61 – Retour Canaries – Paris

Visuels et textuels >>

.

Après le départ, le séjour,

Après le séjour, le retour,

Après le retour, un jour,

Envie de refaire un tour

Reste un besoin naturel,

Et qui devient habituel,

Que de partir et revenir

Et ce, jusqu’ à  mourir !

.

On  perçoit  d’ailleurs,

Nettement  différence

Par rapport à chez soi.

Et l’on croira l’étranger

Meilleur que  chez nous,

Mais cela  est superficiel,

Et d’apparence, trompeur.

.

On finira, toujours, par faire

La part des choses, de réalité,

En  concluant  que  nulle  part,

Tout est grandiose ou tout rose.

.

Deux mois de séparation, coupure,

D’une France qui me manque déjà,

Bien qu’ici, je vive, en vrai paradis :

Admirer paysage, je n’ai jamais fini,

Soleil garanti, la vie douce, non dure.

.

Le premier mois : la traversée de mer,

Le second mois, randonnées, croisières.

Instant mitigé, que je ne vais pas conter :

Ma vie n’intéresse personne, en particulier,

J’en retiens toutefois que, quand on est loin :

Ce sont gens qu’on aime dont a le plus besoin,

Il nous faut quitter    pour mieux les retrouver,

Ceux qui sont restés et qui n’ont rien demandé !

.

Serait-ce à dire que je m’ennuie ou que c’est assez.

Point, car il y a, tant à découvrir, et, tant à raconter,

Deux mois ne suffisent pas, il faudrait toute une année

Avec un  risque de  ne  jamais plus pouvoir la quitter :

Ce n’est pas tant que la France soit le plus beau pays

Mais j’y ai tous mes repères, ma famille, mes amis,

Ils font partie de  moi, sont mon principal alibi,

Pour revenir, à mon ile, résidentielle, aussi.

.

Séparation  unilatérale ne serait pas banale

Elle entraine résolution, en bien ou en mal.

Voici que je me prends à parler et me livre

Faut-il que je sois à tel point, frappé, ivre !

Ivre, d’impressions nouvelles, d’étrangetés

Linguistiques d’entendre langues muettes,

De vouloir mon sentiment, communiquer,

Sans jamais pouvoir les échanger, en fait !

.

.

Extensions

.

Le retour est une certitude dès le départ,

Un couperet qui tombe, à la fin du séjour,

Une fermeture  à l’encontre des ouvertures,

Sinon aux autres, à des paysages nouveaux,

Sites exceptionnels, fêtes extraordinaires.

.

Si la chance vous sourit,

Rencontres ne le seront pas moins,

Avec des souvenirs à jamais imprimés.

L’avion qui vous y mène n’est pas le même

Que celui qui vous ramène, valise, non plus :

Pleine  des  cadeaux, pour vous, votre famille,

Vos amis, que vous avez glanés par-ci, par-là !

D’atterrir à l’endroit même d’où l’on est parti,

Me fait l’effet d’un boucle spatio-temporelle

Ratée ou réussie, satisfait ou remboursé :

Mais de quoi lors tout dépend de vous.

.

L’avion emporte en lui, près ou loin, ses bagages, passagers

Avec  leurs projets, leurs rêves, leurs attentes et leurs espoirs.

Il nous permet de raccourcir le temps de déplacement, voyage.

En un jour, il peut faire le tour de la Planète, comme…téléporté.

Mais le plus important rester     a la destination pour l’atterrissage,

Sans parler, du séjour, de son programme, parfois  bien chargé.

Aventures, expériences, découvertes, rencontres, se succèdent.

Voilà venu le temps de repartir, avec une valise de souvenirs,

Avec des idées de retour sur place ou projections ailleurs.

.

Ceux qui ont la passion du voyage

Vous diront, souvent, qu’ils partent

Pour changer  et pour mieux revenir

Mais dès qu’ils sont revenus, ajoutent

C’est pour mieux repartir très bientôt.

.

Retours seront perçus, vécus, différents,

Selon qu’il s’agit d’une escapade ou fuite,

Pendant trois jours,  voire  trois semaines,

Ou d’une aventure à épisodes ou répétitions

Comme en  itinérance  ou bien en résidence !

.

Toujours est-il que prendre l’avion pour revenir

Est comme entrer  en sas, en bulle, téléportation :

On vous prend ici, et, comme un simple colis, là-bas

On vous dépose lors un grand espace vous avez franchi

En toute intégrité et sans accident, et voire avec plaisir !

.

.

61 – Calligramme

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Après le départ  *********************************  le séjour,

Après le séjour ****************************le retour,

Après le retour,             R                            un jour,

Envie de refaire         E                          un tour

Est un besoin          T                        naturel,

Et qui devient      O                   habituel,

Que de partir      U                 et revenir

Et ce, jusqu’       R                à mourir.

On perçoit          *               d’ailleurs,

Nettement         *              différence

Par rapport       C             à chez soi.

L’on croira         A             l’étranger

Meilleur que       N          chez nous,

Mais cela est        A       superficiel,

Et d’apparence,     R       trompeur.

On finira toujours   I         par faire

La part des choses  E      de réalité,

En concluant que    S     nulle part,

Tout est grandiose  *  ou tout rose.

Deux mois de séparation, coupure,

D’une France qui me manque déjà,

Bien qu’ici, je vive, en vrai paradis :

Admirer paysage, je n’ai jamais fini,

Soleil garanti, la vie douce, non dure.

Le premier mois : la traversée de mer,

Le  second  mois, randonnées, croisières.

Instant mitigé, que  P    je ne vais pas conter :

Ma vie n’intéresse        A     personne, en particulier,

J’en retiens toutefois      R           que, quand on est loin :

Ce sont les gens qu’on      I         aime dont a le plus besoin,

Il nous faut quitter            S             pour mieux les retrouver,

Ceux qui sont restés            *            et qui n’ont rien demandé !

Serait-ce à dire que je         E             m’ennuie ou que c’est assez.

Point, car il y a, tant à         N           découvrir, et, tant à raconter,

Deux mois ne suffisent        *         pas, il faudrait toute une année

Avec un  risque de  ne       A        jamais plus pouvoir la quitter !

Ce n’est pas tant que       V       la France soit le plus beau pays

Mais j’y ai tous mes     I      repères, ma famille, mes amis,

Ils font partie de    O   moi, sont mon principal alibi,

Pour revenir, à  N   mon ile, résidentielle, aussi.

Séparation    *   unilatérale n’est pas banale

Elle entraine résolution, en bien ou en mal.

Voici que je me prends à parler et me livre

Faut-il que je sois à tel point, frappé, ivre !

Ivre, d’impressions nouvelles, d’étrangetés

Linguistiques d’entendre langues muettes,

De vouloir mon sentiment, communiquer,

Sans jamais pouvoir les échanger, en fait !

.

.

Forme

.

Réduction

.

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61 4

.

Évocation

 .

Un haut-fourneau,

Ou  un pilier  de base,

Ou, simplement, un vase,

Atterri là par téléportation

 .

Difficile de projeter la forme d’un avion

Bien qu’il s’agisse aussi de forme fuselée

Ça demeure un vase, avec un long col !

.

Ce vase ressemblerait à un vortex, avec

Une entrée, et une sortie

Et lié à un processus de téléportation

Presque en plein milieu.

 .

Symbolique 

 .

Le vortex est aussi connu

Sous le nom de Tourbillon.

Les  tourbillons  de  vidange

Sont  parmi   les  plus connus,

On les obtient  en vidant lavabo

Au cours  d’ouverture  de  la  bonde

Un léger mouvement de rotation à l’eau.

 .

Tourbillon dans la bouteille: on prend une

Bouteille  d’eau  en  plastique et on perce

Le bouchon, on fait tourner, rapidement,

En secouant. Et on observe que les bulles

Se déplacent vers le centre et matérialisent

Cœur tourbillon où la pression est plus faible.

lmm.jussieu.fr/~lagree/Kfe/KfeVol/MEDIAKfe/VORTEX

 .

Descriptif

.

61 – Retour Canaries >Paris en avion 

Alignement central / Titre  oblique/ Thème transport

Forme   courbe / Rimes  égales/ Fond éloigné  de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : téléportation

.

.

Fond

.

Évocation 

 .

61 6

.

Téléportation ne sera pas virtualisation

Que ce soit en image ou en hologramme,

C’est comme traverser un miroir, réel,

Et se trouver intact, derrière et loin.

 . 

Symbolique 

 .

Selon Wiki, l’on nomme téléportation

Le transfert d’un corps  dans  l’espace

Sans parcours physique des points

Intermédiaires départ et arrivée.

.

Thème traité en science-fiction

En physique ou parapsychologie !

Nous n’avons pas de raison de croire

Que la téléportation d’un être humain

Préserverait la continuité d’une conscience

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le principal problème, dans la téléportation,

Ne serait ni matière, ni distance, mais la forme

Ou plutôt l’intégrité et ressemblance à l’arrivée.

.

Mais, qu’à cela ne tienne, on sera de toute façon,

Pas le même exactement, en partant et revenant,

Sinon à quoi bon voyager, et séjourner, ailleurs :

Le retour implique des choses en plus et en moins.

.

Grace à dieu, nous n’avons pas  traversé  de vortex

Dont les tourbillons dans des vitesses des plus folles

Nous auraient réduits charpies tombés en pleine mer

 .

Visuel

.

 .

Vol charter direct  Canaries -Paris

.

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60 – Le Carnaval de Tenerife

Visuels et textuels >> 

.

Il faut s’imaginer

Un peuple entier en fête,

Où  chacun  peut,  des autres,

Se payer publiquement de sa tête

Sans avoir à rendre moindre compte

Face à un tribunal dit de lèse-majesté.

Notre carnaval,  fait assaut originalité,

Lors autres   assaut créativité

Pour  le plaisir le plus gratuit,

De s’exhiber totalement   déguisé

Non reconnaissable, non reconnu.

.

Le  rire devient comme prescription

Contre tous maux connus de la Terre,

Si fait qu’unique, seule,  mise en scène

Contrerait autant  maladies   grippales,

Que moindre grain de sable dit sociétal,

Un  jour, semaine pour changer de peau,

 Fait soupape lors cocotte chauffe de trop.

.

        Carnaval appelle carnavalesque,

           Avec déguisement fin, ou grotesque,

            Durant cette fête annuelle à Tenerife,

                En cette ile centrale Archipel Canarien,

                      Pendant une semaine, toutes folies, à lier,

                            Ses habitants se divertissent de tout et rien.

.

                              Fête populaire avec un défilé extraordinaire

                                    De chars des reines dans véhicules planétaires

                                       À ne plus savoir qui est qui, homme ou femme,

                                        Et costume, maquillage, favorisent amalgame.

.

                                       Après les flonflons, des fanfares, et des défilés,

                                       Place aux orchestres, de salsas, ou meringués,

                                        Sans parler  du podium, des chanteurs locaux,

                                       Donnant de la voix,  jusqu’au petit matin  tôt.

.

                                Ambiance bon enfant d’une foule bigarrée

                               En laquelle on ne sent nullement étranger

                            Huit jours d’ambiance chaude et animée

                         Avec l’aide complice  de la municipalité.

.

                  De nombreux étrangers y participent,

               Car, c’est un rendez-vous  des latinos,

            Ayant plus que nous sens de cette fête

          Sans aucun doute,   sang plus chaud !

.

    D’autant que, chaleur, soleil, aidant :

 Toutes bières coulent à flots, à seaux,

Lors, tout ce qui est laid devient beau,

L’on confond les riches et les manants.

Des carnavals  au Monde, il en existe…

De tous genres  pour toutes bourses,….

Autant de survivances d’un passé.

.

.

Extension

.

De devenir quelqu’un d’autre, sans entraves,

Pendant une semaine sur cinquante-deux,

N’est pas trop exiger dans une ile où

Tout est contigu et où tout se sait.

.

Les rôles et personnages soulagent

Les habits trop étriqués, trop larges

Qu’on doit porter  pour être admis en

Cercle  des  relations, extraordinaires,

Où le plaisir  des yeux, et, des oreilles,

L’emporte sur la réserve ou retenue.

C’est un moment de folie, partagé

Par habitants, touristes de l’ile.

.

Le sens de la fête, populaire, extravagante, délirante,

Est une aspiration des peuples à jouir, et à se réjouir

De l’ennui, des tracas et soucis de la vie quotidienne

On arrête tout, et, durant quelques jours, on oublie

Pour profiter du temps qui passe et qui trépasse,

S’y ajoute l’émulation entre villes et quartiers,

D’avoir le meilleur char du défilé à admirer

La foule est autant, dedans … qu’autour,

Ce, tard dans la nuit au lever du jour.

.

Pierrot ou Arlequin … pour figurer  les hommes,

Carmen ou Esméralda pour évoquer les femmes

Et vogue la galère, tous carnavals les vénèrent,

Comme des frères et sœurs dans leur misère,

Faisant une trêve, en leur labeur quotidien,

Afin de mieux supporter leur vie de chien.

.

Tout carnaval a souvent eu par le passé

Un rôle de soupape, de grande liberté,

Aujourd’hui il manifeste plutôt fierté

De donner  l’intensité à l’inventivité

Cela parait pour de rire, s’amuser,

Mais est utile à cohésion société.

.

.

Épilogue

.

Carnaval, carnavalesque, pittoresque, burlesque

Canularesque, chevaleresque, autre mot en esque,

Feront bon ménage dans un défilé tintamarresque.

On est là à s’amuser et même de manière livresque.

.

Le carnaval de Tenerife a acquis lettres de noblesse

Durant quinze jours, la joie, liberté, l’imagination

S’emparent des rues et habitants de Santa Cruz,

Dont le point culminant est le défilé de la Reine

.

Reine d’un jour, pour sûr, mais bien méritée,

Un grand concours d’élection étant organisé

Jours avant : s’ensuit cortège carnavaleros

Qui en paroles et en chansons, vocifèrent

Critiquant tout,  même gouvernement !

.

Jubilation, désinvolture sont de sortie

Rien que dans les costumes et danses

Et les musiques qui accompagnent,

Les masques  qui les anonymisent.

.

À l’Ile-Grande,  de 600 résidents,

Nous avons aussi notre carnaval,

Un jour, 12 chars  et 12 groupes,

Défilent en danses et musiques.

.

Bien plus sage …  me dira-t-on

Mais c’est l’esprit  qui compte,

C’est pourquoi, je me sens bien

Dans ce carnaval si …  ancestral

.

On y convoque  des  personnages,

Qui auront bien traversé l’Histoire,

Tels, Carmen, Pierrot, puis Arlequin,

Esméralda n’est pas en reste : Hue go

.

.

60 – Calligramme

.

Il faut s’imaginer

Un peuple     entier    en fête,

Où chacun   Ô  peut  Ô   d’autres,

Se payer pub  //    liquement de sa tête

Sans avoir à   //  rendre moindre compte

Face à un     //  tribunal de lèse-majesté.

Notre carnaval,  fait assaut originalité,

Lors autres  === assaut créativité

Pour  le plaisir le plus gratuit,

De s’exhiber tota

Lement   déguisé

Non reconnaissable et lors  non reconnu.

Le  rire devient com        C       me prescription

Con  tre tous les maux         A      connus de la Terre,

Si            fait qu’unique         R       seule mise en scène

Con           trerait autant         N       maladies  grippales,

Que           moindre grain       A       de sable dit sociétal.

Un              jour,  semaine       V    pour changer de peau

 Fait             soupape lors la      A   cocotte chauffe de trop.

        Carnaval appelle   L    carnavalesque,

         Avec déguisement fin, ou grotesque,

            Durant cette fête annuelle à Tenerife,

                En cette ile centrale Archipel Canarien,

                      Pendant une semaine, toutes folies, à lier,

                            Ses habitants se divertissent de tout et rien.

                              Fête populaire avec un défilé extraordinaire

                                    De chars des reines dans véhicules planétaires

                                       À ne plus savoir qui est qui, homme ou femme,

                                        Et costume, maquillage, favorisent amalgame.

                                       Après les flonflons, des fanfares, et des défilés,

                                       Place aux orchestres, de salsas, ou meringués,

                                        Sans parler  du podium, des chanteurs locaux,

                                     Donnant de la voix,  jusqu’au petit matin  tôt.

                                Ambiance bon enfant  * d’une foule bigarrée

                               En laquelle on ne sent  D  nullement étranger

                            Huit jours d’ambiance   E  chaude et animée

                      Avec l’aide complice de    *  la municipalité.

                  De nombreux étrangers     T  y participent,

               Car, c’est un rendez-vous    E    des latinos,

            Ayant plus que nous sens   N   de cette fête

          Sans aucun doute, sang     E     plus chaud !

       D’autant que, chaleur       R     soleil aidant :

 Toutes bières coulent    I     à flots, à seaux

Lors, tout ce qui est    F   laid devient beau,

L’on confond les   E   riches et les manants.

Des carnavals  *  au Monde, il en existe…

De tous genres  pour toutes bourses,….

Autant de survivances d’un passé……

.

.

Forme

 .

Réduction

.

.

60 4

.

Évocation

.

Silhouette d’une femme

Qui est en train de danser

Sur un char  du carnaval

De Tenerife aux Canaries ?

 .

Une silhouette déhanchée de femme

Dont on imagine qu’elle peut danser

Avec une certaine grâce et fantaisie.

.

Fée, déesse, voire sorcière, cette Carmen

 Est assez séduisante :

On la suppose reine du carnaval dansant 

Dans son char de tête. 

 .

Symbolique 

 .

Nouvelle de Prosper Mérimée

Traite de l’amour tragique et de la

Jalousie amoureuse, mettant en scène

Les personnages de Carmen et de Don José,

Dont l’amour passionné pour la belle bohémienne

Le pousse finalement à la tuer.

.

Figure archétypale de la passion romantique,

Carmen incarne en priorité deux valeurs :

Elle est une grande figure de femme fatale

Et un symbole de liberté.

.

L’amour, ambigu et dévastateur, qu’elle porte

À Don José, l’attache profondément à son amant;

Mais au-dessus de l’amour, Carmen place la liberté,

Celle des nomades, qu’elle défend coûte que coûte.

.

Carmen croit au destin : tout est écrit d’avance,

On ne peut lutter ni contre l’amour, ni contre la mort.

gallica.bnf.fr/essentiels/merimee/carmen

.

Descriptif

.

60 – Carnaval de Tenerife

Alignement central / Titre  analogue/ Thème fête

Forme  anthropo / Rimes égales/ Fond accordé à forme

Symbole de forme : carnaval / Symbole de fond : Carmen

.

.

Fond

.

Évocation 

.

60 6

.

Une femme parmi d’autre du carnaval 

Spécialement maquillée

Mais qui n’aura rien d’une fée, sorcière

Et encore moins d’Esméralda.

 .

Symbolique

 .

Le carnaval est un type de fête

Répandu en Europe et en Amérique.

Il consiste souvent en période où

Habitants de la ville sortent déguisés

Voire masqués ou bien maquillés

Et se retrouvent pour chanter, danser,

Faire de la musique dans les rues,

Jeter des confettis, serpentins, défiler,

Éventuellement autour d’une parade.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On aura troqué ses habits de travail

Pour déguisement  de fête, carnaval,

Qui ferait de nous presque… animal

Tant nous sommes grimés en autre

Cela nous a donné plus de latitude

Pour échapper à nos … habitudes

Et exhiber toutes nos turpitudes.

.

Une forme, à coup sûr, humaine,

Pour autant est-ce une femme, oui,

Pour autant  est-ce une reine … oui,

Mais de quoi, de l’ile et du carnaval,

Voire qui sait, une fée ou Esméralda.

.

À chacun de voir puis d’en décider,

Tant les rimes se mettent à danser

Et devant nos yeux, émerveillés

Au point qu’on se sent portés

Par sa grâce et sa beauté.

 .

Visuel

.

.

La belle reine d’un jour

.

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59- San Cristobal de La Laguna

Visuels et textuels  >> 

.

Eh oui, vous le pensez  fort bien,

Lors êtes habitants de cette ville

Que  votre  beau  patronyme,

Ne rimera  point  avec vil :

Mon patrimoine   abscons,

Ne sera jamais  d’humanité

Ici, nous sommes, en ce cas,

À San Cristobal  de La Laguna.

.

Tramway, venant de Santa Cruz,

Nous mène droit pour ouvrir le bal.

Enchantement de revenir deux siècles,

En arrière, avant de devenir bénéficiaire

De reconnaissance, d’authenticité entière.

.

Cette cité est riche de sa couleur et lumière,

Construite en architecture  typique  Canaries

Qu’on retrouve à San Sébastian de La Gomera

Elle nous aura laissé l’impression d’harmonie,

Avec ses murs ses habitants, et  Nature d’ici.

.

San Cristobal, haut perché,

Haut  de quinze cent pieds,

À huit kilomètres, en terre,

En tout se montre très fière

De son présent, son avenir,

À voir  les  touristes, venir

La visiter  comme  musée,

Revivant un ancien passé.

.

San Cristobal de la Laguna

Un nom qui sonne et qui va,

Saturé d’architectures, ornées

De grandes façades, balconnées,

Des palettes de couleurs ardentes,

Avec  des rouges, jaunes,  marrons,

Alternant à chacune de ses maisons,

Où chacune s’y voit  comme résident.

.

Un air de gaieté, un air de sérénité,

À bien vivre   à l’abri des calamités,

Ici, y a une église,   une cathédrale,

Plus loin,  y a  une  école  doctorale,

Là un palais, un comptoir, un hôtel

Avec un patio  aux touches  pastel.

.

On  s’y promène  en y marchant,

Dans  ses rues comme en tableau

En trois dimensions et mouvant

Admirant  le tout,  bien vivant !

.

 Nuit tombée  et  lampe éclairée,

Créent  atmosphères  chavirées,

Des  rêves,  inachevés,  illuminés,

Que l’on aura, en mémoire, gardés.

.

.

Extensions

.

Patrimoine de l’humanité

Est distinction lourde à porter

Empêchant la fantaisie commerciale

En plus de toutes évolutions architecturales.

Pour autant, comme le vieux centre de Las Palmas,

San Cristobal de la Laguna est loin d’être une ville morte

Touristes affluent de toutes parts, manifestations culturelles

Et religieuses se succèdent à un rythme soutenu.

J’en garde un souvenir comme d’un

Tableau vivant en trois dimensions

Où on se promène en points de vue.

Évident espace rempli d’imaginaire,

Pas seulement du passé, du présent,

Mais aussi d’avenir que l’on revisite

Rêvant nouvelles harmonies de vie !

.

Déclarée «Patrimoine de l’Humanité »  en 1999, par l’UNESCO,

San Cristobal de la Laguna, devient un sanctuaire au plus haut.

Centre religieux, par  ses églises, par ses temples,

Centre culturel par son université et son musée,

Elle rayonne comme phare dans l’ile de Tenerife

On s’y plait, on se sent bien, à se promener en ses rues, ruelles,

En l’atmosphère des siècles derniers, sans renier la modernité.

.

Des rues entières avec des maisons colorées

Pastels, mélangés, à deux étages, maximum :

Nul poteau électrique, que lampadaire discret

 Tous les signes et les publicités de la modernité

Ont été gommé pour conserver une ambiance

D’immersion en témoignage vivant du passé.

.

Souvent, à la tombée du jour, coucher de soleil

Apporte sa lumière pour magnifier ses couleurs,

Puis au fil de l’heure, et dans une semi obscurité,

Redonne à la ville un aspect fantomatique suranné

Nous avons pris plaisir à déambuler sans but précis

Dans son dédale, ses ruelles, entre ses parcs, arborés !

.

.

59 – Calligramme

.

Eh oui, vous le pensez  fort bien,

Lors êtes habitants de cette ville

Que votre beau patronyme,

Ne rimera point  avec vil !

Mon patrimoine   abscons,

Ne sera jamais  d’humanité

Ici, nous sommes,    en ce cas,

À San Cristobal    de La Laguna.

Tramway, venant           de Santa Cruz,

Nous mène droit          §§       pour ouvrir le bal.

Enchantement de            §§       revenir deux siècles,

En arrière,  avant               §§     de devenir bénéficiaire

De reconnaissance,               §§       d’authenticité,  entière.

Cette cité est riche                  §§       de sa couleur et lumière,

Construite en archi                 §§       tecture typique Canaries

Qu’on retrouve à San               §§       Sébastian de La Gomera.

Elle nous aura laissé               §§§      l’impression d’harmonie,

Avec ses murs ses ha                             bitants, et  Nature d’ici.

San                           S                             Cristobal, haut perché,

Haut                        A                                de quinze cent pieds,

À huit                        N                                kilomètres, en terre,

En tout                       *                               se montre très fière,

De son                           C                              présent, et avenir,

À voir                               R                           les touristes venir

La visiter                             I                            comme musée,

Revivant un                           S                           ancien passé.

San Cristobal                            T                      de la Laguna

Un nom qui sonne                         O                      et qui va,

Saturé d’architectures,                  B                         ornées

De grandes façades bal                A                       connées

Des palettes de couleurs            L                     ardentes,

Avec des rouges, jaunes         *                        marrons,

Alternant à chacune de      L                    ses maisons,

Où chacune s’y voit      A                comme résident.

Un air de gaieté      *             et un air de sérénité,

À bien vivre        L             à l’abri des calamités.

Ici, y a une     A            église, une cathédrale !

Plus loin       G         y a  une école doctorale

Là un palais, U      un comptoir, un hôtel

Avec un patio   N   aux touches pastel !

On s’y promène   A    en y marchant,

Dans  ses rues,  comme en tableau

En trois dimensions et mouvant

Admirant le tout,  bien vivant !

 Nuit tombée  et lampe éclairée,

Créent atmosphères chavirées,

Des  rêves, inachevés, illuminés,

Que l’on aura, en mémoire, gardés.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

59 4

.

Évocation

 .

Vase semblant contenir un trésor :

On est bien  d’accord, mais lequel 

Et de quelle ville l’a-t-on exhumé

Qui peut le dire et le démontrer ?

 .

San Cristobal semble comme un trésor

Contenu dasn un précieux vase, ancien,

Où l’on a un grand plaisir à déambuler.

 .

Un vase qui a l’air très ancien, voir antique,

Trouvé en fondation de la ville

Devenue un patrimoine mondial de l’Unesco

Et exposé dans un musée local.

  .

Symbolique 

 .

Si les vases

Funéraires sont

Emprunts de symbolique,

À l’image des monuments

Cinéraires  ou  funéraires

Qui émaillent cimetières,

Ils sont également reflet

Du caractère du défunt

Ou des liens, l’unissant

À  l’entourage soucieux

De lui rendre  un dernier

Hommage … personnalisé.

deces-info.fr/arts-funeraires/ornements/

symbolique-lornement-funeraire

 .

.

Descriptif

.

59 – San Cristobal de La Laguna

Alignement central / Titre  serpentin/ Thème  monument

Forme  en ovale / Rimes égales/ Fond approché de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : ville

.

.

Fond

.

Évocation 

.

59 6

.

Cette ville est patrimoine de l’humanité

Et elle le mérite bien,

La parcourt de long et large et souvenirs

Resteront bien vivants

 .

Symbolique 

 .

Civilisations

Oc-ci-den-ta-les

Moyenne-orientales

 Ont nombre  de mythes

Récits légendaires  ayant

Trait à la création des villes.

.

Par-delà  la  réalité  historique,

Ces  récits   nous   renseignent  sur

Le sens même donné par les hommes

À ces établissements construits par eux,

De toutes pièces : la ville reste  un espace

Qui concentrera  une  population humaine,

Symbolise l’activité, la richesse et la fertilité.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia  

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Chaque ville, ayant été bâtie indépendamment,

Et par des gens qui voulaient lui donné un style

Architecturalement très plaisant, notamment,

Aura conservé au moins un centre, un noyau

Qui témoigne de son passé, son avènement

Mais ici, c’est une ville entière, préservée

Intacte comme le jour de son élévation

On y circule comme dans un musée,

Comme si le temps l’avait figé !

.

Un pied, un corps, une tête : nul doute, un vase

De grande taille et quatre anses pour le porter :

Rien à voir avec une ville, sauf peut-être antique

Et de son passé historique, un vestige symbolique.

Par contre, ses rimes s’accorderont à ses courbes,

Et l’on s’attend à un fond prometteur, intéressant.

 .

Visuel

.

.

 De la couleur en toutes les rues

.

Visuels et textuels  >> 

58 – Randonnée Igueste – Casillas

Visuels et textuels   >>  

.

On nous avait dit, c’est un vieux village

Abandonné et depuis longs temps

Sur une crête,  entre versants.

Avec panorama  renversant,

Et accessible, uniquement,

À pied, tant il est sauvage :

C’est pourquoi on y est allé.

.

Nid romantique   Las Casillas

Sur arête entre versant d’Igueste

Et versant dit très sauvage d’Ijunas

Est un hameau où demeure un berger,

D’autres maisons en ruines, abandonnées.

.

Deux cèdres,  poussant près  des  dragonniers,

Témoins  des  temps  meilleurs,  qu’ils  attestent,

Racontent quelques publicités afin de nous y mener

Suivons la route montante  pendant une demi-heure,

Surveillons notre droite pour prendre le sentier fléché.

.

La montée est continue, caillouteuse, raide, mal pavée,

De quoi vous essouffler jusqu’à faire  suer   de  chaleur.

À mi-parcours, croisons un berger, avec chien, chèvres

Dont les grelots  ou les clochettes  tintinnabulent  fort,

Et nous indiquent par là même, notre chemin au nord

Au milieu des cactus géants et des crottes de lièvres.

.

Apercevons, soudain, une vraie faune de lézards

Se faufilant entre cailloux  sur  notre passage,

Deux buses chassant, survolant territoire,

Pour survies de mulots : peu d’espoir !

.

Ce village perdu, deux heures rendus,

Reste accroché sur la crête des rochers,

Conserve un charme in-dé-finis-sable

Et surtout  des vues imprenables

Sur ses versants in-ha-bi-tés !

.

Contents, tant récompensés,

Où halte pour nous désaltérer,

Pour profiter du beau panorama

À couper souffle s’il ne l’est pas déjà.

.

Restons une heure tout autour observant

Puis dévalons les pentes retour rapidement

Afin  d’arriver, à temps, pour le dernier bus,

Pas question de rater, rentrer à pied en plus

Bonne occasion pour visiter village Igueste

Qui  pour beauté, discrétion, pas en reste

Davantage que  San Andres  alpestre.

.

Une randonnée vite fait, et par hasard :

Entrée marina, buvons bière fraiche à un bar,

Tradition qui nous console d’avoir marché tard.

.

.

Extension

.

L’important, dans une randonnée

Est  de bien s’alimenter  et de faire

Des pauses pour respirer mais, plus

Encore, de s’abreuver  correctement.

De marcher, soleil trente-cinq degrés,

Le risque est grand  de se déshydrater

Et cela sans même s’en rendre compte,

Sauf quand les crampes se manifestent

Mais il sera bien trop tard  pour réagir,

Pour retrouver  son équilibre, sa santé !

.

Aucune randonnée ne ressemble à une autre : c’est tant mieux.

À force de randonner, on y prend plus de plaisir, et de résistance :

Si on se sent fatigué, on ralentit le rythme, on augmente les pauses.

On imagine mal, ressources qu’on a, si l’on veut aller  jusqu’au bout.

Le fait d’être en bonne compagnie, de communiquer et de partager,

Son point de vue sur le paysage, sur la vie au sens propre et figuré,

Aide à transformer tout challenge en réussites et en satisfactions.

Le fait de croiser d’autres marcheurs, d’échanger avec certains

Rend une randonnée plus conviviale et plus communautaire.

.

Il faut vous imaginer un village de trois maisons

Assez basses aux toits de tuiles et murs de torchis

Sur la crête entre deux vallons donnant sur la mer

Des bergeries de ci de là, et rien d’autre, sauvage !

.

Il y aura au moins trois chemins pour s’y rendre

Au départ de la ville de Casillas en bord de mer,

Deux à mi-chemin puis un où tous se joignent

À travers une végétation dense  et  odorante !

.

Une sorte de métaphore de la quête du sens

Plus on monte, plus le chemin  sera choisi,

Plus on monte, plus le destin  nous sourit,

Plus on monte, on trouve un sens à sa vie.

.

Au fond, de mouton que l’on nait, l’on est,

On devient le berger, gardien de sa liberté.

.

.

58 – Calligramme

.

On nous avait dit, c’est un vieux village

Abandonné et depuis longs temps

Sur une crête,  entre versants.

Avec panorama  renversant,

Et accessible, uniquement,

À pied, tant il est sauvage :

C’est pourquoi on y est allé.

Nid romantique   Las Casillas

Sur arête entre versant d’Igueste

Et versant dit très sauvage d’Ijunas,

Est un hameau  où demeure un berger,

Autres maisons : ruines    R     abandonnées.

Deux cèdres, poussant près   A  des dragonniers,

Témoins des temps meilleurs,     N     qu’ils attestent,

Racontent quelques publicités afin  D   de nous y mener

Suivons la route montante pendant     O   une demi-heure,

Surveillons notre droite pour prendre   N    le sentier fléché.

La montée est continue, caillouteuse,     N    raide, mal pavée,

De quoi vous essouffler jusqu’à faire      É    suer   de  chaleur.

À mi-parcours, croisons un berger         E    avec chien, chèvres

Dont les grelots ou les clochettes,         *     tintinnabulent  fort,

Et nous indiquent par là même,        I      notre chemin au nord

Au milieu des cactus géants            G      et des crottes de lièvres.

Apercevons, soudain,        *        U       une vraie faune de lézards

Se faufilant entre       *           E        cailloux  sur  notre passage,

Deux buses            *             S        chassant, survolant territoire

Pour survies         *              T               de mulots : peu d’espoir.

Village perdu        *                E                  deux heures rendus,

Et accroché sur la     *             *    *              crête des rochers,

Conserve un charme  *         À      *             in-dé-finis-sable

Et surtout des vues   *          *           *            im-pre-nables

Sur ses versants    *           C             *           in-ha-bi-tés !

Contents, tant     *           A              *          récompensés,

Où halte pour    *           S              *     nous désaltérer,

Pour profiter     *          I            *  du beau panorama

À couper souffle  *        L       *   s’il ne l’est pas déjà.

Restons une heure  *    L  *  tout autour observant

Puis dévalons les pentes  A     retour rapidement

Afin d’arriver à temps pour   S   le dernier bus,

Pas question de rater, rentrer à pied en plus,

Bonne occasion pour visiter village Igueste

Qui  pour beauté, discrétion, pas en reste

Davantage que  San Andres  alpestre.

Une randonnée vite fait, et par hasard :

Entrée marina, buvons bière fraiche à un bar,

Tradition qui nous console d’avoir marché tard.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

58 4

.

Évocation

 .

Une poterie avec morceaux absents

Un vase ancien, avec tracés de motifs,

Trois chemins  possibles  se rejoignent

 En un seul mais accédant tous en haut.

 .

On voit, sur cette poterie,

Décorée de bouquets de fleurs

Comme des chemins ressemblants

 Et dont on ne saurait lequel prendre.

 .

  Symbolique 

 .

Bien que des poteries

Soient  restées  naturelles,

Il est  fréquent  de les  trouver

Décorées de motifs géométriques.

.

Les motifs sont produits par l’ajout,

Partiel ou total, d’englobe ou d’émail

Pour les poteries  les plus vernissées.

.

Le motif  peut être exécuté   par  un

Procédé mécanique,    scarification

Ou gravure  de la surface  ou bien

Par une réaction chimique après

Masquage de certaines parties.

.

Descriptif

 .

58 – Randonnée d’Igueste à Casillas

Alignement central / Titre  serpentin/ Thème  rando

Forme  en ovale / Rimes variées/ Fond accordé à forme

Symbole de forme : poterie / Symbole de fond : chemin

.

.

Fond

.

Évocation 

..

58 6

.

Un  pied de randonneur avec cinq doigts :

Pouce, grand chemin, jusque petit doigt,

Comme un large chemin pour le départ,

Trois, au milieu : un petit, à l’arrivée !

 

Symbolique 

 

Le voyageur moderne recherche,

Tout comme le premier des croisés,

Le mystère  des  «terres inconnues»,

Et avec le souffle des grands espaces,

Avec le merveilleux d’une cité idéale.

.

Adaptée aux techniques modernes,

Les symboles associés au voyage

N’ont rien perdu de leur vitalité :

L’appel, le départ, et le chemin,

Le passage, la rencontre, le guide,

Le retour et pour finir, le souvenir !

Modifié, source : cheminaidan.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Tous les chemins mènent à Rome, selon dicton,

Mais ce ne sera pas tant, destination, qui compte,

Que le parcours, le temps et manière de s’y rendre.

Il faut déjà garder le corps, l’esprit, en bonne santé

Et ne pas hésiter à s’hydrater et se reposer en route

Marcher est fait pour conserver, améliorer son état

Non pour le détériorer, non pour le pousser à bout !

.

Un pied, un corps, un col, tout y est

Dans ce vase sauf qu’il n’a rien à voir

Avec une randonnée,  quel qu’elle soit,

Sauf  si on dessine, sur lui, des chemins.

Un peu chaotiques ses rimes et rythmiques

Mais malgré tout l’humeur demeure poétique

Au somment, panorama des plus magnifiques !

 .

Visuel

.

.

Village pittoresque Las Casillas

.

Visuels et textuels   >>  

57 – Descente sommet du Teide

Visuels et textuels >>

.

Descendre est perçu moins noble  que monter,

Bien qu’aussi fatiguant, et : des fois, davantage

Et descendre fait penser à : «tomber plus bas »,

Jusqu’à en être dégradé.                  DESCENTE

 .

Anaphore ou métaphore de notre bonne moralité

En fait, dans la réalité, lors de treks en montagne,

L’on ne cesse de descendre en un versant ou vallée

Avant, de remonter  col ou pic.               SOMMET

 .

Or le Teide Canarien n’est ni dans la chaine d’Alpes

Ni dans celle de l’Himalaya : il est seul et il est isolé,

Comme un orphelin volcanique.                      TEIDE

 .

Il a voulu atteindre le ciel depuis la surface de la mer,

Comme mythe de Sisyphe, a roulé sa bosse de travers.

.

Une fois, tout là-haut, air se fait plus rare, et  beauté du paysage, aussi,

On se sent au sommet de sa forme et des Iles Canariennes de l’Espagne,

On apprécie et échange ses impressions avec compagnon ou compagne,

On y passerait la journée entière s’il ne fallait pas descendre avant nuit,

On dit souvent que montagne est plus facile  à descendre  qu’à monter,

Il est vrai que cela prend moins de temps, mais c’est aussi fatiguant.

 .

Nous et pour avoir maintes fois pratiqué les deux, à tout prendre,

Gardons une préférence pour la montée, penchés vers l’avant.

Nous ne risquons pas tomber, rouler plus bas que terre,

Les cailloux roulent lorsqu’on pose le pied dessus,

Faut marcher prudemment de côté pour éviter

De glisser fort, de se râper le fondement.

 .

Pour sûr, le panorama est différent,

Et l’on arrive en bas, forcément,

Mi-parcours tout plie moins.

On croise quelques gens.

.

L’on dit, en montant :

.

C’est facile, en descendant,

Et l’on se trouve là à soupirer

Qu’il est plus difficile de marcher,

Penché vers l’arrière,   que vers l’avant.

 .

Dans les deux cas on peut finir sur les rotules

Mais en descendant, des ampoules, pieds en sang,

On continue parce qu’en bas, y a le village, la voiture,

Et qu’on n’a plus guère le choix avant que la nuit tombe,

Au risque de se perdre et de marcher jusqu’à perdre haleine,

Déclencher les secours, imaginer ou se bâtir, tout un feuilleton.

 .

Un défi reste toujours un défi que ce soit vers le bas ou vers le haut

En descendant, au moins nous aurons moins à craindre de la météo.

C’est ainsi que se finissent randonnées, en boucles, avec des montées,

Délivrance, quand on atteint haut, souffrance quand on revient en bas.

Il faut le savoir, avant de se lancer, et apprécier ses forces, et sa volonté,

Sinon l’on risque de se trouver en grande galère ou en grand branle-bas.

.

.

Extension

.

L’on se réjouit d’être parvenu au sommet, en dépit d’efforts consentis,

Et l’on se dit que la descente sera bien plus rapide, presque reposante,

En théorie, c’est vrai, pour courte distance, mais  sur plusieurs heures,

Avec la fatigue musculaire, et  la perte d’énergie mentale, accumulées,

La hâte et difficulté de revenir en bas au point de départ, démoralise

Car voilà qu’on attrape mal aux genoux, et à d’autres articulations,

Qu’on n’a pas assez à boire, à manger, qu’on n’en voit pas le bout

Qu’en plus, la nuit va tomber : on n’y verra plus rien du tout :

On craint entorse, accélérant le pas, y arrive quand même.

.

La descente propose,

Que dis-je, impose  paysage

Différent de celui de notre montée

C’est pas tant environnement qui change

Que notre point de vue, sur lui, surplombant :

Nous avons bien affaire a quelque chose de connu

Et en même temps de nouveau et voire de surprenant

Chemin en retour, marche arrière, nous fait cet effet-là.

.

Naïvement on pense

Qu’à la fin de la montée

Le plus dur est fait : y a plus

Qu’à descendre en se laissant aller

Nos genoux ne sont pas de cet avis-là,

Au contraire, ils plient mal sous notre poids

Tant qu’au final c’est tout l’organisme qui ploie ;

Et qui, au lieu de la diminuer, notre fatigue, accroit.

.

.

57 – Calligramme

.

Descendre est perçu moins noble  que monter,

Bien qu’aussi fatiguant, et : des fois, davantage

Et descendre fait penser à : «tomber plus bas »,

Jusqu’à en être dégradé.                  DESCENTE

Anaphore ou métaphore de notre bonne moralité

En fait, dans la réalité, lors de treks en montagne,

L’on ne cesse de descendre en un versant ou vallée

Avant, de remonter  col ou pic.               SOMMET

Or le Teide Canarien n’est ni dans la chaine d’Alpes

Ni dans celle de l’Himalaya : il est seul et il est isolé,

Comme un orphelin volcanique.                      TEIDE

Il a voulu atteindre le ciel depuis la surface de la mer,

Comme mythe de Sisyphe, a roulé sa bosse de travers.

.

***********************************************************************

************************************************************************

.

Une fois, tout là-haut, air se fait plus rare, et  beauté du paysage, aussi,

On se sent au sommet de sa forme et des Iles Canariennes de l’Espagne,

On apprécie et échange ses impressions avec compagnon ou compagne,

On y passerait la journée entière s’il ne fallait pas descendre avant nuit.

On dit souvent que montagne est plus facile  à descendre  qu’à monter,

Il est vrai que cela prend moins de temps, mais c’est aussi fatiguant.

Nous et pour avoir maintes fois pratiqué les deux, à tout prendre,

Gardons une préférence  pour la montée, penchés vers l’avant.

Nous ne risquons pas    tomber, rouler plus bas que terre,

Les cailloux roulent         lorsqu’on pose le pied dessus,

Faut marcher pru      demment de côté pour éviter

De glisser fort,         de se râper le fondement.

Pour sûr, le pa         norama est différent,

Et l’on arrive        en bas, forcément,

Mi-parcours     tout plie moins.

On croise     quelques gens.

.

L’on dit, en montant :

.

C’est facile, en descendant,

Et l’on se trouve là à soupirer

Qu’il est plus difficile de marcher,

Penché vers l’arrière,   que vers l’avant.

Dans les deux cas on peut finir sur les rotules

Mais en descendant, des ampoules, pieds en sang,

On continue parce qu’en bas, y a le village, la voiture,

Et qu’on n’a plus guère le choix avant que la nuit tombe,

Au risque de se perdre et de marcher jusqu’à perdre haleine,

Déclencher les secours, imaginer ou se bâtir, tout un feuilleton.

Un défi reste toujours un défi que ce soit vers le bas ou vers le haut

En descendant, au moins nous aurons moins à craindre de la météo.

C’est ainsi que se finissent randonnées, en boucles, avec des montées,

Délivrance, quand on atteint haut, souffrance quand on revient en bas.

Il faut le savoir, avant de se lancer, et apprécier ses forces, et sa volonté,

Sinon l’on risque de se trouver en grande galère ou en grand branle-bas.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

C’est probablement un diabolo

Ou un sablier ou un tabouret,

Ou ce n’est rien qu’une montagne

 .

Le bas ressemble bien à une montagne

Et le haut à un ciel mais posé à l’envers

Mais toute comparaison s’arrêterait là.

.

Une belle forme de diabolo

Que l’on pourrait faire tourner

Marche avant, marche arrière,

Selon son envie et sa dextérité.

 .

 Symbolique 

 .

Les diabolos semblent

S’être   multipliés    en

S’empilant et leurs

Variations    de

Couleurs

Ils  font

L’effet

De tableau,

Plus  merveilleux

Est qu’on pourra le faire

Sauter d’une corde à l’autre ;

Plus logique, rouler sur la corde ;

Plus absurde, faire tomber bêtement.

.

Descriptif

 .

57 – Descente du sommet du Teide

Alignement central / Titre  externe/ Thème  rando

Forme  triangle / Rimes variées/ Fond accordé à forme

Symbole de forme : diabolo / Symbole de fond : montagne

.

.

Fond

.

Évocation 

.

57 6

.

Belle forme de montagne abrupte,

Avec son chemin des plus escarpés

Lors presque plus facile à monter

Qu’à descendre :, suite glissade !

 .

Symbolique

 .

Dominant

Monde des hommes

Et s’élevant jusqu’au ciel

La montagne symbolisera

Pour  tous … la transcendance.

La montagne est plus précisément

Point de rencontre entre le ciel/terre,

Symbolise de ce fait le centre du monde,

Apparaissant comme telle, dans traditions.

Demeure des dieux  terme ascension humaine.

Modifié et mis en forme, source : Grands rêves

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On a beaucoup écrit, on a beaucoup de récits

Sur les randonnées  en  montagne, en  circuits,

Parfois de plusieurs jours, comme une traversée.

En réalité, il s’agit souvent d’un triple rendez-vous

Avec la nature, pour sûr, et avec ses co-aventuriers,

Mais, autant, sinon voire bien plus, avec soi-même !

Cette idée de transcendance plane sur toute hauteur,

Nous procurant, pour y parvenir, quelques frayeurs

Mais au bout du compte, immense, unique, bonheur.

.

Deux formes inversées, semblant équivalentes,

Comme deux montagnes  ou  comme un diabolo,

Et qui ne les seront pas en forme de randonnées :

Deux heures de montée font une heure de descente,

Avec nombre de mixtes de faux-plats puis de pentes,

Et qui vous tordront les chevilles, genoux, dos,  pieds

Dans un face à face avec vous-même, lors très fatigué

Si cela ne rime à rien  de se presser : sommes entrainés

Vers le bas, un pied retiendra l’autre et à recommencer !

 .

Visuel

.

 

.

Cabane refuge en haut du Teide

.

Visuels et textuels >>

56 – Montée au sommet du Teide

Visuels et textuels  >>

.

Sportifs montent au sommet du Teide :

À croire que c’est une folie pour tant avec

De l’entrainement, motivation à se surpasser,

Cela reste  faisable  mais  non  point admirable,

Grimper a toujours été,  étant enfant : beau défi,

Avec la force  des pieds,   et  des mains des yeux !

Moral  et  ténacité  venant  aider  à  grimper, finit

Par nous étonner  non pas tant par sa techni-ci-té,

Que  par  l’ultime  sublimation, due à notre volonté.

Grimper est comme de  naviguer seul en pleine mer,

L’on  se retrouve tout nu, et face à soi  même surtout.

Mais on garde grand frisson flirter situation extrême,

Procurant une énergie propre à vous donner des ailes.

  .

Som

Met

À gravir,

C’est sans espoir,

Sans façon.

 .

Mais il reste à notre portée,

Ailes magiques,

Tout au pied du sommet du Teide,

Par téléphérique.

 .

Pour grimper, il faut bien se l’avouer

C’est  plus  pratique

Que de se farcir, à pied, toute la montée,

À en être asthmatique.

 .

Mais, pour nous, l’effort fait partie du jeu,

Volontaire, bien physique,

Et c’est seulement en le gravissant pas à pas

Que mont se rend magnifique.

 .

Et, même si parfois, parvenu jusqu’à la moitié

On se sent un peu hypoglycémique,

Pourquoi premier coup de pompe déjà s’arrêter

Et renoncer, serait s’avouer flegmatique.

 .

Bien que l’on soit sûr que le plus dur reste à faire,

Abandonner ce défi, n’a plus rien d’authentique,

Lors suffit de poser un pied, devant l’autre, bien à plat,

De pousser dessus à fond, pas à pas, comme gymnastique,

Vous y serez, vous y êtes presque, halte : boisson, bienvenue.

.

Regardez devant vous et voyez comme ce paysage est fantastique,

En aval, derrière vous, s’étend une plaine qui se perd dans le lointain.

Lors vous posez les deux pieds joints  sur sommet : moment héroïque

Trois formes, trois mouvements, pour trois grimpeurs, en trois temps,

Auront fait beaucoup de sacrifices pour atteindre le sommet du Teide.

.

.

Extensions

.

À chacun

Échelle d’effort

À chacun son enfer

Et à chacun son paradis

Tant nous y serons bientôt.

.

Tant nous y sommes presque :

Une énième halte pour ingurgiter

Une boisson est toujours bienvenue.

Prenant le temps de regarder, autour,

.

Paysage nous paraissait, de plus en plus

Fantastique, car, en aval, et derrière nous,

S’étendait une vaste plaine et qui se perdait

Dans le lointain qui nous faisait l’étrange effet

D’être sur un mont de Lune et comme en reflet.

.

Une montagne des plus pelées qui soient sans ombre, refuge

Avant d’atteindre son sommet, et sans le moindre subterfuge.

Elle forme comme un cône, et certains diront  plutôt : un sein.

Laissons, à chacun, ses fantasmes et ses libres interprétations,

C’est l’esprit même du site d’Éclats d’existences, sans montées,

Si la curiosité, la volonté, l’obstination, plaisir sont identiques

Pour le parcourir et en atteindre, un jour, le bout, la totalité !

.

Le sommet

Du Teide culmine

 À 3 718 mètres exactement

Hauteur la plus élevée de l’Espagne.

Son ascension : 50 minutes par téléphérique

Faut compter cinq à six heures de marche, à pied !

Nous sommes des randonneurs endurants, expérimentés

Alors quoiqu’il en soit, quoiqu’il nous en coute, on va tenter.

.

Déjà, à mi-chemin, l’on se dit un peu fatigués

Vrai que c’est sportif de grimper sans discontinuer,

La pente nous parait est raide, autant que celle du gosier

Où le manque d’eau, aux trois quarts du sentier par assécher.

Une montée se ferait autant par la tête et le moral que les pieds

Le refuge sera le bienvenu mais normal, il nous faudra payer l’eau

Voilà, nous arrivons sur une plateforme située à 200 m du sommet,

En état de grâce pour contempler le paysage tout en nous sustentant.

.

.

Épilogue

.

Grimper à 3 700 mètres ou ici 3 500 mètres

200 derniers mètres, inaccessibles, interdits

N’est pas grimper le Mont Blanc, l’Himalaya,

Peu s’en faut : quand même, grand dénivelé.

.

Dieu merci nous sommes et loin d’être les seuls

Dépassons des grimpeurs, nous faisons dépasser

Chacun monte à son rythme et selon son chrono,

Sommes en moyenne, n’allons pas nous plaindre.

.

La montagne a quelque chose d’attirant, fascinant,

Qui nous fait prendre de la hauteur, de la splendeur

Et ceci tout autant au sens propre qu’au sens figuré.

.

Toujours est-il que, grimper si haut, grimper là-haut,

Nous vide la tête des soucis du quotidien voire chagrin

On se préoccupe que de son cœur, son ventre, ses pieds

En jetant, en se retournant, de temps en temps,  un œil,

Sur le paysage qui varie à chaque kilomètre ou tournant

.

Pause ici, pause, là, histoire de bien reprendre son souffle,

Voire pour boire, sans eau, notre corps se dessèchera vite !

.

Parvenu en haut, on n’y croit presque pas, on l’a fait, atteint,

Prendrons-nous le téléphérique qui nous tend bien ses mains.

.

 Eh non, descendre à pied serait plus facile, et puis notre voiture

Est garée de l’autre côté, kilomètres à refaire sur le plat : à pied !

.

.

56 – Calligramme

.

N                                  S

Sportifs  O montent au sommet O  du Teide :

À croire   T  que c’est une folie pour M   tant avec

De l’entrai R   nement, motivation à se  M  surpasser,

Cela reste   E     faisable  mais  non  point  E  admirable,

Grimper a   *     toujours  été,   étant enfant   T   beau défi,

Avec la for   M      ce  des pieds,   et  des mains   *    des yeux !

Moral et     O       ténacité venant aider à  grim      D   per, finit

Par nous     N        étonner non pas tant par sa tech   U    ni-ci-té,

Que  par     T          l’ultime  sublimation, due à notre    *    volonté.

Grimper    É          est comme de  naviguer seul en plei    T    ne mer,

L’on   se     E            retrouve tout nu, et face à soi  même     É   surtout.

Mais on     *             garde grand frisson flirter situation ex     I     trême,

Procu     A              rant une énergie propre à vous donner des     D   ailes.

   U                                                                                                E

.

********************************************************

.

So

Mmet

À gravir,

C’est sans espoir,

Sans façon.

Mais il reste à notre portée,

Ailes magiques,

Tout au pied du sommet du Teide,

Par téléphérique.

Pour grimper, il faut bien se l’avouer

C’est  plus  pratique

Que de se farcir, à pied, toute la montée,

À en être asthmatique.

Mais, pour nous, l’effort fait partie du jeu,

Volontaire, bien physique,

Et c’est seulement en le gravissant pas à pas

Que mont se rend magnifique.

Et, même si parfois, parvenu jusqu’à la moitié

On se sent un peu hypoglycémique,

Pourquoi premier coup de pompe déjà s’arrêter

Et renoncer, serait s’avouer flegmatique.

Bien que l’on soit sûr que le plus dur reste à faire,

Abandonner ce défi, n’a plus rien d’authentique,

Lors suffit de poser un pied, devant l’autre, bien à plat,

De pousser dessus à fond, pas à pas, comme gymnastique,

Vous y serez, vous y êtes presque, halte : boisson, bienvenue.

Regardez devant vous et voyez comme ce paysage est fantastique,

En aval, derrière vous, s’étend une plaine qui se perd dans le lointain.

Lors vous posez les deux pieds joints  sur sommet : moment héroïque

Trois formes, trois mouvements, pour trois grimpeurs, en trois temps,

Auront fait beaucoup de sacrifices pour atteindre le sommet du Teide.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

.

Montagne surmontée nuage

Ou deux formes de montagnes :

En bas, pointue ; en haut, pentue,

Qu’on appelle aux canaries, le Teide

 .

Une montagne avec somment en pic

Dont la montée reste toujours épique,

Bien coiffé, ici, par un chapeau pointu.

 .

Sommet  montagne en triangle blanc immaculé

Et plutôt des plus pointus

Qu’on peut considérer comme difficile à  y grimper

Mais le Teide n’est pas l’Everest.

 .

 Symbolique 

 .

La

Montagne

Provoque chez l’homme

Des sentiments contradictoires.

Interdite, promise, refuge des ermites,

Siège des combats entre  les Titans et les Dieux

Entre Archanges et Dragons, lieu de l’immortalité,

Colline de la pureté : le centre et le sommet du monde.

Génératrice de paniques comme exaltations, la montagne

Suscite depuis toujours le sentiment d’un univers qui échappe

À l’échelle humaine. Proche des cieux, éloignée de l’ordre humain,

Elle est comme point de rencontre privilégié entre le Ciel et la Terre.

Elle est le lieu le plus bas pour les dieux, le plus élevé pour les hommes.

le-symbolisme-de-la-montagne

.

Descriptif

 .

56 – Notre montée au sommet du Teide

Alignement central / Titre  analogue/ Thème  rando

Forme  triangle / Rimes variées/ Fond accordé de forme

Symbole de forme : montagne / Symbole de fond : Teide

.

.

Fond

.

Évocation 

.

56 6

.

Le Teidé aperçu de loin, avec sa petite pointe

On y accède par un chemin

En lacets interminables ou par le téléphérique,

Pour monter, descendre !

 .

Symbolique 

 .

On dirait

Endroit venu

D’un autre monde

Mais la vérité c’est que

Le Teide est situé au cœur

De Tenerife,  point culminant,

Est fait de coulées  laves, datant

De plus  de  trois millions d’années,

Des cônes  volcaniques, et, des strates

Et des rochers millénaires  qui s’étendent

À travers la grande caldera de Las Cañadas

Dans un environnement dominé par les laves.

Modifié et mis en forme, source : teide.guide

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Grimper jusqu’au sommet d’une haute montagne

A, de tout temps, constitué  un défi  pour l’homme

Qui veut , à tout prix, dominer la nature, sauvage.

.

Le Teide aux Canaries le sera plus que tout autre

Dès qu’on envisage d’atteindre le sommet à pied,

Plutôt que d’emprunter téléphérique pratique

Pour  jouer les touristes, fatigués d’avance.

 .

Pour ce qui est des formes plus ou moins pointues

Et des hauteurs, et vertiges, plus ou moins grands

Avec les monts, les pics et  aiguilles, sommes servis

Car le Teide nous fait l’effet, de loin, d’un mamelon

Et grimper sur lui, devient un plaisir pour de bon.

.

Ce qui fait que la forme et le fond se confondront,

Tandis que les rimes et les rythmes s’épuiseront !

Quel que soit pente, défi, effort, arrivés en haut,

Bien que ne l’atteignant pas, on est sur nuage.

 .

Visuel

.

.

 Téléphérique montée du Teide

.

Visuels et textuels  >>

55 – Cirque Demoiselles coiffées

Visuels et textuels >>

.

Demoiselles  coiffées,

       Pourquoi  faire un cirque :

       S’agit-il de belle métaphore,

         Ou statues de sels, desséchées.

            Nature nous concocte curiosités,

            Faisant penser à œuvre humaine.

.

              Elles ne sont que projections vaines

                Art, beauté ne seront pas de leur fait,

                Y a pas  de desseins, pour les réaliser,

                Y a pas de messages,  à nous délivrer :

               Mais  pour autant, nous les admirons.

.

                 Nous voici, à trois, au détour du sentier

                   De randonnée  qui nous y mènera, à pied,

                    Au fond d’un paysage lunaire  et qui éclaire

                      Les contreforts de leur cirque extraordinaire.

.

                       Et voilà, nous y sommes, face à ces Demoiselles

                       Coiffées chacune, d’un caillou, comme chaperon

                       Bien dressées et de quinze à vingt mètres de long,

                      Sculptées par l’érosion, en cônes fins, de gravillons

                     Blancs, bien collés, et serrés en rond,  autour d’elles :

                   On pourrait les croire : jumelles de celles  d’Avignon !

.

             Majestueuses, elles dominent  le fond du cirque,  torturé,

            Par des coulées  de laves, autant que par torrent, chahuté,

          Nichées en plein cœur d’une forêt de pins pour se protéger

          À l’abri des regards indiscrets du passant, mal intentionné.

.

          Que de photos d’elles, et de nous avec elles, avons-nous pris,

           Tant il est vrai que, tous les jours, nous ne viendrons pas, ici,

           Mais pour nous seuls, ce spectacle en plein soleil, reste divin,

             Lunaire, faut voir, extraordinaire : en tous cas, pas commun !

.

             Nous l’avouons : c’est à regret, que nous quittons ce territoire

                Qui  nous joue  ses tours, nous trompe de sentier, belle histoire,

               Et nous oblige  à rebrousser chemin, pour nouvelle fois, le voir,

                Dans l’ombre des pins, des pics et monts, leur servant d’avaloir.

.

               Nous rentrons par un lacis de pierres de lave, bombes éclatées,

                Avant de pénétrer dans cette forêt épaisse qui nous fait respirer

                 L’air sain des montagnes Canariennes, de cette ile, de Tenerife !

.

                  Nous voici, au bout des quatre heures, redescendus vers Vilaflor,

                   Nous en sommes partis à midi, et il est vingt heures, jour dehors,

                  Avec l’envie, depuis longtemps, de boire une bière fraiche… à vif.

.

                   Et  si vous ne m’en croyez, allez donc, par  vous-même, le vérifier.

                  Si vous ne les trouvez pas, c’est  qu’elles sont cachées, décoiffées,

                  Et c’est bien sûr votre incrédulité  qui les aura fortement vexées,

                 Elles se méritent ces petites  et  on ne leur rend visite qu’à pied.

.

                Lors ces Demoiselles peuvent, de jour et de nuit, en témoigner

                 Même si  elles ne figurent  en aucun parc, ni en aucun musée !

.

.

Extension

.

1.

.

Rien ici

.

.

2 .

.

Voir un tel site, en photo, ou, en vidéo ne procure pas la même sensation,

Que d’y être, physiquement, de marcher dedans, d’y être presque écrasé.

Vous me direz que désormais on peut le restituer en réalité virtuelle 3D

C’est mieux comme illusion, sensation, mais vous n’y êtes toujours pas,

A crapahuter, à glisser sur leurs flancs, les tancer, de votre petite taille.

Huit heures  de marche, en montée-descente, en aller-retour, à Vilaflor,

Avec vue imprenable sur plus haute montagne d’Espagne, celle du Teide.

 .

3.

.

Phénomènes géologiques que ces demoiselles coiffées

Érosion de roches très friables durant million d’années

Formes très longilignes et coiffure caillouteuse  de tête,

Ont suggéré de les dénommer aussi : cheminées de fées.

.

Au bord du cirque  puis au centre, la vue est différente,

Au pied  d’une de ces demoiselles, on se sent  tout petit,

Faut-il croire que, sur la Lune, on trouve telles géantes,

Sur la face cachée peut-être je pense que non, qui sait.

.

En Bretagne, nous avons non menhirs, en alignement

Mais ce seront là des pierres érigées par des hommes

Au nord de la Turquie, en Cappadoce, des centaines

De cheminées de fées, sans coiffes : spectacle fou !

.

.

55 – Calligramme

.

Demoiselles  coiffées,

       Pourquoi  faire un cirque :

       S’agit-il de belle métaphore,

         Ou statues de sels, desséchées.

            Nature nous concocte curiosités,

            Faisant penser à œuvre humaine.

              Elles ne sont que projections vaines

                Art, beauté ne seront pas de leur fait,

                Y a pas  de desseins, pour les réaliser,

                Y a pas de messages,  à nous délivrer :

               Mais  pour autant, nous les admirons.

                 Nous voici, à trois, au détour du sentier

                   De randonnée  qui nous y mènera, à pied,

                    Au fond d’un paysage lunaire  et qui éclaire

                      Les contreforts de leur cirque extraordinaire,

                       Et voilà, nous y sommes, face à ces Demoiselles

                       Coiffées chacune, d’un caillou, comme chaperon

                       Bien dressées et de quinze à vingt mètres de long,

                      Sculptées par l’érosion, en cônes fins, de gravillons

                     Blancs, bien collés, et serrés en rond,  autour d’elles :

                   On pourrait les croire : jumelles de celles  d’Avignon !

               …………………..  LE CIRQUE DES  …………………….

             Majestueuses, elles dominent  le fond du cirque,  torturé,

            Par des coulées  de laves, autant que par torrent, chahuté,

          Nichées en plein cœur d’une forêt de pins pour se protéger

          À l’abri des regards indiscrets du passant, mal intentionné.

          Que de photos d’elles, et de nous avec elles, avons-nous pris,

           Tant il est vrai que, tous les jours, nous ne viendrons pas, ici,

           Mais pour nous seuls, ce spectacle en plein soleil, reste divin,

             Lunaire, faut voir, extraordinaire : en tous cas, pas commun !

             ……………….……..  DEMOISELLES  ………….…….……….

             Nous l’avouons : c’est à regret, que nous quittons ce territoire

                Qui  nous joue  ses tours, nous trompe de sentier, belle histoire,

               Et nous oblige  à rebrousser chemin, pour nouvelle fois, le voir,

                Dans l’ombre des pins, des pics et monts, leur servant d’avaloir.

               Nous rentrons par un lacis de pierres de lave, bombes éclatées,

                Avant de pénétrer dans cette forêt épaisse qui nous fait respirer

                 L’air sain des montagnes Canariennes, de cette ile, de Tenerife !

                 …………………….   DITES COIFFÉES   ………………………….

                  Nous voici, au bout des quatre heures, redescendus vers Vilaflor,

                   Nous en sommes partis à midi, et il est vingt heures, jour dehors,

                  Avec l’envie, depuis longtemps, de boire une bière fraiche… à vif.

                   Et  si vous ne m’en croyez, allez donc, par  vous-même, le vérifier.

                  Si vous ne les trouvez pas, c’est  qu’elles sont cachées, décoiffées,

                  Et c’est bien sûr votre incrédulité  qui les aura fortement vexées,

                 Elles se méritent ces petites  et  on ne leur rend visite qu’à pied.

                Lors ces Demoiselles peuvent, de jour et de nuit, en témoigner

                 Même si  elles ne figurent  en aucun parc, ni en aucun musée !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Un rocher, d’allure assez massive,

Surmonté d’une pierre graniteuse

Ce serait  bien une cheminée de fée.

Et ça pourrait être menhir breton,

 .

Qu’on appelle cela cheminée, pierre levée

Et qu’elle soit en granit ou en calcaire,

Les formes et fonds ses ressemblent.

 .

Elles sont  appelées : cheminées de fée,

Ou pyramides,

 Elles ont des formes phalliques, bases de

Croyances et légendes !

 .

 Symbolique 

 .

Le menhir

Est  une  pierre

Dressée vers le ciel

Associée  à  la  dureté

Tout autant  à  éternité.

L’on ne sait, toujours pas,

Exactement quelle fonction

Occupaient les menhirs dans

Le monde celtique, on suppose

Toutefois  qu’ils étaient  associés

À des rites de fertilité et des cycles

Saisonniers,  à des rites sacrificiels,

Ou encore à des calendriers primitifs.

D’ailleurs, les menhirs  existaient déjà

Milliers d’années avant arrivée Celtes.

1001symboles.net/symbole/sens-de-menhir

 .

Descriptif

.

55 – Le cirque des Demoiselles dites coiffées

Alignement central / Titre  mots entiers / Thème  rando

Forme  courbe / Rimes égales / Fond accordé de forme

Symbole de forme : menhir / Symbole de fond : cheminée

.

.

Fond

.

Évocation

.

55 6

.

Elles sont  appelées : cheminées de fée,

Ou pyramides,

 Elles ont des formes phalliques, bases de

Croyances et légendes !

 .

Symbolique

 .

Une vraie cheminée de fée

Appelée aussi selon les régions

Demoiselle coiffée, ou pyramide

Est une grande colonne naturelle

Constituée par des roches friables,

Tant le plus souvent, sédimentaires,

Et dont le sommet  demeure composé

D’une roche résistant mieux à érosion.

Ces formes étranges, parfois phalliques,

Présentes, un peu partout, sur la Planète,

Sont à l’origine de croyances ou légendes.

Modifié et mis en forme, source : wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On a beau voir photos, reportages, témoignages

Rien ne remplace l’œil dans ces mêmes paysages

Marchant, longtemps, pour s’y rendre, l’explorer,

Cheminée de fée  nous  le  rend  merveilleusement

En cadeau de l’effort pour découvrir, contempler

Cette sculpture de nature, à nulle autre pareille,

Dont on rêve de suite, même en plein sommeil.

.

On constate bien l’effet de l’érosion à l’œil nu

Et on mesure le temps pour y être parvenu.

Les cheminées et pyramides vont de pair

Et, quand elles sont de fées : de concert

Et riment ensemble par bien des côtés

Qui font que leurs formes, identifiées,

Insufflent au fond, formes pétrifiées.

.

Je délire un peu car monde magique

Accepte des illusions, bien pratiques,

Pour qu’esprit  vagabonde, à son gré,

Pour mettre fond et forme en musique

 Jusqu’à y projeter un menhir breton.

 .

Visuel 

.

.

Cheminée comme immeuble

.

Visuels et textuels >>

54 – Randonnée paysage lunaire

Visuels et textuels >>

.

Quatre heures … pour aller visiter

Maintenant je comprends mieux

Pourquoi  il n’y avait pas  foule,

Pour aller visiter  ce beau coin,

Prétendu magique, et, lunaire,

Et qui sur notre carte routière,

Parait des plus extraordinaires.

.

Cette randonnée n’est pas donnée,

Tant, très souvent, il faut la mériter.

D’autant que montagne faut monter,

Souffrir jusque sommet, pour arriver.

.

La première heure sera celle de chauffe,

Mise en jambes, second souffle à trouver.

.

La seconde sera une promenade de santé,

Sauf, si cœur, muscles sont, déjà, fatigués.

.

La troisième sera celle qui nous réchauffe,

Nous sommes en chemin pour la terminer.

.

La dernière est celle du début de surchauffe,

Nous peinons,  avec ventre creux  et affamés.

.

Midi, Vilaflor, nous marchons en plein soleil,

En panoramas qui sont à nuls autres pareils !

.

De rejoindre ce fameux site, prétendu lunaire,

En seront-nous enchantés ou tout le contraire !

.

Lors nous sommes trois  pour nous encourager,

Premier attend denier pour soutenir son moral.

.

Un raidillon, soudain pourrait nous être  fatal :

Envie nous prend de faire demi-tour, exténués.

.

Marre de porter le sac à dos pour réserve d’eau

Pour le déjeuner, salades, et desserts : là-haut.

.

Encore  un dernier effort, et on y est presque,

On y est : repas  et  sieste : vision dantesque.

.

Ce paysage  lunaire  avec  toutes  ses  teintes,

Nous console des efforts pour enfin l’atteindre.

.

En chaleur caniculaire, ça devient presque calvaire

Qu’arpenter chemin aride tortueux, voire saturnin,

Pour visiter  ce qui relève  de la curiosité des Cieux !

Nous ne serons pas déçus nous serons même émus !

Ainsi nous y demeurerons plus longtemps  que prévu,

Notre dépaysement sera tel qu’il nous  laisse  sans  voix

Comme si  nous étions  seuls  et lunaires pour cette fois.

.

.

Extension

.

Si on n’a pas idée de ce qu’on va trouver

Au bout de cette longue randonnée,

L’on se demande avec insistance

Si cela en vaut ou non la peine.

Pour sûr, il restera  le  plaisir

De bien  marcher  ensemble,

De déjeuner en pleine nature,

De profiter de l’air pur et d’un soleil

Qui nous réchauffe à la fois le corps et l’esprit

Mais l’objectif passe en premier et il n’aura de sens

Que s’il est à la hauteur de l’effort consenti, comme ici !

.

Comment peut-on qualifier de lunaire un site de sable, d’arbres, entouré:

Marcher sur la Lune, n’a  aucune comparaison avec randonner sur Terre !

Dans notre imaginaire, nous aimerions que la Lune épouse un tel paysage,

Et que les demoiselles coiffées soient autant de géantes, oubliées, esseulées

Tout cela n’a aucun sens, ni de près, ni de loin, et pourtant, la magie opère,

Comme si cette illusion prenait, dans  notre tête, le pas contre toute réalité.

Il est vrai que le spectacle offert, mais mérité, se prête, assez bien, à délirer.

.

On a tous, plus ou moins, pratiqué, paysage de désert,

Personne ne pourra le prétendre pour paysage lunaire :

Mis à part des photos, vidéos, on ne peut que l’imaginer

Mis à part astronautes américains qui ont posé le pied.

.

Je me souviens, petit, voyant la Lune dans un seau d’eau

Je demandais à mon père comment faire pour la prendre

Voyant mon insistance, insatisfaction, colère, qu’il refuse :

D’exécuter, il a trouvé opportun de me la verser sur la tête.

.

Sans doute la raison depuis ce temps pour être lunatique

Marcher ici, vous donne de toute façon un sens pratique,

Et de contempler un tel paysage magique qui ressemble

Vous récompense de tous vos efforts et de vos délires !

.

.

Épilogue

.

Les Demoiselles coiffées, sont situées

Entre Vilaflor, les contreforts du Teide

Garés à Vilaflor, nous débutons sentier

Quatre heures de marche pour rochers.

.

Le jeu en vaut-il la chandelle : nous avons

Les mêmes sud de la France, en Roussillon.

Comment soutenir la moindre comparaison

 Sans y avoir été : avec sa tête, avec ses pieds !

.

Il est midi, et nous sommes sous forte chaleur,

Peu de forêts à traverser, terrains pentus, arides

Elles se méritent ces demoiselles… haut-perchées

Trônant, soit disant, en paysage, prétendu lunaire.

.

Lunaire, je ne sais guère, mais lunatique surement,

Lors je ne sais plus si, ce sont elles ou moi qui le suis.

Dieu merci, nous sommes en plein jour, donc la Lune

Ne peut nous influencer, de quelque manière qui soit.

.

Nous l’atteignons enfin après courte pause-déjeuner

Fatigué, exténués, et comme souvent, voire toujours

La récompense du panorama nous gratifie dix fois.

Car elles sont bien là, alignées comme à la parade

.

Au milieu d’un paysage qui nous porte à rêver :

Extraterrestres les ont, eux-mêmes, façonnées.

Bien sûr, il n’en est rien, que le vent, du vent :

On parlera d’érosion, de sable volatil : subtil.

.

Nous sommes restés, un temps, suspendu,

Comme si un mystère nous avait retenu,

Et à toute vitesse, sommes descendus.

Vilaflor nous attendait, convenue.

.

.

54 – Calligramme

.

Quatre heures      *                                   *       pour aller visiter ……………

Maintenant je        *                                   *   comprends mieux …………

Pourquoi il n’y        *                                 *    avait pas foule, ……….

Pour aller visiter        *                             *    ce beau coin, ……..

Prétendu magique,       *                         *    et, lunaire, …….

Et qui sur notre carte      *                  *      routière, …

Parait des plus extraor        *       *    *       dinaires.

.

Cette randonnée n’est pas    *    donnée,

Tant, très souvent, il faut la   R  mériter.

D’autant que montagne faut    A  monter,

Souffrir jusque sommet, pour    N  arriver.

La première heure sera celle de   D  chauffe,

Mise en jambes, second souffle à   O   trouver.

La seconde sera une promenade     N  de santé,

Sauf, si cœur, muscles sont déjà       N    fatigués.

La troisième sera celle qui nous        É   réchauffe,

Nous sommes en chemin pour la       E     terminer.

La dernière est celle du début de       *     surchauffe.

Nous peinons, avec ventre creux       *        et affamés.

Midi, Vilaflor, nous marchons         S           plein soleil,

En panoramas qui sont à nuls       U         autres pareils !

De rejoindre ce fameux site         R        prétendu lunaire,

En seront-nous enchantés         *       ou tout le contraire !

Lors nous sommes trois         P         pour nous encourager,

Premier attend denier,         A        pour soutenir son moral.

Un raidillon, soudain            Y        pourrait nous être  fatal :

Envie nous prend de               S       faire demi-tour exténués.

Marre de porter les sacs          A        à dos pour réserve d’eau

Pour le déjeuner, salades,          G               et desserts, là-haut.

Encore un dernier effort,             E               et on y est presque,

On y est : repas et sieste               *                  vision dantesque.

Ce paysage lunaire avec                *                toutes  ses  teintes,

Nous console des efforts               L          pour enfin l’atteindre.

En chaleur caniculaire, ça            U       devient presque calvaire

Qu’arpenter chemin aride            N       tortueux, voire saturnin,

Pour visiter  ce qui relève             A      de la curiosité des Cieux !

Nous ne serons pas déçus             I        nous serons même émus !

Ainsi nous y demeurerons             R       plus longtemps  que prévu,

Notre dépaysement sera tel           E        qu’il nous  laisse  sans  voix

Comme si  nous étions  seuls          *           et lunaires pour cette fois.

 .

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Forme

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Réduction

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54 4

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Évocation

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Parcours fléché à l’intérieur

Et rocher surmonté de pierre

Insuffleraient  paysage lunaire  

En excitant bien notre curiosité !

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Un long parcours de randonnée

À l’intérieur d’un grand rocher,

Aux allures de lunaire cheminée.

.

Un rocher surmonté, coiffé, d’une pierre

Comme cheminée avec chapeau

Qui a mis des années, siècles, millénaires

Pour nous offrir tel spectacle.

Symbolique

 .

Le rocher désigne

Une très grosse pierre.

Il symbolisera la solidité,

Avec l’éternité et l’élévation.

.

En la Bible, le rocher émergé

Des eaux représentera la terre

Dans l’étendue céleste, il évoque

Une île  sur laquelle  les hommes

Vivent, se reproduisent, meurent.

.

Mais dans la mythologie grecque,

Le rocher serait associé à  Sisyphe.

Selon la légende, Zeus le condamna

À faire rouler éternellement jusqu’en

Haut d’une colline, un gros rocher qui

En redescendait à chaque fois avant de

Parvenir au sommet condition humaine.

1001symboles.net/symbole/sens-de-rocher.

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Descriptif

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54 – Randonnée paysage lunaire

Alignement central / Titre  serpentin / Thème  rando

Forme  courbe / Rimes égales/ Fond accordé de forme

Symbole de forme : rocher / Symbole de fond : paysage

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Fond

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Évocation 

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54 6

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Un paysage lunaire, pour le voir,

 Il faut, un peu, se l’imaginer :

Ici en plus avec des Demoiselles coiffées,

Comme à Serre-Ponçon !

Symbolique 

 .

Ce paysage lunaire est formé

De nombreuses formes coniques

À  l’aspect stylisé, et qui, en vue

D’ensemble peuvent s’assimiler

À une cathédrale …moderniste.

.

Pendant des milliers d’années,

Érosion les a progressivement

Parfaites, sur  un versant  de

Milles  couches, inclinées  de

Cendres volcaniques beiges.

.

Le résultat est  un spectacle

Étonnant qui semblera être

Autre planète, d’où son nom.

Modifié  salutilescanaries.com

  .

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Corrélations

Fond/forme

.

Ces formes de cheminées, presque accolées,

Représenteraient, pour  nous, êtres  géants,

Qui rimeraient, avec le fond, parfaitement,

À quelques vers près, et, bien évidemment,

Le tout correspondant, merveilleusement

Surtout quand on s’y promène dedans !

.

En dehors de  tout  faux paysage lunaire

Qui exerce sur nous un pouvoir d’attraction

D’avoir au bout de chacune des randonnées,

Un spectacle  à découvrir, et puis, à admirer,

Comme un panorama ou bien une curiosité,

Nous motiverait à poursuivre quel que soit

Notre état interne ou conditions externes.

.

N’ayant jamais été marcher sur la Lune,

On imagine pourtant un paysage lunaire,

De ce type, et cela, presque naturellement.

 .

Visuel

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Le village de Vilaflor Tenerife

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Visuels et textuels >>

53 – Randonnées sur Tenerife

Visuels et textuels >>

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Deux croisières,  deux randos,

Ne seront, jamais, pareilles :

Mais, tous, nous évaderont

Des vrais faux problèmes,

Et qui nous encombrent

Font voir autre monde

Ou tout autre univers,

Aux brins  de poésies,

Tantôt bleus  ou verts.

.

Randonner  sur le plat,

Cela  nous parait facile !

Mais, lors … on grimpera,

Marche deviendra difficile.

.

Mettre un pied devant autre

Et recommencer… c’est l’idée

Mais loin de réalité sous soleil

Cherchant coin ombre sombre,

L’on trouvera un coin  de  soleil.

.

On ne la connait pas bien, encore,

Mais tous nos renseignements pris

Nous poussent à découvrir le nord,

Pour grimper au plus haut, permis.

.

On imagine  notre  arrivée  facile,

À Santa-Cruz, la capitale de l’ile,

Des nuits très calmes au ponton

Sommeils profonds à l’unisson.

.

Nos randonnées par dizaines,

Pour l’explorer, une semaine,

À chaque fois, bien employée,

Avec surprise à chaque sentier.

.

Soleil garanti, durant journée,

Forêts de pins, offrant ombre,

Nuage de fraicheur humidités,

Avec plaisirs variés en nombre.

.

Il nous faudrait  tout arpenter,

Ses collines ses monts ses pics

Afin de bien savourer admirer

Ses falaises, plages et criques.

.

Et bien sûr, grimper  le  Teidé,

Culminant   vers   3720 mètres,

Pour monter, on n’en a pas idée,

D’aller jusqu’à son dernier mètre.

.

Il nous restera, après, faire musées,

Prochains  jours bien  trop, fatigués,

Esprits ou autres grâces ou beautés,

Se rafraîchiront, autant, émerveillés.

.

.

Extension

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Arriver par la mer, sans connaitre le port,

Est une source de stress, et parfois voire un sport.

Il n’y aura qu’une fois  arrimé au ponton,

Qu’on souffle avec le rhum et les glaçons.

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Le programme de notre séjour aux iles canariennes

Est fait, pour moitié, croisières en voilier

Et, l’autre moitié, de randonnées  à pied.

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Comme le bateau avance à la vitesse d’un bon coureur,

On peut dire qu’on marche vite sur l’eau,

Ou que l’on court lentement, sur la terre.

.

Ce qui fait qu’on avance, toujours, à la même moyenne.

C’est surtout centre de l’ile qui nous attire

Qui nous promet comme pour la Bretagne.

.

Et la France en général, trésors de beauté, découvertes

Et, comme les touristes ont pour habitudes

De se tasser le long des côtes ou à l’intérieur.

.

Il n’y a presque personne, à part bien sûr les résidents

Qui sont très courtois, et même, très aimables

Avec tout le monde et surtout les randonneurs.

.

Tenerife a une forme d’instrument de musique entre mandoline/balalaïka

Mais, la comparaison, compte tenu de son relief, et sa hauteur, s’arrête là !

Tant  y randonner, vers son centre, est comme grimper sur une montagne.

Nombre de chaos, tohu-bohu de roches, pêle-mêle témoignent de volcans

Qui auront façonnés l’ile à coup d’explosions de laves et de soulèvements

Dieu merci, depuis la végétation a bien poussé, et forêts sont apparues.

Contraste de ce paysage rude, les résidents sont des plus accueillants.

.

Balade, course, marche, tour, promenade,

Randonnée aurait cinq façons de s’exécuter

Dépendant de son projet, sa durée, difficulté,

En campagne, bord de mer, montagne,  triade

.

En général, iles volcaniques sont très escarpées

Sans avoir, toutefois, des parcours d’escalades,

Chemins  sont  bien tracés, balisés, entretenus,

En plus des cartes et GPS pour les  …  anxieux.

.

Les paysages changent, au fil de notre avancée,

À un tournant  ou col, l’on découvre panoramas,

Pause boisson est bienvenue, repas, encore plus,

Au bout de six à huit heures on est bien fatigués.

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Pas la peine de se prémunir contre vent ou pluie,

Il fait toujours beau, et chaud, aux Iles Canaries,

Peut-être même trop aux heures autour de midi,

Si on ne boit pas d’eau, on se déshydrate, faiblit.

.

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Épilogue

.

Balalaïka ou mandoline, au choix

Premier, la forme, second, le son,

Tant on est partant pour les deux,

Du nord au sud, même au centre.

.

Si le parc d’Anaga n’est pas grand

Celui autour du Teide est immense

Avec crête au milieu, le long de l’ile

Et son sommet culminant  à 3 700

.

Elle est en fait la plus grande, haute

Ile de l’ensemble d’archipel canarien

5 millions touristes pour 1, résidents

Venant du monde entier, ou presque.

.

Nous louons voiture pour faire le tour,

Déjà Santa-Cruz nous prendra 2 jours,

L’Anaga autant du fait que notre voisin

Est restaurateur dans un village perché.

.

Santa Cruz reste différent  de Las Palma,

Sa marina est en plein cœur et avons opté

Pour celle des pêcheurs,  plus authentique,

Arrivons pour carnaval, concurrençant Rio.

.

Il y a tant à faire, tant à dire, tant à retenir,

Qu’on ne peut y passer moins d’une semaine

Frustré de ne pas tout explorer, lors y revenir

C’est ce que nous avons fait, l’année suivante.

.

En résumé, Tenerife est pour nous destination,

Voyage, croisière, vacances, séjour, distraction,

Idéal, soleil tempéré, garanti durant tout l’été,

Qui plus est, en voilier, marinas modernisés.

.

.

53 – Calligramme

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Deux croisières,  deux randos,

Ne seront, jamais, pareilles :

Mais, tous, nous évaderont

Des vrais faux problèmes,

Et qui nous encombrent

Font voir autre monde

Ou tout autre univers,

Aux brins  de poésies,

Tantôt bleus  ou verts.

Randonner  sur le plat,

Cela  nous parait facile !

.

Mais, lors … on grimpera,

Marche deviendra difficile.

Mettre un pied devant autre

Et recommencer… c’est l’idée

Mais loin de réalité sous soleil

Cherchant coin ombre sombre,

L’on trouvera un coin  de  soleil.

.

On ne la connait pas bien, encore,

Mais tous nos renseignements pris

Nous poussent  à découvrir le nord,

Pour  grimper, au plus haut, permis.

.

On imagine notre arrivée      R   facile,

À Santa-Cruz, la capitale    A      de l’ile,

Des nuits très calmes       N     au ponton

Sommeils profonds        D       à l’unisson.

Nos randonnées          O         par dizaines,

Pour l’explorer           N           une semaine,

À chaque fois             N           bien employée,

Avec surprises           É         à chaque sentier.

Soleil garanti,             E            durant journée,

Forêts de pins,              S             offrant ombre,

Nuage fraicheur              *                   humidités,

Plaisirs variés en                 S                   nombre.

Il nous faudrait tout               U                arpenter

Ses collines ses monts             R                 ses pics

Afin de bien savourer              *                  admirer

Ses falaises, plages                T               et criques.

Et bien sûr, grim                E              per le Teidé,

Culminant vers                N              3720 mètres,

Pour monter on            E            n’en a pas idée,

Aller jusqu’à               R       son dernier mètre.

Il nous restera          I       après faire musées,

Prochains  jours     F     bien  trop, fatigués,

Esprits ou autres   E      grâces ou beautés,

Se rafraîchiront, tous autant, émerveillés.

.

.

Forme

.

Réduction

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53 4

.

Évocation

 .

Simplement un grand et haut vase,

Deux lignes tracées comme repères :

On peut y mettre bouquet de fleurs !

 .

Ce n’est pas vase qui évoque un chemin

Que son tracé sinueux, en son intérieur

Et impression générale de perspective.

 .

Ce vase pourrait servir comme repère

Pour les randonneurs :

Tant il ressemble assez à une gourde

À porter en réserve d’eau.

 .

 Symbolique 

 .

Voir

 Un vase

Dans un rêve

Restera toujours

 Intéressant à relever.

Il s’impose  comme  objet

Essentiel du rêve, contenant

Où un rêveur trouvera refuge.

Dans le vase, on mettra de l’eau

Comme un pur symbole de la vie,

De la terre aussi, voire une plante,

Qui pourra très bien s’y développer

Ou des fleurs qui pourront durer.

signification-reves.fr/Vase

.

Descriptif

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53 – Randonnées sur Tenerife

Alignement central / Titre  serpentin / Thème  rando

Forme  courbe / Rimes égales/ Fond approché de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : repère

.

.

Fond

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Évocation 

.

53 6

.

En voici un bon, fabriqué, posé, de repère

Facile à distinguer

Même dans un brume de terre ou la nuit

Par sa forme conique.

 .

 Symbolique

 .

À quoi correspondront les tas de pierres sur les sentiers ?

Ce sont des repères laissés par précédents randonneurs,

Permettant de baliser le chemin ou matérialiser un pic,

Et ainsi, permettre d’identifier clairement le chemin.

.

Ils prennent la forme d’une pyramide de pierres

Et sont le plus souvent situés à des endroits

Où il est difficile d’entretenir un sentier

Délimité ou un balisage peinture.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Si l’objet choisi reflète bien la forme du poème

Le fond ne lui correspond en rien à part le tracé

Donnant comme représentation d’une randonnée

Qui rime avec la cadence, et le rythme de nos pas !

.

La mer  aura  constitué  ses  propres  repères

Ayant peu en commun avec ceux de la terre

Il s’agirait bien là des deux grands univers,

Qui s’ignorent, symbolisant déplacements,

Aventures, efforts  jusqu’à risques divers.

.

Ce pourrait être une forme de gourde pour la soif.

À chacun ses projections et ses propres repères.

 .

Visuel 

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Randonnée tenerife, ile volcanique

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