1142 – Se détacher du monde et de soi-même

Voir prose et illustrations

.

Se détacher de tout,

Y compris de soi-même,

Tout un programme de vie,

.

Avant d’être au fond du trou !

À quoi bon, alors me direz-vous

Qu’on soit rien ou qu’on ait tout,

Si l’on pas de bonheur sur Terre

La vie ne vaut… rien du tout !

.

On devient quelqu’un, face

À quelqu’un… d’autre,

Face à soi-même,

On s’efface.

.

Je peux avoir   l’air     détaché,

Ne l’être pas, en intériorité,

La vie apprend à tricher,

Sur son  authenticité !

Monde, à l’endroit ;

Monde, à l’envers,

.

Se détacher du monde,

Se détacher  de soi-même,

Se détacher de tout à la ronde,

Se détacher de l’argent, système.

.

Pour prendre de la hauteur, distance

Pour repenser valeur  de  son existence,

La vie est-elle un  cadeau ou une  épreuve,

Serait-ce la  seule chose  qui vous  émeuve !

.

Vous serez  taxés d’ignorants en mal, ou bien,

Vous faites  partie de ceux qui savent plus rien,

Alors qu’en vérité  vous ne croyez  plus personne

Et c’est en vos  seules  mains  que  destin raisonne.

.

Au début,  vous  vous  dites : je veux  être   quelqu’un

À  la face du  Monde, mais, qu’est-ce  que   le Monde

S’il est,  comme vous, appelé à disparaître   un jour.

.

Ainsi   pour votre pays  ou patrie comme   citoyen,

Vous  ne  donnerez  plus, votre  sang,  pour  rien :

Groupe  ou Nation  ou le  Monde : tous vautours

Faut- il refuser la main  à celui qui est lointain,

Et ne plus s’intéresser qu’à son proche  voisin.

.

La solidarité est-elle une vertu  ou bien  vice,

Et mettant notre bonne conscience en lice,

L’autre n’est pas moi, l’autre est en moi,

À ce titre,  mon existence : je lui dois,

Le pays me  protège de lui en droit,

Me poursuit si j’entrave ses lois.

.

.

Extensions

 .

Crise de conscience et crise de confiance

Se rejoignent et se renforcent mutuellement,

Même et surtout quand on nous parle d’argent

Tant il n’est qu’un prétexte pour nous aliéner.

.

Toutefois, se détacher de tout, serait laisser

Aux autres, le  champ libre, pour  tout  ce

Qui nous concerne et qui nous impacte.

.

Aussi faut-il  trouver  une  moyenne

Ou médiane pour gérer le curseur

Attachement/détachement   de

La meilleure manière  qui soit

Pour nous et le reste du Monde.

.

Ce n’est pas simple  de résister  à

Toutes les pressions et sollicitations

Sociales et commerciales, cela requiert

Une philosophie, et un mode de vie, assez

Personnel, familiale, voire communautaire.

.

Se détacher de tout, peu de gens le souhaite, y parvienne !

On est pauvre pour soi-même : ne rien avoir, ou presque,

Ou pauvre pour être riche pour les autres et tout donner

Il y a des gens qui ont la main sur le cœur, en paroles

Et d’autres, qui ont le cœur sur la main, en actes !

.

Se détacher de tout, parait être de l’utopie :

Ne serait-ce déjà que pour assurer sa survie.

.

Se détacher des choses, des gens, des valeurs,

Que resterait-il à l’homme sinon son honneur.

.

Avec l’âge deux comportements se contrarient

Cumuler davantage ou fuir ce qui nous ennuie.

.

.

1142 – Calligramme

.

Se détacher de tout,

Y compris de soi-même,

Tout un programme de vie,

Avant d’être au fond du trou !

À quoi bon, alors me direz-vous

Qu’on soit rien ou qu’on ait tout,

Si l’on pas de bonheur sur Terre

La vie ne vaut… rien du tout !

On devient quelqu’un, face

À quelqu’un… d’autre,

Face à soi-même,

On s’efface.

*************************

****************************

Je peux avoir   l’air     détaché,

Ne l’être pas, en intériorité,

La vie apprend à tricher,

Sur son  authenticité !

Monde, à l’endroit ;

Monde, à l’envers,

Se détacher  du   monde,

Se détacher  * de soi  S même.

Se détacher  *  de tout à E la ronde,

Se détacher   S  de l’argent  *  système.

Pour prendre  E   de la hauteur D   distance

Pour repenser  *    valeur  de  son    É existence,

La vie est-elle   D    un  cadeau ou une  T   épreuve,

Serait-ce la      É     seule chose qui vous    A   émeuve !

Vous serez      T     taxés d’ignorant en mal,   C    ou bien,

Vous faites     A      partie de ceux qui savent     H   plus rien,

Alors qu’en    C        vérité  vous  ne  croyez  plus    E   personne

Et c’est en     H        vos  seules  mains  que  destin     R   raisonne.

Au début,     E          vous  vous  dites : je veux  être       *  quelqu’un

À  la face     R         du  Monde,  mais,  qu’est-ce  que      D  le Monde

S’il est,       *           comme vous, appelé à disparaître      E    un jour.

Ainsi         D            pour votre pays ou patrie comme       *    citoyen,

  Vous        U            ne   donnerez   plus,   votre  sang      S  pour rien,

Groupe    *            ou Nation  ou  le  Monde : tous      O vautours

Faut- il     M          refuser la main à celui qui est     I   lointain,

Ne plus    O         s’intéresser qu’à un proche      –    voisin.

La solida   N      rité est-elle une vertu  ou     M  un vice

Mettant    D   notre bonne conscience   Ê  en lice.

L’autre    E     n’est pas moi, est    M en moi,

À ce titre  mon existence,  E je lui dois,

Le pays me  protège de  lui en droit,

Me poursuit si j’entrave ses lois.

 .

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1142 4.

Ca ressemble à deux boules

 Superposées, petite et grosse

Ou à un lampion accroché

Du style asiatique, fragile ?

.

(C : forme creuse, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

Le lampion asiatique, européen

ont caractéristiques partagées :

éclairer faiblement, être fragile

détaché et être protégé du vent.

.

Ce lampion oriental, papier bleu,

Évoque bien la fragilité

De toutes choses ainsi que de la vie,

De la sienne, éclairée ou pas.

.

Symbolique

 .

Le lampion   chinois

Est née d’amé       lioration

De la flamme,             toute nue.

Protégeant flam             me du vent,

Fournissant une          lumière diffuse.

Lors les premi              ères ont été créés

Pour une utili                 sation pratique

Dans la mai              son ou éclairage

De certains           lieux, passages,

Au final,       seront devenues

Des plus ornementales,

Symbole de statut.

signe-chinois.com/

lanternes-chinoises

.

.

Fond

.

Évocation

.

1142 6

.

Ce lampion oriental, papier bleu,

Évoque bien la fragilité

De toutes choses ainsi que de la vie,

De la sienne, éclairée ou pas.

 

Symbolique

Culte de l’Homme fort

A refait son apparition dans nos sociétés.

Sous différentes formes:

Homme politique, chef militaire, survivaliste

L’homme fort est au-devant

De la scène  et  pourtant, l’Homme  fort se voit

Confronté à meilleur, plus fort :

«L’Homme augmenté » alors,  face  à ce dernier,

Il devient de plus en plus  fragile

Prendra  conscience  de cette fragilité  partagée,

Loin d’être un problème, est une

Opportunité formidable pour penser  nos sociétés

En termes de bonne solidarité.

Adage disant «l’union fait la force» n’a jamais été

Aussi vrai qu’en ces temps

Où la technologie devient de plus en plus souvent

Pressentie pour pallier

Nos faiblesses physiologiques, biologiques.

letemps.ch/opinions/eloge-fragilite-lere-lhomme-augmente

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Toute lumière d’un lampion

Qu’il soit asiatique ou autre

Ne nous mettrait en lumière

Par rapport au projecteur !

Il caresserait nos yeux, vue

Mais  ne les éblouirait pas !

Le lampion éclair, se détache

en même temps,  tant  fondu

en une chaine, impersonnel.

Sa fragilité lui donne un air

de précarité et d’éphémère !

.

Des détachés du Monde

 .

Scénario

Diogène, dans son tonneau comme sa seule résidence !

L’abbé Pierre, le fondateur d’Emmaüs   pour les pauvres.

Sœur Emmanuel, rendue sainte pour les soins aux pauvres.

.

Voir prose et illustrations

1140 – Des humains stupides, cupides, avides !

Voir prose et illustrations

.

Stupide, cupide et avide :

Faut forcer la nature

Pour arriver.

.

Aucun animal  ne se soucie

De se conduire ainsi :

Que les hommes.

.

Disposer d e  quoi  survivre,

Plus de dix mille vies :

N’en avoir qu’une.

.

D’exploiter   les   ressources

Et spolier les gens :

Légalement.

.

Se regarder, dans son miroir,

Fier de soi, réussite :

Génocide.

 .

Je me laisse parfois aller au gré du vent

Quand ce n’est pas  de mes sentiments,

Le monde  des humains  plus lointain,

Ne résonne plus, en moi : il n’est rien.

 .

Je me dis  les humains  sont  stupides,

Je me dis  les humains sont… cupides,

Je me dis  que les humains sont avides

Je me dis  que les humains sont vides !

 .

Pourtant je proclame que, vers le haut,

Une mise en abîme dans mon cerveau,

Je le clame, et je le chante, tout  haut :

Humain  est ce qu’il y a  de plus  beau.

.

Plus beau  que je connaisse, sur  Terre,

Lors il nous protège  de toute la misère,

Bien que nous ne resterons comme frères

Et sœurs en temps de famine ou de guerre.

.

Ce sont humains cupides qui feront la guerre

Et, pour eux, humains, stupides, iront en terre,

Des dirigeants se montreront encore plus avides,

Et, pour finir, les pays dévastés deviendront vides.

.

.

Extensions

 .

Qu’il y ait eu, il y ait, y aura

Encore des gens d’un tel acabit,

C’est plus que certains, mais que

De nos jours, on les retrouve comme

Dirigeant de banque et ou grands pays,

C’est là comme déchirure dans la démocratie :

«Moins pire de tous les régimes »selon Churchill.

.

Certains États se battent contre une Mafia

Prétendue gangréneuse de corruptions

Alors qu’eux-mêmes en institue une

Autre, plus subtile, institutionnelle,

Sans aucun doute, mais aussi délétère.

.

Mais sans doute que le pouvoir et l’avoir

Corrompent, systématiquement, des gens

Qui ne l’étaient pas auparavant lors qu’ils

Auront compris comme ils ne pouvaient

Rien faire pour améliorer rapidement

Et   durablement,  la condition

De leurs concitoyens : il valait

Mieux se servir que les servir.

.

Stupides, les humains : allons  donc, le roi  des animaux,

Mais qui se met parfois plus bas que lui par négligence,

Cupide et avide quant à l’argent qu’il reçoit sans travail

En garde le maximum, pour lui,  sans aucune solidarité,

Ne pense qu’à s’enrichir et de plus en plus et sans limite !

.

Pour humains, dictateur ou pas

La fin justifie, à plein, les moyens,

Quand ils prennent pleins pouvoirs,

Pour  en  profiter  et un … maximum.

Diviser pour régner, tuer pour se protéger

Sont les maitres mots de grands prédateurs

Et s’ils conquièrent le pouvoir par les urnes,

Et voire par la force, lors d’un Coup d’État,

Le peuple contre eux, ils ne lâcheront pas

Cela se tait par petit nombre de fidèles

Dévoués aveuglément et prêts à tout

Tant et si bien  qu’au final, un seul

Homme incarnera plein pouvoir.

Mafias y trouvent leurs comptes,

Pour eux, la seule chose qui compte,

Est d’augmenter leurs parts du gâteau.

.

.

Épilogue

.

La menace la plus à craindre, sur Terre,

Ne sont catastrophes, maladies,  misères,

Ni mêmes les surpopulations, les guerres ;

C’est l’homme lui-même lors étant pervers.

***

Tant nous n’avons pas besoin de changement

Climatique nous menaçant  de réchauffement,

Nos divisions entre blocs  Est/ouest,  Sud/nord,

Sont telles qu’elles nous anéantiront, tous morts.

***

Non pas tous morts physiquement : psychiquement

Les uns se ruant sur les autres pour vivre ou survivre,

Tout cela pour que quelques-uns,  s’étant mis à l’abri,

Puissent jouir de plus de pouvoir  ou d’argent : merci.

***

Stupides, les hommes le sont, de croire en un miracle ;

Cupides, les hommes le sont, jusqu’à  jamais  s’arrêter ;

Avides, les hommes  le sont : de sang, d’argent, pouvoir,

Alors même que majorité dominée, silencieuse,  ne l’est.

***

Tout cela peut changer,  par meilleur entente de l’autre :

Il suffirait de se mettre autour d’une table et d’en parler.

L’organisme, existe,  chargé de le faire, et de l’appliquer,

Mais il n’a que peu de crédibilité, en tous cas pas assez !

***

Au final, et, comme toujours, l’Homme  n’aura qu’à s’en

Prendre à lui-même, mais la seule chose qu’il sait faire :

C’est de chercher des coupables, sinon des responsables

C’est ainsi que va le monde, et les pacifistes, on les tue.

.

.

1140 – Calligramme

 .

Stupide, cupide et avide :

Faut forcer la nature

Pour arriver :

Aucun animal ne se soucie

De se conduire ainsi :

Que les hommes !

Disposer de quoi survivre,

Plus de dix mille vies,

N’en avoir qu’une ;

D’exploiter   les  ressources

Et spolier les gens,

Légalement ;

Se regarder dans son miroir

Fier de soi, réussite

Génocide.

Je me laisse parfois       U       aller au gré du vent

Quand ce n’est pas       M      de mes sentiments,

Le monde  des hum    A       ains plus lointain,

Ne résonne plus en   I     moi : il n’est rien !

N

Je me dis  A    les humains sont stupides,

Je me dis  V     les humains sont  cupides,

Je me dis  I   que les humains sont avides

Je me dis  D  que les humains sont vides !

E ….……………………..

Pourtant je proclame   *     que, vers le haut,

Une mise en abîme    S    dans mon cerveau,

Je le clame, et je le     T   chante, tout  haut :

Humain  est ce qu’il   U     y a  de plus  beau.

   P

Plus beau  que je con    I       naisse, sur  Terre,

Lors il nous protège      D      de toute la misère,

Bien que nous ne res     *   terons comme frères

Et sœurs en temps de    C     famine ou de guerre.

U

Ce sont  humains, cup     P   ides qui feront la guerre

Et, pour eux, humains,     I      stupides, iront en terre,

Des dirigeants se mon      D  treront encore plus avides

Et, pour finir, les pays      E   dévastés deviennent vides.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

1140 4

.

Statue d’un dictateur,

Étant  riche, ambitieux,

Dominateur, despotique

Et fou de ses ambitions

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde, ici, à la forme)

.

Dictateur  et  ambition  vont de pair,

il veut étendre son domaine, pouvoir

crée, pour lui, culte de personnalité,

si bien que la forme épouse le fond.

.

L’engrenage de la réussite mènera

Dictateur aux carnages

L’ambition personnelle se cache

Derrière l’espoir collectif !

 .

.

Symbolique

.

Le dictateur représente

Une partie de soi que l’on appelle l’égo.

L’égo sera cette partie de l’esprit, avide

De pouvoir, de contrôle, de possessivité,

De reconnaissance, et sans cesse réitéré,

D’adulation, besoin d’attention, d’amour,

Il est toujours en demande, mégalomane,

Il veut qu’on l’applaudisse, dès le moindre

Fait et geste, est capable de manipulation,

Mensonge, d’autorité despotique,

Tyrannie, impose ses lois, fait naître

Sentiment de terreur chez ses proches.

Source : psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/dictateur

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1140 6

.

L’engrenage de la réussite mènera

Dictateur aux carnages

L’ambition personnelle se cache

Derrière l’espoir collectif !

.

Symbolique

 .

Qu’est-ce que l’ambition ?

C’e n’est rien d’autre qu’une imitation.

L’ambitieux du roman stendhalien ou balzacien,

Qui, comme l’a vu Malraux, “porte en lui une semi-doctrine

“Imite” la vie de Napoléon, modèle absolu de ce que peut la Volonté.

L’ambition mène le deuil de la gloire, dont il ne reste que les symboles ;

En ce sens, l’imitation est un travail de deuil et un effort sur soi pour

Tâcher de s’approcher du Moi idéal qui a dialogué il y a peu

D’égal à égal avec le Monde.

cairn.info/revue-la-pensee-de-

midi-2008-2-page-24.htm

 .

.

Corrélations

Fond/forme   

 .

Dictateur, dit que t’a tort

Tant si tu dis  que j’ai tort,

Tu seras  un  homme  mort,

En somme voilà son pouvoir.

Il n’y a pas de contre-pouvoir,

Contestataire sera un dissident,

Qu’on transforme  ennemi d’État.

 .

Même si on se fait un tas d’ennemis

L’important est de garder le pouvoir,

Quitte à sacrifier partie de son peuple,

Et cela finira parfois en  bains de sang,

En guerre civile ou révolution de palais.

 .

.

L’argent avant l’humain

.

Scénario

 .

Le massacre des innocents en Judée dans le Nouveau testament.

Plus besoin de cerveau ni de pensée, capitaliser … uniquement.

Main en griffe dès qu’il s’agit d’argent, préhension, rétention.

.

Voir prose et illustrations

1139 – Une bourse aux valeurs ou aux idéaux !

Voir prose et illustrations

.

La bourse aux valeurs,

Tout le monde connait

Aux idéaux : y en pas,

Sinon,  ça se saurait !

Idéaux ne rapportent

Rien, au commerce :

Il  s’agit  d’humain,

Et qui le  supporte.

.

Idéaux nous tirent

Vers le plus haut,

Mais  attention

De  tomber  bas.

À force de grimper

Une échelle,  il n’y a

Plus  aucun  barreau,

Et pas plus  d’idéaux !

.

La bourse au faux pour s’appuyer au vrai

La bourse au bien pour se préserver du mal

La course au dieu pour vie posthume,  idéale,

La bourse  au beau pour se démarquer du laid,

La bourse au corps pour garder santé arbitraire,

La bourse au droit pour plus de justice, égalitaire.

.

Toutes ces bourses,  à perdre haleine et    …   sans répit,

Ne garantissent pas  une vie,  saine  de corps, ni d’esprit.

Elles  nous tirent  plus  haut  pour  redescendre  plus bas :

Laisse aller, c’est une valse, et   surtout,  ne te fatigue  pas !

Ce serait  un suicide  que de  vouloir  être  meilleur  en tout,

Et puis, de toute façon,  le monde,  tel qu’il existe,  s’en fout !

Qu’on s’améliore, qu’on  s’humanise,  qu’on  s’assagisse : bon,

Qui veut passer pour, vivre  comme, mourir  comme un : con !

Personne, à part celui qui l’est  déjà, ne risque pas de changer :

Qu’est-ce qu’une belle personne, qui n’a pas  d’amour à donner !

.

La bourse aux valeurs et aux idéaux, est un projet pour… demain.

L’on ne parvient qu’à la moitié, et  être un saint, n’a rien d’humain.

À quoi sert  de suivre un idéal si, le mieux devient  l’ennemi du bien,

Si rien n’a de valeur  que ce qu’il représente  comme plus qu’humain.

Je ne suis pas philosophe et ne prétend pas l’être, le néant m’entourant

N’apporte aucune réponse à mon vide intérieur et porteur de non-sens.

Philosopher pour moi n’est ni apprendre à mourir ni apprendre à vivre,

Elle aide à comprendre le monde,  pour y être  mieux présent, survivre.

.

Survivre à soi, aux siens, à son destin, qui n’est pas  entièrement écrit :

Homme, livré à lui-même, orphelin, doit tracer, seul, sa voie, en sa vie.

C’est cela qui fait  sa force, et sa faiblesse, sa petitesse, et sa grandeur,

Sa responsabilité, respectabilité non devant Dieu mais le prochain.

La philosophie est comme la science, la psychologie et la poésie,

Qui sait ce qu’elle contient, retient, rejette, commence, finit !

.

.

Extensions

  .

Valeurs, idéaux, principes moraux et environnementaux

Tout cela est bon mais forment-ils, pour autant l’éthique

Sachant qu’elle se reporte à la norme plus qu’à la valeur

Que la religion impose elle-même ses codes et  ses règles

Comment s’y retrouver entre les cultures et humanismes

Avec les «fake news», d’aujourd’hui : y a de quoi douter

De la véracité et de la probité de nos dirigeants d’États !

 

Les idéaux comprennent un ensemble de valeurs

 Intellectuelles, morales, esthétiques … politiques

Correspondant  aux aspirations les plus élevées,

Qui soient de quelqu’un, ou collectivité, société,

Quant à atteindre  les fins qu’ils … souhaitent !

Chacun, chaque groupe, collectif,  génération,

 De la société idéale, aurait ses propres visions,

Allant du pragmatisme à l’utopie irréalisable,

Finissant dans le chaos, l’anarchie détestable,

Lorsque le mieux deviendra l’ennemi du bien !

 

 .

Calligramme 

.

La bourse aux valeurs,

Tout le monde connait

Aux idéaux : y en pas,

Sinon,   ça se saurait !

Idéaux  ne rapportent

Rien, au    commerce :

Il s’agit  B   d’humain,

Et qui le O    supporte.

Idéaux    U nous tirent

Vers le    R   plus haut,

Mais       S     attention

De tom    E       ber bas.

* ..

À force de  A       grimper

Une échelle  U             il n’y a

Plus aucun       X             barreau,

Pas même            *                d’idéaux !

La bourse au faux  V  pour s’appuyer au vrai

La bourse au bien  A  pour se préserver du mal

La course au dieu   L pour vie posthume,  idéale,

La bourse au beau  E    pour se démarquer du laid,

La bourse au corps  U   pour garder santé arbitraire,

La bourse au droit   R  pour plus de justice égalitaire.

S ……………..

Toutes ces bourses,  à perdre haleine et    …   sans répit,

Ne garantissent pas  une vie,  saine  de corps, ni d’esprit.

Elles  nous tirent  plus  haut  pour  redescendre  plus bas :

Laisse aller, c’est une valse, et   surtout,  ne te fatigue  pas !

Ce serait  un suicide  que de  vouloir  être  meilleur  en tout,

Et puis, de toute façon,  le monde,  tel qu’il existe,  s’en fout !

Qu’on s’améliore, qu’on  s’humanise,  qu’on  s’assagisse : bon,

Qui veut passer pour, vivre  comme, mourir  comme un : con !

Personne, à part celui qui l’est  déjà, ne risque pas de changer :

Qu’est-ce qu’une belle personne, qui n’a pas  d’amour à donner !

E  T      V   O   I   R    E       A  U  X      I   D  É  A  U   X   !

La bourse aux valeurs et aux idéaux, est un projet pour… demain.

L’on ne parvient qu’à la moitié, et  être un saint, n’a rien d’humain.

À quoi sert  de suivre un idéal si, le mieux devient  l’ennemi du bien,

Si rien n’a de valeur  que ce qu’il représente  comme plus qu’humain.

Je ne suis pas philosophe et ne prétend pas l’être, le néant m’entourant

N’apporte aucune réponse à mon vide intérieur et porteur de non-sens.

Philosopher pour moi n’est ni apprendre à mourir ni apprendre à vivre,

Elle aide à comprendre le monde,  pour y être  mieux présent, survivre.

Survivre à soi, aux siens, à son destin, qui n’est pas  entièrement écrit :

Homme, livré à lui-même, orphelin, doit tracer, seul, sa voie, en sa vie.

C’est cela qui fait sa force, et sa faiblesse, sa petitesse, et sa grandeur,

Sa responsabilité, respectabilité non devant Dieu mais le prochain.

La philosophie est comme la science, la psychologie et la poésie,

Qui sait ce qu’elle contient, retient, rejette, commence, finit !

 .

.

Forme

.

Réduction

.

Évocation

.

1139 4

.

Ça ressemble à une bouteille

De shampoing, pour cheveux,

Ou eau de Cologne comme parfum

Flacon de produit, dans tous les cas !

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

X : le fond s’éloigne ici de la forme)

Shampoing et parfum n’ont rien à voir

avec une quelconque bourse aux idéaux

ils auront des effets sur la tête, pas dedans

tant et si bien que la  forme diffère du fond.

 .

L’un n’empêche pas l’autre, tant on peut  

Bien se shampouiner,

Se parfumer, pour complaire aux autres,

Et voire à soi-même.

.

Symbolique

 .

Un   shampooing

Est produit cosmétique

Présenté  généralement

Sous  forme  de  liquide,

Crème,  avec  substances

Tensioactives permettant

De nettoyer toute chevelure

Et autant éventuellement de

Traiter cheveu et cuir chevelu

Et si utilisé, trop fréquemment,

Le shampooing pourrait détruire

La pellicule protectrice des cheveux,

Les graisses, et ainsi abîmer les cheveux.

techno-science.net/glossaire-definition/Shampooing

.

.

Fond

.

Évocation

.

1139 6

.

L’un n’empêche pas l’autre, tant on peut  

Bien se shampouiner,

Se parfumer, pour complaire aux autres,

Et voire à soi-même.

.

Symbolique

.

Classiquement, un parfum

Se décrit par des notes olfactives

Qui se différencient en notes de tête

(Celles  qui  seront liées  à la première

Impression olfactive,  les plus volatiles),

Notes de cœur (celles qui constituent le cœur

Du parfum et demeurent pendant plusieurs heures),

Et enfin notes de fond (celles qui persistent longtemps

Après que le parfum a été vaporisé et peuvent

Rester des mois sur un vêtement ou cheveux).

Wikipédia : parfum

 

Corrélations

Fond/forme 

.

Valeurs et idéaux mènent le Monde,

Contre vices et trahisons immondes,

Il faut avoir une belle façade, devant

Peu importe arrière   magasin puant.

Valeur humaine et valeur marchande

Soufflent parfois des vents contraires,

Bien que  les deux  idéaux  cohabitent.

La perte des repères,  mondialisation

Se traduit par guerre de domination

Qui un flot d’interrogations, suscite.

Bon shampoing  permet de se laver

La tête, à l’extérieur, en apparence

Mais pas à l’intérieur, conscience.

Et de moins en moins de valeurs,

Conduiraient à plus de normes !

Le monde moderne est fait ainsi

Qu’il perd la tête pour son corps

On appelle cela le matérialisme.

 .

Quatre  valeurs à débourser !

.

Scénario

Il n’y aurait pas que sur les mairies qu’on le remarque !

Les idéaux seront-ils bientôt remplacés par  les capitaux.

La preuve, voilà ce que vous trouverez à la place du cœur.

.

Voir prose et illustrations

721 – Amour n’est pas chose que l’on possède

Visuels et textuels >>

.

Amour de possession,

Possession de l’amour :

Ça sent  la manipulation,

Manque certain d’humour.

.

L’amour n’appartiendra pas,

À l’un des deux  …   conjoints :

Partagé,  certes,  entre les deux,

Mais, pas  sans égale  réciprocité.

.

Celui qui  prétend  détenir l’amour,

N’y connait rien, ne le vend pas bien,

Il prendra ses désirs pour des réalités.

.

L’amour  commence par  un a : l’autre !

Amour n’est pas chose que l’on possède

Processus aimant  auquel … l’on cède !

Présent naissance, nous est transféré

Par nos parents en faisant de nous

Fille ou garçon,  bons à marier.

.

Amours  humaines, combien

Manières  sont autorisées,

Ne   sommes  animaux

Que l’on prive libertés.

.

Nos jeux  et positions,

Sont tous inventoriés,

Rien dans nos unions

À perdre  ni à gagner.

.

À tort,  sinon  à  raison,

On échappe de sa prison,

À moindre envie de liberté

Pour en retrouver le frisson,

 Par échanges   et   nouveautés,

Espérant échapper à la répétition

D’un vécu en rêve ou en imagination

Avant de le pratiquer, remettre passion.

.

Passion se partage, processus, se fusionne

En union en état de grâce après  effet extase

Qui se prolonge le long de   jours d’inaction.

.

L’homme, très  vite  son cerveau  se remet

À gamberger met son membre en tension

Lors, chez femme  cette pause de félicité

Dépend d’humeur hormones, émotions.

.

Différences notables  bien que subtiles,

Parfois entre   être une fille, un garçon.

L’amour est passion  et pas  possession,

Affaire d’émotions, plus que de raisons !

.

Amour ne se conquiert pas, à coups de bâton :

Ne pas confondre séduction et argumentation,

Et ne voilà-t-il pas pourtant, que votre passion

Aurait, soudainement  pris, de vous, possession,

Amour de possession devient alors un oxymoron.

.

.

Extensions

 .

Toute possession, en amour,

N’est pas gage de propriété.

L’autre restera propriétaire

De son corps, de son esprit

De son âme, plus  encore !

.

Toute possession humaine

Est tentante et rassurante

Mais d’un tout autre côté,

Délirante, voire aliénante.

.

On ne possède que choses,

À la rigueur,  des animaux,

L’esprit, la culture, et  l’art,

Nous échappent par nature.

.

Possession par un diable, possédé par un violeur :

La première n’est que  fantasme, lié à ange mauvais,

La seconde est bien sexuelle et laisse des traces réelles

L’exorcisme : sort de cet être qui ne t’appartient pas,

Outrage, sujet aliéné n’est pas indemne de l’objet.

.

On dit d’une personne possessive :

Qui éprouve un besoin de domination

Excessive sur son conjoint, ses enfants.

.

La possession révèle un certain égoïsme ;

 La jalousie peut être une preuve d’amour.

.

Possessif vient du manque de confiance,

 Du besoin d’avoir le contrôle, complexe !

.

Quoiqu’il en fût, voire quoiqu’il en soit

Possesseur est une personne toxique.

.

À quitter, à fuir, s’il ne change pas :

On perd son temps, ne gagne pas :

Facile, conjoint ; difficile, enfant.

.

.

721 – Calligramme 

.

Amour de possession,

Possession de l’amour :

Ça sent  la manipulation,

Manque certain d’humour.

L’amour n’appartiendra pas,

À l’un des deux  …   conjoints :

Partagé,  certes,  entre les deux,

Mais, pas  sans égale  réciprocité.

Celui qui  prétend  détenir l’amour,

N’y connait rien, ne le vend pas bien

Il prendra ses désirs pour des réalités.

.

*************************************

*************************************

.

L’amour  commence par  un a : l’autre !

Amour n’est pas chose que l’on possède

Processus aimant  auquel … l’on cède !

Présent naissance,  nous est transféré

Par nos parents,  en faisant de nous

Fille ou garçon,  et, bons à marier.

Amours    L  humaines, combien

Manières         sont autorisées,

Ne   som   A      mes animaux

Que l’on   M   prive libertés.

Nos jeux   O   et positions,

Sont tous   U  inventoriés,

Rien dans    R  nos unions

À perdre ni   *    à gagner.

À tort, sinon  N      à raison,

On échappe   ‘   de  *  sa prison,

À moindre     E  envie  *   de liberté

Pour en re    S     trouver        O    le frisson

 Par échan    T          ges et nou         N       veautés,

Espérant      *         échapper à la        *      répétition,

D’un vécu   P         en rêve,  ou en           P imagination

Avant de    A       le pratiquer, remet        O   tre passion.

Passion       S     se partage, processus,     S     se fusionne

En union      *   en état de grâce après     S       effet extase

Qui se prolon  C     ge le long de          È  jours d’inaction.

L’homme, très  H     vite  son       D    cerveau  se remet

À gamberger met  O     son    E     membre en tension

Lors chez femme   S      *     cette pause de félicité

Dépend d’humeur       E hormones, émotions.

Différences   notables   bien que  subtiles,

Parfois entre   être une fille, un garçon.

L’amour est passion et pas possession,

Affaire d’émotions, plus que de raisons !

.

Amour ne se conquiert pas, à coups de bâton :

Ne pas confondre séduction et argumentation,

Et ne voilà-t-il pas pourtant, que votre passion

Aurait, soudainement  pris, de vous, possession.

Amour de possession devient alors un oxymoron.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

721 4

.

Un  vase  commun

Et doté d’un col étroit

Comme en bel orifice 

Ouvert sur tous désirs ?

.

Un vase comporte, pour sûr, un orifice

pour le remplir, pour le vider, le laver

mais il n’a rien de commun avec aucun

orifice humain : forme diffère du fond.

.

Tout orifice n’est pas un vase,

Bien que doté,  que l’on possède,

Et que droit d’usage fasse partie

Intégrité de femme, inaliénable.

.

Symbolique

.

Le vase est un contenant :

La boîte, le sac, l’armoire,

Le vase et un symbole féminin.

Dans  le  vase,  on  met  de  l’eau,

Symbole de la vie,  de la terre aussi,

Une plante, qui pourra s’y développer.

.

Les alchimistes appelaient aussi  vase

Le creuset dans lequel ils projetaient

Leurs transformations intérieures.

Ce lieu clos est propice à image

De    renfermement    sur  soi

Le temps   d’une  élévation

Niveau de sa conscience.

signification-reves.fr/Vase

.

Descriptif

.

721 – Amour n’est pas chose qu’on possède 

  Alignement central   /     Titre droit    Thème amour

Forme courbe / Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : vase  /  Symbole de fond : orifice

.

.

Fond

 .

Évocation

.

721 6

.

Tout orifice n’est pas un vase,

Bien que doté,  que l’on possède,

Et que droit d’usage fasse partie

Intégrité de femme, inaliénable.

.

Symbolique 

.

Les orifices naturels ne

Sont pas les seuls à être étudiés :

Il est aussi parfois question d’orifices

Artificiellement créés, ouvertures du corps

Qu’il faut fermer ou d’orifices symboliques.

.

Au travers  des orifices, d’autres relations,

Entre intérieur, extérieur se construisent

Soit dans la perception de l’autre par

Les odeurs  ou par l’emploi d’injures,

En France, faisant référence aux

Orifices du corps de l’autre

Ou de ses proches.

journals.openedition.org/amades/955

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Ouverture servant d’entrée

Ou d’issue à certains organes,

Selon le dictionnaire Larousse !

Oribouche pour l’entrée aliments,

Orifesses pour la sortie de déchets.

On trouve aussi trou, en synonyme,

Mais il y a aussi le nez et les oreilles,

Sans oublier sexe masculin, féminin.

L’un plein, l’autre vide, et à remplir,

Mais c’est vue mécaniste de choses,

Qu’on ne possède, qu’on suppose.

 .

.

Entre un idéal et ses réalités !

.

Scénario

.

Posséder quelqu’une, quelqu’une, c’est l’enfermer en lieu sûr,

et jusqu’à l’empêcher, d’être libre pour n’être que … sa chose,

même en public, lui faire sentir, savoir qu’il, ou elle, sont liés.

 .

Visuels et textuels >>

1036 – Lutte, bien et mal, ressemble au combat !

Visuels et textuels  >> 

.

Combat intérieur et extérieur,

Le bien et le mal étant valeurs

Etant forcément, intériorisées,

Mais jugés sur les faits avérés.

Dieu serait, certain, côté bien ;

Et Satan serait du côté du mal.

Oui mais, si Dieu pourrait tout,

Comment  peut-il tolérer  Satan.

.

Bien et mal supposent conscience

Et n’ont rien à voir avec la science,

Ni  avec la culture, religion,  société

Tant la lutte, entre le bien et le mal,

Ressemble à un combat permanent

Et sans fin depuis la nuit des temps

Lors l’humain se comporte  animal.

Si un tel combat  nous parait fatal,

Mais, qu’en plus,  il  serait  inégal,

Pourquoi se donner tant de… mal

Pour le tenir, en limite,  normale.

.

Il fut un temps  où  …  on parlait

De combat entre Dieu et Satan :

Aujourd’hui, vers vœu, ça  tend,

D’une justice qu’humain ferait.

Le bien et le mal  sont en nous

Autant qu’autour …  inhérents

À la nature, culture, humaines

Et ne sauraient être éradiqués

C’est une question  de  degrés,

Qui veut faire ange fait la bête

La bête tapie au fond de nous,

Se réveille si  elle est menacée.

.

Mais la menace est permanente,

Exacerbée par flots de nouvelles,

Qui, de toute origine, parviennent

Et nous laissent en un état second,

Qui n’est pas propice  à la réflexion,

Par manque de recul et d’intentions,

Alors, la forme l’emporte  sur le fond,

Et plus encore l’émotion sur la raison.

.

De le savoir, de le dire et de le prouver,

Ne changera rien à nos comportements,

C’est le drame, nous sommes manipulés,

Par qui, par quoi …  à nous de le trouver !

On dit  il faut combattre  le mal par le mal,

Que la guerre serait parfois bien nécessaire,

Nous y sommes, chaque jour, sans le savoir,

Mais le pire est  que, c’est, sans rien pouvoir.

La lutte, entre le bien et le mal, est infernale :

Si le mal gagnait, le Monde  serait anarchique

Mais si c’était le bien, ce serait pire, politique,

Il en faut des deux, mais point trop, n’en faut.

.

.

Extensions

 .

Le bien et le mal seraient des camps opposés

Dont l’un serait mystique et l’autre diabolique

On serait bien là dans un univers …. ésotérique

Dont on a du mal à savoir qui l’aurait engendré.

On voit parfois les deux aux extrémités de droite,

Alors qu’en réalité ils sont en boucle ou mélangées.

Le mal, c’est l’ennemi, le dieu du bien est avec nous.

Combien de films en vue sauver la planète, s’inspirent

De cette trame du bien contre le mal ou le bien gagne,

Nous réveillant en nous endormant cauchemar vivant.

.

Le mal nourrirait le bien, et réciproquement,

À ce point que l’on dit : c’est un mal pour un bien.

.

Philo : « Le mal, se définit par opposition à une éthique

Humaniste où le bien est respect des valeurs humaines ».

.

Nietzsche : « le mal lui-même est constitutif de l’existence

Et chercher à l’abolir revient à abolir la vie elle-même ».

.

Le mal peut être vu, par soi, comme un bien, une liberté,

Alors qu’il est condamnable et condamné par la société.

.

Et si le mal se pratique en dehors de toute conscience

Comme chez de jeunes enfants, adulte, est coupable.

.

.

1036 – Calligramme

 .

LA LUTTE ENTRE

Combat intérieur et extérieur,

Le bien et le mal étant valeurs

Étant forcément, intériorisées,

Mais jugés sur les faits avérés.

Dieu serait, certain, côté bien ;

Et Satan serait du côté du mal.

Oui mais, si Dieu pourrait tout,

Comment  peut-il tolérer  Satan.

.

Bien et mal supposent conscience

Et n’ont rien à voir avec la science,

Ni  avec la culture, religion,  société

Tant la lutte, entre le bien et le mal,

Ressemble à un combat permanent

Et sans fin depuis la nuit des temps

Lors l’humain se comporte  animal.

Si un tel combat  nous parait fatal,

Mais, qu’en plus,  il  serait  inégal,

Pourquoi se donner tant de… mal

Pour le tenir, en limite,  normale.

LE BIEN ET LE MAL 

Il fut un temps  où  …  on parlait

De combat entre Dieu et Satan :

Aujourd’hui, vers vœu, ça  tend,

D’une justice qu’humain ferait.

Le bien et le mal  sont en nous

Autant qu’autour …  inhérents

À la nature, culture, humaines

Et ne sauraient être éradiqués

C’est une question  de  degrés,

Qui veut faire ange fait la bête

La bête tapie au fond de nous,

Se réveille si  elle est menacée.

EST LONG COMBAT  

Mais la menace est permanente,

Exacerbée par flots de nouvelles,

Qui, de toute origine, parviennent

Et nous laissent en un état second,

Qui n’est pas propice  à la réflexion,

Par manque de recul et d’intentions,

Alors, la forme l’emporte  sur le fond,

Et plus encore l’émotion sur la raison.

.

De le savoir, de le dire et de le prouver,

Ne changera rien à nos comportements,

C’est le drame, nous sommes manipulés,

Par qui, par quoi …  à nous de le trouver !

On dit  il faut combattre  le mal par le mal,

Que la guerre serait parfois bien nécessaire,

Nous y sommes, chaque jour, sans le savoir,

Mais le pire est  que, c’est, sans rien pouvoir.

La lutte, entre le bien et le mal, est infernale :

Si le mal gagnait, le Monde  serait anarchique

Mais si c’était le bien, ce serait pire, politique,

Il en faut des deux, mais point trop, n’en faut.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1036 4

.

Une lampe électrique

 En  forme  de  torche,

Ou  alors  un   phare 

Projetant éclats, noirs

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Un phare sert de repère durant le jour,

Et de lumière, la nuit :

Est-ce que le bien agirait au grand jour

Et le mal en l’obscurité ?

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme

Du phare est positif.

Il représente la lumière

Qui guiderait les hommes.

Le phare indique une direction

Et bien au delà, un sens sacré.

.

Il affirme sa verticalité.

À l’instar de la tour,

Cette construction

Possède cependant

Un sens opposé : elle

Est faite pour être vue

Tandis  que  la tour  est

D’abord  faite  pour voir.

Phare porteur de lumière.

Source : tristan-moir.fr/phare

.

.

Fond

Évocation 

.

1036 6

.

Un phare sert de repère durant le jour,

Et de lumière, la nuit :

Est-ce que le bien agirait au grand jour

Et le mal en l’obscurité ?

 .

Symbolique 

.

La symbolique de la nuit

Dans notre culture renvoie

À la peur ancestrale du noir,

À l’angoisse du vide, du silence

Et  quelque part  au  côté  obscur

Des choses en tous les sens du terme

Dans les ténèbres, le chaos, l’enfer, ….

.

À l’inverse, la symbolique de la lumière

Renvoie au positif de logiciel de pensée.

On retrouve ainsi maintes expressions

Dans notre propre langage telles que

«Mettre  quelque  chose   en lumière»

Le mettre en valeur ou la négative

«Ne pas être une vraie lumière»

N’etre pas très intelligent.

nuitfrance.fr/?page=culture-psycho-

societe&partie=lumiere-obscurite

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Le noir, ce serait le mal,

Le blanc, c’est la lumière,

Entre les deux, un phare,

Et qui balaierait l’horizon

Des actes  et des opinions,

En prenant de la hauteur.

.

Vieille  comme  le  Monde,

Lutte entre  le bien et mal,

Ne cesserait donc  jamais.

L’une se nourrit de l’autre

L’une  a besoin  de l’autre,

Pour  simplement   exister

Mais la frontière est floue

Car un bien pour un mal,

Vaut un mal pour un bien

 .

.

Guerre est de quel bon côté !

.

Scénario 

.

Le mal est en noir, bien en blanc, en moins et plus pour la morale !

Adam et Ève, tentation pomme de connaissance du bien et du mal !

Diablotin, angelot ou la mauvaise et la bonne conscience intérieure !

 .

Visuels et textuels  >> 

636 – Parfois, je me demande si…je ne perds pas

Visuels et textuels >>

.

Parfois, je me demande si…….. je ne perds pas

Ma dignité à  vouloir quémander l’amitié

D’amis qui viennent me voir…. en passant

Et pour qui je ne suis pas très important.

Ou encore à vouloir réaliser l’impossible

Tandis  qu’il me suffirait …. d’exister

Pour que ma vie soit comblée.

 .

Parfois, je me demande

Si  je  ne perds  pas

Mon … temps,

À vouloir aimer,

À vouloir être aimé,

En vraie… réciprocité !

 .

Parfois je me demande

Si  je  ne  perds  pas

Mon … argent,

À te faire cadeau

De ce qui te plaira :

Très cher, me coûtera !

.

Parfois je me demande

 Si  je  ne  perds  pas

Mon … énergie

À fouiller,  au lit,

L’intimité obscurcie

D’un postérieur absent !

 .

Parfois je me demande

Si je ne perds pas

Tous mes esprits,

À converser avec toi,

À converger … vers toi,

Vers l’harmonie parfaite !

.

Parfois je me demande

Si je ne perds pas

Mon … âme,

À  céder  à t out

Ce que tu réclames,

Et me brûler en flammes !

 .

Parfois, je me demande

 Si  je  ne  perds  pas

Mes sentiments

À vouloir les dépenser

À tort et travers

Pour des gens

Qui ne me les rendent,

Aucunement.

.

.

Extension

 .

Parfois, je me demande si je ne perds pas :

Voilà bien question légitime et nécessaire

À se poser  de temps en temps  afin de ne

Continuer  à  le  perdre … innocemment !

Relations, on peut perdre   un temps fou,

Et jusqu’à sept ans,  parait-il, à certains,

Qui espéraient, secrètement, un mariage

Et ont essuyé  un refus, poli, mais  ferme,

Les invitant à tenter leur chance ailleurs.

A contrario, d’autres, au bout  d’un mois,

Voire un an, prennent engagement ferme

C’est dire si tous les cas sont en la nature.

Mais l’on ne perdrait pas que son… temps,

Aussi de l’argent, de l’énergie … de l’estime,

De la confiance en soi son âme qu’on damne

À en devenir misogyne, et voire misanthrope.

Il est souvent question de gagner ou de perdre,

Dans la vie mais les sentiments échappent à toute

Prédiction tant ils ont irrationnels, très passionnels.

Exemples « j’ai perdu la femme que j’aimais tant,

Ou j’ai zappé cet homme qui était mon amant

Et le pire c’est que je l’ai perdu, bêtement,

En oubliant un rendez-vous important »

J’ai maintes fois entendu cela qui

M’étais présenté, comme acte

Manqué et… parfaitement

Réussi en même temps.

.

Perdre son temps, son sentiment, son argent, son honneur,

Et que sais-je encore, on y laisse des plumes, dans un échec

Y compris et surtout amoureux en dépit de nouveaux plans

Qu’on élabore ou stratégie  qu’on échafaude  pour restaurer

Ce qui est définitivement perdu, dont on doit faire son deuil

Certains le font vite : « une de perdue … dix de retrouvées »,

Certains ne le font jamais, si c’est pas lui, elle, c’est personne.

.

À quinze ans, non seulement, l’on accepte

De perdre du temps, voire volontairement,

Pour en gagner plus tard : meilleurs choix.

.

À trente ans, on commence déjà à se lasser

De ne pas trouver le partenaire idéal de vie,

Mais on se dira que l’on a encore du temps.

.

À trente-cinq, une horloge biologique sonne

L’alerte, pour ce qui est du père des enfants,

Tant, à quarante, elle en sonnerait le … glas !

.

Temps n’est pas tout : au chapitre des pertes,

Il y a aussi et autant l’énergie de ses vingt ans

Désespérance, déprime de ses trente-cinq ans.

.

.

Épilogue

.

De perdre son temps : on le ferait, souvent,

Pour des choses,  des gens,  des événements,

Qui ne valent la peine pour son étonnement !

***

On perd son temps quand on le force, le subit,

Gagne son temps, quand on le sent,  le choisit :

Pour certains, l’amour serait trop chronophage,

Pour d’autres, le seul qui vaille  qu’on s’engage !

***

Il n’y a pas que le temps : il y a l’énergie, l’argent,

Sans compter esprit, âme, nombre de sentiments,

Des jours, des semaines, des mois,  à ne rien faire,

En tous cas qui puissent, tant soit, vous satisfaire.

***

De ces perles, je pourrais composer grand collier,

Lors faut-il accepter d’en perdre pour en gagner,

Si time is money, comme l’affirment les anglais,

Le temps perdu ne se rattrape pas ni ne se paie.

***

Le temps est gratuit  et est le même pour tout,

Qu’on le passe  à fainéanter,  à courir partout,

Ne change rien à l’horloge un point c’est tout.

.

.

636Calligramme

.

Parfois, je me demande si…….. je ne perds pas

Ma dignité à  vouloir quémander l’amitié

D’amis qui viennent me voir…. en passant

Et pour qui je ne suis pas très important.

Ou encore à vouloir réaliser l’impossible

Tandis  qu’il me suffirait …. d’exister

Pour que ma vie soit comblée.

JE ME

Parfois, je me demande

Si  je  ne perds  pas

Mon … temps,

À vouloir aimer,

À vouloir être aimé,

En vraie… réciprocité !

DEMANDE

Parfois je me demande

Si  je  ne  perds  pas

Mon … argent,

À te faire cadeau

De ce qui te plaira :

Très cher, me coûtera !

Parfois je me demande

 Si  je  ne  perds  pas

Mon … énergie

À fouiller,  au lit,

L’intimité obscurcie

D’un postérieur absent !

SI JE NE

Parfois je me demande

Si je ne perds pas

Tous mes esprits,

À converser avec toi,

À converger … vers toi,

Vers l’harmonie parfaite !

Parfois je me demande

Si je ne perds pas

Mon … âme,

À  céder  à t out

Ce que tu réclames,

Et me brûler en flammes !

PERDS PAS

Parfois, je me demande

 Si  je  ne  perds  pas

Mes sentiments

À vouloir les dépenser

À tort et travers

Pour des gens

Qui ne me les rendent,

Aucunement.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

636 4

.

Un bon tire-bouchon,

Série de coupes empilées

Ou une vis auto perforante,

Un collier brillant de perles.

.

Un collier qui perdrait ses perles

une à une  et jusqu’à la dernière :

ce qui se produit lors des conflits,

faut que la forme évoque le fond.

.

J’étais jaune et or et je deviens gris et mat,

N’ai plus de brillants !

J’ai perdu,  dignité, félicité, temps, argent,

Sur collier de perles !

 .

Symbolique

 .

Perles sont formées  par nacre,

Étant secrétée par le mollusque

En réaction  aux greffons  et va

Entourer  ceux-ci   par   couches

Successives pendant des années.

.

Ce sont  les pigments  organiques

Contenus dans la conchyoline  qui

Vont lui donner couleur et brillant.

.

Blanc argenté à crème  ou rose clair

Avec  des irisations  dans les couleurs

De l’arc-en-ciel, fonction de l’épaisseur

Des  couches  successives : elles peuvent

Être translucides ou carrément opaques.

adamence.com/guide/perle-culture/perle-nacre

.

Descriptif

.

636Je me demande si je ne perds pas …

Alignement central / Titre intercalé / Thème  temps

Forme collier / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : brillant  /   Symbole de fond : perle

.

.

Fond

 .

Évocation d

.

636 6

.

J’étais jaune et or et je deviens gris et mat,

N’ai plus de brillant !

J’ai perdu,  dignité, félicité, temps, argent,

Sur collier de perles.

 .

Symbolique 

 .

Perles, symboles mystiques et moraux

Dans les  différentes  sociétés  du fait de

Leur origine  mystique, voire spirituelle.

Quelquefois, elles  incarnaient  des   êtres,

Des principes sacrés,   des idées abstraites.

.

Mais, de la préhistoire  à l’époque moderne,

La perle a toujours été le symbole de la beauté

Parfaite et pure, voire de l’amour en plénitude,

Sans oublier de l’innocence, l’humilité et du sens,

Ou encore de la gratitude ou de la reconnaissance.

gemperles.com/mythes-symboles-perles#4

 .

.

 Corrélations

 .

Fond/forme 

.

Ce serait plus qu’instructif de faire le test

Pour  chaque  femme, d’enlever une perle

De  votre collier, à chaque conflit majeur

À en provoquer une dispute mémorable

Jusqu’à entacher confiance ou fidélité. 

.

Ou alors  de  constater  que les perles

Se ternissent, perdent  leur brillant,

Les jours où, y a pas de réciprocité

Ou on a sensation perte de temps.

Si ce n’est argent, énergie, santé.

 .

.

Perdre son temps à vouloir le gagner

.

Scénario

.

Tandis que je demande si « OK », tu réponds : pour moi, c’est « KO »

Avec toi, après plan A, refusé, plan B, raté, faut plan C, sinon plan T.

Plantée nue, sur mes genoux, en attendant que ton désir t’assaille !

 .

Visuels et textuels >>

611 – Combien ont atteint le Graal de l’amour !

Visuels et textuels  >> 

.

Certains disent que l’amour

    Demeure un grave problème

         Ou que, rien qu’à le chercher,

              On peut y passer la vie entière.

                   Nommons cela graal problème :

                       Fidélité sans contrainte assumée

                           En est la parfaite image, illustrée,

                              Que cela existe et qu’on l’a trouvé !

                                 Nous sommes, là, dans le domaine

                                    De la rareté, l’excellence, la chance.

                                          Pour  la plupart  d’entre nous : unions,

                                            Ne sont  qu’illusions de … ses frissons !

                                              Qui ne le trouve en Amour, le cherchera

                                               En l’Art, lors sa plus grande sublimation,

                                                Mais l’amour de l’Art, et, l’art de l’Amour,

                                                 Ne sont pas équivalents, en un lit charnel.

                                                Pour finir, le Graal  est  cet élixir d’ivresse

                                                Qui promet éternité  d’une belle jeunesse,

                                                 Et, l’amour serait son filtre … d’allégresse,

                                                  Au point de s’unir … comme dieu et déesse.

                                                  Combien ont atteint… ce Graal de l’amour,

                                                 Combien l’ont frôlé, combien l’ont entrevu,

                                                S’en sont fait, à son idée, sans le rencontrer,

                                               L’ont raté, ou n’osent même pas, l’imaginer.

                                              Si, chacun se fait propre idée, de ce qu’il est,

                                             Chacun se prend à y croire, à en…témoigner,

                                            On devrait comme en un bonheur, converger,

                                          Lors il n’en est rien sauf en roman ou au ciné

                                       Moi, je ne prétends nullement l’avoir trouvé,

                                     Bien que ce ne soit faute, de l’avoir cherché,

                                 J’avoue que la poésie me l’aura bien évoqué

                              Je l’ai expérimenté, à défaut d’y demeurer !

                          Il n’est, ni en le sexe, ni en le corps entier ;

                       Il n’est ni en l’un, ni en autre… partenaire,

                     Il est ailleurs et c’est le plus extraordinaire

                    Quelque part,  entre terre et ciel,  à l’adorer.

                  Je t’adore, adore ton amour, amour en toi :

                Aucune de ces trois postures n’est un graal :

               Comme le bonheur on ne le sait ni le dit pas :

              On ne peut qu’aimer de travers, ou aimer mal.

            À moins qu’on ne soit un pur esprit… spirituel,

           Qu’on soit débarrassé de part d’animal résiduel

          Mais alors à quoi bon, le désir, le plaisir, soupir,

        Si, seul le corps les réclame, tient à les entretenir.

        Assouvir et sublimer sont deux faces  même désir,

      Et le Graal, en l’Art, n’existe pas plus…qu’en lard,

    Assouvir une beauté, ne sublime pas sa sexualité,

  Lors sublimer sa sexualité n’assouvit pas  beauté

   En conséquence, l’amour est un Graal problème,

   Qui nous pousse à des manifestations extrêmes,

    Alors que simple présence d’autre suffit, parfois,

    À l’atteindre, sans qu’on y comprenne pourquoi

      Si fait il n’y a pas  de bons et mauvais chemins,

      Que le graal on ne sait s’il est vraiment entrain

        En avant-train, en arrière-train… car combien

          Confondent, proie et ombre, en leurs mains

.

.

Extension

 .

Promesse est avant-gout du plaisir d’atteindre Graal en amour

Déception est arrière-gout du plaisir gâché par frigidité du jour :

Dans l’imaginaire, tout le monde peut grimper en haut de l’échelle,

En réalité, il y a loin entre tendresse, caresse, pénétration et frisson,

Quelquefois, passe encore, mais à chaque fois, on finit par en douter !

  .

Le plaisir est une sensation qui peut

Déclencher quel qu’intense émotion ;

Le bonheur est un état de corps – esprit

Qui durer longtemps, s’il s’autoalimente.

.

Autrement dit le graal de l’amour est dans

L’âme, au delà du sexe, corps, cœur, esprit :

Une sorte  d’extase  qui magnifie  l’existence,

La plaçant sur le nuage où rien n’est malheur.

.

On pourrait l’assimiler à une drogue  planante,

Une sorte de pilule d’un bonheur, bien artificiel.

La question est alors, est-ce fuite en les deux cas

Seulement dans l’un deux, parce qu’autoproduit.

.

.

611 – Calligramme

 .

Certains disent que l’amour    C

    Demeure un grave problème    O

         Ou que, rien qu’à le chercher,   M

              On peut y passer la vie entière.    M

                   Nommons cela graal problème :     B

                       Fidélité sans contrainte assumée    I

                           En est la parfaite image, illustrée,    E

                              Que cela existe et qu’on l’a trouvé !   N

                                 Nous sommes, là, dans le domaine     *

                                    De la rareté, l’excellence, la chance.     *

                                          Pour  la plupart  d’entre nous : unions,   O

                                            Ne sont  qu’illusions de … ses frissons !    N

                                              Qui ne le trouve en Amour, le cherchera    T

                                               En l’Art, lors sa plus grande sublimation,   *

                                                Mais l’amour de l’Art, et, l’art de l’Amour,   *

                                                 Ne sont pas équivalents, en un lit charnel.   A

                                                  Pour finir, le Graal  est cet élixir  d’ivresse    T

                                                   Qui promet éternité  d’une belle jeunesse,     T

                                                   Et, l’amour serait son filtre … d’allégresse,    E

                                                  Au point de s’unir … comme dieu et déesse.   I

                                                  Combien ont atteint… ce Graal de l’amour,    N

                                                 Combien l’ont frôlé, combien l’ont entrevu,    T

                                                S’en sont fait, à son idée, sans le rencontrer,    *

                                               L’ont raté, ou n’osent même pas, l’imaginer.    *

                                              Si, chacun se fait propre idée, de ce qu’il est,    L

                                             Chacun se prend à y croire, à en…témoigner,    E

                                            On devrait comme en un bonheur, converger,   *

                                          Lors il n’en est rien sauf en roman ou au ciné    *

                                       Moi, je ne prétends nullement l’avoir trouvé,    G

                                     Bien que ce ne soit faute, de l’avoir cherché,     R

                                 J’avoue que la poésie me l’aura bien évoqué    A

                              Je l’ai expérimenté, à défaut d’y demeurer !   A

                          Il n’est, ni en le sexe, ni en le corps entier ;    L

                       Il n’est ni en l’un, ni en autre… partenaire,    *

                     Il est ailleurs et c’est le plus extraordinaire    *

                    Quelque part,  entre terre et ciel,  à l’adorer.   D

                  Je t’adore, adore ton amour, amour en toi :     E

                Aucune de ces trois postures n’est un graal :     *

               Comme le bonheur on ne le sait ni le dit pas :    *

              On ne peut qu’aimer de travers, ou aimer mal.    L

            À moins qu’on ne soit un pur esprit… spirituel,   

           Qu’on soit débarrassé de part d’animal résiduel    A

          Mais alors à quoi bon, le désir, le plaisir, soupir,   M

        Si, seul le corps les réclame, tient à les entretenir.   O

       Assouvir et sublimer sont deux faces  même désir,   U

      Et le Graal, en l’Art, n’existe pas plus … qu’en lard,   R

     Assouvir une beauté, ne sublime pas sa sexualité,…    !

   Lors sublimer sa sexualité n’assouvit pas la beauté….  *

   En conséquence, l’amour est un Graal problème,…….   V

   Qui nous pousse à des manifestations extrêmes,……….   R

   Alors que simple présence d’autre suffit, parfois,……….  A

    À l’atteindre, sans qu’on y comprenne pourquoi………….   I

      Si fait il n’y a pas  de bons et mauvais chemins,……………   M

      Que le graal on ne sait s’il est vraiment entrain……………..   E

        En avant-train, en arrière-train… car combien……………….  N

          Confondent, proie et ombre, en leurs mains …………….……   T

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

611 4

.

Un phallus, qui sait, pourquoi pas

Ou un cierge plus ou moins tordu,

Ça pourrait être n’importe quoi :

Moi j’y vois comme une échelle.

.

C’est le haut de l’échelle en amour

Où le sentiment doit être pur,

Atteindre le plaisir est une affaire,

De hauteur puis d’innocence.

 .

Symbolique 

.

Symbole des rapports

Entre la terre et le ciel

Autant   de l’ascension

Et  de  la  valorisation.

L’échelle indique une

Ascension … graduelle,

Voie de communication,

Marchant  à double sens.

.

La hauteur et la dimension

D’un  être, vu, de l’extérieur,

Profondeur, vue de l’intérieur.

Arc en ciel mène à idée d’échelle.

.

Et dans la psychanalyse, elle tient

La place de plus en plus importante

Et, dans les rêves, en tant  que  moyen

D’ascension, elle  engendrerait : la peur,

L’angoisse ou au contraire la joie,  sérénité.

Ou encore crainte que l’échelle ne se renverse.

.

Descriptif

.

611 – Combien ont atteint le Graal de l’amour !

Alignement central  /  Titre externe /  Thème sexualité

Forme courbée / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : échelle / Symbole de fond : plaisir

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

611 6

.

C’est le haut de l’échelle en amour

Où le sentiment doit être pur,

Atteindre le plaisir est une affaire,

De hauteur puis d’innocence.

 .

Symbolique 

 .

Peut-on quantifier le plaisir ?

“Oui et non”, selon Ava Oiknin.

.

On peut le voir  physiquement

Par   la   force  d’un   orgasme,

Explique-t-elle mais on ne peut

Pas   constituer une  échelle   du

Plaisir car celui-ci est intrinsèque

À chaque  individu et  surtout  qu’il

Varie en fonction du temps qui passe.

.

Le   plaisir  éprouvé  lors  des  premiers

Rapports sexuels, dépend  des  fantasmes

D’alors et de l’apprentissage de la sexualité”.

Au fil du temps, donc, le plaisir évoluera et les

Ingrédients nécessaires pour  l’éprouver aussi !

marieclaire.fr/sommes-nous-tous-

egaux-face-au-plaisir,1252762.asp

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’échelle comme moyen de mesure,

L’échelle comme degré supérieur atteint

L’échelle comme progression vers un plaisir,

L’échelle comme la recherche de la sublimation,

L’échelle comme manière de grimper septième ciel,

Autant de visions, de délires, produits d’imaginations

Mais qui nous feront penser au degré suprême du Graal

Attention à la chute des plus brutales avant d’avoir atteint

Les sommets, comme un raté dans ses stratégies d’élévations

 .

.

Plaisir diffus, fort, au max !

 .

Scénario 

.

 Certains s’ouvrent à toute aventure, espérant trouver la bonne,

d’autres s’effondrent d’échelle du plaisir, au dernier moment,

rares sont ceux ou celles qui atteignent le Graal de l’amour !

 .

Visuels et textuels  >> 

233 – Sommes-nous sur le même bateau !

Visuels et textuels   >>

.

Tout comme la et tout comme

Vision monde, vision bateau

Chacun   se   représente

Sa vérité imaginaire.

.

Nous ne sommes pas embarqués

Sur le même bateau.

Pour capitaine, c’est son bébé

Pour équipier, un transport

Et qui emprunte l’eau

Comme une seconde peau.

.

Le premier est un grand bricoleur,

Le second n’est que petit matelot,

Premier, un grand navigateur ;

Second, gratte-papier à gogo.

.

Au premier, bateau, c’est de l’or,

Au second, que de l’argent,

Quoique  bien plus encore.

Il n’est pas de son sang,

Mais qu’importe, l’essentiel

Est d’être bien ensemble.

.

Nous ne sommes pas embarqués

Sur le même bateau,

Le sien est bien réel et soigné,

Trois mois sur l’eau,

Le mien est plus virtuel,

Imaginé.

.

Il n’est pas vécu

De la même façon,

Pour la même raison,

Avec autant d’émotions,

Ne déclenche pas passions

D’amour un peu fou, éperdu.

.

Nous ne sommes pas embarqués

Sur le même bateau :

Le sien est bien plus important, beau

Qu’ensemble de mes mots

Et pourtant pour bien le décrire, l’embellir

Je m’efforce mais ce sera trop.

.

J’imagine un bateau en papier de ma confection

Naviguant sur un océan de maux

Que je raconte pour intéresser tous les auditeurs

Qui n’osent traverser seul la mer,

Affronter ses furies, ses tempêtes, ses humeurs

Nombreuses et vagabondes.   

.

.

Extension

.

Cette métaphore vaut aussi pour le couple,

S’il a des intérêts contraires, sinon divergents

Mais ni la morale ni le rêve ne suffisent pour bâtir

Un couple ni à le détruire : par contre, sur un bateau,

Si l’un s’ennuie et l’autre se passionne, il y a problème

Qui à la longue, finit par les distancier ou les séparer

Quel que soit la valeur de chacune des personnes.

.

Car océan de l’eau ne serait pas eau de l’Océan

Comme océan des mots ne sera pas de maux !

Il faudra  un minimum de temps, pour vivre,

Sur le même bateau à chacun de se le définir

Femmes disent parfois ne pas craindre la mer

Mais ne pas en jouir, se satisfont du cabotage.

.

«Je te rejoins par route ou par train ou avion :

Appelle-moi quand tu auras fini ta traversée ».

J’ai vécu cette situation et je ne m’en plains pas :

À chacun ses plaisirs, ses contraintes et ses choix,

Dès lors l’expression « être sur le même bateau »

Prendra tout son sens si chacun en tire un profit.

.

Le bateau est un lieu de partage, et non, de lutte,

S’il est de lutte, projet de croisière tombe à l’eau,

Si ce n’est pas l’équipier qui débarque, à l’escale.

.

 C’est fou quand même ce nombre d’embarcations, bateaux, voiliers

Différents depuis un tronc d’arbre creusé pour pirogue, pour canoë,

Et cargo, ou pétrolier, ou porte conteneur, ou trois-mâts, paquebot !

Et puis qu’est-ce que ça veut dire, au figuré, être sur le même bateau

Avoir la même sensation, préoccupation, même direction… passion ?

À chacun de répondre, en son âme et conscience, à une telle question

Pour ma part, j’ai dit ce que j’en pense, je n’ai donc rien à y rajouter !

.

Oui, nous sommes bien dans le même bateau

À partager mêmes plaisirs et mêmes misères,

Dans la même situation et dans la même eau,

Autant dire dans le même bain, même galère.

.

Tout cela n’est pas de l’imaginaire : la réalité,

Or elle peut être vécue de plusieurs manières,

Selon qu’on panique  ou qu’on peut rien faire,

Ou qu’on y fait face avec beaucoup de métier.

.

Comme on dira, entre marins, au long cours,

Sur bateau, tu dois tout gérer  par toi-même,

Tu ne peux attendre aucun secours extérieur,

Sauf si tu vas couler, déclenchant «mayday !»

.

.

Épilogue

.

Si  nous  sommes bien, physiquement,

Le capitaine, moi, voire autres équipiers,

En même bateau, c’est pas toujours le cas,

Ni de cœur, ni d’esprit, et parfois … d’âme.

***

Cette expression, forte, se voudra de signifier

Que non seulement nous visons un même but,

Mais que nous devons joindre toutes nos forces

Pour l’atteindre : question de vie ou … de mort.

***

Ici ce n’est que de la plaisance, plaisir avant tout

Mais il y aura comme une différence  entre ceux

Qui se dorent au soleil sur le pont, en farniente,

Et ceux qui s’activent en cuisine et navigation.

***

Tout comme  il y a de grandes différences,

Entre le propriétaire bricolant sans cesse

Et l’équipier invité  qui pense à rêvasser

Et c’est, parfois, difficile  de cohabiter.

***

On peut donc être en même bateau

Sans y être vraiment …  au figuré :

Impression que j’ai …  au ponton,

D’être toujours actif, sur le pont.

.

.

233 – Calligramme

 .

Tout comme la          et tout comme

Vision monde           vision bateau

Chacun  se               représente  

   Sa vérité                imaginaire

.

Nous ne sommes pas embarqués sur le même bateau.

Pour capitaine, c’est son bébé / pour équipier, c’est un transport

Qui emprunte l’eau                                                       sa seconde peau ;

Le premier est un grand bricoleur, / le second n’est qu’un petit matelot,

Un grand navigateur ;                                          un gratte-papier à gogo.

Au premier, bateau, c’est l’or,     /   le second, seulement de l’argent,

Et bien plus encore.                                  il n’est pas son sang,

Mais qu’importe, l’essentiel est d’être bien ensemble.

.

Nous ne sommes pas embarqués

Sur le même bateau,

Le sien est bien réel et soigné,

Trois mois sur l’eau,

Le mien est plus virtuel,

Imaginé.

.

Il n’est pas vécu

De la même façon,

Pour la même raison,

Avec autant d’émotions,

Ne déclenche pas passions

D’amour un peu fou, éperdu.

SOMMES-NOUS

Nous ne sommes pas embarqués

Sur le même bateau :

Le sien est bien plus important, beau

Qu’ensemble de mes mots

Et pourtant pour bien le décrire, l’embellir

Je m’efforce mais ce sera trop.

DANS UN  MÊME BATEAU ?

J’imagine un bateau en papier de ma confection

Naviguant sur un océan de maux

Que je raconte pour intéresser tous les auditeurs

Qui n’osent traverser seul la mer,

Affronter ses furies, ses tempêtes, ses humeurs

Nombreuses et vagabondes.   

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

233 4

.

Évocation 

.

Un tire-bouchon à entonnoir,

Un tampon encreur très design

Ou serait-ce une planche à voile

Portée par un couple de marins ?

.

Une belle  planche à voile avec porteurs,

à moins qu’il ne s’agisse de planche de surf

et voire de kite surf : en fin bref, qu’importe,

les trois formes évoquent assez bien le fond.

.

Être à deux sur une planche,

Vaut mieux bien s’entendre

Sinon vite, plouf dans l’eau,

Il en est de même bateau à voile.

.

Symbolique 

 .

Avant l’invention

De la planche à voile

Telle que nous la connaissons,

Et conçue pour naviguer debout,

Avec gréement libre monté sur cardan,

Le terme de Planche à voile était utilisé pour

Des petits dériveurs de plage, qui étaient plats,

À l’accastillage minimaliste parfois sans cockpit

Qui étaient équipés  d’un gréement simplifié,

Comme  le Sunfish, le Sailfish  américain

Et son prédécesseur un peu plus petit,

Ou le Beachcomber britannique.

Source : Wikipédia

.

Descriptif

.

233 – Sommes-nous en même bateau ?

Alignement central / Titre  absent / Thème  rencontre

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : planche / Symbole de fond : voiles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

233 6

.

Être à deux sur une planche,

Vaut mieux bien s’entendre

Sinon vite, plouf dans l’eau,

Il en est de même bateau à voile.

Symbolique 

 .

Mettre les voiles,

Est l’expression illustrant

Bien le symbole.

La voile se gonfle  et  se lève,

Se tend,  s’étarque,  se réduit,

Se baisse, s’abat…

Se remplit, se vide,

Se courbe, flotte ou faseye au vent,

Reflète le besoin du départ imaginé,

L’invitation à quitter  la terme ferme

Pour l’élément liquide.

Il faut se rappeler que l’on ne quitte pas

Le port ou la marina sur un coup de tête,

Et qu’un voyage se prépare

En prenant en compte les conditions météo.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Mettre les voiles avec sa planche à voile

Oui, d’accord pour une journée et encore

Je ne risque pas  de traverser le Channel,

Bien qu’une femme ait traversé Atlantique

Faire plus petit, comme bateau, tu meurs !

Aux origines, c’était  un dériveur de plage

Concurrencé aujourd’hui par le kitesurf.

.

.

Hommes rament, même bateau

.

Scénario

.

Un bateau, schématique classique, avec une forme de coque, voile.

Un bateau, avec une ligne  épurée, équipement moderne et complet.

Un bateau lourd et peu toilé et qui avance lentement et sans confort.

.

Visuels et textuels   >>

967 – L’homme a besoin de pain et de reconnaissance

Visuels et textuels >>

.

Le pain et miel

Sont nourritures

Pour  s’énergiser.

Et l’eau, et, le vin,

Sont  des boissons

Pour se rafraichir.

La reconnaissance

Est fonction vitale,

Pour communauté

Alors que l’égalité

Reste une valeur

À re-partager

Et la liberté

De même

Aussi.

V

L’homme a besoin de pain et de  reconnaissances,

Chacun se compare aux autres depuis sa naissance

Certains se revendiquent comme étant mieux nés :

Est-ce une des causes,  origines  de nos inégalités !

.

L’égalité, une valeur,  ou  faux défi,  un vœu pieux :

L’individualisme, forcené, nous rend, tous, envieux,

Nous méritons pourtant tous autant considérations

Nulle part les idéaux ne sont cotés comme actions !

.

À ce point que, si, autour de moi, monde s’écroule,

Je ne ferai rien pour les gens démunis  et en foules,

Qui à mes yeux, ne font rien que contester leur sort

Ils n’ont qu’à faire comme moi ou ils seront morts !

.

Morts socialement, économiquement  d’aucun poids

En balance d’égalités, en  leur individualisme absolu.

Un élitisme est  une vertu, nécessité, un mérite en soi

Mais, se délite s’il se moque du peuple qui l’aura élu !

.

On parle de cohésion sociale ou croissance économique,

Comme, étant des freins à la liberté, étant antinomiques,

Mais la liberté de quoi si nous  ne sommes pas solidaires,

La liberté de laisser les plus faibles  au pavé, au vestiaire.

.

.

Extensions

 .

Le pain, s’obtient par son travail ;

La reconnaissance, par des jeux

De sports, d’argent, de pouvoir,

De culture, d’esprit, de loisirs.

Il arrive que certains auront

Le pain et pas la reconnaissance

Or combien d’artistes crèveront de faim ;

Combien de financiers veulent être reconnus

En bienfaiteurs, et parfois même  comme mécènes !

Le pire est, sans nul doute, de ne pas être nourri

Quand on a faim, ni reconnu par sa famille,

Ses amis, sa communauté, les siens

Quand on aura besoin d’un

Supplément d’âme pour survivre.

.

Nourriture et reconnaissance sont deux mamelles de vie.

Sans nourriture on ne peut assurer subsistance, existence,

Sans pari  et sans défi, on ne peut avoir de reconnaissance.

C’est ainsi et depuis que l’humain a pris conscience de lui.

Il lui faudra, pour passer, se dépasser avant de trépasser.

.

Le pain est essentiel à sa conservation, voire survie

La reconnaissance sera une attente plus psychosociale.

La pyramide de Maslow  établit une sorte de hierarchie

Entre besoins physiologiques et accomplissement de soi !

.

Pour autant, tout n’est pas si simple, continu dans l’échelle

Ce serait condamné le bas  à ne pas avoir de reconnaissance,

Or le Monde est bien fait de choses et d’autres, tous très utiles

Et l’accès au bonheur ne saurait suivre telle progression linéaire.

.

On voit nombre artistes se lancer dans la quête de reconnaissance

Y parvenir parfois et peu de temps après, retomber dans l’inconnu.

La reconnaissance est beaucoup moins assurée que le pain quotidien

Plus on monte dans l’échelle sociale, plus de risque de tomber de haut.

.

.

967 – Calligramme

.

Le pain et miel

Sont nourritures

Pour  s’énergiser.

Et l’eau, et, le vin,

Sont  des boissons

Pour se rafraichir.

La reconnaissance

Est fonction vitale,

Pour communauté

Alors que l’égalité

Reste une valeur

À re-partager

Et la liberté

De même

Aussi.

V

L’homme a besoin de pain et de  L  reconnaissances,

Chacun se compare aux autres   ‘   depuis sa naissance

Certains se revendiquent    H   comme étant mieux nés :

Est-ce une des causes,     O      origines de nos inégalités !

  M ………..

L’égalité, une valeur,         M   ou faux défi, un vœu pieux :

L’individualisme, forcené,      E       nous rend tous envieux,

Nous méritons pourtant tous      *      autant considérations,

Nulle part les idéaux ne sont cotés      A        comme actions !

                                           *

À ce point que, si, autour de moi, monde     B            s’écroule,

Je ne ferai rien pour les gens démunis       E            et en foules,

Qui à mes yeux, ne font rien que            S       contester leur sort

Ils n’ont qu’à faire comme moi          O    ou ils seront… morts !

              I

Morts socialement, économi       N         quement  d’aucun poids

En balance des égalités, en     *        leur individualisme absolu.

Un élitisme est  une         D     vertu, nécessité, un mérite en soi

Mais, se délite s’il       E      se moque du peuple qui l’aura élu !

* ……………………

On parle de cohésion    P    sociale ou croissance économique,

Comme, étant des freins à A  la liberté, étant antinomiques :

Mais la liberté de quoi si nous   I  ne sommes pas solidaires,

La liberté de laisser les plus faibles  N au pavé, au vestiaire.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

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967 4

.

Bouteille d’encre

Avec  sa belle plume,

Ou flacon d’un parfum 

 D’aisance ou reconnaissance

.

(forme creuse, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Le parfum n’évoquerait que peu le pain

et la reconnaissance mis à part si ce dernier

constitue son marqueur personnel de présence

tant et si bien que la forme se différencie du fond.

.

C’est juste comme un parfum de liberté, égalité,  

Et de fraternité 

 Le pain c’est pour survivre, la reconnaissance,

C’est pour être soi !

 

 Symbolique 

 .

Vrai que persistance du parfum

D’une personne, après départ

De celle-ci, évoque une idée

De durée et de souvenir.

.

Le parfum symbolise la mémoire

C’est en ce sens qu’on l’utilise

En cérémonies funéraires.

.

Les parfums facilitent l’apparition

D’images, scènes significatives

Qui suscitent à leur tour

.

Des émotions et voire, des désirs,

Comme madeleine de Proust

D’un passé … lointain.

.

.

Fond

.

Évocation

..

967 6

.

C’est juste comme un parfum de liberté, égalité,  

Et de fraternité 

 Le pain c’est pour survivre, la reconnaissance,

C’est pour être soi !

.

Symbolique

 .

La demande de reconnaissance est devenue

Composante  essentielle  de la vie  au  travail.

Elle touche toutes les organisations, privées

Ou publiques, toutes les professions, du bas

En haut  de  la hiérarchie,  prend la forme

De revendications de salaires, de statuts,

.

Mais aussi d’une demande plus générale

Et plus diffuse  de personne  elle-même,

De «respect» de « dignité » de chacun.

.

Objet insaisissable, multidimensionnel,

Elle est à la fois individuelle/collective,

Quotidienne et ritualisée, elle concerne

Autant   la   personne  que   le  travail,

Peut être financière ou «symbolique».

La pratique de la reconnaissance devra

Prendre en compte toutes ces dimensions.

scienceshumaines.com/la-reconnaissance-au-travail_fr

  .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Je ne suis plus là mais, mon parfum persiste,

Comme trace de ma présence, comme énergie,

Qu’on peut encore capter, détecteur infrarouge

Pendant un certain temps,  ou un temps certain,

Parfum rime avec présence, mémoire, souvenir :

Il est déclencheur de sensations diverses, variées,

Que chacun interprèterait selon son propre désir.

 .

.

Respect : socle de reconnaissance

.

Scénario

Le pain quotidien, accompagné de vin ou tout au moins, d’eau,

même parfois du V de la victoire quand il a gagné sur l’adversité,

ou les bras en l’air pour exprimer sa joie ou son plein assentiment !

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