397 – Une randonnée dans des vallées

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Des vallées, monts

À explorer.

Des rivières  et des ponts

À enjamber.

Des sources, et des fontaines

À retrouver.

Des paroles et fredaines

À raconter.

.

Des ventres  et  des dos

À fatiguer.

Paysages nouveaux

À visiter.

À être passionné

Randonner.

.

Vallées de fruits d’été

D’un jour léger,

Où des vents d’intimités,

Parfument haleines,

D’eaux claires troublées

En quêtes vaines,

Où mieux vaut s’encorder

Pour remonter,

Car l’autre vallée t’attend,

Pentue devant.

.

Fangeux et comme  exprès

Fais attention aux marais,

Il vaut mieux  aller monts,

Que de s’enfoncer  profond.

Une question de point de vue,

Lors randonnées se perpétuent.

.

Il est vrai, qu’arrivés là-bas là-haut,

Le monde est plus vert est plus beau.

Je vous ai  tout dit, vous n’avez rien vu :

Monts et vallées sont que premier  aperçu,

De ce  que  la  Nature,  en  sa  grande beauté,

 Se prend la peine gratuitement de nous donner.

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Extensions

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Les vallées sont surprenantes de beauté, variété de paysages :

On longue des rivières, traverse des ponts,  sillonne bourgades,

Admire des parcs, jardins, champs, vergers, que sais-je encore.

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La vallée est un creux où la vie bouillonne où la vie bourdonne,

Où l’homme a imprimé sa marque, sur Nature, trop d’ailleurs,

En bitumant  les places, les voies, les cours, à tort et à travers.

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En compensation, il orne, ses bourgs, de parterres de verdures

Ses fenêtres, de pots de fleurs : air de jardin si ce n’est paradis.

Parcourir les vallées requiert moins d’effort que grimper monts,

C’est une évidence, le but n’est pas le même, le plaisir non plus.

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Une vallée est entourée de monts et prend sa source au pied,

Au fond de l’un d’eux en formant comme un cirque :

Ici commence la vallée, ici commence le mont,

Vous avez le choix de descendre ou monter.

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Pour autant le début d’une vallée peut être pentue,

N’aller pas vous imaginer qui dit vallée dit terrain plat,

Elle comporte aussi des aspérités, des tours et des détours

Qui vous obligent à allonger le pas si ce n’est faire pause.

.

Il n’y a qu’à revoir le tracé des rivières et des routes

Et leurs nombreux virages pour se rendre compte

Qu’une vallée n’est pas souvent en ligne droite

Mais, c’est aussi ce qui fait  son charme,

Tout au moins pour les randonnées !

.

J’ai mis mes pas dans ceux de Rimbaud, Cendras

Bien que  sans jamais pouvoir, en rien,  les égaler

Mais qu’importe : mouvement  m’a mis en avant,

Je ne pense pas que je sois perdant, en marchant,

Au contraire, les belles vallées,  belles randonnées

Sont entrées  en moi, par yeux, corps, cœur, pieds

Et certaines n’en sortiront jamais, tant émerveillé

Je l’ai été l’instant, tant je cherche  à  les retrouver

Pour renouveler stocks des sensations de beautés !

 .

Monter dans le creux d’une vallée, en randonnée,

Est plus simple et moins fatiguant qu’un sommet,

Cela va de soi, cela reste une promenade de santé,

On attaque un sommet, en haut on n’en peut mais.

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Il y a des vallées larges, il y a des vallées profondes

Avec des sentiers plats, en pentes, parfois escarpés

Avec des ponts et des rivières qui se correspondent

Qui procurent la joie et l‘admiration en randonnée.

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Fragments

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme     

 .

Des vallées, monts

À ex                  plorer.

Des rivières  et des ponts

À en                         jamber.

Des sources, et des fontaines

À re                       trouver.

Des paroles et fredaines

À ra           conter.

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Des ventres  et  des dos

À fatiguer.

Paysages nouveaux

À visiter.

À être passionné

Randonner.

.

Vallées de fruits d’été

D’un jour léger,

Où des vents d’intimités,

Parfument haleines,

D’eaux claires troublées

En quêtes vaines,

Où mieux vaut s’encorder

Pour remonter,

Car l’autre vallée t’attend,

Pentue devant.

.

Fangeux    et   comme   exprès

Fais attenti    U    E on à marais,

Il vaut mieux   N       N   aller monts,

Que de s’enfon   E         *    cer  profond.

Une question de  *            U   point de vue,

Lors randonnées  R              N  se perpétuent.

    A                 E

Il est vrai qu’arri     N                   * vés là-bas là-haut

Le monde est plus     D                     V  vert est plus beau.

Je vous ai  tout  dit,    O                       A vous n’avez rien vu :

Monts et vallées sont    N                        L  que premier  aperçu,

De ce  que  la  Nature,    N                         L   en  sa  grande beauté,

 Se prend la peine gratui  É                          É   tement de nous donner.

E                          E

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Forme

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Évocation 

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Bombarde  du genre celtique,

Ou impression d’une Tour Eiffel

Ou silhouette d’un  marcheur,

Durant randonnée de santé ?

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397 4

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Un panneau indiquant un départ

D’une marche nordique

Où le plaisir, s’associe à un sport,

Pour une bonne santé !

Marcher est bon pour la santé,

Ne pas marcher, la détériorera,

Petit à petit, à bas bruit, on dit,

Si fait que forme épouse le fond

.

Symbolique 

 .

« Je suis le piéton de la grande route par les bois nains ;

La rumeur des écluses couvre mes pas.

Je vois longtemps la mélancolique lessive d’or du couchant. »

Arthur Rimbaud, Enfance.

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La marche rappelle la vocation naturelle de l’homme au mouvement.

Un pas, l’un devant l’autre, il se met en route, il va, il bouge, il avance.

Il retrouve l’ardeur des commencements, l’impulsion nouveau départ.

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Contre la paresse et l’égoïsme et la souffrance et voire la maladie

Qui accablent et contraignent parfois à « ne plus bouger »,

Jusqu’à l’arrêt de la mort qui est, elle, définitive.

Cairn.info/revue-etudes-2010-11-page-519

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Fond

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Évocation de fond

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397 6

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Un panneau indiquant un départ

D’une marche nordique

Où le plaisir, s’associe à un sport,

Pour une bonne santé !

 .

Symbolique 

 .

On    connaît     les     bienfaits

De la  marche    pour    entretenir

Sa forme physique,     beaucoup moins

Ceux  exercés sur       sa santé psychique.

 

Se sentir  mieux,               après bonne marche,

Est un sentiment                  partagé   par     ceux

Qui en ont fait de                   réelles   expériences.

L’interaction corps                 et esprit, est unique.

 

Marcher  30 à 40 mi            nutes, plusieurs fois

Par semaine décomp       resse, apaise si tendu,

Permet de voir plus clair, trouver solutions,

À la fois un extraordinaire booster cognitif

Et un formidable tranquillisant naturel.

antemagazine.fr/beaute-forme/sport/marche-

velo-jogging/marcher-cest-bon-pour-le-mental

 .

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Fond/forme 

 .

On marche d’abord pour randonner

Pour prendre l’air, admirer paysage ;

On marche ensuite pour préserver santé

En somme pour garder  une bonne forme.

Marcher en montée est pareil que sur plat,

Il faut simplement régler respiration et pas

On avance moins vite, l’on compte en heures,

C’est souvent faux de dire qu’on y arriver pas. 

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262 – Une randonnée dans de belles vallées

Textuels et illustrations  >>  

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Des vallées, des monts,

À explorer.

Des rivières… des ponts,

À enjamber.

Des sources  et fontaines,

À retrouver.

Des paroles, des fredaines,

À raconter.

Des ventres, voire des dos,

À fatiguer.

 Sinon, paysages nouveaux,

À visiter.

Mais voilà ça vous prendra

La journée.   

 .

Je vais en être … essoufflé,

À randonner,

À cueillir des fruits légers

D’un jour léger,

Où des vents,  d’intimités,

Parfument haleines

D’eaux claires,  troublées,

En quêtes vaines,

Où mieux vaut s’encorder

Pour remonter,

Car l’autre vallée  t’attend,

Pentue devant.

 .

Faire attention à ce marais,

Etant fangeux exprès,

Mieux vaut grimper sur mont,

Que de s’enfoncer profond :

Simple question de point de vue,

Si randonnées se perpétuent,

Il est vrai qu’arrivés, là-bas, là-haut,

Le monde est plus vert et beau.

Je vous ai tout dit, vous n’avez rien vu,

Monts et vallées sont le premier aperçu ! 

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Extensions 

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Voilà bien une randonnée bucolique, romantique

À souhait, s’il en est, et d’un cachet  et de reflets,

Presque désuets, sonnant  comme air cantique !

Quoi de plus reposant qu’une belle et profonde

Vallée verdoyante, agrémentée d’une rivière

Et d’un plan d’eau, d’accidents de terrain

Qui lui donnent son caractère original.

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Une vallée, c’est une lente descente,

Avec la vue sur l’échappée de l’horizon

Qui se poursuit jusqu’ au loin, ou ailleurs ;

Une vallée c’est une trouée entre des massifs,

Obstacles naturels qui la protègent, la défendent ;

Une vallée c’est parfois une lente montée vers un col,

Une source plateau où paissent nombre de troupeaux,

Une vallée, c’est aussi, encore et surtout, un lieu de vie,

Lors presque toutes les habitations ont jardin arboré,

Pelouse bien coupée, des massifs de fleurs, colorées,

En écho, harmonie avec la nature qui les entoure

Et les laissent respirer un air pur, dépoussiéré.

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Chant d’un coq, oiseaux, aboiements d’un chien,

Meuglements de vache, hennissements de cheval,

Battements cloches village, vous accompagnent,

Au long de votre randonnée comme scandée.

Passer une vallée pour grimper un mont

Et loger une vallée en le contournant

Constitueront deux programmes.

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Randonnée dans une vallée n’est pas randonner sur un mont.

Dans bon  nombre de vallées, il y a des cours d’eaux, des ponts,

Tandis que  sur les monts : des ravins,  voire des pics, précipices.

Randonner en fond de vallée se passe dans de meilleurs auspices,

On peut  flâner, papillonner, s’intéresser, verdure  et  botanique,

Sans compter s’arrêter près d’un ruisseau, pour le piquenique.

Si on garde l’œil ouvert, ses souvenirs rentrent par ses pieds.

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Toutes les vallées  ne  se ressemblent :

Chacune aura un charme particulier,

Tout comme  des  bruits  d’activités,

Qui troublent un calme, recherché !

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De la monter puis de la descendre,

Donnera panoramas différenciés :

D’autant si l’on est  autre versant,

Avec rivière  comme base, repère.

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Il existe bien  des vallées désertes,

Où l’on ne rencontre pas activités.

Une des impressions  qu’on retire :

Une  nature  vierge ou  ensauvagée !

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Fragments

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Marcher au milieu d’un paysage

À vous couper le souffle est  comme

Vivre un rêve éveillé, en communion

Nature, sans aucune transformation,

Et ce qui est vrai en haute montagne,

L’est autant  …  en pleine campagne

Où l’on découvre  ses belles vallées

Que l’on a plaisir à… contempler.

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Il y aurait un grand contraste

Entre verdure  dans la vallée,

Roche pentue, en montagne :

Douceur de vie contre aridité,

Mais les deux méritent détour,

Chacun son charme particulier !

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Montagne est bien plus fatigante,

Elle use vos pieds,  voire vos genoux,

Requiert beaucoup  d’énergie  et  d’eau,

Lorsque vous êtes rentré, avez mal au dos.

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Les vallées  sont bien reposantes, romantiques,

Durées correspondent aux distances parcourues.

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Au final,  la vallée est belle, la montagne : rebelle !

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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 Calligramme

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RANDONNÉE

Des vallées, des monts,

À explorer.

Des rivières… des ponts,

À enjamber.

Des sources  et fontaines,

À retrouver.

Des paroles, des fredaines,

À raconter.

Des ventres, voire des dos,

À fatiguer.

 Sinon, paysages nouveaux,

À visiter.

Mais voilà ça vous prendra

La journée.  

 .

DANS DE

Je vais en être … essoufflé,

À randonner,

À cueillir des fruits légers

D’un jour léger,

Où des vents,  d’intimités,

Parfument haleines

D’eaux claires,  troublées,

En quêtes vaines,

Où mieux vaut s’encorder

Pour remonter,

Car l’autre vallée  t’attend,

Pentue devant.

 .

BELLES VALLÉES

Faire attention à ce marais,

Étant fangeux exprès,

Mieux vaut grimper sur mont,

Que de s’enfoncer profond :

Simple question de point de vue,

Si randonnées se perpétuent,

Il est vrai qu’arrivés, là-bas, là-haut,

Le monde est plus vert et beau.

Je vous ai tout dit, vous n’avez rien vu,

Monts et vallées sont le premier aperçu ! 

.

Forme

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Évocation 

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Un réservoir,  une flamme,

Un anneau : une lampe,

Oui mais lampe  de qui :

D’un obscur  mineur ?

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Lampe d’exploration ancienne,

À mèche et flamme

Pour les caves, les grottes, mines,

Endroits obscurs.

Lampe et randonnée … sauf la nuit,

Ne se prêtent pas main forte ensemble,

Et s’il s’agit d’une lampe d’obscur mineur

Son travail n’a rien d’une belle randonnée.

Symbolique 

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La lampe,

Qu’elle soit électrique,

À huile  ou  à  pétrole,

Représente toujours

 .

Une lumière intérieure, énergie,

Capacités,  des  talents  maitrisés

 .

L’homme maîtrise la lumière  avec

Un pouvoir d’allumer et d’éteindre.

 .

Lumière symbole de connaissances,

Tu apprends de jour en jour à mieux

 .

Te connaître,  tu évolues  grâce  à c es

Informations  et  à  tous  ces  savoirs.

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Fond

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Évocation 

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262 6

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Lampe d’exploration ancienne,

À mèche et flamme

Pour les caves, les grottes, mines,

Endroits obscurs.

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Symbolique 

 .

Notre société occidentale,

Vision des choses, manichéenne,

Nous fait considérer le jour et la nuit

Comme moment déconnectés, opposés.

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La lumière, qui éclaire le jour, est alors vue

Comme un vecteur d’intelligence et de progrès

Alors que l’obscurité de la nuit est vécue,

Elle, une source de peur et de danger.

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La symbolique de la nuit dans

Notre culture renvoie en effet

À la peur ancestrale du noir,

À l’angoisse du vide et silence

Et quelque part au côté obscur

Des choses  dans  tous  les sens

Terme ténèbres, chaos, enfer.

nuitfrance.fr/page=culture-psycho-

societe&partie=lumiere-obscurite

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Fond/forme 

 .

Il  faut distinguer deux sortes de lumières :

La lumière extérieure, produite par le soleil,

Et celle de la nuit, obscurité, par une lampe,

Servant plus souvent en lumière intérieure :

Là où le Soleil  n’éclaire pas, ne peut éclairer,

Si l’on voudra suivre un chemin, il faut le voir

Ne serait-ce que pour éviter de bien se perdre

Ou pire encore de se blesser sur des dangers :

Le noir n’est pas le vide, le vide n’est pas noir.

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