394 – Voyage sur terre, sur mer, en air

Visuels et textuels >> 

.

Voyager, par les terres

Les mers  et les airs,

Qui  n’en rêve  pas,

Qui  ne le fait  pas

Un jour, ou l’autre,

Dans une vie d’apôtre

D’un voyage vers l’infini.

.

Faut voir si les gens changent

Périodiquement,

Et si les gens étrangers échangent,

Nouveaux venants.

Faut découvrir des paysages étonnants

Parfois même fascinants.

Faut partager son vécu avec les inconnus

De passage et nous estimant.

.

Voyager physiquement, corporellement

C’est être présent à cent pour cent,

Dans le nouvel environnement,

C’est pouvoir en témoigner,

Qu’on y est vraiment allé

Cela sans sourciller.

.

Ce n’est pas se téléporter

Par le téléphone, par la télé

Reportage même en direct,

Prend la main pour guider.

 .

Le seul voyage qui vous permet

D’être nulle part partout à la fois,

C’est celui que vous inventez ou rêvez

En vous déplaçant, seul, par la pensée.

.

Moyens, importent finalement moins,

Que les intentions que le mouvement

Vers l’intérieur …  vers l’extérieur

Pour les mettre en perspective.

.

.

Extensions

.

Voyager sur terre, c’est prendre les chemins tracés,

Pouvoir  s’arrêter  quand  on veut, où  on  veut,

Rencontrer des gens en terrasse  ou auberge,

La liberté d’aller, venir où bon vous semble,

C’est une liberté fondamentale … s’il en est.

.

Voyager par la mer, c’est la liberté  d’être seul

Sur son  embarcation, à voile, rame  ou moteur

Avec des courants marins et des vents contraires,

De l’heure des marées pour entrer et sortir du port.

.

Les rencontres se font surtout sur les divers pontons :

Voyager dans les airs, c’est prendre l’avion, de la hauteur,

Voir les campagnes, voir les villes sous un tout  autre angle,

Avec un autre œil, aller le plus vite possible d’un point à l’autre,

Le plus souvent très éloigné mais c’est cela qui vous donnera aussi

Une chance d’admirer les vues imprenables des paysages traversés.

Chaque transport possède ses avantages et ses contraintes propres.

.

Dans l’avion, on se sent un peu comme un colis transporté,

On est assis et on ne peut rien qu’attendre d’avoir atterri.

En bateau, on peut s’activer avec les voiles, bouger.

À pied, c’est l’escargot, mais on peut tout faire.

.

Voyager sur et par la terre, la mer, l’air :

Trois moyens principaux, pour explorer

Notre petit univers, dans le très grand,

Qui nous étonne et qui nous surprend,

Ce, sans jamais un instant nous lasser

Reste quand même vie extraordinaire

Même si c’est pour finir en poussière.

.

Dieu sait si j’ai voyagé à pied,

En vélo, en voiture, bus, train !

.

Dieu sait si j’ai voyagé en bateau,

Que ce soit, ferry, vedette, voilier !

.

Dieu  sait si  j’ai  voyagé  en  avions

Petits, grands : continent  à l’autre !

.

Tant et si bien que Globe parait petit,

Alors que je le voyais grand en l’esprit.

.

.

394 – Calligramme  

 .

Voyager, par les terres

Les mers  et les airs,

Qui  n’en rêve  pas,

Qui  ne le fait  pas

Un jour, ou l’autre,

Dans une vie d’apôtre

D’un voyage vers l’infini.

 .

Faut voir si les gens changent

Périodiquement,

Et si les gens étrangers échangent,

Nouveaux venants.

Faut découvrir des paysages étonnants

Parfois même fascinants.

Faut partager son vécu avec les inconnus

De passage et nous estimant.

.

*********************************

********************************

.

Voyager physique     V ment, corporellement

C’est être présent  O    à cent pour cent,

Dans le nouvel    Y   environnement,

C’est pouvoir   A   en témoigner,

Qu’on y est     G   vraiment allé

Cela sans       E       sourciller.

*

Ce n’est pas    T   se téléporter

Par le télépho  E   ne, par la télé

Reportage mê   R     me en direct,

Prend la main      R         pour guider.

E

Le seul voyage       *   qui vous permet

D’être nulle part     M     partout à la fois,

C’est celui que           E       inventez ou rêvez

En vous déplaçant    R     seul par la pensée.

*

Moyens, importent   A     finalement moins,

Que les intentions   I   que le mouvement

Vers l’intérieur   R    vers l’extérieur

Pour les mettre en perspective.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

394 4

.

Une tourelle de signalisation

D’entrée  d’un   port  maritime,

Deux carafes inversées liquides,

Une sur terre, et l’autre en l’air.

.

Carafe vide ou rempli de liquide

n’évoque pas vraiment le voyage

qu’on la mette  à l’endroit, l’envers,

sa forme ne correspond pas su fond.

.

Une carafe comme une bulle de verre

Un peu pincée au milieu,

Un peu plus ouverte au -dessus pour

Recevoir, contenir, liquides.

.

Symbolique de forme

 .

La carafe est plus

Qu’une bouteille,

Car on a pris la peine

D’y transvaser le liquide,

Précieux liquide qui méritait

Un contenant à sa hauteur,

Est un symbole féminin

Qui promet fécondité

Et richesse à moyen terme.

Encore faut-il qu’elle soit pleine !

Une carafe transparente et pleine :

Annonce de la joie et  des événements

Agréables qui rendent force, vigueur,

Carafe sale ou cassée, aggravation

Des difficultés et des manques.

wikireve.fr/dir/4446-carafe

.

Descriptif

 .

394 – Voyage par terre, sur mer, en l’air  

Alignement central   / Titre droit  /  Thème  voyage

Forme courbe / Rimes libres / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : carafe / Symbole de fond : liquides

.

.

Fond

.

Évocation

.

394 6

.

Une carafe comme une bulle de verre

Un peu pincée au milieu,

Un peu plus ouverte au -dessus pour

Recevoir, contenir, liquides.

 .

Symbolique 

 .

Liquide

Demeure un état

De la matière ainsi qu’une

Forme de fluide : les molécules

Sont  faiblement  liées, ce qui rend

Les liquides parfaitement déformable,

Au contraire de l’état solide qui nécessite

Davantage d’énergie pour se déformer.

Les  liquides  peuvent être  miscibles

Ou non … en fonction des forces

Moléculaires   grâce auxquels

Corps pur liquide possède

Une vraie cohérence.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Voyager et faire le tour de la Terre,

C’est avoir la tête à l’endroit, l’envers,

En restant, de temps à autre, en carafe.

.

Faute de liquide pour monnayer passage

Ce ne sont pas  les espaces,  ni les moyens,

Pour se déplacer qui feront le plus défaut.

.

Je suis sur terre, puis là en mer, là en l’air,

C’est tout le temps de sa vie à y consacrer

Tellement on est pris par des obligations

Et que même à la retraite, l’on se crée !

 .

.

Voyages par terre, par mer, air

.

Scénario

.

Voyage sur terre, à pied ou à vélo, en voiture, en autocar, train, etc.

Voyage sur mer, voilier, bateau à moteur, ou en ferries, en croisière.

Voyage dans l’air, en avion, en ballon ou en n’importe quel  aéronef !

.

Visuels et textuels >>

1111 – Tout ne serait qu’apparences sur Terre !

Visuels et textuels  >>

.

Le mythe de la caverne,

Mythe hautement platonicien

Est brume, en notre ignorance,

Apparence  nous  va  très bien !

Apparence  du  Soleil  tournant

Autour de notre Planète Terre,

Comme le centre du Monde

Pour des fervents croyants.

Mais voilà que le temps

Nous échappe autant

Il ne serait que

Pul-sa-tions

D’après le

Big Bang.

.

Tout ne serait

Qu’apparence sur notre Terre,

Pouvoir, avoir, savoir, égale misère,

Lors, tout se termine, dilue, poussière,

Lors notre mort demeure pur mystère.

.

Relié à bien d’autres comme par un fil,

M’attirant, repoussant autant invisible

Mais, qui s’épaissit et devient tangible,

Quand nouvel amour en moi, le surfile,

En un cocon que l’on appelle … famille.

.

Je suis et je resterai, un temps, encore,

De moins en moins  plaisant, de corps,

Tout en gardant mon bel esprit retors,

Qui s’amusera, de lui, jusqu’à sa mort.

.

Vie se charge, parait-il … de m’assurer,

Mon avenir  dans une éternité méritée,

Elle m’accorde cent ans, pour y penser,

À moi d’en jouir, pour en bien profiter.

.

Alors en attendant Goddot, dit Beckett,

N’attendons pas la fin, et faisons la fête,

Même si dans notre vie bien imparfaite,

Elle ne satisfera pas toutes nos requêtes.

.

.

Extensions

.

On dit que les apparences sont parfois trompeuses

C’est sans doute vrai, elles ne sont que

Ce qu’elles sont, ce qu’elles nous donnent à percevoir.

À nous de les interpréter en fonction de

Ce que l’on sait d’elles, qu’elles peuvent  être  un miroir

Déformant, embellissant ou enlaidissant,

De la réalité, tant  il sera humain, que  chacun  essaye de

Se présenter au mieux de sa forme, agréable

À voir ; ne serait-ce que  pour attirer  l’attention sur lui et

Pour qu’on s’en souvienne et qu’on y revienne.

Il peut  en être, de même,  s’agissant  des  comportements,

Des attitudes : quelqu’un  de  timide  peut  être

Entreprenant, sous  l’effet  de l’alcool, quelqu’une  de  triste,

Peut être gai en compagnie, quelqu’un d’agressif

Peut être tendre  pour séduire  et comment alors  distinguer

Le vrai du faux : nous avons  en notre cerveau,

Tout un catalogue de portraits physiques et psychologiques

Auxquels nous pouvons comparer, cataloguer

Les nouvelles personnes que l’on rencontre un peu partout.

Nul besoin d’être psychologue pour ce faire :

L’observation, l’intuition  la comparaison suffisent à jeter

À bas des masques pourtant trompeurs.

 .

Apparences, avez-vous dit : réalité ou surface des choses,

Un peu les deux, forcément, tant, son apparence fait partie

Des images qu’on souhaite ou qu’on  veut imposer à l’autre !

On y distingue, le plus souvent, sa surface,  de sa profondeur :

Chez certains, la surface leur en tient lieu, il n’y a rien derrière.

Je suis moi-même le complice et la victime de mes apparences.

J’ai l’air d’être un poète, philosophe et ne suis rien de tout cela :

Contraire  aux apparences, le succès rendrait  plus grand que soi

On est là dans un paradoxe absolu, lors passant du rien au tout !

.

.

Épilogue

.

L’apparence est humaine,

La vraie forme sera divine :

Idée des reflets est de Platon,

 Sans faire références à un ciel !

***

On n’en pas si loin avec l’Olympe

Pays des dieux dans le monde grec

Ayant liens de pouvoir sur l’humain,

Une religion imaginaire pour le sacré.

***

Une transposition, aujourd’hui, martien,

Des êtres venus d’ailleurs … nous asservir,

Voire, au mieux, nous aider à mieux vivre :

Un monde surgit encore d’une imagination.

***

Tout ne serait qu’apparence sur Terre, un credo

Qui plairait bien aux agnostiques et aux platistes.

À partir du moment où l’on émet le moindre doute

Tout est possible, égal, en tout et… réciproquement.

***

En tous cas, en sociétés, communautés, voire  familles,

Il est parfois question de moyen à sauver les apparences

Certains considérant le Monde  comme un théâtre vivant,

Où ce qui importe est ce qu’on dit et voit, non ce qu’on est.

.

.

1111 – Calligramme

.

Le mythe de la caverne,

 Mythe hautement platonicien

 Est brume, en notre ignorance,

             Apparence                 nous va très bien !

               Apparence                   du Soleil tournant

        Autour de la               Planète Terre,

Comme  le  centre  du Monde

Pour des fervents croyants.

Mais voilà que le temps

Nous échappe autant

Il ne serait que

 Pul-sa-tions

D’après  le

Big Bang.

.

Tout ne serait

Qu’apparence sur notre Terre,

Pouvoir, avoir, savoir, égale misère,

Lors, tout se termine, dilue, poussière,

Lors notre mort demeure pur mystère.

.

Relié à bien d’autres comme par un fil,

M’attirant, repoussant autant invisible

Mais, qui s’épaissit et devient tangible,

Quand nouvel amour en moi, le surfile,

En un cocon que l’on appelle … famille.

.

Je suis et je resterai, un temps, encore,

De moins en moins  plaisant, de corps,

Tout en gardant mon bel esprit retors,

Qui s’amusera, de lui, jusqu’à sa mort.

.

TOUT NE SERAIT

Vie se charge, parait-il … de m’assurer,

Mon avenir  dans une éternité méritée,

Elle m’accorde cent ans, pour y penser,

À moi d’en jouir, pour en bien profiter.

.

QU’APPARENCE SUR TERRE  

Alors en attendant Goddot, dit Beckett,

N’attendons pas la fin, et faisons la fête,

Même si dans notre vie bien imparfaite,

Elle ne satisfera pas toutes nos requêtes.

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

1111 4

.

Silhouette d’une statue

Voire  d’un martien dont on

Ne sait rien, hors apparence,

Si elle reste, et vraiment, réelle !

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

Pour les martiens : quelles différences

 Entre l’homme et le … robot ?

Ils se ressemblent, ont un comportement

D’apparence identique !

.

Symbolique 

 .

Si H. G. Wells a

Popularisé la menace

Venue de la planète Mars,

La figure du Martien dans la

Science-fiction, littéraire

Ou cinématographique,

Est devenue le symbole

Ambivalent de l’extraterrestre.

.

Les  dits « petits hommes verts »

En 1912, Edgar Rice Burroughs, auteur de Tarzan,

Projette le héros de son Cycle de Mars, John Carter,

Un combattant immortel, au passé planète Mars,

.

Et lors il croise différentes races de Martiens,

Dont des humanoïdes verts à quatre bras,

Fondant ainsi une imagerie … populaire

De l’extraterrestre martien qui devient

Autre nous-même aux mille visages.

historia.fr/les-metamorphoses-du-martien

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1111 6

.

Pour les martiens : quelles différences

Entre l’homme et le … robot ?

Ils se ressemblent, ont un comportement

D’apparence identique !

.

Symbolique de fond

.

Les métiers, les choix de groupes et les opinions,

Les uniformes officiels et les codes vestimentaires

Nous rattachent à un groupe, ou une catégorie.

.

Plus personnels : les gestes  et  les  attitudes,

Les façons de marcher, le ton de la voix,

Le choix des mots, positionnements

À l’intérieur d’un groupe.

.

Les choix se mélangent avec les expressions,

Le verbal avec le non-verbal.

Volontaire peut même finir  par se confondre

Avec l’involontaire.

.

Ça ne permet pas de savoir qui est «derrière»

Ni comment il arrive à fonctionner,

Vivre avec ses apparences.

Source : lessymboles.com/

les-apparences-utilité-et-pièges

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Que connaitrait-on réellement de l’apparence

D’un martien ou n’importe quel extra-terrestre,

Rien, évidemment lors  on les aura juste inventés

À des fins littéraires, voire cinématographiques

On peut confondre le réel  sous une apparence

Mais ce qui existe avec ce qui n’existe pas

Apparences peuvent être trompeuses

Mais nous ne le sommes pas.

 .

.

Apparence trompeuse

.

Scénario

.

Si l’irréel, est l’apparence, dites-moi alors  où est le réel :

le réel c’est la représentation construite que l’on s’en fait,

et c’est valable aussi pour la femme transformée en objet. 

 .

Visuels et textuels  >>

320 – La montagne est grande, nous, petits

Visuels et textuels  >> 

.

Grimper toujours plus haut,

Voilà bien  une belle devise,

Mais  s’agit-il d’un sommet

Ou se dépasser  soi-même.

 .

Et pourquoi  se fourvoyer,

En des sentiers  extrêmes,

Lors l’argent, coule  à flot,

En rivières, et, en devises.

.

Pourquoi    risquer   glissade,

Sur  une pente,         trop raide,

Si l’avalanche,       en dévalant,

Vous tue, vous    enfouissant.

.

Sur le plateau,   une cloche,

D’une vache,   tintinnabule,

Le berger,   avec  son  chien,

Parfois,   coince   la  …  bulle.

.

Et moi aussi  lors  que j’y suis,

Lors  m’abreuvant aux  torrents,

D’eaux, torrents,  mots ou d’images,

Qu’ils soient de plein air, soient plein vent.

La montagne est immense, ses espaces infinis

Devant elle on se sent désarmé, on se sent petit.

  .

À  perte  de vue, ses sommets, ses crêtes,  ses pics

Nous plongent  dans un désert, de glace, arctique :

Si quelques vagues montent    à l’assaut,  plus haut,

La mer est  toute plate  et  l’horizon, courbe, pareil !

    .

Ici, les glissements de  plaques,  les volcans  chauds,

Ont entassé  les  roches, en un  tohu-bohu, merveille.

Au loin dans la plaine les campagnes restent sereines,

Elles regardent leurs grands frères pleurer du sourcil,

Pour les arroser de leurs torrents  d’alluvions, fertiles

Où hauts bois sont, parfois, rois et les plaines, reines.

  .

Ils sont  plus près du ciel,  exhalant air pur, oxygéné,

Bien que  très froid, réfrigéré,   voire raréfié, des fois,

Ils se moquent des nuages  qu’ils toisent, embrumés,

Encombrant la vallée, aveugle d’un soleil  qui croît !

  .

Combien d’hommes ont flirté avec pic, en virginité,

Taxé d’inaccessible par sa face Est ou sa face Nord,

Combien ont subi tempêtes, combien sont morts

Pour l’amour de grimpette sur ego, escaladé !

.

Parvenu au sommet

De montagne de solitude

L’homme comprendra mieux

Sa petitesse voire même sa finitude

Qui l’habitent  comme au-delà des défis

Qu’il s’est lancé à lui-même, l’ont conquis !

..

Extensions

.

Quand  la  mer  vous  rend … tout  petit,

Par très large horizontalité,

La montagne le fait, par sa verticalité,

La campagne, par diversité.

 .

Quoique  l’on fasse  et où qu’on  aille,

On n’a que taille humaine

Et allongé par terre, l’on ne s’assoira

Plus haut que son séant.

 .

Philosophie de bas étage, direz-vous !

Pas tant que cela en fait :

Si l’on est  à trois mille mètres, de haut,

Voire à dix mille nautiques,

 

Tout autour de vous, change de dimension.

Grimper en pentes et en lacets

Et louvoyer contre les vents, contre les marées,

Pour avancer pour atteindre son but

Ont en commun : sommes petits, pas grande chose !

.

Montagne est grande, on la dit écrasante,

Bien qu’elle nous élève et qu’on la domine,

La grimper devient  une aventure épatante,

Qui nous réjouit et nous donne bonne mine.

Parvenus  au sommet : un panorama, géant,

Nous tend les bras, captive nos yeux et cœur,

Nous suscite envie d’y rester un long moment

À contempler l’œuvre du mystérieux créateur,

Il faut bien redescendre, il y fait froid, la nuit !

Dans la vallée, la vie bat son plein  hors l’ennui.

.

On n’a jamais fini  de contempler

La montagne de sa base au sommet :

Nombre textes, photos, chants, sonnets,

Auront été publiés, joués, pour la célébrer.

.

Aucun poème, sur elle, ne pourrait être plat :

 Quel que soit la rime, elle sera en dents de scie,

En pente montante, voire en pente descendante,

Quel que soit auteur, grimpeur, il l’incrémentera.

.

C’est un peu l’esprit de poésies d’Éclats d’existence,

Que de suivre, voire créer, des formes montagneuses,

Non pas pour en atteindre pour chacun, des sommets,

Mais pour magnifier à la fois le merveilleux et l’essentiel.

.

Qu’on soit indulgent avec moi, je ne suis pas sûr y parvenir

J’aurai, du moins, tenté de gravir, de mon âme, la montagne.

La montagne m’inspire tout autant que la mer et la campagne

Je me sens si petit, face à ces trois, que j’ai plaisir à … décrire !

.

.

Épilogue

.

Passer rapidement de la mer à la montagne,

Vous donnera comme vertige des hauteurs :

Autant la mer est plate et voire la campagne

Autant sa verticale donne idée de grandeur !

***

Au fin fond d’une profonde vallée encaissée,

Horizon est cerné, parait comme très limité,

Une chaine de monts et de pics la surplombe

De ses versants adret, ubac et de ses combes.

***

Point à l’horizon, lors vous êtes  en haute mer,

Vous vous sentez petit comme en plein désert,

Mais, ici, en montagne, en plus, comme écrasé

Par la magnificence des lieux, tout en majesté.

***

Il ne faut partir en montagne sans lampe, seul,

Le ciel peut s’obscurcir d’un coup sous l’orage :

L’on n’y voit plus goutte, sur certains passages,

L’on sera forcé d’attendre et quoiqu’on veuille !

***

Pourquoi, jusque là-haut, s’acharner à grimper,

Ne suffit-il  de  s’arrêter, à mi pente, au milieu :

Est-ce pour le sport  ou  mieux mériter, profiter

Du panorama unique qui nous mène aux cieux.

***

Je n’ai pas qu’une seule réponse à vous donner,

Chacun a la sienne, tout comme foi en un Dieu.

.

.

320 – Calligramme  

 .

Grimper toujours plus haut,

Voilà bien  une belle devise,

Mais  s’agit-il d’un sommet

Ou se dépasser  soi-même.

 .

Et pourquoi  se fourvoyer,

En des sentiers  extrêmes,

Lors l’argent, coule  à flot,

En rivières,  et,  en devises.

.

Pourquoi    risquer   glissade,

Sur  une pente,       trop raide,

Si l’avalanche,     en dévalant,

Vous tue, vous    enfouissant.

.

Sur le plateau,    une cloche,

D’une vache,   tintinnabule,

Le berger,   avec  son  chien,

Parfois,   coince   la  …  bulle.

.

Et moi aussi  lors    que j’y suis,

Lors  m’abreuvant    M  aux  torrents,

D’eaux, torrents mots   O       ou d’images,

Qu’ils soient de plein air,   N   soient plein vent.

La montagne est immense,  T   ses espaces infinis

Devant elle on se sent désar   A  mé, on se sent petit.

                G

À perte de vue, ses sommets,    N      ses crêtes,  ses pics

Nous plongent dans un désert,  E        de glace, arctique.

Si quelques vagues montent       *     à l’assaut, plus haut,

La mer est toute plate et l’hori    G    zon, courbe, pareil !

                  

Ici, les glissements de plaques,   A      les volcans chauds,

Ont entassé  les  roches, en un    N   tohu-bohu merveille.

Au loin dans la plaine, les cam    D   pagnes  sont sereines,

Elles regardent de grands frères E     à pleurer du sourcil,

Pour les arroser de leur torrent   *        d’alluvions, fertiles

Où hauts bois sont parfois rois   N     et les plaines, reines.

                O

Ils sont plus près du ciel, exha   U    lant air pur, oxygéné,

Bien que très froid, réfrigéré      S     voire raréfié des fois,

Ils se moquent des nuages qu’    *   ils toisent, embrumés,

Encombrant la vallée, aveugle   P    d’un soleil  qui croît !

               E

Combien d’hommes ont flirté    T    avec pic, en virginité,

Taxé d’inaccessible par sa face  I       Est ou sa face Nord

Combien ont subi tempêtes,   T  combien sont morts,

Pour l’amour de grimpette   S   sur ego, escaladé !

.

Parvenu au sommet

De montagne de solitude

L’homme comprendra mieux

Sa petitesse voire même sa finitude

Qui l’habitent  comme au-delà des défis

Qu’il s’est lancé à lui-même, l’ont conquis !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

320 4

.

Une tour, un minaret, un cairn,

Ou une sorte de piston, ou ressort

Nous dirons peut-être un lampion 

Comme présence de vie en montagne.

.

Lampion ne va pas bien avec montagne,

il y en a partout et pour toutes occasions

certains sont éclairant, autres lumignons

si fait que la forme s’écarte de son fond.

 .

Nous ne sommes qu’un petit lampion

 Face à gigantesque montagne :

Celle–ci  est illuminée de partout alors

Que nous ne sommes que falot !

.

Symbolique 

 .

Un lampion

Est un récipient de terre,

De fer blanc ou verre épais

Dans lequel  on met du suif,

Ou de l’huile avec une mèche,

Pour   faire  des  illuminations.

Quand  son usage  est  décoratif

S’inscrit en tradition particulière,

Abat-jour souvent réalisé en papier,

Parfois creusé  dans une légumineuse.

On trouve lampions  de diverses formes,

Tailles, modes de construction sont variés.

Modifié, source : Wikipédia

.

Descriptif

.

320 – La montagne est grande : nous, petits  

Alignement central  /  Titre droit  /  Thème  montagne

Forme droite  /  Rimes égales    /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : lampion / Symbole de fond : montagne

.

Fond

.

Évocation 

.

320 6

.

Nous ne sommes qu’un petit lampion

 Face à gigantesque montagne :

Celle–ci  est illuminée de partout alors

Que nous ne sommes que falot !

.

Symbolique

.

La

Montagne a

Provoqué chez l’homme

Quantité de sentiments contradictoires.

Interdite, promise, refuge des ermites, siège des combats

Entre  les Titans et les Dieux, entre les Archanges et les Dragons,

Lieu de l’immortalité, colline de la pureté, centre et sommet du monde.

.

Génératrice de paniques tout comme d’exaltations, la montagne suscite

Depuis toujours le sentiment d’univers échappant à l’échelle humaine.

.

Proche des cieux, éloignée de l’ordre humain, est point de rencontre

Privilégié entre le Ciel et la Terre,  lieu le plus bas pour les dieux

Et le plus élevé pour les hommes.

le-symbolisme-de-la-montagne

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Notre petitesse sur une très haute éminence

N’a d’égale que notre profondeur d’esprit,

Pour mesurer  cette grande différence

Qui nous dépasse et jusqu’à l’infini !

.

En plus, là-haut le silence régnant

Qui frise l’oubli et voire le néant

Si ce n’est choses essentielles,

Nous rapprochant  du ciel,

De notre propre existence

D’une poussière cosmique

Lors y prenant conscience.

  .

.

Dieu, que la montagne est grande !

.

Scénario

.

Montagne est impressionnante par majesté, diversité, panoramas,

mêlant ses  verts forêts au blancs des neiges fondantes, éternelles,

chapeauté, parfois, par pic, comme une sorte d’échelle vers cime.

 .

Visuels et textuels  >> 

1060 – Notre Terre tourne et tourne toujours

Visuels et textuels  >>

.

Que  la

Terre  tourne,

C’est   l’évidence

Déjà sur elle-même

Et  autour  du  Soleil,

Expérience  ou  science,

Erreur avérée et merveille

Sur terre, tout tourne aussi :

Culture, services et industries

Avec leurs vertus  et leurs vices,

Et  en  accélérant  tout  le temps.

Jardin Éden  dont parlera la bible,

Ne  serait-il,  simplement  la  Terre,

Que l’homme saccage,  pour son profit

Et son enfer serait de le perdre à jamais.

.

Notre Terre tourne et tourne

Toujours et encore sur elle-même

Autour du Soleil, centre de notre galaxie,

Mais personne ne sait de quoi il en retourne,

De tourner et tourner toujours ainsi et à l’infini.

.

Sur Terre, humains accélèrent

Transformations d’environnements

Et bétonnent et bétonnent et encore plus,

Les côtes et les villes pour leur profit, confort,

Nature diminue, est souillée, de plus en plus fort.

.

On me dira, je suis un écologiste

Pensant avant tout aux fleurs, abeilles

Tandis qu’humains crèvent encore de faim,

C’est la Nature qui nous enseigne notre survie :

Plus de production, moins de danger pour nos vies.

.

Tout est affaire d’équilibre, raison,

Il n’y a rien de politique dans pollution,

Il y a simplement que ça ne tourne pas rond

Et, si l’on ne fait rien, la Terre touchera le fond,

Alors que sans nous elle tourne comme une horloge.

.

Notre monde humain de fourmis,

Qui s’active en tous lieux et tous temps,

N’est que de passage comme le noir nuage.

Un jour s’il étouffera sur lui-même, s’écroulera

Univers n’en continuera pas moins sa ronde folle !

.   

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Extensions

 .

Notre Terre tourne :

On la voit, seule, ronde et réelle,

On la dit inébranlable, on la croit éternelle.

Or il n’en est rien, tout est déterminé par le temps

Et, le pire, c’est que nous le savons et que, même Dieu,

S’il y en a un, n’y pourrait rien changer à cette horlogerie.

Étrange paradoxe, que notre Terre, enfermée  dans un cycle

Se renouvelle par rotation, attraction, distanciation du Soleil,

Appelé lui-même à disparaitre ainsi que toute notre galaxie

De Voie Lactée, comme si notre Horloger de l’Univers

Qui l’a organisé, n’en avait cure, l’avait oublié.

Qu’importe : si nous supprimons

La dimension temporelle,

Quatrième    dimension

De l’Univers,  sommes,

Avons été, serons en un

Même     espace-temps,

Tournant sur lui-même !

.

Et pourtant, elle tourne, murmurera Galilée, après sa rétractation,

Car jusque-là, tout tournait autour d’elle, bien qu’elle soit dite plate :

Non seulement elle tourne autour du soleil mais notre galaxie tourne…

Restons sur Terre, tournons-nous vers notre hérédité et notre évolution :

Quelque chose ne tourne pas rond, dès lors savons que nous disparaitrons.

Tournez, tournez manèges, comme le temps, dont on ne connait  l’horloger,

Il arrivera forcément le moment où c’est à nouveau le néant qui aura gagné.

.

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1060 – Calligramme

 .

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Que  L       la

   Terre  A      tourne,

C’est   l’  *    évidence

Déjà, sur   T   elle-même

Et autour    E     du  Soleil,

Expérience     R     ou science,

Erreur avérée    R    et merveille

Sur terre, tout     E    tourne aussi

Culture, services    *     et industries

Avec leurs vertus    T      et leurs vices,

Et  en  accélérant    O        tout le temps.

Jardin Éden dont     U       parlera la bible,

Ne serait-il, sim       R         plement la Terre

Que l’homme sac     N       cage pour son profit

Et son enfer serait   E        de le perdre à jamais.

.

TOUJOURS

Notre Terre tourne et tourne

Toujours et encore sur elle-même

Autour du Soleil, centre de notre galaxie,

Mais personne ne sait de quoi il en retourne,

De tourner et tourner toujours ainsi et à l’infini.

.

Sur Terre, humains accélèrent

Transformations d’environnements

Et bétonnent et bétonnent et encore plus,

Les côtes et les villes pour leur profit, confort,

Nature diminue, est souillée, de plus en plus fort.

.

On me dira, je suis un écologiste

Pensant avant tout aux fleurs, abeilles

Tandis qu’humains crèvent encore de faim,

C’est la Nature qui nous enseigne notre survie :

Plus de production, moins de danger pour nos vies.

.

Tout est affaire d’équilibre, raison,

Il n’y a rien de politique dans pollution,

Il y a simplement que ça ne tourne pas rond

Et, si l’on ne fait rien, la Terre touchera le fond,

Alors que sans nous elle tourne comme une horloge.

.

Notre monde humain de fourmis,

Qui s’active en tous lieux et tous temps,

N’est que de passage comme le noir nuage.

Un jour s’il étouffera sur lui-même, s’écroulera

Univers n’en continuera pas moins sa ronde folle !

ET ENCORE 

.

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Forme

Réduction

.

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Évocation 

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1060 4

.

Nous célébrons la nouvelle année avec

Un beau sapin

Peut-être de Noël

Lors  c’est  un  sapin

Chargé de cadeaux !

 .

  (forme stylisée, rimes mixtes,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Un sapin, même de Noël et cadeaux,

n’ont rien à voir avec Terre qui tourne

ici il sera question de pérennité cyclique

si fait que forme et fond se distingueront.

.

Un sapin des plus décorés. 

Preuve que la terre tourne, le nouvel an

Est fêté avec des cadeaux.

Symbolique

.

Le symbolisme des arbres

Concerne leur capacité à désigner,

À signifier, voire à exercer une influence.

Symbole (de l’homme, du cosmos, de la vie),

Chaque arbre est un symbole (chêne, la majesté,

L’aulne, l’humilité). On dit que  le sapin empêchait

La foudre  de tomber  et  conjurait  les mauvais  sorts.

.

En Allemagne, on flagellait autrefois les femmes durant

Le mardi gras, avec des branches de cet arbre, dans le but

De leur permettre d’avoir des enfants.

Wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_arbres

.

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Fond

.

Évocation 

.

1060 6

.

Nous célébrons la nouvelle année avec

Un sapin des plus décorés. 

Preuve que la terre tourne, le nouvel an

Est fêté avec des cadeaux.

.

Symbolique

 .

Dans le cas de Noël, on peut comprendre

Que la dimension ultra-consumériste de cette fête,

L’abondance de cadeaux étalés au pied du sapin,

Tout cela soit devenu, pour certains, écœurant.

.

Donc ceux-là sont peut-être mus par

Des convictions politico-economico-écologiques,

En tout cas, ils sont,  sans doute, en attente d’un

Mouvement de don, cadeau, étant un peu plus

Plus naturel, plus spontané, moins  « obligé ».

.

Au fond, un cadeau qui soit plus affectif,

Finalement, alors même que cette façon

Qu’ils ont de refuser ce jeu de l’offre

Et de l’accueil du cadeau les fait

Spontanément passer pour des goujats !

francetvinfo.fr/replay-radio/modes-de-vie/

la-symbolique-du-cadeau-le-don-et-contre-don

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Le sapin a la forme d’une toupie,

Mais à l’envers, pointé vers le ciel

Tandis que la toupie …vers la terre

Mais il n’empêche que tous les deux

Tourneront et tout autant en rond,

Comme tous les autres  planètes

Sans la moindre interruption,

Lors les sapins et les toupies

Le font mais avec moment

Qui constituera leur fin.

 .

.

Terre tourne autour pole fixe 

.

Scénario

.

 Terre tourne autour du soleil, et non l’inverse, croient ignorants,

en dépit de certitudes scientifiques disponibles, compréhensibles,

cerise sur gâteau : curieux phénomène, où, quand se produit-il ?

 .

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