275 – Gros dégâts après une nuit de tempête

Visuels et textuels  >> 

.

La mer s’est faite très forte :

Sa colère a dominé la terre,

Qui lui aura fait  gros dos,

Accusant coups de fouets

Quand  les gifles du vent,

Les grandes gerbes d’eau

L’ont envahie, en hurlant,

Jusqu’au petit matin blême.

.

On découvre spectacle misère,

Si ce n’est  un spectacle d’enfer :

Eléments naturels se déchainent,

Ils s’entrainent vite, en chaines,

Font voler des aménagements

Qui retenaient mer en haine.

.

Sentier douaniers, faisant tour, endommagé en entier,

Rochers écorchés, effondrement pierre vrai raz de marée,

Pierres de roche caracolent et lors galets au vent s’envolent,

Comme paroles en furieux mariage entre terre, mer : convole.

.

Sur des cailloux retournés, l’on trouve trace de pétrole incrusté,

Chavirée en grève on décèle algue ébouriffée, tous sens hérissées,

Accompagnées de nombre d’arbustes déterrés et déplacés ailleurs,

Un enfer a chassé l’air de cette île paradis blessée par trop d’heurts.

.

Mottes de terre, arrachées ; troncs d’arbres, déracinés ; bois, flottés,

Tous déchiquetés sur le sol, dans leur trainée sur centaine de mètres.

On ne compte plus, les trous, les bosses, les ravinements, sur sentiers,

Devenus impraticables, tant terres, sables et cailloux … s’enchevêtrent.

   .

En son centre, routes, équipements, habitations, n’ont pas  été touchés,

Mais en périphérie, champ de bataille, des galets roulés, pleine déroute,

Ça prendra des mois  pour que sa grève  panse ses plaies et bosses toutes

Différentes, mais marquées, tant grosse tempête, aura, l’ile, bien frappée.

.

Mon cœur est plein de désolation, de voir ce si beau paysage … dénaturé,

Lors ce jour, l’érosion brutale aura fait autant de ravage  que cent années,

Souvent agitée, la voilà, pourvue d’une nature, bien plus sauvage, encore,

Qui a saccagé son visage, éclaté  tous ses membres, et, dévasté son corps.

.

Elle s’en remettra, elle en a connu bien d’autres… de tempêtes et marées

Mais on en vient à se demander si  son climat ne se serait pas détraqué,

Dans cent ans, parts du rivage sur le continent, auront pris autre allure

Et l’homme se mettra alors à penser que décidemment ; rien ne dure !

.

Vents et vagues, en les balayant,

Provoquent une montée des eaux,

L’homme en lutte, insécurité, fuite,

S’est senti, dans  cette folie, de trop !

.

Lors mon île, meurtrie par la tempête,

M’a rappelé que : les effets de la météo,

Peuvent être meurtrier, si imprévisibles,

Si ce n’est toujours vrai, ce n’est pas faux.

.

.

Extensions

.

C’était une nuit de mars

 Pendant les grandes marées :

 Les vents  s’alliaient  aux vagues

Pour tout casser en frange côtière.

Dans leurs fureurs  de convaincre,

Bien avant même  de s’éteindre,

L’Ile-Grande, pour la vaincre,

Ils l’auront forcé à geindre.

.

La puissance  d’une vague, lors déferlant,

Est telle  qu’il semble  que rien  ne peut

L’arrêter  dans tous ses débordements

Tant elle provoque un sauve qui peut

Le vent violent n’est pas plus tendre,

Avec les tuiles ou ardoises, des toits,

Qu’il fait voler, comme des confettis.

Après la tempête, c’est  comme, après

La bataille, chacun  compte  les  dégâts.

.

Il n’a a guère de grosse tempête,

 Sans de gros dégâts sur la Nature,

C’est, parfois, le long d’un littoral,

Parfois au cœur d’un bois ou forêt.

.

Plus impressionnants sont les toits

Arrachés comme des fétus de paille,

Ou les routes trouées et encombrées,

Quand ce ne sont des zones inondées.

.

La Nature s’en remet : elle a le temps,

Tempête ne suscite, en elle, d’émotion,

Or il n’en est pas de même des humains

Qui ont perdu leur maison, c’est pas rien.

.

.

275 – Calligramme   

 .

La mer s’est faite très forte :

Sa colère a dominé la terre,

Qui lui aura fait  gros dos,

Accusant coups de fouets

Quand les gifles du vent,

Les grandes gerbes d’eau

L’ont envahie,  en hurlant,

Jusqu’au petit matin blême,

On découvre spectacle misère,

Si ce n’est un spectacle … d’enfer.

Éléments naturels se déchainent,

Ils s’entrainent vite, en chaines,

Font voler des aménagements

Qui retenaient mer en haine.

.

************************************

****************************************

Sentier douaniers, faisant tour, endommagé en entier,   D

Rochers écorchés, effondrement pierre vrai raz de marée,   E

Pierres de roche caracolent et lors galets au vent s’envolent,   G

Comme paroles en furieux mariage entre terre, mer : convole.  A

Sur des cailloux retournés, l’on trouve trace de pétrole incrusté,   T

Chavirée en grève on décèle algue ébouriffée, tous sens hérissées,   S

Accompagnées de nombre d’arbustes déterrés et déplacés ailleurs,    *

Un enfer a chassé l’air de cette île paradis blessée par trop d’heurts.   A

                                                                                                                               P

Mottes de terre, arrachées ; troncs d’arbres, déracinés ; bois, flottés,     R

Tous déchiquetés sur le sol, dans leur trainée sur centaine de mètres.     È

On ne compte plus, les trous, les bosses, les ravinements, sur sentiers,     S

Devenus impraticables, tant terres, sables et cailloux … s’enchevêtrent.    *

En son centre, routes, équipements, habitations, n’ont pas  été touchés,   N

Mais en périphérie, champ de bataille, des galets roulés, pleine déroute,   U

Ça prendra des mois  pour que sa grève  panse ses plaies et bosses toutes   I

Différentes, mais marquées, tant grosse tempête, aura, l’ile, bien frappée.  T

.

Mon cœur est plein de désolation, de voir ce si beau paysage … dénaturé,     *

Lors ce jour, l’érosion brutale aura fait autant de ravage  que cent années,   T

Souvent agitée, la voilà, pourvue d’une nature, bien plus sauvage, encore,   E

Qui a saccagé son visage, éclaté  tous ses membres, et, dévasté son corps.   M

Elle s’en remettra, elle en a connu bien d’autres… de tempêtes et marées    P

Mais on en vient à se demander si  son climat ne se serait pas détraqué,    Ê

Dans cent ans, parts du rivage sur le continent, auront pris autre allure   T

Et l’homme se mettra alors à penser que décidemment ; rien ne dure !   E

.

Vents et vagues, en les balayant,

Provoquent une montée des eaux,

L’homme en lutte, insécurité, fuite,

S’est senti, dans  cette folie, de trop !

Lors mon île, meurtrie par la tempête,

M’a rappelé que : les effets de la météo,

Peuvent être meurtrier, si imprévisibles,

Si ce n’est toujours vrai, ce n’est pas faux.

.

.

Forme

Réduction 

.

.

Évocation  

.

275 4

.

En haut, sorte de petit arbuste

Poussant, au ras du sol, massif,

En bas, j’y verrai bien un arbre,

 Sur le point d’être bien déraciné.

.

Tempête provoque déracinement

d’arbres, c’est bien connu, couru,

causant ou pas d’énormes dégâts :

si fait que la forme rejoint le fond !

 .

Un bel arbre ce chêne bien vert,

Déraciné par vent violent

Et il loin d’être le seul dès lors que

Même des galets… volent !

.

Symbolique

.

L’arbre prend racine,

Et puis grandit et puis meurt :

Symbole de la vie et de l’évolution.

Une sorte d’étoile de terre, d’air et vent,

À l’image d’une boussole et ses directions.

Ses racines avancent en monde souterrain,

Ses feuillages, vers le haut,

Ses branches vers la droite

Et  autant  vers la gauche,

Tandis que son tronc droit

Demeurera  l’axe central.

Ils peuvent  être  touffus,

Rabougris  ou  rabattus,

Fourchus squelettiques.

Modifié,  source : Mots  56

.

Descriptif

.

275 – Gros dégâts après nuit de tempête   

Alignement central / Titre externe / Thème  météo

Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : arbre /  Symbole de fond : déraciné

.

.

Fond

.

Évocation 

.

275 6

.

Un bel arbre ce chêne bien vert,

Déraciné par vent violent

Et il loin d’être le seul dès lors que

Même des galets… volent !

.

Symbolique 

 .

Un arbre déraciné

Est un être en totale rupture

Avec son passé, sa véritable nature.

Nos racines font partie de notre histoire,

De notre être véritable, ce déracinement

Indique une impossibilité à trouver

Sa place  après avoir quitté  la

Cellule maternelle, sentiment

D’être en terre étrangère et

De  ne  pouvoir  prendre

Légitimement sa place.

psychologies.com/Therapies/

Psychanalyse/Dictionnaire-des-reves/Arbre

 .

.

Corrélations

.

Liens fond/forme 

 .

Une grève qui se remplit d’algues mortes,

Un arbre qui craque, qui se casse en deux,

Un toit qui s’envole et qui laisse un creux :

Autant de  gros dégâts par  tempête forte,

Qui marquent la nature et les esprits avec

Pour des jours,  des semaines, ou des mois

Et provoqueront pour tous, nombre émois

Jusqu’à et c’est bien peine la prochaine fois

Avec la rapidité du  changement climatique

Et qui nous surprend bien que non fatidique

L’écume de tempête n’a rien de celle des jours

Mais nous rappelle notre précarité, toujours !

 .

.

Déraciné, cassé, déchiqueté 

.

Scénario

.

Vague, en passage étroit entre bout de l’Île Grande et l’Ile Canton,

un jour de  très  grosse  tempête elle aura réussi à déraciner cet arbre

et le vent s’est mis aussi de la partie, faisant une grand trou dans ce toit.

 .

Visuels et textuels  >> 

209 – Calme plat suite à la tempête

Visuels et textuels  >> 

.

Calfeutrés dans le carré

Ou sur notre couchette,

L’on écoute,  les drisses,

Qui chantent… fouettent

Sur long mât …  qui hisse

Son drapeau  …   tempête,

Nous chavirant   les sangs,

Ou nous  cognant  les têtes.

.

Jetons un œil  sur le hublot,

Un autre sur  l’anémomètre,

Un  troisième œil,  intérieur,

Sur un palpitant,  qui cavale,

Descendant, regrimpant, sec,

Sous ses plus  grosses rafales,

Chaque  heure nous … réserve

Ses instants les plus…traitres.

.

Et puis, soudain, à midi juste,

Le grand calme, plat, revient :

C’est la fin de la féroce tempête

Celle qui nous aura jeté bien bas

Tant les bruits et tant les souffles

Tant les mouvements   de ses eaux,

Ont  fait  place à    un   tout  nouveau

Monde  qui  résonne  fort  de  son repos.

.

Le vent est doux, sensible, chaud, caressant,

Est différent de tempête beaucoup plus violent.

C’est par le contraste qu’on apprécie changement

Plus encore après une grosse tempête sur le devant.

Le vent sait montrer son tempérament, surprenant.

Il souffle rarement de façon progressive et régulière,

Entre brutalement en arène comme un taureau fier,

Se débat furieusement avant de terminer, mourant !

.

Le calme vous ennuie quand le bateau n’avance plus,

Et tempête nous agite, quand le bateau n’arrête plus,

Ainsi va la vie, ainsi vont  longues croisières, en mer,

Sinon mieux vaut  faire le mort, se planquer, à terre.

Mais la vie, c’est aussi, et  avant tout, le mouvement,

Tempête est grand frais et pour autant non ouragan

S’il vaut mieux l’éviter, l’anticiper, ou la contourner,

Faut aussi savoir lui faire front, quand on est cerné.

Avant et après tout, grand calme plat est trompeur,

Pendant, le niveau de vagues de mer, est trempeur.

Le vent aurait-il épuisé : souffles, humeurs, enfers,

Où serait-il parti ailleurs pour dévaster des mers,

La porte d’un paradis serait de nouveau ouverte

Voilier bleu, tranquille, trace sur la mer verte.

.

.

Extension

.

Pendant toute tempête,

Nous laissons radio VHF

 Ouverte   sur  le  canal  16,

Étant  le canal  de  sécurité

Appel aide et détresse en mer.

.

Il ne nous jamais arrivé d’appeler

Ni nous dérouter pour porter secours

À un autre bateau mais nous avons parfois

Servi de soutien technique, et voire psychologique

 À des voiliers plus petits que le nôtre, abritant une famille

Avec des petits enfants et cédant à la panique

.

Quand le carré prenait l’eau

Soit par les hublots

Soit par le roof

Ou le pont, pas

 Assez étanches.

.

Une tempête, avec de gros nuages bas, assombrirait le ciel.

Il rendra la cabine  et carré, pleine d’ombres, d’obscurités.

Il rendra parfois inopérant tous les éclairages électriques.

De nos jours, on dispose de batteries, lampes de secours,

Il fut un temps où seules, une ou deux, lampes tempêtes,

Assuraient, la nuit, une présence et vie à bord du bateau.

En journée, quand la clarté revient, après grosse tempête,

Que le ciel se perce de trouée lumineuse, s’éclaircit un peu

On sait qu’elle est passée, calme plat aura le droit d’exister.

.

Le problème, après une tempête, qui nous a secoué

Dans tous les sens et fait filer le voilier au plus vite,

Est contradictoirement un manque cruel de … vent

Pour le faire bouger, avancer, ne serait-ce que peu.

.

À vrai dire, il y a un certain temps mort entre la fin

De la tempête et le début d’un calme plat… sans fin,

Du fait que vagues continuent à chahuter le bateau

Que les voiles ne sont pas toutes encore remontées.

.

L’ennui commence à poindre en cas de pétole molle,

Au bout d’un temps, n’attend plus que vent revienne,

On se met un coup de moteur pour remonter le moral,

Ou pour au minimum bien tenir le bateau sur son cap.

.

.

209 – Calligramme 

.

Calfeutrés dans le carré

Ou  sur  notre couchette,

L’on écoute   C les drisses

Qui chantent  A  fouettent

Sur long mât   L   qui hisse

Son drapeau     M  tempête,

Nous chavirant  E  les sangs

Ou nous  cognant  *  les têtes.

 .

Jetons un œil    * sur le hublot,

Un autre sur  S  l’anémomètre,

Un  troisième  U  œil intérieur,

Sur un palpitant   I  qui cavale,

Descendant, regrim  T  pant sec

Sous ses plus  grosses  E rafales,

Chaque  heure nous    *   réserve

Ses instants les plus  À  traitres.

.

*******************************

.

Et puis, soudain, à    * midi juste

Le grand calme, plat  T   revient :

C’est la fin de la féroce E  tempête

Celle qui nous a jeté    M   bien bas

Tant les bruits et tant  P  les souffles

Tant les mouvements   È  de ses eaux,

Ont fait  place à  un    T    tout nouveau

Monde qui  résonne  E  fort de son repos.

.

Le vent est doux, sensible, chaud, caressant,

Est différent de tempête beaucoup plus violent.

C’est par le contraste qu’on apprécie changement

Plus encore après une grosse tempête sur le devant.

Le vent sait montrer son tempérament, surprenant.

Il souffle rarement de façon progressive et régulière,

Entre brutalement en arène comme un taureau fier,

Se débat furieusement avant de terminer, mourant !

.

Le calme vous ennuie quand le bateau n’avance plus,

Et tempête nous agite, quand le bateau n’arrête plus,

Ainsi va la vie, ainsi vont  longues croisières, en mer,

Sinon mieux vaut  faire le mort, se planquer, à terre.

Mais la vie, c’est aussi, et  avant tout, le mouvement,

Tempête est grand frais et pour autant non ouragan

S’il vaut mieux l’éviter, l’anticiper, ou la contourner,

Faut aussi savoir lui faire front, quand on est cerné.

Avant et après tout, grand calme plat est trompeur,

Pendant, le niveau de vagues de mer, est trempeur.

Le vent aurait-il épuisé : souffles, humeurs, enfers,

Où serait-il parti ailleurs pour dévaster des mers,

La porte d’un paradis serait de nouveau ouverte

Voilier bleu, tranquille, trace sur la mer verte.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

209 4

.

Évocation

.

En cours de tempête,

On a besoin d’un soutien

Moral, avec lampe-tempête

Jusqu’à notre retour au calme.

.

lampe tempête est faite pour cela

quand rien ne marche plus, elle, si :

de nos jours ce sont piles électriques,

besoin n’est pas de forme mais de fond.

.

Le voilier redeviendra vertical

Comme la lampe et  sa flamme,

Et lors un grand calme s’instaure,

À peine brisé, par notre sillage léger.

.

Symbolique 

 .

La lampe-tempête est

Lampe à pétrole transportable,

Dont la flamme est protégée du vent.

Il en existe deux modèles améliorés,

À recyclage d’air, le type ancien,

À recirculation d’air chaud,

Aujourd’hui abandonné.

Dès lors, modèle actuel,

Recirculation air froid,

Est nettement plus efficace.

Les deux modèles sont à mèche plate,

Avec un verre étant plus ou moins bombé.

Source : Wikipédia : lampe-tempête

.

Descriptif

 .

209 – Le calme plat suite à la tempête 

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  météo

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : lampe   /  Symbole de fond : calme

.

.

Fond

.

Évocation 

.

209 6

L’image est à changer ici

.

Le voilier redeviendra vertical

Comme la lampe et  sa flamme,

Et lors un grand calme s’instaure,

À peine brisé, par notre sillage léger.

.

Symbolique 

.

Le rectangle horizontal

Amène un sentiment de stabilité,

De calme,  de sérénité,  et  de repos.

Cette forme, symbolique, est  paisible,

Elle rend votre illustration plus statique,

Elle repose sur son grand côté et elle s’étale

Sur l’horizon comme la mer, le panoramique.

Le rectangle horizontal peut aussi donner

Un effet de lourdeur ou de froideur

Dû à sa monotonie.

.

Le rectangle vertical

Inspire la puissance, la force,

Le dynamisme, l’assurance, la grandeur.

Son grand côté le fait apparaître imposant,

Puissant, grand. Il représente

 Également l’Homme.

multi-graf.com/la-symbolique-des-formes

 .

.

Corrélations

Fond/forme

.

La fin d’une tempête est comme

Celle d’un cauchemar, lancinant,

Permettant au corps de se reposer

Et à l’esprit de repenser à un avenir.

 Contraste est parfois si rapide et fort

Qu’on se demande si on n’aurait pas

 Changer de lieu ou même planète

Plus rien ne bouge tandis que

Tout auparavant martelait

Son empreinte sur drisses

Comme chant funèbre.

 .

.

Plat ne veut pas dire platitude

.

Scénario

.

Tempête, orage, se dissipent, soleil se dévoile à en vaincre les nuages,

la mer se remet peu à peu au repos près de la cote où on s’est abrité,

le calme établi : on remet le génois, on retrace notre route au cap !

 .

Visuels et textuels  >> 

208 – Le retour à une mer normale

Visuels et textuels  >>  

.

^

Retour

 Gand calme,

Moment  attendu,

Comme temps de grâce

Après une tempête, vaincue !

.

Mais qu’est-ce une mer normale,

Serait-elle  une mer qui serait étale

Avec de temps à autre, tempête fatale,

Ou au contraire une petite brise banale.

.

La mer immobile  serait d’une platitude

Désespérante et ce  à tous points de vue,

Pour celui qui navigue, durant semaine,

Sans moindre souffle sans moindre vent

Tout autant  qu’une fureur, fort brutale,

Pour  celui qui la subirait un seul jour !

.

Retour à équilibre plus qu’à la normale

Comme pour les marées dites à l’étale,

Pression de la Lune, de l’atmosphère

Agissent comme leviers sur la mer.

.

Qu’est-ce qu’une mer… normale,

Après une très  forte tempête.

Après avoir eu peur mal.

Envie de refaire la fête

Assommé par  vent,

Balloté  par le flot,

Envie  maintenant,

D’un  repos en cadeau ?

.

En fin de ce long vacarme

Qui vient de déposer les armes

Que  faire  d’autre,  et  de mieux,

Qu’admirer  la  beauté  des  cieux.

Notre voilier ne vibre plus son mat,

Ne claque plus ses voiles, ses drisses

Et Poséidon s’en est retourné là-bas

.

 Écouter le chant de sirènes en lice.

J’ai, dans la tête, un tourbillon,

Qui fait encore bruit de fond

Mais,  le  clapotis  de l’eau

Va le remplacer bientôt.

.

Était-ce une illusion

Je ne le croirai pas,

Tant fort branle-bas,

Nous a fait sensations.

.

Si trop de calme nous ennuie

Trop forte tempête nous terrifie :

C’est une lutte se terminant parfois,

Au profit de pleine mer où on se noie.

.

.

Extension

.

Une tempête peut durer une semaine entière

Vous imaginez le temps qui passe, et vous lasse,

Les heures passées à espérer voir temps se calmer :

.

Beau savoir qu’elle va se terminer, on a qu’une envie,

C’est de l’éviter, en rester au port, la regardant dehors,

Derrière sa fenêtre ou au coin d’un bon feu, calfeutrés

En sa maison qui ne craint rien : carapace de tortue.

.

Rien de cela en des voiliers de neuf à douze mètres,

Bien que les naufrages et coulages sont très rares

Et que vous disposez aussi de canot de survie.

.

«Tout ce qui ne nous tue pas nous renforce»

Que de fois  n’a-t-on entendu  dire cela,

À propos d’une épreuve … traversée

Qu’elle soit, physique,  affective,

Sociale,  voire économique.

.

La tempête reste danger

Face à notre fragilité

Naufrage Titanic,

Pour  nous  le

 Rappeler

V

.

Le retour à une mer normale ou le calme après la tempête,

Est comme l’accalmie durable  après un … gros mal de tête.

On se sait trop quoi penser, pour être vivant, on lui fait fête :

On se dit qu’on aura du bon temps  avant qu’elle ne se répète.

Un soleil éclatant et inespéré et un temps, à nouveau, très sec,

Chasse, peu à peu, toutes les traces d’une humidité, suintante !

Lors notre moral repart au beau fixe avec une bière moussante.

Dans nos oreilles, on garde encore le bruit d’un vent, tonitruant,

Mais on l’efface ou le réduit avec notre esprit redevenu chantant.

.

Le calme après la tempête est un soulagement

Mais qui vous laisse comme sensation étrange

D’avoir longtemps lutter contre des tourments

Comme après bataille, sorte de «lâcher prise».

.

Le repos du guerrier alors qu’il n’y a d’ennemi :

Que dame nature en furie qui, à elle seule, obéit

On fait le tour du bateau afin de voir les dégâts,

Et s’il n’y en pas, c’est, de la fête, un branlebas !

.

Car il faudra bien s’en remettre, tout de même :

Une tempête n’a rien d’une sinécure, d’un repos,

Difficile de dormir lors tout bouge, bruits d’enfer

Tête résonne, comme en tonneau, corps flageole !

.

.

Épilogue

.

Quand on évoque le calme

Après la tempête, ce n’est pas

Qu’une métaphore : une réalité,

La vie continue, émotions passées.

***

La première chose qu’on fait en voilier,

Est check-up de ce qui s’est cassé, déformé

Et si tel est le cas, songer de suite à réparer :

En pleine mer, tempêtes peuvent se succéder.

***

Mais s’il n’y a rien à faire en matière de sécurité

Pourquoi pas trinquer à nos âmes sauvegardées,

Le pire n’est pas une forte tempête : un incendie

Qui ravagerait le bateau, bien qu’entouré d’eau.

***

Plus de vent, plus de brusques mouvements,

Plus de bruits, plus d’angoisse : rendus zen

Les vagues nous bercent, un silence règne,

Le temps  est suspendu, un bon moment.

***

 Ce n’est pas qu’on se sente en gagnant,

La mer ne joue pas et n’a d’intention,

Simplement sentiment d’être vivant

Qui domine et persiste longtemps.

.

.

208 – Calligramme

 .

^

Retour

 Gand calme,

Moment  attendu,

Comme temps de grâce

Après une tempête, vaincue !

Mais qu’est-ce une mer normale,

Serait-elle  une mer qui serait étale

Avec de temps à autre, tempête fatale,

Ou au contraire une petite brise banale.

La mer immobile  serait d’une platitude

Désespérante et ce  à tous points de vue,

Pour celui qui navigue, durant semaine,

Sans moindre souffle sans moindre vent

Tout autant  qu’une fureur, fort brutale,

Pour  celui qui la subirait un seul jour !

Retour à équilibre plus qu’à la normale

Comme pour les marées dites à l’étale,

Pression de la Lune, de l’atmosphère

Agissent comme leviers sur la mer.

.

**********************************

.

Qu’est-ce que c’est une mer normale,

Après une très  R   forte tempête.

Après avoir    E  eu peur mal.

Envie de re  T faire la fête

Assommé  O   par  vent,

Balloté   U   par le flot,

Envie   R   maintenant,

D’un    *  repos en cadeau,

En fin  À  de ce long vacarme

Qui vient  *   de déposer les armes

Que faire     U    d’autre, et de mieux,

Qu’admirer     N      la beauté des cieux.

Notre voilier ne   E     vibre plus son mat,

Ne claque plus ses    *    voiles, ses drisses

Et Poséidon s’en est   M   retourné là-bas

 Écouter le chant de  E    sirènes en lice.

J’ai, dans la tête   R      un tourbillon

Qui fait encore   *    bruit de fond

Mais,  le  cla  N  potis  de l’eau

Va le remp  O  lacer bientôt.

Était-ce    R   une illusion

Je ne le    M   croirai pas,

Tant fort    A   branle-bas,

Nous a fait   L    sensations.

Si trop de calme E nous ennuie

Trop forte tempête nous terrifie :

C’est une lutte se terminant parfois,

Au profit pleine mer où on se noie.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

208 4

.

Évocation 

.

En bas, un pied de lampe

En haut, la coque de voilier,

Ou encore un vase avec fleurs

Ou piédestal, avec objet d’art

 .

Un pied de lampe s’éloigne, c’est sûr ;

une coque de voilier s’accord, aussi sûr,

au final, si l’on tente une approximation,

les deux formes s’approcheront du fond.

.

Rien de commun entre un pied de lampe

Et une mer calme

La coque d’un voilier ne se renverse plus

 Même gitant très fort.

.

Symbolique 

.

Constituant un substitut au soleil,

Ou un dispositif de mise en valeur,

Les lampes sont très souvent objet

D’appropriations symboliques,

De coutumes et voire, de rituels.

.

Soigner l’abat-jour reste une chose

Mais sans l’élégance du pied de lampe,

Sans son poids, son allure voire sa fonction,

L’abat-jour ne serait pas tout à fait ce qu’il est.

.

C’est l’alliance des deux qui souligne un style,

Apportant la pointe de fantaisie recherchée

Ou au contraire se fondant avec discrétion

Dans une décoration déjà bien soulignée

Par les meubles et couleur des coussins.

Luminaire.ooreka.fr/comprendre/pied-de-lampe

.

Descriptif

 .

208 – Le retour à une mer normale 

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  météo

Forme en courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : lampe   /  Symbole de fond : voilier

.

.

Fond

.

.

Évocation 

.

.

Rien de commun entre un pied de lampe

Et une mer calme

La coque d’un voilier ne se renverse plus

 Même gitant très fort.

.

Symbolique 

.

Le voilier symbolise les

Changements décors,

Les déplacements,

Les   découvertes

De   l’orientation,

Les pensées alertes,

Ou la vision intuitive,

La maîtrise de son destin,

Les décisions les changements

De cap avec les buts visé, révisés.

Dans son ensemble, la carte du voilier

Exprimerait toujours  une transformation

De notre orientation afin d’arriver à bon port.

communicationvisionnaire.com/cartes_intuition

.

.

Corrélation

Fond/forme 

 .

Le pied serait comme coque du bateau

La lampe, le marin, qui s’allume, s’éteint,

Et l’abat-jour, la mature avec peu de voiles.

Avec des objets  qui paraissaient disparates,

On parvient à faire fond / forme qui se tient !

.

Pourquoi d’ailleurs parler d’une mer normale

Quand les tempêtes, vagues le sont tout autant

Ce n’est que par rapport à notre interprétation

Qu’on juge qu’une mer reste praticable ou non.

.

.

Mer calme, vent arrière, au spi

.

Scénario

.

Mer plate sans houle, sans roulis, sans tangage : on envoie le spi :

le soleil nous fait un éclat d’existence, flamboyant, son ciel, de rouge,

les nuages, annonciateurs de pluie, vent, obscurité, nous rattrapent.

.

Visuels et textuels  >>  

207 – Une brève mais forte tempête

Visuels et textuels   >>

.

La

Tempête

Est toujours

Un moment fort,

Où vaut mieux rester

Dedans… que…dehors.

.

À l’abri,  bien au chaud,

Où lors  l’on  se calfeutre,

Tant que l’assaut des vents

N’aura plus rien de neutre !

.

Des fois un Cyclone-Ouragan,

Emporte tout sur son passage.

Tempête vous remue les sangs,

Vous émeut,  vous met en rage.

.

Il vaut mieux …  s’en prémunir,

Que de la braver… pour en finir,

Sachant qu’au moindre faux pas

Elle vous passera de vie à trépas !

.

^

Brève

Tempête,

Mais très forte

Voilier vague monte

Et se vautre en ses creux

Atteignant parfois  sommets

Lors la mer s’agite, se démonte,

Face à de tels spectacles on le sait

Grandes peurs, en nous,  remontent.

.

La vie est ainsi faite, de hauts et de bas,

Mais rien ne dure, si l’on fait le dos rond,

Mer vous remue, elle ne vous détruit pas,

Une tempête tropicale, peut avoir du bon.

.

Si elle vous rejette comme pleine désunion

Le calme reviendra, les esprits, corps lassés

Se panseront et penseront plus à réparation

Qu’à une séparation, toujours, mal négociée.

.

Combien de tempêtes aurai-je  ainsi traversé

Et certaines, à se suivre sans être  découragé

En famille, c’est comme  en bateau  sur l’eau :

La vie est plus belle lors le ciel devient beau :

Lors on l’étale : on la domine, on la négocie.

.

On en discute, on en sourit même  on en rit

Toute tempête réserve   moments très forts

Lors vents contraires soufflent désaccords

Où que l’on soit, en  pleine mer  ou au port

Il n’y aura pas de repos pour celui qui sort.

.

Extension

.

Une brève mais forte tempête

Est comparable à un coup de vent

Qui vous prend toujours par surprise

Couche le bateau, chandeliers dans l’eau.

Ça arrive  quand il y a un gros grain, isolé

Et qui agirait un peu comme une tornade.

.

Le temps de réduire la voilure, déjà passé :

Tout a vibré comme en la cocotte-minute,

Dans le carré, gréement s’est pris à plier,

Un peu, mais pas au point de se casser.

Ça peut se produire  si on est surtoilé.

.

Ce n’est pas notre cas prenant un ris

Anémomètre  à vingt-cinq nœuds,

Deux, dès qu’il atteint les trente.

Les seules fois où l’on s’est fait

Surprendre est…franchisant

Le cap où d’un côté étions

Protégés, et, de l’autre,

Des   plus   exposés

 Un marin avisé

Sent risées

Anticipe

Vite

V

.

Un coup de vent, comme un coup de Trafalgar :

Sans anticipation, le vent  adonne, mais  un  max,

Qui couchera le voilier jusqu’au point… d’enfourner

La plupart du temps, balancier : un voilier se relève,

Mais, il se pourra qu’il  passe, sous un vague, brève,

Il y a alors comme un silence, et qui dure un siècle.

Comme destin, nous sonde, en la mer, qui gronde,

Une tempête est fronde mais n’est pas immonde,

Simplement nous secoue, parfois nous exècre.

.

Il y a les tempêtes plus ou moins fortes

Plus ou moins longues, bien anticipées

Et coups de vent, généralement, courts,

Qui vous prennent, justement, de court,

Et plus vous attendez, plus le vent monte

Il faut stopper le bateau, bloquer la barre.

.

Prendre un ris, à force sept, reste un sport,

À  déconseiller  à  ceux  sans  «pied marin»,

Parce qu’il faut s’attacher à la ligne de survie

Et puis en même temps, tirer le haut de la voile

Qui ne veut plus descendre, toute seule, coincée :

Le tout dans l’inconfort de vent fort et l’humidité.

.

.

207 – Calligramme 

.

La

Tempête

Est toujours

Un moment fort,

Où vaut mieux rester

Dedans… que…dehors.

À l’abri,  bien au chaud,

Où lors  l’on  se calfeutre,

Tant que l’assaut des vents

N’aura plus rien de neutre !

Des fois un Cyclone-Ouragan,

Emporte tout sur son passage.

Tempête vous remue les sangs,

Vous émeut,  vous met en rage,

Il vaut mieux …  s’en prémunir,

Que de la braver… pour en finir,

Sachant qu’au moindre faux pas

Elle vous passera de vie à trépas !

.

^

Brè  B   ve

Tem    R  pête,

Mais très  E    forte

Voilier vague  V  monte

Et se vautre  en  E  ses creux

Atteignant parfois   *   sommets

 Lors la mer s’agite   M  se démonte,

Face à de tels spec   A  tacles on le sait

Grandes peurs, en     I   nous,  remontent.

La vie est ainsi faite  S     de hauts et de bas

Mais rien ne dure      *    si l’on fait le dos rond

Mer vous remue,       *    elle ne vous détruit pas

Une tempête tropi      F     cale peut avoir du bon.

Si elle vous rejette,       O            en pleine désunion

Calme revient, les            R          esprits, corps lassés

Se pansent, pensent          T              plus à réparation

Qu’à une séparation            E                    mal négociée.

Combien de tempêtes          *                aurai-je traversé

Certaines, à suivre     T    sans être     T          découragé

En famille c’est     E     comme bateau    E       sur l’eau :

La vie est plus    M    belle quand le ciel  M     est beau :

Lors on l’étale   P      on la domine, on la  P     négocie.

On en discute  È      on en sourit même   È   on en rit

Toute tempête T    réserve   moments   T   très forts

Lors vents con  E  traires soufflent E  désaccords

Où que l’on soit, en  pleine  mer  ou  au port

Il n’y a de  repos pour celui    qui sort.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

207 4

.

Évocation  

.

Une belle pomme de pin

En bas, coque de voilier,

Et, en haut … une voilure

La  plus  réduit …  possible.

.

Voilier et voilure, avec leurs réglages

sont faits pour affronter des tempêtes :

peu de chance de couler si on se prépare :

ainsi la forme rejoint parfaitement le fond.

.

En une forte tempête, le voilier

Se couche sous vent fort constant

Faut  parfois  réduire  la  voilure,

Et se mettre en fuite, dite à la cape.

.

Symbolique 

Le voilier est un bateau,

Symbole général, complémentaire.

Mettre les voiles, est l’expression qui

Illustre le mieux  le symbole, la voile

Se gonfle  avec  le besoin  de  partir,

Elle est le reflet du départ imaginé.

.

Invitation  à   quitter : peut-être,

Mais  en se rappelant que  l’on

Ne quitte pas  le port sur un

Coup de tête et donc qu’un

Bon voyage se prépare

Souvent longuement.   

signification-reves.fr/

Voilier-voiler.

.

Descriptif

 .

207 – Une brève mais forte tempête 

Alignement  central / Titre droit/cercle / Thème  météo

Forme en pointe/ Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voilier/  Symbole de fond : voilure

.

.

Fond

.

Évocation 

.

207 6

.

En une forte tempête, le voilier

Se couche sous vent fort constant

Faut  parfois  réduire  la  voilure,

Et se mettre en fuite, dite à la cape.

.

Symbolique

.

Un voilier enfourne en plein entraînement,

Et en particulier lors sous sa voilure de spi.

D’où l’importance de répartir les poids à bord,

Entre le ballast avant et les 2 ballasts arrières.

.

Lors entraînement, un voilier sous spi enfourne

Devant l’objectif de la caméra et réalise un soleil

Voir la vidéo, impressionnante et très instructive

Pour les passionnés de course au large à la voile.

Modifié, source : actunautique.com/article-video-un-voilier

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

De réduire la voilure du voilier en tempête,

Est plus qu’une recommandation : nécessité.

Votre voilier demeurerait couché sur un flanc,

Laissant fuir trop plein de vent sans, pour autant

Vous faire avancer plus vite. En dehors d’inconfort

Une vague dite scélérate peut  vous faire chavirer

Et lors compte tenu de la surface toilée : couler !

Il y a une voile spéciale tempête : trinquette.

  .

.

Seul à affronter la tempête

.

Scénario

.

Au début, le voilier parvenant à étaler sa voie et filer vite et droit,

mais le vent montant, il s’est couché sur le flanc, il a fallu abattre,

puis réduire la toile, pour être presque à sec de voile et attendre !

 .

.

Visuels et textuels   >>

206 – D’affronter de vraies tempêtes

Visuels et textuels  >> 

  .

Crac et clac,

Que de patatrac.

À la barre, le skipper

En attrape, presque peur,

De voir danger à cette heure.

Le vent fou souffle, par rafales,

.

Les voiles se mettent en ciseaux,

De l’arrière : vent nous  pousse,

Nous faisant glisser sur l’eau,

Lors  la houle,  nous déhale,

Elle fait chasser le bateau.

.

Dur de maintenir un cap,

Veiller à ne pas laisser filer,

Ni loffer ni abattre… à sa guise

Ni empanner pour nous stopper :

À  nous, d’anticiper  grosses risées,

Qui, d’un coup … le feraient  virer :

Virer de bord,  faudra bien le faire,

Mais pas sans notre …permission.

.

Quand le vent le souffle trop fort

Et, dans la mauvaise direction,

Il peut la prendre tout entière

Lors erreur de manipulation.

.

On s’accommode du vent, joue de lui, avec lui du sud au nord,

On navigue toutes voiles dehors tendues pour rentrer vite au port

On arrivera en avance, sinon retard, mais y serons, coquin de sort.

Les falaises approchent et le fond diminue tandis que le vent forcit,

Parés à la manœuvre car il ne faudrait pas trop tarder de ce côté-ci,

Frissons de peur, cela devient, parfois, question de mort, ou de vie.

.

Frissons procurent sensations et nous mettent en dangers, émois,

Plaisir de goûter, à cette joie, que sa vie ne dépende que de soi,

Lors mer en furie, ne pas l’affronter de face, respecter  sa loi.

Vague, de travers trois-quarts arrière, fait virer le bateau,

On s’arc-boute à la barre, on tire contre cours de l’eau,

Qu’un navire est léger sous la vague, jouet des flots.

.

Ça y est, cette fois, nous y sommes, dans le jus :

Les drisses sifflent et bateau vibre de partout

Voiles flappent  et la barre n’en peut plus :

À nous de tenir cap/vitesse avant tout.

.

Garder bateau droit, réduire toile

Prendre un ris, en grande voile,

Quatre tours dans le génois :

Nous  y  sommes, on y croit.

Le bateau roule, tangue, gémit,

Plonge sous la vague et s’engloutit,

Puis galope avec sa proue… vers le ciel,

Chevauchant cette tempête, de tout son fiel :

Sommes sauvés, port est en vue, digue se dessine,

Vers son havre de paix puis de repos, l’on s’achemine.

.

.

Extension

.

Si fréquente que le beau,

Le bon temps, merci

Et le plus souvent elle débute

Progressivement,

Elle est même souvent annoncée

Même si, parfois,

Elle s’arrête… brusquement.

Et qui ne la craint,

Qui ne l’évite !

.

Mieux vaut être au pied d’une fontaine

Qu’au beau milieu d’une grosse tempête :

C’est l’évidence même,  évidence suprême.

On n’est pas  qu’en jus … dans le chaudron,

Où l’écume bouillonne… de ses blancheurs !

Et si l’on ne se sent pas, en danger de mort,

 On n’est jamais sûr d’avoir raison, ou tort.

Vrai que bruits, sifflements, vibrations

Donnent chair de poule et frissons.

.

Au mot tempête, l’on associera le plus souvent

 Bourrasque, cyclone, ouragan, tornade, typhon !

.

Elle se produit en interaction entre masses d’air

D’un côté, une masse d’air polaire, froid et sec,

De l’autre, masse d’un air marin, plus chaud.

.

Très grosses lames à longue crête en panache.

L’écume produite,  s’agglomère, en larges bancs ,

Et est soufflée dans le lit du vent en trainées blanches.

.

Dans son ensemble, la surface des eaux semble blanche,

Le déferlement en rouleaux devient intense et brutal.

Visibilité réduite, Vagues de 9 à 12,5 m.

Fr.wikipedia.org /echelle_de_Beaufort

.

.

Épilogue

.

Il est devenu rare de nos jours

Qu’un bateau échoue  ou  coule,

Autant qu’abordage et naufrage,

Avec les systèmes de sécurisation.

***

En cas d’une inondation du bateau

Par voie d’eau,  ou  par submersion,

Les secours sont rapides près côtes,

Sauvent des vies, Cross, surveillent.

***

Le pire qui peut survenir au marin,

Est de se faire emporter par vague

Qui déferle en torrent sur le pont,

Même accroché,  il n’y peut rien.

***

Ce qui reste  le plus marquant,

Sont  les bruits … tonitruants :

Toutes nos voix sont étouffées,

On ne parvient pas à se parler.

***

Pas le moment  de  faire le fier,

D’aller braver le vent, à l’avant,

Vaut mieux  se mettre  à l’abri,

Calfeutrés dans un bon carré.

.

.

206 – Calligramme

 .

Crac et clac,

Que de patatrac.

À la barre, le skipper

En attrape, presque peur,

De voir danger à cette heure.

Le vent fou souffle, par rafales,

.

Les voiles se mettent en ciseaux,

De l’arrière : vent nous  pousse,

Nous faisant glisser sur l’eau,

Lors  la houle,  nous déhale,

Elle fait chasser le bateau.

Dur de maintenir un cap,

Veiller à ne pas laisser filer,

Ni loffer ni abattre… à sa guise

Ni empanner pour nous stopper :

À  nous, d’anticiper  grosses risées,

Qui, d’un coup … le feraient  virer :

Virer de bord,  faudra bien le faire,

Mais pas sans notre …permission.

Quand le vent le souffle trop fort

Et, dans la mauvaise direction,

Il peut la prendre tout entière

Lors erreur de manipulation.

POUR

On s’accommode du vent, joue de lui, avec lui du sud au nord,

On navigue toutes voiles dehors tendues pour rentrer vite au port

On arrivera en avance, sinon retard, mais y serons, coquin de sort.

Les falaises approchent et le fond diminue tandis que le vent forcit,

Parés à la manœuvre car il ne faudrait pas trop tarder de ce côté-ci,

Frissons de peur, cela devient, parfois, question de mort, ou de vie.

AFFRONTER

Frissons procurent sensations et nous mettent en dangers, émois,

Plaisir de goûter, à cette joie, que sa vie ne dépende que de soi,

Lors mer en furie, ne pas l’affronter de face, respecter  sa loi.

Vague, de travers trois-quarts arrière, fait virer le bateau,

On s’arc-boute à la barre, on tire contre cours de l’eau,

Qu’un navire est léger sous la vague, jouet des flots.

DE VRAIES TEMPÊTES

Ça y est, cette fois, nous y sommes, dans le jus :

Les drisses sifflent et bateau vibre de partout

Voiles flappent  et la barre n’en peut plus :

À nous de tenir cap/vitesse avant tout.

Garder bateau droit, réduire toile

Prendre un ris, en grande voile,

Quatre tours dans le génois :

Nous  y  sommes, on y croit.

Le bateau roule, tangue, gémit,

Plonge sous la vague et s’engloutit,

Puis galope avec sa proue… vers le ciel,

Chevauchant cette tempête, de tout son fiel :

Sommes sauvés, port est en vue, digue se dessine,

Vers son havre de paix puis de repos, l’on s’achemine.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

206 4

.

Évocation  

.

Ça ressemble à une fontaine

Et avec  plusieurs  jets  d’eaux,

En bassin, pour les renouveler,

Et loin de toutes les tempêtes

.

Eaux et tempêtes, c’est plus en mer

qu’en fontaine, c’est sûr, encore que

un jet puissant et variant ressemble

si fait qu’on l’évoque à peu de frais !

.

Quoi de plus paisible, d  plus reposant, 

Qu’une fontaine et jets d’eaux:

Aux  antipodes  des   tempêtes,

Où l’eau pourrait vous faire chavirer. 

.

Symbolique 

.

Au premier abord,

Le symbolisme des eaux

Semble être rassemblement

De symboles contradictoires.

.

Bachelard aura bien montré

Dans «L’Eau et les rêves »,

Combien les symbolisations

Proposés par l’élément liquide

Étaient, demeuraient divergents.

.

À l’eau calme s’oppose l’eau rapide

Comme  en l’étang  et  en la cascade,

Comme  à l’eau lustrale … du baptême

L’eau épaisse, croupissante, limoneuse

Que la poétique d’Edgar Poe  a vite fait

De confondre avec le sang bien rouge.

universalis.fr/encyclopedie/symbolisme-des-eaux

.

Descriptif

.

206 – Pour affronter de vraies tempêtes

Alignement  central / Titre  intercalé / Thème  météo

Forme conique / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : eaux  Symbole de fond : tempête

.

.

Fond

.

Évocation 

.

206 6

.

Quoi de plus paisible, d  plus reposant, 

Qu’une fontaine et jets d’eaux

Aux antipodes  des tempêtes

Où l’eau pourrait vous faire chavirer. 

.

Symbolique 

.

La tempête dans toutes ses déclinaisons météorologiques

Est souvent significative d’humeurs que nous traversons.

Le climat des rêves symbolise le climat que nous vivons

Dans notre vie familiale ou notre vie professionnelle.

 .

La tempête est le signe d’une mésentente profonde

Et peut-être dévastatrice qui traverse notre vie,

Si c’est sur terre, cette tempête est passagère,

Rapport sera difficile durant cette période.

 .

Si celle est liée à l’élément marin, à l’eau,

Elle est autant issue de comportements

Inconscients, bien plus perturbante.

 .

C’est à notre insu que se déclenche

 Un tel  climat d’une folle passion.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Tempete

.

.

Corrélations

Fond/forme   

.

La tempête a fait couler beaucoup d’encre

Chez les journalistes, les poètes, romanciers,

Fait imprimer de nombreux textes et photos,

Sans compter  vidéos, films, dessins animés,

Sans  pour cela  épuiser, totalement, le sujet,

 Tant elle fait peur  et fascine, simultanément !

.

L’ayant moi-même affrontée plusieurs reprises

Je sais de quoi  elle serait capable si on la néglige,

Question sécurité, question moral,  question délire !

C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui…

 .

.

Tempête au raz de sein

.

Scénario

.

Grosse tempête  ça vous remue de l’eau en écumes et pas qu’un peu.

Phare au raz de de la côte attaqué à sa base et plus haut par les flots.

Ça a marqué l’esprit du peintre au point de coucher son impression.

 .

.

Visuels et textuels  >> 

192 – Quand un marin affronte une tempête

Visuels et textuels  >> 

.

Bercé par la houle,

En eau qui déboule

Et en eau qui  roule,

Jaillissant par sauts,

Sur flancs du bateau,

Douchant bas et hauts,

La vague, marin, frappe

.

Pire, leur moral, il  le sape

Et même, parfois, attrapent

Leur corps blessés, détresses

En lieu  et  place des caresses,

Reçoit coup de pied aux fesses.

.

Si fait qu’en pleine mer  la houle

Par vagues hautes, gigantesques

Comme rêve cauchemardesque

Les mouillent puis les saoulent.

.

Leur  âme  de  marin  pêcheur

Croyant leur heure dernière

Venue en féroce  tempête,

Voulant  faire  leur  fête,

Ont pensées  pour belle

.

Les remettant  en  selle,

Faisant face  contre fiel

Évitent morts  certaines,

Dans immensités  blêmes,

De ces eaux, pures haines.

.

Suite à un calme  soudain,

Toutes vagues s’apaisent

Marins reposent  enfin,

Leurs cœurs de braise.

.

Lors bercés par la houle,

Certains marins dessoulent,

Quand  certains  roucoulent,

Vers un intime  nid  de  poule.

.

Le marin affronte sa  tempête

Comme se méfiant d’une bête

Très féroce, et qui  le rosse

Et bateau sur côte drosse

.

Serre les dents  et fesses,

Avoue, à vie, tendresse,

Attend, vent mollisse,

Rien, que la police.

.

.

Extension

.

Tempête est remue-ménage, remue-méninge,

La voir de loin, en être protégé, et être dedans,

Ne procure pas mêmes dangers, mêmes frissons.

J’en ai connu qui s’enfermaient dans le carré,

Les écoutilles verrouillées, et qui tentaient

De dormir en couchettes en attendant

Que les vagues décident de leur sort.

Est-ce déni de réalité pour autant,

Et qu’est-ce  que  vous  feriez, vous :

Sortir dehors pour mieux  la braver !

« Ce n’est pas l’homme qui prend la mer,

C’est la mer qui prend l’homme !» dit Renaud

Les marins en chœur, pour signifier à quel point

Il faut rester très humble et très prudent devant elle.

De faire le tour complet par le côté, voire soleil par

L’avant est déjà arrivé à des voiliers sans couler.

Tant que le carré demeurera bien étanche

Et que le mât ne flanche jusqu’à casser,

Il y a peu de risques d’une voie d’eau.

Car le danger sera plus à l’extérieur,

Surtout sur pont avant, qu’à l’intérieur,

Pour peu qu’on évite de se faire assommer

Par un objet traversant le carré, sans prévenir.

C’est pourquoi on arrime tout ce qui est mobile,

Tout ce qui est susceptible de voler.

Avant : pendant, c’est foutu !

.

Comparer un marin et un verre est un peu excessif, exagéré,

J’en conviens, je me limiterai à : résistivité question fragilité.

Il tient, s’il s’est  bien attaché, solidement, à sa ligne de survie,

Mais, il suffit d’une seconde d’inattention, d’un paquet de mer,

Pour passer  par-dessus bord, trainer en eau, en laisse, derrière,

Et allez donc le remonter, même en stoppant le bateau, asphyxié.

Il est comme un gros poisson, mort, et qui pèse le poids d’un âne !

Sans compter que, la nuit, il est seul, en cockpit, à monter le quart,

Et que, s’il crie en tombant, personne ne pourra l’entendre et adieu !

.

le meilleur marin du monde, tel Tabarly

qui aura été longtemps référence, légende,

peut être victime coup de bôme en tempête.

.

On ne doit jamais sous-estimer une tempête

une série d’événements peut vous stopper net

comme un mât qui casse et puis tombe à l’eau !

.

J’en ai vécu, moi-même, des dizaines, Dieu merci

en ai réchappé, restant loin, m’éloignant des côtes

pour autant, ce n’est pas un plaisir : qu’un danger.

.

Il en existe des fortes, énormes, en mer australe,

que des tour-du-mondistes affrontent en course,

je leur tire mon chapeau, surtout s’ils sont seuls.

.

.

Épilogue

.

Une tempête en mer a peu de corrélations

Avec à terre : ni d’arbres, ni d’habitations.

***

Rien que des eaux, très agitées, écumantes,

Avec lesquelles négocier vagues montantes.

***

La première  tempête  est un baptême du feu,

         L’on meurt  à chaque submersion  du bateau.

***

D’en avoir subi trois ou quatre, non pas blasé,

Non pas sidéré, médusé, mais comme adapté.

***

Chacune est différente et pas que par sa force

Par la nature de ses vagues, longues, courtes.

***

Il en existe une particulière des plus traitresses

Qu’on appelle «tueuse», remplissant le cockpit.

***

Le vent peut de venir tourbillonnant un instant

Et il fera faire un tour complet à votre bateau :

***

Aussi tout roulis et tangage allant s’accentuant,

Le bateau peut chavirer si la quille ne compense.

***

Enfin, pour finir, par le pire, par…l’inimaginable,

Le bateau peut sancir, chavire par l’avant : soleil.

***

Cela est peut rassurant, n’arrive que peu souvent,

En cas de danger, se mettre à la cape, se sauvant.

.

.

192 – Calligramme 

.

Bercé par la             houle,

En eau qui dé            boule

Et en eau qui              roule,

Jaillissant par             sauts,

Sur flancs du            bateau,

Douchant bas           et hauts,

Vagues, marins,       frappent,

Pire, leur moral,        le … sape

Et même parfois        attrapent

Leur corps blessés,        détresse

En lieu  et  place de       caresses,

Reçoit coup de pied     aux fesses

Si fait qu’en pleine mer    la houle

Par vagues hautes, gigan   tesques

Comme rêve cauchemar       desque

Les mouillent et puis les     saoulent.

.

Et leurs âmes de marins   *  pêcheurs

Croyant leur heure     *     *     dernière

Venue en féroce   *    *     *      tempête,

Voulant faire     Q     *     A       leur fête,

Ont pensées       U     *      F      pour belle

Les remettant    A      *       F       en…selle,

Faisant face         N       *       R   contre fiel

Évitent morts        D        *       O   certaines,

Dans immensités     *         *       N     blêmes,

De ces eaux, pures      U        *       T     haines.

Suite à un calme          N         *       E  soudain,

Toutes vagues s’a          *           *       *    paisent

Marins reposent         M         *        T         enfin,

Leurs cœurs de        A          *          E         braise.

Lors bercés par       R        *         M         la houle,

Certains marins     I        *          P       dessoulent,

Quand certains     N      *         Ê        roucoulent,

Vers un intime      *      *        T      nid de poule.

Le marin affronte   *     *      E    une  tempête,

Comme se méfiant    *    *    *        d’une bête

Très féroce, et qui     *     *               le rosse

Et bateau sur côte    *  *               drosse

Serre les dents         *           et fesses,

Avoue, à vie,      *         tendresse,

Attend vent     *         mollisse,

Rien, de       *     la police.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

192 4

.

Évocation

.

Un vase en verre, ne serait pas marin

Une cheminée d’un haut-fourneau,

Une lagune du même type celle Faro

Un   vase,  pour  sûr,  mais   composé

verre translucide mais en fragilité.

.

Rien de bien commun entre un verre

et une tempête à moins que votre voilier

soit construit en fibre de verre, et fragile,

ainsi forme et fond divergent, totalement.

.

Dans une vraie tempête :

Prêt à se briser en deux ou s’arracher

Fragilisé dans les placards.

.

Symbolique

.

Le verre, au sens commun,

Apparaît comme un matériau  fragile.

Les verres silicatés, comme la plupart des verres

D’oxydes ou de chalcogénures,

.

Sont effectivement fragiles à température ambiante

Dans le sens où  ils peuvent être brisés, sans générer

La moindre déformation permanente

.

À l’inverse d’un matériau ductile comme le plomb,

Qu’on peut déformer, plier, avant de le casser.

Wikipédia /Verre /Résistance mécanique : fragilité

.

Descriptif

 .

192 – Quand un marin affronte tempête 

Alignement  central / Titre analogue  / Thème  météo

Forme en ovale / Rimes égales /Fond éloigné de forme

Symbole de forme : verre / Symbole de fond : fragilité

.

.

Fond

.

Évocation 

.

192 6

.

Un vase en verre, ne serait pas marin

Dans une vraie tempête :

Prêt à se briser en deux ou s’arracher

Fragilisé dans les placards.

.

Symbolique

 .

Jean-Louis Chrétien écrit :

« Le verre forme le symbole

Le plus courant et le plus banal

De fragilité, étant cela qu’on

Peut aisément briser ».

.

Il ne faut pas seulement

Entendre par là que le verre

Est emblème toutes choses fragiles,

Mais bien que « ce symbolisme du verre

Fait de lui un miroir de notre propre fragilité ».

.

Et alors  la description de la fragilité physique :

(« Du verre et de l’argile à la bulle de savon »)

Trouve son sens en l’évocation de la fragilité.

cairn.info/revue-rue-descartes-2018-2-page-45.htm

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Nombre de voiliers sont conçus pour

Affronter des tempêtes, encore faut-il

Que leurs skippers soient à la hauteur

Et que la mâture, les voiles et drisses

Soient en bon état, pas trop sollicités

Voiliers en carbone résistent à tout

Sauf choc violent, cassant en deux.

 .

 S

.

Vrai marin en pleine tempête

.

Scénario

.

Les vagues successives chargées d’eau montent à l’assaut du bateau,

et le marin à la manœuvre en prend les embruns, sans discontinuer,

jusqu’à ce qu’enfin la mer redevienne  plus sage  et plus praticable !

 .

Visuels et textuels  >>