1176 – Lors vie est souffrance ; mort, délivrance

Voir prose et illustrations 

.

On imagine une vie de souffrance :

Et que la, mort, comme délivrance.

Pas souffrir est   minimum humain

Selon le  point de vue des médecins.

Au moins, il ne souffre plus : apaisé,

Disent les familiers, à l’enterrement.

.

Sans espoir de guérir, est souffrance,

Allonger la vie : serait-ce  délivrance !

J’ai dans l’idée que si vie est souffrance,

Et que la mort serait ma seule délivrance,

Toute ma vie durant,  inquiet  de l’existence,

J’attendrais cet instant, le redoutant en silence.  

 .

Dès que l’on nait à la vie, on hérite, de mort.

Est-ce que mes parents   ont eu raison, ou tort,

De me l’infliger comme  bombe à retar-dement,

Se sont-ils eux-mêmes  posé  la  question enfant !

.

Étant privé d’immortalité l’homme devient savant,

Sur ce qu’il n’est pas, et espère devenir étonnamment

Il lui faut une foi, une religion, au moins une croyance

Pour ne pas s’avouer qu’il est sur la terre, en pénitence.

.

Le vrai drame de l’homme, c’est qu’il sait bien d’avance

Qu’il est déjà mort, qu’il ne fera que passer son existence,

À chercher d’autres issues,  qui lui échappent, par essence,

Mais c’est aussi sa force, et il a du temps avant l’échéance.

.

Pour se construire un monde  à lui, qui le remplit, le ravit,

Pour découvrir autres rameurs qui rament autant que lui,

Pour apporter une contribution réelle à toute l’humanité

Bien qu’obscurs et sans gloires par leurs générosités.

.

La vie serait délivrance, la mort serait souffrance

Autant que l’inverse, paradoxe  coexistence,

Tant que je vis, suis présent au  monde

Et réciproquement, une fois en  onde,

Je ne parle, agis, par aucun  moyen.

Ma vie n’aurait donc d’au  tre fin,

Que celle  que  je  me  suis  donné.

.

Le reste, je peux  ou  non  l’espérer

Ou me raconter, bien des histoires

Bien vaines, pour  me sortir du noir,

Que je meurs demain vive longtemps

J’accomplis ma vie, lègue aux enfants

Mes biens présents,  souvenirs à venir.

.

S’ils profitent du premier, un moment,

Ils m’oublieront sûr,  au bout du temps,

Rien d’autre qu’une loi du genre, connue.

Avant je n’étais rien, alors après, non plus,

Ça ne m’empêche pas entre temps d’advenir.

Advenir, à moi-même, à force de me construire,

J’aurais pu être quelqu’un d’autre que chercheur né

Ce qui compte, avant tout, c’est d’être, non d’avoir été ! 

.

 

.

Extension

 .

Que quelqu’un qui souffre le martyr, en permanence,

Ne puisse plus penser qu’à mettre fin à son existence,

On peut comprendre, sans pour autant l’euthanasier !

Là où médicaments n’agissent plus  et ne soulage plus

Sa vie n’a plus aucune saveur  ni aucune importance !

Comme dit un fou qui se taperait la tête contre le mur

Je fais souvent parce ça fait du bien quand ça s’arrête.

.

Comment imaginer une vie en souffrance,

On l’imagine plutôt en fin de vie incurable,

Sinon  autant finir une vie, trop détestable,

Qui n’apporte désirs, plaisirs, accointances.

.

Souffrance physiologique, morale, psychique,

Avec affliction, calvaire, chagrin, déchirement,

Désespoir, épreuve, misère, peines, tourments :

La liste est longue comme un jour asthmatique. 

.

Génétique nous rend  plus ou moins sensibles

À la douleur et aux expériences douloureuses

Que nous subissons tout au long de notre vie

L’échelle va de un à dix … subjectivement !

.

.

 1176 – Calligramme

.

On imagine une vie de souffrance :

Et que la, mort, comme délivrance.

Pas souffrir est   minimum humain

Selon le  point de vue des médecins.

Au moins, il ne souffre plus : apaisé,

Disent les familiers, à l’enterrement.

Sans espoir de guérir, est souffrance,

Allonger la vie : serait-ce  délivrance !

J’ai dans l’idée que si vie est souffrance,

Et que la mort serait ma seule délivrance,

Toute ma vie durant,  inquiet  de l’existence,

J’attendrais cet instant, le redoutant en silence. 

 .

Dès que l’on nait à la vie, on hérite, automatiquement  V   de mort.

Est-ce que mes parents   ont eu raison, ou                 I                  tort,

De me l’infliger comme bombe à retar-             E                    dement,

Se sont-ils eux-mêmes posé la ques-             *                   tion enfant !

Étant privé d’immortalité l’homme          S                   devient savant,

Sur ce qu’il n’est pas, et espère            O           devenir étonnamment

Il lui faut une foi, une religion,        U              au moins une croyance

Pour ne pas s’avouer qu’il est        F             sur la terre, en pénitence.

Le vrai drame de l’homme,         F           c’est qu’il sait bien d’avance

Qu’il est déjà mort, qu’il ne       R         fera que passer son existence,

À chercher d’autres issues,       E       qui lui échappent, par essence,

Mais c’est aussi sa force, et       *       il a du temps avant l’échéance.

Pour se construire un monde   M        à lui, qui le remplit, le ravit,

Pour découvrir autres rameurs O      qui rament autant que lui,

Pour apporter une contribution R   réelle à toute l’humanité

Bien qu’obscurs et sans gloires   T   par leurs générosités.

La vie serait délivrance, la mort  *  serait souffrance

Autant que l’inverse, paradoxe   D  coexistence,

Tant que je vis, suis présent au    É monde

Et réciproquement, une fois en  L  onde,

Je ne parle, agis, par aucun   I  moyen.

Ma vie n’aurait donc d’au  V  tre fin,

Que celle que je me suis  R  donné.

Le reste, je peux ou non  E l’espérer

Ou me raconter, bien des * histoires

Bien vaines, pour  me sortir du noir,

Que je meurs demain vive longtemps

J’accomplis ma vie, lègue aux enfants

Mes biens présents,  souvenirs à venir.

S’ils profitent du premier, un moment,

Ils m’oublieront sûr,  au bout du temps,

Rien d’autre qu’une loi du genre, connue.

Avant je n’étais rien, alors après, non plus,

Ça ne m’empêche pas entre temps d’advenir.

Advenir, à moi-même, à force de me construire,

J’aurais pu être quelqu’un d’autre que chercheur né

Ce qui compte, avant tout, c’est d’être, non d’avoir été ! 

 .

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1176 4

.

On dirait bien

Une  des   formes

De la coupe du Graal

Pour la vie … éternelle !

.

C : (forme creuse, = : rimes égales,

X : le fond s’éloigne ici de la forme)

 

Boire à la coupe de la vie est bon,

Mais, parfois, ce serait poison :

On souffre de maux digestion,

Creuse tombe avec ses dents

.

Symbolique

 .

La coupe du Graal

Est apparu au Moyen Age,

En 1155,  plus  exactement,

Avec   l’ordre  Celtique   et

Légendaire des Chevaliers

De la « Table Ronde » au

Service   du   roi   Arthur.

 .

Taillé  dans une émeraude,

Gemme associé troisième œil,

Tombée du front de l’archange

« Porteur de Lumière », Lucifer,

Lors de sa chute, le Graal était

Censé avoir servi à recueillir

Le sang du Christ : le sang,

Principe de vie, et le breuvage

D’immortalité  sont compatibles.

Le Graal, contenant le sang, sera

L’équivalent du cœur et du centre.

sciencetradition.forumactif.com/t229

-le-symbole-de-la-coupe-et-du-graal

.

.

Fond

.

Évocation

.

1176 6

.

 

Boire à la coupe de la vie est bon,

Mais, parfois, ce serait poison :

On souffre de maux digestion,

Creuse tombe avec ses dents

.

Symbolique

 .

Les poisons sont, en biologie,

Des substances qui provoquent des blessures,

Des maladies ou la mort d’organismes

Par une réaction chimique, à l’échelle moléculaire.

 .

Cette définition exclut les agents physiques,

Même de petite taille (un caillot,

Une bulle d’air dans le sang,

Un courant électrique, une radiation, etc.).

 .

On différencie la pénétration volontaire

De substances toxiques dites poisons (intoxication),

De la production interne de toxines (intoxination)

Mais la distinction entre ces deux termes

N’est pas toujours observée, même parmi les scientifiques.

fr.wikipedia.org/wiki/Wikipedia:Accueil_principal

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Que vient faire la quête du Graal

Lorsque  sa vie n’est que souffrances,

Lorsque mort perçue comme délivrance.

Rien à première vue,  en première instance

Et  pourtant, la recherche  du bonheur, calme

Et tranquille, naturel en somme, reste un désir.

La satisfaction du désir, si petit, si grand soit-il,

Serait constitutif  de la pulsion de vie, d’Éros,

Son abandon : pulsion de mort, Thanatos

L’immortalité, dans tel cas d’inversion,

Serait semblable au retour d’avant

Sa naissance : paix éternelle !

Le Graal  représente autant

Bonheur absolu sur Terre

Promesse immortalité

Et joie en l’éternité.

.

.

Mots pour souffrance/mort

 .

Scénario

.

Si vie est souffrance,

la mort est une délivrance,

oui mais pour quelle espérance ?

.

Voir prose et illustrations 

1084 – L’heure est à la peine, à l’ennui, repos, joie

Visuels et textuels >>

.

Une heure   en joie,

Une heure en peine

 Une heure avec  toi,

 Une heure, déveine.

.

Une heure de repos,

Une heure…d’ennui

Et bien trop fatigué,

Ou bien trop énervé.

.

Une heure  de  repas,

Ou heure  de sommeil

Chacune, lors un cycle

Quotidien sempiternel.

.

L’heure est à la peine ;

L’heure  est   à l’ennui ;

L’heure est … au repos,

L’heure est…   à la joie.

.

C’est  ce  que  je  me  dis

Chaque jour … semaine :

Chaque heure  est crédit,

Cela peut faire rengaine !

.

Heure, de travail,  de repas,

Pour gagner et se restaurer :

De sommeil : ne compte pas,

L’on dira que je n’y suis pas !

.

Si, chacun voit midi à sa porte,

De dormir est ce qui m’inspire,

 Où jours me restituent les nuits,

 Où rêves, ailleurs, m’emportent.

.

L’heure est à quoi…aujourd’hui,

Devinez : à tous ressourcements,

Que me soupirent poids des ans,

Avec, sans vous étonnamment !

.

.

Extensions

 .

Chaque heure du jour, a son action, sa communication, sa tonalité.

Une réunion d’une heure dure des plombes si on s’ennuie à mourir,

Lors un rendez-vous amoureux, un éclair, si passion nous nourrit.

Dans bien des domaines, domestique ou professionnel, l’on fait,

À peu de choses près, les mêmes choses aux mêmes moments.

On appelle cela, les tâches, communément  fort routinières.

.

Les heures  intéressantes, et marquantes, de la journée,

Sont celles  où l’on ferait  quelque chose   de différent

Avec des gens: sport, loisir, repas, soirée, ou sortie,

Nuit n’est pas exempte d’heures de joie ou peine,

Pour peu qu’on ressasse sa journée avec plaisir.

.

Ou que l’on se réveille en plein cauchemar.

Une heure de joie, sauvera une journée,

Une seule heure de peine, la gâchera,

Comme une rencontre, l’illuminer

Mais, dans autre, l’assombrir !

.

Quand on est bien avec quelqu’un,

Au petit matin, dans son lit, on cherche

À gagner une bonne heure de plus avec lui…

Quand on  est bloqué  dans un  embouteillage,

Au même moment … c’est une heure de perdue.

Celui qui a pris le train et aura pu dormir durant

Ce même temps en a gagné une sur son sommeil !

.

Une heure à la peine,

Une heure au repos,

Une heure à l’ennui,

Une heure   à la joie :

Tristesse  ou bonheur,

Sauf à rester passionné

Par une activité préférée,

Apportant le plus de joies.

.

Une heure, ce n’est rien,

Ce n’est pas grand-chose :

Jaune, noire, verte  ou rose,

Nous fait du mal ou du bien.

.

Une heure ne peut être avec toi,

Qu’une heure de grande … félicité,

Une heure en plaisir d’aimer, de joie,

Qui me procure un sentiment d’exister.

.

Une heure par ci, puis  une heure, par-là :

D’ennui, travail, repos, amour se cumulent,

Parfois, se combinent et, parfois, s’annulent

Une avec toi, suffit au bonheur, en tous cas !

.

.

Épilogue

 .

On peut passer chaque heure à suivre

En changeant d’état mental, émotion :

De la peine, à l‘ennui, au calme, la joie,

Fonction des contextes  ou événements.

***

Tout comme de sauter d’un pas japonais

À l’autre, pour traverser la pelouse verte,

Chaque élément résonne de sa substance

Indépendamment des autres ou presque.

***

La peine de perdre une heure à s’ennuyer,

Est compensée par la joie de se retrouver,

Le stress provoqué  par  travail harassant,

Sera oublié par l’heure de repos  ou sieste.

***

Cela me laisse à penser qu’aucune émotion

Ne dure longtemps, succédant, combinant,

Tout comme passer, d’un sujet  à  un autre,

Sans lien entre eux, sans aucune transition.

***

Acteurs seront des professionnels pour cela :

Ils parviennent à rire, pleurer sur commande,

Qui plus est avec forte impression de sincérité,

Comme si cela venait de l’intérieur, en illusions.

.

.

1084 – Calligramme

 .

L’HEURE EST À

Une heure   en joie,

Une heure en peine

 Une heure avec  toi,

 Une heure, déveine.

————————————————- Une heure de repos,

————————————————- Une heure…d’ennui

————————————————– Et bien trop fatigué,

————————————————– Ou bien trop énervé.

LA PEINE,

Une heure  de  repas,

Ou heure  de sommeil

Chacune, lors un cycle

Quotidien sempiternel.

L’heure est à la peine ; ——————————————————-

L’heure  est   à l’ennui ; ——————————————————

L’heure est … au repos, ——————————————————

L’heure est…   à la joie. ——————————————————

L’ENNUI,

C’est  ce  que  je  me  dis

Chaque jour … semaine :

Chaque heure  est crédit,

Cela peut faire rengaine !

—————————————————————- Heure, de travail,  de repas,

—————————————————————– Pour gagner et se restaurer :

—————————————————————–  De sommeil : ne compte pas,

——————————————————————  L’on dira que je n’y suis pas !

AU REPOS,

Si, chacun voit midi à sa porte,

De dormir est ce qui m’inspire,

 Où jours me restituent les nuits,

 Où rêves, ailleurs, m’emportent.

L’heure est à quoi…aujourd’hui, ——————————————–

Devinez : à tous ressourcements,  ——————————————-

Que me soupirent poids des ans, ——————————————–

Avec, sans vous étonnamment ! ———————————————

À LA JOIE !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1084 4

.

 Ce sont huit pas japonais,

En  quinconce, sur une

 Pelouse  bien plate

Et à préserver !

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Pas japonais et pelouse ignorent

autant peine, ennui, repos, joie

sentiments humains, s’il en est,

aussi la forme n’épouse le fond

Des pas japonais pour avancer à cloche pied,

Quinconce, sur pelouse :

À chaque pas, j’ai le choix  entre être

À la peine, ennui, repos, joie.

.

Symbolique 

 .

Le pas japonais vient

Des jardins ……   japonais

Où il existe  depuis des siècles.

La fonctionnalité de ces structures

Était  de créer  des chemins  d’accès

En des jardins souvent gorgés d’eau.

.

Il a trouvé  une utilisation  en Europe

Car il permet de structurer un jardin

De  façon  naturelle  tout  en créant

Des  courbes  plus  harmonieuses.

.

Contrairement à l’allée en béton 

Ou un dallage serré, il délimite

 Un chemin tout en donnant

Une impression de marcher

Dans la Nature puisque les végétaux

Tapissent l’espace entre chaque pierre.

Greenastic.com/fiche/pas_japonais

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1084 6

.

Des pas japonais pour avancer à cloche pied,

Quinconce, sur la pelouse :

À chaque pas, j’ai le choix  entre être

À la peine, ennui, repos, joie.

.

Symbolique

.

Au fil des ans, les pelouses

Ont une tendance à mal vieillir.

Elles deviennent de moins en moins

Belles et se dégarnissent par endroits.

On aimerait  bien  pouvoir  les rajeunir,

Sans avoir à tout reprendre, tout refaire.

.

Il faudra  ressemer de la pelouse, oui  mais

De quelle manière faire voilà le problème ?

Elles se détériorent pour diverses raisons,

En tous cas, avant de regarnir gazon,

Il va falloir résoudre problème qui

A abîmé votre si  jolie pelouse.

conseils-coaching-jardinage.fr/

2012/08/comment-refaire-pelouse

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Les pas japonais, sur une pelouse,

Forment un sentier pour la traverser

Pour éviter d’écraser ses herbes tendres

Pour améliorer son esthétique, prétendre.

.

On pourrait les sauter à cloche-pied comme

Au jeu de la Marelle jusqu’au septième ciel,

Sans peine, sans ennui et même avec joie,

.

Ou se reposer sur l’un d’eux et méditer

Sur ces ilots, en mer de tranquillité, 

Avec écriteau défense de marcher.

 .

.

Successions : joie, peine

.

Scénario

.

Une heure à la peine, une heure à la fois

Une heure au repos à la peine, ou à la joie.

Une heure  à l’entrain, de la peine à la… joie.

 .

Visuels et textuels >>

1079 – En pleurs, coulée d’eau, larme, sanglot

Visuels et textuels  >>

.

Tes pleurs sont langage

De ta souffrance et douleur,

Souffrance, physique  et morale,

Tant vrai qu’une seule de tes larmes

Illustre, contient, retient, son drame,

Lorsque  tes  yeux,  de  charmes,

Se mouillent, en  vrai, vacarme.

.

Un mouchoir  pour  les essuyer,

Et mes mains, pour les sécher,

Et un baiser pour les  ravaler,

Et un regard,  pour  sérénité.

  .

Tant, de te voir tant éploré,

J’ai failli aussi m’effondrer

Comment lors te rassurer

Qu’être présent à tes côtés.

.

Tant,  après un long soupir

Tu as esquissé un   sourire

Lors je ne te le fais pas dire

Tu étais reine sous empire,

.

De sens, sensation, émotion

Exprimé par fond de passion

Délaissé, ressuscité, d’amour

Qui redonnait sens à tes jours.

.

C’est le contraire de faire braire

Tout ton mal comme hystérique,

Toutes peurs  et où tu t’engages

Cri et crime : glande lacrymale

En  ferait un  réflexe, animal.

.

Tes pleurs en coulées d’eau,

Tes larmes et  les sanglots

Valent bien mille mots,

Qui seraient  de trop.

 .

.

Extensions

 .

Rassurer quelqu’un en le prenant contre soi,

Diminuer sa peine, sa douleur …  son angoisse,

Par des gestes simples et des paroles apaisantes,

Comme une mère sait le faire avec son enfant pour

Sécher ses pleurs, calmer et réfréner ses sanglots.

Il y a des jours où sa peine est si immense

Qu’on ne peut arriver, seul, à la porter.

.

Le fait qu’elle soit comprise et partager

Par un autre, sous le coup de l’empathie,

Nous libère du poids d’une solitude extrême :

«Moi aussi, j’ai connu ça lors je te comprends» !

.

Ce sont les gestes et les paroles simples, sans effet

De manche ni de rhétorique, qui apaisent le mieux

Pour peu  d’être sincères, et, pas  trop, les appuyer.

.

Il est vrai que les femmes sont sujettes aux larmes

Et aux sanglots que les hommes dont leur fierté

Consiste à ne pas laisser transpirer émotions.

.

 «Un homme ne pleure pas, ne dit rien, ne fait rien, encaisse »

Il encaisse le moment, mais il va se cacher après pour pleurer :

Simple code de conduite en société pour ne pas perdre la face,

Mais quelle face : perte provoque un sentiment de frustration

Et la femme réagira par culpabilité ; l’homme, par une colère !

.

Ça fait du bien de pleurer, ça soulage mais faut une bonne raison

Sinon c’e sera perçu comme preuve de faiblesse ou d’infantilisme

Je pleure un peu donc je suis

Un mort, ne pleure, ni ne rit !

Si des larmes coulent, parfois, et indépendamment de sa volonté,

Ceux, celles, qui ont les yeux secs : glande lacrymale défectueuse

Ont mal aux yeux, voient trouble

Expriment autrement émotions !

.

Il y en a qui ont la larme facile :

On les appelle les  hyperémotifs,

Et la plupart sont des femmes !

.

Hommes retiennent leurs larmes,

Ne veulent pas être ostentatoires,

Car ils pleurent surtout pour eux.

.

Pleur est un «pansement de l’âme»

Il guérit ou apaise bien des drames,

Il faut parfois l’arracher à quelqu’un.

.

Suite aux humiliations, on peut choisir

De pleurer en silence, la tête haute, droite

Ou en faisant des bruits avec la tête baissée.

.

Épilogue

 .

Les larmes seront, le plus souvent,

Expressions de souffrance, de peine,

Les larmes de joies seraient plus rares,

Comme débordement émotion positive.

***

Et nul besoin d’un torrent pour sa peine :

Une seule larme, à couler sur joue, suffirait

À faire comprendre à l’autre, état de douleur

En une retenue voire une discrétion, muettes.

***

Les hommes pleurent peu, où bien à l’intérieur :

Ce n’est pas qu’ils ne souffrent ou ne compatissent

C’est qu’on leur apprend les pleurs comme faiblesse

Et ils se conformeront à ce schéma comportemental.

***

Quoiqu’il en soit de cette différence basée sur le genre

Pleurer ferait du bien, et  y compris à chaudes larmes :

Elles libèrent non seulement des nervosités des toxines

Mais déclenchent autour de soi, sortes de compassions.

***

Des enfants  pleurent, pour un oui /non,  pour un rien :

Ils utilisent les larmes  pour obtenir une compensation,

Lors d’un caprice ou d’un bobo plutôt que crier, s’agiter

Mais, peu à peu, en grandissant, le code social s’établit.

.

.

1079 – Calligramme

.

Tes pleurs sont langage

De ta souffrance et douleur,

Souffrance, physique  et morale,

Tant vrai qu’une seule de tes larmes

Illustre, contient,   retient,  son drame,

Lorsque  tes            yeux  de               charme,

Se mouillent,            en  vrai                 vacarme.

Un mouchoir             pour  les                   essuyer,

¤ Et mes mains                pour les                       sécher, ¤

¤¤¤   Et un baiser                  pour les                        ravaler,   ¤¤¤

¤¤¤¤    Et un regard                        pour                         sérénité.    ¤¤¤¤

¤¤¤¤¤   Tant  te voir         Ô                                 Ô          tant éploré   ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤     J’ai failli aussi                          //                             m’effondrer   ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤    Comment lors                                                            te rassurer  ¤¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤    Qu’être présent                        //                                et à tes côtés  ¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤¤   Tant,  après un                                                              long soupir   ¤¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤¤    Tu as esquissé                         //                                    un   sourire,    ¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤    Lors je ne te le                                                                fais pas dire    ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤   Tu étais reine                                                               sous empire,   ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤   De sens, sensa              =========                 tion, émotion   ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤   Exprimé par    P                                          C      fond de passion   ¤¤¤¤

¤¤¤   Délaissé, res       L                                       O     suscité, d’amour   ¤¤¤

¤¤¤ Qui redonnait     E                                    U        sens à tes jours. ¤¤¤

C’est tout le con    I                                 L  raire de faire braire

Tout ton mal      N                              É comme hystérique,

Toutes peurs      *                           E   et où tu t’engages

Cri et crime :     P                       *   glande lacrymale

En serait un      L                   D   réflexe, animal.

Tes pleurs en   E                ‘    coulées d’eau,

Tes larmes et  U      E      les sanglots

Valent bien   R   A      mille mots

Qui serai  S U   ent  trop.

L    A    R    M     E,  

S A N G L O T

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

.

Une forme de visage ovale

Avec ses deux grands yeux

Pleurant chaudes larmes 

Ou voire un tête de singe.

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Visage, yeux, larmes vont ensemble,

elles couleront, salées sur les joues,

et que ce soit l’œil ouvert ou fermé,

ainsi la forme conviendra au fond.

.

Ici, sur ce visage, les larmes,

Non retenues, coulent à flots :

Elles  servent  à communiquer

 Puis à libérer  ses souffrances.

.

Symbolique 

.

C’est à travers son visage

Que l’individu se met au monde,

Qu’il se donne à comprendreàlautre

Dansleface‑à‑face des communications

Qui trament la vie quotidienne.

.

Il est matrice du sentiment d’identité.

C’est pourquoi il est pour chacun de nous

Une boussole incomparable de l’émotion

Qui saisit l’autre en souffrance.

.

Déceler les significations, imaginaires

Associés au visage, est une manière

De répondre à la fascination qu’il

Exerce non en déflorer lesecret,

Pour senapprocher davantage,

jdpsychologues.fr/article/le-visage

-symbole-de-notre-identite

.

.

Fond

 

Évocation 

.1079 6

.

Ici, sur ce visage, les larmes,

Non retenues, coulent à flots :

Elles  servent  à communiquer

 Puis à libérer  ses souffrances.

.

Symbolique

 .

La

Larme

À l’œil, essuyez

En un contexte de

Tristesse ou bien de joie

La personne verse larmes

En expression de leur sincérité :

Point  étant  intéressant à observer.

Pouvons logiquement nous demander

Ce qu’évoquent ces larmes, pour elle ?

Se sent-elle responsable, coupable ?

Cette situation la touche-t-elle

Per-son-nel-le-ment ?

http://www.ds2c.fr/

blog/la-larme-a-l-oeil.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les larmes, bien que liquides et muettes

Parlent un langage  qu’on décrypte bien,

Et qui déclenchent la question : pourquoi ?

.

Causes sont multiples, on peut se tromper,

Mais quand trop c’est trop, il faut attendre

Que le torrent s’assèche, mouchoir trempé

Sont difficiles à reproduire virtuellement

Non pas à cause de forme ou contenu

Mais expression du visage, yeux.

 .

.

Des coulées d’eau et de soleil

.

Scénario

.

Là, ça coule et, même si ça fait mal, ça lui fait du bien,

elle se rend compte que son univers s’effondre dans rien,

et une larme fait loupe sur son œil, qui en elle, scintille.

 .

Visuels et textuels  >>

698 – Dire au revoir à quelqu’un est déchirant

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Au revoir, comme son nom l’indique,

Est un espoir de se revoir, bientôt ;

Adieu : de s’en remettre  à Dieu,

Déchirant, parce que frustrant

De ne plus percevoir quelqu’un

En chair, et en os, et bien vivant,

Pour ne plus partager joie, chagrin.

Au revoir : provisoire ; adieu, définitif,

Adieu est sans futur ; au revoir, infinitif.

 .

Je n’ai même pas pu lui dire «au revoir»

Clame l’amant, parti sans aucun espoir.

Un au revoir, joyeux, pour : à bientôt,

Au revoir, triste, pour : pas de sitôt,

Au revoir mitigé pour peut-être :

Autant accents bien, mal être.

 .

De dire au revoir à quelqu’un

Est toujours un peu déchirant

Mais adieu, l’on  n’osera  point,

Parce qu’il représente : mourant.

Pourtant la vie est bien faite ainsi,

Qu’on s’attache  et qu’on se détache

Lors enfant, adolescent puis potache

On égrène son beau chapelet  ’amis.

 .

Quand une page est, enfin, tournée,

C’est fini mais, qu’à cela  ne tienne,

Une autre vie se sera déjà amorcée

Avec  les  morceaux  de l’ancienne.

Bien  des  passions  sont mortelles

Il en est de même  des sentiments,

Qui regorgent  d’autres, plus belles,

Auxquelles on y consacre son temps.

 .

L’au-revoir  à quel qu’être un humain

Est prendre risque majeur  de l’oublier

Et dire adieu à une aventure de marins,

C’est finir de le penser  pour lendemain.

Dire au-revoir,  à un bel objet ou bateau,

Est comme arrache  quelque chose de soi,

Comme si une belle  chose tombait à l’eau,

Alors que l’on y tenait et en toute bonne foi.

 .

Quelle morale pour cette histoire : aucune

À chacun de décider de sa bonne fortune

On ne peut tout entre prendre en la vie,

Tout choix est dramatique, est fini.

Il est fini quand on lui dit adieu

Et il ne s’agit pas des cieux,

Pas plus de merveilleux

Mais de ses    yeux

Déjà ail  leurs,

Cette heure

Bonheur

Fini.

.

Extensions

 .

Dire au revoir,

C’est couper un lien

Qui nous convenait lors

Circonstances nous obligent

À le faire ou quelqu’un d’autre

Qui nous aimait bien … s’en va.

.

Aucune chance, aucun souhait

De le rencontrer à nouveau,

Même par hasard ou

Dans une autre vie.

.

Le plus simple est de le

Remplacer le plus vite possible

Mais il y aura du chemin à faire

Entre  l’idée  et la réalité, quand

L’autre vous manque à ce point

Qu’il est irremplaçable et à vie.

.

Que ce soit  à pied, en vélo, en voiture, en train, en avion :

De dire au revoir, sera toujours un moment d’émotions :

Certains embrassent, autres  lèvent le bras, lance baiser,

Et il y en a même qui se prennent en photos, en selfies !

Et puis il y a ceux qui s’en vont, sans rien dire ni faire,

Sans se retourner, un geste, ayant horreur de quitter

Être aimé auquel ils éprouvent  du mal à s’arracher.

.

On se dit au revoir

 On espère bien qu’on

Ne se reverra  jamais,

On se revoit  volontiers

 Quand on s’est dit adieu.

.

Si l’on confond avec adieu,

C’est sous influence religion

Tout autant  qu’intention  de

Dans  la réalité  l’un et l’autre,

S’emploient en se contredisant

.

L’on n’arrête plus,  de nos jours,

De se quitter et puis de se revoir,

Relations s’égrènent en pointillés

Avec temps morts et temps forts,

C’est cela la vie jusqu’à sa mort.

.

Fragments

.

Ce n’est qu’un au-revoir mes frères

Oui nous nous reverrons, un jour,

Faut-il nous quitter sans espoir,

Sans espoir de retour

Faut-il nous quitter sans espoir

De nous revoir un jour…

.

C’est le chant des adieux, d’au-revoir,

Chant «louveteau» d’origine inconnue.

Lors du départ d’un animateur ou chef

Lors de la cérémonie montée drapeau !

.

 

Au-revoir : provisoire ; adieu,  définitif,

Adieu est sans futur ; au-revoir, infinitif.

Au revoir, l’on garde l’espoir de se revoir,

Adieu : on s’en remet à Dieu dans le noir.

.

Mort sous une bombe ou coup d’assassin,

Un mort est un mort et le restera toujours,

Entre la mort et la vie c’est clivant, binaire,

Dire adieu à un vivant demeure déchirant !

.

On meurt parfois en rêves, cauchemardant,

Et jusqu’à s’en étonner de se réveiller vivant

Il s’agira de sa propre mort  et d’une fiction,

Mort réelle d’un proche, crée une sidération.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme    

 .

Au revoir, comme son nom l’indique,

Est un espoir de se revoir, bientôt ;

Adieu : de s’en remettre  à Dieu,

Déchirant, parce que frustrant

De ne plus percevoir quelqu’un

En chair, et en os, et bien vivant,

Pour ne plus partager joie, chagrin.

Au revoir : provisoire ; adieu, définitif,

Adieu est sans futur ; au revoir, infinitif.

 .

**************************************

**************************************

.

Je n’ai même pas pu lui dire «au revoir»

Clame l’amant, parti sans aucun espoir.

Un au revoir, joyeux, pour : à bientôt,

Au revoir, triste, pour : pas de sitôt,

Au revoir mitigé pour peut-être :

Autant accents bien, mal être.

.

Dire au revoir      à quelqu’un

Est toujours un peu déchirant

Mais adieu, l’on  n’osera  point,

Parce qu’il représente : mourant.

Pourtant la vie est bien faite ainsi,

Qu’on s’attache  et qu’on se détache

Lors enfant, adolescent puis potache,

On égrène  D  beau chapelet  E   d’amis.

Quand une  I  page est enfin     S   tournée,

C’est fini     R   mais qu’à cela     T  ne tienne

Une autre  E    vie se sera déjà     *   amorcée,

Avec les      *      morceaux de l’      D  ancienne.

Bien des     A       passions sont        É    mortelles

Et il en est  U       de même  des        C sentiments

Mais regor    *        gent d’autres,       H plus belles,

Auxquelles   R        on y consacre        I   son temps.

L’au-revoir    E      à quel qu’être        R   un humain

Est prendre    V     risque majeur      A   de l’oublier

Et dire adieu  O    à une aventure    N    de marins,

C’est finir de     I  le penser pour    T    lendemain.

Dire au-revoir,   R      à bel objet   *     ou bateau,

Est comme arracher  *        quelque chose de soi,

Comme si une belle   À     chose tombait à l’eau,

Alors que l’on y tenait *   et en toute bonne foi.

Quelle morale pour     Q cette histoire, aucune

À chacun de décider   U de sa bonne fortune

On ne peut tout entre  E  prendre en la vie,

Tout choix est drama  L    tique, est fini.

Il est fini quand on   Q   lui dit adieu

Et il ne s’agit pas   U    des cieux,

Pas plus de mer     veilleux

Mais de ses    U     yeux

Déjà ail    N  leurs,

Cette  *  heure

Bonheur

Fini.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une forme fusée artisanale

Ou une bombe tombante

Classique, à percuteur 

Et qui, sur terre, tue.

.

698 4

.

Une bombe est capable de détruire

Relation d’amour en tombant

Mais ce n’est pas la bombe qui  tue,

C’est bien celui qui l’a lancé !

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

Une bombe est capable de détruire

Relation d’amour en tombant

Mais ce n’est pas la bombe qui  tue,

C’est bien celui qui l’a lancé !

.

Tout     meurtre

 Dans     un rêve

Est    attaque

 Symbolique :

Conflit frontal entre deux

Parties, et l’une cherchant

Souvent à éliminer l’autre.

Cela  exprime  une situation

 Vécue où le rêveur ou rêveuse,

N’aurait     pas    suffisamment  

Conscience      de    ce    que    ses

Relations comportent opposition.

Cette opposition peut se manifester

À l’intérieur de la psyché du rêveur

Et là, un aspect de sa personnalité

Veut prendre le pas et refouler

De façon décisive un autre

Aspect rêveur rêveuse

En plein conflit

Interne.

VVV

V

Love-Sexe/Psycho/Interpretation-des-reves/

Rever-d-un-meurtre-notre-interpretation

 .

.

Fond/forme 

Une bombe provoque un meurtre ;

un meurtre fait l’effet d’une bombe.

ce sont des situations dramatiques

où tout au-revoir devient définitif

dès lors qu’il monte jusqu’à Dieu !

les enfants ont  parfois  bien du mal

à se projeter longtemps en absence

plus encore, en mort d’un proche !

.

 Textuels et illustrations  >> 

654 – Une blessure profonde d’amour-propre

 Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Amour-propre est

Le propre  de l’amour,

Mais amour de soi-même :

Il en faut, un peu mais pas trop

Sinon, sa susceptibilité le pourrira.

.

La blessure est d’autant plus profonde,

Qu’elle sera infligée par être qui est aimé

Sur son point faible, elle est bien frappée

Dans un défaut de son épaisse cuirasse.

.

Concerne prestation sexuelle,

Concerne apparence corporelle,

Concerne présence émotionnelle,

Concerne  passion  intellectuelle.

Concerne conscience spirituelle

.

Blessure profonde d’amour-propre

Comment  se ferait elle,  et par qui,

Au point d’en jeter le vrai opprobre,

Sur tous ceux qu’on aime, jusqu’ici.

 .

Elle peut autant concerner  le sexe,

En  cas  d’impuissance  ou  frigidité,

Qui feraient mal  à amour  complexe

Si belle harmonie, n’est plus trouvée.

 .

Elle peut  autant  concerner le corps,

Si l’un est trop gros, autre trop mince

Ne feront plus  velte,  que tout grince,

En leurs démarches, en corps à corps.

 .

Elle peut  aussi  concerner  le  cœur,

Si en poignardant profonde douleur

Elle mettrait trop de temps, heures,

À retrouver le rythme  du bonheur.

 .

Elle peut aussi concerner … l’esprit,

Si l’autre contesterait tout argument,

Qui pourtant bien, et fort logiquement,

Paraissait d’évidence tout bien compris.

 .

Elle peut,  enfin,  concerner …….….. l’âme

Si elle aura perdu sa couleur, et sa flamme,

Qui dans cette vilaine tromperie, vous damne

Voire, à l’enfer d’un vrai rejet, vous condamne.

.

Mais lors il s’agirait des cinq blessures à la fois,

Il n’y a plus d’espoir : il n’y a plus  qu’une croix,

Qui, plantée en un être écorché, déchiré, blessé,

Vous empêchera, à jamais, de vous réconcilier.

.

Extensions

 .

Blessure invisible

Mais pas… anodine,

Elle est imperceptible

Des gens, de l’extérieur,

Ravageuse,  de l’intérieur.

Elle mettra plus longtemps

À se guérir que  nombre de

Blessures physiques, du fait

Que la confiance, perdue, ne

Se restaure, qu’avec le cœur,

Avec sentiment de confiance.

.

Le sexe, le corps, le cœur, l’esprit, l’âme :

Comme nous  avons cinq sens, principaux,

Nos cinq éléments complémentaires, vitaux,

Lors il suffit que l’un d’eux manque, défaille

Pour que nous soyons en état de blessure

Et que l’ensemble vacille ou … déraille

Et pour que l’on se sente diminué.

.

Le sexe, le corps, le cœur, l’esprit, l’âme,

S’il en manque un il y aura  comme fêlure

Qui peut se ressentir sur les quatre autres,

.

S’il y en aura  deux  ou trois : une blessure,

Appelée, communément,   d’amour-propre,

Qui détruit la confiance  en autre  et en soi.

.

On parle de sexe usurpé,   de corps bafoué,

De cœur déchiré, voire d’esprit tourmenté,

Sans compter d’âme totalement souillée !

.

Fragments

.

 »Ariane,  ma  sœur, de  quel  amour, blessée

Vous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée. » »

Déclame Jean RACINE, (dans Phèdre acte I, scène 3)

 D’une profonde blessure d’amour-propre, probablement.

.

Comment peut-on mourir d’une blessure au cœur, à l’âme

Mais à part par suicide, que certains qualifient d’anormal,

Et d’autres, pour raisons religieuses, familiales, d’immoral,

Mais peut-on, à quelqu’un de déjà mort, infliger tel blâme !

.

Tous ceux qui seront victimes de telle blessure, dieu merci

Ne mourront pas, et certains ils ne les verront même pas,

Tant elle est, demeure à l’intérieur, cachée, voire secrète

Blessure d’amour-propre se fait discrète, voire muette.

.

Lors des femmes sujettes en amour deviennent objets

Telle transformation de projections, les  anéantiront

C’est ce que les pervers narcissiques, toujours font,

S’étonnant que leur objet leur résiste comme tel !

.

Déçue, bafouée, frustrée, blessée,  en elle-même,

Quelle femme ne dirait pas «bonjour tristesse»

Désespoir, chagrin, impuissance …  extrêmes,

À partager avec l’autre, sentiment tendresse.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Amour-propre est

Le propre  de l’amour,

Mais amour de soi-même :

Il en faut, un peu mais pas trop

Sinon, sa susceptibilité le pourrira.

La blessure est d’autant plus profonde,

Qu’elle est infligée par l’être qui est aimé

Sur son point faible, elle est bien frappée

Dans un défaut de son épaisse cuirasse.

Concerne      prestation          sexuelle,

Concerne     apparence     corporelle,

Concerne  présence  émotionnelle,

Concerne passion intellectuelle,

Voire conscience spirituelle.

.

Blessure profonde   B    d’amour-propre

Comment  se ferait   L     elle,  et par qui,

Au point d’en jeter   E     le vrai opprobre

Sur tous ceux qu’     S  on aime, jusqu’ici.

U

Elle peut autant      R   concerner  le sexe,

En cas d’impuis      E    sance ou frigidité,

Qui feront mal à     *    l’amour  complexe

Lors belle harmo    P   nie est non trouvée.

R  ….

Elle peut autant   O      concerner le corps,

Si l’un est trop      F  gros, autre trop mince

Ne feront plus      O  svelte, que tout grince,

En leurs démar   N   ches, en corps à corps.

D   ………

Elle peut aussi   E        concerner . le cœur,

Si en poignar     *    dant profonde douleur

Elle mettrait     D     trop de temps, heures,

À retrouver        ‘       le rythme du bonheur.

A   …………..

Elle peut aussi   M         concerner … l’esprit,

Si l’autre con       O     testerait tout argument,

Qui, pourtant       U   bien, et fort logiquement,

Paraissait d’évi     R    dence, tout bien compris.

– …………..

Elle peut enfin         P        concerner …….….. l’âme

Si elle aura perdu    R       sa couleur, et sa flamme,

Qui dans cette vilai   O     ne tromperie, vous damne

Voire à l’enfer d’un    P     vrai rejet, vous condamne.

R …………

Mais lors il s’agira     E    des cinq blessures à la fois,

Il n’y a plus d’espoir     !       il n’y a plus qu’une croix

Qui, plantée en un être  *   écorché, déchiré, blessé,

Vous empêchera, à jamais, de vous réconcilier.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Silhouette  de  femme,

Statique, toute droite,

En pleine tristesse 

D’amour-propre ?

.

654 4

.

Femme debout, les bras croisés

Qui réfléchit à sa tristesse

D’avoir été déçue, bafouée,

Frustrée, blessée, en elle-même.

 .

 Symbolique 

 

Femme debout, les bras croisés

Qui réfléchit à sa tristesse

D’avoir été déçue, bafouée,

Frustrée, blessée, en elle-même.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

654 6

.

Femme debout, visage fermé

Qui réfléchit à sa tristesse

D’avoir été : déçue, bafouée,

Frustrée, blessée, en elle-même.

 

Symbolique

.

La tristesse est une émotion,

Qui traduit une douleur émotionnelle

Associée ou caractérisée par des sentiments

Désespoir, chagrin, impuissance, déception.

 .

Elle peut se manifester par des pleurs,

Une perte d’appétit ou encore

Une perte de vitalité.

 .

Dans les cas les plus sévères,

La tristesse peut entrainer une léthargie

Plus ou moins profonde, ou  isolement social.

Souvent, un état passager, bénin, sans risque.

 .

Mais si ce sentiment s’installe, durablement,

Ou s’aggrave, il est important de se confier

Ou consulter un professionnel de santé.

Source : passeportsante.net/fr/Maux/

Symptomes/Fiche.aspx?doc=tristesse

 .

.

Fond/forme 

 .

Manquer d’amour-propre est faire preuve de trop d’humilité

« Vous êtes bien trop modeste, vous mériteriez des félicitations »

.

En avoir de trop est avoir une haute opinion de sa personne

« Vous êtes bien prétentieux,  et trop imbu  de votre personne »

.

Mots clés : opinion, valeur, jugement, dignité, appréciation,

Mais la blessure d’amour-propre est bien en deçà et au delà

.

Personne ne la sait ni ne la voit, elle est  comme  un cancer 

Et elle laisse lourdes traces sur la perte de confiance en soi.

.

Blessure à l’âme, dit-on parfois, tellement intime, secrète !

.

 Textuels et illustrations   >>

641 – Quand nous sommes deux à aller très mal !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Autre, le consoler, tentera,

Du mieux qu’il peut, pourra !

L’un est tendu et l’autre souple

Il est possible qu’ils y arriveront,

Amour fait miracle de cent façons

Lorsque  les deux ne vont plus  bien,

Il faudra que chacun  y mette du sien,

Pour  diminuer toute tension  entre eux,

Quitte à se séparer,  cocooner un temps.

.

Quand  nous sommes  deux, à aller très mal,

Que fait-on :

On se détruit mutuellement, comme animal,

On ne fait rien de bon

Ou l’on fait appel à son esprit et à son cœur

Et l’on entre en discussion

Sous une forme de paroles, ou de caresses,

Entre explications et fusions.

Tant que les corps  et  les âmes s’adressent

Toute tendresse est en rénovation

Lors, pour vous, actes vous écœurent,

Ou demeurent accessibles au pur pardon.

.

Si telle distance  semble  infranchissable,

Ne pas la percevoir comme mer de sable

Où, l’on s’enfoncera, sans  se  rejoindre,

La mort, nous attend, en est  capable !

Distance : question  de  point de vue !

Ne pas faire  le  procès  du  coupable,

Qui lors, condamné, n’en  peut  plus

De  se voir  traité, comme  minable

Alors  qu’il  voudrait voir poindre,

Une sorte d’amende honorable !

 .

Si nous sommes deux à aller mal,

À affronter un conflit, non banal,

Pour quitte ou double et partial,

L’amour  vaincra  si le familial,

Passe avant  l’aventure fatale,

Qui parle sur un autre canal.

Quand, la tension  est forte,

Parler, trop  on  s’emporte,

L’on prendre vite la porte,

Lors tout  nous  y  exhorte.

.

Rester, partir, est décision

À prendre très au sérieux,

Et surtout prendre à deux

Pour qu’il  y ait frustration.

Après quoi  vogue  la  galère,

Les jeux sont faits ou contraire,

Et dès lors commence nouvelle ère,

Où tout ira mieux ou tout ira de travers.

.

Extensions

 .

La peur de perdre, voire de se perdre,

Est contagieuse quand le doute s’installe

Et que la confiance est mise à rude épreuve.

Dans chaque couple, il y aurait le plus souvent

Deux perdants ou deux gagnants, ou deux nuls !

.

Or le débat s’instaure autour de, qui sera gagnant,

Qui le perdant, par définition, comme dans les jeux,

Où il ne peut y avoir qu’un seul, jamais deux gagnants.

.

Tout l’art  de la négociation  et  du compromis, se jouera

Sur la sortie gagnante : et surtout de ne pas perdre la face,

Pas plus que de la faire perdre au partenaire est primordial.

.

Dans toute démarche en diplomatie, il s’agit de transformer

L’ennemi en adversaire puis conçurent, puis allié jusqu’à

Redevenir ami or parfois les jeux sont faits avant

De commencer, tout n’est que coup

D’épée dans l’eau, mascarade !

.

Comme aller mieux ou pire voire de travers

Ou encore cahin-caha, comme ci, comme ça

Lors la partie animale en nous veut se battre

Que notre partie  émotionnelle veut s’ébattre

Que l’esprit  cherche compromis à débattre !

Il y a un peu de son amour-propre à rabattre

Et la peur de réaction de l’autre à combattre.

.

Si vous demandez à un couple : comment ça va !

Ils vous répondent : très bien, et vous : de même.

.

Alors que ça va très mal  mais  ils ne tiennent pas

À étaler leurs problèmes, c’est affaire personnelle.

.

Mieux vaut  en parler à une personne  plus neutre

Qu’à un couple d’amis, qui se sentira  pris à parti !

.

La plupart du temps, problème de communication,

La ligne est bruitée, brouillée, occupée, inexistante.

.

La réalité quotidienne  reprend le pas  sur le plaisir,

Dû à la découverte, il faut s’ajuster  par compromis.

.

Si les deux conviennent qu’ils vont mal c’est possible,

Si c’est un seul qui est déçu, la rupture est en germe !

.

Fragments

 .

La vie conjugale ne sera pas qu’un jardin

Des délices,

Elle se transforme, parfois, en un chemin

Des supplices.

.

Prétendre le contraire n’est, en aucun cas,

Rendre service :

Couple qui dure sera celui qui aura déjoué

De tels maléfices.

.

On ne peut se contenter d’user stratagème

Voire d’artifices,

Pour se prémunir de tomber et ensemble

Dans les abysses

.

Quand nous sommes deux à aller très mal,

Que rien n’aboutisse

Nous sommes devenus poissons sans chair

Arrêtes qu’on esquisse

.

Sur lesquelles, rien à se mettre sous la dent

Pas même dentifrice

Faut que chacun se disent prêt à compromis

À quelques sacrifices.

.

À la fin, après un dialogue fécond, constructif

Pour les deux, bénéfices

Tout repart sur de nouvelles bases, renforcées,

En un nouvel … édifice !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

.

Si l’un    L  va mal en couple,……….

Autre, le    O    consoler, tentera,………

Du mieux     R  qu’il peut, pourra !……..

L’un est ten     S  du et l’autre souple……..

Il est possible     *     qu’ils y arriveront,…….

Amour fait mira    N     cle de cent façons……

Lorsque  les deux     O    ne vont plus  bien,….

Il faudra que chacun   U       y mette du sien,…

Pour  diminuer toute   S    tension  entre eux,

Quitte à se séparer,    *    cocooner un temps.

.

Quand  nous sommes  deux, à aller très mal,

Que fait-on :

On se détruit mutuellement, comme animal,

On ne fait rien de bon

Ou l’on fait appel à son esprit et à son cœur

Et l’on entre en discussion

Sous une forme de paroles, ou de caresses,

Entre explications et fusions.

Tant que les corps  et  les âmes s’adressent

Toute tendresse est en rénovation

Lors, pour vous, actes vous écœurent,

Ou demeurent accessibles au pur pardon.

.

Si telle distance   S   semble  infranchissable,

Ne pas la percevoir   O   comme mer de sable

Où, l’on s’enfoncera,  M   sans  se  rejoindre,

La mort, nous attend,   M    en est  capable !

Distance : question  de    E     point de vue !

Ne pas faire  le  procès   S       du coupable,

Qui lors, condamné,     *    n’en  peut  plus

De se voir  traité,         D  comme minable

Alors  qu’il  voudrait   E       voir poindre,

Une sorte d’amende    U       honorable !

              X

Si nous sommes deux  *     à aller mal,

À affronter un conflit,   À    non banal,

Pour quitte ou double   *    et partial,

L’amour  vaincra  si   A    le familial,

Passe avant  l’aven   L   ture fatale,

Qui parle sur un   L    autre canal.

Quand, la ten  E  sion  est forte,

Parler, trop   R    on s’emporte,

L’on prendre *      vite la porte,

Lors tout     *   nous y exhorte

.

Rester, par  M  tir, est décision

À prendre   A    très au sérieux,

Et surtout   L    prendre à deux

Pour qu’y    !    y ait frustration.

Après quoi          vogue  la  galère,

Les jeux sont        faits  ou contraire,

Et dès lors com         mence nouvelle ère,

Où tout ira mieux          ou tout ira de travers.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Poisson  vivant,

Ou poisson  péché,

Ou poisson mangé, 

Restera les arrêtes.

.

641 4

.

Avec plein d’arêtes,

Quand l’on est deux, sur même poisson,

Il arrive qu’on en avale, on se sente mal,

Avant de l’extirper.

.

Symbolique 

.

L’arête

Attire l’attention

Sur un environnement

Discutable et

Qui a atteint et reste entaché

Par  son humanité.

Et dit qu’on s’est laissé décharner.

 

Il faut de reprendre sa vie en main,

Matérielle et affective,

Et de se recentrer sur la satisfaction

Si d’avoir mal à la gorge 

Est la problématique avec la parole.

C’est mis en évidence,

Si on a à avaler une contrariété,

Un affront, une peine à venir.

wikireve.fr/dir/3673-arete

.

.

Fond

 .

Évocation

.

641 6

.

Avec plein d’arêtes,

Quand l’on est deux, sur même poisson,

Il arrive qu’on en avale, on se sente mal,

Avant de l’extirper.

.

Symbolique 

 .

Le

Poisson

Demeure l’emblème

De l’eau, avec lequel il

Partage aspect symbolique,

Est symbole de fécondité et sagesse,

Est occulte  en profondeurs  des eaux,

Domaine d’une force sacrée d’’abîme

Dont il sera pénétré par l’influence.

Cet espace   aquatique,  est  d’une

Profondeur insondable associé  

Aux mystères, inconscient  

Humain, aux   pulsions

Les plus   cachées,

Reculées de

L’esprit.

les-voies-libres.com/

symbolisme-du-poisson

.

.

Fond/forme 

 .

Être en  amour  comme  poissons  dans l’eau,

Qui  n’en  rêvera, si ce n’est bas : tout  haut !

Mais  quand l’eau devient trouble, acidifiée

Poissons n’ont plus aucun plaisir  à nager !

.

Ils délaissent eaux profondes pour surface,

En réalité, c’est pour mieux se voiler la face

Prétextant  avoir besoin d’air  pour  respirer.

.

Or les poissons trouvent l’oxygène dans l’eau,

D’ici que l’on en trouve  un ou deux  sur le dos,

Il vaudrait  mieux traiter  toutes les eaux usées.

.

Textuels et illustrations  >>

264 – Vivre en mer une rage de dent carabinée

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

 Rage dedans n’est pas dehors,

On sent que l’on n’est pas mort,

On voudrait que douleur s’endort,

Et rien pour la calmer, haut et fort.

L’on se sent petit, fragile, démuni,

C’est pire qu’une fièvre, maladie,

J’allais dire que le mal de mer,

Mais les deux sont un enfer

Car le sommeil même,

Ne me calme pas

La racine

Mal

V

.

Et tac, une arête de poisson,

Se met en travers d’une dent

Et, tic, elle se prend, à piquer

Ma gencive … à me faire mal,

Et toc, je sens une vraie gène,

Je vais vite me les …  brosser.

.

Et au soir, celle-ci me relance :

Rage de dent me met en danse.

Elle me réveille  en pleine nuit,

Au matin : j’ai très peu dormi !

 .

Midi, c’est la fièvre  qui pointe :

Ça y est : ça devient  l’infection !

Ou pire, vrai abcès  sous la dent.

.

À la gorge, à l’oreille : ça s’étend,

Je sens l’urgence d’une opération

Une chique sous la dent extraite.

.

Nuit à venir  s’annonce très mal,

Mais au matin,  redeviens jovial,

Tant douleur,   qu’inflammation,

Ont disparu, par enchantement.

 

Extension

.

Rage de dent : déjà qu’à terre,

Pas marrant,  on peut s’arrêter

En pharmacie, chez un dentiste

Pour se faire soigner d’urgence ;

En pleine mer,  que faire d’autre

Qu’attendre  de joindre  un port,

Le temps  n’était  point  à la joie

Et l’humeur, pas à la navigation.

.

Le temps s’étire, et, chaque heure

Vous fatigue comme journée entière.

Dormir, impossible, même s’assoupir

À moins de se bourrer de somnifères

Et quand il faudra  monter le quart,

Il n’y aura plus personne à la barre.

Mal  lancinant, permanent, rappelle

Comme  une tempête  sous  un crâne,

Arête de poisson logée entre deux dents

.

En la gencive mais je ne l’ai su, qu’une fois

Rage de dent passée, regardant ma dentition

En un miroir le lendemain : extraite toute seule.

Je m’étais bien laver les dents mais elle avait juste

Échappé à ma vigilance et servie de fer de lance,

À ma gencive pour me rappeler son existence.

.

Une rage de dent : l’analogie est forte mais elle convient bien,

Tellement on est en rogne sous l’effet de la douleur continue.

Auparavant, nombre de marins étaient atteints du… scorbut,

Faute de vitamine C provoquant déchaussement des dents,

Purulence des gencives, hémorragies et jusqu’à la mort,

J’ose même pas y penser, je vais manger des citrons

Des fois que… sur un voilier, tout peut arriver !

.

On devrait emporter avec soi

Dans une trousse à pharmacie

Du genre des premiers secours,

Quelques bons clous de girofle !

.

On peut se demander pourquoi ?

Parce  qu’enfoncé, dans une dent,

Il calmerait, parait-il, la douleur :

Parlez-en donc, à votre dentiste !

.

De toute manière, y en avait pas

Et à peine de petits antalgiques

Ont diminué très peu le stress

Au point de devenir chèvre.

.

Fragments

 .

L’on dira ce que l’on veut,

Quand on a  mal aux dents,

C’est embêtant, c’est rageant,

On ne fait plus rien, on ne peut.

.

Quand on est  à terre : pharmacie,

Avant d’avoir rendez-vous  dentiste,

Mais  en pleine mer, n’y comptez pas

Faut faire avec médicaments du bord.

.

Faut dire que le dentiste, roulette, toupie,

Il fut un temps, n’attirait pas les patients,

Aujourd’hui, on y court, pour petite carie.

L’on s’empresse même de lui dire : merci.

.

Blaise Pascal soignait ses maux de dents,

En résolvant problèmes mathématiques :

J’ai bien essayé, mais ça n’a pas marché,

J’ai trouvé  un calmant  dans ma cabine

.

Le jour, ça va à peu près, on sent moins

La douleur mais, la nuit,  mal dérange

À tel point  de n’en pas fermer l’œil,

Finir par avoir mal ailleurs aussi.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme 

 .

Rage dedans n’est pas dehors,

On sent que l’on n’est pas mort,

On voudrait que douleur s’endort,

Et rien pour la calmer, haut et fort.

L’on se sent petit, fragile, démuni,

C’est pire qu’une fièvre, maladie,

J’allais dire que le mal de mer,

Mais les deux sont un enfer

Car le sommeil même,

Ne me calme pas

La racine

Mal

V

.

VIVRE EN MER

Et tac, une arête de poisson,

Se met en travers d’une dent

Et, tic, elle se prend, à piquer

Ma gencive … à me faire mal,

Et toc, je sens une vraie gène,

Je vais vite me les …  brosser.

 .

Et au soir, celle-ci me relance :

Rage de dent me met en danse.

Elle me réveille  en pleine nuit,

Au matin : j’ai très peu dormi !

 .

RAGE DE DENT

Midi, c’est la fièvre  qui pointe :

Ça y est : ça devient  l’infection !

Ou pire, vrai abcès  sous la dent.

 .

À la gorge, à l’oreille : ça s’étend,

Je sens l’urgence d’une opération

Une chique sous la dent extraite.

 .

CARABINÉE

Nuit à venir  s’annonce très mal,

Mais au matin,  redeviens jovial,

Tant douleur,   qu’inflammation,

Ont disparu, par enchantement.

.

Forme

.

.

Évocation

.

En haut …  une toupie,

Rappelant comme une

Sorte de dent acérée

En bas, un pilier ?

.

264 4

.

É

La toupie, en action, serait un peu

Comme la roulette du dentiste :

Sauf que là, c’est plutôt une brosse

À jet d’eau qu’il m’aurait fallu !

Une rage de dent fait penser au dentiste

Qui lui fait penser à la roulette qui elle

Ferait penser à une fin de sa douleur

Mais une toupie ne soignerait rien.

 .

Symbolique 

 .

Philosophe Platon en

Personne, s’interroge,

En   «La République»,

Sur le  point  de  savoir

 Si  l’axe    de   la   toupie

En mouvement est immobile,

Le symbole     de     l’instabilité,

D’une     activité      incessante,

D’une     imprévisibilité     etc.

De grâce  d’un personnage.

Dans  certaines  îles   de

l’Océan     Pacifique,

Produirait un son

 Proche de voix

Humaine.

VVV

V

blog.lesoir.be/jour-apres-jour

.

.

Fond

.

Évocation

.

264 6.

.

La toupie, en action, serait un peu

Comme la roulette pour dents :

Sauf que là, c’est plutôt une brosse

À jet d’eau qu’il m’aurait fallu !

.

Symbolique 

 .

Rage de dents se caractérise

Par une douleur dentaire intense.

Pouvant avoir plusieurs origines

Comme les caries, les pulpites,

Inflammations  causées par

Une carie  proche d’un nerf

Ou les  abcès,  gonflements

Douloureux   de   la  gencive.

En tous cas, réaction s’impose.

Si vous  ne consulter  dentiste,

Il  faut, brosser plusieurs fois

Par jour dent, brosse douce,

Pour éviter les bactéries,

L’aggravation  de

 L’inflammation.

doctissimo.fr/html/dossiers/

douleur/rage-de-dent

.

.

Fond/forme 

.

La toupie fait le même mouvement

De rotation rapide que la roulette

Mais ne fait pas le même bruit

Et surtout pas le même effet

Dès qu’on creuse la dent,

Le nerf se mettra à vif

Avec douleur en pif

Et puis, soignée,

Ça s’arrêtera,

Merci doc.

.

Textuels et illustrations  >>  

 

554 – Mon cœur est las, mon esprit chagrin

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Humeur,   blanche,   grise,    noire :

Humeur   bonheur  ou  désespoir,

À chacun  ses  notes, partitions,

Manière  de jouer  ou passion.

Pour   compenser  manques,

Je  consomme …  à tout va,

Mais, cela  ne suffira pas,

À me tirer  mauvais pas.

.

Je   vais    ici      puis     je     vais    là

Je traine   mon   blues  avec   moi

Mais  il    ne   s’en  défera   pas

Avant  que   tu  ne  sois… là.

Avec qui  je peux partager

Pleurs mieux qu’avec toi.

.

Mon cœur est las,

Mon esprit, chagrin,

Tout, en moi…s’en va,

Aucun émoi… ne vient.

.

Les jours  et  les amours

Se tirent puis se meurent,

Ne seront, demain, de retour

Et présents dans ma demeure.

.

La main  tendue  aux  proches

Presque l’on me la …  reproche

Serais-je donc et trop heureux,

Devrais-je rester hors de ce jeu.

.

La réalité dit toujours : consomme

Quand  ton rêve répond : pardonne,

Il faudra bien compter avec l’amitié,

Pour aider à ne pas, m’en désespérer.

.

Aimer qui, aimer quoi, m’importe peu,

Si cela ne m’aide pas  à devenir heureux

Trop d’amours, exclusifs, j’aurais soutenu,

Ne menant nulle part en des lieux malvenus.

.

Envie et jalousie, sont deux sœurs du malheur

Tendant à confondre : joie esprit et peine cœur :

Entier, suis né, entier, me donne, entier, resterai,

Esprit cœur en moi se divisent question aimer.

.

Partager douleur, mal être, solitude, peurs :

Mots pour maux se déclinent en pleurs

Mais, mon cœur, n’est plus las,

Mon esprit, moins chagrin.

.

Dès que  je pense, à toi !

J’en suis sûr,  demain :

Tout ira bien, certain !

.

Extensions 

 .

Mon cœur est plein

Et mon esprit serein :

Cela devrait constituer

À plein, mon ordinaire.

.

Je suis le seul tourmenté,

À comprendre que l’amour

Fait mal s’il ne fait du bien,

Et ce d’autant que les autres

Vous paraissent indifférents

Ou que vous leur paraissez,

De leur côté, comme tels !

.

La lassitude est abattement mêlé d’ennui, de découragement,

Voire de fatigue soit physique, soit psychique, d’épuisement :

Il faut du temps pour devenir las, ça ne vient pas tout seul, là

Même si un « blues » vous prend, sans trop savoir  pourquoi,

En l’instant et vous cherchez un moyen pour s’en débarrasser.

Un journal intime peut servir de médiateur et de clarificateur

Si ça ne suffit pas, du moins, çà libèrera, laisse trace d’auteur

Ça permet parfois de tourner la page, de passer à autre chose,

De ne pas ressasser la même chose et, d’à nouveau, voir rose !

.

On parle  de la joie de vivre, donnant

L’énergie de tout faire, sans fatigue ;

À contrario on parle aussi de fatigue

D’exister,  voire d’abattement moral.

.

Un coup au moral … baisse d’énergie,

Envie  de ne plus rien faire,  rien dire,

Rester couché, en déprime, las de tout

Le blues s’installe …  attention danger !

.

Allo, tu es là… tu m’entends … au secours

Il faut que tu m’aides à m’aider moi-même

Lors donne-moi une bonne raison d’espérer,

Que tout iras mieux demain et… je te croirai !

.

Fragments

.

Demain, dès l’aube, à l’heure où

Blanchit la campagne,  je partirai.

Vois-tu … je sais  que tu m’attends :

Selon célèbre poème de Victor Hugo,

Peut-être plus beau de tous les temps,

Il y évoquera et son amour et son deuil,

Hommage à sa fille Léopoldine, en 1843,

Lors d’un pèlerinage annuel sur sa tombe.

.

Que dire de plus sinon cri du cœur, de l’âme,

Tout y est, la blancheur autant que la ferveur

Et en trois strophes et chacun de quatre vers,

Perte de son enfant lui est incommensurable,

Sa simplicité, sa retenue, voire note d’espoir,

Suffit à apaiser son cœur las, esprit chagrin.

.

Même s’il ne s’agit d’un deuil d’un proche,

Séparation,  ne serait-ce que momentanée,

D’un être cher qu’on espère, bientôt, revoir,

Suscite comme un parfum d’odeur surannée

Nous rappelant les beaux évènements passés

.

La perte du sentiment, d’émotion, sensation

Diffuse, en moi, bouffées de parfum délétère

Me conditionnant pour discrète dépression,

À moins qu’événement soudain, m’en libère

.

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle.

Sur l’esprit gémissant, en proie aux longs ennuis …

Nous déclamera Baudelaire comme échos à Hugo,

Les poètes se rejoignent sur nombre de douleurs,

Chacun selon sa raison, chacun selon son heure.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Humeur,   blanche,   grise,    noire :

Humeur   bonheur  ou  désespoir,

À chacun  ses  notes, partitions,

Manière  de jouer  ou passion.

Pour   compenser  manques,

Je  consomme …  à tout va,

Mais, cela  ne suffira pas,

À me tirer  mauvais pas.

.

*************************

*************************

.

Je   vais    ici      puis     je     vais    là

Je traine   mon   blues  avec   moi

Mais  il    ne   s’en  défera   pas

Avant  que   tu  ne  sois… là.

Avec qui  je peux partager

Pleurs mieux qu’avec toi.

.

Mon cœur est las,

Mon esprit, chagrin,

Tout, en moi…s’en va,

Aucun émoi  ne me vient.

Les jours    M   les   M   amours

Se tirent     O  puis se  O meurent,

Ne seront  N    demain      N   de retour

Présents    *       dans ma        *   demeure.

La main    C       tendue aux         E     proches

Presque    O           l’on me la            S    reproche

Serais-je   U          donc et trop            P    heureux,

Devrai-je  R            rester   hors             R    de ce jeu.

La réalité   *             dit  toujours             I   consomme

Quand le   E              rêve  répond            T     pardonne,

Il faudra    S             bien compter           *  avec l’amitié

Pour aider  T            à ne pas m’en        C  dé-ses-pé-rer.

Aimer qui    *             aimer quoi         H m’importe peu,

Si cela ne m’   L          aide pas à       A  devenir heureux

Trop d’amours    A    exclusifs      G     j’aurais soutenu,

Ne menant nulle   S   part en   R   des lieux malvenus.

Envie et jalousie, sont   *   I  deux sœurs du malheur

Tendent à confondre     N     joie esprit, peine cœur

Entier, suis né, entier, me donne, entier, resterai,

Esprit cœur en moi se divisent question aimer.

Partager douleur, mal être, solitude, peurs :

Mots pour maux se déclinent en pleurs

Mais, mon cœur, n’est plus las,

Mon esprit, moins chagrin

Dès que  je pense, à toi !

J’en suis sûr,  demain :

Tout ira bien, certain !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une bouteille quelconque

Et voire un flacon de parfum

Accompagnant joie ou chagrin

Mais, en aucun cas, le suscitant !

.

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.

Une bouteille quelconque

Voire un flacon de parfum

Accompagnant joie ou chagrin

Mais, en  aucun  cas, le  suscitant !

Les effluves d’un parfum ne révèlent pas

Nos humeurs intérieures ni nos émotions,

Tant et si bien que forme n’est pas le fond !

 .

Symbolique 

 .

Les                    êtres            humains

Sont capables          de distinguer

Entre une odeur  et une autre,

Sont capables  de distinguer

Entre   ce   que

Nous appelons

Bonne et mauvaise odeur,

Parfum   et    puanteur !

L’expérience    de  l’odeur

Dépend de la transmission

Petites particules invisibles

À terminaisons nerf olfactif.

Odeur, senteur, parfum, sont

Choses extrêmement  subtiles.

Nous ne pouvons pas … le voir,

Nous ne pouvons pas l’entendre.

Pourtant, il est  définitivement là.

Le parfum peut donc être symbole.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

554 6

.

Directement sur sa peau nue.

.

Symbolique 

.

Le chagrin peut être une émotion,

Un sentiment, ou  encore  sensation.

Il est plus « intense » que la tristesse,

 .

Tant il implique  un état à long terme,

Peut exprimer un degré de résignation,

Se dit être à mi-chemin entre la tristesse

(Acceptation) et détresse (inacceptation).

 .

Il est éprouvé par l’individu  en réaction

À une perte réelle ou potentielle d’objet,

Lors en manifestation de sa tristesse.

Il peut être le reflet de mélancolie

Ou la dépression, ou de deuil.

wikipedia.org/wiki/Chagrin_(humeur)

 .

 .

Fond/forme 

 .

D’avoir le cœur las et esprit chagrin

Est comme respirer mauvais parfum,

Qui vous pourrit l’atmosphère et la vie,

Et qui tuera dans l’œuf toutes vos envies.

Ne plus avoir d’émotions et ce sans raison,

Peut ressembler si cela arrive trop souvent

À un  symptôme d’une forme de dépression.

.

Textuels et illustrations   >>

553 – J’ai tendu mon écoute vers toi !

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Tendre l’oreille

Tendre  merveille,

Au bien aimé, éveillé,

Qui consent vous  écouter

Mais s’il est inattentif, muré

.

À quoi bon murmurer,  crier,

Sa joie  de l’aimer  à en crever

Rien  n’y  fait : il  n’écoute pas,

Il est ailleurs,  pas vraiment là,

Vous parlerez lors à un fantôme

Qui est loin d’idéal d’un homme.

.

J’ai tendu  mon  écoute vers  toi.

Tu  as  choisi  de  ne  pas  parler.

J’ai tendu  mon regard, vers toi,

Tu  as choisi  de t’en détourner.

.

J’ai tendu mes bras vers toi :

Tu as choisi de t’en dégager

Tendu ma bouche vers toi:

As choisi de  *  t’en écarter.

.

J’ai tendu mon

Cœur vers toi :

Tu as choisi de t’en passer.

J’ai tendu mon

Corps vers toi :

Tu as choisi de t’en éloigner.

J’ai tendu mon

Sexe vers toi :

Tu as choisi de t’en dégoûter.

J’ai tendu mon

Esprit vers toi :

Tu as choisi de t’en moquer.

J’ai tendu mon

Âme vers toi :

Tu as choisi de t’en séparer.

Si fait que

Je suis refait :

De toi rien n’en connaît.

L’aurais-tu

 Fait exprès !

 .

Ou alors tu me haïrais

Avec toi, sait-on jamais,

Ce qui est faux  ou  vrai.

Pourquoi je poursuivrais

Cette comédie   au rabais.

Nul ne sait  jusqu’où  j’irais

Dire à quel point, je t’aimais !

Non, peut-être faut voir, mais :

Sont les seuls mots que tu connais.

.

Extensions 

.

Écouter est une posture  se déclinant

En plusieurs attitudes mentales :

Écouter pour ne pas déplaire,

Écouter  sans rien entendre,

Écouter pour comprendre,

Écouter que pour plaire,

Écouter pour bien faire,

Écouter pour rétorquer,

Enfin, écouter pour contrer.

.

Dire : « Je t’écoute avec intérêt »

Et «Parle toujours, tu m’intéresses »

Sont deux postures totalement opposées.

Écouter est se mettre en retrait, privilégier

Le point de vue de l’autre pour bien le recevoir,

Mieux le comprendre, mieux intégrer ce qu’il pense.

.

L’oreille peut devenir la porte d’accès pour tout le reste.

Il y aurait des moments dans toute relation affective

Où ce n’est pas tant ce qu’on va dire qui compte

Que le simple fait d’être attentif, à l’écoute

Pour signifier qu’on existe pour l’autre.

Jouer l’indifférence peut être suffisant

Pour  détériorer, voir briser la relation :

« De toute façon, tu ne m’écoute jamais.»

.

L’attention à l’autre, aux autres, au Monde, aux médias,

Est d’une capacité limitée pour ses traitements immédiats

Parce que notre cerveau ne peut tout capter  ni interpréter,

Et il est clair que je n’écoute pas, je n’entends rien d’audible,

Alors même que l’autre ou médias me parlent, abondamment.

Le traitement est plus difficile si je suis noyé sous un grand flot

 D’informations contradictoires où il faut distinguer vrai et faux !

.

On pourrait écouter soi-même,

Si l’on est en un silence complet,

Ses bruits intérieurs  ou  du cœur,

Encore que ça peut être angoissant.

.

 Lors écouter quelqu’un qui ne dit rien

Pourra devenir gênant, pour les deux,

Quoique des silences  en disent parfois

Plus long qu’un flot  de récriminations.

.

Se mettre en position, capacité d’écoute

Là, je t’écoute et je suis pleinement à toi

Est un premier pas  mais ne suffira pas :

Il faut que l’autre ait envie de dialoguer.

.

Aussi dit-on qu’il faut choisir le moment

Qu’il est aussi important que le discours

Ce n’est pas : top chrono si tu as choses

À me dire, c’est maintenant ou jamais.

.

Fragments 

.

Je parle à un mur … je lui murmure

À quel point je l’aime, il ne m’entend,

Je devrais lui crier, très fort, ma haine,

Là, j’aurais percé  son oreille : certaine.

.

Il est des fois où silence  est  plus parlant

Que discours amoureux, devenu barbant,

Il suscite en vous, comme un étonnement

Et peut-être même un mystère… planant.

.

Un amoureux volubile et partenaire muet

C’est un peu mariage  de la carpe et lapin,

On dit que la femme parle,  l’homme agit,

Mais ce n’est là qu’un cliché  en  fausseté.

.

Parler ou écouter,  voire s’écouter parler,

Si on ne parle  ni n’écoute l’autre : cloué.

Deux solitudes se font face, se font front

Il n’y a rien à espérer en avenir, de bon.

.

Mais on peut aussi parler  pour l’autre :

Dès qu’il s’affirme,  vous le contredisez :

L’équilibre de paroles, en temps, contenu

Sera une des clés d’un mariage … non raté.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

.

Tendre l’oreille

Tendre  J  merveille,

Au bien aimé,  ‘  éveillé,

Qui consent vous  A écouter

Mais s’il est inattentif,  I  muré

À quoi bon murmurer   *  ou crier

Sa joie de l’aimer     T    à en crever

Rien n’y  fait         E      n’écoute pas,

Il est ailleurs,     N     pas vraiment là

Vous parlerez  D  alors à son fantôme

Qui est loin  U  de l’idéal de l’homme.

J’ai tendu    *    mon écoute vers  toi.

Tu  as  choisi    É  de  ne pas  parler.

J’ai tendu  mon C  regard, vers toi,

Tu  as choisi  de O  t’en détourner.

J’ai tendu mes   U  bras vers toi :

Tu as choisi de  T   t’en dégager

 Tendu ma bou E  che vers toi:

As choisi de  *  t’en écarter.

.

J’ai tendu mon

 Cœur vers toi :

Tu as choisi de t’en passer.

J’ai tendu mon

 Corps vers toi :

Tu as choisi de t’en éloigner.

J’ai tendu mon

 Sexe vers toi :

Tu as choisi de t’en dégoûter.

J’ai tendu mon

 Esprit vers toi :

Tu as choisi de t’en moquer.

J’ai tendu mon

 Ame vers toi :

Tu as choisi de t’en séparer.

Si fait que

 Je suis refait :

De toi rien n’en connaît.

L’aurais-tu

 Fait exprès :

Ou alors tu me haïrais !

Avec toi, sait V  on jamais,

Ce qui est    E   faux ou vrai.

Pourquoi  R    je poursuivrais

Cette      S   comédie au rabais.

Nul ne       *   sait jusqu’où j’irais

Dire à quel    T  point, je t’aimais !

Non, peut-être   O   faut voir, mais :

Sont les seuls mots  I  que tu connais.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un squelette de poisson

Une flèche  autant  qu’une

Tête attentive à une écoute

Autant  avec yeux  qu’oreilles.

.

553 4

.

Tendre l’oreille est porter une écoute

Concentrée à quelqu’un :

Fixer les yeux sur lui est le signe même

De l’avoir écouté, entendu.

Tête  avec  oreille  des plus attentives

Font que la forme écoute bien le fond,

Lors, quel qu’il soit il résonnera en soi,

Si, du moins, on comprend, on le croit !

 .

 Symbolique 

 .

Pour se faire apprécier

D’une personne, il faut être attentif.

Qui n’aime  avoir une oreille d’écoute

Si vous savez être à l’écoute de vos amis,

Êtes certain de jouir  d’une popularité.

Pour ce, vous devrez prêter l’oreille

Attentive  à  tous  leurs  propos,

En leur posant des questions

Pour donner impression

Que  ce  qu’ils  disent

Vous   intéresse

 Réellement.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

553 6

.

Tendre l’oreille est porter l’attention

Concentrée à quelqu’un :

Fixer les yeux sur lui est le signe même

De l’avoir écouté, entendu.

 . 

Symbolique

De la vigilance au danger

À la considération pour autrui,

Il existe de multiples façons d’être

Attentif à l’autre, et toutes les

Attentions ne se valent pas.

.

Selon les cas, l’attention

Peut être une aliénation

Ou une condition de survie

Et notre meilleure alliée pour

Prendre en compte tous les périls

Climatique et les générations futures.

Source : usbeketrica.com/article/l-attention-

a-l-autre est-l-un-de-nos-defis-majeurs

 .

.

Fond/forme 

 .

L’écoute demande  beaucoup d’attention,

L’attention demande beaucoup d’écoute.

On n’écoute pas qu’avec oreille, audition

On écoute autant  avec  compréhension !

.

On dit parfois qu’on a affaire  à un sourd

L’autre est parti ailleurs dans ses pensées

Ou ne veut rien savoir  de ce qu’on lui dit :

Ça rentre par une oreille, ressort par autre.

.

Textuels et illustrations  >> 

552 – Quand sa belle s’est endormie !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Jusqu’où en elle ne pas  aller trop loin

Dans de telles  postures, dites soumises

Quand telle possession apparait de mise

Au point  de  justifier : mal, pour un bien

Car dans le noir de divagations nocturnes

Femmes, hommes  juste  mariés  lors lune

De miel s’adorent se dévorent, et pas une

Une position ne leur échappe cent burnes.

En cent vases,  en ce seul mois  des fleurs

Lui procurant même millier de bonheurs

Viol devient un lot quotidien de nuitées,

Parsemée rêves, virant aux  cauchemars

Tant  mêmes   pensées,  actions, hasards,

Sont, parfois, perversités … conjugales.

.

Viol conjugal, marital, banal

Ou le droit de l’époux exercé

Sans consentement demandé

Est un comportement animal

De quoi et à qui plainte porter

Accuser, son mari, de l’honorer

Prétendre : c’est pervers, tendre.

.

Ces discours peuvent s’entendre;

Il n’est point question de mœurs.

Pas plus de moralité ou sexualité,

Seulement du respect pour autre

Qui accepte ou  pas, telles choses.

.

Si certains aiment chaud, brutal

D’autres préfèrent  préliminaires

Ce qui se pratique, avant, mariés

Peut tout aussi bien après, varier

Couple est seul juge ses pratiques

Sexe n’est ni viol, ni gymnastique.

.

Quand  sa belle  s’est endormie

Ses fesses à l’air bien en rebond

Voilà que  son mari s’est permis

De les visiter et au plus profond

Et sa belle se réveille par le dard,

Pour s’en défaire, il est trop tard,

Le corps, étranger, mobile, éjacule,

Zone érogène, tout, en elle, macule.

.

Cela ne lui aura pris qu’une minute

Le temps de la forcer, de la pénétrer,

En sa pulsion, comme en vraie  lutte,

Sans chercher se faire d’elle, désirer.

Et le voilà qui s’en va qui s’en revient

Et visiblement ça lui a fait grand bien.

.

Il soutient qu’il n’a pas pu  lui résister,

Et il s’avoue  prêt  à payer  à  la  sauter

Sans sa permission, son consentement.

Est-ce un pur abus  sexuel pour autant.

Un quasi-viol et elle pourrait poursuivre,

Si ce n’était l’homme, choisi … pour vivre.

.

Extensions

.

Faut-il croire

Et  pour  autant

Qu’entre conjoints

Tout sera permis !

.

En  principe : oui,

Mais  pas  sans  un

Consentement mutuel

Sinon c’est abus sexuel.

.

Souvent c’est le contraire

Qui se produit, en interdit :

Lors l’homme tient en estime

Tellement sa femme qu’il n’ose

Lui  faire part  de ses fantasmes

Encore moins, les lui faire… subir,

Et il se trouve une maitresse en l’art.

.

La femme, dans l’acte sexuel, est dite passive et l’homme actif,

Ou le contraire, ou les deux le sont tout autant, ou tour à tour :

Il n’y a de loi ni de code de bonne conduite, régissant rapports !

Ce n’est pas le mari honorant sa femme rien que pour son désir,

Ce n’est pas la femme qui se tient à son service, pour son plaisir !

Pratiques, limites du sexe demeurent à fixer qu’au sein du couple

Car, qui peut en être  le juge, au nom de quelle morale, religiosité :

Le consentement reste la seule règle intangible de volonté et liberté.

.

Ce fantasme de la femme passive est révolu

Tout comme celle de la culasse et du piston

Ce ne sont là que propos de mâle ignorant,

Pour dominer la femme,  la rendre frigide.

.

Cela n’empêche pas la variété en sexualité

Bien au contraire, il s’agit juste d’échanger

Les rôles et positions voire de les équilibrer,

Ce n’est pas la mer à boire, c’est pas sorcier.

.

Fragments 

.

Consentante / non  consentante :

Quand on est mariés, dépendante

Contrat valide  en cours / périmé,

Bénéfice du doute  serait accordé.

.

En principe, le plaisir est partagé,

Mais arrive qu’il soit en univocité,

Surtout lors partenaire sommeille

Tant qu’un acte sexuel ne réveille.

.

 Plaisir est pour vous… direz-vous,

C’est comme un abus, un peu fou.

Si la belle était marié,  jupitérien :

Ce n’est qu’un mâle, pour un bien.

.

Est-ce un acte  de profonde amitié :

Qui peut dire, qui peut condamner :

Serait-ce une sorte de viol conjugal,

Faut-il le déclarer au confessionnal.

.

Et si tous les fantasmes sont permis

Et, si, au réveil, on lui dit, remercie,

Les deux tomberaient bien d’accord

Pour désir de sexualité  trop … fort !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

Jusqu’où en elle ne pas  aller trop loin…………………………….

Dans de telles postures dites soumises…………………………

Quand telle possession apparait de mise………………….

Au point  de justifier : mal pour un bien……………….

Car dans le noir  de divagation  nocturne………….

Femmes, hommes  juste mariés  lors lune………

 De miel s’adorent se dévorent, et pas une….

  Une position ne leur échappe, cent burnes.

     En cent vases, en ce seul mois   des fleurs….

     Lui procurant même milliers  bonheurs…..

    Viol devient un lot quotidien     de nuitées,

    Parsemée rêves, virant aux  cauchemars..

   Tant  mêmes   pensées,  actions,  hasards,

Sont, parfois, perversités … conjugales.

.

Viol conjugal, marital, banal………………….

Ou le droit de l’époux exercé…………………….

Sans consentement demandé………………………

Est  un  comportement  animal………………………

De quoi et à qui  Q  plainte porter………………………

Accuser, son mari,   U  de l’honorer…………………….

Prétendre : c’est per    A   vers, tendre……………………

Ces discours peuvent      N    s’entendre………………… ;

Il n’est point question       D   de mœurs..………………. .

Pas plus de moralité ou      *       sexualité…………………

Seulement du respect         S    pour l’autre……………..

Qui accepte ou  pas            A    telles choses ……………

Si certains l’aiment          *     chaud, brutal………….

D’autres préfèrent        B       préliminaires…………

Ce qui se pratique,   E         avant, mariés,……….

Peut tout aussi     L     bien après, varier……….

Couple est      L   seul juge ses pratiques,……

Sexe n’est  E   ni viol, ni gymnastique ……

.

Quand  sa belle  s’est endormie…………….

   Ses fesses    à l’air bien en rebond………….

    Voilà que    *      son mari s’est permis…….

  De les visiter   S    et au plus profond…..

 Et sa belle se ré      ‘   veille par le dard,

      Pour s’en défaire       E      il est trop tard,

          Le corps, étranger,       S   mobile, éjacule,

               Zone érogène, tout,         T   en elle, macule.

                     Cela ne lui aura pris           *       qu’une minute

                         Le temps de la forcer          E       de la pénétrer,

                            En sa pulsion, comme         N      en vraie  lutte,

                               Sans chercher se faire          D       d’elle, désirer.

                                 Et le voilà qui s’en va           O     qui s’en revient

                                      Et visiblement ça lui           R      a fait grand bien.

                                             Il soutient qu’il n’a             M         pas pu lui résister,

                                             Et il s’avoue prêt à             I          payer  à  la  sauter

                                               Sans sa permission,        E           son consentement.

                                                Est-ce un pur abus         !           sexuel pour autant.

                                          C’est un quasi-viol car elle pourrait poursuivre,

                                   Si ce n’était avec l’homme, choisi pour vivre.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Tête femme sur oreiller,

Corps  allongée et de dos,

À moitié  dénudée, offerte

Dans son fantasme d’union 

.

552 4

.

Sa belle dort, dénudée, en lit,

Et qu’on dit l’on est son mari :

Que faire d’autre soudain d’elle,

 Il vous vient un fantasme union !

 

Symbolique 

La nudité désigne un corps qui n’est pas recouvert,

Symbolise: vérité, innocence, exhibition, grâce, érotisme.

Cependant le sens de la nudité aura évolué au fil des siècles.

Antiquité grecque, nudité masculine, valorisée chez sportifs.

Moyen Age, en Europe, était marqueur social positif chez

Les personnes statut social élevé, le roi se montrait nu

Au XIXe siècle la tendance commence à s’inverser.

La nudité est considérée comme une infamie

Paysanne  par  les  classes  bourgeoises.

Enfin, avec la libération des mœurs,

Notamment  depuis  mai 1968,

La nudité a commencé à être

Valorisée, mise en valeur

Par bronzages, bikinis.

1001symboles.net/symbole

/sens-de-nudite-ou-nu

.

.

Fond

.

Évocation 

.

552 6

.

Sa belle dort dénudée dans son lit,

Et qu’on dit l’on est son mari :

Que faire d’autre si, soudain d’elle,

 Il vous vient fantasme union !

.

Symbolique 

.

La puissance

Du fantasme d’union

Amoureuse est telle qu’elle

Nous parait … sans limites,

L’homme étant représenté

Parfois comme un poulpe

Qui prendrait possession

De l’autre, en sommeil !

.

Il ne s’agit d’un abus, viol :

On reste en domaine conjugal

Ou du consentement réciproque

Et c’est là toute la différence,

Et  même si  cela se produit

Pour moitié …  à son insu,

Car dans le cas contraire

Il s’agit ni plus ni moins

Que d’un viol conjugal.

.

.

Fond/forme 

 .

Mis à part s’il s’agit d’un viol conjugal,

C’est-à-dire  sans consentement  marital,

La pratique rapport sexuel dans un couple,

Ne regarde que lui-même, personne d’autre.

.

Cela ne voudrait pas dire que tout est permis,

Mais qu’il n’y aurait, a priori, aucun interdit !

Tous les fantasmes d’union sont dans la nature

L’érotisme en invente pour pigmenter le couple.

.

Textuels et illustrations  >>

551 – On peut violer mon corps, pas mon âme !

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Différence

 Violer    corps

 Violer    l’âme ?

Durant l’acte c’est

D’abord mon corps,

Lors  jugement,  c’est

En plus   …   mon âme.

.

Mon corps s’en remettra

Mais mon âme … jamais :

Aucune thérapie ne pourra,

Effacer d’avoir été sale objet.

.

Hommes, aussi,  se font violer,

Quand  la pulsion  est  animale :

À ne plus distinguer bien ou mal,

Où est l’humain prétendu civilisé !

.

Certes, l’on peut  violer mon corps,

Sans jamais toucher à mon âme .

Mais  peut-on violer mon âme

Sans toucher à mon corps.

.

Les deux sont possessions

Sans leur consentement :

Les deux sont obsessions

Les réduisant … à néant.

.

Peut-on accorder pardon,

À acte qualifié de violence,

Porter  plaintes … solution,

Fonction de sa conscience !

.

Viol du corps est salissure :

Viol de l’âme, meurtrissure

Et si  les  deux, conjuguées,

Pénétration : horreur  née !

.

Des traces, dites indélébiles,

Longtemps, vous obnubilent,

Confiance en l’autre, perdue :

Vous resterez  pauvre  et  nue.

.

Psycho,   de pervers,   qualifie

Ceux qui déroberont les âmes

La justice de criminel, qualifie

Ceux qui perforeront les corps.

.

Toutefois, le mal sera partout :

En votre cerveau, tout autant :

« Œil pour œil dent pour dent »,

Vous deviendrez un  vengeur fou.

.

Plainte produit le contraire parfois

Et violé il reste, mais par deux fois :

Devant le juge et puis devant la cour :

Dites-moi où est victime où est l’amour.

.

Extensions 

  .

Le corps peut se  remettre d’un viol, l’âme plus difficilement :

On ne devient résilient qu’en le sublimant, voire en l’oubliant.

Entre le viol et le consentement, frontière est loin d’être floue,

Et pourtant il s’en produit chaque jours, des milliers, c’est fou.

Le pire est qu’un violeur a, parfois, lui aussi, été violé, enfant !

 .

Un viol demeure un traumatisme

Physique, psychologique … majeur

Ce n’est pas que l’acte, en lui-même,

C’est l’intention de chosifier l’humain

 .

On parle d’ailleurs de proie et prédateur

Lors cette référence de chasse, de gibier,

Ne laisse aucun doute sur préhensibilité,

Comme pour «bien commun de nature».

.

Tout violeur se croit à l’abri de poursuites,

Toute poursuite fait revivre drame originel

La victime ne cherche pas tant réparation,

Que prévention pour d’autres, législation.

.

Fragments

.

Viol est un mot valise

Et recouvre des réalités

Parfois très … différentes

Sujet, objet, marchandises

.

Une caresse paraitra friandise,

Une étreinte, une gourmandise,

Une tape sur fesse, une traitrise,

Sexe au pubis,  idée  prédatrice !

.

Entre adultes, sans consentement

Cela reste des actes déliquescents

Ce n’est question de bien ou mal,

Juste buccal, vaginal, voire anal.

.

Mais il y a pire avec les enfants,

Qui sont sans défense, croyance,

Pédophile n’aime pas un enfant,

C’est un crime envers innocence

.

Impardonnable atteignant âme

Qui ne s’en remettra vie entière

L’imaginer, avec ses héritières,

Est ce qu’il y a de plus infâme !

.

La morale, la religion, la justice,

S’emmêlent et en dernier ressort

Il n’y a que justice qui tranchera,

Victimisant un jugement de mort

.

Un crime, on ne pourra le réparer,

Assassinat d’âme par viol de corps

On ne comptera que sur résilience,

Toujours préférable éternel silence.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Différence

 Violer    corps

 Violer    l’ âme ?

Durant l’acte c’est

D’abord mon corps,

Lors  jugement,  c’est

En plus   …   mon âme.

Mon corps s’en remettra

Mais mon âme … jamais !

Aucune thérapie ne pourra,

Effacer d’avoir été sale objet.

Hommes, aussi,  se font violer,

Quand  la pulsion  est  animale :

À ne plus distinguer bien ou mal,

Où est l’humain prétendu civilisé !

Certes, l’on peut  violer mon corps,

Sans jamais toucher  à mon âme !

Mais  V    peut-on violer mon âme

Sans      I      toucher à mon corps

Les deux    O     sont possessions

Sans leur      L    consentement

Les deux sont E     obsessions

Les réduisant   R     à néant.

*

Peut   U on accorder pardon,

À acte, N   qualifié de violence,

Porter      *     plaintes, solutions,

Fonction de    C     sa conscience !

Viol du corps    O       est salissure,

Viol de l’âme      R      meurtrissure

Et les deux,        P        conjuguées,

Pénétration       S        horreur née,

Leurs traces     *           indélébiles,

Longtemps,  V  vous    obnubilent,

Confiance,  I  en  l’autre,  perdue :

Vous reste O  rez  pauvre  et  nue.

Psycho,     L   de pervers, qualifie

Ceux qui  E  déroberont les âmes

La justice R  de criminel, qualifie

Ceux  qui   perforeront  les  corps.

Toutefois, le mal  U sera  partout :

En votre cerveau  N   tout autant :

Œil pour œil        E dent pour dent,

*

Vous deviendrez     un   vengeur fou.

Plainte produit     le contraire parfois

Et violé il reste,  M   mais par deux fois :

Devant le juge et   E      puis devant la cour.

Dites-moi où est la  !   victime où est l’amour.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Pointe de lance ressemblant

À un spermatozoïde humain,

Apte à remplir fond de vagin

Avec une âme ou non interne.

.

551 4

.

Un   spermatozoïde : pas   besoin

D’en parler ni même d’en rajouter.

Si pour certaines il restera en vagin 

Pour  d’autres, il intègrerait son âme !

Je ne vais pas vous faire un dessin,

Pour hésitation entre pénis et vagin,

On va dire pénis en haut, vagin en bas,

Comme ça tout le monde s’y retrouvera.

 .

 Symbolique

 .

J’ai 13 ans,  au collège, je marche

Pour rentrer chez moi et j’ai décidé

De prendre un raccourci : j’ai croisé

Un homme  qui m’a    demandé  d’aider

À porter des caisses      jusqu’à sa voiture.

Je lui  ai  répondu :        «Oui si vous voulez»

Je ne me suis douté de       rien en me retournant

Et lors, il m’a donné un         coup de pied si violent,

Que  je n’arrivais   pas à          parler à respirer, crier.

Il en a profité pour mettre          sa  main  sur  ma  bouche

Et commencé  à me mettre            un doigt dans mon vagin.

Je me  suis défendu  lui mor          dant la main  et il m’a lâché

J’ai réussi  à m’échapper. J’ai             peur, parents ne savent rien,

Je pleurs, tente d’oublier ce cau             chemar mais je n’y arrive pas.

sante-medecine.journaldesfemmes.fr/forum/affich-2182365-je-me-suis-fais-violer

.

.

Fond

.

Évocation

.

551 6

.

Un spermatozoïde : pas besoin

Faut-il en parler  faut-il  en rajouter :

Si pour certaines cela restera en corps 

Pour d’autres,  cela abime aussi l’âme !

 .

 Symbolique 

 .

Dans le monde entier,

Ce sont 28 viols par heure,

Ceci   fait  685 viols  par  jour,

Cela  fait 250 000 déclarés par an.

.

Ce que ne savent pas les violeurs d’âme :

Pour quelques minutes de plaisir personnel,

C’est que pour la plupart des victimes : une vie

Entière est gâchée, salie, ou voire, supprimée.

.

Et seules, quelques-unes, les plus mystiques,

Transmutent viol en expérience spirituelle.

Les autres survivent avec une souffrance

 Perpétuelle jusqu’à la fin de leur vie !

soulinamind.fr/le-viol-une-intrusion-dame

 . 

.

Fond/forme 

 .

Viol des corps par pénétrations

Viol des cœurs par un jeu de la séduction

Viol des consciences par manipulation mentale

Tous ces abus pour forcer, tromper, orienter l’autre,

Héritent  de seule et même pulsion : celle de domination

Dont les pervers narcissiques s’en feraient les pires apôtres.

.

Il n’y a rien de moins humain que de ne pas respecter la liberté

De disposer de son corps, de son cœur, sans compter de son âme !

Depuis la vague de révolte des artistes violées par leur producteur

Il semblerait que le courant se soit, sinon inversé, du moins, ralenti.

.

Inversé consistant à dénoncer un homme qui se considère innocent

Ralenti voulant signifier qu’un «non» d’une femme est bien «non»

Et non un «non mais» pour peut-être ou «oui mais» plus tard.

 .

Textuels et illustrations  >>  

550 – Tout viol constitue un véritable enfer !

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Vie,

Vi-ols,

Violence,

Violamant,

Violemment,

Violentairement

Viol-enterrement !

.

Mots commençant par viol

Mis à part violon, violoncelle,

Ou  quelqu’autres   exceptions,

Désignent contrainte  par force.

.

Attouchement voire pénétrations

Constituent un crime d’intimité,

Qui laissent  traces indélébiles,

Parfois plusieurs à répétition.

.

Une porte paradis, pour l’un,

Porte de l’enfer pour l’autre.

Un sexe peut être une arme

Invasive  comme  couteau.

   .

Et  lors  je  comprends que

Ce soit bien l’enfer et non

Un vrai paradis … que de

Sentir  un sexe   au fond

De ventre de femme qui

Ne vous l’a pas permis.

 .

Je comprends queue,

Celle-ci, non désirée,

Soit une blessure  de

L’amour-propre, sali,

Tant elle est chargée,

D’un foutre perverti.

 .

Je comprends qu’on

Se sente très gluant,

Ventre n’est  pas con

Ouvert à tout venant

Mais bien un cocon,

Réservé à…l’amant.

 .

Je comprends quoi :

Faut laver l’endroit,

Sinon ça sert à quoi

Un enfant à risquer,

Et  coi, à se trouver,

D’avoir à … avorter.

 .

Je comprends qu’un

Tel crime soit honni,

Et, qu’un tel coquin,

Soit à jamais, banni

Et dire il y a plus un

Qui récidivera, sorti.

.

Extensions 

.

Le consentement de la femme non-violée

Est souvent difficile à prouver surtout si

Ce dernier est dit verbal, de manière tacite.

« j’ai cru que, j’ai compris que, j’ai senti que… »

Sont les expressions de violeurs qui reflètent bien

Leurs projections sur l’autre, histoire de se disculper.

.

« Je n’ai rien fait sentir, je n’ai rien demandé,

J’ai même résisté… insisté, pleuré… »

Sont les expressions des violées

Pour affirmer non-consentement.

C’est la fable du loup et de l’agneau

Qui, bien qu’en contrebas du ruisseau,

Vient polluer l’eau du loup, autrement dit,

Une déformation de la réalité, que pourtant

Tout le monde connait, a déjà expérimenté,

À son seul profit  et pour son seul intérêt.

.

En fait, il y a peu de femmes à dénoncer

Un violeur après avoir occulté leur viol

Par peur d’une humiliation publique

Devant  les juges, lorsque  ces derniers

Mettent en doute la véracité de leurs dires.

D’être violée, une seconde fois, par des gens

Censés défendre, mettant, en avant, la parole

De l’un contre l’autre est intolérable de la part

De qui a souffert dans son corps et son âme.

.

Tout viol est un crime de non consentement, un abus de pouvoir,

Comme chacun sait et date de la nuit des temps et des guerres :

La victime a l’impression d’un coup de lance, dans son ventre,

Qui la lacère et dont elle ne s’en remettra qu’avec difficulté

Lors un homme peut se faire violer aussi par un autre,

Dans tous les cas d’abus sexuel, il y a un dominé

Et un dominant, un innocent et un pervers.

.

Un viol, quel qu’il soit, exclura  tout  consentement :

Si la victime a dit non, pas d’erreur d’interprétation.

Ma parole contre la sienne, mon statut contre le sien,

Voilà bien deux arguments qui ne disculperont…rien.

.

Qu’il y ait manipulation  ou mensonge, des deux cotés

Est toujours possible : moins probable, confrontation.

Le fait est qu’il faudra avoir grande force de caractère

À porter plainte, aller en justice, soutenir humiliation.

.

Parfois des victimes se disent avoir été violée deux fois,

Une fois par l’agresseur, autre par la justice. Dont acte.

 Parfois victime attend  autres plaintes même agresseur

Parfois longtemps et parfois trop, pour condamnation !

.

Fragments 

.

Une pointe de lance, comme plantée,

Dans un sexe  et qui la subit de force,

L’image  reste  dramatique  et cruelle,

Elle évoque bien : non consentement.

.

Mais où commence et termine le viol,

Entre attouchements … pénétrations,

Qui traverse le corps, atteint le cœur,

Demeure en esprit voire noircit âme.

.

Ce n’est pas un organe qu’on déflore,

C’est tout un être, des pieds à la tête,

Un souvenir, cauchemar,  qui entête,

Qui dure des années, années, encore.

.

L’on porte plainte, justice s’en mêle,

Êtes-vous bien  sûre : quelle  preuve.

Parole  contre parole,  je vous le jure,

C’est bien elle qui m’a chauffé, excité.

.

Affaires de viols,  il y en a des millions

Ce n’est pas qu’à la justice de les régler

C’est un problème de respect, de société

Cela commence au jeune âge, l’éducation.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme   

.

Vie,

Vi-ols,

Vio T lence,

 Viol   O    amant,

Viol    U    emment,

Viol        T   entairement

Viol          *    enterrement !

Mots com  V  mençant par viol

Mis à part    I  violon, violoncelle,

Ou  quelqu’  O   autres  exceptions,

Désignent     L  contrainte par force

Attouchement :      voire pénétrations

Et constituent U       crime d’intimité,

Qui laissent     N     traces indélébiles,

Et parfois plu  *  sieurs à répétition.

Une porte       E  paradis pour l’un,

Porte de l’en  N  fer, pour l’autre.

Un sexe peut  F    être une arme

Invasive com  E  me couteau.

    R

Et  lors  je  comprends que

Ce soit bien l’enfer et non

Un vrai paradis … que de

Sentir  un sexe   au fond

De ventre de femme qui

Ne vous l’a pas permis.

 .

Je comprends queue,

Celle-ci, non désirée,

Soit une blessure  de

L’amour-propre, sali,

Tant elle est chargée,

D’un foutre perverti.

 .

Je comprends qu’on

Se sente très gluant,

Ventre n’est  pas con

Ouvert à tout venant

Mais bien un cocon,

Réservé à…l’amant.

 .

Je comprends quoi :

Faut laver l’endroit,

Sinon ça sert à quoi

Un enfant à risquer,

Et  coi, à se trouver,

D’avoir à … avorter.

 .

Je comprends qu’un

Tel crime soit honni,

Et, qu’un tel coquin,

Soit à jamais, banni

Et dire il y a plus un

Qui récidivera, sorti.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un sexe masculin, en érection

Une lance qui, par coïncidence,

Ressemble à un spermatozoïde,

Et pas forcément à un sexe.

.

550 4

.

On devine ce que c’est, pas besoin

D’en parler, même d’en rajouter,

C’est comme un coup de lance,

 En plein sexe, en plein cœur !  

 .

Symbolique 

 .

La lance est une arme

Dont la symbolique remonte

À la plus haute préhistoire d’antan.

Du paléolithique aux Indo-Européens,

La lance fut vénérée pour plusieurs motifs,

Représentant à chaque fois quelque chose

De très puissant et  d’arme de guerre.

Mis à part  son aspect  phallique,

Toute symbolique de la lance

Prend toutes ses racines

Dans une religiosité

Indoeuropéenne

Christique

Sacrée

Source : Dictionnaire des symboles,

Jean Chevalier et Alain Gheerbrant

.

.

Fond

.

Évocation 

.

550 6

.

C’est comme un coup de lance,

 En plein sexe, et  en plein cœur !

Qui vous laisse visage en balance

En coup de poings et en pleurs.

 .

Symbolique 

 .

Le viol incarne ce que la mort

Entretient de rapport étroit avec le sexe.

Il est une violence au carré en ce sens

Que sa mise à mort suspend la temporalité

Et, à perpétuité, tient sa sentence

Comme permanente menace.

.

Le viol balaye les garde-fous néantisation.

Il taillade au vif du Sujet et en le chosifiant,

Il marque au fer rouge sa trace ineffaçable.

Le viol fait œuvre de saccage.

.

Il souille et condamne  à la simple  réduction

De sa barbarie, profane le sacré de la femme

Et de la mère et en dévoilant son mystère,

Il ne cesse de l’interroger.

champsocial.com/extrait-

Le_meurtre_du_f_minin,544.pdf?

  .

.

Fond/forme 

 .

Viol, comme chacun sait

Est crime de possession, fait.

Même s’il ne tue, physiquement,

Il blesse l’âme pour très longtemps.

.

Il traite l’autre en objet, non en sujet,

De sa faiblesse et de sa peur, se repait.

.

S’il est déclaré  coupable, il s’exécute

Purge sa peine et oublie sa victime

Tandis qu’elle reste condamnée

À demeurer victime à vie.

.

Textuels et illustrations  >>  

549 – Aujourd’hui le cœur à rire, à pleurer

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Occasions rire

Pleurer, il y en a un

 Bon  nombre  de  jours

Occasions   de   pleurer

Sont, parfois, perçues

Comme fort risibles

Et inversement :

Cause invisible.

Le cœur à rire quand je te rencontre,

 Cœur à pleurer, quand tu me quittes ;

  Le cœur à rire, quand t’es tout contre,

   À pleurer, lors, plus … tu ne m’excites !

    Devant l’état du Monde : je l’ai, autant,

    Devant bonnes actions en les félicitant

     Mais, face aux mauvaises les pleurant

     Tant  ils  n’ont d’efficacité, non-sens.

     Tant si je mets les choses en balance

      Je ne saurai si j’ai encore la chance.

.

     Aujourd’hui,   j’ai  le  cœur  à rire,

     Ma situation ne pouvant être  pire,

    Un peu de recul il me faut sourire,

      Je souffre : pas au point de mourir.

.

    Aujourd’hui, j’en ai le cœur à rire

    Tant mon état pauvreté, m’inspire

    Tout  l’argent que j’ai  à conquérir

     Pour être riche est profond soupir.

.

       Aujourd’hui, j’en ai  le cœur  à  rire

      Mais je t’aime, c’est peu  de le dire,

        Ton cœur encore  toujours,  à  chérir

        Quand le mien est fin prêt à en jouir.

.

            Aujourd’hui, le cœur à pleurer non rire

             Ne le croyais pas tant c’est sans mot dire

           Que joies dominent les peines balancées

           Par énergie folle que je viens  y  trouver.

.

          Aujourd’hui, j’aurais le cœur à pleurer,

         De ne plus savoir ou ne pouvoir t’aimer,

       De n’être pas en phase,  avec ta pensée,

       De ne pas jouir  de ta présente intimité.

.

     Aujourd’hui,  j’en ai le cœur  à pleurer,

     D’entendre qu’augmentent les pauvretés

     Dans un pays qui ne jure que des égalités

      Regorgeant de ses richesses à les gaspiller.

.

    Aujourd’hui, j’ai le cœur autant à pleurer

   D’écouter, voir que tout  s’est  déstructuré

   Confiance  aux autres  et  en nous, délitées

    Où est passé l’énergie, à fond, de se donner.

.

  Aujourd’hui, j’ai le cœur,  à pleurer,  à rire

 Je ne le croyais pas tant c’est sans mot dire,

Mon verre est à moitié vide, à moitié plein,

Je crains d’être  venu, sur Terre, pour rien !

.

Extensions

 .

Pleurer de rire, rire à pleurer,

Nos émotions, sentiments contraires

Se percutent en changeant de sens, de valeur.

Je pleure mais c’est de joie ; je ris, mais c’est de douleur !

.

Se l’avouer est enlever ambiguïté d’interprétation possible

Quelqu’un qui pleure n’est pas vraiment en plein bonheur

Et dire que pourtant il nous arrive de pleurer de joie !

.

Le rire, comme le sourire, pour être réels, authentiques

Suppose que les yeux et regard s’y associe  franchement

Sinon il s’agit plutôt d’un faux rire, voire d’un rire forcé

Les muscles et les iris n’y jouant que rôles mécaniques !

Pour les larmes, c’est aussi de même manière identique

La bouche se contracte vers le bas par ouverture lèvres,

Les deux sont communicatifs, le rire plus que les larmes

Si dans un couple, l’un pleure, autre rit, il y a un hiatus,

Qui rend la scène incompréhensible et parfois absurde !

.

N’étant en rien inspecteur de police,

Je ne peux lever ambiguïté d’un choix

Entre silhouette d’homme gisant sur sol,

Ou dansant en tous sens, ébriété complète

.

Ce qui frappe est la ressemblance d’un côté,

Avec marquage au sol, dans une scène crime

Et de l’autre, une posture des bras et jambes,

Évoquant un homme …  en plein mouvement.

.

En somme on ne sait s’il faut rire ou pleurer :

L’image est de l’ordre projectif, à déterminer.

Cela pourrait donner lieu à test d’état mental

D’observateurs pour pessimistes/optimistes.

.

Fragments

 .

Le corps à pleurer, au lieu du cœur à rire,

Et pourquoi pas les deux, à pleurer de rire.

.

À la vue de silhouette quelconque … à terre,

L’on ne saurait si elle est en joie ou en peine.

.

Si on apprend elle est en peine, sommes atterré

Sans même comprendre de quoi, elle est blessé.

.

Si on apprend qu’elle est en joie, sommes réjoui,

Pour elle et n’avons pas besoin de savoir en quoi

.

Un homme à terre, sur le ventre, le côté ou le dos,

S’il ne bouge pas, et ne pleure pas, paraitra mort.

.

Un homme debout, avec une guitare, dans son dos,

Les bras en croix, sourire aux lèvres est bien de joie

.

Une silhouette a bien une forme, définie, reconnue,

Mais elle n’a pas d’identité propre bien descriptive.

.

Pour deviner quelle est son humeur et son ardeur

Il faut s’en approcher, s y intéresser, l’interroger.

.

Pleurer de rire avant de rire, de rire carrément,

Plus fréquent que rire

.

Clown triste, qui fait tantôt rire,  tantôt pleurer,

S’accorde au poète, musicien, chanteur, danseur

.

Clown triste est proche de l’acteur professionnel,

Il passe de l’un à l’autre ou se tient entre les deux

.

En la vie il est peu fréquent que les gens simulent

Qu’ils dissimulent leur joie ou cachent leur peine.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

Occasions rire

Pleurer, il y en a un

 Bon  nombre  de  jours

Occasions   de   pleurer

Sont, parfois, perçues

Comme fort risibles

Et inversement :

Cause invisible.

Le cœur à rire    A     quand je te rencontre,

 Cœur à pleurer,   U       quand tu me quittes ;

  Le cœur à rire,      J       quand t’es tout contre,

   À pleurer, lors,       O         plus, tu ne m’excites !

    Devant l’état du      U        Monde : je l’ai, autant,

    Devant bonnes        R        actions en les félicitant

     Mais, face aux         D         mauvaises les pleurant

     Tant  ils  n’ont                      d’efficacité, non-sens.

     Tant si je mets         H            les choses en balance

       Je ne saurai si          U              j’ai encore la chance.

      Aujourd’hui,              I                 j’ai  le  cœur à rire,

     Ma situation ne         *                 pouvant   être  pire,

    Un peu de recul         A                  il me  faut  sourire,

    Je souffre : pas          I                   au point de mourir.

      Aujourd’hui,              *                    j’en ai  le cœur à rire

  Tant mon état          L                    pauvreté   m’inspire

 Tout l’argent            E                    que j’ai  à conquérir

 Pour être riche         *                     est  profond  soupir.

  Aujourd’hui,             C                     j’en ai le cœur à rire

    Mais je t’aime,            O                    c’est peu  de le dire, …

     Ton cœur encore          E                    toujours,  à  chérir,……

      Quand le mien est         U                    fin prêt à en jouir……..

          Aujourd’hui, le cœur      R                    à pleurer non rire ………

            Ne le croyais pas tant        *                     c’est sans mot dire……….

          Que joies dominent les       À                    peines  balancées……….

         Par énergie folle que je        *                     viens  y  trouver………..

              Aujourd’hui,  j’aurais le      R                     cœur  à  pleurer,………….

           De ne plus savoir ou ne       I                      pouvoir t’aimer,…………

           De n’être pas en phase,     R                       avec ta pensée,…………..

         De ne pas jouir de ta        E                  présente intimité……………

     Aujourd’hui, j’en ai        *               le cœur à pleurer,…………….

    D’entendre qu’aug      À            mentent les pauvretés……………

    Dans un pays qui      *            ne jure que des égalités…………….

  Regorgeant de ses   P           richesses à les gaspiller……………..

   Aujourd’hui, j’ai     L          le cœur autant à pleurer………………

   D’écouter, voir       E        que tout s’est déstructuré…………………

    Confiance aux       U         autres et en nous, délitées………………….

   Où est passé l’én   R        ergie, à fond, de  se  donner…………………

  Aujourd’hui, j’ai   E       le cœur,  à pleurer,  à rire,…………………..

 Je ne le croyais      R       pas tant c’est sans mot dire,…………………

Mon verre est à      *      moitié vide, à moitié plein,…………………..

Je crains d’être      *    venu, sur Terre, pour rien !…………………….

.

Forme

.

.

Évocation

.

À rire  et  à  pleurer :

Silhouette d’un homme

 Imageant ces contraires, 

En étant allongé à terre !

.

549 4

.

La  silhouette  ne donne pas  beaucoup

À rire mais pleurer comme troubadour

Allongée sur le sol, la personne chère

Sera en danger de mort.

La silhouette  d’un  homme  qui peut

Tout aussi bien être victime d’accident

Allongé au sol ou bien en train de danser

L’un pleure, l’autre rit : fond rejoint forme.

 . 

Symbolique 

 .

Silhouette,

D’un            point

De   vue     optique

Est une vue d’un

 Objet ou  scène

Comprenant contour, intérieur, sans particularité

La silhouette est une figure aux contours flous,

Insaisissables, qui s’apparente aux ombres

Chinoises et aux   fantômes de la nuit.

On la trouve       marquée sur le sol

Après un ac        cident pour fixer

Sa position          et sa posture.

On l’entre              voit derrière

Le rideau         avant et après

L’entrée en    scène chanteur.

.

.

Fond

.

Évocation

.

549 6

.

La  silhouette donne beaucoup plus

À rire qu’à pleurer :

Debout et saluant la foule des fans

Elle exulterait de joie !

 .

Symbolique 

 .

Comment

Le troubadour

Évoque-t-il sa

Propre

 Créativité artistique ?

Au fil des ans, la représentation

De l’acte de trobar a fait l’objet de

Plusieurs études  et  de  remarques

Notées au passage par les érudits.

 

On a souligné la fameuse

« Circularité du chant »,

L’équivalence entre « aimer »

Et « chanter », et entre « chanter »

Et « composer » : on n’a pas manqué

De signaler le goût des poètes pour les

Métaphores tirées de l’artisanat

Et de la vie quotidienne.

Journals.openedition.org/rlr/361

 .

.

Fond/forme 

 .

Pour sûr, le cœur ne rit ni ne pleure

C’est expression en lien avec bonheur,

Et si, pour sûr, le cœur battra plus fort,

C’est pour absorber trop plein d’émotion.

Y compris et plus encore en cas contraire,

Qui s’approche de panique, désorientation.

Et si pleurer de rire existe, se comprend

Rire de ses pleurs est moins fréquent.

L’un deviendra la silhouette de l’autre

Disparait peu à peu dans l’ombre.

.

 Textuels et illustrations  >> 

548 – Il est des jours où l’amour est si…fort

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La force de l’amour

Décuple … vos forces,

Mais sans le découpler,

Sans multiplier par deux

Sauf à s’aimer  soi-même !

.

Étant entre trop et pas assez

L’amour naviguera  à volonté,

Son curseur  est aussi coursier ;

Par  correspondance : paradisier.

.

Y a des jours où l’amour est si fort,

Que l’on confonde  le Sud  et le Nord,

Que pendant  toute la nuit, on ne dort,

De penser trop à lui, comme un trésor !

.

 Y a des jours où l’amour est si ceci, cela,

Qu’il ne nous laisse pas  et nous laisse las,

Lorsqu’on pense le raisonner, est fou à lier

Il nous mène sans cesse, par le bout du nez.

.

Jours où l’amour est si grand, si gros, fort

Qu’il vous occupera et  l’esprit et le corps

Et les emprisonnent, à raison ou à tort.

.

Il est des jours où l’amour est si absent

Que vous vous demandez pour être content,

S’il ne vous faut pas prendre amante amant.

.

Il est  des jours  où l’amour  est si  évanescent

Que matin calme succède au sexe nuitamment

Vous vous en souvenez, à peine étonnamment.

.

Il est  des  jours  où l’amour  s’en va, s’en vient

Quand vous l’appelez et lui dites, cries, revient,

Celui-ci s’en désintéresse dépité comme chien.

.

Il est  des jours  où l’amour  est tellement fort

Qu’il vous empêche de dormir, manger : tord,

Un esprit qui n’en peut plus torturé en corps.

.

Il est des jours où l’amour est si impertinent,

Qu’il vous  cloue le bec  de toutes  ses dents,

Mordant  au point de vous mettre en sang.

.

Des   jours  où  l’amour  est  si  ennuyeux,

Que, d’être à travailler vaut encore mieux

Que se regarder dans le blanc…des yeux.

.

Il est des jours où l’amour est en peine

Des jours où vous le tirez, à la traine,

C’est aujourd’hui, c’est pas de veine,

.

Vous vous en remettrai sans haine.

Haine plus un, pas mathématicien

Lors vous  réagissez comme  magicien,

Qui préfère faire son plein train-train du quotidien,

Vous prendrait, mine de rien, meilleur de vos moyens.

.

Extensions 

.

Il est

Des jours

Où  l’amour

Tient   si   fort

Que le lendemain,

L’on  s’y croit, encore,

Pas descendu de son nuage

Ne fait pas attention à son entourage.

L’amour devient comme une drogue,

Et  avec des effets  secondaires  que

L’on ne maitriserait plus mais qui

Nous gouverne inconsciemment

Et même, des fois, sciemment,

Si … amant … si a … ment !

Le mensonge reste la face

Cachée de l’amour, comme l’ombre,

Celui de la Lune, tristesse, celle de la joie.

.

La mousse dans le verre de bière n’est autre que de l’air,

Il en faut, bien sûr, pour se créer bonne atmosphère,

Mais, c’est  comme un parfum, un peu éphémère,

L’effet ne dure que le temps de la boire entière.

De vouloir faire mousser les bons moments,

Est, parfois, se satisfaire de cet instant,

Ne laissant pas de souvenirs vivants

En sa tête, tournant simple désir

Qu’on se dépêche d’assouvir.

.

La forme en couvercle comme verre en haut

Donne idée faible quantité, mousse en repos.

.

La forme en escalier des étoiles dans un verre,

Est comme l’illustration des paliers d’un désir.

.

Il monte en augmentant, peu à peu, la pression,

Comme la bière, il transforme son liquide en air.

.

Si fait qu’il vous faudrait attendre que la mousse,

Descende mais les assoiffés par leur désir, boivent

.

Cette première gorgée de bière serait la meilleure,

Le désir, peu à peu, se satisfait, s’épuise, se tarit.

.

Fragments

.

Tout ce qui mousse s’expanse et pousse

Dès lors la bière  comme le champagne,

Correspond  au fond d’un désir   très fort

Et ainsi se rapproche  de ces deux formes

.

Il est des jours où l’amour serait … si fort,

Qu’on en viendrait à confondre sud et nord.

.

Amour nous affole, comme fer, notre boussole,

Amour nous console lors notre vie nous désole.

.

L’amour serait comme un grand verre de bière,

S’il ne mousse, reste plat, jusqu’à en désespérer

On n’a guère de folle envie ni besoin de la boire.

.

Cela parait d’autant étrange qu’on ne la boit pas

La mousse, on attend souvent qu’elle fonde, tasse

Sauf à vouloir faire un vœu, comme champagne.

.

Parfois, en versant, tirant la bière, dans le verre,

Si on n’y prête pas assez d’attention, ni d’adresse,

La mousse débordera et se répandra tout autour !

.

C’est comme un amour si fort qu’il en est trop fort

Tient plus debout, il se courbe il se couche, s’étale

On veut le faire voir à tous ou le crier sur les toits.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme   

.

La force de l’amour

Décuple … vos forces,

Mais sans le découpler,

Sans multiplier par deux

Sauf à s’aimer  soi-même !

Étant entre trop et pas assez

L’amour naviguera  à volonté,

Son curseur  est aussi coursier ;

Par  correspondance : paradisier.

Y a des jours où l’amour est si fort,

Que l’on confonde  le Sud  et le Nord,

Que pendant  toute la nuit, on ne dort,

De penser trop à lui, comme un trésor !

 Y a des jours où l’amour est si ceci, cela,

Qu’il ne nous laisse pas  et nous laisse las,

Lorsqu’on pense le raisonner, est fou à lier

Il nous mène sans cesse, par le bout du nez.  

.

******************************************

*******************************************

 .

Jours où l’amour est si grand, si gros,  J    si fort

Qu’il vous occupe l’esprit                         O   *     corps

Les emprisonnent, à raison                      U  *     ou à tort.

Il est des jours où l’amour est               R  *        si   absent

Que vous vous demandez pour           S   *        être content,

S’il ne vous faut pas prendre                      *   amante amant.

Il est des jours où l’amour est si            A    *        évanescent

Que matin calme succède au sexe       M    *        nuitamment,

Vous vous en souvenez, à peine        O   *         étonnamment.

Il est des jours où l’amour             U   *        s’en va, s’en vient

Quand vous l’appelez et lui         R   *        dites, cries, revient,

Celui-ci s’en va s’intéresser                *   dépité comme chien.

Il est des jours où l’amour est               *           tellement fort

Qu’il vous empêche de dormir    E     *          manger, il tord,

Un esprit qui n’en peut plus     S    *          torturé en corps.

Il est des jours où l’amour     T  *          est si impertinent,

Qu’il vous cloue le bec             *          de toutes ses dents,

Mordant au point de                 *   vous mettre en sang.

Des jours où l’amour                   *        est si ennuyeux

Que, d’être à travailler         S  *     vaut encore mieux

Que se regarder dans      I  *       le blanc…des yeux.

Il est des jours où           *     l’amour est en peine

Des jours où vous le     F  *        tirez, à la traine,

C’est aujourd’hui, c’est   O  *        pas de veine,

Vous vous en remettrai    R   *    sans haine.

Haine plus un, pas mathé   T  * maticien

Lors vous  réagissez comme  magicien,

Qui préfère faire son plein train-train du quotidien,

Vous prendrait, mine de rien, meilleur de vos moyens.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un récipient,

Et voire  un ours,

Et pourquoi un verre

De bière qui mousse.

.

548 4

.

En haut, un petit verre de bière posé sur

Grand verre de bière dont mousse déborde

Mais il en serait  de même, d’un désir d’amour,

 Lorsqu’il est trop fort, qu’on ne peut le contenir !

  .

Symbolique 

 .

L’usage de servir de la bière

Avec un collet  de mousse, plait

À  tous  néophytes  par  la simple

Beauté du produit qui leur est servi.

Combien de fois avons-nous entendu

Des     ‘ooohs’    et   des   ‘aaaaahs’

À la vue d’une pinte décorée

D’une tour de mousse et

Ce, provenant de gens

Qui ne sont pas

Nécessairement

Passionnés de bière!

Lescoureursdesboires.com

.

.

Fond

.

Évocation 

.

548 6

.

Si on verse, mal et vite, la bière en verre,

 La mousse déborde :

Mais il en est de même, du désir d’amour,

 Lorsqu’il est trop fort.

 .

Symbolique 

 .

Si nous rêvons de mousse de bière,

Cela signifie bien  que nous faisons

De grands efforts pour atteindre

Nos objectifs et que finalement,

Nous  serons bien récompensés

Pour nos  différents  sacrifices.

.

Si nous rêvons d’écume de mer,

Cela signifie  que  certains  de  nos

Comportements ne sont pas adéquats

Nous devrions être un peu plus prudents

Lorsque nous confions des choses intimes

Aux personnes  qui  nous entourent  de près.

Source : lefrontal.com/rever-d-ecume-ou-de-mousse

 .

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Fond/forme 

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Les moments d’amours sont forts

Au point qu’on dit qu’ils moussent

Pas question de rester point mort,

Oh et oh et oh et oh hisse et pousse.

.

La force de l’amour est d’imprimer

Notre mémoire  pour s’en souvenir,

Longtemps  parfois à n’en plus finir.

.

C’est-à-dire jusqu’à la prochaine fois

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Textuels et illustrations  >>

547 – J’ai un bleu à l’âme, mon cœur saigne.

 Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Quand tout baigne

Alors rien ne saigne,

Et, quand tout va mal,

Alors,  glande  lacrymale.

Si ses battements  de cœur,

Sont plus lents ou irréguliers,

On ne pensera  qu’à se réfugier

Tout à l’intérieur  de soi-même.

Soucis, peines, vous submergent

Lors votre imaginaire gamberge

Lors le moindre petit problème,

Prend une dimension  extrême.

.

Si vous prenez un médicament,

Censé fait pour réguler humeur

S’agissant du relationnel, cœur,

Il ne peut pas agir efficacement.

Votre parole et l’écoute d’un ami

À qui en toute confiance se confie

Dans la majorité des cas,  ça suffit,

À sauver votre journée, sinon…nuit.

.

J’ai un bleu à l’âme, mon cœur saigne

Si  personne,  aujourd’hui,  ne  daigne

Prendre  en considération, mes  peines

D’amour, d’amitié   qui ne sont  vaines.

Peut-on tout dire,  à un ami, une amie :

Non, peut-être, bien qu’en principe oui,

Le mettre souvent  en vrai porte-à-faux,

Il finirait, un jour, par vous faire défaut.

Quelle est la limite à ne jamais franchir,

Quelle est sa dose  de pleurs  et de rires,

Pour ne pas gêner,  pas le faire souffrir,

Et comment  faire  pour  s’en … retenir.

.

Combien  d’amis  vivent  de  souvenirs.

Au moins, d’eux,  ils n’ont plus à pâtir.

Tout fait présent est dur  à circonvenir

S’il  met  l’autre  en  danger  d’advenir

Sans coup férir pour lui aussi un jour,

Que ce soit d’enfant, d’argent, amour.

Amis   vous  ressembleront, toujours.

Marginal, original, d’aucun secours.

.

J’ai un bleu à l’âme et cœur saigne

Personne  aujourd’hui ne daigne

M’assurer   que   lors   déveine,

Est à mes côtés et me plaigne

D’être que  ce  que je suis :

C’est-à-dire pas névrosé

Bien  trop  angoissé

De vie qui fuit

M’ennuie

Nuit.

 .

Extensions 

.

J’ai un bleu à l’âme, et lors mon cœur saigne :

Quels médicaments peuvent réellement,

Et, durablement m’en guérir !

.

Ils peuvent me soulager,

C’est mieux que rien,

Mais pas assez pour stopper

L’hémorragie de ma plainte et douleur.

.

Mes amis, à qui je me confie assez volontiers,

N’y peuvent pas souvent grand-chose mais déjà,

Écouter, ce n’est pas rien :

Ça soulage et ça fait du bien,

Et, quand on est mal, on revient

Vers celui qui vous a prêté l’oreille,

Si  l’âme  est  bien  dans un corps,

Elle ne peut souffrir comme lui.

Un bleu  au corps, au cœur,

Ou au cerveau, d’accord.

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Un bleu ne saigne pas, le sang reste à l’intérieur

Mais une blessure écorchée, oui  et le sang coule,

Ce qui fait toute la différence entre ces deux états

Le premier demeure invisible ; le second, visible !

Mais le bleu  peut devenir rouge, réciproquement,

Et si certains  perçoivent la blessure, d’autres pas,

Les premiers croient, autres comme saint Thomas

Et il y a des bleus à l’âme, qui ne se guérissent pas,

Si ce n’est parfois du sang de cœur qui ne tarit pas.

.

Un bleu n’est pas une blessure, une déchirure

On l’appelle hématome, comme  tome de sang,

Qui est contenu  dans  un muscle, sur une peau,

Et qui mettra un temps certain pour se résorber.

.

Bleu à l’âme ne sera guéri qu’au bout d’un temps,

Y a pas d’urgence, ni d’intervention chirurgicale,

Seuls les soins affectifs et libération de la parole

Peuvent aider à résorber la souffrance mentale.

.

Fragments

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Avoir un bleu à l’âme

Bien qu’elle n’ait couleur

Ne pourrait, en aucun cas,

Faire que mon cœur saigne !

.

Si on peut imaginer coup de lance

À côté du cœur, provoquant blessure,

Cela ne provoquerait d’aucune manière,

Un bleu à l’âme, demeurant inatteignable.

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D’aucune façon, ces deux assertions ne seraient

Plausibles au point de les considérer comme réelles

Et pourtant je les emploie mais comme une métaphore

Pour signifier une autre impression, demeurant cachée.

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L’impression d’une blessure intime, affective, personnelle,

Qui demeure toujours en moi, indescriptible en elle-même

Mais que l’on peut, toutefois, résumer en une seule phrase,

Et que tout le monde comprend,  sans aucune explication !

.

Dans les deux cas : humiliation intime,  hémorragie interne,

On ne voit, on ne sent, on ne se doute de rien à l’observation,

Faut interroger la personne, il faut ausculter battement cœur

Pour comprendre, tenter de secourir, remédier au mal caché.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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 Calligramme 

 .

Quand tout baigne

Alors rien ne saigne,

Et, quand tout va mal,

Alors,  glande  lacrymale.

Si ses battements  de cœur,

Sont plus lents ou irréguliers,

On ne pensera  qu’à se réfugier

Tout à l’intérieur  de  soi-même.

Soucis, peines, vous submergent

Lors votre imaginaire gamberge

Lors le moindre petit problème,

Prend une dimension  extrême.

Si vous prenez un médicament,

Censé fait pour réguler humeur

 S’agissant du relationnel : cœur,

Il ne peut pas agir efficacement.

Votre parole et l’écoute d’un ami

A qui en toute confiance se confie

Dans la majorité des cas,  ça suffit,

A sauver votre journée, sinon…nuit.

.

J’ai un bleu à l’âme,              B                mon cœur saigne

Si personne aujour                 L                   d’hui, ne daigne

Prendre en considé                 E                ration, mes peines

D’amour, d’amitié                   U              qui ne sont vaines.

Peut-on tout dire à                 *               un ami, une amie :

Non, peut-être, bien              À            qu’en principe oui,

Et le mettre souvent              ‘         en vrai porte-à-faux,

Il finirait,  un jour,               L       par vous faire défaut.

Quelle est la limite              ‘       à ne, jamais, franchir,

Quelle est sa dose               A        de pleurs et de rires,

Pour ne pas gêner,            M        pas le faire souffrir,

Et comment faire              E        pour s’en … retenir.

Combien d’amis                *        vivent de souvenirs.

Au moins, d’eux,             C    ils n’ont plus à pâtir.

Tout fait présent            O   est dur à circonvenir

S’il met l’autre               E   en danger d’advenir

Sans coup férir pour   U      lui aussi, un jour,

Que ce soit d’enfant,  R    d’argent, d’amour.

Amis vous ressem     *     bleront, toujours.

Marginal, original    S     d’aucun secours.

J’ai un bleu à l’âme A  mon cœur saigne

Personne aujour    I    d’hui ne daigne

M’assurer que     G      lors déveine

Est à mes côtés N     me plaigne

D’être que ce  E  que je suis,

C’est-à-dire  * pas névrosé

Bien trop   angoissé

De vie   qui fuit

M’ennuie

Nuit.

V

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Forme

.

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Évocation 

.

Pointe en triangle

Un pendentif effilé,

Flèche pour  lance 

Pour une blessure ?

.

547 4

.

Pointes de flèche ou lance

 Sont   faites  pour  blesser :

Blessures au cœur et à l’âme 

Ne se voient, ne se soignent !

 .

Symbolique 

.

La

Sym

Bolique

Phal-lique

Liée à la lance

Remonterait   à   la

Plus haute  préhistoire.

La lance est ici une image

Du sexe masculin  et de son

Pouvoir viril de fécondation.

Cette symbolique  phallique  a

Particulièrement survécu dans

La tradition  grecque  et celte.

Chez  ces  derniers,  il existait

La coutume de calmer le feu

De la lance en la trempant

Dans un chaudron sacré.

Dictionnaire des symboles »,

Jean Chevalier et Alain Gheerbran

.

.

Fond

.

Évocation 

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547 6.

Pointes de flèche ou lance

 Seront  faites  pour  blesser :

Blessures au cœur et à l’âme 

Ne se voient, ne se soignent !

 .

Symbolique 

 .

Les blessures symboliques

Sont ici les rites     d’initiation

Dont l’auteur               recherche

La signification       par rapport

Aux explications anthropologiques

Et psychanalytiques, notamment

Celles présentées par Freud

Dans Totem et Tabou.

«Les hypothèses de la horde primitive

Et de la circonci         sion en tant que

Castration sym           bolique ont été

Considérées               comme     faits,

En raison                  de l’application

D’un modèle            biologique figé

Peu convaincant, qui a d’ailleurs

Conduit à d’autres  errements

La pensée psychanalytique.»

D’après Bruno. Bettelheim.

gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/

Tel/Les-blessures-symboliques#

Tel/Les-blessures-symboliques#

 .

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Fond/forme 

 .

Tout le monde sait ce qu’est un bleu

Sur sa peau et l’instrument ou le choc

Qui le provoque et comment le soigner,

Ça peut être pointe, arrête, coup, poids.

.

Une  blessure, une  hémorragie  interne,

Reste bien plus difficile à diagnostiquer.

.

Le bleu à l’âme, parait bien improbable

Tellement nerveuse, voire insidieuse,

Qu’elle nous parait inexprimable !

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 Textuels et illustrations  >>

546 – Vin, cigarette, alcool, sexe et argent

 Textuels et illustrations  >>  

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Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ces cinq ingrédients sont constituants

 Autant  de drogues  douces,  achetées

Nous sont offertes en  vaste  marché,

De plus en plus, profitable florissant.

.

Autant  de  portes, fenêtres, ouvertes

Sur des paradis artificiels éphémères

Qui nous donnent à rêver chimères,

Vies extraordinaires entrouvertes

Pour sûr, chacun, à petite dose,

A des vertus  quasi-magiques.

.

Le vin donne bonne humeur,

La cigarette sert d’anti-stress

Et l’alcool libère nos défenses,

Le sexe comble nos manques,

L’argent permet presque tout,

 Mais chacun a ses contreparties.

.

L’un donne le cancer du poumon,

L’autre vous procure cirrhose du foie

Quand ce n’est visions ou hallucinations

Pour le sexe : des  maladies  vénériennes !

Tant et si bien, qu’à la fin, votre dépendance

Vous  colle à la peau, vous la fait,  pour de bon.

.

 Vin, cigarette, alcool, sexe, argent,

Autant de stupéfiants,

Seul amour, poésie, sont garants

De bonheur émouvant.

Lors, commençons par le vin,

D’un effet divin :

Il en contenterait  plus d’un,

Se sentant chagrin.

.

Poursuivons par la cigarette,

Tabac, allumette :

Sa fumée, réveille, fouette,

La trouve chouette.

Enivrons-nous d’un alcool,

Bacchus est un fol :

Il ose tout, il nous batifole :

Do, ré, mi, fa, sol !

.

Sexe s’y mêlant en s’excitant,

Bandant, avant :

Lors il a rempli un trou béant,

Après, pendant !

Argent pour finir, est stupéfiant,

Tout permettant :

Or à force de banquet, banquant,

Frustré vous rend.

Vin, cigarette, alcool, sexe, argent :

Autant de stupéfiants,

Seuls, amour et poésie seront garants

De bonheur émouvant.  

.

Extensions

 .

Quelque part,

Excitants sensuels,

Ces adjuvants artificiels,

Ces  substituts  du  naturel,

Privilégient un monde virtuel

En lequel les barrières du réel,

Policé,  éduqué,  conditionné,

Tomberont, une à une, pour

Permettre à l’inconscient

De s’exprimer.

.

Cinq ingrédients qui sont, pour le moins, indépendants

Mais souvent réunis pour la même cause hédonique

À commencer par une consommation alcoolique

Histoire de mettre l’esprit en désir d’excitants

L’argent vous procure alors plus facilement

Moyens d’assouvir pulsion, en s’excitant

Partageant champagne abondamment

Succession ou mélange est stupéfiant

Mais l’effet ne dure pas longtemps !

.

Comment imaginer que quelqu’un soit addict

À ces cinq excitants, qui sont bien différents ?

À supposer que ce soit possible, cela signifierait

Que l’on tient  à bruler sa vie, par tous les bouts !

.

Rassurez-vous, c’est pas mon cas, je ne suis addict

Qu’à l’écriture mais, je peux m’en passer, un temps.

Addictions provenant de et nourrissant l’imaginaire,

Ne peuvent qu’être constructives et non destructrices.

.

Par exemple, la musique n’a jamais provoqué une folie

Si ce n’est absorption de drogue pour doper production.

Comme dit expression populaire, il y a l’art et la manière

De vivre, de ressentir, de produire et donc de consommer.

.

Fragments

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Vin, cigarette, alcool, sexe … argent :

autant de compensations, d’excitants

qui entretiennent énergies et voluptés

et jusqu’à ce qu’on en perde sa santé.

.

Ce ne sont pas substances, pratiques,

qui seraient en elles-mêmes en cause

que leurs consommations, exagérées,

en dépit des conseils de modérations.

.

On pourrait ajouter les drogues dures

qui accélèrent processus dépendance

de plaisir compulsif d’un état jouissif

et mène tout doit à l’isolement social.

Tire-bouchon ne sert pas à vous tirer

les vers du nez mais bouchon, bouteille.

Les nez serviront à humer les odeurs,

les vers signifieront goûter un verre.

.

Tire-bouchon n’implique pas le sexe

mais par sa méthode et son pouvoir

de pénétration, extraction, évoquera

ses ouvertures et ses consommations.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme   

.

Ces cinq  * ingrédients sont * constituants

 Autant  V    de drogues  douces   S   achetées

Nous   I    sont offertes en  vaste  E    marché,

De   N     plus en plus, profitable  X  florissant

Au   *       tant de portes, fenêtres,  E   ouvertes

Sur   C          des paradis  artificiels éphémères

Qui   I              nous donnent à rêver chimères,

Vies  G                  extraordinaires entrouvertes

Pour  A                       sûr, chacun, à petite dose,

A des  R                            vertus  quasi-magiques.

Le vin  E                            donne bonne humeur,

La ciga T                               rette sert d’anti-stress

L’alcool T                                 libère  nos défenses,

Le sexe   E                          comble  nos  manques,

L’argent  *                          permet presque *   tout

 Mais cha  A                      cun a ses contre A parties

L’un don  L                ne le cancer du pou R   mon,

L’autre   C            vous procure cirrhose  G du foie

Quand   O       ce n’est visions ou halluci E  nations

Pour le O     sexe : des  maladies  véné     N riennes !

Tant et  L     si bien, qu’à la fin, votre dé T pendance

Vous    *    colle à la peau, vous la fait,  pour de bon.

.

 Vin, cigarette, alcool, sexe, argent,

Autant de stupéfiants,

Seul amour, poésie, sont garants

De bonheur émouvant.

Lors, commençons par le vin,

D’un effet divin :

Il en contenterait  plus d’un,

Se sentant chagrin.

 .

Poursuivons par la cigarette,

Tabac, allumette :

Sa fumée, réveille, fouette,

La trouve chouette.

Enivrons-nous d’un alcool,

Bacchus est un fol :

Il ose tout, il nous batifole :

Do, ré, mi, fa, sol !

 .

Sexe s’y mêlant en s’excitant,

Bandant, avant :

Lors il a rempli un trou béant,

Après, pendant !

Argent pour finir, est stupéfiant,

Tout permettant :

Or à force de banquet, banquant,

Frustré vous rend.

Vin, cigarette, alcool, sexe, argent :

Autant de stupéfiants,

Seuls, amour et poésie seront garants

De bonheur émouvant.  

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Forme

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Évocation 

.

Une brosse à cheveux femme

Ou un mixeur pour la cuisine,

Ou encore un tire-bouchon,

Introduit   pour   pénétration.

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546 4

.

Un tire-bouchon est, à la fois,

Un symbole  de  vin  et  de  sexe :

Le  vin  pour  tirer   le   bouchon,

Et sexe : pouvoir de pénétration.

On ne peut par une seule forme

Exprimer ces cinq … addictions,

Cette forme n’évoque que le vin :

Tire-bouchon approche le fond !

 

Symbolique 

 

Les 5 points parfaits

Du sommelier :

Manche dans paume,

Doigts repliés,

Genoux contre bouteille,

Main contre goulot,

Paume vers le sol :

C’est dans cette attitude,

Qu’une bouteille sera ouverte.

Vous venez d’accomplir un geste

Remontant à la nuit de temps,

Un  geste  assimilable, de  par

Élément pénétrant tire-bouchon

Et l’élément receveur : la bouteille,

Au phénomène  de  l’accouplement

Et par la même,

De la procré

Ation.

ledifice.net/7016-D.html

.

.

Fond

.

Évocation 

.

546 6

.

Un tire-bouchon serait, à la fois,

Un symbole de vin et de sexe :

Le vin pour tirer le bouchon,

Et sexe, pouvoir de pénétration.

Symbolique

Pensez à la

Dernière bouteille

Que vous avez ouverte ?

Vous souvenez vous de la façon

Dont vous avez placé tire-bouchon ?

Vous l’avez placé juste au centre.

Ainsi placé il ne peut faillir.

Puis vous avez appuyé

Plus  en  plus fort,

Imprimant au

Poignet

  Un      mouve            ment rotatif.

Pénétration          de la vis se fit

Ensuite réguliè         re jusqu’à voir

Apparaître poi         nte   métallique

À l’extrémité        du  bouchon,

  Donnant      le signal de

  L’arrêt  de votre

Effort.

ledifice.net/7016-D.html

.

Fond/forme 

Pris un par un et avec modération

Aucun excitant, ni aucun stupéfiant

N’est dangereux pour santé mentale,

C’est l’excès puis l’habitude routinière,

Qui causent les troubles, dépendances,

Et si certains  prennent l’amour du vin

Pour le vin de l’amour, cela ne dure pas

Quel que soit le tire-bouchon  et la façon

D’ouvrir la bouteille et de la consommer.

Ce n’est pas faute d’argent mais d’esprit ! 

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