765 – Comme la feuille s’envole au vent… léger

Visuels et textuels  >>

.

Comme la feuille tombe en tourbillonnant

Tu ne peux te déshabiller sans virevolter

Pour montrer à quel point ta légèreté,

Te  tient  au  corps, en  te  dénudant.

 .

Alors   l’oiseau    qui  te  regarde,

Se met   aussi  à   voleter, autour,

Pour  t’avertir  de prendre  garde,

Aux  milles   facéties  de l’Amour !

     .

Comme celui du parfum enchantant

Tout le proche paysage,  environnant,

L’enrichissant de ses tendres couleurs,

Pour faire un beau tableau du bonheur.

.

Comme la feuille s’envole, au vent léger,

Avec moi un mot t’apporte plein d’idées,

Là  où les autres  ne sentent  que du vent,

Toi, tu vois la feuille et la lis aveuglément.

.

Comme l’oiseau  qui chante son air serein,

Avec moi, bouche chante  couplet, refrains,

Là où les autres n’entendront que des bruits

Toi, tu perçois l’oiseau, comprends mélodie.

.

Comme un tableau rempli : formes, couleurs,

Avec moi image qui te vient, celle du bonheur,

Là où les autres ne verront que paysages estime

Toi, tu vibres de toutes tes résonnances intimes.

.

Comme un parfum diffuse les effluves et odeurs,

Avec moi, un toucher, invisible, atteint les cœurs,

Là où les autres ne sentiront qu’odeurs ordinaires

Toi tu t’enivres de pleines sensations  contraires.

.

Qui sait si, sur la feuille, supportant l’oiseau,

Arrangement inédit, fait ressortir tableau

Change chaque jour, fonction d’amours,

Lors parfums l’égailleront d’humour.

.

.

Extensions

 .

La légèreté, la mobilité, et la gravité

Ou les trois mots clés pour comprendre

Comment feuille tombe en tourbillonnant

Sur le sol, aidé en cela, parfois, par le vent,

Par petite  différence de pression de l’air,

Par son poids par rapport à  sa surface.

Tapis volant, bref instant, pour finir,

Pièce de manteau au pied de l’arbre

Devenant en litière au fil du temps.

.

La feuille n’existe pas durant l’hiver,

Lors elle devient parure, au printemps

Puis l’été puis l’automne elle aura permis

À l’arbre de respirer et de consommer son lot

De gaz carbonique dont il a besoin, et lumière

Du soleil pour bien réaliser sa photosynthèse.

.

La feuille qui tombe passera de l’état végétal

À minéral qui servira d’engrais pour une

Nouvelle  feuille  et, ainsi de suite, tant

Que l’arbre vivra : ce n’est pas une mort,

En soi, définitive, c’est une transformation,

Un changement de nature tout comme l’amour.

.

Le tourbillon léger d’une feuille morte

Évoque la danse et mouvement de sorte

Qu’elle finit au tapis, ramassée, plaquée,

Ne bougeant plus d’un doigt ni d’un pied

.

Ici, ce serait plutôt l’envol  de vêtements,

Comme pétales marguerite qui s’effeuille,

Jusqu’à ce que son cœur nu apparaissant

Elle livrera sa vertu à celui qui la cueille !

.

.

765 – Calligramme    

 .

Comme la feuille tom  A    be en tourbillonnant

Tu ne peux te désha    U biller sans virevolter

Pour montrer à quel    *   point ta légèreté,

Te tient  au  corps, en  V     te  dénudant.

               E

Alors    l’oiseau    qui      N   te  regarde,

Se met   aussi  à   vole     T  ter, autour,

Pour  t’avertir  de pren    *   dre  garde,

Aux  milles   facéties  de   L    l’Amour !

                         É

Comme celui du parfum   G  enchantant

Tout le proche paysage,    E  environnant,

L’enrichissant de ses ten  R  dres couleurs,

Pour faire un beau tableau *      du bonheur.

.

Comme la feuille s’envole      F   au vent léger,

Avec moi un mot t’apporte      E   plein d’idées,

Là où les autres ne sentent         U    que du vent,

Toi, tu vois la feuille et la lis,          I  aveuglément.

Comme l’oiseau qui chante son         L      air serein,

Avec moi bouche chante couplet          E         refrains,

Là où les autres n’entendront que           *      des bruits

Toi, tu perçois l’oiseau, comprends           S        mélodie.

Comme un tableau rempli de formes,                couleurs,

Avec moi image qui te vient, celle du        E       bonheur,

Là où les autres ne verront paysages         N      d’estime,

Toi, tu vibres de toutes résonnances,       V       intimes.

Comme parfum diffuse les effluves        O    et odeurs,

Avec moi, toucher invisible atteint    L   les cœurs,

Là où les autres sentiront odeurs    E ordinaires,

Toi tu t’enivres pleine sensation   *   contraire.

.

Qui sait si sur la feuille supportant l’oiseau,

Arrangement inédit fait ressortir tableau

Change chaque jour fonction d’amours,

Lors parfums l’égailleront d’humour.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

765 6

.

Une poterie tout simple,

 Toute sobre et bien formée,

Mais néanmoins tout belle 

Avec des fleurs imprimées !

.

Allez donc comparer une feuille et un pot

même si l’on en trouve pour leur décoration

et en outre comment une poterie s’envolerait

non, la forme ne s’accorde en rien au fond.

.

Peinte, ainsi, en blanc sur gris,

Et avec des feuilles et des fleurs,

Cette poterie attirera bien  l’œil,

Par sa légèreté et sa décoration !

.

Symbolique 

.

Le terme poterie désigne

Des  vases  et  récipients  à  usage

Essentiellement domestique ou culinaire

Réalisés  en terre cuite, poreuse, qui peuvent

Demeurer bruts ou recevoir un revêtement glaçuré.

.

Par métonymie, terme poterie désigne, également,

La technique de production et l’atelier du potier.

Les grès et porcelaines, dont la pâte vitrifie

À haute température, ne sont

Pas appelés poteries.

fr.wikipedia.org/wiki/Poterie

.

Descriptif

 

765 – Comme feuille s’envole au vent léger  

  Alignement central   /  Titre  serpente  /  Thème  vent

Forme en ovale /  Rimes égales  / Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : poterie  / Symbole de fond : décoration

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

765 4

.

Peinte, ainsi, en blanc sur gris,

Et avec des feuilles et des fleurs,

Cette poterie attirera bien  l’œil,

Par sa légèreté et sa décoration !

 .

Symbolique

.

Bien que de

Nombreuses poteries

Soient   restées  naturelles,

Il est fréquent de les décorer

De motifs d’essence géométriques.

Les motifs sont produits par l’ajout,

Partiel ou total, d englobe, émail

Pour  les  poteries  vernissées.

Le motif pourra être exécuté

Par un procédé mécanique,

Scarification ou gravure

De  la  surface  ou  bien

Par une réaction chimique

Après masquage des parties.

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Feuille sur pot non pot sur feuille

Impossibilité, totale, d’inversion,

Bien que fleurs  peints sur pots,

Ou bouquets de fleurs en pots !

Feuille au vent, manque de pot

Ne s’y fixera point en tombant,

En l’air toujours tourbillonnant,

Finit sa course à terre ou en eau.

.

.

Dont j’en ai fait un recueil !

.

Scénario

.

Comme une feuille, au vent léger,

se détache de son arbre, tombe, tourbillonne,

je t’ai écrit les miennes, que tu m’auras inspirées !

 .

Visuels et textuels  >>

759 – Murmure du vent, traversant les pins !

Visuels et textuels  >>

.

Qu’il

Est  doux

Et réconfortant

Ce murmure du vent,

À l’oreille vous susurrant

Un chant doux, mélodieux,

Qui vous mènera  aux  cieux.

.

Il  répond  aux  autres éléments,

Évoquant  le  feu,  l’eau,  la terre :

Il  entre, avec eux,   en harmonies,

Si ce n’est, parfois, en cacophonies.

.

Tant de murmures auxquels se mêle

Le tien, émanent ta bouche, profère

Notre avenir dans lequel se mêlent

Mots les plus doux  et de travers.

.

Ce murmure vous rendra fou

D’amour   quel  qu’il  soit,

De tout,  vous absous,

Comme  il se doit.

.

Le murmure du vent, traversant les pins,

Susurre à l’oreille son chant divin,

Berce mon esprit de rêveries :

Voyage entre iles à l’infini.

.

Le murmure de l’eau, dans le ruisseau,

Epure un vibrato en mon cerveau,

Le renouvelle de sa fraicheur

Et de sa vive blancheur.

.

Le murmure du feu, dans la cheminée,

Ronronne de braise et de chaleur,

Entre deux éclairs enflammés,

Transmet douces langueurs.

.

Le murmure des galets, sur la plage,

Résonne de ses longs crissements,

Frissonne mon corps en nage,

Et rythme  ses  étirements.

.

Le murmure de ta voix, très douce,

Chuchote mot doux en bouche,

Ensorcèle mon âme et corps

D’air qui m’enchante fort.

.

Le murmure de ces divers éléments

S’harmonisent en même temps

Pour me rendre fou … de toi

Chaque fois que je te vois.

.

.

Extensions

 .

Ah, le murmure, combien de fois l’évoque-t-on

Pour signifier quelque chose de secret qu’on

Ne parvient ni à entendre ni à comprendre.

Il est vrai  que, sur le plan  phonétique,

Un  mur  doublé  d’un  mur  n’est  pas

Propice à l’entendement  réciproque.

.

Mais hurlements ne valent pas mieux :

Ils trop forts, trop saturés, trop brouillés !

Le murmure laisse impression de proximité,

D’intimité tandis que le hurlement : bruit de rue,

De bruit de cohue ou encore de torture ou de morsure.

.

Les chevaux aiment, parait-il, qu’on leur murmure à l’oreille :

Ça les met en confiance, réduit distance entre hommes et eux.

Murmurer des mots doux dans l’oreille d’une femme

Que l’on veut séduire serait bien plus efficace

Que de lui écrire un poème : À voir !

.

Ce qui est certain c’est qu’un doux poème

Murmuré à l’oreille a plus de force que parole

Quelconque, crié à la face de quelqu’un, quelqu’une :

Une fois cela dit, un homme averti en vaut deux.

Travaillez dès lors autant fond que forme !

.

Couchés tous deux dans la forêt,  dans la forêt de pins

À l’abri des regards, des vents forts

Le doux murmure du vent, zéphyr, charme mon oreille

Et j’entends ta voix, douce et suave,

Reprendre, en écho, ses paroles, me paraissant pareilles

À ton beau chant d’amour pour moi

Notre isolement de tout et de tous est un enchantement

Qui nous repose des bruits de foules

Craquements des pins, des pommes de pins au soleil

Sont, de nos ébats, seuls témoins.

.

Un murmure d’amante à mon oreille,

Est-ce un message codé ou une réalité,

Que j’ignore encore et qui jette un sort

À celui qui lui prêtera l’oreille très fort.

.

Le courant et le vent, seront complices :

Courant, en ruisseau et vent, en serrure,

Transmettent un secret avec leur malice

D’un vrai bonheur établi, simple et pur.

.

Quand l’amour s’installe, et qu’il veille

 À ce que chaque jour, il nous réveille,

Par un murmure des plus doux au

Creux même de notre oreille !

.

.

Épilogue

.

Le vent peut se faire très doux, agréable,

Comme il peut se faire violent,   détestable,

Vous murmure à l’oreille chant harmonieux,

Lors grosse tempête, soudain devient furieux.

***

Toujours il passe, et  pour aller  l’on ne sait où,

Toujours revient, chargé de noirs nuages, fous,

Il renouvelle l’air,  le réchauffe, il l’humidifie :

Change de direction comme c’est pas permis.

En traversant les pins et tous les arbres bas

***

Il les secoue et … il les fait plier,

En mouvements  de balanciers,

Branches  se mettent à danser,

Et saluent, en agitant les bras,

Coucou, c’est moi … me voyez.

***

S’ouvrent les pommes de pins,

Aux doux  zéphires  des matins,

Comme longs murmures, divins,

Entre chants sirènes  et  humains,

Et se ferment, les pommes de pins,

Dès que le temps deviendra chagrin.

***

Le murmure de ta voix entrant à l’oreille,

Est semblable au vent et me fait merveille,

Il s’accorde bien  à celui de  trou de serrure,

Je m’enracine en lui avant de m’envoler loin,

Il me raconte lors des histoires enchanteresses

Magnifiant d’autant les sensations des caresses.

.

.

759 – Calligramme  

 .

Qu’il

Est  *  doux

Et ré M confor  T tant

Ce mur U     mure du  R  vent,

À l’oreille R        vous susur   rant

Un chant M          doux, mélo    V dieux,

Qui vous  U           mènera  aux     E  cieux.

Il répond  R           aux autres  élé    R  ments,

Évoquant E            le feu,  l’eau,  la   S    terre :

Il  entre,   *         avec eux,   en har    A  monies,

Si ce  n’  D        est parfois, en caco  N phonies.

Ces mur U       mures,     auxquels   T  se mêle,

Le tien  *      émanent de bouche   *    profère

Notre a V  venir, dans lequel,  P pêle-mêle,

Nos mots E    les plus doux  I de travers.

Un mur  N mure vous  N rendant fou

D’amour   T  quel  S   qu’il soit,

De tout,   * vous *   absous,

Comme  * il se doit.

.

Le murmure du vent, traversant les pins,

Susurre à l’oreille son chant divin,

Berce mon esprit de rêveries :

Voyage entre iles à l’infini.

.

Le murmure de l’eau, dans le ruisseau,

Épure un vibrato en mon cerveau,

Le renouvelle de sa fraicheur

Et de sa vive blancheur.

.

Le murmure du feu, dans la cheminée,

Ronronne de braise et de chaleur,

Entre deux éclairs enflammés,

Transmet douces langueurs.

.

Le murmure des galets, sur la plage,

Résonne de ses longs crissements,

Frissonne mon corps en nage,

Et rythme  ses  étirements.

.

Le murmure de ta voix, très douce,

Chuchote mot doux en bouche,

Ensorcèle mon âme et corps

D’air qui m’enchante fort.

.

Le murmure de ces divers éléments

S’harmonisent en même temps

Pour me rendre fou … de toi

Chaque fois que je te vois.

.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

.

Une pomme de pin en haut,

Et donc, une forêt de pin en bas

C’est évident  que cela  ira de soi

Mais ça va mieux en la disant !

.

Pomme de pin et tronc d’arbre,

ne produisent pas de murmures

et même dans une grande forêt

ainsi la forme diffère du fond.

.

En forêt de pins,  pommes de pins

Murmurent, en s’ouvrant,

Pour raconter attachement, en l’air

 Et détachement, sur terre.

 .

Symbolique 

 .

La forêt peuplée

D’animaux  sauvages

Est associé aux dangers,

Mais aussi, à l’imaginaire,

Fort  sentiment  d’étrangeté.

La forêt est un espace naturel,

Sauvage et mystérieux et qui a

Toujours  fascinée  les  hommes.

En effet, c’est un monde sombre

Avec  des bruits   étranges  qui

Peuvent,  parfois,  inquiéter.

Cette étrangeté donne à la

Forêt dimension occulte,

Associée à la magie.

1001 symboles

.

Descriptif

.

759 – Murmure du vent traversant les pins  

  Alignement central /  Titre  dédoublé  /  Thème  vent

Forme en ovale  /Rimes égales  / Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : pomme-pin  / Symbole de fond : forêt

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

En forêt de pins,  pommes de pins

Murmurent, en s’ouvrant,

Pour raconter attachement, en l’air

 Et détachement, sur terre.

 .

Symbolique 

 .

La pomme de pin ornait

Le sommet du sceptre de Bacchus

(Dionysos), dieu de la vigne et du vin.

Le sceptre  de la  « Vérité manifestée ».

.

La pomme de pin a représenté, il est vrai

Dans  l’antiquité, une ’exaltation exagérée

De la puissance  vitale  et  de  la fécondité.

.

Le pin  est l’arbre  symbole  d’immortalité.

C’est peut-être persistance de son feuillage

Plus les qualités de sa résine, qui lui valent

Cette symbolique en nombreuses cultures.

Source : pinel.org/pinellistique/symbolique-du-pin

 

 

Corrélations

Fond/forme 

 .

Bruits et chuchotements sont le fait

De gens qui se parlent à voix basse

Tout comme des amis ou amants

Qui  fredonnent leurs chants !

.

Si le vent s’y met, en serrure

On entend musique d’ange

Comme des voix célestes

Qui nous hallucineront

Comme pomme de pin

Comme forêts de pins 

Leurs murmures divins.

 .

.

Vent comme doux confident

.

Scénario

.

Ce pin s’est couché mais continue à lutter contre la force du vent,

et moi, je te murmure à l’oreille que je veux que l’on soit amants :

ça nous changera de tout vacarme de protestation, assourdissant.

 .

Visuels et textuels  >>

215 – Un voilier avance avec le vent

Visuels et textuels   >> 

.

                             Voilier est moyen

                            De transport très lent

                             En un jour il marquera

                              Cinquantaine de milles

                               D’un mouillage à l’autre

                                 Et d’un port vers une ile.

                                  C’est le seul,  qui avance,

                                  Avec la force   des  vents,

                                   Et s’il étale le calme plat,

                                    Son moteur en auxiliaire

                                     Lui permet de filer, à sec,

                                     Plutôt que de… se vautrer

                                     Sur une belle mer d’huile.

                                     Seul, aussi, un  voilier  est

                                     Habité de façon autonome

                                     Il ne peut bénéficier d’aide,

                                     En mer d’aucune personne.

                                    Il reste, encore, un élégant,

                                    Et brave coursier des mers

                                    Pourvu d’un mat et génois

                                    Et d’une grande voile lattée

                                    Il assure plaisirs passionnés

                                    Pour ses lofs, abattées, surfs,

                                   Que vous ne pourrez oublier.

.

Imaginez

En une rivière,

Mais assez profonde

Du genre : bras  de mer,

Avec assez d’eau et d’espace,

Pour mouiller en fond de coude,

Ou d’une anse des plus hospitalières

Avec un dériveur,  où, vous êtes le seul

À oser, seul, vous   y aventurer, y pénétrer.

Vous guettez malgré vous, fond tout en amont

Et sondeur à un mètre, vous procure des frissons,

Jusqu’à ce que, sur  banc : bien ancré, bien protégé,

Rien ne peut plus, même pleine tempête, vous arriver.

Quand vous vous décidez à quitter la baie bien abritée,

Il arrive  que vent  se lève, par saccades, rafales, risées,

Vous redevenez la victime de caprices de bord de mer

Et haute mer, de votre vie, vous ne donnez pas cher.

Au point que, pour votre confort, voire votre salut,

Allez-vous calfeutrer, tout le temps à l’intérieur :

C’est  alors, à la cape, vous vous laissez dériver.

Parfois naviguer se conjuguera mal avec mer

Faut s’attendre autant au pire et meilleur,

Dans le cours d’une … longue traversée.

.

.

Extension

.

En connaissance de cause, comme étant effronté,

États mer changeants divers, vous faudra  affronter.

Bateau, c’est vous, votre vie, votre survie : l’ignorer,

C’est être inconscient de braver tous les dangers,

Un voilier en aluminium bien dimensionné,

Bien équipé, vous préservera du naufrage.

.

On peut choisir voilier léger, pointu qui fait

 Du cap, avance dès le moindre souffle de vent :

C’est la 2CV légendaire  pour les moins fortunés,

Quand le voilier de course pour les plus fortunés !

.

Nous, nous avons choisi la formule «4×4 des mers»

Très robuste et très lourd et très sécure et de ce fait

Il fait moyenne de cinq nœuds, avec pointes à sept,

Quand il est bien réglé, le vent est fort, constant.

Nous ne le regrettons pas, bien qu’il soit lent.

.

Une, deux, trois, quatre, jusqu’à dix, douze, voiles pour vieux voiliers :

Certaines dépassent l’avant, d’autres, l’arrière, avec un mât d’artimon.

La direction et la force du vent sont les éléments, primordiaux, à gérer.

Après il y a le type, la surface, la tension, la dérive et que sais-je encore.

Vous avez compris, pour aller droit devant il faut parfois bien louvoyer.

.

La première force  de propulsion d’un voilier

Est sa voilure qui s’adapte à la force du vent.

.

S’il n’y a plus de vent, s’il faut rentrer au port

Un moteur auxiliaire sera requis par sécurité.

.

Maniement de voilure, parait simple, enfantin

Mais peut se révéler plein de pièges, difficultés

.

Telle grand-voile  qui  se coince, en sa glissière,

Un winch qui dérape, voire un spi qui se twiste.

.

Génois refusant de s’enrouler, monter, descendre

Un ris qui ne tient pas ou voile qui flape au vent !

.

.

215 – Calligramme

.

                         Voilier est moyen……..   V

                            De transport très lent…   O

                            En un jour il marquera    I

                              Cinquantaine de milles     L

                               D’un mouillage à l’autre    I

                                 Et d’un port vers une ile.   E

                                  C‘est le seul,  qui avance,   R

                                  Avec la force   des  vents,    *

                                   Et s’il étale le calme plat,    A

                                    Son moteur en auxiliaire    V

                                     Lui permet de filer, à sec,    A

                                     Plutôt que de… se vautrer   N

                                     Sur une belle mer d’huile.    C

                                     Seul, aussi, un voilier  est     E

                                     Habité  de façon autonome,  *

                                     Il ne peut bénéficier d’aide,  A

                                     En mer d’aucune personne.   V

                                    Il reste, encore, un élégant,   E

                                    Et brave coursier des mers   C

                                   Pourvu d’un mat et génois,   *

                                    Et d’une grande voile lattée   V

                                    Il assure plaisirs passionnés   E

                                    Pour ses lofs, abattées, surfs,  N

                                   Que vous ne pourrez oublier.   T

.

Imaginez

En une rivière,

Mais assez profonde

Du genre : bras  de mer,

Avec assez d’eau et d’espace,

Pour mouiller en fond de coude,

Ou d’une anse des plus hospitalières

Avec un dériveur,  où, vous êtes le seul

À oser, seul, vous   y aventurer, y pénétrer.

Vous guettez malgré vous, fond tout en amont

Et sondeur à un mètre, vous procure des frissons,

Jusqu’à ce que, sur  banc : bien ancré, bien protégé,

Rien ne peut plus, même pleine tempête, vous arriver.

Quand vous vous décidez à quitter la baie bien abritée,

Il arrive  que vent  se lève, par saccades, rafales, risées,

Vous redevenez la victime de caprices de bord de mer

Et haute mer, de votre vie, vous ne donnez pas cher.

Au point que, pour votre confort, voire votre salut,

Allez-vous calfeutrer, tout le temps à l’intérieur :

C’est  alors, à la cape, vous vous laissez dériver.

Parfois naviguer se conjuguera mal avec mer

Faut s’attendre autant au pire et meilleur,

Dans le cours d’une … longue traversée.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

215 4

.

Évocation 

.

Mature de grand-voile, en haut !

Coque de voilier de course, en bas,

La vigilance sera de mise à la barre

Le moindre écart et «au lof» on part

.

Grand voile et génois se complètent,

et se règlent en fonction de direction

du vent, ainsi que de l’état de la mer,

si fait que leur forme épouse le fond.

.

Mature de grand-voile, en haut !

Une coque de voilier de course en bas,

Plus les voiles sont grandes, tendues,

 Et plus le voilier avancera vite.

.

Symbolique 

 .

Symbole des hommes

Contre  Mère Nature,

Les  grandes courses

Océaniques donnent

Une nouvelle figure

Des mythes marins.

.

Avec de grandes voiles et des coques innovantes

Des navigateurs de course, en océan, trouvent

Et retrouvent, en ces expériences, plaisir,

Défi, aventure  d’affronter, découvrir

Territoires les moins apprivoisés

Autour de notre planète.

.

Descriptif

 .

215 – Un voilier n’avance qu’avec du vent 

Alignement  central / Titre externe / Thème  bateau

Forme en ovale /  Rimes libres  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : grand-voile/ Symbole de fond : voiles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

215 6

.

Mature de grand-voile, en haut !

Une coque de voilier de course en bas,

Avec une seule grande voile  au portant

Ou trois selon  la coque et gréement.

.

Symbolique 

.

Le voilier

Reste un bateau,

Ce symbole étant général.

Voile donnera une connotation

Plus particulière  à son  symbole,

Une interprétation bien spécifique.

.

Mettre les voiles serait l’expression

Qui illustrerait le mieux le symbole,

La voile se gonfle, besoin de partir,

Elle est le reflet  départ imaginé.

.

Invitation à quitter, peut-être

Mais se rappelant que l’on

Ne quittera pas le port

Sur un coup de tête,

Et qu’un nouveau voyage

Se prépare toujours longuement.

Source : signification-reves.fr/Voilier-voile

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On peut aller vite, sur un grand

Voilier de course, avec bon vent

Mais, la plupart sont  autour de

Cinq, six, sept, huit, neuf nœuds.

Ce qui compte,  c’est l’impression

De fendre les flots avec émotions.

.

La vigilance sera de mise à la barre,

Le moindre écart et «au lof» on part.

Vigilance pour ne pas perdre le vent,

Ou pour ne pas faire un  360 degrés.

Avec une grande voile  au portant,

Trois, selon la coque ou gréement.

 .

Anémomètre force vent

.

Scénario  

.

Au près, vent devant, vent debout, vent refusant, c’est  un pur enfer ;

au vent  arrière, un  spi bien établi, bien gonflé  par le vent : l’idéal ;

schéma pour bien comprendre, pour calculer l’angle optimal au cap.

 .

Visuels et textuels   >> 

192 – Quand un marin affronte une tempête

Visuels et textuels  >> 

.

Bercé par la houle,

En eau qui déboule

Et en eau qui  roule,

Jaillissant par sauts,

Sur flancs du bateau,

Douchant bas et hauts,

La vague, marin, frappe

.

Pire, leur moral, il  le sape

Et même, parfois, attrapent

Leur corps blessés, détresses

En lieu  et  place des caresses,

Reçoit coup de pied aux fesses.

.

Si fait qu’en pleine mer  la houle

Par vagues hautes, gigantesques

Comme rêve cauchemardesque

Les mouillent puis les saoulent.

.

Leur  âme  de  marin  pêcheur

Croyant leur heure dernière

Venue en féroce  tempête,

Voulant  faire  leur  fête,

Ont pensées  pour belle

.

Les remettant  en  selle,

Faisant face  contre fiel

Évitent morts  certaines,

Dans immensités  blêmes,

De ces eaux, pures haines.

.

Suite à un calme  soudain,

Toutes vagues s’apaisent

Marins reposent  enfin,

Leurs cœurs de braise.

.

Lors bercés par la houle,

Certains marins dessoulent,

Quand  certains  roucoulent,

Vers un intime  nid  de  poule.

.

Le marin affronte sa  tempête

Comme se méfiant d’une bête

Très féroce, et qui  le rosse

Et bateau sur côte drosse

.

Serre les dents  et fesses,

Avoue, à vie, tendresse,

Attend, vent mollisse,

Rien, que la police.

.

.

Extension

.

Tempête est remue-ménage, remue-méninge,

La voir de loin, en être protégé, et être dedans,

Ne procure pas mêmes dangers, mêmes frissons.

J’en ai connu qui s’enfermaient dans le carré,

Les écoutilles verrouillées, et qui tentaient

De dormir en couchettes en attendant

Que les vagues décident de leur sort.

Est-ce déni de réalité pour autant,

Et qu’est-ce  que  vous  feriez, vous :

Sortir dehors pour mieux  la braver !

« Ce n’est pas l’homme qui prend la mer,

C’est la mer qui prend l’homme !» dit Renaud

Les marins en chœur, pour signifier à quel point

Il faut rester très humble et très prudent devant elle.

De faire le tour complet par le côté, voire soleil par

L’avant est déjà arrivé à des voiliers sans couler.

Tant que le carré demeurera bien étanche

Et que le mât ne flanche jusqu’à casser,

Il y a peu de risques d’une voie d’eau.

Car le danger sera plus à l’extérieur,

Surtout sur pont avant, qu’à l’intérieur,

Pour peu qu’on évite de se faire assommer

Par un objet traversant le carré, sans prévenir.

C’est pourquoi on arrime tout ce qui est mobile,

Tout ce qui est susceptible de voler.

Avant : pendant, c’est foutu !

.

Comparer un marin et un verre est un peu excessif, exagéré,

J’en conviens, je me limiterai à : résistivité question fragilité.

Il tient, s’il s’est  bien attaché, solidement, à sa ligne de survie,

Mais, il suffit d’une seconde d’inattention, d’un paquet de mer,

Pour passer  par-dessus bord, trainer en eau, en laisse, derrière,

Et allez donc le remonter, même en stoppant le bateau, asphyxié.

Il est comme un gros poisson, mort, et qui pèse le poids d’un âne !

Sans compter que, la nuit, il est seul, en cockpit, à monter le quart,

Et que, s’il crie en tombant, personne ne pourra l’entendre et adieu !

.

le meilleur marin du monde, tel Tabarly

qui aura été longtemps référence, légende,

peut être victime coup de bôme en tempête.

.

On ne doit jamais sous-estimer une tempête

une série d’événements peut vous stopper net

comme un mât qui casse et puis tombe à l’eau !

.

J’en ai vécu, moi-même, des dizaines, Dieu merci

en ai réchappé, restant loin, m’éloignant des côtes

pour autant, ce n’est pas un plaisir : qu’un danger.

.

Il en existe des fortes, énormes, en mer australe,

que des tour-du-mondistes affrontent en course,

je leur tire mon chapeau, surtout s’ils sont seuls.

.

.

Épilogue

.

Une tempête en mer a peu de corrélations

Avec à terre : ni d’arbres, ni d’habitations.

***

Rien que des eaux, très agitées, écumantes,

Avec lesquelles négocier vagues montantes.

***

La première  tempête  est un baptême du feu,

         L’on meurt  à chaque submersion  du bateau.

***

D’en avoir subi trois ou quatre, non pas blasé,

Non pas sidéré, médusé, mais comme adapté.

***

Chacune est différente et pas que par sa force

Par la nature de ses vagues, longues, courtes.

***

Il en existe une particulière des plus traitresses

Qu’on appelle «tueuse», remplissant le cockpit.

***

Le vent peut de venir tourbillonnant un instant

Et il fera faire un tour complet à votre bateau :

***

Aussi tout roulis et tangage allant s’accentuant,

Le bateau peut chavirer si la quille ne compense.

***

Enfin, pour finir, par le pire, par…l’inimaginable,

Le bateau peut sancir, chavire par l’avant : soleil.

***

Cela est peut rassurant, n’arrive que peu souvent,

En cas de danger, se mettre à la cape, se sauvant.

.

.

192 – Calligramme 

.

Bercé par la             houle,

En eau qui dé            boule

Et en eau qui              roule,

Jaillissant par             sauts,

Sur flancs du            bateau,

Douchant bas           et hauts,

Vagues, marins,       frappent,

Pire, leur moral,        le … sape

Et même parfois        attrapent

Leur corps blessés,        détresse

En lieu  et  place de       caresses,

Reçoit coup de pied     aux fesses

Si fait qu’en pleine mer    la houle

Par vagues hautes, gigan   tesques

Comme rêve cauchemar       desque

Les mouillent et puis les     saoulent.

.

Et leurs âmes de marins   *  pêcheurs

Croyant leur heure     *     *     dernière

Venue en féroce   *    *     *      tempête,

Voulant faire     Q     *     A       leur fête,

Ont pensées       U     *      F      pour belle

Les remettant    A      *       F       en…selle,

Faisant face         N       *       R   contre fiel

Évitent morts        D        *       O   certaines,

Dans immensités     *         *       N     blêmes,

De ces eaux, pures      U        *       T     haines.

Suite à un calme          N         *       E  soudain,

Toutes vagues s’a          *           *       *    paisent

Marins reposent         M         *        T         enfin,

Leurs cœurs de        A          *          E         braise.

Lors bercés par       R        *         M         la houle,

Certains marins     I        *          P       dessoulent,

Quand certains     N      *         Ê        roucoulent,

Vers un intime      *      *        T      nid de poule.

Le marin affronte   *     *      E    une  tempête,

Comme se méfiant    *    *    *        d’une bête

Très féroce, et qui     *     *               le rosse

Et bateau sur côte    *  *               drosse

Serre les dents         *           et fesses,

Avoue, à vie,      *         tendresse,

Attend vent     *         mollisse,

Rien, de       *     la police.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

192 4

.

Évocation

.

Un vase en verre, ne serait pas marin

Une cheminée d’un haut-fourneau,

Une lagune du même type celle Faro

Un   vase,  pour  sûr,  mais   composé

verre translucide mais en fragilité.

.

Rien de bien commun entre un verre

et une tempête à moins que votre voilier

soit construit en fibre de verre, et fragile,

ainsi forme et fond divergent, totalement.

.

Dans une vraie tempête :

Prêt à se briser en deux ou s’arracher

Fragilisé dans les placards.

.

Symbolique

.

Le verre, au sens commun,

Apparaît comme un matériau  fragile.

Les verres silicatés, comme la plupart des verres

D’oxydes ou de chalcogénures,

.

Sont effectivement fragiles à température ambiante

Dans le sens où  ils peuvent être brisés, sans générer

La moindre déformation permanente

.

À l’inverse d’un matériau ductile comme le plomb,

Qu’on peut déformer, plier, avant de le casser.

Wikipédia /Verre /Résistance mécanique : fragilité

.

Descriptif

 .

192 – Quand un marin affronte tempête 

Alignement  central / Titre analogue  / Thème  météo

Forme en ovale / Rimes égales /Fond éloigné de forme

Symbole de forme : verre / Symbole de fond : fragilité

.

.

Fond

.

Évocation 

.

192 6

.

Un vase en verre, ne serait pas marin

Dans une vraie tempête :

Prêt à se briser en deux ou s’arracher

Fragilisé dans les placards.

.

Symbolique

 .

Jean-Louis Chrétien écrit :

« Le verre forme le symbole

Le plus courant et le plus banal

De fragilité, étant cela qu’on

Peut aisément briser ».

.

Il ne faut pas seulement

Entendre par là que le verre

Est emblème toutes choses fragiles,

Mais bien que « ce symbolisme du verre

Fait de lui un miroir de notre propre fragilité ».

.

Et alors  la description de la fragilité physique :

(« Du verre et de l’argile à la bulle de savon »)

Trouve son sens en l’évocation de la fragilité.

cairn.info/revue-rue-descartes-2018-2-page-45.htm

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Nombre de voiliers sont conçus pour

Affronter des tempêtes, encore faut-il

Que leurs skippers soient à la hauteur

Et que la mâture, les voiles et drisses

Soient en bon état, pas trop sollicités

Voiliers en carbone résistent à tout

Sauf choc violent, cassant en deux.

 .

 S

.

Vrai marin en pleine tempête

.

Scénario

.

Les vagues successives chargées d’eau montent à l’assaut du bateau,

et le marin à la manœuvre en prend les embruns, sans discontinuer,

jusqu’à ce qu’enfin la mer redevienne  plus sage  et plus praticable !

 .

Visuels et textuels  >> 

191 – Quand le courant s’ajoute au vent

Visuels et textuels >>  

.

Qui ne connaît

L’effet contrasté,

D’un grand calme,

Suite à une tempête,

Quand  tous les bruits

Et les fureurs, arrêtés,

Feront, soudain, place

À un silence, parfait !

Sinon  mer, mi plate

Voire  mi furieuse…

En états de surface…

Des plus écumeuses…

Blanchissant les vagues

Devenues moutonneuses.

.

Mer belle …  à peu agitée,

Devenant forte…à grosse,

Finissant énorme, drosse

Bateau, contre rochers.

Quand elle se défoule

En  pleines  houles,

Avec têtes  d’hydres,

Et  qui se    déroulant,

Inspirent puis aspirent.

Vent s’ajoute au courant,

Lors  vague pousse et freine,

Votre capacité d’avance peine,

Au beau milieu de ce tourment.

.

Devient urgent de vous abriter,

À la cape vous mettez le voilier.

Un calme  ne se ressent  jamais,

Autant qu’après chute d’un vent

Qui vous abandonne, en marais,

Pourquoi  une telle  énergie folle

Vient vous faire chanter, bémol,

Pétole molle scotché  longtemps.

Cette tempête vous aura épargné

Cette fois, encore, se  sera  lassée,

Attendez donc que la … suivante,

Vous rende encore plus. .. éreinté.

.

Période  calme : qui s’en souvient,

Il n’y a que ces temps de … chiens,

Qui provoquent peurs, épouvantes,

Pour vous montrer enfer de Dante.

L’effet du calme, suite à la tempête

Est comme un remède qui parvient

À soigner le mal de mer, ou de tête,

Tellement venue, nous fait du bien.

.

.

Extension

.

Le calme est appréciable beaucoup

Plus par contraste que naturellement.

Quand il dure, très longtemps, l’on ne

S’en rend plus compte, même en mer.

Le calme n’est pas l’humeur tranquille,

Il est condition pour se sentir en sécurité

À œuvrer à autre chose qu’à sa vie … survie.

L’effet de calme total, distord le temps

En pleine mer lors sans aucun repère

Car il donne l’impression que plus

Rien de bouge, et pas d’oiseaux,

Ni aucun autre signe d’activité,

Et pas un seul nuage à l’horizon,

Le temps même semble être arrêté.

Dès que le ciel se charge et mer frémit,

Vent adonne, la vie semble soudain revenir.

Elle revient au triple galop sous un grain,

Un coup de vent, une forte tempête.

Le calme demeure le point mort

En dessous duquel il y a la place

Pour méditation, vie intérieure.

.

Je ne sais pas si vous l’êtes, au courant

Mais pour entrer en Golfe du Morbihan

Il vaut mieux attendre marée, montante,

En bateau, les jours de forts coefficients,

La passe, plutôt étroite de Port Navalo.

Si l’on ‘a pas suffisamment de vitesse

On va de travers, on fait demi-tour :

Vous voulez rire, pas moi, ça m’est

Arrivé en début de navigations.

.

Nombre de situations peuvent se présenter :

Pas de vent, pas de courant,

Pas de vent mais du courant

Voire du courant et du vent !

.

Encore faut-il qu’ils soient … dans le bon sens

Vent, courant, s’additionnent,

Vent et courant … s’annulent,

Vent, courant, se contrarient.

.

 le plus piégeant restera encore pour traverser

Si traversez droit, vous dériver

Traversez vent arrière, zigzaguer

Traversez trop au près … stopper !

.

Vous voyez, de quoi bien se faire surprendre !

Un peu de marche au moteur

Peut vous aider à les franchir,

En voilier faut pas systématiser.

.

.

191 – Calligramme

.

                                         Qui ne connaît

                                        L’effet contrasté,

                                     D’un grand calme,

                                  Suite à une tempête,

                                Quand tous les bruits

                            Et les fureurs, arrêtés,

                      Feront soudain place

                 À un silence, parfait !

           Sinon  mer, mi plate

    Voire mi furieuse…

  En états de surface…

Des plus écumeuses…

Blanchissant les vagues

 Devenues moutonneuses.

Q  U  A  N  D

Mer belle …  à peu agitée,

Devenant forte…à grosse,

Finissant énorme, drosse

Bateau, contre rochers.

Quand elle se défoule

 En  pleines  houles,

   Avec têtes  d’hydres,

     Et  qui se    déroulant,

    Inspirent puis aspirent.

   Vent s’ajoute au courant,

      Lors  vague pousse et freine,

         Votre capacité d’avance peine,

             Au beau milieu de ce tourment.

       L  E     C  O  U  R A  N  T

              Devient urgent de vous abriter,

               À la cape vous mettez le voilier.

              Un calme ne se ressent  jamais,

           Autant qu’après chute d’un vent

         Qui vous abandonne, en marais,

    Pourquoi une telle énergie folle

  Vient vous faire chanter, bémol,

Pétole molle scotché longtemps.

Cette tempête vous aura épargné

    Cette fois, encore, se  sera  lassée,

        Attendez donc que la … suivante,

           Vous rende encore plus… éreinté.

          S ’ A J O U TE   A U   V E N T !

                  Période calme : qui s’en souvient,

                     Il n’y a que ces temps de… chiens,

                         Qui provoquent peurs, épouvantes,

                           Pour vous montrer enfer de Dante.

                           L’effet du calme, suite à la tempête

                      Est comme un remède qui parvient

                  À soigner le mal de mer, ou de tête,

            Tellement venue, nous fait du bien.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

191 4

.

Évocation 

.

Il sera parfois visible en torrent,

Notamment près de goulets, côtes,

Le courant est difficile à discerner

En mer, faut voir sur route de fond,

.

Vaut mieux avoir le courant avec que contre

et quand celui-ci se transformera en torrent

il vaut mieux éviter de sortir, rentrer au port.

.

Notre voilier dévale et déboule

À grande vitesse,  à 10 nœuds !

Ça donne la force d’un torrent

Quand le courant va avec vent.

.

Symbolique 

.

On désigne du nom de torrent,

Un cours d’eau impétueux et rapide,

Pour le distinguer de rivière ou ruisseau.

La vitesse  des eaux  d’un torrent  est due

À ce qu’il dévale des pentes très fortes

.

Le plus souvent, c’est un cours d’eau

Temporaire et  qui s’assèche l’été

Coule qu’à la saison des pluies.

Le lit du torrent est mal défini

Et varie avec les chutes d’eau

Qu’il devra souvent canaliser.

topbible.topchretien.com/dictionnaire/torrent

.

Descriptif

 .

191 – Quand le courant s’ajoute au vent !

Alignement  central / Titre absent  / Thème  météo

Forme en escalier / Rimes égales /Fond accordé à forme

Symbole de forme : torrent / Symbole de fond : courant

.

.

Fond

.

Évocation 

.

191 6

.

Notre voilier dévale et déboule

À grande vitesse,  à 10 nœuds !

Ça donne allure et force torrent

Quand le courant va avec vent.

 .

 Symbolique 

 .

Un courant marin est

Mouvement d’eau de mer,

Régulier, continu et cyclique.

Dû aux effets combinés du vent,

De la force de Coriolis

Et de différences de température,

Densité et salinité ;

Ainsi que contours des continents,

Reliefs des profondeurs

Et aux interactions entre courants.

Du point de vue quantitatif,

Un courant marin est caractérisé

Par sa vitesse et son débit,

Par  sa  température  et

Son sens de direction.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme

 .

Courant torrent, torrent courant :

Il y a comme rivières en pleine mer

On s’en rend compte, les traversant,

Et quand le vent et courant contraire

Faut mettre le turbo pour tenir le cap.

J’en ai vu faire marche arrière en passe

Suffisait pourtant d’aller  contre-courant

Sur les bords du goulet,  auprès des côtes.

 .

.

Contre les vents et les courants de marées 

.

Scénario

.

Un très fort courant à Port Navalo, l’entrée du Golfe du Morbihan.

Une carte  des courants marins, à l’Ouest  de la pointe bretonne.

Carte du courant du Gulf Stream coulant du sud vers le nord.

 .

Visuels et textuels >>

190 – Les vents des alizés sont nos alliés

Visuels et textuels >> 

.

Alizé ou Eliza,

Tout le monde y va,

Tout le monde en rêve,

Vent soufflant sans trêve.

Vers le Sud et vers les Iles,

Des Canaries au Cap vert,

En été comme en hiver

Mer, ainsi soit-il !

.

Alizé ou Eliza,

Bien gonflé… en spi,

Bateau vous mène là-bas

En cinq jours, cinq et demi.

En son sillage,  en son allure,

Toujours sous même amure

Lors vents vous poussent

On se tourne pouces.

.

Alizé ou Eliza,

Tout le monde y va :

Vers Sud nous avancera,

Vers Nord, nous retardera,

Car, tout le monde  espère,

En voilier, même à terre,

Compagnon tranquille

Mer, ainsi soit-il !

.

Alizé ou Eliza,

C’est une aventure

Atteindre une latitude

Très proche de l’Équateur,

Où  Alizé  vous  accompagne,

En fidèle fraiche compagne

Vous berce en bouillons,

Odeurs, émotions.

.

Alizé ou Eliza,

Tout le monde y va :

Alizé pour vous soufflez

Eliza, pour vous aimer,

Allez de port en port

Allez d’ile en ile,

Si versatile

Soit-il

V

.

.

Extension

.

Alizé ou Eliza, ou vice-versa :

Un vent qui est toujours régulier

Permanent dans la bonne direction

Est, bien sûr, le bienvenu car il permet,

Non seulement de tenir sa vitesse son cap

Mais aussi de calculer jour et heure d’arrivée

À destination, à bon port sans moindre souci.

.

Un vent intermittent, changeant, tournant,

Forcissant et mollissant tout le temps

Vous mène la vie dure en manœuvre

Réglages et contrariera votre planning.

Remonter les alizés n’est pas de tout repos

Vous avez le vent dans le nez sans discontinuer.

.

Deux fois la route et trois fois la peine, à tel point

Que les bons marins préfèrent partir très au large

Et venir ensuite vers le plateau continental plutôt

Que d’avoir à zigzaguer bords carrés sans cesse.

Choix que nous avons fait aux Iles Canaries

Passant par l’ile de Madère pour joindre

Le sud du Portugal plutôt tirer droit.

.

Perdre du temps pour en gagner

Reste le principe des bons skippers :

Les débutants n’en tiennent pas compte

Et puis arrivent très en retard et très fatigués.

.

Le vent souffle et gonfle le spi asymétrique du voilier :

On peut mesurer sa force et vitesse avec l’anémomètre,

On peut  le prévoir, ainsi que sa direction : carte météo !

Les alizés  soufflent  vers le Sud ….. du Nord de l’Espagne,

Jusqu’aux  iles du Cap Vert  et puis  tournent vers l’Ouest

Pour pousser  les voiliers   jusqu’à  traverser l’atlantique,

Pour atterrir aux sud des Antilles et cela sans difficulté.

.

Comme une ritournelle ;

Comme battement d’aile,

Suffit de se laisser porter,

Pour être à même, voguer.

.

Faire ligne droite, sans saut

Sur  même bord  du bateau,

Sans même consulter météo.

Est, d’Éole, un super cadeau.

.

L’anémomètre ne bouge pas :

À se demander s’il est bloqué.

Si j’étais un grand, vrai marin

J’appellerais ma fille : Alizée !

.

.

190 – Calligramme

 .

Alizé ou Eliza,

Tout le monde y va,

Tout le monde en rêve,

Vent soufflant sans trêve.

Vers le Sud et vers les Iles,

Des Canaries au Cap vert,

En été comme en hiver

Mer, ainsi soit-il !

LES

Alizé ou Eliza,

Bien gonflé… en spi,

Bateau vous mène là-bas

En cinq jours, cinq et demi.

En son sillage,  en son allure,

Toujours sous même amure

Lors vents vous poussent

On se tourne pouces.

VENTS

Alizé ou Eliza,

Tout le monde y va :

Vers Sud nous avancera,

Vers Nord, nous retardera,

Car, tout le monde  espère,

En voilier, même à terre,

Compagnon tranquille

Mer, ainsi soit-il !

DES ALIZÉS

Alizé ou Eliza,

C’est une aventure

Atteindre une latitude

Très proche de l’Équateur,

Où  Alizé  vous  accompagne,

En fidèle fraiche compagne

Vous berce en bouillons,

Odeurs, émotions.

SONT NOS

Alizé ou Eliza,

Tout le monde y va :

Alizé pour vous soufflez

Eliza, pour vous aimer,

Allez de port en port

Allez d’ile en ile,

Si versatile

Soit-il

V

ALLIÉS

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

190 4

.

Évocation  

.

Non ce n’est pas un collier de perles

À moins que ce soit perles de pluie.

L’alizé souffle, toujours, ou presque,

Égal en force à lui-même, force 4/5

.

Peut-être cinq perles de pluie,

L’anémomètre,  en haut du mat,

 Indique même forces, directions, 

Constantes quand l’alizé souffle.

.

Symbolique 

.

Moi, je t’offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas.

.

Je creuserai la terre
Jusqu’après ma mort
Pour couvrir ton corps
D’or et de lumière.

.

.Je ferai un domaine
Où l’amour sera roi
Où l’amour sera loi
Où tu seras reine
citations.ouest-france.fr/citation-

jacques-brel/offrirai-perles-pluie-venues

.

Descriptif

 .

190 – Les vents des alizés sont nos alliés

Alignement  central / Titre absent / Thème  météo

Forme en ovale / Rimes égales /Fond accordé à forme

Symbole de forme : perle-pluie/ Symbole de fond : souffle

.

.

Fond

.

Évocation 

.

190 6

.

Peut-être cinq perles de pluie,

L’anémomètre en haut du mat,

 Indique même forces, directions, 

Constantes quand l’alizé souffle.

.

Symbolique 

.

Le vent est un mouvement d’air,

Un souffle, un symbole de l’esprit,

De l’insaisissable, de l’invisible, de la force.

En mythologie grecque, le vent est associé à Éole,

Dieu, régisseur des vents et peut-être des éoliennes.

.

A contrario, lors de ses agitations tempétueuses,

Il devient symbole de vanité  et  d’instabilité,

D’inconstance, comme force élémentaire,

Associé aux Titans, il manifeste alors

Sa violence et son aveuglement.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Nous avons ici de la pluie et du vent :

Perles de pluie pour arroser le désert,

Souffle vent pour atteindre continent,

En mer, souvent la pluie amènera vent

On voit les fortes risées courir sur l’eau,

Sous un nuage rempli comme une outre.

Toujours est-il que les alizés, pluie ou pas

Souffle en même sens avec force constante.

 .

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Alizés entre côte et iles canaries

.

 Scénario

.

Les vents des alizés sont au portant vers le sud et sont constants ;

l’anémomètre  du voilier  oscille : jolie et bonne brise, force 4 à 5 ;

pour aller aux Antilles, au Brésil : la route la plus recommandée !

 .

Visuels et textuels >> 

188 – Voiliers au port et en plein vent

Visuels et textuels  >> 

.

Les bateaux se tossent, entre eux,

Cognent : c’est alors que le vent,

Dans les drisses et les haubans,

Se met à siffler, comme un fou,

Sans, une seule seconde, s’arrêter,

Parfois les ports sont comme immobiles,

Pas un voilier ne bouge, tout est tranquille.

.

Parfois les ports sont agités d’un fort courant,

Et quand ils sont, en plus, frappés par le vent,

Les pontons et pannes se mettent à danser,

Les amarres, cordages : à grincer, tirer.

.

Battements, claquements,

Tout comme les autres bruits,

Deviennent plus  qu’embêtants,

Deviennent plus … qu’énervants !

Le remède est connu, mais oublié,

Des tendeurs, en boots les tendant

Suffisent à supprimer vibrations

Et s’assurer le calme, la nuit.

.

Quand il y aura  trop  de vent,

Arrive qu’on se désole, désarme,

D’attendre, espérer que vent tombe

Et qu’une douce houle, enfin s’étale.

Lors tempête transforme certains

Ports de bateaux en vrai vacarme

Assourdissant ce jusqu’au point

Que vos oreilles vous font très mal.

 .

Cling, cling, cling, cling, cling, clang !

Cling, clang, clong, cling, clang, clong !

Glong, glong, gling, glong, glong, glang!

Glong, glong, glong, glong, glong, glong!

.

J’en ai rêvé la nuit  … n’en ai pas  dormi.

Aussi, au vent, je ne lui dit pas … merci :

Le cauchemar s’enfile dans  mes oreilles,

Et  il s’engouffre  dans   mes  yeux, aussi.

    .

J’en ai marre  de cet orchestre qui peine,

À s’accorder et sans parvenir à y arriver,

Vents dans les drisses, parviendront-ils,

À accorder violons et  voix de faussets.

Vous avez la réponse, je suis preneur.

.

Mais, méfiez-vous d’un vent siffleur,

J’ai souvenir de vent dans serrure

En cheminée de tel emmerdeur,

Qui insiste, même qui persiste,

Qui siffle et même persiffle,

Ne vous lâchera l’oreille

Si vous ne fermez pas

Toutes vos écoutilles

À double tour : aie !

.

.

Extensions

.

Qui ne connait le tintamarre

Des drisses et des haubans,

Dans les ports, marinas  et

Et  qui n’en finirait pas,

De nuit comme de jour,

À vous corner aux oreilles

Marteau ou sifflet sur cordes !

J’ai ouï-dire, des marins amateurs

Ne s’y faisait pas, allaient dormir à l’hôtel

Ces nuits de fureur là. Enchanteur, emmerdeur,

Est, tour à tour, un vent qui pourtant n’a aucune

Intention à votre égard, dans un sens ou l’autre !

.

Une tempête dans une marina,

C’est, en principe, un abri, sûr.

Un voilier souqué à un ponton,

Rien ne pourra plus lui arriver.

Eh bien, non, cela va dépendre,

De qualité, amarres, et pannes,

De la force, motrice, des  vents,

Et de l’exposition aux courants

Des autres bateaux, en dérives.

Lors priez Dieu que ça n’arrive.

.

Cacophonie bien plus que symphonie

Les instruments sont là, coques, boots

Drisses, haubans, filins et même mâts.

.

Mais il manquera un chef d’orchestre,

Si ce n’est un vent fort, voire fou à lier,

N’ayant cure votre oreille, ventre, pied.

.

Pourtant  les bateaux  sont bien amarrés

 Leurs cordages d’attache … bien souqués,

Le vent parvient à faire trembler ponton,

Désordre mouvement ajoute celui du son

.

Au plus fort des bourrasques, le sifflement

Produit bon nombre longs cris de stupeur,

Des craquements se font jour comme pour

Provoquer, accompagner naufrage bateau.

.

J’arrête là, sinon l’on va croire  que je délire,

Que ma couchette prend l’eau comme radeau

De survie. Peut être que seule ration de whisky

Calmerait mes nerfs et endormirait sensations !

.

.

188 – Calligramme

.

Les bateaux se tossent, entre eux,

Cognent : c’est alors que le vent,

Dans les drisses et les haubans,

Se met à siffler, comme un fou,

Sans, une seule seconde, s’arrêter,

Parfois les ports sont comme immobiles,

Pas un voilier ne bouge, tout est tranquille.

.

Parfois les ports sont agités d’un fort courant,

Et quand ils sont, en plus, frappés par le vent,

Les pontons et pannes se mettent à danser,

Les amarres, cordages : à grincer, tirer.

.

Battements, claquements,

Tout comme les autres bruits,

Deviennent plus  qu’embêtants,

Deviennent plus … qu’énervants !

Le remède est connu, mais oublié,

Des tendeurs, en boots les tendant

Suffisent à supprimer vibrations

Et s’assurer le calme, la nuit.

.

Quand il y aura  trop  de vent,

Arrive qu’on se désole, désarme,

D’attendre, espérer que vent tombe

Et qu’une douce houle, enfin … s’étale.

Lors tempête trans   VE     forme certains

Ports de bateaux O             N   en vrai vacarme

Assourdissant      I                 *  ce jusqu’au point

Que vos oreilles   L                  P vous font très mal.

I                    L .

Cling, cling, cling   E                    E  cling, cling, clang !

Cling, clang, clong  R                    I   cling, clang, clong !

Glong, glong, gling  *                    N glong, glong, glang!

Glong, glong, glong  A                 S glong, glong, glong!

U               *

J’en ai rêvé la nuit       *               V    n’en ai pas  dormi.

Aussi, au vent, je ne    P             E     lui dit pas merci :

Un cauchemar s’enfile O          N        en mes oreilles,

Et il s’engouffre dans  R        T      mes yeux, aussi.

     T  *  S

J’en ai marre d’un tel       orchestre qui peine,

À s’accorder et sans parvenir à y … arriver,

Vents dans les drisses, parviendront-ils,

À accorder, violons, voix de faussets.

Vous avez réponse, je suis preneur.

.

Mais méfiez-vous vent siffleur,

J’ai souvenir vent dans serrure

En cheminée de tel emmerdeur,

Qui insiste, même qui persiste,

Qui siffle et même persiffle,

Ne vous lâchera l’oreille

Si vous ne fermez pas

Toutes vos écoutilles

À double tour : aie !

.

.

Forme

.

Réduction

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.

188 4

.

Évocation 

.

Une forme très étrange, s’il en est,

Verre de lampe en pâte de verre

Ou lampe à pétrole avec  rabat

Ou que sais-je encore, d’insolite !

 .

Pâte de verre et lampe à pétrole,

à supposer qu’ils aillent ensemble,

ont peu de liens avec voiliers et vent

si bien que : fond et forme divergent.

 .

Le verre est déformé, boursoufflé

Et de plus il est en pâte de verre,

Générant une lumière plutôt diffuse

Comme lampe à pétrole avec rabat.

 .

Symbolique 

 .

Depuis Pline l’Ancien,

La légende prête la recette

D’un verre  malléable  à froid.

La pâte de verre  est  l’une des

Plus anciennes  techniques de verre,

Récemment redécouverte fin xix siècle,

À travers le mouvement art nouveau.

.

Pour  une  ambiance  chaleureuse,

Feutrée, lampe en pâte de verre

Est un must qui a la faculté

De prendre  la  lumière,

Avec un aspect mat,

Cireux, atypique.

Source : Wikipédia

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Descriptif

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188 – Voilier au port, en pleins vents

Alignement  central / Titre dédoublé / Thème  météo

Forme en courbe / Rimes variées /Fond éloigné de forme

Symbole de forme : pâte-verre / Symbole de fond : lampe

.

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Fond

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Évocation

.

188 6

.

Le verre est déformé, boursoufflé

Et, de plus, il est en pâte  de verre,

Générant une lumière plutôt diffuse

Comme lampe à pétrole avec rabat.

.

Symbolique 

 .

Qu’il s’agisse d’une

Lampe à huile, à pétrole

Ou bien d’une lampe moderne,

Électrique, elle symbolise l’énergie

Que nous contrôlons, maîtrisons.

.

C’est la lumière intérieure,

Rassurante et simple,

Une connaissance transmise

Par notre environnement,

Celle que chacun reçoit

En naissant et dont il a besoin.

.

En certains rêves son symbolisme

Est proche de celui de la bougie.

tristan-moir.fr/lampe

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

La lampe de veille,

Faite en pâte de verre,

Accrochée au roof dans le carré

N’en finit pas de se balancer

Comme boule, en dancing,

Heurtant parfois l’étambot,

Toujours prête à se fracasser,

Ses morceaux de verre éclatant

Dans un grand plus balancement

De nos rêves et de nos tourments, 

Ponctués des cris dans les drisses !

 .

.

Voilier amarré à son ponton

.

Scénario 

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En début de tempête, il y a intérêt à souquer les amarres au ponton ;

en milieu de tempête, il n’y a plus personne sur le pont, sur ponton ;

après la tempête, il y a, parfois, des dégâts mineurs, ou majeurs !

 .

Visuels et textuels  >>