1192 – Quand le fil de la vie est le fil du temps

Voir prose et illustrations

.

Autre image, autre métaphore,

La bobine de fil,  qui se déroule,

Image du temps,  du mouvement,

Du fil  qu’on  coupe,  à un moment.

.

Le fil coupé, mais  restauré,  parfois,

Lors cœur  redémarre, esprit  revient,

On en prend  un nouveau  supplément

Ou encore on a réparé fil auparavant.

.

Le fil évoque, tout autant, la maille,

Point à l’endroit, point à l’envers,

Lors ce n’est plus fil de travers,

S’il n’y a plus rien qui vaille.

.

Je ne suis qu’un point, une maille

Dans la trame d’un réseau qui vaille

Que je prenne, donne, communique,

Le tout en phase, rythme, musique.

.

J’ai pris ma source en mes parents,

Mon cours autour, en serpentant,

Artère, veine, je donne, prends,

Mon cœur finira en l’océan.

Que je sois maille, cours

Et disparaisse un jour

D’autres accourent

Encore toujours

Et insatiable,

Je me roule,

Je   m’écoule,

En entonnoir,

Gorgé d’espoir,

Le flux, brownien

De ma vie n’est rien,

Sans les autres ou biens,

Qui me soutiennent en lien

De mes rêves … bienheureux,

Où prends toutes forces en eux.

.

Ainsi, je ne suis jamais  peureux :

Obtiens presque tout ce que je veux

Mais pour finir, seul l’instant compte,

Lui seul me conte, lui seul me raconte.

C’est ce que je fais sans moindre honte

Ma raison de vivre,  la plus  profonde !

 .

Extension

 .

Quand le fil de la vie, deviendra le fil du temps,

La bobine se déroule plus ou moins lentement

Normalement, joyeusement, mais je ne sais

Où est sa fin, si le fil cassera par accident.

.

Je ne souhaite surtout pas le savoir sinon

Je me projette comme mort et n’y peut rien :

Mais serait-ce mieux ainsi de faire l’innocent :

Elle viendra en son temps, point final. Pénélope,

.

En pensant à Ulysse qu’elle ne voyait pas revenir,

Tissait, le jour, une trame, qu’elle défaisait, la nuit

Par peur que lorsque son ouvrage, fini, son amour,

Le sera aussi : la machine à remonter le temps, ne

Peut se remonter elle-même, ainsi, téléportation

.

Peut vous abandonner, dans un état, qui n’est

Ni avant ni après, indéfini pour longtemps.

Une telle machine, accélérant  le temps,

Serait proche de suicide, d’accident.

 .

Le sablier représente un temps qui est par avance, déterminé

Qui pourra être plus ou moins long mais sa durée est maitrisée

Le fil, lui se déroule en continu sur la bobine dont on ne connait

A priori, pas la fin mais qui pourrait être coupée par un ciseau :

Le ciseau de la mort qui met fin à sa continuation persévération

On l’appelle souvent «  le fil d’Ariane », par référence  à un objet

Légendaire de la mythologie grecque,  à l’origine des acceptions

Métonymiques. Fil de la vie, fil de guide en situation complexe.

Ariane s’en servit pour sortir du labyrinthe avec le Minotaure.

.

Le fil est analogie qu’on peut filer

À l’infini tant qu’il n’est coupé.

Bien sûr, il peut être  noué,

Parfois même  dégradé,

Lors tant qu’il résiste,

Notre vie … persiste

Si le sens consiste

À ce qu’il existe !

.

Bobine se déroule

Selon plan prédéfini

Où l’on tissera sa toile,

Tout comme il se pourra

Accroc, nœud, embrouille,

Toujours on s’en débrouille :

Attention : s’accroche au fond,

C’est  suicide ou voire dépression.

 .

.

1192 – Calligramme

.

Autre image, autre métaphore,

La bobine de fil,  qui se déroule,

Image du temps,  du mouvement,

Du fil  qu’on  coupe,  à un moment.

Le fil coupé, mais  restauré,  parfois,

Lors cœur  redémarre, esprit  revient,

On en prend  un nouveau  supplément

Ou encore on a réparé fil auparavant.

Le fil évoque, tout autant, la maille,

Point à l’endroit, point à l’envers,

Lors ce n’est plus fil de travers,

S’il n’y a plus rien qui vaille.

.

****************************

********************************

.

Q   Je ne suis qu’un point, une maille    E

U  Dans la trame d’un réseau qui vaille  S

A Que je prenne, donne, communique,  T

N  Le tout en phase, rythme, musique.   *

D  J’ai pris ma source en mes parents,  A

*     Mon cours autour, en serpentant,   U

L       Artère, veine, je donne, prends,     S

E         Mon cœur finira en l’océan.         S

*            Que je sois maille, cours            I

F                Et disparaisse un jour            *

I                   D’autres accourent              L

L                    Encore toujours                 E

*                     Et insatiable,                     *

D                      Je me roule,                      F

E                      Je   m’écoule,                    I

 *                      En entonnoir,                    L

L                   Gorgé d’espoir,                    *

A                 Le flux, brownien                 D

*               De ma vie n’est rien,               U

V             Sans les autres ou biens,          *

I          Qui me soutiennent en lien         T

E        De mes rêves … bienheureux,       E

 *      Où prends toutes forces en eux.     M

*    Ainsi, je ne suis jamais  peureux :    P

* Obtiens presque tout ce que je veux   S

Mais pour finir, seul l’instant compte,

Lui seul me conte, lui seul me raconte.

C’est ce que je fais sans moindre honte

Ma raison de vivre,  la plus  profonde !

 .

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

1192 4

.

Réserve de temps

Pour un  centenaire

Sur  un sablier  son

Temps qui s’écoule

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

L’image du sablier aura été de tous,

L’un des symboles

Évoquant mieux durée de la vie autant

 Que son écoulement.

.

Symbolique

 .

Durée de vie humaine :

En 2014 : l’espérance de vie

À la naissance atteint 79,3 ans

Pour hommes, 85,5 ans, femmes.

Au cours de ces 60 dernières années,

Hommes et femmes ont gagné 14 ans

De vie en moyenne,  selon  les activités.

2017 : l’espérance de vie à la naissance

Atteint est de 85,3 ans pour les femmes

Et de 79,5 ans pour les hommes.

Source Wikipédia : durée de vie humaine

 .

.

Fond

 .

Évocation

.

1192 6

.

L’image du sablier aura été de tous,

L’un des symboles

Évoquant mieux durée de la vie autant

 Que son écoulement.

Symbolique

Qui ne connait, n’a jamais vu un sablier s’écouler !

Le sablier  représente  le temps qui s’écoule.

Selon l’iconographie, il est parfois représenté

Avec des ailes d’oiseau ou de chauve-souris

Symbolise la fugacité du temps qui passe.

Les allégories  du Temps  ou  de la Mort

Portent souvent un sablier, par extension

Celles de la mélancolie. Il aura pu être utilisé

Comme symbole d’une attente en informatique,

Remplaçant le curseur de la souris pour indiquer

Que le système est en train d’effectuer un traitement.

Modifié, source : wikipedia.org/wiki/Sablier#Symbolique

Corrélations

Fond/forme

 

Le fil,  l’horloge, le sablier, ou le  fleuve,

La bougie, sont métaphores courantes

Pour symboliser la vie et son arrêt.

Le sablier, pour sûr, c’est le temps

Qui est passé, qui s’écoule, qui reste

Un peu comme marqué  sur le cadran

D’une montre réservoir d’énergie, de vie.

Physiologiquement la vie peut être 120 ans,

Lors déjà 100 demeure presque une exception

Et que  80 ans est une bonne espérance de vie :

Ce qui laisse encore de la marge à la médecine !

 .

.

Le fil tenant route et temps

 .

Scénario

 .

Le fil du temps, bien tendu avec deux évènements concomitants

L’aiguille, aiguillon, qui tresse la toile de son temps : Pénélope !

Mètre, ciseau, dé à coudre, à en découdre, panoplie couturière.

.

Voir prose et illustrations

796 – Je ne suis pas le bon amant, au bon moment

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Chacun connait formule

Au mauvais moment ;

Au mauvais endroit :

Ici c’est un peu çà

Le cœur est pris,

Non compris :

Rarement,

Le bon

Et l’on

Pourra

Encore

Espérer,

Le temps

La patience

Persévérance

Jouera avec soi

Sinon contre soi

Je  ne   suis   pas

Le  bon  amant,

Je n’étais pas là,

Au bon moment,

Et, je n’ai pas su

Bien te … parler

Et puis, en plus,

Je suis … marié :

Je ne saurai pas,

De toi,  pourquoi

Tu  ne   veux  pas

Me voir t’aimer ;

En  quoi le choix,

De  se  rencontrer

Est tombé sur toi.

J’en demeure coi.

Dès   aujourd’hui,

Tout va  changer :

Ce que  tu me dis,

Je  vais  le   croire,

Tant rien ne vient

Tromper  l’espoir,

Car vraie passion,

Demeure cachée ;

Et nous resterons

Vrais,  bons amis,

Et  nous n’aurons

Pas à le regretter,

Tant plus-values,

Ne seront… plus,

De nous… aimer,

Serons… libérés.

Mon … émotion

Mes. ..  larmes

Mon   regard,

Mon… arme

Ma poésie

Vacarme

Ou pis.

.

Extensions

 .

Être au bon moment, au bon endroit,

Être libre et disponible et porter attention à…

Voilà bien une formule choc qui a pouvoir de vérité

Et qui en même temps, ne marche pas à tous les coups.

Après on peut dire : ça devait arriver ou ça ne pouvait pas

Se produire, confier son sort à la fatalité, d’un côté ou l’autre.

.

De toute façon, l’amant et l’amante possèderaient d’emblée,

Un statut éphémère et qu’il leur faut accepter et assumer ?

Dans le cas contraire, l’amant se transforme en mari,

Le mari en amant ou l’amant avec deux maitresses

.

Ou l’amante avec deux maris… tous les cas sont

Dans la nature et toutes les formes d’unions

Dont pratiquées  dès lors  qu’il suffirait

D’être majeur et d’un consentement.

.

Le reste est affaire de morale, ou de religion,

Pas de juridiction : qui ne connait de mariage

Par dépit avec un mari de compensation faute de

N’avoir pas réussi à transformer son amant en mari !

.

Et puis après, les enfants, le métier, la maison, et le reste,

Font que l’on regrettera ou non, plupart du temps, c’est non,

Car l’autre, l’amant jeune a changé entre temps, s’est marié

De son côté, a pris du ventre et distance, sa prestance ;

Son attirance s’en trouve d’autant diminuée.

.

Être amant l’un de l’autre serait question couleur d’habillement.

Se coordonner, avec même teintes, serait se déclarer habilement !

Bleu, blanc, rouge, il faut choisir, sans se questionner ni se tromper.

Après  la  coloration, il y a les intensités, selon les humeurs, les envies.

Je ne suis pas le bon amant si je suis en blanc ou bleu, délavés, troués.

Pensez, prochaine fois à ce qu’on dit de vous lors vous vous habillerez,

Si vous hésitez, optez donc pour un manteau ou une veste réversible.

.

Etre,

Avoir été,

 Devenir amants,

Tout un programme

Prenant une vie entière

.

J’ai connu des gens qui ont

Été amants dans leur jeunesse

Et après dix ans de mariage

Sont  revenus  ensemble.

.

J’ai connu des gens,

Qui le sont restés

Étant mariés

Double vie.

.

Fragments 

.

Chacun connait cette formule célèbre,

En coups durs, attentats, voire crimes,

Mauvaise personne, moment, endroit :

On en ferait presque un drame du sort.

.

C’est la même chose pour chance amant,

Sauf qu’on ne meurt pas,  ni n’est blessé :

Encore qu’en ce dernier cas, le cœur brisé

Qui vous laisse sur le carreau un moment.

.

Le bon amant, le bon moment, bon endroit,

Quel trio de circonstances malencontreuses,

Qui rendrait chaque personne malheureuse,

On attend bonheur, mais ce n’est pas la joie.

.

On était venu, avec, au cœur, un beau bijou,

Qu’on espérait lui offrir et le voir, à son cou,

Il est resté en sa poche  comme rien du tout,

La preuve que quand on est amoureux, fou !

.

Et pour la prochaine, je lui écrirai une lettre

Je n’aurai à me déplacer ni à me commettre

J’aurai une réponse en : oui, non, peut-être,

Lors déciderez si poursuivre sera bien être.

.

Si je poursuis, au bout d’un bon moment

Et au bon endroit,  et en tant qu’amant,

Lorsque je lui offrirai enfin, mon bijou

C’est elle, bijou, qui se jettera au cou.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

JE NE SUIS  PAS LE

Chacun connait formule

Au mauvais moment ;

Au mauvais endroit :

Ici c’est un peu çà

Le cœur est pris,

Non compris :

Rarement,

Le bon

Et l’on

Pourra

Encore

Espérer,

Le temps

La patience

Persévérance

Jouera avec soi

Sinon contre soi

BON AMANT

Je  ne   suis   pas

Le  bon  amant,

Je n’étais pas là,

Au bon moment,

Et, je n’ai pas su

Bien te … parler

Et puis, en plus,

Je suis … marié :

Je ne saurai pas,

De toi,  pourquoi

Tu  ne   veux  pas

Me voir t’aimer ;

En  quoi le choix,

De  se  rencontrer

Est tombé sur toi.

J’en demeure coi.

BON MOMENT  

Dès   aujourd’hui,

Tout va  changer :

Ce que  tu me dis,

Je  vais  le   croire,

Tant rien ne vient

Tromper  l’espoir,

Car vraie passion,

Demeure cachée ;

Et nous resterons

Vrais,  bons amis,

Et  nous n’aurons

Pas à le regretter,

Tant plus-values,

Ne seront… plus,

De nous… aimer,

Serons… libérés.

Mon … émotion

Mes. ..  larmes

Mon   regard,

Mon… arme

Ma poésie

Vacarme

Ou pis.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un long bijou en pointe

Comme une vraie balle

Avec son accroche

Et son collier ?

.

796 4

.

Le bon amant serait pendu comme un  bijou

Au cou de l’autre :

Et pas pour un moment, pour très longtemps,

À renouvellement.

.

Symbolique

.

Bijou

 Sciences

Humaines

 Et  sociales

Ont connu

Depuis  la

Vingtaine

 D’années,

 Tournant

Matériel,

C’est-à-dire comme  une

 Attention  portée   aux objets,

Comme pris  dans   leur  réalité

Physique  et  envisagé  en support

De signification facteur explicatif

Du monde économique et social

 Et davantage  symbolique.

Psl.eu/agenda/lobjet-en-question

-de-lusage-au-symbole

  .

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

796 6

.

Le bon amant serait pendu comme un  bijou

Au cou de l’autre :

Et pas pour un moment, pour très longtemps,

À renouvellement.

 .

Symbolique

.

Outre

 Fonctions

Décoratives,

Le bijou est au

Service multiples

Autres     fonctions

Autres    intentions.

 .

Ces   fonctions  sont

Très  variables selon

Les   époques   et   les

 Cultures, mais   aussi

Selon les croyances

 Ou perceptions.

 .

Il est possible de distinguer

Quelques fonctions spécifiques :

Fonction érotique : l’objet soulignant

Telle partie du corps, va attirer l’attention

Du « regardant », faisant appel à ses sens

Vision, ouïe, toucher  etc. en érotisant

Le corps du porteur ou porteuse.

Source : lyn-et-or-bijoux.com/content/

la-symbolique-des-bijoux-pouvoirs-légendes

 .

 .

Fond/forme 

.

Amant et bijou vont bien ensemble :

Bracelet, collier, bague puis anneau,

Forment un quarté gagnant bijoutier

Mais parfois, chaine cadeaux s’arrête

Dès le premier, si ce n’est  au dernier,

Signifiant ce n’est pas le bon moment

Au dernier, on est pas le bon amant.

Ainsi parle le langage des cadeaux 

Autant de tests, avant le suivant

Et le tout rendu si les rejetant. 

.

Textuels et illustrations  >>

1151 – Chaque jour que mon destin me donne

Voir prose et illustrations

.

Chaque jour  est un cadeau du ciel,

Grands malades nous disent cela.

.

Bien-portants n’en sont  pas

Conscients : la  vie   continue.

Quand on peint  ou qu’on écrit.

.

On n’est pas malade pour autant

Le temps autant  vous est compté,

En plus n’êtes pas  sûr, d’y arriver !

.

Peut-être que cela ne servirait à rien

Ou on ne le saura  même après sa fin,

Jour de plus, accordé par mon destin.

.

Chaque jour  que  mon  destin  me  donne,

Mon cœur rayonne, et mon esprit raisonne,

Et c’est peu de dire, que mes frères de somme,

Sont dans le même état que moi,  sont hommes.

.

Chaque jour que mon corps se redresse en sursis

Mon énergie consomme  un grand  appétit de vie

Pour faire ce qui m’échoit, ce que je vois et je dois,

Avec l’ardeur qui me sied et le gain que j’entrevois.

.

Chaque jour que mon esprit communique s’informe

J’entends, j’apprends, je réagis, j’acquiesce me rebelle

Une idée chasse l’autre, une décision s’impose nouvelle,

Il me faut réinventer ma vie  sinon elle devient informe.

 .

Chaque jour que mon âme soupire vers l’idéal vers l’infini

Je m’échine à la rendre plus divine, pour la sauver paradis

Artificiels que l’on me promet, avec monts et merveilles, ici

Alors que consommer l’art ne rapporte qu’au financier nanti.

En l’art, dernier refuge de l’âme, il n’y a plus que transfuges

Qui s’en servent comme valeur dont ils sont seuls juges.

.

Chaque jour que j’écris poésie, perds de mes illusions,

Ça n’intéresse personne et ne se vend pas en actions.

.

Actions, réactions, affections, désaffections et pas

Un gramme, un soupçon de vraie  contemplation,

La mondialisation aura fait que culture ne sera

Qu’un ersatz de l’humain  perdu en déraison.

.

Car c’est le monde    qui ne tourne pas rond

Et les humains qui   deviennent abscons

Comment trouver  le chemin, le bon,

Dans ce puits d’argent sans fond.

.

.

 Extension

 .

Chaque jour

Que le destin me donne,

Je pense, je réfléchis, je raisonne.

Il y a des milliers qui sont et pensent

Comme moi, mais qui ne seront pas

Connectés ou ne seront solidarisés

Par des projets plutôt collectifs.

Je bénéficie destin personnel

Au sein de destin commun.

Si je délaisse  ce dernier,

Il  peut  se  produire  des

Conséquences pour le mien.

 .

Les jours se suivent et se ressemblent.

Cela en rassure certains, il me semble,

Qui ont peur du moindre changement.

Les jours se suivent en étant différents

Mais cela réjouit ceux qui s’aventurent,

À profiter d’autres opportunités offertes,

En explorant  leurs potentialités ouvertes.

Chaque jour que le destin me donne devient

Un cadeau du temps pour en jouir et profiter.

.

Le destin est défini  comme une suite d’événements

Composant trame d’une vie humaine, communauté

Semblant prédéfinie, comme commandée  par une

 Puissance, supérieure, ou immanente, à l’univers !

.

Alors que sur le plan individuel de la vie humaine

Figure circonstances heureuses ou malheureuses

Qui se produisent, dans une issue,  totalement,

Ou partiellement indépendante de la volonté

.

Mais plusieurs conceptions se dessinent :

La plus forte, fatalisme : on ne peut rien

Changer, même pas la peine d’essayer :

« Si dieu le veut » disent les musulmans.

La. moins fort : nietzschéisme avance

Que l’homme  ne devrait pas accepter

Destin, ne pas se résigner au fatalisme

 Mais accueillir le cours des évènements.

 .

.

 1151 – Calligramme

 .

Chaque jour  devient un cadeau du ciel,

Les grands malades    nous diront  cela.

Bien-portants        C         n’en sont  pas

Conscients : la       H        vie   continue.

Quand on peint     A       ou qu’on écrit,

On n’est pas mala Q      de pour autant

Le temps autant   U   vous est compté,

En plus n’êtes pas E   sûr, d’y arriver !

Peut-être que cela   ne servirait à rien

Ou on ne le saura  même après sa fin,

Jour de plus, accordé par mon destin.

.

Chaque jour  que  mon  destin  me  donne,

Mon cœur rayonne, et mon esprit raisonne,

Et c’est peu de dire, que mes frères de somme,

Sont dans le même état que moi,  sont hommes.

.

Chaque jour que mon corps se  J  redresse en sursis

Mon énergie consomme un grand  O    appétit de vie

Pour faire ce qui m’échoit, ce que je    U  vois et je dois,

Avec l’ardeur qui me sied et le gain que   R     j’entrevois.

Chaque jour que mon esprit communique   *      s’informe

J’entends, j’apprends, je réagis, j’acquiesce     D  me rebelle

Une idée chasse l’autre, une décision s’impose     E   nouvelle,

Il me faut réinventer ma vie sinon elle devient        S  informe.

                                                                         T

Chaque jour que mon âme soupire vers l’idéal vers      I    l’infini

Je m’échine à la rendre plus divine, pour la sauver de    N paradis

Artificiels que l’on me promet, avec monts, et merveil     *   les, ici

Alors que consommer l’art ne rapporte qu’au financier    M  nanti.

En l’art, dernier refuge de l’âme, il n’y a plus que trans    E    fuges

Qui s’en servent comme valeur dont ils sont seuls           *    juges.

                                                                           D

Chaque jour que j’écris poésie, je perds de mes      O    illusions,

Ça n’intéresse personne et ne se vend pas        N    en actions.

Actions, réactions, affections, désaf         N   fections et pas

Un gramme, un soupçon de vraie      E     contemplation,

La mondialisation aura fait      !   que culture ne sera

Qu’un ersatz de l’humain    *    perdu en déraison.

.

Car c’est le monde    qui ne tourne pas rond

Et les humains qui   deviennent abscons

Comment trouver  le chemin, le bon,

Dans ce puits d’argent sans fond.

.

Forme

.

Réduction

.

1151 0

.

Évocation

1151 4

Un vase ancien

Avec une courbure

Des  plus régulières

Et en outre, peint !

(C : forme creuse, = : rimes égales,

X : le fond s’éloigne  ici de la forme)

Un vase, même peint ne peut figurer

le destin : seulement le représenter

dans des parcours très personnels

si fait que forme diffère du fond.

Pas n’importe quel vase, au demeurant

Car ici, peint avec des animaux,

Comme on en a trouvé autrefois

En de nombreuses grottes rupestres !

Symbolique   

 

Le vase possède

Le sens du Trésor.

S’emparer d’un vase,

C’est conquérir un trésor.

Briser un vase, c’est anéantir

Par mépris trésor qu’il représente.

 

Les  scènes  d’offrandes  de l’Égypte

Du temps des pharaons, un symbole

Revient souvent : il s’agit de vases

Ronds à vin. Il n’est pas certain

Que l’offrande soit constituée

De vin, vases représentent

Tout type d’offrande.

Source : expatmosaïque.fr/le-

symbole-de-la-semaine-le-vase

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1151 6

.

Pas  n’importe  quel  vase,

Car peint  avec  des  animaux,

Comme on en aura trouvé parfois

En de nombreuses grottes rupestres !

Symbolique

 

Vases  peints  étaient

Principalement    utilisés

Dans   la  vie  quotidienne

Des familles les plus aisées,

Voire   aristocratiques,  pour

Du banquet ou pour la toilette

Et certains étaient choisis pour

Honorer les dieux ou les morts.

Céramiques peintes constituent

La part la plus importante de

Peinture de Grèce antique

Actuellement conservée.

fr.wikipedia.org/wiki/

Ceramique_grecque_antique

 

Corrélations

Fond/forme 

 

Métro, boulot, dodo !

Et quel destin héroïque.

Que de tenir sans panique,

Et sans se plaindre d’un mot

Et le temps de cerveau libéré,

Se devra  d’être occupé  plutôt

Par la publicité  à  consommer,

Avant de mourir  comme idiot.

Si certains s’en accommodent,

D’autres pensent être esclaves

D’un destin, fatal, immuable,

Une vie de chien, pour rien.

 .

.

Pas de jour, sans destin

.

Scénario

 .

On commence par un bon café pour bien débuter la journée,

ensuite on va au boulot, puis on en revient puis il continue :

y a qu’à la plage, quand elle est déserte, qu’on est tranquille.

 .

Voir prose et illustrations

763 – Amour est mort, vivant, en l’instant, durée

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

L’amour   est

 Mort terminé

Tout l’amour

Sûr que non,

Mais  plutôt,

Incarnation,

Au  milieu de

Tant  d’autres

Tant    l’amour

Res-sem-blerait

À quelque processus,

Humain  et  non  éternel !

.

L’amour est à la fois mort et vivant,

L’amour est dans l’instant et la durée.

Plus d’amour et plus de sens, à sa vie,

Pour certains qui ne voient plus bien

Ce qu’on y gagne en étant humain !

On ne se repose pas sur quelqu’un

Pour assurer sens de vie certain,

On se repose…l’un sur l’autre

Avec  l’amour,  pour socle.

.

Amour est mort, vivant,

Vivant,  dans l’instant,

Et mort dans la durée,

Lors  son destin, coupé.

.

Faut accepter  de mourir

À soi-même pour se fondre

En l’autre   jusqu’à  le  chérir

Et,  en tout,  lui  correspondre !

Quand l’amour est entier, passionné,

Sa vie en dépend, rupture voire suicidé,

Vie, ne valant plus  la peine  d’être vécue,

Pourquoi chercher ce qu’on ne trouve plus.

L’amour c’est la vie,  l’amour c’est la mort :

Tant de poètes l’ont clamé sur tous les tons

Qu’il est bien inutile  de le clamer encore

Tant cela est, déjà fait, de mille façons

Les amants s’en vont,  s’en viennent,

Souvent amour seul, les soutient,

  Destin auquel ils  parviennent

   Ils ne sont déjà plus rien.

.

Extensions

 .

L’amour semble poser autant de

Difficultés en sa durée qu’en son intensité.

Il est rare que les deux se conjuguent en même temps.

Le «dur désir de durer» l’emporte sur le «pur plaisir de plaire»

On ne va pas en faire un principe, un dicton  ni une équation.

.

Mais durée et intensité ne se chevauchent pas si aisément

On veut les deux, bien sûr mais on les vit, le plus souvent,

En alternance ou et en séquence : lors dire que l’amour

Est mort et vivant, se rapporte plutôt  au calendrier :

Il est mort, puisque  passé ; il est  vivant,  réinventé !

.

L’amour est une balance qui ne restera pas longtemps

Sur son point d’équilibre, comme tant d’autres choses,

D’ailleurs, y compris nos valeurs, humeurs, bonheurs !

.

L’amour est à la fois mort et vivant et intermédiaire

Comme le chat de Schroeninger dans une théorie

Quantique où un animal, objet peut se trouver

Dans deux endroits, deux états à la fois.

Il y a de quoi se poser la question

D’un mystère non éclairci.

.

Maladie, accident, séparation, deuil :

Il n’y a rien de ces choses qu’on veuille,

Il nous faut vite rabaisser  notre orgueil,

On pourrait disparaître  en un clin d’œil !

Mort sociale, mort mentale, sentimentale,

Sont autant de précurseurs mort physique

Là où le corps  instrument finit sa musique

En s’évanouissant en soupir des plus fatals,

Condition du destin de notre vie … animale.

.

Pour non nombre de couples, l’amour est mort

Alors qu’il est encore vivant et réciproquement.

Il y aura une grande différence entre ce que dit

 Langage de sa conscience et de son inconscient !

.

Pour preuve, s’il en est, après une forte dispute :

Le couple se tait, s’étreint, réconcilie sur l’oreiller

Le différent portait sur la forme plus que le fond,

Jusqu’au jour où le fond est percé, ne tient plus.

.

En ce cas, l’amour était déjà mort : simplement,

On n’en n’était pas certain soi-même au courant

Et l’incident mineur, s’est transformé  en goutte

Faisant déborder le vase qui se sera alors brisé.

.

Fragments 

.

L’amour est un  concept  général,

L’amour est comme un archétype,

Il s’agit d’une forme, évasive, floue,

En laquelle  on  y met ce qu’on veut.

.

C’est pourquoi l’amour  serait d’ordre

Plutôt de la  mathématique quantique,

Que de pure folie, voire de pure logique,

Qui n’a jamais transformé le plomb en or

.

Si je dis  qu’un amour sera : mort et vivant,

À la fois, est ce : inconscient et … conscient,

Ou est-ce que le capter, décider, ne pouvant,

Le croit présent, est absent, réciproquement.

.

Je sais vous allez dire, tu délires complètement,

L’amour est sourd et aveugle, et là, tu le prouves,

Si ce n’est le contraire, ton cœur en grand s’ouvre

Englobe cosmos, divin, transcendant, immanent !

.

Un jour, une admiratrice s’en vient trouver Mozart

En fin de sonate et lui dit : quel beau son de violon,

Mais qu’est-ce que j’aurais dû ressentir … au fond :

Au lieu de l’expliquer, Mozart s’est remis à la jouer.

.

Et il a eu mille fois raison : sa musique est, à la fois,

Du domaine du sensible et de la logique, lors, si l’on

Ne s’en tient à un, c’est-à-dire au cœur ou à l’esprit,

On n’entend qu’une note sur deux, comme silences.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

 .

L’amour   est

 Mort terminé

Tout l’amour

Sûr que non,

Mais  plutôt,

Incarnation,

Au  milieu de

Tant  d’autres

Tant    l’amour

Res-sem-blerait

À quelque processus,

Humain  et  non  éternel !

L’amour est à la fois mort et vivant,

L’amour est dans l’instant et la durée.

Plus d’amour et plus de sens, à sa vie,

Pour certains qui ne voient plus bien

Ce qu’on y gagne en étant humain !

On ne se repose pas sur quelqu’un

Pour assurer sens de vie certain,

On se repose…l’un sur l’autre

Avec  l’amour,  pour socle.

Amour est mort, vivant,

Vivant,  dans l’instant,

Et mort dans la durée,

Lors  son destin, coupé.

             A

Faut accepter   M  de mourir

À soi-même   O  pour se fondre

En l’autre      U   jusqu’à le chérir

Et, en tout,      R    lui correspondre !

Quand l’amour    *   est entier, passionné,

Sa vie en dépend,   M   rupture, voire suicidé

Vie, ne valant plus    O      la peine d’être vécue,

Pourquoi chercher     R      qu’on ne trouve plus.

L’amour c’est la vie,     T    l’amour c’est la mort :

Tant de poètes l’ont       *  clamé sur tous les tons

Qu’il est bien inutile     V     de le clamer encore

Car cela est déjà fait      I         de mille façons

Les amants s’en vont,  V      s’en viennent,

Souvent amour seul,  A      les soutient,

  Destin auquel ils    N  parviennent

   Ils ne sont déjà    T    plus rien.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un instrument de musique

Qui ressemble fort au violon 

Dont on extrait de forts accents,

 Vous   catalysant  vos  sentiments.

.

763 4

.

Le violon peut passer d’un 

Mode majeur à un mode mineur,

Et cela en un instant, ou en

 Un quart de seconde sur un corde.

.

Symbolique 

.

Le violon

Est un symbole

De travail, d’efforts,

D’évolution,    du temps,

Persévérance et perfection.

Si tu rêves   que tu maîtrises

L’art du violon  en  ton  rêve,

Il se peut tu sois arrivé, après

 Années de travail sur toi,

Sur ton corps  et esprit,  

À un résultat  d’harmonie

Intérieure, de paix,  de sérénité  

Et, plus souvent, d’amour  de  soi

Tout  le travail,    toute    la rigueur  

Qu’il demande  pour savoir jouer de

Cet instrument pourrait symboliser

Le rythme de vie qu’on s’impose,

De    contrainte  très  dure,

Parfois trop dure !

psycho2rue.fr/dictionnaire-des

-symboles-de-reve/violon

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

763 6

.

Le violon peut passer d’un 

Mode majeur à un mode mineur,

Et cela en un instant, ou en

 Un quart de seconde sur une corde.

.

Symbolique 

 .

Le passé n’existe plus,

L’avenir : pas  encore.

Seul  existe  le  présent :

Vivre   l’instant   présent,

C’est être présent à soi, réel.

.

Oui mais l’instant présent … existe-t-il ?

Temps philosophique est entité psychologique.

Le temps n’est que dans la mesure où il est présent.

Le présent du passé, est mémoire, présent de l’avenir,

C’est l’attente, le présent du présent, c’est la perception.

Wikipédia : instant

 .

 .

Fond/forme 

 .

Émouvant dites-vous, sortez les violons,

Qu’on puisse en rire, au moins, par ironie,

D’accord mais au-delà de cela, quel travail

De confection et quel autre, pour en jouer

Plus que convenablement, en tirer  sons

Qui émeuvent à en pleurer réellement

Avec partition ou en improvisation.

.

D’un violon à l’autre, le son diffère

Qu’un grand musicien, n’indiffère,

Certains ont ce supplément d’âme,

Qui vous touche au-delà de la vôtre.

.

Textuels et illustrations  >>

743 – Des temps forts suivis de temps morts !

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Temps forts suivis

Par temps  morts

On ne peut rester

Trop longtemps

Sur les crêtes

Des   nerfs

Sans un

Re-pos

Marqué

Avant de

Re-prendre

Toute activité

Avec  gros  effort.

.

L’alternance de temps

Nécessaire indispensable

Autant à  activité, qu’à rêve,

Comme  toute pulsation de vie,

Qu’elle soit vibrante,  soit  vivante.

.

Comment rester sur le fil quand il se profile

Pics d’émotions mettant nos corps en vibration,

Invisible à l’intérieur quand indicible à l’extérieur

Tout vacille quand sexe, indocile en l’âme, se faufile,

Lors explose sensations de grands frissons à l’unisson,

Gonflées par fusion postérieur autant que par œil rieur.

.

La vie s’écoule,  amants  se roulent  sont en pleine houle,

Vient le moment où à contre temps, en plein firmament,

Temps qui s’arrête de conter fleurette à ses amourettes

Chacun se sépare chacun s’écarte  chacun s’écroule

En repliements, étourdiments,  remerciements

Nos interprètes   de l’amour      font retraite.

.

Temps s’est distordu comme en corps nus,

Place au temps mort  au plein de remords,

Et pour recommencer sans jamais se lasser

Faut que ce soit rêve d’être Adam ou Ève !

.

Extensions

 .

Temps forts suivis de temps morts :

Mais ne sont pas les mêmes pour tous :

Parfois des repas, parfois sexes, jeux ou arts.

Chacun fait selon ses passions ou ses raisons.

.

Des temps forts  pourront durer  des heures ;

On ne pourrait demeurer sur un temps fort,

Une éternité, temps de penser à une idée,

Le temps de le dire, le temps de l’écrire

Et le temps fort  est  déjà  passé  dans

L’excitation du moment ou relectures,

Modifications ne sont pas aussi créatives.

.

Toute création procèderait d’un temps fort,

Précédé, et, suivi, de différents temps morts

Et  pour son incubation, pour son évolution :

Concentration d’énergie et fluidité de l’esprit,

Activation du corps, tout y est, sauf célébrité !

.

Le rêve est considéré, comme  un temps mort,

Alors  qu’il se révèlera source d’un temps fort,

Au réveil, quand  un scénario  vient à l’esprit.

Les temps forts sont faits pour être partagés

Et ils le sont, d’autant plus, s’ils créent des

Souvenirs se reliant les uns aux autres

Comme ne faisant plus qu’un.

.

Temps fort : exposer ; temps mort,  pause-café,

Encore que le cerveau, lui, continue à chauffer

Temps mort, temps fort est appelé fractionné

C’est le cas en sports, bien d’autres activités !

Jeter un poème, écrit sur le papier ou clavier

Est, sans aucun doute, parmi les temps forts,

Pour autant, modifier, n’est pas temps mort :

La pensée se projette  avant de se matérialiser,

Seul temps mort  est  quand  on a enfin terminé.

.

La vie ne peut être faite que de temps forts,

Le pire serait qu’il n’y ait que temps égaux :

Même ennui tout le temps, quoiqu’on fasse

Serions dans prison, pas couloirs du temps.

.

Les temps forts sont liés à l’activité au défi,

Comportent large part de stress, d’émotions

Et parfois même  d’agitations, palpitations :

C’est son souvenir qui nous les gardera aussi

.

Toute écriture, qu’elle soit textuelle, poétique,

Lors elle jaillit, de son esprit, est un temps fort

Ensuite s’il faut la reprendre, retravailler, fixer,

On considère cela parfois comme temps morts.

.

Fragments

.

Le temps n’aurait rien de linéaire :

Pour autant, il n’est pas circulaire,

Il est fait  de temps morts  et forts,

Alternant  en  éveillé  ou  en  dort !

.

Point de vue  d’activité  conviviale,

Professionnelle, sociale,  familiale,

L’amour serait comme temps mort

Et celui plus personnel, temps fort.

.

Il en est de même lors de créativité,

Temps fort s’il en est, impondérable

Et parfois, en temps mort, enraciné,

Tant il dérive d’inconscient, notable.

.

Cela indiquera qu’il faut respirations

Pour mieux trouver ses inspirations :

Pour qui veut créer son œuvre, sa vie,

Rien n’est inutile ni à jeter,  desservis.

.

Pour finir,  en beauté,  sur temps forts,

Je dirai qu’écrire poésie, l’est pour moi,

Je ne perçois plus le temps espace en soi,

Parfois, le reste me parait être temps mort.

.

 

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme   

 .

Temps forts suivis

Par temps  morts

On ne peut rester

Trop longtemps

Sur les crêtes

Des   nerfs

Sans un

Re-pos

Marqué

Avant de

Reprendre

Toute activité

Avec  gros  effort.

.

L’alternance  T de temps

Nécessaire  E    indispensable

Autant à  M        activité, qu’à rêve,

Comme     P           toute pulsation de vie

Qu’elle       S           soit vibrante,  soit vivante.

.

Comment rester sur le fil quand il       *      se profile

Pics d’émotions mettant nos corps en      F    vibration,

Invisible à l’intérieur quand indicible à        O    l’extérieur

Tout vacille quand sexe indocile en l’âme,         R      se faufile,

Lors explose sensations de grands frissons à        T         l’unisson

Gonflées par fusion postérieurs autant que par     S          œil rieur.

 .

La vie s’écoule,    T     amants se roulent  sont       M  en pleine houle,

Vient le moment    E    où à contre temps, en       O   plein firmament,

Temps qui s’arrête   M    de conter fleurette       R    à ses amourettes,

Chacun se sépare     P      chacun s’écarte        T     chacun s’écroule

En repliements,       S     étourdiments,       S      remerciements

Nos interprètes      *     de l’amour           *       font retraite.

.

Temps s’est distordu                    comme corps nus,

Place au temps mort          au plein de remords,

Et pour recommencer sans jamais se lasser

Faut que ce soit rêve d’être Adam, Ève.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Vase qu’on pourrait

 Faire  passer  pour

Une  belle   cruche

En temps mort.

.

743 4

.

Un  temps fort et un temps mort

Sont pareils à cette cruche :

La partie bombée est temps fort ;

Celle rétrécie, temps mort !

Les pleins en ce vase : temps forts

Et creux en ce vase : temps morts,

Ou forme bombée, forme rétrécie,

En tous cas, vase évoque les deux.

 .

Symbolique 

 .

Le temps à travers le temps

Ou le voir à travers la  musique.

«Or, tant les coureurs que les désœuvrés

S’entendent pour qualifier de temps mort

Les temps d’arrêt et les moments d’attente,

Heures creuses où rien ne semble se passer.

.

Le temps vivant, ce serait   le temps occupé,

Qui court, qui sert, le temps   à toute vitesse;

Le temps qui accélère, ou  le temps qui grise,

Les temps forts que pour les forts, seulement.

.

Et s’ils se trompaient ?   Et si le temps vivant

Était ce temps au ralenti qui s’arrête presque

Quand on prend le temps de vivre, un adagio

Baroque, doux et lent, en vent de soir d’été ?»

agora.qc.ca/chroniques/temps-vivant-temps-mort

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

743 6

.

Un  temps fort et un temps mort

Sont pareils à cette cruche :

La partie bombée est temps fort ;

Celle rétrécie, temps mort !

.

Symbolique 

 .

On  me parle

De ce temps fort,

Ce sont ses propres mots,

 De ce temps mort,

Juste avant improvisation,

 Il est musicien de jazz,

Va-t-il se laisser aller

Au-delà de la technique

Ou penser et jouer seulement 

Comme tout le monde.

Ce léger laps d’attente évoque

 La mort indéfinissable

Et  inconnu, cet  arrêt  marque

 L’étendue  de  la  vie :

Le débordement pulsionnel

Installe un vide de penser

Et peut se transmuer en un

Travail créatif associatif.

cairn.info/revue-libres-cahiers-

pour-la-psychanalyse

.

 

Fond/forme 

 .

La France est divisée

« Pot » ou « cruche » ici,

« Broc » ou « carafe » là ?

Mais l’on serait stupide

Tout comme une cruche

Et sourd comme un pot

Pour rester en carafe.

Cela  me parait  plein

De bric  et  de  broc !

Je requiers une pause,

Pour faire temps mort,

Et changer  ces symboles

Pour passer un temps fort :

 

.

 

Textuels et illustrations >>


.

 

<<  Poème et calligramme   

.

Textuels : poème, extensions, fragments

.

Textuel poème 

.

  • Temps forts suivis par temps morts : on ne peut rester trop longtemps sur les crêtes des nerfs sans un repos marqué avant de reprendre toute activité avec gros effort. L’alternance des deux temps est nécessaire, indispensable, autant à l’activité qu’au rêve, comme toute pulsation de vie, qu’elle soit vibrante, vivante. Comment rester sur le fil quand se profile des pics d’émotions mettant nos corps en vibrations, invisibles à l’intérieur quand indicibles à l’extérieur. Tout vacille quand le sexe, indocile, en l’âme, se faufile, quand explose des sensations de grands frissons à l’unisson, gonflé par fusions postérieurs autant que par yeux rieurs. La vie s’écoule, amants se roulent, sont en pleine houle. Vient le moment où, à contre temps, en plein firmament, le temps s’arrête de conter fleurette à ses amourettes.  Chacun se sépare, chacun s’écarte, chacun s’écroule en repliements, étourdissements, remerciements : les interprètes de l’amour ont fait retraite. Le temps s’est distordu comme les corps nus, place au temps morts ou plein de remords. Pour recommencer, sans jamais se lasser, il faut que ce soit un rêve d’être couple Adam et Eve.

.

Textuel extensions

.

  • Temps forts suivis de temps morts : pas les mêmes pour tous : parfois des repas, parfois sexes, parfois jeux ou arts. Chacun fait selon ses passions, certains selon leurs raisons. Des temps forts peuvent durer des heures ; des temps morts, des jours entiers, sinon l’inverse : le rapport est déséquilibré. On ne pourra demeurer sur un temps fort, toute une éternité. Le temps de penser à une idée, le temps de le dire, le temps de l’écrire et le temps fort est déjà passé dans l’excitation du moment, relectures, modifications ne sont pas aussi créatives. Toute création procède d’un temps fort, précédé et suivi de temps morts pour son incubation, évolution : concentration d’énergie, fluidité de l’esprit, activation du corps, tout y est. Le rêve, considéré, par définition comme un temps mort, l’est parfois à tort quand il se révèle source d’un temps fort, par la suite, au réveil quand un scénario vient à l’esprit. Les temps forts sont faits pour être partagés et ils le sont d’autant plus qu’ils créent des souvenirs qui se relient les uns aux autres comme ne faisant plus qu’un.  Temps fort : exposer ; temps mort, pause-café, encore que le cerveau lui, continue à chauffer. Temps mort, temps fort, est appelé fractionné : c’est le cas en sports, bien d’autres activités ! Jeter un poème, écrit sur le papier ou clavier, est, sans aucun doute, parmi les temps forts ! Pour autant, modifier, n’est pas temps mort ! La pensée se projette avant de se matérialiser : seul temps mort est quand on a enfin terminé. La vie ne peut être faite que de temps forts, le pire serait qu’il n’y ait que temps égaux : même ennui tout le temps, quoiqu’on fasse, nous  serions dans une prison et pas dans les couloirs du temps. Les temps forts sont liés à l’activité au défi, comportent large part de stress, d’émotions, et parfois même d’agitations et de palpitations : c’est son souvenir qui nous les gardera aussi. Toute écriture, qu’elle soit textuelle, poétique, lors elle jaillit, de son esprit, est un temps fort, ensuite s’il faut la reprendre, retravailler, fixer, on considère cela parfois comme temps morts.

 

Textuel fragments

 .

  • Le temps n’aura rien de linéaire, pour autant, n’est pas circulaire, il est fait de temps morts et forts alternant comme éveillé ou dort ! Point de vue d’activité conviviale, professionnelle, sociale, familiale,  l’amour serait comme temps mort et celui plus personnel, temps fort. Il en est de même lors de créativité, temps fort s’il en est, impondérable et parfois, en temps mort, enraciné,  tant il dérive d’inconscient, notable.  Cela indiquera qu’il faut respirations pour mieux trouver ses inspirations : pour qui veut créer son œuvre, sa vie, rien n’est inutile ni à jeter : desservis. Pour finir, en beauté, sur temps forts, je dirai qu’écrire poésie l’est pour moi, je ne perçois plus temps, espace en soi, parfois le reste me parait temps morts.

.

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Illustrations : visuels, scénario et fiction

.

Visuels 

.

.

temps forts et collectif, lors d’un exposé,

d’une réunion, conférence,

.

.

temps morts, pause, mis à profit

pour échanger, faire autre chose :

.

.

temps forts de la journée par

définition, les plus limités, concentrés.

 .

.

sonneront selon horloges ou montres molles

 de Salvator Dali  en maitre des pauses flash !

.

Textuels symboliques et corrélations

 .

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Temps mort

  • Symbolique de forme : Le temps, à travers le temps, ou le voir à travers la  musique. «Or, tant les coureurs que les désœuvrés s’entendent pour qualifier, de temps morts, les temps d’arrêt et les moments d’attente, heures creuses où rien ne semble se passer. Le temps vivant, serait le temps occupé, qui court, qui sert, le temps  à toute vitesse, le temps qui accélère, ou  le temps qui grise. Les temps forts que pour les forts, seulement. Et s’ils se trompaient ? Et si le temps vivant était ce temps au ralenti qui s’arrête presque quand on prend le temps de vivre, un adagio baroque, doux et lent, en vent de soir d’été ?»     agora.qc.ca/chroniques/temps-vivant-temps-mort

.

Temps mort

  • Symbolique de fond : On me parle de ce temps mort, ce sont ses propres mots, de ce temps mort, juste avant une improvisation, il est musicien de jazz, va-t-il se laisser aller au-delà de la technique ou penser et jouer seulement comme tout le monde ? Ce léger laps d’attente évoque la mort indéfinissable et inconnue, cet arrêt marque l’étendue de la vie. Le débordement pulsionnel installe un vide de penser et peut se transmuer en un travail créatif associatif. cairn.info/revue-libres-cahiers-pour-la-psychanalyse

 

Temps fort > division, pause, temps mort, symboles

  • Liens fond/forme: La France est divisée en « pot » ou « cruche » ici, « broc » ou « carafe » là ? Mais l’on serait stupide tout comme une cruche et sourd comme un pot pour rester en carafe. Cela me parait plein de bric et de broc ! Je requiers une pause, pour faire temps mort, et changer ces symboles pour passer un temps fort ! 

<<  Poème et calligramme   

742 – La belle distorsion du temps des amants !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Le temps est

Pure   notion,

Ou  objective,

Ou subjective

Poly-sémique.

Celui d’amant

Est spécifique

Du  fait  qu’il

Vit  en   bulle.

.

Il se tord, se retord

Ou encore,  se distord,

En fonction de sensations,

Bien plus que fonction mort

Ne pouvant mettre fin passion

Dévorante, voire chronophage,

En tous cas toute  en illusions.

.

Temps s’étire et plus il se tire,

Temps soupire, plus il expire

Temps secrète bel air de fête,

Temps s’arrête et j’ai l’air bête.

.

Veux dormir pour  mieux m’embellir,

Tant la nuit, je rêve  enfin de m’épanouir

Lors bête à deux dos  en peau contre peau,

En bête deux faces   en laissant ses traces

Sur grand lit blanc sur mes tourments,

Pour qu’il fasse  pour qu’il refasse

Saut l’arrière   et saut devant.

.

À ce tempo   de mon dodo

Belle fenêtre  que je pénètre

En ouvertures puis fermetures

En mouvements juste pour temps

De bien paraître  ou de mieux être,

Longue… armure, profond murmure,

Et à tous instants,  les rendra excitants.

.

Extensions

 .

Une distorsion du temps d’amants :

«Mon Dieu, il est déjà cette heure-là,

Il faut que je file, je suis  en retard. »

Cela se dit après  évidemment : avant,

Plus encore pendant, le temps n’existe

Plus vraiment en tête nombre amants.

.

Autre distorsion du temps d’amants :

«Je  suis  arrivé  une   heure  en avance

À mon rendez-vous,  tellement j’avais

Peur de le manquer   ou ne pas savoir

Où me garer, jusqu’à le ou (la) rater.»

Cela ne se fait pas  pour un rendez-vous

À Pôle Emploi ou chez autre employeur :

Question de priorité, à gérer, pour la vie.

.

Autre distorsion  du temps  des amants :

«J’ai égaré  ma montre,    mon  téléphone,

Si fait je ne regarde,  ne sait pas l’heure,

Si fait que je ne réponds plus personne.»

Cela veut dire que l’extérieur, clairement,

N’a plus aucune espèce d’importance tant

Que l’on est, reste en présence de l’amant.

.

Et autre  distorsion  du temps  d’amants :

«L’on ne devait pas diner  chez des amis !

Ce soir ils peuvent attendre longtemps

Cela se transforme en coup de téléphone

Pour  annoncer  un  empêchement  de

Dernière  minute, ou  de la migraine

Carabinée pour s’excuser de n’avoir

Pas eu le temps de décommander.

.

Que le temps se distorde, s’accélère, s’arrête, se ralentisse,

Rien de plus normal

Il est perçu ainsi, dans un déroulement subjectif, non lisse,

Comme pour un animal.

Même s’i l’on en fait rien, le temps passera et notre cerveau

De toute façon nous rappellera

Qu’il faut manger, qu’il faut s’activer, et qu’il faut dormir,

Pour les amants, qu’il faut en finir.

.

Il existe encore des gens à notre époque

Qui n’ont pas de montre ni de smartphone :

On se demande comment ils évaluent le temps.

Chacun sait que nous avons une « horloge interne »,

Biologique pour les passages de jour à sommeil de nuit

Mais pour chaque heure et prendre ses repas : comment !

Quand le corps réclame à manger, quand le sommeil gagne :

Mais on n’est pas des chats et l’on n’est pas non plus des poules

Nous faut croire que notre cerveau distord le temps à notre profit

.

Fragments 

.

Il n’y a pas que le temps qui se distord,

Qui se réduirait ou qui se perpétuerait,

Il y a aurait aussi l’espace où l’on dort,

En bras du partenaire qu’on aimerait !

.

Temps des amants est temps présent,

En concentré chaque minute passant

Absents  de tous les bruits ambiants,

De tous les espaces …  environnants.

.

Point  besoin  d’horloge, balancier,

Ni même de jour  ni de calendrier,

Répétitions actes sexuels suffisant

À gommer le temps : rendu néant.

.

Distorsions vécues, de l’intérieur,

L’amour se pointe  à l’improviste,

Et il montre  qu’encore on existe,

Gommant une action extérieure !

.

On bouge, se tord à raison ou tort,

On en perd le Sud et puis le Nord :

L’amour est tout  sauf temps mort,

Surtout  quand il agit  au plus fort !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

Le temps est

Pure   notion,

Ou  objective,  

Ou subjective 

 Poly-sémique.

 Celui d’amant

 Est spécifique

Du  fait  qu’il

 Vit  en   bulle.

.

****************

*****************

.

Il se tord, B se retord

Ou encore,    E   se distord,

En fonction     A    sensations,

Bien plus que   U fonction mort

Ne pouvant met X   tre fin passion

Dévorante, voire  *      chronophage,

En tous cas toute  A         en illusions.

Temps s’étire        M          plus se tire,

Temps soupire       A         plus il expire

Temps secrète         N         bel air de fête,

Temps s’arrête         T        et j’ai l’air bête.

Veux dormir pour      S      mieux m’embellir,

Tant la nuit, je rêve       *      enfin de m’épanouir

Lors bête à deux dos       D       en peau contre peau,

En bête deux faces      I     *    U    en laissant ses traces

 Sur grand lit blanc  S         *         *   sur mes tourments,

Pour qu’il fasse   T              *            T  pour qu’il refasse

  Saut l’arrière   O   *  *  *  O  *  *   *  E    et saut devant.

  À ce tempo    R               *              M     de mon dodo

Belle fenêtre   S            *            P  que je pénètre

En ouvertures      I     *    S     puis fermetures

En mouvements        O        juste pour temps

De bien paraître       N       ou de mieux être,

 Longue… armure       *       profond murmure,

 Et à tous instants        *         le rendra excitant.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une silhouette

 D’un couple fusionnel

 Sinon  horloge  comtoise 

Datant de   son   grand   temps ?

.

742 4

.

Temps d’horloge des amants sera bien

Plus distordue qu’une heure exacte,

Avec distorsion du temps subjectif,

Par  rapport  au  temps dit  objectif !

L’horloge mesure et indique le temps,

Est en phase  avec celui  qui le consulte :

Le tic-tac du balancier sert de métronome,

Tant et si bien que la forme épouse le fond.

  .

Symbolique 

 .

Cet objet familier a été d’emblée

Très chargé de symbolisme et les

Hommes ont projeté sur l’horloge

Tous questionnements quant au temps.

Le temps en états, quantitatif et qualitatif,

Le temps qui passe, le temps qui presse,

Le temps qui fuit, le temps de l’oubli,

La marque du  temps … l’horloge

Scande chaque étape de la vie,

Par  ses  coups  horaires  et  son

Tic-tac nous encourage à l’activité.

Regarder une heure  à une horloge :

Quand on a retenu l’heure, c’est mieux

Mais  pas fondamental. L’horloge invite

À respecter  des étapes, à ne rien négliger

Dans ses affaires privées ou professionnelles

Pour obtenir résultats, faute de quoi, c’est l’échec.

wikireve.fr/dir/2422-horloge

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

742 6

.

Horloge des amants est bien

Plus distordue que l’’heure exacte

Avec distorsion du temps subjectif,

Par  rapport  au  temps  objectif !

.

Symbolique

 .

La montre, l’horloge et la pendule

Symbolisent  une  prise  de  conscience

Sur le temps qui passe, la montre insiste

Sur  le mot « montrer », ton  rêve  vient  te

Montrer qu’il est temps d’agir et d’analyser

D’où viennent tes blocages qui t’empêchent

D’accepter la transformation  dans ta vie.

Elle symbolise  les cycles  qui se répètent

Dans une vie, des histoires qui dans les

Grandes lignes se ressemblent, toutes

Rythment le flux de notre quotidien.

psycho2rue.fr/dictionnaire-des-symboles

-de-reve/horloge-pendule-montre

.

.

Fond/forme 

 .

Le temps est ce qui nous manque toujours,

On a beau faire il nous manquera des jours,

Il est une chose qui  prend du temps : l’amour

Pour certains, trop et pour d’autres pas assez !

Quand on tient bien à quelqu’un, quelque chose,

L’on trouverait souvent du temps à lui consacrer

Ce n’est pas le temps qui manque, c’est l’agenda,

Et ceux qui n’en n’ont pas, ou plus, s’ennuieront

Le temps ne se distord pas, il vous dévorera

Le temps, toute votre vie vous retardera,

Votre dernière heure ne vous oubliera.

.

Textuels et illustrations  >>

1125 – L’éternité ne serait que concept lié au temps

Visuels et textuels  >>

.

L’éternité …

Ça prend du temps

L’éternité  eh,  attendez :

Pourquoi chercher à la définir

Clairement,  et,  définitivement,

Si on a, tout le temps  d’y penser,

Ni interruption   ni  discontinuité.

.

On ne vous dira jamais sauf à la fin

Si toutefois, par  chance, y parvenez,

Tant la moitié de l’infini, c’est l’infini

On se perd avoir tel début … sans fin.

.

S’il n’y avait pas  de temps,  d’espace

Il n’y aurait pas  d’espace, d’éternité.

L’éternité mais  cela, chacun, le sait,

Ne serait que  concept lié au temps

Qui sera une pure  durée humaine,

Afin de pouvoir mieux le compter.

 .

L’éternité,  qui a  un début,

Sans aucune fin … prévue

Est un non-sens logique,

Au sens mathématique.

.

Pourtant faut y croire,

Pour garder  l’espoir,

Sinon le grand soir,

Serait … trou noir.

.

Troublant  miroir,

Pour    s’apercevoir

Que vie est voyage

Passe comme nuage

.

Et, si la brève éternité

Nous attend l’autre côté

Il vaut mieux se préparer

Pour ne pas  se la regretter

.

Instant, et éternité, n’existant

Que dans un esprit fort chagrin

Qui ne voit mort, sans lendemain

Pour ce faire, recrée infini, temps.

.

.

Extensions

 .

 

À quoi bon s’éterniser à écrire et toujours

De vains mots sur l’Éternité

Que personne ne connait et dont personne,

Qui ait vanté ses mérites,

N’en ait revenu pour nous dire à quel point

Elle est désirable,  admirable.

 .

Éternité, assis sur un banc, en pleine solitude,

Et attendant la fin,  s’il y en a une

De quoi d’ailleurs ne me parait pas souhaitable.

Vous vous imaginez mort en pleine

Souffrance  pour une Éternité : c’est déjà  l’enfer.

Mais rassurez-vous, le bonheur même,

Surtout s’il reste intense,  finit par lasser,  énerver.

Il faut donc penser l’Éternité comme une

Sérénité parfaite  que rien ne peut venir perturber,

Que nombre d’agnostiques  appellent ennui.

 .

Et ce dernier peut être pire que douleur le bonheur.

On ne s’en tirerait jamais à si bon compte.

Peut-être est-il préférable de disparaitre et à jamais

Dans le Néant bien que l’esprit y rechigne :

Sa seule mission serait de se projeter dans l’au-delà

De ce qu’il est, dans ce qu’il adviendra

Si on supprime le temps, l’éternité perd son sens

Et son utilité et même l’Homme avec.

L’Éternité nous reste donc des plus nécessaires

Ne serait-ce que pour espérer…

 .

La distinction entre passé, présent et futur ne garde que

La valeur d’une illusion, si tenace soit-elle. » Albert Einstein

Pourquoi lors dire que « nous avons l’Éternité devant nous »,

Alors que nous y sommes déjà, depuis longtemps, toujours,

Si ce n’est que le temps de l’espace, et l’espace du temps,

Se confondent réellement en un seul et même concept.

Et bien que la science de la « relativité restreinte »

 S’opposerait alors à ma philosophie contrainte,

Il n’est pas de mon ressort de les rejoindre

 Dans un artifice jugé métaphysique !

.

Soit une durée qui n’a ni commencement ni fin,

Qui échappe à toute détermination chronologique

Ou durée ayant un commencement, mais pas de fin :

Comme le prône la religion : naissance puis vie future.

.

Dans les deux cas, il y aurait une contradiction interne

Comment concevoir une durée qui est un temps compté,

Puis comment concevoir un début qui n’aurait pas de fin,

Et lors s’il n’y a pas de durée, l’éternité est l’instant présent.

.

.

Épilogue

.

Si l’on admet qu’espace-temps n’existe pas

Ou du moins échappe à notre connaissance

Et plus encore à l’expérience de la physique

Alors l’éternité non plus, n’a plus lieu d’être.

 

***

 

C’est un peu contraire à la raison, je l’admets

Tant comment imaginer, qu’après notre mort

Nous continuerions de vivre : où et comment.

On frise paradoxe, celui quadrature du cercle.

 

***

 

Si on va  au-delà : toute la physique quantique,

Qui dit qu’une particule pourra être paradoxale

En deux états, deux espaces différents et reliés :

Vivant et mort d’un côté, voire affecté de l’autre.

 

***

 

C’est à n’y rien  entendre, comprendre, accepter :

On est loin de dualités cartésienne, einsteinienne,

Moi, qui suis psychologue… je rends mon tablier !

 

***

 

Attendez, non : avant  de mourir, j’aimerais  savoir,

Je ne veux pas  quitter cette Terre, dans un tel noir :

Je suis pris de vertige  et je tombe  dans une spirale !

 

***

 

Une spirale  d’un espace-temps, sans espace ni temps,

Qui me fera sentir, éprouver Dieu, à l’intérieur de moi,

Non mais ce serait vraiment merveilleux, j’y crois pas !

.

.

1125 – Calligramme

.

L’éternité …

Ça prend  *      *    du temps

L’éternité    É                    S  eh, attendez 

 Pourquoi cher  T                       /   P    cher à la définir

Clairement et   E                         /       M    définitivement,

Si on a, tout le   R           \              /            E   temps d’y penser,

Ni interruption    N             \          /                T   ni … discontinuité.

 On ne vous dira    I                  \       /                   *     jamais sauf à la fin

Si toutefois par     T                      o                       T    chance, y parvenez,

Tant la moitié de   É                                            P   l’infini,   c’est l’infini

On se perd avoir   *                                           E   tel début … sans fin.

S’il n’y avait pas   E                                       C    de temps,  d’espace

Il n’y aurait pas   S                                   N   d’espace, d’éternité.

L’éternité mais  T                            O    cela, chacun, le sait,

Ne serait que   *                    C   concept lié au temps

Qui sera pure     U    N         durée … humaine,

Afin de pouvoir   mieux le compter !

 .

L’éternité,  qui a  un début,

Sans aucune fin … prévue

Est un non-sens logique,

Au sens mathématique.

Pourtant faut y croire,

Pour garder  l’espoir,

Sinon le grand soir,

Serait … trou noir.

.

Troublant  miroir,

Pour    s’apercevoir 

Que vie est voyage …

Passe comme nuage …

Et, si la brève éternité ….

Nous attend l’autre côté …..

Il vaut mieux se préparer ……

Pour ne pas  se la regretter …….

Instant, et éternité, n’existant …….

Que dans un esprit fort chagrin ……..

Qui ne voit mort, sans lendemain ………

Pour ce faire, recrée infini, temps  ……….

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

1125 4

.

Cette forme représente

Bien  une main, tenant

Au creux une lumière,

brillant pour l’éternité.

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Lumière et éternité vont bien ensemble,

à quoi bon une éternité dans l’obscurité,

le principal problème est ailleurs : durée

ainsi la forme évoque un trou sans fond.

.

Cette main nous parle de lumière

Il existe plusieurs représentations

De ce fameux concept de l’Eternité.

Dans laquelle nous fusionnerions !

.

Symbolique 

.

Y a-t-il une vie après la mort ?

Sur cette question que toute personne

Se pose à un moment ou à autre de sa vie,

C’est peu de dire que les opinions divergent.

.

À ce jour, des milliers de livres ont été écrits

Sur ce sujet, les uns affirmant quelque chose

Subsiste, d’autres au contraire postulant

Le retour « au néant de conscience »

Lorsque vie s’achève enfin en

Lumière d’éternité.

Source : belle-emeraude.com/

dans-la-lumiere-de-l-eternite-

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1125 6

.

Cette main nous parle de lumière

Il existe plusieurs représentations

Du fameux concept de l’Eternité.

Dans laquelle nous fusionnerions.

.

Symbolique

.

L’éternité symbolise

Ce qui est privé de limite dans la durée.

C’est l’affirmation de l’existence

Dans la négation du temps.

.

L’Irlande qui ne possédait

Aucun    moyen    de   faire

Comprendre une telle  notion

Aura  brisé le cycle  des  années

À n’en plus finir qui s’additionnent.

.

C’est ainsi que : « Un an et un jour »

Serait devenu le symbole de l’éternité.

Pour  l’homme, le désir  d’Éternité  reflète

Sa lutte incessante contre le temps et plus encore,

Sa lutte pour une vie si intense qu’elle triomphe de la mort.

 .

.

Corrélations

 

Fond/forme 

.

L’éternité serait mise en lumière en religion

Par l’évocation du fameux tunnel de lumière

Que l’on franchirait à l’instant de notre mort.

Passage d’un temps terrestre, mesuré, mortel

À un temps illimité, fondu dans le grand Tout,

Est une affaire de croyance  et de foi religieuse,

Qui n’a aucune preuve pragmatique scientifique

On parle de cinquième dimension… atemporelle

N’ayant aucune connexion possible avec nous !

 .

.

Éternité spirale sans fin

 

Changer l’image ici

.

Scénario

.

Deux anneaux croisés pour l’éternité

tant que le soleil brille, c’est notre éternité

mais, après, qu’adviendra-t-il de nous sur banc ? 

 .

Visuels et textuels  >>

727 – Comment immortaliser amour éternel !

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

..

Amour seul est éternel,

Enfin tant que les hommes

Vivront et     qu’ils  s’aimeront,

Car  chaque     humain,  naissant,

Le  reçoit,  mourant,    le   transmet

À  ses  enfants    puis     aux suivants.

.

Tous ses aléas    en   manifestations,

Dérives,  trahisons, ne l’entravent

Aucunement en sa conservation

De génération à autre nation.

L’on se dit … plus athée…

On change de religion

Or l’amour  demeure

Une bonne valeur refuge.

.

Comment immortaliser amour,

Amour  ne peut pas  être éternel.

Il n’est venu à l’esprit  rien  de tel,

Que de le voir en un nœud coulant

Qui enserre, un moment, sa gorge,

Et jamais plus ne se laissera délier.

.

Que mauvais sang, en tête, se forge

Un instantané situé hors du temps

Et j’en meurs rien qu’en soupirant,

Que le suivant ira en m’étranglant,

Plus encore  que  le dernier vivant.

.

Or  l’instant  ne  m’appartient pas,

À peine l’ai-je attrapé qu’il s’en va,

Jamais, au grand jamais reviendra,

Que je fixe  ou  que je ne le fixe pas.

.

Et qu’à cela ne tienne  ni le retienne,

Tant chaque instant fait qu’advienne

Une autre chose  qui  me surprenne,

Jusqu’à ce, qu’en bras,  il  parvienne

Par souvenir, qui fasse  qu’en traces

Qu’au  moins, pour moi, aura existé.

.

J’aurais voulu immortaliser l’instant

Où  je t’ai rencontré  mais  j’ai tourné

La tête dans brouillard tu t’es fondue,

N’ai capté de toi qu’un regard perdue,

Comme mien, pourtant près d’avouer

Que  l’on s’aimait, déjà, énormément.

.

Comme  en tous vrais contes  de  fées

En mon lit je me suis soudain réveillé

Pris  à la gorge  par un nœud coulant,

Que tu avais tissé au cou, en dormant

Image d’un mariage ou  d’un  ménage

.

Et  tu me l’as desserré : ce  n’était que

Ma cravate s’étant coincée entre nous

L’incroyable  histoire de  vrais   fous.

On se croit pris, rendus  prisonniers.

Ne confondons cravate et pur diktat

Tout reste, et  restera, à  renégocier.

.

Extensions

 .

Comment immortaliser l’amour !

Tout simplement, en le vivant,

Avec ses hauts et ses bas,

Avec ses élargissements

Et ses étranglements,

En  dents  de  scies

Mais   en  avançant.

Fidèle, immortel, éternel

Ne sont que projections irréelles

Qui, comme foi en je ne sais pas quoi,

Nous entrainent  en un présent immobile

Où l’amour n’est plus mortel, encore vivant.

.

Un diamant au doigt à la clef pour la mariée,

La cravate avec nœud  gordien pour le marié :

Pendaison non de crémaillère mais célibataire,

Mais il y a consentement, mais non… libertaire.

Marié ou pendu à la fin de l’année dit un dicton

Certains ne voient pas la différence, disant non.

.

Quelque chose d’immortel

N’est pas forcément éternel :

Les dieux sont dits immortels

Mais  ils sont bien nés, un jour,

Et s’ils n’ont pas toujours existé :

Ils ont un début et donc… une fin !

.

L’amour, lui, serait qualifié d’éternel,

N’ayant pas de début, n’aura pas de fin

Il y aurait de quoi l’assimiler avec Dieu,

D’ailleurs pour chrétien : Dieu est Amour,

Est-ce un tour de passe-passe, pure réalité,

À chacun, en son libre-arbitre, de le décider.

.

Moi, je ne pense pas être un immortel, patenté,

Et je ne pense pas non plus qu’amour soit éternel :

Je me contente donc d’exister, tant que ma vie dure,

Pour le reste, je fais le pari qu’on verra bien hors azur.

.

Fragments

Si l’on imagine que, la mort est une fin,

Amour se renouvelle sans cesse, à l’infini

Il ne dépend pas de nous ni d’ordre divin,

Avec nous naissant, quittant une fois parti.

.

Amour demeure une affaire de transmission,

Déjà dans le ventre de la mère avant d’être né

Puis au long de l’enfance, enfant désiré, choyé,

Plus tard, adulte, pour former couple en union.

.

Couleur interprétée comme plus représentative

Femme en conception, est la couleur blanche :

Le bébé en elle est symbole de pureté, vérité,

Il représenterait comme lumière d’un ange.

.

Chez   certaines  civilisations,

L’arc-en-ciel, symbole de chance,

Est associé, également, à la grossesse :

Ce serait même pureté, vérité, en couleurs

.

Lors, la seule façon de tenter  d’immortaliser

Son amour pour la vie est de concevoir enfant,

Qui à son tour, etc. … et jusqu’à la fin des temps

La fin des humains, en tous cas, car après cela… !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme    

.

Amour seul est éternel,

Enfin tant que les hommes

Vivront et     qu’ils  s’aimeront,

Car  chaque     humain,  naissant,

Le  reçoit,  mourant,    le   transmet

À  ses  enfants    puis     aux suivants.

Tous ses aléas     en     manifestations,

Dérives,    trahisons,   ne l’entravent

Aucunement  en  sa  conservation

De génération à autre nation.

L’on se dit athée…

Change de religion

L’amour demeure

Une valeur refuge.

Comment immortaliser *   amour,

Amour  ne peut pas  être  *  I  éternel.

Il n’est venu à l’esprit rien   *    M   de tel,

 Que de le voir en un nœud     C       M  coulant

 Qui enserre un moment, sa     O          O      gorge

   Et jamais plus ne se laissera   M             R      délier.

      Qu’un mauvais sang en tête  M               T        se forge

      Un instantané situé hors     E                A     du temps

  Et j’en meurs rien qu’en   N             L     soupirant,

Que le suivant ira en     T           I  m’étranglant,

Plus encore que le     *         S   dernier vivant.

Mais l’instant ne    *     E  m’appartient pas,

À peine l’ai-je   *  R  attrapé qu’il s’en va,

Jamais au    *  grand jamais reviendra,

Que je fixe    ou que je ne le fixe pas.

Et qu’à cela ne tienne ni le retienne,

……Tant chaque instant fait qu’advienne

…………..Une autre chose qui        me surprenne,

………………..Jusqu’à ce qu’en bras            il   parvienne

…………………….Par souvenir, qui fasse              qu’en traces

……………………….Qu’au  moins,  pour  moi,              aura existé.

………………………J’aurais voulu immortaliser      *        l’instant

…………………….Où je t’ai rencontré mais j’ai      *  *        tourné

…………………La tête, dans brouillard, tu t’es   U         É    fondue,

……………..N’ai capté de toi qu’un regard    N               T  perdue,

…………Comme le mien pourtant près à   *                   R    avouer

…. Que l’on s’aimait, déjà, énormé    A                       N    ment.

  Comme en tous vrais contes      M                        E   de fées

En mon lit je me suis soudain  O                       L  réveillé

Pris à la gorge par un nœud   U                     ?  coulant

Que tu avais tissé au cou en  R               *  dormant

  Image d’un mariage,  un     *            * ménage….

Et tu me l’as desserré, ce     *     * n’était que

Ma cravate s’étant coincée *  * entre nous

L’incroyable  histoire de       vrais   fous.

On se croit pris, rendus  prisonniers :

Ne confondons cravate et pur diktat

Tout reste, et  restera, à  renégocier.

.

Forme

.

.

Évocation

.

La silhouette d’une jeune

Femme en conception,

Comme vue de profil 

Avec écho du bébé.

.

727 4

.

À défaut d’immortaliser l’amour,

Pouvoir le concrétiser :

Dans la conception du bébé qui

Le prolonge, à témoin !

 . 

Symbolique 

.

La couleur

Perçue    la     plus

Re-pré-sen-ta-tive

De femme en

Conception est le blanc,

Symbole de pureté et vérité,

 Il représenterait    la lumière

 Et,  avec elle,           les anges,

  Tant la femme             portera,

    En elle, toutes                 les vies.

     Le blanc évoque               ra aussi

    Le lait maternel                  par sa

   Teinte  et  pour sa              pureté.

   Chez   certaines  civi        lisations,

    L’arc-en-ciel, symbole   de chance,

   Est également associé à la grossesse.

En Chine, on dit que l’empereur Fou-Hi

Aurait bien été conçu sous un arc-en-ciel.

.

.

Fond

Évocation 

.

.

À défaut d’immortaliser l’amour,

Pouvoir le concrétiser :

Dans la conception du bébé qui

Le prolonge, à témoin !

.

Symbolique 

 .

Attendu

Durant 9 mois

Bébé est enfin là !

 .

Tout votre quotidien est

Désormais   chamboulé, et

Il  va  falloir  vous  organiser.

 .

Quelle alimentation privilégier :

Lait  maternel   ou  bien  infantile

Et  comment  éveiller  votre enfant

Accompagner  son  développement.

 .

Ensuite quel mode de garde choisir 

Comment constituer sa garde-robe,

Comment prendre soin de sa santé,

Tant physique que psychologique.

parents.fr/bebe

 .

 .

Fond/forme 

 .

Cela se conçoit bien que ce mot aurait

Cinq ou six acceptions en dictionnaire,

Tout serait conception dans les débuts

Qu’il s’agisse d’enfant,  œuvre,  esprit,

Tant le vocabulaire de l’enfantement,

A servi de métaphore pour création,

On trouve embryon pour brouillon,

Développement pour maturation,

On parle d’accoucher une action.

.

Textuels et illustrations >>

720 – Amour, très tard, n’est jamais trop tard

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Amour très tard,  mais trop tard :

Jamais, tant  que l’on est  vivant,

Même s’il paraît très prétentieux,

Vouloir convoler en justes noces,

Sur  son  lit, de  mort, funèbre !

.

L’amour prendrait des formes

Et différentes  et divergentes,

Fonction âge et de maturité.

Mais cet élan restera même,

De cœur, d’esprit, à l’autre,

Lorsque son corps vieillit.

.

Beaucoup   renoncent,

Pour des raisons qui

N’en    seront  pas ;

Autres  continuent

Pour   raisons   qui

 N’en sont pas  plus !

.

Amour,  lors  très tard,

Ne sera jamais trop tard

Comme un enfant, bâtard,

Conçu par un pur hasard.

.

Tant que  la sève  monte

Elle remplit sans honte

Sa fonction d’orgasme,

Guérit tout sarcasme.

.

Lors  cerveau  prévaut

Sur une bête à deux dos,

Quand  poèmes jaillissent,

En fluides, entre les cuisses.

.

Avant, ou pendant voire après,

Pareil  à  quelque    chose près,

Comme un mystère qui court.

.

C’est fini, pour cette fois, tandis que  rien n’est

À refaire, tout  reste à traduire, dans  les  faits,

Sinon, dans d’autres façons, d’être  aussi  bon :

L’amour en tous cas peut tirer parti de la leçon.

.

Extensions

 .

L’amour n’a pas d’âge, ne saurait en avoir :

Dès  trois ans, et jusqu’à  cent ans, et plus,

Il se manifeste sous ses formes possibles,

Dont la plus simple et, la plus courante

Est connue  sous le nom  d’empathie.

.

L’amour sexuel, en a un, certes mais

Quand il a débuté, il n’a plus de fin,

À ce que l’on dit bien que les exemples

Ne soient pas légion … parvenus à cent ans,

Noces de papier, noces d’argent, d’or, de platine…

Forment comme un chapelet qu’on égrène à exhiber

Sinon sa fidélité, constance, avec le même partenaire.

.

Ce sont les enfants et petits-enfants qui en seront fiers

Tout en disant que cela ne risque pas de leur arriver !

Mais les noces d’or ne se pratiqueraient plus guère,

Lorsque par ailleurs découvrir le véritable amour,

À soixante ans, vrai coup de tonnerre, en sa vie.

.

On aura quitté son premier conjoint, quand

Les enfants sont partis  et l’on consacrera

Le restant de sa vie à répare cet erreur

De casting du début qu’on a trainé

Avec soi à cause des enfants.

.

L’amour n’a pas d’âge mais pour autant il ne sera pas éternel

 À supposer qu’il le soit, comme une valeur, comme un principe,

Pour nous il est fatalement, définitivement, inscrit dans la durée

S’il est vrai aussi qu’il ne serait jamais trop tard pour le déclarer

Il y a un âge d’or où il fleurit naturellement, comme toute rose

Voir un couple voit très âgé s’embrasser en choque certains

Et pourtant c’est le signe que l’amour dure toute la vie

Monde où l’on devra cacher son amour à un âge

Sera déshumanisé et vidé de tous son sens.

Qu’on se le dise, qu’on s’en persuade

Avant qu’il ne soit trop tard

Pour le défendre

Fendre.

.

Fragments 

.

L’amour, comme chacun sait,

N’a pas d’âge, est parfois volage,

Quand il ne se tient  sur un nuage,

Tant il se cache bien où ça lui plait !

.

Je suis trop vieux… je vais tombant :

Le temps est venu, du renoncement :

Si compagne me sera sympathique,

L’amante me rendrait pathétique.

.

Et si le cœur ne tiendrait plus,

De faire l’amour serait malvenu,

Pour tout y a un temps bienvenu,

Si on ne l’a pas vécu avant : foutu !

.

L’on peut en avoir gros  sur le cœur,

De se dire qu’on va finir, sa vie, seul,

Mais existe autre forme de bonheur,

Comme de revivre beaux souvenirs.

.

J’ai été  comme vous êtes : jeune,

Vous serez comme je suis, vieux.

Le sablier se vide  tout le temps,

Amour ne dure qu’un moment.

.

L’amour se vit différemment,

Lors on s’en va en vieillissant

Mais se tient en nous encore,

Tant que l’on n’est pas mort.

.

Lors,  que faut-il  en retirer :

Tout arrêter, tout continuer,

Amour n’est jamais trop âgé

C’est à chacun d’en décider !

.

Illustrations : visuels, scénario et fiction

.

Calligramme

.

Amour très tard,             A           mais trop tard :

Jamais tant  que           M            l’on est  vivant,

Même s’il paraît         O         très prétentieux,

Vouloir convoler      U           en justes noces,

Sur  son  lit, de      R            mort, funèbre.

L’amour pren      *          dra des formes

Et différentes    T         et divergentes,

Fonction âge    R      et de maturité.

Mais cet élan  È     restera même,

De cœur, es   S     prit, à  autre,

Lorsque son  *  corps vieillit.

Beaucoup   T     renoncent,

Pour des   A  raisons  qui

N’en        R    sont pas ;

Autres    D continuent

Pour rai   !   sons  qui

 N’en sont     pas  plus !

Amour,  lors  très tard,

Ne sera jamais trop tard

Comme un enfant, bâtard,

Conçu par un    pur hasard.

Tant que la     *    sève monte

Elle remplit      T     sans honte

Sa fonction         R     d’orgasme,

Guérit  tout           O        sarcasme.

Lors cerveau            P             prévaut

Sur une bête à            *           deux dos,

Quand  poèmes            T           jaillissent,

En fluides entre              A           les cuisses.

Avant, pendant                 R           voire après,

Pareil à quelque                 D            chose près,

C’est un mystère                  !               qui court.

********************************************

À  ……..

C’est fini, pour cette    *      fois, tandis que  rien n’est

À refaire, tout  reste     V      à traduire, dans  les  faits,

Sinon, dans d’autres     O      façons, d’être  aussi  bon :

L’amour en tous cas      I     peut tirer parti de la leçon. 

R ……….

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un sablier mesurant

Le temps  des  amours

 Comme celui  de la vie,

Étant affaire de cœur.

.

720 4

.

Quand on est plus âgé, on est plus tendre,

Faire l’amour est sous sablier.

Le cœur il est vrai est plus fort, rapide,

Animal, quand on est jeune !

.

Symbolique 

 .

Le sablier représente le temps qui s’écoule.

Selon iconographie, est parfois représenté

Avec des ailes d’oiseau, de chauve-souris,

Symbolisant la fugacité temps qui passe.

.

Les allégories  du  Temps  ou  de  la Mort

.

Portent souvent un sablier, par extension

Celles de la mélancolie : il a pu être utilisé

Comme symbole d’attente en informatique,

Remplaçant le curseur de la souris indiquant

Que le système d’exploitation est en train d’agir.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

720 6

.

Quand on est plus âgé, on est plus tendre,

Faire l’amour prend du temps.

Le cœur il est vrai est plus fort, rapide,

Animal, quand on est jeune !

 .

Symbolique 

.

Le cœur est un symbole courant

Utilisé depuis l’Antiquité pour représenter

Le centre, organe cœur, d’activité émotionnelle,

Tout autant que spirituelle, morale, intellectuelle.

Cœur de couleur rouge est principalement utilisé

Comme un des symboles universels de l’amour

Et il sera, parfois, traversé par une flèche

Illustrant ainsi l’intervention d’Éros,

Ou brisé, et représentera alors

Déconvenue amoureuse.

Selon le contexte,

Symbolise

Santé

Vie

 .

 .

Fond/forme 

 .

Certains mettront un long moment

Pour découvrir le véritable amour,

Restent célibataire, faute de temps,

.

Et soudain, l’amour est dans le pré

Et il y restera pendant une éternité

D’autres s’y reprennent, divorçant,

Plutôt que de s’aimer en se forçant.

.

Que ce soit à quinze ou soixante ans

L’élan reste le même avec sentiment

Que c’est la bonne, bon an, mal an !

.

Textuels et illustrations  >>

1053 – Moments passés à trouver un sens à sa vie !

Visuels et textuels  >>

.

Perdre du temps pour trouver

Un sens à sa vie  est en gagner,

Car au final il est mieux rempli

Si l’on a un espoir non anéanti

Par une disparition, soudaine

Ou  par sa filiation, lointaine,

Qui ne  donnera pas  de sens,

À   notre   humaine   essence !

.

La mort est pleine d’incertitudes

Mais, notre vie ne le sera pas moins,

Tant notre destin n’est pas programmé.

Moments passés à trouver un sens à sa vie !

Peu en vérité au regard de  toutes nos activités,

Economiques, utilitaires, festives, désœuvrées !

.

Moments opportuns seront ceux liés

À un décès, enterrement, Toussaint,

Aux catastrophes,  guerres, accidents

Maladies graves  visites hôpitaux.

.

Cette liste n’épuise pas occasion

Car le bonheur de l’amour

Est l’acte lui-même,

Paradoxalement,

Appelé petite mort

Met en selle la fin de sa vie,

De toutes bonnes choses sur Terre.

.

Or si l’on fait la somme des moments,

Elle ne représente qu’écume de jours,

Qui flottent,  en esprits, en pensées,

Comme toutes brumes de l’hiver,

Nous faisant lever les yeux au ciel.

.

Passer tout le temps à réfléchir,

Au vrai ou faux sens de la vie,

Celles des autres ou  la sienne,

Serait grandement  la gâcher.

.

Consacrer temps  à penser

En marchant  avançant

Voyageant   s’activant

Est  bien  plus  qu’utile,

Est essentiel pour mourir

Corps en lutte, âme en paix.

.

.

Extensions

 .

La mort est pleine d’incertitudes

Mais la vie ne le serait pas moins tant

Le cours d’un  destin n’est pas programmé :

L’on ne peut être sûr de rien sauf de sa fin

Qui peut être très proche ou assez loin.

Y en a cherchant plus que d’autres

Et qui continueront à le faire,

D’autres qui ont décidé de ne pas

Ou de ne plus jamais s’en faire pour ça.

Chacun décide s’il convient la vie fasse sens

Le mot «sens» a d’ailleurs deux significations,

Une direction, c’est par là qu’il faut aller, on va

Et une compréhension, cela veut dire quoi

Mais les deux coopèrent dès lors qu’il

Faut savoir où on va et pourquoi !

Si tout le monde allait dans le même sens

Et savait pourquoi, l’homme ne serait pas celui qu’il est,

Une girouette qui change, au gré des vents et des humeurs,

Croyances, événements : au final, l’important n’est pas tant

Un « sens » trompeur que d’assumer son choix, librement.

Question sacrée  et métaphysique  que le sens de la vie

Du fait qu’on la délègue à la religion, philosophie.

.

La vie a-t-elle besoin d’avoir un sens :

Un bon nombre semblent s’en passer

Et cela  ne les empêche pas d’exister,

Tout aussi heureux que les croyants.

D’autres prétendent que : s’il y en a

Plusieurs,  c’est qu’il y en a aucun !

Alors, est-ce plutôt mal  que bien !

Notre planète est isolée au milieu

D’un Univers qui parait sans fin.

Pourquoi et quand serait sa fin,

Mais alors tout cela pour rien !

.

On ne pourrait passer sa vie,

À lui trouver un sens, le sien :

Ce serait que du temps perdu,

Et tout cela ne servirait à rien.

On en choisirait un, ou aucun,

L’on passerait à autres choses,

Et voilà un problème … résolu.

 Or l’esprit demeure insatisfait,

Ne pourrait se fier à l’inconnu

C’est pourquoi,  cycliquement,

Se repose question : comment.

Parait que les morts d’accidents

N’ayant pas eu le temps d’y songer

Restent en suspens pour le trouver !

.

.

Épilogue

.

Si certains passeront beaucoup de leur temps

À chercher, et voire à trouver un sens à leur vie,

Qu’ils soient religieux, scientifiques, agnostiques,

C’est qu’ils ont en eux un vrai désir de spiritualité.

***

D’autres  ne s’en soucieront guère : du temps perdu !

On ne serait pas là pour se sauver, juste pour en baver

C’est un peu comme mythe de Sisyphe et de son rocher,

Rien n’aurait vraiment de sens, et pas plus que d’utilité !

***

On peut aussi invoquer légende du tonneau des Danaïdes

Dont le fond est percé et ne retient que très peu de choses

Plus on le remplira et plus il se videra le plus rapidement,

Autant ne rien mettre, chercher à comprendre, c’est ainsi.

***

Le contenant aurait-il autant d’importance  que le contenu,

 Manière dont on pense, autant importance que ce qu’on dit

Tout cela pour que son sens de la vie, chacun se le construit

Après tout, on nait  bien nu et on est enterré, brulé, tout vu.

***

Et que se passerait-il si, à la fin,

De sa vie… l’on n’a pas trouvé

De bon sens : rien de divin,

Rien que de l’humain raté

Il n’y aura pas de sésame

De l’autre côté, s’ouvrant

Sur questions / réponses,

Et si possible : les bonnes.

.

.

1053 – Calligramme

.

Perdre du temps pour trouver

Un sens à sa vie  est en gagner,

Car au final il est mieux rempli

Si l’on a un espoir non anéanti

Par une disparition, soudaine

Ou  par sa filiation, lointaine,

Qui ne  donnera pas  de sens,

À   notre   humaine   essence !

La mort est pleine d’incertitudes

Mais, notre vie ne le sera pas moins,

Tant notre destin n’est pas programmé.

Moments passés à trouver un sens à sa vie !

Peu en vérité au regard de  toutes nos activités,

Économiques, utilitaires, festives, désœuvrées !

.

**************************************************

**************************************************

.

Moments oppor    M    tuns seront ceux liés

À un décès, enter   O    rement, Toussaint,

Aux catastrophes,  M  guerres, accidents

Maladies graves     E   visites hôpitaux.

Cette liste n’épui   N  se pas occasion

Car le bonheur   T        de l’amour

Est l’acte       S      lui-même,

Paradox      *        alement,

Appelé       T       petite mort

Met en   R   selle la fin de sa vie,

De toutes  O    bonnes choses sur Terre.

Or si l’on   U   *  fait la somme des moments,

Elle repré    V         *  sente qu’écume des jours,

Qui flottent,   E             À  en esprits, en pensées,

Comme toutes    R               *    brumes de l’hiver,

Nous faisant lever  *                 S  les yeux au ciel.

Passer tout le temps  U                 A    à réfléchir,

Au vrai ou faux sens  N                *      de la vie,

Celles des autres ou  *              V    la sienne,

Serait grandement  S          I   la gâcher.

Consacrer temps   E      E     à penser

En marchant   N  *   avançant

Voyageant   S   * s’activant

Est  bien  plus  qu’utile,

Est essentiel pour mourir

Corps en lutte, âme en paix.

.

.

Forme

 Réduction

.

.

Évocation 

.

1053 4

.

Un vase, de forme commune

Surmonté de grand couvercle

Pour retenir  le sens caché,

Qu’il nous faut découvrir.

.

(forme creuse, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme)

.

Vase et sens forment un non-sens

mais de le fabriquer et le remplir

en auront un, sinon… à quoi bon

et ainsi la forme évoque le fond.

 .

Un vase a toujours un sens naturel :

Ouverture vers le haut :

Si on le couche, le casse  ou le renverse,

Est-ce pareil ou non ?

.

Symbolique

 .

Dans la littérature médiévale,

Le vase possède le sens de trésor.

S’emparer d’un vase, c’est conquérir

Un trésor : par exemple,  un   Graal.

Briser un vas,  c’est anéantir par le

Mépris, le trésor qu’il représente.

.

Le vase alchimique, hermétique

Signifient toujours le lieu dans

Lequel les merveilles s’opèrent

C’est comme le sein maternel

Comme l’utérus  dans lequel

Toute nouvelle vie se forme.

D’où cette croyance que le vase

Contient le secret des métamorphoses.

.

.

Fond

Évocation 

.

1053 6

.

Un vase a toujours un sens naturel :

Ouverture vers le haut :

Si on le couche, le casse  ou le renverse,

Est-ce pareil ou non ?

.

Symbolique

.

« Tout rapport au monde

Qui ne dépend que des sens

Est voué à une certaine confusion.

Les sensations,     même prolongées

En émotions marquent une emprise

Du   corporel  que  l’homme  subit.

 .

Dès lors, le but de la philosophie

Moderne serait d’envisager,

Dans  une mise  à distance

De  ce  qui  est…  souffert,

Une aire d’action nouvelle

Sur les choses par laquelle

La pensée lirait la Nature

À son profit. » Selon Thèse

«Représentations du monde

Et symbolique élémentaire »

tel.archives-ouvertes.fr/

tel-00985100/document

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Il y a sens et sens à ne pas confondre,

Le premier  fait appel  aux sensations,

Lors le second, à leurs interprétations !

Le premier est dit aller dans le bon sens

Le second peut aboutir à un contre-sens

Mais le plus important demeure le sens

De sa vie : ou quel forme de contenant

Pour le remplir de quels contenus, 

S’il reste vide, c’est un non-sens !

 .

.

Sens, contresens, non-sens

.

Scénario 

.

Le sens de mon existence est vu à la loupe, sinon je la loupe !

Si je le confie à une Religion, je la délègue à son Dieu virtuel !

Si je vais à contre-sens, pas étonnant que la vie soit non-sens !

 .

Visuels et textuels  >>

636 – Parfois, je me demande si…je ne perds pas

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Parfois, je me demande si…….. je ne perds pas

Ma dignité à  vouloir quémander l’amitié

D’amis qui viennent me voir…. en passant

Et pour qui je ne suis pas très important.

Ou encore à vouloir réaliser l’impossible

Tandis  qu’il me suffirait …. d’exister

Pour que ma vie soit comblée.

 .

Parfois, je me demande

Si  je  ne perds  pas

Mon … temps,

À vouloir aimer,

À vouloir être aimé,

En vraie… réciprocité !

 .

Parfois je me demande

Si  je  ne  perds  pas

Mon … argent,

À te faire cadeau

De ce qui te plaira :

Très cher, me coûtera !

.

Parfois je me demande

 Si  je  ne  perds  pas

Mon … énergie

À fouiller,  au lit,

L’intimité obscurcie

D’un postérieur absent !

 .

Parfois je me demande

Si je ne perds pas

Tous mes esprits,

À converser avec toi,

À converger … vers toi,

Vers l’harmonie parfaite !

.

Parfois je me demande

Si je ne perds pas

Mon … âme,

À  céder  à t out

Ce que tu réclames,

Et me brûler en flammes !

 .

Parfois, je me demande

 Si  je  ne  perds  pas

Mes sentiments

À vouloir les dépenser

À tort et travers

Pour des gens

Qui ne me les rendent,

Aucunement.

.

Extensions

 .

Parfois, je me demande si je ne perds pas :

Voilà bien question légitime et nécessaire

À se poser  de temps en temps  afin de ne

Continuer  à  le  perdre … innocemment !

Relations, on peut perdre   un temps fou,

Et jusqu’à sept ans,  parait-il, à certains,

Qui espéraient, secrètement, un mariage

Et ont essuyé  un refus, poli, mais  ferme,

Les invitant à tenter leur chance ailleurs.

A contrario, d’autres, au bout  d’un mois,

Voire un an, prennent engagement ferme

C’est dire si tous les cas sont en la nature.

Mais l’on ne perdrait pas que son… temps,

Aussi de l’argent, de l’énergie … de l’estime,

De la confiance en soi son âme qu’on damne

À en devenir misogyne, et voire misanthrope.

Il est souvent question de gagner ou de perdre,

Dans la vie mais les sentiments échappent à toute

Prédiction tant ils ont irrationnels, très passionnels.

Exemples « j’ai perdu la femme que j’aimais tant,

Ou j’ai zappé cet homme qui était mon amant

Et le pire c’est que je l’ai perdu, bêtement,

En oubliant un rendez-vous important »

J’ai maintes fois entendu cela qui

M’étais présenté, comme acte

Manqué et… parfaitement

Réussi en même temps.

.

Perdre son temps, son sentiment, son argent, son honneur,

Et que sais-je encore, on y laisse des plumes, dans un échec

Y compris et surtout amoureux en dépit de nouveaux plans

Qu’on élabore ou stratégie  qu’on échafaude  pour restaurer

Ce qui est définitivement perdu, dont on doit faire son deuil

Certains le font vite : « une de perdue … dix de retrouvées »,

Certains ne le font jamais, si c’est pas lui, elle, c’est personne.

.

À quinze ans, non seulement, l’on accepte

De perdre du temps, voire volontairement,

Pour en gagner plus tard : meilleurs choix.

.

À trente ans, on commence déjà à se lasser

De ne pas trouver le partenaire idéal de vie,

Mais on se dira que l’on a encore du temps.

.

À trente-cinq, une horloge biologique sonne

L’alerte, pour ce qui est du père des enfants,

Tant, à quarante, elle en sonnerait le … glas !

.

Temps n’est pas tout : au chapitre des pertes,

Il y a aussi et autant l’énergie de ses vingt ans

Désespérance, déprime de ses trente-cinq ans.

.

Fragments

.

De perdre son temps : on le ferait, souvent,

Pour des choses,  des gens,  des événements,

Qui ne valent la peine pour son étonnement !

.

On perd son temps quand on le force, le subit,

Gagne son temps, quand on le sent,  le choisit :

Pour certains, l’amour serait trop chronophage,

Pour d’autres, le seul qui vaille  qu’on s’engage !

.

Il n’y a pas que le temps : il y a l’énergie, l’argent,

Sans compter esprit, âme, nombre de sentiments,

Des jours, des semaines, des mois,  à ne rien faire,

En tous cas qui puissent, tant soit, vous satisfaire.

.

De ces perles, je pourrais composer grand collier,

Lors faut-il accepter d’en perdre pour en gagner,

Si time is money, comme l’affirment les anglais,

Le temps perdu ne se rattrape pas ni ne se paie.

.

Le temps est gratuit  et est le même pour tout,

Qu’on le passe  à fainéanter,  à courir partout,

Ne change rien à l’horloge un point c’est tout.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Parfois, je me demande si…….. je ne perds pas

Ma dignité à  vouloir quémander l’amitié

D’amis qui viennent me voir…. en passant

Et pour qui je ne suis pas très important.

Ou encore à vouloir réaliser l’impossible

Tandis  qu’il me suffirait …. d’exister

Pour que ma vie soit comblée.

JE ME

Parfois, je me demande

Si  je  ne perds  pas

Mon … temps,

À vouloir aimer,

À vouloir être aimé,

En vraie… réciprocité !

DEMANDE

Parfois je me demande

Si  je  ne  perds  pas

Mon … argent,

À te faire cadeau

De ce qui te plaira :

Très cher, me coûtera !

Parfois je me demande

 Si  je  ne  perds  pas

Mon … énergie

À fouiller,  au lit,

L’intimité obscurcie

D’un postérieur absent !

SI JE NE

Parfois je me demande

Si je ne perds pas

Tous mes esprits,

À converser avec toi,

À converger … vers toi,

Vers l’harmonie parfaite !

Parfois je me demande

Si je ne perds pas

Mon … âme,

À  céder  à t out

Ce que tu réclames,

Et me brûler en flammes !

PERDS PAS

Parfois, je me demande

 Si  je  ne  perds  pas

Mes sentiments

À vouloir les dépenser

À tort et travers

Pour des gens

Qui ne me les rendent,

Aucunement.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un bon tire-bouchon,

Série de coupes empilées

Ou une vis auto perforante,

Un collier brillant de perles.

.

636 4

.

J’étais jaune et or et je deviens gris et mat,

N’ai plus de brillant !

J’ai perdu,  dignité, félicité, temps, argent,

Sur collier de perles !

 

Un collier qui perdrait ses perles

Une à une  et jusqu’à la dernière :

Ce qui se produit lors des conflits,

Faut que la forme évoque le fond.

 .

Symbolique

 .

Perles sont formées  par nacre,

Étant secrétée par le mollusque

En réaction  aux greffons  et va

Entourer  ceux-ci   par   couches

Successives pendant des années.

Ce sont  les pigments  organiques

Contenus dans la conchyoline  qui

Vont lui donner couleur et brillant.

Blanc argenté à crème  ou rose clair

Avec  des irisations  dans les couleurs

De l’arc-en-ciel, fonction de l’épaisseur

Des  couches  successives : elles peuvent

Être translucides ou carrément opaques.

adamence.com/guide/perle-culture/perle-nacre

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

636 6

.

J’étais jaune et or et je deviens gris et mat,

N’ai plus de brillant !

J’ai perdu,  dignité, félicité, temps, argent,

Sur collier de perles.

 .

Symbolique 

 .

Perles, symboles

Mystiques, moraux

Dans les  différentes

  Sociétés    du    fait de

L’origine  mystique,

 Voire spirituelle.

 .

Quelquefois  incar

Naient     des   êtres,

Ou principes sacrés  

 D’idées abstraites.

 .

De la préhistoire

 À l’époque moderne,

La perle a toujours été

Le symbole de la beauté

Parfaite et pure, voire

Amour en plénitude,

 .

Sans oublier innocence,

 L’humilité       et   du sens,

Ou encore de la gratitude

Ou de la reconnaissance.

gemperles.com/mythes-

symboles-perles#4

 .

 .

Fond/forme 

.

Ce serait plus qu’instructif de faire le test

Pour  chaque  femme, d’enlever une perle

De  votre collier, à chaque conflit majeur

À en provoquer une dispute mémorable

Jusqu’à entacher confiance ou fidélité. 

.

Ou alors  de  constater  que les perles

Se ternissent, perdent  leur brillant,

Les jours où, y a pas de réciprocité

Ou on a sensation perte de temps.

Si ce n’est argent, énergie, santé.

.

Textuels et illustrations  >>

1030 – Le temps consacré aux tâches domestiques

Visuels et textuels  >>

.

Les tâches domestiques

Constitueraient une occupation

De deux jours  et demi, par semaine

Soit un tiers selon calcul, selon l’Insee.

Il s’agit d’une activité,  en forte majorité

Non rémunérée, comprenant dix catégories,

Qui sont réparties pour une  semaine entière :

.

Gérer le ménage,  jardiner …  faire la vaisselle,

Faire la lessive, et le repassage, bricoler, autre,

Faire les courses et puis, s’occuper des enfants,

Faire le ménage, pour finir, pour tous  cuisiner.

.

Au total, cela fait plus de … trois heures par jour,

Consacrées entièrement aux tâches  domestiques.

Si l’on est célibataire, ou, en couple, sans enfants,

Avec deux enfants, ce temps variera, évidemment

Mais il sera réalisé au deux tiers par des femmes,

Célibataire y consacre entre douze, vingt heures

Par semaine, un couple, avec enfants : double !

.

En supposant que l’on soit rémunéré  au Smic :

Cela représenterait près 292 milliards d’euros

Soit  15%  de  notre  Produit Intérieur Brut,

Équivalent  en valeur, en richesse générée

Par toute une industrie manufacturière

On comprend pourquoi les entreprises

De services à la personne prospèrent.

.

Que faut-il,  en déduire,   conclure :

Méfions-nous    des chiffres bruts,

Sans leurs conditions  de recueils,

Ni d’analyses mais tout de même :

Que fabriquer des objets vendables,

Ou satisfaire des tâches domestiques

Soit équivalent, ça vous laisse pantois !

.

.

Extensions

 .

En  statistiques, on ne tient pas compte

Des maniaques, obsessionnels de la propreté,

De ceux, celles qui utilisent les tâches domestiques

Comme seuls faire-valoir, du bricolage, jardinage,

Générateurs de plaisirs voire de passions.

.

On fait ses courses, rencontre des amis,

Collègues, voisins, avec qui l’on discute !

Pour ma part, bricolage vient en premier,

Faire le ménage en second, les courses après,

Cuisiner après et j’aime bien jardiner pour finir.

Je suis bien plus proche des temps d’un célibataire

Que d’une famille avec quatre enfants partis du nid.

.

Je ne suis pas  dans une moyenne ni dans catégorie,

Dispose de temps libre  pour ce qui me tient à cœur,

Prenant plaisir à satisfaire aux tâches domestiques,

Ce n’est pas une corvée. Faire du feu dans le poêle

De la cheminée et l’entretenir toute la journée,

Me prend, par exemple, une heure par jour,

En hiver  mais ne me pèsera  nullement,

De même que cuisiner  me fait plaisir

Si l’on a plusieurs invités… à diner,

Je n’ai donc pas à m’en plaindre

Et d’ailleurs ne m’en plains pas.

.

L’entretien d’une maison de famille de quatre, est important

Si l’on cumule : le ménage les courses, la cuisine, la vaisselle,

Le lavage, le repassage, le rangement  et que sais-je  encore :

Certaines tâches sont quotidiennes, d’autres hebdomadaires

Il y a des familles, mère au foyer, qui prend  tout en charge,

Et d’autres ou l’on partage les tâches et avec un roulement,

Après, c’est question d’organisation, d’exigence, d’équité !

.

Le temps dépensé aux tâches domestiques,

Reste très différent d’une famille à l’autre,

Tout dépend  de la surface,  la fréquence,

L’exigence de propreté parfaite, ou non.

.

On pourra y prendre, sinon du plaisir,

Un fort sentiment, d’utilité, de santé,

Y a rien qui traine, pas un microbe :

Les toiles d’araignées sont aspirées.

.

L’on a beau faire : tapis, chaussons

Poussière finit toujours par rentrer,

Y compris en  une maison inoccupée,

À en croire, c’est génération spontanée.

.

.

1030 – Calligramme

.

Les tâches domestiques    T   …..……………

Constituent un travail ……… E …..…………..…….

De deux jours et demi            M        par semaine

Soit un tiers selon calcul          P          selon l’Insee.

Il s’agit d’une activité en           S         forte majorité

Non rémunérée, comprenant      *         dix catégories,

Qui sont réparties pour une         D      semaine entière,

Gérer le ménage, jardiner,             O      faire la vaisselle,

Faire la lessive, et le repassage,       M      bricoler, autre,

Faire les courses et puis, s’occuper    E           des enfants,

Faire le ménage, pour finir, pour tous  S              cuisiner.

Au total, ça fait plus de trois heures      T             par jour,

Consacrées entièrement aux tâches       I     domestiques.

Si l’on est célibataire, ou, en couple,     Q    sans enfants,

Avec deux enfants, ce temps variera,   U    évidemment

Mais il sera réalisé au deux tiers par  E   des femmes.

Célibataire y consacre entre douze,   S  vingt heures

Par semaine,  un couple, avec enfants : le double !

.

En supposant que l’on soit rémunéré  au Smic :

Cela représenterait près 292 milliards d’euros

Soit  15%  de  notre  Produit Intérieur Brut,

Équivalent  en valeur, en richesse générée

Par toute une industrie manufacturière

On comprend pourquoi les entreprises

De services à la personne prospèrent.

.

Que faut-il,  en déduire,   conclure :

Méfions-nous    des chiffres bruts,

Sans leurs conditions  de recueils,

Ni d’analyses mais tout de même :

Que fabriquer des objets vendables,

Ou satisfaire des tâches domestiques

Soit équivalent, ça vous laisse pantois !

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation

.1030 4

Un vase, une chope

Gant de protection 

Pour la cuisine chaude

Ou gant de ménage.

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Que ce soit bricolage, cuisine, ménage

un gant sera toujours utile, bienvenu,

il y en a de toutes sortes, ici, moufle

si fait que la forme rejoint le fond.

.

Gant protection  thermique est un

Symbole de ménage et  de cuisine :

Pour la lessive, la vaisselle, le sol.

Sans  parler gants de mode.

 .

Symbolique

 .

Se protéger du froid ou,

À l’inverse,   de la chaleur

Et des brûlures est nécessité

Exigée  par leur métier   pour

De    nombreux   professionnels.

.

Ceux  qui travaillent en extérieur,

En milieu réfrigéré, ceux également

Susceptibles de manipuler des objets

Et des outils  ou aliments très chauds.

.

Dans toutes ces situations du quotidien

Les mains sont fragilisées par ces

Conditions parfois très extrêmes.

.

Et lors les gants de protection

Sont des équipements de protection

Individuelle répondant aux normes.

protection-des-mains.com/

gants-thermiques-chaleur-froid

.

.

Fond

 

Évocation 

.

1030 6

.

Gant protection  thermique est un

Symbole de ménage et  de cuisine :

Pour la lessive, la vaisselle, le sol.

Sans  parler gants de mode.

 .

Symbolique 

 .

 Gant de mode, accessoire

Voire un équipement de sport

Si ce n’est un élément de protection,

Un élément d’hygiène recouvrant la main.

Utilisé pour se protéger notamment du froid,

Ou encore pour le prestige (luxe, cérémonies).

L’histoire des gants remonterait à l’antiquité.

Dans l’odyssée  d’Homère, Laerte  est décrit

Marchant, dans son jardin, avec des gants

Pour se prémunir contre mûres sauvages.

Wikipédia : gant

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Je relève le gant  ne signifie pas souvent

Qu’il est tombé par terre et je le ramasse :

Bien plus,  je relève le défi que tu me tends 

Ceci dit, il y aura les gants  de chirurgiens,

De mode, fantaisie, jardin, sport, vélo etc.

.

Quand on dit encore qu’une chose me va,

Comme un gant,  c’est qu’elle est bonne,

Doigts étant le plus difficile à couvrir.

Franchement,  pour  vous  le  dire,

J’ai pris des gants, enfin tenter.

 .

.

Matériel ne manque : les bras !

.

Scénario

.

Pour faire les lits, les chambres le ménage poussière tout entier,

sans compter  laver tous les sols, nettoyer les parquets et meubles,

la vaisselle, linge, rangement, y a de quoi s’occuper un bon moment. 

 .

Visuels et textuels  >>

1016 – Son bonheur : on ne le saurait qu’après !

Visuels et textuels  >>

.

D’être heureux

Et ne pas le savoir,

Et enfin s’en apercevoir,

Lors on ne l’est plus du tout

Est le lot de nombre d’humains,

Croyant que le bonheur est que divin

.

Alors qu’il peut être des plus quotidiens

Qu’il peut être fait d’un tout, ou d’un rien.

Aujourd’hui plus que hier, moins que demain

Qu’en savons-nous si demain, il se tire, et bien !

 .

Bien étrange constat, bien mystérieux plat,

À consommer, qu’un tel bonheur qui ne dit

De nom qu’après être parti loin en catimini

Au point que certains ne le connaissent pas,

 .

Alors qu’il était sur le pas de porte, fantasmé,

Voilà qu’une fois entré,  redevenu pure réalité,

Il perd toute substance si ce n’est toute essence,

En se retournant, nous claque la porte aux sens.

.

Le monde devient terne après avoir été enflammé

De désirs que ne l’on ne pouvait sursoir à son côté,

Il en est ainsi  d’amour consommation/possession

Tant de choses, d’êtres  échappant  à nos passions.

.

Vaut-il mieux continuer à bruler qu’être consumé,

À chacun de décider s’il préfère envier  ou  goûter,

Chose, représentée, plus attractive   que sa réalité,

Et comment se satisfaire  d’un tel bonheur frustré.

.

Tel est bien le paradoxe  de l’amour  des humains

Relatif  mais à condition de ne jamais  le toucher,

Hier plus qu’aujourd’hui bien moins que demain,

Certain mais à condition de ne jamais le coucher.

.

.

Extensions

 .

Son bonheur : on ne le saurait qu’après

Qu’il soit passé comme un mot laissé

Par le facteur en la boite aux lettres

Ou sur notre porte comme quoi

Un message nous attend au bureau

Avec prière d’aller le quérir au plus tôt !

.

Gens sont dits, se prétendent eux-mêmes

Inaptes au bonheur et ne le recherchent même

Plus comme s’il ne les intéressait plus, ne s’en

Jugeait plus digne ou en avait été victime !

.

Ceux qui ont perdu un enfant en bas âge,

Leur conjoint, leurs parents, tout ce qui

Touche à l’affectif, à l’intime, l’émotion,

Imprime marque indélébile au bonheur.

.

Savoir  qu’on a été,   qu’on est, que l’on va

Encore bientôt être heureux est ce qui forme

Le fondement de l’espoir, même s’il s’agit d’un

Bonheur trivial, familial qui nous guérit du mal.

.

La nostalgie du bonheur est une maladie qui nous ronge le cœur,

Un supplice de Tantale et qui vous dévore le foi et la foi en l’autre.

Laissez-lui, toujours, la porte ouverte,

Il s’immiscera en vous à tout moment,

Laissez-le partir pour mieux… revenir,

Il aura besoin de prendre l’air et le bon,

Pour ne pas se sentir prisonnier d’un bon nombre de vos illusions

Qui fait que recherche forcée ferait, de vous, être le plus abscons !

.

Mon bonheur n’est plus,

Mon bonheur n’est pas,

Il s’en est allé  là-bas :

Il ne reviendra plus.

.

Est-ce moi qui l’ai fait partir

Ou lui qui s’est lassé de moi,

Je n’aurais pas su  le retenir,

 Négligence l’a mis aux abois !

.

Je fais tout pour qu’il revienne

Je fais tout pour qu’il comprenne

Qu’il pourra rester tant qu’il voudra

Sans lui je ne suis que moitié de moi !

.

Mais de regretter le bonheur que l’on avait

À rien ne servirait, bonheur dont on se gavait,

Il n’y a rien d’autre à faire qu’attendre le suivant

Accueilli comme un cadeau du ciel : bien différent.

.

.

1016 – Calligramme

 

D’être     S  heureux

Et ne pas    O     le savoir,

Et enfin s’en     N       apercevoir,

Lors on ne l’est     *          plus du tout

Est le lot de nom      B         bre d’humains,

Croyant que le bon      O       heur est que divin

Alors qu’il peut être        N        des plus quotidiens

Qu’il peut être fait d’        H       un tout, ou d’un rien.

Aujourd’hui plus que         E    hier, moins que demain

Qu’en savons-nous si           U  demain, il se tire, et bien !

R

Bien étrange constat              *            bien mystérieux plat,

À consommer, qu’un             O           tel bonheur qui ne dit

De nom qu’après être            N            parti loin en catimini

Au point que certains            *            ne le connaissent pas,

N

Alors qu’il était sur le            E         pas de porte, fantasmé,

Voilà qu’une fois entré                 redevenu   pure   réalité,

Il perd toute substance         L        si ce n’est toute essence,

En se retournant, nous          E        claque la porte aux sens.

*

Le monde devient terne         S       après avoir été enflammé

De désirs que ne l’on ne         A     pouvait sursoir à son côté.

Il en est ainsi   d’amour          I     consommation/possession

Tant de choses, d’êtres           T      échappant à nos passions.

*

Vaut-il mieux continuer         Q       à bruler  qu’être consumé

À chacun de décider s’il          U        préfère envier  ou goûter,

Chose, représentée, plus           ‘          attractive  que sa réalité,

Et comment se satisfaire         A         d’un tel  bonheur frustré.

P

Tel est bien le paradoxe           R          de l’amour  des humains

Relatif  mais à condition          È          de ne jamais  le toucher.

Hier plus qu’aujourd’hui          S           bien moins que demain,

Certain mais à condition          !            de ne jamais le coucher.

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation

.

1016 4

.

Deux personnes très fusionnelles,

Pignon, cheminée, d’une maison,

Deux piles d’objets avec couvercle

Ou alors une porte avec arrondi.

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Le bonheur entre par une porte

et il sort, parfois, par une autre,

en ce cas, il la forme derrière lui,

la forme  se confond avec le fond.

.

Le bonheur est parfois évoqué comme

La  porte  qui se  fermerait  soudain

Et  lors, on le reconnaitra au bruit

Qu’il fait en la claquant très sec.

.

Symbolique 

 .

Les portes sont  un  symbole

D’ouverture  et de passage.

Elles permettent la bonne

Communication     entre

Nos espaces intérieurs.

Une porte qui s’ouvre

Vers l’extérieur  vous

Met en communication

Avec  le Monde,  la porte

Qui  s’ouvre  vers  l’intérieur

Est un accès à une compréhension

Plus grande de votre nature profonde.

Modifié, source : Catharsis.ch

.

.

Fond

.

Évocation

.

1016 6

.

Porte-bonheur ou porte chance

 Sous la forme d’un fer-à-cheval

Qu’on cloue sur porte d’entrée

Pour attirer bonnes grâces.

.

Symbolique 

                                                                                 Pour plusieurs personnes,

                                                                     Suspendre un fer à cheval

                                                         Au-dessus de la porte d’entrée

                                               De sa maison ou de sa grange

                                      Était  symbole  de  chance  et

                            Signifiait  bonne protection

                    Contre des mauvais esprits

                L’on peut  observer  encore

              Aujourd’hui un fer accroché

             En haut ou près d’une porte

                  D’entrée  nombre  bâtiments.

                     C’est chose certaine, même si

                             Aujourd’hui, il est plutôt rare

                                     De trouver le fer à cheval sur

                                          La route, bijoux  décorations

                                                Mettent tous objet en valeur

                                                          Et lui accordent une chance

                                                                    Comparable  au   trèfle   à

                                                                                 Quatre  feuilles  pareilles

                                                 L-express.ca/porte-bonheur-

                                             la-legende-du-fer-a-cheval

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le bonheur, à venir,

Bonheur  du  moment,

Celui qui vient de passer,

Ne  sont en rien, différents

Mais,  sa reconnaissance, si

Quand on l’a perdu, il manque

Drastiquement et cruellement !

 .

.

Je me souviens jours heureux 

.

Scénario 

.

Lors on est heureux, on ne se rend pas toujours compte en l’instant,

on le vit au présent comme temps presque normal, devenu évident,

après la rupture, on se souvient des jours heureux, sans discorde.

 .

Visuels et textuels  >>

1014 – Le bonheur est dans l’instant d’être vivant

Visuels et textuels >>

.

Le bonheur se vit

Dans … l’instant,

Bonheur se veut

D’être … vivant,

.

Il faut  savoir le

Prendre, gouter

Quand  il  passe,

Tant, disparaitre,

Tant  il ne saurait,

Des fois …    tarder !

.

Petits, grands bonheurs

Ne durent que moment,

Mais un tel moment peut

Peut durer très longtemps.

.

Le bonheur est en l’instant d’être vivant,

Ne dure que le temps de le sentir passer

Un courant d’air frais en pleine chaleur,

Courant d’air chaud en pleine fraicheur.

.

Avant même de se lever … de bon matin,

L’on projette sa journée, en mal, en bien,

L’heure qu’il est, le temps qu’il fait … fera

Où chaque moment, pour nous comptera.

.

Le bonheur est dans notre passé, souvenir,

Qu’on se remémore, avec émotions, plaisirs,

Ce n’est pas tant qu’on le vit et le reconstruit,

Mais, plutôt, qu’au temps présent, on l’associe.

.

Le bonheur est dans l’espoir  d’un futur meilleur

Qui nous motive à persévérer … aller voir  ailleurs

Si les choses reviennent  comme elles ont déjà, été,

N’ont disparu à jamais par de nouvelles remplacées.

.

Quoiqu’il en soit, qu’ils viennent du passé, ou présent,

Les petits, grands bonheurs, ne durent qu’un moment,

Savoir les détecter, savoir en profiter est art consommé,

Quoi de plus beau et de bon, que de pouvoir les partager.

.

.

Extensions

 

Le bonheur est

Déjà en tout instant

D’être vivant, tant dans un

«Je  suis  heureux  d’être  en  vie»,

Il y a comme un élan vers la seule chose

Qui compte pour nous pour pouvoir encore

En profiter pleinement, en bonne santé, liberté.

Il est en l’instant d’être aiment car dans un

«Je  suis  heureux  d’être  à  tes  côtés»,

Il y a comme une réassurance que

L’autre compte autant sinon plus

Que nous, nous est indispensable

À un bonheur, quotidiennement.

Ce n’est, donc pas tant, le contenu

Du bonheur qui compte que l’impression,

L’émotion qu’il procure être encore en vie,

Être  à côté de, ne sont pas  des  contenus,

Des choses  mais des états  dont on prend

Conscience   qu’ils   peuvent  disparaitre.

Disparaitre,  réapparaitre,  comme cela,

Soudainement voire brutalement, sans

Raison, cause apparente simplement

Dans le flot de l’eau, le flux du vent,

Dans le feu, la terre ou néant !

.

L’instant, le vivant, le bonheur ;

Le bonheur, l’instant,  le vivant ;

Le vivant, le bonheur,  l’instant ;

Et ainsi de suite en les déclinant.

Juste l’instant de vous l’affirmer,

Il est déjà  presque parti, envolé,

L’instant suivant, à le rattraper,

Mais je l’ai senti tellement vivant

Que je n’aurai pas à le regretter !

.

De se sentir, pleinement, vivant,

Et de vouloir arrêter ces instants,

Sont des ingrédients du bonheur,

Faisant passer minute pour heure.

.

Heure pleine surement, non creuse

En  suppléments, éclats d’existence,

En élixir, nectar, de joies, généreuse,

Donnant à sa vie toute son appétence.

.

La fragilité d’un bonheur et sa fugacité,

Ne tient pas d’un mythe mais de réalité :

À vouloir le garder à tout prix, on le perd,

Vernis quelconque  ne saurait le protéger !

.

.

1014 – Calligramme

.

Le bonheur se vit

Dans … l’instant,

Bonheur se veut

D’être … vivant,

Il faut  savoir le

Prendre, gouter

Quand  il  passe,

Tant, disparaitre,

Tant  il ne saurait,

Des fois …     tarder !

Petits, grands bonheurs

Ne durent que moment,

Mais un tel moment peut

Peut durer très longtemps.

LE BONHEUR

Le bonheur est en l’instant d’être vivant,

Ne dure que le temps de le sentir passer

Un courant d’air frais en pleine chaleur,

Courant d’air chaud en pleine fraicheur.

.

Avant même de se lever … de bon matin,

L’on projette sa journée, en mal, en bien,

L’heure qu’il est, le temps qu’il fait … fera

Où chaque moment, pour nous comptera.

EST À L’INSTANT

Le bonheur est dans notre passé, souvenir,

Qu’on se remémore, avec émotions, plaisirs,

Ce n’est pas tant qu’on le vit et le reconstruit,

Mais, plutôt, qu’au temps présent, on l’associe.

.

Le bonheur est dans l’espoir  d’un futur meilleur

Qui nous motive à persévérer … aller voir  ailleurs

Si les choses reviennent  comme elles ont déjà, été,

N’ont disparu à jamais par de nouvelles remplacées.

D’ÊTRE VIVANT  

Quoiqu’il en soit, qu’ils viennent du passé, ou présent,

Les petits, grands bonheurs, ne durent qu’un moment,

Savoir les détecter, savoir en profiter est art consommé,

Quoi de plus beau et de bon, que de pouvoir les partager.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1014 4

.

Une balayette, une pelle

Aussi bien que flacon 

De vernis à ongle 

Pour se les parer.

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

C’est une forme classique et répandue

de nombre flacons de vernis à ongles :

si le bonheur lui empreinte son clinquant

sa couleur, c’est qu’il l’évoque quelque peu.

.

Mot vernis, selon définition,

Manquerait   de  …   couleurs,

Or étant heureux, on déclare,

Souvent que l’on est vernis !

 .

Symbolique 

 .

Rapport au vernis

Et à la beauté évolue

Au  cours  des  siècles.

Signe de richesse pour certains

Et autres, simple produit esthétique,

Le vernis a eu différentes significations.

.

Les Chinois utilisaient une laque de couleur

Pour leurs ongles Les Égyptiens, quant à eux,

Teintaient leurs ongles d’une couleur brun-rouge

Obtenue avec du henné. Les couleurs utilisées

Avaient une symbolique très fortes et

Déterminaient le rang social,

Rouge et noir, la royauté.

meanail.com/blog/fr/manucure-

l-histoire-du-vernis-a-ongle

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1014 6

.

Mot vernis, selon définition,

Manquerait   de  …   couleurs,

Or étant heureux, on déclare,

Souvent que l’on est vernis !

 .

Symbolique 

 .

Révéler sa personnalité

Par un vernis à ongles ?

Le choix de la couleur  en dira

Long sur nous, sur notre humeur !

.

Fourchette & Bikini vous dit tout sur

Ce que votre vernis raconte de vous.

On ne vous surprendra pas,

Rouge évoque glamour, féminité,

Amour et sensualité. Et le cramoisi,

Synonyme de passion et de sang chaud !

.

Lorsque le vernis à ongles tire vers l’orangé,

Il parle d’impulsivité, d’été, de bonne humeur.

Source : fourchette-et-bikini.fr/beaute/make-up/ongle

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Un vernis est une couche de surface protectrice

Et souvent embellisante qui s’effrite avec l’usage

Pour les ongles, il s’agit de  les mettre en valeur,

En même temps de suivre des modes éphémères

En ce sens il serait comme le bonheur : rutilant

Mais passager tout autant vivant mais fragile

À supposer qu’il ne dure que quelques instants

Faudrait-il  le souhaiter, l’oublier, le snober !

 .

.

Instant bonheur être vivant

.

Scénario

.

On a comme l’impression que cet enfant est heureux à tout instant.

Le fait d’être vivant  participe-t-il pour la recherche d’un bonheur ?

Les gourous vous diront : méditez pour  profiter  de  chaque instant. 

 .

Visuels et textuels >>

220 – En mer, on perd la notion du temps

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Quatorze   heures  de  jour,

Sont  distractions,  leurres

Lors … dix heures  de nuit,

Ennui, constant, demeure.

.

Et quand le temps s’arrête

Si la météo, seule, change :

Elle nous astreint, à régler

Les voiles, parfois dix fois

.

Naviguer  reste  un temps,

Totalement …   neutralisé,

Pour manœuvrer   la toile,

Et  parer  aux  évitements.

.

De naviguer, seul, et en mer

Fait perdre notion de temps

Mais, il vous faudra accepter

D’en perdre même beaucoup

.

Pour, par contrastes… goûter

Au charme de chaque instant

Pour prendre bonne distance

Pour pouvoir tenir … le coup.

.

Quand on est seul depuis trois jours en mer,

On perd peu à peu une partie de ses repères,

Déjà, la distance dès qu’il n’y a plus de terre

À quoi accrocher la vue, devant ou derrière.

.

Les milles s’ajoutent aux milles… lentement,

Pas de raison d’atteindre quelque point fixé,

Car il n’y a plus que de l’eau  et que du vent,

Quand on pèche un poisson : un événement.

.

Dans la journée, si  l’on voit  vols  d’oiseaux,

On les suit du regard pendant long moment

Sinon on espère rencontrer, voiliers, cargos,

Que soleil, tournant, jamais ne se couchant.

.

La nuit est pire encore,  c’est le noir absolu :

N’étant que coque de noix,  en océan perdu.

Subjectif, le temps se contracte,  et se dilate,

Sa respiration vous endort puis vous…épate.

.

On fait les quarts à deux, on mène le bateau

À tour de rôle, durée, quatre heures, la nuit.

Les repas se décalent, en fonction des repos,

De l’envie, d’état de la mer, du moral,  aussi.

.

Extensions 

.

Ce n’est pas tant le temps qui manque

En croisière même si on est en haute mer,

Que le fait qu’on ne pouvoir rien entreprendre.

Bateau bouge tout le temps et souvent par à-coups,

Tant et si bien qu’au bout d’une heure à fixer et à

Se concentrer sur un livre ou sur un bricolage,

Les yeux se fatiguent et l’on sent comme

Monter une gêne si l’on poursuit.

.

Quand à écrire… c’est possible

Et trop longtemps non plus

Le stylo finit par déraper.

Lors il est préférable d’être

Contemplatif qu’hyperactif.

Si moi je suis du premier type

Et mon ami le skipper, du second.

.

On se complète, lors je tiens à jour,

Carnet de bord et carnet de voyage,

Et lui  s’occupe de la bonne marche

Du bateau et réparations en cours.

On  fait, tous les deux, la cuisine,

Ménage, rangement et quart !

.

Le temps est, c’est évident, la donnée de montre, calendrier, histoire !

C’est déroulement permanent d’où découlent  tous nos mouvements

 C’est aussi un concept que l’on a créé de toutes pièces : ambivalent.

Comme si l’on prenait, rétrospectivement, le blanc pour le noir !

J’ai bien pris le temps de vous le dire, même de vous l’écrire :

C’est bien la preuve qu’il existe et que je l’utilise vraiment

Au point que je me demande si je l’ai gagné ou perdu,

Perdu en éperdu, le temps ne me rattrapera plus,

Quoiqu’il en soit j’ai pris la raison d’en rire.

.

Le temps est d’abord  et avant tout,

Une donnée très objective, linéaire,

Il est le même partout et ne diffère

Que par l’endroit  où  on le mesure,

D’après  le cycle de jour et de nuit !

.

Le temps est ensuite,  et pour nous,

Une donnée subjective, personnelle,

Que la conscience accélère, ralentit,

Que dormant, supprime totalement,

Allonge lors on s’ennuie  longtemps.

.

En mer, ce sera parfois très différent,

Faute de repères visuels environnants

L’on percevra moins, le temps passer,

Tant il s’étire aux confins d’horizons !

.

Fragments

.

De perdre toute notion du temps,

Je croyais que  cela  n’était possible,

Qu’en restant un mois dans le gouffre,

Sans montre, sans lumière, sans repère.

.

En pleine mer quand il n’y a plus rien à faire

C’est un peu comme marcher  en plein désert :

Le temps se distord, dix minutes pour une heure,

Le ressenti compte plus que sa mesure, nous leurre.

.

Sous panne de vent, mer calme… impression s’accentue,

Rien ne bouge, les voiles faseyent, le bateau n’avance plus,

Le temps suspend son cours, quand la mer…notre parcours,

Pour peu, l’on se sent perdu, on crierait presque : au secours.

.

Il me demeurera en tête comme de vagues ersatz d’éternité :

Le temps est bien une invention humaine, à présent, je sais

J’aurai connu, bref instant, un trou dans l’espace-temps

 En oubliant, mon corps, notre bateau, l’heure, l’océan.

.

Pour finir, je me suis réveillé enfin de ma torpeur,

Au soleil, sans bouger,  au bout de douze heures.

Je me suis pincé pour savoir si j’étais … mort :

Vent s’est levé, voiles gonflées, nouveau sort !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

.

Quatorze   heures  de  jour,

Sont  distractions,  leurres

Lors … dix heures  de nuit,

Ennui, constant, demeure.

.

Et quand le temps s’arrête  ……………………….

 Si la météo seule, change : …………………………

Elle nous astreint, à régler  ………………………..

Les voiles, parfois dix fois ………………………….

.

Naviguer reste un temps,

Totalement … neutralisé,

Pour manœuvrer la toile,

 Et parer  aux évitements.

.

 De naviguer, seul, et en mer …………………………

 Fait perdre notion de temps ….…………………….

 Mais, il vous faudra accepter ….……………………

 D’en perdre même beaucoup …….…………………

.

 Pour, par contrastes… goûter

Au charme de chaque instant

Pour prendre bonne distance

Pour pouvoir tenir … le coup.

.

*****************************************

*****************************************

.

Quand on est seul depuis trois jours en mer,     M

On perd peu à peu une partie de ses repères,    E

Déjà, la distance dès qu’il n’y a plus de terre     R

À quoi accrocher la vue, devant ou derrière.      *

                                                                                    O

 Les milles s’ajoutent aux milles…lentement,     N

Pas de raison d’atteindre quelque point fixé,    *

Car il n’y a plus que de l’eau et que du vent,      P

Quand on pèche un poisson : un événement.    E

                                                                                    R

Dans la journée, si l’on voit  vols  d’oiseaux,      D

On les suit du regard pendant long moment      *

Sinon on espère rencontrer, voiliers, cargos,     N

Que soleil, tournant, jamais ne se couchant.     O

                                                                                      T

La nuit est pire encore,  c’est le noir absolu :     I

N’étant que coque de noix,  en océan perdu.     O

Subjectif, le temps se contracte,  et se dilate,    N

Sa respiration vous endort puis vous…épate.     *

                                                                                    T

On fait les quarts à deux, on mène le bateau     E

À tour de rôle, durée, quatre heures, la nuit.    M

Les repas se décalent, en fonction des repos,     P

De l’envie, d’état de la mer, du moral,  aussi.    S

.

Forme

.

.

Évocation

.

En haut, petite descente d’escalier,

En bas une plus grande et plus large,

Parfois un  petit  palier, intermédiaire,

Comme pour marquer une petite pause.

.

220 4

.

On ne risque pas d’avoir l’esprit… d’escalier,

On peut faire une pause assis en la descente,

Quand il y n’y a plus rien à faire, ni à dire,

Monter, bouger sur un voilier bien réglé.

L’escalier évoque un déplacement en hauteur,

Qui a peu à voir avec notion du temps linéaire,

Même si on fait une pause sur certains paliers :

Dès lors la forme se distance totalement du fond

.

Symbolique 

.

                                             Lorsqu’il  est   considéré

                                              Comme simple  allégorie

                                               Du déroulement de la Vie,

 .

                                 L’escalier  la   symboliserait

                                   Tant son mouvement, dit vital,

                                   Ses soubresauts et ses obstacles

 .

                          Sans parler de ses retours en arrière,

                        Avec  ses surprises  et  ses joies  aussi.

                        Par ses circonvolutions ou ses paliers,

 .

           Ses   brusques   changements  de   direction,

          Ses marches inégales, escalier, signe de vie,

          Nous  conduira  et  nous  guidera, pas à pas,

 .

Vers une conscience accrue de soi et du monde !

grandsreves1234.blogspot.com/2018/02/le-symbole-de-lescalier

.

Descriptif

.

220 – En mer, on perd la notion du temps 

Alignement  central / Titre externe / Thème  temps

Forme escalier / Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : escalier   /  Symbole de fond : escalier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

On ne risque pas d’avoir l’esprit d’escalier,

Sauf si l’on pense à autre chose

Qu’à la marche où mettre son pied en avant

De trop y penser bloque réflexes

.

Symbolique

.

L’escalier est à la fois le symbole

De la montée et de la descente.

.

Montant, évoque l’ascension en ciel,

C’est-à-dire l’élévation spirituelle.

.

Il peut aussi désigner l’ascension sociale,

Gravir l’accès à un statut supérieur

.

Dans une hiérarchie qui structure la société,

Descendant, évoque entrée souterraine.

.

Et il se réfère parfois à la descente aux enfers,

Au cheminement intérieur, l’inconscient.

.

Il symbolise le monde caché, l’invisible, le mystère.

Source : 1001symboles.net/symbole/

sens-de-escalier.html

.

.

Fond/forme 

 .

La notion du temps est toute relative

Elle n’est pas la même si l’on s’ennuie

Ou en occupation pour une… passion.

.

Elle ne varie pas  du simple au double,

Peut être multipliée par un facteur dix,

Et quoique l’on veuille, quoique l’on dise

C’est bien cela, au final, qui nous trouble.

.

On prétend qu’une semaine en pleine mer

Vaudra largement trois semaines à terre,

Question temps et question dépaysement,

Et plus si son horloge interne se dérègle.

.

Textuels et illustrations  >> 

848 – Je ne souhaite pas dépasser les cent ans

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Cent ans, s’entend

Ça se voit, ça s’imagine,

L’éternité, pour un enfant,

Porte à côté,   pour sénescent.

Disons que  tant que pensée

Fonctionne, sûr,  je ne meurs

Mais  si je la perds à cinquante

À  quoi bon, sur Terre, demeurer.

.

Cent ans est  belle  durée  temporelle,

Cent  ans  restera  une  fin, corporelle,

Cent ans restera joie émotionnelle,

Cent ans serait quête spirituelle.

Cent ans c’est autant d’années

Vécues  en  une  forte  intensité.

.

Je ne souhaite pas dépasser cent ans

Car, si ce laps  de temps est insuffisant

Pour remplir  ma vie, est-ce supplément

Qui viendrait, par miracle, étonnamment,

La combler de tous les bonheurs possibles,

Ou la rendre, aux yeux d’autres, ostensible.

.

Ce n’est pas le temps vécu, ce qu’il reste,

Qui gouverneront mes paroles, gestes,

C’est le mouvement de ma pensée

Qui me dira  ce  qu’il  faut  oser,

Avant de mourir, fatigué !

.

Cent ans de mansuétudes,

Envers son manque d’aimer,

En finir en perdant la mémoire,

Du fil rouge, de toute son histoire.

.

Ce n’est pas tant le temps qui compte,

Que l’intensité du ou des moments vécus,

Ersatz des nirvanas ou paradis entraperçus,

Qui vous laissent en fin de compte pauvre, nu,

C’est ce corps de lumière, qui, le mieux, raconte

La fierté d’avoir été un humaniste, et non honte !

.

La honte, l’honneur sont ce qui distingue les morts

Entre eux : réhabiliter, rendre justice à la mémoire

Sera, pour les vivants, comme un véritable devoir,

Pour que  la famille ne survive, entachée de noir,

Les morts ont une seconde vie dans leur isoloir,

Conditionnant, toujours  et encore, leur mort :

La plupart meurent, sans bruit, sans histoire.

.

À cent ans, si on n’a plus espoir, désespoir

Vous fait mourir abandonné des dieux

Qui sur la Terre, n’ont plus d’yeux

Que pour célébrités montantes,

Non pour alités mourantes.

.

Cent ans est un chiffre rond,

Dix ans est un chiffre abscons :

Ce n’est pas le temps qui compte

C’est ce que  l’on vit en fin de compte.

.

Extensions

 .

Ce n’est pas tant le temps

Qui compte que ce que l’on vit,

Ce que l’on en fait, ce que l’on en sait,

Tout compte fait, cent ans c’est bien assez

Dans la folie de ce Monde, comme en conte :

Plus ne m’apporterait pas plus de joie : misère !

Cent ans, combien d’années vécues en grande

Intensité : une dizaine, une vingtaine,

Et le reste ne serait que fredaine.

Moi je dis cela, ne les ai pas

Et, sans doute, jamais,

Mais quand même

Des fois que …

.

Cent ans, ça s’entend, ça sonne bien à l’oreille

On voudrait tous y arriver, et, être pareils,

À ceux qui sont, encore, en bonne santé,

 Voir des petits-enfants, comme flopée !

13 % des femmes et 5 % des hommes

 Nés en 1970, seront des centenaires

Si obésité et pollution, croissantes,

Ne les tuent pas, prématurément.

.

Centenaire, qui n’en rêverait pas :

Encore faut-il y arriver en bon état.

Un nombre significatif  flirtent avec

Peu les dépassent et selon les pays !

.

Moi, je ne chercherai pas un brevet

Longévité : plus que  longue durée,

J’espère une  bonne qualité de vie

Et une mort naturelle en mon lit.

.

Il est vrai qu’à cent ans, certains

Sont en meilleure forme qu’autres

À quatre-vingt ans ou soixante-dix,

Sportifs avec ça pour ne rien gâcher.

.

Si cent ans et sans dents… ça s’entend,

C’est moins vrai de nos jours avec soins

Parfois, ce sera le cerveau  qui disjoncte,

Parfois le cœur, parfois la mort cellulaire.

.

Fragments

.

Pourquoi 10o, pas 99 ou 101 ans

Réponse, parce que c’est un siècle

Chacun sait qu’il est  chiffre rond,

Frappe imaginaire de la longévité.

.

En réalité nous serions aptes à 120,

Preuve : certains l’ont  bien  atteint,

Dans quel état ça reste à démontrer

En légume pas toujours bonne santé

.

Voilà qui pose le vrai problème durée

Si on n’a perdu mémoire, mouvement

L’on est un peu, l’on dirait, comateux :

En avez-vous vu, déjà  qu’un, heureux !

.

Il est parti, il nous a quitté disent proches

Lors il allait atteindre sa «centième» année,

Je ne voudrais pas ajouter : drame au drame,

Ça fait dix ans qu’il est aux : abonnés absents !

.

Des spéculations de physiologistes scientifiques,

Nous promettent un allongement de 30 ans de vie,

Sans mentionner de date ni de condition spécifiques,

Autant se faire cryogéniser de son vivant pour le cas où.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Cent ans, s’entend

Ça se voit, ça s’imagine,

L’éternité, pour un enfant,

Porte à côté,   pour sénescent.

Disons que    C    tant que pensée

Fonctionne, sûr    E      je ne meurs

Mais  si je la perds   N   à cinquante

À  quoi bon, sur Terre,  T   demeurer.

.

Cent ans est  belle  durée  temporelle,

Cent  ans  restera  une  fin, corporelle,

Cent ans restera   A  joie émotionnelle,

Cent ans serait   N   quête spirituelle.

Cent ans c’est   S    autant d’années

Vécues  en  une  forte  intensité.

.

Je ne souhaite  *   pas dépasser cent ans

Car, si ce laps   S    de temps est insuffisant

Pour remplir            ma vie, est-ce supplément

Qui viendrait,      E      par miracle, étonnamment,

La combler de     N      tous les bonheurs possibles,

Ou la rendre,     T    aux yeux d’autres, ostensible.

Ce n’est pas        le temps vécu, ce qu’il reste,

Qui gouver  N   neront mes paroles, gestes,

C’est le    D  mouvement de ma pensée

Qui me   *   dira  ce  qu’il  faut  oser,

Avant de mourir, fatigué !

.

Cent ans de mansuétudes,

Envers son manque d’aimer,

En finir en perdant la mémoire,

Du fil rouge, de toute son histoire.

Ce n’est pas tant le temps qui compte,

Que l’intensité du ou des moments vécus,

Ersatz des nirvanas ou paradis entraperçus,

Qui vous laissent en fin de compte pauvre, nu,

C’est ce corps de lumière, qui, le mieux, raconte

La fierté d’avoir été un humaniste, et non honte !

.

La honte, l’honneur sont ce qui distingue les morts

Entre eux : réhabiliter, rendre justice à la mémoire

Sera, pour les vivants, comme un véritable devoir,

Pour que  la famille ne survive, entachée de noir,

Les morts ont une seconde vie dans leur isoloir,

Conditionnant, toujours  et encore, leur mort !

La plupart meurent, sans bruit, sans histoire.

.

À cent ans, si l’on n’en a plus,  S    désespoir

Vous fait mourir abandon   ‘ né des dieux

Qui sur la Terre, n’ont  É  plus d’yeux

Que pour célébrités T   montantes,

Non pour alités   E    mourantes.

Cent ans est     I   un chiffre rond,

Dix ans est   N  un chiffre abscons :

Ce n’est pas   T         le temps qui compte

C’est ce que    *        l’on vit en fin de compte.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Ça pourrait être un personnage,

Ou bien encore une mascotte,

 Une  lanterne, qui daterait

Centenaire au moins ?

.

848 4

.

Comme une pile, bougie, lanterne,

Qui s’éteint, naturellement :

Centenaire on est prêt à mourir,

Chaque jour est supplément.

 .

Symbolique

 .

La lanterne

 Est un symbole

De connaissance

Et d’intelligence,

Celle qui éclaire le monde

Des hommes abrite le feu fragile

Sacré, celui qu’il faut préserver.

La lanterne contient

 La lumière individuelle qui peut

Se transmettre, et elle nous guide

Et peut même guider les autres.

Lorsque nous rêverons

D’une lanterne, elle

Représente l’intelligence

Lumineuse d’une personne

Sa pensée nous éclaire.

tristan-moir.fr/lanterne

.

.

Fond

.

Évocation 

.

  848 6

.

Centenaire on est prêt à mourir,

Chaque jour est supplément

Passer de quatre-vingt-dix à cent,

Ajoutera un zéro tout neuf !

 .

Symbolique 

 .

Si la

 Communauté

 Scientifique pour

Trouver des causes

 À la longévité

Permet d’isoler caractéristiques partagées

Par les centenaires, leurs travaux n’ont pas

Encore permis      d’éradiquer     complètement

Le facteur chance      pour le        très grand âge.

 

Souvent, de l’aveu                même des intéressés,

Leur longévité est le                  fruit d’un heureux

Hasard, interven                        tion de la chance,

Qui leur permet                                 de  faire appel

À ce que la géné                                       tique, étude

Dite   environ                                             nementale

N’auront pu encore, pour le moment, expliquer.

Wikipedia : centenaire

.

.

Fond/forme 

 .

Cent ans, ça s’entend, faut-il encore

Y arriver pour le croire, pour l’écouter,

Lors la lumière de la lanterne s’éteindra

Un siècle, du haut du Ciel, contemplera !

.

Vous voyez bien comment cela rime avec,

Sans préjuger que la forme couvre le fond

Tant que le face à face avec la mort attend.

.

Centenaire est un chiffre rond, honorable

Et ce d’autant, que sa mort  est inévitable

Ce n’est pas un concourt  de longévité :

 Y a pas de gagnant, que des perdant.

.

Certains rêvent d’avoir immortalité

Mais sans trop savoir qu’en faire

Imaginez l’ennui dès le début !

.

Textuels et illustrations  >> 

847 – Tout le temps perdu, ne se rattrape plus

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Lors l’horloge tourne

Temps comme chacun sait

Linéaire, ne se rattrape guère.

Temps perdu, pas que  quantité :

Il  tendrait  vers  l’impression  ratée

On  aurait  pu  faire   d’autres  choses,

Que  mauvais  choix  et  qui  s’imposent.

Dormir pour certains est du temps perdu

Tant il y aurait mieux à faire que rêvasser,

Le matin, se réveiller encore plus fatigué,

D’avoir revécu  des cauchemars  confus.

Et son temps perdu l’on s’en aperçoit,

Parfois bien tard, parfois trop tard,

Y a plus personne autour de soi

Plus avant, après, que retard.

 Tête s’affole si aiguille

Le ferait aussi.

.

Chacun sait que tout son temps perdu,

Ne se rattrape guère ne se rattrape plus

Comme l’aura souvent chanté Barbara,

Qui hélas, pour nous, n’est plus ici-bas.

.

En vrai, je ne saurai au juste combien,

Peut-être beaucoup ou peut-être rien,

Il y a déjà les nuits, je dors et les jours

Où je m’ennuie fort suite à désamour !

.

À la recherche temps  perdu Marcel Proust

Qui a pris rendez-vous avec belle madeleine,

Souvenirs d’antan sortent dehors, allez oust,

Les voilà qui perdent notre temps en peine

Les ressusciter, juste l’entrevoir, à peine,

Que, déjà, le suivant a pris place sereine

Pour occuper l’esprit, et tout le temps,

Me seriner sa musique cœur, content

.

Seuls surnagent ceux qui ont marqué,

Qui créeront, en moi,  une  continuité,

Faisant que  temps perdu le sera plus.

Temps fuit  devant, et autant, derrière

Et si aucun instant ne s’accroche à moi

Je n’aurai plus qu’à faire  cette  prière :

.

Laissez-en-moi un peu, encore une fois,

Pour revivre  plein amour, dont je crois

Qu’il me remplit un an, comme un jour,

Et me fait perdre toute notion du temps

Perdu, dont je me souviens,  même plus !

.

Combien de temps ai-je perdu dans ma vie,

Qu’importe si c’est grande majorité instants

Pourvu qu’à la fin,  satisfait du total restant

Je rende mon âme  qui en l’éternité, survit.

.

Extensions

 .

Si le temps perdu ne se rattrape guère,

Ne se rattrape plus, ce n’est pas grave en soi,

Du moment qu’on se rachètera avec celui qui

Nous reste à vivre, et pleinement cette fois,

En étant créatifs, et en étant solidaires,

En étant amants et tant d’autres

Choses encore, dont c’est à

Chacun de décider.

.

Nous avons plus de temps perdu que de temps utile et efficace :

Du temps perdu, à dormir, à rêver, à ne rien faire, à attendre

Tant est qu’il vaut mieux privilégier l’intensité que la durée

Tout en respectant l’heure, de début et fin, programmée

Quand on est à la retraite, le temps ne compte plus

Et pourtant bon nombre le passe à le compter

Moi aussi mais je me contente de le conter

Car c’est tout ce qu’il me reste à faire,

Avant de mourir et tout défaire.

.

Pourquoi imaginer, vouloir

Un grand maitre des horloges,

Si le temps lui-même n’existe pas.

.

On est jamais en retard, ni en avance,

Ni même, étonnamment, jamais à l’heure.

Ce que nous faisons ne dépend pas du temps.

.

Quelqu’un qui perd son temps est traité d’étourdi

Jusqu’à oublier que son temps ne lui appartient pas

Il est avant tout biorythmique, plus largement, social.

.

Enfance pourrait être considérée comme du temps perdu

Mais la seule chose de perdu est manque de soin, affection,

Une enfance gâchée, si ce n’est volée, ne se reconstruira plus.

.

Alors le temps perdu à jouer, à se câliner, apprendre à parler,

Sera autant de gagner pour se construire un capital confiance.

.

  Fragments

.

Si le temps perdu ne se rattrape guère,

Ne se rattrape plus, ce n’est pas grave en soi,

Du moment qu’on se rachètera avec celui qui

Nous reste à vivre, et pleinement cette fois,

En étant créatifs et en étant solidaires,

En étant amants et tant d’autres

Choses encore, dont c’est à

Chacun de décider.

.

Nous avons plus de temps perdu que de temps utile et efficace,

Du temps perdu, à dormir, à rêver, à ne rien faire, à attendre

Tant est qu’il vaut mieux privilégier l’intensité que la durée

Tout en respectant l’heure, de début et fin, programmée.

.

Quand on est à la retraite, le temps ne compte plus

Et, pourtant, bon nombre le passe à le compter.

Moi aussi mais je me contente de le conter

Car c’est tout ce qu’il me reste à faire,

Avant de mourir et tout défaire.

.

Pourquoi imaginer, vouloir

Un grand maitre des horloges,

Si le temps lui-même n’existe pas.

.

On est jamais en retard, ni en avance,

Ni même, étonnamment, jamais à l’heure.

Ce que nous faisons ne dépend pas du temps.

.

Quelqu’un qui perd son temps est traité d’étourdi

Jusqu’à oublier que son temps ne lui appartient pas

Il est avant tout biorythmique, plus largement, social.

.

Enfance pourrait être considérée comme du temps perdu

Mais la seule chose de perdu est manque de soin, affection,

Une enfance gâchée, si ce n’est volée, ne se reconstruira plus.

.

Alors le temps perdu à jouer, à se câliner, apprendre à parler,

Sera autant de gagné pour se construire un capital confiance.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

L’horloge tourne

Temps comme chacun sait

Linéaire : ne se   *  rattrape guère.

      Le temps perdu  *                / *  pas que quantité :

Il tendrait vers l’   *          \         /        *  impression ratée

On aurait pu  faire *             \     /             *   d’autres choses,

Que  mauvais  choix *                 o                 *  et qui s’imposent.

Dormir pour certains  *                                  *  est du temps perdu

Tant il y aurait mieux  *                               *  à faire que rêvasser,

Le matin, se réveiller *                      *  encore plus fatigué,

D’avoir revécu  des   *     *     * cauchemars confus.

Son temps perdu      *     l’on  s’en aperçoit,

Parfois bien tard, parfois trop tard,

Y a plus personne autour de soi

Plus avant, après, que retard.

 Tête s’affole si aiguille

Le ferait aussi.

Chacun sait que tout  T  son temps perdu,

Ne se rattrape guère  O ne se rattrape plus

Comme l’a souvent      U       chanté Barbara,

Qui hélas, pour nous,    T      n’est plus, ici-bas.

En vrai, je ne saurai        *       au juste combien,

Peut-être beaucoup         T        ou peut-être rien,

Il y a déjà les nuits,          E        je dors et les jours

Où je m’ennuie fort          M        suite à désamour !

À la recherche temps       P     perdu Marcel Proust

Qui a pris rendez-vous     S     avec belle madeleine,

Souvenirs d’antan            *      sortent dehors, oust,

Les voilà qui perdent      P     notre temps en peine

Les ressusciter, juste      E       l’entrevoir, à peine,

Que, déjà, le suivant       R       a pris place sereine

Pour occuper l’esprit     D           et tout le temps,

Me seriner sa musique  U         chœur, content !

.

Seuls surnagent ceux    N        qui ont marqué,

Qui créeront, en moi,   E   comme  continuité,

Faisant que temps      *       perdu le sera plus.

Temps fuit devant,      S      et autant derrière

Et si aucun instant     E   ne s’accroche à moi

Je n’aurai plus qu’à    *     faire  cette  prière :

Laissez-en-moi un     R   peu, encore une fois,

Pour revivre  plein    A     amour, dont je crois

Qu’il me remplit         un an, comme un jour

Et me fait perdre      T     toute notion du temps

Perdu, dont je me     R     souviens,  même plus !

Combien de temps    A    ai-je perdu dans ma vie,

Qu’importe si c’est     P   grande majorité instants

Pourvu qu’à la fin,       E    satisfait du total restant

Je rende mon âme         *      qui en l’éternité, survit.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une tête en forme d’horloge

Un corps d’homme statique 

Comme si le temps glissait

Sur lui sans aucun délai.

.

847 4

.

Il est plus tard que tu ne le penses,

Affichera cette horloge :

Quand le délai sera passé et qu’il

Est impossible à rattraper.

Le corps humais possède non seulement

Une horloge journalière mais biologique,

Chacun  a son propre rythme, biorythme.

 .

 Symbolique

 .

L’horloge

Ne    mesurerait

Qu’un  avatar  de  la 

Durée qui est, elle-même,

Comme avatar du temps.

Une durée qui n’est qu’une

Juxtaposition d’instants

Qu’elle fait coexister,

Lors physiquement

 .

Ils ne peuvent pas exister ensemble, donc,

Une durée n’existe pas objectivement !»

D’après Étienne Klein, physicien.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

847 6

.

Il est plus tard que tu ne le penses,

Affichera  le chronomètre :

Quand le délai sera passé et qu’il

Sera impossible à rattraper.

 . 

Symbolique

Un chronomètre est

Un  instrument  de  mesure

Du  temps : son nom  est  dérivé

Du grec khrónos signifiant le temps

Et du latin metrum signifiant mesurer.

Mais son origine n’est paradoxalement

Pas  liée  au  temps  mais  à  l’espace.

Tant   cet  instrument  fut   inventé

Pour  déterminer, non pas une

Position dans le temps mais

Sur carte géographique.

.

Fond/forme 

 .

L’horloge n’a rien à voir avec le temps,

Dès lors qu’elle mesure ce qui n’existe pas :

À quoi bon, pourquoi courir, devant, après,

Qu’on le compte ou arrête ne changera pas !

.

De toute façon ce n’est pas duré qui importe

Mais l’intensité de l’intérêt qu’on lui porte

Tant la dernière heure, chacun sait, tue.

.

L’horloge est une montre à balancier

Ou tout autre mécanisme qui la régit.

Elle rime avec le tic-tac et la sonnerie

Y en avait une, chez nous,  étant petit.

.

Il y en avait de toutes sortes et formes

Lors aujourd’hui l’heure est numérisée

Temps à la fois discret et omniprésent.

.

Textuels et illustrations  >>

846 – De jour en jour, heure en heure, instant

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

D’instant en …  instant,

Quel que soit notre labeur,

Temps passe inexorablement,

L’on dit, souvent, que, demain,

Est  un  autre  jour   mais l’heure

Et l’instant, le seront  tout autant,

Sans que  l’on y puisse  grand-chose,

Que l’on s’agite, voire, que l’on médite

La mort arrive et alors la messe est dite.

.

De jour en jour, d’heure en heure, instant,

Le temps passe, et vie le suivra, lentement,

Que me réserve  demain, que  retenir d’hier,

Est-ce moi qui gouverne ma vie ou la misère.

.

En principe, on  devrait faire ce que l’on veut.

En fait, on ne fait jamais que ce que  l’on peut :

On attend  beaucoup  de  vous, vous pouvez peu.

Je veux  mon neveu mais veux quoi, veux un jeu,

Que   je  perde  du  temps, que  j’en gagne, change

Quoi, le monde, ne va pas  ralentir,  ni s’accélérer !

.

Je suis  air,  lumière,  poussière, et grain  de misère

Et l’on me remplacera, dès le jour où  je serai parti,

Oui mais quand même, en attendant j’existe, exige,

Que temps  m’appartienne  ou, du moins, en partie.

Les mangeurs du temps des autres sont par milliers

Ne comptant pas pour eux,  vos heures, à leur côté.

.

C’est bien, d’avoir  un programme, pour la journée

Voire semaine mais, de là, à ce que, chaque heure,

Soit déjà chargée, ne vous laissera  aucun  instant

De répit, me parait être de la boulimie d’activités

Je n’en suis  pas là, me réserve  précieux instants

Pour flâner, rêvasser, communiquer en méditant

Non sur la fuite du temps que je ne peux arrêter,

Et sur ce qui me  tient  à cœur, comme priorité.

.

Lors, instants se suivent sans être programmés,

Ils me paraissent moins lourds  ou plus légers,

Chaque jour,  différent, même  chaque heure,

Est faite d’instants s’accordant aux humeurs

De jour en jour, heure en heure,   d’instant,

Je vis sur la crête de chacun des moments

Que me réserve ma vie toute simple, ici,

Qui me comble, ainsi, qui me réussit.

.

Extensions

 .

Le temps ne s’enfuit pas :

C’est bien nous qui le fuyons

Et ce de bon nombre de façons,

En faisant l’autruche, le snobant

Jusqu’à ce qu’il nous… rattrape

Et que notre moral, nous sape

Ou contraire,… nous réjouit.

Le temps est une invention

Humaine, chacun le sait,

Et pourtant, il lui plait,

De penser autrement

Son cours du temps

Pour en avoir plus,

Plus en intensité.

.

 «Tempus fugit, ultima necat» ou «le temps fuit, le dernier tue»

On ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve, celui-ci coule.

Une fois rendu à l’orée de la mer, il se fondra en océan indifférencié.

Nous étions une goutte d’eau, à notre conception, nous le redevenons

Nous avions franchi porte d’avenir par aller voir dehors  et rentrons.

.

Ma porte du temps s’ouvre, disent certains, lors naissant,

D’autres contestent lors ils affirmeront, à ma conception

Puis les derniers, bien avant : ovulation, spermathèque.

.

Ma porte du temps se refermera à l’instant de ma mort

Mais s’agit-il  de mort cérébrale ou d’une mort sociale,

La vie végétative, irréversible, est-elle celle d’homme !

.

Toujours est-il que, d’heure en heure, de jour en jour,

Je m’approche d’une issue fatale, de manière radicale

Et elle se produira dès que mon œuvre, j’aurai achevé.

.

Fragments

.

De jour en jour, d’heure en heure

Je m’approche de tragédie, meurt

Si on m’avait annoncé, en jour, né,

Que tel était  mon destin, mon sort,

Je serais rentré en ancienne matrice

Pour faire chemin inverse en néant.

.

Né en telle année,  tel jour, telle heure,

Est  marqué  sur bulletin de naissance,

Que personne  ne viendra me contester,

Faut bien qu’il y ait début certain à tout

Pour que je puisse mesurer  écoulement

De ce que l’on appellera « mon temps ».

.

Temps que perçoit pas minute par minute

Et encore moins, seconde après seconde,

Et pourquoi pas  centaine, millième de

Cuire un œuf, dix minutes, un bœuf,

Comme vivre rêve, deux minutes,

Alors qu’en réalité, deux heures.

.

Le cadran solaire est plus de saison

Bien que d’une  apparente simplicité

Il faudra tenir compte soleil, inclinaison

La simple observation n’est pas à sa portée

Inconvénient : jours ciel de pluie, brouillards

Le soleil se cache derrière le rideau de nuages.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

D’instant en …  instant,

Quel que soit notre labeur,

Temps passe inexorablement.

L’on dit, souvent,   que, demain,

Est  un  autre  jour  *   mais l’heure

Et l’instant, le seront  *      tout autant,

Sans que l’on y puisse  D       grand-chose,

Que l’on s’agite, voire,    E    que l’on médite

La mort arrive et alors    *    la messe est dite.

De jour en jour, d’heure    J     en heure, instant,

Le temps passe et vie se      O       suivra lentement,

Que me réserve  demain       U      que  retenir d’hier,

Est-ce moi  qui  gouverne      R      ma vie ou la misère.

En principe, on  devrait           *     faire ce que l’on veut.

En fait, on ne fait jamais          E      que ce que  l’on peut :

On attend  beaucoup  de           N     vous, vous pouvez peu.

Je veux  mon neveu mais            *      veux quoi, veux un jeu.

Que   je  perde  du  temps,           J       que  j’en gagne, change

Quoi, le monde, ne va pas            O      ralentir,  ni s’accélérer !

Je suis air, lumière,  pous              U       sière,  grain   de  misère

Et l’on me remplacera, dès              R       le jour  où  je serai parti.

.

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.

Oui mais quand même, en             D        attendant j’existe, exige,

Que temps  m’appartienne            ‘          ou, du moins, en partie.

Les mangeurs du temps des          H          autres sont par milliers

Ne comptant pas pour eux,           E           vos heures, à leur côté.

C’est bien, d’avoir un prog           U        ramme, pour la journée

Voire semaine mais, de là,          R       à ce que, chaque heure,

Soit déjà chargée, ne vous          E         laissera aucun instant

De répit, me parait être de        *       la boulimie d’activités !

Je n’en suis  pas là, me ré          E       serve précieux instants

Pour flâner, rêvasser, com        N     musiquera en méditant

Non sur la fuite du temps,       *       que je ne peux arrêter,

Et sur ce qui me  tient  à        H     cœur, comme priorité.

Lors, instants se suivent        E    sans être programmés,

Ils me paraissent moins       U       lourds ou plus léger,

Chaque jour,  différent        R     même chaque heure,

Est faite d’instants s’ac      E   cordant aux humeurs

De jour en jour, heure      *    en heure,   d’instant,

Je vis sur la crête de       * chacun des moments

Que me réserve ma           vie toute simple ici

Qui me comble,   ainsi,  qui me réussit !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

On peut y voir un minuteur

 Rapport au temps, heure, minute,

Et, même, y compris, à l’instant,

Seul  qui  compte  sur  le  moment !

.

846 4

.

 

Un minuteur ne dépasse pas une heure

Mais chaque instant compte

Pour cuire l’œuf comme on le souhaite,

Sinon faut un cadran solaire.

Un minuteur sous forme d’œuf, ou autre,

Mesure le temps d’une minute, ou plusieurs,

Mais une fois mesuré, ce temps n’existera plus.

 .

Symbolique

 .

Le passé n’existe plus, l’avenir n’existe pas encore.

Seul existe le présent : vivre l’instant présent,

C’est alors être présent à soi et au réel.

.

Mais l’instant présent existe-t-il ?

Le temps, en philosophie est une

Entité  purement psychologique !

..

Dans la mesure où il serait présent,

Le présent du passé, c’est la mémoire,

Le présent de l’avenir, c’est bien l’attente,

Le présent du présent, c’est notre perception.

Modifié,  source : Wikipédia

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

846 6

.

Symbolique 

 . 

Les cadrans solaires sont

Symbole  d’éternité : construits

Pour ignorer l’usure, ils ne se dérèglent

Jamais en dépit de leur taille, des intempéries

Et des variations de température, sans énergie

Aucune ils permettent de visualiser la course

De la terre autour du soleil et comprendre

Grand cycle cosmique se renouvelant.

Sont les garants du temps compté

À la manière de l’univers.

karinelachazette.com/cadrans

 . 

.

Fond/forme 

 .

L’instant d’avant n’est plus l’instant d’après

Présent entre les deux échappe complétement

Il rime avec lui-même comme cycle perpétuel,

Et son avenir ne sera pas de devenir éternel !

.

Puisqu’il est invention, il n’est donc  pas réel,

Aucune forme ne pourrait  lui correspondre

Qui fonctionnera comme Maitre du Temps.

Temps humain du point de vue d’’Univers,

Est fraction de seconde entre vie et mort.

.

L’instant ne  peut  être   figé,  en dépit

D’impressions ressenties qu’il s’arrête :

Ce n’est pas qu’il s’enfuit, nous quitte,

Au contraire, c’est lui qui nous relie,

Les uns aux autres au même temps

Et nous en gardons  des souvenirs

En nos mémoires,  soit vivantes

Écrites, imagées, scénarisées,

Comme traces notre passé.

.

Textuels et illustrations  >>

845 – Je veux ralentir le temps : comment !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ralentir le temps  reste impossible !

D’autant que temps ne nous connait pas

Si ralentir l’image donne cette impression,

Ce ne  sera rien  d’autre, qu’artifice,  illusion.

.

Et je ne  pourrai guère, davantage, l’accélérer,

En volant à mach trois ou vitesse de la lumière

Il faudrait  aller, plus  vite, pour  le remonter :

Je ne connais personne qui en ait la capacité.

 .

Le mesurant, l’on croit compter le temps :

C’est lui qui nous compte et seul compte

On a ce savoir,  on n’a pas ce pouvoir

Être le maitre du temps, être Dieu !

.

Que je reste jeune, je deviens vieux,

Je n’aurais que l’âge de mes artères,

Même si mon esprit pense contraire

Je suis condamné à mourir sur Terre.

.

Bien que je veuille  ralentir  le temps.

Mais je ne sais pourquoi ni comment,

Quoique je fasse, il passe tout le temps,

Même quand je perds conscience  de lui,

Je peine à croire, que, c’est lui qui me fuit,

Tant que, dans ma tête, mon souvenir reluit.

.

Parfois, j’aimerais  bien  accélérer  le  temps,

Pour aller plus vite, atteindre instant suivant

Tant le dernier me coûte quand je m’ennuie,

Quand je n’ai rien à faire avec lui ni de lui,

Il passe si lentement qu’il en est rampant,

De lièvre, est tortue, qui ne va de l’avant.

.

Parfois le temps deviendra mon ennemi,

Lors je souffre de le voir, pesant sur moi

De tout son poids qui me stresse, aussi,

Quand j’attends quelque chose en ami,

Qui ne vient pas qui tarde trop à venir,

Qui ne me dit que je le perds… sapristi.

.

« Ô temps suspend ton vol et vous, heures »

S’agit-il plutôt d’un bonheur, ou malheur :

Le temps ne nous écoute pas, nous ignore :

C’est nous  qui le remplissons, le comptons,

Il est notre ami, notre ennui, notre ennemi,

Quoiqu’il en soit, il nous tuera, sans merci !

.

Extensions

 .

Nous tuera de bonne grâce et sans merci !

Il suffit de supprimer le temps : nous l’avons inventé.

Il nous colle désormais à la peau au point

Qu’on ne peut s’en passer, se passer de son propre passé,

Jusque lui s’en passe  et qu’il nous trépasse !

«Passe le temps et passe les semaines», chantera Verlaine !

S’agit-il plutôt d’un bonheur ou un malheur !

Qui peut le prétendre sans avoir lu poème de Lamartine,

«L’homme n’a pas de port, et le temps n’a

Pas de rive, il coule, et nous passons !» Rien à ajouter.

.

Vouloir ralentir le temps est comme vouloir ralentir la course

Du soleil levant, sinon celui de midi ou voir du soleil couchant

C’est mission impossible donc oublions, passons à autre chose

Pensons plutôt à le vivre pour de bon,  à le vivre intensément,

Pour gagner sa vie, pour le plaisir, pour éduquer  ses enfants.

Y a pas de plus grande satisfaction, que de se rendre compte,

Que le temps que l’on a passé à faire une chose est gratifiant.

.

Figer l’instant afin qu’il dure… éternellement,

Sensation que temps s’arrête momentanément

Comme suspendu en l’air en sorte d’atmosphère

Comme en tapis volant avant de retoucher terre.

.

Quand je m’ennuie, je compte le temps qui s’est passé,

Passionné par ce que j’entreprends : temps qui me reste

C’est comme une sorte d’inversion de mon capital temps :

Trop, inutile, à ne rien faire, pas assez pour terminer jeux.

.

Si le temps actif, le temps passif, sont perçus différemment

Qu’en dire lorsque qu’en médiation je me concentre sur lui.

.

Fragments

.

Des maitres du temps prétendaient

En détenir les clefs, pour l’enfermer,

Sinon, pour le gérer, pour le ralentir

On sait aujourd’hui : une fumisterie.

.

À défaut de le connaitre, le maitriser

On a fabriqué  des tas d’instruments,

Pour le mesurer, dans toutes durées,

Le sablier, l’horloge… solaire cadran.

.

Il ne fait pas partie de cette légende

De la Boite de Pandore selon laquelle

Toute malédiction allait se répandre,

Sur la terre, ce, dès qu’on l’ouvrirait.

.

Rien ne peut nous donner dimension,

Du temps sauf explosion du Big Bang,

Permettant de remonter dans le passé

Aucune garantie d’avenir pour autant.

.

Le temps, on ne pourrait donc le figurer

Que par métaphores, ou voire en estimé,

L’espace on le voit, le temps, on l’endure,

Il n’a rien à voir avec un pot de confiture

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Ralentir le temps  reste impossible !

D’autant que temps ne nous connait pas

Si ralentir l’image donne cette impression,

Ce ne  sera rien  d’autre, qu’artifice,  illusion.

Et je ne  pourrai guère, davantage, l’accélérer,

En volant à mach trois ou vitesse de la lumière

Il faudrait  aller, plus  vite, pour  le remonter :

Je ne connais personne qui en ait la capacité.

 .

********************************************

********************************************

.

Le mesurant, on    V    croit compter le temps,

C’est lui qui nous  O  compte et seul compte

On a ce savoir, on  U    n’a pas ce pouvoir

Être le maitre du       D   temps, être Dieu !

Que je reste jeune, je      R         deviens vieux,

Je n’aurais que l’âge de        A         mes artères,

Même si mon esprit pense       I              contraire

Je suis condamné à mourir    S               sur Terre.

Bien que je veuille,             *        ralentir  le temps.

Mais je ne sais                R   pourquoi ni comment,

Quoique je fasse,            A    il passe tout le temps,

Même quand je perds       L       conscience  de lui,

Je peine à croire, que, c’est    E      lui qui me fuit,

Tant que, dans ma tête, mon sou  N  venir reluit.

Parfois, j’aimerais bien accélérer     T   le temps,

Pour aller plus vite, atteindre instant  I  suivant

Car le dernier me coûte quand je m’  R   ennuie,

Quand je n’ai rien à faire avec lui     *  ni de lui,

Il passe si lentement, qu’il en est  L    rampant,

De lièvre, est tortue, qui ne va   E    de l’avant.

Parfois, le temps deviendra    *   mon ennemi,

Lors je souffre de le voir     T   pesant sur moi

De tout son poids qui      E  me stresse, aussi,

Quand j’attends quel   M    que chose en ami,

Qui ne vient pas      P  qui tarde trop à venir,

Qui ne me dit   S   que je le perds… sapristi.

.

**********************************

**********************************

.

« Ô temps suspend ton vol et vous, heures »

S’agit-il plutôt d’un bonheur, ou malheur :

Le temps ne nous écoute pas, nous ignore :

C’est nous  qui le remplissons, le comptons,

Il est notre ami, notre ennui, notre ennemi,

Quoiqu’il en soit, il nous tuera, sans merci !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un pot rempli d’une confiture

 Avec son couvercle  hermétique,

Pour le conserver dans le temps

Et qu’il reste lors, frais, délicieux !

.

845 4

.

 

On ne peut  enfermer, ni contenir,

 Le temps,  et, ce dans aucun pot,

Et même fermé hermétiquement

Le temps continue écoulement. 

Si l’on ne peut pas  arrêter  le temps,

Ni le ralentir, le stocker  en conserve :

Il n’est pas question d’en faire confiture.

 .

Symbolique

 .

Une poterie est un récipient

À ouverture large, sans anse,

Initialement destiné à contenir

Et à conserver de la nourriture.

 

Aujourd’hui,  simple  forme  type

De poterie tournée ou un récipient

En diverses matières telles les grès

Céramiques, faïences, métalliques

Destiné à recevoir divers liquides,

Plus ou moins visqueux à chaud.

 

Aujourd’hui  le  tour  de potier 

Est une machine utilisée dans

La création  de  céramiques

Qu’on appelle arrondies.

Wikipédia : pot et recipient

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

845 6.

On ne peut  enfermer, ni contenir,

 Le temps,  et, ce dans aucun pot,

Et même fermé hermétiquement

temps continue écoulement

 .

Symbolique 

 .

Plus nous vieillissons, et plus nous avons

L’impression que temps passe vite.

Mais heureusement qu’il nous

Est possible d’apprendre

 À savourer instant

Dès lors ainsi

« Ra-len-tir »

Cours du temps.

N’auriez-vous pas,

 Parfois, le sentiment  que

Plus vous vieillissez, plus le

Temps s’accélère : les semaines …

Les mois  et  voire même … les années !

 .

Parfois, les décennies même, s’enchaînent,

À se demander «où est passé ce temps ?»

Réponse scientifique à ce phénomène :

Perception que nous avons du temps

Est relative à l’âge que nous avons.

Modifié, source : lesechos.fr

.

Fond/forme 

 .

Ralentir le cours du temps, n’y pensez pas

Le temps est égal à lui-même, précisément

Il demeure pareil pour tout et pour tous,

Et il nous survivra, cela quoiqu’il arrive

On ne pourra que le frôler en passant.

.

Mettre en conserve le temps : n’y pensez pas !

Il ne rime pas avec stockage, énergie, aliment

Seulement avec l’instant, le moment, le présent

Il poursuit sa course folle sans jamais s’arrêter

Le temps, le nôtre, il est très différent, mesuré,

Il n’aura que les formes qu’on veut lui donner,

Lors jamais aucune forme n’épousera le fond.

.

Textuels et illustrations  >>

844 – L’éphémère ne durera plus d’un jour

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

On dit éphémères,

Toutes é-phé-mé-ri-des,

Pour une  action  momentanée,

Durant le temps  d’une journée,

Pour l’amour  en un  seul   acte !

Qu’est-ce alors que vie éphémère.

.

Mort à cinq, dix,  à quinze, vingt ans,

Pas le temps de  gouter  à toutes joies.

La vie est apparue  tard sur notre Terre

Moi, je ne fais  que passer comme éclair

Pas même le temps, roulement tonnerre.

Éphémère est, au  temps, le vide, l’espace

Est une chose rapide sans laisser de trace

Est chose qui nous agite souvent en vain :

Comme trois petits tours et puis s’en vont.

.

Car si l’éphémère ne durerait en principe

Qu’un jour et qu’il ne se renouvelle pas,

Il en sera ainsi de mon anniversaire,

De ma naissance puis de ma mort,

Mais, c’est surtout  par …  le fait,

Qu’il ne laissera  moindre trace,

Qui le caractériserait le mieux,

Au point que l’on est en droit,

De se demander s’il a eu lieu.

.

L’éphémère est événementiel,

Il  n’a pas  de structure pérenne.

On monte un chapiteau sur place,

Scène de concert, et,  le lendemain :

Il n’y a pas rupture,  il n’y a plus rien.

Et de même si on crée  rassemblement,

Pour un défilé, et puis, après, plus rien :

Par définition : toute mode est éphémère,

Car si elle est  dure elle devient commune.

.

Tant chacun sait  que,  l’éphémère apparait,

Subitement  puis  tout  comme  il disparaît

Il demeure et reste dans le mouvement,

Beaucoup  plus  que, dans  le  temps,

Beaucoup plus  que dans l’espace.

Ces derniers sont des supports

Ou des prétextes, références

Sont comme feuille qui

S’envolerait au vent.

.

L’éphémère est réalité,

Nous le vivons, tout instant,

Sans trop nous en rendre compte,

Champ  perceptif, ou, de  conscience,

Représentations du monde sont limitées

Il en est de même lors vous lirez cette page,

Elle deviendra de suite au plus vite éphémère.

Que nous réserve le long parcours  de notre vie,

Dans le temps astronomique : je suis éphémère.

.

Extensions

 .

Temporaire, momentané, passager, comme lecture découverte

On entre là dans le domaine du provisoire, et de l’instabilité,

Pour ne pas dire, de la fuite de la vie, et de sa vulnérabilité.

Tout semble nouveau chaque jour : rien ne l’est vraiment,

Tout est catastrophe,  le lendemain, on flashe une autre.

Les informations et événements sont comme nos vies

Éphémères, tant rien ne dure, tant rien n’endure !

.

Éphémère serait comme provisoire :

Tout le contraire de stable, durable,

Si l’éphémère évoquera la fragilité,

Le provisoire évoquerait l’instable.

.

La vie éphémère dit le philosophe

Pourtant, jusqu’à durer cent ans,

Tout dépend  de l’échelle temps :

Temps animal ou astronomique.

.

Pour mettre le monde d’accord,

On a choisi le mot éphémérides,

Qui se rapportera à un seul jour,

Une feuille à la fois du calendrier.

.

Fragments

.

On vous parlera, parfois, de quelqu’un

Qui est rapidement monté en célébrité

Puis descendu en flèche tout aussi vite,

Un peu comme on observe étoile filante

.

Voilà description, plus que définitions,

De l’éphémère, d’une gloire éphémère,

Ce qui est le cas de nombre d’humains

Avant être en haut, penser lendemain.

.

L’éphémère  serait relié à  une journée,

Et telle est la vie de l’insecte invoquée :

Invoquée parce que réelle, pas évoquée

Or l’idée serait plus : une courte durée.

.

Le contraire est persistant ou immortel

Cela dure toute un vie et même au-delà

Tout dépend du référent qu’on a choisi :

Événement, vie, siècle, début des temps.

.

Tout passe, tout lasse, tout fout le camp

Comme un vase sans fond qu’on remplit

Il n’y a pas que denrées, liquides, fleurs

Qu’on y met, le vase, contenant, autant.

.

Forme de l’éphémère rejoint la matière :

Tout se transforme quand rien ne se crée

 Le temps, l’espace, la vie, rien ne se perd,

Entre éphémère/éternel, tout est bouclé.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

On dit éphémères,

Toutes é-phé-mé-ri-des,

Pour   une  action   momentanée,

Durant le temps      *         d’une journée,

Pour l’amour     §                  §   en un seul acte !

Qu’est-ce alors     §                         §   que vie éphémère.

.

Mort à cinq, dix,    §               É                §    à quinze, vingt ans,

Pas le temps de        §             P              §   gouter à toutes joies.

La vie est apparue    §           H            §  tard sur notre Terre :

Moi, je ne fais que    §          È           §   passer comme éclair

 Pas même le temps  §        M           §   roulement tonnerre.

  Éphémère est au     §         È           §  temps, vide, l’espace

   Est chose rapide     §        R           §   sans laisser de trace

 Est une chose qui  §       E           §  agite mais en vain,

Comme les trois petits  *    tours et puis s’en vont.

.

Car si l’éphémère ne durerait en principe

Qu’un jour et qu’il ne se renouvelle pas,

Il en sera ainsi de mon anniversaire,

De ma naissance puis de ma mort,

Mais, c’est surtout  par …  le fait,

Qu’il ne laissera  moindre trace,

Qui le caractériserait le mieux,

Au point que l’on est en droit,

De se demander s’il a eu lieu.

.

L’éphémère est événementiel,

Il  n’a  pas  de  structure    pérenne.

On monte un chapiteau  N   sur place,

Scène de concert, et,    E     le lendemain :

Il n’y a pas rupture,     *       il n’y a plus rien.

Et de même si on      D    crée  rassemblement,

Pour un défilé, et    U     puis, après, plus rien :

Par définition :    R   toute mode est éphémère,

Car si elle est   E   dure elle devient commune.

.

Tant chacun sait  que,  l’éphémère apparait,

Subitement  puis  tout  comme  il disparaît

Il demeure, reste  U   dans le mouvement,

Beaucoup plus   N   que, dans  le temps,

Beaucoup plus   *   que dans l’espace.

Ces derniers    J   son des supports

Ou des prétex  O  tes, références

Sont comme  U  feuille qui

S’envolerait  R au vent.

.

L’éphémère est réalité,

Nous le vivons, tout instant,

Sans trop nous en rendre compte,

Champ  perceptif, ou, de  conscience,

Représentations du monde sont limitées

Il en est de même lors vous lirez cette page,

Elle deviendra de suite au plus vite éphémère.

Que nous réserve le long parcours  de notre vie,

Dans le temps astronomique : je suis éphémère.

.

Forme

.

.

Évocation

.

En haut, une forme de chapeau,

Formant couvercle ; en bas, de vase

Et je pense qu’une telle association

Serait des plus éphémères !

.

844 4

.

Vase sans fond qui se remplit,

Se vide de lui-même chaque jour :

Se remplit de fleurs bien éphémères

Tout autant que nouvelles et actualités.

Le vase est permanent, comme le temps

Les fleurs sont éphémères comme  la durée

Tant et si bien que le fond épouse une forme.

 .

Symbolique

.

L’histoire de la

Céramique chinoise

Remonte à environ 18 000 ans,

C’est-à-dire au Paléolithique final :

Les poteries chinoises et les  vases

Sont  remarquables  dès l’époque 

Néolithique avec les productions

De Yangshao et Longshan.

La faïence apparaît sous

 La dynastie Zhou

(-1046 à -722),

Puis la porcelaine

Sous la dynastie

Han (-206 à +220).

Wikipédia : vase chinois

.

.

Fond

.

Évocation 

.

844 6

.

Vase sans fond qui se remplit,

Se vide de lui-même chaque jour :

Se remplit de fleurs bien éphémères

Tout autant que nouvelles et actualités.

 .

Symbolique 

 .

La fleur de cerisier

 Dure à peine plus

D’une semaine.

Sa beauté et luminosité

Ne sont que passagères.

 .

Elle symbolise ainsi

La fragilité de la vie,

Son caractère

Purement éphémère.

 .

Une métaphore de

L’impermanence des

Phénomènes, notion

Centrale du bouddhisme.

Modifié, source : ecoutelebois.com

 .

.

Fond/forme 

 .

L’objet ressemble assez à la forme du poème

La versification mixte : moitié contrainte, libre

Ce qui va très bien avec le thème de l’éphémère

Qui apparait puis disparait, sans laisser de traces.

.

Aucune forme ne peut figurer exclusivement le fond,

Elle apparait en même temps temporaire et arbitraire

Elle ne pourra en aucun cas, constituer un dictionnaire.

.

L’éphémère de dure qu’un jour !

Ce qui est vrai   pour une libellule,

Ne l’est pas pour tous et pour tout

Il peut durer semaine, mois, un an

Il n’y aurait pas de date ni durée.

.

Est de courte durée, cesse vite.

Mais on sait que la gloire

 le succès, et la célébrité,

Le sont, à l’occasion.

.

Textuels et illustrations  >>

843 – Quatre-vingt ans et encore à travailler !

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

«Arrêtes, arrêtes, de travailler

Tu as quel âge… bientôt crevé !»

«Attends… tant que je peux bouger

Je ne suis pas mort et me sens utile.»

Y a un âge pour tout, et on s’est battu,

Pour l’avoir ce droit justifié à la retraite.

 .

Alors, dis-moi : pourquoi tu ne dételle pas,

Place aux jeunes, en plus ils sont là pour ça.

Bien ! Les  jeunes  feront  ce qu’ils  veulent :

Je ne leur demande rien ne leur enlève rien

Moi, si j’arrête de travailler : je suis mort !

.

Tu ne peux pas comprendre

J’ai commencé à  quinze ans,

Et depuis je n’ai jamais arrêté.

À moi de voir si rien à regretter

À l’enterrement, d’avoir bricolé.

.

Qui ne connaîtrait quelqu’un

Ayant fêté ses  quatre-vingt ans,

Quand vous lui posez la question :

«Vous pourriez arrêter de travailler,

Vous reposez, profiter de la vie, liberté»

.

Ce dernier vous répond lors du tac au tac :

«Je le voudrais bien, mais …..  je ne peux pas,

Il faut entretenir mon patrimoine, et là, il y a

Tant à faire  afin que tout soit en parfait état».

.

Voilà ce que c’est  se donner des contraintes, à vie,

À partir de quinze ans et jusqu’à quatre-vingt ans,

Mais, vouloir qu’il en soit, et, pour toujours, ainsi

Pour tout le monde, et partout, c’est un pur enfer,

Qu’on s’impose, à soi-même, au lieu de se libérer,

Et  pour beaucoup : c’est à n’y rien comprendre.

.

Je sais bien que chacun  peut faire ce qu’il veut

Voire de se plaindre travailler dur toute sa vie,

Lors pourquoi, en retraite, ne pas en profiter,

Dépasse et de loin sa propre vision de ma vie

C’est comme si on m’avait laissé … à l’école,

Toute ma vie, en me disant : tu ne sais pas

Assez pour devenir totalement autonome

Et par là, gagner, par toi-même, ta vie !

.

Mais, peut-être, est-ce simplement dû

Au fait que, des gens  n’acceptent pas,

Du tout de se voir vieillir, et, de là, que

Travailler pour eux devient … s’occuper,

Pour se rendre utile, et aussi, rester jeune,

Actif comme si on était capable de tout faire.

.

Extensions

 .

 «Levez le pied, pensez d’abord à votre santé»,

Disent les médecins.

«Prenez du bon temps et surtout profitez-en »,

Disent les psychologues.

Ceux qui ne  le font pas pensent qu’ils passeront

À travers les mailles du filet,

Et que la mort les oubliera.

.

Si certains tombent en admiration devant le courage, la ténacité

De personnes de 82 ans toujours attelées sans cesse à travailler

D’autres se disent qu’eux-mêmes s’en dispenserait bien avant

Mais tout est une question de choix, de liberté d’agir ainsi,

Après tout, nombreux s’occupent  pour chasser l’ennui !

Le problème se posera quand ils ne comprennent pas

Que les autres ne sont pas, ne font pas comme eux

Tout en se plaignant d’en souffrir en modèles !

Ils veulent le paradis virtuel en l’enfer réel.

 .

« Le travail, c’est la santé … ne rien faire

C’est la conserver », nous dit chanson rengaine

D’Henry Salvador mais sans l’appliquer à lui-même.

Pourtant, arrivé à quatre ans, faudra songer à dételer !

.

Quand on ne pourra plus travailler… c’est qu’on est mort,

Disent certains, qui en font un principe, intangible, de vie

Mais c’est un peu résoudre le non affrontement de la mort,

En disant que tant que l’on bouge, on s’active, on est vivant.

.

D’autres penseront, bien au contraire qu’il faut s’économiser

Et ce d’autant plus qu’ils sont payés : retraite à ne rien faire

Tant ce temps de repos non seulement ils l’ont bien mérité

Mais encore, s’ils ont cotisés pour, c’est pour en profiter.

.

Fragments

.

Quatre-vingt ans et encore à travailler,

En cette période de retraite vers 62 ans,

On croit rêver mais c’est bien une réalité

Qui, en dépit des contestations, persiste.

.

Il faudra faire une différence cependant

Entre ceux qui n’ont pas le choix… faute

De ressources, de cotisations suffisantes

Et ceux qui préfèrent poursuivre travail.

.

Agriculteurs sont répartis en ces deux cas

Petits et grands ne sont pas traités pareils

Et c’est pour des raisons  plus personnelles

Que certains ne parviennent pas à dételer.

.

J’en connais et dont je ne citerai les noms

Qui à l’approche de 80 ans s’active encore

Pour un propre intérêt, sinon  pour aider,

Et d’autres qui cultivent en énorme jardin.

.

On ne peut guère jeter la pierre à ceux qui,

Ont débuté  à travailler, en ferme, à 16 ans,

Travail n’est plus seconde : première nature

La nature, ils en font partie, ne la quitte plus

.

Enfin, toute séparation entre travail et loisirs,

Qui est un acquis de travailleurs fonctionnaire

N’a pas lieu d’être dans le vieux monde paysan,

Pour qui trouve son loisir sur son lieu d’activité.

.

Enfin, pour finir quand quelqu’un vous affirmerait

Que finir de travailler pour se reposer, c’est mourir,

Que pouvez lui objecter, bonheur n’est pas prescrit,

Telle croyance câblée en lui, ne le contrecarrez plus.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

                                             «Arrêtes, arrêtes, de travailler

                                               Tu as quel âge… bientôt crevé !»

                                              «Attends… tant que je peux bouger

                                               Je ne suis pas mort et me sens utile.»

                                               Y a un âge pour tout, et on s’est battu,

                                               Pour l’avoir ce droit justifié à la retraite.

                                              Alors, dis-moi : pourquoi tu ne dételle pas,

                                              Place aux jeunes, en plus ils sont là pour ça.

                                             Bien ! Les  jeunes  feront  ce qu’ils  veulent :

                                              Je ne leur demande rien ne leur enlève rien

                                                Moi, si j’arrête de travailler : je suis mort !

.

                               QUATRE-VINGT ANS

.

                            Tu ne peux pas comprendre

                           J’ai commencé à  quinze ans,

                         Et depuis je n’ai jamais arrêté.

                      À moi de voir si rien à regretter

                    À l’enterrement, d’avoir bricolé.

       Qui ne connaîtrait quelqu’un

    Ayant fêté ses  quatre-vingt ans,

   Quand vous lui posez la question :

«Vous pourriez arrêter de travailler,

Vous reposez, profiter de la vie, liberté»

Ce dernier vous répond lors du tac au tac :

«Je le voudrais bien, mais …..  je ne peux pas,

Il faut entretenir mon patrimoine, et là, il y a

Tant à faire  afin que tout soit en parfait état».

.

ET ENCORE À TRAVAILLER 

.

  Voilà ce que c’est  se donner des contraintes, à vie,

 À partir de quinze ans et jusqu’à quatre-vingt ans,

Mais, vouloir qu’il en soit, et, pour toujours, ainsi

 Pour tout le monde, et partout, c’est un pur enfer,

 Qu’on s’impose, à soi-même, au lieu de se libérer,

Et  pour beaucoup : c’est à n’y rien comprendre.

Je sais bien que chacun  peut faire ce qu’il veut

Voire de se plaindre travailler dur toute sa vie,

Lors pourquoi, en retraite, ne pas en profiter,

Dépasse et de loin sa propre vision de ma vie

C’est comme si on m’avait laissé … à l’école,

Toute ma vie, en me disant : tu ne sais pas

Assez pour devenir totalement autonome

Et par là, gagner, par toi-même, ta vie !

Mais, peut-être, est-ce simplement dû

Au fait que, des gens  n’acceptent pas,

Du tout de se voir vieillir, et, de là, que

Travailler pour eux devient … s’occuper,

Pour se rendre utile, et aussi, rester jeune,

Actif comme si on était capable de tout faire.

 .

Forme

.

.

Évocation

 .

Un vieil homme courbé,

Bien fatigué au travail,

Et appuyé sur sa canne 

En vue de se déplacer.

.

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.

Silhouette d’un vieil homme penchant la tête

Il est temps de se reposer appuyé sur canne,

Pourtant il ne cherche encore qu’à s’activer.

 

Se déplacer demande des muscles

 Du tonus et des réflexes

Et s’ils s’affaiblissent lors vieillissant

Le support d’une canne, aide

 .

 Symbolique 

 .

Les pas sont

Porteurs de sens,

Chaque déplacement

A sa symbolique:

 

Aller vers le centre  pour devenir

Le maître de soi-même, pour aussi

Accéder     à l’essentiel,   revenir sur

Le  cercle  pour  retrouver    sa place,

Ni en avant, en retrait, sa juste place.

Se déplacer à droite,   aller vers l’avenir,

Se déplacer à gauche, retourner vers passé

Reconnaître la richesse expériences de la vie

Balancer, rechercher son équilibre et son axe.

grainedejoie.com/symbolique-des-gestes-et-deplacements

.

.

Fond

.

Évocation 

.

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.

Travail est obligatoire pour avoir

L’impression d’exister encore,

Si l’alternative est vide d’inexistence,

 Autant dire que l’on est mort !

 .

Symbolique 

 .

Travail en l’Antiquité, du latin « tripalium »,

Un instrument qui était formé de trois pieux,

Deux verticaux, et, un placé, en transversale,

Auquel on attachait animaux pour les ferrer

Ou les soigner ou les esclaves pour les punir.

.

Au sens économique et  usuel, le travail est

L’activité rémunérée ou non  qui permet la

Production de biens et services. Wikipédia

.

Tout travail suppose un effort, physique

Ou  intellectuel, accompli  pour  faire

Quelque chose, obtenir  un  résultat

Recherché, attendu, satisfaisant.

 .

.

Fond/forme 

 .

Une forme humaine animée et le dos voûté

À force de travailler, de vouloir être utile

C’est sûr qu’il s’agit là de sa pleine liberté.

.

À 80 ans, société vous a mis à la retraite

La vie est derrière vous, rime avec faite

Si vous travailler encore c’est que fond

Marie la forme mais pas votre forme

Qui  ira, en déclinant, au fil des ans,

Votre durée de vie, raccourcissant.

.

Chanson : le travail, c’est la santé

Ne rien faire, c’est la…  conserver

Qui n’a pas entendu telle maxime

Qui serait une sorte d’oxymoron.

.

Tout dépend de ce qu’on entend

Par exécuter travail contraint

Car choisi, procurant plaisir,

C’est plus travail, c’est loisir

Ce que je fais en écrivant !

.

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842 – Mille et une choses à faire, à défaire

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

J’ai mille choses à faire

Quarante mille à préparer,

Voire cent mille… à imaginer.

.

Mais  il faudrait  déjà, consacrer

L’essentiel  d’un temps, à réaliser,

Nombre de tâches incontournables,

Comme, ménage, cuisine  et  lavage,

Courses, téléphone, visites, courriers,

Reprendre, refaire ce  qui est mal fait.

Je  fais  trois  journées  dans  la même,

.

Prétendent nombre de mères de  famille,

Le travail,  enfants  puis rituels ménagers.

Tant et si  bien qu’à minuit heure coucher,

Faudrait  diviser pourtant la part  en deux,

Une pour les autres  et  lors,  une  pour soi

Cela   dit : je  n’en  finis  pas   d’en  rêver !

.

Vrai  qu’avoir  mille et une choses à faire

Sans compter  autant  à  défaire, refaire,

Constituerait  le  quotidien de  plusieurs

Personnes chez  ……  eux, sinon ailleurs.

Tant  faire de grandes choses ou projets,

C’est, en avoir l’idée, l’envie et le temps,

À dépenser beaucoup argent  comptant

Résultats qui seront,  parfois  surfaits.

.

Ceux qui se dispersent en multitâche

Ceux qui  se  concentrent monotâche

Se croisent parfois sans  se rencontrer

Ayant tous deux,  agendas  contraires.

Achever une œuvre pendant des années,

Avec risque  de laisser tomber  au milieu,

Requiert  énergie considérable  pour parier

Sur un succès possible …    si l’on en peut !

.

Mais … mille tâches  peuvent se décliner,

En une tache par jour, durant trois ans,

Deux mille de même,  sur cinq années,

Sur dix ans,  pour terminer,  à temps.

Mille et une demeurent compatibles

Pour peu qu’on  respecte vraiment,

Un rythme qui  divisera le temps,

En  deux parts,   égales, visibles.

.

Matin, ceci, après-midi, cela,

Mono ici et multitâches, là !

Cela est difficile en réalité

De respecter tel contrat

À moins de l’imposer :

Mi-temps,  pour soi,

Avec des exceptions,

Pour  se faire plaisir,

Ou, faire  une  pause,

Tant un sprinter, pressé,

Vivra mal avec marathonien.

.

Extensions

 .

Si l’on a mille choses à en faire : en verra-t-on, jamais, le bout

Mais il faut déjà prioriser les choses plus urgentes avant tout

Et quand il y en a trop, on s’affole, se stress, se perd, se noie

Et l’efficacité n’est plus, un tant soit peu, au rendez-vous !

Alors, il faut couper, renoncer, déléguer, faire à moitié

On peut tout barrer sur une liste, sur papier, certes

 Mais pas dans son cerveau où elle est mémorisée.

.

J’ai un ami qui note le matin tout ce qu’il a à faire :

Le soir, il n’en a pas fait la moitié, en a rajouté autant.

C’est ce qu’on appellera : homme prévoyant et dispersé.

.

À côté de cela, il y en a qui réalisent une chose à la fois :

On les dit «monotâche» ils en finissent une avant l’autre

Au lieu de mettre en œuvre plusieurs, sans en finir une.

.

L’important, pour certains : avoir mille choses à faire,

De peur d’être, soudain, inactif, inutile…sans projets :

Ce sont souvent le mêmes qui ont mille choses à dire,

.

Finalement, tournent autour du pot, sans y parvenir

Leur discours est comme leurs tâches, désorganisé :

Chaque jour, pour moi, suffit sa peine, une à la fois.

.

Fragments

.

Mille choses à faire ou à défaire,

Mille et une choses, en première,

Mais n’oublions  pas la dernière,

La liste s’allonge comme en erre.

.

Maitriser le temps, voir l’argent

« time is money » selon  anglais,

Coutera à partir de maintenant,

Et n’oubliez pas petite monnaie.

.

On ne va pas leur faire ce procès

Tant ce serais autant …  le nôtre

Du temps, sommes tous apôtres

Fidèles, en tout, au dieu argent !

.

Ne vous méprenez pas : l’argent

N’est que moyen compensation,

Jamais une fin en soi,  pour soi :

Accumuler ne vous donne temps.

.

Choses à faire… parfois payant,

Parfois gratuit en bénévolant,

C’est bien nombre qui dépend

Pour ne pas être envahissant.

.

Tant le cerveau  ne peut gérer

Qu’une seule tâche… à la fois,

S’il y en a plusieurs, il alterne,

Donnant illusions simultanées

.

Mais ce n’est suffisant de faire

Encore faut-il bien faire et vite

Sinon on passera plus de temps

À défaire puis à recommencer !

.

Ce n’est pas conseil : une réalité

Réfléchissez  avant les accepter.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

J’ai mille choses à faire

Quarante mille à préparer,

Voire cent mille… à imaginer.

.

Mais il faudrait  déjà, consacrer

L’essentiel   d’un temps,   à réaliser,

Nombre de     tâches incon    tournables

Comme,    M    ménage, cuisine T   et lavage,

Courses,    I   téléphone, visites,    O  courriers,

Reprendre  L    refaire   ce qui est      U     mal fait.

Fais trois      L       journées   dans  la     T         même,

Prétendent   E       nombre de mères de   *        famille,

Le travail       *        enfants   puis rituels    A   ménagers.

Tant et si       C      bien qu’à minuit, heure  U      coucher,

Faudrait        H      diviser pourtant la part   T       en deux,

Une pour       O       les autres  et lors,  une    A        pour soi

Cela dit :        S       je  n’en  finis  pas d’en     N           rêver !

Vrai qu’          E       avoir mille une choses    T            à faire

Sans comp     S         ter  autant  à  défaire,     *           refaire,

Constitue       *          rait  le  quotidien de     À        plusieurs

Personnes      *           chez …… eux, sinon     *          ailleurs.

Tant  faire     À         de grandes choses ou   *           projets,

C’est, en         *        avoir l’idée, l’envie et   D       le temps,

À dépenser    *         beaucoup  d’argent     É      comptant

Résultats       F        qui seront  parfois     F          surfaits.

Ceux qui       A         se dispersent en     A     multitâche

Ceux qui       I          se   concentrent     I     monotâche

Se croisent    R      parfois sans  se     R     rencontrer

Ayant tous      E    deux,  agendas    E      contraires.

Achever une   *   œuvre pendant   *  des années,

Avec risque    *    laisser tomber  *    au milieu,

Requiert  énergie  considérable  pour parier

Sur un succès possible …    si l’on en peut !

.

Mais … mille tâches  peuvent se décliner,

En une tache par jour, durant trois ans,

Deux mille de même,  sur cinq années,

Sur dix ans,  pour terminer,  à temps.

Mille et une demeurent compatibles

Pour peu qu’on  respecte vraiment,

Un rythme qui  divisera le temps,

En  deux parts,   égales, visibles.

Matin, ceci,   après-midi, cela,

Mono, ici …  multitâches, là !

Cela est    difficile en réalité

De res    pecter tel contrat

À moins      de l’imposer :

Mi-temps          pour soi,

Avec des       exceptions,

Pour se       faire plaisir,

Ou, faire         une pause,

Tant  un  sprinter,   pressé,

Vivra mal  avec  marathonien.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un cercueil, pour un mort

Sarcophage, Égypte ancienne

Forme    humaine    indéfinissable

Témoin   de  la   roue   du   temps !

.

842 4

.

En sarcophage on n’en a plus rien à faire,

Ni même à défaire :

Pour retarder cela, on s’occupe, comme

En roue, à tout refaire !

 .

Symbolique

 .

Le sarcophage

Est un coffre destiné

À recueillir un défunt.

Il est  associé  à  la mort.

En antiquité, les Égyptiens

Utilisaient des sarcophages

Pour  préserver une  momie

Qui se trouvait à l’intérieur.

Le sarcophage représentait

Demeure défunt au-delà.

Le décor du couvercle

Représentait le Ciel,

Tandis que le fond

Cuve symbolisait Terre.

1001symboles.net/symbole/

sens-de-sarcophage

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

La vie passe vite à tourner sur elle-même

Comme un mécanisme d’horlogerie

Lors pour la ralentir, on s’occupe, comme

En roue du temps, à tout refaire !

 .

Symbolique 

 .

Une roue

Est toujours ronde

La roue tient de la perfection

Qui est très bien suggérée par le cercle.

Symbolisant les cycles, les recommencements,

Renouvellements vu  sa disposition, mouvement.

Rayonnement solaire et représentation du monde

La roue serait apparue au moins 4000 ans… AJC.

Elle demeure encore symbole de la vie, du temps,

Du destin, du cycle  perpétuel, de l’avancement,

Même d’‘un retour en arrière restant possible,

La roue est présente en différents mythes

Contes imaginaires même modernes

Roue du temps de la vie

Et à la mort.

 .

.

Fond/forme 

 .

La roue du temps est une métaphore courante

Qui n’aurait ni but ni fin, ne s’arrêterait jamais.

Sur le chemin elle prendrait mille choses à faire

Et dont certaines, au bout d’un temps, à défaire

Pour les recommencer, reconcevoir, améliorer.

.

Et si certains préfèrent se disperser en affaires

Autres se concentreront sur une seule passion :

D’un côté la roue ne tourne que sur elle-même,

L’autre elle avance régulièrement vers un but.

La roue du temps nous aide ou nous écrase

Selon qu’on suit son rythme, tempo, ou pas

Ça rime avec choix de faire ou de défaire.

.

Jusqu’au moment où il n’y a rien à faire

Il est trop tard, y compris pour regrets

Le face à face avec le temps est surfait

Dès lors que reste à faire, contrefait.

.

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841 – Distorsion de perception du temps

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Temps n’est pas, n’était, ne sera,

Passé, présent, futur : heure fixée.

Matin, midi, après-midi, soir,  nuit,

Ne marqueront perception du temps.

Je n’aurais pas vu, ma matinée, passer,

Étant en tous points, concentré, occupé,

Que midi a sonné, que je n’ai pas réalisé,

Que depuis quatre heures, temps zappé.

Et vous, quelle est la meilleure heure :

L’heure du coq, celle de la chouette,

L’heure du déjeuner ou du souper,

L’heure de travailler ou de rêver.

Heure, avec moi, vaut-il mieux

Qu’un jour avec un conjoint.

.

Posez-vous alors  question

Du temps … sa distorsion,

Du couple ….. sa désunion.

La distorsion de perception

Du temps est telle que raison

Y perd son latin, en additions !

Lors une heure compte par jour.

   Pour certains, c’est heure du lever,

         La tête, pleine de projets, d’activités

                  Avec la première gorgée, de bon café,

                           Qui les fera passer de nuit à la journée.

                               Pour d’autres,  c’est l’heure du coucher,

                               Avec, derrière eux, flot tracas, journalier,

                            Devant repos total, et, qui sait, du guerrier

                     Qui a bien lutté, qui a bien mérité, d’aimer.

             Puis, il y a, aussi, les rencontres à déjeuner

      Avec des amis chers…avec de chers aimés,

Qui feront rayon de soleil dans une journée,

 Ceux-là, pour rien au monde : ne les rater.

.

      Cela peut être, recevoir  courrier, espéré,

          Cela peut être apprécier un film au ciné,

                Etre n’importe quoi…l’esprit à la joie :

                     Une heure sauve un jour, qui restera !

                     Pour certains, il passe vite le matin,

                Pour d’autres, midi ; autres, le soir,

          Le temps libre, et temps contraint

     N’auraient pas la  même durée.

Une heure avec lui, avec elle

Même si, c’est  ritournelle,

Jour de pierre, blanche :

Comme un dimanche.

Perception  temps

Est   distordant

De  la  durée

Racontée

Vécue,

Nue.

 .

Extensions 

 .

Elle est imaginée …  émotionnée,

Habillée pour que souvenirs

Soient facile à retrouver.

Temps est mesure d’intensité,

Problème s’il s’agit d’ennui de vie.

.

Déformation d’un objet par rapport à sa forme originale ou normale.

L’œil a cette faculté de déformer, rectifier la vison d’un objet insolite

Lors, tout comme votre apparence dans un miroir, concave, convexe,

Vous donnera une fausse image de vous à laquelle vous n’adhérez pas

D’accord mais le temps n’est pas un objet, lors comment le distordre

De la façon la plus simple qui soit : en l’accélérant ou le ralentissant,

Tant et si bien que trois heures sont passées en une et une en trois.

Déjà, vous dites-vous, en fin du jeu plaisant masquant sa durée,

Encore ce temps à attendre lors l’ennui vous guette et prend !

.

Le temps, tout comme l’espace, se distord, se déforme :

Vous pouvez dormir douze heures et en ressentir une,

Être réveillé trois fois, nuit et parler de nuit blanche,

Percevoir temps différemment, grand, petit, espace.

.

Temps est représenté par un cercle ; espace, spirale :

Y a celui qui consulte une montre de temps en temps

Celui qui estime le temps, en se trompant très souvent

Et celui qui n’en a cure : les autres le gèreront  pour lui.

.

Fragments 

.

Le temps reste impermanent

Encore plus  que tous vents,

Le seul moyen de le capter,

Est de vivre en instantané.

.

Écoulement  d’événements,

Tant personnels que publics,

Mémoire remplie de souvenirs

Comme autant de… succédanés.

.

Sans montre, comment l’objectiver

Le soleil, la lune, les étoiles nous aide

Lors passant du jour à pleine obscurité

À le compter, à le raconter et le décliner

.

On nous parlera d’accélération du temps,

Comme pouvant  se raccourcir, pour nous,

Il s’agit du progrès technique, non humain :

Les deux rythmes ne vont pas à même vitesse.

.

Ô temps, suspend ton vol

Et vous, heures propices

Suspendez  votre  cours,

Nous  clame Lamartine.

.

Voilà une lamentation perdue d’avance

Qui sommes-nous pour le commander,

Qui sommes-nous  pour vouloir le figer,

Qui sommes-nous pour mériter éternité.

.

J’ai manqué de temps  pour aller au bout,

De ce que j’avais entrepris, mon calendrier

Lui non plus, n’aurait rien de très extensible

Travaillant jour et nuit, il demeure insensible

.

Pour certains le temps se vivrait étant linéaire

Une tâche succède à l’autre, comme dominos

Pour d’autre le temps leur parait circulaire

La répétition des mêmes se fait en échos.

.

Enfermé en prison, ailleurs, je suis prisonnier

D’un temps qui n’est plus le mien, comateux

Sa roue tournera à vide et ne me remplira

Le temps est une liberté qu’on se donne.

 .

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Temps n’est pas, n’était, ne sera,

Passé, présent, futur : heure fixée.

Matin, midi, après-midi, soir,  nuit,

Ne marqueront perception du temps.

Je n’aurais pas vu, ma matinée, passer,

Étant en tous points, concentré, occupé,

Que midi a sonné, que je n’ai pas réalisé,

Que depuis quatre heures, temps zappé.

Et vous, quelle est la meilleure heure :

L’heure du coq, celle de la chouette,

L’heure du déjeuner ou du souper,

L’heure de travailler ou de rêver.

Heure, avec moi, vaut-il mieux

Qu’un jour avec un conjoint.

.

DISTORSION

.

Posez-vous alors  question

Du temps … sa distorsion,

Du couple ….. sa désunion.

La distorsion de perception

Du temps est telle que raison

Y perd son latin, en additions !

Lors une heure compte par jour.

   Pour certains, c’est heure du lever,

         La tête, pleine de projets, d’activités

                  Avec la première gorgée, de bon café,

                           Qui les fera passer de nuit à la journée.

                               Pour d’autres,  c’est l’heure du coucher,

                               Avec, derrière eux, flot tracas, journalier,

                            Devant repos total, et, qui sait, du guerrier

                     Qui a bien lutté, qui a bien mérité, d’aimer.

             Puis, il y a, aussi, les rencontres à déjeuner

      Avec des amis chers…avec de chers aimés,

Qui feront rayon de soleil dans une journée,

 Ceux-là, pour rien au monde : ne les rater.

.

 DE PERCEPTION DU TEMPS

.

     Cela peut être, recevoir  courrier, espéré,

          Cela peut être apprécier un film au ciné,

                Etre n’importe quoi…l’esprit à la joie :

                     Une heure sauve un jour, qui restera !

                     Pour certains, il passe vite le matin,

                Pour d’autres, midi ; autres, le soir,

          Le temps libre, et temps contraint

     N’auraient pas la  même durée.

Une heure avec lui, avec elle

Même si, c’est  ritournelle,

Jour de pierre, blanche :

Comme un dimanche.

Perception  temps

Est   distordant

De  la  durée

Racontée

Vécue,

Nue.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Toute  distorsion

 Parmi  tant   d’autres, 

D’un  bâton,  dans  l’eau :

est représentation temps.

.

.

Distorsions ou réfractions,

Seraient  autant  de  variations

De  notre   perception  du  temps 

Comme des prismes de lumières.

Quoi de plus distordu que cette forme tortueuse

Qui ressemble à un bâton plongé dans une eau,

Qui elle-même frétille en son fond sur sa forme.

 .

Symbolique    

 .

Dans la théorie psychanalytique,

La notion de temporalité psychique

Sous-tend deux idées fondamentales :

Notre représentation   du  temps,

Une donnée  essentiellement  humaine,

N’aura pas de sens psyché qui la pense.

 

                         Elle correspond activité du monde interne

                        Investie   pulsionnellement. Pour     Freud,

                    Toute  la  représentation   du    temps    est

                    Un produit de notre perception consciente,

                 Elle s’acquiert de manière très progressive

                 Par un nombre d’étapes qui accompagnent

               Qu’on désigne par «individuation du sujet»

cairn.info/revue-le-carnet-psy-2013-2-

.

.

Fond

.

Évocation 

.

841 6

.

Distorsions ou réfractions,

Seraient  autant de variations

De notre perception du temps 

Comme autant répétitions à l’infini

 .

Symbolique

 .

Nous possédons yeux

Pour voir, des oreilles  pour

Entendre, un  nez   pour  sentir,

Nous  n’avons  pas  de   récepteurs

Sensoriels pour perception du temps.

Or nous semblons pourtant capables

De percevoir l’écoulement du temps,

Notamment  perception temps ;

Perception production rythmes;

Perception d’ordre temporel 

Et même  simultanéité.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

Il y a des heures qui durent, subjectivement,

Des minutes et des minutes …  des heures !

La perception du temps est distordue,

Du fait qu’on lui porte trop d’attention,

Pas assez, voire même, pas du tout !

.

De plus on se souviendra du temps,

Qui nous aura marqué, émotionné

On oubliera interstice intermittent

Qui nous aura fait perdre du temps.

.

Distorsion du temps est une vue de l’esprit

Dès lors que le temps est invention humaine,

Il est tantôt : linaire, libre, contraint, mixte,

Tout comme rimes, elles aussi, distordues !

.

Même si la forme semble épouser le fond,

Elle ne pourra le contenir, par définition

Un fond distordu, prendra toute forme.

.

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840 – Imagine avoir deux heures à perdre

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Deux heures à perdre, ce n’est rien,

Et, c’est beaucoup  si l’on en a besoin

Pour soi, pour lire  écrire, se retrouver

Ou pour rattraper un retard d’activité.

Deux heures, pour écrire quelque lettre

D’amour, voire, de  recherche d’emploi,

La lire, la relire, la corriger, la peaufiner

Jusqu’à ce qu’elle paraisse de bonne foi.

.

Je ferais quoi !

Je ferais ce qui me passe par la tête,

Ce que j’ai souvent voulu faire :

N’importe quoi !

Je ferais tout pour tenter de séduire

L’amour de ma vie, satisfaire

Mon désir de toi !

Je ferais un braquage à la banque,

Lors quitterai toute affaire :

Rentier exemplaire.

Je ferais tout ce que tu … voudras,

Lors tu seras en mes bras,

Et pour te plaire.

Je ferais une peinture, un portrait,

Pour immortaliser ton air,

Sourire mystère.

 .

Deux heures c’est le temps du repas

En  famille  entre amis ou en affaires,

Temps d’un  cours, conférence ou débat

Temps aussi pour  se  remettre en cause

J’imagine … avoir deux heures à perdre

Et que je sois  bien libre  de tout faire

Je ferais une chanson en musique,

Dont le son sera sympathique

.

T’envouterait.

Je ferais des courses pour acheter

Ce qui te va et convient,

À ton teint.

Je ferais une course, jusqu’à ce que

Épuisé, je ne pense à rien

Que voir la fin.

Je ferais les cent pas à tourner en rond

Mort d’ennui à ne rien faire,

À m’en contrefaire.

Je ferais : vous que feriez-vous au fait !

Si on vous pose la question,

Quelqu’un me répond !

Ferais tellement de choses non réalisées

Que rien que le temps d’y penser

Elles seront dépassées.

On dit «qui trop embrasse, mal étreint»,

Temps libre est toujours contraint,

Il est tout et il n’est rien.

.

Extensions

 .

Je vais faire, je ferai, je fais, j’ai fait,

J’avais bien l’intention de le faire :

Cette conjugaison est  quotidienne

Pour ceux qui se chargent de tout,

Et courent, partout, pour ,y arriver

Mais les embuches, mauvais calculs

Accidents, impondérables  et retards

Non prévus, imprévisibles, difficultés

De dernière minute, feront ;que ce qui

Devait durer deux heures ; en prennent

Quatre sinon six, voire  journée entière…

Et cela sans que l’on ne puisse rien y faire !

.

Une heure, deux heures ou plus à perdre : une aubaine ou ennui.

Cela peut être dû à un rendez-vous raté, un imprévu, un souci !

Pourquoi à perdre quand on a de la ressource, imagination :

Comme en théâtre d’impro, on réagit, rebondit, c’est parti

Vous voilà en train de penser, travailler sur une passion

Qui vous tient à cœur et vous fruste, faute de temps,

Et le temps à perdre se transformera en gagné.

Cela peut être n’importe quoi, par plaisir

Ou se libérer d’une tâche en retard !

.

Fragments

.

Deux heures à perdre est une expression,

Pour un temps libre vécu sans contrainte,

Ce n’est pas un temps défini, chronométré,

Ça peut être une pause voire demi-journée,

 L’important  est qu’il soit entre parenthèses,

L’important est que s’y sente bien à son aise,

Si peur avoir perdre du temps à ne rien faire

Si pas envie de se retrouver face à soi-même,

Alors ne tenter pas le diable pour vivre enfer,

Restez en l’activité jusqu’à en devenir drogué.

.

Je n’ai pas de temps pour moi, que pour autre

Pas même moment, pour ne penser qu’à moi,

Pensez à vous, aussi, pensez à vous, d’abord,

Dirait un thérapeute, à bien des  surexcités,

Qui ne voient autre issue que fuite en avant

Se croyant prisonnier tourbillon de temps

Ne trouvant aucun moyen le maitriser,

Qu’une drogue pour l’effacer, oublier.

.

Si l’on ne pressent le cours du temps,

Et qu’il va s’achever au bout de sa vie,

Quels  projets  pourrait-on  construire

Et poursuivre sur un assez long terme.

Les banques n’accordent plus de prêts

Après avoir eu vos soixante-quinze ans.

.

Vous leur parlez de deux heures à perdre

Qui sait si, dans cette heure, serez vivant.

Moi, si j’avais deux heures  à perdre, juré,

Je n’hésiterais pas même une seule seconde

.

Je prendrais mon bâton  et j’irais en chemin

À ta rencontre à la recherche  de  ton amour !

.

Au risque de me tromper, au risque de te perdre.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

J

Deux heures à per      ‘        dre, ce n’est rien,

Et, c’est beaucoup     I       si l’on en a besoin

Pour soi, pour lire   M    écrire, se retrouver

Ou pour rattraper    A    un retard d’activité.

Deux heures, pour   G   écrire quelque lettre

D’amour, voire, de   I     recherche d’emploi,

La lire, la relire, la  N   corriger, la peaufiner

Jusqu’à ce qu’elle   E  paraisse de bonne foi.

Je ferais quoi !

Je ferais ce qui me passe par la tête,

Ce que j’ai souvent voulu faire :

N’importe quoi !

Je ferais tout pour tenter de séduire

L’amour de ma vie, satisfaire

Mon désir de toi !

Je ferais un braquage à la banque,

Lors quitterai toute affaire :

Rentier exemplaire.

Je ferais tout ce que tu … voudras,

Lors tu seras en mes bras,

Et pour te plaire.

Je ferais une peinture, un portrait,

Pour immortaliser ton air,

Sourire mystère.

Deux heures  A     c’est le temps       *   du repas

En  famille     I    entre amis ou en   H   affaires,

Temps d’un   *   cours, conférence   E   ou débat

Temps aussi  D  pour  se  remettre  U  en cause

J’imagine      E    avoir deux heures R   à perdre

Et que je        U    sois  libre  de         E  tout faire

Je ferais        X     une chanson en    S  musique,

Dont              *     le son est sympa     *       thique

T’envouterait.

Je ferais des courses pour acheter

Ce qui te va et convient,

À ton teint.

Je ferais une course, jusqu’à ce que

Épuisé, je ne pense à rien

Que voir la fin.

Je ferais les cent pas à tourner en rond

Mort d’ennui à ne rien faire,

À m’en contrefaire.

Je ferais : vous que feriez-vous au fait !

Si on vous pose la question,

Quelqu’un me répond !

Ferais tellement de choses non réalisées

Que rien que le temps d’y penser

Elles seront dépassées.

On dit «qui trop embrasse, mal étreint»,

Temps libre est toujours contraint,

Il est tout et il n’est rien.

À PERDRE 

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un gros écrou, avec un boulon  

Étant à moitié serré sur celui-ci 

En vue   de mieux  serrer  la vis,

Ou moins perdre de temps !

.

840 4

.

Comment   perdre   du    temps,

Lors que chaque spire vous compte,

Que  cet écrou  se trouve, déjà, arrivé 

À peu près au milieu, à un heure de la fin.

Le boulon sur l’écrou agit comme un curseur

On règle un certain temps sur une plage donnée

Et si on serrait la vis on augmenterait le stress.

.

Symbolique

 .

L’écrou      est

Un composant

Élé-men-taire,

D’un   système

Vis/écrou pour

Un assemblage

De pièces  ou la

Transformation

De  mouvement.

Et par abus de langage,

Il est souvent appelé boulon,

Terme qui désigne un ensemble

Formé d’une vis et d’un écrou.   

fr.wikipedia.org/wiki/ecrou

 .

.

Fond

.

Évocation

.

840 6

.

Et comment  perdre  du  temps,

Lors que chaque second vous compte,

Une heure à la fois mais à chaque tour,

De manière toujours cyclique et infini

 .

Symbolique

 .

C’est    une

Frustration que de

Perdre    son      temps

Combien craignent de gaspiller

Temps en des  tâches chronophages

Qui n’ apportent que peu de résultats,

 Ou aucun plaisir ni aucune satisfaction

Lors une heure, par ci ; autre, par-là,

Et voilà comment  l’horloge tourne,

Et il ne se passe  rien d’important

Qu’ennui, suractivité, attente,

Alors qu’il pourrait en

 Être autrement.

 .

.

Fond/forme 

 .

Perdre du temps, n’est-ce pas un peu ce que fais

En ce moment en écrivant : « Éclats d’existences »

Alors que personne ne le lira, du moins en entier !

Et ce tantôt, en vers contraints, libres, ici, mixtes

Comme cet écrou qu’on serre ou qu’on desserre,

Ici la forme se dissocie complétement du fond

Quand on perd son temps, on touche le fond

Sans jamais trouvé  forme  qui lui convient

Et surtout quand l’inspiration ne me vient !

.

Au début c’est moi  qui perd mon temps

Mais, à la fin, c’est le temps qui me perd

D’inverser la chaussette  ne change rien

Au fait que temps perdu, ne se rattrape,

Deux heures par jour à écrire … en vain.

On ne ferait, de toute façon, que le quart

De la moitié  de ce que l’on aura projeté.

En sa vie, alors, aller au moins au bout,

De ce site de 2400 textes, je l’aurai fait.

.

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839 – Temps pour faire, temps pour écrire

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     .

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Il y a un temps pour tout :

Un temps pour  travailler ;

Un temps pour se divertir ;

Un temps pour se reposer !

Y a des temps qu’on subit

À ne pouvoir  rien faire,

Pas même se distraire

Prisonnier  du souci.

Temps qu’on inscrit,

Comme actions, éclats

On est dans tous ses états

Où l’on s’approche  paradis.

Celui qui agit a plus de chance

Que celui qui subit, passivement

Qu’il ait choisi,   qu’il soit forcé

Ne change rien à son enfer.

.

Un temps pour faire

 Un temps pour écrire

Un temps    pour agir

Un temps  pour subir,

Où l’équilibre entre, se

 Soumettre, se démettre :

S’il faut sortir par la porte,

 Parfois entrer par la fenêtre !

.

On peut passer trois heures face tableau,

Comme rejouer dix fois, un même morceau,

On ne vivrait qu’une fois la  suite des instants :

Est donc inutile de vouloir lutter contre le temps.

Avoir un projet de vie, avoir une énergie ou saisir

Des opportunités en vue de finir de se construire,

Est leçon que nous donnerait  un grand homme,

Portés  par un milieu  qui le cite, ou le nomme.

.

 Chacun aura un destin différent commun voisin

Mais celui qui se forge a plus de force chez lui,

Que celui se fait ballotter en épreuves sans fin,

Voit lumière là où, pour d’autres, il ferait nuit.

Si on fait de vie, divertissement, passe-temps,

Qui vous en voudra, une fois rendu cimetière.

On fait, de sa vie, œuvre ouverte, à tous temps.

Même si aucun ne la reconnaitra, de votre vivant.

.

Qui pourra dire qu’il maitrise parfaitement son temps,

Son agenda, son calendrier, en voyant  le temps,  passer.

Temps forts, temps morts, se succèdent pour succédanés,

D’un  rythme  subjectif  qui oublie  l’essentiel, l’important

J’ai tout arrêté d’un projet,  d’un rêve d’écriture-passion,

À trente ans, pour des raisons d’enfants, de professions,

Je me suis consacré au bricolage autour de la maison.

.

Extensions

.

J’ai repris la plume à mes soixante ans,

Avec vingt d’expérience et connaissance,

Et puis neuf ans d’illusions, d’impressions.

Ça ne conditionne pas la réussite de ma vie :

C’était juste pour moi, un supplément d’âme.

Un temps pour faire …  un temps pour écrire ;

Un temps pour faire, un temps pour le décrire ;

Un temps pour faire, un temps  pour découvrir ;

Un temps pour naitre, un temps pour mourir, etc.

.

Écrire : rien de plus simple si l’on a le temps et l’envie

Une feuille de papier, un stylo à encre, une inspiration

Ou plus moderne un écran, clavier et un éditeur Word.

C’est le premier jet, le remplissage de la page blanche,

Qui vous apportera le plus de satisfaction immédiate.

Après, ça se complique quand on se relit, se corrige

Comme dans un processus sans fin d’écrit vain.

.

Il y a nombre de gens écrivent un journal intime,

Pour eux-mêmes pour fixer leurs pensées, souvenirs ;

.

D’autres qui racontent et fixent impression de voyages

Ou de rencontres, voire d’évènements extraordinaires ;

.

Un petit nombre, restreint, qui prend le temps et peine,

De transformer leurs souvenirs en récit, poésie, roman.

.

Quoiqu’il en soit,  quoiqu’il en fût …  quoiqu’il en sera,

Écrire permet de laisser une trace  de ce qu’on a vécu.

.

Un temps pour faire, un temps pour écrire : ce dernier

Devenant une respiration à une nécessaire inspiration.

.

Celui qui n’a rien fait, rien lu, vu, n’a pas d’expérience,

 Ne peut s’étendre sur des sujets, hormis son existence.

.

Fragments

.

Un temps pour ci, un temps pour ça, bla bla bla

Chacun remplira, construira, subira son agenda

Fonction d’espaces et temps de liberté, etcetera.

.

Et pour emprunter une métaphore bien connue

Quand mon verre est plein, je le vide

Quand mon verre est vide, je le plein

Mais plein peut s’écrire aussi, plains

Autrement dit, c’est mieux que mourir d’ennui.

.

Certains sont très anxieux de voir le temps filer

Tellement vite, ils n’ont pas le temps

De terminer  quoique ce soit, d’utile

Et se sentent responsable, coupable

De n’avoir pas trouvé du temps… pour réussir.

.

 Les créatifs le savent bien souvent très anxieux

De ne pas anticiper résultat final,

Y revenir, corriger, recommencer,

Craindre la critique, le flop public,

C’est tout à leur honneur : de l’avoir en cœur.

.

Un temps pour ci, un temps pour ça, bla bla bla

J’avoue avoir perdu du temps ces dernières années

Mais c’était  pour en gagner, puisque, dès à présent

Je peux écrire ceci, d’un trait, sans rien

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

.

                                                  Il y a un temps pour tout :

                                                 Un temps pour  travailler ;

                                             Un temps pour se divertir ;

                                         Un temps pour se reposer !

                                   Y a des temps qu’on subit

                         À ne pouvoir rien faire,

                 Pas même se distraire

       Prisonnier de souci.

  Temps qu’on inscrit,

Comme actions, éclats

On est dans tous ses états

Où l’on s’approche  paradis.

Celui qui agit a plus de chance

Que celui qui subit, passivement

Qu’il ait choisi,   qu’il soit forcé

Ne change rien à son enfer.

.

Un temps pour faire

 Un temps pour écrire

Un temps    pour agir

Un temps  pour subir,

Où l’équilibre entre, se

 Soumettre, se démettre :

S’il faut sortir par la porte,

 Parfois entrer par la fenêtre !

.

On peut  T   passer trois heures face  T  tableau,

Comme    E   rejouer, dix fois, un même    E  morceau,

On ne       M   vivrait qu’une fois  un même   M  instant :

Est donc    P     inutile de vouloir lutter contre   P  le temps.

Avoir  un   S       projet de vie, avoir une énergie  S   ou saisir

Des oppor   *       tunités afin de finir de se cons     *       truire

Est leçon    P        que nous donnerait un grand      P   homme

Portés par  O          un milieu qui le cite, ou le         O  nomme.

       U                                                                           U

 Chacun a     R          destin différent, commun         R       voisin

Mais celui    *          qui se forge a plus de force      *   chez lui,

Que celui    F         se fait ballotter : épreuves      É  sans fin,

Voit lumi    A        ère là où, pour d’autres, il    C  fait nuit.

Si on fait     I     de vie divertissement pas   R se-temps,

Qui vous      R    en veut, une fois rendu    I  cimetière.

On fait, sa     E   vie, œuvre ouverte, à  R  tous temps.

Personne ne     *     la reconnaitra, de  E   votre vivant.

.

****************************************************

.

Qui pourra dire qu’il maitrise parfaitement son temps,

Son agenda, son calendrier, en voyant  le temps, passer.

Temps forts, temps morts, se succèdent pour succédanés,

D’un  rythme  subjectif  qui oublie  l’essentiel, l’important

J’ai tout arrêté d’un projet, d’un rêve d’écriture-passion,

À trente ans, pour des raisons d’enfants, de professions,

Je me suis consacré au bricolage autour de la maison.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une sorte d’encrier

Avec une plume à écrire

Totalement trempée dedans 

Il en ressort ce texte composé !

.

.

Écrire, c’est composer beau ou bon texte faisant

œuvre individuelle ou collective :

pas besoin encrier : désormais clavier/écran,

et tant pis pour le geste de la main !

  Encrier, encre, plume, c’est évident

on se rapproche capacité d’écriture :

il ne manque que le papier et des idées.

 .

Symbolique

 .

Un               encrier 

Est               récipient

Permettant de contenir

De l’encre dans un endroit

Pratique  pour  toute  personne

Qui écrit avec une plume ou un stylo.

Les encriers sont  devenus  répandus

Dès la diffusion d’écriture à l’encre,

Manifestant  une grande diversité

De formes et voire de tailles tout

En partageant comme point

Commun une ouverture

Réduite pour limiter

Toute évaporation.

wikipedia.org/wiki/Encrier

.

.

Fond

.

Évocation

.

839 6

.

Écrire, c’est composer beau ou bon texte faisant

œuvre individuelle ou collective :

pas besoin encrier : désormais clavier/écran,

et tant pis pour le geste de la main !

 .

Symbolique 

 .

L’écriture révèle le plus profond

Et parfois le plus secret de sa personne.

Tous les signes toutes les traces, toutes lignes

Tous rythmes et formes et mises en pages parlent

Comme de style, signature de reconnaissance.

Au geste d’écrire correspond l’intériorité ;

L’écriture serait révélatrice de chacun

Et cela est d’autant plus vrai, visible,

D’autant plus fort quand on écrit

Une lettre à la main à quelqu’un

Sur un papier blanc et vierge !

Mis en forme, source : d’inspiration personnelle

 .

.

Fond/forme

 .

Écriture, stylo, feuille blanche,

Seront les trois seuls éléments,

Nécessaires pour … aventures

De composer lettres, romans :

Chacun y va de son inspiration

Avec son style et sa sémantique,

Ses fautes d’accord, conjugaison.

Faire et défaire, écrire et corriger

Seraient de même nature en esprit.

.

Un encrier et une plume sont faits pour écrire

Encore faut-il avoir quelque peu d’inspiration

Et cela, tant sur le fond que sur la …  forme

Tous deux importent autant à ce qu’on dit

Que ce soit en rimes, vers libres, mixtes,

Ou en simple récit, discours, continus.

Forme épouse le fond : rien n’oblige

Même l’encre est encore…humide,

Même l’interlocuteur…présent.

.

 Textuels et illustrations   >> 

838 – Mon âge est-il que suite d’illusions

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

En principe on dispose de toute la vie

Pour, d’un animal, devenir un humain

Et, qui sait, peut-être sage, voire divin,

Mais, la route est longue, bien escarpée,

Certains décollent à peine de l’animalité.

.

Âge aidant, on prend de la hauteur, recul,

Fil de vie se déroule plus raisonnablement,

L’âge mûr dit-on mais mûr rapport à quoi,

Lors on voit  bêtises  qu’on fait, à tout âge.

.

Quant à perdre nos illusions … faut encore

En avoir  et encore  savoir les renouveler,

Entretenir espoir   de devenir  quelqu’un

Sinon divin,   au  moins … plus humain

Et c’est là que l’on diverge ou converge

Confondant, profane, sacré, fatalité !

.

À cinq ans : j’ai  eu  l’illusion  d’être  un  ange,

Mais vilaine cruauté, de mon égo, me démange,

De vouloir tuer le père … complexe me dérange,

La vie n’est pas toujours comme un…dimanche.

 .

À douze ans : j’ai eu l’illusion d’être un homme,

Qui réfléchissait comme une grande… personne,

Mais mes propos, en tombant à côté, détonnent

«Tu parleras quand tu seras grand, bonhomme.»

 .

À vingt ans : j’ai eu l’illusion d’être un étudiant

Apprenant un métier afin de gagner de l’argent,

J’ai poursuivi études jusqu’à devenir doctorant,

Mais de bien peu de choses, soit dit en passant.

 .

À quarante ans : j’ai eu  l’illusion  d’être  mûr

Avec quatre enfants, j’étais  un père : c’est sûr,

Et pour les nourrir, il me fallait travailler dur :

Plus d’instants, pour moi, avec  progénitures !

 .

À soixante ans : j’ai l’illusion  d’être  un sage,

Je me suis dit : c’est bon de prendre  de l’âge,

Je me retrouve seul à la maison sans partage

Pouvant errer sans but, tête dans les nuages.

 .

À quatre-vingt : quelle illusion  du  grabat

Les aurai-je toutes perdues à ce moment-là

Se régénérant, à l’infini : je ne le pense pas,

Ma vie, voire, ma survie …   les alimentera.

.

Extensions

 .

C’est à croire qu’il est aussi

Illusoire d’avoir ou pas, des illusions,

Pour échapper à tout désespoir,

Mais il faudra bien les choisir ou subir,

Bonjour  les unes ; autres, bonsoir.

Évidemment tout ceci n’est qu’une illusion :

Descartes, sous l’emprise de la raison ;

Pour Platon, sous l’emprise de notre passion.

Comment croire que notre destin est

Un devenir divin alors qu’il est si difficile de

Simplement déjà de rester humain !

 .

Il est vrai que les illusions des enfants ne sont pas ceux des vieux

Il semblerait que, quand on en perd, on les remplace par d’autres.

Le réel ne serait peut-être lui-même  qu’une illusion, selon Platon,

Tout comme  le bien et le mal : comment les distinguer du «bon»

Si jeunesse savait, vieillesse pouvait comme dit si bien le dicton.

.

L’on a beaucoup écrit, l’on a beaucoup décrit, l’illusion :

Certains pensent que c’est un faux problème face à réalité

Des philosophes restent partagés sur la notion d’existence

«Je doute, donc je suis» ou bien «je doute, donc je ne suis !»

 .

On peut vivre dans l’illusion quand on vit par procuration :

Son identité ne serait  que le reflet, ou l’ombre, d’un  héros,

L’âge, importe peu, expérience, espérance n’apportent rien,

D’autres  se contentent  d’être dans la norme, sans illusions !

.

Notre expérience, parlons-en, elle nous sert ou nous dessert :

Si j’ai bénéficié d’enfance heureuse, j’aurais vie une de même

En cas contraire, manque de confiance, manque d’espérance,

Je penserai que tout ce que je sais, je fais, ne sera qu’illusion.

.

Fragments

.

Le pire serait-il de vivre dans l’illusion

Ou de ne pas en avoir,  ne pas en rêver,

L’espoir est le faux jumeau de l’illusion,

Les deux se renvoient toujours la balle.

.

Est-ce que j’aurai vécu de mes illusions

Mais  comme tout le monde … c’est sûr

Je les aurai choisies, cru en les miennes

Et quand j’en ai perdu, je les renouvelle.

.

C’est peut-être un peu cela, la résilience :

Savoir ça ne vaut rien mais en conscience,

Ne rien trouvé d’autre qui en vaille la peine

Pour continuer à construire une vie sereine.

.

Je ne suis pas  philosophe, religieux, gourou :

Je ne tiens en rien que gens me suivent en tout

Mes  illusions, et  qui se suivent,  ne concernent

Que moi, famille et amis, n’ont pas à y adhérer !

.

Belle confession, pour certains, profession de foi,

Je parle rarement de Dieu et peu souvent de moi,

Ne suis que de passage, mon ego ne me ferait roi,

Quand bien même ce ne serait qu’illusion de plus.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

M                                                                      S

En principe on dis ………O…………..……………………………………..………U…….. pose de toute la vie

Pour, d’un animal, ………N………………………………………………………I……… devenir un humain

Et, qui sait, peut-être ….*…………………………………………………..T……….. sage, voire divin,

Mais, la route est lon ….. Â………………………………………….E……… gue, bien escarpée,

Certains décollent à  ……G……..…………………………..…….. peine de l’animalité.

Âge aidant, on prend …E……………………………D……… de la hauteur, recul,

Fil de vie se déroule ….*………………………’….. plus raisonnablement

L’âge mûr, dit-on …….S…………………I… mûr  rapport à quoi,

Lors on voit  bêtises ….E.…………L.… qu’on fait à tout âge.

Quant à perdre nos …R……..L…. illusions…faut encore

En avoir et encore …A…..…U… savoir les renouveler,

Entretenir espoir …T…..…S… de devenir quelqu’un

Sinon divin, au ……-…….I…….moins plus humain

Et c’est là que l’on  I……O….. diverge ou converge

Confondant, pro …L…..N…. fane, sacré, fatalité !

S

 .

À cinq ans :                j’ai  eu  l’illusion  d’être  un  ange,

Mais vilaine cruauté, de mon égo, me démange,

De vouloir tuer le père… complexe me dérange,

La vie n’est pas toujours comme un…dimanche.

 .

À douze ans :             j’ai eu l’illusion d’être un homme,

Qui réfléchissait comme une grande… personne,

Mais mes propos, en tombant à côté, détonnent

«Tu parleras quand tu seras grand, bonhomme.»

 .

À vingt ans :               j’ai eu l’illusion d’être un étudiant

Apprenant un métier afin de gagner de l’argent,

J’ai poursuivi études jusqu’à devenir doctorant,

Mais de bien peu de choses, soit dit en passant.

 .

À quarante ans :                 j’ai eu l’illusion d’être mûr

Avec quatre enfants, j’étais  un père : c’est sûr,

Et pour les nourrir, il me fallait travailler dur :

Plus d’instants, pour moi, avec  progénitures !

 .

À soixante ans :                 j’ai l’illusion  d’être  un sage,

Je me suis dit : c’est bon de prendre  de l’âge,

Je me retrouve seul à la maison sans partage

Pouvant errer sans but, tête dans les nuages.

 .

À quatre-vingt :                  quelle illusion du grabat

Les aurai-je toutes perdues à ce moment-là

Se régénérant, à l’infini : je ne le pense pas,

Ma vie, voire, ma survie …   les alimentera.

.

Forme

.

 .

Vase  avec  des  tournesols  jaunes

Tout comme  autant d’illusions.

Telles que Van Gogh  aura peint

Tout comme pour se portraitiser.

.

.

La première  et  la  plus  grande

De mes illusions ne serait-elle pas 

Cette certitude  de n’avoir  rien  choisi :

Je ne serai pas peintre comme Van Gogh.

 .

Symbolique   

.

Symbolique   

Nous                  percevons           des illusions,

Des réalités         mais                    non le Réel

Car notre            conscience            remplace

L’illusion          toute exté        rieure en la

Transformant   en illusion        intérieure.

 

Ce mouvement de  représentation,

Fait  que  notre  appareil  perceptif

Est incapable  de percevoir  le Réel,

Ne perçoit seulement que la réalité.

Le serpent est symbole de l’illusion

Il se met à bouger en mouvement,

Rien par le pouvoir de la pensée.

C’est activité  esprit qui forme,

Figure     l’illusion    par   son

Propre             mouvement :

L’illusion  est mouvement,

Mouvement crée illusion 

 .

.

Fond

.

Évocation 

 .

838 6

.

La première  et  la  plus  grande

De mes illusions ne serait-elle pas 

Cette certitude  de n’avoir rien choisi :

Je ne serai pas peintre comme Van Gogh.

 .

Symbolique

 .

Pourquoi se peindre

Soi-même : une question

Qu’il est intéressant d’analyser,

Et  ce, notamment dans le cadre

Des    œuvres    impressionnistes.

Van Gogh est loin  d’être le seul

À s’être observé pour se peindre

Rembrandt,     ou     encore

Goya, par exemple,

Se sont aussi

Exercés à cet art.

Mais dans le cas précis de Van Gogh,

Autoportrait prend une valeur supérieure

À   celle   d’un    simple   exercice   de   style :

L’on toucherait, en effet, à ce qui semble être

Un voyage particulier au cœur de soi-même,

Une introspection qui oscille entre vision

Symbolique et psychologique de soi.

mpressionnismeetvoyage.wordpress.com/2015/04/25/

van-gogh ou-les-profondeurs-psychologiques-du-portrait/

 .

.

Fond/forme 

 .

Une forme droite qui finit en courbe pour choix

Apparemment équivalents à part les couleurs

La rime, bien que contrainte, nous donnerait

L’illusion d’un choix que l’on aurait décidé

 Bien souvent il n’en est rien dans la réalité

Face à face avec nos choix : programmé

Un choix a deux branche ou bifurcation

Fait partie des plus simples qui soit !

.

 Textuels et illustrations  >>

837 – Lors aurons atteints quatre-vingt ans

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Quatre-vingt ans c’est quatre fois vingt ans,

Bien que vingt ans : on ne l’aurait  qu’une  fois.

On ne revient  en arrière, va toujours de l’avant,

Le temps passe bien plus vite  qu’on  ne le croit,

À quatre-vingt ans il reste peu de temps   à vivre

Et lors certains  s’acharnent à vouloir survivre,

D’autres ont  conscience d’avoir fait le plein

Avec moments forts avec moments morts

Certains ont trouvé, sens à leur vie

Lors d’autres disent avoir réussi,

N’ont pas perdu du temps à tort.

Faut-il compter le temps qui nous reste,

S’en moquer, comme de toute fatalité,

Faire un  projet  comme  à vingt ans,

Ou se préparer à mourir lentement.

.

Sept cent mille heures au  compteur

Lors en atteignant quatre-vingt ans.

Combien d’entre elles, des bonheurs

Pour combien de pertes de temps !

Un temps passé,  à ne rien   faire,

À faire tout, ou,  n’importe  quoi :

Se prendre pour un fou ou un roi,

Chercher la petite bête ou parfaire.

.

Perdre une heure pour de l’humour,

Perdre une heure pour faire l’amour,

Perdre  une heure   pour voir le jour,

En sa courte vie, trop  pris  de court.

Qu’avons-nous fait de tout ce temps ?

Nous ne l’as pas vu passer : autrement

Nous nous y serions pris  différemment.

.

Sept cent mille heures, pas assez de temps

Et impossible   d’y re-souscrire  à présent,

D’écrire un poème  ou  peindre ou chanter,

Nous avions trop à faire et lors maintenant,

Nous ne savons plus quoi dire : on a oublié.

Il fut un temps, y a pas très longtemps

Où, nous avons eu, heure de célébrité,

Une  heure  passée  comme  à  la télé,

 À faire  coucou  aux curieux, présents.

 Le reste du temps,  jusqu’à maintenant.

Nous avons fait  au mieux  et  utilement

Nous avons  grandi, aimé, eu des enfants,

Et même  qu’aujourd’hui,  ils sont grands !

Lors une heure à perdre,  que faisons-nous :

Bonjour  l’ennui : tout nous ennuie, est foutu.

Nous nous occupons tant impossible d’arrêter,

Mais de ne plus courir serait mourir de se poser.

.

Sept cent mille heures est une poignée de secondes

À la face de notre Univers, bien trop vaste Monde,

Notre horloge, tout  comme la vie,  tourne ronde,

Nous la comptons alors qu’elle nous décompte.

.

Extensions

 .

Sept cent mille heures,

Est une poignée  de secondes

À la face de  grandeur d’Univers.

L’horloge tout comme notre vie

Tourne ronde…  et la compte

Et lors nous décompte !

.

Age possible à atteindre, quatre-vingt ans,

Du moins statistiquement, et sans accidents,

Et si, bon an, mal an, et si, bon pied, bon œil,

On repousse à plus tard, sa mise en cercueil,

Chaque année après est en pente plus forte

Mais si le moral demeurera au beau fixe

Sa vie continuera comme en exercice.

.

Fragments

.

On peut toujours tenter de définir demain

Comme «le premier jour du reste de ma vie» :

C’est pas faire injure que de citer ce titre de film

Et c’est toujours mieux que d’évoquer le dernier !

.

Sept cent mille heures de vol pour quatre-vingt ans

700 800 à la louche, plus 20 jours année bissextile

Font 701 280 exactement, si mes calculs sont bons,

C’est pas somme astronomique mais rien non plus.

.

Estimant que je sacrifie une heure  pour un texte,

Huit heures pour un titre complet de huit pages :

Faites le calcul vous-même, pour mes 2400 titres,

Je vous en fait grâce, autour de vingt mille heures

.

Si j’y avais consacré 24 heures sur 24 : 833 jours,

Je ne l’ai fait que quatre heures en moyenne/jour,

Cela donne 5000 jours qu’on convertit en : 14 ans,

Rassurez-vous, calculs d’apothicaires s’arrêtent là.

.

Nous sommes fin 2024, cela remonte donc à 2010.

C’est la date à laquelle j’aurai pris ma retraite civile

Que de perte de temps inutile, diront les uns, déçus,

Autres, c’est bien avoir tenté, persévéré, voire réussi.

.

Plutôt que de parler pour les autres  et … en général,

Je suis parti de mon cas, de ma situation personnelle

En faisant ainsi, c’est sûr, je prête le flanc à la critique

Mais, pour le lecteur, je trouve cela, plus représentant.

.

Représentant une toute partie de sa vie étant consacrée

À autre chose qu’à apprendre à travailler, ou la gagner,

J’aurai au moins réalisé un rêve que j’avais lors enfant,

Avant mes 80 ans, avoir communiqué mon testament.

.

Mon intention n’était pas tant d’écrire que d’innover,

J’ai toujours eu curiosité chevillée au corps depuis né

Je ne sais pas ce que mon œuvre deviendra, survivra,

Ce n’est pas à moi de décider : au lecteur d’en parler.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Quatre-vingt ans c’est quatre fois vingt ans,

Bien que vingt ans : on ne l’aurait  qu’une  fois.

On ne revient  Ô   en arrière,  Ô   on va de l’avant,

Le temps passe bien //     plus vite qu’on ne le croit,

À quatre-vingt ans // il reste peu de temps   à vivre

Et lors certains   // s’acharnent à vouloir survivre,

D’autres ont  bien conscience d’avoir fait le plein

Avec moments forts === avec moments morts

Certains ont trouvé, donné  sens à leur vie

Lors d’autres disent avoir réussi,

N’ont pas perdu du temps à tort.

.

Faut-il compter  le temps  qui nous reste,

S’en moquer,      comme de    toute fatalité,

Faire un projet     comme         à vingt ans,

Ou se préparer     à mourir,   lentement.

.

Sept  cent mille  heures   au  compteur

Lors atteignant quatre    L     vingt ans.

Combien d’entre elles,     O   bonheurs,

Pour combien pertes de     R     temps !

Un temps passé, à ne rien     S      faire,

À faire tout, ou,  n’importe       *    quoi :

Se prendre pour un fou ou      A   un roi,

Chercher la petite bête ou      U  parfaire.

Perdre une heure pour de   R    l’humour,

Perdre une heure pour    O   faire l’amour,

Perdre une heure         N   pour voir le jour,

En sa courte vie          S     trop pris de court.

Qu’avons-nous fait     *      de tout ce temps ?

Nous ne l’as pas vu    A    passer : autrement,

Nous nous y serions    T    pris  différemment.

Sept cent mille heures  T    pas assez de temps

Et impossible  d’y re      E   souscrire à présent,

D’écrire un poème ou       I    peindre ou chanter,

Nous avions trop à faire     N   et lors maintenant,

Nous ne savons plus quoi      T     dire : on a oublié.

Il fut un temps, y a pas               *       très longtemps

Où, nous avons eu, heure               Q        de célébrité,

Une heure  passée  comme               U              à la télé,

 À faire coucou  aux curieux,               A             présents.

 Le reste du temps,  jusqu’à                  T        maintenant.

Nous avons fait  au mieux                  R        et  utilement

Nous avons  grandi, aimé,                E       eu des enfants,

Et même  qu’aujourd’hui,                         ils sont grands !

Lors une heure à perdre,               V         que faisons-nous :

Bonjour l’ennui : tout                  I     nous ennuie, est foutu.

Nous nous occupons                  N    car impossible d’arrêter,

De ne plus courir                        G    serait mourir de se poser.

Sept cent mille heures est         T       une poignée de secondes

À la face de notre Univers,        *            bien trop vaste Monde,

Notre horloge, tout comme       A                 la vie,  tourne ronde,

Nous la comptons alors qu’        N                   elle nous décompte.

  S

.

Forme

.

.

Évocation

.

C’est sans doute un vieil homme 

Mais qui parait en bonne santé,

Mentalement pas l’air largué ?

.

837 4

.

Une silhouette d’un vieil homme

L’air un peu tassé  sur  lui-même,

Rapprochera bien fond et forme.

Vieil homme 80  ans, bonne santé,

Physique et mentale :

Il lui reste encore du temps pour achever

 Projet de vie et clore bilan.

 .

Symbolique    

 .

Connaître  

Son espérance de vie,

Grâce  à un test  ADN

 Bientôt possible

Une start-up  américaine, dit  avoir

Développé un système  étant capable

De pouvoir connaître espérance de vie

Cela, grâce à une simple prise de sang :

Le test s’attache au patrimoine génétique

Et au style de vie,  connu,  de la personne.

Connaître exacte                 ment le nombre

D’années restantes                  à vivre paraît

Un peu compliqué                      en état actuel

Des  recherches                             mais  ce test

Permettrait  de                                mesurer  si

La personne                                  aura connu  

Un très fort                            vieillissement

ouest-france.fr/sante

.

.

Fond

.

Évocation 

.

837 6

.

Vieil homme de 80  ans, en bonne santé,

Physique et mentale :

Il lui reste encore du temps pour achever

 Projet de vie et clore bilan.

 .

Symbolique

 .

Il n’y a rien de plus puissant pour construire

Quelque chose que de le faire

Brique après brique, ou bien jour après jour :

Un jour nous nous retournons

Et  contemplons, étonné, l’édifice  de notre vie,

Composé de toutes ces briques,

De tous ces jours  que  nous  avons  accumulés.

En s’occupant de notre santé

Chaque jour, nous posons, tous les jours, brique

Dans l’édifice de notre vie longue

Pleine de santé et riche de tout ce que découvrons.

Source : des-livres-pour-changer-de-vie.com

 .

.

Fond/forme 

 .

Forme humaine mobile sur ses deux jambes

Avec une tête et un chapeau très …  très plat

Sa mobilité donne une impression de santé,

Qui rime bien avec  le contraste de son ombre

Les heures de vie qu’il aura passé, en nombre.

.

Tout concorde  pour que fusionne forme/fond

Que silhouette  massive  d’homme s’y reflète !

La santé reste le premier critère pour la vie :

Vieillir ne fait pas problème : c’est la nature.

.

La santé est moins, il faut en prendre soin,

Le pire étant de la perdre et sa tête… avec

Avant quatre-vingt ans, c’est plus facile

Après si on se laisse aller, attention :

La pente est  plus raide, glissante,

Attention devient plus flottante

Plus profond sera le sillon !

.

Textuels et illustrations  >> 

836 – Tous les jours ne se ressemblent

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Que  les  jours se  suivent,

Est vrai et plus que certain

Mais  que les jours se ressemblent,

Y aurait plus rien à attendre de demain.

Aucun jour  ne ressemblera à aucun autre,

Même avec impression de l’avoir, déjà, vécu,

Il  y aura, toujours, des différences, minimes,

Qui font, de lui, un jour pas comme les autres.

Voilà bien la contradiction même pas comme.

.

On repasse le film, on verra des faits  et mots,

Qui  ne superposeront  aux jours précédents,

Sans compter qu’on en invente et confonde.

Parfois il n’y a que la tonalité qui change,

Un rayon  de  soleil  milieu  de journée,

Coup de fil enfant parents ou amis,

Idée, projet traversant esprit.

.

Si les jours se suivent

Que gens poursuivent,

Lors sans discontinuer

Leurs vies, d’inactivités,

Leurs jours se ressemblent

Allant jusqu’à s’interchanger

Lors, ne quittant pas  chambre,

Dorment, rêvent, toute la journée.

.

D’autres jours  se distinguent

Par flot  incessant  d’activités,

Leur menant  vies  de dingues,

Tant soir se sentent très vannés.

S’ils auront  des  jours « sans »,

Ils auront aussi  des jours avec ;

Avec qui, avec ami, femme, mec,

Avec quoi, avec joie, ça s’entend.

.

Chaque jour  est un jour nouveau,

Peut être triste ou il peut être laid,

Faites en sorte qu’il ne soit de trop

Pour que, plus tard, souvenir plait.

.

Jours se passent et se poursuivent

Et qu’ils se ressemblent, ou point,

Avec ce qui va, ne va pas et s’ensuit,

Celui qui vous rapporte … vous  nuit.

Il faut dès lors les réinventer en tous points

Afin que leurs meilleures traces nous survivent.

.

.

Extensions

 .

Les jours font tous vingt-quatre heures

Mais, ils n’ont pas  la même durée de lumière,

Ni d’obscurité, mis à part les jours de solstice d’été

Et solstice d’hiver, ce qui fait que jours dans l’année.

Il en est de même pour le temps personnel, subjectif :

Certains jours semblent deux fois plus courts, d’autres

Deux fois plus longs en fonction de l’humeur, la santé,

L’ennui, la compagnie, l’activité et que sais-je encore.

Les jours « avec » sont, en principe, plus nombreux

Que les jours sans, sinon la vie est plus un poids,

Un manque qu’une joie, une banque !

J’imagine, en prison les jours

Se ressemblent plus qu’en

Croisière, c’est normal !

.

Un jour, à marquer d’une croix banche, dans mon calendrier,

Un autre, d’une noire ; un autre, d’une grise ; un autre, de vide.

Allez donc me dire, après cela, que tous les jours se ressemblent !

Si je les ai vécues, marquées comme non semblables, elles le sont

Au moins pour moi, subjectivement et de mon seul point de vue

Que parfois je partage, avec mes proches, ou même, inconnus !

Y a les jours de fêtes où tout le monde se dit obligé de la faire.

.

Les jours se suivent et qu’on le veuille ou non,

Qu’on fasse des choses ou rien, inexorablement

Il n’appartient qu’à moi, de les rendre différents,

Pour que chacun devienne comme un vrai canon.

.

Certains disent : il y a les jours avec, les jours sans,

Les jours avec bonheurs, les jours d’emmerdements,

Des jours dont je me souviens de tout et d’autres, rien,

À croire le temps soumis aux souvenirs parfois anciens.

.

Ne rien faire et trop en faire, reviennent à ne rien capter

Rien ne s’imprime quand tout va trop vite, emballement !

La mémoire a besoin de temps pour fixer un événement,

Sinon d’intensité et d’émotion pour ne jamais l’oublier.

.

Ennui guette ceux qui cherchent toujours l’exception

Le plaisir, et, voire le bonheur, peuvent  se satisfaire

D’événements simples voire routiniers en affection

C’est alors le manque qui crée l’extraordinaire.

.

Fragments 

.

Un jour chasse l’autre : tout change, rien en change.

Apollinaire nous le raconte, chante si bien en poésie

.

Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Et nos amours, faut-il qu’il m’en souvienne,

La joie venait toujours après la peine.

Vienne la nuit sonne l’heure,

Les jours s’en vont je demeure

.

Il traite de la disparition de l’amour

Avec le passage du temps, des jours,

Avec métaphore écoulement de l’eau.

.

Certains restent affolés par la vitesse

Avec laquelle les réalités…  changent,

S’épuisent constamment à s’y adapter

Ils souhaitent  la répétition  du  même

Comme dans le film  Un jour sans fin,

Bien qu’il soit évident que l’on change.

.

D’autres trouveront  la vie trop courte

Lors ils veulent la vivre à cent à l’heure

Deux jours à suivre, vivre même chose,

Serait d’un ennui mortel … ritournelle

Le changement les dopera en énergie

Changer pour changer : leur credo !

.

L’on a coutume d’associer la lampe

À l’écoulement du temps qui passe,

Entamant un stock d’énergie, de vie

Lumière moins forte en fin : éteinte

.

C’est aussi une pratique de l’agenda,

Où l’on note ce qu’on fait, qu’on fera,

Avec ses pages pleines et pages vides,

Qui remplissent ou non l’éphéméride.

.

C’est enfin la conscience de la durée,

Qu’on a de tout ce qui se sera passé,

Qui nous a marqué,   s’est imprimé,

Dans laquelle mémoire, infidélités.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Que  les  jours   J       se  suivent,

Est vrai et plus    O        que certain

Mais  que les jours   U      se ressemblent,

Y aurait plus rien à at  R      tendre de demain.

Aucun jour  ne ressem    S     blera à aucun autre,

Même avec impression    *     de l’avoir, déjà, vécu,

Il  y aura, toujours, des    S     différences, minimes,

Qui font, de lui, un jour   E    pas comme les autres.

Voilà bien la contradic    *  tion même pas comme.

On repasse le film, on      S   verra des faits et mots

Qui ne superposeront     U   aux jours précédents,

Sans compter on en       I    invente et confonde.

Parfois il n’y a que la   V  tonalité qui change,

Un rayon  de  soleil    E   milieu  de journée,

Coup de fil enfant    N   parents ou amis,

Idée, projet tra    T   versant esprit.

.

Si les jours se suivent

Que gens poursuivent

Lors sans discontinuer

Leurs vies, d’inactivités.

Leurs jours se ressemblent

Allant jusqu’à s’interchanger

Lors, ne quittant pas chambre,

Ils dorment, rêvent, toute journée.

.

D’autres jours se        E       distinguent

Par flot incessant        T        d’activités,

Leur menant vies          *      de dingues,

Tant soir se sentent        N    très vannés.

S’ils ont des jours           E        « sans » :

Ils auront aussi des       *     jours avec ;

Avec qui, avec ami       S   femme, mec,

Avec quoi, avec joie    E      ça s’entend.

        *

Chaque jour est      R   un jour nouveau,

Peut être triste   E  ou il peut être laid,

Faites en sorte   S   qu’il ne soit de trop

Pour que, plus    S tard, souvenir plait.

Jours se passent    E       se poursuivent,

Qu’ils se ressemblent     M         ou point,

Avec ce qui va, ne va pas,      B     s’ensuit,

Celui qui vous rapporte, vous       L       nuit.

Il faut dès lors les réinventer, en tous E  points,

Afin que leurs meilleures traces nous sur N  vivent.

                                                          T

.

Forme

.

.

Évocation

 

Un réservoir et une mèche

Entourée  d’un verre  rond:

On dira une lampe à pétrole 

Mais en tout bonne conscience.

.

.

Le temps est comme cette lampe,

 Tantôt allumée  ou  tantôt éteinte :

Allumée, on en prendra conscience,

On la maîtrise ; éteinte, on la subit.

Le temps s’écoule,  en se consumant,

Comme une bougie, comme une pile,

Et qui se recharge ou non, c’est selon.

 .

Symbolique    

 .

La lumière

Est le symbole

De la connaissance,

On apprend de jour en jour

À mieux se connaître  on évolue

Grâce aux informations, au savoir.

.

Si la lampe est éteinte,  tensions

Du moment en sa vie familiale,

Professionnelle, dans sa vie

De couple, ces tensions fatiguent

Psychologiquement et font ressortir

De la colère ou de la tristesse.

psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/lampe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

836 6

.

Le temps est comme cette lampe,

 Tantôt allumée  ou  tantôt éteinte :

Allumée, on en prendra conscience,

On la maîtrise ; éteinte, on la subit !

 .

Symbolique 

 .

Il devient désormais

 Banal de citer l’étonnement de

Saint     Augustin  à propos     d’’être

Du temps, chacun sait ce qu’est le temps

Or aucune personne, une fois interrogée,

Ne parvient à dire ce qu’il est réellement.

Temps n’existerait pas à titre de donnée

Constituée en choses et  il n’est  posé

 Qu’en conscience humaine

Modifié, source : philo.alcimia.fr

 .

.

Fond/forme 

 .

Quand la mèche est éteinte, la conscience dort

Quand elle est allumée, elle est bien… réveillée.

Lampe rime avec énergie vitale et lumière vive

Cycle journalier rythme alternance  jour/nuit.

Même si fond peut prendre  plusieurs formes.

Lampe est une d’elle plus qu’horloge, sablier,

L’énergie est même, seule la lumière change.

.

Les jours ne se ressemblent durant les saisons

Tant on a conscience de perdre ou de gagner

Une minute ou deux de lumière solaire/jour,

Sans que l’on puisse quoique ce soit contre,

Mais il y aura aussi l’intensité lumineuse

Qui serait différente en été et en hiver.

Cela fait peu de changements mais

Y a pas un jour qui se ressemble.

.

Textuels et illustrations  >> 

835 – Recherche chemin temps perdu !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

 .

Tout temps perdu,

Comme chacun le sait

Et comme dit chanson,

Ne se rattrape … guère,

Ne se rattrape… plus !

On  est  bien  d’accord.

Alors on en fait … quoi,

S’il est toujours    devant,

N’est plus jamais  derrière.

.

Tout ce que  l’on a fait, avant,

Ne peut se rattraper, se corriger,

Faut faire les choses différemment.

L’on dit, pourtant, du temps  perdu,

Qu’il pourrait servir à … se retrouver.

.

Voilà bien une curieuse contradiction,

D’un esprit tordu, en pleine déréliction.

Le temps, comme chacun sait, est linéaire,

Son interprétation, trop souvent…arbitraire,

Tenter, de le presser,  le retenir … rien à faire :

Il vous laisse puis vous délaisse : un faux frère.

Le mien compte, pour moi ; le vôtre, pour vous.

.

Le temps dit égalitaire est une histoire de fous,

Nous fait naitre, avant de nous mettre, en terre,

Nous est donné, compté  chacun  à  sa  manière.

Parfois conté, lors  d’un voyage  extraordinaire,

En ce monde du vivant où chacun s’y complait,

Par milliers,  millions, ou milliards il leur plait

De remplir leur temps de joies  ou de misères.

.

Je ne suis que mortel, autant dire  poussière,

Alors que je passe le temps  à faire beau fier,

Sans savoir si, à la fin, l’on  dira  de  ma vie,

Que, bon gré, mal gré, elle est bien réussie.

Je n’ai réussi qu’à remplir le vide d’amour,

Jour après jour, le même,  malgré différent,

Pour les autres, mes parents et mes enfants

Avant de disparaître,  oublié,  pour  toujours.

.

En perdant ce temps, au moins aurai-je appris,

Que le temps personnel et collectif ne vont pas

De pair, qu’il faut bien négocier le compromis,

Pour qu’âme à tous vents  ne se  disperse pas.

Veille au grain :  tant qu’à perdre mon temps,

Autant que ce soit pour me retrouver content

D’avoir dépensé le reste de mes joies de vivre,

À rechercher  tout temps  perdu, m’en délivre.

Délivre, de l’avoir perdu, à tenter de le gagner,

D’avoir perdu mon âme au lieu de la … sauver :

Me reste-t-il assez de temps, tout bien compté,

Pour la retrouver, la récupérer, la réinventer !

.

Extensions

 .

               Je veille au grain, car, tant qu’à perdre mon temps

               Autant que ce soit pour me retrouver content dépensé

               Le reste de ma joie de vivre à rechercher le temps perdu

               Qui m’en délivre, sans regrets, sans remords, ni peines.

               Qui m’en délivre de l’avoir perdu à tenter de le gagner

               Ou bien d’avoir perdu mon âme au lieu de la sauver !

               Question subsidiaire : me reste-t-il assez de temps,

               Tout bien compté, pour me retrouver, me réinventer !

.

Le chemin, la route, la voie, le tracé, le parcours et que sais-je encore

Sont parmi les images les plus utilisées comme analogies métaphores.

Temps perdu ne se rattrape plus ; chemin perdu ne se retrouve plus !

Le premier fait référence au calendrier et le second,  aux souvenirs

Parfois les deux se confondent, à en devenir très  fantomatiques,

Alors les gens vous disent qu’ils ne savent plus où ils habitent

Chemins sont  murs en labyrinthe et temps, des absences.

J’ai du temps, dira le lièvre, pas moi, dira la tortue

Et voilà que je me stresse  car le temps presse !

.

À la recherche du temps perdu : phrase incongrue !

Temps perdu ne se rattrape guère, ne se rattrape plus.

Le passé n’a pas de présent et encore moins d’avenir

Et pourtant il interfère avec par ombre souvenirs.

Nombre de choix présents, sont dictés par le passé,

Et le temps intervient dans nombre de mes décisions

Il faut accepter de perdre du temps pour en gagner,

Rien de durable ne se ferait dans la précipitation !

Si chemins  sont  multiples, le temps, est unique, lui,

On peut prendre du temps sans trouver le bon chemin

Un peu comme si l’on venait de rater le dernier train,

C’est la hantise de nombre de gens de rater leur vie.

.

Fragments 

.

Je vais vous donner deux exemples

Qui m’ont affecté dans ma vie

J’ai perdu du temps en ma jeunesse,

 En ratant deux fois mon bac

Mais ce temps m’a permis de murir,

De m’orienter, puis de foncer

En somme il m’aura fallu perdre du

 Temps pour en gagner ensuite.

.

Autre exemple, celui que je vis

En ce moment précédent, suivant :

Ce site dans lequel je poste mes

Écrits m’aura déjà pris quinze ans

Tous les ans, l’on me dit que je

Ne le finirai jamais, or il existe déjà

.

Assez parlé de moi, faut penser

Aussi aux autres, pensons à Proust

Il serait resté allongé dans son lit,

Par suite d’une santé misérable,

Pourtant il a produit une œuvre

Universelle des plus considérables.

.

Le temps perdu, au sens physique,

 Calendaire, ne se rattrapera pas

Mais le temps  de l’esprit, de la

Pensée, la mémoire, se retrouvera,

À la fois fidèle, modifié, enrichi

 De nouvelles expériences passées.

.

«En ce temps-là » «il était une fois»,

 Ou «c’était bien mieux avant»

Nous ramène à l’époque des contes

Du passé ou bien  la nostalgie,

Tant vrai que naitre en un lieu

Et une époque changera la donne.

.

Par ailleurs la représentation

Du temps de vie est très élastique,

Moyen-âge, pas si longtemps,

Elle ne dépassait… cinquante ans

Aujourd’hui, tout le monde, vise,

Espère, atteindre, les cent ans.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Tout temps perdu,

  Comme chacun le sait

  Et comme dit chanson,

  Ne se rattrape… guère,

 Ne se rattrape… plus !

On est bien d’accord.

    Alors on en fait… quoi,

         S’il est toujours   devant,

             N’est plus jamais  derrière.

                   Tout ce que  l’on a fait, avant,

                         Ne peut se rattraper, se corriger,

                              Faut faire les choses différemment.

                                 L’on dit, pourtant, du temps  perdu,

                                    Qu’il pourrait servir à … se retrouver.

                                     Voilà bien une curieuse contradiction,

                                     D’un esprit tordu, en pleine déréliction.

 .

                                     Le temps, comme chacun sait, est linéaire,

                                  Son interprétation, trop souvent…arbitraire,

                                Tenter, de le presser,  le retenir … rien à faire :

                          Il vous laisse puis vous délaisse : un faux frère.

                     Le mien compte, pour moi ; le vôtre, pour vous.

.

               Le temps dit égalitaire  R       est une histoire de fous,

          Nous fait naitre, avant de     E      nous mettre, en terre,

   Nous est donné, compté  cha     C    cun  à sa manière.

 Parfois conté, lors d’un voyage      H   extraordinaire,

   En ce monde du vivant où chacun    E    s’y complait,

       Par milliers,  millions, ou milliards    R     il leur plait

            De remplir leur temps de joies  ou      C     de misères.

               Je ne suis que mortel, autant dire       H      poussière,

                   Alors que je passe le temps  à faire   E      beau fier,

                         Sans savoir si, à la fin, l’on  dira      *         de ma vie,

                            Que, bon gré, mal gré, elle     est     C      bien réussie.

                                  Je n’ai réussi qu’à         remplir     H     le vide d’amour,

                               Jour après jour, le          même,     E   malgré différent,

                         Pour les autres, mes      parents     M   et mes enfants

                    Avant de disparaître,           oublié,    I    pour  toujours.

               En perdant ce temps,          au moins    N   aurai-je appris,

        Que le temps personnel    T  et collectif  *       ne vont pas

    De pair, qu’il faut bien       E   négocier         compromis,

 Pour qu’âme à tous vents   M           ne se  disperse pas.

 Veille au grain, tant qu’à    P           perdre mon temps,

      Autant que ce soit pour      S         me retrouver content

          D’avoir dépensé le reste       *          de mes joies de vivre,

              À rechercher tout temps      P            perdu, m’en délivre.

                  Délivre, de l’avoir perdu        E          à tenter de le gagner,

                     D’avoir perdu mon âme au    R             lieu de la…sauver :

                     Me reste-t-il assez de temps,   D          tout bien compté,

                    Pour la retrouver, la récupérer   U          la réinventer !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Ce chemin, bien visible

Bien que divisé au départ,

Se perd un peu, à l’horizon,

Pour  finir  dans  l’Éternité !

.

.

Un chemin, certes sinueux mais vers un but

Comportant plus d’une voie mais aller simple

Comme le temps qui défile et de jour en jour.

Le temps est le chemin qu’on prend,

Qu’on arpente, qu’on trace :

Si l’on ne fait rien, un autre le choisira.

Pour nous : il  sera perdu.  

 .

Symbolique

 .

Le chemin

Poétique est court,

Il part de la conscience

De l’être  pour traverser

L’univers, en faire le tour,

 Et revenir,  en une fraction

De …  seconde, en seul saut,

En une seule idée, seul mot !

Alain       Lesimple          dans

«Son chemin               du temps»

C’est aussi                  raccourci

De la pensée                concentré

Du temps, un             détour par  

L’imaginaire,             un exutoire

Contre la fuite              inexorable

Du temps   qui              passe dans

Son pur chemin             de      vérité,

Sa route vers son            authenticité.

Modifié, source : Alain Lesimple

.

.

Fond

.

Évocation 

.

Portrait  de Marcel Proust

.

Le temps est le chemin qu’on prend,

Qu’on arpente, qu’on trace :

Si l’on ne fait rien, un autre le choisira

Pour nous : il  sera perdu.  

 .

Symbolique 

 .

Enveloppé

En couverture,

Allongé dans son lit,

Dans        sa      chambre

Étant  totalement  isolée,

 Insonorisée par des murs

Recouverts  de liège    

Et gardant  ses

Volets clos,

Marcel Proust

À la Recherche du Temps perdu.

Pour bien comprendre sa vie d’infirme et sa créativité,

Il sera nécessaire  de suivre une trajectoire  de mémoire,

Le deuil, et le récit, faire des allers-retours dans le temps,

À travers de nombreux chemins divergents, convergents.

En raison de la taille et de la portée de l’opus magnum

De Proust, il est impossible d’étudier un seul thème

Tant le roman est complexe et dense. Le travail

Présente nombreuses facettes, métaphores,

Des similis et images kaléidoscopiques

cairn.info/revue-topique-2015-1-page-39

 .

.

Fond/forme 

 .

Chemin en lacet ou en zigzag, et fuite du temps

Se correspondent bien pour discourir à l’infini

Ce qui loin s’en faut n’est pas le fait de poésie

Qui ne prend que les chemins de raccourcis

L’imaginaire est là pour sauter des étapes

Le temps perdu en poésie n’existerait pas

Puis le temps lui-même est compressé !

.

Chemin du temps perdu est tracé en zigzag,

Sinon il serait tout droit …  comme il se doit,

N’empêche pas d’y mettre rimes et rythmes

À se suivre, ou alternées, ou entrecroisées

Et en plus, la forme correspond au fond

Puisqu’il propose trois voies en zigzag

Vers un but qu’il n’atteindra jamais.

.

Textuels et illustrations  >>

834 – Impressions du temps qui passe

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Le temps qui passe, m’est compté 

Temps qui passe m’est raconté,

En ma mémoire et souvenirs,

Quand occupant ses spires,

Espace, à n’en plus finir :

Si le temps ne se rompt

Mémoire elle confond

Superpose, elle ose.

.

Chaque instant est insaisissable,

File comme un grain de sable,

En l’instant, il vous réjouit,

Au prochain, s’évanouit,

À peine a-t-il dit oui,

Qu’il est déjà fini,

L’innommable,

Improbable.

..

N’oubliez pas, de temps en temps,

De fixer vos souvenirs … fugitifs

Sinon l’oubli devient définitif

Et il n’y a plus rien, d’avant

Qui ne soit que construit

De mémoire infidèle

Qui vous reprend

Pour modèle.

.

Réalité perçue : succession d’images

Toujours réactualisées, amendées,

Différences ténues entr’aperçues

Sont mélangées, superposées,

Imposent visions faussées

D’une vérité toute nue

Livrée en partage

À l’inconnu.

 .

Le monde bouge, le monde change,

Augmentant le temps d’échanges

Avec les autres, avec le milieu,

Et, allant au plus simple jeu

De rôle ou air de maître,

Où il faut apparaître,

Toujours différent

Jamais présent.

 .

Le temps d’un rêve qui a mal tourné,

Par le réveil qui sonne  de se lever,

Provoque un cauchemar éveillé

Pour le reste de la journée :

Écoutez son cœur battre

En son intime pensée

Au lieu d’accroître

Belle sérénité.

.

Extensions

.

Le temps qui passe n’est jamais figé,

Le temps qui passe n’est jamais compté :

S’écoule sans interruption du début à la fin

De sa vie comme un marqueur de notre réalité

De tous nos changements, états dans la journée,

Dans la semaine, le mois, l’année et le calendrier

Et pour ce dernier, tant individuel qu’universel.

Et si mon temps demeure, en général, linéaire,

Quelquefois, il se ralentit, ou bien il s’accélère,

Il se mémorise, et il se restitue en blocs entiers.

À partir du moment où je n’ai plus de mémoire,

Le temps devient pour moi une valeur aléatoire :

Suis-je encore le matin, le midi, ou, déjà, le soir !

J’écris une page, demain, autre et ainsi de suite :

Comment puis-je revenir  exactement à l’instant

Contexte dans lequel je l’ai écrit précédemment:

Impossible, car je ne le puis que  partiellement,

Du fait que  «cela m’a traversé l’esprit» il s’agit

Plus d’énergie créatrice que temps consommé.

.

Si personne ne peut maîtriser le temps objectif, temps qui passe,

Certains parviennent à maîtriser le leur, en organisant, choisissant,

Ce qu’ils veulent, peuvent faire, à quel moment, durant qu’elle durée,

Et d’autres se laissent aller au gré du vent, de leurs envies, obligations

Quand j’ai du temps, je bâtis ce site Web, titre après titre, le reprenant

Le temps on en a jamais trop mais de là à dire qu’on n’en a pas assez

Pour n’en rien faire comme en ce sablier, faut s’en prendre qu’à soi.

.

Le temps, tel que nous le percevons

N’est jamais qu’un simple empilement

D’instants qui se succèdent indéfiniment,

Lors quand  tout le monde dit qu’il s’écoule

Plus ou moins vite, plus ou moins lentement

La seule référence est nous-mêmes, sensation.

La routine, la répétition du même, jour sans fin

Occulte un peu l’impression temps agréable, utile,

Il est lié à la diversité des tâches, à leur nouveauté !

Le temps, nous affirment  les physiciens, n’existe pas

Soit mais plus on va loin dans l’espace plus on remonte

Dans le temps : n’y aurait-il pas là comme contradiction.

J’ai mis du temps à comprendre et plus encore à accepter

L’invention du temps par l’homme toute comme l’Éternité,

Maintenant, pour tout ce que je fais, je prends mon temps.

.

Fragments 

.

Le temps, comme chacun sait, n’existe pas

Tant si l’on avance ou recule dans l’espace.

On le supprime ou on l’ajoute mais passé !

.

Ce qui est, existe, est des plus objectif, réel,

Est notre impression de pouvoir le mesurer,

De même que le temps subjectif, l’apprécier.

.

Le temps est pour nous, empilement de durées

Il s’écoule, indépendamment de nous : ignorés,

N’est pas tout à fait même en autre dimension !
.

Le temps est représenté de manière contradictoire

À la fois d’une manière totalement droite et linéaire

Et cyclique comme mouvement perpétuel de la roue.

.

Le temps rejoint l’espace dans le paradoxe de Xénon,

Prétendant que la flèche n’atteindrait  jamais sa cible,

Il existe donc deux réalités : celle imaginée et mesurée.

.

Mais je vous ennuie de mes théories  fumeuses, erronées,

Vous savez bien que le temps vous compte et vous raconte

Une fois mort, que deviendra le temps, votre temps vivant.

.

Maitriser le temps, même son temps, n’est pas chose facile.

L’homme use de divers artifices pour y parvenir, au mieux :

Le chronomètre, l’horloge en jours, semaines, mois, années !

.

Il est vrai que nous serions perdus sans dates sur calendrier.

Sans : comment se souvenir de son anniversaire de mariage

De la date de son premier amour et de ses suivante, à jour !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Le temps qui passe, m’est compté

Temps qui passe m’est raconté,

En ma mémoire et souvenirs,

Quand occupant ses spires,

Espace, à n’en plus finir :

Si le temps ne se rompt

Mémoire elle confond

Superpose, elle ose.

UNE FORTE

Chaque instant est insaisissable,

File comme un grain de sable,

En l’instant, il vous réjouit,

Au prochain, s’évanouit,

À peine a-t-il dit oui,

Qu’il est déjà fini,

L’innommable,

Improbable.

IMPRESSION

N’oubliez pas, de temps en temps,

De fixer vos souvenirs … fugitifs

Sinon l’oubli devient définitif

Et il n’y a plus rien, d’avant

Qui ne soit que construit

De mémoire infidèle

Qui vous reprend

Pour modèle.

DU TEMPS

Réalité perçue : succession d’images

Toujours réactualisées, amendées,

Différences ténues entr’aperçues

Sont mélangées, superposées,

Imposent visions faussées

D’une vérité toute nue

Livrée en partage

À l’inconnu.

QUI PASSE 

Le monde bouge, le monde change,

Augmentant le temps d’échanges

Avec les autres, avec le milieu,

Et, allant au plus simple jeu

De rôle ou air de maître,

Où il faut apparaître,

Toujours différent

Jamais présent.

NE REPASSE

Le temps d’un rêve qui a mal tourné,

Par le réveil qui sonne  de se lever,

Provoque un cauchemar éveillé

Pour le reste de la journée :

Écoutez son cœur battre

En son intime pensée

Au lieu d’accroître

Belle sérénité.

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Forme

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Évocation

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Six pots en empilement représentent

Les six jours de travail de la semaine

Et le dimanche, pour s’en remettre,

Afin de rythmer,  fêter le temps !

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Un temps, divisé en jours évoquerait

Comme un empilement 

De choses se ressemblant aux détails,

 Événements, près.

 .

Symbolique  

 .

L’être humain est un être

Qui se bat contre l’entropie,

Contre le nivellement et l’usure,

Qui règne en tous systèmes physiques,

Il est bâtisseur, se bat contre le temps,

La pierre est un des matériaux

Qui résiste le plus à l’usure.

.

C’est pour ça qu’on ne retrouve

Qu’empilements de pierres

Des civilisations disparues:

En les construisant, l’humain

Se révolte contre lois de la physique

Comme symbole de la volonté de résister

Aux lois de l’univers et  qui nous régissent!

librenecessite.over-blog.com/article-empilements

 .

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Fond

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Évocation

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Un temps, divisé en jours évoquerait

Comme un empilement 

De choses se ressemblant aux détails,

 Événements, près.

Symbolique 

 .

Temps

 Symbo        lisé par

La  rosace               et  la  roue,

Mouvement                     tournant,  par

Différents signes                      de notre zodiaque.

Horlogerie con                temporaine tente

Tente d’exor      ciser l’angoisse

L’éphémère  mais  sans y

Parvenir.

 

On dit : la dernière heure tue :

Le temps est limité dans la durée,

Et la distinction la plus sentie d’avec

Le monde de l’Au-delà est celui d’éternel.

Les fêtes,  les orgies  rituelles,  les  extases

Sont comme des échappées hors du temps,

Mais qui demeurent dans la vie intérieure.

 .

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Fond/forme 

 .

Empilement correspond à la forme du poème

Et il est rimé par six strophes de huit vers

Et de longueur variable en diminuant

Cependant l’empilement ne figure

Pas le temps de manière forte

Suggère plutôt pulsations

Cycliques, successives.

 .

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