728 – Amour est bien plus que pénétrations !

Textuels et illustrations   >> 

..

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

..

Pénétration : le mot est lâché

À propos d’acte sexuel consenti

Mais qui pénètre l’autre, en réalité,

L’un, par corps et l’autre, par cœur.

Elle suppose un tel abandon de soi

Que sa fusion perd notion d’entre

Soi et l’autre, quel qu’il soit !

.

Quel regard pénétrant,

Dites-vous, à votre amant

Qui vous déshabille et autant

Le corps, le cœur, l’âme, esprit

Par  son  envahissement d’aimé.

 .

Imagine que tu sois loin de moi,

Qu’on se parlerait

De tout, et de …  n’importe quoi,

Ça nous distrairait :

Imagine, tu t’approches, de moi,

Et que je t’écouterais

À raconter tes peines et tes joies,

Ça nous rapprocherait.

 .

Après, un long  silence  viendrait

En gestes esquissés

Nos «si», et «rais», caresseraient,

En  fonds  inespérés

Et silence charnel, nous toucherait

En jeux très érotisés

Fermant nos yeux bouche mordrait

Nos  chairs  attisées.

 .

Il ne s’agirait pas tant, de conclure,

Que d’être à l’unisson

Lors, hussarde pénétration ne dure,

Le temps d’un son,

Il ne s’agirait pas tant, que j’y entre,

En cœur au ventre

Que de trouver l’énergie pour fendre

En corps si tendre.

 .

Puisqu’en jouir seul, serait te prendre,

Faut le comprendre,

Ton âme n’étant ni à violer ni à vendre,

A te gagner diantre,

Que jouir de toi,  ne serait pas que dire,

Entre deux soupirs,

Que tu es «bonne» et cela va sans dire,

Jusqu’à en mourir.

S’il fallait trouver fin de chanson,

Amour n’est pas

Simple pénétration :

Engagement

À vie.

..

Extensions

 .

La pénétration n’a rien d’une fin en soi,

Elle n’est qu’un moyen, un geste, un dialogue

Pour prouver à quelqu’un qu’on l’aime à ce point.

Enfin, c’est la théorie car en pratique, on peut

Pour  sûr, dissocier le sexe et le sentiment

Lors c’est à chacun de voir et d’assumer

Ses attentes et ses comportements.

.

On compare amour à une cigarette :

D’accord, les deux partent en … fumée,

D’accord les deux sont limités dans le temps,

D’accord les deux sujets dépendance, répétition,

Mais il n’existe rien d’autre  de si vulgaire

Et de si sublime pour un même acte.

.

Ce ne serait donc pas l’acte, en lui-même

Qu’il faut observer mais plutôt son intention.

La pénétration n’est pas exclusive à la femme :

Pour autant, y a-t-il amour : à vous d’en juger !

.

Un seul geste, un seul acte, un seul coït,

Ne peut ni combler, ni résumer, l’amour :

Si certains s’en prévalent, comme preuves,

C’est qu’ils n’auront pas assez de profondeur

Pour qu’ils en en estiment toute la grandeur !

Et en disant cela je ne dis pas qu’il ne faut pas,

De pénétration, simplement qu’elle ne suffit pas.

.

Faire l’amour… sans pénétrations,

Est-ce déjà, voire encore de l’amour

Faut-il consulter communauté LGBT,

Pour espérer avoir fin mot de l’histoire

.

On peut parler de pénétration des yeux

Tout autant que d’un esprit pénétrant,

Pénétration serait un mot embêtant :

Mot valise, où on met ce qu’on veut.

.

Sinon voire ce qu’on peut, mais là,

On dérive, on délire, on fantasme,

Cent façons d’atteindre orgasme,

Ce sera… sans façon… pour moi.

..

Fragments

.

Amour serait tout autre chose

Même s’il inclut pénétration

Pas uniquement pour sexe,

Aussi corps esprit, et âme.

.

Entre fantasme  et  réalité,

Y a fameux passage à l’acte

Comme de coupe aux lèvres

 Foret, vis, ou boucle  ans fin.

.

Peu  après  avoir fait  l’amour

Par la grâce je me sens pénétrer

Par une sorte d’extase, de légèreté

Abandonnant un corps, poids lourd.

.

Comme regard pénétrant envahit esprit,

Je sens comme un lacher-prise pour la vie

 Le temps s’est suspendu, comme inexistant,

En une autre dimension, réalité, je me sens !

.

Si pour certains, pénétration devient obsession,

Ils n’ont rien compris à l’amour, sauf possessions,

L’amour est, d’abord et avant tout, une révélation,

Qui se transformera peu à peu en nombre passions.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme    

.

AMOUR SEXUEL

Pénétration : le mot est lâché

À propos d’acte sexuel consenti

Mais qui pénètre l’autre, en réalité,

L’un, par corps et l’autre, par cœur.

Elle suppose un tel abandon de soi

Que sa fusion perd notion d’entre

Soi et l’autre, quel qu’il soit !

N’EST PAS QUE

Quel regard pénétrant,

Dites-vous, à votre amant

Qui vous déshabille et autant

Le corps, le cœur, l’âme, esprit

Par  son  envahissement d’aimé.

PÉNÉTRATION

Imagine que tu sois loin de moi,

Qu’on se parlerait

De tout, et de …  n’importe quoi,

Ça nous distrairait.

Imagine, tu t’approches, de moi,

Et que je t’écouterais

À raconter tes peines et tes joies,

Ça nous rapprocherait.

Après, un long  silence  viendrait

En gestes esquissés

Nos «si», et «rais», caresseraient,

En  fonds  inespérés

Et silence charnel, nous toucherait

En jeux très érotisés

Fermant nos yeux bouche mordrait

Nos  chairs  attisées.

Il ne s’agirait pas tant, de conclure,

Que d’être à l’unisson

Lors, hussarde pénétration ne dure,

Le temps d’un son,

Il ne s’agirait pas tant, que j’y entre,

En cœur au ventre

Que de trouver l’énergie pour fendre

En corps si tendre.

Puisqu’en jouir seul, serait te prendre,

Faut le comprendre,

Ton âme n’étant ni à violer ni à vendre,

A te gagner diantre,

Que jouir de toi,  ne serait pas que dire,

Entre deux soupirs,

Que tu es «bonne» et cela va sans dire,

Jusqu’à en mourir.

S’il fallait trouver fin de chanson,

Amour n’est pas

Simple pénétration :

Engagement

À vie.

.

Forme

.

.

Évocation

.

La vis à l’infini est faite

Pour faciliter profondément

Toutes sortes de pénétrations,

Y compris consentantes, résistantes.

.

728 4

.

Qu’est-ce qui évoque plus une pénétration

Qu’une vis sans fin :

Or celle-ci ne peut jamais être une fin en soi,

Elle n’est qu’un moyen !

.

Symbolique

 .

Si l’on regarde, analyse

L’œuvre de Marcel Proust,

Il s’agirait là, d’une sexualité

Essentiellement… masturbatoire,

Dont il semble selon commentateurs

Que pénétration active, passive,

Ait   été, radicalement, écartée.

 

Si l’on s’en tient à la définition

Psychiatrique, Marcel Proust

Fut un impuissant primaire,

«Jamais   parvenu   au    coït,

Ni avec une femme ni avec

Aucun partenaire sexuel.»

www.cairn.info/revue-francaise-

de-psychanalyse-2012-1-page-27

.

.

Fond

Évocation 

.

728 6

.

Qu’est-ce qui évoque plus une pénétration

Qu’une vis à l’infini :

Or celle-ci ne peut jamais être une fin en soi,

Elle n’est qu’un moyen !

 .

Symbolique 

 .

 

Le signe de l’infini

Est  un  dessin  représenté

Par  un  8  allongé,  légèrement

Étiré  de  chaque côté,  ressemblant

Comme ouroboros à forme de serpent,

Symbole proviendrait de la déformation

Progressive de la lettre grecque Omega

Pour symboliser extrémité sans fin,

Aspect géométrique rappelle

Une courbe en ligne

Qui se croiserait au milieu,

Quant au  plan… étymologique,

Le mot « infini » vient du mot latin

«Infinitus» qui  signifie  «sans limites ».

En vue d’immortaliser, quelque chose

Qui est fait pour durer toute la vie,

Quelque chose qui a commencé

 Et ne pourra pas se finir

Se répète sans cesse.

 .

 


 .

Fond/forme 

 .

Pénétration est, par définition,

Un mot fort, un mot  percutant,

Qui va jusqu’au fond,  en forme,

À la fois mouvant et émouvant !

.

Entre son fantasme et sa réalité

Il y a le  fameux passage  à l’acte

Comme de la coupe aux … lèvres

Comme du foret en bois ou fer !

.

Amour serait tout autre chose

Même s’il inclut pénétration

Uniquement pour le sexe

Non corps esprit, âme.

.

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726 – Sans toi, je ne serais pas … moi… nous !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Sans toi, que serais-je,

Prisonnier de ma solitude

Il n’y aurait pas de nous,

Et sans toi, pas d’émois,

Me rendant des plus fous.

.

Avec toi, je rentre

Comme en une bulle,

Où rien ne peut  arriver

De fâcheux, de malheureux

Me stressant comme honteux.

.

Sans toi, je ne serais pas moi :

Sans toi, on ne  serait pas nous

Y a rien à ajouter, de vous à moi,

Tout est dit, c’est histoire de fous.

.

Sans toi,  je ne ferais pas  le poids,

Sans toit, je ne serais pas, avec toi,

Restaurant, tu fais  régime, galère,

Fine bouche pour t’envoyer en l’air.

.

Sans émoi, je ne serais pas ton roi,

Sans quoi, je ne serais que pour toi,

Prince éveillant chez toi, un soupir

Qu’un manant éteignant ton désir.

.

Avec toi et moi l’on a fait un nous,

Mélangé  mains avec  nos  genoux,

Et sans aller plus loin à chaque fois,

Que caresse, baiser, regard, bon aloi.

.

J’ai écouté battre ton cœur, cent fois,

Emballé, ralenti par un je ne sais quoi

Qui m’avait semblé  capturer  mystère

Brulant avant que tu retombes à terre.

.

Sans toit, il me parait certain qu’en soi,

Notre amour ne serait dans un tel état-là,

Serait plus raisonnable avec plus d’amitié

Que de cette trempe, des plus folles…à lier.

..

Extensions

 .

Sans toi, je ne serais pas moi :

C’est dingue de penser cela.

Je ne suis pas devenu

Un autre que j’ignorais.

Je suis le même et différent

Et c’est seule chose que je crois.

.

Est-ce moi, est-ce toi ou est-ce nous

Qui avons changé, ce serait ce nous qui,

À lui seul,  nous surprendrait  par la force

De notre désir de nous confondre  dans une

Entité nouvelle ce n’est pas qu’une  addition,

Pas une superposition, est une multiplication

De nos projections présentes, et à venir, pour

Se construire, durer contre vents et marées.

.

Sans toit, je ne me sentirais pas  protégé,

Lors, seul, je me sentirais très calfeutré

En espace vide d’altérité, générosité.

Je ne vivais que pour moi,

Mais aujourd’hui, avec toi,

Je vis pour nous mais pour les gens

Que nous aimons, familles, amis, collègues.

.

Toi et toit se rapprochent le plus souvent

Sans toi, je ne serais plus un bon amant

Sans toit, je ne serais pas bien protégé

Sans foi ni loi je me sentirais aliéné,

Sans ceci et cela, je ne serais rien.

.

Quelle différence … avec  et sans : tester là.

Un bon moyen de creuser un attachement.

On pourrait y associer  un toit  et une foi,

 Toi pour moi, toit sur toi, plus foi en toi !

.

Sans toi, il ne pourrait  y avoir  de nous,

Toutefois, sans toi serais-je encore moi :

À moitié peut-être, encore peut-on l’être,

Mais quelle moitié pourrais-tu m’enlever !

.

Arrêtons de tergiverser sur les mots toi et moi.

Moi je suis bien moi, je reste moi et toi, t’es toi.

Le «nous» qui en serait l’addition est conceptuel,

Est notre enveloppe commune et voire spirituelle !

.

Fragments 

.

À présent,  après tout ce temps

Passé avec toi, comme amants,

Tu fais tellement partie de moi,

Je ne me reconnaitrais sans toi.

.

Doux aveu s’il en est d’un amant,

Mais autant,  dépendance de toi :

C’est pas tant question : comment

Ferais-je sans toi, mais  pourquoi.

.

Mon identité personnelle, croisera

Tant la tienne,  que je me fourvoie,

Si je dis que tu penses comme moi

Sans savoir si c’est moi qui le dira.

.

Mais cela n’entraine aucune fusion

Et lors pas d’avantage de confusion

Nous resterons deux êtres uniques,

C’est  bien cela qui est…fantastique

.

Toi, moi et nous : sommes identités,

Jouant chacun leurs rôles, partitions

Je ne peux te dire moi c’est moi et toi,

Tais-toi, sans me réduire à une nullité !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Sans toi, que serais-je,

Prisonnier de   ma solitude

Il n’y aurait          pas de nous,

Et sans toi,                pas d’émois,

Me rendant                   des plus fous.

.

Avec toi, je rentre

Comme en      une bulle,

Où rien ne          peut  arriver

De fâcheux,           de malheureux

Me stressant                comme honteux.

.

Sans toi, je ne serais pas moi :

  Sans toi, on ne       *   serait pas nous

Y a rien à ajouter S         : de vous à moi

Tout est dit, c’est   A               I    histoire fous.

Sans toi je ne ferais  N              O       pas le poids,

Sans toit je ne serais  S         T       pas, avec toi,

Restaurant, tu fais     *      régime, galère,

Fine bouche pour t’envoyer en l’air.

.

Sans émoi, je ne serais pas ton roi,

Sans quoi, je ne   * serais que pour toi,

Prince éveillant  N        S  chez toi, un soupir

Qu’un manant  E                I  éteignant ton désir

Avec toi et moi   *                 A   l’on a fait un nous,

Mélangé mains   S          R   avec  nos  genoux,

Et sans aller plus   E    loin, à chaque fois,

Que caresse, baiser, regard, bon aloi.

.

J’ai écouté battre ton cœur, cent fois,

Emballé ou ralenti par N  *     un je ne sais quoi

Qui m’avait semblé   I                S capturer mystère

Brulant avant que tu  *                   U retombes à terre.

Sans toit, il me parait  M               O   certain qu’en soi,

Notre amour ne serait  O         N dans un tel état-là,

Serait plus raisonnable  I  avec plus d’amitié

Que de cette trempe, des plus folles à lier.

.

Forme

.

.

Évocation 

On peut voir un bracelet

Tout aussi bien qu’un

 Cairn de pierres 

C’est un choix !

.

 .

Il n’y aura rien ici qui va ensemble

Bracelet, pierre et toi sont distincts

l’on aura beau travailler la forme

elle ne se rapprochera du fond !

.

Symbolique 

 .

Outre ses

 Fon-cti-ons

Décoratives,

Bracelet est au service de multiples

Autres fonctions,  nombre intentions.

 

Ces fonctions sont très variables selon

Les époques et les cultures, mais aussi

 

Selon les croyances ou les perceptions

Propres à l’individu qui porte le bijou.

 

Il est néanmoins possible de distinguer

Quelques  fonctions  plus  spécifiques :

 

Le bracelet, plus que  tout autre bijou,

Signifie le Partage  et  la Communion.

Constitués

De maillons

 En-chaî-nés.

Lyn-et-or-bijoux.com/content

.

Outre ses

 Fon-cti-ons

Décoratives,

Bracelet est au service de multiples

Autres fonctions,  nombre intentions.

 .

Ces fonctions sont très variables selon

Les époques et les cultures, mais aussi

 .

Selon les croyances ou les perceptions

Propres à l’individu qui porte le bijou.

 .

Il est néanmoins possible de distinguer

Quelques  fonctions  plus  spécifiques :

 .

Le bracelet, plus que  tout autre bijou,

Signifie le Partage  et  la Communion.

Constitués

De maillons

 En-chaî-nés.

Lyn-et-or-bijoux.com/content

.

.

Fond

 .

Évocation de fond

.

726 4

.

Cinq pierres empilées allant de la plus grosse

 À la plus petite :

C’est notre cairn constituant notre repère

Et un repaire à la fois

.

Symbolique 

 .

Le symbolisme des pierres

Représente la solidité, durée,

Et chaque pierre a le sien

Le cristal, la pureté,

Et le marbre, l’éternité.

.

Sous peine de délire, d’arbitraire,

Symbolique de la pierre reste dans

Le cadre du règne minéral, tient

Compte  des  caractéristiques

De la pierre qui serait une

Matière minérale  solide

Plus  ou  moins…  dure

Que l’on rencontrera

Souvent en masses

Très  compactes

 À la surface,

Dans sol.

Source : Wikipédia

.

.

Fond/forme 

 .

La somme des parties est égale au tout :

Qui ne connait cette équivalence ensemble,

 .

Pourtant je suis entier quand je me regarde

Or il me semble bien manquer quelque chose

Ce petit quelque chose, c’est toi, et c’est tout,

 .

Ne jouons pas sur les mots, tu es ma moitié

Je l’ai même déclaré au maire et au curé.

.

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617 – Te serrer fort dans mes bras, contre

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Serrer   contre,

Dans  mes bras,

Et te serrer pour

Notre bel  amour,

À sentir ton cœur

Battre … plus fort,

Sentir  ton souffle,

Sentir  tes formes,

Qui se  déforment !

.

Stimuler ton désir,

Stimuler ton plaisir,

Et ce jusqu’à en jouir,

Stimuler    ton énergie,

Stimuler         ton envie,

D’encore  recommencer.

.

Mais, si c’est trop simple,

Comme de dire «bonjour»

Ça ne marche pas tout coup .

.

Te serrer fort dans  mes bras,

Te serrer très fort  contre moi,

Épousant formes,  de ton corps,

Avec envie de faire qu’un, encore.

.

Sentir ta peau contre la mienne,

Ton cœur battre comme tambour,

Et laisser aller, quoiqu’il advienne,

L’union   reprogrammant    l’amour.

.

Lors il est des nuits et il est des jours,

Où tout est favorable à notre étreinte,

Mais, tout autrement, de nuits  cours,

Desquelles  abstinences,  refus,  feintes

.

Lors un   contact crée une onde, énergie,

Et qui, en même temps nous vide remplit,

Bien qu’il suffirait de se montrer  heureux

Pour que  le  processus  s’amorce  par  jeu.

.

Te serrer en  mes bras est tantôt  pour moi

Comme  un long discours  que  je te récite,

Avec mon corps et mes mains, mon émoi,

Témoins acteurs de l’amour très tacite.

.

Et tantôt   comme une pure mécanique

Qui par réflexe, te monte et te suscite,

Un vibrant hommage qui ressuscite

La femelle, en toi, que mâle pique.

.

D’où me vient cela : je ne sais pas,

Et à quoi me servent-ils : dis le moi :

Ce dont je suis sûr, ils s’adressent à toi,

Lors, sans toi, je ne suis qu’ombre ici-bas.

.

Extensions 

 .

Serrer fort en ses bras pour marquer l’intensité de l’affection.

Serrer fort en ses bras pour marquer émotion de la séparation.

Serrer fort en ses bras  pour marquer  forte attraction, sensuelle.

Serrer fort en ses bras pour marquer triste  émotion de séparation :

Autant de situations où on se plaque contre de manière consensuelle !

 .

Ne dit-on pas de danse corps à corps, entier,

Qu’elle est «collée-serrée» comme fusionnée,

Jusqu’à, parfois, avoir  comme  l’impression

Qu’elle ferait l’amour en sa virtuelle union !

.

Ce qui n’est que leurre en danse est réalité

Pour deux amoureux et cela sera vérifié,

Dans leur posture, leur geste et regard,

Jour contre joue : rien ne les sépare !

.

La nudité ajoute étendue de peau,

Se touchant, caressant à souhait,

Baiser  n’a plus rien  de surfait :

Quatre bras ne seront de trop.

.

Fragments

.

Serrer fort dans ses bras, contre soi,

Ne concernent pas que les amoureux :

Les enfants, les parents, les amis, jouets

Sont aussi des partenaires non amants !

.

Le geste le plus évident, entre amoureux,

Demeure le baiser sur les lèvres, français

Qui sera internationalisé, par le cinéma,

L’embrassement n’est qu’attachement !

.

Arrive embrassement soit engageant,

Surtout quand il dure long moment,

Entre amis étant demeurés séparés

Enfants après accident, retrouvés

.

Après l’embrassement et le baiser

Amants  se regardent  dans les yeux

Ils y perçoivent la lumière de leur désir

Commun à réaliser leur vœu, le plus cher.

.

En veux-tu, en voilà, des vœux, il y en aura

De toutes sortes, et de toutes importances :

Certains, privés, autres public ou solennels,

Une étincelle qui produit éclats d’existence.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Serrer   contre,

Dans  mes bras,

Et te serrer pour

 Notre bel  amour,

À sentir ton cœur

Battre … plus fort,

Sentir   ton souffle,

Sentir    tes formes,

Qui se    déforment !

Stimuler    ton désir,

Stimuler   ton plaisir,

Et ce, jusqu’à en jouir,

Stimuler    ton énergie,

Stimuler         ton envie,

D’encore  recommencer.

Mais, si c’est trop simple,

Comme de dire «bonjour»

Ça ne marche pas tout coup

Te serrer fort dans  mes bras,

Te serrer très fort   contre moi,

Épousant formes,      de ton corps,

Avec envie de ne faire qu’un, encore.

.

Sentir ta    T  peau contre la  D    mienne,

Ton cœur  E      battre comme   A   tambour,

Et laisser   *         aller quoiqu’il      N   advienne

L’union      S         reprogrammant         S   l’amour.

Lors il est   E          des nuits et il est           *  des jours,

Où tout est  R            favorable à notre           M    étreinte,

Mais tout    R           autrement de nuits           E    au cours

Desquelles   E            abstinences, refus,            S        feintes

Lors tout     R          contact crée une onde          *     énergie,

Et qui, en     *       même temps nous vide        B     remplit,

Bien qu’il     F      suffirait de se montrer        R    heureux

Pour que le  O       processus  s’amorce        A     par jeu.

Te serrer en  R     mes bras est tantôt      S    pour moi

Comme un   T    long discours que je   *    te récite,

Avec mon       corps et mes mains,     mon émoi,

Témoins,    acteurs de l’amour    très tacite.

Et tantôt   comme une pure   mécanique

Qui par réflexe, te monte et te suscite,

Un vibrant hommage qui ressuscite

La femelle, en toi, que mâle pique.

D’où me vient cela : je ne sais pas,

Et à quoi me servent-ils : dis le moi :

Ce dont je suis sûr, ils s’adressent à toi,

Lors, sans toi, je ne suis qu’ombre ici-bas.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Peut- être un chat accroupi,

Ou une bouteille de vin Chianti

Objet d’art, vintage, d’avant hier

Lumière d’une lampe à vœux.

.

617 4

.

Tant que leur lumière durera,

Leur amour subsistera 

Tel un vœu que chacun formulera

Pour l’autre, en ses bras.

 .

 Symbolique 

 .

L’intensité

De lumière

Est une grandeur

Qui exprime la capacité

À éclairer d’une source ponctuelle

De lumière dans une direction donnée.

.

Dans  un environnement  plus obscur,

La vision humaine ne distingue plus

Les couleurs,  sensibilité  spectrale

Relative est décalée vers le bleu.

On parle de vision scotopique.

.

Entre  les  deux  domaines

De luminosité, on parle

De vision mésopique.

Wiki intensité lumineuse

.

 .

Fond

 .

Évocation

.

617 6

.

Tant que leur lumière durera,

Leur amour subsistera 

Tel un vœu que chacun formulera

Pour l’autre, en ses bras.

 

Symbolique 

 .

1571, Maurice De  La  Porte

Offre aux poètes renaissance

Des adjectifs  dont ils peuvent

Orner  tous vœux … tout vœu.

 

Peut être : «humble,    solennel,

Prémédité,  inviolable,   promis,

Divin,   verbal,   juré,    accompli,

Excessif, rendu, suppliant, désiré,

 

Immortel,   publique,    téméraire,

Dévotieux,    réclamé,    obligeant,

Utile, inutile,  irrévocable,  saint,

Prodigue, religieux, volontaire».

lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-

mots/pourquoi-faites-vous-des-voeux.

 .

.

Fond/forme 

 .

La lumière est à la fois, ce qui éclaire

Et ce par quoi les choses sont éclairées.

Voilà bien une définition  des plus claires,

Émanant de dictionnaire  qui est concerné,

.

Auxquelles  on  peut ajouter,  par métonymie,

Éclat regard intérieur, éclat d’existence brillant

Ou alors éclaircissement faisant bien comprendre

Par autre information, un exemple,  raisonnement.

.

Ai-je été assez clair avec mes lumières dans ce débat.

Arrive que si on serre fort quelqu’un d’aimé en ses bras

On perçoive comme une étincelle dans ses yeux brillants.

.

Textuels et illustrations  >>

609 – Pardonne-moi d’avoir pris mon temps

 Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Certes, de faire et de nombreuses fois, l’amour,

En seconde, troisième, voire quatrième vitesse,

Peut  en  satisfaire, sensuellement … plus d’une.

.

Comme un viol  et à la hussarde

Qui les prend  en pleine  détresse

Tandis que d’autres … s’y attardent,

Pour tremper encre et affuter plume,

Pour prendre temps d’en faire le tour.

.

Si  je suis un amant  de ce dernier genre

Pardonne-moi si j’ai pris tout mon temps

D’explorer de ton corps toute possibilité

D’exprimer  mon amour d’en discuter.

.

Observer, caresser, toucher effleurer,

Est le contraire de s’activer s’agiter

Car tous les sens sont mis en éveil

Pour faire, amour, merveille.

.

Lors pardonne-moi,

D’avoir  pris

Mon temps

Prendre

Soin de toi

Te caressant,

En tant qu’amant.

.

C’est pas que tu aies un corps

De rêve qui crée désir sans trêve,

Bien que tu n’aies vingt ans en corps,

Il demeure aussi harmonieux que d’Ève

.

Et je serais un vilain doublé d’un assoiffé

Si je demeurais ainsi durant toutes nuitées

Tant l’atmosphère est si rare pour la gâcher

Lors  l’exception devient la règle, à observer.

.

Pardonne-moi encore d’avoir pris le temps,

De prendre soin de nous tout en discutant,

De nos soucis problèmes  et peurs autant,

Où nuit était  à demi  consommée vivant.

.

À plein, chaque  instant,  chaque mot,

Qui, en ma tête  s’imprime, nouveau,

Bien que cent fois dit, fait en stéréo

N’en finissent de  renvoyer  échos.

.

Échos qui se renforcent   chaque fois  que les sons

De ton corps et de ta bouche entrent en vibration

Avec les miens, donnant chœurs à nos fantasmes.

.

.

Extensions

 .

Échos dépassant, sublimant,

Et prolongeant l’instant

Jusqu’à lui donner

Le parfum

De durée de temps,

Éternisant le suspendant

Est le privilège de petite mort.

.

Entre dévorer et faire l’amour à la hussarde,

Prendre le temps d’amoureux qui musardent,

Il n’y aurait pas qu’une différence  d’intensité :

Il y a celle de la passion versus  de la sensualité !

Faire l’amour est comme décider de cuire un œuf :

Trois minutes pour un œuf coque ; six pour mollet ;

Neuf pour dur : et à vous de choisir votre préférence.

En amour, on peut multiplier par deux, recommencer.

Porno affiche des performances qui n’ont pas de réalité.

.

Il n’y a pas de durée spécifique pour que le sexe,

Mais les gens auront toutefois tendance à penser

Que durée d’un long rapport sexuel  aurait à voir

Avec un meilleur rapport que s’il était trop court.

.

En réalité, ce n’est pas tant la durée qui compte,

Que l’intensité du rapport et son … authenticité,

En ajoutant  et bien évidemment, la réciprocité,

Ce qui n’est pas toujours le cas … loin s’en faut !

.

Fragments

.

La durée de toute union sexuelle,

Peut s’étirer presque… indéfiniment

Allant de quelques minutes à une heure

Et je ne mentionne pas de vrais records !

.

Nombre préliminaires comme on appelle

Sont souvent oubliés, par envie ou ennui,

Des formes de séduction, y en a à la pelle,

Pour qui veut que tout se passe, avant lit.

.

Quelle femme peut imaginer faire l’amour

Sous la contrainte temporelle d’un sablier

Cela s’apparenterait à quel qu’acte tarifé,

Sans mot, sans retour ni aucun discours.

.

Rien n’empêche de retourner le sablier,

On remet ça, reste du temps ou argent,

 Ça ne changera rien, une précipitation,

N’a rien de bon pour assouvir passion.

.

Je préfère pour moi dit un amoureux

Un long temps passé, sans se presser

Qu’une seule minute pleine intensité

A chacun son choix l’un dans l’autre.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

.

Certes, de faire et de nombreuses fois, l’amour,

En seconde, troisième, voire quatrième vitesse,

Peut  en  satisfaire, sensuellement … plus d’une.

.

Comme un viol  et        P                 à la hussarde

Qui les prend en            A               pleine détresse

Tandis qu’autres           R                  s’y attardent,

Pour tremper encre      D            et affuter plume,

Prendre le temps          O          pour faire le tour.

Si je suis un amant      N      de ce dernier genre

Pardonne-moi, si j’ai   N  pris tout mon temps

D’explorer de ton corps   E    toute possibilité

D’exprimer  mon amour    *   d’en discuter.

Observer, caresser, toucher   M   effleurer,

Est le contraire de s’activer  O   s’agiter

Car tous les sens sont mis  I  en éveil

Pour faire, amour, mer   *   veille.

.

Lors pardonne-moi,

D’avoir   A     pris

 Mon    V temps

Pren O   dre

Soin  I de toi

Te ca R ressant,

En tant   qu’amant.

.

C’est pas que tu P     aies un corps

De rêve qui crée    R  désir sans trêve,

Bien que tu n’aies    I  vingt ans en corps,

Il demeure aussi har  S    monieux que d’Ève

Et je serais un vilain    *    doublé d’un assoiffé

Si je demeurais ainsi   M   durant toutes nuitées

Tant l’atmosphère   O    est si rare pour la gâcher

Lors  l’exception     N  devient la règle, à observer.

Pardonne-moi        *    encore d’avoir pris le temps,

De prendre soin    T        de nous tout en discutant,

De nos soucis         E     problèmes  et peurs autant,

Où nuit était           M    à demi  consommée vivant.

À plein, chaque        P            instant,  chaque mot,

Qui, en ma tête        S            s’imprime, nouveau,

Bien que cent foi     *                dit, fait en stéréo

N’en finissent de     *                 renvoyer échos.

.

Échos qui se renforcent   chaque fois  que les sons

De ton corps et de ta bouche entrent en vibration

Avec les miens, donnant chœurs à nos fantasmes.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un diabolo bien symétrique,

Deux  verres, à vin, renversés

Cinq temps  pour cuire un œuf,

Au sablier comme pour l’amour.

.

609 4

.

Si un sablier serait utilisé pour compter

Un temps très court :

Il n’en faut pas, pour faire l’amour,

Sinon il pourra être bâclé !

Qui dit temps évoque un sablier,

Pour se référer à son écoulement :

Prendre le temps ce sera le dépasser

Si bien que forme et fond convergent.

  .

Symbolique 

 .

Le sablier est un instrument,

Servant à mesurer le temps.

Il symbolisera : l’éternité,

Prudence, tempérance,

Recommencement.

 .

Tant   le      sablier

Est associé temps

 .

Cyclique, il est retourné

Indéfiniment et c’est donc le

Même sable qui s’écoule dans le

Récipient  opposé, ainsi, le  sablier

Symbolise éternel recommencement.

1001symboles.net/symbole/sens-de-sablier

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

609 6

.

Si un sablier serait utilisé pour compter

Un temps très court :

Il n’en faut pas, pour faire l’amour,

Sinon il pourra être bâclé !

 .

Symbolique 

.

De faire l’amour est      image

Agréable, et positive et qui vient

Apporter du bien-être au rêveur.

 

Cela peut être une compensation

Face à des situations dures voire

Douloureuses vécues   en vue de

Rétablir un équilibre psychique.

Faire l’amour illustre  aussi  une

Union   au  contenu  inconscient.

 

Le  ou la  partenaire, représente

Ce contenu avec lequel le rêveur

Rêveuse s’unit dans l’acte sexuel.

C’est une alliance  très intime  qui

S’opère au sein de la personnalité.

Psycho/Interpretation-des-reves/Rever-

de-faire-l-amour-notre-interpretation

.

.

Fond/forme 

.

Combien de temps prend une femme

Pour atteindre l’orgasme, son amant

Combien sont simultanés, coordonnés.

.

Autant de questions  d’ordre sexualité,

Et  qui n’ont rien  à voir  avec  l’amour,

Tant entre la bestialité et la spiritualité,

Que les orgasmes soient rapides ou lents;

.

De toute façon, ils sont tellement différents

Qu’aucun sablier ne pourra être juge de paix

En la matière, ce quel que soit la performance

Et voire même la compétence, voire l’appétence.

.

 Textuels et illustrations  >>  

585 – Ce qui nous sépare peut aussi nous réunir !

Textuels et illustrations  >>   

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

Poème

.

Que tout nous sépare

Et, que tout, nous réunisse,

Serait-ce dû, à  un grand hasard 

N’y aurait-il rien que l’on ne puisse

Changer, pour qu’il en soit autrement.

Vrai, que  des couples  que tout sépare,

Restent  solidaires  et, unis, pour la vie.

.

Alors  que  des couples, que tout réunit,

Se séparent un jour au plus tôt ou tard.

Et, de se dire que  ce qui nous sépare,

Peut nous réunir,  en vue de l’esprit

Serait faire fi de franchir interdit

Bien qu’il s’avère plutôt rare !

.

En première lecture, on découvre un miroir

Qui nous renvoie de belles images d’espoirs,

En seconde lecture, réalités de chaque soir,

Qui se répètent et nous noient dans le noir,

En troisième lecture, des histoires à tiroir,

En projet commun sans nous faire avoir.

.

N’y a-t-il rien qui nous sépare,

Et n’y a-t-il rien qui nous unit,

Que ce que l’on doit au hasard

De partager tout et même, lit !

.

Mais dès lors que plus rien ne se répare

Tout, entre nous, et, même plus, s’enfuit,

Bien que  ce dont on héritera, à l’arrivée,

Est manque cruel de l’autre, en rencart,

Qui fait le ciment invisible de notre vie

Jusqu’à ce que dernier meurt éploré.

.

N’y a-t-il rien qui nous sépare,

Et n’y a-t-il rien qui nous unit :

Que ce que l’on doit, à ce bazar,

De partager tout et même, vie !

.

L’autre jour, fait exprès mais fait rare,

Je me suis senti, comme un abandonné,

Je me suis dit : n’est-il pas déjà, trop tard,

Pour que je songe à nous  …  rabibocher !

Plutôt que de moraliser, la reconquérir,

M’est paru judicieux, risque à courir.

.

N’y a-t-il rien qui nous sépare,

Et n’y a-t-il rien qui nous unit :

Que ce que l’on doit au bizarre

Fait de retrouver ce qu’on fuit !

.

Ce qui nous sépare, aussi nous unit,

Tout et rien, de particulier…hormis

Habitude de vivre, se supporter,

Varier entre l’amour et amitié

Pour que, jour après jour,

Plaisir, reprenne tour.

.

Extensions 

 .

Ce qui nous sépare peut

Tout aussi bien nous réunir :

Ça peut paraitre contradictoire :

Mais c’est le fait de nombre d’histoires.

.

Valeurs fondamentales, fondatrices d’union

Viennent couper accord auparavant sur tout

Qui ne sont que prétextes à nous chamailler,

À nous  disputer, et  voire, à nous  éloigner.

Mais ce serait juste  une épreuve, à subir,

Afin d’être à même de nous reconquérir.

.

Et pourquoi vous êtes-vous séparés ?

On se disputait trop sur oreiller !

Et vous ? On s’ennuyait trop

À ne jamais  se disputer,

Sans jamais un mot,

Un geste énervé !

.

Couteau, ciseaux, rasoir : le repassoir,

Dit le rémouleur, le coiffeur, l’habilleur !

Instrument pratique et dont on ne saurait

S’en passer pour couper court aux verbiages

Des paroles inutiles… et qui nous encombrent,

Lors un couple ne se coupera pas, il se déchirera

Jusqu’à l’irréparable, pour qu’il ne se recolle pas !

.

La première chose qui nous sépare est notre corps

Même quand on croit parvenir à une fusion totale.

Il n’en est rien, nous ne sommes jumeaux siamois,

Encore, ils ne pensent qu’à se séparer au plus tôt !

 

Séparés, nous le serons encore plus par notre mort.

Religion nous fait croire que ceux que Dieu a réuni,

La mort même ne peut les séparer : quelle histoire !

Je ne refuse pas d’y croire, mais je demande à voir !

.

Fragments

.

Ce qui sépare, se répare,

Avec amour ou diplomatie,

Ou c’est la guerre tôt ou tard :

Tout le monde perd aujourd’hui.

.

Si l’on est fâché, en plein brouillard

On se reparlera, pour redevenir amis,

Sinon on se ferme, on prend du retard,

Ce sera plus dur quand ce serait permis.

.

Couper un lien, qu’il soit solide ou fragile,

Nécessite d’avoir un couteau ou un ciseau,

Recoudre, recoller, n’est jamais  très facile,

Quel que soit fil/aiguille  ou colle/pinceau.

.

Tromperie est coup de canif dans le contrat

Dira-t-on, oui mais combien en supportera,

On ne peut aimer, avec couteau dans le dos,

Prêt à frapper, en plein cœur, trouer peau !

.

La peur de perdre quelqu’un n’empêche pas,

Qu’une séparation ait lieu comme la jalousie

N’empêche pas de la créer pour s’en justifier,

Elle ne peut être bénéfique que si elle réunit !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

.

Que tout,    #   #    nous sépare

Et, que tout,      =   =       nous réunisse,

Serait-ce dû, à         #   #         un grand hasard 

N’y aurait-il rien       =   =         que l’on ne puisse

Changer, pour qu’        +   +         il en soit autrement.

Vrai, que des cou             #   #           ples que tout sépare,

Restent solidaires            =   =             et, unis, pour la vie,

Alors que des cou            +   +            ples, que tout réunit

Se séparent un jour       #   #           au plus tôt, ou tard.

Et, de se dire que        #   #          ce qui nous sépare

Peut nous réunir,     =   =         en vue de l’esprit

Serait faire fi de    +  +        franchir interdit

Bien qu’il s’avè   –   –       re plutôt rare !

.

CE QUI NOUS

En première lecture, on découvre un miroir

Qui nous renvoie de belles images d’espoirs,

En seconde lecture, réalités de chaque soir,

Qui se répètent et nous noient dans le noir,

En troisième lecture, des histoires à tiroir,

En projet commun sans nous faire avoir.

N’y a-t-il rien qui nous sépare,

Et n’y a-t-il rien qui nous unit,

Que ce que l’on doit au hasard

De partager tout et même, lit !

.

NOUS SÉPARE

Mais dès lors que plus rien ne se répare

Tout, entre nous, et, même plus, s’enfuit,

Bien que  ce dont on héritera, à l’arrivée,

Est manque cruel de l’autre, en rencart,

Qui fait le ciment invisible de notre vie

Jusqu’à ce que dernier meurt éploré.

N’y a-t-il rien qui nous sépare,

Et n’y a-t-il rien qui nous unit :

Que ce que l’on doit, à ce bazar,

De partager tout et même, vie !

.

PEUT AUSSI

L’autre jour, fait exprès mais fait rare,

Je me suis senti, comme un abandonné,

Je me suis dit : n’est-il pas déjà, trop tard,

Pour que je songe à nous  …  rabibocher !

Plutôt que de moraliser, la reconquérir,

M’est paru judicieux, risque à courir.

N’y a-t-il rien qui nous sépare,

Et n’y a-t-il rien qui nous unit :

Que ce que l’on doit au bizarre

Fait de retrouver ce qu’on fuit !

.

NOUS RÉUNIR 

Ce qui nous sépare, aussi nous unit,

Tout et rien, de particulier…hormis

Habitude de vivre, se supporter,

Varier entre l’amour et amitié

Pour que, jour après jour,

Plaisir, reprenne tour.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une pointe de quelque chose

Un clou, une vis, à enfoncer,

Ou  une  paire de ciseaux, 

Pour bien couper dans le vif.

.

585 4

.

Une paire de ciseaux est un instrument

Utilisé pour couper :

Ou pour séparer morceaux de tissu,

Un amour, en deux.

La paire de ciseaux : faite pour couper

On le voit pour les contrats de mariage

Tant et si bien que  forme  épouse fond.

 .

Symbolique

 .

Les ciseaux               sont un symbole

De séparation,           de couper les liens,

Cela peut repré         senter réel   divorce,

Rupture,  chan        gement   de  situation

Implique, on se       sépare,  physiquement

Ou moralement      certaines     personnes,

Ont  la peur de      rompre tous nos liens.

Il y a aussi  une     notion de castration,

Être empêché de    faire quelque chose

Le sentiment d’ê   tre amputé d’une

Partie de soi notre caractère.

psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/ciseaux

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

585 6

.

Une paire de ciseaux est un instrument

Utilisé pour couper :

Comme pour séparer un morceau de tissu,

Un amour, en deux.

 .

Symbolique 

 .

Les ciseaux, comme la lame,

Sont symboles   de séparation.

 

Chez les enfants,    c’est le divorce

Qui est le plus sou    vent symbolisé.

 

Ces lames doubles sont   faites pour couper,

Séparer en deux parties    de façon irréversible.

 

Par extension, les ci     seaux symbolisent

Une séparation de     son être intérieur

En deux parties,      dédoublement

Est ressenti com    me   profonde

Angoisse, dés      tructurante.

 

L’individu qui n’arrive pas à trouver

Et son  équilibre intérieur se sent menacé

C’est le thème de nombreux films d’angoisse

Où apparaissent des ciseaux évocateurs

De la schizophrénie (esprit coupé).

Tristan-moir.fr/ciseaux

 .

.

Fond/forme 

 .

Couper un lien, des liens, ou tous les liens

Avec quelqu’un, quelqu’un, couple, famille

De manière définitive, constitue un drame

Au vu des rapports antérieurs chaleureux.

.

Dieu merci, il y aura nombre d’occasions,

Tels que, naissances, mariages décès, etc.

Qui permettent la rencontre de nouveau,

Et quelque fois de recoller les morceaux.

.

Textuels et illustrations  >>   

 

444 – Energies, instants, d’amour

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

L’énergie pour faire l’amour,

Quel que soit notre état physique,

Voire mental : l’on en aura toujours.

C’est comme le cantique du quantique

On en trouve,  même  s’il n’y en a plus.

.

Réserves d’amours sont inépuisables,

Il suffirait  d’une forte stimulation,

Pour que le sexe passe à l’action,

Puis  s’en aller,  quand l’autre

Vous supplie : rester, venir.

.

Énergie   vient   en    nous

Quand  je  pense  à nous,

Lors, ton image, en moi,

Jamais…ne me quittera.

.

La mémoire retient tout

Lors d’être à tes genoux

Et m’en aller, serait fou

Ton  visage,  chez   moi,

Jamais  ne disparaitra,

Et jamais ne s’effacera.

.

Moments  de bonheurs,

Partagés  par nos cœurs,

Si partir  est  un malheur

Alors, souffrir, l’est aussi,

De peur de gâcher  sa vie

Pour celle qu’on chérit.

.

Si, un train peut en cacher

Un autre, des rails inversés,

Trop vite, vers lui, précipité,

Arrière-train peut-être aussi

Mais  ton  âme : pas permis,

Si elle est sœur de  ta  folie,

.

Tant, souvent, lors je pense

À toi, mon amie, s’avancent

Belles images qui balancent

Pour  remplir  mon cerveau,

Où  j’y vois  ce  beau cadeau

Offert par ton amour beau.

.

Si, un jour, l’on se quitte :

Tu  n’en seras  pas quitte ;

Et  même  si tu t’acquittes,

Persisteront  nos   chansons

Qui nourriront tous les sons,

D’un amour et d’un très bon.

.

L’énergie  sert  cette  aventure

D’assurer  comme progéniture,

Et même si cela  ne marche pas,

Après  essais, infructueux, et las,

Tout ne serait pas à jeter, ici-bas!

.

Extensions

.

Comment  refuser  « excuse-moi, ce soir,

Je suis  fatigué, lors  je n’ai qu’une envie :

Dormir comme loir, bon vent et bon soir,

Je ne ressentirai rien, ce serait gâcher

Le plaisir, si vraiment t’en as besoin,

Trouve-toi quel qu’un (une) d’autre ».

.

L’énergie en nous est quantifiable, inépuisable.

Fatigué, usé, à bout de force, il reste l’énergie

Pour s’aimer, d’une manière ou d’une autre :

Il n’y a qu’éloignement, la maladie, conflits,

Qui peuvent couper court à tous  nos élans,

Par impossibilité, insuffisance, ou blocage.

.

L’énergie de faire trois fois l’amour une nuit

N’est pas performance sportive, simplement

La force du désir : c’est pas nombre de fois

Qui compte ni qu’on raconte, qu’on monte !

.

L’énergie se situerait et  se propagerait de manières différentes :

L’énergie brute comme un coup de foudre, un éclair, jaillissement ;

L’énergie de reconnaissance mêlant deux feux intérieurs en un seul ;

L’énergie symbolique se traduisant en gestes, du quotidien, ensemble.

Il est bien connu, qu’en faisant l’amour, on perd et gagne de l’énergie,

On perd de l’énergie physique, gagne énergie mentale, sentimentale :

En somme, lors on en n’a plus pour rien, reste encore pour l’amour.

.

Faire l’amour consomme et produit de l’énergie !

Lors même ce ne serait pas la même dont il s’agit,

Elle se transforme,  se métamorphose,  s’enrichit !

Tu m’as tué, dit l’un, tu m’as ressuscité, dit l’autre.

.

Mais les amours ratés, conduisent à des déceptions

Je n’aurai eu que l’image : il m’aura manqué  le son,

Et ce d’autant que l’orgasme  se doit être à l’unisson,

Pour produire sensations dépassant toute sa raison.

.

Des feux d’artifices jumeaux, avec bouquets finaux

Explosant en plein ciel, dans un nuage de fumées

Qui laisseront cette impression de tapis volants,

Du fait de mettre temps avant retoucher terre.

.

Fragments

.

Chacun de nous sait qu’il faudra dépenser

Beaucoup d’énergie, pour l’amour, gagner,

De l’autre, que rien ne sera jamais acquis :

Parfois ça vient de commencer… déjà fini !

.

L’amour a le visage de Janus à double face,

Il vous fait tantôt du bien  et tantôt du mal,

Il peut être très profond, n’être que surface,

Il peut être merveilleux ou n’être que banal.

.

L’énergie, on veut la conserver, l’économiser

Or, pour l’amour, l’on ne saurait la compter,

On la comparerait  à la batterie à recharger,

À brancher sur l’imaginaire ou sur la réalité.

.

Tout amour génère  une flamme, pour briller,

Que même sous la cendre, il faudra entretenir,

Une fois éteinte, l’énergie double pour rallumer

De même pour que confiance règne à n’en finir.

.

L’énergie de l’un, quand elle fonctionne en four

Peut recharger  celle de l’autre,  à plat …  vidée:

C’est le miracle de l’amour, miracle de toujours

Qui fait de ce dernier, une pile de son éternité.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

L’énergie pour faire l’amour,

Quel que soit notre état physique,

Voire mental : l’on en aura toujours.

C’est comme le cantique du quantique

On en trouve,  même  s’il n’y en a plus.

Réserves d’amours sont inépuisables,

Il suffirait  d’une forte stimulation,

Pour que le sexe passe à l’action,

Puis s’en aller,  quand l’autre

Vous supplie, rester, venir,

Énergie   vient   en   nous

Quand  je  pense  à nous,

Lors, ton image, en moi,

Jamais … ne me quittera.

 .

************************

*************************

.

La mémoire retient  É  tout

Et, d’être à tes     N    genoux,

M’en aller      E            serait fou

Ton visage    R               chez  moi,

Jamais ne     G            disparaitra,

Jamais ne       I            s’effacera,

Moments de    E      bonheurs,

Partagés par nos   S  cœurs

Si partir  est  un malheur

Alors souffrir, l’est aussi,

De peur  de gâcher sa vie,

Pour  celle  que  l’on chérit.

.

Si un train  I   peut en cacher

Un autre    N   des rails inversés

Trop vite        S  vers lui, précipité,

Arrière-train      T    peut-être aussi.

Mais ton âme        A         pas permis,

Si elle est sœur     N       de  ta  folie,

Car, souvent       T     lors je pense

À toi l’amie   S     s’avancent

Belles images  qui balancent

Pour remplir mon cerveau,

Où j’y vois ce beau cadeau

Offert par ton amour, beau.

.

Si, un jour  D   l’on se quitte :

Tu n’en        ‘    seras  pas quitte

Et même       A    si tu t’acquittes,

Persisteront    M        nos chansons

Qui nourriront   O        tous les sons

D’un amour d’un  U        très bon.

L’énergie est une    R  aventure

D’assurer une progé S   niture,

Même si cela  ne marche pas,

Après  essais, infructueux, las,

Tout ne sera pas à jeter, ici-bas.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une canne avec pommeau

Ou intérieur pile électrique

Fournissant de l’énergie 

Nécessaire  aux  amours !

.

444 4

.

Pile accumule, conserve,

 Puis  restitue de l’énergie :

Il en est de même du désir, et

Du plaisir, qui se renouvellent.

Le désir est comme une accumulation d’énergie

Qui lors d’une union, se décharge en un instant,

C’est pourquoi la forme épouse bien, ici, le fond.

 .

Symbolique

 .

Je tiens une pile en ma   main,

Et tout à coup elle se désintègre

À terre, je vois  ce qu’il en reste,

Des petits fils noirs qui sautent.

Pile :  source énergie autonome.

Elle se rapportera donc au sujet,

À son énergie interne, sa vitalité.

Ainsi, tous les rêves  qui montrent

Des  batteries  usagées,  appareils

Dont la batterie  tombe  en panne,

Besoin d’acheter  de nouvelles piles

Disent symboliquement la nécessité

De retrouver son potentiel énergie.

signification-reves.fr/pile-electrique

.

.

Fond

.

Évocation 

.

444 6

.

Le feu  du désir est une métaphore d’énergie

consommable ou consommée

en amours de toutes sortes et toutes variétés

et qui se rallume tout seul.

Symbolique

 .

Deux êtres

Qui se donnent

Et  s’abandonnent

Se   retrouvent  l ’un

Dans l’autre   mais élevé

À un degré d’être supérieur :

 Courte échelle si le don a été total

Et  non  limité à …   un seul    niveau

De leur être, le  plus  souvent  charnel.

Amour est une source d’énergie, de progrès

Lorsque l’union ne sera pas qu’appropriation.

La perversion détruira toute valeur de l’autre,

Divise en objet, asservissement, principe mort !

 .

.

Fond/forme 

Le problème se pose quand la pile de l’un est en haut,

Et que celle de l’autre reste en bas, en panne d’énergie

Mais il arrivera, parfois, comme presque un miracle

Que celle d’en haut branche et charge celle d’en bas

Si ce n’est l’inverse, tant par trop de sollicitations

Elle contrariera et détruira le courant porteur.

.

La pression du désir est comme celle d’une pile d’énergie

Chargée à bloc et qui ne demandera qu’à se décharger

Pour ne pas péricliter ou pour ne pas surchauffer !

.

L’énergie rime avec dépense, débauche de plaisir

Qui nous met à plat, en petite mort, pour finir

Si le fond ne puis épuiser ni épouser forme

Dernière, quelle qu’elle soit l’évoquera

La pile chaque fois se renouvellera,

Jusqu’à sa mort brutale ici-bas. 

 .

Textuels et illustrations  >>

443 – Corps, plaisirs, d’amour

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Corps en plaisirs,

Corps  en soupirs

Corps   en désirs,

Sont en devenir.

Ne faire que un,

Se faire  du bien,

Et du début à la fin

Leur orgasme retient.

Tant il n’est pas un but,

En soi, juste paroxysme

D’une montée / descente

De leur plaisir commun.

Et lors longtemps après

Sensations demeurent

De voyage  aux cieux.

Corps se détachent las,

Désir nous sépare, déjà,

En  plaisirs  fanés, finira.

Et que restera-t-il  de cela

Un souvenir  d’un  bel émoi

Qui  demain vite, se délitera.

Après, moins  bien  qu’avant,

Viendra  le désenchantement,

Oui,  non,  ou  bien  nullement

Tant plaisir se poursuit en tête

Deux  corps  se  feront  la  fête

D’être amants bien honnêtes.

Notre plaisir est consommé,

Décroitra de plus de moitié

Aussi irons-nous l’occuper

En un travail plus familier

Qui sert  à bien  le différer,

Et  l’amour …  à le retarder.

Car deux cœurs ne se cassent

Que  si  leurs corps   se lassent

Que  si  leurs âmes   s’enlacent,

Que  si  leur  désir  d’être deux,

D’être   plus  souvent,  heureux,

S’avèrent être  un peu trop peu.

Oui mais que faire de nos corps,

Sinon de les unir encore encore

Sinon de les unir très très fort

Lors   dérisoire venue destin,

Est un dialogue ici sans fin,

Pour  se tenir  les  mains.

Tant de moi, tant d’émoi

Rencontres, fusionnées,

Se séparent lors essayées

En cherchant autres proies,

 Ou les chassant et de par la loi

Que, par nature, amour tuera.

Le corps serait cette pointure,

Coupable  d’une  for-fai-ture,

Lors  deux  êtres  se pâment,

Lors leurs plaisirs se fanent

Lors leurs désirs  calment.

.

Extensions

.

Désir et plaisir font la paire mais

Pour autant, ne seront pas, équivalents.

Le désir est plus vaste et profond que le plaisir,

Qui bien que varié ou répétitif, est frappé de finitude :

On peut finir par s’en lasser, tandis que mort du désir

Est comme adieu à l’espoir, plongée dans le noir.

.

Lorsqu’il s’agit de plaisirs corporels,

On peut laisser, de côté, les plaisirs

Intellectuels, culturels, spirituels,

Pour s’en tenir aux  …  sensations,

Aux émotions primaires, primitives :

Celles des touchers, étreintes, orgasmes.

.

Décroissance du plaisir n’est pas celle du désir,

Si désir meure avec plaisir, c’est que plaisir

Ne comble pas ou ne comble plus !

.

Que n’a-t-on pas dit de l’amour et que ne lui faisons pas dire

L’amour serait à la fois, prétexte, texte,  surtexte  et contexte

Un mot galvaudé, très souvent réduit aux pratiques du sexe,

Lors s’agit de globalité des personnes avec âmes à découvrir

Sinon plaisir se substitue au bonheur, contrarie, l’empêche.

.

Bien des amantes en plein désir sexuel

Parleront de papillons dans leur ventre,

Un plaisir par autosuggestion corporelle

A la seule idée qu’un sexe mâle… y entre.

.

Je ne suis pas sexologue, me laissant dire

Que l’orgasme féminin serait… clitoridien,

Bien plus que vaginal : est-ce bien normal,

Voilà qui nécessite révision des croyances.

.

Quant à l’homme, je l’éprouve davantage :

On dit qu’il est physiologique, mécanique.

Une conception réductrice, voire erronée

Il n’y a pas d’orgasme sans un cerveau !

.

Certains le qualifieront de petite mort,

En référence perte conscience, réalité,

D’autres disent que temps se suspend

En référence à sa bulle hors contexte.

.

Fragments

.

Plaisirs d’aimer et plaisirs sexuels

Ne seront pas tout à fait identiques

Et même s’ils peuvent réaliser fusion

Ne les confondons pas sans confusion.

.

On peut chanter un orgasme en chœur,

Dans la moindre mélodie d’un bonheur,

Autrement dit ce n’est pas ce qu’on voit,

Qui compte que ce l’on ressent, en cœur.

.

Si le désir reste tendu par belle attraction

Si le plaisir est atteint par une copulation,

L’amour, lui, échappe à toutes perversions

Sexe, corps, cœur, esprit, âme : en union !

.

Baiser papillon, où l’on fait battre ses cils,

Sur la joue, peau de sa tendre, bien aimée

Serait semblable à ces battements d’ailes

Des vrais, lui donnant papilles au ventre.

.

Murmure amoureux, c’est peut-être ça,

Qui ferait comme  une caresse de l’âme

Frou-frou qui chatouille et rendra tout

Corps en plaisir d’amour, comme fou.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Corps      I          I  en plaisirs,

Corps      I         I  en soupirs

Corps      I        I  en désirs,

Sont en    I        I   devenir.

Ne faire    I       I    que un,

Se faire     I        I    du bien

Et, du dé    I      I    but à fin

Leur orgas  I    I me retient.

Tant il n’est I    I pas un but,

En soi, juste I  I   paroxysme

D’une mon    I I tée/descente

De leur plai  II sir commun.

Et lors long II  temps après

Sensations I   demeurent

De voyage aux cieux.

Corps se     I                         C                     I  détachent las,

Désir  nous  I                       O                     I    sépare   déjà,

En    plaisirs    I                   R                 I     fanés     finira.

Que     restera   I                 P                 I     t-il de      cela :

Un       souvenir   I             S              I     de bel        émoi

Que       demain    I            *              I   vite, dé      litera.

Après,        moins   I        E          I  bien qu’       avant,

Viendra       le dés   I      N       I   enchan      tement,

Oui,        non, ou     I     *     I  bien nul       lement

Tant       plaisir se  I     P    I    poursuit     en tête

Deux         corps     I   L    I   se feront     la fête

D’être     amants  I   A   I  bien hon     nêtes.

Notre    plaisir    I   I    I est con   sommé,

Décroi  tra de    I   S   I  plus de    moitié

Aussi    irons     I  I  I  nous   l’occuper

Au tra   vail     I  R  I  plus    familier

Qui ser  vira      S   à  bien différer,

Et amour         *      à le retarder.

Car deux cœurs  ne se cassent

Que si leurs corps  se lassent

Que si leurs âmes s’enlacent,

Que si leur désir  d’être deux,

D’être  plus souvent, heureux,

S’avèrent être un peu trop peu.

Oui mais que faire de nos corps,

Sinon de les unir I encore encore

Sinon de les unir I  I  très très fort

Lors   dérisoire   I *  I venue destin,

Est un dialogue I   *    I   ici sans fin,

Pour se tenir      I    *     I      les mains.

Tant de moi        I     *      I    tant d’émoi

Rencontres        I      D       I    fusionnées,

Se séparent       I         ‘         I  lors essayées

En cherchant    I         A         I autres proies,

 Ou les chassant I         M          I et de par la loi

Que par nature  I          O             I amour tuera.

Le corps serait    I           U             I cette pointure

Coupable d’une   I            R                I     for-fai-ture

Lors  deux êtres   I              S                  I     se pâment,

Lors leurs plaisirs I               *                       I     se fanent,

Lors leurs désirs     I                *                          I      calment.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Deux têtes et deux torses,

Deux jambes entremêlées

Des amoureux surement, 

Papillons papillonnants ?

.

.

Deux corps collés l’un à l’autre,

Deviennent comme des papillons

Qui n’en font plus qu’un pendant

 Leur plein envol  d’amoureux !

 .

Symbolique 

 .

Le papillon n’est pas recensé

Dans les mytholo   gies égyptiennes

Alors que dans my     thologie grecque,

Le papillon est sym      bole d’immortalité.

 C’est l’âme humaine     comme le  souligne

    L’étymologie psy      ché,  grec, désigne

À la fois l’âme       et    papillon. 

Symbolisme      amérindien,

Papillon est     le symbole

De la méta    morphose

Du chan         gement.

Enseigne       à  laisser

Nos désirs      se réaliser,

Et de chan      ger nos vies,

Et de se créer   de nouvelles

Situations pour s’améliorer.

blogggcollection.wordpress.com/

/papillon-symbolemetamorphose

.

.

Fond

.

Évocation 

.

443 6

.

Deux corps collés l’un à l’autre 

Deviennent comme des papillons

Qui n’en font plus qu’un pendant

 Leur plein envol d’amoureux !

 .

Symbolique 

 .

Le câlin est un geste très naturel       dès lors,

Selon la culture, le contexte        la relation,

Il exprime un sentiment        de fraternité,

D’affection,  d’amitié       ou …  d’amour.

 

Amoureux, il tradui      ra  la  tendresse,

Dans laquelle il s’agit       de se  reconnaître

Comme un être qui at        tendra tout de celui

Ou de celle qui l’entoure       de  ses  bras, corps,

Non plus pour s’affronter,        mais …  s’entourer,

Non plus jouer au plus fort,        mais pour se blottir

L’un contre l’autre, en un acte       confiance réciproque.

 .

.

Fond/forme 

 .

Amoureux sont  êtres très proches l’un de l’autre

Qui n’ont de trajectoire et de souci autres que

Ceux des papillons qui se sentent si légers

Qu’ils se laissent entrainer par l’air

Sans craindre de tomber à terre

On parle d’envol en tous les cas

Et les rimes leur conviennent

Parce qu’ils les contiennent.

.

Amoureux pour en jouir, pour se reproduire ?

C’est les deux, mon capitaine, la totale, quoi !

Désir d’enfant précède ou succède au plaisir,

Il n’y a pas de procédure en amour à suivre

La mort du plaisir n’est pas celle de l’enfant

Simplement d’un couple et qui se désunit !

 .

Textuels et illustrations   >> 

442 – Unions, frissons, d’amour

 Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Oh, la belle union

Ah, les beaux frissons :

Que d’amoureux, comme polissons,

Jouissent   des plaisirs,  sans noms.

Qui ne les envie ni ne les projette,

Que l’on soit gros ; elle, fluette,

Orgasme est  or précieux

Brillant en ses yeux.

 .

En pleine fusion,

Mettant fin à toute action,

Qu’on souhaiterait tant pure,

Qu’on souhaiterait qu’elle dure

Lors sublimant ce si bel instant

De petite mort hors du temps

Mais  nous  ressuscitant

Différent d’avant.

.

Union : fermons verrous,

Allons encore soyons fous,

À nos sexes faisons coucou

Frissons partout, au cœur,

Battant  à sang  à  l’heure,

En soubresauts galopeurs

Clé sans gâche sans pêne

Trouve sa voie sans peine

 Et la tient hors d’haleine,

Tourne clé d’un bonheur

D’amante   profondeurs,

Pour amant, vrai sapeur.

Sursaut : bouche,  s’ouvre

Lors tes yeux s’entrouvrent

Lors soudain se découvrent,

Lors pénétration de ton sexe

Lors tu le ressens en convexe

Union simple  et   complexe.

Quand  je viens,  que tu vas,

Je sens ton cœur qui rebat,

Émoi te parcourt haut bas.

Quand tu vas, que  je viens

Plus rien  ne  nous retient,

Ton ventre contre le mien,

L’on se dépense beaucoup,

Mais vers où … allons-nous

L’orgasme est ce plaisir fou

Nous mènera jusque néant,

Tous deux en  même temps,

Amours jouissant l’instant.

Soubresauts en galopeurs

Ne nous font  plus  peur,

Vivons  à  cent  à l’heure

Comme gages  du plaisir

En très libres tout à loisir

S’aimant   à  s’en  réjouir.

L’union est une fermeture

En une bulle sans couture,

Révélant notre vraie nature

Et le frisson qui nous prend,

De lui, nous rend dépendant.

.

Extensions

.

Union suppose d’être au moins deux mais pas que :

Union de familles n’étant désunie forme communauté,

Union des amis étant pas mal unis forme un clan, un club,

Or l’union la plus courue, la plus personnelle, la plus intime

Est celle des deux amants, bien évidemment, et qui rappelle

Celle du garçon avec sa mère, celle de la fille avec son père

Selon le complexe d’Œdipe et de Jocaste, bien connus.

.

Toute union fusionnelle nous mènera bien au-delà

De tout sexe et de tout instant  en une tentative

Vaine de réunification dans la différenciation

Pour la nécessité de concevoir, se perpétuer,

Et sinon voir pour se réaliser, renouveler.

.

Union sexuelle amants, jusqu’au frisson, abandon, pâmoison

Union sans contacts profonds : entre amis, parents, relations,

Tout est bon dans l’union si elle est positive, libre, authentique

Mais si elle ne satisfait qu’un seul, elle devient égoïste, cynique.

L’union sexuelle peut devenir une drogue sans amour, affection,

Si elle est pratiquée à outrance pour combler manque sans fond.

Union de forme et union de fond nous protègent contre désunion.

.

Quand on parle d’union, on parle mariage,

De pacs ou de relation privée mais notoire,

Tout autant que de sexe bien qu’éphémère,

Ce qui en fait mot valise, où tout va malle !

.

Toutes les unions ne procurent de frissons,

Il y en a même qui s’en tiennent à la raison

À la famille, communauté, et voire société,

Union de ci avec ça, ou de tout, confusion.

.

En l’amour, le terme est clair  et  profond,

Qu’il soit hétérosexuel, voire homosexuel,

Rien ne changerait pour cela sur le fond,

À condition que l’amour soit bien réel !

.

Fragments

.

Une bouche est, avant tout, une ouverture,

Une cavité, pour dents, et palais et langue

Qui nous permet de manger  et de parler,

En avant de la gorge, au-delà des lèvres :

En somme, un orifice d’entrée et sortie !

Communique avec estomac pour digérer,

Communique avec bronches pour respirer,

Communique  avec le nez, pour gout-odeur,

Communique  avec les autres,  pour toucher,

Communique avec amoureux  pour un baiser.

Quant au bouche à oreille, je ne vous ai rien dit.

.

 « Le ton monte. Comme le lait dans la casserole.

Il monte et l’homme, soudain, n’est plus un homme.

Sous nos yeux incrédules, il se transforme en bête hurlante.

Gueule grande ouverte, dents en avant, narines dilatées,

il crache ses mots., les propulse en explosions de voix.

Il aboie derrière son grillage. » Voir  Dico émotions.

.

Plaisir de bouche consacré gastronomie, cuisine,

aux gourmands et aux personnes pressées

désireuses malgré tout de conserver

une alimentation équilibrée et savoureuse.

Vous n’avez pas, ou plus, le temps de cuisiner,

vous déjeunez tous les midis, rapidement,

au restaurant, sur  le comptoir, «le pouce ».

.

La bouche est ouverture par où passent

et le souffle, et  la parole, et la nourriture.

.

Symbole de puissance créatrice , insufflation de l’âme,

bouche et lèvres ont souvent été considérées symbole

du sexe féminin suggérant un désir sexuel explicite.

.

Ce serait à la fois une porte de l’enfer et du paradis

Elle nous permet, aussi, de se désaltérer, de parler,

De chanter, de rire, de crier, de hurler, de goûter.

C’est le seul orifice de la tête, qui soit unique :

Les autres se regroupent toujours par deux,

Deux yeux, deux narines, deux oreilles !

La bouche avale tout, crache salive :

Bouche, feu sont souvent associés.

Gueule du monstre, lèvres d’ange

En secret, mensonge ou  vérité !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Oh, la bel                  le union

Ah, les beaux             frissons :

Que d’amoureux,  comme polissons,

Jouissent  des plaisirs,  sans noms.

Qui ne les envie ni ne les projette

Que l’on soit gros ; elle, fluette,

Orgasme est      or précieux

Brillant en ses yeux.

En plei                      ne fusion,

Mettant fin à                   toute action,

Qu’on souhait                  erait tant pure,

Qu’on souhaite               rait qu’elle dure

Lors sublimant            ce si bel instant

De petite mort          hors du temps

Mais nous              ressuscitant

Différent                 d’avant.

Union : fer                 T    mons verrous,

Allons encore            O      soyons fous,

À nos sexes faisons    N              coucou,

Frissons partout         *            au cœur,

Battant à sang           *          à l’heure,

En soubresauts       U          galopeurs

Clé sans gâche      N            sans pêne

Trouve voie         I            sans peine

 Et la tient          O     hors d’haleine,

Tourne clé        N       d’un bonheur

D’amante          *         profondeurs,

Pour amant       *          vrai sapeur.

Sursaut bou        P          che s’ouvre

Lors tes yeux       R    s’entrouvrent

Lors soudain se     O      découvrent,

Lors pénétration     V       de ton sexe

Lors tu le ressens      O      en convexe,

Union simple et           Q       complexe.

Quand je viens,              U      que tu vas

Je sens ton cœur             E      qui rebat,

Émoi te parcourt             *       haut bas

Quand tu vas que           *         je viens

Plus rien ne nous           U        retient,

Ton ventre contre         N         le mien,

L’on se dépense           *        beaucoup,

Mais vers où               F       allons-nous

L’orgasme est          R       ce plaisir fou

Nous mènera          I          jusque néant

Tous deux  en               même temps,

Amours jouis       S          sant l’instant.

Soubresauts         O            en galopeurs

Ne nous font        N                 plus peur,

Vivons à cent       *                    à l’heure

Comme gages      D                  du plaisir

En très libres       ‘              tout à loisir

S’aimant à            A            s’en réjouir.

L’union est           M          la fermeture

En sa bulle             O         sans couture

Révélant notre       U         vraie nature

Et le frisson qui       R        nous prend,

De lui, nous rend      *         dépendant.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Deux silhouettes humaines

Avec un cœur entre les deux

Se faisant face, de très près, 

Vers une union de couple ?

.

442 4

.

Visiblement, couple d’un homme, une femme

Orientation hétérosexuelle

Se prenant par la main avec un amour tendre

 Prêts à consommer union !

 .

Symbolique 

 .

Toutes les oppo     sitions semblent

Bien s’ordonner       en fonction du

Couple mascu          lin  et  féminin,

Et qui recouvre            des oppositions

Telles que  lumi            ère et ténèbres,

Ciel-terre droite           et gauche,  etc.

Qu’oppositions              conceptuelles,

Forme-matière              pair, impair.

De   façon  géné            rale, il ressort

Des systèmes de            pensées dans

Différente cultu              re humaine

Que des valeurs               masculines

    Sont proches de            principe actif

Que valeurs                féminines,

    De principes           plus passifs.

universalis.fr/encyclopedie/

masculin-feminin-symbolisme

.

.

Fond

.

Évocation

.

442 6

.

Qu’ils soient à côté l’un de l’autre,

Dos à dos  ou bien ….  face à face,

L’un en l’autre, lors leur  union,

Communique : frissons d’amour

 .

Symbolique 

 .

                                                                                 Union entre deux êtres,                 ^

         Que ce soit mariage ou amour         /

                                                                                                                                                                                                                                              /

Sans officialisation administrative, /

D’une connexion spirituelle, l’amitié,

 .

Sera représentée de différentes façons

Selon culture, préférence personnelle,

 .

Comme par une chaine   …   au cou,

Anneau au doigt mains enlacées

Par un nœud faisant boucle.

|

–|–

|

 . 

.

Fond/forme 

 .

Deux personnes très proches dont on les sait

Alternativement  côte à côte puis  face à face

Comme pour célébrer de multiples manières

Leur union qu’ils exposeront au grand jour

Le tout rimant avec mains liées ou baisers.

.

L’un dans l’autre, leurs formes épousent

Leur fond, de leurs êtres je veux dire

Car le sexe et la bouche ne sont

Que des entrées en matière.

.

Union n’est pas fusion, fusion, n’est pas union

Et même si cela ne parait pas clair pour tous

Il ne faudra en rien entretenir la confusion

Car si un couple se déclare inséparables,

Ils demeurent dualité toujours sécable

Cela est vrai autant dans l’Œdipe,

Si fusion il y a, égal perdition.

 .

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441 – Touchers, gestes, d’amour

 Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Touchers,  au pluriel,

Touchers essentiels,

Touchers sensuels,

Touchers   usuels,

Et communiquer

Et par ses mains,

Et, par son  corps,

Son désir, d’aimer,

L’autre au plus  fort.

Toucher des plus doux

Chatouillent tes genoux,

Arrête, arrête … c’est tout.

.

Lors tes yeux se fermeront

Signe que l’instant est bon

Entrer enfin  en ta toison.

Touchers  en  plein cœur,

Sur chemins du bonheur,

Je nous vois embrasseur,

Lèvres ici, lèvres ailleurs,

Tous deux en rire pleurs,

Tous deux  chamailleurs.

.

Gestes forts  et pour ruser

Pour jambes bien écartées,

Pour  cuisses   bien  relevées

Et  ceci, pour  bien  t’apprêter

À tous les préliminaires d’aimer,

Avec tout le reste de ton intimité

Car, quand  je viens, tu deviens

Surprise mais cela te va bien.

.

Prolongeons, encore, ce lien,

Qui nous lie en tout partout

Muqueuses, peaux, et tout,

Extérieur intérieur,  nous.

Pour finir, c’en sera trop :

Tu ne peux  tenir si haut,

D’être  reprise  il  te  faut,

Pour être pénétrée optime

Par nœud  coulant   ultime,

Profondeur de toison intime.

.

Parcourant en ballet étrange,

Entre bras, jambes, arrangent

Tous mouvements en balance,

En  corps,   en  même  danse,

Qui nous mènent  en  transe

Jusqu’à   notre  délivrance.

Le toucher est de sculpture

Infligeant au corps, torture,

Quand geste se fait pressant,

Faisant monter, tout son sang,

Vers doux plaisir qu’on ressent.

.

Extensions

.

Touché au sens figuré, vous le serez,

D’autant, que votre âme y consent,

S’abandonnant aux gestes d’un amour

Compatissant qui vous rend pleinement

Heureux en bras comme jamais ici-bas,

Voir, c’est également toucher de loin.

.

Toucher, c’est apprendre à voir.

L’enfant touche pour mieux voir,

L’adulte voit pour…mieux toucher.

Il n’y a pas  que la main  qui touche,

Il y a tout l’ensemble  de notre corps ;

.

Joue contre joue, poitrine contre poitrine

Dos contre dos, ventre contre ventre … etc.

Toucher la main, c’est déjà toucher le reste,

Toucher la bouche, c’est déjà toucher le sexe.

.

Toucher des matières, est leur donner forme,

Une densité, une dureté,  une identité connue.

Toucher le clavier, ou le papier avec votre stylo,

Ou encore la toile avec le pinceau, c’est interagir

Avec une surface, pour lui imprimer  son empreinte.

.

«J’ai été touché par ce que vous avez dit, l’autre jour»

Touché dans tous les sens jusqu’en ma propre essence !

.

De toucher du doigt quelque chose

Et être touché par quelqu’un (une)

Ont chacun un sens propre, figuré,

Et toucher c’est parfois s’approcher

Ou reconnaitre, apprécier, caresser.

.

Regarder avec les mains, toucher avec les yeux

Disent, les parents, à leurs enfants, tout petits,

Pour ne pas prendre  tous objets, à leur portée.

.

Les aveugles disent avoir des yeux aux doigts :

C’est plus qu’une métaphore, une vraie réalité,

Toucher du doigt a aussi un autre sens figuré,

Mettre le doigt sur quelque chose de sensible

 Et que ce soit un point douloureux ou joyeux

Laisserait l’autre dans un état… émotionné.

.

Amour sexuel, toucher est plus qu’essentiel

On appelle cela, parfois, des préliminaires :

Les touchers entraineraient au septième ciel

Sinon ce n’est autre que partie jambes en l’air.

.

Fragments

.

Partie du corps humain,

Organe du toucher et de la préhension,

Situé à l’extrémité du bras et muni de cinq doigts

Dont l’un, le pouce est totalement opposable aux autres.

On en dénombre pas moins de sept fonctions :

Organe du tact.

Organe de la préhension.

Exécutant gestes expressifs,

Évoquant des sens symboliques.

Servant à donner, à recevoir.

Servant au travail.

À frapper.

La main exprime les idées d’activité,

Ainsi que de puissance et de domination.

.

Autour d’un feu, des gens de conditions et de races,

ailles différentes se donnent la main pour une danse sans fin

lors juste à côté, un guérisseur touchera le front d’un malade

récemment amputé d’une main qu’on voit par transparence

dans sa tête comme si c’était une vraie main fantôme,

le doigt pointé sur quelqu’un. 

.

Une danse, avec les  expressions des mains, gantées de blanc

lumineux dans le noir se met à jouer des  ombres chinoises

avec des animaux de la forêt sur un mur du salon dans une

maison du village ou se sont rassemblés les enfants.

.

Ils prennent peur soudain. La main est comparée à l’œil :

elle voit. La  main dans les rêves est comme un œil

«L’aveugle aux doigts de lumière».

.

Des activités seraient impossibles sans mains :

manuelles (outils, armes) mais aussi relationnelles

(serrer la main,  caresser,  jouer,  s’exprimer par gestes,

 se défendre, frapper la main, différencie homme d’animal.

 

La symbolique de la main est multiple :

Pouvoir, maîtrise. Laisser les mains libres

À quelqu’un, lui laisser les mains liées.

.

La main coupée ou arrachée fait allusion à

La perte de pouvoir et à la castration.

.

Se laver la main systématiquement évoque

Souvent une souillure, une culpabilité !

.

Tomber entre les  mains de quelqu’un (une),

C’est nous forcer la main : soumission.

.

Frapper, c’est porter la main sur quelqu’un :

C’est un geste, même un acte d’agression.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Touchers,  au pluriel,

Touchers essentiels,

Touchers sensuels,

Touchers   usuels,

Et communiquer

Et par ses mains,

Et, par son  corps,

Son désir, d’aimer,

L’autre au plus  fort.

Toucher des plus doux

Chatouillent tes genoux,

Arrête, arrête… c’est tout !

Lors  tes yeux  se fermeront

Signe que l’instant     est bon

Entrer enfin          en ta toison.

Touchers en               plein cœur,

Sur chemins    T         du bonheur,

Je nous vois     O           embrasseurs,

Lèvres ici         U            lèvres ailleurs,

Tous deux        C              en rire pleurs,

Tous deux         H             chamailleurs.

Gestes forts       R             et pour ruser

Pour jambes      R          bien écartées,

Pour cuisses       S         bien  relevées

Et ceci, pour             bien t’apprêter

À tous  les  préliminaires  d’aimer,

Avec tout le reste de ton intimité

Car, quand je viens, tu deviens

Surprise mais cela te va bien.

Prolongeons, encore, ce lien,

Qui nous lie en tout partout

Muqueuses, peaux, et tout,

Extérieur P  intérieur,   nous.

Pour finir,  O     c’en  D   sera trop :

Tu ne peux U       plus   ‘  tenir si haut,

D‘être         R      reprise     A    il te faut,

Pour être    *     pénétrée     M      optime,

Par nœud    G       coulant     O       ultime,

Profondeur   E     de toison   U      intime.

Parcourant   S     en ballet   R     étrange

Entre bras    T    jambes   S arrangent

Tous mouve  E  ments  * en balance,

En corps,   S   en même danse,

Qui nous    mènent en transe

Jusqu’à   notre délivrance.

Le toucher est de sculpture

Infligeant au corps, torture,

Quand geste se fait pressant,

Faisant monter, tout son sang,

Vers doux plaisir qu’on ressent.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Difficile de trouver la  bonne forme :

Le  toucher des mains accrochées 

Main de femme en main d’homme ?

.

441 0

.

On peut y voir un peu ce que l’on veut,

Mais moi, je trouve qu’une grande main

Enserrant petite me convient assez bien !

Une main en une autre, petite ou grande,

Est de l’aide ou amour :

Toucher est effleurer, caresser, masser

Et que sais-je encore !

 .

Symbolique

 .

Le toucher : est un des sens mis en œuvre par la main,

Nous permet de mieux connaitre notre environnement

Et de pouvoir pallier à nombreux dangers projetés.

.

La main reste la partie la plus mobile du corps,

Elle touche, palpe, discerne volume, matière.

.

Le toucher implique la notion de proximité,

De contact  d’où vient l’« attouchement ».

.

Et sur le plan intérieur, le toucher serait

Délicatesse, raffinement, discernement.

Modifié, source : ledifice.net

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une main en une autre, petite ou grande,

Est de l’aide ou amour :

Toucher est effleurer, caresser, masser

Avec les pouces, les doigts

 .

Symbolique 

 .

Les mains parlent, langage riche et complexe

 Exprime les sentiments. Émotions les plus diverses :

Colère (poing serrés), agacement,  attente,  incompréhension,

Joie, conviction, apaisement, demande, bienvenue, remerciement.

.

Par ailleurs, la langue des signes

Permet l’expressions des idées

Aussi précise que langage oral.

Les mains parlent aussi à travers

L’écriture,  traduisant les pensée s

En phrases  qui  pourront s’inscrire

Dans le temps et être à transmises.

jepense.org/symbolisme-de-la-main

 .

.

Fond/forme 

Les mains ne sont pas jointes, se prennent, comprennent

Elles ne fusionnent avec l’autre  mais elles s’éprennent

De son contact, de son aide ou de son appel affectif :

 .

Le tout rime comme un couple qui se tient captif

Dès lors la forme épouse parfaitement le fond.

 .

Mets ta main en la mienne afin qu’advienne

Le sentiment qui nous unit et pour la vie !

Et c’est ainsi que commence l’harmonie,

De couple à se toucher partout, ravi.

 .

 Textuels et illustrations   >>

 

440 – Mains, caresses, d’amour

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Je te parle, avec mes mains,

Comme geste des plus divins

Qui, lors effleurant  ton corps,

Lui imprime son tendre accord.

Ma main se déplace … en surface,

Lentement, caresse  ta peau, douce,

Repart, revient et peu à peu elle trace

Des  sensations, produisant  secousses.

Lors  nos mains, se croisent, s’emmêlent

Tout autant que nos jambes, et nos bras :

Il n’y a plus d’endroits … que nos mains

Ne connaissent, dont ne se repaissent.

.

Mes mains te caressent,

D’une infinie  tendresse,

C’est fou : je le  confesse,

Et même si tu ne dis mot,

Tes murmures sur ta peau,

Susurrent plaisirs bas/haut.

Mains effleurent  et courent,

Vallées et monts  parcourent

Nos deux mains  concourent,

Provoquent  des  soubresauts

Du cou jusqu’au   bas  du dos,

En long, en large,  en cerceau.

.

Caresses, souffles puis baisers

Sur ta peau douce, très légers,

Parviendront        à te posséder

Et quand  ton  corps, je masse,

Sensation,   fugitive,    repasse,

Que  nulle  autre  ne   remplace

Car  toi-même, tu  le confesses,

En  propriétaire  de  tes fesses :

N’en suis qu’hôte et toi hôtesse,

Elles font partie du tout et reste

Elles me parlent aussi  du zeste,

De ton âme pure sans  conteste.

.

Lors : qui  ne dit mot,  consent,

Lors tu  t’abandonnes, le temps

Qu’il me  faudra,  en   explorant

Surfaces   diverses   de ta peau,

Frissonnantes   même  sur dos,

Résonnantes  ailleurs, d’échos.

.

Lors, entends  doux murmures,

De tes lèvres   qui  me susurrent

Mon prénom celui femme pure

Lors moi, j’ai le diable au corps

Pour plaisir,  plus fort,  encore,

Au point  je t’étreins,  très fort.

.

Main est ossatures,  jointures,

Entre   amoureuses  postures,

Et sa caresse est une adresse,

Munie d’une pleine tendresse

Sur ton corps que je confesse.

.

Extensions

.

De la pointe des pieds, jusqu’au sommet de la tête,

Nos mains s’affairent pour qui sait y faire.

Il n’y a d’autre meilleur préliminaire.

Quand le corps devient un instrument de musique,

De chambre ou d’orchestre, la main

Devient comme  archet sur cordes,

.

Vibrant  d’harmoniques, et, des plus  fantastiques.

Mains ne sont rien sans le cerveau

Qui les guide, rien, sans les sens qui les orientent,

Intentions qui les mettent en œuvre.

.

S’ils caressent et s’ils embrassent comme autant

De marques de tendresse, elles peuvent,

Tout autant, frapper, gifler, blesser, étrangler…

Et que sais-je encore de plus pratique !

.

Toucher des mains, joindre ses mains, se prendre par la main.

Premier contact, première sensation, communication engagée,

Quant à «refuser sa main» ce n’est qu’une métaphore pour sexe

Des expressions, avec la main, il y en tant et tant, il y en a plein,

Les sourds en auront fait  tout un langage, avec gestes, complet.

.

La main  est un outil, une parole, une intention, une projection,

Et lors il devient caresse, ce sera autant au cœur qu’il s’adresse

D’avoir deux mains, avec un pouce, permettant la préhension,

Constitue  une caractéristique de l’homme et certains singes.

.

Deux mains avec, chacune, cinq doigts

Dont un, le pouce, la rend préhensible,

Même si certains gestes, inappropriés,

Sont considérés  étant répréhensibles.

.

Mains servent, d’abord  et avant tout,

A faire, fabriquer, attaquer, défendre,

Puis, en second lieu, à communiquer.

Tant, dans le toucher, dans la caresse,

Tout est une question de tact, dosage,

Une différence entre frôler et masser,

Ou divergence entre frotter et boxer.

.

Prendre la main, n’est pas l’effleurer,

Caresser la main, n’est pas la baiser,

Se toucher les poings, pas la serrer,

Autant de codes…à bien respecter.

.

Fragments 

Sans notre belle et forte main,

Et la particularité d’opposition

De son pouce pour préhensions

Ni sans la finesse de ses doigts

En vue de meilleures adresses,

Cerveau ne se serait développé

Et réciproquement,  bien sûr !

On dit pattes  pour  animaux,

Et on dit griffes pour oiseaux.

.

Pour connaitre notre destinée,

Faut lire entre lignes de main :

N’allons pas si loin, car demain

Ne dépendra pas d’un signe né.

La mort, l’amour ne se devinent,

Sont évènements  qui culminent

Dans des états de peine et de joie

Mains sont en action ou en croix.

.

Pour faire sa demande en mariage

L’homme devait demander la main

De dulcinée à son père, parentalité,

Le reste avec,  tout comme il se doit,

Avant de lui passer la bague au doigt

Et pour finir, par prendre … son pied,

Il en était réduit à de telles extrémités.

.

De toucher la main,  ou prendre la main

La serrer, la porter contre soi, sa poitrine

Est signe d’empathie, émotion, solidarité.

Toute caresse reste pleine d’une tendresse,

Qui nourrit corps, cœur et âme en détresse,

Tout comme elle étale son baume de plaisir.

.

On ne finit pas d’évoquer  tout ce que la main

Sait faire, peut faire et tant en bien qu’en mal :

On parlera de torture, de souillure, de blessure ;

On parlera de couture, de sculpture, de peinture,

Pour ne citer qu’elles parmi centaines ou milliers.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Je te parle, avec mes mains,

Comme geste des plus divins

Qui, lors effleurant  ton corps,

Lui imprime son tendre accord.

Ma main se déplace … en surface,

Lentement, caresse  ta peau, douce,

Repart, revient et peu à peu elle trace

Des  sensations, produisant  secousses.

Lors  nos mains, se croisent, s’emmêlent

Tout autant que nos jambes, et nos bras :

Il n’y a plus d’endroits … que nos mains

Ne connaissent, dont ne se repaissent.

Mes mains te caressent,

D’une infinie   tendresse,

C’est fou : je le    confesse.

Et même si tu ne     dis mot,

Tes murmures sur        ta peau,

Susurrent plaisirs    M      bas,  haut.

Mains effleurent       A        et courent,

Vallées et monts       I        parcourent

Nos deux mains     N     concourent,

Provoquent des    S     soubresauts

Du cou jusqu’au        bas du dos,

En long, en large     en cerceau.

Caresses, souffles, puis baisers

Sur ta peau douce, très légers,

Parviendront      à te posséder

Et quand ton corps, je masse,

Sensation,   fugitive,  repasse,

Que nulle autre ne     remplace

Car, toi-même,  tu le confesses,

En propriétaire de    C  tes fesses :

N’en suis qu’hôte et toi  A   hôtesse,

Elles font partie du tout  R    et reste

Elles me parlent aussi     E   du zeste,

De ton âme pure sans     S     conteste.

Lors : qui ne dit mot,      S       consent,

Lors tu t’abandonnes     E         le temps

Qu’il me faudra, en        *          explorant

Surfaces diverses        D          de ta peau,

Frissonnantes             ‘        même sur dos,

Résonnantes,          A       ailleurs, d’échos.

Lors, entends        M        doux murmures,

De tes lèvres         O          qui me susurrent

Mon prénom       U         celui femme pure,

Lors moi j’ai        R           le diable au corps

Pour plaisir,     plus          fort,          encore,

Au point        je t’é         treins,        très fort.

Main             est os        sature         jointure,

Entre            amou         reuses        postures,

Et sa            caresse         est une        adresse,

Munie           d’une          pleine         tendresse

Sur ton          corps           que je         confesse.

.

Forme

.

.

Évocation

Un bras, en haut ;

 Un poignet, une main,

Et des doigts, en bas :

Et le compte y sera ?

.

440 4

.

Une main, au bout d’un poignet,

Au bout d’un bras et d’un cerveau 

Et Dieu sait tout ce qu’elle serait

Capable de faire, par amour !

  .

Symbolique

 .

Les gestes impliquant les mains

 Sont innombrables.

Chacun de ses signes permettent

De communiquer.

.

Par exemple, la bonne poignée

De main, secouée,

La main levée, avec la paume

Tournée vers extérieur,

Ou encore  le baisemain,

Sont  façons de se saluer.

.

Au contraire, fermer sa main

Pour montrer le poing

Est plutôt un signe d’hostilité,

Agressivité, combativité.

Source : 1001 symboles

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

440 6

.

Un, deux, trois quatre cinq doigts ou le pouce

Contre l’index, majeur, annuaire

Et le petit dernier qu’on dénomme auriculaire

Le seul à pouvoir aller en l’oreille !

 .

Symbolique 

.

Doigt

Le symbole

De  précision,

De  mouvement,

Et ils représentent

Moments  présents.

Si  on ressent  regret,

Remords : on  se  mord

Les doigts, culpabilisant

Lever l’index  est symbole

De la force d’un caractère,

Des décisions, de l’autorité.

Il serait utilisé  pour donner

Des ordres ou pour menacer

Faire comprendre, montrer

Quelque chose à quelqu’un.

psycho2rue.fr/doigt

.

.

Fond/forme 

.

Le poignet, la main, les doigts : merveille !

Et quand elles sont jointes,  elles sont pareilles,

Comme deux rimes qui se répondent… en échos,

Elles se croisent, elles se fondent, comme stéréo.

.

Il n’y a rien qu’elles ne puissent faire, ni défaire,

Le fond épousera toute forme qu’on lui donnera.

Lors si c’est l’esprit, la pensée qui choisit les vers,

C’est bien une main qui les écrit, qui les transcrit.

.

On peut, parait-il, lire dans les doigts de la main

On y croit, on y croit pas, on croise les doigts !

Sûr, que main caresse et frappe d’une claque,

Masse, cogne du poing, parfois même, tue !

.

Bouts des doigts est un des endroits du corps

Ou l’on disposera de la plus grande sensibilité

Ça tombe bien par les caresses et tout toucher.

 .

Textuels et illustrations  >> 

439 – Cheveux, voiles, d’amour

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Une  chevelure    défaite   signifierait  un  signe d’abandon,

Cependant  assez  loin  de docilité  et  de soumission,

Elle entourerait, d’un voile, vulnérable pudeur

       Féminine cela  même, si des fois, coquine.

               Plonger à perdre  la tête, à s’étouffer,

               Dans une telle masse de fils tenus,

                   Est comme cesser respirer ennui.

.

                 Mille et une façons de se coiffer

                   Pas une seule,  qui soit muette,

                 Qui ne parle d’habiller la tête

                 Elle  peut  cacher son visage,

                Comme  le mettre  en valeur

                Elle peut  être frisée ou lisse

             Dans le vent, sûr, la tienne

             Ondule  comme une vague,

            Comme  en champ  de   blé.

.

         Car  ta  chevelure  cachera

          Ton  visage   enfoui, en moi

           Lors ainsi comblé de tel état

        Par  image, emmêlée de toi

       Lors l’amour coulera de soi

      Commenceront nos ébats.

.

    Belle chevelure, défaite,

    Est voile  qui s’apprête,

   Nos visages, nos têtes,

     À les faire   apparaitre,

     À les faire  disparaître,

       À les faire transparaitre,

       Ton voile, déchiré, mais

        Je ne  l’ai  pas fait  exprès

      Je  ne me  pardonnerais

         D’être devant toi, prostré,

         Comme amant prisonnier

         Et, tout autant … geôlier,

           Alors les mêmes  images,

             Reviennent  en  partages,

              En nous,  pas trop  sages,

             Il va être  temps  de filer,

               Sinon il faut consommer,

               Trop loin,  sommes allés,

                  L’amour brûle nos veines,

                  Ménageons  leurs peines,

                  Marions-nous, roi, reine,

                 En beau tapis de mousse

                Lors le désir nous pousse

              Jusque  oh, hisse, housse

             Et l’un en  l’autre et ça ira

           En accentuant les combats,

       Qui prolongerons nos ébats,

   Cheveux, entremêlés, en deçà

Notre âme, projetée, au-delà

Lors ressusciter, elle le saura.

La chevelure reste couverture

Flottant aux vents,  teintures,

Devinées, lors effets de toiles

   Destiné à préserver ton étoile.

.

Extensions

.

Entre cheveux ternes, gras, lumineux,

Flamboyants, toute une palette de couleurs

Nous renvoie ses tableaux.

Entre les lisses et souples, bouclés et crépus,

Toute une palette  de formes

Nous renvoie  ses sculptures.

Entre cheveux courts, longs, épais, filandreux,

Toute une  palette  de  coiffures

Nous renvoient états de santé.

Les perruques changent les contours mêmes

Des visages, leurs lumières,

Leurs masques, peuvent cacher un visage,

Sans besoin de capuche.

 .

 «Moi che veux bien» dirait quelqu’une qui zozote, à son amant.

Qui sait si elle n’aurait pas un cheveu sur la langue, l’embêtant !

Cela dit, sa chevelure demeure encore la meilleure de ses parures

Tant d’une femme, au crane d’œuf, on dira qu’elle n’a pas d’allure,

Elle  bouge, sans  cesse, tombe  raide, elle  s’enroule, flotte au vent,

Parfois, une belle perruque changera son visage, et complètement.

De nos jours elle en fait un peu ce qui lui plait ou qui lui convient

Changer de teinte, voire changer de coiffure : rien ne la retient !

Moi j’ai les cheveux frisés depuis ma naissance en don du ciel !

.

La chevelure féminine a, de tout temps,

Fait l’objet d’une séduction ou d’interdit

D’une poétisation ou au contraire, d’une

Réduction de la femme à sa soumission,

Soit religieuse soit politique soit sociale,

En bien des cas appartenance  ou statut.

.

Et irait-on jusqu’à  supputer que femme

Rasée ne sera plus vraiment une femme.

Ce n’est là qu’un attribut parmi d’autres

Et pas  le plus prégnant, reconnaissable,

Hommes, aussi, portent  cheveux longs,

Pour autant n’auront les idées courtes.

.

Longs ou courts,  raides ou bouclées,

L’essentiel  n’est-il  pas l’harmonie,

Avec l’ensemble  de  tout le visage,

Procurant charme indéfinissable,

Assurant son portrait, désirable,

Non par perruques fallacieuses.

.

Fragments

.

Poil qui pousse sur le crâne, la tête d’un être humain

Dont on appelle l’arrangement des cheveux : coiffure

On parle mise en plis, de minivague, de permanente.

Coiffure à la brosse et au séchoir, brushing, coiffage.

Coiffure bouclée, frisée, torsadée dite alors anglaise.

Les cheveux sont faits de protéine, appelée kératine,

Mais  ne contiennent ni vaisseaux sanguins ni nerfs.

Ils sont, en général, pigmentés sauf chez les albinos.

Comme les ongles, conservent des rapports intimes,

Avec le corps de l’être humain après leur séparation.

C’est une matière vivante durant  centaine d’années,

Après avoir été coupé, y compris  lors étant enfant.

.

La coiffure est une manière de capter, maîtriser, utiliser la force vitale qu’il y a dans les cheveux. Porter une coiffure particulière, c’est affirmer une différence. Selon sa forme, carrée, en pointe, arrondie, relevée, aplatie, elle est une des images de la personnalité.

La coupe de cheveux, est synonyme de reddition,  capitulation, sacrifice, mutilation, soumission.  Chez les hommes, de nos jours, en occident, les cheveux épars, au vent, sont une renonciation aux limitations et aux conventions de la destinée individuelle, de la vie ordinaire, de l’ordre social.

Chez les femmes, la chevelure a toujours été une de ses principales armes de séduction, qu’elle soit montrée ou cachée. Avoir de beaux cheveux est signe de prospérité ; perdre ses cheveux, de danger, déchéance.

.

À quoi servent les cheveux, disent les chauves

Lors ils prétendent que leur virilité les sauvent,

Et on en voit de toutes  les couleurs, des mauves,

À croire que chevelure rime bien  avec guimauve.

.

Les femmes vont de la plus longue à la plus courte,

Quand elles en ont marre  de les peigner, les coupe,

Elles disposent de nombre de coiffures  et couleurs,

Le gris et le blanc sont couverts par brun ou blond.

.

Moi, je suis frisé  de  naissance : avantage certain,

Je passe la main en mes cheveux, pour me coiffer.

Lors j’en vois qui prendra du temps à les démêler

Je me dis que dame nature m’aura gâté en bien.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Une  chevelure    défaite   signifierait  un  signe d’abandon,…………………………………

Cependant  assez  loin  de docilité  et  de soumission,……………………………………

Elle entourerait, d’un voile, vulnérable pudeur …………………..………..….

       Féminine cela  même, si des fois, coquine…………………………………..

               Plonger à perdre  la tête, à s’étouffer, ……………………..….…………..

               Dans une telle masse de fils tenus,………………………..……

                   Est comme cesser respirer ennui. ..…………….………..

                 Mille et une façons de se coiffer ……………….

                   Pas une seule,  qui soit muette,……………

                  Qui ne parle d’habiller la tête…………

                 Elle  peut  cacher son visage,…….

                Comme  le mettre  en valeur……

                Elle peut  être frisée ou lisse……..

             Dans le vent, sûr, la tienne………..

             Ondule  comme une vague,…………….

            Comme  en champ  de   blé. ………………….

                   Car ta ^^^ chevelure  ^^^     cachera…………………..

             Ton  visage  ^^^  enfoui, ^^^  en moi ………………

            Lors ainsi ^^^ comblé de ^^^  tel état…………….

          Par  image, ^^^ emmêlée ^^^   de toi ………..

     Lors l’amour ^^^ coulera ^^^ de soi ……

Commenceront nos      ^^^      ébats.

 Belle chevelure       ^^^         défaite,

  Est voile qui      ^C^          s’apprête,

   Nos visages      ^H^         nos têtes,

     À les faire       ^E^        apparaitre,

     À les faire     ^V^        disparaître,

       À les faire    ^E^     transparaitre,

       Ton voile,   ^U^     déchiré, mais

        Je ne l’ai   ^X^  pas fait  exprès

       Ou  ne me  ^^^pardonnerais

         D’être, en ton ^^^    prostré,

         Comme amant, prisonnier

         Et, tout autant … geôlier,

           Alors les mêmes images,

             Reviennent  en partages,

              En nous,  pas trop  sages,

             Il va être  temps  de filer,

             Sinon, il faut  consommer,

               Trop loin, sommes ^^^ allés,

                  L’amour brûle nos   ^^^  veines,

                Ménageons leurs   ^V^    peines,

                  Marions-nous,    ^O^      roi, reine,

               En beau tapis    ^I^      de mousse

              Lors  désir      ^L^      nous pousse

             Jusque oh,    ^E^      hisse, housse

             Et l’un en    ^^^     l’autre et ça ira

           En accen   ^^^      tuant combats,

      Et qui prolongerons   nos ébats,

   Cheveux, entremêlés,    en deçà

Notre âme, projetée,    au-delà

Lors ressusciter ^A^     le saura.

La chevelure est  ^M^  couverture

Flottant aux vents,  ^O^   teintures

Devinées, lors effets  ^U^  de toiles

   Destiné à préserver ton  ^R^   étoile.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Chevelure rousse et souple

Avec des cheveux  très longs,

Et même, ici, sur un seul côté 

Autant de femmes, coiffures ?

.

439 4

.

Les cheveux d’une femme : longs,

Colorés, souples et soyeux,

Qui lui entoure et caresse son visage

Est une arme de séduction.

Volutes, anglaises, torsades, frisures de chevelure

Donnent du volume et de la souplesse aux cheveux

C’est un peu ce qui ressort de la forme et du fond !

 . 

Symbolique 

 .

   Les chevelures et notamment la façon

                 Dont elles sont coiffées, reflètent personnalité.

         Elles sont également un langage social,

                   Dont les codes changent, au gré de la mode.

 Chevelure des femmes a toujours

                      Porté  une connotation  des plus  érotiques.

   Aussi, de nombreuses religions,

                     Notamment  le christianisme ou  l’islam,

  Interdisent femme de dévoiler

                Leur chevelure car cela était considéré

  Comme un manque de pudeur.

Modifié, source : 1001 symboles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

439 6

.

Des centaines des coiffures différentes de femmes,

Des plus naturelles aux sophistiquées

Sans compter les variations de couleurs et ajouts

Demandez tout à votre coiffeuse.

 .

Symbolique

 .

La coiffure désigne

Ce que     l’on met sur        la tête

Et façon         d’arranger  les       cheveux,

Courts  ou          longs, tressés ou         tombants,

Cachés ou dé       couverts selon les cir     constances,

Rites, cérémo        mies, périodes de la vie,      perruques,

Tous les mo          des ont été adopté, elle est         manière

De capter           maîtriser, utiliser force vitale       qu’il y a

Dans les           cheveux, porter une coiffure par     ticulière,

Est affir           mer  sa différence selon sa forme,       carrée,

En pointe        arrondie, relevée,  voire aplatie,       elle reste

Une des          images de sa vraie personnalité      profonde.

 .

.

Fond/forme 

.

.Tout concorde ici avec une longue chevelure

Sur un seul côté d’un visage d’une jeune femme

Et même la rime joue à plein son rôle de rythme

Dans le vent  qui lui donne  un beau mouvement,

Si ce n’est son mouvement, ondulation  de vent !

.

C’est un peu comme un cadre, qui orne le visage,

Pour le détacher, le faire davantage remarquer.

Aucun tissu, ni  aucune parure,  ne pourrait

Remplacer, ni  la beauté,  ni le …  soyeux

D’une chevelure … qu’on peut teinter.

.

C’est d’ailleurs vrai, et à tel point,

Que des femmes dépenseront

Fortunes pour les coiffer

Et pour les entretenir.

 .

Textuels et illustrations  >> 

438 – Nez, phéromones, d’amour

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Le parfum est l’extase du nez

Si tant est qu’il est  embaumant

L’atmosphère que nous respirons.

Si près que rendu nez à nez avec toi,

Mes yeux se ferment et tiens de même

Il n’y a plus que narines  qui frémissent.

Si l’amour est chimie, le nez est son allié,

Si l’amour est alchimie  le regard, premier,

Si l’amour est bestial ;  son sexe, obsession.

Le nez,  en moins, et l’amour fout le camp,

Rhume de fesses  n’est pas rhume de foin,

Faudrait pas  le  fourrer,  n’importe  tout.

Je sens que je dérape tombe au plus bas

Et que le nez, en  poésie, ne suit pas

Si je n’hume  ton air, mystère.

.

Ton nez  respirera,

Odeur parfum bois

 Lors tu embrasseras

Et nez à nez  avec toi

Ta langue   savourera,

Senteurs    de bon aloi.

En bulles       parfumées,

Un air léger et embaumé,

Nous rendra fous drogués,

Nos souffles à  chaque fois

Nous  menant  aux   abois,

Phéromones de bon choix.

.

Nos molécules mélangées

Animaux et anges … nés.

L’un l’autre,  et à moitié,

Respirerons  les poisons

Qu’insinuent la passion,

Par laquelle  mourrons.

D’embrasser  tous cotés

De nos joues effleurées,

Trouve lèvres mouillées,

À se toucher en passant.

.

D’un   nez    proéminents

Baisers   d’Inuits,  frottés,

Molécules, ivoire et denté,

En nos intimités réservées.

Lèvres pulpeuses encollées

Paroles mouillées, muettes,

Se changent en      sucettes,

En nos langues    coquettes.

Lors tes désirs   sans hontes,

Et tes humeurs  vagabondes,

Pénètrent en  nous, montent,

En plateau, comme en houle,

Et quand mes larmes coulent,

Que mes sanglots roucoulent !

.

C’est parce que notre nez est une belle ouverture,

Sur toutes les odeurs et les senteurs qui le saturent

Sans compter parfum sexuel,  amour qui le clôture.

Lors c’est sûr que nos molécules respirées à foison,

Seront les matières de base de toutes nos passions.

.

Extensions

.

 «Avoir du nez» est expression similaire

Sur le plan formel à celle d’« avoir l’oreille »

Elle adresse l’exploration des environnements :

«Ça sent la rose, ici», autant que comportements :

«Celui-là, je ne le sens pas, il ne me reviens pas ».

J’imagine que sans nez, la vie doit être triste :

Perte des odeurs entraine la non-perception

Phéromones sexuelles sans parler saveurs

Et des fumets culinaires des plus subtils.

.

Néanmoins pour nez en moins, pourquoi pas alors «nez en plus»

Je sens cela œuvrer, se cultiver, chez les œnologues,  les cuisiniers!

Certains font le rapprochement avec le sexe : faudrait pas pousser,

Mon nez, je l’ai au milieu de la figure alors que mon sexe est caché

Bien que j’aie le nez creux, quelque chose peut me passez dessous

Il arrive qu’à force de respirer, trop fort, je finis par m’étouffer.

Et, s’il est vrai que je ne mettrai pas  le nez  dans vos affaires,

Je ne peux m’empêcher de sentir odeur à tomber par terre

Ni parfum suave qui m’entoure de subtile atmosphère !

.

La perte de l’odorat est tout comme celle du goût :

On ne sent plus, on ne goute plus, à rien, du tout.

D’où l’importance odeurs parfums en attractions

Nous enfermant en bulle d’amour ou de répulsion.

Des animaux nous reconnaissent et nous identifient,

Rien qu’à notre odeur, et pourtant parmi cent et mille.

.

Le nez  est  parfois  interprété comme un symbole sexuel,

Masculin, bien sûr, mais du seul fait qu’il soit prééminent

Bien qu’on long, ou gros nez, ne soit pas des plus excitants

Mais pour trouver l’explication, je ne vais fourrer mon nez

Je me contenterai d’avoir du nez pour trouver à mon goût

Celui ou celle qui exhausse le mien, le reste, je m’en fous.

.

De ne pas remarquer  un nez, même  inconsciemment,

Parait difficile, tant il est placé au milieu de la figure

Alors que quand il est trop présent, trop prégnant,

On ne remarque que lui, au point d’une fixation,

Le reste ne semble être qu’un prolongement,

Qui ne fit pas le compte pour être amant.

.

Fragments

.

Je ne vais pas vous extraire le nez de Cyrano

De Bergerac,  d’un certain… Edmond Rostand

 C’est un roc !  … c’est un pic !  …   c’est un cap !

Que dis-je, c’est un cap  … c’est une péninsule !

.

 Il s’agit plus, ici, de morphologie que de parfum

Évoquant le fait que nez ferait obstacle à l’amour

Néanmoins celui de Cléopâtre est plus séduisant,

Il aurait parait-il changer … la face du  Monde !

.

Quoiqu’il en soit, faire abstraction impossible

Tant il est placé en plein milieu de la figure

Et frémit de ses narines, à chaque odeur,

Reconnue instantanément au cerveau.

.

On dit qu’un gros nez fait gros sexe

Pourtant ceux qui en ont, se vexe

Nez pour vos donner complexe

Faux nez, masque à tromper.

.

Si l’on dira à une femme,

Qu’elle a de beaux yeux,

Rarement, un beau nez,

Parfois qu’elle a du nez.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Le parfum      T         est l’extase du nez

Si tant est           O       qu’il est  embaumant

L’atmosphère         N          que nous respirons.

Si près que rendu        ^           nez à nez avec toi,

Mes yeux se ferment         ^           et tiens de même

Il n’y a plus que narines        N            qui frémissent.

Si l’amour est chimie, le          E           nez est son allié,

Si l’amour est alchimie          Z         le regard, premier,

Si l’amour est bestial            ^        son sexe, obsession.

Le nez en moins, et          ^        l’amour fout le camp,

Rhume de fesse              ^    n’est pas rhume de foin,

Faudrait pas le             P   fourrer, n’importe tout.

Je sens que je déra    O   pe, tombe au plus bas

Et que le nez en   U   poésie ne suit pas

Si je n’hume     R  ton air, mystère.

Ton nez      ^       respirera,

Odeur par  ^ fum de bois,

 Lors tu       ^   embrasseras

Et nez à       ^     nez avec toi

Langue         P        savourera,

Senteurs       H      de bon aloi.

En bulles        É         parfumées,

Un air léger     R     et embaumé,

Nous rendra     O     fous drogués,

Nos souffles      M     à chaque fois

Nous mènent     O         aux  abois,

Phéromones        N        quel choix.

Et molécules       E        mélangées

Animaux et          S        anges nés.

L’un l’autre,         ^      et à moitié,

Respirerons        D      les poisons

Qu’insinuent       ‘       la passion,

Par laquelle       A      mourrons.

D’embrasser     M      tous cotés

De nos joues    O      effleurées

Trouve lèvres  U    mouillées,

À se toucher   R  en passant.

D’un nez pro  S      éminents

En baisers d’Inuits, frottés,

Molécules, ivoire et  denté,

En nos intimités réservées.

Lèvres pulpeuses encollées

Paroles mouillées, muettes,

Se changent en      sucettes,

En nos langues    coquettes.

Lors tes désirs   sans hontes,

Et tes humeurs  vagabondes,

Pénètrent en  nous, montent,

En plateau, comme en houle,

Et quand mes larmes coulent,

Et que mes sanglots roucoulent.

C’est parce que notre nez est une belle ouverture,

Sur toutes les odeurs et les senteurs qui le saturent

Sans compter parfum sexuel,  amour qui le clôture.

Lors c’est sûr que nos molécules respirées à foison,

Seront les matières de base de toutes nos passions.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Je parierais pour un bilboquet.

Pour réussir, il  faut de l’adresse,

Mais, parfois, autant, du nez !

.

438 4

.

Faire monter, avec son fil, la boule tombante

Du bilboquet sur sa tête de tige est comme

Parvenir à faire tenir  un  objet bien long

Et rond sur…  le bout… de son…  nez !

 .

Symbolique 

 .

L’origine du jeu de

Bilboquet   reste     obscure.

Certaines        sources         diront

Qu’il    serait          bien       apparu

En France          à   la    fin    du

XVIe siècle        mais    de

Vieilles     gravures

Montrant joueur

De bilboquet sont

Du     XVIIe   siècle.

Étymologie contestée

Inventé      en  France,

Vers     le      XVIe siècle,

On fait mention  de  bille

Boucquet, boucquet venant

De  bouquer : « encorner »,

Comme le fait bien un bouc !

.

.

Fond

.

Évocation 

.

438 6

.

Le nez a beaucoup fait parler de lui par des personnages

Cléopâtre, les Bourbons, Cyrano

Il ne faut pas oubliez celui des œnologues ou parfumeurs

Qui n’ont rien à voir avec le nôtre.

 

Symbolique 

 .

Symbole de la lucidité et discernement,

  Mais aussi bien en Occident comme Orient

Le nez est relié, principalement, à la sexualité,

Est phallique, proéminent au milieu du visage.

     Organe de l’odorat, il capte les phéromones

          Et autres odeurs dégagées par le corps

                         Du   partenaire sexuel   potentiel.

                                 Source : Dictionnaire des symboles

.

Fond/forme 

 .

Rapprocher un nez d’un bilboquet : fallait y penser

Tout aussi bien que de deux mains jointes ouvertes,

Avec les deux narines et la cloison nasale au milieu

Le nez rime bien  avec air, parfum, odeur,  senteur,

Bien qu’il reste que forme /fond ici soient disjoints !

.

Le nez en moins sera, toujours, un manque cruel,

Bien qu’adverbe néanmoins tente de contredire

Il y a bon nombre d’expressions qui le décline

Et pas que celui de « Cyrano de Bergerac »

.

Qui ne le prend pas pour une trompette

Mais pour un cap…  une péninsule

Créateur de parfum est un nez

Proche de celui œnologue

Et loin de celui, chien.

.

Textuels et illustrations  >> 

437 – Ecoute, mélodie, d’amour

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

 L’écoute aurait cette vertu majeure

Bien plus difficile à  …   pratiquer,

Que de parler, parler  sans cesse.

On n’entend pas  que les mots ;

On entend le ton et le rythme,

On entend, le  souffle, l’écho,

Éclats de joies, d’existence,

De souffrance ou violence

Y compris en romances !

.

C’est alors que, ta bonne écoute, de moi,

Vite, tu la décèleras, et tu la reconnaitras

Sons graves,   sons medium   de ma voix,

Oreille, en écho, tu reçois,

Et me renvoie, je crois,

Éclats, aigus, de  toi.

La  douce  musique,

D’une ode  magique,

Te rendra nostalgique

Si son air tu préféreras

Au silence autour de toi

Comme  image de moi !

.

Mélodies internes, sons,

Charment tes colimaçons

Et prononcera ton  prénom,

En rêve, et des plus nocturnes

Lorsque ton fantôme taciturne,

Hantera  mes  instants  diurnes.

Lorsque   mes  oreilles   affûtées,

Entendront  tes  pas  approcher,

Par la transmission  de pensées,

Par toi reçu comme émerveillée

En intimes éclats, à résonner,

Que je serai seul  à décoder.

Mélodies aigues tous sons,

Résonneront à  l’unisson

Harmonies lors fusion

Bien que, des cris,

Perturbent cacophonie,

Des bruits au fond du lit.

Écoutes-moi,  tu  entends,

J’ai dit ça,  tu  comprends,

Lors, ne fais pas l’innocent,

Dis-moi tout, et parles-moi

De toi, de tout ce qui  ne va

Entre toi, moi en bel émoi.

L’oreille  est    l’ouverture,

Qui, du son,  en mouture

En  fait  une  signature,

Mélodie,  intériorisée,

Pour la réinterpréter.

.

Extensions 

.

Les vibrations du timbre de voix,

Soulignent la force, ou la fragilité

D’un être aux nues ou aux abois !

Je t’entends, et je ne t’écoute pas,

J’ai mis un filtre sur oreilles pour

Qu’enfin tu ne me les casses plus !

J’ai mis comme ampli pour saisir

Le moindre souffle … bruit … mot

De toi que je transforme, aussitôt,

En sorte de pure mélodie d’amour.

Avoir l’oreille ne sera pas posséder

Physiquement : que  virtuellement.

Sur  le plan  physiologique,  cela ira

Des plus grandes  aux toutes petites,

Des très larges ou au courts pavillons,

Épaisses ou minces, que sais-je encore.

Mais, c’est surtout, la capacité d’écoute

Qui percute le plus, et cela se sent dans

L’attitude d’éveil, d’attention à l’autre,

De compréhension  de son problème.

Une écoute, intérieure fait, de vous,

Personne d’intérêt provisoirement,

Extérieure : témoin, transparent !

.

L’oreille ne se contente pas d’entendre : elle écoute, elle se focalise,

Bruit, son, parole, diffus ou centré, faible ou fort, localisé,  précisent

La provenance, le contenu, les significations adaptées aux contextes.

La perte de l’ouïe confine vite à l’isolement, au film muet, sans sons

Le verbe « ouïr » se conjuguera de façon particulière :

J’ouïs bien mais je ne jouis pas : il faudrait savoir !

« Oyez tous,  bonnes gens,  afin que  nous oyons »

Y a de quoi perdre son latin ou son équilibre,

Avant même que nous ouïssions compris !

.

Tout comme l’œil, l’oreille est sens de perception

Qui varie en fonction  de ses capacités  d’audition

Le bébé entend déjà certains sons, dans ses eaux :

Voix de la mère, parfois du père, notes musicales !

Tout le monde  connaitrait bien  son effet cocktail,

Qui projette son écoute  au plus loin  dans le bruit,

Distinguant  des sons,  des mots  qui le concernent

Ou  pour le moins  l’intéressent, dans le brouhaha.

Comme pour l’œil, le regard, la vision de la réalité,

L’oreille peut se fermer, sourde à tout l’entourage,

Il n’est pire sourd que celui qui  ne veut entendre,

Dit un dicton et encore faudrait-il bien l’écouter.

Rien ne remplace  le charme, en envoutement,

Des doux murmures  chuchotés à son oreille,

Qui nous susurre comme un amour secret.

.

.

Fragments 

.

Chuchote-moi à l’oreille des mots

Doux à entendre, à sous tendre,

Un amour et qui serait si beau,

Qu’il pourra mon cœur fendre.

.

Une douce romance, s’il en est,

Que celle-ci et d’un aveu parfait

Et  dont  les timbres et le velouté,

Font résonner leurs soupirs innés.

.

Qui sait ce qu’on dit, ainsi, murmuré :

 « Je sais, je vois, je sens, tu m’as trompé »

On est loin de tendre, douce voix aimée,

« Tu es le seul à qui j’ai confié ma destinée »

.

De tels messages pourront autant s’étoffer,

Qu’entre l’enclume et le marteau, s’étouffer,

Rien de tel qu’un message fort  bien audible,

Pour mettre le pied, pardon oreille, à l’étrier.

.

L’oreille ne fait pas qu’entendre,  elle écoute,

Elle pointe son attention au milieu des bruits.

Du brouhaha, elle extrait  un mot, une phrase

Qu’elle décode, la concernant, la consternant.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

L’écoute aurait cette vertu majeure

Bien plus difficile à  …   pratiquer,

Que de parler, parler  sans cesse.

On n’entend pas  que les mots ;

On entend le ton et le rythme,

On entend, le  souffle, l’écho,

Éclats de joies, d’existence,

De souffrance ou violence

Y compris en romances !

C’est alors que, ta bonne écoute, de moi,

Vite, tu la décèleras, et tu la reconnaitras

Sons graves,   sons medium   de ma voix,

Oreille,             en écho,             tu reçois,

Elle me             renvoie,              je crois,

Eclats,                aigus,                 de toi.

La douce              É                 musique,

D’une ode          C                 magique,

Te rendra        O             nostalgique

Si son air       U        tu préféreras

Au silence     T    autour de toi

Comme ima  E  ge de moi !

Mélodies internes sons

Charment colimaçons

Et prononcera ton  prénom,

En rêve, et des plus  *   nocturnes

Lorsque ton fantôme   *        taciturne,

Hantera  mes instants   M              diurnes.

Lorsque mes oreilles         É               affûtées,

Entendront tes pas             L            approcher

Par la transmission           O           de pensées,

Par toi reçu comme         D           émerveillée

En intimes éclats           I            à résonner,

Que je serai seul        E            à décoder.

Mélodies aigues     *          tous sons,

Résonneront à     *       l’unisson

Ses harmonies lors fusion

Bien que, des cris,

Perturbent cacophonies,

Des bruits au    *   fond du lit.

Écoutes-moi,      *       tu entends,

J’ai dit ça, tu        D          comprends,

Et ne fais pas           ‘                l’innocent,

Dis-moi tout,            A                parles-moi

De toi, et tout            M              ce qui ne va

Entre toi, moi           O             en bel émoi.

L’oreille est            U            l’ouverture,

Qui, du son         R        en mouture

En fait une       *        signature,

Mélodie,       * intériorisée,

Pour la réinterpréter.

.

Forme

.

Évocation

.

Trois formes superposées, forme diabolos

 Comme  trois formes  d’écoute  de  l’oreille

Qui écoute, qui entend et qui interprète,

Chacun des sons qui lui parviendront.

.

.

L’oreille externe, puis l’oreille moyenne,

 Puis l’oreille interne …

On imagine bien des sons se propageant

D’un diabolo à l’autre !

.

.

Évocation

.

L’oreille externe, puis l’oreille moyenne,

 Puis l’oreille interne …

On imagine bien des sons se propageant

D’un diabolo à l’autre !

.

Symbolique 

 .

Nombre de  diabolos semblent

S’être   bien   multipliés

En  s’empilant

Diabolo

Perso

Et faire leurs

Variations diverses

De couleurs chatoyantes

Procurant des effets  tableaux.

 

La chose plus merveilleuse  est

Que  l’on  pourra faire

Sauter     son

Diabolo

Perso

D’une corde

À l’autre plus logique,

La faire rouler sur la corde

La plus absurde, faire tomber.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

437 6

.

Une oreille perçoit, entend, écoute, comprend

Et bien souvent interprète

Et sa bouche répond parfois avant même que

Question d’autre, terminée.

 .

 Symbolique 

 .

L’oreille est associée à l’ouïe et à l’équilibre,

Elle symbolise   la communication    et la bêtise.

Il n’est pire       sourd que qui ne veut       entendre

 

Écouter,        c’est se concentrer avec        attention,

Ne plus          seulement entendre sons        et autant

Essayer       de leur donner un vrai sens         en soi.

 

C’est réfléchir   , créer des liens entre ce    qui se dit,

Ce qui se passe, ce que je sais ou peut en déduire.

Modifié, source : Symbolisme-émotionnel-oreille

 .

.

Fond/forme 

 .

Rien ne va avec le thème, rien ne va avec le fond

Il n’y a que la rime  qui, en tout, leur  correspond :

.

De quoi rester l’oreille sourde mais pas… bouchée,

C’est là toute la différence entre entendre / écouter !

.

Quant à l’écho interne, vous repasserez, sur les vents

Il n’y a pas l’ombre d’un quelconque rapprochement !

.

Textuels et illustrations  >> 

436 – Bouche, langue, d’amours

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ta bouche parle sans mots dire

Par ses mimiques expressives

Par ses murmures intérieurs

Que je suis seul à décoder.

Ton sourire me confirme

Qu’ils  s’adressent  à moi

Comme complices…déjà.

La  bouche est  ouverture

Parlant bas bien que haute,

Se remplissant d’une atmosphère

Humide, fluide et suave, à souhait.

.

Ta bouche alors dira,

Les belles paroles déjà

Que tu as   forgé  en toi.

Complice, tu deviendras,

Ton sourire,   me parlera,

Et l’amour nous touchera.

Ton sourire  me soulignera

Tes yeux rieurs, avec moi,

Tout  à  l’intérieur  de toi.

.

Lors ta bouche proférera

Long mot doux, qui ira,

En mon cerveau baba,

Langue pour toi plus,

Démasque et déplusse

Mon égoïsme, nucléus.

.

Tu  voudrais  me  détruire,

Tant je m’attends au  pire

Tant c’est un vrai  délire.

Approches-toi   de  moi,

Entends bien  ma voix,

Je ne serai près de toi

Que pour  te faire rire

Éteindre  tous soupirs

Plaisirs à faire languir.

.

Bonne humeur est en toi,

Acte d’amour  est un choix

Tu seras reine,  je serai roi.

Tu bois espérance petit lait,

Bien que tu ne sauras jamais

Si elle est fausse, ou est vraie

.

Mais de quoi   parlons-nous :

D’amour saoul    d’amour fou

De désir frisson     de partout,

D’un sourire de      ta bouche,

Qui s’entrouvre,     me touche

D’un seul mot,      te couche.

.

Ta bouche est     ouverture,

Capture d’air   nourriture,

Ta langue est en mobilité

Elle parle avec sincérité

De ton désir d’aimer.

.

Extensions 

.

Elle exprime le goût d’un beau palais

Dès que ma langue se délecte de ce mets

Qu’on appelle «baiser d’amoureux transi»

Elle peut mordre, à pleine dents, dans la vie

Et mordre tout autant une langue étrangère,

Vécue comme l’antichambre d’un viol d’enfer.

Bouche cousue, langue coupée, rien n’est plus

Possible à déclarer et pas même son identité.

La bouche est ce souffle qui respire … la vie,

La donne, la prend, l’entretient… la vomit.

Elle est petite, elle est grande, elle affiche

Une moue, un rictus, un sourire, on peut

Lire ce qu’elle dit, sur lèvres et sans rien

Entendre, avec un peu  d’entrainement.

Elle est lipeuse, sèche,  dentée,  édentée,

Avec une dent de travers, ou manquante.

Bouches de femmes sont pétales de roses,

Magnifiées par un beau rouge aux lèvres

Qui exprime autant lumière, sensualité

Promettant instant de jouissance

Autant que de connaissance !

 .

La bouche sert à beaucoup de choses et l’on ne vous dira jamais tout.

 À manger, boire ; à crier, parler ; à rire,  sourire ; à respirer, souffler !

Et, même, tenez-vous bien : à séduire, se moquer, à mordre, cracher !

Mais bon, cette «liste à la Prévert» ne l’empêche nullement de ronfler,

D’avoir une haleine fétide ou une langue rouge, pustulente, de dégoût.

Préféreriez-vous être sourd, ou aveugle, ou alors « bouche cousue » ?

«Bouche cousue»  serait une mort assurée, et en bien peu de jours !

L’expression « J’en ai l’eau à la bouche » à force de d’en saliver

Je parle du chocolat, bien sûr, de quoi d’autre, au-dessus.

 .

Autant l’œil serait une fenêtre

Autant la bouche est une porte,

En laquelle, entrent les aliments,

De laquelle sortent, sons, paroles !

.

Nombre de choses entrent en contact

Avec la bouche : premier sens du bébé,

Distinguant ce qui est ou non à manger,

Autant premier vrai toucher des amants.

.

On y  ferait, y  entrer, étant adolescent,

Tantôt le diable et tantôt le bon dieu

Si les lèvres ouvertes se touchent

 Et si les langues, s’y croisent.

.

S’il est vrai que les formes de bouches sont variées,

S’il est vrai que l’appétit de s’en servir reste immense,

Amoureux : yeux se ferment lors bouchent se touchent,

Un baiser est comme prélude de suites où l’on se couche.

.

Fragments 

.

La bouche est un univers clos et ouvert

Et qui a de nombreuses fonctions, sert

Des choses y entrent comme aliments,

De langues  lors des baisers d’amants.

.

Et des choses   en sortent, tout autant,

Telle langue pour la montrer  ou tirer,

Mais aussi : des sons, paroles, chants,

Sans compter postillon quand craché.

.

Ouvrant son antre, derrière un sourire

Se cache des dents ayant du mordant,

Blanches, jaunies, noircies… abimées,

Elles ornent un palais fin ou grossier.

.

Et je ne vous parlerai  pas du gosier

Qui abrite  gorge chaude, profonde,

Car plus loin, j’en perdrais ma voix

Et  mon souffle  et  ma respiration.

.

Rien à voir en principe avec diabolo,

Mis à part souplesse de mouvements,

Allant jusqu’à se déformer en grimace,

Dont, pour ma part, je vous ferez grâce.

.

Bouche fermée, cousue, je me tairai, lors

Aucune expression ne me trahira, dehors :

J’emporterai moult secrets dans ma tombe,

Je pourrais vous révéler une vérité immonde.

.

Pour déclamation amoureuse, tous les baisers,

S’ils ont été très longtemps censuré  au cinéma

C’est parce qu’ils expriment telle force d’aimer

Qu’entre amants, il est difficile de s’en passer.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Ta bouche parle sans mots dire

Par ses mimi                ques expressives

Par ses mur                            mures intérieurs

Que je suis                                            seul à décoder.

Ton sourire                                                      me confirme

Qu’ils s’ad                                                            ressent à moi

Comme com                                                       plices … déjà.

La  bouche                                                   est  ouverture

Parlant bas                                     bien que haute,

Se remplissant               d’une atmosphère

Humide, fluide et suave, à souhait.

.

Ta bouche alors dira,

Les belles    paroles déjà

Que tu as     B    forgé en toi.

Complice  ¤     O    ¤ tu deviendras,

Et sourire ¤      U            ¤ me parlera,

L’amour  ¤  «======»  ¤  touchera.

Ton sourire ¤       C              ¤ soulignera

Tes yeux rieurs ¤  H        ¤  avec moi,

A l’intérieur      E         de toi.

Lors ta bouche    proférera

Long mot doux, qui ira,

En mon cerveau baba,

Langue pour toi plus,

Démasque et déplusse

Mon égoïsme, nucléus.

.

Tu voudrais me détruire,

Tant je m’attends au  +  pire

Tant c’est un vrai +    L     + délire.

Approches-toi +       A          + de moi,

Entends bien +       N              + ma voix,

 Je ne serai +  ( ———– )  + près de toi

 Que pour +         G           +   te faire rire

 Éteindre +     U        +  tous soupirs

Plaisirs +  E    à faire languir.

Bonne humeur est en toi,

Acte d’amour est un choix

Tu seras reine, je serai roi.

Tu bois espérance petit lait,

Bien que tu ne sauras jamais

.

Si elle est fausse, ou est vraie !

Mais, de quoi    D parlons-nous :

D’amour saoul *           * d’amour fou

De désir frisson *      A         *    de partout,

D’un sourire de *       M          *     ta bouche,

Qui s’entrouvre *      O           *    me touche

D’un seul mot *      U          *  te couche.

Ta bouche est *   R       * ouverture,

Capture d’air    S      nourriture,

Ta langue est  en mobilité,

Elle parle avec sincérité

 De ton désir d’aimer.

.

Forme

.

.

Évocation

Une grande bouche qui tire

Une langue longue comme ça 

À peine croyable tout de même

Tant  l’on dirait des diabolos !

.

436 4

.

 

Même ayant de l’imagination,

Difficile d’y voir langue et bouche

Dans ces deux diabolos, vert et bleu,

Mais imaginaire compense et  projette.

Rien de commun entre diabolos et bouche

Cette forme n’existe que dans l’imaginaire.

 .

Symbolique

Nombre de  diabolos semblent

S’être   bien   multipliés

En  s’empilant

Diabolo

Perso

Et faire leurs

Variations diverses

De couleurs chatoyantes

Procurant des effets  tableaux.

La chose plus merveilleuse  est

Que  l’on  pourra faire

Sauter     son

Diabolo

Perso

D’une corde

À l’autre plus logique,

La faire rouler sur la corde

La plus absurde, faire tomber.

.

.

Fond

.

Évocation

.

436 6

.

Une bouche d’homme et de femme diffèrent

Dans leurs formes et leurs attraits

Celle de la femme serait très souvent ouverte

Et soulignée par un trait aux lèvres.

 . 

Symbolique 

 .

La bouche contient la langue et les dents.

Elle est constituée avec des lèvres à l’extérieur.

C’est de la bouche que sortent sons, parole, verbe.

Elle permet de souffler, de s’alimenter,  se désaltérer,

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

 

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

De parler, de chanter, de rire, de crier, hurler, goûter.

À la naissance elle reçoit premier souffle, souffle de vie.

À la mort, elle expulse définitivement dernier souffle.

C’est le seul orifice de la tête qui soit mode unique.

Modifié, source : Dictionnaire des symboles

  .

.

Fond/forme 

 .

Rien ne va avec le thème, rien ne va avec le fond

Il n’y a que la rime  qui, en tout, leur  correspond :

De quoi rester bouche cousue mais pas bouche-bée

Quant à la langue, vous la repasserez, sur les dents :

Il n’y a pas l’ombre  d’un quelconque rapprochement !

.

Si la langue se permet quelques torsions, pénétrations,

Elle sert, autant, à manger, parler, à entrer en l’intimité,

Mais il faudra faire Attention toutefois de ne pas l’avaler

Ni de la mordre par erreur jusqu’à la faire bien  saigner.

  .

Textuels et illustrations   >> 

435 – Regard d’yeux d’amour

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Le regard ouvre une fenêtre sur l’implicite :

Il dit ce que mots et gestes ne peuvent dire

Il est concentré en messages à décoder !

Ton regard très vif et fort mystérieux,

Sème sur trajectoire de mes yeux,

Comme ses éclats d’existences

Lors ils sont en plein émoi,

Tu ne peux dissimuler

Leur état, présence.

.

Ton regard, de toi,

Le jour où il s’ouvrira

Sera une première fois.

Tes yeux,  pleins d’émois

Vibreront  bien, pour moi

Qu’enfin,  tu   découvriras !

Bien sûr  et réciproquement

Pour devenir de vrais amants

Je te regarderai, très souvent,

En  tes  yeux  clairs  profonds,

De toutes ses facettes, façons,

Verrai brûler feux de passion.

.

Tes yeux ont ton âme

Celle de noble dame,

Brûlant des flammes

Où je me serai noyé :

À n’en  jamais douter

Trop longtemps fixés.

.

T’aimer telle  que tu es,

Hors   charnelle   réalité,

Hors,   virtuelle    fatalité.

Tes  qualités  et tes défauts

Te porteront et au plus haut,

Sont vrais et ne sont pas faux.

.

Sans ton regard, je ne suis rien

Pas même  ombre  de  ton chien

Tant ma pauvre vie, sans ce lien,

Ne vaudrait rien ou tout comme

Tant j’ai beau  être un homme,

Besoin,  qu’on  me pardonne.

.

Je voudrais  te voir  sourire,

Et de te voir, ainsi, languir,

Avant, après puis mourir,

Je te regarde,   étonnée,

T’imagine,   en pensée,

Et, surpris de m’aimer.

.

Ton regard est ouverture

Focale sur toutes captures,

Où, tes yeux seront leurs foyers

De flammes d’amour  pour   briller,

Comme un pur diamant en l’obscurité.

.

Extensions

.

Ton regard croise le mien, surprend réciprocité d’intentions.

Il te projette, en éclairant ce que tu es, que tu représentes,

Et qu’autre ne peut percevoir de même manière que moi.

Sans le regard des êtres que nous aimons, des proches

À aucun moment, en aucun lieu, nous n’existons,

Lors celui de l’aimé peut nous faire fusionner.

Cachez par une main, un  bandeau, un trait,

Le regard d’un homme, d’une femme et

Elle perdra une partie de son identité.

On peut continuer à le, à la, reconnaitre

À travers tous les autres traits de son visage

Mais il apparait que le point central … crucial,

Est indisponible à décoder différence avec voisin,

Anonyme est le visage sans ses yeux, tout comme

Un crane dans un tombeau, dans un ossuaire.

Toute la flamme qui s’en dégage participe

De son principe de vie, incarnée, et de son

Individualité: je l’ai reconnu à son regard !

.

Un œil sert à voir de près et de loin, en détail et couleur.

D’accord, il nous en faut un pour ça, mais pourquoi deux

Deux jambes, deux bras ça se comprend mais deux yeux !

Peut-être un pour voir l’extérieur, l’autre, pour l’intérieur,

Tant l’œil sans notre cerveau n’est rien qu’un instrument.

Simplement, il ne prend pas qu’une photo : il interprète.

C’est un peu comme fenêtres en diamant dans le visage,

Cils et sourcils  encadrent, redorent, leurs expressions

Intensité de leurs regards : force leur pénétration.

.

On distingue, souvent, dans notre propre vision,

Ce qui tient à la réalité et à notre vision propre,

Ce n’est pas  qu’une simple inversion des mots,

Nous n’avons pas mêmes capacités perception

Mais, de loin et plus encore, d’interprétations.

.

Si tu vois ce que je vois, entend, touche, sent :

Tu auras raison de penser tout ce que je pense.

Non, pas tout à fait, des parties seulement, sauf

Pour des amoureux, qui perçoivent et ressentent,

Prétendent penser la même chose en même temps.

.

Je vois, je vois, mais ce n’est pas que l’œil qui regarde

Qui deviendrait vite aveugle en l’amour envers l’autre,

En dépit des opinons et avertissements de l’entourage,

 C’est toutes les projections qu’il produit, qu’il confond,

Par primauté de son imaginaire sur visons contraires.

.

Fragments 

.

Le regard reflète, revêt, projette nombre

Perceptions d’états d’âme, de jugements :

Tant positifs que négatifs et tous subjectifs

Quand il n’est pas neutre ou absent ou vide

Positifs : admiratif, affectueux, amoureux.

Négatifs : accusateur, acide … pernicieux !

Et s’il est adressé vers propre état mental :

Affolé, angoissé, anxieux, assombri, triste.

.

En tout quatorze nuances d’intentionnalité

Qu’il nous apprendre à cerner et à décoder,

Comme autant de raccourcis, éclairs, éclats

De ses sensations, émotions et états d’âme.

.

J’en oublie certains : demandez aux acteurs

Leur palette qu’on leur demande de délivrer

Pour passer à la seconde d’un regard ardent

À un autre arrogant, voire bizarre … bestial

L’acteur se doit d’être brillant, et pas terne.

.

Regardez-moi droit dans les yeux et répétez

Ce que vous venez de dire,  dit le professeur,

Soupçonnant l’élève d’être parfait menteur :

Regard serait hésitant,  fuyant, s’il a triché !

.

Le regard hagard serait toujours en retard,

Affolé on voit qu’il ne perçoit qu’au hasard

Ce qu’il pense, conclut,  ce qu’il doit faire :

La panique ou sidération emplit ses yeux.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Le regard ouvre une fenêtre sur l’implicite :

Il dit ce que mots et gestes ne peuvent dire

Il est concentré en messages à décoder !

Ton regard vif  Ô—–Ô  et mystérieux,

Sème sur trajectoire de mes yeux,

Comme ses éclats d’existences

Lors ils sont en plein émoi,

Tu ne peux dissimuler

Leur état, présence.

Ton regard, de toi,

Le jour où il s’ouvrira

Sera une   R   première fois.

Tes yeux      E    pleins d’émois

Vibreront      G      bien pour moi

Qu’enfin,         A     tu découvriras !

Bien sûr et          R        réciproquement

Pour devenir         D           de vrais amants

Je te regarderai  Ô—–Ô     très souvent,

En tes yeux clairs                  profonds,

De toutes ses facettes,           façons,

Verrai brûler feux de      passion.

Tes yeux seront        ton âme

Celle de noble         dame

Brûlant de      flammes

Où je me serai noyé :

À n’en  jamais douter

Trop longtemps fixés.

T’aimer telle  que tu es,

Hors charnelle      réalité,

Hors, virtuelle   Y         fatalité.

Tes qualités           E        tes défauts

Te porteront             U        au plus haut,

Sont vrais et ne          X        sont pas faux.

Sans ton regard Ô——-Ô je ne suis rien

Pas même ombre                  de ton chien

Tant pauvre vie                 sans ce lien,

Ne vaudrait rien      ou tout comme

Car j’ai beau       être un homme,

Besoin, qu’on  me pardonne.

Je voudrais te voir sourire,

Et de te voir ainsi languir

Avant, après puis mourir,

Je te regarde,        étonnée,

T’imagine,            en pensée,

Et surpris de  Ô—Ô  m’aimer.

Ton regard est        A       ouverture

Focale sur toutes       M        captures,

Où, tes yeux seront      O       leurs foyers

De flammes d’amour       U      pour   briller,

Comme un pur diamant      R        en l’obscurité.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Difficile de trouver autres formes

Que trois diabolos superposés 

Formant comme deux yeux

D’une couleur différente ?

.

435 4

.

Deux diabolos formant une succession d’yeux

Ou encore des lentilles de différentes couleurs.

Deux yeux globuleux, de deux couleurs différentes

Et ici inversés comme diabolos.

Si on les recompose, réassemble fonctionnellement

Quel regard obtiendrons-nous ?

 . 

Symbolique 

 .

Nombre de  diabolos semblent

S’être   bien   multipliés

En  s’empilant

Diabolo

Perso

Et faire leurs

Variations diverses

De couleurs chatoyantes

Procurant des effets  tableaux.

 

La chose plus merveilleuse  est

Que  l’on  pourra faire

Sauter     son

Diabolo

Perso

D’une corde

À l’autre plus logique,

La faire rouler sur la corde

La plus absurde, faire tomber.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

435 6

.

Les yeux bleus d’un côté, verts de l’autre 

Ou les yeux vairons :

De toute façon, bleu, vert, marron, noir :

Les yeux verront.

 .

Symbolique 

 .

Les yeux sont l’organe de la vue

Ils sont symbole         de l’observation,

De la communi                cation  et  pouvoir,

De la connaissan                  ce, du ou des désirs

C’est certainement                l’élément    corporel

Le plus riche de sens          au propre et figuré :

L’œil serait fait pour   voir  ainsi qu’être vu.

 

Yeux  sont  reliés  à    la vision que  l’on a

De notre vie intérieure      notre vie  extérieure

Ce qu’on voit extérieur              on le désire pour soi

C’est avec ouie, un sens               des plus importants

On ne sait si c’est pire              sourd  ou   aveugle

L’on demande à voir       autant qu’entendre

Et même parfois d’avoir une double vue.

.

.

Fond/forme 

.

Les yeux sont, avec oreilles, deux sens

Les plus sollicités, utilisés pour apprendre,

Mais toucher et préhension des mains restent

Indispensables  pour expérimenter  les objets

Mais le regard ne serait pas que perception

De l’extérieur, il est projection d’intention

Et bien plus encore de réinterprétation.

.

Comme forme se dédouble bosses et creux

Comme deux yeux appairés  font face,  joyeux

Rimes viennent scander le regard, deux par deux

Et, comme des phares, diffuse des éclairs lumineux

C’est dans une telle «clarté obscure» de l’ambiguïté

Que j’ai dû confondre fond et forme à les évoquer

Mon regard s’est perdu à jamais dans le tien.

 .

 Textuels et illustrations  >>

434 – Mes dix centres d’amours

  Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ton regard de toi …  Mes mains te caressent

Le jour où il s’ouvrira           … D’une  infinie tendresse,

Sera une première fois …. C’est fou… je le confesse.

Ta bouche alors dira, … Touchers  des  plus doux

De belles paroles déjà, … Chatouillent  tes genoux :

Que tu as forgé en toi.            … Arrête, encore c’est tout !

Ton écoute, de moi, …  Union : fermons verrous,

Vite tu la peaufineras, … Allons encore soyons fous,

Sons graves de sa voix. … À nos sexes faire coucou.

Ton nez  respirera. … Corps  se  détachent las,

Odeur et parfum bois, … Désir  nous sépare, déjà,

Lors tu m’embrasseras. … En plaisir fané … finira !

Ta  chevelure cachera, … Énergie  vient  en  nous.

Visage enfoui, en moi : … Quand  je pense  à nous,

Ainsi comblé de tel état. … Fini notre amour, point !

  1. 6.

Ton regard de toi,                                        Mes mains te caressent

Le jour où il s’ouvrira                                              D’une  infinie tendresse,

Sera toute première fois.                             C’est fou … je le confesse.

Tes yeux, pleins d’émois                                 Et, même si tu ne dis mot,

 Vibreront bien pour moi,                               Tes murmures, sur ta peau,

  Qu’enfin tu découvriras.                                        Susurrent plaisir bas, haut.

  1.                                            7.

Ta bouche alors dira,                                               Touchers des plus doux

De belles paroles… déjà,                                          Chatouillent  tes genoux :

 Que tu auras forgé en toi.                                      Arrête, encore… c’est tout !

 Complice tu deviendras,                                         Lors tes yeux se fermeront,

  Ton sourire me parlera,                                         Signe qu’instant est le bon,

    L’amour te touchera.                               D’entrer enfin en ta toison.

  1.                                                 8.

Ton écoute, de moi,                                     Union : fermons verrous,

  Vite, tu la peaufineras,                                            Allons encore, soyons fous,

  Sons graves de ma voix.                             A nos sexes, faisons coucou.

 Oreille, en échos, reçois,                            Frissons partout aux cœurs,

 Et me renvoie, je crois,                               Battront à…sangs à l’heure,

  Éclats aigus, de toi.                                     En soubresauts galopeurs.

  1.                                              9.

Ton nez respirera,                                         Corps se détachent las,

Odeur et parfum bois,                                 Désir nous sépare, déjà,

Lors tu m’embrasseras.                               En plaisir fané … finira !

Et, nez à nez, avec toi,                               Que restera-t-il, de cela !

 Ta langue savourera,                                                Souvenirs, beaux émois,

   La senteur de moi.                                                Que vite demain délitera.

  1.                                               10.

Ta chevelure cachera                                               Énergie  vient  en nous,

Visage enfoui, en moi :                                            Quand je pense à nous :

 Ainsi comblé de tel état.                               Fini notre amour : point.

Image, emmêlée de toi,                                Lors ton image,  en moi,

L’amour coulera de soi,                               Jamais… ne me quittera,

Commencent nos ébats.                              Jusqu’à ma fin, d’ici-bas.

.

Extensions

.

Nos cinq sens, à savoir, les yeux, la bouche,

Le nez, les oreilles et le toucher,

Sont ici revisités pour composer une grammaire

De nos plaisirs et de nos désirs.

Il faut dire que nature nous a comblés de ce côté-là

Que nous cherchons sans cesse

À accentuer ses traits : certains au nom du seul sexe,

D’autres au nom de l’amour

Tant les mêmes regards, paroles et gestes peuvent être

Projetés ou interprétés dans

Ces deux buts réversibles avec la pratique et le temps :

Au début, entre nous il n’y a

Que le sexe et puis est venu l’amour ou bien l’inverse.

L’attachement, lié à la passion,

Comme rien ne dure lors rien ne peut le… garantir

Mais le sexe, sans amour, ne peut

Satisfaire à long terme et l’amour sans le sexe,

Nous fait vite dépérir …  renoncer ?

.

Hyper signifie à la fois élargissement et déclinaison

Nos cinq sens, c’est sûr, mais aussi le reste du corps

Toute l’énergie, l’amour, qui se dissipe à l’intérieur

Dans une vision holistique de notre organisme !

Chacun est semblable et chacun est différent,

Chaque sens, partie, organe communique.

 .

Chacun sait bien que le tout n’est

En physique, voire en physiologie,

Qu’une simple somme  des parties,

 À laquelle il faut, rajouter en amour

Comme suppléments de cœur, âme.

.

Nous avons cinq sens, y contribuant,

Une tête  et un corps, les  alimentant,

Des phéromones  et  d’autres chimies,

Conditionnant  pour  nous rapprocher

Pour notre plaisir ou nous reproduire !

.

Alors que tous les animaux  n’ont qu’une

Facon de le faire, nous en avons dix, cent,

Chacun de nos cinq sens  joue sa musique

Se joint aux autres pour cette symphonie

Emotions sexe, corps, cœur, esprit, âme.

.

L’intuition en amour guide la raison,

Transforme celui-ci en une passion

Qui sonne deux êtres à l’unisson,

Pour sceller en tout attraction,

Qui les conduit à leur union.

.

.

Fragments 

.

La tête et le corps en pièces,

Sans compter l’esprit, l’âme.

Vrai l’humain forme un tout,

Qu’on ne peut guère dissocier.

.

Lors si chaque partie représente

Une de ses fonctions particulières,

Elle est reliée aux autres, communique

On en a jamais fait le tour de les poétiser.

.

Chaque sens ferait sens et ferait sensation,

Aucun n’est superflu et un sixième existe,

Je parle de proprioception pour le corps

Et je parle d’intuition pour le cerveau !

.

 Chirurgien n’a trouvé, blessé, coupé,

D’âme ni de morceaux avec scalpel,

Pas même entr’aperçu avec l’IRM

Cela ne constitue pas une preuve

Inexistence, comme pour Dieu !

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Il y a des médecins,  chercheurs,

Spécialisés dans chacun des sens

Romanciers qui les transfigurent,

Voire des poètes qui les subliment.

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Alors, à quoi bon ajouter son grain sel,

Tout a déjà été dit ou du moins l’essentiel,

Pourtant on ne parle que de leurs substances

Comme si nos sens étaient des parties d’essence.

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D’essence humaine, nous avons, tous, les mêmes :

Dès que l’un fait défaut, dysfonctionne : problème.

Quand l’amour ou le plaisir ou le désir s’en mêlent,

Fantasmes débarquent, nous assaillent, pêle-mêle.

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Textuels : poème, extensions, fragments

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Calligramme

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Ton regard de toi,                                                     Mes mains te caressent

Le jour où il s’ouvrira                                             D’une  infinie tendresse,

Sera une première fois.                                          C’est fou… je le confesse.

Ta bouche alors dira,                                               Touchers  des  plus doux

De belles paroles déjà,                                           Chatouillent  tes genoux :

Que tu as forgé en toi.                                            Arrête, encore c’est tout !

Ton écoute, de moi,                                             Union : fermons verrous,

Vite tu la peaufineras,                                   Allons encore soyons fous,

Sons graves de sa voix.                                 À nos sexes faire coucou.

Ton nez  respirera,                                        Corps  se  détachent las,

Odeur et parfum bois,                                  Désir  nous sépare, déjà,

Lors tu m’embrasseras.                               En plaisir fané … finira !

Ta  chevelure cachera                                     Énergie  vient  en  nous.

Visage enfoui, en moi :                               Quand  je pense  à nous,

Ainsi comblé de tel état.                              Fini notre amour, point !

1                          M                                           6

Ton regard de toi,               E                     Mes mains te caressent

Le jour où il s’ouvrira          S                     D’une  infinie tendresse,

Sera toute première fois.     *                      C’est fou … je le confesse.

Tes yeux, pleins d’émois       D                      Et, même si tu ne dis mot,

 Vibreront bien pour moi,      I                     Tes murmures, sur ta peau,

  Qu’enfin tu découvriras.       X                        Susurrent plaisir bas, haut.

2                          *                                               7

Ta bouche alors dira,              P                           Touchers des plus doux

De belles paroles… déjà,           R                          Chatouillent  tes genoux :

 Que tu auras forgé en toi.                                 Arrête, encore… c’est tout !

 Complice tu deviendras,          N                         Lors tes yeux se fermeront,

  Ton sourire me parlera,            C                           Signe qu’instant est le bon,

    L’amour te touchera.                 I                             D’entrer enfin en ta toison.

3                          P                                               8

Ton écoute, de moi,                  A                              Union : fermons verrous,

Vite, tu la peaufineras,             U                           Allons encore soyons fous,

 Sons graves de ma voix.           X                           A nos sexes faisons coucou.

 Oreille, en échos, reçois,          *                           Frissons partout aux cœurs,

 Et me renvoie, je crois,             C                            Battront à…sangs à l’heure,

  Eclats aigus, de toi.                E                            En soubresauts galopeurs.

4                            N                                                     9

Ton nez respirera,                 T                                  Corps se détachent las,

Odeur et parfum bois,         R                                Désir nous sépare, déjà,

Lors tu m’embrasseras.        E                                En plaisir fané … finira !

Et, nez à nez, avec toi,         S                                Que restera-t-il, de cela !

 Ta langue savourera,          *                                 Souvenirs, beaux émois,

   La senteur de moi.              D                                 Que vite demain délitera.

                      ‘                                                   10

Ta chevelure cachera             A                                  Énergie  vient  en nous,

Visage enfoui, en moi :          M                                 Quand je pense à nous :

 Ainsi comblé de tel état.        O                                 Fini notre amour : point.

Image, emmêlée de toi,          U                                 Lors ton image,  en moi,

L’amour coulera de soi,         R                                 Jamais… ne me quittera,

Commencent nos ébats.       S                                 Jusqu’à ma fin, d’ici-bas.

 .

Forme

.

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Évocation

Des pieds, et des mains, des yeux et oreilles :

Nos cinq sens,

Qui font comme une salade pleine d’émotions

Convergentes.

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Évocation

 .

Une liste des sens et sensations à la Prévert

Sur deux colonnes faisant comme inventaire

Et de ce fait, la forme se superposera au fond.

.

 Symbolique 

 .

Cinq sens relèvent de la faculté sensible.

Sur le plan intérieur, le développement

Des sens opère la transformation de

 

La vue en clairvoyance ;

 

L’ouïe   en   entendement ;

 

L’odorat  comme  en  flair ;

 

Le toucher en tact, discernement 

 

Le goût en appréciation des valeurs

Spirituelles et de la subtilité ;

 

Mais pourquoi ces 5 sens,

Que signifie ce nombre ?

Modifié, source : ledifice.net

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Fond

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Évocation 

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434 6

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Notre intuition est comme un sixième sens  cérébral

Qui facilite nos choix complexes

Le plus rapidement et le plus certainement possible

En tous cas, de notre point de vue.

 .

 Symbolique 

.

L’intuition est un processus

Qui permet de percevoir les

Renseignements abstraits,

Comme les symboles et les

Formes conceptuelles, sens.

 

Une connaissance  intangible

De ce que quelque chose signifie,

Comment il se rattache à autre chose,

Ou ce qui pourrait arriver : « le sixième sens ».

 

Ce processus est déclenché par un événement externe,

Ou cette information abstraite semble juste se présenter

À notre conscience. Ils sont «Ailleurs et Demain».

16-types.fr/modele/modele-MBTI-2-sensation-intuition

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.Fond/forme

 .

Toutes les formes se retrouvent en face à face

Cinq sens, cinq face à face à tenir avec l’autre

Et le tout en rimes et en rythmes bien mesurés,

Qui se répètent, se renvoient, comme en échos !

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Les yeux, les nez, oreilles, bouches, mains, pieds

Se mélangent et se complètent jusqu’au cerveau

Tout cela pour l’amour mais de qui et comment !

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  Textuels et illustrations >>