1200 – Une fois mort : que restera-t-il de moi !

Voir prose et illustrations 

.

Pendant un temps, les restes

De mon corps, s’il est enterré,

Pendant  un  temps : des traces

De mon  passage, en ma maison.

.

Pendant  un temps : des  souvenirs

Dans la tête  des familiers, des amis.

Pendant  un temps : belle inscription,

Sur ma tombe bien que rendu inconnu.

.

Et puis après, juste l’oubli dans un néant,

D’où je suis, un jour, parti  et juste revenu.

.

Quand je serai mort, que restera-t-il de moi :

Chair de mon corps que vite l’on enterrera :

Peau de chagrin   n’est pas chagrin de peau

Enveloppe,  ici,  se délite,   puis  se détruit.

.

Pour moi, en tous  cas, tout sera fini,

Et, pour  les autres,  voire à l’envie,

En mémoire, un temps,  restera,

Mon image, s’estompant déjà.

.

La mort n’est pas  une injustice

Mais est la loi de toutes les vies,

Humaine, animale, et végétale :

Le retour au néant,  est normal.

.

Demeurent : des photos, écrits,

Autant traces et autant effigies

Qui retardent d’autant, deuil,

En monde parallèle  au seuil.

.

Et  qui peux savoir où  l’on va,

L’on invente  ce que  l’on croit,

Lors  je serai mort, et, bien las,

Qu’importe ce monde d’ici-bas.

 .

Je ne suis que maillon, chaine

À son tour se perpétuant, vaine,

Mais  je le dis, le vis sans haine,

Hors histoire  amour, certaine.

.

Après  mort, pour moi, je dors,

À l’ombre de grand pin parasol,

Redeviens mélodie en sous-sol,

Avec ma mémoire dans formol.

.

Mort n’est ni entrée / sortie

Retour à autre forme de vie

Qu’on n’imagine, vu d’ici.  

.

.

Extension

.

 

Pourquoi faudrait-il d’ailleurs

Qu’il reste quelque chose !

Reste-t-il quelque chose

D’un arbre mort cent ans

Plus tard sauf s’il est fossilisé.

C’est ce qu’ont tenté de sauvegarder

Les Anciens Égyptiens par la momification,

C’est ce que tentent les nouveaux maitres

Du monde par la « cryogénisation » ;

Question de technologie plus que

De résultat probant,  fondé

Sur un futur incertain.

 .

Un journal, des photos, des objets, de l’argent

Tout le reste est comme  fondu en amas de débris

Un érudit qui meurt est une bibliothèque incendiée

Tout le savoir, connaissance, compétences, relations,

Comme s’ils n’avaient jamais ou bien si peu existés.

.

Une question posée : vaut-il mieux être

 Un chien vivant, qu’un homme …  mort !

.

Je ne saurais y répondre, quand je ne sais

Que ce chien mourra aussi mais en différé 

.

C’est bien ce que dira la sagesse populaire,

Proclamant «on ne peut être et avoir été».

.

Ce qui est vrai dans la vie l’est encore plus

Dans la mort ou mon être n’existera plus !

.

Pour finir, mort, ce qu’il restera  de moi,

Il appartiendra aux autres de le définir,

.

Appartient aux autres de l’entretenir,

Appartient autres de le … réécrire !

.

.

Épilogue

.

Cercueil, tombe, cérémonie, corps inhumé.

Lexique de la mort n’est pas pris en défaut.

Des mots pour accompagner la mort : trop.

Il faut dire : plus vieux rite  de l’humanité !

 

**

 

La mort en soi est une chose, représentation,

Les morts en sont une autre… tous incarnées,

Ma mort en sera une autre,  tant désespérée.

Cela dit, s’il n’y avait pas de mort, pas de vie.

 

***

 

Que resterait-il, après ma mort, sur  la Terre,

Rien, au bout d’un siècle, enterré, puis oublié,

Les souvenirs, gardés en tête des descendants,

Se transmettent parfois voire par généalogies.

 

****

 

D’accord, tout le monde se souvient de César

Et plus encore de Molière et de Shakespeare,

Si ce n’est de Mozart et de Léonard de Vinci,

Plus près de nous, Hugo, voire de Napoléon !

 

*****

 

Mais moi, mais vous, êtes-vous, en serez vous

J’en doute et c’est une quasi-certitude, et déjà

Que de mon vivant,  personne ne me connaitra,

Alors je suppute ce qu’il sera quand disparaitra

.

.

1200 – Calligramme

 

Pendant un temps, les restes

De mon corps, s’il est enterré,

Pendant  un  temps : des traces

De mon  passage, en ma maison.

Pendant  un temps : des  souvenirs

Dans la tête  des familiers, des amis.

Pendant  un temps : belle inscription,

Sur ma tombe bien que rendu inconnu.

Et puis après, juste l’oubli dans un néant,

D’où je suis, un jour, parti  et juste revenu.

.

Quand je serai mort, que restera-t-il de moi :

Chair de mon corps que vite l’on enterrera :

Peau de chagrin   n’est pas chagrin de peau

Enveloppe,  ici,  se délite,   puis  se détruit.

Pour moi, en tous    M    cas, tout sera fini,

Et, pour  les autres,      O    voire à l’envie,

En mémoire, un temps     R         restera,

Mon image, s’estompant      T        déjà.

                                     *

La mort n’est pas  une injus    Q      tice

Mais est la loi de toutes      U    les vies,

Humaine, animale, et     E    végétale :

Le retour au néant,       *    est normal.

Demeurent : des        R  photos, écrits,

Autant traces et     E    autant effigies

Qui retardent      S     d’autant, deuil,

En monde     T      parallèle  au seuil.

Et  qui      E  peux savoir où  l’on va,

L’on    R  invente  ce que  l’on croit,

Lors    A  je serai mort, et, bien las,

Qu’im  –  porte ce monde d’ici-bas.

T …………….…………

Je ne suis   –    que maillon chaine

À son tour    I    se perpétue vaine

Mais je le dis   L  le vis sans haine

Hors histoire    * amour certaine.

Après mort pour   D  moi je dors,

À l’ombre grand pin  E   parasol,

Redeviens mélodie,    * sous-sol,

Avec ma mémoire en M formol.

Mort n’est ni entrée   O   sortie

Retour à autre forme  I  de vie

Qu’on n’imagine, vu   ?  d’ici.  

.

 .

Forme

 .

 Réduction

.

.

 

Évocation

. 1200 4

.

Une forme de cercueil

Un peu macabre

Produit par l’imaginaire

D’esprit de tombe.

.

(S : forme stylisée = : rimes égales

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

Cercueil et tombe vont ensemble

tout comme trou et espace/temps,

mon histoire s’arrête définitivement

si tant est que forme évoque le fond.

 .

 Un cercueil, une tête de mort 

Mais  que voulez-vous

Qu’il reste d’os de moi, une fois

 Enterré en une tombe !

.

Symbolique

 .

Les rêves où seront représentés des

Cercueils laissent un sentiment de malaise.

Mais ne sont pas des rêves prémonitoires

De la mort imminente d’un proche.

Et lors quand ils sont vides,

Semblables à des barques,

Ils symbolisent une notion

De passage et de voyage,

Il y a  une  confrontation

Avec  l’idée  de la  mort.

Mais  c’est  un  concept,

Celui de mort physique

Quand l’esprit subsiste.

tristan-moir.fr/cercueil

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1200 6

.

Un cercueil, une tête de mort

Mais  que voulez-vous

Qu’il reste d’os de moi, une fois

Enterré en une tombe !

 .

Symbolique 

 .

Ce toit tranquille,

Où marchent des colombes

Entre les pins palpite,

Entre les tombes ;

Midi le juste y compose de feu

La mer, la mer,

Toujours recommencée !

Ô récompense après une pensée :

Qu’un long regard

Sur le calme des dieux ! :

Paul Valery

 .

 .

Corrélations

Fond/forme

 .

Une fois mort, il restera

De moi, le souvenir d’une

Personne qui n’est plus moi

Si on peut garder une identité

À un mort sur registre cimetière

Sa personnalité, son histoire,

 N’évolueront plus ou guère

Que dans l’esprit de celui,

Qui pense à son souvenir

Lors ce denier disparait

Nulle part je n’apparais 

Plus mort que… jamais !

 .

.

Un texte, poème en souvenir

 .

Scénario

 .

Le souvenir de quelqu’un parvenu au bout du rouleau,

des clichés, photos, à travers le temps, les évènements,

un journal de bord, des écrits censés raconter une vie ! 

.

Voir prose et illustrations 

 

776 – L’on dit que son enfance est ceci… cela !

Visuels et textuels >> 

.

Que  ne  dit-on, au

Sujet de l’enfance,

Voire y compris la

Sienne… embellie

En  souvenirs par

Fois   reconstruits

Qui nous  en font,

 Comme  romance.

Enfance  n’est pas

Un pays  magique

Pays  merveilleux,

Voire fantastique,

Est  soubassement

D’adulte,  même si

On lui voue… culte.

Inculte  celui qui ne

Connait pas, enfant,

Pour le soigner, pour

L’élever, et  l’éduquer

L’enfant que l’on aura

Est l’enfant qu’on était

On dit que  son enfance

Est la période  de sa vie,

À faire…totale confiance

À ses parents, à ses amis.

L’on dira que son enfance

Est faite de premières fois,

Qu’on    grandit bien en soi,

Sans se    faire remontrance.

.

Et on dit     que toute enfance

Est le seul     temps en protégé

Qui nous évite       la  souffrance

De prévoir notre      vie si gâchée.

L’enfance ne se vit         qu’une fois,

Impossible, inutile d’y   *    retourner

Et faire l’enfant n’y ferait    *   rien en soi

Entourage vous ramènera à    *      la réalité.

Pratiquer l’art est-ce enfance,      *         lucidité,

L’art n’est jamais enfantin,          *       même naïf,

C’est un regard pour s’        *    en approcher.

Retour aux sources,     *    souvenir natif.

L’on dit que son enfance est ceci, cela,

Enfance : non période uniforme,

Enfance : période qu’on forme

Et d’une importance énorme

Pour rentrer dans la norme.

.

.

Extensions

 .

C’est le souvenir d’avoir eu

Une totale confiance en ses parents

Qui conditionne celle que l’on fera au conjoint.

En cas de manque, doute persiste, jalousie s’instaure.

On volera l’enfance de quelqu’un quand on le trompe,

On l’abandonne, le persécute, l’exploite, martyrise.

.

Certains s’en sortent d’enfance misérable

D’autres ne remontent jamais la pente

Et font les quatre cents coups pour se

Tenir debout et en veulent à tout le monde,

À la communauté, société, qui n’en peut mais !

L’enfant ne devrait jamais être séparé de ses parents

Mais hélas,  ce sont eux qui sont parfois encore enfants.

.

Immatures d’eux-mêmes, comment être matures pour lui.

L’enfance n’est pas une période  préservée  par des murs

Pour bien se protéger de tous les travers de la société :

Simplement, pour éviter de s’exposer à ces derniers,

En étant «Interdit au moins de dix, douze ans»

Comment l’enfant interprète cette consigne :

Comme en étant privé, en étant indigne !

.

L’enfant s’applique quand il exécute, apprend,

L’enfant sourit et rit même, quand il se détend,

L’enfant s’étonne  de la vie, lors la découvrant :

L’enfant ceci, l’enfant, cela, l’enfant est éponge

Tant il enregistre tout sans bien comprendre,

Adulte, il aura du grain à moudre, à rendre,

Non seulement dans ses actes : en songe.

Adulte que je suis n’est pas loin enfant

Que j’étais avec ou sans mensonge.

.

En matière d’éducation des enfants,

Tous les conseils sont dans la nature :

Les parents étant pédagogues, ou non,

Feront ou non, des adultes immatures.

.

Parent n’est jamais certain de donner

À son enfant l’éducation qui convient :

Deux enfants ayant la même réagiront,

De manière différente sans explication.

.

Quant à dire,  ce n’est pas de ma faute :

Celle des parents qui m’ont mal éduqué,

Jusqu’à 18 ans, cela peut encore marcher

Après trouver autre chose : responsabilité.

.

.

Épilogue

.

L’on aurait, des fois, une vision

Pour ne pas dire  une protection

De l’enfance … un peu sommaire,

Consistant à tout faire pour éviter

Les moindres problèmes en société

Or il grandira parfois dans un enfer.

***

Sans chercher à tout prix à l’endurcir

Et voire à l’autonomiser pour ses choix

Faut pas confondre naïveté, innocence :

Le monde de l’enfant  peut être très dur,

Si on ne lui apprendra pas  à se défendre,

Pour conserver sa liberté, voire intégrité !

***

De toute façon : n’étant  ni sourd   ni aveugle,

Réalité de monde hostile le percutera souvent,

Et il faudra lui expliquer pourquoi et comment

Sinon il s’en sentirait vite, plus ou moins décalé

Et on lui dira alors : il faut grandir…maintenant

Un monde des bisounours, n’existera nulle part !

***,

Se battre, ne serait pas, pour autant, une nécessité

Mais  bienvenu  pour protéger  ses frères et sœurs :

Il lui faut comprendre que seul, il est fragile, perdu,

Et que tout en société dépend de famille, solidarité :

Je ne pense pas qu’école endosse telle responsabilité

Trop centré sur acquisitions des savoirs et pratiques !

.

.

776 – Calligramme   

.

Que  ne  dit-on, au

Sujet de l’enfance,

Voire y compris la

Sienne… embellie

En  souvenirs par

Fois   reconstruits

Qui nous  en font,

 Comme  romance.

Enfance  n’est pas

Un pays  magique

Pays  merveilleux,

Voire fantastique,

Est  soubassement

D’adulte,  même si

On lui voue… culte.

Inculte  celui qui ne

Connait pas, enfant,

Pour le soigner, pour

L’élever, et  l’éduquer

L’enfant que l’on aura

Est l’enfant qu’on était

On dit que  son enfance

Est la  période  de sa vie,

À faire … totale confiance

À ses parents,   à ses amis.

L’on dira   que son enfance

Est faite  de  premières fois,

Qu’on  E  grandit bien en soi,

Sans se  N  faire remontrance.

F  …………..

Et on dit     A  que toute enfance

Est le seul      N   temps   protégé

Qui nous évite   T     la  souffrance

De prévoir notre    *   vie si gâchée.

L’enfance ne se vit     E   qu’une fois,

Impossible, inutile d’y    S    retourner

Et faire l’enfant n’y ferait     T  rien en soi

Entourage vous ramènera à      *     la réalité.

Pratiquer l’art est-ce enfance,      C         lucidité,

L’art n’est jamais enfantin,          E       même naïf,

C’est un regard pour s’         C    en approcher.

Retour aux sources,     I     souvenir natif.

  *

On dit que son en  C   fance est ceci, cela,

Enfance, non   E     période uniforme,

Enfance    L   période qu’on forme

D’une   A   importance énorme

Pour rentrer dans la norme.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

776 4

.

Pointe de lance,

Pour bien se battre

Voire pour se défendre

Dans enfance violente.

.

Se battre pour jouer est enfantin

se battre pour humilier est vilain

la lance pour blesser à distance

est la forme évoquant le fond.

.

L’enfant est toujours prêt à se battre

Pour n’importe quoi :

Mais parfois, adulte, il faut débattre

De son enfance violente.

.

Symbolique 

 .

Rêver de se battre

Annonce souvent fatigue

Ou risque de surmenage

Et signale au rêveur

Qu’il doit prendre

Soin de sa santé.

.

Et si, dans votre rêve,

Vous assistez à une bagarre,

Vous serez bientôt sous emprise

De vos émotions et  violente colère.

Rêver de bagarre de chien, est un

Signe de conflits familiaux.

.

Si vous êtes encore célibataire,

Rêver de bagarre annonce souvent

Le mariage avec une femme querelleuse.

interpretation-reve.fr/dictionnaire-reve-B/bagarre.

.

.

Descriptif

.

776 – On dit que son enfance est ceci, cela  

  Alignement central  /  Titre  dédoublé   /  Thème  enfant

Forme courbe /  Rimes égales   /  Fond approché de forme

Symbole de forme : se battre  / Symbole de fond : violence

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

776 6

.

L’enfant est toujours prêt à se battre

Pour n’importe quoi :

Mais parfois, adulte, il faut débattre

De son enfance violente.

.

Symbolique 

 .

«  On peut faire de l’enfant

Une foule de choses dans les

Deux premières années de sa vie,

Le plier, disposer de lui, lui enseigner

De bonnes habitudes, le corriger et le punir,

Sans qu’il arrive quoi que ce soit, que l’enfant se venge.

.

Il n’empêche qu’il ne parvient à surmonter sans difficulté

L’injustice qui lui a été faite qu’à la condition

De pouvoir se défendre, et  donc  à la condition

De pouvoir donner à sa souffrance et à sa colère

Une  expression  structurée. Car s’il lui est interdit

De réagir, parce que les parents  ne supportent pas

Ses réactions (cris, tristesse, colère) et les interdisent

L’enfant apprend à se taire. Son mutisme garantit

Certes l’efficacité des principes d’éducation,

Mais il recouvrira, en outre, les foyers

D’enfance violente ultérieure. »

cairn.info/revue-francaise-des-affaires-

sociales-2013-1-page-32

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Enfance est, en principe, protégée

Par la  famille, les lois, institutions

Mais par ci par là, climats violents,

S’instaurent, défrayant la chronique,

Avec parfois comportement effrayant

Problème avec l’autorité, dit la Justice,

Il n’aura pas été réglé en petite enfance.

L’«enfant roi» finit par devenir un tyran

Se retrouve bien dans une société violente.

 

.

.

Enfant, éponge, absorbe tout

.

Scénario 

.

D’abord l’éduquer, le soigner, et le protéger,

ensuite le faire rire, le faire jouer, le faire imaginer,

enfin lui permettre de construire sa propre personnalité !

 .

Visuels et textuels >> 

366 – De quoi se souvient-on d’un voyage !

Visuels et textuels >>  

.

De quoi se souvient-on

    Après  un  long voyage,

         De détails,  d’émotions,

              D’instants, de paysages.

.

                     Lors les milliers  d’images

                          Prises comme instantanés,

                              Vous serviront d’hommage,

                                      En tant que purs succédanés.

.

                                           Lors l’on verra alors s’empiler

                                                Sur des étagères … non rangés,

                                                     Albums car temps le fera défaut,

                                                      Pour exploiter toutes vos photos.

.

                                                  Chacun  se  souviendrait  mieux

                                                 Des moments partagés heureux,

                                             Et chacun, pour autant, diffère,

                                       Dans des détails  qu’il préfère.

.

                               Qui notent dépenses, horaires,

                          Comme un bel organisateur né

                      Qui, aux émotions s’en réfèrent,

                    Comme un poète perdu, déclaré.

.

              Nous étions là tel jour telle heure

           Et avons mangé un … local menu,

         Et nous nagions, en plein bonheur,

      Où, quand, je ne me  souviens  plus.

.

  À chacun sa propre façon mémoriser

  Tel ou tel détail,  tel ou tel  événement. .

De les extérioriser,  de les intérioriser, …

Et demeurera, souvent, le seul garant………

.

Le Temps, filtre sans filet, oubliera tout ………..

Et bien plus, souvent, il mélangerait tout : ………..

Si aucune note écrite, aucune photographie …………

Ne peut vous servir, de support, repère : fini. …………..

.

.

Extensions

.

Des personnes se souviennent de tout,

Quelques autres : de rien ou  …  presque,

La majorité, de quelques faits marquants :

Randonnées, et paysages, visites, et soirées,

Rencontres, voyages, incidents, surprises !

.

Passant trop peu de temps à un endroit,

On n’a pas le temps d’imprimer, en soi,

De l’intérioriser, et c’est l’étonnement.

.

Quand l’on regardera la photo  qu’on

A prise et rapidement à cet endroit :

 «C’est  où,  ça,  c’est moi  qui  l’ai  prise

Cette photo, ne m’en souviens pas»

Et voilà comment on se fait piéger.

.

Combien de photos  de paysages,

Panoramas  à couper  le souffle,

Ai-je vu chez des amis ou relations,

Gâchées par leurs portraits en avant plan !

.

Dix fois, quinze fois, vingt fois même paysage,

Même pris sous tous les angles, ne remplaceront

Jamais le fait d’y être physiquement.

Différence entre les souvenirs

De lecture et photos de voyage :

Y être, y avoir été, en témoigner !

.

Les souvenirs s’adressent autant au copieur qu’à la raison

On ne demande pas ce qu’on a découvert d’astucieux,

On demande, et en premier, ce que l’on a aimé :

L’un n’empêche pas l’autre, curieux émeut

Mais il ne restera que… l’essentiel,

Et seul vous le déterminera,

Vous, s’en souviendra.

.

Il arrivait avant le retardateur et le selfie

Que ce soit la même personne  qui prenne

Toutes les photos d’un voyage en reportage

Et qui, après, au retour, n’apparaissait pas

Sur aucune et sans que cela soit volontaire.

.

Mieux est de demander à quelqu’un d’autre

De prendre la photo, s’il le veut bien, le sait

Avec smartphones, plus besoin de réglages.

Là aussi on a parfois des surprises de flous

Ou de doigt qui dépasse ou de mitraillage.

.

.

Épilogue

.

Presque tout le monde … souvenir gardera

De ses voyages et surtout hors de son pays,

Bien que ce ne soit pas… ce que l’on en dit,

Dépend de ce qu’on y cherche et y trouvera.

***

J’en ai connu se souvenant de presque tout,

Étaient intarissables, et précis, malgré tout,

On aurait cru qu’un guide ils avaient appris

Et le récitaient… sans le moindre parti pris.

***

J’en ai connu parlant des plages, des loisirs,

Ayant passé un mois en un club de touristes,

Sans le moindre mot sur coutumes, cultures :

Venus pour consommer, non visiter, partager.

***

Et j’en ai connu qui ont passé tout leur séjour

À participer aux fêtes, aux événements locaux

Communiquant, recevant, prenant des photos

De leurs meilleurs amis pour en revoir un jour.

***

Le pire que j’ai vu, à n’en pas croire ses yeux :

Nombre photos de chambres d’hôtels luxueux,

Ou de casinos… voire de tables de restaurants,

Au point : quels pays visités, les questionnant !

***

Y aller avec gens du pays est le mieux qui soit.

On constate qu’intérêts, souvenirs, sont variés,

Selon une échelle allant de un à cinq barreaux,

Mais faites vous-même votre classement perso.

***

Souvenirs, comme chacun sait, s’estomperont,

Avec le temps et parfois même se mélangeront.

Le mieux est rédiger un journal + album photo

Parfois ça ne suffira pas : un trou de mémoire.

.

.

366 – Calligramme

 .

De quoi se souvient-on

    Après  un  long voyage,

         De détails,  d’émotions,

              D’instants, de paysages.

 .

DE QUOI ……

                      Lors les milliers  d’images

                          Prises comme instantanés,

                              Vous serviront d’hommage,

                                      En tant que purs succédanés.

                  .        

                            SE SOUVIENT-ON

                                           Lors l’on verra alors s’empiler

                                                Sur des étagères … non rangés,

                                                     Albums car temps le fera défaut,

                                                      Pour exploiter toutes vos photos.

            .                           

                                     APRÈS UN VOYAGE !

                                                  Chacun  se  souviendrait  mieux

                                                 Des moments partagés heureux,

                                             Et chacun, pour autant, diffère,

                                       Dans des détails  qu’il préfère.

 .

  DE QUOI

                               Qui notent dépenses, horaires,

                          Comme un bel organisateur né

                         Qui, aux émotions s’en réfèrent,

                       Comme un poète perdu, déclaré.

 .

 SE SOUVIENT-ON…

               Nous étions là tel jour telle heure

             Et avons mangé un … local menu,

           Et nous nagions, en plein bonheur,

         Où, quand, je ne me  souviens  plus.

 .

APRÈS UN VOYAGE ! ……………

  À chacun sa propre façon mémoriser

  Tel ou tel détail,  tel ou tel  événement. .

De les extérioriser,  de les intérioriser, …

Et demeurera, souvent, le seul garant………

.

Le Temps, filtre sans filet, oubliera tout ………..

Et bien plus, souvent, il mélangerait tout : ………..

Si aucune note écrite, aucune photographie …………

Ne peut vous servir, de support, repère : fini. …………..

.

..

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

366 4

.

Une route en campagne

Ou des rails bord de mer

Ou une échelle … infinie,

Qui se perd en souvenir.

.

Échelle et souvenir grimpent ensemble

et même  s’ils ne se rejoindront  jamais,

ils se renvoyant leurs différentes images

si fait que la forme évoquera les fonds.

.

Tout voyage est envolée, embellie,

 Échelle pour notre imaginaire :

Lors les souvenirs restants seront,

Forcément, les plus marquants !

.

Symbolique

.

Symbole entre la terre et le ciel,

De l’ascension et de la valorisation,

L’échelle indique ascension graduelle

Et une voie communication  à double sens.

.

Hauteur, dimension d’un être vu de l’extérieur,

Tandis que la profondeur, sera vue de l’intérieur.

L’arc en ciel conduit à l’idée même de l’échelle.

Dans la  psychanalyse, l’escalade, l’escalier,

L’échelle tiennent une place importante.

.

Dans les rêves, l’échelle en tant que

Moyen d’ascension fait  peur,

L’angoisse ou contraire

La joie et la sérénité.

Crainte qu’échelle

Ne se renverse.

.

Descriptif

 .

366 – De quoi se souvient-on après voyage !

Alignement central / Titre absent / Thème  Réunion

Forme courbe/ Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : échelle / Symbole de fond : souvenirs

.

Fond

.

Évocation 

.

366 6

.

Tout voyage est envolée, embellie,

 Balance pour notre imaginaire :

Lors les souvenirs restants seront,

Forcément, les plus marquants !

.

Symbolique 

 .

Offrir des souvenirs

Signifie simplement

« Je   pense   à    vous ».

C’est la fleur qui permet

De dire que l’on a,  a eu,

Une pensée… affectueuse

Envers un de ses  proches.

.

Elle est utilisée pour exprimer

Le souvenir : mythologie grecque,

La jeune Io fut transformé en génisse

Par son amant Zeus en vue d’échapper

À la vengeance d’Héra

Puis déposée dans un champ, de pensées,

Pour y passer  la fin  de  sa vie, à déguster

Le souvenir de son amour.

des-fleurs-pour-vous.com/les-fleurs-langage-pensee

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les souvenirs ont une échelle de temps

Mais surtout d’importances, sentiments

Photos de familles, de groupes, de fêtes,

Étant placés au plus haut de l’échelle :

Celles auxquels, toujours, l’on tient,

Comme un trésor irremplaçable

Comme un résumé de sa vie

Qui lui donnera un sens

Qui nous appartient.

 .

Scénario

.

Par exemple, de la délicieuse vanille bourdon de l’Ile de La Réunion,

qu’on trouve au marché local, en forme de bâton, parfumé naturel,

de la bière locale du nom volatil disparu, indigène de La Réunion.

 .

.

Carnet, crayon, appareil photo

.

 .

Scénario

.

Par exemple, de la délicieuse vanille bourdon de l’Ile de La Réunion,

qu’on trouve au marché local, en forme de bâton, parfumé naturel,

de la bière locale du nom volatil disparu, indigène de La Réunion.

 .

Visuels et textuels >>

718 – Nous nous sommes croisés, de très près

Visuels et textuels >> 

.

Nous  nous  sommes  croisés,

Un  bref  instant … ignorés,

Et  puis, enfin  reconnus,

Temps, pour souvenirs,

De mieux se rétablir.

C’est  fou  ce  qu’en

Un simple éclair,

Flots d’images

Reviennent 

À l’esprit.

 

Émotions 

En surnagent

Mais  l’on ne sait

Trop  quoi  se   dire,

Pour bien  s’entretenir

Ou balbutier des mots,

Comme regret en trop,

Bien connus de près

Ne parle exprès.

 

Nous  sommes  croisés,

De très près, à nous frôler :

J’ai senti le soyeux de ta peau

Me donner frissons dans le dos.

Tes yeux hagards   m’ont scruté,

Ton regard, s’est porté vers moi :

J’étais un pur inconnu… pour toi,

Toutefois tu t’es mise à me parler.

 

Alors … quand  je me suis retourné,

Comme te sentant  je me suis arrêté,

Je ne saurais dire ce  qui s’est passé,

Mais un éclair, en nos yeux, a zébré,

Et tu t’es sortie, de ton rêve éveillé,

Je suis venu vers toi  l’air étonné

Que  tu  ne  m’aies  reconnu,

Souvenir de moi, perdu.

 

Et, ta vue m’a rappelé,

Que je t’avais aimé,

Parfum   soudain

Regard  divin,

Tes     yeux

Ébahis

Is.

.

.

Extensions

Riant de ce que nous avions fait ensemble

Hurlants comme fous, grands adolescents,

Pour qui le Monde n’existe  que  passant :

Pour qui l’instant vécu est encore grand.

.

Grand  comme un trou béant, aspirant

Tous nos élans, tous  nos  tourments,

Tous nos néants, de ne pas être fixés

Encore, d’avoir aimé en chaque port.

.

Port où  nous  nous  retrouvions  seuls,

Secrètement pour nous livrer sauvagement,

Sans souci des conséquences, sans précaution,

Sans même raison, pour maximiser l’émotion.

.

Émotion de faire nos premières armes sur un

Chemin qui nous mène à d’autres rencontres

Où niais, et niaises,  nous ne le serions plus :

Bien au contraire, étions tout à notre baise !

.

Baise : première, premier, ne s’oublient  pas,

Tant l’empreinte est forte  et durable, surtout

Quand elle est adorable et porte à poursuivre,

Ni dégouté ni trompé, jusqu’à en être saturé.

.

Saturés, c’est en commun accord avons mis

Fin à nos ébats et que nous nous sommes

Jurés de ne jamais nous revoir. Oui

Mais  le hasard, un tel contrat,

Jamais il ne l’honorera !

 

Combien de personnes se croisent de très près, par hasard

 Et, sans savoir  pourquoi, en le faisant, s‘adresse  un regard :

Fugitif, éphémère mais curieux, intéressé, chargé de mystère

Qui sait si, pendant une seconde, ils n’ont partagé une sphère,

En laquelle, ils avaient mis  les mêmes parfums d’atmosphère,

Inconnus, certes mais tellement proches à tous points de vue,

Qu’on se reconnaisse parmi mille si on se croisait à nouveau.

.

L’indifférence ne tient pas devant

Souvenir de la preuve, du constat

Que l’on s’est aimé et puis séparé

Quand brutalement l’inconscient

Vous remet en selle, une intimité

Que l’on croyait, à jamais, oublié.

.

Cela marche beaucoup moins lors

Il n’aura été question que de sexe

Mais quand on y a mis son corps,

Son cœur, son esprit et son âme :

L’empreinte en devient indélébile

Ce d’autant qu’elle a été juvénile.

.

.

Épilogue

*

Se croiser au hasard des rues,

N’est pas rencontre convenue,

Même si l’on s’est bien connu,

Comme souvenir on est perdu.

 

**

Quelqu’un autre, cela peut être

Mais elle croit  me reconnaitre,

Elle s’est retournée : elle, facile.

De se tromper, à deux, difficile !

 

***

 

Son sourire,  de  ses  yeux  doux,

M’a  fait  revivre  passé  heureux,

Qui  m’avait  rendu  presque fou,

Lors aujourd’hui un peu nerveux

 

****

 

J’y ai cru, qu’elle  allait  s’arrêter,

Mais   après  qu’elle  ait …  hésité,

Elle a détourné  regard  et  visage

Et s’est remise  sur  son passage !

 

*****

 

Ce fut, pour moi, comme un éclair

Souvenir remonte  en fond de l’air,

Son parfum  me revient, c’est clair,

Demeure, en moi, comme mystère.

 

******

 

Son prénom, son nom…son adresse,

Sont restés, longtemps,  en mémoire,

Je n’ai pas saisi l’occasion de la revoir,

S’étant évanouie en vitesse, délicatesse.

 

*******

 

Je ne me rappelle  quand on s’est distanciés,

Est-ce mieux ainsi, elle ne m’était pas destinée

C’est l’histoire d’un rêveur, d’un idéaliste obstiné

Qui, une fois de plus, a pris son désir, pour réalité..

.

 

.

718 – Calligramme 

.

Nous  nous  sommes  croisés,

Un  bref  instant … ignorés,

Et  puis, enfin  reconnus,

Temps, pour souvenirs,

De mieux se rétablir.

C’est  fou  ce  qu’en

Un simple éclair,

Flots d’images

Reviennent 

À l’esprit.

.

É-mo-ti-ons 

Surna     S        gent

Mais l’on    O         ne sait

Trop quoi      M          se  dire,

Pour bien        M      s’entretenir

Ou balbutier   E          des mots,

Comme reg   S     ret en trop,

Bien connus    de près

Ne parle   exprès.

.

Nous  sommes  croisés,

De très près, à nous   C   frôler :

J’ai senti le soyeux      R      de ta peau

Me donner frisson       O         dans le dos.

Tes yeux hagards        I          m’ont scruté,

Ton regard, s’est       S        porté vers moi :

J’étais un pur         É     inconnu… pour toi,

Toutefois tu          S   t’es mise à me parler.

.

Alors … quand      D     je me suis retourné,

Comme te sentant    E     je me suis arrêté,

Je ne saurais dire ce    *    qui s’est passé,

Mais un éclair en nos   P   yeux a zébré,

Tu t’es sortie, de ton   R  rêve éveillé :

Je suis venu vers toi  È l’air étonné

Que tu ne m’aies     S   reconnu,

Souvenir de moi est perdu.

.

Et, ta vue m’a rappelé,

Que je t’avais aimé,

Parfum   soudain

Regard  divin,

Tes     yeux

Ébahis

Is.

 

.

.

Forme

Réduction.

.

.

Évocation 

.

718 4

.

Ca ressemblerait assez

À un beau pendentif

Avec une belle attache

Pour  sa mise en cœur.

.

Un pendentif et un cœur se conjuguent

exerçant parfois mouvement balancier

en vue de procurer encore plus d’éclats

d’existence tant à la forme qu’on fond.

.

Tes yeux, aussi verts, étincelants et profonds,

Que ce pendentif:

Ont soudain fait resurgir en moi tout le passé

De notre cœur !

.

Symbolique

 .

Les tendances et les modes

Sont parfois vite oubliés, remplacées.

Pourtant il y a nombre de bijoux qui durent,

Des petites choses qui resteront comme un

Pendentif, avec une émeraude verte.

Leur symbolique nous permettrait

De nous retrouver et tant dans

Notre personnalité que dans

Notre manière de vivre

Que d’être et de

Méditer

VV

hernandizjose.coma-

symbolique-des-bijoux

.

Descriptif

.

718 – Nous nous sommes croisés de près 

  Alignement central   /  Titre serpente  Thème  rencontre

Forme  en ovale  /   Rimes égales   /   Fond accordé à forme

Symbole de forme : pendentif  / Symbole de fond : cœur

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

718 6

.

Tes yeux, aussi verts, étincelants et profonds,

Que ce pendentif:

Ont soudain fait resurgir en moi tout le passé

De notre cœur !

.

Symbolique 

.

Le cœur, ou “viscère rouge en forme de cône

Renversé, situé dans le médiastin, constitué

D’un muscle (le myocarde) doublé de deux

Tuniques (la péricarde, et l’endocarde) …”

.

Selon sa définition médicale, a, toujours,

Été l’objet de mythe, avant même d’être

Associé à l’amour lors le cœur humain

Symboliserait, du fait  de sa position

Supposée  dans  un corps  humain,

Le siège  de  tout  son organisme.

Lorsqu’une   médecine  se   fera

Science  du cœur,  expression

Consacrée  trouvera  sens :

Le  cœur bat la chamade

À la vue de l’être aimé

Ou se brise lors de

Grand chagrin

Amoureux

Regret

V.

franceculture.fr/histoire/

le-coeur-organe-de-lamour

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Se croiser du regard entraine parfois

Mouvements, ébranlements,  du cœur.

La surprise déclenche certaine émotion

Que l’on n’est pas à même de contrôler

Et qui bien que sans paroles ni gestes

Échangés, continuera à nous titiller

Comme si fenêtre ne s’était fermée

Ou voire un parfum, évaporé !

 .

.

Croisés de bien près

.

Scénario

.

Nous étions seuls et dans un même espace, mais dos à dos

je t’ai retrouvé ensuite, toujours seule, au quai du métro

le soir, en boite, tu t’es retourné,  vers moi … surprise !

 .

Visuels et textuels >> 

1080 – Quelle bonne surprise que de te revoir !

Visuels et textuels  >>

.

Surprise quand

On ne s’y attend pas

Lors on ne s’y attend plus

Quand cela fait des années

Que l’on ne s’est point revu

Qu’on est demeuré muet

Sans moindre nouvelle.

.

Le plaisir de recevoir

Et, de diner,  ensemble :

Se rappeler bons moments

Ou pour tenter faire le bilan,

Chacun pour soi, de son côté

.

Mais cela pourra être aussi

Le matin même,  bel adieu

Et soir, je reviens te revoir,

Pas le temps perdre espoir

Que déjà à présent revenu

.

Bonne surprise que te revoir,

J’avais presque perdu tout espoir,

Est-ce par volonté…fruit du hasard

Tant je te sens en un trouble bizarre.

.

Ce matin, nous nous sommes quittés,

Comme dans un flou…un peu brouillé,

Sans nous dire, d’adieu … ni, au-revoir

Et voici que, par miracle, ce même soir,

.

Nous nous croisons, à nouveau, au coin

D’une rue qui a pour nom saint Amand,

Un signe que, nous ne sommes pas loin,

Un jour ou l’autre de redevenir  amants.

.

Il est déjà moins évident de se… quitter,

Quand on a la chance, de se revoir ainsi,

Comme si notre roman était déjà…écrit

Et qu’il suffisait, à présent, de le signer.

.

Quelque fortuit  qu’il soit, ou, plus, rare,

Il n’est ni de bonne ni mauvaise augure :

Simple coïncidence qui, jamais… ne dure,

À moins qu’un horoscope ne s’en empare !

.

.

Extensions

 .

Quelle bonne surprise que de te revoir,

Lors j’en gardais si peu l’espoir et maintenant

Que tu es là, je ne sais pas que te dire, faire avec toi :

L’effet de surprise m’a coupé les bras : chacun sait qu’on

Se prépare, on se répète, on joue son scénario mais que

L’on fait rien de cela une fois situation, décor, plantés.

.

On improvise, on se plante. C’est la dure réalité du

Séducteur timide, embarrassé ! D’un autre côté :

D’être toujours sous contrôle de soi-même et

De la situation  ne donne pas  bonne image

De son émotion tant on sait que la chimie,

En amour, l’emporte sur raison. Qui c’est !

.

Ah, c’est toi. Autrement dit : ce n’est que toi.

Tu n’es pas la rencontre surprise que j’attendais !

Le gant s’est retourné et on ferait presque mieux de

S’en aller, de se quitter avant d’avoir dit le moindre mot,

Esquisser le moindre geste, donner le moindre prétexte

Inventé pour se voir. La surprise est d’autant plus

Forte qu’on ne s’y attend pas, d’autant plus

Décevante qu’elle ne correspond pas

À son attente : contradiction entre

J’espérais, je n’osais y croire et si la surprise

Est bien là, ce n’est pas le cadeau qui me convient !

.

Histoire courante et banale, s’il en est

Que le retour d’un amant, ou d’un ex !

Et qui des deux serait le plus surpris :

Celui qui espère ou n’est plus attendu.

Les scénarios de surprise sont divers.

De je ne te connais plus, t‘ai assez vu,

Ah, enfin, te revoilà, je t’ai cru mort !

Il y a celui qui passait voir au cas où

Il pourrait, gratuitement, tirer un …

Trait sur le passé, vous pensiez quoi.

.

L’inconnu, l’impromptu, l’inattendu,

Créeront souvent des surprises survenues

Au moment où on ne s’y attend pas, ou plus.

.

Joie, danger, rejet : surprise est des plus brèves

On se reprend : mouvement de recul, d’avancée :

Quand c’est une déception, abattement sur place.

.

Notre déception serait d’autant plus forte, grande,

Que notre attente est longue et surprise engageante :

Un résultat d’examen voire une rencontre amoureuse.

.

Je me demande, parfois, si la découverte de mon texte,

Constituera pour des lecteurs, une surprise inattendue !

.

.

Épilogue

.

La surprise est  une réaction   provoquée

Par une chose imprévue et voire étrange.

***

Sauf sursaut, recul, bouche grande ouverte

Pas de réaction, il faudra  attendre le recul.

***

Il y a de bonnes  et  de mauvaises surprises,

Et il y a celles qu’on attendait  et les autres !

***

Sens  contraire, on croit qu’elle est mauvaise,

Et en la voyant sous l’émotion, elle est bonne.

***

La plupart du temps, cadeaux font la surprise

Mais les rencontres inattendues : tout autant.

***

Y en a, aussi, qui auront surprises en horreur :

Se décomposant muettes, elles en auront peur

***

La surprise s’associerait  bien avec la curiosité

Qui va au-devant d’elle sans peur ni animosité

***

Surprise de visite qu’on n’attendait pas ou plus

Est souvent chargée émotion bonne/mauvaise.

***

Surprise tombe à plat si partiellement dévoilée

On fait mine d’être étonné, le cœur n’y est pas.

***

Il me reste  à espérer que, de me lire, ici  ou là,

Constituera, pour vous, à la longue : surprise !

.

.

1080 – Calligramme

 .

Q U E L L E

Surprise quand

On ne s’y attend pas

Lors on ne s’y attend plus

Quand cela fait des années

Que l’on ne s’est point revu

Qu’on est demeuré muet

Sans moindre nouvelle.

 S  U  R  P  R  I  S  E

    Le plaisir de recevoir

           Et, de diner,  ensemble :

                 Se rappeler bons moments

                     Ou pour tenter faire le bilan,

                       Chacun pour soi, de son côté

               Q  U  E      D    E

                       Mais cela pourra être aussi

                        Le matin même,  bel adieu

                         Et soir, je reviens te revoir,

                        Pas le temps perdre espoir

                      Que déjà à présent revenu

                      T  E     R  E  V  O  I  R   !

.

                 Bonne surprise que te revoir,

        J’avais presque perdu tout espoir,

   Est-ce par volonté…fruit du hasard

 Tant je te sens en un trouble bizarre.

.

Ce matin, nous nous sommes quittés,

Comme dans un flou…un peu brouillé,

Sans nous dire, d’adieu … ni, au-revoir

  Et voici que, par miracle, ce même soir,

.

     Nous nous croisons, à nouveau, au coin

       D’une rue qui a pour nom saint Amand,

         Un signe que, nous ne sommes pas loin,

           Un jour ou l’autre de redevenir  amants.

.

        Il est déjà moins évident de se… quitter,

     Quand on a la chance, de se revoir ainsi,

  Comme si notre roman était déjà…écrit

Et qu’il suffisait, à présent, de le signer.

.

Quelque fortuit  qu’il soit, ou, plus, rare,

Il n’est ni de bonne ni mauvaise augure :

Simple coïncidence qui, jamais… ne dure,

À moins qu’un horoscope ne s’en empare !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1080 4

.

Apparition d’une femme

Pour le moins aguichante,

Voire même, en séduction

Mais pourquoi, pour qui ?

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Comme une apparition subite,

 Inattendu et voire séduisante :

Et voici comment une femme en

 Vient à percuter son… souvenir.

.

Symbolique

.

Sans doute, elle est reine

Du monde entier, mais

Elle est plus spécialement

Reine de France.

D’ailleurs c’est la France

Qu’elle a choisie pour se

Manifester trois fois

En trente-trois ans.

La Salette (1846),

Lourdes (1858)

Et Pontmain (1876)

Sont la triple affirmation

De cette mystérieuse et persistante

Prédilection. Vierge Marie, bien sûr,

Vierge Marie, apparition.

payot-rivages.fr/rivages/livre/

le-symbolisme-de-lapparition

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1080 6

.

Comme une apparition subite,

 Inattendue,  voire  séduisante :

Et voici comment une femme en

 Vient à percuter son… souvenir.

.

Symbolique 

.

La séduction désigne,

En science psychosociale,

Un ensemble de procédés de

Manipulation visant à obtenir

Une faveur, donner  une image

Avantageuse de soi, ou  susciter

Délibérément  une vive émotion,

Une  admiration, ou  attraction,

Voire   un  sentiment  amoureux

De la part d’un  ou  de plusieurs

Le  mot  serait  dérivé  du  latin

Seducere, ou « tirer à l’écart »

Casanova,  figure historique,

Don Juan, figure mythique,

Seront considérés comme

Des types du séducteur.

Wikipédia

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Apparition et séduction se conjuguent, 

Pour séduire, il faudra bien apparaitre

Si c’est possible, sous son meilleur jour.

Mais une apparition  se conjugue aussi

Avec surprise qu’on attendait pas, plus

Qui nous met parfois dans l’embarras !

En ces deux cas, apparition est un aveu

Qui signifiera qu’on est ébranlé par elle

Qui provoquerait l’attirance ou le rejet.

 .

.

Surprise, autant  embarras !

.

Scénario 

.

Ah, tiens c’est toi, et moi qui te croyais disparu et à jamais !

Eh bien non, au contraire, me voilà revenu pour toujours !

D’accord pour te reprendre, mais uniquement à l’essai !

 .

Visuels et textuels  >>

566 – Je viens frapper à la porte de ton imaginaire

Visuels et textuels   >>

.

La porte

Est ouverture,

Porte est fermeture

L’imaginaire la laisse,

Grande ouverte et à tout :

Même aux histoires de fou,

Lors sans abus, de faiblesses.

.

Car, si, les imaginaires, des uns,

Des autres ne sont pas identiques,

C’est souvent pour que leurs unions

Aient des airs un peu plus magiques,

Pour susciter  bon nombre  d’actions

Communes mais reflétant l’humain.

.

Or nos imaginaires   sont les  yeux

De nos âmes, pour  merveilleux

Monde auquel nous aspirons

Lors le réel tourne en rond

Sans espoir d’évolution

Ni de compensation.

 .

Je viens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir s’il est voisin du mien,

Cousin ou frère

Ou demeure étranger, fermé

À mes lumières.

 .

Je viens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir si nos mots échangés

Sont comme pierres,

Pour construire ensemble

Un bout d’univers.

 .

Je viens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir si nos âmes sont nées,

En un ciel lunaire,

Reflète la vie d’aujourd’hui

Dans celle d’hier.

 .

Je viens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir si sensations, émotions

Seront similaires,

Dès que passion nous éprend,

Comme nucléaire.

 .

Je reviens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir ils suffisent à lumières,

En diffractant nos airs

Pour réaliser arc-en-ciel

De nos mystères.

.

.

Extension

.

L’imaginaire se situe en nous,

Quelque part entre réel et mystère :

C’est le lieu, c’est le lien, c’est le nœud,

C’est le rien, la curiosité qui change tout.

Ce n’est pas anodin que nous en ayons un

Et que, les animaux, sauf rêves pratiques,

N’en ont guère, réflexes très conditionnés.

Des humains en ont trop, à ce qu’il parait,

Trop souvent dans leur bulle voire ailleurs,

Peu intéressés  par   les choses  matérielles

Quand d’autres en manquent cruellement,

Au point qu’ils ne peuvent pas se projeter.

L’imaginaire dans l’amour sera une vertu

Primordiale suscitant, excitant émotions

Tandis que la raison  tempère ou régule.

Lors partager deux imaginaires est plus

Que partager  un  territoire, minimum,

C’est explorer un univers des possibles,

Et s’y aventurer à deux plutôt que seul.

Ce qui était hier du domaine du projet,

Si ce n’est du rêve, peut devenir réalité.

.

Notre imaginaire est loin d’être un monde, parallèle, en l’air :

Il est bien en nous et nous distingue de tout autre mammifère !

Chacun a le sien, le développe et le partage, sur traits communs.

Il arrive que certains le renient, ou  que certains n’en  font rien !

Le mien reste à la disposition de tout lecteur et de toute lectrice

Par ces écrits comme une porte pour y demeurer, sans sacrifice

Il y a des imaginaires qui s’attirent, il y en a qui me vont bien

Parfois je crains que le mien, aucune personne ne convient.

.

L’imaginaire fonctionnera bien plus

Du côté de son esprit, voire son âme,

Que du côté de son corps, de son sexe,

Encore que tout fantasme y contribue.

.

On ne saurait la confondre  avec réalité,

Sauf qu’en projetant  belle union stérile,

On se retrouve devant la femme enceinte,

Aucune fiction ne pourra nier telle réalité !

.

Mais il est un autre domaine ou l’imaginaire

Est roi : celui de l’art, de l’écriture, la  création

Qui se veut par nature unique, et voire originale,

Et se termine par une conception finale : mort-né.

.

Stérile, fertile, notre imaginaire nous conditionnerait

En l’utilisant  ou non, à exister autrement, pleinement,

Et la première des récompenses qu’on puisse en retirer

Est d’avoir été heureux  d’en user, et voire d’en abuser.

.

.

Épilogue

.

Un imaginaire est bien autre chose

Que des représentations du Monde,

Naviguant  entre externe et interne,

C’est une projection  sur un ailleurs,

***

Ailleurs qui nous départit des limites

Que nous imposent, physique, nature,

Sans parler  notre éducation … culture

Dont toutes nos projections profitent !

***

Profite de porte dérobée, d’originalité,

Pour voir la vie, sous autre angle, coté,

Comme associer la forme et le contenu

Ou les dissocier pour les réinterpréter.

***

Réinterpréter : plus fort qu’interpréter

C’est une autre lecture étant proposée,

Sachant que le réel n’est jamais épuisé

Qu’il nous cache autres sens  à révéler.

***

Révéler parties restées … dans l’ombre,

Fabriquer l’élément nouveau à décoder

C’est toute la force, génie, d’imaginaire

D’ouvrir la porte sur Monde  d’ailleurs.

.

.

566 – Calligramme 

 .

La     P  porte

Est ou   O  verture,

Porte est   R  fermeture

L’imaginaire   T    la laisse,

Grande ouverte   E  et à tout :

Même aux histoires    *    de fou,

Lors sans abus, de faib    T     lesses.

Car, si, les imaginaires,   O      des uns,

Des autres ne sont pas    N      identiques

C’est souvent pour que   *       leurs unions

Aient des airs, un peu   I     plus magiques,

Pour susciter  bon     M   nombre  d’actions

Communes, mais      A reflétant l’humain.

Or nos imaginaires     G      sont les  yeux

De nos âmes, pour      I     merveilleux

Monde auquel nous   N     aspirons

Lors le réel tourne   A    en rond

Sans espoir d’évo   I       lution

Ni de compen     R     sation.

E

F   R   A   P   P   A   N   T

 .

Je viens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir s’il est voisin du mien,

Cousin ou frère

Ou demeure étranger, fermé

À mes lumières.

 .

Je viens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir si nos mots échangés

Sont comme pierres,

Pour construire ensemble

Un bout d’univers.

 .

Je viens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir si nos âmes sont nées,

En un ciel lunaire,

Reflète la vie d’aujourd’hui

Dans celle d’hier.

 .

Je viens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir si sensations, émotions

Seront similaires,

Dès que passion nous éprend,

Comme nucléaire.

 .

Je reviens frapper à la porte …..

De ton imaginaire,…..

Voir ils suffisent à lumières,……….

En diffractant nos airs

Pour réaliser arc-en-ciel………………..

De nos mystères………….

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

566 4

.

Une pointe de lance

On spermatozoïde

Un embryon 

Ou fœtus ?

 .

Il faut bien déjà s’imaginer, qu’avant

D’être humain, l’on est passé

Par différents stades de l’évolution

Animale, embryon puis fœtus.

Symbolique 

 .

Le premier trimestre

S’étend  jusqu’à  la  14e

Semaine   de   grossesse.

Où  l’embryon  se  forme.

Premiers organes apparaissent.

Lors, à la fin du premier trimestre,

S’il ne mesure que 9 centimètres,

On distingue très bien sa tête,

Son tronc, bras et jambes.

.

Descriptif

 .

566 – Frappant à la porte de ton imaginaire 

 Alignement central / Titre serpente / Thème  rencontre

Forme ovale / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : embryon / Symbole de fond : fœtus

.

.

Fond

.

Évocation 

.

566 6

.

Il faut bien déjà s’imaginer, qu’avant

D’être humain, l’on est passé

Par différents stades de l’évolution

Animale, embryon puis fœtus.

 . 

Symbolique 

 .

Rêver de fœtus peut représenter

Une nouvelle relation ou un nouveau projet,

C’est un symbole de création,

Ce rêve est souvent déclenché par le fait que

Chose de nouveau votre vie.

Une autre définition pour le rêve de fœtus,

Comme le rêve de la grossesse,

Le rêve du fœtus pour les femmes essayant

D’avoir un bébé est un déni

D’un fort désir d’avoir réellement un enfant.

Le rêve de fausse couche

Et voir de voir le fœtus, annonce souvent

Une déception amoureuse.

interpretation-reve.fr/dictionnaire-reve-F/foetus

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Frapper à ta porte, oui mais laquelle

Et pourquoi faire pour assumer quoi,

Si ce n’est qui dans le cas « enceinte »

Quoiqu’il en fut,  ou quoiqu’il en soit,

Une fois ce genre de porte franchie

Pas de retour en arrière, possible,

Sans qu’il y ait des répercussions

Qui n’auront rien d’imaginaire.

 .

 .

Porte de  ton imaginaire !

.

Scénario

 .

Je viendrai frapper à ta porte  en forme d’ogive, bien fermée,

lors en m’ouvrant, je découvrirai lambeaux de ton imaginaire,

 que je recolle avec les miens pour en faire une œuvre commune.

 .

Visuels et textuels   >>

565 – Je ne te parlerai pas de moi, moi, haïssable

Visuels et textuels  >> 

.

Je ne te parlerai pas

De moi ni même de sexe

Ni même de  sentiment,

Ni d’invitation à boire,

Rendez-vous restaurant,

Pas même de nous revoir.

.

Mais, de quoi,  de quels mots !

De l’air du temps, celui de la météo,

Pas plus que du parfum que tu portes

Tant c’est ton visage, qui m’importe,

Ton aura, sublime qui m’emporte,

Malgré moi,  au seuil de porte.

.

Tant elle est belle, est jolie,

Elle ne sera pas pour toi,

Même pas pour cette fois

.

Je ne te parlerai pas de moi,

Mon moi m’est haïssable,

Je ne te parlerai… que de toi,

Tant tu m’es admirable.

.

Ne te proposerai pas de…sexe,

M’en sentirais coupable

Ne partagerai avec toi sentiment

Qui ne soit fusionnable.

 .

Ne t’inviterai pas… au restaurant,

Te rendant redevable,

N’abuserai pas, de ton temps libre,

Dont tu es comptable.

 .

Ne te proposerai pas de nous revoir :

Ce n’est pas raisonnable,

Je sens déjà que tu … m’abandonnes

À mon sort détestable.

.

Je n’avais pas pensé que… ton cœur,

Fort impressionnable,

Etait aussi sensible…aux apparences

Et aux impondérables.

 .

Tu m’as trouvé…comme bel amant,

Comme un bon diable,

Pas assez charmant… assez galant,

Et c’est irrémédiable.

 .

Et, si, nous revoyons un … jour,

Hasard en est capable,

Te trouverai-je, encore, le corps,

Tout aussi désirable.

 .

Rendez-vous pour nous deux,

Moments, adorables,

Pourquoi gâcher tels plaisirs

En les disant minables.

.

.

Extension

.

Parler à quelqu’un qu’on aime,

Sans parler de soi, prendre nouvelles,

Pour lui donner envie de vous revoir,

Sans en attendre d’autre chose,

Constituera une posture rare

Tant que pour le sentiment

Tout comme pour le temps,

L’argent : rien n’est gratuit

On se rapproche davantage

D’un  « donnant-donnant »

Que   du   « gratuitement » !

Peut-être, aussi,  n’a-t-on  pas

Grand-chose à donner en échange

Ou que l’on estime avoir déjà donné

N’atteindra pas la parité pour l’autre,

Simplement échanger, sur le moment,

Se rappeler les souvenirs, les rafraichir,

Et ne pas se sentir frustré d’aller plus loin,

Dans l’intimité est autre attitude à souligner.

Parler un peu de soi, c’est allumer une mèche ;

En parler de trop, c’est la transformer en pétard !

.

Je suis tout autant  haïssable  que je suis aimable,

En tous cas, mon moi, je le perçois …  détestable !

Je pourrais m’en sortir, avec mention honorable,

Si j’avais des enfants, que tous disent, adorables !

Bon, je ne vais non plus me considérer en minable,

Avec la femme que j’aime je pourrais être … affable,

Deux âmes s’aimant peuvent se montrer charitables.

.

La modestie serait, parait-il, une caractéristique

Des gens érudits.

.

L’arrogance serait, parait-il, une caractéristique

Des gens hardis.

.

Il sera très difficile de se faire une image de soi

Qui soit crédit.

.

Faut déjà, pour la construire, maintenir, de soi

En être l’ami.

.

Or, présentement, je me considère, moi-même,

Mon pire ennemi.

.

Arrive que quelqu’un se surestimant, rencontre

Qui se sous-estime,

.

Que, par la force, alchimie, attirance, contraire :

Équilibre optime.

.

.

565 – Calligramme

.

Je ne te parlerai pas

De moi ni même de sexe

Ni même         M       sentiment,

Ni d’invitation    O                  à boire,

De rendez-vous      I          au restaurant,

Et pas même             *          de nous revoir !

Mais, de quoi,           H           de quels mots !

De l’air du temps     A       celui de la météo,

Pas plus que par     Ï     fum que tu portes

C’est ton visage,   S       qui m’importe,

L’aura, sublime S   qui m’emporte,

Malgré moi,    A   seuil de porte.

Tant elle est   B    belle, et jolie

Elle ne sera   L  pas  pour toi,

Même pas     E pour cette fois

.

Je ne te parlerai pas de moi,

Mon moi m’est haïssable,

Je ne te parlerai… que de toi,

Tant tu m’es admirable.

JE NE T’EN

Ne te proposerai pas de…sexe,

M’en sentirais coupable

Ne partagerai avec toi sentiment

Qui ne soit fusionnable.

 

Ne t’inviterai pas… au restaurant,

Te rendant redevable,

N’abuserai pas, de ton temps libre,

Dont tu es comptable.

Ne te proposerai pas de nous revoir :

Ce n’est pas raisonnable,

Je sens déjà que tu … m’abandonnes

À mon sort détestable.

PARLERAI PAS

Je n’avais pas pensé que… ton cœur,

Fort impressionnable,

Était aussi sensible…aux apparences

Et aux impondérables.

Tu m’as trouvé…comme bel amant,

Comme un bon diable,

Pas assez charmant… assez galant,

Et c’est irrémédiable.

 

Et, si, nous revoyons un … jour,

Hasard en est capable,

Te trouverai-je, encore, le corps,

Tout aussi désirable.

Rendez-vous pour nous deux,

Moments, adorables,

Pourquoi gâcher tels plaisirs

En les disant minables.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation 

.

565 4

.

Une tête et un corps,

Silhouette d’un homme

Ou d’un  spermatozoïde 

Sans doute : gène d’humain.

Quel rapport avec la haine et n’importe

Quel spermatozoïde ?

Aucun en apparence sauf si l’humain

 N’est pas inscrit en gènes !

 .

 Symbolique 

 .

Un spermatozoïde

Est plus grand que le mâle

Qui le produit. Le spermatozoïde …

Symbole de sexualité, frappé de tabous,

Est longtemps resté en ombre du microscope.

La seule évocation du mot suggère des cellules

Microscopiques, en quantité phénoménale.

Il n’y a pas un spermatozoïde universel

La nature a créé une myriade

De formes et de systèmes

De reproduction

Divers et variés,

En particulier

Chez les insectes.

insectes.org/opie/pdf/1649_

pagesdynadocs4c937254bc860.pdf

.

Descriptif

 .

565 – Ne te parlerai pas de moi : haïssable 

 Alignement central /    Titre droit  /    Thème  égo

Forme ronde / Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : spermatozoïde / Symbole de fond

.

.

Fond

.

Évocation 

.

565 6

.

Quel rapport avec la haine et n’importe

Quel spermatozoïde ?

Aucun en apparence sauf si l’humain

 N’est pas inscrit en gènes !

 .

Symbolique

 .

Chez l’être humain, on estimerait  que

Le nombre de gènes entre 25 000 et 30 000.

S’il existe trois génotypes différents possibles

Pour gène existant sous deux formes alléliques,

Il est facile d’imaginer le nombre faramineux

De génotypes possibles pour un individu.

C’est pour cela  que l’on  dit  que nous

Sommes tous différents, probabilité

Deux individus aient, au hasard,

Hérité mêmes allèles pour tous

Leurs gènes est extrêmement faible.

Seuls les vrais jumeaux font exception

À cette règle : étant  issus de la même

Cellule  œuf  (zygote),  ils  sont  donc

Exactement de même composition.

fr.wikipedia.org/wiki/Génotype

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Tout n’est pas inscrit dans mes gènes,

Loin s’en faut,  tant  ma personnalité

Dépend de mon histoire, mon milieu,

L’image que je croirai  avoir de moi,

L’image que d’autres  me renvoient ;

Je  peux  me sous-  ou  me surestimer,

Selon que j’ai confiance ou non en moi

Me trouver plat, creux … inintéressant,

Alors que c’est le contraire et trop timide.

 .

 

 .

Confiance < > haine de soi

.

Scénario

 .

Je suis ce qu’il y a de plus commun, d’impersonnel, fantomatique,

j’essaie  de prendre les devants, de me distinguer, je reste d’ombre,

et pourtant, moi  vous, ensemble, l’avenir nous appartient ou pas !

 .

Visuels et textuels  >> 

564 – Suppose qu’un jour, je rencontre quelqu’un

Visuels et textuels  >>  

.

La rencontre peut être

Anonyme et gratuite,

Pourtant bien réelle,

Voire passionnante,

En cette vie cruelle

Ou peu gratifiante

Pour  deux   êtres,

Êtres côte à côte,

Voire face à face,

Bus, train, avion,

En con-ver-sation

Qui se    développe

Voire ….. s’éternise

Ou bien  se privatise

Ou à la fin, savez tout

De lui,  ou  voire d’elle

Si mis à part, l’essentiel.

.

Lors, suppose qu’un  jour

Je rencontre …  quel qu’un

Ou quelqu’une, que j’échange

Des propos avec lui ou avec elle,

Que cela dure des heures sans fin,

Sans  que  je ne connaisse, son nom

Ni son prénom, résidence, profession

Aucun des éléments de  son  état   civil,

Qui permettent de savoir s’il est bien, vil.

Suis-je sûr que je garderai d’elle ou de lui,

Autre chose  que  de vagues    impressions

.

Qu’il, elle, me ressemble, d’une façon

Que j’aurais pu  me faire un bel ami.

Nous avons besoin  d’informations

Et qui n’aura connu cette situation,

Train,  gare  ou aéroport, autre part,

D’une autre conversation prolongée,

Sans  rien  connaitre  de son identité

Civile,  professionnelle ou  familiale,

De l’interlocuteur  et  sa réciprocité,

Comme si, de se confier à étranger,

N’avait pas d’impact sur l’histoire

Ou ce n’est parenthèse ouverte,

.

Que l’on s’est vite empressé de refermer,

Tandis que nos échanges avec nos amis,

Ressemblent aux traits entre pointillés

Avec ses collègues,  entre guillemets

Avec ses voisins,  entre crochets.

Toute  rencontre, sans  suite,

Est utile à quelque chose,

Si la vie n’est pas rose

Elle empêche fuite

Mortel émoi,

En noir.

.

.

Extensions

.

Suppose qu’un jour,

Je rencontre …  quelqu’un,

Que cette personne, malgré elle,

Me remette en selle pour rebondir

Vers une nouvelle page de ma vie

Qu’elle  vient  d’introduire  par

Son écoute et son témoignage,

Sa compassion  et son attention.

.

On ne sait jamais, lors on entame

Une conversation, qu’on a du temps

Devant soi, à quoi s’attendre, jusqu’où

Elle vous mène, vous mènera, même si,

À la sortie du train, du café, autre, elle se

Terminera par un au-revoir très provisoire,

Un adieu définitif, devenu fragile, indélébile.

.

Rien d’apparemment romantique dans des rencontres sur Internet,

Les sites proposent pour vous, des profils, comme en… supermarché.

Il y a quelque chose de très particulier, de pas naturel, ou de pas net,

Alors qu’il suffit de sortir et de faire son choix de vive voix, en soirée.

Comment avez-vous rencontré votre conjoint : par hasard … destinée

Certains vous disent, au début on s’est détesté et puis tout a basculé !

Allez comprendre comment, pourquoi, statistiques, profils trompent.

 J’ai rencontré, quelqu’un, quelqu’une : quel aveu magique, s’il en est :

On a l’impression que la quête est finie que la vie prend tout son sens.

.

Il y a évidemment plusieurs sortes de rencontres :

Rencontres amoureuses, amicales, occasionnelles.

Dans un transport en commun, du troisième type

Ce qui n’empêche pas d’être d’une forte intensité.

.

Siècle précédent, nombre rencontres amoureuses

Se faisaient dans : les bars, fêtes, voire  dancings,

Aujourd’hui les lieux sont plus virtualisés dès lors

Que nombre se passent sur sites, réseau internet.

.

Le reste, au lycée, ou en entreprise, ou en voyage,

Hasard fait parfois bien les choses dans une rue.

.

.

564 – Calligramme

 .

La rencontre peut être

Anonyme et gratuite,

Pourtant bien réelle,

Voire passionnante,

En cette vie cruelle

Ou peu gratifiante

Pour  deux  êtres,

 Êtres, côte à côte,

Voire face à face,

Bus, train, avion,

En con-ver-sation

Qui se    développe

Voire …… s’éternise

Ou bien   se privatise

 Ou à la fin,    savez tout

De lui,  ou       voire d’elle

Si mis à part       l’essentiel !

.

****************************

****************************

.

Lors suppose         Q            qu’un  jour

Je rencontre          U            quel qu’un

Ou quelqu’une,     ‘     que j’échange

Des propos avec  U  lui ou avec elle,

Que cela dure des N   heures sans fin,

Sans que je ne con  *    naisse, son nom

Ni son prénom, rési  J      dence, profession

Aucun des éléments   O     de  son  état   civil,

Qui permettent de sa   U    voir s’il est bien, vil.

Suis-je sûr que je gar     R    derai d’elle ou de lui,

Autre chose    que de      *      vagues    impressions

.

Qu’il, elle,    J        me ressemble,             d’une façon

Que j’au      E       rais pu  me faire      Q       un bel ami.

Nous           *        avons besoin d’in      U         formation

Et qui         R      n’aura connu cette        E         situation,

Train,        E     gare   ou   aéroport           L      autre part,

D’une        N      autre  conversation         Q      prolongée,

Sans         C       rien  connaitre  de           U   son identité

Civile       O        ou professionnelle         ‘   ou familiale,

De l’in-    N         terlocuteur  et sa        U    réciprocité,

Comme   T        si, de  se  confier à     N         étranger

N’avait    R       pas d’impact sur l’    *          histoire

Ou ce      E      n’est parenthèse    (E)      ouverte,

.

Que l’on  s’est  vite  empressé   de   refermer,

Tandis que  nos échanges   avec nos amis,

Ressemblent aux traits entre pointillés

Avec ses collègues,  entre guillemets

Avec ses voisins,  entre crochets.

Toute  rencontre, sans  suite,

Est utile à quelque chose,

Si la vie n’est pas rose

Elle empêche fuite

Mortel émoi,

En noir.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

564 4

.

Peut-être  pointe de lance, flèche,

Ou un pendentif ou boucle d’oreille

Tout  aussi  bien  qu’une amphore 

Comment trouver ce qui convient !

.

Amphore et rencontre ne convergent point :

rencontrer objet n’est pas rencontrer quelqu’un

la forme serait totalement indépendante du fond.

.

Il existe différentes formes et tailles

D’amphores et de contenus :

Comment trouver la bonne taille,

Forme, et contenu, pour soi !

 .

 Symbolique 

 .

Toute  symbolique de l’amphore

Est connectée avec l’origine de la vie

Est indubitablement liée à la femme

Et  à sa qualité  génératrice  de vie.

La  métaphore  est  toujours  celle

De la  femme  comme  conteneur

Comme dispensatrice de la vie.

.

De même  que  Le graal  étant

Par lui-même, un conteneur,

Possède aussi cette image

Du vase comme symbole

De la création divine.

.

Descriptif

.

564 – Qu’un jour, je rencontre quelqu’un !

 Alignement central / Titre analogue / Thème  rencontre

Forme en ovale / Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : amphore / Symbole de fond : âme-sœur

.

.

Fond

.

Évocation 

.

564 6

.

.

Il existe différentes formes et tailles

D’amphores et de contenus :

Comment trouver la bonne taille,

Forme, et contenu, pour soi !

 .

Symbolique 

 .

L’âme sœur est un concept

Qui évoque une compatibilité

Amoureuse qui serait parfaite

Entre deux individus.

.

L’expression, passée dans le langage courant,

A des définitions variables qui ramènent toutes

À l’idée selon laquelle ces individus ont pour destin

De constituer un couple.

.

Le terme, traditionnellement employé pour parler

D’une relation très complémentaire, est repris par

Divers courants New Age dans le sens d’âmes

Prédestinées à se rencontrer.

Wikipédia : âme sœur

.

.

Corrélations

Fond/forme   

 .

Ce n’est pas tant qu’on ne rencontre personne

Qu’à chaque fois ce ne serait jamais la bonne

Comme en vieillissant, rencontre se raréfie,

On pourra fort bien rester seul toute sa vie

Surtout si on ne cherche que la perle rare,

Qui se distingue de tous les autres, parmi.

Enfin, il ne faut pas se laisser désespérer,

Y a des sites de rencontres sur le marché

 .

 .

Deux âmes sœurs !

.

Scénario 

.

Rencontre par message sur internet ou par tout autre média ;

 ou une rencontre, inopinée, lors d’une entrevue impromptue ;

où une rencontre sur coup de foudre lors balade bucolique.

.

Visuels et textuels  >>  

563 – Il était comme une apparition, une projection

Visuels et textuels  >> 

.

Coup de foudre

Ou coup de chance :

C’est du blé  à moudre,

Comme de toute évidence

Et personne ne vous  le décrit,

Tant beauté demeure subjective.

.

Viens  par   O   là, viens  O   par  ici,

Toute position, lit,  reste  suggestive.

Mais, il se serait exécuté, fort brave,

Exécuté est bien le mot, mot suave,

J’aurais même cru  au bel exercice,

Fantasmant  à faire  subir  sévices,

D’amour  ——-      ——- par son

Intermédiaire, je me suis mordu

Les doigts, le voyant me quitter,

Sans un  mot,  un geste, regard

Se connaitre, il était trop tard,

Devant  rencontre, au  hasard.

.

Il était comme une apparition,

Il était comme une projection,

Ce que je cherchais et j’aimais

Chez lui, à ce qu’il me parait !

.

La trentaine…cheveux blonds,

Teint clair et peau mouchetée,

Ses yeux, pour  moi, pétillants

D’un  esprit, ne manquant pas

De traits ni caractère affirmés.

.

Il me  fallait, et  vite, à le faire,

Dire de façon,  haute, et claire,

Que  l’on se voit, sous huitaine,

Au plus tard … en la quinzaine.

 .

Il n’a pas répondu  … ce drôle,

Bien que le regard m’a semblé

Honorer déjà, ce rendez-vous,

Ça lui prendra quelque temps,

À se remettre  dans son … rôle

D’amant marié,  qui se dévoue.

.

Et quand il est parti de mon lit,

Soudain, alors  il  m’est apparu

Avec  un  front, dégarni,  cornu.

Or malheureuse de le voir partir

J’aurais tout fait pour  le  retenir.

.

De lui, me reste parfum de façade

Sensation de langueur  et  de peur,

De voir quelque  autre ressemblant

Mon cœur battre chamade d’amant.

.

Je suis prisonnière de qui ou de quoi,

Je ne me sens pas libre de mes choix :

Mes amours sont tellement  bohèmes,

Que pour un peu,  j’en ferais un poème.

.

.

Extensions

.

Il faut que je me secoue

Et que j’ouvre mon choix

Sinon je raterai  tous les

Prétendants   et  ma  vie,

Avec  et pour  un  caprice:

Il était apparition, le restera.

.

Il m’a guéri de ma fixation sur

Un grand blond aux yeux clairs

Au grand sourire  énigmatique.

Il n’est autre  qu’un personnage

De roman ou de film avec lequel

Je ne peux vivre ma vie…  réelle !

.

Toutes  rencontres du genre «coup de foudre», en un scénario,

Lors on l’imagine, réalisé, vécu, passionnément, et avec brio,

Sinon, on l’aurait maudit et puis on l’aurait oublié, de sitôt,

On n’aurait pas pu le poursuivre, écrire sur lui un seul mot.

Que voulez-vous, en un contre-jour favorable en ses ombres

En un couloir d’hôtel très étroit où l’on se croise à se toucher

La Lune, pointant son nez, pour éclairer ce somptueux baiser,

Il y a de quoi perdre tous ses contrôles d’émotions, en nombre !

.

Nombre de gens se souviennent de

La répartie  du général … De Gaulle :

– Vous n’avez pas été, encore, à Lourdes !

– Je compte bien  y faire  une apparition !

Bien sûr qu’il aura joué, là, sur les mots,

Apparition a un sens autre que mystique

Comme apparition sur scène d’un acteur.

.

Il a la connotation de surprise, d’inattendu,

Il ne devait pas être là, est quand même venu

Ici, c’est le cas  d’un amant  qui avait disparu,

Et que pour un peu, elle n’aurait pas reconnu.

Rencontrer celui qu’on croit homme de sa vie

Sera une sorte d’apparition : coup de foudre.

.

.

563 – Calligramme

 

Coup de foudre

Ou coup de chance :

C’est du blé  à moudre,

Comme de toute évidence !

Et personne ne vous  le décrit,

Tant beauté demeure subjective !

Viens  par   O   là, viens  O   par  ici,

Toute position, lit,  reste  suggestive.

Mais, il se serait exécuté, fort brave,

Exécuté est bien le mot, mot suave,

J’aurais même cru   au bel exercice

Fantasmant  à faire  subir  sévices,

D’amour  ——-      ——- par son

Intermédiaire, je me suis mordu

Les doigts, le voyant me quitter,

Sans un  mot,  un geste, regard

Se connaitre, il était trop tard,

Devant  rencontre au  hasard.

.

Il était comme une apparition,

Il était comme une projection,

Ce que je cherchais et j’aimais

Chez lui, à ce qu’il me parait :

La trentaine…cheveux blonds,

Teint clair et peau mouchetée

Ses yeux, pour  moi, pétillants

D’un  esprit, ne manquant pas

De traits ni caractère affirmés.

Il me  fallait, et  vite, à le faire,

Dire de façon,  haute, et claire,

Que  l’on se voit, sous huitaine,

Au plus tard  …  en la quinzaine.

Il n’a pas répon  O          du ce drôle

Bien que regard M          m’a semblé

Honorer, déjà    M    ce rendez-vous

Ça lui prendra    E     quelque temps

À se remettre      *         dans son rôle

D’amant marié    U       qui se dévoue.

Et quand il est      N     parti de mon lit

Soudain, alors       E       il m’est apparu

Avec un front,        *      dégarni,  cornu.

Or malheureuse     A      de le voir partir,

J’aurais tout fait     P     pour   le   retenir.

De lui, me reste       P     parfum de façade

Sensation de lan       A     gueur  et  de peur,

De voir quelque        R      autre ressemblant

Mon cœur battre        I       chamade d’amant.

Je suis prisonnière     T        de qui, ou de quoi,

Je ne me sens pas         I         libre de mes choix :

Mes amours sont          O      tellement   bohèmes,

Que pour un peu,           N       j’en ferais un poème.

U N E     P R O J E C T I O N

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

563 4

.

Une silhouette masculine

Ou chevelure…  féminine,

Apparition des  plus floues

Qui laissait planer l’équivoque.

.

En matière d’apparition, tout est possible

même si rien ne sera réellement probable,

 en ce cas présent, vraie ou fausse : accord.

.

Apparition soudaine, inattendue,

Surprenante voire bien irrationnelle,

Soit l’image bien nette d’une chevelure,

Soit celle de la «Vierge Marie» en floue.

 . 

Symbolique 

 .

Pour nombreuses civilisations,

Raser  les cheveux  d’une  personne

Signe de mutilation  et  de propriété :

Le scalp des Indiens  avait  bien ce sens.

.

Le geste de refuser de se couper les cheveux,

Comme les hippies, une marque de rébellion,

Mais le geste de se les raser volontairement

Marquerait une prise de position vis à vis

De la société, comme pour les skinheads.

.

La longue chevelure  d’une femme

Est, depuis la nuit des temps,

Chargée d’une dimension

Charnelle et érotique.

.

Descriptif

 .

563 – C’était comme apparition, projection

 Alignement central / Titre droit / Thème  perception

Forme anthropo / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : chevelure / Symbole de fond : apparition

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Apparition soudaine, inattendue,

Surprenante voire bien irrationnelle,

Soit l’image bien nette d’une chevelure,

Soit celle de la «Vierge Marie» en floue.

 .

Symbolique 

 .

Sans doute, elle est reine du monde entier,

Mais elle est plus spécialement reine de France.

D’ailleurs c’est bien la France qu’elle aura choisie

Pour se manifester trois fois en trente-trois ans.

.

La Salette (1846), suivie par Lourdes (1858)

Et Pontmain (1876) sont la triple affirmation

De cette mystérieuse et persistante prédilection.

Vierge Marie, bien sûr, Vierge Marie, apparition.

payot-rivages.fr/rivages/livre/

le-symbolisme-de-lapparition

 .

.

Corrélation

 .

Fond/forme 

 .

Le coup de foudre est comme une apparition

Soudain l’âme sœur s’est incarnée devant vous

On n’y croit ou on n’y croit pas, mais qu’importe

La vie, après tout est faite de choix, de croyances.

.

Après, pour ce qui est des morts  et des fantômes,

C’est une tout autre histoire, de même pour la foi

C’est plutôt de l’ordre du miracle ou d’innocence.

Et attention à ne pas confondre l’hallucination,

Qui viendra par une projection de l’intérieur ;

Et apparition qui est comme Ovni extérieur.

 .

Divine apparition !

.

Scénario

 .

Il avait  un physique, déterminé,  le regard perçant comme Napoléon,

je l’ai croisé dans le couloir de ma chambre d’hôtel lors d’un passage,

la Lune nous a éclairé lors toutes les autres lumières se sont éteintes !

.

Visuels et textuels  >> 

562 – Je me souviens des lieux où j’ai mis le pied

Visuels et textuels  >> 

.

Je me souviens des lieux

Qui sont  associés, souvent,

Aux différentes sortes de gens

Qui auront marqué mes yeux !

Ce peut être  du côté de la mer

Pleine montagne, campagne ;

Ce peut être en été, en hiver,

Avec  ou  sans, compagne,

Ou, trouvée,  sur  place,

Parmi grand groupe

Voyant sa croupe

Ou son visage

D’ange.

Ce fut

Ton cas,

Sans tracas,

Tu m’as bien eu,

Je m’en suis aperçu

Lorsque je fus, tout nu.

 .

Je  me  souviens  des  lieux

Où j’ai mis le pied ;

Je me souviens des bosses, creux

Que j’ai enjambé ;

De plaines, paysages montagneux

Où je t’ai trouvé.

.

Mes repères choisis par mes yeux,

Bien enregistrés,

M’auront paru bien plus judicieux,

Mieux appropriés,

Que ceux de gens se disant curieux

En se laissant guider.

 .

Je me souviens, fort bien, des gens,

Qui m’ont causé,

De leurs yeux,  leur nez,  leurs dents,

Leurs airs égarés,

M’interrogeant, hésitants un instant,

« On s’est pas croisé! »

.

Ils me trouvaient quelque air parent

Avec leur voisinée.

Quand je leur traçais ma vie d’avant,

De ma destinée,

Certains m’invitaient alors gentiment

À se rencontrer.

 .

Je me souviens de toi, l’air incertain

Tu étais égarée,

Apeurée  à retrouver  le bon chemin,

Et je t’ai aidé,

Signe du destin lors, en nos mains,

Avons remarqué,

Dans leurs lignes, un plan coquin

Pour se retrouver.

.

.

Extensions

.

Le souvenir des endroits

Où l’on est allé, il fut un temps,

Où l’on a marché, demeure longtemps

En mémoire parce qu’il a été incarné

Par un effort du corps en entier

Et pas qu’un flash des yeux.

.

Gens qu’on a rencontrés

Se resituent dans le décor,

Dès lors on se le remémore.

Et on l’appelle le mécanisme

Fréquent d’association d’images

Qui peut tout aussi bien diverger :

Par une personne, un lieu, une date,

Un événement, voire un simple détail.

.

Qui ne se souvient de la première fois,

De l’endroit, voire des circonstances où

Il a rencontré une autre femme aimée !

.

L’émotion aidera à fixer durablement,

Le souvenir et fait de revoir un détail

Redévide la bobine des souvenirs

Attachés et pour l’éternité.

.

Parmi les randonneurs, de ce jour, et, de ce lieu, là, où j’étais, aussi,

Je t’ai remarqué, comme portant, comme une sorte, de vase sacré.

Au début, j’ai cru que  tu faisais partie  d’une secte à une divinité,

Pour m’apercevoir par la suite qu’il s’agissait d’une gourde d’eau.

J’ai eu comme un flash lors tu es venue à moi pour m’en proposer

Je me suis dit que tu venais de la nuit des temps comme mégalithe

Et que notre destinée était rendu cyclique comme le soleil couchant.

Le  feu, c’était moi, les couleurs, c’était toi et le soleil, était notre roi :

Mais je vous laisserai poursuivre…la suite dans la nuit chaude de l’été.

.

Un souvenir est lié à toutes associations

Lieux, temps, compagnies,  événements.

.

Une relation impliquante crée émotions,

Servant de catalyseurs, pour empreintes.

.

Il suffirait parfois d’une seule occurrence,

Pour fixer un beau souvenir  et  à jamais.

.

Ce qu’on voit sur écran, photos et ce qu’on

Vit soi-même n’a pas la même résonnance.

.

Quand on a foulé au pied un endroit donné

On s’en rappelle, il monte jusqu’au cerveau.

.

.

Épilogue

.

Les espaces, les lieux, comme  chacun sait,

Constituent autant d’imaginaires, ouverts,

Ils évoquent les séquences de nos séjours,

Auxquelles l’on associerait nos souvenirs.

***

Images des mêmes lieux, ne s’impriment

Pour ce faire, il faut  y avoir été, marché,

Un reportage, même des plus suggestifs,

Ne saurait remplacer  sa présence vécue.

***

Associations se font, se défont, se refond,

Un véritable travail de …  reconstruction,

Qui pourra être sujet  à erreur, invention,

On s’emmêle les pinceaux : l’on confond !

***

Arrive parfois  qu’on acquiert la certitude,

Qu’il s’agirait bien de la personne évoquée,

Et n’est fondée que  sur peu d’indices réels,

Pourtant, cela ne pourrait qu’être … qu’elle.

***

On revient, toujours, sur les lieux  du crime,

Non  pour  narguer, tromper  les enquêteurs

Mais  pour  revivre, à fond, un tel événement

Il en serait  de même, de nos amours … ratés.

.

.

562 – Calligramme  

 .

ME   SOUVIENS

Je me souviens des lieux

Qui sont  associés, souvent,

Aux différentes sortes de gens

Qui auront marqué mes yeux !

Ce peut être  du côté de la mer

Pleine montagne, campagne ;

Ce peut être en été, en hiver,

Avec  ou  sans, compagne,

Ou, trouvée,  sur  place,

Parmi grand groupe

Voyant sa croupe

Ou son visage

D’ange.

Ce fut

Ton cas,

Sans tracas,

Tu m’as bien eu,

Je m’en suis aperçu

Lorsque je fus, tout nu.

D  E  S    L  I  E  U  X

Je  me  souviens  des  lieux

Où j’ai mis le pied ;

Je me souviens des bosses, creux

Que j’ai enjambé ;

De plaines, paysages montagneux

Où je t’ai trouvé.

Mes repères choisis par mes yeux,

Bien enregistrés,

M’auront paru bien plus judicieux,

Mieux appropriés,

Que ceux de gens se disant curieux

En se laissant guider.

O Ù      J ’ A I   M I S

Je me souviens, fort bien, des gens,

Qui m’ont causé,

De leurs yeux,  leur nez,  leurs dents,

Leurs airs égarés,

M’interrogeant, hésitants un instant,

« On s’est pas croisé! »

Ils me trouvaient quelque air parent

Avec leur voisinée.

Quand je leur traçais ma vie d’avant,

De ma destinée,

Certains m’invitaient alors gentiment

À se rencontrer.

L  E    P  I  E  D  

Je me souviens de toi, l’air incertain

Tu étais égarée,

Apeurée  à retrouver  le bon chemin,

Et je t’ai aidé,

Signe du destin lors, en nos mains,

Avons remarqué,

Dans leurs lignes, un plan coquin

Pour se retrouver.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

.

Un peigne ou brosse à cheveux,

Ou un goupillon pour un biberon.

En haut, une coupe ou un ciboire,

 en bas, un graal ou une bougie ?

 .

Rien entre le souvenir, brosse et Graal

même si une brosse rappelle un souvenir

le fond et la forme demeureront disjoints !

.

Qu’y aurait-il de commun

 Entre brosse double et graal.

Rien,  en  apparence,  à  moins

Qu’il ne s’agisse de graal sacré.

 .

 Symbolique

 .

Rêver de se brosser

Ou peigner ses cheveux

 Représente le fait de corriger

Des pensées, attitudes, opinions

 Concernant  problèmes à résoudre,

Vous mettez  la situation  au clair. 

.

En plus d’apporter de la brillance

Brosser ses cheveux stimulerait

La circulation du cuir chevelu

Permet de relancer la pousse.

Mais encore faut-il procéder

D’une manière correcte.

revebible.com/cheveux

madame.lefigaro.fr/beaute/cheveux

.

Descriptif

.

562 – Souviens des lieux où j’ai mis le pied  

 Alignement central / Titre intercalé / Thème  mémoire

Forme droite / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : brosse / Symbole de fond : Graal

.

.

Fond

.

Évocation 

.

562 6

.

Qu’y aurait-il de commun

 Entre brosse double et graal.

Rien,  en   apparence,  à   moins

Qu’il ne s’agisse de graal sacré.

  .

 Symbolique de fond

 .

Le Graal est un objet

Mythique de la légende

Arthurienne, objet de la

Quête    des     chevaliers

Dits   de  la  Table  ronde.

.

À  partir   du  XIII e  siècle,

Est assimilé au Saint Calice

Prend nom de   Saint Graal.

.

La nature du Graal et thème

De la quête qui lui est associé

Ont donné lieu à nombreuses

Interprétations symboliques

Ésotériques    et      nombre 

Illustrations artistiques.

Wikipédia : Graal

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

La forme domine ici et largement

Sur le fond, n’apporte pas d’indice

Sur les raisons de son utilisation !

.

Il est question  de lieux, de gens

Où se sont passé événements

Laissant trace en mémoire

Bien qu’opportunistes.

.

C’est en y pensant

Que tels scénarios

Sont revenus intacts.

.

.

Souvenir par pied

.

Scénario

.

Je me souviens du jour de notre rencontre en groupe et en forêt,

tu m’es apparu comme ce mégalithe que l’on était venu, curieux,

visiter, le soir, le feu du soleil couchant aura embrasé nos cœurs.

.

Visuels et textuels  >> 

.

561 – C’est la gorge serrée que je lui ai murmuré

Visuels et textuels  >> 

.

C’est la gorge très serrée,

Que je lui ai murmuré :

«Tu  ne  viendras  pas »

J’avais  tellement peur

Qu’il  ne  réponde pas,

Ou pire, qu’il me dise

Cela : n’y compte pas !

.

Jamais,  je n’aurais osé

Lui demander pourquoi

C’est  pour me rattraper,

Que je lui ai  …  suggéré :

«La  prochaine  fois, alors :

Il n’est  pire  chat  qui  dort».

.

Si son émotion trahira sa diction,

Son addiction trahira son émotion,

Et surtout lorsque l’on prendra peur,

De la réaction de l’autre de négation,

Même  lorsqu’on croit  avoir  gagné

Nous n’en sommes plus… certain.

.

Tant moindre indice nous prouve

Qu’il est urgent de recommencer,

Éprouve remords, d’avoir séduit,

Un homme marié, en plus fidèle,

Mais, aucun regret  ne me ronge

Et pas même  dans mes  songes.

.

Quoique faire le premier pas est

Ce qui  vous coutera  bien plus :

Si ça marche, alors tant mieux,

Et sinon,  on n’en parlera plus,

Et ce jusqu’à la prochaine fois.

.

Feu n’est complètement éteint,

S’il a brulé entre quatre mains,

Et qu’il s’est révélé fou… divin.

.

Mais il ne m’a pas  entendu

Et, jamais, il n’est revenu,

Ma gorge se sera ouverte,

En pure voix, pure perte.

.

Pourtant, ne regrette pas

D’avoir fait le premier pas,

Car si hier j’en aurai pleuré,

Aujourd’hui, j’en ris, de moi.

.

Lors je ne saurai jamais si, lui,

Était encore capable de m’aimer

Il  était, il  est vrai,  déjà marié :

Raison  pour laquelle,  il a fui :

C’était un «sans rendez-vous»

C’était la  toute première fois.

.

Il  faut  se lancer  sans  appel,

Et sans filet  et  sans  retenue

Sinon adieu  déjà sans  salut,

Il ne m’aurait même pas vue.

.

.

Extensions

 .

Sans amour,

On ne peut rien voir,

Rien entendre tandis que

En devenant très  amoureux,

On devine tout avant d’entendre,

Entrevoit tout avant de savoir,

Décode tout et à demi-mot,

Autant entre les lignes,

Qu’entre les signes.

.

Ah oui j’oubliais, le philtre d’amour ne dure que trois ans

Après c’est beaucoup moins, romantique, moins bandant,

Car le murmure se transformera peu à peu en bruit blanc,

Et l’oreille, pour beau mariage, ne l’écoutera  plus  autant !

On dirait une prédiction issu du grimoire de Nostradamus,

Mais ce sont les statistiques sociologiques qui le prétendent

C’est pour ça que demande en mariage n’est plus d’actualité

Il suffit de faire comme si on était marié sans l’être : pacsé !

Passé un certain temps ce sont nos enfants qui insiste pour.

.

Jamais je n’aurais osé, cru que j’oserais, j’ai osé

Et puis après-coup, je ne sais pas s’il a compris.

.

C’est toute la relativité, ambiguïté d’une avance,

Vers l’autre, mais qui n’en est pas vraiment une,

.

Lors il s’agit de faire comprendre et à demi-mots

En murmurant son amour secret, que l’on avoue.

.

Si l’autre est attentif et réceptif, il décodera bien,

Répond en conséquence selon son désir, pouvoir.

.

S’il ne l’est pas, s’il ne veut rien entendre de cela,

Il passera outre, laissera planer espoir prochain.

.

.

561 – Calligramme  

.

C’est la gorge très serrée,

Que je lui ai murmuré :

«Tu  ne  viendras  pas »

J’avais  tellement peur

Qu’il  ne  réponde pas,

Ou pire, qu’il me dise 

Cela : n’y compte pas !

Jamais,  je n’aurais osé

Lui demander pourquoi

C’est  pour me rattraper,

Que je lui ai  …  suggéré :

«La  prochaine  fois, alors :

Il n’est  pire chat  qui dort».

.

Si son émotion trahira sa diction,

Son addiction trahira son émotion,

Et surtout lorsque l’on prendra peur,

De la réaction de l’autre de  négation !

Même lorsqu’on croit avoir   L      gagné

Nous n’en sommes plus très  A   certain.

Tant moindre indice nous       *      prouve

Qu’il est urgent de recom       G    mencer.

Éprouve remords, d’avoir      O      séduit,

Un homme marié, en plus      R       fidèle,

Mais, aucun regret ne me       R       ronge

Et, pas même dans mes           E     songes.

                                    *

Quoique faire le premier         S      pas est

Ce qui vous coutera bien         E        plus :

Si ça marche, alors tant           R     mieux,

Et sinon, on n’en parlera         R         plus,

Et ce jusqu’à la prochaine       É          fois.

Feu n’est complètement          E      éteint,

S’il a brulé, entre quatre          *      mains,

Et qu’il s’est révélé fou             *        divin.

                                   *

Mais il ne m’a pas                     J   entendu

Et jamais il n’est                       E    revenu,

Ma gorge se sera                        *   ouverte,

En pure voix pure                     L       perte,

Pourtant, ne regrette               U          pas

D’avoir fait le premier             I          pas,

Car si, hier,  j’en aurai             *   pleuré :

Aujourd’hui,  j’en ris,              A  de moi.

                                     I

Lors je ne saurai jamais         *     si, lui,

Était encore capable de    M  m’aimer :

Il était, il est vrai, déjà      U      marié :

Raison pour laquelle,       R     il a fui :

C’était un sans rendez     M        vous,

C’était la toute première U         fois.

Il faut se lancer sans       R     appel,

Et sans filet et  sans       É retenue

Sinon adieu déjà sans  *    salut,

Il ne m’aurait même pas vue.  

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

561 4

.

Ça ressemblerait plus à un flacon

Qu’à une gorge, voire à un philtre

Sauf  si  ce  dernier  serait : d’amour,

À boire à gorge, chaude émotionnée.

.

Il peut bien s’agir d’un flacon

Contenant comme philtre d’amour

Assez secret comme assez puissant,

Pour qu’il soit  murmuré  à l’oreille !

 .

Symbolique 

 .

Le flacon

Représente

Une partie

Essentielle d’un parfum.

Mais s’il s’est démocratisé

Au cours de ces décennies,

Il reste un produit de luxe.

Sa bouteille doit donc être

À son image et, chacun des

Détails flacons est travaillé

Avec une  extrême  minutie.

En matière  de flaconnage,

Rien n’est laissé au hasard.

C’est ainsi que naissent

Parfois de véritables

Œuvres d’art.

tendance-parfums.com/parfum-femme

.

Descriptif

.

561 – La gorge serrée, je lui ai murmuré  

 Alignement central / Titre droit / Thème  mémoire

Forme droite / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : flacon / Symbole de fond : philtre

.

.

Fond

.

Évocation 

.

561 6

.

Il peut bien s’agir d’un flacon

Contenant un philtre d’amour

Assez secret comme assez puissant

Pour qu’il soit  murmuré  à l’oreille !

 .

Symboliques  

 

Un philtre d’amour est

Une boisson, imaginaire, qui,

Si elle est bue par deux personnes

Les fait tomber, instantanément,

Irrémédiablement  amoureux,

Sans qu’il existe  de remède.

La préparation  du philtre

D’amour serait, souvent,

Le fait femme sorcière,

Évoqué  pour mettre

En relief la fatalité

De l’amour, dans

Des légendes et

Des contes et

En  Tristan

Et  Iseult.

Wikipédia

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

Si philtre d’amour fonctionnait bien

Comme il est prétendu en des contes,

Cela deviendrait panacée universelle.

.

Plus besoin de séduire pour être aimé

Où est notre mérite alors si on l’achète

C’est une tricherie… pour être honnête.

.

Comment parler alors de consentement

Quand une drogue vous rendra écervelé

Que matin même, quand vous réveillerez

Dans votre lit, amant, ne le reconnaitrai.

 .

Potion d’amour !

.

.

Scénario 

.

Gorge serrée,  par l’émotion, la première fois où je me suis donnée,

un jour, je t’ai murmuré : si l’on se mariait, cette fois pour de bon,

c’est alors que tu t’es fermé, muet à mon écoute, absent sur ce ton !

.

Visuels et textuels  >> 

 

560 – Mémoire événements laisse trace fragile

Visuels  et textuels   >> 

.

Je ne parviens plus à bien me souvenir,

Directement  de   toi, ton visage

Mais, je me rappelle encore,

D’un détail  jugé essentiel

Ne  t’appartenant  plus

Et  que pourtant  j’ai

Associé à ton nom.

C’est, ce  cadeau

Que je sens, ici.

.

Mémoire, succession événements

Laissant,  tous, des traces fragiles

Dans mon cerveau, en ne gardant

Que choses  les plus belles, utiles.

.

Tantôt poubelle  et  tantôt prison,

Tantôt merveille  tantôt déraison,

Ma mémoire n’oublie jamais rien ;

Mais simplement, ne s’en souvient.

.

Quand amour mort tombe en oubli,

Il est faux de dire : mémoire, merci,

Le souvenir s’empile mais ne s’efface

Jamais, mémoire ne se perd sa trace.

.

Je voulais te rappeler et … j’ai oublié :

Pardon, la mémoire a mal fonctionné,

Elle  se rétablit, parfois, dents de scie :

Et, grâce à elle, je t’ai retrouvé, merci.

.

Retrouver pourquoi et pour que faire,

Pour reprendre le contact avec toi,

Rebond de moi, faux bond de toi,

Oubli,   provisoire,  arbitraire !

.

Le souvenir reste une chance,

Ou un poison, une délivrance,

Selon que son cœur y penche

Qu’il veut, ou pas,  revanche :

Grâce à lui, cette fois j’y suis.

.

Tu étais accoudé à l’escalier,

Tu étais  en contre-plongée,

Et j’ai flashé  sur ton image.

.

Et la suite, tu la connais bien,

Car maintenant, tout me revient :

Je me suis entêté à me rappeler à toi

Sans succès, tant  je ne te méritais pas.

.

.

Extensions

.

– « Je bois pour oublier et

j’ai oublié ce que je dois oublier »

– « Alors arrête de boire »

– « Non, je ne peux pas, je ne veux pas,

parce ce que si je m’arrête de boire

je vais me rappeler ce que je dois oublier ! »

– « En somme, un cercle vicieux duquel

tu n’en sortiras jamais »

– « C’est ça, t’as bien  compris ! »

Le souvenir s’en va puis revient :

il nous lâche et puis il nous tient.

Même si on en oublie, transforme,

crée quelques-uns, sa trace restera

toujours là, comme mémoire de l’eau

pour l’homéopathie, et voire le placebo

Heureusement le cerveau fait en nous le tri,

surtout la nuit quand on dort et les plus récents

sont toujours les plus faciles et rapides à retrouver.

Pour d’autres, faut parfois mener longtemps l’enquête,

trouver un indice qui met sur sa piste et suivi des autres :

– « Je n’ai hélas gardé aucune trace de ce que tu m’évoques »

– « On était à tel endroit avec un tel et t’avais fait le clown…»

– Ah oui, ça y est, j’ai retrouvé : comment l’oublier en vrai »

– « Voilà, tu connecte, commute, percute.»

.

Je suis venu, j’ai convaincu, j’ai disparu,

Après quoi, je ne sais pas, je ne sais plus,

Trace de mon passage sur la neige effacée

J’ai comme un flash, sur un balcon, privé.

C’est ce balcon  qui est devenu le fil rouge,

Que j’aurai tiré comme la bobine de laine,

Pour retrouver souvenir de notre fredaine

Et pour ressentir ton parfum léger de peau

Comme un cadeau que j’ai eu de plus beau.

.

La fiabilité des traces n’est pas garantie

Parfois  on modifie souvenirs d’enfance,

Quand on en n’invente pas, simplement

Qui plus est en toute et vraie bonne foi.

.

On peut vous instiller faux souvenirs

Avec de simples  conditionnements,

La mémoire reste sujette à caution,

Il faut  plusieurs  indices, témoins,

Pour tirer une bonne information.

.

Ai-je rêvé ou ai-je réellement vécu

Quel qu’événement traumatisant,

Si je peux refaire, revivre le film,

Je distinguerais le vrai du faux.

.

.

Épilogue

.

La mémoire serait comme bibliothèque,

Où chacun range faits, traces, à sa façon,

Lors ceux qui réussiront à tout retrouver

Auraient dépensé l’énergie  à cataloguer.

***

Je ne me souviens d’aucun de mes écrits

Or la seule vue  d’un titre, me remémore,

Non pas le texte mais  … de quoi il s’agit,

Les premiers mots enchainent une suite.

***

Tout comme si la mémoire était à tiroirs,

Cachant leur contenu sous une étiquette,

Or comment mettre visages en conserves

Sachant qu’ils évolueront avec le temps !

***

Fortunément, on mémorisera bien tout :

La démarche, la posture … même l’allure

Si bien  l’on reconnait quelqu’un  de dos,

Un  détail  qui nous a marqué, bien trop.

***

Et en dehors de la Madeleine de Proust,

Qui fera office  de référence  sur  l’odeur

La voix, sur l’ouïe ; le sourire, l’humeur,

Je crois, te reconnaitrais,  dans le noir !

.

.

560 – Calligramme 

.

Je ne parviens plus à bien me souvenir,

Directement            de   toi, ton visage

Mais, je me              rappelle encore,

D’un détail                jugé essentiel

Ne t’appar                 tenant plus

Et que               pourtant j’ai

Associé           à ton nom.

C’est,        ce  cadeau

Que je    sens, ici.

.

Mémoire  M  succession événements

Laissant    É  tous des traces fragiles

Dans mon      M   cerveau, ne gardant

Que les choses     O        les plus utiles.

Tantôt poubelle       I        tantôt prison,

Tantôt merveille         R       ou déraison,

Ma mémoire n’oublie      E      jamais rien

Mais, simplement, ne s’en     *       souvient.

Quand amour mort tombe en    É         oubli,

Il est faux de dire : mémoire,      V       merci,

Le souvenir s’empile mais ne       É      s’efface,

Jamais mémoire ne se perd            sa trace.

Je voulais te rappeler et j’ai               oublié :

Pardon, la mémoire a mal     M      fonctionné.

Elle se rétablit, parfois       T      dents de scie.

Mais grâce à elle, je t’ai   *   retrouvé, merci.

Retrouver pourquoi     et pour que faire,

Pour reprendre le    A    contact avec toi,

Rebond de moi,     I  faux bond de toi,

Oubli, provisoi      *    re, arbitraire !

Le souvenir est      T   une chance,

Ou un poison, une  R délivrance,

Selon que son cœur R y penche

Qu’il veut ou pas   A  revanche.

Grâce à lui cette fois C j’y suis.

                      E

 .

F    R     A     G     I     L     E

.

Tu étais accoudé à     l’escalier,

Tu étais en contre-        plongée,

Et j’ai flashé sur            ton image

Et la suite, tu la          connais bien,

Car maintenant,      tout me revient :

Je me suis entêté    à me rappeler à toi

Sans succès, tant    je ne te méritais pas.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

560 4

.

Flacon  de parfum, d’odeur !

La trace de mes pas en chemin

La trace  d’un souvenir, ancien,

La trace,  fragile, d’un bon vin.

.

La trace peut n’être qu’un indice, un détail,

comme dans les films policiers ou enquêtes

la trace d’un parfum peut parfois suffire

à retrouver quelqu’un par un chien.

.

Les mémoires des odeurs et des saveurs

Seront les plus primitives :

Une seule trace de ce parfum pourrait

Vous remémorer souvenir.

 .

Symbolique 

 .

Les êtres humains sont capables

De distinguer entre une odeur

Et une autre, ils sont capables

De distinguer entre ce que nous appelons

Une  bonne odeur  et  une  mauvaise  odeur,

Capable de distinguer entre parfum, puanteur.

.

L’expérience de l’odeur dépendrait de la transmission

De minuscules particules aux terminaisons du nerf olfactif.

.

Odeur, senteur, parfum, est donc chose extrêmement subtile.

Nous ne pouvons pas le voir, nous ne pouvons pas l’entendre.

Pourtant, c’est bien définitivement là. Le parfum est symbole.

.

Descriptif

 .

560 – Mémoire événement laisse trace fragile 

 Alignement central / Titre serpente / Thème  mémoire

Forme ovale / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : parfum / Symbole de fond : trace

.

.

Fond

.

Évocation 

.

560 6

.

Les mémoires des odeurs et des saveurs

Seront les plus primitives :

Une seule trace de ce parfum pourrait

Vous remémorer souvenir.

 .

Symbolique 

 .

J’ai comme un trou noir

Dans le fond de ma mémoire

Qui me cache souvenirs sous-jacents

Que je me suis employé à oublier ou non.

.

Le pire est lors je veux les remettre en lumière,

Le trou noir persiste et cela est pour moi troublant

Car je suis certain de l’avoir vécu tout de même

Mais où et quand et avec  quoi et pourquoi,

Cela demeure comme une trace perdue.

 .

.

 Corrélations

 .

Fond/forme 

 

On dit qu’on aura perdu toute trace

De quelque chose, voire de quelqu’un.

On dit aussi qu’on ne disparaitrait pas

Comme çà sans raison, dans la nature !

.

L’odeur est un indice tant celle d’humain

Lui colle à la peau puis persiste au dehors

Et plus  encore  sur ses vêtements  récents.

.

Il est probable qu’un souvenir d’événement

Laisse  des éléments chimiques, en suspens,

Stockés dans un coin secret de sa mémoire.

 .

De subtiles odeurs

.

Scénario

.

Tu as marché vers moi, en la neige, peu habillé, dans le froid ;

tu m’as rejoint, m’as parlé sur mon balcon, en haut de l’escalier ;

tu es reparti, sur la pointe des pieds, en la neige, en oiseau, léger !

.

Visuels  et textuels   >>

559 – Je t’ai oublié, tu m’as oublié, oubliés !

Visuels et textuels >>  

.

Notre mémoire comporte des niveaux

Des filtres, des projections, émotions,

Que nous croyons  pouvoir contrôler.

Or, bien souvent, ils nous échappent

Ou très souvent, ils nous rattrapent,

Sans que l’on ne puisse  rien y faire.

Car c’est notre inconscient qui parle

Nous disent, les neuros, les psychos,

Aussi bien en entrées, filtres, sorties.

.

C’est ainsi, que l’on devient différent,

Face aux mêmes, exacts, événements.

Notre mémoire cousine de conscience

Est l’œil intérieur, qui écouterait tout.

.

Qui nous proclame ou nous condamne,

Selon notre passé et nos codes acceptés.

Mémoire  est comme iceberg : on ne voit

Qu’un quart  de tout ce qui s’y cacherait !

.

Je t’ai oublié,

Et tu m’as oublié,

Nous sommes oubliés

Faut-il vous le conjuguer !

.

Mémoire nous condamnent,

Lors mémoires nous damnent,

En éteignant  nos deux flammes,

Nous avons aussi égarés nos âmes.

Notre mémoire est  comme  passoire

Qui ne retiendra qu’écumes de nos jours.

.

Notre mémoire est pleine de ces histoires

Qui ne trouvent plus liens avec amours.

Comment peut-on oublier quelqu’un

Qui a fait partie de  soi, des années,

Une, deux, trois,  dizaine amitiés,

Sans en être, beaucoup, chagrin.

.

Mais s’agit-il d’un rendez-vous raté,

Auquel l’on ne tenait plus  à s e plier,

En notre inconscient d’agenda rempli :

Oubli, acte manqué parfaitement réussi.

.

Ou d’une réussite, manquée,

Ou d’un manque de réussite

Qui sont deux équivalences,

En, propositions, inversées,

De même : oubli  volontaire

Puis, un oubli, involontaire,

Sont affaires  d’inconscient,

Voulant,  ou  non,   se taire.

.

.

Extensions

.

L’oubli est bienvenu et bénéfique

Pour tourner une page et faire place

À de nouveaux événements, sentiments.

Cela dit, la mémoire n’oublierait rien,

Elle ne perdrait que trace du chemin,

C’est-à-dire, le lien, pour retrouver

Où sont stockées les informations.

.

Si elle se trouve en mémoire limbique,

Appelées  aussi notre  mémoire profonde,

Le lien sera plus difficile à occulter que si

Elle est n’importe où ailleurs en cerveau.

.

C’est comme une pièce d’un puzzle

Qu’on a perdu qui est bien quelque

Part en la maison mais on ne sait où

Et on a beau la retourner on ne la

Retrouve plus jusqu’au jour où,

Au moment où l’on ne la cherche plus,

Où on ne s’y attend pas, elle refait

Surface et débobine toute son histoire.

.

L’oubli est comme une trace sur le sable qui s’efface

Avec la marée, sinon le temps

L’oubli est comme la chose à laquelle on ne tient plus

Ou que l’on dit, l’avoir égaré

L’oubli est absence d’association avec quoique ce soit

Qui pourrait nous le rappeler

L’oubli est ce que l‘alcoolique s’empressera d’oublier

Pour ça il doit continuer à boire,

L’oubli, c’est… mais je ne m’en souviens plus du tout

Et je crois que j’ai perdu sa mémoire.

.

On ne sait pas tout du fonctionnement réel

De notre cerveau qui inclue notre mémoire.

.

L’oubli est embêtant quand on aurait besoin

D’information, mots de passe, n° téléphone !

.

Oublie-moi … et comment oublier quelqu’un,

Avec qui on aura vécu  des années ensemble !

.

En réalité l’oubli n’existerait pas, reste masqué

Par une barrière, une rupture de lien, contexte.

.

Preuve en est que par l’hypnose on peut atteindre

La mémoire limbique étant profondément enfouie.

.

.

559  – Calligramme

 .

Notre mémoire comporte des niveaux

Des filtres, des projections, émotions,

Que nous croyons  pouvoir contrôler.

Or, bien souvent, ils nous échappent

Ou très souvent, ils nous rattrapent,

Sans que l’on ne puisse  rien y faire.

Car c’est notre inconscient qui parle

Nous disent, les neuros, les psychos,

Aussi bien en entrées, filtres, sorties.

C’est ainsi, que l’on devient différent,

Face aux mêmes, exacts, événements.

Notre mémoire cousine de conscience

Est l’œil intérieur, qui écouterait tout.

Qui nous proclame ou nous condamne,

Selon notre passé et nos codes acceptés.

Mémoire  est comme iceberg : on ne voit

Qu’un quart  de tout ce qui s’y cacherait !

.

*****************************

**********************

.

Je t’ai oublié,

Et tu m’ J  as oublié,

Nous som E mes oubliés

Faut-il vous  * le conjuguer !

Mémoire nous    T  condamnent,

Lors mémoires nous   ‘     damnent,

En éteignant nos deux    A     flammes,

Nous avons aussi égarés      I    nos âmes.

Notre mémoire est comme      *      passoire

Qui ne retiendra qu’écumes de    O  nos jours,

Notre mémoire est pleine de ces    U    histoires

Qui ne trouvent plus liens avec      B        amours.

Comment peut-on oublier         L           quelqu’un

Qui a fait partie de                I        soi, des années,

Une, deux, trois              É             dizaine amitiés,

Sans en être                 *             beaucoup chagrin.

Oui mais s’agit-il       I        d’un rendez-vous raté,

Auquel l’on ne              D      tenait plus à se plier,

En notre inconscient       E         d’agenda rempli,

Bel oubli acte manqué  par  M faitement réussi.

 .

T U   M ‘ A S   O U B L I É 

.

Ou d’une réussite, manquée,

Ou d’un manque de réussite

Qui sont deux équivalences,

En, propositions, inversées,

De même : oubli  volontaire

Puis, un oubli, involontaire,

Sont affaires  d’inconscient,

Voulant,  ou  non,   se taire.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

559 4

.

La page d’un souvenir en haut,

Comme pour  recettes de cuisine

Image d’un pilon cuisine en bas

Pour écraser quel qu’ingrédient.

.

Les souvenirs, comme les pages d’un livre,

vont au pilon pour destruction si non utiles,

voilà qui rapproche bien la forme et le fond.

.

Je me suis fait écraser, réduire en miettes,

 Par ton pilon … en bois :

Lors comment, depuis, pourrais-je renaitre

De trace en ton souvenir ?

 .

  Symbolique

 .

Le pilon n’est pas qu’un simple

Objet aux apparences diverses :

À oreilles, conique, fantaisie,

Rond, carré, en pierre, en bois,

En aluminium, même en plastique,

Revêt aussi différentes significations.

.

Savez-vous  que  le retourner serait

Synonyme   d’un   mauvais   sort,

Ou  que  les  épouses  tamoules

Y posent le pied pour sceller

L’union  des  couples ?

epsiloneditions.com/

PDF/Pilon.pdf

.

Descriptif

 

559  –  Je t’ai oublié, puis tu m’as oublié !

 Alignement central / Titre serpente / Thème  mémoire

Forme zigzag / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : pilon / Symbole de fond : souvenir

.

.

Fond

.

Évocation 

.

559 6 

.

Je me suis fait écraser, réduire en miettes,

 Par ton pilon … en bois :

Lors comment, depuis, pourrais-je renaitre

De trace en ton souvenir ?

 .

Symbolique 

 .

Offrir des pensées

Signifie simplement

Que «je pense à vous».

C’est la fleur   qui permet

De dire  qu’on a  une pensée

Affectueuse  envers  un proche.

Elle est également très largement

Utilisée pour exprimer le souvenir

.

Car  dans  la mythologie grecque,

La jeune « Io » fut transformé en

Génisse  par  son amant  Zeus

(Éviter la  vengeance d’Héra)

Puis déposée dans un champ

De  pensées  pour  y passer

La fin de sa vie à déguster

Souvenir de son amour.

des-fleurs-pour-vous.com/

les-fleurs-langage-pensee

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Temps et distance sont deux facteurs

De l’oubli, loin des yeux, loin du cœur !

De plus la réciprocité n’est pas assurée.

J’attends ton retour … je referai ma vie.

.

Chance d’un autre côté,  d’être épreuve,

Servant à réaffirmer la solidité union

Sinon, le ver était, déjà dans, le fruit

Et le retour : poubelle, sinon pilon,

On recycle avec autre partenaire.

 .

 .

Devise du Québec : Je me souviens 

.

Scénario

  .

Je t’ai oublié comme un enfant oublie seau, et pelle, sur une plage ;

tu m’as oublié, occupée que tu étais à faufiler je ne sais trop quoi ;

nous nous sommes oubliés en buvant trop d’alcool pour oublier !

.

Visuels et textuels >>  

558 – Imprimée, oubliée, retrouvée, image !

Visuels et textuels >> 

.

L’oubli est  comme un pli,

En structures ou méandres,

Nos mémoires permanentes,

Sans elles, souvenir  est terni.

Le tien  me semblait pourtant

Bien imprimée  et dans le dur

Tant il était beau, il était pur.

C’était sans compter, temps.

.

T’oublier  … complètement,

Je ne le saurais …  jamais.

Dès que  je  croise  autre,

Ressemblant vraiment,

Mon cœur me trahit,

Émotion m’envahit

Tout  me  revient

D’un seul coup

Et beaucoup

C’est  fou

Et fou

V

.

Je  l’ai imprimée, oubliée puis retrouvée,

L’image de toi,  qui hantait ma mémoire.

 Elle était tapie dans l’ombre, dans  le  noir,

Lors, je l’ai revue, elle  s’est, en moi, refixée.

Joie et douleur se sont entremêlées jusqu’ici,

Joie de tes rencontres et douleur de tes adieux.

Nuits, sans sommeil, d’insatiables a-mou-reux,

Je les ai cru enfouis et jusqu’au fond de l’oubli.

.

Instant suivant que je perçois ne s’imprime pas

Ce que j’ai peur  d’oublier, je le photographie

Ce que je sens, je ressens, des  fois,  je l’écris,

Ce que je fais, et refais, ne l’automatise pas.

.

T’oublier, impossible, en tous cas très délicat

Tant comment oublier la toute  première fois,

Ma mémoire, infidèle, me revient, prestement,

Percute mes émotions, ra-fraî-chit  l’événement.

.

Jamais je ne t’oublierai, ma mémoire me crie oui

Chaque jour, sans toi,  je me sentirais perdu … ici,

Si l’on ne peut s’unir pour n’en faire  plus …  qu’un,

Je ne peux me diviser en deux, mais, en  toi, certain.

.

Nos souvenirs sont, plus ou moins,  bien reconstruits

En les enjolivant, ou, au contraire, en  les dégradants,

Mais la mémoire limbique est celle d’émotion d’amant,

 Demeure la plus fidèle, et profonde, et ce, jusqu’à l’infini.

.

.

Extensions

.

C’est le cycle de la recherche

De personne qu’on a oubliée dont

On se souvient d’un détail et soudain,

Le reste vient comme s’il avait toujours

Été présent ou qu’il datait juste d’hier.

.

Les traces qu’on a prises, stockées,

Sont comme petits cailloux en

Notre jardin d’hiver ou d’été.

.

On ne les voit plus en marchant dessus

Mais si on se baisse et trie avec les mains :

Comme des diamants, elles… réapparaissent.

Quand on parle d’images,  ce peut être un son,

Une odeur, sensation ayant déclenché en nous

Émotion retrouvant trace gardée en mémoire.

.

Nos amours d’enfance … nous accompagnent

Toute notre vie, de manière latente, cachée,

Jusqu’à la vieillesse et ils resurgissent,

Comme présents, existants, comme

Défiant le temps, événements.

.

Le texte, la voix, l’image ne font pas la même impression en mémoire.

Il y a des événements, joyeux, douloureux, qui restent imprimés, à vie

Non seulement le cerveau filtre, trie les informations qu’il veut garder

Mais il conditionne aussi l’oubli, rappel du souvenir ou d’une donnée.

Sur vielle photo, en dépit du temps,  l’oubli, on se reconnait, enfant !

.

Oubli chemin ne mène au chemin d’oubli

Quoique processus soit parfois réversible,

.

Je croyais bien  t’avoir oublié, et voilà que,

Je croyais  me souvenir  de toi, et voilà que,

La mémoire nous joue des tours, à sa façon.

.

Est-ce nous  qui la dominons,  ou bien  elle,

Qui fait le tri dans ce qui est bon pour nous.

.

Toujours est-il que le temps fait son œuvre

Et en même temps conserve nos archives.

.

.

558 – Calligramme

 .

L’oubli est  comme un pli,

En structures ou méandres,

Nos mémoires permanentes,

Sans elles, souvenir  est terni.

Le tien  me semblait pourtant

Bien imprimée  et dans le dur

Tant il était beau, il était pur.

C’était sans compter, temps.

T’oublier  … complètement,

Je ne le saurais …  jamais.

Dès que  je  croise  autre,

Ressemblant vraiment,

Mon cœur me trahit,

Émotion m’envahit

Tout  me  revient

D’un seul coup

Et beaucoup

C’est  fou

Et fou

V

I  M  P  R  I  M  É  E,   O  U  B  L  I  É  E,

.

Je  l’ai  imprimée     oubliée puis   retrouvée,

L’image de toi,  qui     hantait ma    mémoire.

 Elle était tapie dans      l‘ombre dans      le  noir.

Lors je l’ai revue, elle      s‘est en moi,       refixée.

Joie et douleur se sont     entremêlées      jusqu’ici,

Joie de tes rencontres     et douleur de     tes adieux.

Nuits sans sommeil        d’insatiables       a-mou-reux,

Je les ai cru enfouis         et jusqu’au        fond de l’oubli.

Instant suivant que         je perçois       ne s’imprime pas.

Ce que j’ai peur              d’ou-blier       je le photographie

Ce que  je  sens               je ressens     des  fois,  je l’écris,

Ce que je fais,                 et refais,        l’automatise pas.

.

R   E   T   R   O   U   V   É   E,     I   M   A   G   É  E   

.

T‘oublier, impossible        en tous          cas, très délicat

Car comment oublier        la toute           première fois,

Ma mémoire  infidèle         me revient         prestement,

Percute mes émotions           ra-fraî-chit        l‘événement

Jamais je ne t’oublierai          ma mémoire       me crie oui!

Chaque jour sans toi,               je me sentirais     perdu … ici,

Si l’on ne peut s’unir                 pour n’en faire     plus …  qu’un,

Je ne peux me diviser                en deux, mais        en  toi, certain.

Nos souvenirs sont                     plus ou moins         bien reconstruits

En les enjolivant,                     ou, au contraire,         en  les dégradants,

Mais la mémoire                    limbique est celle           d’émotion d’amant,

 Demeure la plus                   fidèle, et profonde,            et ce, jusqu’à l’infini.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

558 4

.

Un  chemin  pour  rechercher,

Un autre chemin pour rapporter

C’est comme une chasse au trésor

On sait qu’il existe sans le trouver.

.

Plusieurs chemins s’offrent en parallèle

et entrecoupés de quelques croisements :

de quoi s’y perdre ou mieux s’y retrouver

ainsi la forme convergera ici vers le fond.

.

On ne perd pas la mémoire :

Notre mémoire n’oublie rien :

Quel plaisir soudain chemin

De l’adresse nous revient !

 .

Symbolique 

 .

Selon le  Larousse

Le chemin renvoie

À plusieurs notions,

Outre la voie établie

D’un  lieu   à  l’autre,

Le chemin  est    aussi

La piste que l’on trace,

Direction  qu’on prend,

La distance à parcourir

Mais aussi, la voie suivie

Pour atteindre un but fixé,

Progression d’un état à l’autre

Il évoquera donc pour l’homme

Comme traversée des ténèbres,

De l’ignorance, de ses doutes

Pour aller vers la lumière

De la connaissance.

ecossaisdesaintjean.org/2015/04/chemin

.

Descriptif

.

558 – Imprimée, oubliée, retrouvée, imagée   

 Alignement central / Titre absent / Thème  mémoire

Forme Zigzag / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : chemin / Symbole de fond : oubli

.

.

Fond

.

Évocation 

.

558 6

.

On ne perd pas la mémoire :

Notre mémoire n’oublie rien :

Quel plaisir soudain chemin

De l’adresse nous revient !

Symbolique 

 .

L’oubli est un processus

Qui fait partie de la mémoire.

On ne peut pas réfléchir sur l’oubli

Sans le référer au champ de la mémoire.

L’oubli a plusieurs valeurs.

.

Il y a l’oubli inexorable par effacement de la trace.

C’est quelque chose contre quoi nous lutterons tous.

Se souvenir, c’est s’opposer à effacement de la trace

Qui correspond à une mort symbolique.

.

D’autre part, il y a l’oubli de réserve,

L’oubli comme remède contre la résurgence de traces

Dont on se passerait volontiers.

.

En fait, dans cet oubli-là, la trace ne sera pas effacée

Et dans certaines conditions, on peut se remémorer.

cairn.info/exil-et-violence-politique-les-paradoxes-

.

Corrélations

Fond/forme 

.

L’on imprime plus facilement

Une image, une information

En y adjoignant association

Pour retrouver le contexte.

Le chemin reste provisoire,

L’impression reste durable,

Lors si on perdra le chemin,

On ne retrouvera pas le lien.

Parfois l’émotion y contribue,

Associant un contexte très fort.

.

.

De retrouver son image

.

Scénario

.

Ici, grande plaque typographique pour une page d’un livre imprimé,

qui, après correction, coloration, surimpression, peut être celle-ci :

illustrée par image d’enfant qui pourrait être vous : impression !

.

Visuels et textuels >> 

557 – Est-ce moi qui ai perdu ta mémoire !

Visuels et textuels  >>  

.

La mémoire est un grimoire

Écrit avec encre de chine,

Ou encre sympathique,

Selon la profondeur,

De ses sentiments

Impression est

Très voyante

Indélébile,

Tatouée.

Des fois,

Obstacle,

Plus trace,

Ni souvenir.

L’amour     est

Ainsi fait,    qu’il

Est brutal,   subtil,

Selon  ses substrats,

Expressions, en vous.

.

Est-ce moi qui ai perdu ta mémoire,

Ou bien ma mémoire qui t’aura perdu,

Ou bien la trame croisée de ses fils ténus

Qui, en dépit de soi, ne  se  connecte  plus.

.

Je me sens, pourtant, vivant  en cet instant,

Recherchant dans mon passé si  tu as existé,

Mais cet instant est comme ardoise magique,

Il s’efface, pour mieux faire place  au suivant.

.

Ma mémoire est trouée … comme un gruyère,

Ce que je garde, en images,  se kaléidoscopie,

Et, même, ce que j’ai écrit, parfois, je l’oublie,

Ou je ne restaure guère que belle atmosphère.

 .

Mémoire n’est pas négative, j’ai bien compris,

Qu’elle reproduit, qu’elle reste fidèle à l’infini

Qu’elle crée des zones d’ombres ou raccourcis

Qui se mélangent, parfois,  en un nuage noirci.

.

Et ma mémoire serait subtile, versatile, volatile,

Mais ton empreinte, en elle, demeure indélébile,

Même  quand  j’oublie tout, surnage, un parfum,

Qui t’évoque, comme une madeleine : c’est divin.

.

La Madeleine tant évoquée en souvenir proustien

Qu’on finit par se demander, s’ils ne l’ont inventé,

Que pour le besoin de la cause ou pour la marquer

Comme une empreinte indélébile qui ne tient à rien.

.

.

Extension

.

Est-ce moi qui ai perdu ta mémoire,

C’est impossible : elle est enfouie

Au plus profond de moi, prête

À resurgir en surface

Dès que je te reverrai,

Prête à hanter mes nuits

Si tu te remets à me re-séduire.

.

Mémoire émotionnelle est considérée

Comme la plus cachée permanente de toutes.

Plutôt que poubelliser, vaut mieux archiver

Là où je n’irai pas souvent, par hasard

Ou par erreur, pas volontairement.

.

Mais si je veux te retrouver, te faire

Remonter à la surface, il faudra plonger

Profond pour me remettre en la situation :

Un parfum, un regard, un mot, ou  un geste,

Cadeau, voyage, constituera une clé d’entrée.

.

À moins que je ne me retrouve en labyrinthe

Que de faux souvenirs, que j’aurai inventés

Dans l’instant, ne viennent superposer

Ton aura sur d’autres personnes qui

Me sont plus familières en fausse

Reconnaissance, vraie renaissance !

.

Quand on parle de mémoire on parle parfois de choses différentes,

Quant au fond, quant à la forme, le support ou le réseau sémantique

C’est souvent notre mémoire associative, la plus efficace, pertinente !

Il y a ceux  qui perdront  la mémoire de mots, et d’autres, des visages,

Le pire est que, quand on perd ses souvenirs d’enfance, on les invente

De bribes associées d’un puzzle on en fait comme un tableau vivant .

.

La mémoire est un filtre qui retient l’essentiel

De ce qu’on l’on tient à retenir puis à retrouver

Et elle n’a rien d’un réservoir à remplir sans fin

De temps à autre, et sans trop savoir comment

Un lien, associatif, se perd dans son labyrinthe

Un jour, associant autre chose : se reconstitue.

.

À contrario, quand on veut chasser événement,

De sa mémoire, celui-ci persiste, occupe pensée

Il faut donc apprendre à jongler avec souvenirs,

Si la colle est trop forte, elle ne se dissoudra plus

Comme le dit si bien quel qu’alcoolique notoire :

« Je bois pour oublier, mais je ne sais plus quoi ! »

.

.

Épilogue

.

L’on ne connait, c’est notoire

L’étendue de notre mémoire,

L’on dit qu’elle n’oublie  rien,

Perd  seulement  les chemins.

***

Comment peut-on  se souvenir

De quelqu’un vu une seule fois,

Oublier celui  ou celle, avec qui

On a partagé sa vie … trois ans.

***

C’est un mystère de la mémoire

Événement  avec forte émotion,

S’imprime  en une fois  et  reste,

Tandis  que  d’autres   s’effacent.

***

Mémoire limbique  est profonde,

On dirait presque, elle est câblée

Qu’elle a gardé  trace  indélébile

De ce  qui se serait  bien passé !

***

N’aurais pas perdu ta mémoire

Il manque juste un indice,  fait,

Qui, chemin vers toi, rétablirait

Et  sortirait  ton visage, du noir !

.

.

557 – Calligramme  

 .

La mémoire est un grimoire

Écrit avec encre de chine,

Ou encre sympathique,

Selon la profondeur,

De ses sentiments

Impression est

Très voyante

Indélébile,

Tatouée.

Des fois,

Obstacle,

Plus trace,

Ni souvenir.

L’amour     est

Ainsi fait,    qu’il

Est brutal,   subtil,

Selon  ses substrats,

Expressions, en vous.

.

********************************

***********************************

.

Est-ce moi qui ai        P perdu ta mémoire,

Ou bien ma mémoire    E   qui t’aura perdu,

Ou bien la trame croisée   R    de ses fils ténus

Qui en dépit de soi, ne se     D    connecte plus.

Je me sens pourtant, vivant    U   en cet instant,

Recherchant dans mon passé si   *    tu as existé,

Mais cet instant est comme ardoise  C     magique.

                                        H

Il s’efface, pour mieux faire place    E     au suivant.

Ma mémoire est trouée comme    M          un gruyère,

Ce que je garde en images          I       se kaléidoscopie,

Et même ce que j’ai écrit       N         parfois, je l’oublie,

Ou je ne restaure guère      *         que belle atmosphère.

D …….

Mémoire n’est pas         E        négative, j’ai bien compris,

Qu’elle reproduit,         *             qu’elle reste fidèle à l’infini

Qu’elle crée des          T            zones d’ombres ou raccourcis

Qui se mélan              A         gent parfois en un nuage noirci.

* …………………….

Et ma mémoire            M         serait subtile, versatile, volatile,

Mais ton empreinte         É                en elle, demeure indélébile,

Même quand j’oublie          M                tout, surnage, un parfum,

Qui t’évoque comme la             O                    madeleine, c’est divin.

La Madeleine tant évoquée          I                    en souvenir proustien

Qu’on finit par se demander            R                     s’ils ne l’ont inventé

Que pour le besoin de la cause            E                   ou pour la marquer

Comme une empreinte indélébile          ?                    qui ne tient à rien.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

557 4

.

Il faudra distinguer

Une mémoire donnée

 Et le chemin d’accès

Souvenir, oubli.

.

On distingue le chemin dans son contexte

en bas et sa trace en sa mémoire, en haut,

le chemin pour y accéder est très différent

or sa forme s’accorde pour autant au fond.

.

On perd seulement le chemin

Pour aller à la bonne adresse.

On ne perdra pas la mémoire

Elle n’oublie rien, de nous !

.

Symbolique 

.

L’oubli est processus qui

Fait  partie  de  la  mémoire.

On ne peut pas réfléchir sur l’oubli

Sans le référer au champ de la mémoire.

L’oubli a plusieurs valeurs.

.

Oubli inexorable par effacement de la trace:

C’est quelque chose contre quoi nous luttons tous.

Se souvenir est s’opposer à effacement de la trace

Qui correspond à une mort symbolique.

.

D’autre part, il y a l’oubli de réserve,

L’oubli comme remède contre résurgence de traces

Dont on se passerait volontiers.

En fait, dans cet oubli-là, la trace  n’est  pas  effacée

Et dans certaines conditions, on peut se remémorer.

cairn.info/exil-et-violence-politique-les-paradoxes-

.

Descriptif

 .

557 – Ai-je perdu chemin de ta mémoire ?  

 Alignement central / Titre serpente / Thème  mémoire

Forme zigzag / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : oubli / Symbole de fond : mémoire

.

.

Fond

.

Évocation 

.

557 6

.

On perd seulement le chemin

Pour aller à la bonne adresse.

On ne perdra pas la mémoire

Elle n’oublie rien, de nous !

.

Symbolique 

 .

J’ai comme un trou noir

Dans le fond de ma mémoire

Qui me cache souvenir, sous-jacent,

Que je me suis employé à oublier ou non.

.

Le pire est lors je veux les remettre en lumière,

Trou noir persiste et cela est pour moi troublant

Car je suis certain de l’avoir vécu tout de même

Mais où et quand et avec  quoi et pourquoi,

Cela demeure comme un mystère voilé.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Ma mémoire est dite fidèle, ou infidèle,

Mais qui peut en décider de l’intérieur

Si je suis le seul à l’avoir vécu, perçu,

Aucun témoin ne peut me la rendre,

Aucune illusion,  ni hallucination !

 .

Ma mémoire peut me faire défaut

Tout comme elle peut me tromper

En inventant des faux souvenirs,

En assurant les avoir bien vécus

On réduirait l’inconnu au connu.

 .

Si fait qu’on amalgame des faits

Qui n’avaient de liens entre eux,

Sauf apparence, vraisemblance,

Comment, après, s’en départir !

 . 

 .

L’Arbre de la connaissance

.

Scénario  

.

Nos trois cerveaux : où est l’hippocampe, siège de nos souvenirs ?

Notre mémoire est un livre où tout est inscrit, tout est mentionné.

Avec l’âge, la confusion, on perd le lien, son chemin en labyrinthe !

.

Visuels et textuels  >>

556 – J’aimerais pouvoir ne plus t’aimer !

Visuels et textuels  >> 

.

Cesse aimer comme ça

Subitement actionnant

Bouton : marche-arrêt :

Même pas …..   en rêve !

Ça finit  bien  par arriver

Avec le temps,    le  recul,

Quelqu’une   …   l’oublier,

Voire  même    …  son cul !

.

Être oublié, sans apprendre,

Est  douleur : à tout  prendre,

Il n’est pas pire que pardonner

Se sentir, avoir été  ….  délaissé.

N’importe quelle raison, excuse,

Est préférable à  silence, mutisme

Réclamer droit de plaider sa cause

Y compris  amour même fini, brisé.

.

J’aimerais pouvoir… ne plus t’aimer,

Ce serait comme grâce… bien méritée

Hélas je ne parviens pas à me résigner

À te perdre  en brumes de mes pensées.

Pensées obscures, fantasmes récurrents,

  Ne font de moi,  ni ton ami,  ni ton amant.

 Qu’un  être,  à certains  moments, déchiré,

Par folle  envie  de t’effacer,   sans t’oublier.

.

Oublier qu’un rien  qu’un geste aurait suffi,

À nous remettre dans une égale réciprocité,

Qui fait qu’un autre, soient amants, compris

Qu’amour en nous, grandit en toute liberté.

La liberté  de nous haïr, ou de nous choisir,

Assouvir, en nous, plus de mille fous désirs,

Et clamer nos douleurs, en ses profondeurs

Si c’est à ce prix  qu’on atteint le bonheur !

.

Bonheur ne serait autre que «bonne heure»

Passée ensemble, à se  conter nos malheurs,

Un par ci, plus un autre, par-là, et qui vaille

D’être vécu mourant sur champ de bataille.

Bataille des mots, des gestes,  des attitudes,

Qui résumerait à elle seule, notre infinitude

De vouloir briser nos tabous et conventions,

Sans compter nos principes, nos résolutions.

.

Résolution, mieux nous aimer, à une condition

Qu’une fois au moins nous entrions en déraison.

Pour ce faire, allumons un feu de nos existences,

Partageons ensemble nos esprits d’indépendance.

Indépendance ne serait pas qu’une vue de l’esprit,

Pratique entre deux êtres qui s’aiment se respectent

Quand un nouveau couple la considère non suspecte,

Tant d’être libre de s’aimer et de ne plus, l’on aimerait.

.

.

Extension

.

 « J’aimerais pouvoir ne plus t’aimer » :

Voilà un cri du cœur, bien particulier.

.

En général, dès qu’il y a des  tromperies,

Infidélités, avouées, caractérisées, répétées,

Amour s’arrête tout net et tombe le couperet

De l’échafaud sur sa tête sans défense, arrêt.

.

Mais  les choses ne seront pas  si simples

Tant une passion rend non seulement

Aveugle et sourd, aux injonctions

De l’entourage mais se focalise

Sur l’amour à se conquérir

Et non à se punir.

.

On ne choisit pas toujours de ne plus aimer quelqu’un, quelqu’une

Notre volonté ne suffit pas à dompter notre inconscient amoureux

Pire, même, plus l’on tente et plus celui-ci résiste et refait surface !

On peut déchirer une lettre ou un mot d’amour, pas son sentiment.

La mémoire, comme chacun sait ne saurais rien oublier : seulement

Perdre le chemin nous menant à l’événement qu’on souhaite changer

Et pour cela, il faut du temps, des jours, des mois, parfois des années.

L’oubli est une fonction instable et non inscrite dans le dur du cerveau

Vouloir n’est pas en cette matière pouvoir et cela il faudrait le savoir.

.

Ne plus aimer peut nous paraitre aussi simple

Que de fermer un livre, achevé : fin de l’histoire,

Sauf que l’histoire est celle  de quelqu’un d’autre,

En laquelle, pour le moins, sommes peu impliqué.

.

La tête dira oui à la rupture quand le corps refusera,

Au moindre rapprochement, contact,  la tête se taira.

En outre, ce combat est arbitré  par cœur ambivalent,

Hésitant entre préserver son âme et satisfaire son sexe.

.

.

556 – Calligramme

 

Cesse aimer comme ça

Subitement actionnant

Bouton : marche-arrêt :

Même pas …..   en rêve !

Ça finit  bien  par arriver

Avec le temps,    le  recul,

Quelqu’une   …   l’oublier,

Voire  même    …  son cul !

Être oublié, sans apprendre,

Est  douleur : à tout  prendre,

Il n’est pas pire que pardonner

Se sentir, avoir été  ….  délaissé.

N’importe quelle raison, excuse,

Est préférable à  silence, mutisme

Réclamer droit de plaider sa cause

Y compris  amour même fini, brisé.

J’aimerais pouvoir… ne plus t’aimer,

Ce serait comme grâce… bien méritée

Hélas je ne parviens pas à me résigner

À te perdre  en brumes de mes pensées.

Pensées obscures, fantasmes récurrents,

  Ne font de moi,  ni ton ami,  ni ton amant.

 Qu’un  être,  à certains  moments, déchiré,

Par folle  envie  de t’effacer,   sans t’oublier.

Oublier qu’un rien  P  qu’un geste aurait suffi,

À nous remettre  O  dans une égale réciprocité,

Qui fait qu’un  U  autre, soient amants, compris

Qu’amour    V  en  nous, grandit en toute liberté.

La liberté    O     de nous haïr, ou de nous choisir,

Assouvir       I     en nous plus de mille fous désirs,

Et clamer nos  R      douleurs dans les profondeurs

Si c’est à ce prix    *           qu’on atteint le bonheur !

Bonheur ne serait       N           autre que bonne heure

Passée ensemble à se      E          conter nos malheurs,

Un par ci, plus un autre,       *           par-là, et qui vaille

D’être vécu, mourant sur          P       champ de bataille.

Bataille des mots, des gestes          L           des attitudes,

Qui résume à elle seule notre             U              infinitude

De vouloir briser nos tabous et            S          conventions

Sans compter nos principes, nos         *            résolutions.

Résolution mieux nous aimer           T          à une condition

Qu’une fois, au moins, nous           ‘      entrions en déraison.

Pour ce faire, allumons un        A          feu de nos existences,

Partageons ensemble              I    nos esprits d’indépendance.

Indépendance ne serait pas          M       qu’une vue de l’esprit,

Pratique entre deux êtres qui s’aiment       E          se respectent

Quand un nouveau couple la considère non       R         suspecte,

Tant d’être libre de s’aimer  et de ne plus, l’on             !   aimerait.

J ’ A I M E R A I S

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

556 4

.

 Profil en perspective

 Comme  une  route,

Comme  un  tas,

Une  échelle.

.

Dessin de la perspective, c’est certain

oui mais vers le haut ou vers l’horizon,

allez  savoir : pourquoi pas  vers le bas,

désorientation pose une vraie question ?

.

Sur échelle des sentiments :

 On se trouve parfois tout en bas

 Alors  même  que  l’on  se voudrait

Tout en haut, tout en perspective !

Symbolique 

 .

L’échelle est le symbole

De l’ascension, de la valorisation,

Se rattachant à la symbolique de verticalité.

Une  ascension graduelle et voie de communication.

.

Elle est aussi un moyen de changer de niveau, de changer

De perspective, ce qui nous ramène à la thématique d’Initiation :

Produisant un changement de paradigme,  autre vision du monde.

Modifié, source : grandsreves.over-blog.com/article-le-symbole-de-l-echelle

.

Descriptif

 .

556 – J’aimerais pouvoir ne plus t’aimer !  

 Alignement central / Titre serpente / Thème  amour

Forme triangle / Rimes égales /   Fond approché de forme

Symbole de forme : échelle / Symbole de fond : passion

.

.

Fond

.

Évocation 

.

556 6

.

Sur échelle des sentiments :

 On se trouve parfois tout en bas

 Alors  même  que  l’on  se voudrait

Tout en haut, tout en perspective !

 

Symbolique 

 

La passion est un état psychique

Dans lequel, pour la personne affectée,

Une certaine autre personne sera perçue

Comme source de tout bonheur possible ;

.

La pensée de perdre le contact avec l’objet,

Est vécue en malheur à peine imaginable ;

Les processus de pensée seront déformés

Et détournés dans le but d’un maintien

Du lien avec cette personne aimée,

Entraînant erreurs de jugement ;

.

Cette condition psychique

S’exprime volontiers par

Des formules comme :

«C’est par toi que je vis »

« Je ne peux vivre sans toi ».

cairn.info/revue-psychotherapies-2008-3-page-189

 . 

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Je t’aime…  un peu … beaucoup,

Passionnément, à la folie, d’accord

Mais après ça : pas du tout, c’est fort,

Il faut y mettre du cœur pour y arriver !

.

Ce serait  comme  de tomber  d’une échelle

À laquelle on est resté solidement accroché,

Et quelle que soit, l’analogie ou la métaphore

Employée, l’inconscient n’en ferait qu’à sa tête

En matière d’échec, de rupture, de déconfiture,

C’est lui le maitre, lui qui aura le dernier mot !

.

J’en parlerai à mon psy mais que peut-il faire

D’autre que m’exhorter à en faire mon deuil,

Sinon je ne serais disponible pour nouvelle

Rencontre venant se substituer, plus belle.

 .

.

L’amour et la marguerite !  

.

Scénario  

.

Déchirer son cœur, celui de l’autre, cœur commun, facile, en un jeu,

cela l’est moins, en la réalité : c’est un poids à écrire, poids à porter,

jusqu’à ce que la mention «terminé» s’inscrit en dur en son cerveau.

.

Visuels et textuels  >> 

555 – Ton amour est comme un ballon

Visuels et textuels  >> 

.

Un ballon, monte, vite,

Il descend, aussi vite,

Il monte haut, fort,

Et soudain, mort,

Il  n’a  plus  rien

D’at-tray-ant

D’exci-tant,

Ban-dant !

Si l’amour

Est    basé

Des      sus

Et     alors,

Le       fond

Ne       dure

Long  temps

Que   le  temps

De   le   monter,

Avant    sa     chute

Sans aucun parachute !

.

Ton amour est un ballon soufflé,

Chauffe, monte, et il est retombé

Comme Sisyphe  en colline grimpé

Je me retrouve bas, loin de ton côté.

.

Dis-moi que de fois,    dois-je essayer,

Pour réussir, une fois enfin, à me fixer,

En lien, nous tenant tous deux, enlacés,

En cet amour, réel,    et  non  symbolisé.

.

Je comprends bien,    tu puisses hésiter,

Je comprends bien,    tu puisses différer,

Je comprends bien,  tu puisses renoncer,

Faudrait-il, encore, une fois l’avoir tenté.

.

Ma peine, laisses moi, tout seul, la noyer,

De la montagne, de tel désir, dégringoler,

Même si ton  abîme reste vierge  d’entrée,

Au moins  aurai-je joui de ta belle amitié.

.

Ton amour est comme un  petit   soufflé

Qui monte  à ton visage  commotionné

Et qui se transforme,  vite, retombé

Afin de ne  pas, pas jamais céder.

.

Chacun aura ses raisons dire non,

Ne pas confondre passion et pression

Une fois dans feu  de l’action séduction

Il est trop tard  pour  marcher, reculons.

.

C’est pourtant  ce que font ces poltrons

D’amants qui prennent tout pour bon

À tirer pour ne même pas imprimer,

Leur  expérience, unique, à encrer !

.

.

Extension

.

Différences, divergences entre mari, amant

L’amour perçu comme un pudding d’un côté,

Et l’amour vécu  comme un soufflé, de l’autre.

Le premier tient au corps, se garde longtemps

Tandis que le second se consomme dans l’instant

Et disparait puis refait surface de temps en temps.

.

L’amour de la cuisine, pencherait  du côté  du mari,

Lors la cuisine de l’amour penche du côté de l’amant.

Le propre  du soufflé, est, de retomber, s’il n’est pas

Consommé chaud et dans l’instant mais il a bien

Une autre caractéristique consistant à doubler

Son volume pour plus de séduction.

.

«souffler n’est pas jouer»,

Comme dit le précepte :

Dès qu’il y a tricherie,

Les règles du jeu sont faussées

On gagnera à se faire démasquer

Tôt ou tard, perdre, à se faire jeter !

.

En  tous préliminaires, il faut attendre

Et chauffer pour faire monter l’envie

Mais si l’on tarde à consommer,

Le soufflé devient réchauffé.

.

Un ballon est une enveloppe pleine d’air et qui s’élève en l’air

Dès qu’on le lâche pour peu qu’il soit bien gonflé, et l’air, sec.

Il prend de la hauteur, jusqu’à un certain point et stationne,

Avant de se refroidir et de tomber on ne sait où, à l’aventure

Il peut être perçu comme un synonyme de bouteille à la mer.

Crever un ballon ,sur le départ, est comme dégonfler un désir

Quand on y a mis son propre souffle, c’est un peu  de son âme

C’est comme si l’on confiait, au ciel, le destin de sa …  flamme !

.

Si vous étiez un ballon, une fois bien gonflé,

Il ne manquera pas de vous envoyer en l’air

Et tant au sens propre  qu’au sens … figuré.

.

Dès qu’il aurait atteint une bonne hauteur,

Le voici qui se dégonfle  et puis se rétrécit,

Le voilà qui tombe  à terre, presqu’atterré,

D’être obligé  d’attendre d’être … regonflé,

Pour re tenter l’expérience : rester en air !

.

Analogie/rapprochement amour et ballon

Et couple amants, ne manquera pas d’air

En rendant aussi léger que l’air, l’amour

En l’enfermant dans une bulle intimiste

Dont il souhaiterait n’en jamais sortir !

.

.

Épilogue

.

Un ballon se gonfle et se dégonfle

Sans cesse, sauf  avec de l’hélium,

Le faisant  grimper  en haut  d’air,

Jusqu’à ce qu’il arête/disparaisse.

***

L’amour  aussi,  grandit  et grossit

Et jusqu’à atteindre  des hauteurs,

Ressemblant à  des … firmaments,

D’où l’on descend très doucement.

***

Voire  très violemment, s’il explose

Comme un ballon  sous la pression,

Et une pique  qui  lui troue  la peau,

Le fait descendre  plus  rapidement.

***

Mais ballon d’amour  ne fonctionne,

Ni à l’air,  ni à l’hélium, ni autre gaz,

Il fonctionne sur l’intensité du désir,

Et ce, jusqu’à voir  ce dernier… finir.

***

S’envoyer en l’air est sujet à gravité :

L’amour doit faire preuve de légèreté

Retombera  à la moindre contrariété,

Reste sans cesse  …  à recommencer !

.

.

555 – Calligramme  

 .

Un ballon, monte, vite,

Il descend, aussi vite,

Il monte haut, fort,

Et soudain, mort,

Il  n’a  plus  rien

D’at-tray-ant

D’exci-tant,

Ban-dant !

Si l’amour

Est    basé

Des      sus

Et     alors,

Le       fond

Ne       dure

Long  temps

Que   le  temps

De   le   monter,

Avant    sa     chute

Sans aucun parachute !

Ton amour est un ballon soufflé,

Chauffe, monte,        et il est retombé

Comme Sisyphe                 en colline grimpé

Je me retrouve bas,     T   *  N            loin de ton côté.

Dis-moi que de fois,    O      +         O         dois-je essayer,

Pour réussir, une fois    N          +              L        enfin, à me fixer,

En lien nous tenant      *     + +  +  + +       L      tous deux enlacés

En cet amour, réel,     A             +               A      et non symbolisé.

Je comprends bien      M           +              B      tu puisses hésiter,

Je comprends bien        O         +             *      tu puisses différer,

Je comprends bien            U     +        N       tu puisses renoncer,

Faudrait-il, encore,             R    *    U         une fois l’avoir tenté.

Ma peine, laisses-          *      moi     *        tout seul,    la noyer,

De la montagne,       E      de mon     E      désir, dégringoler,

Même si ton         S      abîme reste     M    vierge   d’entrée,

Au   moins          T     aurai-je joui de  M   ta belle amitié.

Ton amour         *   est comme un  O     petit     soufflé

Qui monte à        T    ton visage   C      commotionné

Et qui se trans      O    forme     *        vite, retombé

Afin de ne  pas,       U   pas    *         jamais céder.

Chacun aura ses           T        raisons dire non,

Ne pas confondre            passion et pression

Une fois dans feu        de l’action séduction

Il est trop tard  pour  marcher, reculons

C’est pourtant  ce que font ces poltrons

D’amants qui prennent tout pour bon

À tirer pour ne même pas imprimer,

Leur  expérience, unique, à encrer !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

555 4

.

Un ballon comme verre d’alcool

Ça vous monte autant et aussi haut,

Et sans pourtant décoller de terre

Rien qu’en brumes de cerveau !

.

Bouteille, alcool, ballon, amour

ne convergeraient pas entre eux

même si on peut trouver rapports

qui ne seraient que des subterfuges.

.

L’amour est souvent dépendant,

Pour monter ballon en état second :

L’alcool, entre autres, le conditionne

L’annule, ou, encore … le magnifie !

 . 

Symbolique 

 .

L’alcool se boit,

Se hume, il réchauffe,

Il brûle, excite, enivre, endort …

.

Effet de l’alcool est celui de l’amour

Une passion amoureuse ferait tourner

La tête et le cœur, elle donne des vertiges,

Fait bredouiller, donne des idées troubles.

.

Les enthousiasmes, et les aveuglements,

Les entêtements sont quasi identiques

Et si l’on en rêve souvent, peut-être

Est-il temps de prévoir une cure

De désintoxication, physique

Ou sentimentale.

.

 

Descriptif

 .

555 – Ton amour est comme un ballon 

 Alignement central / Titre en cercle / Thème  amour

Forme triangle / Rimes égales /   Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : alcool / Symbole de fond : ballon

.

.

Fond

.

Évocation 

.

555 6

.

L’amour est souvent dépendant,

Pour monter ballon en état second :

L’alcool, entre autres, le conditionne,

L’annule, ou, encore … le magnifie.

 .

 Symbolique 

 .

Dans un rêve, le ballon

Symbolise tous les projets

Chimériques que nous faisons

Et de le voir s’élever dans les airs

Annonce succès faciles ne durant pas,

Mis à part bonne attitude de nous donner

Beaucoup de peine pour les maintenir.

.

Et si vous lancez un ballon en l’air,

Vous serez habile à vous servir

De vos affections ou de vos

Aventures  pour   en

Tirer avantage.

interpretation-reve.fr/

dictionnaire-rêve-B/ballon

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

L’alcool et le ballon  n’ont  aucun lien,

Les ballons étant gonflés à l’hélium,

Sinon à l’air, chauffé par bruleur,

Mais  quand  on prend  le volant,

On nous enjoint souffler dedans

Pour tester son degré d’alcool !

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Un ballon  se gonfle  aussi vite,

Qu’il se dégonfle,  si on le vide,

Lors l’amour sexuel ressemble

Vite avant puis long pendant,

Et pour finir, tout plat après.

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Amour : parenthèse enchantée

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Scénario

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Un ballon, en forme de cœur,  et s’envolant, au moindre souffle,

est comme bouteille dans l’air, avec message, adresse sur étiquette,

il se perd souvent en s’accrochant à une branche d’arbre, se dégonfle.

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