255 – Je vagabonde par tout monde

Textuels et illustrations  >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

.

Vagabond,

Vagabonder,

Vagabon-dage,

Errer, de ci de là,

Sans  autre but que

De vivre ou survivre,

Tel est mon chemin,

Tel est mon destin

Jusqu’à devenir

Très … vieux

Si … Dieu

Le veut

Bien

V

.

Je vagabonde,

De par le monde

Chaque  seconde,

Est une  faconde.

  .

J’ai  mes humeurs,

Lors  j’ai des peurs,

Lors  ce n’est heurt,

C’est   pur  bonheur.

.

Et, lorsque  je  dors,

Je  voyage … encore,

Tant l’amour est fort

Est, pour  moi, d’or.

.

Quand  nous  filons,

Bons   compagnons,

Qu’on devient  bon :

Vie est en rebonds !

.

Vers d’autres cieux,

Vers d’autres lieux,

Sans être anxieux,

Deviendrai vieux.

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Extensions

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Et si toute la vie n’était qu’un pur vagabondage,

Un pur chemin à tracer devant soi et les autres,

Pour trouver issue et sens de sa vraie destinée ?

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Vagabondage d’enfance  rêveuse  et  insouciante,

Vagabondage d’amours incessants et changeants,

Vagabondage des métiers et des activités contrastés

Qui sait, vagabondage, culturel, artistique et naturel,

Et philosophique, et  même religieux, tant qu’on y est !

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Si la vie est une expérience pourquoi ne pas tout tenter,

Pourquoi rester chez soi, au chaud, sans jamais bouger ?

Celui qui voyage, s’ouvre et s’instruit des autres et perd,

Souvent, son esprit de clocher qui le tenait prisonnier

De modèle statique, traditionnel, passéiste, erroné.

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Vagabonder procure autre dimension du temps

Présent et à vivre, il force à la contemplation

Et à la méditation pour ne faire qu’un

Avec la Nature et avec les Autres.

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On vous dira : « vous papillonner,

Vous n’avez plus de liens, à force,

Entre ce que vous faites et ce que vous êtes,

Vous feriez mieux de rester au même endroit

Pour thésauriser comme la fourmi et non

Vous dépenser  comme la cigale ».

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Quelle relation entre visiter, randonner, vagabonder, errer ?

Dans tous les cas, il s’agit de se mouvoir, voire  de s’émouvoir,

Mais il y aurait comme une question de degrés dans l’objectif :

Visiter,  c’est rester  en terrain connu, en étant guidé, informé ;

Vagabonder, c’est partir en terre inconnue au propre et figuré.

Ça fait  comme une différence, d’être tout seul, l’on ne sait où,

Au point qu’on vous prend pour globe-trotter, pèlerin ou fou.

Certains passent partie de leur vie ainsi, autres en pointillé.

J’ai choisi la seconde formule avec dame de compagnie.

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L’itinérance n’est pas l’errance : sens différents

Premier, comme son nom l’indique : itinéraire ;

Second, proche de flâner, errer ici et là, sans but,

Vagabonder sur les chemins se fait sans domicile.

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Le vagabondage serait un style de vie permanente

Sans adresse, emploi fixe, volontairement  ou non,

Errant de ville en ville, de port en port, lieu en lieu

À la différence du mendiant, fixé sur un territoire.

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Vagabondage en l’espace, inspire celui de l’esprit,

Chacun sait que l’espace est comme l’imaginaire,

Qui s’ouvrirait sur d’infinies nuances, diversités,

Qui réveillent, stimulent ce dernier, à s’étonner.

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Fragments 

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Vagabond est devenu peu usité  aujourd’hui,

On lui préfère Sans Domicile Fixe, Itinérant.

Vrai qu’errer de nos jours, sans moindre but,

Donne l’impression de poule ou coq sans tête

Ce que je ne suis pas  et n’aspire point à l’être,

Simplement une sorte de voyageur infatigable

Qui en curiosité, demeure des plus insatiables,

En ayant toujours  le même pied à terre, en Ile.

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Que mon esprit vagabonde, n’a rien à voir avec

Mon corps qui en est son fidèle et seul véhicule.

Je peux vagabonder de chez moi en des images,

Me projetant en une seconde au bout du Monde

Sinon en livres, photos, peintures, sons, chants,

Me rappelant mes échappées en coups de cœur.

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Lors j’écoute une histoire à la radio ou télévision

Mon esprit vagabonde, se met à tisser une autre,

Je me projette en des lieux totalement inconnus,

Dont certains, pour sûr, me seront inaccessibles.

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Voyages, comme chacun sait, forment la jeunesse,

Celle-ci ne durant pas, ils retarderont la vieillesse.

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Esprit vieillit moins vite que corps, bien entretenu.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

 .

Vagabond,

Vagabonder,

Vagabon-dage,

Errer, de ci de là,

Sans  autre but que

De vivre ou survivre,

Tel est mon chemin,

Tel est mon destin

Jusqu’à devenir

Très … vieux

Si … Dieu

Le veut

Bien

V

.

Je vagabonde,     J

De par le monde   E

Chaque   seconde,  *

Est une  faconde     V

 .                                 A

J’ai mes humeurs,    G

Lors j’ai des peurs,   A

Lors ce n’est heurt,   B

C’est  pur bonheur.    O

     .                                N

Et, lorsque  je dors,    D

Je voyage … encore,   E

Tant, l’amour est fort *

Est, pour  moi, d’or.   P

        .                             A

Quand   nous filons,   R

Bons   compagnons    *

Qu’on  devient bon :  L

Vie est en rebonds !  E

.

Vers d’autres cieux, M

Vers d’autres lieux,  O

Sans être anxieux,  N

Deviendrai vieux.   D

                                E

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Forme

.

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Évocation

Un panneau routier

Avec une pancarte losange,

Avec sa fonction  informative

Sur l’endroit où l’on se trouve ?

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Panneaux routiers seront différents

D’un continent à l’autre :

Certains seraient des plus surprenants,

Certains les collectionnent !

En vagabondant … de par le Monde,

On trouve nombre panneaux routiers

Qui nous intriguent et nous informent

Que forme/couleur conforte le fond.

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Symbolique 

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Sur les panneaux de signalisation routière française,

Les symboles seront des pictogrammes associés ou non

À des mentions utilisées  pour identifier  un échangeur,

Ou présignaler  une direction  interdite à une catégorie

De véhicules, ou pour indiquer  une direction conseillée

Catégorie véhicules ou pour caractériser un itinéraire.

 

Ils auront  pour  fonctions :

L’identification, l’indication

Voire  la recommandation.

Codification débute par S

SI pour les interdictions,

SC  pour  les indications

SE pour les échangeurs.

Wikipédia /symbole_routier_en_France

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Fond

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Évocation 

.

.

 Panneaux routiers seront différents

D’un continent à l’autre :

Certains seraient des plus surprenants,

Certains les collectionnent !

.

Évocation 

.

Symboles couleurs.

Panneau fond bleu

Peut  être  synonyme

Soit d’une obligation,

Soit  d’une indication.

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Panneau au fond  blanc

Indique que l’information

Prescription permanente.

 .

Panneau  au  fond  jaune

Indique  que  l’information

Prescription est temporaire

 .

Mais cette signalisation temporaire

Est bien prioritaire à celle des panneaux

À fonds blancs ou bleus. Ils peuvent prévenir

De la présence de travailleurs  ou de personnel

D’entretien au bord de la route, sur la chaussée,

D’une chaussée dégradée ou d’un rétrécissement

De la voie de circulation.

codedelaroute.io/blog/panneaux

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Fond/forme 

 .

Les panneaux routiers, au travers divers pays,

 Visent langage pictural,  de nature universelle,

Mais qui se teintent de colorations culturelles,

Qui restent sujets à différentes interprétations

Et qui produiront, dès lors, nombre d’erreurs

Et l’on dit : « je suis tombé dans le panneau»

Autant parfois au sens propre qu’au figuré !

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251 – Partir, c’est mourir un peu !

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Partir, c’est mourir  …   un peu

Mais, pour vivre autre attitude.

Partir : c’est changer… de lieux,

Changer, de temps,  d’habitude.

.

Partir est … percevoir le monde

Sous  une toute  autre latitude,

Laisser, maison, jardin, ondes

Pour s’adapter  aux finitudes.

.

À tout ce qui est, nouveauté,

Qui pour nous, est étranger,

Ou pour mieux s’imprégner

Nouvelles façons  d’exister.

Ailleurs … dans autre foule,

Autre civilisation … culture,

Nos certitudes…s’écroulent,

Sous autre logique,  c’est sûr :

Sûr que la France est un jardin

Que tous les étrangers admirent,

Autant que le pays où le meilleur,

Côtoie, et tous les jours …… le pire !

.

Partir l’été, pour revenir, n’est pas  comme  émigrer,

C’est prendre le temps de comparer : des habitants,

Des paysages, langues,  transports et événements,

Qui auront saveurs  et  humeurs de l’étranger.

.

Étranger  à ces nouvelles relations tangibles,

On reste lointain, silencieux sans matières,

Le pays dont on vient de passer frontière,

N’existe plus, que virtuellement invisible.

.

Invisible impression, sentiment contraire,

Nous envahissent, si j’étais  né ailleurs,

Je serais comme eux,  aussi fier.

Chaque pays a  son vecteur,

Attrait  parenthèse affichée

En croisière sur le voilier

Qui isole puis particularise

L’approche   la    temporise.

.

Mais au Maroc la surprise,

Des mœurs, incomprises,

Juste aux portes  Tanger,

Lors impossible de rester

Insensible à tout charme

Des souks,   anarchiques,

Montrant autres logiques,

Qui enchantent, désarment.

.

Rentrer, c’est retrouver racines

Différentes, en fleurs qui fascinent

Et enrichissent le seul tronc commun

Qui fait que les hommes se sont qu’un !

.

Extensions

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Partir, c’est ceci pour certains,

C’est cela pour d’autres :

Chacun s’en fait à l’idée, la réalité.

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Partir en ayant son billet de retour

N’est pas partir en aller simple

Sans revenir à son point de départ.

.

Partir pour voir ailleurs ce qui se passe,

Comment vivent les gens n’est pas partir

Pour profiter des  beaux paysages

Et des facilités offertes à bon marché.

.

Partir fuir son passé, histoire, entourage,

Ne serait pas partir en vue de tenter une

Meilleure aventure et meilleure culture.

En somme, il y a dix moyens, dix fins,

Plus de dix destinations  pour  partir

Et souvent une seule pour revenir :

On est mieux chez soi qu’ailleurs,

Tout au moins aussi bien, mais

Comment si on ne part pas !

.

Partir reste un acte positif mais parfois ambivalent,

Partir pour fuir une situation rendue  insupportable,

Partir  pour vivre  d’autres aventures, plus excitantes,

Partir pour aller ailleurs, n’importe où et s’y réfugier !

Entre celui qui est bien là où il est, et celui qui est bien

Nulle part il y a un écart portant sur la quête d’identité.

Pour premiers : problème réglé ; pour autres, insoluble !

.

Ou es votre mari ?

Ah, lui : il est parti.

Mais parti comment ?

Il est parti,  il m’a quitté.

Mais il va bientôt revenir ?

Non il est parti pour de bon.

Ça veut dire  qu’il est décédé ?

C’est ça il ne nous a rien laissé.

 .

Oh désolé, et  ça fait longtemps ?

Oui ça fait trois ans : d’un cancer.

Ah, je passais,  par-là, par  hasard !

Vous l’avez connu quand comment ?

 .

Au lycée mais il y a de cela, longtemps.

Je ne sais quoi vous dire : entrez donc.

Non non : je ne veux pas vous déranger.

Pas du tout, et vous me direz qui il était.

 .

Mais vous, vous vous êtes remarié depuis ?

Du tout, mais entrez donc, on va en causer.

.

Fragments

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Partir rime pour sûr, avec mourir,

La preuve, quand quelqu’un meurt,

On dit qu’il est parti pour toujours.

.

On le dit aussi en cas de séparation,

Si tu continues ainsi… je vais partir,

C’est bien tout le contraire de chérir.

.

Dans la vie, on n’en finit pas de partir,

Ici ou là,  en voyage  ou  pour missions,

D’accord mais c’est pour mieux revenir.

.

De dire que partir,  c’est mourir un peu,

Reste souvent vrai mais ne jamais partir

Ce serait mourir presque complétement.

.

Quand on quitte  sa maison,  on fermera

Sa porte à clef,  on éteindra ses lumières :

Pas de lumière, pas de vie dans la maison

.

L’homme maitrise sa propre lumière en lui

Quand il est mort on dira qu’il s’est éteint :

Allumé/éteint serait comme  vivant/mort !

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Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Partir, c’est mourir  …   un peu

Mais, pour vivre autre attitude.

Partir : c’est changer… de lieux,

Changer, de temps,  d’habitude.

Partir est … percevoir le monde

Sous  une toute  autre latitude,

Laisser, maison, jardin, ondes

Pour s’adapter  aux finitudes.

À tout ce qui est, nouveauté,

Qui pour nous, est étranger,

Ou pour mieux s’imprégner

Nouvelles façons  d’exister.

Ailleurs … dans autre foule,

Autre civilisation … culture,

Nos certitudes…s’écroulent,

Sous autre logique,  c’est sûr.

Sûr que la France est un jardin

Que tous les étrangers admirent,

Autant que le pays où le meilleur,

Côtoie, et tous les jours …… le pire !

Partir l’été pour revenir     P         n’est pas comme         M        émigrer,

C‘est prendre le temps,        A        de comparer des        O       habitants,

Des paysages, langues,         R        transports et évé     U          nements,

Qui auront saveurs et            T       humeurs de l’       R           étranger.

Étranger à ces nouvelles          I      relations          I            tangibles,

On reste lointain, silencieux     R     sans        R              matières,

Le pays dont on vient de passer    E   S   T               frontière,

N’existe plus, que virtuellement     *                 invisible.

Invisible impression, sentiment U         contraire,

Nous envahissent, si j’étais  N     né ailleurs,

Je serais comme eux,    *     aussi fier.

Chaque pays a       P   son vecteur,

Attrait  paren   E thèse affichée

En croisière  U    sur le voilier

Qui isole   puis  particularise

L‘approche   la    temporise.

Mais au Maroc la surprise,

Des mœurs, incomprises,

Juste aux portes  Tanger,

Lors impossible de rester

Insensible à tout charme

Des souks,   anarchiques,

Montrant autres logiques,

Qui enchantent, désarment.

Rentrer, c’est retrouver racines

Différentes, en fleurs qui fascinent

Et enrichissent le seul tronc commun

Qui fait que les hommes se sont qu’un !

.

Forme

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Évocation

 .

Forme de lampe

À pétrole,  ancienne,

Avec réservoir et verre

En très bon état  d’usage.

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Lors on part de chez soi, on éteint les lampes,

selon  l’usage,

Lors la première chose que l’on fait au retour,

on les allume.

Ni partir, mourir,  n’ont rien à voir

Avec une lampe à pétrole … allumée,

S’en rapproche plus si elle est éteinte,

Quoiqu’il en soit forme diffère du fond.

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Symbolique 

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Symbolique    

.

La lampe,

 Qu’elle  soit

 Élec-trique,

À huile ou à

 Pétrole, représente

Toujours une lumière intérieure

Une énergie,    des capacités,

Voire des talents  que

 Nous maîtrisons.

C’est   l’homme

Maîtrisant la lumière

Avec un  pouvoir d’allumer et d’éteindre.

La lumière est le symbole de la connaissance,

On apprend de jour en jour à mieux se connaître,

On évolue grâce à ces informations et ce savoir.

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Fond

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Evocation 

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Lors on part de chez soi, on éteint les lampes,

selon  l’usage

Lors la première chose que l’on fait au retour,

on les allume.

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Symbolique 

.

Le symbole marche/arrêt

Est une icône qui permet d’indiquer

Bouton permettant le changement d’état

Allumé/éteint d’un appareil électrique.

 

Utilisé comme schéma en électronique,

Il est ensuite repris et dessiné sur les

tous premiers ordinateurs ON/OFF.

 

Aujourd’hui il est utilisé sur

Appareils électroniques

Et électriques comme

Sur  les téléphones,

Les téléviseurs et

Sur  les  prises

De courants.

fr.wikipedia.org/wiki/

Symbole_marche/arret

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Fond/forme 

 .

Une lampe ne servirait à rien

Si elle restera, toujours, éteinte.

Elle peut être vestige d’un passé,

Ou rangée pour panne électricité.

Vaut-il mieux une  lampe allumée,

Pour un amour éteint ou contraire.

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