765 – Comme la feuille s’envole au vent… léger

Visuels et textuels  >>

.

Comme la feuille tombe en tourbillonnant

Tu ne peux te déshabiller sans virevolter

Pour montrer à quel point ta légèreté,

Te  tient  au  corps, en  te  dénudant.

 .

Alors   l’oiseau    qui  te  regarde,

Se met   aussi  à   voleter, autour,

Pour  t’avertir  de prendre  garde,

Aux  milles   facéties  de l’Amour !

     .

Comme celui du parfum enchantant

Tout le proche paysage,  environnant,

L’enrichissant de ses tendres couleurs,

Pour faire un beau tableau du bonheur.

.

Comme la feuille s’envole, au vent léger,

Avec moi un mot t’apporte plein d’idées,

Là  où les autres  ne sentent  que du vent,

Toi, tu vois la feuille et la lis aveuglément.

.

Comme l’oiseau  qui chante son air serein,

Avec moi, bouche chante  couplet, refrains,

Là où les autres n’entendront que des bruits

Toi, tu perçois l’oiseau, comprends mélodie.

.

Comme un tableau rempli : formes, couleurs,

Avec moi image qui te vient, celle du bonheur,

Là où les autres ne verront que paysages estime

Toi, tu vibres de toutes tes résonnances intimes.

.

Comme un parfum diffuse les effluves et odeurs,

Avec moi, un toucher, invisible, atteint les cœurs,

Là où les autres ne sentiront qu’odeurs ordinaires

Toi tu t’enivres de pleines sensations  contraires.

.

Qui sait si, sur la feuille, supportant l’oiseau,

Arrangement inédit, fait ressortir tableau

Change chaque jour, fonction d’amours,

Lors parfums l’égailleront d’humour.

.

.

Extensions

 .

La légèreté, la mobilité, et la gravité

Ou les trois mots clés pour comprendre

Comment feuille tombe en tourbillonnant

Sur le sol, aidé en cela, parfois, par le vent,

Par petite  différence de pression de l’air,

Par son poids par rapport à  sa surface.

Tapis volant, bref instant, pour finir,

Pièce de manteau au pied de l’arbre

Devenant en litière au fil du temps.

.

La feuille n’existe pas durant l’hiver,

Lors elle devient parure, au printemps

Puis l’été puis l’automne elle aura permis

À l’arbre de respirer et de consommer son lot

De gaz carbonique dont il a besoin, et lumière

Du soleil pour bien réaliser sa photosynthèse.

.

La feuille qui tombe passera de l’état végétal

À minéral qui servira d’engrais pour une

Nouvelle  feuille  et, ainsi de suite, tant

Que l’arbre vivra : ce n’est pas une mort,

En soi, définitive, c’est une transformation,

Un changement de nature tout comme l’amour.

.

Le tourbillon léger d’une feuille morte

Évoque la danse et mouvement de sorte

Qu’elle finit au tapis, ramassée, plaquée,

Ne bougeant plus d’un doigt ni d’un pied

.

Ici, ce serait plutôt l’envol  de vêtements,

Comme pétales marguerite qui s’effeuille,

Jusqu’à ce que son cœur nu apparaissant

Elle livrera sa vertu à celui qui la cueille !

.

.

765 – Calligramme    

 .

Comme la feuille tom  A    be en tourbillonnant

Tu ne peux te désha    U biller sans virevolter

Pour montrer à quel    *   point ta légèreté,

Te tient  au  corps, en  V     te  dénudant.

               E

Alors    l’oiseau    qui      N   te  regarde,

Se met   aussi  à   vole     T  ter, autour,

Pour  t’avertir  de pren    *   dre  garde,

Aux  milles   facéties  de   L    l’Amour !

                         É

Comme celui du parfum   G  enchantant

Tout le proche paysage,    E  environnant,

L’enrichissant de ses ten  R  dres couleurs,

Pour faire un beau tableau *      du bonheur.

.

Comme la feuille s’envole      F   au vent léger,

Avec moi un mot t’apporte      E   plein d’idées,

Là où les autres ne sentent         U    que du vent,

Toi, tu vois la feuille et la lis,          I  aveuglément.

Comme l’oiseau qui chante son         L      air serein,

Avec moi bouche chante couplet          E         refrains,

Là où les autres n’entendront que           *      des bruits

Toi, tu perçois l’oiseau, comprends           S        mélodie.

Comme un tableau rempli de formes,                couleurs,

Avec moi image qui te vient, celle du        E       bonheur,

Là où les autres ne verront paysages         N      d’estime,

Toi, tu vibres de toutes résonnances,       V       intimes.

Comme parfum diffuse les effluves        O    et odeurs,

Avec moi, toucher invisible atteint    L   les cœurs,

Là où les autres sentiront odeurs    E ordinaires,

Toi tu t’enivres pleine sensation   *   contraire.

.

Qui sait si sur la feuille supportant l’oiseau,

Arrangement inédit fait ressortir tableau

Change chaque jour fonction d’amours,

Lors parfums l’égailleront d’humour.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

765 6

.

Une poterie tout simple,

 Toute sobre et bien formée,

Mais néanmoins tout belle 

Avec des fleurs imprimées !

.

Allez donc comparer une feuille et un pot

même si l’on en trouve pour leur décoration

et en outre comment une poterie s’envolerait

non, la forme ne s’accorde en rien au fond.

.

Peinte, ainsi, en blanc sur gris,

Et avec des feuilles et des fleurs,

Cette poterie attirera bien  l’œil,

Par sa légèreté et sa décoration !

.

Symbolique 

.

Le terme poterie désigne

Des  vases  et  récipients  à  usage

Essentiellement domestique ou culinaire

Réalisés  en terre cuite, poreuse, qui peuvent

Demeurer bruts ou recevoir un revêtement glaçuré.

.

Par métonymie, terme poterie désigne, également,

La technique de production et l’atelier du potier.

Les grès et porcelaines, dont la pâte vitrifie

À haute température, ne sont

Pas appelés poteries.

fr.wikipedia.org/wiki/Poterie

.

Descriptif

 

765 – Comme feuille s’envole au vent léger  

  Alignement central   /  Titre  serpente  /  Thème  vent

Forme en ovale /  Rimes égales  / Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : poterie  / Symbole de fond : décoration

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

765 4

.

Peinte, ainsi, en blanc sur gris,

Et avec des feuilles et des fleurs,

Cette poterie attirera bien  l’œil,

Par sa légèreté et sa décoration !

 .

Symbolique

.

Bien que de

Nombreuses poteries

Soient   restées  naturelles,

Il est fréquent de les décorer

De motifs d’essence géométriques.

Les motifs sont produits par l’ajout,

Partiel ou total, d englobe, émail

Pour  les  poteries  vernissées.

Le motif pourra être exécuté

Par un procédé mécanique,

Scarification ou gravure

De  la  surface  ou  bien

Par une réaction chimique

Après masquage des parties.

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Feuille sur pot non pot sur feuille

Impossibilité, totale, d’inversion,

Bien que fleurs  peints sur pots,

Ou bouquets de fleurs en pots !

Feuille au vent, manque de pot

Ne s’y fixera point en tombant,

En l’air toujours tourbillonnant,

Finit sa course à terre ou en eau.

.

.

Dont j’en ai fait un recueil !

.

Scénario

.

Comme une feuille, au vent léger,

se détache de son arbre, tombe, tourbillonne,

je t’ai écrit les miennes, que tu m’auras inspirées !

 .

Visuels et textuels  >>

764 – Les gens trop gentils sont parfois ignorés

Visuels et textuels  >>

.

Ah quel couplet, refrain,

Sur les gens trop gentils

Qui donnent  leurs biens

À ceux  qui  les titillent !

Les remercier …   point !

Mais les ignorer, parfois,

Ils ne sont là que pour ça,

Pour  qu’ils  les exploitent !

.

Cependant, les méchants  ne

Gagnent pas, à tous les coups,

Ils sont vite rejetés, mis de côté :

On ne les ignore pas, on s’en méfie

Gens trop gentils,  trop méchants

Ne trouveront femmes à marier.

.

Faut devenir un peu les deux,

Pas faire peur, et pas benêt.

Tant les gens  trop gentils,

Seront,  souvent,  ignorés,

Lors les gens trop  hostiles

Le  plus  souvent   rejetés !

.

Étranger, nous  faut  l’aimer,

Comme frère-sœur en parenté,

Différences  sont superficialités,

Qu’il  est  bon  de savoir  gommer.

.

L’amour, au-delà de nos différences,

Est authenticité de couple, en balance,

Sommé de choisir son camp en partance

Il acquiert plus de liberté, lors délivrance.

.

Parfois on se dit être étranger à soi-même,

Comment aimer les autres sans s’aimer soi,

Il vaut mieux  avoir  confiance, déjà, en soi,

Pour  créer  l’étincelle d’un  autre  tandem.

.

Les gens, trop gentils sont parfois, ignorés,

Comme transparents lisses, sans aspérités,

«T’es gentil mais tu ne me fais pas rêver»

Voilà le refrain qu’on aime leur chanter.

.

Gens trop hostiles, plus souvent, rejetés

Comme sujets à problèmes, à embêter

«T’es méchant  tu sais tu fais exprès»

Voilà ce qu’on leur sert en couplet.

.

.

Extensions

 .

On est aimés, ou ignorés,  ou rejetés :

Qu’on soit le plus gentil ou le plus méchant,

L’on aurait, finalement, le même destin de solitude,

Bien que ce ne soit en aucune façon, mêmes raisons.

.

Il faudrait apprendre aux gentils à être plus brutal,

Voire plus dominateur, plus viril, plus agressifs

Aux méchants, apprendre à être plus tendre,

Voire plus attentionné, voire plus féminin.

.

Drôle de paradoxe, tout de même, sinon contradiction :

Un romantique, dont on rêve, coupable  de  gentillesse

Et lui, un fanatique, coupable de trop de perversion.

Il faut, pour bien faire, avoir une dose d’humour,

Une autre d’ironie tout en se montrant ferme

Et carré  sur son  projet  de vie : rassurant

Certes, et bien  aventurier, tout  autant.

.

Principe de plaisir, principe de réalité

Être gentil pour se faire pardonner,

Méchant pour se faire respecter !

Oiseau rare difficile à trouver,

À manipuler, sinon à garder.

.

Qu’est-ce que cela veut dire, être trop gentil.

On a comme l’impression que c’est un défaut,

Pour une jeune fille on dit : «une oie blanche»

Trop  gentil, ce  serait  se faire, toujours, avoir :

Mais générosité et innocence, ont leurs limites !

Gentils  finissent  par apprendre, à se défendre,

Contre des salauds qui, eux, n’apprennent rien.

Moitié gentil  moitié méchant alternativement

Est difficile, un bon fond se garde, vie durant.

.

Humain montrant de la délicatesse,

De la prévenance, et de la noblesse

De sentiments  dans sa conduite

Bonne pâte, pleine de mérites !

.

La vertu ne paye pas pourtant :

On s’en fait un ami, pas amant,

Il fera bon témoin d’un mariage

Jamais choisi, toujours en sillage.

.

Est-ce à dire que méchant, macho,

A plus de chance de séduire femmes

Le mâle alpha en fera beaucoup trop :

Il faut trouver un équilibre de flamme.

.

.

764 – Calligramme   

.

Ah quel couplet, refrain,

Sur les gens trop gentils

Qui donnent  leurs biens

À ceux  qui  les titillent !

Les remercier …   point !

Mais les ignorer, parfois,

Ils ne sont là que pour ça,

Pour  qu’ils  les exploitent !

Cependant, les méchants  ne

Gagnent pas, à tous les coups,

Ils sont vite rejetés, mis de côté :

On ne les ignore pas, on s’en méfie.

.

**********************************

**********************************

.

Gens trop gentils et trop méchants

Ne trouveront femmes à marier.

Faut devenir un peu les deux,

Pas faire peur, et pas benêt.

Tant les gens  trop gentils,

Seront, souvent, ignorés,

Lors les gens trop  hostiles

Le plus souvent    G   rejetés !

Étranger, nous faut E      l’aimer

Comme frère-sœur en   N       parenté,

Différences sont super      S        ficialités,

Qu’il est bon de savoir          *          gommer.

L’amour au-delà de nos            G         différences

Est authenticité de couple           E          en balance,

Sommé de choisir son camp          N          en partance

Il acquiert plus de liberté lors          T             délivrance.

Parfois on se dit être étranger à        I              soi-même,

Comment aimer les autres sans        L            s’aimer soi,

Il vaut mieux avoir confiance          S            déjà, en soi,

Pour créer l’étincelle d’un              *         autre tandem.

Les gens, trop gentils sont,         I       parfois, ignorés,

Comme transparents lisses,    G         sans aspérités,

«T’es gentil mais tu ne       N    me fais pas rêver »

Voilà le refrain qu’on     O      aime leur chanter.

Gens trop hostiles,    R    plus souvent, rejetés

Comme sujets à    É   problèmes, à embêter

«T’es méchant  S    tu sais tu fais exprès»

Voilà ce qu’on leur sert en couplet.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

764 4

.

Une poterie en terre

Qui peut aussi bien servir

 Pour faire une bonne cuisson, 

Selon ingrédients d’imagination

.

Une poterie, même avec imagination,

n’évoquera jamais quelqu’un de gentil

de gourde peut-être sinon voir d’idiot

si bien que la forme ne colle  au fond.

.

La forme et la couleur de cette poterie

N’inspireront guère

Imagination requiert de la fantaisie

En sus de l’originalité.

.

Symbolique 

.

L’homme préhistorique,

Et dès le paléolithique supérieur,

Aura façonné des poteries en terre cuite,

Dans un but non utilitaire tels que des ours, lions,

Rhinocéros, chevaux, femmes dites Vénus paléolithique

Mais des populations de chasseurs-cueilleurs d’Asie

Ont façonné, dès cette époque, des céramiques

Pour cuisson des aliments, dix millénaires

Avant  l’apparition  de  l’agriculture

Traditionnellement associée à la

Révolution néolithique  et la

Nécessité de stockage.

Source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

764 – Gens trop gentils sont parfois ignorés 

  Alignement central   /  Titre  courbe  /  Thème  amour

Forme en ovale /  Rimes égales  / Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : poterie  / Symbole de fond : imagination

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

764 6

.

La forme et la couleur de cette poterie

N’inspireront guère

Imagination requiert de la fantaisie

En sus de l’originalité.

.

Symbolique

.

L’imaginaire peut être

Défini comme le fruit de l’imagination

D’un individu, d’un groupe, voire d’une société,

Produisant des images, des représentations, des récits

Ou des mythes plus ou moins détachés de ce qu’il

Est d’usage de définir  comme « la réalité ».

.

Il s’agirait  de  la capacité   d’un groupe

Ou  d’un  individu  à  se  représenter

Le Monde avec l’aide de  réseaux

Associations pleines d’images

Qui lui donnent un sens.

Wikipédia : imaginaire

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Dieu considérait qu’Adam

Devait avoir  une compagne :

Il modela des animaux pour Adam

Pour voir comment il les appellerait.

Il donna un nom à chacun d’entre eux,

Mais il ne se trouva pas de «compagne».

Alors Dieu l’endormit, et créa une femme

À partir d’une côte d’Adam nommée Êve.

Bible, dans second chapitre de la Genèse.

Les animaux sont comme des poteries ;

La femme un être inférieur à l’homme.

Bonjour la Théorie de l’Évolution !

 .

.

Cœur sur la main

.

Scénario

.

Gentil : est-ce une qualité  plus qu’un défaut ou bien les deux ?

J’ai beau faire, on me dit : t’es trop gentil,  défends-toi,  arme toi !

Gentil mais … pas bête, c’est bien mieux qu’être un vieux salaud !

 .

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762 – Un des nôtres, famille, copain, s’en est allé !

Visuels et textuels >>

.

Chaque deuil

 Proche   ou  parent

Réveille      en      nous,

Un effroi    …       latent,

Rappelle        que nous

Sommes  … mortels

Chaque jour nous

Rapproche ciel.

.

L’inconnu sans nous laisser indifférent

On pense, à lui, jusque sur  le moment :

Un ami laissera  un vide, un trou béant,

Qui ne  se comblera  qu’avec le temps.

 .

De l’ami, une fois mort, on ne retient

Que ce qu’il a fait, de beau et de bien

Le reste est comme enterré avant lui,

Ça ne l’empêcher  pas entrer paradis.

 .

Un des nôtres, membre famille, copain,

Collègue, relation, voire même un voisin,

S’en est allé  pour  de  bon, nous a quitté,

Pour d’autres cieux,   pour une autre cité,

 Malgré une ambiance,  triste à en mourir

Car après tout, pour  quoi lui, à choisir.

.

Je vais lui rendre la visite impromptue,

Polie, qui sera la première, bien venue,

Je ne sais trop   s’il s’en trouvera ravi,

De tout ce monde pensant bien à lui.

.

Et là, j’entends dire tout le bien

Qu’il aurait fait en vrai chrétien,

On n’aura retenu que ses qualités,

Ses défauts, avec lui, sont enterrés.

.

La cérémonie est intense moment,

Avec les pleurs et recueillements :

Il  est  heureux au ciel, à présent,

Annonce  cérémonieux officiant.

.

Il est surtout enfermé, en terre :

Ou dispersé en cendres, en l’air,

Chacun pleure son propre sort,

À venir, en sa  prochaine mort.

 .


.

Extensions

 .

Un des nôtres, famille ou copain, s’en est allé,

En laissant,  derrière lui,  comme un grand vide,

Par mort brutale, happé : pourquoi lui, à choisir !

Personne ne sait, ne dira, tout le monde conviendra.

.

Bien trop tôt pour partir.

C’est l’occasion de se retrouver, de se réunir, se solidariser

Contre ce fléau qui nous met tous en lice pour l’inéluctable.

Et son amour dans tout cela : parti avec lui en fumée ou bien

Il restera présent, dans nos mémoires et jusqu’en nos pensées !

.

Mais bien difficile de l’attester

Car le temps fait son œuvre de sape et d’oubli, inexorablement

Et quel que soit sa  proximité avec lui : on a pas eu le temps,

On n’a pas pris le temps de bien, de mieux le connaitre,

L’apprécier, l’aimer, on entend lors regrets, remords.

.

Commencer à exister vraiment.

Pour les autres quand on est mort, c’est beaucoup

Trop tard, et inutile donc, sauf pour le regretter.

S’il a épouse, et enfants, en bas âge, c’est à eux

Qu’on pense plus qu’à lui, qui n’en peut mais.

.

Qui est parti et pour toujours.

Et ce sont eux pour qui on éprouve compassion,

Il y a ce qu’il était et ce qu’il laisse derrière lui :

Femme enfants, autant qu’œuvres  matérielles,

Et intellectuelles, dispersées aux quatre vents !

 .

Celui qui s’en va aurait moins de chagrin

Que celui qui le conservera au lendemain

De sa mort tout en pleurant sur la sienne

À  venir, sans tarder ou presque et triste,

Tout autant pour les  autres que pour lui

Ne croyez pas que  ma mort m’indiffère,

Mais je la préfère à celle, sœur ou frère.

.

Mort est représentation implacable,

D’une disparition, dite irrémédiable,

De quelqu’un de cher, irremplaçable.

.

Quelqu’un des siens est comme cela,

Tant c’est un peu de soi qui s’en va :

L’inconnu, pour nous, ne meurt pas.

.

Si le vide,  qu’il laissera derrière lui,

Peu à peu, avec  le temps, se remplit,

Se résorbe lors on ne pense plus à lui.

.

.

Épilogue

.

La mort nous touche tous, et profondément

Celle de tout autre et surtout de nos parents

Certains pleurent sur la leur à l’enterrement

Et d’autres sur le manque qui s’avère béant !

***

La mort est celle du corps  et celle de l’esprit :

C’est surtout celle des liens avec elle, avec lui :

Si souvenirs marquants ne sont pas suffisants,

Il nous restera sa vie dans l’au-delà, la croyant.

***

Mais  en quoi, consisterait-elle : si nul ne le sait,

On en est réduit à l’imaginer comme conte de fée

On entend dire que médium, avec morts, parlant,

Aucun ne nous révèlera ce qui s’y passe vraiment.

***

Si la question de mort nous hante  toute notre vie,

C’est parce que nous en avons peur : saut inconnu,

Il importe donc de la traiter, résoudre, avant la fin,

Afin qu’angoisse nous quitte, qu’on finisse en paix.

***

Quand on pense à une survie, on pense à son esprit

Mais  pour exister, il aurait besoin d’une substance,

C’est pourquoi, l’âme n’en ayant pas,  on a compris,

Qu’elle seule nous unit en grand tout de conscience.

.

.

762 – Calligramme  

 .

Chaque deuil

 Proche   ou  parent

Réveille      en      nous,

Un effroi    …       latent,

Rappelle        que nous

Sommes  … mortels

Chaque jour nous

Rapproche ciel.

.

L’inconnu sans nous laisser indifférent

On pense, à lui, jusque sur  le moment :

Un ami  laissera   un vide, un trou béant,

Et  qui ne  se comblera  qu’avec le temps.

De l’ami, une fois      N    mort, on ne retient

Que ce qu’il a fait,     *       de beau et de bien

Le reste est comme   D       enterré avant lui :

Ça ne l’empêchera     E     pas entrer paradis.

S

Un des nôtres, mem   *   bre famille   copain,

Collègue,  relation      N    ou voire un voisin,

S’en est allé pour  de  Ô   bon, nous a quitté,

Pour d’autres cieux    T  pour une autre cité

 Malgré l’ambiance    R     triste à en mourir

Car après tout, pour  E   quoi lui à choisir.

.

Je vais lui rendre ma visite impromptue,

Polie, qui sera la première, bien  venue,

Je ne sais  trop   s’il s’en trouvera ravi,

De tout ce monde,  pensant bien à lui.

.

Là, j’entends      S       dire tout le bien

Qu’il aura fait     ‘       en vrai chrétien,

On ne retient     E      que ses qualités,

Défauts, avec     N    lui, sont enterrés.

* ….

La cérémonie     E     intense… instant

Avec les pleurs    S     et recueillement.

Il  est  heureux    T     au ciel à présent,

Annonce céré       *   monieux officiant.

 * …

Il est surtout en    A       fermé, en terre :

Ou dispersé en       L        cendres en l’air,

Chacun pleure        L         son propre sort,

À venir, en sa          É         prochaine mort.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

762 4

.

Silhouette d’homme

Fauché par un accident,

Une mort stupide, s’il en est

nous privant de son esprit.

 .

Mort, esprit se conjuguent ensemble

l’esprit ne survivrait pas au corps :

qu’on ait raison ou qu’on n’ait tort

la forme convergera vers le fond.

 . 

Esprit difficile à remplacer,

Et plus encore, à oublier :

La mort, elle, s’en moque, nous

Impose sa peine et volonté.

.

Symbolique 

 .

Si l’être humain

Se distingue animaux,

Selon Cassirer, ce n’est pas

En vertu d’un atout substantiel

Que les bêtes ne partageraient pas avec lui

Par exemple la possession d’une « âme immortelle»,

Mais bien par la fonction caractéristique de son esprit

C’est qu’il vit dans une autre dimension de la réalité,

Pour ainsi dire : une dimension symbolique.

fredericbaylot /ernst_cassirer

.

Descriptif

 .

762 – L’un des nôtres, mort, s’en est allé

  Alignement central   /  Titre  droit  /  Thème  mort

Forme anthropo /Rimes égales / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : esprit  / Symbole de fond : mort

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

762 6

.

Esprit difficile à remplacer,

Et plus encore, à oublier :

La mort, elle, s’en moque, nous

Impose sa peine et volonté !

.

Symbolique 

 .

La mort est une chose que les gens

Ont toujours redoutée depuis la nuit des temps.

Ils se posent d’innombrables questions sur la vie dans l’au-delà.

.

Beaucoup de signes et de symboles rappellent constamment

Que la mort est inévitable : elle est souvent représentée

Par un fantôme armée de faux qui vient arracher

Les âmes aux corps vivants humains.

.

Selon les régions et les traditions,

Le dessin d’un crâne sur deux tibias croisés

Est synonyme de danger qui pourrait

Amener une personne à la mort.

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

La mort du corps est celle du cœur,

Lors celle de l’esprit est du cerveau

Quatre mots suffisent  à qualifier

 La disparition de quel qu’humain.

Certains la pensent programmée

Autres, qu’elle est  notre destinée,

Et le reste, qu’elle est accidentelle.

Le résultat ne demeurera le même :

On ne peut de toute façon y échapper

Ce n’est qu’égalité et à la fois, injustice.

 .

.

Mort de l’ami : Cocto

.

Scénario  

.

C’est l’heure de mourir, ne vous  échappez pas, il n’y a rien à faire,

la bougie d’énergie qui l’illuminait, se sera brusquement éteinte,

et ne reste à l’autre que le chagrin d’avoir perdu l’un des siens.

 .

Visuels et textuels >>

761 – Imagine, un instant, que tu sois ma muse

Visuels et textuels  >>

.

Muse, sujet inspiration,

Support  de cristallisation

D’une idée,  objet, action

Pour faire une création.

Peut-on  s’en  passer,

En avoir plusieurs ?

Lors, être la muse

De    quel-qu’un,

Est-ce  un  cadeau

Ou est-ce bien divin.

.

Divin voire devin ou voire  du vin

Ce dernier en aura inspiré plus d’un

Poète,   d’un romancier, ou  écrivain

Qui, de lui,  voire  d’elle, s’en  amuse.

Imagine,   un   instant   que  tu   sois

Ma muse.  Quoi !  Ah  cela   t’amuse.

.

Un brouillon  pour  mon inspiration,

Encore que, de là, à être,  pour  moi,

L’unique veine  de mes projections :

Ce serait  un peu trop, si j’en abuse,

Cela  voudrait  dire, en somme, que

Tu synthétises et que tu cristallises

À la fois, beauté, grâce, féminine,

Du moins pour moi à mes yeux,

Qu’il  ne serait   point  de  mise

De  te  laisser   en    sourdine !

.

J’aimerais dessiner  les arabesques

De ta forme sous un doigt livresque,

Écrire  partition, sans  fausses  notes,

Avec des harmoniques  qui  dénotent

.

Passion, que je te voue que je chante

Aux oreilles attentives  et  charmées,

Par ce trait, venu  du  fond  encrier,

Qui coule sur moi, et qui me hante.

.

Vrai, je délire un max et pour peu

Ton âme déteigne un peu sur moi

Je serais ton esclave bien ton roi,

J’irais même, à t’adresser ce vœu

.

Tu restes ce que tu es  et non pas,

Ma muse et plutôt corps ne m’use

Il est du plus bel effet crois le moi,

Ton sang, à mes vers, ne transfuse

.

Les flux, flots  de tes  inspirations

Faisant, de toi, l’être d’exception,

Tant c’est le courant passant fort,

Nous rend  tous deux  non morts.

Je sais  à quel point, c’est insensé

De prétendre cela  puisse arriver,

Or poésie, parfois,  nous sublime

À faire grimper  jusqu’à sa cime.

.

.

Extensions

 .

^

La cime

Mais de quoi,

Tu te le demandes !

La cime  de ton  abîme,

Où je me pends, jusqu’à mort,

Avec toi, mais, si profond qu’il soit,

Je ne regretterai pas qu’attrait, et souhait,

M’y noient avec toi mais ma muse ne meurt pas,

Elle réapparait, à chaque fois  que je me trouve face

À une page blanche, qu’elle m’aide, de ce fait, à noircir.

 .

Toutes les muses …. ne m’amusent !

Ce n’est pas tant qu’elles m’exaspèrent,

Certaines ne répondent pas à mes prières.

Celle de la poésie m’ayant prise sous ses ailes

Je tente de voler avec la mienne sous ma plume.

Lors si, avec le temps, mes inspirations s’usent,

Ternissent, s’achèvent : autre, en moi, perfuse.

 .

Est-ce à dire que chaque artiste,

Chaque écrivain aurait sa muse :

Cela en ferait beaucoup, en piste,

Tandis qu’à s’inspirer, l’on s’use !

.

Ou c’est une femme très idéalisée

Ou c’est l’amante qui nous séduit,

Dont son fantasme nous poursuit

Comme si c’était l’âme-sœur née.

.

J’aimerais bien  en trouver  une,

Mais  autant croire en une lune :

Bien qu’entrevue, blonde, brune,

Je fais avec mon talent et lacunes.

.

.

761 – Calligramme    

.

Muse, sujet inspiration,

Support  de  cristallisation

D’une idée,   objet …  action

Pour faire       une création.

Peut-on           s’en passer,

En avoir      plusieurs ?

Lors, être   la muse

De    quel-qu’un,

Est-ce  un  cadeau

Ou est-ce bien divin.

.

Divin, voire devin ou voire  du vin,

Ce dernier en aura inspiré plus d’un

Poète,   d’un romancier, ou écrivain

Qui, de lui, voire d’elle, s’en  amuse.

Imagine,   un  instant   que  tu  sois

Ma muse. Quoi !  Ah  cela  t’amuse.

Un brouillon pour mon inspiration,

Encore que, de là, à être,  pour moi,

L’unique veine de mes projections :

Ce serait  un peu trop, si j’en abuse.

Cela  voudrait  dire, en somme, que

Tu synthétises et que tu cristallises

À la fois, beauté, grâce, féminine,

Du moins pour moi, à mes yeux,

Qu’il  ne serait   point  de  mise

De  te  laisser   en    sourdine !

J’aimerais dessiner   I   les arabesques

De ta forme sous mon  M   doigt livresque,

Écrire partition, sans    A       fausses notes,

Avec des harmoniques   G        qui dénotent

Passion, que je te voue    I        que je chante

Aux oreilles attentives    N      et  charmées,

Par ce trait, venu du      E     fond  encrier,

Qui coule, sur moi, et    *    qui me hante.

Vrai, je délire un max   T     et pour peu

  Ton âme déteigne un    U    peu sur moi

      Je serais ton esclave     *       bien ton roi,

         J’irais même, à t’ad      S     resser ce vœu

         Tu restes ce que tu es  O   mais non pas,

            Ma muse mais plutôt  I   corps ne m’use

            Il est du plus bel effet  S    crois le moi,

              Ton sang à mes vers    *    ne transfuse

                 Les flux, flots de tes    M    inspirations

                     Faisant de toi, l’être    A      d’exception,

                     Tant c’est le courant    *    passant fort,

                       Nous rend tous deux  M       non morts.

                       Je sais à quel point     U   il est insensé

                            De prétendre cela        S     puisse arriver,

                             Or poésie, parfois,      E        nous sublime

                                Jusqu’à nous faire grimper jusqu’à sa cime.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

761 4

.

Silhouette de femme,

À la fois amie et muse,

Sa robe flottant au vent 

Vue de dos et marchant ?

.

Femme et muse vont bien ensemble

pour peu qu’avec elle on ne s’amuse

à la transformer en objet, fétiche,

la forme épousera bien le fond.

.

Cette femme ressemblerait

À une muse : pas certain !

Mais, si pour moi, elle l’est :

 C’est mon choix, j’en suis ravi.

.

Symbolique

.

Tout le XIXème siècle est imprégné

D’images négatives de la femme,

Véhiculées par la littérature et les arts.

Lors ce contexte se reflète en peinture,

En laquelle s’opposent, cohabitent

Deux visions de la femme :

.

L’une, plutôt idéalisée et asexuée,

Séraphique ou androgyne,

L’autre, au contraire, castratrice,

Fatale, mante religieuse,

Liant  Éros  et Thanatos,

Illustre aussi  l’ambiguïté

Rapports homme/femme.

julien.gadier.free.fr/femmemain

.

Descriptif

.

761 – Imagine, instant, que tu sois ma muse  

  Alignement central   /  Titre  oblique  /  Thème  vent

Forme anthropo /Rimes égales / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : femme  / Symbole de fond : muse

.

.

Fond

.

Évocation 

.

761 6

.

Cette femme ressemblerait

À une muse : pas certain !

Mais, si pour moi, elle l’est :

 C’est mon choix, j’en suis ravi.

.

Symbolique 

.

Dans la mythologie grecque,

Les Muses sont les neuf filles

De   Zeus  et  de  Mnémosyne

Présidant  aux arts libéraux.

.

La plus éminente des Muses,

Calliope dont le nom signifie

« À la   belle  voix »   présidait

À la poésie  et à l’éloquence.

.

Et dans certaines légendes,

Elle  eut  deux fils  d’Apollon

Ou  du dieu-fleuve   Oeagre :

Orphée et Linos fils d’Uranie.

.

Dans les arts,  elle est souvent

Représentée, la tête  couronnée

De lauriers et tenant des tablettes,

Un stylet ou un rouleau de papyrus.

Source : blog.ac-versailles.fr/frisson4e/

index.php/ Les-Muses-et-la-poésie

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Rien d’autre, ici,

Que cette angoisse

De la page  blanche

Que ma muse dissipe

Dès que je pense à elle

Et qu’elle vole vers moi

À tire d’aile pour pouvoir

Enfin écrire, sous son aile,

Ce qu’elle m’inspire, en noir,

En gris, en couleurs, ou blanc.

 .

.

Rodin : Hugo, Muses 1909

.

Scénario

.

 Muse classique !

Muse   romantique !

Muse … philosophique !

 .

Visuels et textuels  >>

760 – Chacun fait ce qu’il veut, ce qu’il peut !

Visuels et textuels  >>

.

En principe,

La liberté même,

Mais, dans la réalité,

Une contrainte, extrême.

.

Entre ce que je veux et je peux,

Il y a un gap à franchir sinon deux,

Rien n’est simple ni acquis d’avance,

Rien ne se fait, tout seul, avec aisance.

.

Abandonner désir est sagesse suprême

Et renoncer aussi  à ceux qu’on aime,

Pour se fondre, dans un grand tout,

Dont on ne connait rien du tout.

.

Chacun fait ce qu’il veut,

Ce qu’il peut,

Chacun sait ce qu’il a connu

Et en a retenu.

 .

Chacun forme des désirs voisins,

Voire opportuns,

Tant et si bien qu’on croit que chacun

A désirs communs.

.

Or il n’en est rien, car en fait, plus d’un

Rêve d’un sort empreint

De songe, plaisir, de l’enfance provenant,

Renouvelables indéfiniment.

 .

C’est souvent dans la répétition du même

Que plaisir atteint point extrême,

Nos passions naissantes, perdent racines

Lors leurs réalités se déprécient.

.

Autant, par son corps, que son esprit,

Ce que l’on aura adoré et repris

N’excite plus un jour notre appétit,

C’est alors qu’on dit, c’est fini !

 .

Chacun s’attache à ses envies,

S’acharne, en outre, à justifier son avis,

Si la réalité le contre, le fuit,

Pour autant, n’en fera jamais l’économie.

 .

Car abandonner ses désirs,

Ne se fait qu’avec sagesse certaine ou infinie,

Quand constat de réalité

Fait qu’on ne prend même plus le temps de rêver.

.

.

Extensions

 .

Chacun fait ce qu’il veut ou fait ce qu’il peut :

Certains se contentent, petits plaisirs, répétition,

D’autres entreprennent, sur l’année, une réalisation.

Quant à réaliser un rêve d’enfant qui vous prendra

Quatre ou cinq ans, c’est un tel investissement,

Sans certitude,  à la fin que cela convient,

Que peu de gens tente telle aventure.

.

Constructeur, aménageur voilier initiant

À quarante ans un chantier de trois à cinq ans,

Lorsqu’il prend la mer, certains poursuivent passion

D’autres y renoncent : plaisir de faire, plaisir de posséder,

Plaisir de naviguer, plaisir de partager, plaisir d’impressionner,

Plaisir de durer : tous ces plaisirs se mélangent pour un seul désir :

La liberté. Le désir se transformant tantôt en contrainte, et en plaisir,

En astreinte, ne pourront satisfaire ni celui qui veut, ni celui qui peut !

.

En majorité des couples, les tâches ont partagées

L’un s’occupe des courses, et l’autre, de la cuisine,

Mais  il arrive que l’un, sache, et veuille, tout faire,

Il  fonctionnera alors  comme s’il était célibataire :

Est-ce que deux célibataires est mieux qu’un seul !

Chacun en son couple, fait veut qu’il veut  ou peut.

L’essentiel est de na pas le faire en double ou pas,

Etre interchangeable en tout, serait un avantage,

L’homme cuisine et la femme bricole, moderne.

.

« J’aurais voulu être …  un artiste

Pour faire du laid, pour faire du beau

Pour pouvoir dire pourquoi j’existe

Oui, oui, oui.  Merci beaucoup »

.

Paroles et musique au cœur,

Par dizaine  de  chanteurs,

En font un tube d’auteurs,

Pour reprendre hauteur.

.

Certains disent qu’on aura

Fixé la barre… bien trop haut,

Qu’on a atteint le plafond de verre

Vaut mieux se limiter à ce qu’on peut.

.

Moi je pense que quand on peut, on veut,

Pas le contraire, bien que dicton proclame

Que «qui veut la fin veut les moyens» : faux

La fin ne justifierait jamais tous les moyens !

.

.

Épilogue

.

Chacun fait ce qu’il veut ou voire ce qu’il peut,

De son temps, de sa vie, son argent, sentiment,

Personne ne vit à sa place  moindre événement,

C’est bien lui qui assume tout,  même ses vœux.

***

Parfois, de faire ce qu’on veut, on en est empêché,

Pas toujours par d’autres, par contraintes réalités,

Alors on fait ce qu’on peut, c’est-à-dire… au mieux

Pour ce qui ne va pas, on lèvera les bras aux cieux.

***

Lors on pense choix de vie, l’on pense subsistance

Mais la fin approchera avec certitude… espérance,

Et  chacun se dira que sa vie  doit avoir une utilité,

Sens du sacré  qui ne se dévoile  qu’en spiritualité.

***

Comme pèlerin, on prendra son bâton, sa houlette,

On chemine vers son destin, qu’on espère chouette,

Dès qu’on décide à deux, les choix sont plus ouverts

Et avec les enfants petits, des voies vont de travers !

***

Aurai-je fait dans toute ma vie tout ce que j’ai voulu,

Certes non, mais j’en suis certain, tout ce que j’ai pu :

J’ai dû composer, j’ai dû bifurquer,  j’ai dû me planter,

Et pourtant, proche de la fin, je n’aurai rien à regretter.

.

.

760 – Calligramme   

 .

En principe,

La liberté même,

Mais, dans la réalité,

Une contrainte, extrême :

Entre ce que je veux et je peux,

Il y a un gap à franchir sinon deux,

Rien n’est simple ni acquis d’avance,

Rien ne se fait, tout seul, avec aisance.

Abandonner désir est sagesse suprême

Et renoncer aussi  à ceux qu’on aime,

Pour se fondre, dans un grand tout,

Dont on ne connait rien du tout.

.

CHACUN

Chacun fait ce qu’il veut,

Ce qu’il peut,

Chacun sait ce qu’il a connu

Et en a retenu.

Chacun forme des désirs voisins,

Voire opportuns,

Tant et si bien qu’on croit que chacun

A désirs communs.

FAIT CE

Or il n’en est rien, car en fait, plus d’un

Rêve d’un sort empreint

De songe, plaisir, de l’enfance provenant,

Renouvelables indéfiniment.

C’est souvent dans la répétition du même

Que plaisir atteint point extrême,

Nos passions naissantes, perdent racines

Lors leurs réalités se déprécient.

QU’IL VEUT,

Autant, par son corps, que son esprit,

Ce que l’on aura adoré et repris

N’excite plus un jour notre appétit,

C’est alors qu’on dit, c’est fini !

Chacun s’attache à ses envies,

S’acharne, en outre, à justifier son avis,

Si la réalité le contre, le fuit,

Pour autant, n’en fera jamais l’économie.

OU PEUT ! 

Car abandonner ses désirs,

Ne se fait qu’avec sagesse certaine ou infinie,

Quand constat de réalité

Fait qu’on ne prend même plus le temps de rêver.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

.

Une silhouette d’homme

 Peut-être bien  un pèlerin,

En vue de profil  et immobile :

 On ne sait vers quel choix de vie

.

Faire ce qu’on veut ou peut

ressemble à son choix de vie

choix volontaire, dirigé, forcé

la forme épousera bien le fond.

.

Je peux et je veux, être ceci, ou cela, 

Car c’est cela mon choix :

Je suis sédentaire ou nomade mais,

De temps à autre, pèlerin.

.

Symbolique 

 .

Choix  de  vie résulte

De décision d’un individu

Ou d’un groupe, confronté à

Une situation  ou à un système

Offrant une ou plusieurs options.

Le terme « choix » pouvant désigner

Le processus par lequel cette opération

Est menée à bien  et/ou  le résultat  de la

Dite opération. En philosophie, la question

De savoir si un individu effectue des choix

Librement ou est déterminé renvoie au

Problème de l’existence ou non

Du libre arbitre.

Wikipédia : choix de vie

.

Descriptif

.

760 – Chacun fait ce qu’il veut, ou peut ! 

  Alignement central /  Titre  intercalé  /  Thème  vent

Forme anthropo /Rimes égales / Fond  approché de forme

Symbole de forme : choix-vie  / Symbole de fond : pèlerin

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

Je peux et je veux, être ceci, ou cela, 

Car c’est cela mon choix :

Je suis sédentaire ou nomade mais,

De temps à autre, pèlerin.

.

Symbolique

.

Le pèlerin est une personne

Qui entreprend un voyage avec

Dévotion jusqu’à un sanctuaire.

Il symbolisera le cheminement

Tout autant la quête spirituelle.

.

Le pèlerin prend du recul par

Rapport à ses préoccupations

Quotidiennes en se posant

Questions existentielles.

Il devient étranger à son

Environnement et à lui-même.

.

Aussi, les épreuves rencontrées sur

Chemin de pèlerinage, montagne, désert,

Symbolisent la série des épreuves de sa vie.

Source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-pelerin

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

.

Toute décision semble appartenir

À chacun mais sans en être certain,

Tant, de savoir, de vouloir, et pouvoir,

Dépendra des buts que l’on s’est fixé.

Il y aura des projets  qui avortent

Et autant de rêves qui capotent

Et, dans la vie, leur cohorte

Frappe encore à la porte :

Au final, ce que l’on peut,

Filtre ce que l’on veut !

 .

.

Société sans règles : anarchie !

.

Scénario

.

Elle s’occupe des comptages de quelque chose à contrôler, budgéter.

Lui, peaufine sa  dernière recette, et qu’il pense originale, de cuisine.

Elle, ne s’embarrasse de rien ni de personne pour bricoler à son aise.

 .

Visuels et textuels  >>

759 – Murmure du vent, traversant les pins !

Visuels et textuels  >>

.

Qu’il

Est  doux

Et réconfortant

Ce murmure du vent,

À l’oreille vous susurrant

Un chant doux, mélodieux,

Qui vous mènera  aux  cieux.

.

Il  répond  aux  autres éléments,

Évoquant  le  feu,  l’eau,  la terre :

Il  entre, avec eux,   en harmonies,

Si ce n’est, parfois, en cacophonies.

.

Tant de murmures auxquels se mêle

Le tien, émanent ta bouche, profère

Notre avenir dans lequel se mêlent

Mots les plus doux  et de travers.

.

Ce murmure vous rendra fou

D’amour   quel  qu’il  soit,

De tout,  vous absous,

Comme  il se doit.

.

Le murmure du vent, traversant les pins,

Susurre à l’oreille son chant divin,

Berce mon esprit de rêveries :

Voyage entre iles à l’infini.

.

Le murmure de l’eau, dans le ruisseau,

Epure un vibrato en mon cerveau,

Le renouvelle de sa fraicheur

Et de sa vive blancheur.

.

Le murmure du feu, dans la cheminée,

Ronronne de braise et de chaleur,

Entre deux éclairs enflammés,

Transmet douces langueurs.

.

Le murmure des galets, sur la plage,

Résonne de ses longs crissements,

Frissonne mon corps en nage,

Et rythme  ses  étirements.

.

Le murmure de ta voix, très douce,

Chuchote mot doux en bouche,

Ensorcèle mon âme et corps

D’air qui m’enchante fort.

.

Le murmure de ces divers éléments

S’harmonisent en même temps

Pour me rendre fou … de toi

Chaque fois que je te vois.

.

.

Extensions

 .

Ah, le murmure, combien de fois l’évoque-t-on

Pour signifier quelque chose de secret qu’on

Ne parvient ni à entendre ni à comprendre.

Il est vrai  que, sur le plan  phonétique,

Un  mur  doublé  d’un  mur  n’est  pas

Propice à l’entendement  réciproque.

.

Mais hurlements ne valent pas mieux :

Ils trop forts, trop saturés, trop brouillés !

Le murmure laisse impression de proximité,

D’intimité tandis que le hurlement : bruit de rue,

De bruit de cohue ou encore de torture ou de morsure.

.

Les chevaux aiment, parait-il, qu’on leur murmure à l’oreille :

Ça les met en confiance, réduit distance entre hommes et eux.

Murmurer des mots doux dans l’oreille d’une femme

Que l’on veut séduire serait bien plus efficace

Que de lui écrire un poème : À voir !

.

Ce qui est certain c’est qu’un doux poème

Murmuré à l’oreille a plus de force que parole

Quelconque, crié à la face de quelqu’un, quelqu’une :

Une fois cela dit, un homme averti en vaut deux.

Travaillez dès lors autant fond que forme !

.

Couchés tous deux dans la forêt,  dans la forêt de pins

À l’abri des regards, des vents forts

Le doux murmure du vent, zéphyr, charme mon oreille

Et j’entends ta voix, douce et suave,

Reprendre, en écho, ses paroles, me paraissant pareilles

À ton beau chant d’amour pour moi

Notre isolement de tout et de tous est un enchantement

Qui nous repose des bruits de foules

Craquements des pins, des pommes de pins au soleil

Sont, de nos ébats, seuls témoins.

.

Un murmure d’amante à mon oreille,

Est-ce un message codé ou une réalité,

Que j’ignore encore et qui jette un sort

À celui qui lui prêtera l’oreille très fort.

.

Le courant et le vent, seront complices :

Courant, en ruisseau et vent, en serrure,

Transmettent un secret avec leur malice

D’un vrai bonheur établi, simple et pur.

.

Quand l’amour s’installe, et qu’il veille

 À ce que chaque jour, il nous réveille,

Par un murmure des plus doux au

Creux même de notre oreille !

.

.

Épilogue

.

Le vent peut se faire très doux, agréable,

Comme il peut se faire violent,   détestable,

Vous murmure à l’oreille chant harmonieux,

Lors grosse tempête, soudain devient furieux.

***

Toujours il passe, et  pour aller  l’on ne sait où,

Toujours revient, chargé de noirs nuages, fous,

Il renouvelle l’air,  le réchauffe, il l’humidifie :

Change de direction comme c’est pas permis.

En traversant les pins et tous les arbres bas

***

Il les secoue et … il les fait plier,

En mouvements  de balanciers,

Branches  se mettent à danser,

Et saluent, en agitant les bras,

Coucou, c’est moi … me voyez.

***

S’ouvrent les pommes de pins,

Aux doux  zéphires  des matins,

Comme longs murmures, divins,

Entre chants sirènes  et  humains,

Et se ferment, les pommes de pins,

Dès que le temps deviendra chagrin.

***

Le murmure de ta voix entrant à l’oreille,

Est semblable au vent et me fait merveille,

Il s’accorde bien  à celui de  trou de serrure,

Je m’enracine en lui avant de m’envoler loin,

Il me raconte lors des histoires enchanteresses

Magnifiant d’autant les sensations des caresses.

.

.

759 – Calligramme  

 .

Qu’il

Est  *  doux

Et ré M confor  T tant

Ce mur U     mure du  R  vent,

À l’oreille R        vous susur   rant

Un chant M          doux, mélo    V dieux,

Qui vous  U           mènera  aux     E  cieux.

Il répond  R           aux autres  élé    R  ments,

Évoquant E            le feu,  l’eau,  la   S    terre :

Il  entre,   *         avec eux,   en har    A  monies,

Si ce  n’  D        est parfois, en caco  N phonies.

Ces mur U       mures,     auxquels   T  se mêle,

Le tien  *      émanent de bouche   *    profère

Notre a V  venir, dans lequel,  P pêle-mêle,

Nos mots E    les plus doux  I de travers.

Un mur  N mure vous  N rendant fou

D’amour   T  quel  S   qu’il soit,

De tout,   * vous *   absous,

Comme  * il se doit.

.

Le murmure du vent, traversant les pins,

Susurre à l’oreille son chant divin,

Berce mon esprit de rêveries :

Voyage entre iles à l’infini.

.

Le murmure de l’eau, dans le ruisseau,

Épure un vibrato en mon cerveau,

Le renouvelle de sa fraicheur

Et de sa vive blancheur.

.

Le murmure du feu, dans la cheminée,

Ronronne de braise et de chaleur,

Entre deux éclairs enflammés,

Transmet douces langueurs.

.

Le murmure des galets, sur la plage,

Résonne de ses longs crissements,

Frissonne mon corps en nage,

Et rythme  ses  étirements.

.

Le murmure de ta voix, très douce,

Chuchote mot doux en bouche,

Ensorcèle mon âme et corps

D’air qui m’enchante fort.

.

Le murmure de ces divers éléments

S’harmonisent en même temps

Pour me rendre fou … de toi

Chaque fois que je te vois.

.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

.

Une pomme de pin en haut,

Et donc, une forêt de pin en bas

C’est évident  que cela  ira de soi

Mais ça va mieux en la disant !

.

Pomme de pin et tronc d’arbre,

ne produisent pas de murmures

et même dans une grande forêt

ainsi la forme diffère du fond.

.

En forêt de pins,  pommes de pins

Murmurent, en s’ouvrant,

Pour raconter attachement, en l’air

 Et détachement, sur terre.

 .

Symbolique 

 .

La forêt peuplée

D’animaux  sauvages

Est associé aux dangers,

Mais aussi, à l’imaginaire,

Fort  sentiment  d’étrangeté.

La forêt est un espace naturel,

Sauvage et mystérieux et qui a

Toujours  fascinée  les  hommes.

En effet, c’est un monde sombre

Avec  des bruits   étranges  qui

Peuvent,  parfois,  inquiéter.

Cette étrangeté donne à la

Forêt dimension occulte,

Associée à la magie.

1001 symboles

.

Descriptif

.

759 – Murmure du vent traversant les pins  

  Alignement central /  Titre  dédoublé  /  Thème  vent

Forme en ovale  /Rimes égales  / Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : pomme-pin  / Symbole de fond : forêt

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

En forêt de pins,  pommes de pins

Murmurent, en s’ouvrant,

Pour raconter attachement, en l’air

 Et détachement, sur terre.

 .

Symbolique 

 .

La pomme de pin ornait

Le sommet du sceptre de Bacchus

(Dionysos), dieu de la vigne et du vin.

Le sceptre  de la  « Vérité manifestée ».

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La pomme de pin a représenté, il est vrai

Dans  l’antiquité, une ’exaltation exagérée

De la puissance  vitale  et  de  la fécondité.

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Le pin  est l’arbre  symbole  d’immortalité.

C’est peut-être persistance de son feuillage

Plus les qualités de sa résine, qui lui valent

Cette symbolique en nombreuses cultures.

Source : pinel.org/pinellistique/symbolique-du-pin

 

 

Corrélations

Fond/forme 

 .

Bruits et chuchotements sont le fait

De gens qui se parlent à voix basse

Tout comme des amis ou amants

Qui  fredonnent leurs chants !

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Si le vent s’y met, en serrure

On entend musique d’ange

Comme des voix célestes

Qui nous hallucineront

Comme pomme de pin

Comme forêts de pins 

Leurs murmures divins.

 .

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Vent comme doux confident

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Scénario

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Ce pin s’est couché mais continue à lutter contre la force du vent,

et moi, je te murmure à l’oreille que je veux que l’on soit amants :

ça nous changera de tout vacarme de protestation, assourdissant.

 .

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