.
Autre image, autre métaphore,
La bobine de fil, qui se déroule,
Image du temps, du mouvement,
Du fil qu’on coupe, à un moment.
.
Le fil coupé, mais restauré, parfois,
Lors cœur redémarre, esprit revient,
On en prend un nouveau supplément
Ou encore on a réparé fil auparavant.
.
Le fil évoque, tout autant, la maille,
Point à l’endroit, point à l’envers,
Lors ce n’est plus fil de travers,
S’il n’y a plus rien qui vaille.
.
Je ne suis qu’un point, une maille
Dans la trame d’un réseau qui vaille
Que je prenne, donne, communique,
Le tout en phase, rythme, musique.
.
J’ai pris ma source en mes parents,
Mon cours autour, en serpentant,
Artère, veine, je donne, prends,
Mon cœur finira en l’océan.
Que je sois maille, cours
Et disparaisse un jour
D’autres accourent
Encore toujours
Et insatiable,
Je me roule,
Je m’écoule,
En entonnoir,
Gorgé d’espoir,
Le flux, brownien
De ma vie n’est rien,
Sans les autres ou biens,
Qui me soutiennent en lien
De mes rêves … bienheureux,
Où prends toutes forces en eux.
.
Ainsi, je ne suis jamais peureux :
Obtiens presque tout ce que je veux
Mais pour finir, seul l’instant compte,
Lui seul me conte, lui seul me raconte.
C’est ce que je fais sans moindre honte
Ma raison de vivre, la plus profonde !
.
Extension
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Quand le fil de la vie, deviendra le fil du temps,
La bobine se déroule plus ou moins lentement
Normalement, joyeusement, mais je ne sais
Où est sa fin, si le fil cassera par accident.
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Je ne souhaite surtout pas le savoir sinon
Je me projette comme mort et n’y peut rien :
Mais serait-ce mieux ainsi de faire l’innocent :
Elle viendra en son temps, point final. Pénélope,
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En pensant à Ulysse qu’elle ne voyait pas revenir,
Tissait, le jour, une trame, qu’elle défaisait, la nuit
Par peur que lorsque son ouvrage, fini, son amour,
Le sera aussi : la machine à remonter le temps, ne
Peut se remonter elle-même, ainsi, téléportation
.
Peut vous abandonner, dans un état, qui n’est
Ni avant ni après, indéfini pour longtemps.
Une telle machine, accélérant le temps,
Serait proche de suicide, d’accident.
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Le sablier représente un temps qui est par avance, déterminé
Qui pourra être plus ou moins long mais sa durée est maitrisée
Le fil, lui se déroule en continu sur la bobine dont on ne connait
A priori, pas la fin mais qui pourrait être coupée par un ciseau :
Le ciseau de la mort qui met fin à sa continuation persévération
On l’appelle souvent « le fil d’Ariane », par référence à un objet
Légendaire de la mythologie grecque, à l’origine des acceptions
Métonymiques. Fil de la vie, fil de guide en situation complexe.
Ariane s’en servit pour sortir du labyrinthe avec le Minotaure.
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Le fil est analogie qu’on peut filer
À l’infini tant qu’il n’est coupé.
Bien sûr, il peut être noué,
Parfois même dégradé,
Lors tant qu’il résiste,
Notre vie … persiste
Si le sens consiste
À ce qu’il existe !
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Bobine se déroule
Selon plan prédéfini
Où l’on tissera sa toile,
Tout comme il se pourra
Accroc, nœud, embrouille,
Toujours on s’en débrouille :
Attention : s’accroche au fond,
C’est suicide ou voire dépression.
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1192 – Calligramme
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Autre image, autre métaphore,
La bobine de fil, qui se déroule,
Image du temps, du mouvement,
Du fil qu’on coupe, à un moment.
Le fil coupé, mais restauré, parfois,
Lors cœur redémarre, esprit revient,
On en prend un nouveau supplément
Ou encore on a réparé fil auparavant.
Le fil évoque, tout autant, la maille,
Point à l’endroit, point à l’envers,
Lors ce n’est plus fil de travers,
S’il n’y a plus rien qui vaille.
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Q Je ne suis qu’un point, une maille E
U Dans la trame d’un réseau qui vaille S
A Que je prenne, donne, communique, T
N Le tout en phase, rythme, musique. *
D J’ai pris ma source en mes parents, A
* Mon cours autour, en serpentant, U
L Artère, veine, je donne, prends, S
E Mon cœur finira en l’océan. S
* Que je sois maille, cours I
F Et disparaisse un jour *
I D’autres accourent L
L Encore toujours E
* Et insatiable, *
D Je me roule, F
E Je m’écoule, I
* En entonnoir, L
L Gorgé d’espoir, *
A Le flux, brownien D
* De ma vie n’est rien, U
V Sans les autres ou biens, *
I Qui me soutiennent en lien T
E De mes rêves … bienheureux, E
* Où prends toutes forces en eux. M
* Ainsi, je ne suis jamais peureux : P
* Obtiens presque tout ce que je veux S
Mais pour finir, seul l’instant compte,
Lui seul me conte, lui seul me raconte.
C’est ce que je fais sans moindre honte
Ma raison de vivre, la plus profonde !
.
.
Forme
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Réduction
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Évocation
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Réserve de temps
Pour un centenaire
Sur un sablier son
Temps qui s’écoule
(S : forme stylisée, = : rimes égales,
Z : le fond s’accorde ici à la forme)
L’image du sablier aura été de tous,
L’un des symboles
Évoquant mieux durée de la vie autant
Que son écoulement.
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Symbolique
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Durée de vie humaine :
En 2014 : l’espérance de vie
À la naissance atteint 79,3 ans
Pour hommes, 85,5 ans, femmes.
Au cours de ces 60 dernières années,
Hommes et femmes ont gagné 14 ans
De vie en moyenne, selon les activités.
2017 : l’espérance de vie à la naissance
Atteint est de 85,3 ans pour les femmes
Et de 79,5 ans pour les hommes.
Source Wikipédia : durée de vie humaine
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Fond
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Évocation
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L’image du sablier aura été de tous,
L’un des symboles
Évoquant mieux durée de la vie autant
Que son écoulement.
Symbolique
Qui ne connait, n’a jamais vu un sablier s’écouler !
Le sablier représente le temps qui s’écoule.
Selon l’iconographie, il est parfois représenté
Avec des ailes d’oiseau ou de chauve-souris
Symbolise la fugacité du temps qui passe.
Les allégories du Temps ou de la Mort
Portent souvent un sablier, par extension
Celles de la mélancolie. Il aura pu être utilisé
Comme symbole d’une attente en informatique,
Remplaçant le curseur de la souris pour indiquer
Que le système est en train d’effectuer un traitement.
Modifié, source : wikipedia.org/wiki/Sablier#Symbolique
Corrélations
Fond/forme
Le fil, l’horloge, le sablier, ou le fleuve,
La bougie, sont métaphores courantes
Pour symboliser la vie et son arrêt.
Le sablier, pour sûr, c’est le temps
Qui est passé, qui s’écoule, qui reste
Un peu comme marqué sur le cadran
D’une montre réservoir d’énergie, de vie.
Physiologiquement la vie peut être 120 ans,
Lors déjà 100 demeure presque une exception
Et que 80 ans est une bonne espérance de vie :
Ce qui laisse encore de la marge à la médecine !
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Le fil tenant route et temps
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Scénario
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Le fil du temps, bien tendu avec deux évènements concomitants
L’aiguille, aiguillon, qui tresse la toile de son temps : Pénélope !
Mètre, ciseau, dé à coudre, à en découdre, panoplie couturière.
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