1094 – Faire le vide autour de soi !

Visuels et textuels  >>

.

Faire le vide est impossible

Vrai que la Nature en a horreur

Elle se remplit et bien de partout,

Bien que cela ne soit qu’une image.

.

Faire le vide, c’est nettoyer

Ses idées blanches, idées noires

Les capter, trier, voire, les éliminer,

De stocks nouveaux anciens souvenirs.

.

Faire le vide, c’est s’isoler de tout

Peu importe où, en chambre ou nature,

Pour ne plus voir, ne plus entendre du tout,

Afin de pouvoir repartir avec belle âme… pure.

.

Faire le vide autour de soi,

Faire le vide chez soi…en soi,

S’allonger sur une chaise longue,

Sur terrasse jardin, sous beau soleil,

Et ne plus entendre que le bruissement

Des feuilles dans les arbres vus à l’envers

Entrecoupé par diverses mélodies d’oiseaux

Qui vous bercent l’oreille et charment le cœur.

.

Faire le vide autour de soi,

Le vide hors de chez soi, en soi,

Marcher le long d’une grève calme

Comme sentier du tour d’ile en brume

Et ne plus entendre que clapotis de l’eau,

Accompagné des chants des galets arrondis,

Qui vous inspire de quelque fantôme tourment

La crainte de rencontrer, revenant, au tournant !

.

Faire le vide autour de soi,

Le vide d’une rythmique en soi,

Au milieu de foule assistant concert

De rock, ou de folk, ou de rap, ou disco

Ne plus entendre   qu’un seul instrument,

Qui bat la mesure, dont portée notes durent,

En votre tête, comme cette chanson qui entête,

Sans que vous deviniez d’où elle provient en fait.

.

Faire le vide autour de soi,

Le vide lors d’un repas chez soi

Lors le débat familial bat son plein

Que l’on vous parle de tout et de rien

Et n’entendre que le son  de petite voix

D’enfant qui, à l’autre bout, vous regarde

Et qui vous dit par  un petit geste : je t’aime

Comme trop plein remplissant un vide autour.

.

.

Extensions

 .

Faire le vide autour de soi,

Sidéral quand on est au cœur

D’une dispute dont on est prétexte

Pour régler ses comptes, pas le sien,

Pour  n’entendre  que  le  murmure

D’une maman chantant berceuse,

À faire venir marchand de sable

Vous fermant les yeux plein

Des rêves, vous habitant,

La nuit jusqu’au matin.

.

Faire  le vide, intégral,

Lors  un orage  gronde,

Tonnerre éclate, zébrant

L’air d’éclairs fulgurants,

Pour  mettre  sa  tête  sous

L’oreiller, et ne plus entendre

Qu’un bref bruit étouffé comme

Si l’orage était hors de portée et

Se dire que quand il sera passé,

On pourra sortir la tête haute

De refuge improvisé, courir,

Vers autre fenêtre éclairée.

.

 Faire le vide, autant autour qu’en soi, est impossible.

Il s’agit donc d’un vide relatif d’abaissement sensible.

Néanmoins, le calme, le repos, un laisser-aller  certain,

Ne peut qu’y contribuer et lors, peu à peu, on y parvient

Il ne s’agit pas de rêverie, ni d’hypnagogie, ni de sommeil

Il s’agit tout simplement de se fermer les yeux et les oreilles

Et de ne plus penser à rien, de prendre tout comme ça vient !

Certains y parviennent comme en un rite de posture, attitude,

D’autres s’angoissent, dans trop de silence, ou trop de solitude.

.

Le vide est en réalité un mot creux,

Il n’y a rien dedans,  il n’existe pas :

La matière est connue pleine de vide

Et le vide est rempli … d’antimatière,

C’est le serpent qui se mord la queue.

.

Si on dit je sens comme un vide en moi

Est-ce qu’on le dit au sens propre, figuré

Autour de moi me parait être plus simple

Je ferme les yeux, oreilles : le compte y est

Sauf pour les vibrations lourdes et le cœur.

.

.

1094 – Calligramme

 .

F A I R E    L E   V I DE

Faire le vide est impossible

Vrai que la Nature en a horreur

Elle se remplit et bien de partout,

Bien que cela ne soit qu’une image.

.

Faire le vide, c’est nettoyer

Ses idées blanches, idées noires

Les capter, trier, voire, les éliminer,

De stocks nouveaux anciens souvenirs.

.

Faire le vide, c’est s’isoler de tout

Peu importe où, en chambre ou nature,

Pour ne plus voir, ne plus entendre du tout,

Afin de pouvoir repartir avec belle âme… pure.

.

Faire le vide autour de soi,

Faire le vide chez soi…en soi,

S’allonger sur une chaise longue,

Sur terrasse jardin, sous beau soleil,

Et ne plus entendre que le bruissement

Des feuilles dans les arbres vus à l’envers

Entrecoupé par diverses mélodies d’oiseaux

Qui vous bercent l’oreille et charment le cœur.

.

Faire le vide autour de soi,

Le vide hors de chez soi, en soi,

Marcher le long d’une grève calme

Comme sentier du tour d’ile en brume

Et ne plus entendre que clapotis de l’eau,

Accompagné des chants des galets arrondis,

Qui vous inspire de quelque fantôme tourment

La crainte de rencontrer, revenant, au tournant !

.

Faire le vide autour de soi,

Le vide d’une rythmique en soi,

Au milieu de foule assistant concert

De rock, ou de folk, ou de rap, ou disco

Ne plus entendre   qu’un seul instrument,

Qui bat la mesure, dont portée notes durent,

En votre tête, comme cette chanson qui entête,

Sans que vous deviniez d’où elle provient en fait.

.

Faire le vide autour de soi,

Le vide lors d’un repas chez soi

Lors le débat familial bat son plein

Que l’on vous parle de tout et de rien

Et n’entendre que le son  de petite voix

D’enfant qui, à l’autre bout, vous regarde

Et qui vous dit par  un petit geste : je t’aime

Comme trop plein remplissant un vide autour.

A   U   T   O   U   R      D   E     S   O   I !  

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1094 4

.

Un temple bouddhiste

À sept  étages  mais  est-il

Chinois, japonais, indien

 Qui le sait, qui l’affirmera ?

.

(forme pleine, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme

.

Un temple évoquera en effet le besoin

de faire périodiquement le vide en soi,

et comme en lui-même il est assez vide

la forme aidera bien à atteindre le fond

.

Faire le vide durant sept fois de suite

Est d’être sûr d’y parvenir :

C’est mieux d’être en temple

Bouddhiste, tant c’est en sa nature.

.

Symbolique

 .

Pagodes,

Pavillons,

Monastères,

Temples japonais

Autels shinto bornent

Les paysages du Japon.

.

Quelles que soient les croyances, les lieux

De culte coexistent au pays de myriade de divinités.

Rien de plus normal car selon un adage populaire :

« Le Japonais naît shintoïste et meurt bouddhiste »

vivrelejapon.com/theme-temples-sanctuaires

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1094 6

.

Faire le vide durant sept fois de suite

Est d’être sûr d’y parvenir :

C’est mieux d’être en temple

Bouddhiste, tant c’est en sa nature.

.

Symbolique 

 .

Huit symboles apparaissent

Tout d’abord  en Inde  dans les

Cérémonies d’investiture royale.

Liste ancienne énumère : un trône,

Un svastika, une empreinte de main,

Un nœud et puis une urne aux trésors,

Une aiguière, et  un couple  de  poissons,

Un bol  couvert …  dans  le bouddhisme,

Ce sont : la conque, le parasol,  les poissons,

L’urne, la roue, la bannière, le lotus, le nœud.

Ils furent  offerts, par les devas,  au Bouddha,

À sa naissance, reconnaissance de «royauté».

Modifié, source : Wikipedia.org/wiki/Ashtamangala

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le vide appelle le vide

Le plein appelle le plein :

Y a-t-il là-dedans du divin

 Sinon de plus clair et limpide

Entre des temples, que choisir

Japonais, bouddhiste, chrétien,

Ou encore humaniste, cosmique.

Le vide de l’Univers est immense,

Aucune religion ne le compense !

 .

.

Faire le vide pour refaire le plein

.

Scénario  

.

Faire le vide autour de soi : question d’attractivité !

Faire le vide autour de soi, question de solitude !

Faire le vide, autour de soi, question de sensations !

 .

Visuels et textuels  >>

958- Quand mon monde est plein, je le vide

Visuels et textuels >>

.

Monde est plein d’objets

Inutiles,

De contradictions, et de sujets,

Futiles,

Combien d’acceptations et rejets

Je distille

Afin de m’affranchir de déchets

Mercantiles

Qui ne font qu’encombrer

Mon espace vital

Ou ma pensée.

.

C’est pour aller

Droit à l’essentiel :

Les rencontres amicales

Qui me remplissent de joie,

Que rien d’autre, ne remplace,

Pour qui j’ai toujours de la place.

.

Quand mon monde est plein, je le  vide

Quand mon monde est vide, je le plains

Et, quand les gens autour de moi,

Ne font plus  d’attentions, à moi :

C’est moi qui ne les voie plus :

Moi qui les ai rendus disparus.

.

Je fréquente foule de solitudes,

Transforme individu en finitude,

Si fait tout monde autre, j’ignore,

Sort d’autre n’est pas sien, encore.

.

Dans un monde, prétendu solidaire,

Capitaliste atteint sommet contraire,

En serait-il de même  pour… l’amour,

Là où argent ne devrait pas compter.

.

Et en serait-il de même pour l’amitié,

Là où  la profession  a  le droit de cité.

Je crains que oui : c’est bien dommage.

.

Sauf si, à force de rencontrer  d’aller vers,

On crée un nouveau réseau nouvel univers

Le monde est, si vaste que  pour l’entourer,

Faudrait des bras longs  comme l’Humanité

Toute entière lors  suffit de quelques milliers

Pour faire une  autre politique… qu’exploiter !

.

.

Extensions

.

De quoi je me plains !

D’en avoir de trop, pas assez :

Trop de biens, de problèmes,

D’activités, d’envies

Ou que sais-je encore !

Je n’ai pas peur de m’ennuyer,

J’ai juste peur de ne pas y arriver !

Arriver où, est question qui me taraude

Car je ne le sais tant une chose terminée,

J’en entame une autre et ainsi de suite,

Tant et si bien qu’à la fin, je suis vidé,

Je n’ai plus d’énergie, je suis mort !

Un vrai paradoxe tout de même  que

De se sentir vidé suite à un …trop plein !

Mais cela dit, l’inverse n’est guère mieux !

De quoi je me vide, quand je n’ai rien à faire,

À dire, à penser : de moi-même, alors que

Je souhaiterais faire le plein pour

Me sentir exister enfin.

.

Mon monde est plein de choses essentielles

Et, tout autant, de choses…superflues,

Sans compter de choses… inutiles

Encombrant espace et cerveau

Arrive que trop, c’est trop

Et je dois faire le vide

Quoi garder, jeter,

Est une grave question

Bien posée et exigée, mais

Le plus souvent mal solutionnée.

.

On a longtemps présenté nos apprentissages

Comme par entonnoir adapté qui ferait entrer

Les informations et les procédures, en cerveau :

Cette image est bien illustrative mais simpliste

.

Si nous ne parvenons pas  à établir  et conserver

Des structures  d’accueil,  traitement,  rétention,

Ce sera vite le bazar, capharnaüm  dans  sa tête :

Tête bien faite est meilleure que tête bien pleine.

.

Mais remarquez que l’une n’empêche pas l’autre,

Bien au contraire, elles se prêteraient main forte,

Pour gérer intelligemment, le trop plein  en vide,

Les redondances en concepts, voire associations.

.

.

Épilogue

.

Pour savoir si … mon monde

Demeure plus plein que vide,

Faut-il encore  bien l’éclairer,

Sinon vide et noir confondus.

***

Mon monde, plein… je le vide ;

Mon monde vide, je me plains ;

En réalité, je ferai un grand tri :

Le vider, complétement : néant !

***

Je promène ma lampe … virgule,

J’identifie, je garde ou bien brûle,

Je n’ai ni de remords ni de regrets,

Faut faire place à ce qui arriverait !

***

Parfois trop c’est trop, rien ne rentre

Pas un problème mémoires : entrées,

Je ne suis pas calculateur, ordinateur,

On dit : trop d’informations, tue l’info.

***

Mais le pire est défaut de rangements,

Événements, images… s’additionnent,

Sans les restructurer intelligemment

On ne retrouve plus, bon moment.

***

Trop d’images ou trop de sons

En un même temps, espace

Produiront  un bouchon

Qui me rend de glace.

.

.

958 – Calligramme

 .

Monde est plein d’objets

Inutiles,

De contradictions, et de sujets,

Futiles,

Combien d’acceptations et rejets

Je distille

Afin de m’affranchir de déchets

Mercantiles

Qui ne font qu’encombrer

Mon espace vital

Ou ma pensée.

.

C’est pour aller

Droit à l’essentiel :

Les rencontres amicales

Qui me remplissent de joie,

Que rien d’autre, ne remplace,

Pour qui j’ai toujours de la place.

.

Quand mon monde est plein, je le    M   vide

Quand mon monde est vide    O   je le plains

Et, quand les gens           N  autour de moi,

Ne font plus  d’at        *     tentions, à moi :

C’est moi qui            M      ne les voie plus :

Moi qui les ai        O         rendus disparus.

N ……….

Je fréquente      D            foule de solitudes,

Transforme      E         individu en finitude,

Si fait tout       *       monde autre, j’ignore,

Sort d’autre      P      n’est pas sien, encore.

Dans un monde    L       prétendu solidaire,

Capitaliste atteint     E   sommet contraire,

En serait-il de même     I    pour… l’amour,

Là où argent ne devrait      N  pas compter.

                                  :

Et en serait-il de même pour     J     l’amitié,

Là où la profession a le droit      E      de cité.

Je crains que  oui : c’est bien      *  dommage

Car on perd valeur d’usage et      L  de partage

Sauf si, à force de rencontrer      E  d’aller vers,

On crée un nouveau réseau      *  nouvel univers

Le monde est, si vaste que      V   pour l’entourer,

Faudrait des bras longs      I     comme l’Humanité

Toute entière, lors       D    suffit de quelques milliers

Pour faire une      E     autre politique… qu’exploiter !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

958 4

.

Lampe à huile,

 Probablement :

Lampe  pigeon 

Certainement !

 .

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Une lampe  ne représente pas mon monde,

même si cette dernière l’éclaire quelque peu

lumière et ombre ne font pas plein et vide,

la forme ne correspond en rien au fond.

.

Faire le vide, le nettoyage, c’est

 Comme brûler  avec une lampe,

Brûler pour faire de la place  ou

 Se débarrasser d’infos obsolètes.

 .

 Symbolique 

 .

La lampe Pigeon,

C’est une star qui brûle de tous ses feux !

En termes de sécurité, et de coût,

Elle a représenté un progrès considérable.

«Tandis que l’usage du pétrole se répand de

Plus en plus pour des éclairages domestiques

Et tend à se substituer presque complètement

À  celui  des  bougies  et  des  huiles.

C’est le pétrole qui est de nos jours

Le  plus  communément  répandu.

Il est souvent employé par le riche

Presque toujours par le bourgeois

Et totalement par tous les pauvres

lampe-a-petrole.com/A-propos/La-lampe-Pigeon

.

.

Fond

.

Évocation 

.

958 6

.

Faire le vide, le nettoyage, c’est

 Comme brûler  avec une lampe,

Brûler pour faire de la place  ou

 Se débarrasser d’infos obsolètes.

 .

Symbolique de fond

 .

La lampe, qu’elle soit électrique,

À huile, ou  à pétrole, représenterait

Une  lumière intérieure, et des énergies,

Des capacités, talents que nous maîtrisons.

Nous maîtrisons le feu et la lumière avec un

Certain pouvoir de les allumer et les éteindre.

.

La lumière est le symbole de la connaissance

Pour en apprenant de jour en jour à mieux

Se connaître, évoluant avec informations.

Le symbolisme du feu de la lampe dont

L’huile brûle est double : il nous fait

Prendre conscience  pour nous

Débarrasser du superflu.

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

La lampe consumera toute l’énergie

Contenue, disponible en son réservoir.

Lors ce dernier sera complètement vide

Il faudra le remplir, cette image physique

N’est pas transposable, telle que, à l’esprit

On ne peut vider le contenu d’un cerveau

On ne peut que le remplir de choses qui

Doivent y trouver place ou disparaitre

C’est bien  plus une question de tri.

 .

Monde vide mais de quoi : de sens !

.

Scénario

.

Il n’y a plus du tout de place pour rien sur ce carré d’espace.

Il y a trop de gens à m’accaparer, alors je réduis mon réseau.

Quel bonheur que d’être, un moment seul, pour respirer la vie.

.

Visuels et textuels >>

957 – A dire, le vide en soi, facile, mais le faire !

Visuels et textuels  >>

.

Faire le vide est

Comme métaphore

En  vue   de   laisser,

Tous   soucis   dehors

Encombrant   l’esprit

À ce qu’on nous dit !

Angoisse ne se vide

Point  aux orties

Colle au corps,

Remplit l’esprit.

.

Souvenirs remontent

Si une case est passoire

Le vide total reste illusoire,

Faire le vide,  idées abondent.

Et cette nuit, me sens très seul,

Le  sommeil  ne  me  vient pas,

La nuit lors le silence  est roi,

Lit est froid comme  linceul.

.

Me vider de toutes  pensées,

Serait sorte de mort vite assurée,

Avec plus rien pour  se souvenir,

Moins que rien avant de partir.

De vider mon trop plein,

Me ferait le plus  grand bien,

D’autant qu’en ma vie de chien

Je m’encombre de trop de riens.

.

Faire le vide est une nécessité

Faire le ménage une priorité,

Mais où trouver le  plein temps,

Et le courage  pour bien y arriver.

À vrai dire,  le vide en soi, facile,

Mais le  faire, est plus difficile,

Le vide  étant ce néant inconnu

Espace où l’on est plus que nu.

.

Quand l’angoisse me survient,

Que suis-je  entre tout et rien,

Ma peur d’être  creux, ou plein,

Ne me rassure du tout,  en rien.

Quand je bouge ou je  m’active,

J’élude toute question du  sens,

Bien que  l’activité  instructive

Éveillera en moi tous  les sens.

.

Partir loin et quitter en vrai,

Formule magique, voire extrême

Mais emportant en  elle, problèmes,

Au fond de valise, les redécouvrirais.

Pour faire le vide  en soi, faudrait déjà

Lâcher prise sur ce qu’on fait jusque-là,

Afin de pouvoir  écouter la douce musique

D’un rêve, qu’il  soit quantique ou cantique.

.

.

Extensions

 .

À dire, le vide en soi,

C’est facile à dire, mais le faire,

C’est une démarche peu commune

Et  la société  ne nous y invite guère

Car  elle  préfère nous  garder  noyés

Dans nos misères : misère humaine,

Et sociale de ne pouvoir faire le vide

Lors on constate que tout est plein,

En soi et autour de soi !

.

Mon verre est plein  … je le vide ;

Mon verre est vide, je le plains.

L’expression n’est pas de moi

Mais, ici, elle  me  convient.

Ma page  blanche  est  vide

Des mots, caractères,  idées

Que je n’arrive pas à formuler.

Je tourne en rond, en mon bocal

Il n’y a rien dedans et c’est … fatal !

.

Pour faire le vide en soi, une des façons

Préconisées est pratiquer des exercices

De respirations et / ou de méditations.

.

Respiration pour le corps, l’apaiser,

Réguler le flux oxygène et carbone,

Méditation  pour la tête, cerveau,

Pour prendre du recul sur soucis.

.

Ainsi le vide se fait puis se remplit

Par nouvelles sensations agréables,

Qui restaurent l’énergie, tonus, envie

De bien reprendre les choses en mains

Et leur donner le sens qui nous convient !

.

Fermer les yeux, faire silence en soi, autour

Ne suffit pas, c’est juste vouloir sans pouvoir.

.

.

957 – Calligramme

.

Faire le vide est

 Comme métaphore

En  vue   de   laisser,

Tous   soucis   dehors

Encombrant   l’esprit

À ce qu’on nous dit !

Angoisse ne se vide

Point  aux orties

Colle au corps,

Remplit  *  l’esprit.

Souvenirs  *   *  remontent

Si une case  *     est  *    passoire

Le vide total   L    reste   I    illusoire,

Faire le vide,  E       idées      O  abondent.

Et cette nuit,  *       me sens     S    très seul,

Le sommeil   V         ne    me       *  vient pas,

La nuit lors   I          le silence     *       est roi,

Lit est froid   D       com-me      N      linceul.

Me vider de    E     toutes    E       pensées,

Serait sorte de  * mort *  vite assurée,

Avec plus rien   pour  se souvenir,

Moins que rien avant de partir.

De vider mon trop plein,

Me ferait le plus  grand bien,

D’autant qu’en ma  F vie de chien

Je m’encombre de    A  trop de riens.

Faire le vide est             une nécessité

Faire le ménage         I           une priorité,

Mais où trouver        L          le  plein temps,

Et le courage           E        pour bien y arriver.

À vrai dire,          :              le vide en soi, facile,

Mais le             D             faire, est plus difficile,

Le vide            I               étant ce néant inconnu

Espace             R              où l’on est plus que nu.

Quand l’              E             angoisse me survient,

Que suis-je            o               entre tout et rien,

Ma peur d’être          P           creux, ou plein,

Ne me rassure du        A       tout,  en rien.

Quand je bouge ou je       S    m’active,

J’élude toute question du  *   sens,

Bien que l’activité instructive  À

Éveillera en moi tous  les sens.

Partir loin et quitter en vrai,

Formule magique, voire extrême

Mais emportant en  F    elle, problèmes,

Au fond de valise,    A     les redécouvrirais.

Pour faire le vide     I       en soi, faudrait déjà

Lâcher prise sur      R        ce qu’on fait jusque-là,

Afin de pouvoir       E        écouter la douce musique

D’un rêve, qu’il      o        soit quantique ou cantique.

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation

.

957 4

.

Un vase plein de vide

Avec un  grand  couvercle

Presque aussi grand que lui,

Comme une tête avec symbolique.

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Rien n’est plus vide ni plus caché, secret

qu’un vase avec un couvercle bien fermé

de ce seul fait, la forme épouse le fond !

.

Le noir cohabite avec le vide

Mais le faciliterait  grandement:

Est-ce en le remplissant avec  rien,

Qu’on trouverait une symbolique.

 .

Symbolique 

 .

Problème

Avec  le   vide,

C’est   la     culpabilité :

Si  je  ne  fais  rien,   je  suis  en

Illégalité. : le vide est un domaine

À cultiver en soi, il est source de joie,

De créativité et de clarté,  le vide est ne

Rien faire de spécial,  ne pas se poser

D’obligation, voire de contrainte,

De résultat      à atteindre,

 Au moins    quelques

Heures par semaine

 Apprécier le silence

En mélodie secrète.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

957 6

.

Le noir cohabite avec le vide

Mais le faciliterait  grandement:

Est-ce en le remplissant avec  rien,

Qu’on trouverait une symbolique.

 .

Symbolique 

 .

«Dans le domaine de la symbolique,

Pas de code général de déchiffrement,

Mais seulement des codes particuliers,

Qui, eux-mêmes, exigent interprétations.

Un symbole ne signifie pas en lui-même :

Il évoque et focalise, assemble et concentre.

De façon analogique et voire…  polyvalente,

Une multiplicité de sens  ne se réduisant pas

À une seule signification ni à quelques-unes,

Lors pénétrer dans le monde des symboles,

C’est percevoir vibrations harmoniques

Et, en quelque sorte, de deviner

Une musique de l’univers.»

René Alleau « La science des symboles »

cairn.info/revue-la-chaine-d-union-2010-4-page-34

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le vide, chacun sait, n’existe pas !

Dès lors comment faire le vide en soi

À ne pas confondre avec vide-ordure,

Voire vide-sanitaire voire vide misère.

Et l’on nous dit aussi tout le contraire :

Nature a horreur du vide et se remplira

Comme un gaz s’expanse en atmosphère.

.

Si ma vie devient vide, de toutes activités,

Qui fait sens pour moi, je suis une ampoule

Qui ne s’allumera que quand on la sollicite,

Je serai plein des autres, mais vide  en moi,

 Au point de me rendre sujet moindre vertige.

 .

.

Pompe à vide pour cerveau

.

Scénario

.

Voilà un  bocal  vide, il n’y  a rien à voir, à faire, allez, allez circule !

À quoi servirait bulle de dialogue vide pour une bande dessinée !

Enfin un livre blanc sur lequel on peut tout écrire, projeter !

.

Visuels et textuels  >>

956 – Si l’on arrête de recevoir des sensations !

Visuels et textuels >>

.

Si je pense

À ces mots

Et, si je  les

Ver-ba-lise,

Je les  écris,

Les  corrige,

C’est  …  que

Mon  cerveau

N’est pas mort,

Qu’il est  encore,

En pleine activité !

Et, même si, je  dors,

Ou que je suis comateux,

Tant le vide total, le vide létal,

Serait sa mort et des plus brutales !

.

Si l’on s’arrête de recevoir des sensations

On appauvrit aussi nourritures de l’esprit

Qui, après un jeune,  prolongé, s’étiolera,

Dans le noir, le silence complet, mourra.

.

Sauf que, la nuit, notre cerveau continue

Son activité de la journée, sans se soucier

De recevoir  ou non, extérieur, sensations,

Tant monde intérieur y pourvoit par rêves.

.

Sauf, qu’en  un coma  profond, son cerveau,

Ne se détruira pas, il reste toujours en veille,

Et il peut reprendre sa vie, d’avant … pareille,

Comme si, le temps, s’était arrêté, sur ce mot.

.

Arrêté mais non pas, complétement débranché,

C’est bien une telle nuance, qu’il faut distinguer,

Entre sensations externes, stimulations internes !

Notre vie, qu’elle soit pleine ou, qu’elle soit  terne,

.

Nous maintient en un continuel état de conscience

Qui suffira souvent à sauvegarder une pleine existence,

Tant que notre cerveau sera alimenté par le flux de sang

Même  s’il ne voit  plus rien n’entend  plus, il  fonctionne.

.

.

Extensions

.

Si l’on arrête de recevoir des sensations,

La mécanique du cerveau aura tendance à

Tourner  en rond, jusqu’à  en toucher  le  fond

Disjoncter par la perte du sentiment de la réalité.

C’est ce qui se passe en certaines maladies mentales,

C’est ce lien qui est coupé, pas compensé par imaginaire

Créatif qui met, pour nous le faire voir, sinon partager,

Ses productions d’artistes ou d’artisans à exécution.

La sensation de vide dans le cerveau n’est pas

Pour autant nocive : c’est juste qu’il met

De côté nos activités familières, quotidiennes,

Contraintes,  stressantes,  pour faire  de la place,

Laisser de l’énergie pour la créativité étant naturelle.

La philosophie et technique Yoga le recommande

En la basant sur la respiration la plus profonde.

Une demi-heure par jour est suffisante pour

Se recentrer sur ce qui est, pour nous,

De l’ordre du plaisir d’une pleine

Possession de ses sensations.

Nos sensations externes et internes

Se répondent et se confondent à l’instar

De notre nature, et voire, de notre culture !

J’ai la sensation d’exister pleinement quand

Tout autour de moi, en moi, se met à vibrer,

En résonnance  avec  mes  désirs  et  mes

Plaisirs sans frustration ni manque.

.

 Sensation de l’eau qui coule sur ses pieds, mains, visage, corps

Sensation des représentations, images mentales avec émotions

Sensation des contacts d’un bébé, sur sa poitrine et son épaule :

Elles ont toutes ce même point commun : nous touchent de près,

Et  dans le coma, en conserve-t-on plus  que dans notre sommeil !

Encéphalogramme plat, au moins là on est certain que ça s’arrête,

Si notre vie n’est faite que de sensations, la mort en sera-t-elle une ?

.

Les lectures,  les dessins,  les images,  les vidéos

Provoqueront une foule  de sensations  variées,

Sous formes internes et sous fonds d’émotions

Et, parfois, ne provoquent rien : indifférence.

.

Le désir provoque  des sensations projetées,

Le contact instaurera des sensations réelles

Mais l’amour ira  bien au-delà  de l’instant,

En  provoquant extase en sus de l’orgasme.

.

La musique  a aussi ce pouvoir d’exacerber

Sensations, les transformant  en émotions,

Illuminant  nombre  de  zones  du  cerveau

Nous laissant en un état des plus sublimes.

.

.

956 – Calligramme

.

Si je pense

À ces mots

Et, si je  les

Ver-ba-lise,

Je les  écris,

Les  corrige,

C’est  …  que

Mon  cerveau

N’est pas mort,

Qu’il est  encore,

En pleine activité !

Et, même si, je  dors,

Ou que je suis comateux,

Tant le vide total, le vide létal,

Serait sa mort et des plus brutales !

.

Si l’on s’arrête  de re   R  cevoir des  sensations

On  appauvrit aussi     E     nourritures d’esprit,

Qui, après un jeune,     C      prolongé,  s’étiolera,

Dans le noir, le silen     E      ce complet, mourra.

V

Sauf que la nuit, no         O       tre cerveau continue

Son activité de la jour      I          née, sans se soucier

De recevoir ou non,          R       extérieur, sensations,

Tant monde intérieur       *        y pourvoit, par rêves.

D

Sauf, qu’en  un coma        E        profond, son cerveau,

Ne se détruira pas, il         S     reste toujours  en veille,

Et il peut reprendre sa       *      vie, d’avant …  pareille,

Comme si, le temps, s’é      S       tait arrêté, sur ce mot.

E

Arrêté mais non pas, com   N        plétement, débranché,

C’est bien une telle nuance  S            qu’il faut distinguer,

Entre sensations externes    A         stimulations internes !

Notre vie, qu’elle soit pleine T            ou, qu’elle soit  terne,

*

Nous maintient en un con     I       tinuel état de conscience

Qui suffira souvent à sauve    O   garder une pleine existence,

Tant que notre cerveau sera    N    alimenté par le flux de sang

Même  s’il ne voit  plus rien      S    n’entend  plus, il  fonctionne.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

956 4

.

Un entonnoir,

Une pelle, cheminée,

Pourquoi  pas  un  balai 

En sensations de sorcière ?

 .

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Balai et sorcière évoquent de sensations

mais qui seront très loin de toute réalité

ne sont pas indispensables, fréquentes :

ainsi forme ne couvre que peu du fond.

.

Un coup de balai nettoie le sol

Mais  remuera  de la poussière :

Dès qu’on bouge comme sorcière

On est en sensations d’imaginaires.

 .

 Symbolique 

 .

Balayer les éléments encombrants :

Humble outil ménager en apparence,

Le balai n’en est pas moins  un signe

Et un symbole  de puissance sacrée.

Dans les temples et les sanctuaires,

Le balayage est un service de culte.

.

Il s’agirait de débarrasser le soi de

Tous les éléments venus le souiller

De l’extérieur  et cela ne peut être

Fait  que  par des mains … pures.

.

Le balai des sorcières aurait une

Autre signification, imaginaire,

Plus païen, voire diabolique.

Dico.reves.free.fr

.

.

Fond

.

Évocation 

.

956 6

.

Un coup de balai nettoie le sol

Mais  remuera  de la poussière :

Dès qu’on bouge comme sorcière

On est en sensations d’imaginaires.

 . 

Symbolique 

 .

Les balais ont été

Associés aux sorcières,

Qui sont très souvent représentées

À califourchon, volant sur un balai magique.

Les balais sont autant un outil qu’un symbole social.

En effet, les tâches ménagères sont souvent déléguées

Aux classes populaires. Son utilisation peut avoir

Une connotation négative pour des personnes.

Les balais sont aussi le symbole de

La femme au foyer, stéréotype

Des siècles précédents.

Wikipédia : balai

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Si toutes sensations externes cessent

Comme par exemple en plein sommeil

Elles sont parfois relayées, remplacées

Par sensations internes proprioceptives,

Voire purement cérébrales, émotionnelles.

.

En fait nos sensations ne s’arrêtent jamais

Le cerveau a toujours besoin d’être stimulé

Sinon, encéphalogramme plat, il est mort.

.

Les sensations existent avant la naissance

Et qui plus est on s’en gardera des traces.

 .

Des sensations fortes s’il en est !

.

Scénario 

Si l’on arrête de recevoir des sensations, c’est qu’on est mort.

Il existe une multitude de sensations de provenance très variée.

La première de sensations du bébé est tactile : contact corporel.

.

Visuels scénario

.

956 1

.

Si l’on arrête de recevoir des

sensations, c’est qu’on est mort.

.

956 2

.

Il existe une multitude de sensations

de provenance très variée.

.

956 3

.

La première de sensations du bébé

est tactile : contact corporel.

.

Visuels et textuels >>

955 – Que reste-t-il de gratuit dans la vie !

Visuels et textuels >>

.

« Gratuit »

Un mot vide

Un mot…valise,

Un mot … gratuit :

Reste en l’air, encore.

Déjà, l’eau est payante ;

Accès la mer, prix argent.

L’école gratuite en principe

La liberté, aussi, sans parole.

Nouveau Ministère temps libre

Recrute des fonctionnaires zélés

Afin de s’appliquer,    à lui-même,

Règles d’usages, qu’il fait adopter,

En utilisant mieux son temps libre,

Pour éviter un possible «burn out».

Question simple sans réponse à dire

Car mis à part l’air que je … respire,

Et le sommeil  qui me gagne la nuit,

Faut chercher loin dans mon esprit,

Ce que je ne paie pas et me réussit :

L’éducation de mes enfants en des écoles,

L’usage des routes, et ponts et chaussées.

.

Oui, en apparence et non en réalité,

Car  je paie impôts, taxes, et oboles,

Par ci, par-là, parfois … arbitraires,

En maison, dont  suis propriétaire.

.

Attends tu oublies, le soleil, la mer,

Le droit d’être une mère et un père,

Tu oublies tes amis,  qui t’ont choisi,

Le droit de contester en démocratie,

De donner  de sa personne bénévole,

Profiter de sa santé, retraite pactole.

 .

Oui mais les deux derniers, on paie :

Justes redistributions de la monnaie,

Tant et si bien que rien n’est  gratuit :

Si en plein air … plein soleil, notre vie

Est agréable lors week-end…vacances,

Le reste du temps, enfermés, on pense

Que la vie est bien trop injuste d’avoir à payer

La santé, chômage, retraite, le management !

.

Si c’est cela «l’égalité réelle» en société,

La gratuité, hors économie de marché :

Payez et, peut-être, après … remboursé.

Mais de quoi pourrais-je m’en plaindre,

Du repos, je n’ai plus à m’en restreindre,

Seules activités, qui me soient garanties,

Dormir, rêver, penser, écrire … imaginer.

Autant dire, choses  qui ne servent à rien,

Purement gratuites et purement inutiles !

.

Attendez ce raisonnement est trop facile :

Chacun sait, l’acte gratuit n’existe en fait,

Il y a toujours un intérêt à ce que l’on fait,

La gratuité vise moins l’autre que son bien.

.

.

Extensions

.

Mais de quoi pourrais-je m’en plaindre,

J’ai beaucoup de temps libre en retraite.

Du repos, je n’ai plus à m’en restreindre,

De retravailler, je deviendrais un traitre.

Les seules activités, qui me soient garanties

Désormais, dormir, rêver, penser, écrire, imaginer.

Autant dire des choses qui ne servent à rien  ou qui

Seront purement gratuites.

Attendez : ce raisonnement

Est trop facile,  chacun sait,

L’acte gratuit … n’existe pas,

Il y aura toujours en fait un intérêt à ce que l’on fait.

Gratuité vise moins l’autre que son bien et soi-même.

Seule chose gratuite, amour !

D’ailleurs, dès  qu’on  le paie,

Il ne vient plus, il ne tient plus,

Il  ne  vous  appartient  plus, et

Plus on lui sacrifiera son argent

Il vous quitte sans ménagement,

Et même sans dédommagement.

.

Il n’y a rien de «gratuit» dans la vie,

Quelqu’un, quelque service, le paie.

Gratuit : je paie  de ma personne !

Ah, j’oubliais : l’air, le soleil, l’est,

Mais la pollution et le virus aussi.

Web est gratuit… mais pas forfait

Ni ordinateur, ni services payants

Entrée gratuite mais sortie payante

Le gratuit n’est que piège, que mythe.

.

La notion de gratuité est ambiguë

En outre, certains diront : galvaudée.

Rien  n’est vraiment  tout à fait gratuit :

Quelqu’un assume le coût, même minimal,

C’est juste que bénéficiaire paie pas de prix.

.

On dit que l’accès, l’usage d’Internet sont gratuits

En principe oui, mais en réalité, annonceurs payent

Il en est de même pour les écoles, pour les transports,

À travers nos impôts, nous contribuons à leur gratuité.

.

.

955 – Calligramme

.

« Gratuit »

Un mot vide

Un mot…valise,

Un mot … gratuit :

Reste en l’air, encore.

Déjà, l’eau est payante ;

Accès la mer, prix argent.

L’école gratuite en principe

La liberté, aussi, sans parole.

Nouveau Ministère temps libre

Recrute des fonctionnaires zélés

Afin de s’appliquer,    à lui-même,

Règles d’usages, qu’il fait adopter,

En utilisant mieux son temps libre,

Pour éviter un possible «burn out».

Question simple sans réponse à dire

Car mis à part l’air que je … respire,

Et le sommeil  qui me gagne la nuit,

Faut chercher loin dans mon esprit,

Ce que je ne paie pas et me réussit :

L’éducation de mes enfants en des écoles,

L’usage des routes, et ponts et chaussées.

Q U E   R E S T E – T – IL D E

Oui, en apparence et non en réalité,

Car  je paie impôts, taxes, et oboles,

Par ci, par-là, parfois … arbitraires,

En maison, dont  suis propriétaire.

.

Attends tu oublies, le soleil, la mer,

Le droit d’être une mère et un père,

Tu oublies tes amis,  qui t’ont choisi,

Le droit de contester en démocratie,

De donner  de sa personne bénévole,

Profiter de sa santé, retraite pactole.

 .

Oui mais les deux derniers, on paie :

Justes redistributions de la monnaie,

Tant et si bien que rien n’est  gratuit :

Si en plein air … plein soleil, notre vie

Est agréable lors week-end…vacances,

Le reste du temps, enfermés, on pense

Que la vie est bien trop injuste d’avoir à payer

La santé, chômage, retraite, le management !

G R A T U I T  D A N S  L A V I E !  

Si c’est cela «l’égalité réelle» en société,

La gratuité, hors économie de marché :

Payez et, peut-être, après … remboursé.

Mais de quoi pourrais-je m’en plaindre,

Du repos, je n’ai plus à m’en restreindre,

Seules activités, qui me soient garanties,

Dormir, rêver, penser, écrire … imaginer.

Autant dire, choses  qui ne servent à rien,

Purement gratuites et purement inutiles !

.

Attendez ce raisonnement est trop facile :

Chacun sait, l’acte gratuit n’existe en fait,

Il y a toujours un intérêt à ce que l’on fait,

La gratuité vise moins l’autre que son bien.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

955 4

.

La lumière du ciel est gratuite

Mais parfois aussi, électrique 

Un phare en est le témoin

S’il s’éclaire, de jour !

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Parmi les services gratuits,

Lumières  des phares et balises

Sans  lesquels,  toutes navigations

En mer seraient plus dangereuses.

 .

Symbolique 

 .

L’opposition lumière-ténèbres

Constitue un symbole universel.

Pour en esquisser l’enjeu symbolique,

On peut introduire trois grandes acceptions

De la lumière sur le plan de l’imaginaire.

La lumière-séparation, orientation,

Et   la   lumière-transformation.

.

Ces trois aspects de la lumière

Comme symbole se définissent

Par rapport à trois altérités

Ou trois formes de ténèbres,

Soit, respectivement : l’abîme ;

L’obscurité ; l’ombre et l’opacité.

universalis.fr/encyclopedie/lumiere-et-tenebres

.

.

Fond

.

Évocation 

.

955 6

.

Parmi les services gratuits,

Lumières  des phares et balises

Sans  lesquels,  toutes navigations

En mer seraient plus dangereuses.

 .

 Symbolique 

 .

La gratuité est,

En économie, un concept

Qui recouvre le fait qu’un bien

Ou un service, pourra être obtenu

Sans aucune contrepartie apparente,

Et en particulier  d’ordre pécunier

C’est bien le cas de ce site :

«Éclats           d’existences»

Qui  propose  des contenus

Textuels et imagés gratuits.

Mais il n’e sera pas  le seul,

Loin s’en faut, sur Internet.

.

Il existe une version papier

Mais impression a un prix !

 .


.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Seul l’amour, le  sourire, le don, sont gratuits,

 .

.

 Lors des fois payant et cher !

.

 Scénario

.

Câlins sont gratuits mais pas avec n’importe qui, n’importe où.

L’école laïque de la république est gratuite depuis Jules Ferry.

Certaines connexions internet avec le Wifi  restent gratuites.

.

Visuels et textuels >>

954 – Froid dans le dos : frissons dans l’os !

Visuels et textuels >> 

.

Lors j’ai froid dans le dos

Des frissons dans  les  os :

Faute  au temps qu’il  est,

Faute au temps qu’il  fait.

.

Tiens,  mais je  te connais

Lors je sais bien qui tu es.

.

Là où tu m’emmène,

Où  tu m’entraines :

Toi-même ne le sais

Le saurai-je jamais.

.

Mais, pourtant, je te suis,

Lors je crains cet ennui

Qu’un  si  bel   amour,

Ne me lasse un jour.

.

Un  bel amour, réciproque,

Fait de bric … et de broc,

Nous retient bien collés

À jamais bien soudés.

.

Or notre humaine nature,

Tant  belle … tant  pure,

Change la vie en nous

 Rend tout conte fou.

 .

Tandis que … des humains,

En devenant  des vilains,

S’échinent à vous tuer,

 Pour  avoir à manger.

 .

Nos enfants seront-ils bons,

Nos enfants deviendront,

Notre seule richesse,

Espoir de l’espèce.

.

Viens … chez moi

Car la vie, vite, passe,

Et nous   l’on  trépasse.

.

Je n’ai plus   vingt ans,

Et la mort survenant

Froid dans le  dos ;

Frisson dans l’os.

.

.

Extensions

.

La mort, chacun le sait, fige les gens pour l’éternité,

Comme transformés en statues de sel ou de pierre.

La vie, c’est la chaleur, la mort, c’est la  froideur.

La vie est faite de sueurs chaudes par le travail

Et le plaisir tout autant que de sueurs froides

Par le stress  et la peur,  de temps en temps,

Parfois, trop souvent, et  pour  les  mêmes.

Les  frissons   de  plaisirs   nous   ravissent

Non seulement le corps mais aussi l’esprit

Tant ils sont la respiration d’une âme, qui

Se détend en s’abandonnant au prochain.

Les frissons de peur  sont ceux du destin,

Maintien  état de grâce, de vie  ou survie,

Qui peut basculer, du jour au lendemain.

L’amour serait souvent l’acmé, le sommet

De nos jouissances pour la grande majorité

Des humains : rien que d’y penser, quand on

Est amoureux procure des frissons dans le dos,

Il parait que de tuer, au moins la première fois,

Procure des frissons, non contrôlés : le pouvoir

D’ôter  la vie  à un être humain  est le pouvoir

Suprême,  accessible  à  chacun  et  accentué

Par l’interdit et non seulement le religieux,

Moral, social, juridique, qui  le  contient

Mais bien proprement métaphysique,

Donner la vie aurait  son  pendant

De l’autre,  en donnant la mort.

.

L’amour et la mort dans une représentation statufiée

Avec comme le diable dans le dos, le diable au corps !

L’orgasme parfois interprétée comme une petite mort

Rend l’extase, mystique, comme septième ciel mystifié

Et après cela, que voulez-vous : il n’y a rien à ajouter.

.

Tous les frissons sont des sensations,

Mais  aussi, et  surtout, des signaux,

Avertisseurs tant de plaisir que peur,

Si ce n’est de fièvre  ou froid  intense.

.

Et frissons d’amour seront les témoins

D’un très fort élan d’amour réciproque,

 Certaines parlent de papillons au ventre

Et leur désir monte, comme irrésistible.

.

Les films d’horreur seront dits à frissons,

La simple vision d’une scène avec suspens

Suffit à déclencher  sensations éphémères

Qu’on a froid dans le dos, et  jusqu’aux os.

.

Le simple souvenir  événement angoissant,

Déclenchera parfois un frisson a posteriori.

.

.

Épilogue

.

Mort nous guette à tout instant,

L’on pense à elle, en frissonnant,

Ma colonne se fige, en tétanisant

Tous mes muscles, nerfs et sangs.

***

D’attraper froid… ce jusqu’aux os,

Est loin de nos joies, d’apothéoses,

Et si mon sang se fige,  thrombose,

Mes nerfs seront autant, sur pause.

***

Curieusement, la fièvre de chaleurs,

Nous est signalée et voire combattue

Par nombre frissons avant-coureurs,

Qui nous laisseront des plus abattus !

***

La peur aussi nous donne des frissons,

Pas les mêmes,  soumis forte émotion,

De courageux,  on deviendrait poltron,

Parfois, le courage est de fuir : pardon.

***

L’amour encore, amour soudain, action,

Très différents tant soumis à la passion,

Mais là, ce ne sont ni les os ni les sangs,

Seulement les peaux …  lors se touchant

***

Et l’horreur atteindrait  ce seuil,  en dos,

Où le spectacle nous laisse en sidération,

Figé, vitrifié, statufié, en décomposition :

On ne lutte ni ne fuit, frissons dans les os.

.

.

954 – Calligramme

 . 

Lors j’ai froid  dans le dos

Des    frissons    dans     les  os :

Faute     au     temps      qu’il    est,

Faute        au   temps        qu’il   fait.

Tiens,   mais      je     te    connais

Lors  je sais  bien  qui  tu  es

Là où tu m’emmène,

Où tu m’entraines :

Toi-même ne le sais

Le saurai-je jamais.

.

Mais pourtant …F………. je te suis,

Mais je crains R …… cet ennui

Qu’un si …….I… bel amour,

Ne me las …S.. se un jour.

S

Un  bel amour ..O….… réciproque,

Fait de bric ….N…… et de broc,

Nous retient  S…..bien collés,

Et à jamais * bien soudés.

D

Or notre hu ……A… maine nature

Tant belle ……N….….tant pure

Change vie …S.…… en nous,

 Rend tout ..*.. conte fou.

L

Tandis que ……E… des humains,

Devenant ….…* ….. des vilains,

S’échinent .. D.. à vous tuer

 Pour avoir O… à manger

S

Nos enfants ……*…. seront  bons,

Nos enfants …D… deviendrons,

Notre seule  A……. richesse,

Espoir de N…..l’espèce

S

Viens      *  chez moi

Car la vie     L   vite, passe,

Nous   on      ‘ …..   trépasse.

Je n’ai plus    O……. vingt ans,

Et la mort    S ….survenant

Froid   dans  le   dos ;

Frisson dans l’os.

.

.

.

Symboliques

.

.

Évocation 

.

954 4

.

Une colonne vertébrale

Avec tête, vue arrière

Quelques    vertèbres

Et quelques côtes !

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

La colonne vertébrale est l’axe du corps

sur laquelle les côtes prennent assises,

frissons la parcourent comme fluides,

accordant par-là, la forme et le fond.

.

Froid, dos, peut-être, colonne,

Faut voir si elle ressent  un frisson

C’est certain, en cas horreur extrême,

Qui nous resserrerait toutes nos côtes.

 .

 Symbolique

 .

La cage thoracique est ce

Qui est le plus ouvert en nous.

Le continuum de l’air vient en entier

À nous, par la respiration nous entrons

En lien avec les vents puissants des hauteurs,

Avec les frémissements sur l’eau, et avec souffle

Mêlé de tout  ce qui vit   sur   cette planète…

Action que répètent pour les poumons

Notre sternum et toutes  nos côtes,

Et s’il y a certainement ouverture,

Il y a aussi protection et fermeté

lesneufsouffles.fr/symbolisme

-corporel-sternum-cotes-poumons

.

.

Fond

.

Évocation

.

954 6

.

Froid, dos, peut-être, colonne,

Faut voir si elle ressent  un frisson

C’est certain, en cas horreur extrême,

Qui nous resserrerait toutes nos côtes.

 .

Symbolique 

 .

La colonne vertébrale

Est porteuse d’un symbolisme

Plurimillénaire : les croyances

Les plus anciennes accorderont

Des vertus surnaturelles aux os

Qui  la  composent, et  un   sens

Transcendant  à sa verticalité.

La tradition judéo-chrétienne,

Insiste sur sa  valeur d’axe du

Monde, catalyseur d’énergies.

la-vie-du-yoga/le-symbolisme

-de-la-colonne-vertébrale

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Chacun sait que le froid ou la fièvre

Déclencheront des frissons partout,

En vue de tenter de nous réchauffer

Y compris dans le dos  mais  la peur

Aussi les déclenchera  comme signal.

Frissons, sensation de froid intérieur,

Qui s’accompagnent de tremblements,

 Le plus souvent, ou de « chair de poule ».

Et parfois témoin d’un problème grave

Dans les os figés ou sur la peau bleutée.

 .

  .

Frisson garanti : mort !

.

Scénario

.

Un premier frisson en ressentant ta présence mortelle !

Deuxième frisson en ressentant ta morsure dans le cou !

Dernier frisson quand le froid m’a figé, pour l’éternité !

.

Visuels et textuels >> 

953 – Les jours où l’oreiller s’attache à moi

Visuels et textuels  >>

.

Un objet s’attache

Ou on s’attache à lui

L’oreiller  est  fait pour

Dormir  à poings fermés,

Oreiller n’a pas d’attaches

Pourtant, mien ne se détache

De ma tête qu’il aura épousée,

En forme toute la nuit durant,

Je le serre fort dans mes bras

Et  comme s’il m’aimait … là !

.

Oui, y a jours, bien, comme ça,

Où mon oreiller s’attache à moi

Et je me dis : pour quoi me lever,

Moi qui aime tant rester  couché,

Humeur vagabonde en tête de lit,

Je traine des pieds, au fond du lit

Je m’y  étale,  en long en rêveries,

Pour me lever un peu avant midi !

                      *

En tel état de fumage, de chômage

Imagination devient…folle du logis

Je pense à tout, à rien,  aux images

Fugaces, me traversant  mon esprit

Épisodiques, semblant comme vies,

Au réveil aucune traces : évanouies

Me certifiant : elles ont bien existé

En moi elles auront fui, auront filé,

Je marmonne dans mes sarcasmes

Marmotte dans mon grand terrier.

                    *

L’hiver bat son plein sur sols gelés,

Nature s’arrête en plein marasme :

Mort,  endormi,  éveillé,  paralysé,

Pas un de mes muscles ne bouge,

Mon cerveau perçoit dans rouge

Me file  une  frousse, carabinée,

Ouvrant œil, je vois la chambre,

Encore plongée dans pénombre,

Distingue pas moins une ombre

Qui brille … comme de l’ambre.

.

C’est antichambre des rêveries

Où, moindre délire est permis,

Tant que l’on reste entre deux

États de conscience, vaseux.

J’ai repensé à mille choses,

En différé ou en accéléré,

Lors, la pluie m’a réveillé,

De ce cauchemar morose,

Encore  était-ce  bien  moi

Ou quel qu’autre personne,

Tant le cerveau droit détonne,

Plein de fantasmes … sournois.

.

.

Extensions

.

Ah si tous les oreillers du monde

Pouvaient enregistrer le fond

Et la forme de nos pensées :

Qu’adviendrait-il de nous,

Tant il me demeure fidèle,

Tant il connait tout de moi !

S’il n’y avait la pluie, je me serais

Rendormie, mais elle a fait du bruit

 Et l’oreiller, mouillé, n’aura pu l’étouffer,

C’est bien son cauchemar qui m’a réveillé.

.

Dormir sur les deux oreilles et panne d’oreiller

Ces deux  expressions sont impossibles à tenir,

Ou bien c’est l’oreiller qui se foutrait de ma tête

En disant qu’il s’est attaché à elle en amoureux.

Il est vrai qu’il est très doux et fort enveloppant

Mais il est loin d’être le partenaire convaincant

Faut s’en méfier, quand il sert à nous s’étouffer,

Faut l’arranger  quand on est assis au lit, lisant,

Faut le changer, s’il perd sa mémoire de forme,

Un oreiller, pour deux, est ce qu’il y a de mieux !

.

Victime d’une panne d’oreiller, dit un employé,

Arrivant très en retard à son boulot, entreprise,

Soit il faut changer d’oreiller, de réveil, sommeil

Soit il faut admettre qu’on fainéantise en son lit.

.

Dormir, la tête enfouie dans un mauvais oreiller,

Présage d’un mauvais sommeil, d’une nuit agitée

Et a contrario, s’il est  trop confortable, désirable

Nous serons enclin, au matin, jouer prolongation.

.

Ne dit-on pas que confidences se font sur l’oreiller

Ah, s’il pouvait parler … que d’histoires à raconter

En réalité ce n’est pas le lit qui est témoin intimité

C’est juste l’oreiller qu’il nous faudrait interroger !

.

.

953 – Calligramme  

.

Un objet s’attache

Ou  on   s’attache   à lui

L’oreiller    est    fait    pour

Dormir ô à poings  ô fermés,

Oreiller n’au  //    ra pas d’attache

Pourtant, le  // mien ne se détache

De ma tête // qu’il aura  épousée,

Pour forme ==== nuit durant

Je le serre fort en mes bras

Et comme s’il

 M’aimait, là !

Oui, y a jours  J    bien comme ça,

Où mon oreiller  O   s’attache à moi

Et je me dis : pour U   quoi me lever,

Moi qui aime tant   R  rester  couché.

Humeur vagabonde S    en tête de lit,

Je traine des pieds,   *   au fond du lit

Je m’y  étale,  en long O    en rêveries,

Pour me lever, un peu Ù avant midi !

                      *

En tel état de fumage,  L   de chômage

Imagination devient la  ‘   folle du logis

Je pense à tout, à rien    O    aux images

Fugaces, me traversant   R   mon esprit

Épisodiques, semblant    E comme vies,

Au réveil, aucune trace     I     évanouies.

Me certifiant : elles ont    L    bien existé

En moi elles auront fui,  L    auront filé.

 Je marmonne en mes    E        sarcasmes

 Marmotte dans mon    R  grand terrier.

                    *

  L’hiver bat son plein   S  sur sols gelés,

    Nature s’arrête plein    ’     marasme !

        Mort, endormi, éveillé  A     paralysé,

                 Pas un de mes muscles T    ne bouge,

                     Mon cerveau perçoit    T   en rouge

                           Me file une frousse,   A  carabinée.

                                   Ouvrant œil, je vois C     la chambre,

                                          Encore plongée   H  en pénombre,

                                                    Distingue pas  E   moins, une ombre

                                                          Qui brille     *     comme de l’ambre.

                                                                 C’est anti  À chambre des rêveries

                                                        Où, moindre  *  délire est permis,

                                               Tant que l’on  M  reste entre deux

                                      États de cons   O   cience, vaseux.

                           J’ai repensé à  I  mille choses,

                En différé,    *  en accéléré

        Lors, la pluie m’a réveillé,

De ce cauchemar morose.

Encore était-ce bien moi……

Ou quel qu’autre personne,………

Tant le cerveau droit détonne,……….

Plein de fantasmes… sournois……………

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

953 4

.

Sûr que l’oreiller s’accroche

Une silhouette de femme

Bien  assise et appuyée

Sur son bon oreiller,

À mémoire de forme

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

à qui le veut,

Et même sans sourciller :

Encore qu’il en existe, aujourd’hui,

Un à mémoire de forme.

 .

Symbolique 

 .

Pour retrouver le sommeil,

On est prêt à tout essayer.

Des remèdes à base de

Plantes pour dormir

Aux    somnifères

Chimiques    les

Plus puissants.

Des  oreillers

Rafraîchissant

À  l’acupuncture,

En passant par la

Cuillère   d’huile  de

Foie     de        morue,

ensemble-literie.com/

sommeil-et-reves

.

.

Fond

.

Évocation 

.

953 6

.

Sûr que l’oreiller s’accroche à qui le veut,

Et même sans sourciller :

Encore qu’il en existe, aujourd’hui,

Un à mémoire de forme.

 . 

Symbolique 

 .

Tout oreiller, à mémoire de forme,

Comme son nom l’indique, lui

Permet de s’adapter à chaque dormeur.

L’oreiller à mémoire de forme

Va  donc  mémoriser  l’empreinte  cervicale

De chacun, ce qui lui permettra

De soulager les points de tension de la nuque.

Un tel oreiller est tout adapté

Aux personnes sujettes aux douleurs cervicales.

Confort à mémoire de forme,

On peut y ajouter matelas à mémoire de forme.

dodo.fr/oreillers-traversins.

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Si vous voulez dormir sur les deux oreilles

Choisissez plutôt un oreiller qui se creuse

Au milieu, puis qui pliera bien, en deux.

À moins d’avoir oreilles du même côté,

Vous aurez bien du mal à en trouver !

.

C’est un objet que l’on embrasse fort,

Qu’on triture, caresse, voire enfonce

Et qui vous met dans de beaux draps

 Sommeil dont on ne se souvient pas :

Oreiller que j’étreins, croyant c’est toi.

 .

 .

Mémoire de forme, des formes 

.

Scénario

.

 Se lever, oh non, pas déjà, tant que mon oreiller n’y consent pas !

Je sors à peine un bras : le reste se confond avec oreiller, couverture

Mon canapé, mon oreiller, mon repose pied, mon ordi : rien d’autre !

.

Visuels et textuels  >>

952 – Mon avenir se présente à moi comme !

Visuels et textuels >> 

.

 

Nous avons un avenir commun,

Mais autant différent  à chacun !

Selon qu’on est jeune bien  vieux,

On le verra heureux, malheureux.

.

Mon avenir serait ce que j’en ferai

L’inconscient joue nombre de tours

Si sans avenir  veut dire sans espoir

Profitons donc des instants butoirs.

 .

Mon avenir se présente à moi comme

Troublant,

Je le vois, en tant que vieil homme,

Semblant

 .

Ne plus rien attendre du…Monde,

Indifférent

Hors beauté de relations fécondes

À mes élans.

.

L’avenir se présente, ennuyeux,

Trou noir

Entre aperçu en cillant les yeux

D’espoir,

 .

Une page se tourne et se penche

En suspens

Avant de retomber … elle tranche

À mes dépens.

.

L’avenir se présente comme merveilleux,

Trouvère

Berçant mon oreille, comme  bienheureux

Univers,

 .

Illusion d’exister persiste,  comme parfum,

Magique

Donnant à l’amour  comme un aspect divin

Authentique.

.

L’avenir se présente… déstructuré,

À revoir,

Quand, plus rien n’est programmé,

À prévoir,

 .

Par choix malhabile, raison futile,

Rejeté,

Je deviens transparent, ou imbécile

Patenté.

.

L’avenir se présente comme possible

Renaissance

Pour peu que le pacte devienne cible

Reconnaissance

 .

D’un partage égalitaire en réciprocité

Et consommé

Sans nuire à l’autre, partie prenante,

En réalité.

.

L’avenir se présente, bien déterminé

Par mes choix

De vie, relation, d’amour, d’activité

De bonne foi !  

.

.

Extensions

.

Ce n’est un mais trois, mais six,

Mais neuf avenirs qui se présentent à moi :

Tous différents par ce que je fais et tous semblables

Par ce que je suis, resterai, ce n’est pas mon identité

Qui change, ce sont mes fonctions, mes apparences.

Ah me direz-vous mais à la retraite, mon avenir

Est derrière moi ! Pensez-vous : nous avons

Tous un avenir jusqu’à la mort et certains

Pensent même qu’on en a un, après.

Un avenir différent et pour cause :

Avenir sans corps, n’a rien d’avenir projeté !

Quant à dire que mon passé influe sur mon avenir,

On pourrait ainsi renverser la chaussette en avançant

Que mon avenir change la vision que j’ai de mon passé :

Il transforme ce dernier fonction de ce que je suis devenu.

Si je suis plus pauvre en biens ou en pensées, je reconnaitrai

Mon passé comme riche et inversement.

Sans avenir ne veut pas dire sans passé !

.

L’avenir est incertains, par définition, tant qu’il n’a pas eu lieu

Mais il peut être multiple, dramatique, ou pas des plus joyeux.

Bien souvent, l’humain n’est que prétexte pour faire de l’argent

Ainsi, l’homme perdrait tous les sens que l’économie lui prend,

C’est qu’on appellera un avenir aliéné, pour ne pas dire…volé !

.

Qui peut dire que son avenir est derrière lui

Dès qu’il est né dans un milieu, sans argent,

Mauvais endroit, mauvaise famille,  société,

Condamné être ce qu’il est sans rien devenir.

.

D’où l’immigration  dans un pays  plus riche,

Mais pas, pour autant, accueillant, généreux,

Simplement pour échapper misère sans nom

Risquant sa vie, d’être renvoyé à son origine !

.

Curieusement dans des familles, des enfants,

 Ayant reçu une même éducation, strictement

Ont des carrières, des destins, fort différents

Est-ce à déplorer injustice ou saluer liberté !

.

.

952 –  Calligramme  

 .

Nous avons      A     un avenir      P         commun,

Mais autant     V      différent       R       à chacun !

Selon qu’on      E      est jeune      É     bien  vieux,

On le verra        N     heureux       S    malheureux.

Mon avenir        I      serait ce       E   que j’en ferai

L’inconscient    R     joue nom     N    bre de tours

Si sans avenir    *      veut dire     T      sans espoir

Profitons d’        S     instants       E            butoirs.

E …………………

Mon avenir se présente à moi comme

Troublant,

Je le vois, en tant que vieil homme,

Semblant

Ne plus rien attendre du…Monde,

Indifférent

Hors beauté de relations fécondes

À mes élans.

.

L’avenir se présente, ennuyeux,

Trou noir

Entre aperçu en cillant les yeux

D’espoir,

Une page se tourne et se penche

En suspens

Avant de retomber … elle tranche

À mes dépens.

.

L’avenir se présente               comme merveilleux,

Trouvère

Berçant mon oreille,              comme  bienheureux

Univers,

Illusion d’exister per            siste,  comme parfum,

Magique

Donnant à l’amour              comme un aspect divin

Authentique.

.

L’avenir se présente… déstructuré,

À revoir,

Quand, plus rien n’est programmé,

À prévoir,

Par choix malhabile, raison futile,

Rejeté,

Je deviens transparent, ou imbécile

Patenté.

.

L’avenir se présente comme possible

Renaissance

Pour peu que le pacte devienne cible

Reconnaissance

D’un partage égalitaire en réciprocité

Et consommé

Sans nuire à l’autre, partie prenante,

En réalité.

.

L’avenir se présente, bien déterminé

Par mes choix

De vie, relation, d’amour, d’activité

De bonne foi !  

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.952 4

.

Un peigne à cheveux

Tout aussi bien qu’un

Écrou et un boulon 

Qui se visse, dévisse?

 .

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

À supposer que l’écrou soit l’étendue

Des possibilités, potentialités, réalités,

Et le boulon, ma carrière  personnelle :

Plus loin est le boulon, plus vers le fond.

.

Tant que je peux dévisser l’écrou,

Mon avenir se poursuit :

Si le boulon se grippe, se coince,

Alors il n’ira pas plus loin !

 .

 Symbolique

 .

Un écrou est un

Composant élémentaire

D’un système de vis et écrou

Destiné à l’assemblage de pièces

Ou à la transformation de mouvement.

Par un abus de langage, appelé boulon,

Terme qui désigne un ensemble formé

D’une vis d’assemblage et d’un écrou.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

952 6

.

Tant que je peux dévisser l’écrou,

Mon avenir se poursuit :

Si le boulon se grippe, se coince,

Alors il n’ira pas plus loin !

 .

 Symbolique 

 .

Un boulon est un organe

D’assemblage      constitué

D’un goujon         ou d’une

Vis à filetage  uniforme

Avec l’extré   mité plate

Ou tige filetée    associé

À un écrou,     rondelle.

.

En langage   commun,

Le mot « boulon »      est souvent

Employé à tort      pour désigner

Un écrou seul     ou une vis seule.

Un boulon   crée  une liaison

Complète, rigide, démontable

Entre les pièces qu’il traverse

Et presse l’une contre l’autre.

fr.wikipedia.org/wiki/Boulon

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

L’écrou est un boulon qui se serre, en spirale,

Autour d’une vis sans fin à laquelle il adhère

Il en existe de toutes sortes et toutes formes,

Et pour tout usage pour coller, serrer, fixer

On peut régler sa tension pour son serrage

Mais, jamais, il ne deviendra, inamovible,

Comme un mariage sans acte inséparable

S’il est soudé, faut le cassé : irréparable !

 .

 .

Peut-on boulonner son avenir ?

.

Scénario

.

Une France pour tous, avec l’humain en plein cœur de son hexagone.

Il faut panser les plaies de la jeunesse qui n’a plus un avenir certain !

Dieu merci, il n’y a pas que politiciens et gourous : des sages aussi.

.

Visuels et textuels >> 

951 – Monde à l’endroit, monde à l’envers !

Visuels et textuels  >>

.

Monde à l’endroit

Monde  à l’envers :

Lequel   est le droit,

Lequel,    je préfère !

.

Les pieds sur la Terre

La tête dans les nuages

Sur Terre, je m’enfonce

Et, au ciel,   je m’envole.

.

Tout ce qui est sur Terre,

A un endroit  et un envers,

Il y aurait mille un univers,

Et à chacun le sien, mystère.

.

Il faut  se remettre … en cause

Il faut se remettre sur ses pieds

L’œil perçoit le Monde à l’envers,

Le cerveau le remettra à l’endroit.

.

Le monde à l’endroit est à l’envers

Après telle descente vers un enfer

Il nous faudra changer d’univers,

En gardant  les  pieds  sur Terre.

.

Qui  ne se  présente pas  heureux,

Lendemain, plongera, malheureux,

Les humeurs  sont  fragiles, instables

Sans rocher, la mer repose sur le sable.

 .

Allez, allez, il ne faut plus tant s’écouter :

Parlez-en à un ami,  passez une bonne nuit,

Et lors demain, d’un bond et dès le saut du lit,

Soyez prêts à attaquer, redresser monde entier.

.

Vouloir n’est pas pouvoir  et  être n’est pas avoir,

Force, courage, font supporter vie sans broncher

Car même en se faisant aider, ça ne suffit pas,

Faut se remettre en cause et se déstructurer

Soi-même, mot lâché qui me fait peur.

.

J’entrevois, déjà, ma dernière heure,

Où trouver le temps et l’occasion,

En monde,  fait d’interactions.

.

L’occasion … il faut  la créer,

Et le temps … faut le trouver,

Qui  n’avance   plus ….. recule,

À se rendre malheureux, ridicule.

.

Minuscule, le ridicule n’a jamais tué

Personne, juste une panne momentanée,

Qu’on peut stopper,  en  écrivant en majuscules,

Pour prendre, plus de hauteur, voire plus de recul.

.

.

Extensions

.

Monde à l’endroit, à l’envers.

Le monde à l’endroit est celui où

L’on se sent bien en accord avec soi

Et avec les autres, et avec la société.

Lors le monde à l’envers est celui

Où l’on ferait tout de guingois,

Où l’on dit tout de travers

Où l’on se heurte à d’autres univers.

Pour autant, le monde n’est en rien binaire :

Il y a aussi les franges, les côtés et les tranches,

Les interstices de liberté dont il faut apprendre

À profiter sans nuire au partenaire, la famille,

Ses voisins,  à la communauté,  à la société.

.

Endroit, envers, en droit, en vers,

Car voilà que quel que soit l’endroit

Il y aurait  toujours,  l’intention  vers

Qui nous  poussera   à faire  un choix,

De marcher sur ses pieds  ou sa tête,

Pour garder raison  d’être honnête,

 Car il y a souvent  une prédilection,

Pour l’un ou l’autre hémisphère.

.

La preuve que nous percevons, en premier lieu,

Le monde à l’envers ne serait pas sous nos yeux

Mais dans nos yeux, tant c’est le cerveau même

Qui inversera toutes nos images en les traitant.

.

Pour autant, nous ne marchons  sur nos mains,

Nous gardons, au contraire les pieds sur terre :

Par contre, pouvons interpréter tout de travers

Et se créer ainsi bon nombre d’autres univers !

.

N’y aura pas que l’œil qui inverse toute réalité,

Les miroirs aussi mais de gauche contre droite,

Si vous en doutez, essayez donc de vous peigner

Une photo, ce qui est à droite, vous comprenez !

.

Y a une façon de parler qui a duré chez les ados,

Nommé  verlan : Léon devient Noël, inversement

Je n’ai pas ce talent de faire un poème en verlan,

Il en existe : voir les  Poèmes loufoques en verlan

.

.

951 – Calligramme   

.

Monde à l’endroit

Monde  à l’envers :

Lequel   est le droit,

Lequel,    je préfère !

Les pieds sur la Terre

La tête dans les nuages

Sur Terre,  je m’enfonce

Et, au ciel,     je m’envole.

.

  Tout ce qui  M est sur Terre

 À un endroit O  et un envers

Il y a mille      N   un univers,

À chacun le     D sien mystère.

Faut se remet   E   tre en cause

Il faut se remet  *  tre sur pieds

Œil perçoit Monde À  à l’envers,

Cerveau le remet     *   à l’endroit

Monde à l’endroit,     L   à l’envers

Après la descente à      ‘      un enfer

Il nous faut changer     E   d’univers

En gardant les pieds      N   sur terre.

Qui ne se présente pas   D     heureux,

Lendemain,  plongera,  R malheureux,

Les humeurs sont fra O  giles, instables

Sans rocher, la mer  I repose sur le sable.

Allez, allez   il ne       *       faut plus s’écouter :

Parlez-en à un ami,    M    passez une bonne nuit,

Et demain, d’un seul    O  bond et dès le saut du lit,

Soyez prêts à attaquer   N   et redresser monde entier

Vouloir n’est pas pou      D    voir et être n’est pas avoir

Force, courage font sup E     porter vie sans broncher

Car même en se faisant   *    aider, ça ne suffit pas,

Faut se remettre   en cause et se déstructurer

Soi-même, mot lâché qui me fait peur.

.

J’entrevois déjà ma dernière heure,

Où trouver le temps et l’occasion

En monde, fait d’interactions.

L’occasion,    E  il faut la créer,

Et le temps,   N  faut le trouver,

Qui n’avance    V      plus … recule,

À se rendre mal  E  heureux, ridicule.

Minuscule, le ridi  R   cule n’a jamais tué

Personne, juste une  S   panne momentanée,

Qu’on peut stopper,  en  écrivant en majuscules,

Pour prendre, plus de hauteur, voire plus de recul.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

951 4

.

L’on croit que cette lanterne

 Est  à l’endroit, comme  bougie,

Avec la lumière en plein milieu

Mais pourquoi pas … à l’envers !

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Il est parfois  problématique de distinguer

L’endroit de l’envers, comme pour un sablier

Ici il s’agit d’une lanterne et la flamme ne peut

Bruler à l’envers : forme s’approcherait du fond.

.

Lanterne qui ne risque pas de trop éclairer

Sa propre lanterne :

Elle n’est pas focalisée, diffuse sa lumière,

 Sur tout, et sur rien !

 .

Symbolique

 .

La lanterne est un

Symbole de connaissance

Et d’intelligence,

Celle qui éclaire le monde des hommes.

Elle abrite le feu fragile et sacré,

Celui qu’il faut préserver.

.

La lanterne contient la lumière individuelle

Qui peut se transmettre,

Elle nous guide et peut guider les autres.

Si nous rêvons d’une lanterne,

Elle représente l’intelligence lumineuse

D’une personne précise.

tristan-moir.fr/lanterne

.

.

Fond

.

Évocation

.

951 6

.

Lanterne qui ne risque pas de trop éclairer

Sa propre lanterne :

Elle n’est pas focalisée, diffuse sa lumière,

 Sur tout, et sur rien !

 .

Symbolique 

 .

La lanterne représente

Un point de lumière dans l’obscurité.

Par analogie, elle symbolise l’entendement

Dans la confusion mentale, ou, encore, la

Révélation d’un savoir enfoui ou caché.

.

L’expression «Éclairer sa lanterne»,

Qui signifie : clarifier quelque chose,

Exprime notion de savoir dévoilé.

Modifié, source : 1001symboles.net

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

La lumière n’a ni endroit ni envers,

Souvent mise à l’abri  dans un verre,

Pour se protéger du vent, atmosphère,

Elle nous éclaire sur fortunes et misères.

Éclaire-moi : je ne vois plus ce que je fais.

.

Je ne sais plus si monde est bien ou mal fait

Mais attention il y aura mille et une lanternes

Et choisir la mauvaise  vous rendra la vie terne.

Pour écrire un poème il faudra lanterne éclairée,

.

Qui fait danser les mots,  les combinent, à souhait,

Il ne vous restera qu’à les cueillir et à les ordonner,

Le lecteur percevra ou non sa lumière en tels traits.

  .

.

Habiter l’endroit mais non l’envers

.

Scénario

.

Cette maison a volontairement été bâtie à l’envers

Les pieds sont à l’endroit mais la tête à … l’envers !

L’hémisphère Nord est plein Sud : bonjour le GPS !

.

Visuels et textuels  >>

950 – Je suis venu du néant pour y retourner

Visuels et textuels >>

.

Néant, qu’est-ce c’est :

C’est le contraire de l’être,

D’après Jean Paul… Sartre,

Pour autant : non finitude !

.

En attendant  d’être clonés,

On  nait  de deux géniteurs,

On  nous impose  notre vie,

On nous condamne à mort.

.

Insignifiant bien avant de naitre

Et insignifiant bien après  notre vie,

Insignifiant, néant, rien à voir, circulez.

.

Je suis venu du néant,

Pour mieux y retourner,

De deux parents, je suis né

Pour faire ma vie, un temps.

.

Le temps, et y compris, le néant,

Ont été inventés,   par les hommes,

Pour se rassurer, ou faire tout comme

S’ils en étaient  les  maitres  marchands.

.

Ce n’est pas la vie  …  ce n’est pas le temps,

Mais ce sont nous, les humains, qui passons.

Y a pas plus de paradis que d’enfer ou de néant

Insignifiants au début,   et, à la fin, nous serons !

.

Que ferons-nous de notre vie, si, en rien, ne croyons

Et  pourtant, pour elle,   et toujours, nous bataillons,

Lors cherchons en nous-mêmes son sens, orientation.

.

Temps nous est compté, néant est fin, que nous n’escomptons.

On ne pourra plus compter les jours pendant notre éternité,

S’agit d’autres dimensions qui ne nous sont pas données

Alors mon néant est espace inconnu, grand et béant

Que je ne saurais jamais remplir, de mon vivant.

.

.

Extensions

.

Si le néant n’est rien, alors le concept de rien

Est impossible, même impensable puisque

Nous sommes bien là et que nous en

Avons une pleine conscience ;

Il est facile de nier notre existence

Mais faut-il encore être vivant pour l’affirmer.

Etre venu du néant pour y retourner n’aurait

Donc pas de sens et pourtant l’idée existe,

Comme hypothèse à vérifier, conjecture

À démontrer, un problème à …  solutionner.

Le Néant n’existe pas, on le sait depuis le Big Bang

L’extension continue de l’Univers mais on s’en fait

Représentation à partir du moment où l’on nait car

Lors nous sommes morts, pour nous, tout disparait.

Le Néant est comme l’empreinte, un concept fabriqué

Purement humain tant chacun sait que dès qu’on donne

Un nom à une chose ou idée, elles commencent à exister.

Ce qui est frappant c’est d’avouer que sa vie est un néant

Et que nous n’aurions pas existé : ce serait pareil.

C’est pour cela que certains tiendront à laisser

Des traces derrière eux, traces éphémères,

.

Matière noire, trou noir, trou blanc,

Qu’importe la métaphore … troublant

Est le concept même proche vide, rien :

C’est comme parler de Dieu, le vaut bien

Je ne puis venir du Néant dès lors qu’être

Est ma certitude absolue, et non peut-être

Dès lors comment pourrait-on y retourner

Cela même si je supposais n’être jamais né,

Sauf si je ne suis qu’une illusion d’avoir été !

.

Les philosophes affirment que le néant existe

Dès lors qu’il y aura une existence, il y aura

Aussi une non-existence, et par symétrie !

.

Problème : le néant restera un concept,

Expérience de matière est une réalité,

Un phénomène ne pourra expliquer

Un concept  tandis  qu’on utilisera

Un concept pour expliquer réalité

.

On pourrait gloser sur l’énoncé

Toute  une  éternité,   comme

 Sur  le chat de  Schrödinger

Étant vivant/mort à la fois.

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Épilogue

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Néant n’existe pas, il a créé

Par l’homme pour remplir le vide,

 Qui lui se situe entre l’être et non-être.

***

Il n’aurait aucune propriété physique,

Donc, insaisissable, inappréhendable,

Néant n’est donc qu’un concept vide.

***

Le vide, lui, est plein d’une énergie

Nous échappant pour le moment,

Le vide est plein … plein de vide.

***

On tourne en rond : abscons,

Je  ne peux  donc  retourner

Là d’où je ne suis pas venu.

***

D’accord, mais je vais où,

Mon corps reste en terre,

Cendres voire poussières.

***

Mon esprit, ma mémoire,

Disparaissent en énergies,

Qu’on ne sait si renouvelés

***

Qu’en puis-je  dire, de plus,

Sur ma matière, esprit, vide

Sinon qu’ils sont une trinité.

***

Pourquoi commenter  néant :

On ne sait rien sur lui, néant :

Rien d’autre qu’un vide, béant.

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950 – Calligramme

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Néant, qu’est-ce c’est :

C’est le contraire de l’être,

D’après Jean  J  Paul… Sartre,

Pour autant     E    non finitude !

En attendant      *        d’être clonés,

On nait      S    de deux   V  géniteurs,

On  nous    U     impose      E   notre vie,

On nous      I     condamne      N     à mort.

Insignifiant  S     bien avant        U    de naitre

Insignifiant *       bien après          *  notre vie,

Insignifiant, néant : y a rien à voir, circulez.

.

Je suis venu du néant,

Pour mieux y retourner,

De deux parents, je suis né

Pour faire ma   D  vie un temps.

Le temps, et y         U    compris, néant,

Ils ont été inventés   N        0      R   et  par les hommes,

Pour se rassurer,   É                 0              E    faire tout comme

S’ils en étaient les     A                   +                 N   maitres marchands.

Ce n’est pas la vie,        N                     ++                    R      ce n’est pas le temps

Mais ce sont nous, les     T                     +++                    U    humains, qui passons :

  Y a pas plus de paradis     *                     ++++                   O       que d’enfer ou de néant

  Insignifiants au début,   P                    +++                   T     et à la fin, nous serons !

   Que ferons-nous de la    O                 ++                  E   vie si en rien ne croyons

   Et pourtant, pour elle,     U              +               R   toujours nous bataillons,

   Lors cherchons en nous-      R      0    Y  mêmes son sens, orientation.

Temps nous est compté, néant   0 est fin, que nous n’escomptons.

On ne pourra plus compter les jours pendant notre éternité,

S’agit d’autres dimensions qui ne nous sont pas données

Alors mon néant est espace inconnu, grand et béant

Que je ne saurais jamais remplir, de mon vivant.

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Forme

 

Réduction

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Évocation 

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950 4

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Boule de feu,

Lumière rougeâtre

Ou flacon   de parfum :

Ou le trou noir du néant !

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(C : forme creuse, = : rimes égales,

X : la forme s’éloigne, ici, du fond)

.

Une boule de feu est le contraire du néant

étant toute absence de matière, d’énergie,

aucune forme aucun fond ne peut figurer

le néant qui ne sera qu’un pur concept.

.

Moi je l’imagine comme une présence

De matière, boule de feu !

Libre à chacun d’imaginer le néant

Comme il veut ou l’entend !

 .

Symbolique 

 .

La  foudre en boule

Est une sphère lumineuse

Apparaît lors orages, disparaît,

Soit paisiblement, soit en explosant.

Mais  elle  serait  même  capable d ‘entrer

Dans les maisons, dans les cockpits d’avion,

Passant à travers  les fenêtres  et hublots.

Les  témoignages révèlent  tous  qu’elle

Ne durerait que quelques secondes.

Et la plupart du temps, elle est

De couleur jaunâtre tirant

Vers l’orange, diamètre

Situé 20, 40 cm.

lameteo.org/index.php/les-

mysteres-de-la-foudre-en-boule

.

.

Fond

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Évocation 

.

950 6

Moi je l’imagine comme une présence

De matière, boule de feu !

Libre à chacun d’imaginer le néant

Comme il veut ou l’entend !

 .

Symbolique

 .

Le néant est un concept d’absence

Ou nullité absolue.

Il est, directement et indissociablement

Lié à une  notion d’être.

Il ne faut pas confondre «néant» et «vide»

Qui sont notions différentes.

La seconde est relative à la notion d’espace

Le vide s’inscrit en un espace,

Elle-même incompatible à notion de néant

Au sens de « rien absolu »

Modifié, source : Wikipédia

 .

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Corrélations

 .

Fond/forme 

.

Une boule de feu n’aura rien du néant,

C’est de l’énergie tout feu tout flamme :

De la rencontrer, on y perdrait son âme,

Comme elle, disparaissant  en un instant.

.

Mais, du néant, rien ne pourrait provenir,

Lors rien non plus  ne pourrait y retourner.

Venu du néant pour y retourner devient alors

Un énoncé vide, sans forme ni matière ni fond.

 .

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 Lequel est l’être ; lequel, néant ?

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Scénario

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On parle d’un tunnel où l’on voit une lumière ; naissance ou mort ?

Un tel tunnel aurait-il  la même forme en naissant qu’en mourant ?

En bas, néant ; haut, événements : tout provient du bas, y retourne !

 .

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