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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Des vallées, monts
À explorer.
Des rivières et des ponts
À enjamber.
Des sources, et des fontaines
À retrouver.
Des paroles et fredaines
À raconter.
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Des ventres et des dos
À fatiguer.
Paysages nouveaux
À visiter.
À être passionné
Randonner.
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Vallées de fruits d’été
D’un jour léger,
Où des vents d’intimités,
Parfument haleines,
D’eaux claires troublées
En quêtes vaines,
Où mieux vaut s’encorder
Pour remonter,
Car l’autre vallée t’attend,
Pentue devant.
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Fangeux et comme exprès
Fais attention aux marais,
Il vaut mieux aller monts,
Que de s’enfoncer profond.
Une question de point de vue,
Lors randonnées se perpétuent.
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Il est vrai, qu’arrivés là-bas là-haut,
Le monde est plus vert est plus beau.
Je vous ai tout dit, vous n’avez rien vu :
Monts et vallées sont que premier aperçu,
De ce que la Nature, en sa grande beauté,
Se prend la peine gratuitement de nous donner.
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Extensions
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Les vallées sont surprenantes de beauté, variété de paysages :
On longue des rivières, traverse des ponts, sillonne bourgades,
Admire des parcs, jardins, champs, vergers, que sais-je encore.
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La vallée est un creux où la vie bouillonne où la vie bourdonne,
Où l’homme a imprimé sa marque, sur Nature, trop d’ailleurs,
En bitumant les places, les voies, les cours, à tort et à travers.
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En compensation, il orne, ses bourgs, de parterres de verdures
Ses fenêtres, de pots de fleurs : air de jardin si ce n’est paradis.
Parcourir les vallées requiert moins d’effort que grimper monts,
C’est une évidence, le but n’est pas le même, le plaisir non plus.
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Une vallée est entourée de monts et prend sa source au pied,
Au fond de l’un d’eux en formant comme un cirque :
Ici commence la vallée, ici commence le mont,
Vous avez le choix de descendre ou monter.
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Pour autant le début d’une vallée peut être pentue,
N’aller pas vous imaginer qui dit vallée dit terrain plat,
Elle comporte aussi des aspérités, des tours et des détours
Qui vous obligent à allonger le pas si ce n’est faire pause.
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Il n’y a qu’à revoir le tracé des rivières et des routes
Et leurs nombreux virages pour se rendre compte
Qu’une vallée n’est pas souvent en ligne droite
Mais, c’est aussi ce qui fait son charme,
Tout au moins pour les randonnées !
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J’ai mis mes pas dans ceux de Rimbaud, Cendras
Bien que sans jamais pouvoir, en rien, les égaler
Mais qu’importe : mouvement m’a mis en avant,
Je ne pense pas que je sois perdant, en marchant,
Au contraire, les belles vallées, belles randonnées
Sont entrées en moi, par yeux, corps, cœur, pieds
Et certaines n’en sortiront jamais, tant émerveillé
Je l’ai été l’instant, tant je cherche à les retrouver
Pour renouveler stocks des sensations de beautés !
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Monter dans le creux d’une vallée, en randonnée,
Est plus simple et moins fatiguant qu’un sommet,
Cela va de soi, cela reste une promenade de santé,
On attaque un sommet, en haut on n’en peut mais.
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Il y a des vallées larges, il y a des vallées profondes
Avec des sentiers plats, en pentes, parfois escarpés
Avec des ponts et des rivières qui se correspondent
Qui procurent la joie et l‘admiration en randonnée.
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Fragments
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Des vallées, monts
À ex plorer.
Des rivières et des ponts
À en jamber.
Des sources, et des fontaines
À re trouver.
Des paroles et fredaines
À ra conter.
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Des ventres et des dos
À fatiguer.
Paysages nouveaux
À visiter.
À être passionné
Randonner.
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Vallées de fruits d’été
D’un jour léger,
Où des vents d’intimités,
Parfument haleines,
D’eaux claires troublées
En quêtes vaines,
Où mieux vaut s’encorder
Pour remonter,
Car l’autre vallée t’attend,
Pentue devant.
.
Fangeux et comme exprès
Fais attenti U E on à marais,
Il vaut mieux N N aller monts,
Que de s’enfon E * cer profond.
Une question de * U point de vue,
Lors randonnées R N se perpétuent.
A E
Il est vrai qu’arri N * vés là-bas là-haut
Le monde est plus D V vert est plus beau.
Je vous ai tout dit, O A vous n’avez rien vu :
Monts et vallées sont N L que premier aperçu,
De ce que la Nature, N L en sa grande beauté,
Se prend la peine gratui É É tement de nous donner.
E E
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Forme
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Évocation
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Bombarde du genre celtique,
Ou impression d’une Tour Eiffel
Ou silhouette d’un marcheur,
Durant randonnée de santé ?
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Un panneau indiquant un départ
D’une marche nordique
Où le plaisir, s’associe à un sport,
Pour une bonne santé !
Marcher est bon pour la santé,
Ne pas marcher, la détériorera,
Petit à petit, à bas bruit, on dit,
Si fait que forme épouse le fond
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Symbolique
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« Je suis le piéton de la grande route par les bois nains ;
La rumeur des écluses couvre mes pas.
Je vois longtemps la mélancolique lessive d’or du couchant. »
Arthur Rimbaud, Enfance.
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La marche rappelle la vocation naturelle de l’homme au mouvement.
Un pas, l’un devant l’autre, il se met en route, il va, il bouge, il avance.
Il retrouve l’ardeur des commencements, l’impulsion nouveau départ.
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Contre la paresse et l’égoïsme et la souffrance et voire la maladie
Qui accablent et contraignent parfois à « ne plus bouger »,
Jusqu’à l’arrêt de la mort qui est, elle, définitive.
Cairn.info/revue-etudes-2010-11-page-519
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Fond
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Évocation de fond
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Un panneau indiquant un départ
D’une marche nordique
Où le plaisir, s’associe à un sport,
Pour une bonne santé !
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Symbolique
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On connaît les bienfaits
De la marche pour entretenir
Sa forme physique, beaucoup moins
Ceux exercés sur sa santé psychique.
Se sentir mieux, après bonne marche,
Est un sentiment partagé par ceux
Qui en ont fait de réelles expériences.
L’interaction corps et esprit, est unique.
Marcher 30 à 40 mi nutes, plusieurs fois
Par semaine décomp resse, apaise si tendu,
Permet de voir plus clair, trouver solutions,
À la fois un extraordinaire booster cognitif
Et un formidable tranquillisant naturel.
antemagazine.fr/beaute-forme/sport/marche-
velo-jogging/marcher-cest-bon-pour-le-mental
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Fond/forme
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On marche d’abord pour randonner
Pour prendre l’air, admirer paysage ;
On marche ensuite pour préserver santé
En somme pour garder une bonne forme.
Marcher en montée est pareil que sur plat,
Il faut simplement régler respiration et pas
On avance moins vite, l’on compte en heures,
C’est souvent faux de dire qu’on y arriver pas.
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