1138 – Croyance et certitude, autant d’erreur !

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

.

Je crois en mes certitudes

Suis certain de mes croyances

Et  je ne changerai pas  d’habitudes

Pour  renouveler  mes  connaissances.

Nombre de certitudes sont des erreurs

Et nombre de croyances, tout autant !

Si la vérité est une erreur, sans cesse,

Corrigée, on ne l’atteindra jamais !

Voilà  qui est dit, et, vrai ou faux,

Tant pis pour les esprits carrés

Ils auront carrément tort

De se donner raison.

.

Quand on voit ce que l’on … voit,

Et qu’on entend ce que l’on…entend

On a raison de penser ce qu’on pense !

Qui n’a entendu ce dicton raisonnement,

Absurde, vide, et illogique, au demeurant.

.

Mais qui prétend autant mettre en balance

Le pour et le contre, avec  l’après, et  l’avant,

Même si, les  choses, hélas, on ne les  perçoit,

Qu’à travers propres prismes, les déformants,

Qui font qu’elles seront faussées en les voyant.

.

Pour pouvoir construire une pensée autonome,

Pour ne pas se faire manipuler, entre  hommes,

Il faudrait d’abord apprendre, mon bonhomme,

Que l’on peut tromper tout le monde, en somme.

.

D’abord, il y aura les informations, non vérifiées,

Tant gros mensonge est moins dur à faire passer,

Qu’un petit en étant vraisemblable, non douteux,

Car journaux en font, parfois, choux gras, juteux.

Ensuite ce ne sera pas parce qu’elle est … relayée

Par autres qu’elle est juste, voire, moins erronée,

Après, on trouve : des faits, avis, contradictoires,

De gens qui minimisent et refont toute l’histoire,

Vous disent « croyez-moi » persuadant  à croire,

Qu’il est inutile  de vérifier sources : sans espoir.

.

Enfin propagande  et manipulation s’instaurent,

L’information est dévoyée, détournée, plus fort.

Gens à Paris font la queue  devant les magasins,

Dit la Pravda, en Occident, ils meurent de faim.

Agrandissez le cadre de la photo, et, vous verrez

Il ne s’agit que de banale queue devant cinéma !

.

De même l’enfant de Gaza qui court dans la rue,

Les bras levés au ciel et le visage semblant rieur,

Il symbolise la liberté d’être vivant,  être ailleurs,

Vous n’y êtes pas…derrière, un soldat tire, le tue.

.

Pour finir, et peut-être pire, car c’est vous-même,

Votre conscience, votre certitude, et votre raison,

Ne perçoivent ou ne traitent plus les informations

Gomment ou interprètent, entre les lignes mêmes,

D’un léger doute inquisiteur, la certitude extrême !

 .

Extensions

 .

 Pour finir et peut-être pire

Car c’est vous-même, votre conscience,

Votre certitude et raison, qui ne perçoivent

Ou ne traitent plus les informations, gomment

Interprètent entre les lignes mêmes, d’un léger

Doute inquisiteur, même la certitude extrême.

.

J’ai cru que c’était  « lui ou moi » !  Il est vrai

Que je n’ai pas vu « son arme » mais  cela ne

Prouve en rien  qu’il n’ait  pas eu l’intention

De me tuer, qu’en serait-il de moi, si je ne

M’étais pas défend, si je n’avais pas agi

Pour ma patrie, si je n’avais pas

Obéi aux instructions.

 .

Aveux du coupable font office de certitudes, en justice !

Faut-il encore qu’ils ne soient pas faits, sous contrainte.

Si, les erreurs judiciaires ne sont pas nombreuses, en soi,

Une seule erreur est toujours de trop comme un seul mort.

Quant à  réparer son erreur, la justice y rechignera, de peur

De se décrédibiliser elle-même, ainsi  que le jury, souverain :

Un faisceau d’indices  qui concordent en l’absence de preuves,

Fera l’affaire et c’est quitte ou double : acquitté ou condamné !

.

Les cas des homicides involontaires,

Confondus parfois avec autodéfenses

Est révélateur des réalités contraires :

.

Je ne voulais pas, c’est lui qui a glissé,

Qui s’est cogné lors je l’aurai repoussé.

.

Ou encore c’était lui ou moi, je n’ai fait

Que résister à son agression… mortelle.

.

N’étant pas ni policier judiciaire ni juge

Je n’ai pas à me prononcer sur le verdict.

.

Je sais que  ces situations  peuvent exister

De fausses preuves peuvent être apportées.

.

Fragments

.

La Justice craint l’erreur judiciaire

Jugement témoins, aveux, preuves

Comme elle ne peut s’en départir

La forme évoquera bien le fond.

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Erreurs et ignorances,

Certitudes  et  croyances,

Mensonges, fausses nouvelles

Et autres utilisations logicielles,

Sont-elles des créations humaines

 Avec des manipulations,  corrections

Successives dans une boucle sans fin ?

.

En réalité, on ne peut tout à fait opposer

Fausseté et vérité,   erreur et scientificité,

Il y a du flou, de l’inconnu, de l’ambiguïté

Entre eux tant et si bien  faut apprendre

À trouver et à manipuler les curseurs

Non être dogmatique, infaillible.

.

Quand il y a contestation

On s’adresse à la Justice

Et lors à elle de trancher

D’accord mais comment :

L’erreur est bien humaine,

La justice n’en est…exempte.

.

L’évidence semble ici tenir lieu

De truisme,  car  de qui d’autre

Que   de  l’humain,  voudrait-on

Que  l’erreur  fût sa production ?

.

Un juge tranche entre vrai et le faux

Entre l’innocence et la culpabilité,

En prétendant ne pas se tromper

Dès lors appliquant lois votées

Mais les lois se contredisent

Et les faits sont orientés.

.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

Calligramme

Je crois en mes certitudes

Suis certain de mes croyances

Et  je ne changerai pas  d’habitudes

Pour  renouveler  mes  connaissances.

Nombre de certitudes sont des erreurs

Et nombre de croyances, tout autant !

Si la vérité est une erreur, sans cesse,

Corrigée, on ne l’atteindra jamais !

Voilà  qui est dit, et, vrai ou faux,

Tant pis pour les esprits carrés

Ils auront carrément tort

De se donner raison.

CROYANCE

Quand on voit ce que l’on … voit,

Et qu’on entend ce que l’on…entend

On a raison de penser ce qu’on pense !

Qui n’a entendu ce dicton raisonnement,

Absurde, vide, et illogique, au demeurant,

Mais qui prétend autant mettre en balance

Le pour et le contre, avec  l’après, et  l’avant,

Même si, les  choses, hélas, on ne les  perçoit,

Qu’à travers propres prismes, les déformants,

Qui font qu’elles seront faussées en les voyant.

ET CERTITUDE 

Pour pouvoir construire une pensée autonome,

Pour ne pas se faire manipuler, entre  hommes,

Il faudrait d’abord apprendre, mon bonhomme,

Que l’on peut tromper tout le monde, en somme.

D’abord, il y aura les informations, non vérifiées,

Tant gros mensonge est moins dur à faire passer,

Qu’un petit en étant vraisemblable, non douteux,

Car journaux en font, parfois, choux gras, juteux.

EN AUTANT

Ensuite ce ne sera pas parce qu’elle est … relayée

Par autres qu’elle est juste, voire, moins erronée,

Après, on trouve : des faits, avis, contradictoires,

De gens qui minimisent et refont toute l’histoire,

Vous disent « croyez-moi » persuadant  à croire,

Qu’il est inutile  de vérifier sources : sans espoir.

Enfin propagande  et manipulation s’instaurent,

L’information est dévoyée, détournée, plus fort.

Gens à Paris font la queue  devant les magasins,

Dit la Pravda, en Occident, ils meurent de faim.

Agrandissez le cadre de la photo, et, vous verrez

Il ne s’agit que de banale queue devant cinéma !

D’ERREURS 

De même l’enfant de Gaza qui court dans la rue,

Les bras levés au ciel et le visage semblant rieur,

Il symbolise la liberté d’être vivant,  être ailleurs,

Vous n’y êtes pas…derrière, un soldat tire, le tue.

Pour finir, et peut-être pire, car c’est vous-même,

Votre conscience, votre certitude, et votre raison,

Ne perçoivent ou ne traitent plus les informations

Gomment ou interprètent, entre les lignes mêmes,

D’un léger doute inquisiteur, la certitude extrême !

Forme

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Évocation

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Une silhouette en robe

Représentant un religieux

Ou bien officier de justice 

Si ce n’est là une erreur.

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1138 4

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Homme de  justice avec ses lois, évoque

Une attitude  judiciaire  de certitude :

Peut-il s’abstraire de ses croyances,

De ses analyses et de ses opinions.

 .

Symbolique

.

La justice

Est représentée par

Déesse grecque Thémis,

Fille  d’Ouranos

  Et de Gaïa.

La première épouse de Zeus

Qui représentait la justesse

Divine de  la Loi,  des lois.

Une allégorie de la Justice

Et du Droit, elle personnifie

Permanence  et  impartialité,

En veillant au bon rapport des

Dieux et des hommes entre eux.

La déesse Thémis est représentée

Avec balance, glaive, et bandeau,

Différents symboles de la Justice !

mjd-valdeseine.fr/symboles-justice

.

 .

Fond

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Évocation

.1138 6

.

Un tel  juge, avec ses lois, évoque

Une attitude judiciaire de certitude :

Peut-il s’abstraire de ses erreurs,

De ses analyses et de ses opinions.

.

Symbolique   

 ..

L’erreur est humaine.

L’évidence semble ici tenir lieu

De truisme car de qui d’autre

Que l’humain voudrait-on

Que l’erreur fût la production ?

 .

Si l’affirmation paraît évidente

On finirait par croire à l’inanité d’une réponse,

C’est qu’elle dissimule tout un fond de significations qui,

Loin de se dévoiler dans la dénotation  de son expression,

Reste sous-entendu  dans  une connotation  symbolique.

 ..

La formule est évocatrice d’une sorte d’arrière-monde

Qui, par ses règles et ses valeurs, pourrait avoir

Pour le monde réel des fonctions précises.

philosopher-ensemble.fr/213807028

 .

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Fond/forme 

 .

Un juge tranche entre vrai et le faux

Entre l’innocence et la culpabilité,

Et prétendant ne pas se tromper

Dès lors appliquant lois votées

Mais les lois se contredisent

Et les faits sont orientés

Il faut bien trancher :

Justice des pauvres,

Se défendant fort mal

Contre riches : assistés !

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Textuels et illustrations >>

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1131 – La vérité est simple, l’homme est compliqué !

Textuels et illustrations  >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

.

La vérité est souvent simple

Or l’homme, si cela le dérange,

Ne veut la voir en face, l’affronter,

Gagner une guerre, reste compliqué.

.

En science  humaine, communication,

Il n’y a d’erreurs, sauf d’interprétations

Les mots sont différents,  dans leur sens,

Leurs associations, contresens, non-sens.

.

Et puis, l’homme aime qu’on lui raconte,

Des histoires or la science dans sa vérité

Est plutôt sèche, aride, non motivante,

L’histoire, même fausse, implique.

.

La vérité serait simple ; l’homme, compliqué !

À première vue comme  France ingouvernable

À la fois  très aimable,  indifférent,  détestable,

Un animal qui, en un tapis,  se prend les pieds.

.

Demandez à un psychologue  ce qu’il en pense.

Il vous dira c’est une danse et une contredanse

Il fait quatre pas au centre et deux pas de côté

On ne sait jamais où il va ni par où il y est allé.

.

L’inconscient,  étant côté  de la force  obscure,

Le conduit à prendre des décisions contraires,

Arguant qu’il  est un sujet  chargé d’arbitraire,

Qu’émotion régit tout autant  que raison pure.

.

Suite à cela, il ne sera plus à un paradoxe près,

Les maniant, comme autres, leur épée en duel,

Seule, sa signature en  gage un fait contractuel,

Dialectique demeure  active pour virer au près.

.

Sombre clarté d’étoiles produit oxymoron

Personne n’est choqué, par telle association

Contre nature, contre logique en contradiction

Entre mots qui se suivent s’annulent : pardon !

.

Nombre d’oxymorons, paradoxes,  contraires :

Autant  de zones d’ombres  en pleines lumières

Qui  lui  procurent  conduites   noires,  altières

Selon qu’il est égoïste, altruiste ou égalitaire.

.

Les romanciers, les théâtreux, les cinéastes,

En font un fonds de commerce, scénario

Changeants d’humeur, valeur, caste :

Nous montrent nos   a contrario.

.

Extensions

 .

 La vérité est simple,

L’humain est compliqué :

On ne le dira jamais assez !

Ce n’est pas entièrement de sa faute,

Lors il est à la fois l’observateur et l’acteur

C’est-à-dire s’il s’agit de se définir, de se situer,

De s’évaluer et, plus encore, quand il s’agit

De trouver un sens unique pour un acte.

Comment peut-il être à contre-sens

Si sens, a contrario, est indéfini !

.

La vérité sur ceci, la vérité sur cela : c’est pas si simple

Un mensonge en une rumeur sera parfois plus crédible.

Foi en Justice, n’est pas lui dire la vérité, ça ne suffit pas,

Il faudra lui apporter la preuve intangible et argumenter :

Une vérité vaut une contrevérité sauf à prouver le contraire.

Il y a une longue distance à franchir entre vérité et crédibilité

À partir du moment où vous ne n’êtes pas, on ne vous croira pas.

Après quoi, on pourra se contenter de rechercher sa propre vérité,

En menant une enquête pour savoir d’où on vient et donc qui on est.

.

La vérité est simple comme la preuve,

Quand on la connait, qu’on en dispose,

Est complexe, voire même compliquée,

Quand on aura  des doutes  à son sujet.

.

La vérité, mensonge, doit être crédible,

Sachant que les deux… passés au crible,

Susciteront plus questions que réponses,

En définitive, le jugement serait reporté !

.

Vérité est simple, homme la complique :

Il aurait besoin que tout on lui explique

Même s’il s’agit d’attitude irrationnelle,

Il y a une raison, intention, criminelle.

.

Fragments

.

La vérité est une et simple, mais c’est facile à dire

Voyons ce que l’on trouve pour définir un tel mot :

.

Ce à quoi l’esprit peut et doit donner assentiment

Elle s’opposerait, dès lors, à l’erreur ou à l’illusion.

.

Connaissance conforme au réel et son expression,

S’opposerait à l’erreur, l’ignorance, le mensonge.

.

L’on dit : la vérité toute nue, la vérité tout crue,

Chacun la désire et l’appellera de ses vœux :

Ce n’est pas si simple, on est en système

Qui lui est de plus en plus complexe.

.

Vérité : tendance plus que certitude,

Est chose indépendante de l’homme,

Sauf qu’elle dépend de sa perspective :

C’est un curseur entre elle et mensonge

.

Vérité est simple, homme la complique :

Il aurait besoin que tout on lui explique

Même s’il s’agit d’attitude irrationnelle,

Il y a une raison,  intention,  criminelle.

.

L’homme serait, à ce point, compliqué

Qu’il va mettre  des années, à élucider,

Si vous êtes le coupable  ou l’innocent,

Or dix ans après, il faut bien trancher.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

La vérité est souvent simple

Or l’homme, si cela le dérange,

Ne veut la voir en face, l’affronter,

Gagner une guerre, reste compliqué.

En science  humaine, communication,

Il n’y a d’erreurs, sauf d’interprétations

Les mots sont différents,  dans leur sens,

Leurs associations, contresens, non-sens.

Et puis, l’homme aime  qu’on lui raconte,

Des histoires or la science dans sa vérité

Est plutôt sèche, aride, non motivante,

L’histoire, même fausse, implique.

********************

********************

La vérité serait simple,      V       l’homme, compliqué

À première vue comme      É        France ingouvernable

À la fois très aimable,         R         indifférent,  détestable,

 Un animal qui, dans le        I            tapis, se prend les pieds.

T ……

Demandez  à  un  psy         É        chologue ce qu’il en pense.

Il vous dira c’est une          *        danse  et  une contredanse

Il fait quatre pas au          S        centre et deux pas de côté

On ne sait jamais où        I        il va ni par où il y est allé.

M ……

L’inconscient, étant        P      côté  de la force  obscure,

Le conduit à prendre     L     des  décisions  contraires,

Arguant qu’il  est un     E      sujet chargé d’arbitraire,

Qu’émotion régit tout   *     autant  que  raison  pure.

.

Suite à cela, il ne sera    H     plus à un paradoxe près,

Les maniant, comme     O      autres, leur épée en duel,

Seule, sa signature en     M        gage un fait contractuel,

Dialectique demeure       M         active pour virer au près.

E   ………

La sombre clarté d’é        *        toiles produit l’oxymoron …

Qui ne le choque en          C        rien, par cette association ….

Contre nature, contre       O        logique en contradiction ……

 Entre mots qui se sui        M        vent s’annulent : pardon ! …..

P ….…….

Nombre d’oxymorons,     L     paradoxes,  contraires : ………

Autant de zones d’om    I    bres en pleines lumières ……

Qui lui procurent con   Q   duites   noires,  altières …..

Selon qu’il est égoïste  U   altruiste ou égalitaire. ….

É …..

Les romanciers, les théâtreux, les cinéastes,

En font un fonds de commerce, scénario

Changeants d’humeur, valeur, caste :

Nous montrent nos   a contrario.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Silhouette d’une femme

N’ayant plus grand-chose

À cacher, en  toute  vérité,

Sauf les vœux  de son âme !

.

1131 4

.

La vérité toute nue, chacun la désire,

L’appellera de ses vœux :

Mais pourquoi faire simple quand

On sait faire compliqué !

.

Symbolique 

.

C’est très

 Simple,  vous

Êtes  la   victime

Vous ne pouvez

 Pas        être

Condamné,

Dit l’avocat de la défense, à la jeune

Femme qui porte plainte pour viol.

 .

Condamné, le violeur ne le sera pas,

Faute de preuve, vice de procédure

Oui mais la femme, pour autant,

Non blanchie en son honneur !

 .

Voilà  qui  donne  à réfléchir

Sur le décalage, sinon voire

Le déphasage  entre ce dont

Vous être sûr en toute vérité

Et est par l’autre, interprété !

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1131 6

.

La vérité toute nue, chacun la désire,

L’appellera de ses vœux :

Mais pourquoi faire simple quand

On sait faire compliqué !

.

Symbolique 

 .

C’est très

 Simple,  vous

Êtes  la   victime

Vous ne pouvez

 Pas        être

Condamné,

Dit l’avocat de la défense, à la jeune

Femme qui porte plainte pour viol.

 .

Condamné, le violeur ne le sera pas,

Faute de preuve, vice de procédure

Oui mais la femme, pour autant,

Non blanchie en son honneur !

 .

Voilà  qui  donne  à réfléchir

Sur le décalage, sinon voire

Le déphasage  entre ce dont

Vous être sûr en toute vérité

Et est par l’autre, interprété !

.

.

Fond/forme

 .

La vérité serait une tendance

Elle est peu souvent une certitude

 « L’homme est la mesure de toute chose».

.

Cela signifierait  que la «vérité» n’est pas

Quelque chose  d’indépendant de l’homme,

Mais qu’elle dépendrait  de sa perspective.

.

En allant à peine plus loin, on soutiendra

La thèse que rien ici-bas, n’est vrai,

Et que tout … serait … relatif

Déjà, selon Platon.

.

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