313 – En ballon, au-dessus de l’air, l’on peut voir

Visuels et textuels  >> 

.

En ballon

On ne manque

Pas d’air chaud !

C’est sûr et c’est ce

Qui fait l’aspiration,

Vers haut vers le ciel

Mais il faut être gonflé

Pour y aller beau temps,

Faut savoir par avance si

Là-haut vent non turbulent

Paysage assez      loin dégagé

Pour pouvoir en profiter.

Sinon   la nacelle,

Instable vous

En-ver-ra

Promener,

Jusqu’à tomber

Au sol, patatras,

Des plus abîmés.

.

En ballon, au-dessus des airs

On peut voir  les détails de Terre,

Sans bruit sans stress, ni se presser

Comme un oiseau plane pour admirer.

.

 D’en haut, le paysage est panoramique,

Où le regard embrasse aire fantastique

Des champs, forêts et villes  et rivières

Constituant le manteau de  la Terre.

.

Plus loin la mer, plus loin le désert :

Un nuage passe  et voile  la Terre,

Je crains instant vent contraire,

Ne plus rien voir sauf  misère.

.

Gonflé à bloc remonte haut,

Air frais saisit le dos,

Si je continue,

Idée venue

Nacelle

Parvenue

En stratosphère,

Manquerai d’air,

Pas de mystère !

.


.

Extensions

.

 « Premiers ballons à air chaud,

Sans pilote, sont très populaires dans

L’histoire  chinoise …   (dès 220-280 AD).

Elles étaient utilisées  en lanternes aéroportées

Pour la signalisation militaire (lanternes célestes).

Il faut attendre le premier vol habité enregistré,

Un ballon à air chaud des  frères Montgolfier

Le 21 novembre 1783. Le vol, à Paris, 

Atteint hauteur de 150 mètres. »

Source : Ballon Wikipédia.

.

Comme ça vous

Savez tout ou presque.

De nos jours on peut effectuer

Des parcours en aéronef mais il faut un brevet pour les piloter

Soumis aux caprices du vent, comme parachutes et planeurs ;

Planeur, au sens figuré, vous le deviendrez  quand vous serez

Statique à une hauteur de quelques centaines de mètres,

En admirant un paysage grandiose à perte d’horizon.

Ce n’est ni un avion qui se déplace rapidement

Ni un parachute qui tombe rapidement :

Vous avez tout le temps devant vous.

.

Une montgolfière rudimentaire est soumise au gré du vent

Elle peut parfois dériver, dans des directions, non souhaitées,

Percuter des obstacles et atterrir en des endroits non protégés,

Bref, c’est l’aventure vécue au premier degré, à l’état, à l’air pur.

Son vol a aussi son charme, son enchantement, par beau temps

Nul ne peut bouder le plaisir d’être contemplatif, en sa nacelle.

Plus d’un consacre gros moyens, fore énergie, pour en faire !

N’allez pas dire après que c’est stupide à l’aire des avions

Ce n’est jamais qu’un gros parachute ascensionnel

Qui comme son nom l’indique, monte au ciel.

.

Un voyage en ballon demeure inoubliable :

Moi qui ai fait du parachute, c’est l’inverse

En parachute, et comme son nom l’indique

On tombe, en vitesse, et on déploie son aile,

En ballon, on le gonfle pour monter au ciel.

.

L’un n’empêchera ni ne surpassera l’autre,

Ils sont différents, ou sont moins courants.

Lorsque le ciel se chargera de cent ballons,

On aura l’impression du voyage sans nom ;

On aura la sensation d’un retour sans fond.

.

.

Épilogue

 .

En    ballon,

En  montgolfière,

En nacelle… montons,

Nous pouvons faire le fier

Nous sommes   dans les airs,

Sans bruits, dans l’atmosphère.

.

L’on dit comme un grand chapeau,

Pour ne pas dire un petit chapiteau,

À défaut du ciel on dominera la terre,

Le vent nous porte en la direction vers

Où l’on veut aller, atterrir et  à l’heure,

Quelle joie, quel moment de bonheur !

.

Comment, dès lors, en montgolfière,

Ne pas s’émerveiller d’un panorama

À trois cent soixante degrés, offert

Et dont longtemps se souviendra

Tant tous les sens sont sollicités

Pour capter leurs instantanés.

.

J’en            rêve

Enc             ore,

Des             flux

D’air           hors

.

De cette sublime nacelle,

Où mes yeux  étincellent,

De milliers de sensations

De ma folle imagination.

.

.

313 – Calligramme

 .

En ballon

On ne manque

Pas  d’air  chaud !

C’est sûr   §     et c’est ce

Qui fait l’  §        §    aspiration,

Vers haut   §                §     vers le ciel

Mais il faut §                      §      être gonflé

Pour y aller   §                    §     beau temps,

Faut savoir   §                §   par avance si

Là-haut vent   §     §   non turbulent

Paysage assez      loin dégagé

Pour pouvoir en profiter.

Sinon   la nacelle,

Instable vous

En-ver-ra

Promener,

Jusqu’à tomber

Au sol, patatras,

Des plus abîmés.

.

******************

*********************

.

En ballon,  B   au-dessus  S  des airs

On peut voir A      les détails   U    de Terre,

Sans bruit    L      sans stress, ni  S   se presser

Comme un    L     oiseau plane pour  *     admirer.

 O                                      D

D’en haut,     N          paysage est pa      E   noramique

Où regard      ¤           embrasse aire        S   fantastique

Des champs   A            forêts et villes       *      et rivières

Constituant   U             le manteau         *       de Terre.

.

Plus loin la   D        mer, plus loin      A    le désert :

Un nuage     E        passe et voile     I      la Terre,

Je crains     S     instant vent   R   contraire,

Ne plus     *    rien voir    S     misère.

.

Gonflé à bloc remonte haut,

Air frais saisit le dos,

Si je continue,

Idée venue

Nacelle

Parvenue

En stratosphère,

Manquerai d’air,

Pas de mystère !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

313 4

.

Formes de Montgolfières,

Vues   comme   superposés,

Comme émerveillements

Successifs ou alternés.

.

Pas besoin d’un grand dessin pour

voir que forme épouse fond de l’air

et s’en nourrit comme  champignon

Icelle, en bas, en sa petite nacelle !

.

La Montgolfière a été inventée

 Pour prendre  le  dessus  sur l’air :

Plus on prend de hauteur, on aura

Un point de vue d’émerveillement.

.

Symboliques 

 .

La montgolfière

Représente  moyen transport,

D’évolution, qui est soumis au vent

Qui représente nos pensées, l’agitation mentale,

Le doute, pouvant tourner à n’importe quel moment

Difficile de se fier à cette énergie : elle représente

L’évolution, élévation que nous ne maitrisons

Nous sommes portés  par les évènements,

Surtout par les autres, ce sont proches

Qui nous donnent des conseils,

On avance, on recule,

On change d’avis,

On est soumis

Aux doutes et

Aux hésitations.

Source : psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/montgolfiere

.

Descriptif

.

313 – En ballon, au-dessus des airs !

Alignement central / Titre cercle / Thème  transport

Forme en rond      /     Rimes égales    /   Fond accordé à forme

Symbole de forme : montgolfière / Symbole de fond : émerveillement

.

Fond

.

Évocation 

.

313 6

.

La Montgolfière a été inventée

 Pour prendre le dessus sur l’air :

Plus on prend de hauteur, on aura

Un point de vue d’émerveillement.

 

Symbolique

 .

On comprend que l’interprétation symbolique

Est un rapport au monde qui permet à l’homme

De donner sens à tout élément de l’environnement.

Chacun  entretient un rapport  inquiet  et  curieux

À l’environnement naturel, mer, terre et aérien.

De trouver des interprétations rationnelles à

Cet apparent chaos est leur continuel souci.

.

Ils n’ont de cesse de classer observations

Et d’inventer des systèmes cohérents

Qui leur permettent de s’émerveiller

Dans cet univers, en position centrale,

Et d’élaborer des représentations de nature

Différentes selon point de vue où ils se placent.

afc.asso.fr/accueil-aicr2014/1087-

les-larmes-du-ciel-emerveillement-et-symboles

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le ballon est l’équivalent du voilier

Sauf qu’ici, on sera en air et hauteur

Mais il y a une voile, il y a un moteur

On avance, lentement, au gré du vent,

Ce qui laisse le temps pour contempler

Merveilles des paysages sous ses pieds

Qui sont, parfois, au nombre de mille

300 mètres de haut, à 360 degrés !

.

.

Panorama des plus époustouflants

.

Scénario

.

En ballon rouge et bleu dans un ciel tout bleu.

En ballon blanc et vert, on dirait presque un spi.

En ballon jaune et vert, rond comme une toupie.

 .

Visuels et textuels  >>

312 – Voyage, lutte contre éléments naturels

Visuels et textuels >>  

.

De lutter contre

Éléments  naturels :

Vent,  mer,  terre  et  feu,

Est toujours un jeu perpétuel.

Fut déjà le combat ardent, inégal

De nos aïeux, pour un sort infernal.

.

Mais, aujourd’hui … nous disposons

De toutes sortes d’esquifs, machines

Autres que celles avant construites,

Celles que  l’on conçoit, imagine,

Afin d’affronter et de dompter,

Toutes diversités d’éléments,

En devenant… électrisées

Voire télécommandées.

.

D’un frêle esquif primitif creusé en bois gélif :

Avons fait sous-marin ; de char tiré par chevaux,

Des automobiles, avec grand choix de puissances.

.

Mais  alors  que dire, dans l’air, d’un aéronef,

Décollant et volant  et atterrissant, en bref :

Aucun élément  ne nous est plus étranger,

Lors le feu atomique, est à notre portée.

.

Prendre la mer, reste un risque calculé,

Si l’on a bateau, solide, et bien équipé,

Et un équipage qui sait bien naviguer,

Précaution d’usage, étant à respecter.

.

Accident, chutes, blessures, noyades,

Y en a toujours eu, encore, y en aura,

Question des destins ou hasards qui a

Fait que morts arrivent, par myriades.

.

Le fait de voyager de naviguer, explorer

Ne cessera  amais car c’est notre liberté

De nous déplacer vers tous lieux, désirés,

Pour avec ou contre éléments, composer.

.

Et il y a certains qui auront réussi à faire

Plusieurs fois  le tour de la Planète Terre,

Et sans que rien de fâcheux ne soit  arrivé

Lors chez eux en traversant  route : blessé.

.

Qui veut  voyager loin, ménage sa monture,

Dit  un  proverbe : soi, son âne, ou  les deux !

Qu’importe, lors on revient,  l’on est chanceux

De pouvoir raconter péripéties qu’on a endurées.

.

.

Extensions

.

Lutte contre éléments contraires

Lors d’un voyage ou d’une exploration

Est un thème récurrent de la littérature,

Et du cinéma : d’affronter l’inconnu, serait

Se mettre à nu, et non pas tant de corps  que

De tempérament, d’acharnement à poursuivre

Jusqu’à la limite de ses forces  ou de ses idées.

N’importe qui pourra faire le tour de la Terre

En quarante-huit heures avec escale ici et là

Il y a un millénaire, cela prenait une vie ou

Presque si ça ne vous prenait pas sa vie.

.

Tous les moyens sont bons pour se déplacer, ou faire un voyage.

Les uns sont simples, élémentaires ou rustiques ou rudimentaires,

D’autres sont plus complexes, sécurisés, ou dangereux, au contraire.

Partir en : vélo, moto, auto, auto, bateau, ne sera pas prendre l’avion,

Où l’on est juste un colis, à transporter  et prisonnier d’une carlingue.

L’eau, l’air, la chaleur, le froid, seront des éléments naturels, à lutter,

Quand ce n’est pas la terre ou rochers en montagne, lors d’escalade.

N’oubliez pas qu’en forêt vierge ou primaire, faut se frayer chemin

Là où il n’y en a plus ainsi que dans la neige en haut des glaciers.

.

Vivre une aventure, prenant des risques

Et la vivre en un cocon en toute sécurité

N’a ni la même forme, ni le même fond,

Ce qui marque première : l’engagement

Manque à seconde : le plein d’émotions.

.

N’allez pas croire que tout globe-trotter,

Est un inconscient,   un trompe-la mort :

Si tout n’est ni calculé, tout n’est anticipé

Il a cette faculté de rapidement s’adapter,

Et avec l’expérience, de bien passer à côté.

.

.

312 – Calligramme

.

De lutter contre

Éléments  naturels :

Vent,  mer,  terre  et  feu,

Est toujours un jeu perpétuel.

Fut déjà le combat ardent, inégal

De nos aïeux, pour un sort infernal.

Mais, aujourd’hui … nous disposons

De toutes sortes d’esquifs, machines

Autres que celles avant construites,

Celles que  l’on conçoit, imagine,

Afin d’affronter et de dompter,

Toutes diversités d’éléments,

En devenant… électrisées

Voire télécommandées.

.

D’un frêle esquif primitif creusé en bois gélif :

Avons fait sous-marin ; de char tiré par chevaux,

Des automobiles, avec grand choix de puissances.

.

Mais alors  que dire, dans l’air, d’un aéronef,

Décollant et volant et atterrissant, en bref :

Aucun élément  ne nous est plus étranger,

Lors le feu atomique, est à notre portée.

.

Prendre la mer, reste un risque calculé,

Si l’on a bateau, solide, et bien équipé,

Et un équipage qui sait bien naviguer,

Précaution d’usage, étant à respecter.

.

Accident, chutes, blessures,  noyades,

Y en a toujours eu, encore, y en aura,

Question des destins ou hasards, qui a

Fait que morts arrivent, par myriades.

.

Fait de voyager V       C naviguer, explorer

Ne cesse jamais  O       O   c’est notre liberté

De nous déplacer Y      N    vers lieux désirés,

Avec ou contre     A       T  éléments, composer.

G       R ……

Et il y a certains   E        E     qui ont réussi à faire

Plusieurs fois le    :          * tour de la Planète Terre,

Et sans que rien  L           É de fâcheux ne soit  arrivé

Lors chez eux en   U           L  traversant  route : blessé.

Qui veut  voyager    T           É    loin, ménage sa monture,

 Dit  un  proverbe :   T           M     soi, son âne ou les deux !

 Qu’importe, quand    E           E      on revient… est chanceux

De pouvoir raconter    *          N  péripéties que l’on endure.

*        T ……

N   A   T  U  R  E  L 

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

312 4

.

Une silhouette d’homme

Qui marche   ou  qui court

Pendant  un bref voyage, 

Emportant valise avec soi.

.

Un voyage, avec,  ou sans valise,

est  toujours possible en sac à dos,

voire sans, à pied, courte distance,

si bien que forme épousera le fond.

.

Tout voyage comporte nombre de risques

Que l’on veut minimes :

Parfois, l’on est bloqué, parfois, détourné,

Attaqué pour sa valise. 

.

Symbolique 

 .

Le voyage, symbole

D’évasion et changement

Depuis toujours, a fait rêver

De nombreuses personnes.

En voyage, nous faisons

Face à un réel processus

De dépaysement,

De changement,

Nous assistons à

Des paysages différents,

Des  coutumes, étrangères

Mais, parfois, ces  coutumes

Différentes des nôtres peuvent

Ne pas s’avérer si paradisiaque.

Source : etudier.com/dissertations/

Le-Voyage-Est-Il-Symbole-d’Évasion

.

Descriptif

.

312 – Voyage : lutte contre éléments naturels  

Alignement central / Titre absent / Thème  transport

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voyage   /  Symbole de fond : valise

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Tout voyage comporte nombre de risques

Que l’on veut minimes :

Parfois, l’on est bloqué, parfois, détourné,

Valise de rêves et problèmes. 

.

Symbolique 

.

La valise symbolise

Bien le poids du passé,

Des habitudes psychiques,

Des souvenirs enfouis et qui

Empêchent toute progression.

.

Elle immobilise un ou deux bras,

Empêchant toute action.

Représente attachements affectifs

Qui nous encombrent,

Les us et coutumes d’un autre temps.

.

Il est très fréquent d’égarer sa valise

En rêve et de s’en inquiéter,

Voire de s’alarmer et de dépenser

Beaucoup d’énergie  à la retrouver.

Bien que cela  ne soit pas grave :

Il faudrait juste l’oublier !

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Valise

 

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Les voyages, comme chacun sait,

Pour le mieux, forment la jeunesse,

Les voyages, comme chacun se plait,

Pour le moins, retardent la vieillesse !

Ils favorisent un regard  très différent,

Du lieu et quotidien de sa vie plan-plan.

On parle volontiers d’évasion : emphase.

.

Nous dirons simplement une autre phase

Où l’on engrange des sensations, émotions

Qui nourriront notre mémoire, en actions,

De projections de nouvelles planifications.

Lors on a pris le virus, ça ne s’arrête plus,

On va de pays en pays et de plus en plus.

 .

.

Rien que luxe, calme, beauté

.

Scénario

.

En  canoë, très tranquille, au beau milieu d’un lac.

Dans un canoë, primitif, et des plus rustiques, s’il en est.

Un canoë kayak, renversant, et même, tout à fait renversé !

 .

Visuels et textuels >>  

311 – Dormir en bateau, en train, en avion

Visuels et textuels  >> 

.

Dormir toute une journée,

En un bateau,

Pour à deux cent kilomètres

Se réveiller,

Est expérience de bercements

 Par les eaux,

En sillages d’espaces, en temps

De libertés.

 .

Dormir, de même, en couchette,

En un train,

Pour, et, à trois mille  kilomètres,

Se retrouver,

Est belle expérience   des torpeurs,

 Cadencées,

Des roulements de rails et de voies

 Et sans fins.

 .

Dormir de même Paris Melbourne

En un avion

Pendant vingt mille kilomètres,

Et se reposer,

Est une expérience d’oiseau,

 Rapide à planer,

En temps presque record,

Vous êtes téléporté.

 .

En divers espaces, différentes vitesses,

Sommeil crée rêve, rêverie extraordinaire

Pour découvrir terres, étranges  étrangères,

Qu’elles  soient lunaires, solaires,  stellaires.

 

Trois manières d’exister, en étant prisonnier,

En ces trois lieux mobiles  où  le temps passe,

Ces trois  transports  explorent  trois  espaces

Qui ont, chacun, leur manière propre d’exister.

 .

Quel que soit le moyen, quel que soit la vitesse,

Vous vous réveillez le matin avec le sentiment

D’avoir  franchi frontières  pour être  ailleurs,

Assouvi votre petitesse,  votre besoin vitesse.

 .

Changer d’espace est, changer d’imaginaire

Et personne ne peut prétendre le contraire

On ne peut être ailleurs comme chez soi

Sommeil  n’est pas idem  chaque fois !

 .

Le bateau a,  sur les autres,  le mérite

De vous rappeler d’autres bercements

Le train, de vous rythmer  votre temps ;

L’avion, de faire  que  votre  cœur palpite.

 .

En divers espaces, ou  à  différentes vitesses,

Sommeil crée rêves ou rêveries extraordinaires

Pour découvrir autres terres, étranges, étrangères,

Que ces dernières soient lunaires, solaires, stellaires.

.


.

Extensions

.

La veille est très différente en fonction

Du moyen de transport que vous prenez.

Cela parait  évident mais  le sommeil aussi

Tant  les conditions  ne sont pas  les mêmes.

.

En bateau, on peut être couché à l’horizontale

En train  ou en avion, on l’est beaucoup moins,

Si fait qu’on ne peut guère changer de position,

Sans gêner son voisin  et lorsque l’on se réveille.

.

Après huit heures en continu, profond sommeil,

La distance  varie  d’autant, et, les bruits, aussi.

Il n’est pas rare  de sentir  courbatures  au cou,

Voire aux reins ou,  et  voire aux jambes qu’on

Ressent  plus lourdes  en avion  qu’en  bateau.

.

La qualité  du sommeil,  en bateau,  si la mer

N’est pas démontée,  si elle n’est pas hachée,

Est la meilleure qui soit, dans sa couchette,

Bruits sont feutrés, bercements sont doux,

Mouvement du corps compagnie, divine.

.

Dormir est activité fondamentale pour son équilibre, survie.

Activité, son cerveau ne se mettra jamais en repos, sauf mort !

Le sommeil est réparateur pour restaurer l’énergie de son corps

Et il ne pourra le faire que, si celui qui en est le propriétaire, dort

C’est simple, c’est logique, c’est mathématique, c’est même binaire,

Bien que l’inconscient qui se réveille dans le sommeil, ne le soit pas.

S’il est difficile de dormir, en fauteuil, dans un avion au long cours,

Il est déjà plus probant en un train, plus encore en cabine bateau.

Y en a qui dorme n’importe où, d’autres, nulle part ou presque.

.

Dormir en bateau, en train, en avion

Le verdict tombe : couchette bateau !

.

Le train vient en second, car il est rare

Cher, d’avoir cabine  pour soi tout seul.

.

Quant à l’avion, même si planant et nuit :

On manquera de place pour bien s’étaler !

.

Après, en avion, la traversée de l’Atlantique,

Vous fera souffrir d’un bon décalage horaire.

.

En bateau, cela au moins, vous ne risquez pas,

Bercé que vous êtes, petite vitesse, raz des flots.

.

.

311 – Calligramme

 .

Dormir toute une journée,

En un bateau,

Pour à deux cent kilomètres

Se réveiller,

Est expérience de bercements

 Par les eaux,

En sillages d’espaces, en temps

De libertés.

Dormir, de même, en couchette,

En un train,

Pour, et, à trois mille  kilomètres,

Se retrouver,

Est belle expérience   des torpeurs,

 Cadencées,

Des roulements de rails et de voies

 Et sans fins.

Dormir de même Paris Melbourne

En un avion

Pendant vingt mille kilomètres,

Et se reposer,

Est une expérience d’oiseau,

 Rapide à planer,

En temps presque record,

Vous êtes téléporté.

En divers espaces, diffé    D   rentes vitesses,

Sommeil crée rêves, rêveries  O extraordinaires

Pour découvrir terres, étranges      R    étrangères,

Qu’elles soient lunaires, solaires,        M      stellaires.

Trois manières d’exister en étant        I     prisonnier,

En ces trois lieux mobiles où le           R       temps passe,

Ces trois transports explorent           *      ces trois espaces

Qui ont chacun leur manière          B          propre, d’exister.

Quel que soit le moyen,            A             quel que soit vitesse,

Vous vous réveillez            T           le matin avec le sentiment

D’avoir  franchi              E          frontières pour être  ailleurs,

Assouvi votre                  A       petitesse, votre besoin vitesse.

Changer d’espace            U          est, changer d’imaginaire

Et personne ne peut           *          prétendre le contraire

On ne peut être ailleurs         T             comme chez soi

Sommeil n’est pas idem           R            chaque fois !

Le bateau a, sur les autres,          A           le mérite

De vous rappeler d’autres ber       I       cements

Le train, de vous rythmer votre      N     temps ;

L’avion, de faire que votre cœur      *   palpite.

En divers espaces, ou  à  différentes  A    vitesses,

Sommeil crée rêves ou rêveries extra  V  ordinaires

Pour découvrir autres terres étranges   I    étrangères,

Que ces dernières soient lunaires, solai  O  res, stellaires

                                          N

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

311 4

.

Fiole, certainement, 

Contenant un élixir

Pour le  sommeil

Probablement.

 .

Fiole du sommeil, qui le sait,

Quel que soit mode de transport

En tous cas,  une  vieille  potion,

Issue du moyen âge ou presque.

.

Symbolique 

.

Une carapace

Mate et fuselée

Couleur de nuit,

Sur le dessus, un

Verre bombé  d’où

Miroitent des reflets

De couleurs  vibrantes.

L’opacité mystérieuse de la fiole

En forme d’amphore, coque protectrice,

Évoque  un  récipient  contenant  un  nectar

Précieux et qui semble avoir traversé le temps.

Elle est le réceptacle de six fragrances inspirées

Par six pierres de couleurs vives opalescentes

Améthyste, citrine, péridot, turquoise,

Tourmaline et pierre de lune.

letemps.ch/lifestyle/flacon-mythologique

.

Descriptif

.

311 – Dormir en bateau, en train, en avion  

Alignement central / Titre intercalé / Thème  transport

Forme en rond / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : fiole   /  Symbole de fond : sommeil

.

.

Fond

.

Évocation

.

 311 6

.

Fiole du sommeil, qui le sait,

Quel que soit mode de transport

En tous cas,  une  vieille  potion,

Issue du moyen âge ou presque.

.

Symbolique de fond

 .

Le sommeil, pierre angulaire

D’un organisme en bonne santé.

Il n’est, toutefois,  pas  évident de

Savoir si sa nuit a été réparatrice.

.

La fondation américaine du sommeil

A publié quatre repères de la qualité de sa nuit,

1) Vous vous  endormez  en moins  de 30 minutes ;

2) Vous ne vous réveillez pas plus d’une fois par nuit ;

3) Vous vous rendormez en 20 minutes  pour le minimum;

4) 85% du temps que vous passez au lit est consacré sommeil.

Source : madame.lefigaro.fr/bien-être/le-

mode-demploi-pour-sommeil-de-qualite

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le train et le bateau ont, cela, en commun,

Qu’ils vous bercent par leur rythme régulier,

Toujours de même manière avec tempo cadencé

Tandis que l’avion serait beaucoup plus contraint

Le sommeil est plus difficile, plus tardif, plus léger

Sauf à bénéficier siège couchette, pour s’’allonger.

Quant à la voiture, n’en parlons pas, elle vous use

Par ses à-coups, ses arrêts, reprises, virages etc.

  .

.

Histoires : élixir sommeil !

.

Scénario

.

Dormir, dans une cabine, sur un très grand bateau.

Dormir sur une couchette, dans train spécial, de nuit.

Dormir dans son fauteuil dans une belle cabine d’avion.

 .

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310 – Voyage en train et avec entrain

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.

Le train,

Nous mène,

D’un point de départ

À  un  autre : l’arrivée.

L’arrivée peut illustrer

Une fin de parcours,

Sinon  une étape,

Même de… rien.

.

La vie continue,

Sur son chemin,

Qui nous ballade

En tous les points

Pour notre  … mal,

Ou pour  notre bien.

.

Lors  parfois,  le train,

Reste un temps astreint,

En un lieu aussi contraint,

Où, l’on côtoie des voyageurs,

Débarquant autre gare…ailleurs.

.

On  bavarde, on lit,  on se … regarde,

On écrit et mange sans prendre garde

Aux temps,  aux  paysages  qui  passent

En  comptant  les arrêts  jusqu’au sien.

.

Le  train, comme  tous   les  transports,

Stimule  le   cerveau  et  l’imagination :

On  ne se déplacera  pas   sans   penser,

Au lieu  de départ  et  au lieu d’arrivée !

.

Et l’on se prend même, parfois, à rêver,

Que ce train brulera toutes les stations,

Et qu’il n’y aurait plus de destinations :

Pas plus, au sud, est, ou ouest, ou nord.

.

Qu’il en serait devenu …  extraterrestre,

Nous mènerait aux confins de l’Univers

Pour peu qu’il y en ait, comment savoir

Et que l’on puisse, vivant, les atteindre.

.

Le train … comme tous les transports,

Peut être sujet à variation d’horaires,

Partir à l’heure et arriver en retard,

Être à moitié vide  ou  archiplein,

Être face  à  un  suicide, panne,

Obligé à changer  une rame.

.

Le train-train, quotidien

Devient vie de chien

Cela dit on y dort

On  y  mange,

Et s’aime

Bien

V

.

.

Extensions

.

Voyager en train, certains aiment bien,

D’autres, moins, autre pas : cela dépend

Des expériences, des attentes de chacun.

Comme  en  tous transports  en commun.

.

On est un peu comme colis qu’on déplace

Et la place à l’intérieur, pour se déplacer

Est plus que limitée, plus que partagée.

.

«Train pour la vie» et «train de la vie»

«Train de vie», n’ont rien, en commun,

Si ce n’est des rails réels ou bien fictifs,

Sur lesquels on avance en sachant bien

Où l’on va ou bien l’on y va, malgré soi.

.

L’imaginaire relatif au train, est infini,

De même que  le nombre  de ses arrêts,

De ses destinations et de ses occupations.

.

Train de jour ou de nuit, wagons en sièges ou en couchettes,

Wagons restaurant, plateaux repas, à la place, casse-croutes.

Le voisinage est parfois plaisant, parfois ennuyeux, bruyant :

Les téléphones sonnent, consonnent, bavardages résonnent :

On somnole plus qu’on ne dort, et le contrôleur vous réveille

En plein rêve ou cauchemar : dieu, où ai-je mis mon billet :

Je ne le sais plus, ne le trouve plus et où sont mes bagages.

.

Prendre le train n’a plus rien à voir avec train-train quotidien

Qui rappelle le célèbre slogan de  manifs «métro, boulot, dodo».

Avant, la SNCF ne parlait que de transports, d’une gare à l’autre,

À présent, elle vous invite à un voyage agréable, et voire, lointain !

Il est vrai que le confort et la vitesse se sont grandement améliorés,

Et que l’on peut s’occuper, si ses voisins ne sont pas  trop bruyants.

Ce que je préfère c’est le train de nuit avec couchette pour dormir

Le bruit régulier du train, sur les rails, et l’exiguïté de la cabine,

Donnent impression d’intimité, de distance, puissance à rêver.

.

Le train n’est pas la panacée :

Il ne dessert pas tous les coins,

En Bretagne il ne fait que tour,

Pour la traversée, voir autobus.

.

J’ai connu des Michelines, diesel,

Lentes, polluantes, inconfortables :

60 kilomètres/heure : vrai escargot,

Le temps de dix belottes au bas mot.

.

Ou regardais par la fenêtre le paysage

Défiler avec parfois des vaches en près.

Aujourd’hui, elles ne lèvent plus la tête,

Tant ça pourrait faire leur lait, tourner.

.

.

Épilogue

.

Si vous voulez sortir de votre train-train quotidien,

Prenez donc le train, et cela de nuit comme de jour.

Telle expression, dont on ne connait l’origine exacte

Évoque la routine, l’allure toujours égale, répétition.

***

Qu’importe, passons : échange monotonie  et entrain,

Et là, l’on ne s’ennuierait pas, l’on ne s’ennuierait plus

Mais comment faire : il s’agit de bien dormir, en train,

Train-train, entrain, au train où vont les choses, perdu.

***

Il est vrai qu’une fois dedans, on est pris par la vitesse,

Question train-train, vous repasserez, bientôt arrivés :

À peine le temps de se reposer la tête sur son oreiller,

Le temps d’un rêve, en Train bleu ou Transsibérien.

***

Dans un train, on peut lire et peut s’occuper,

Êtes tranquille : personne pour … déranger,

Il bouge à peine, a des sièges confortables,

Des heures comme en une bulle, capable.

***

Avec entrain pour ceux qui préfère

À tout autre moyen de transport,

Ayant pour tous, un imaginaire

Qui en inconscient serait d’or.

.

.

310 – Calligramme   

 .

Le train,

Nous mène,

D’un point de départ

À  un  autre : l’arrivée.

L’arrivée peut illustrer

Une fin de parcours,

Sinon  une étape,

Même de… rien.

UN

La vie continue,

Sur son chemin,

Qui nous ballade

En tous les points

Pour notre  … mal,

Ou pour  notre bien.

VOYAGE

Lors  parfois,  le train,

Reste un temps astreint,

En un lieu aussi contraint,

Où, l’on côtoie des voyageurs,

Débarquant autre gare…ailleurs.

EN TRAIN

On  bavarde, on lit,  on se … regarde,

On écrit et mange sans prendre garde

Aux temps,  aux  paysages  qui  passent

En  comptant  les arrêts  jusqu’au sien.

Le  train, comme  tous   les  transports,

Stimule  le   cerveau  et  l’imagination :

On  ne se déplacera  pas   sans   penser,

Au lieu  de départ  et  au lieu d’arrivée !

AVEC UN BEL

Et l’on se prend même, parfois, à rêver,

Que ce train brulera toutes les stations,

Et qu’il n’y aurait plus de destinations :

Pas plus, au sud, est, ou ouest, ou nord.

Qu’il en serait devenu …  extraterrestre,

Nous mènerait aux confins de l’Univers

Pour peu qu’il y en ait, comment savoir

Et que l’on puisse, vivant, les atteindre.

ENTRAIN   

Le train … comme tous les transports,

Peut être sujet à variation d’horaires,

Partir à l’heure et arriver en retard,

Être à moitié vide  ou archiplein,

Être face à un suicide, panne,

Obligé à changer une rame,

Et train-train, quotidien

Devient vie de chien

Cela dit on y dort

On  y  mange,

Et s’aime

Bien

V

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

310 4

.

Ça ressemble plus

À  une  grande  fusée

Qu’à un long train actuel ;

Peut-être : un train du futur ?

.

Un jour, qui sait, des trains ressembleront

Peut-être à une fusée:

Mais en attendant de filer à 900 à l’heure :

300, c’est déjà pas si mal !

.

Symbolique

.

Le rêve de fusée

Est un symbole qu’on

Rencontre, souvent, dans

Des rêves d’enfant, de garçon.

Représente énergie permettant

De s’élever pour aller conquérir

Nouveaux espaces ou horizons.

C’est le  symbole  du  courage,

De la curiosité et de l’action,

La  rapidité, et  l’efficacité,

De l’ouverture d’esprit et

Du besoin découvrir

Vaste monde qui

Nous entoure.

psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/fusee

.

Descriptif

.

310 – Voyage en train avec un bel entrain   

Alignement central / Titre intercalé / Thème  transport

Forme en ovale   / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : fusée   /  Symbole de fond : train

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un jour, qui sait, des trains ressembleront

Peut-être à une fusée:

Mais en attendant de filer à 900 à l’heure :

300, c’est déjà pas si mal !

.

Symbolique

 .

Le train a pris

Dans les dessins, rêves d’enfants,

Comme des adultes, importance égale

À celle du cheval, la diligence des siècles passés.

.

Dans l’expérience et l’analyse des rêves, le train s’inscrit

Parmi symboles de l’évolution, à la suite des serpents, dragons.

.

Le train des rêves est l’image de la vie collective, du destin

Qui nous emporte. Arriver en retard, manquer le train,

Monter dans le train à la dernière seconde,

Autant de rêve qui indiquent que nous

Avons laissé passer l’occasion.

 . 

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le train, le TGV, fonce 

Comme  une  vraie fusée,

Lors à trois cent à l’heure

Logeant l’autoroute on voit

Les automobiles, trainasser.

Cela change du train-train,

Que l’on appelle quotidien,

En promenant son chien.

Ici, tout va vite, sécurisé

À peine parti que déjà,

Bientôt parle arrivée

C’est bien ça, fusée

À ne pas rater !

 .

.

Train à vapeur, panache de fumée

.

 Scénario

.

 Nous voici attendant le train, avec bagage sur le quai de la gare,

Nous voilà assis dans le train, et sur de confortables fauteuils,

de nuit, en couchettes, avec une ambiance calme, garantie.

 .

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.

.

309 – Route vers le Nord, Cambrai

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.

Six cent kilomètres au compteur

Sept heures de route avec arrêts

Le tout, ou presque, autoroute

Sauf le dernier quart d’heure.

.

En partant, un soleil breton

Et plus loin, pluie battante

Plus loin : neige  fondante

Météo contrastée, saisons.

.

On patiente et on s’adapte,

S’occupe, comme l’on peut

Pont de Normandie superbe,

À  l’horizon, mer,  pas d’herbe.

.

Six heures passe comme en une,

Si votre destination vaut le coup,

Sinon  l’on peste  contre le temps

Le froid et neige, vous empestent

.

Lever tôt et puis  lavé … vite fait

Un petit déjeuner,  sur le pouce :

Sept heures de route compte fait

Neige, en champs, se fait douce

Huitres  et  cidre  et  crêpes

Gâteaux bretons en soute,

.

Cadeaux pour nordistes, pour fêtes,

C’est assez, on part, en avant, toute

À la première heure, très guillerets

Mais la deuxième,  déjà  un peu las

À la troisième, un grand arrêt buffet

Restaurant à midi pour manger repas

.

Et lors, dès la sortie de la Bretagne :

Neige sur la route,  frimas,  brume,

Tout est blanc autour sauf le bitume,

On se croi arrivé en pleine montagne

Et juste après avoir franchi…  le Pont

.

De Normandie,  notre second arrêt :

Un café, bien chaud, peut être bon

Pour garder yeux ouverts, exprès,

Lors manteau, blanc … s’épaissit,

.

Entourés d’une ambiance irréelle,

Sommes centaines d’autos, éblouis,

Par autoroute … vrai sapin de Noël.

.

Puis  arrivons, enfin, dans  la  cour,

Où vin chaud et gâteaux, attendent,

Las du voyage mais le cœur content,

Demain veille de Noël est beau jour.

.

.

Extensions

.

Sept heures de route,

C’est un long parcours.

Et quand les conditions

Météo se dégradent, cela

Allonge d’autant l’arrivée.

.

Mais, qu’à  cela, ne tienne,

Je ne suis pas trop… stressé

L’essentiel est arriver entier

Et vivant  et en bonne santé,

Si possible, pas  trop fatigué.

.

Nous sommes  3   chauffeurs,

Moi, ma femme  et  notre fils :

Lors que demander de mieux !

.

J’ai, déjà, fait  ce  parcours, seul

Et  d’une seule traite,  n’arrêtant

Que deux fois, pour prendre café.

.

Ça change complétement la donne

Et les derniers kilomètres … de nuit,

Sous pluie brouillard, sont éreintants.

.

Pas trop le temps de flâner hors de l’autoroute

Au vu du temps à passer, de la distance à réaliser.

Deux pépites, toutefois comme Mont Saint Michel

En entrée en Normandie et le pont de Normandie,

En sortie, avant de contourner cathédrale Amiens.

Une  autoroute, c’est, toujours, un peu monotone,

Bien plus rapide, bien moins fatigant, en somme

Six heures de route, pour six cents kilomètres :

Je pourrais les faire presque les yeux fermés.

.

Bon d’accord, on traverse la Bretagne

La Normandie,  la Picardie, et le Nord

Sans voir grand-chose de leur paysage

Mais on ne peut tout avoir dans la vie,

Il faut choisir entre vitesse et flânerie.

.

Le contournement de la ville de Caen

Prend du temps,  fonction de l’heure,

Passage  pont de Normandie : délice,

Reste est selon, reste est à l’avenant :

On remercie le ciel quand il fait beau.

.

.

309 – Calligramme

.

EN ROUTE

Six cent kilomètres au compteur………………………………

Sept heures de route avec arrêts…………………………

Le tout, ou presque, autoroute,…………………

Sauf le dernier quart d’heure…………

                               En partant : soleil breton,……………………….

                             Plus loin : pluie battante :……………..

                      Plus loin : neige fondante,…….

                 Météo contrastée, saisons….

            On patiente et on s’adapte,…

        S’occupe, comme l’on peut…

     Pont de Normandie superbe,…

   À  l’horizon, mer, pas d’herbe…….

Six heures passe comme en une,……..

Si votre destination vaut le coup,……………

Sinon l’on peste contre le temps……………………

  Le froid et neige, vous empestent……..……………………

VERS LE NORD

   Lever tôt, lavé vite fait…………………………………………………

Petit déjeuner sur le pouce : …………………………………………

     Sept heures de route tout compte fait,……………………………

Lors la neige, en champs, se fait douce …………………

  Huitres et cidre et crêpes…………………………………

  Et gâteaux bretons en soute,………………………..

.

Cadeaux pour nordistes, pour fêtes,………..

C’est assez, on part, en avant, toute……….

      À la première heure, très guillerets ……………

Mais la deuxième, déjà un peu las …………

À la troisième, un grand arrêt buffet ………..

Restaurant à midi, pour manger repas……….

VERS CAMBRAI  

     Mais dès la sortie de la Bretagne :…………………….

Neige sur route,  frimas,  brume,……………………

  Tout est blanc autour sauf le bitume,………………….

       On se croirait arrivé en pleine montagne………………….

Après avoir franchi le Pont……..………………………..

.

De Normandie, notre second arrêt :……………….

Un café bien chaud ne peut être que bon…….

 Pour garder yeux ouverts sans faire exprès

Le manteau, blanc, s’épaissit, ….………..

.

 Entourés d’une ambiance irréelle,….

     Sommes centaines d’autos, éblouis,

       Par autoroute, vrai sapin de Noël.

             Puis arrivons, enfin, dans  la  cour,

                   Où vin chaud et gâteaux attendent,

                          Las du voyage mais le cœur content,

                              Demain veille de Noël est beau jour.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation de forme

.

309 4

.

Un tracé  d’autoroute

Qui s’avérera, forcément,

Cher mais rapide, reposant

Pour long trajet en voiture.

.

L’autoroute est faite pour les voitures

pour aller plus vite et gagner du temps

sans compter, avoir moins d’accidents,

le tout faut que la forme épouse le fond.

.

Une route, petite ou grande,

Sera toujours une voie, bien tracée :

Menant d’un point à un autre,

Avec voiture qui en aura vu d’autres

.

Symbolique 

 .

Que ce soit par la médiation

Des arts plastiques, la littérature,

La poésie, la musique, la mythologie

Et voire  la philosophie  des sciences,

Bien des  représentations de routes,

Chemins et cheminements, abondent.

.

Cette  marche  de  l’être  humain  vers

L’inconditionné     peut   se   décrypter

Derrière  toute  expérience  spirituelle,

Que  celle-ci  soit     d’ordre   esthétique,

Philosophique,    gnostique,     mystique.

.

Le  symbole   du  chemin    constitue  l’un

Des   éléments    de     l’image     archétype

Que  l’être  humain   se forme   de lui-même.

Révèle essence humaine «être-en-recherche».

universalis.fr/encyclopedie/chemin-symbolisme

.

Descriptif

.

309 – En route vers le Nord, vers Cambrai  

Alignement central / Titre intercalé / Thème  transport

Forme en spirale   / Rimes libres  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : autoroute   /  Symbole de fond : voiture

.

.

Fond

.

Évocation 

.

309 6

.

Une route, petite ou grande,

Restera une voie, bien tracée

Cher   mais rapide, reposant

Pour long trajet en voiture.

.

Symbolique

 .

La voiture fait du bruit,

Envahit les villes, bitume des campagnes.

Elle utilise une place folle à l’arrêt

Lors on lui construit des immeubles

Ou des grottes souterraines pour la parquer.

Elle consomme une énergie épuisable.

.

Elle pollue  et elle contribue  à  la mort

De  1,2 millions  de personnes  chaque  année

.

Et selon l’OMS : en 6 ans,  l’équivalent

De la population Suisse  qui disparaît.

À ces morts on peut ajouter blessés graves,

Mutilés,  amputés, handicapés  à vie,

Enfants orphelins, familles détruites.

hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2011/

04/19/la-voiture-symbole-liberte.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un trajet, par petites routes,

Et par autoroute pourra prendre

Du simple au double, plus de fatigue

Et plus de risque de collision mortelle !

C’est  la liberté  de traverser  la France,

De long en large et en une seule journée

Attention quand  même à vous reposer

S’endormir au volant, c’est trépasser

Il vaut mieux être deux chauffeurs.

 .

.

Des arrêts payants 

.

Scénario 

.

La route est bien toute droite et déserte, filant vers le nord,

alors au passage, on entrevoit le célèbre Mont Saint Michel,

l’on emprunte le magnifique Pont de Normandie, suspendu !

 .

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