non plus,

Mais beaucoup d’heures  ne sont  que surplus.

.

Seule  phase  qui compte, qui repose vraiment,

Est celle  que  l’on  appelle : phase  paradoxale :

Sur huit heures  de  sommeil : représente  deux.

.

Le dormeur plonge  dans un état où son cerveau

Est plus insensible aux stimulations extérieures,

Plus court, et plus réparateur, pour l’organisme.

.

Et cela ne fonctionne que si l’on se couche tôt :

Chaque nuit, quatre à cinq cycles de sommeil

 De 90 minutes, en moyenne, sont effectués

Les plus réparateurs sont avant minuit.

.

.

939 – Calligramme

.

On ne peut pas vivre en dormant

Mais on ne peut pas vivre sans dormir

Le tout se traduit par recherche d’équilibre

Si l’on perd sa santé,  l’on ne sera plus libre.

Le sommeil est un moment où l’on recharge

Ses batteries

La nuit bien sûr, mais y compris le jour,

Par une sieste.

Il n’y aura que le sommeil paradoxal

Qui serait utile

Un quart d’heure par deux heures :

À quoi sert le reste

Sans doute, comme en l’amour,

Des préliminaires,

Tant décharges de nos rêves

Nous… orgasment !

.

****************************

On ne peut      vivre    sans sommeil

Même ne peut   vivre   sans rêves,

Et si l’on peut vivre  sans réveil,

Essentiel d’une  journée : l’éveil.

À quoi  sert   le sommeil …  sinon

À bien récupérer,  sinon restaurer

Sa force de tra   O  vail voire sa santé

Qui sinon nous   N    feront faux bonds.

* …..

Mais le sommeil   N         S   n’est pas inaction,

Il s’en passe des    E                  A  choses, dans ce cas

Un rêve par ci,     P                         N    cauchemar par-là,

Chacun règle son   E                              S   problème à sa façon.

Le rêve apparaît     U                                 *  en sommeil paradoxal

Comme une phase   T                                 S   de  décharge normale :

Il évacue nos peurs   *                                 O   nos angoisses et désirs,

Comme si l’on pous   V                              M  sait de profonds soupirs.

Quand le réveil nous  I                           M    sonne en nous il résonne

Autre monde où l’on   V                     E  s’est projeté comme absent

De tous décors, voire  R                I de toute réalité  du moment,

Débarquer d’un voyage  E      L   aux antipodes, désarçonne.

Pour autant sommeil n’    *      est pas envers de la réalité

Mais son complément, permettant d’autres altérités,

Si on le perd, le détraque, le casse : il se vengera :

Dès lors l’insomnie chaque nuit nous guettera.

Le sommeil ne repose qu’en dernière phase,

Pour autant le reste n’a rien de superflu,

Il trie, hiérarchise et classe nos idées

Sinon leur souvenir serait effacé.

Sans sommeil : pas de trêve ;

Lors une journée chargée,

Sans éveil, pas de rêve,

Pour l’accompagner

Le point…sur le i

Point détaché ;

En endormi.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

939 4

.

Une pointe de quelque chose,

D’une plume ou d’un stylo

Ou alors d’une amphore

Avec sa bouche ronde ?

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Rapprochement  amphore et sommeil,

celle-ci  dormirait sur ses deux oreilles,

la  bouche  ouverte  et  le pied  couché,

la forme converge un peu vers fond.

.

Amphore pleine se tient sur sa pointe,

Comme nous, le  jour

Vide, on la couche, ensuite on la remplit

Par sa bouche ronde.

 .

Symbolique 

 .

Ô toi, née avec moi sous

Le consulat de Manlius

Grosse de lamentations

Ou bien de plaisanteries

De dispute et de fol amour

Ou, pieuse amphore,

D’un sommeil propice

Tu soumets à une douce

Torture les esprits

Normalement insensibles.

Tu dévoiles des sages

Les soucis et le secret de

La pensée, dans les jeux

De Lyæus. Horace,

fonsbandusiae.fr

.

.

Fond

.

Évocation 

.

939 6

.

Amphore pleine se tient sur sa pointe,

Comme nous, le  jour

Vide, on la couche, ensuite on la remplit

Par sa bouche ronde.

 .

Symbolique 

 .

La bouche

Est l’ouverture par où

Passent le souffle, la parole,

La nourriture, symbole de la puissance

Très créatrice  et  de  l’insufflation de l’âme.

Est représentée dans l’iconographie universelle,

Par la gueule du monstre, lèvres de l’ange ;

Porte de l’enfer, paradis.  Loi du secret

Pour fermeture de la bouche.

La bouche et le feu sont

Souvent associés

(langue de feu, dragons, lyre d’Apollon)

Symbole des contraires : mensonge et vérité.

.

.

Corrélations

.

Fond/forme

 .

Le sommeil est comparable à une amphore,

À n’importe quel, pot, vase, récipient, fermé.

Il capte l’agitation, événement de la journée,

Et les met de côté, au secret : transformation.

S’il n’y avait ce processus de repos, en dehors,

De la vie diurne, notre vie serait insoutenable

Tout ce que l’on fait et voire tout ce qu’on sait

Se percuterait en  un cerveau qui exploserait.

Temps fort, temps mort, tel est rythme de vie.

 .

 .

Épuisé sans sommeil

.

Scénario

.

Bébé dort de dix-sept à vingt heures par jour comme chat, presque.

Un tel smiley en dit long sur son état de fatigue : et pas de réponse !

Bailler ne veut pas dire qu’on est en manque de sommeil : rien à voir.

.

Visuels et textuels >>

938 – La nuit n’est en rien égale au jour

Visuels et textuels >>

.

La nuit est calme quand le jour

Est agité,

La nuit est assoupie quand le jour

Est  réveillé,

La nuit est parenthèse quand le jour

Est  une  dictée,

La nuit, endormis, gens se ressemblent

Le jour, différence.

.

Les nuits    sont    plus   longues    l’hiver,

Plus courtes,  l’été :

À  croire  que  l’hiver serait  plus  fatigué,

L’été : plus reposé.

.

La nuit est notre amie, ou notre ennemie :

Ça dépend de nous

Mais c’est certain que si l’on ne dort plus

On devient fou.

 .

La nuit n’est, en  rien, égale au jour,

Nuit, calme noir  et jour, plus court,

Elle endort le corps et réveille l’âme,

Lors envers du décor elle enflamme.

 .

Elle nous donne à voir  des histoires

Enfouies au fond de notre mémoire,

Dont nous avons jadis perdu la clef,

Pour être à même de les déchiffrer.

.

Insomnies, angoisses et cauchemars

Peuplent, souvent notre nuit, agitée,

Elle est pourtant notre amie et alliée

Quand elle nous  fait rêver au hasard.

 .

Alors que notre corps est passif, oisif,

Notre âme se laisse câlinée, violentée,

Elle passe du blanc au gris noir massif

Selon  par  un ange  ou  démon, visitée.

.

Sommes-nous bien : jour, nuit, identique,

Être doué de raison ou être en déréliction

L’inconscient aurait- il quelque génétique

Instillant en nous, un fond de civilisation.

.

.

Extensions

.

Les nuits ne sont en rien égales au jour :

Certaines sont lumineuses en notre esprit,

D’autres, tristesses infinies en notre cœur,

D’autres, pleines d’ennui pour notre corps.

Et l’hiver, les nuits  seront plus que longues,

Elles commencent tôt et elles n’en finissent pas

Et le manque de lumière, nous donne le bourdon,

Au point de tomber en une dépression saisonnière.

L’été, les nuits sont courtes, le soleil n’en finit pas

De se coucher, est tôt levé comme s’il avait trop

De projets en cours, sa lumière nous donne

Tonus d’hyperactivité : quoiqu’il en soit

Quand certains disent que la nuit

Est un refuge, j’en connais peu

Qui préfèrent les nuits d’hiver

Aux nuits d’été à moins d’être

Une marmotte ou une sotte !

.

Souvent la nuit dure plus longtemps que le jour,

Notamment en hiver

Souvent le jour dure plus longtemps que la nuit,

Notamment durant été

Or pour moi, la nuit, c’est sept heures de sommeil

Malgré la fée électricité,

Qui change bien la donne mais qu’on me pardonne

Horloge interne gouverne.

.

Mes nuits sont plus belles que vos jours

Proclament les noctambules, toujours

Brulant  argent, en lieux de plaisirs,

Durant des mois,  à n’en plus finir.

.

Faune de nuit croise celle de jour

Au matin, lors  elle va débourre,

Paris s’éveille, chante Dutronc,

Va donc bosser, eh toi, ducon.

.

C’est braver le cycle de nature

Qu’inverser  jour, nuit, ainsi,

Sauf  à être veilleur, armure,

Faire  les trois huit : choisi !

.

L’on admet la nuit, en vérité,

Que tout jour… moins agitée,

Devenant lors propice à créer

Pour quel qu’artiste patenté !

.

.

938 – Calligramme    

.

La nuit est calme quand le jour

Est agité,

La nuit est assoupie quand le jour

Est  réveillé,

La nuit est parenthèse quand le jour

Est  une  dictée,

La nuit, endormis, gens se ressemblent

Le jour, différence.

Les nuits    sont    plus   longues    l’hiver,

Plus courtes,  l’été :

À  croire  que  l’hiver serait  plus  fatigué,

L’été : plus reposé.

La nuit est notre amie, ou notre ennemie :

Ça dépend de nous

Mais c’est certain que si l’on ne dort plus

On devient fou.

 .

La nuit n’est, en    L      rien, égale au jour,

Nuit, calme noir       A      et jour, plus court,

Elle endort le corps      *        et réveille l’âme,

Lors envers du décor       N       elle enflamme.

             U

Elle nous donne à voir       I          des histoires

Enfouies au fond de         T     notre mémoire,

Dont nous avons ja         *    dis perdu la clef,

Pour être à même       N    de les déchiffrer.

  ‘

Insomnies, angois    É    ses et cauchemars

Peuplent, souvent   G     notre nuit, agitée,

Elle est pourtant    A    notre amie et alliée

Quand elle nous    L   fait rêver au hasard.

E …..

Alors que notre      *  corps est passif, oisif,

Notre âme se lais   P   se câlinée, violentée,

Elle passe du blanc A     au gris noir massif

Selon par un ange   S     ou démon   visitée.

*

Sommes-nous bien   J  jour, nuit, identique,

Être doué de raison    O ou être en déréliction

L’inconscient aurait-  U   il quelque génétique

Instillant en nous, un   R     fond de civilisation.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

938 4

.

Une haute tour,

Avec  une lanterne 

Et  avec feu tournant :

Un phare, assurément !

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

La nuit, les bateaux ont besoin

Des lanternes  pour les guider :

Le jour, les phares ne seront pas

 Allumés mais le ciel est bien clair.

Symbolique 

 .

La lanterne est un symbole

De connaissance et d’intelligence,

Celle qui éclaire le monde des hommes.

Elle abrite un feu, fragile  et sacré, celui qu’il faut préserver.

Elle contient la lumière individuelle qui peut se transmettre.

Elle nous guide et peut guider les autres.

Nous rêvons d’une lanterne,  représente

L’intelligence lumineuse d’une personne

Précise dont sa pensée nous éclaire.

tristan-moir.fr/lanterne

.

.

Fond

.

Évocation 

.

938 6

La nuit, les bateaux ont besoin

Des lanternes  pour les guider :

Le jour, les phares ne seront pas

 Allumés mais le ciel est bien clair.

Symbolique 

 .

Symbolisme du rêve de phare est très positif.

Il représente la lumière qui guide les hommes.

Le phare indique  une direction, un sens sacré.

À l’instar de la tour, il affirmera sa verticalité.

Cette construction possède, cependant, un sens

Opposé puisqu’elle est faite pour être vue alors

Que la tour est d’abord faite … pour voir.

Le phare est porteur de lumière.

Tristan-moir.fr/phare

.

.

Corrélations

 .

Fond/forme

.

Il n’y a rien de mieux pour évoquer nuit en mer,

Qu’un phare allumé avec son faisceau de lumière

Qui brille, et tourne, sur lui-même,  comme éclats

D’existences, flashant sur tous objets environnant.

.

On dit que la nuit n’est pas égale au jour, c’est vrai,

Mis à part les jours de solstice dans notre calendrier

Lors en notre tête ce n’est pas tant la durée qui compte

Que le temps de repos mis à profit pour vivre autrement.

On croira parfois le perdre alors qu’en réalité, on le gagne.

.

.

Variations de durées jour/nuit

.

Scénario

.

Lunatique, la nuit, solaire, de jour : moitié moitié, ce n’est pas drôle !

Le jour déchire la nuit à mon réveil tout comme une fermeture éclair.

La frontière entre la nuit et le jour, reste floue mais avance toujours.

.

Visuels et textuels >>

937 – Il est minuit, je ne dors pas ni rêve pas

Visuels et textuels  >> 

.

L’insomnie : souci

Qui vous mange nuit

De n’avoir pas  dormi.

C’est vrai   et   c’est faux :

Quand  on dort,  on ne peut

Dire que … l’on  ne  dort  pas !

.

Esprit si tu dors, frappe un coup,

Si tu ne dors pas, frap pe deux coups

On voit bien l’absurdité  de tel manège.

Dormir devient  une véritable obsession

Pour un insomniaque  et  aussi  angoisse

De ne pas y parvenir, aujourd’hui, jamais.

.

Minuit

Ne dors pas

Tôt fin de nui,

Je  ne  rêve  pas.

Esprit  vagabonde

Sous de beaux draps,

Pense à tout le monde,

Mais personne  n’est là.

Et j’occupe  mes neurones

Qui s’embrouillent. Au-delà

D’ombres qui m’environnent,

Inconscient est soumis au ça :

À moi,  vite  je n’en peux plus.

.

Pilule endors-moi,

Le manque de sommeil me tue,

Cauchemar roi,

Débarrasse-moi de ce démon,

Qui est en moi.

.

J’ai trop envie de faire ronron

D’un air béat,

Et jusqu’au petit matin clair,

Etre sans voix.

Ayant vaincu les mystères,

D’être mon moi.

.

Je mets en pleine lumière

Mon gros surmoi,

Jusqu’à ce qu’angoisse

Reprenne son pas.

Si dormir : c’est vivre

Sous l’oreiller,

.

Vivre serait  dormir

Sans s’éveiller,

Entendre le silence

Ne s’ébruiter,

.

Veux-tu te taire

Grand  béta

Sinon enfer

Tu iras

Dors.

.

.

Extensions

.

Aucune injonction,

Fut-elle normale ou paradoxale,

Ne peut suffire à faire dormir quelqu’un

Ni soi-même en un rêve éveillé, pour certains,

Que de temps perdu, de temps de récupération,

Pour mieux être en forme, lendemain : en une vie,

On passe des années à dormir, et, si on ne le faisait

Pas et bien, notre vie en serait, d’autant, raccourcie.

Alors à vos calculettes et à vos montres : les animaux

Dorment aussi même si certains d’un œil, d’une oreille

D’un demi-cerveau : ils ne se posent pas  la question de

Savoir s’ils vont ou non  se réveiller  vivants, s‘ils auront,

Ou non, perdu du temps : pour eux, courir et dormir, sont

Équivalents pour nous, c’est un bon ou un mauvais moment.

Quant à dire qu’on ne dort pas de la nuit, sommeil paradoxal,

Le seul, utile, dure vingt minutes  par phases de deux heures.

Quant à dire qu’on ne rêve pas, disons ne s’en souvient pas :

Un rêve ne dure que quelques secondes à peine, son temps

N’est pas le nôtre, il en en deçà et au-delà à la fois !

.

Insomnie : je me couche tôt,

Je prends du temps au repos,

Mais ne dort pas, éveillé trop.

À  minuit, pas encore endormi,

J’ai impression que, nuit : finie,

Alors  qu’elle n’aura commencée,

Mes soucis étant restés accrochés.

.

Sommeil peut devenir comme une mécanique

Qui s’est détraquée,  comme horloge biologique

Qui inverserait le jour et la nuit en longue durée,

De plus en plus fatigué de jour, et  excité de nuit.

.

Tant et si bien qu’on ne sait à quel saint se vouer,

Qu’on se demande si le sommeil reviendra un jour

Même forts somnifères ne feront plus aucun effet,

C’est à désespérer de vivre ainsi  comme zombie.

.

Le salut vient de soi-même, pas de pharmacopée

Il faut reprendre un régime de vie  plus régulier

Et aller au lit à une heure correcte … identique,

Au bout d’un temps la machine repart : sauvé.

.

.

937 – Calligramme

.

L’insomnie : souci

Qui vous   mange nuit

De n’avoir  *   pas  dormi.

C’est vrai   et    M   c’est faux :

Quand  on dort,    I     on ne peut

Dire que … l’on  ne   N     dort  pas !

Esprit si tu dors, frap   U    pe un coup,

Si tu ne dors pas, frap     I  pe deux coups

On voit bien l’absurdité    T   de tel manège.

Dormir devient  une véri    *   table obsession

Pour un insomniaque et     *   aussi angoisse

De ne pas y parvenir, aujourd’hui, jamais !

.

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Minuit

Ne dors N pas

Tôt fin  E  de nui,

Je  ne     *  rêve  pas !

Esprit      D       vagabonde

Sous de    O      beaux draps,

Pense à     R      tout le monde,

Mais per     S        sonne  n’est là.

Et j’occu      *     pe  mes neurones

Qui s’emb   R    rouillent. Au-delà

D’ombres    Ê  qui m’environnent,

Inconscient V    est soumis au ça :

À moi,  vite  E   je n’en peux plus.

Pilule endors-moi,

Le manque de sommeil me tue,

Cauchemar roi,

Débarrasse-moi de ce démon,

Qui est en moi.

J’ai trop envie de faire ronron

D’un air béat,

Et jusqu’au petit matin clair,

Etre sans voix.

Ayant vaincu les mystères,

D’être mon moi.

Je mets en pleine lumière

Mon gros surmoi,

Jusqu’à ce qu’angoisse

Reprenne son pas.

Si dormir : c’est vivre

Sous l’oreiller,

Vivre serait  dormir

Sans s’éveiller,

Entendre le silence

Ne s’ébruiter,

Veux-tu te taire

Grand  béta

Sinon enfer

Tu iras

Dors.

 

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

937 4

.

Un fuseau

Ou bien un poisson

Et voire un tire-bouchon

Et pourquoi pas une fusée ?

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Fuseau, voire fusée, quelque chose fuse

mais en aucun cas, mon sommeil infuse,

peut-être que manque mélatonine refuse

au corps de se laisser comme abandonné.

.

Cette fusée se dirige-t-elle vers une Lune ;

Allez le savoir :

Non, elle tourne en cercle, sans destination,

Ni durée, précises

 .

 Symbolique 

 .

Hergé, étant

Féru de sciences

Aura   empreint  son

Œuvre  d’hyperréalisme,

Tout  particulièrement  dans

Les aventures lunaires de Tintin.

La   fusée lunaire,  décorée  d’un

Damier rouge et blanc, est devenue

Un véritable symbole non seulement

De l’œuvre d’Hergé, mais aussi

De la bande                    dite dessinée.

Source : tintinomania.com/tintin-pdf-fusees

.

.

Fond

.

Évocation

.

937 6

Cette fusée se dirige-t-elle vers une Lune ;

Allez le savoir :

Non, elle tourne en cercle, sans destination,

Ni durée, précises

Symbolique 

 .

Le rond

Est d’abord

Un symbole d’unité,

L’alliance, le yin et le yang

En sont de très bons exemples.

C’est aussi le symbole de l’infini,

De la divinité, et  de l’harmonie,

Du naturel et de la perfection.

Le centre symbolise le point

De départ, c’est-à-dire

D’où l’on vient,

Ou bien le

Point d’arrivée, et est synonyme de stabilité et d’éternité.

À l’inverse, la circonférence évoque le mouvement et le changement.

graphiste.com/blog/symbolique-forme-logo-rond

 .

Corrélations

Fond/forme

 .

Comme le temps n’existe plus pour sa conscience,

L’espace devient le lieu de toutes ses pérégrinations

Le matin à son réveil, on dit avoir rêvé toute la nuit,

Lors en fait, quelques secondes sur l’enregistrement :

Il semblerait que l’on rêverait à la vitesse d’une fusée,

Que l’on peut voyager aux confins de l’Univers étoilé !

  . 

.

Minuit, ce serait l’heure du crime

.

Scénario

.

Minuit le  juste, ses douze coups et son heure du crime qui fait peur.

Je me couche à sept heures, m’endort à onze : quatre heures, éveillé !

J’ai trop de problèmes, soucis, déceptions, que je fais des insomnies.

.

Visuels et textuels  >>

936 – Je n’arrive pas à dormir, je m’ennuie

Visuels et textuels >>

.

Souvent je prends un livre

Que j’appelle  de chevet :

Une histoire à épisodes

À re-bon-dis-sements.

.

J’en  lis une douzaine

De pages  et  soudain,

Mes yeux se troublent

Je ne vois plus … bien.

.

Cette  fois   aujourd’hui

Rien n’y fait, lu 40 lignes

Suis assoupis  puis réveillé,

Recommencer mais m’ennuie.

.

N’arrive pas à dormir, m’ennuie

Mon   esprit  vagabonde,  la nuit,

D’un être, idée à l’autre pour finir

Par retomber, sur qui : toi, chérie !

.

J’aimerais que l’on m’extraie de la tête

Les souvenirs de tous ces jours de fête

Qui me font encore rêver, à l’instant,

Rêver, tout éveillé, c’est fatiguant.

.

Je somnole, rêvasse, papillonne,

Et là encore, que l’on me pardonne,

Je me tourne, et me retourne vers toi,

Pour me rassurer que tu   es toujours là.

.

Car je crois : tu t’éclipses,  sous mon nez,

Chaque fois que je m’en dors, à ton côté,

Pour disparaître à jamais tant mon sort

Est d’être celui d’un insomniaque retors.

.

Sans le  moindre support aphrodisiaque,

Mon  cerveau  te  cherche  plus  profond,

Et je perds ta trace en le lit paradisiaque

De ton corps  à force de tourner en rond.

.

Apprends-moi à mieux  dormir sans toi,

Penser à ton retour, fait rêver d’amour,

Apprends-moi à bien me passer de toi,

Penser à ton amour endort en retour.

Je finis somnolant, tête sur l’oreiller,

Où, je m’enfonce, en sommeil léger,

Et alors dans mon rêve, je te revois,

Toute auréolée, de neige, cette fois.

.

Blanche-Neige tu  ne l’es pourtant,

Et moi non plus, prince charmant,

Au réveil le matin  étonné, apaisé,

Je t’envoie, par mobile,  un baiser.

Le sommeil devient tout, pour moi,

Je  te  raconte, mais tu   n’es   pas là.

.

.

Extensions

.

Ton fantôme me nargue

Quand il s’approchant de moi :

Quand je tends mon bras vers toi,

Ma main traverse ton corps … absent.

Absent, présent ne changera rien à mon

État de transe léthargique devenue sorte

De rite liturgique pour honorer la déesse,

À qui je le confesse, j’ai trop de tendresse.

La  tendresse  de la  nuit, compense  celle

Du  jour, quand   tu  es  partie,  je ne sais

Où ni pour quoi faire, et jusqu’à quand !

Le seul espoir qui me reste, et me tient

En haleine est le moment où tu referas

Ton apparition, non plus en image ou

En rêve mais en chair et en sang et

Que nous serons comme amants !

.

Il ne suffit pas qu’il fasse nuit

Et qu’on se mette dans son lit

Fermer les yeux, pour dormir

Et au pays des rêve,  de partir

Et jusqu’au petit matin, léger,

Se laisser bercer par Morphée

Lors  on la passe,  à s’ennuyer,

À mourir et pourtant compter

Les moutons du Monde entier.

.

Il pourra y avoir des causes, contradictoires,

Au manque de s’endormir, sommeil profond,

Soit je ne suis pas assez fatigué, soit de trop,

Ça revient au même entre trop ou pas assez.

.

J’ai compté jusqu’à cent, compté les moutons

Je vois campagne  immobile, bien nuitamment,

J’entends ma compagne dormir avec ronflements

Rien de cela ne suffit, le monde me parait abscons.

.

Voilà que je prends peur  que quelqu’un s’introduise

Dans ma maison, ma chambre, mon lit, mon cerveau

Et me pousse à confondre un cauchemar et la réalité

Au point que je préfère rester, toute la nuit, éveillé.

.

.

936 – Calligramme   

.

Souvent je prends un livre

Que j’appelle  *  de chevet :

Une histoire   J  à épisodes

À rebondis     E    sements.

J’en lis  une   *     douzaine

De pages et   N     soudain,

Mes yeux se         troublent

Je ne vois       A     plus bien.

Cette fois        R   aujourd’hui

Rien n’y fait,    R      lu 40 lignes

Suis assoupis     I       puis réveillé,

Recommencer    V   mais m’ennuie.

N’arrive pas à      E dormir, m’ennuie

Mon esprit vaga   *        bonde, la nuit,

D’un être, idée à   *     l’autre pour finir

Par retomber, sur  *    qui : toi, chérie !

J’aimerais que l’on m’extraie de la tête

Les souvenirs de tous ces jours de fête

Qui me font encore rêver, à l’instant,

Rêver, tout éveillé, c’est fatiguant.

******************************

***************************

          Je somnole, rêvasse, papillonne,

                    Et là encore, que l’on me pardonne,

                            Je me tourne, et me retourne vers toi,

                                   Pour me rassurer que tu   es toujours là.

                                          Car je crois : tu t’éclipses,   sous mon nez,

                                               Chaque fois que je m’en  P  dors, à ton côté,

                                                   Pour disparaître à jamais  A tant mon sort

                                                         Est d’être celui d’un insom  S   niaque retors.

                                                             Sans le  moindre support    *   aphrodisiaque,

                                                            Mon cerveau te cherche     D    plus profond

                                                                Et je perds ta trace en le    O  lit paradisiaque

                                                                 De ton corps  à force de     R  tourner en rond.

                                                                Apprends-moi à mieux     M  dormir sans toi,

                                                              Penser à ton retour, fait   I     rêver d’amour,

                                                            Apprends-moi à bien     R  me passer de toi,

                                                         Penser à ton amour      :    endort en retour.

                                                    Je finis somnolant,    M   tête sur l’oreiller,

                                               Où, je m’enfonce,       ‘  en sommeil léger,

                                            Et alors dans mon    E   rêve, je te revois,

                                        Toute auréolée, de   N    neige, cette fois.

                                 Blanche-Neige tu   N   ne l’es pourtant,

                            Et moi non plus,   U  prince charmant,

                     Au réveil le matin  I      étonné, apaisé,

              Je t’envoie par mo   E  bile  un baiser.

        Le sommeil  devient tout, pour moi,

   Je  te  raconte, mais tu   n’es   pas là.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

..

936 4

C’était dans la nuit brune,

Sur le clocher jauni, la Lune

Comme  un  point sur un i. 

Nous déclame A. Musset.

.

Si la Lune a l’air de s’ennuyer autant que moi

où va-t-on : il n’y a plus d’espoir pour dormir

Ce n’est pas Musset qui dirait out le contraire

et dès lors sa forme s’accorde avec mon fond.

.

 Quand on ne dort pas la nuit :

Insomnie,   il faut s’occuper !

Le fait  de  faire  quelque chose,

Ou de s’occuper l’esprit, suffit !

  .

Symbolique de forme

 .

En France, 1 personne  sur 3  souffre

De troubles du sommeil, insomnie.

D’après un sondage d’OpinionWay

Publié  en  mai 2014,  67 %  de  la

Population  active  dit  se  lever

En pleine nuit pendant vingt-

Huit  minutes,  en  moyenne.

« Faites    le   test : essayez    de

Vous endormir, en  ayant  la

Conviction   qu’une    personne

Va entrer chez vous par effraction.

Impossible de lâcher prise, trouver repos.

Et voilà précisément ce qu’est l’insomnie:

Un sentiment de vigilance permanent »,

Résume le Dr Lionel Coudron

Source : l’express. fr/styles/

psycho/insomnie-mon-amie_1675572.html

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : la forme s’accorde ici au fond)

.

Fond

.

Évocation

.

936 6

.

Quand on ne dort pas la nuit :

Insomnie,   il faut s’occuper !

Le fait  de  faire  quelque chose,

Ou de s’occuper l’esprit, suffit !

Symbolique

 

Les yeux ouverts

Sur le vide de l’obscurité,

Vous fixez le mur ou le plafond

Et cela en attendant vainement que

Vos  paupières s’alourdissent, s’affaissent.

Vous tentez de compter les moutons. En vain.

De guerre lasse, vous vous emparez de votre

Smartphone ou rallumez la lumière, avec

La certitude que vous paierez cet éveil

Prolongé au prix fort le lendemain,

Harassé de fatigue. La scène

Vous paraît familière ?

Vous faites peut-être

Partie des 15 à 20%

Des Français qui sont concernés

Par l’insomnie, fléau de nos sociétés modernes.

franceculture.fr/sciences/sommeil-que-se-passe-

t-il-dans-votre-cerveau-insomniaque

 

Corrélations

Fond/forme

.

L’insomnie ne serait pas maladie

Juste un trouble du sommeil, la nuit !

Rageant tout de même de rester éveillé

Contre tout le contexte et contre volonté,

Jusqu’à prendre médicament assommant.

   .

 .

 Visions nocturnes empêchent repos

.

Scénario

.

Nuit d’insomnie passagère : je me tourne et me retourne dans mon lit.

Bien que chat ronronne aux pieds, je continue à compter les moutons.

Là, ça devient sérieux, ennuyeux : je n’ai pas fermé l’œil de la nuit !

.

Visuels et textuels >>

935 – La nuit est comme un monde endormi

Visuels et textuels >>

.

La nuit est un Monde endormi,

Au dehors bien plus qu’au-dedans

De mon cerveau qui est sans repos.

La journée, lors je m’agite  de trop :

J’ai du mal à trouver mon sommeil.

Trois fois dans la nuit, me réveille :

Mes pensées,  émotions,  actions,

Me tracassent et sommeil casse

Au matin je me sens exténué.

Toutefois, mes rêves blancs

M’ont donné  de l’espoir

Que le jour sera léger.

.

La nuit comme monde endormi,

Où les chats et chiens  sont gris,

Les corps et les esprits assoupis,

Jusqu’au  petit matin  évanouis.

Évanouis  y a plus rien qui  aille

Cerveau ne connaît pas de repos

Pendant que je dors, lui, travaille

Il solutionne  soucis sur  mon dos.

.

Sur mon dos, ventre   de face, côté

Chaque  fois  que  je  bouge soupire,

Mon cerveau, de son   côté   respire,

Retisse  les   toiles de  mes journées.

Journées  se   passent pour    penser,

Traiter  ma  souffrance pour  panser

Accorder mon  humeur avec la raison

Les mettant au diapason de l’émotion.

.

Émotion inconsciente, et, aussi  fertile

Que mes imaginations de  jour, futiles,

Mais, si la nuit, je rêve  le jour,  je   vis,

Parfois, le contraire, à ce  qu’on me dit.

On me dit : t’as pas fermé  l’œil, la nuit,

Tu comptes les moutons sur un plafond

Car si l’inconscient ne tourne plus rond,

Son ressort se casse, il perd son énergie.

.

Énergie  qui  fait qu’après chaque nuit

Quand je m’installe devant page blanche,

Mon esprit  reposé,  rarement ne flanche,

Car il aura travaillé pour moi toute la nuit

Nuit  n’est pas  que  le  dedans  du  dehors,

Pas plus  ne serait  que  l’envers  du  décor,

La nuit est partie essentielle de nos heures

Si l’on empêche  un chat, de rêver, il meurt.

.

Il meurt de ne rien   entendre, sentir, ni voir :

Ça ne prouve pas   que je m’arrête de cogiter,

À l’intérieur, mon cerveau s’occupe à ranger,

Les événements, informations de la journée.

.

.

Extensions

.

Un jour peut paraitre

Semblable au précédent,

Et comme un «jour sans fin»,

Si je ne fais rien ou même chose,

Pourtant, elle il ne me donnera pas

Le même rêve, ni même cauchemar.

Cauchemar que d’avoir peur de ne pas

Dormir la nuit où le monde semble tout

Endormi, mais, pas en moi, où il se

Retransforme, se reconforme ou

Se re-déforme et à l’infini.

.

Endormie, la ville aux milles lumières brillant dans la nuit,

Endormie, la moitié de la Planète Terre, à l’ombre du Soleil,

Endormie, la mer, étale, se reflétant comme miroir d’éclats.

Et pendant ce temps, je dors,

Pendant ce temps, je rêve

J’échafaude histoires,

Me repose encore

De mes efforts

D’un jour

Noir

V

.

La nuit, on croit que tout dort, au dehors :

Il est vrai que plus de lumière, plus un bruit

Mais  sous sa calotte crinière, point de repos

Il fait du tri, du ménage, lors sa lumière luit.

.

Parfois, je ne dors plus, je pense… je rumine :

Cent idées me viennent, à la fois, dont pas une

Ne me laisse en repos, rempli par une angoisse

De ne pas réussir ma vie comme je le voudrais !

.

Aucune Lune ne serait garant de mon sommeil

Bien qu’on lui attribue  des vertus soporifiques,

Il en est même pour croire ses effets, magiques,

Parfois contraire au point de devenir lunatique.

.

.

935 – Calligramme

.

La nuit est un Monde endormi,

Au dehors bien plus qu’au-dedans

De mon cerveau qui est sans repos.

La journée, lors je m’agite  de trop :

J’ai du mal à trouver mon sommeil.

Trois fois dans la nuit, me réveille :

Mes pensées,  émotions,  actions,

Me tracassent et sommeil casse

Au matin je me sens exténué.

Toutefois, mes rêves blancs

M’ont donné  de l’espoir

Que le jour sera léger.

************************

**************************

 La nuit comme monde   N   endormi,

    Où les chats et chiens     U   sont gris,

          Les corps et les esprits   I     assoupis,

                Jusqu’au  petit matin     T     évanouis.

                      Évanouis  y a plus rien   *      qui    aille

                             Le cerveau ne connaît   E    pas de repos

                                  Pendant que je dors,    S    lui, travaille

                                         Il solutionne  soucis    T    sur  son  dos.

                                            Sur mon dos, ventre    *   de face, côté

                                                    Chaque  fois  que  je    C    bouge soupire,

                                                       Mon cerveau, de son     O    côté   respire,

                                                           Retisse  les   toiles de    M    mes journées.

                                                               Journées  se   passent    M    pour    penser,

                                                               Traiter  ma  souffrance   E    pour  panser

                                                                  Accorder mon  humeur    *   avec la raison

                                                                    Les mettant au diapason   U   de  l’émotion.

                                                                   Émotion inconsciente, et,   N    aussi  fertile

                                                                     Que mes imaginations de     *      jour, futiles,

                                                                    Mais, si la nuit, je rêve  le    M     jour,  je   vis

                                                                    Parfois le contraire, à ce      O     qu’on me dit.

                                                                   On me dit t’as pas fermé    N        l’œil, la nuit,

                                                                   Tu comptes les moutons    D      sur un plafond,

                                                               Car si l’inconscient ne      E    tourne plus rond,

                                                             Son ressort se casse,        *   il perd son énergie.

                                                          Énergie  qui  fait          E  qu’après chaque nuit

                                                       Quand je m’installe      N   devant page blanche,

                                                  Mon esprit  reposé,    D     rarement ne flanche,

                                              Car il aura travaillé    O    pour moi toute la nuit

                                         Nuit n’est pas que      R    le  dedans  du  dehors,

                                  Pas plus ne serait    M   que  l’envers  du  décor,

                          La nuit est partie  I  essentielle de nos heures

                       Si l’on empêche    *   un chat, de rêver, il meurt.

               Il meurt de ne rien   entendre, sentir, ni voir :

          Ça ne prouve pas   que je m’arrête de cogiter,

     À l’intérieur, mon cerveau s’occupe à ranger,

Les événements, informations de la journée.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

935 4

.

C’était dans la nuit brune,

Sur le clocher jauni, la Lune

Comme  un  point sur un i. 

Nous déclame A. Musset.

.

Une lune  qui pourra paraitre bien sombre,

propice fantasmes, cauchemars en nombre

tant est si bien que forme converge au fond,

éclairée quelque peu par poème de Musset !

.

La Lune, la nuit, le sommeil,

Quand on ne dort pas la nuit,

On trouve le temps très long :

On a passé une nuit blanche :

 .

 Symbolique

 . 

La lune

Est aussi la frontière

Entre le soleil et l’obscurité

Et est associée à ce qui sépare

La conscience   et   l’inconscience.

.

Elle est liée  à l’idée  de romantisme,

Dès que l’on pense à la «lune de miel»,

Au clair de lune propice aux déclarations

Amoureuses si ce n’est pas aux… vampires!

.

Plus effrayants encore, serait la pleine lune

Qui déclenche la transformation loup-garou,

Et devenue d’ailleurs indissociable de tout bon

Film d’horreur pour mettre un peu d’ambiance.

europe1.fr/societe/La-lune-tout-un-symbole

.

.

.

Fond

.

Évocation

.

935 6

.

La Lune, la nuit, le sommeil,

Quand on ne dort pas la nuit,

On trouve le temps très long :

On a passé une nuit blanche :

 .

Symbolique 

 .

La nuit est identifiée à la peur,

À l’insécurité, et, aux démons;

Mais les poètes  romantiques

L’ont aussi chantée et exaltée

Pour  son  pouvoir  onirique.

Et son ciel étoilé invite à une

Spiritualité empreinte de sérénité.

.

Sommeil, de même, apaise, inquiète.

Temps bien mérité de la relaxation,

Qui nous permet d’échapper

Pour un moment,  à toutes

Les angoisses quotidiennes

Et  de retrouver  le contact

Physique, avec l’être aimé,

Il est aussi une petite mort

Qui nous livre sans défense

Aux dangers de la nuit,

Avec ses cauchemars.

mythanalyse.blogspot.com/

2014/09/symbolique-de-la-nuit

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Si la nuit, tous les chats sont gris,

La perte des couleurs vous ennuient

Vos rêves pourront tous être colorés,

Par vos désirs  et fantasmes, projetés,

Plus qu’angoisses ou cauchemars nés.

Il n’y a rien qui bouge,  fasse du bruit,

L’atmosphère restera douce et ouatée,

Je dors à poings fermés sur l’oreiller,

Je prends grande décision à minuit,

Ce nouveau jour sera de tous, béni,

M’apportera l’amour tant désiré.

 .

 Endormi ou en plein rêve

.

Scénario

.

Toutes les villes dorment, bien qu’éclairée une bonne partie de la nui.

Planète Terre en fait de même en tournant sur elle-même et au soleil.

On distingue à peine, Tour Vauban, église de Rocamadour, mais où ?

 . 

Visuels et textuels >>