Mourir est un cycle perpétuel de la vie !

Voir ce poème en prose

1191 0

Quand on coupe un arbre en une forêt

On en replante, de suite, un autre

Si ce n’est déjà fait par Nature :

Il en est de même d’humains,

L’un disparait, l’autre naît.

Il y a une lignée, directe,

Augmentée lignée indirecte,

Le tout se mélange allègrement

Dans un cycle, perpétuel, vivant !

La moitié de notre vie, on s’occupe

De ses enfants, quand, l’autre moitié,

Et surtout vers la fin, ce seront eux qui

Nous soigneront ou prendront en charge.

Et ainsi va la vie et ainsi vont les choses !

***

Pour un être qui meurt aujourd’hui

Un autre naît, débarque, pour la vie,

Idem pour deux êtres qui se marient,

Deux autres, fâchés : divorcent aussi !

Mais pour un qui part pour la retraite,

Deux autres viendront cotiser une dette,

En travaillant pour lui, pour eux, carrière,

Ainsi vivent, survivent les hommes sur terre

Deuil, famille, argent et tout ce qui s’en suit,

On appelle cela le cycle perpétuel de la vie,

Nous sommes inscrits dans cette chaîne,

Supportant le poids des joies et peines.

La vie ne sert qu’à passer d’un instant

Au suivant pour qu’on navigue autant :

Qu’en sera-t-il le jour où la race humaine

Disparaîtra d’elle-même, tant… incertaine !

Le cycle perpétuel de sa vie s’arrêtera soudain,

L’homme, en dieu terrien, aura vécu pour rien

Et même s’il fait tout et donne tout aux siens,

Ils ne pourront le remercier … qu’en vain !

1195 – Pour bien apprécier la vie, faut regarder

Voir prose et illustrations

.

Regarder d’accord, regarder quoi

On ne peut passer sa vie aux abois,

Faire l’autruche   et   langue de bois,

La  mort  nous attend,   au  tournant.

.

D’en  avoir   pleine  conscience  de  ce

Qu’est la vie  serait la chance qu’on a,

Lors il faut en profiter, pleinement,

Fin étant bombe à retardement :

La mort nous guette nous voit

Raison de plus à faire face.

.

Ne pas voir mort

Ennemi cynique

Est  inéluctable ;

Pas responsable.

.

Si l’on veut apprécier la vie,…..

Il faut regarder la mort en face,….

Affronter mort est croire en la vie,

Qu’elle nous laisse ou non, traces.

.

Si jeunes disent, qu’elle  est  loin,

Les vieux disent qu’elle est près,

Loin ou près, elle est toujours là

Prête à sévir, sans autre procès.

.

La mort est achèvement de vie,

Empêchement  pour  poursuivre

Au-delà de ce que corps et esprit,

Nous aident pour notre vie à vivre.

.

Point de suture et point de rupture,

Point de jointure  ou  de déconfiture,

On peut  la manquer, éviter, retarder,

Tant que la vie demeure, on ne meurt.

.

Être vivant est avoir pleine conscience

De soi, et  de ses capacités, potentialités

A capter, scanner, à traiter, à remodeler,

Toutes images en impressions du monde,

.

Pour en faire  des bouquets  de confiance

Ils parfumeront notre errance vagabonde

Dans ce qu’il y a de meilleur  et  à foison,

Parmi les plaisirs sains, intenses et bons.

.

Ils jalonnent une existence dès l’enfance

Jusqu’à cette aube, de la métamorphose,

Qui nous recycle en une nouvelle stance

.Comme Sisyphe allant de pics en fosses.

Pour sûr, il est absurde qu’il n’y ait rien,

Mais  qui vous le dit,  qui vous l’a prédit !

.

Vie, en nous, morte, change d’équipage,

La vie comme l’amour, ne meurt jamais,

Ce n’est qu’une apparence …un message,

Transmis génération suivante désormais,

Regarde r la mort en face, est bénéfique,

Pour ne plus l’avoir sur le dos, cynique.

 .

.

Extension

 . 

C’est plus facile à dire

Et à faire, vieux que jeune,

C’est sûr mais c’est ennuyeux

De la fuir, tout  en  la  désirant,

En suicide, de croire   en l’Éternité

Ou d’être déicide : la mort ne cherche

Pas à nous effrayer, elle n’a pas d’intention

Morbide  à notre égard : elle est, elle survient,

Elle passe, c’est tout, et rien d’autre, voici, voilà !

.

On donne un visage à la mort, la rendant anthropomorphique

Ou l’on essaie de comprendre la mort, la rendant métaphorique.

C’est un débat de dialectique sur lequel bute l’essai philosophique

Bien qu’il ait été résolu par la résurrection en l’Église catholique.

Que dire de plus : la mort a comme tout, côté positif et négatif.

.

Si on ne comprend pas la mort,

On ne comprend non plus la vie,

Son for intérieur, non du dehors,

Celle d’autres, celle que l’on subit

.

Apprécier la vie jusqu’au dernier

Moment est lui sourire, en merci

L’échéance brève, temps compté

Mais suffisant existence réussie.

.

Uns, diront  n’avoir pas le temps,

En tous cas, remettre à plus tard,

Autres, qu’il faudra rester lucide :

Mort rodant sans cesse à vos cotés

.

Je pense que : tant qu’il y a de la vie

Il y a de l’espoir non pas d’y échapper,

Mais de l’apprivoiser, comme l’ennemi,

Contre lequel il est impossible de gagner.

.

.

1195 – Calligramme

.

Regarder d’accord, regarder quoi

On ne peut passer sa vie aux abois,

Faire l’autruche   et   langue de bois,

La  mort  nous attend,   au  tournant.

D’en  avoir   pleine  conscience  de  ce

Qu’est la vie  serait la chance qu’on a,

Lors il faut en profiter, pleinement,

Fin étant bombe à retardement !

La mort nous guette nous voit

Raison de plus à faire face.

.

Ne pas voir mort

Ennemi cynique

Est  inéluctable ;

Pas responsable.

 .

Si l’on veut apprécier la vie,…..

Il faut regarder la mort en face,….

Affronter mort est croire en la vie,

Qu’elle nous laisse ou non, traces.

..Si jeunes disent, qu’elle  est  loin,

…Les vieux disent qu’elle est près,

….Loin ou près, elle est toujours là

…….Prête à sévir, sans autre procès.

….….La mort est achèvement de vie,

……….Empêchement  pour  poursuivre

…………Au-delà de ce que corps et esprit,

…………….Nous aident pour notre vie à vivre.

                POUR APPRÉCIER LA  VIE,

………….….Point de suture et point de rupture,

……………….Point de jointure ou de déconfiture,

…………………On peut  la manquer, éviter, retarder,

…………………..Tant que la vie demeure, on ne meurt,

……………………Etre vivant est avoir pleine conscience

……………………..De soi, et  de ses capacités, potentialités

…………………….A capter, scanner, à traiter, à remodeler,

……………………Toutes images en impressions du monde

……………………Pour en faire  des bouquets  de confiance

…………………..Ils parfumeront notre errance vagabonde

…………………Dans ce qu’il y a de meilleur  et  à foison,

………………  .Parmi les plaisirs sains, intenses  et bons.

                   FAUT  VOIR  LA  MORT EN FACE

……………..Ils jalonnent une existence dès l’enfance

……………Jusqu’à cette aube, de la métamorphose,

…………Qui nous recycle en une nouvelle stance

………..Comme Sisyphe allant de pics en fosses.

……….Pour sûr, il est absurde qu’il n’y ait rien,

………Mais  qui vous le dit,  qui vous l’a prédit !

…..Vie, en nous, morte, change d’équipage.

…La vie comme l’amour, ne meurt jamais,

Ce n’est qu’une apparence…un message,

Transmis génération suivante désormais.

Regarder la mort en face, est bénéfique,

Pour ne plus l’avoir sur le dos, cynique.

 .

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1195 4

.

Forme de statue représentant

Un  amour  de  la  mort ?

Et  de  sa  propre mort

Comme fin intime !

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

Meilleure façon de regarder

La mort en face, serait bien

De se la donner, en suicide,

Même métaphoriquement.

.

Symbolique    

 .

Lors notre mort désigne

Fin absolue d’une chose positive :

Un être humain, un animal, une plante,

Une amitié, une alliance, la paix, une époque.

On ne parle de la mort d’une tempête

Mais de la mort d’un beau jour.

 .

En tant que symbole,

La mort est l’aspect

Périssable et destructible

De l’existence, en révélation

Toutes les initiations traversent

Une phase de mort avant d’ouvrir

L’accès à une vie nouvelle :

Elle est fille de la nuit et

Sœur du sommeil.

 .

.

Fond

.

Évocation

.

1195 6

.

Meilleure façon de regarder

La mort  en face, serait  bien

De se la donner, en suicide,

Même  métaphoriquement !

.

Symbolique

 .

« Il n’y a qu’un problème

Philosophique vraiment sérieux :

C’est le suicide. Juger que la vie vaut

Ou, ne vaut pas, la peine  d’être…  vécue,

C’est répondre à la question fondamentale

De la philosophie ». Citation d’ Albert CAMUS

«Si je me tue, ce ne sera pas pour me détruire,

Mais pour me reconstituer, le suicide ne sera

Pour moi qu’un moyen de me reconquérir

Violemment, donc de faire brutalement

Irruption dans mon être, devancer

L’avance incertaine d’un Dieu ».

Selon Antonin Artaud.

«La mort est d’abord une image.

Elle  ne  peut   s’exprimer   que   par

Des métaphores » Gaston Bachelard.

Source : espace-ethique-poitoucharentes.org/obj/

original_153042-suicide-et-desir-de-mort.

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Un suicide ressemble 

Souvent un acte manqué,

Au deux sens du terme :

Physique et psychique

Un appel au secours

Peur  de se  rater,

Fuite soudaine.

Faux dosage

Sauvetage

Incident

Néant

V

 .

.

De regarder la mort en face !

 .

Scénario

.

Parait que pour bien apprécier la vie, faut regarder la mort en face,

mais combien d’entre nous l’osent, sans détourner le regard, horrifié,

tant la mort aurait deux visages : l’un, souffrance, l’autre délivrance.

.

Voir prose et illustrations

1192 – Quand le fil de la vie est le fil du temps

Voir prose et illustrations

.

Autre image, autre métaphore,

La bobine de fil,  qui se déroule,

Image du temps,  du mouvement,

Du fil  qu’on  coupe,  à un moment.

.

Le fil coupé, mais  restauré,  parfois,

Lors cœur  redémarre, esprit  revient,

On en prend  un nouveau  supplément

Ou encore on a réparé fil auparavant.

.

Le fil évoque, tout autant, la maille,

Point à l’endroit, point à l’envers,

Lors ce n’est plus fil de travers,

S’il n’y a plus rien qui vaille.

.

Je ne suis qu’un point, une maille

Dans la trame d’un réseau qui vaille

Que je prenne, donne, communique,

Le tout en phase, rythme, musique.

.

J’ai pris ma source en mes parents,

Mon cours autour, en serpentant,

Artère, veine, je donne, prends,

Mon cœur finira en l’océan.

Que je sois maille, cours

Et disparaisse un jour

D’autres accourent

Encore toujours

Et insatiable,

Je me roule,

Je   m’écoule,

En entonnoir,

Gorgé d’espoir,

Le flux, brownien

De ma vie n’est rien,

Sans les autres ou biens,

Qui me soutiennent en lien

De mes rêves … bienheureux,

Où prends toutes forces en eux.

.

Ainsi, je ne suis jamais  peureux :

Obtiens presque tout ce que je veux

Mais pour finir, seul l’instant compte,

Lui seul me conte, lui seul me raconte.

C’est ce que je fais sans moindre honte

Ma raison de vivre,  la plus  profonde !

 .

Extension

 .

Quand le fil de la vie, deviendra le fil du temps,

La bobine se déroule plus ou moins lentement

Normalement, joyeusement, mais je ne sais

Où est sa fin, si le fil cassera par accident.

.

Je ne souhaite surtout pas le savoir sinon

Je me projette comme mort et n’y peut rien :

Mais serait-ce mieux ainsi de faire l’innocent :

Elle viendra en son temps, point final. Pénélope,

.

En pensant à Ulysse qu’elle ne voyait pas revenir,

Tissait, le jour, une trame, qu’elle défaisait, la nuit

Par peur que lorsque son ouvrage, fini, son amour,

Le sera aussi : la machine à remonter le temps, ne

Peut se remonter elle-même, ainsi, téléportation

.

Peut vous abandonner, dans un état, qui n’est

Ni avant ni après, indéfini pour longtemps.

Une telle machine, accélérant  le temps,

Serait proche de suicide, d’accident.

 .

Le sablier représente un temps qui est par avance, déterminé

Qui pourra être plus ou moins long mais sa durée est maitrisée

Le fil, lui se déroule en continu sur la bobine dont on ne connait

A priori, pas la fin mais qui pourrait être coupée par un ciseau :

Le ciseau de la mort qui met fin à sa continuation persévération

On l’appelle souvent «  le fil d’Ariane », par référence  à un objet

Légendaire de la mythologie grecque,  à l’origine des acceptions

Métonymiques. Fil de la vie, fil de guide en situation complexe.

Ariane s’en servit pour sortir du labyrinthe avec le Minotaure.

.

Le fil est analogie qu’on peut filer

À l’infini tant qu’il n’est coupé.

Bien sûr, il peut être  noué,

Parfois même  dégradé,

Lors tant qu’il résiste,

Notre vie … persiste

Si le sens consiste

À ce qu’il existe !

.

Bobine se déroule

Selon plan prédéfini

Où l’on tissera sa toile,

Tout comme il se pourra

Accroc, nœud, embrouille,

Toujours on s’en débrouille :

Attention : s’accroche au fond,

C’est  suicide ou voire dépression.

 .

.

1192 – Calligramme

.

Autre image, autre métaphore,

La bobine de fil,  qui se déroule,

Image du temps,  du mouvement,

Du fil  qu’on  coupe,  à un moment.

Le fil coupé, mais  restauré,  parfois,

Lors cœur  redémarre, esprit  revient,

On en prend  un nouveau  supplément

Ou encore on a réparé fil auparavant.

Le fil évoque, tout autant, la maille,

Point à l’endroit, point à l’envers,

Lors ce n’est plus fil de travers,

S’il n’y a plus rien qui vaille.

.

****************************

********************************

.

Q   Je ne suis qu’un point, une maille    E

U  Dans la trame d’un réseau qui vaille  S

A Que je prenne, donne, communique,  T

N  Le tout en phase, rythme, musique.   *

D  J’ai pris ma source en mes parents,  A

*     Mon cours autour, en serpentant,   U

L       Artère, veine, je donne, prends,     S

E         Mon cœur finira en l’océan.         S

*            Que je sois maille, cours            I

F                Et disparaisse un jour            *

I                   D’autres accourent              L

L                    Encore toujours                 E

*                     Et insatiable,                     *

D                      Je me roule,                      F

E                      Je   m’écoule,                    I

 *                      En entonnoir,                    L

L                   Gorgé d’espoir,                    *

A                 Le flux, brownien                 D

*               De ma vie n’est rien,               U

V             Sans les autres ou biens,          *

I          Qui me soutiennent en lien         T

E        De mes rêves … bienheureux,       E

 *      Où prends toutes forces en eux.     M

*    Ainsi, je ne suis jamais  peureux :    P

* Obtiens presque tout ce que je veux   S

Mais pour finir, seul l’instant compte,

Lui seul me conte, lui seul me raconte.

C’est ce que je fais sans moindre honte

Ma raison de vivre,  la plus  profonde !

 .

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

1192 4

.

Réserve de temps

Pour un  centenaire

Sur  un sablier  son

Temps qui s’écoule

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

L’image du sablier aura été de tous,

L’un des symboles

Évoquant mieux durée de la vie autant

 Que son écoulement.

.

Symbolique

 .

Durée de vie humaine :

En 2014 : l’espérance de vie

À la naissance atteint 79,3 ans

Pour hommes, 85,5 ans, femmes.

Au cours de ces 60 dernières années,

Hommes et femmes ont gagné 14 ans

De vie en moyenne,  selon  les activités.

2017 : l’espérance de vie à la naissance

Atteint est de 85,3 ans pour les femmes

Et de 79,5 ans pour les hommes.

Source Wikipédia : durée de vie humaine

 .

.

Fond

 .

Évocation

.

1192 6

.

L’image du sablier aura été de tous,

L’un des symboles

Évoquant mieux durée de la vie autant

 Que son écoulement.

Symbolique

Qui ne connait, n’a jamais vu un sablier s’écouler !

Le sablier  représente  le temps qui s’écoule.

Selon l’iconographie, il est parfois représenté

Avec des ailes d’oiseau ou de chauve-souris

Symbolise la fugacité du temps qui passe.

Les allégories  du Temps  ou  de la Mort

Portent souvent un sablier, par extension

Celles de la mélancolie. Il aura pu être utilisé

Comme symbole d’une attente en informatique,

Remplaçant le curseur de la souris pour indiquer

Que le système est en train d’effectuer un traitement.

Modifié, source : wikipedia.org/wiki/Sablier#Symbolique

Corrélations

Fond/forme

 

Le fil,  l’horloge, le sablier, ou le  fleuve,

La bougie, sont métaphores courantes

Pour symboliser la vie et son arrêt.

Le sablier, pour sûr, c’est le temps

Qui est passé, qui s’écoule, qui reste

Un peu comme marqué  sur le cadran

D’une montre réservoir d’énergie, de vie.

Physiologiquement la vie peut être 120 ans,

Lors déjà 100 demeure presque une exception

Et que  80 ans est une bonne espérance de vie :

Ce qui laisse encore de la marge à la médecine !

 .

.

Le fil tenant route et temps

 .

Scénario

 .

Le fil du temps, bien tendu avec deux évènements concomitants

L’aiguille, aiguillon, qui tresse la toile de son temps : Pénélope !

Mètre, ciseau, dé à coudre, à en découdre, panoplie couturière.

.

Voir prose et illustrations

1191 – Mourir est un cycle perpétuel de la vie !

Voir prose et illustrations

.

Coupe un arbre en forêt,

En replante de  suite, autre :

Si ce n’est déjà fait par nature

Il en est de même des humains

L’un disparait tandis l’autre nait.

.

Il y aurait une lignée, très directe,

Augmentée  d’une lignée  indirecte,

Et le tout  se  mélange, allègrement

Dans un cycle  perpétuel  et vivant !

 .

La moitié de notre vie, l’on s’occupe

De ses enfants, quand l’autre moitié,

Surtout vers la  fin, ce seront eux qui

Nous soigneront, prendront en charge

Ainsi va la vie et  ainsi vont les choses !

 .

Pour un être  qui   meurt  aujourd’hui,

Un autre  nait, débarque,  pour la vie :

Idem pour deux êtres,  qui se marient,

Deux autres,  fâchés, divorcent, aussi !

        .

Mais pour un, qui part pour la retraite,

Deux autres viennent cotiser une dette,

Travaillant pour lui, pour eux, carrière.

Ainsi survivent les hommes sur la Terre

.

Deuil, famille, argent  et ce qui s’en suit,

On appelle cela, cycle perpétuel de la vie.

Nous sommes inscrits dans cette chaine,

Supportant le poids  des joies, et, peines.

.

La vie ne sert  qu’à  passer,  d’un instant,

Au suivant, pour qu’on  navigue, autant :

Qu’en sera-t-il le jour où la race humaine

Disparaîtra  d’elle-même, tant incertaine.

.

Et le cycle perpétuel  de la vie, s’arrêtera :

Homme-dieu terrien aura vécu pour rien

Même s’il fait tout, donne tout aux siens,

Ils ne pourront le remercier…qu’en vain !

.

.

Extension

 .

Naitre, être, paraitre, commettre, transmettre et disparaître :

Rien que des verbes en « être » et « aitre », mais en quoi

Puis l’on pourrait en rajouter tant d’autres, comme

«Se démettre » ou « se remettre », mais de quoi !

.

On voit qu’on tourne en rond, on est emporté malgré soi

Dans le tourbillon de la Vie, de la Terre, Univers tout entier.

D’accord, à chaque génération, on grappille un peu de culture

Pour ne pas dire d’humanité  et  de technicité  et  en dépit

Des récessions et des reculades, l’Homme avance vers

Un peu plus de divin et sa durée de vie s’en allonge

Avec les progrès sur sa santé et sur son humeur.

.

Fondamentalement, ADN ne change pas d’un pouce.

Il le transmet à sa progéniture, par simple duplication.

Les progrès sur la santé, l’intelligence, le corps ne sont réalisés

Qu’à la marge en confrontation permanente de l’environnement.

Ainsi, l’écosystème de l’humain ne varie guère tandis que tout

Change autour: on tourne en rond dans un carré plus ouvert !

.

Entre l’origine et la fin de l’homme, il y a la transmission :

La transmission qui comme chez les animaux assure survie

Cycle perpétuel parce que si un jour il s’arrête, on disparait.

Homme ne fait pas ses enfants pour eux-mêmes, autonomes,

Mais viscéralement, que pour lui succéder, pour le prolonger.

Perpétuel devient cependant un bien grand mot quand on sait

Qu’on disparaitra de toutes façons lors le soleil nous étouffera.

.

L’Homme mourra s’il continue comme ça,

Les animaux mourront et les plantes aussi,

Il n’y aura rien, là-dedans, d’une prophétie,

Un point de non-retour fera trop de dégats.

.

Parler de retour  à la case départ, à un sens

Pour le Globe terrestre, pas pour Humain !

.

Chapelet de fictions nous prédit nous décrit

La planète comme vrai désert de désolation

Où l’homme n’aurait rien pour consolation

Qu’une courte période pour lui de survie !

.

.

Épilogue

.

Deux conceptions opposées, de la permanence

De la vie, coexistent, une en Orient et occident

***

En Orient, une conception cyclique d’un retour

Le summum semblant atteint par l’hindouisme.

***

Qui établirait un parallèle entre castes sur terre

Et l’accès au ciel, dans une hiérarchie  divinités

***

Le bouddhisme ne cherche à prôner un paradis

L’effacement de la souffrance par mort du désir.

***

En Occident, en les trois religions monothéistes

Il y a un seul Dieu, un seul rite, un seul paradis.

***

Et tous proclament la mort comme… définitive :

La chrétienté promet ressusciter en l’apocalypse.

***

Ne parle de retour sur terre sous forme humaine

Ce n’est pas un cycle, ce n’est que transformation.

***

On dit,  parfois, que les chats auraient… sept vies :

Pourquoi sept et comment les chats sauraient-ils !

***

On dit aussi que le phénix, renaitrait de ses cendres

 Il symbolise ainsi le cycle de mort et de résurrection.

***

Quoi qu’il en fut, quoiqu’il en soi, quoiqu’il en sera :

On a pas d’exemple hormis le Christ et brièvement.

.

.

1191 – Calligramme

.

Coupe un arbre  M   en forêt,

En replante de  O   suite, autre :

Si ce n’est déjà  U   fait par nature

Il en est de mê   R   me des  humains

L’un disparait    I   tandis l’autre nait.

R .……

Il y aurait une     :      lignée, très directe,

Augmentée  d’    C    une lignée indirecte,

Et le tout  se       Y     mélange allègrement

Dans un cycle     C      perpétuel  et vivant !

L ….……..

La moitié de      E   notre vie, l’on s’occupe

De ses enfants,    *     quand l’autre moitié,

Surtout vers la    P     fin, ce seront eux qui

Nous soigneront  E     prendront en charge

Et ainsi va la vie,  R       et vont les choses !

P….

Pour un être  qui     É   meurt aujourd’hui,

Un autre  nait, débar  T    que, pour la vie :

Idem pour deux êtres,   U   qui se marient,

Deux autres, fâchés, divor  E   cent, aussi !

                               L

D   E      V   I   E  

.

Mais pour un, qui part pour la retraite,

Deux autres viennent cotiser une dette,

Travaillant pour lui, pour eux, carrière.

Ainsi survivent les hommes sur la Terre

.

Deuil, famille, argent  et ce qui s’en suit,

On appelle cela, cycle perpétuel de la vie.

Nous sommes inscrits dans cette chaine,

Supportant le poids  des joies, et, peines.

.

La vie ne sert  qu’à  passer,  d’un instant,

Au suivant, pour qu’on  navigue, autant :

Qu’en sera-t-il le jour où la race humaine

Disparaîtra  d’elle-même, tant incertaine.

.

Et le cycle perpétuel  de la vie, s’arrêtera :

Homme-dieu terrien aura vécu pour rien

Même s’il fait tout, donne tout aux siens,

Ils ne pourront le remercier…qu’en vain !

 .

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1191 4

.

Dalle de pierre et fronton

Comme on en voit plein

En plein de cimetières

Du moins chrétiens.

 .

(P : forme pleine = : rimes égales

Z : le fond s’accorde à la forme)

 .

Un cycle, perpétuel, de la vie

ne concerne pas un individu

sa race, génome, évolution,

lors la forme égale le fond

 .

On ne voit guère de résurrection

Ni de transfert d’âme ni d’énergie

S’il y a un cycle perpétuel de vie,

Ça se passe avant ou ailleurs !

.

Symbolique   

.

La résurrection désigne

Le retour à  la vie  après  un

Certain temps d’absence de vie,

Est renaissance et est immortalité.

 .

Le printemps  symbolise  résurrection

De Nature, s’étant éteint pendant l’hiver.

 .

En la Bible, deux personnes  auront  ressuscité

Elie et Jésus, aussi, la résurrection est considérée

Comme un acte divin qui fait sortir homme du néant

Elle est donc assimilée à la création, ou à la recréation

D’une personne qui n’avait pas, n’avait plus d’existence.

En mythologie, la résurrection est associée au phénix.

Il s’agit d’un oiseau fabuleux qui ressuscite

Après avoir brûlé dans les flammes.

.

.

Fond

.

Évocation

.

1191 6

.

On ne voit guère de résurrection

Ni de transfert d’âme ni d’énergie

S’il y a cycle perpétuel de vie,

Ça se passe avant ou ailleurs !

Symbolique    

 

Circularités de toute existence,

Régénérations,  cycles de la  vie,

Éternel retour, rien de neuf sous soleil,

Loin s’en faut puisqu’il s’agit là de notions

Millénaires. 6 symboles qui les ont évoqués,

Au fil des siècles aux quatre coins du monde

 

  1. Le serpent dans l’Égypte antique
  2. Le cerf et ses  bois
  3. La roue de vie

4- Ouroboros

  1. Svastika
  2. Phénix.

 

Toutes peuvent

Faire penser à la rotation

Des planètes ou du soleil, mais elle

Induit une notion boucle et régénération.

graphitepublications.com/les-cycles-en-6-symboles

Corrélations

Fond/forme

 

Le cycle de vie  est rond, certes

Mais tient compte  et du nombre

Et de l’évolution de nombre espèces

Se multipliant, grossissant sur terre.

Tout  cycle, à l’observation, parait infini,

Et pourtant à l’échelle dite astronomique

Il dépérira un jour, et voire disparaitra,

Tout comme s’il n’avait jamais existé.

C’est terrible à dire pour l’homme

Mais il parait que ce sera ainsi

Sauf si… si quoi, on ne sait !

 .

.

Barque, roue solaire

 .

Scénario

.

Transmettre son Adn : survivre en un autre, qui le fera à son tour.

Origine de l’humanité est évoquée, traitée par toutes les religions.

L’art abstrait tente à sa façon d’exprimer énergies renouvelables.

.

Voir prose et illustrations

.

1189 – Mourir couché ou debout : choix de vie

Voir prose et illustrations

.

Les pieds devant

Mais la tête haute !

Des humains ont passé

Leur vie en restant couché

Par accident, maladie, choix.

Autres  ont été enterré  debout,

Ne se couchant pas devant mort.

.

Davantage une image que réalité

Qu’il faut prendre, au sens  figuré,

Debout jusqu’au  dernier  moment

En sa tête  tout autant  qu’en corps.

.

Coucher  ou capituler avant l’heure,

La vie  reste un combat  permanent,

Qu’il faut mener tambour  battant,

Sans renoncer,  sans se laisser aller.

.

J’ai choisi de mourir debout plutôt qu’être couché :

Debout mon horizon sera moins plat, moins bouché.

Il parait que les gens vivent plus longtemps s’ils rient.

Ce n’est pas tant la durée de vie qui compte qu’énergie

Que l’on dépense  pour  remplir notre vie, qui se définit

En combattant la misère plutôt qu’en gagnant profits.

.

Au  final, il n’y aura, en apparence, aucune différence :

Chacun  finit : couché dans un trou, brulé  en un four,

Mais comment passer, le témoin  aux jeunes, enfance,

Si couchés par terre capitulant jusqu’au dernier jour.

.

Idéologie, que tout ceci et tout cela…  soyez réalistes,

Exploitez plutôt tout ce qui passera entre vos mains :

Tandis que certains en profitent, d’autres  assistent

Aux dégradations de terre sans parler des humains.

 .

Le profiteur respecte la loi et il pollue dans son droit

Ni responsable ni coupable et pour peu qu’on veuille

Les parlementaires votent, juges tranchent, par lois,

Un vide juridique ne fera rien  dans son portefeuille.

.

L’ennemi n’est pas l’étranger qui s’insinue en nous

Il est en l’air, dans l’eau, le feu, la terre et  partout :

Pervers, il reste invisible et il frappe sans prévenir,

Dix personnes se soucient et mille vont en mourir.

 .

Entre la masse des gens ignorants, désinformés

Ou par les médias, paradoxalement surinformés.

Boite de Pandore de  la chimie est grande ouverte,

Personne ne peut la fermer sans provoquer de perte.

.

 .

Extension

 .

Mourir couché ou debout, choix de vie !

On finit par mourir étant couché mais c’est

Bien avant que tout se passe, que tout se casse,

Que tout nous lasse ou contre murs, on se fracasse

Mais c’est pendant qu’on ouvre des brèches aussi !

«J’ai  ma  conscience  pour moi», vous aura dit un

Combattant, résistant, manifestant… contestant.

Il ne s’agit pas d’éradiquer toute injustice mais

Les plus criantes, pour rétablir un équilibre

Par une victoire ou un compromis !

 .

Nombre de slogans  portent  sur : « la mort plutôt que… »

Par exemple : le déshonneur, le parjure,  ou  la  trahison !

Combien de martyrs chrétiens, autres, ont donné leur vie

Plutôt que leur mauvaise conscience d’un mauvais choix.

Mourir pour sauver la patrie est toujours mourir debout.

Même si l’on dit que la mort a couché les soldats en terre.

Quant à mourir pour une idée d’accord mais de mort lente

Nous chante Georges Brassens  avant que  l’on ne déchante.

Mourir pour une cause, est choix personnel, non obligation !

.

Mourir c’est mourir quelle que soit

La posture dans laquelle on se trouve,

Dans laquelle on veut être ou nous met,

C’est juste question de respect et culture.

.

Mais mourir c’est, parfois avant, le symbole

D’avoir tenu jusqu’au bout, d’avoir bien lutté

Défendant sa patrie, sa vertu  et son honneur,

Pour laisser de soi, aux autres : image valeur.

.

On ne sait guère avant comment on va mourir

Beaucoup joue les matamores devant la mort,

Et s’effondrent, à genoux, en implorant le ciel

De les épargner, prendre quelqu’un d’autre.

.

.

1189 – Calligramme

.

Les pieds devant

Mais la tête haute !

Des humains ont passé

Leur vie en restant couché

Par accident, maladie, choix.

Autres  ont été enterré  debout,

Ne se couchant  pas devant mort.

Davanta *   ge une image que réalité

Qu’il faut      *   prendre, au sens figuré,

Debout jusqu’    M      au dernier moment

En sa tête autant       O             qu’en corps !

Couché  et capituler        U          avant l’heure,

La vie  est un combat           R           permanent,

Qu’il faut mener tambour           I              battant,

Sans renoncer,  sans se laisser        R                aller.

                                 *

J’ai choisi de mourir debout plutôt  C  qu’être couché :

Debout mon horizon sera moins  O   plat, moins bouché.

Il parait que les gens vivent  U   plus longtemps s’ils rient.

Ce n’est pas tant la durée  C   de vie qui compte qu’énergie

Que l’on dépense  pour  H   remplir notre vie, qui se définit

En combattant la mi   É   sère plutôt qu’en gagnant profits.

* …..…..………….

Au  final, il n’y aura,    D    en apparence, aucune différence :

Chacun  finit : couché      E     dans un trou, brulé  en un four,

Mais comment passer, le      B      témoin  aux jeunes, enfance,

Si couchés par terre capitulant     O          jusqu’à dernier jour.

Idéologie, que tout ceci et tout cela     U            soyez réalistes,

Exploitez plutôt tout ce qui passera entre    T        vos mains :

Tandis que certains en profitent, d’autres    *           assistent

Aux dégradations de terres, sans parler     C    des humains.

                                         H

Le profiteur respecte la loi et il pollue   O     dans son droit

Ni responsable ni coupable et pour   I     peu qu’on veuille

Les parlementaires votent, juges   X   tranchent, par lois,

Un vide juridique ne fera rien      *  dans son portefeuille.

L’ennemi n’est pas l’étranger    D    qui s’insinue en nous

Il est en l’air, dans l’eau, le      E     feu, la terre  partout :

Pervers, il reste invisible et    *    il frappe sans prévenir,

Dix personnes se soucient   V   et mille vont en mourir.

I

Entre la masse des gens   E      ignorants, désinformés

Ou par les médias, para  !    doxalement surinformés.

Boite de Pandore de  la   * chimie est grande ouverte,

Personne ne peut la fermer sans provoquer de perte.

.

.

 Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

.

Une personne tout juste morte

Qu’on aurait enterrée debout

ou une vraie momie égyptienne

qu’on aurait enterré,  couchée.

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

Debout ou couché ne change rien

à la mort qui n’en a rien à foutre

c’est juste la question d’honneur,

et donc la forme épouse le fond.

 .

Question d’honneur, ou de superstition :

Un soldat …  meurt debout :

Breton d’antan, dormait assis

Tant pour eux, se coucher, c’était mourir.

 .

Symbolique    

 .

Mourir debout

Est mourir en pleine action.

Alors même que le verbe « mourir »

Renvoie l’image d’une personne allongée,

L’adverbe « debout » contrecarre cette dernière.

 .

Au  sens  propre  comme  au  sens  figuré,

Il s’agit donc d’une personne  décédée

En pleine activité, d’une personne

Dynamique jusqu’à sa mort.

linternaute.fr/expression/langue-

francaise/18668/mourir-debout

.

 .

Fond

.

Évocation

.

.

Question d’honneur, ou de superstition :

Un soldat …  meurt debout :

Breton d’antan, dormait assis

Tant  pour eux, se coucher, c’était mourir.

 .

Symbolique

.

Dans l’imaginaire chrétien médiéval,

La frontière entre la réalité terrestre

Et l’au-delà est conçue comme limite

Tout à fait perméable  qui peut être

Franchie dans l’un ou l’autre sens.

La nuit contribue ultérieurement

À nuancer cette frontière :

L’obscurité favorise les différents

Contacts, lors couchés entre deux

Mondes,  à savoir  les   apparitions

Des saints et voire des revenants,

Mais   surtout   les  rêves   et les

Voyages extatiques hommes,

Aux marges de la nuit.

journals.openedition.org/questes/1955

 .

.

Corrélation

Fond/forme

.

Vivre debout, mourir debout

Comme si debout c’était vivre

Et couché, déjà presque mort,

Anciens bretons dormait assis

Craignaient qu’en s’allongeant

Ils ne s’en relèveraient pas !

Il est mort au combat,

Au champ d’honneur

Pour tous les soldats

C’est mourir debout

C’est une balle

L’a couché

Pas lui

Eux.

 .

.

L’Ankou breton

.

Scénario

.

Mourir debout ou vivre à genoux est un choix cornélien ?

Slogan pour le moins révolutionnaire pour un engagement.

Mourir debout, c’est ce qu’on fait ces journalistes … statufiés.

.

Voir prose et illustrations

1187 – Etre à moitié mort et vingt ans à vivre !

Voir prose et illustrations

.

Cinquante ans, vous voilà transformé en légume

Suite à un accident et demeurant en semi coma

Ou suite à une paralysie soudaine et définitive,

Doublée Alzheimer, ou ….. que sais-je encore !

.

De vivre encore vingt ans,  biologiquement :

À quoi bon, pour qui, ne reconnaissant pas

Ses proches, familiers, et, pas  même soi :

Épreuve entourage mort psychiquement.

.

Il faut vingt ans pour faire un homme

Et pour le rester quarante en somme

En retraite, vous n’êtes personne :

Mort : déjà, on vous abandonne.

.

Mort physique, à petit feu ;

Mort sociale,  en désaveu ;

Mort mentale  en gâteux ;

Mort totale,  en … adieu !

.

La vie vous transforme,

Vingt ans,  c’est énorme,

Pour conserver la forme :

À moins que l’on s’endorme.

.

Nouvelle œuvre ne peut s’accomplir

Sans contrainte  marmite faire bouillir.

Quand les enfants sont partis, liberté revient

Vous donner nouvelle  chance de vie, pour son bien.

.

Il faut rebondir, pour rester soi-même et pas un autre :

Et même si, de votre parcours  vous serez  le seul apôtre,

Votre seule récompense sera, votre temps vécu, le vôtre,

Vous serez seul responsable si votre avenir se vautre.

.

Ah bien sûr,  on peut voir son corps, l’expression

D’un visage un peu terne  voire un peu abasourdi,

Cela reste comme un  reflet dans magique miroir,

Non pas sans tain, mais sans  teint quand  même !

.

.

Extension

À partir de quand aurait-on la sensation

Que sa vraie vie commence, vraiment,

Et  bientôt  finie … successivement ?

.

Bien évidemment, on peut  s’en référer

Aux statistiques  qui vous  donneront  des

Valeurs moyennes et plus ou moins réparties

Mais sont basées sur du déclaratif qui n’est pas

Souvent correspondant avec le vécu de l’intérieur.

.

Quand on est déprimé, à vingt ans, il y a des chances

Qu’on le soit encore à cinquante et quand on a le moral

Santé, au même âge, les garde, jusqu’à quatre-vingt ans !

.

Les expressions telles que : «déjà vieux» ou de «petit vieux»

Contrastent avec ceux «jeune retraité» et «fringant senior».

.

À chacun de voir selon son parcours ou son humeur mais

En la plupart des cas même si les gens vous considèrent

Comme vieux, de l’extérieur, rien ne vous empêche

De rester assez jeune, tout au moins d’esprit,

Pour ne pas se dire : mort socialement,

Psychologiquement, avant l’heure.

 .

Vingt ans, vint t’en donc, tout le temps qui te reste à vivre

Et te voilà allongé sur le sol, à moitié mort, tant donc ivre.

Vingt ans, vint t’en donc et déjà …  complément dépressif,

Alors que normalement, c’est un temps où l’on est jouissif

Cela peut se produire  tout autant, en partant en retraite,

Ne plus avoir le goût de vivre, que, seul : celui d’en finir !

Et attendre et attendre et attendre et encore et toujours

Durant vingt ans que la mort vienne faire son ouvrage,

Perdant ses amis, repères, souvenirs et, de vivre, rage.

.

Combien de gens seront déjà à moitié morts

Au mi-temps de leur temps, si ce n’est avant,

Oh, pas physiologiquement : psychiquement,

Ne sachant plus s’ils habitent au sud ou nord.

.

Je ne parle pas d’Alzheimer ni de dépression,

Mais gens comme vous et moi, bien partants,

Qui ont abandonné la lutte pour leur réussite

Préférant vivre assistés, en  marge de société

.

Supposons j’ai atteint mes soixante-dix ans,

Un âge respectable, même presque enviable,

Je peux m’en foutre autant du reste à vivre !

Mais tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.

.

.

Épilogue

.

Moitié mort, qu’est-ce que cela veut dire.

Moitié vivant, encore vivant : plus positif.

La mort physiologique on sait ce que c’est,

Toute mort intermédiaire : est-ce maladie !

***

En cas d’une démence précoce ou Alzheimer

On admet que la personne reste désorientée :

Pour autant peut-on la qualifier de diminuée

Elle peut demeurer longtemps sans lucidités !

***

Voilà qui demande à clarifier : c’est quoi la vie !

On prône compréhension intermédiaire à la mort

Qu’on résumera parfois par cette formule simple :

En possession des capacités physiques et mentales.

***

 Voilà bien un sujet qui pourra varier  entre les gens,

Sans parler fonction du temps  et des médicaments,

Quelqu’un qui vient d’avoir un AVC ou un infarctus :

L’un s’en sortira presque indemne, et un autre, pas !

***

Une expression populaire  donne, parfois, le frisson,

Vous annonçant avoir, déjà, un pied dans la tombe,

Je ne vois pas, en un tel cas, comment le récupérer,

Bien qu’au peut vire avec un seul pied, un seul œil !

***

J’espère, garder jusqu’à mort «bon pied, bon œil»,

En plus tant qu’à faire, mourir dans mon sommeil !

.

.

1187- Calligramme

 .

Cinquante ans, vous voilà transformé en légume

Suite à un accident et demeurant en semi coma

Ou suite à une paralysie soudaine et définitive,

Doublée Alzheimer, ou ….. que sais-je encore !

.

De vivre encore vingt ans,  biologiquement :

À quoi bon, pour qui, ne reconnaissant pas

Ses proches, familiers, et, pas  même soi :

Épreuve entourage mort psychiquement.

.

Il faut vingt ans pour faire un homme

Et pour le rester quarante en somme

En retraite, vous n’êtes personne :

Mort : déjà, on vous abandonne.

.

Mort physique   Ê   à petit feu ;

Mort sociale,     T  en désaveu ;

Mort mentale   R         gâteux ;

Mort totale      E       en adieu !

*

La vie vous     À     transforme,

Vingt ans,       *     c’est énorme,

Pour conser     M       ver la forme :

À moins que      O        l’on s’endorme.

Nouvelle œuvre    I      ne peut s’accomplir

Sans contrainte         T       marmite faire bouillir.

Quand les enfants          I       sont partis, liberté revient

Vous donner nouvelle        É    chance de vie, pour son bien.

Il faut rebondir, pour rester     *      soi-même et pas un autre :

Et même si, de votre parcours   M    vous serez  le seul apôtre,

Votre seule récompense sera, votre  O    temps vécu, le vôtre,

Vous serez seul responsable si votre   R     avenir se vautre.

                              T

Ah bien sûr,   on peut voir    A    son corps, l’expression

D’un visage un peu terne,  V        un peu abasourdi,

Cela reste comme un  reflet E    dans magique miroir,

Non pas sans tain, mais sans  C          teint quand  même !

E N C O R E    V I N G T    A N S    À    V I V R E  ! 

.

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1187 4

.

Un vase à fleurs, probablement,

Vase à fleurs fraiches coupées 

Ou vase  avec  fleurs fanées,

Ou alors un tampon encreur

 .

(P : forme pleine, = : rimes égales,

X : le fond s’éloigne ici de la forme)

.

Le temps qui passe, l’âge que l’on a

ne vont pas avec vase ni avec fleurs

même si les fleurs figurent jeunesse

si fait que la forme diffère du fond.

 .

Un vase à fleurs longtemps dépourvu

De  fleurs est comme mort :

Mais pourvu de fleurs fanées, et comme

Immortelles, c’est pire encore.

.

Symbolique    

.

Le vase s’impose le plus souvent

Comme objet essentiel du rêve,

Contenant en lequel le rêveur

Va trouver comme refuge.

Le vase est un contenant.

 .

Comme  tout  contenant,

La boite, le coffret, le sac,

Le vase et symbole féminin.

 .

Dans le vase, on met de l’eau,

Symbole de la vie, et de la terre

Et une plante et femmes enceintes

Voient le vase contenant eau, fleurs.

Modifié, source : signification-reves.fr/Vase

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1187 6

.

Un vase à fleurs longtemps dépourvu

De  fleurs est comme mort :

Mais pourvu de fleurs fanées, et comme

Immortelles, c’est pire encore.

.

Symbolique

 .

Rêve positif

De réalisation des possibles.

Les fleurs représentent également

Le symbole de l’âme  et  indiquent

Le bon avancement du processus

D’individuation, rêve de fleurs

Fanées ou  de fleurs coupées,

A une autre signification.

Cela peut signifier une

Rupture ou cassure

Dans la vie réelle,

Telle  la  fin  d’une

Relation amoureuse.

doctissimo.fr/psychologie

 .

Corrélation

Fond/forme

.

Les fleurs coupées et les autres

Ont des durées de vies, limitées, 

Comme chacun sait : mois, année,

Une question de cycles et de saisons.

Il en est de même pour les générations

D’humains, l’hiver est rude et mortifère

Vingt dernières années, manque d’air

Tandis que jeunes pousses prolifèrent

Toutes les fleurs fanées seraient-elles

À moitié vivantes, mortes : qui sait

Si elles ne le sont déjà bien avant.

 .

.

Chanson qui donne le blues

 .

Scénario

 .

Ivre au sol presque tous les jours, vingt ans encore à ne faire que ça !

Dépression étudiante : rien à faire de la vie, et surtout de la mienne !

La retraite : l’âge d’être senior,  choix entre méditation, médication !

.

Voir prose et illustrations

1181 – La mort, frôlée, votre vie reprend goût !

Voir prose et illustrations

.

Tant que l’on n’a pas frôlé la mort,

On n’a pas l’idée qu’elle viendra.

Lors on est rescapé d’accident,

Soudain, l’on en a conscience.

L’existence humaine n’a pas

De prix comme chacun sait

Mais elle aura un réel coût

Et calculé par l’assurance.

De reprendre goût à la vie

 N’a rien à voir avec le coût

Si l’équation, personnelle,

Dépendant de soi ou tout.

.

Combien de déprimés, mélancoliques

De gens noyant leur spleen, alcooliques,

De candidats aux suicides, de retenez-moi

N’ont frôlé, vraiment, la mort une seule fois.

Combien de jeunes en moto, trompe-la-mort

Se croient invincibles,    éternels,  bien à tort

De frôler, vraiment, la mort irréversiblement,

Les a ressuscités, leur a remis le mors aux dents.

Faut craquer avec,  crocher dans, croquer  la vie,

S’accrocher aux branches afin de ne pas faire le lit

De toute maudite sorcière qui nous promette la fin

De nos misères tout en nous faisant quitter la Terre.

.

Nul n’en  sait rien, de l’au-delà … nul n’en est revenu,

Ressuscité d’entre les morts, mis à part le Christ Jésus

L’esprit nous réjouit mais… met le corps  en souffrance,

En aucun cas, notre mort ne pourra être une délivrance

Car seule espérance  dont on profite,  est  celle de  la vie,

Qui nous est donné : cadeau, fardeau  lors de  naissance,

Goût de vivre s’amplifie en nous, et  bien plus,  se bonifie

Plus l’on  s’approche  de la mort  plus en incandescence !

.

Paradoxe, que d’apprécier la mort, grâce à son contraire :

Espérance de vie lui donne son  prix, son envie, par rareté,

De différer le vide d’une immortalité,  fauchée, en plein été

Dont la moisson promise pourrait s’avérer extraordinaire.

Extraordinaire : la vie, quand on  la  bien  prise, comprise,

Faite de rencontres subites, inédites, pleines  de surprises,

Ce n’est pas  l’espoir  qui la meut, e t pas plus, ne  l’émeut,

Mais, de croire que, c’est une  chance, grâce à  ses  aïeux,

De pouvoir participer à une telle expérience dite  unique

Même si sa fin, sa destinée, seront, forcément tragique,

Pour ses proches et les autres, bien plus que * pour soi !

.

Or la fin de sa vie ne sera pas la Fin du monde, en soi.

Déprimés et mélancoliques et alcooliques et drogués

Gâchent leur vie, leur seule chance, leur seule veine

Il faut sentir que l’expérience de vie vaut la peine

Et que notre destin, entre nos mains, est pesé.

Je n’en dirai pas plus, je ne dirai plus rien,

Ceux qui l’ont compris, qui l’ont suivi,

Vivront mieux, et vivront bien !

.

.

Extension

 .

La mort peut être évitée, écartée, reculée par les soins,

Tout autant que frôlée par un réflexe ou une précaution

J’ai failli tomber  d’une falaise, l’arbuste  m’a sauvé la vie,

J’ai failli mourir d’une attaque, d’une bronchite chronique.

Voilà qui donne un nouveau sens, plus que relatif, au destin,

J’aurais dû être mort et je vis encore comme si de rien n’était,

Je dirais même plus, je reprends, encore plus, de goût à la vie.

Avant elle m’était dû comme si c’était normal de mourir vieux

Maintenant je me sens plus vulnérable mais aussi plus joyeux.

.

Comme en évitant l’accident, ma mort, frôlée,

Une imprudence, au bord de falaise, précipice,

Que sais-je encore, au cours de sport, d’activité,

Vie me semble après sous de meilleurs auspices.

«C’est que ce n’était pas ton heure, c’est juste ça»,

Me dit-on quand je raconte l’événement faucheux.

Ce qui veut dire, en somme, que quoique je fasse,

Si cela l’avait été, je n’aurais pas pu l’empêcher.

.

.

1181 Calligramme

.

Tant que l’on n’a pas frôlé la mort,

On n’a pas l’idée qu’elle viendra.

Lors on est rescapé d’accident,

Soudain, l’on en a conscience.

L’existence humaine n’a pas

De prix comme chacun sait

Mais elle aura un réel coût

Et calculé par l’assurance.

De reprendre goût à la vie

 N’a rien à voir avec le coût

Si l’équation, personnelle,

Dépendant de soi ou tout.

.

Combien de déprimés, mélancoliques

De gens noyant leur spleen, alcooliques,

De candidats   aux suicides,  de retenez-moi

N’ont frôlé vrai M ment la mort une seule fois.

Combien de jeunes   O  en moto, trompe-la-mort

Se croient invincibles,     R       éternels, bien à tort

De frôler vraiment la mort     T       irréversiblement,

Les a ressuscités, leur a remis    *    le mors aux dents

Faut craquer avec,  crocher dans,   F     croquer  la vie,

S’accrocher aux branches afin de ne    R   pas faire le lit

De toute maudite sorcière, qui nous pro   O  mette la fin

De nos misères tout en nous faisant quitter  L    la Terre.

                                                            É

Nul n’en  sait rien, de l’au-delà … nul n’en   E   est revenu,

Ressuscité d’entre les morts, mis à part le  *   Christ Jésus

L’esprit nous réjouit mais…met le corps   V  en souffrance,

En aucun cas, notre mort ne pourra être  I   une délivrance

Car seule espérance dont on profite, est   E    celle de  la vie,

Qui nous est donné : cadeau, fardeau   *    lors de  naissance,

Goût de vivre s’amplifie en nous, et    R  bien plus,  se bonifie

Plus l’on  s’approche  de la mort   E   plus en incandescence !

   P

Paradoxe, que d’apprécier la     R  mort, grâce à son contraire :

Espérance de vie lui donne son    E   prix, son envie, par rareté,

De différer le vide d’une immortalité,  N     fauchée, en plein été

Dont la moisson promise pourrait s’avé   D   rer extraordinaire.

Extraordinaire : la vie, quand on  la  bien    *    prise, comprise,

Faite de rencontres subites, inédites, pleines  G   de surprises,

Ce n’est pas  l’espoir  qui la meut, et pas plus, ne  O   l’émeut,

Mais, de croire que, c’est une  chance, grâce à  ses  Û   aïeux,

De pouvoir participer à une telle expérience dite  T  unique

Même si sa fin, sa destinée, seront, forcément  ! tragique,

Pour ses proches et les autres, bien plus que * pour soi !

.

Or la fin de sa vie ne sera pas la Fin du monde, en soi.

Déprimés et mélancoliques et alcooliques et drogués

Gâchent leur vie, leur seule chance, leur seule veine

Il faut sentir que l’expérience de vie vaut la peine

Et que notre destin, entre nos mains, est pesé.

Je n’en dirai pas plus, je ne dirai plus rien,

Ceux qui l’ont compris, qui l’ont suivi,

Vivront mieux, et vivront bien !

.

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1181 4

.

Bouteille contenant

 Un liquide, énergétique 

Mais avec quel goût 

Et pour quel pain

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

 .

Le goût est lié aux solides,

Autant qu’aux liquides et gazeux :

Perdre le goût des bonnes choses

Est analogue à celui de vie !

.

Symbolique

 .

L’ancrage du goût

Est confirmé par l’étymologie

En latin, sapere signifiant à la fois

Avoir du goût et savoir, comprendre,

Se connaître en quelque chose

Et le mot nourriture désigne,

Au  départ, tout  aussi   bien

L’allaitement que l’éducation.

 .

Il semblerait bien que ces deux

Aspects du goût restent toujours liés.

Mais ce serait par l’acte de manger –

Cycle qui va de la faim jusqu’à satiété

Et jusqu’à la digestion et au sommeil

Qui s’ensuit que la nature réclame

Sur nous ses droits.

corinna-coulmas.eu/le-gout

.

.

Fond

.

Évocation

.

1181 6

.

Le goût est lié aux solides,

Autant qu’aux liquides et gazeux :

Perdre le goût des gens, choses

Est analogue à celui du pain de vie !

.

Symbolique

 .

Depuis toujours, le pain joue

Un  rôle  important  dans  la  vie

Des hommes et a valeur symbolique.

Le pain est le symbole de la nourriture

Et de la vie, et même d’un bonheur divin,

Du bien-être social, bien être individuel.

Depuis la naissance et jusqu’à la mort,

Représentée par une faucheuse à blé

Son absence ou sa pénurie seront

Toujours synonymes de famine,

de détresse et de misère.

painsuisse.ch/blog/mythes-

et-coutumes-autour-du-pain

 .

.

Corrélations

Fond/forme

.

Il vous faudra reprendre «gout à la vie»

Vous dit-on après l’accident, mélancolie.

De croquer, à pleine dents,  dans la vie,

Est autre expression  de gout d’énergie

Des métaphores  culinaires  fleurissent

À propos de vos gouts, de vos appétits.

Il est certain que, d’avoir frôlé la mort,

Ne pourra que vous redonner du gout,

Pour ce  qui  en manquait auparavant,

En une vie qui vous semble  terne, fade

Paradoxalement c’est le gout des autres

Non vos gouts personnels qui dominent.

Il nous faut croire que toute perte du lien

Augmente ou diminue la résilience de vie.

Toujours  est-il  que  vos  projets, abondent

Êtes content de voir le maximum de monde !

 .

.

Carnet de voyage : mort frôlée

 .

Scénario

 .

Une grosse opération  chirurgicale à risque et on repart : réassuré !

Un coup de blues après un désespoir amoureux et on repart : gonflé !

Une longue maladie enfantine, une nouvelle vie de combat : décidée.

.

Voir prose et illustrations

.

1180 – Ma vie est mon cadeau qui me va bien !

Voir prose et illustrations

.

La vie est un cadeau

Au  sens  plein  du mot,

Et qui durera  longtemps,

Jusqu’au  dernier  moment.

Il n’y a rien de commercial,

Et pas plus de publicitaire

Beaucoup de génétique

Et d’amour familial.

.

Mais en cours de route

Le cadeau se marchandise

Deviendra une compensation

Lors on confondra argent et vie.

.

 «À vendre» des milliers de cadeaux

À tous les prix  et pour tous les goûts

De la naissance   jusqu’au bout de tout,

Ils se suivront et de   plus  en  plus  gros !

.

Pour les femmes, existe  très grand choix :

Et hommes : voitures et mai  sons seront là,

Toute reconnaissance s’achète  avec l’argent,

Mais le plus beau des cadeaux  est le temps.

 .

Des magasins, entiers, leur seront dévoués,

L’on y trouve  tout ce que l’on peut   désirer,

On a fait d’amour  et d’amitié, un commerce

Ou, des émotions, des clients que  l’on berce,

D’illusions, souvent  perçues, en bienvenues,

Qui n’ont pas le même impact, riches et nus,

Ce sont souvent réalisation de rêve d’enfant

Ou compensation d’un manque, frustrant

 .

Le seul cadeau qui me va qui me réjouit

Est le seul gratuit, «le cadeau de la vie»

Celui de l’amour  s’y  associe, fort bien :

Autres cadeaux ne me servent à rien.

.

 .

 Extension

 . 

Le don et le cadeau procèdent

De même intention, et réalisation :

Faire plaisir à quelqu’un (une) en lui

Offrant quelque chose qui lui plairait,

Qu’il n’a déjà, qu’il projette d’acquérir.

.

Cela peut prendre des formes diverses :

Objet,  bouquet,  nourriture,  boisson,

Œuvre  d’art, voyage, contribution à.

Là où le cadeau prendra  une valeur

Singulière,  et   voire, propriétaire,

Est quand on le fait  pour  obtenir

Les bonnes grâces  de quelqu’un :

On l’influence, on oblige, achète.

.

À l’inverse, le cadeau gratuit est

Celui qui  ne vous rapporte rien.

C’est cadeau disent les gens qui

Font plaisir, se débarrassant

D’objet devenu inutile  ou

Moins chargé d’envie.

.

Dans tout ça, me direz-vous

Il y en a  qui  sauve la vie  de

«Tu  m’auras  sauvé  la vie  en

M’évitant un danger mortel»

Ou encore : « Par  ton  action,

Et don, tu m’as sauvé la vie».

Le premier,  au sens propre,

Le second,  au sens figuré.

 .

Des cadeaux, on en a toute notre vie

Des gestes d’amitié et voire d’amour

Des plus petits, faits au jour le jour,

Des plus grands et des plus réussis,

Quand le cœur casse  votre tirelire.

Or le seul qui me va, me convient,

Est simplement celui de…ma vie

Que, de moi-même, je remplis,

Temps qu’elle m’a imparti !

.

Les cadeaux ont deux formes essentielles :

La forme des plus marchandes, matérielles,

La forme  des plus virtuelles, immatérielles,

Et le tout allant de plus moche à plus belle.

.

C’est le plus beau cadeau que l’on m’a fait

Auquel pensez-vous, quel en était le prix,

Avec votre calculette, vous serez surpris :

Rien ou si peu comme si de rien n’était.

.

.

1180 – Calligramme

.

La vie est un cadeau

Au  sens  plein  du mot,

Et qui durera  longtemps,

Jusqu’au  dernier  moment.

Il n’y a rien de commercial,

Et pas plus de publicitaire

Beaucoup de génétique

Et d’amour familial.

.

Mais en cours de route

Le cadeau se marchandise

Deviendra une compensation

Lors on confondra argent et vie.

.

 «À vendre»  M  des milliers de cadeaux

À tous les prix  A  et pour tous les goûts

De la naissance    *  jusqu’au bout de tout,

Ils se suivront et de    V    plus en plus gros !

Pour les femmes, existe   I   très grand choix :

Et hommes : voitures et mai   E  sons  seront là,

Toute reconnaissance s’achète   *    avec l’argent,

Mais le plus beau des cadeaux      E  est le temps.

                                      S

Des magasins, entiers, leur seront   T       dévoués,

L’on y trouve tout ce que l’on peut   *         désirer,

On a fait d’amour  et d’amitié, un   U    commerce

Ou, des émotions, des clients que   N    l’on  berce,

D’illusions, souvent  perçues, en   *    bienvenues,

Qui n’ont pas le même impact     C  riches et nus,

Ce sont souvent réalisation de   A   rêve d’enfant

Ou compensation d’un man    D  que, frustrant

                    E

Le seul cadeau qui me   A  va qui me réjouit

Est le seul gratuit, U «le cadeau de la vie»

Celui de l’amour  s’y  associe, fort bien :

Autres cadeaux ne me servent à rien.

Q U I     M E     V  A     B I E  N !  

 .

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1180 4

.

Flacon de parfum,

Fort probablement ;

Flacon  de   parfum,

Grande durée de vie.

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

Le parfum a une durée de vie

supérieure à celle de son eau

et il est aussi plus concentré,

d’où la forme épouse le fond

.

Le parfum est un cadeau parmi

Tant d’autres,  tout comme

 Fleurs ou vin, mais, celui de la vie

Restera toujours le meilleur !

.

Symbolique

.

Classiquement, un parfum

Se décrit par des notes olfactives

Qui se différencient en notes de tête

(Celles qui seront liées  à la première

Impression olfactive,  plus volatiles),

Notes de cœur (celles qui constituent

Le cœur du parfum et demeurent

Pendant plusieurs heures),

Et enfin notes de fond

(Celles  qui  persistent

Longtemps après que

Parfum a été vaporisé

Source : Wikipédia

.

 .

Fond

 .

Évocation

.

1180 6

.

Le parfum est un cadeau parmi

Tant d’autres,  tout comme

Des fleurs ou du vin, mais, la vie

Restera toujours le meilleur !

.

Évocation

.

2014 : durée de vie humaine

L’espérance de vie à la naissance

Atteint 79,3 ans pour les hommes

Et 85,5 ans pour les femmes.

 .

Au cours des 60 dernières années,

Hommes et femmes ont gagné

14 ans de vie en moyenne.

 .

2017 : l’espérance de vie

À la naissance atteint est

De 85,3 ans pour les femmes

Et de 79,5 ans, les hommes.

Wikipédia : durée de vie humaine

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Fleurs, livres, vêtements, parfums :

Autant de cadeaux autres que bijoux

Qui tiennent compte de l’âge, l’envie,

Sont des marqueurs de personnalité

Mais le parfum a ceci de particulier,

On ne le porte pas que sur son  corps

Tout autant pour ceux s’approchant !

Il diffuse une humeur  d’atmosphère,

Qui nous convient  et nous maintient

Dans une sorte de bulle de bien-être,

Sans si sans mais ni sans peut-être.

 .

.

Vie grand air, à la mer

 .

Scénario

 .

Je n’ai pas besoin de cadeaux

car un seul, me suffit : c’est la vie,

plus un seul qui la remplit : ma mie !

.

Voir prose et illustrations

1179 – Un événement a fait basculer votre vie !

Voir prose et illustrations

.

Il suffit de presque rien

Pour faire basculer une vie,

Une seconde, et voire  moins !

Faute attention, concentration,

Et  c’est  le cas  d’un accident,

Vous laissant paralysé à vie

Avec regrets éternels.

.

N’avez-vous remarqué  dans la vie

D’une femme ou homme quel qu’il soit,

Évènement marquant ayant fait que dévie

Son destin au point qu’il se sente aux abois !

.

Ce peut être soudain l’amour, coup de foudre,

Ce peut-être l’accident, une maladie,  un stress,

Excessif souvent en le bonheur  ou  la détresse,

Donnant, pour le reste de vie,  grain  à moudre.

.

On vous dira :votre vie a, brutalement, basculé,

Avant, c’est sûr, quelqu’un d’autre… vous étiez,

Mais qu’aucun retour  en arrière n’est envisagé

À précédente destinée,  déjà trop bouleversée.

.

Ce peut-être une action  bénéfique, maléfique,

Valable dès le premier  sinon le second degré :

Ce peut être la révélation  pratique, mystique

Qui vous oblige à chercher une autre identité.

.

Vous passez lors de statut d’innocent, à malin.

Désormais, vous porterez en vous, sceau d’un

Nouveau destin qui ne vous quitte sauf en fin

Responsable et non coupable,  il en fallait un !

.

Mort d’un de vos jeunes enfants, vous terrasse,

Impossible ou impensable, même, d’y faire face,

Qu’aucun  nouveau bébé, n’efface, ne remplace

Car cicatrice  reste vivace et la douleur, tenace.

.

L’événement qui vous fait basculer, nouveau,

Vous colle à la peau,  inonde votre cerveau :

Qui n’a gardé en soi un souvenir, trauma,

Qui les a changé, radicalement ou pas.

.

Le mieux serait d’en faire son deuil,

Sinon hasard dérape vite en écueil,

Faut-il, encore, que le cœur veuille

Repartir à zéro, sans compter seul.

.

Certains luttent,   d’autres jubilent,

D’autres  se suicident, s’obnubilent,

Ou ont un comportement jugé débile

Pour soulager leur âme sinon leur bile.

.

Un événement ou quelqu’un  ou situation,

Peut vous faire changer demain de direction,

De manière inconsciente, prendre votre décision

Comme s’il vivait à travers vous, par procuration !

.

Épilogue

.

Endurance, force, résistance :

Trois synonymes de la résilience

Qui n’est autre que … sa capacité

À surmonter nombre d’altérations

Provoquées par  événements, vécus

Comme traumatisants, handicapants

Jusqu’à retrouver l’ancien ou acquérir

Un nouveau comportement dit normal.

***

Cela ne concernera pas que les maladies,

Il peut s’agir d’un fort stress lié au travail

Qui peut aboutir sans résilience, burn out,

Ou il peut s’agir  d’une rupture amoureuse,

Qu’on ne comprend pas, qu’on accepte pas,

Et de tant d’autres choses encore : en listes.

***

Comment développer peu à peu sa résilience

Théories, pratiques développement personnel

Sont une voie à suivre pour l’acquérir, garder,

Bien qu’il existe des personnes … réfractaires !

***

En particulier, les gens qu’on dit : psychorigides

Qui ne veulent rien changer et savent leur vérité,

Et ils ont en horreur de se remettre  en question.

***

Des événements inattendus et à forte probabilités,

Nous changent ou on perd lucidité : déni de réalité.

***

Comme en tout, il vaut mieux prévenir que guérir !

.

1179 – Calligramme

 .

 Il suffit de presque rien

Pour faire basculer une vie,

Une seconde, et voire  moins !

Faute attention, concentration,

Et  c’est  le cas  d’un accident,

Vous laissant paralysé à vie

Avec regrets éternels.

.

N’avez-vous remarqué   U  dans la vie

D’une femme ou homme N  quel qu’il soit,

Évènement marquant   *  ayant fait que dévie

Son destin au point   É  qu’il se sente aux abois !

Ce peut être sou  V   dain l’amour, coup de foudre,

Ce peut-être  É    l’accident, une maladie,  un stress,

Excessif       N   souvent en le bonheur ou la détresse,

Donnant,      E    pour le reste de vie, grain à moudre.

On vous dira    M    votre vie a, brutalement, basculé,

Avant, c’est sûr,   E    quelqu’un d’autre… vous étiez,

Mais qu’aucun retour   N    en arrière n’est envisagé

À précédente destinée,     T    déjà trop bouleversée.

   *

Ce peut-être une action   B    bénéfique, maléfique,

Valable dès le premier    A    sinon le second degré :

Ce peut être la révé      S     lation pratique mystique

Qui vous oblige à       C  chercher une autre identité.

Vous passez lors     U       statut d’innocent, à malin.

Désormais, vous   L     porterez, en vous, sceau d’un

Nouveau destin        qui ne vous quitte sauf en fin

Responsable et   *      non coupable,  il en fallait un !

L ………………………..

Mort d’un de   A   vos jeunes enfants, vous terrasse,

Impossible,   *     impensable, même, d’y faire face,

Qu’aucun     V nouveau bébé, n’efface, ne remplace

Car cicatrice  I    reste vivace et la douleur, tenace.

L’événement   E  qui vous fait basculer, nouveau,

Vous colle à la   * peau,   inonde votre cerveau :

Qui n’a gardé, en soi, un souvenir, trauma,

Qui les a changé, radicalement ou pas.

.

Le mieux serait d’en faire son deuil,

Sinon hasard dérape vite en écueil,

Faut-il, encore, que le cœur veuille

Repartir à zéro, sans compter seul.

Certains luttent,   d’autres jubilent,

D’autres  se suicident, s’obnubilent,

Ou ont un comportement jugé débile

Pour soulager leur âme sinon leur bile.

.

Un événement ou quelqu’un  ou situation,

Peut vous faire changer demain de direction,

De manière inconsciente, prendre votre décision

Comme s’il vivait à travers vous, par procuration !

 .

.

Forme

.

 Réduction

.

.

Évocation

.

1179 4

.

Silhouette d’homme

Apparemment valide

Et en pleine lumière

Comme en résilience

.

(S : forme stylisée = : rimes égales

Y : le fond s’accorde ici à la forme)

.

Lumière et résilience vont ensemble

tant les deux se prêtent main forte

et cela aboutira  à un mieux-être,

et ainsi la forme épouse le fond.

.

Si l’événement casse mon énergie intérieure,

Sidérée, il me permettra prochaine résilience

En m’accordant une lumière encore plus intense,

Pour éclairer, fortifier, ancienne silhouette obscure.

 .

Symbolique

.

La résilience est un phénomène psychologique

Consistant, pour individu affecté par traumatisme,

À prendre acte de l’événement traumatique de manière

À ne pas, ou à ne plus, continuer à vivre dans le malheur

Et à se reconstruire d’une façon socialement acceptable.

La résilience serait rendue possible grâce à

La  structuration  précoce  de la personnalité,

Par des expériences constructives par l’enfant

Avant confrontation avec faits  traumatisants

Et parfois par la réflexion, ou voire, la parole,

Rarement par encadrement médical, thérapie.

fr.wikipedia.org/wiki/Resilience_(psychologie

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1179 6

.

Si l’événement casse mon énergie intérieure,

Sidérée, il me permettra ma  prochaine résilience

En m’accordant une lumière encore plus intense,

Pour éclairer, fortifier, ancienne silhouette obscure.

.

Symbolique

  .

L’opposition lumière-ténèbres

Constitue un symbole universel.

Pour en esquisser l’enjeu symbolique,

On peut introduire trois grandes acceptions

De la  lumière  sur le plan  de l’imaginaire :

La lumière-séparation, la lumière-orientation,

La lumière-transformation. Ces trois aspects

De la lumière comme symbole, se définissent

Par rapport à trois altérités, rapport à trois

Formes de ténèbres, soit, respectivement :

L’abîme ; l’obscurité ; l’ombre et l’opacité.

universalis.fr/encyclopedie/lumiere-et-tenebres

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

De tomber de la cime à l’abîme

La distance n’est pas si grande,

Et  la chute, profonde, soudaine

Passer de  la  lumière, brillante,

À l’obscurité  dans  les ténèbres,

Est dure épreuve pour ses yeux,

Tout comprendre de soi, autres,

Et entrer en confusions totales,

Reste perturbant pour l’esprit

Ces  trois événements,  forts

Feront basculer votre vie.

Pas de retour en arrière

le destin aurait frappé

sauf si c’est un choix

librement consenti.

 .

.

Passer de la lumière à l’ombre !

 .

Scénario

.

J’étais jeune, me croyais immortel, ne l’ai pas vu venir, maintenant,

travaillant à fond tout le temps, n’ai pas fait attention à clignotants,

suite malaise en pleine rue, vagal, cardiaque, cervical, respiratoire.

.

Voir prose et illustrations

1178 – Qu’est-ce donc la mort, qu’est-ce la vie !

Voir prose et illustrations

.

Une vie ne se définirait que par rapport à une mort,

Et réciproquement : si la vie dure un certain temps

Mort a une autre notion  de durée : indéfiniment.

La vie, comme chacun sait, c’est le mouvement,

Pour autant, comateux peut continuer à vivre

Longtemps mais qu’à l’intérieur  seulement.

Certains voudraient bien retarder la mort

Tandis qu’autres cherchent à l’avancer

Mais si, l’avancer,  on peut toujours,

La retarder, non garanti, aléatoire

Aléatoire mais moins vers la fin

On se penche sur certitude

Que la mort nous guette

Et sans être prophète

Avant… centenaire

Fera son affaire

Son affaire

Fera

V

.

Ce n’est pas ma mort qui pose problème : c’est ma vie !

Mort arrive,   fatalement, tôt, tard, qui sait aujourd’hui.

Je la vois déjà, quel que soit âge sur le point d’apparaître,

Je suis programmé pour quelques maladies, et disparaître.

À quoi sert d’en retarder  l’échéance,   si je n’aime pas la vie,

C’est la mort qui définit ce   qu’est la vie, lors mienne aussi.

La mort est tout, et la vie, si peu de choses,  pour certains,

Pour d’autres, c’est le contraire  tant leur mort n’est rien !

Il ne saurait y avoir de dogme ni de  vérité en la matière,

La seule chose que l’on puisse faire, sera  cette prière :

.

  Ô mort, suspens ta faux mais ne suspend pas l’amour,

Qui me fait vivre, qui me fait espérer…chaque jour

Que mon destin prendra un autre tour que celui

Qui m’a été donné jusqu’à présent, souffrant

De douleur. Mort, tu n’es pas pour autant

Appelé  de  mes vœux,  en délivrance :

Dernier secours,   quand je la fuis,

Ma vie, d’impossible  errance.

Mais, comme  le dit  si bien

Malraux (Conquérants)

«J’ai appris que la vie

Ne vaut rien mais

Que  rien   ne

Vaut  une

Vie. »

.

 .

Extension

 .

Une prière pour conjurer ma mort,

Et pourquoi  ne pas allumer un cierge,

Ou faire un don à une église, ou à l’ONG.

Comme il est impensable de l’apprivoiser,

Toute l’espérance s’emploiera à la retarder.

.

Cette épée de Damoclès suspendue au-dessus

De ma tête par un fil ténu, il se pourrait que je

Trébuche, désespère et qu’elle me tombe dessus

À n’importe quel moment, mauvais, bien entendu.

«Un  riche  Laboureur, sentant  sa mort  prochaine,

Fit  venir  ses  enfants, leur  parla  sans témoins… »

 .

Nous conte La Fontaine. Ainsi, de préparer sa mort

Et aussi sa succession fait partie des actes normaux

De la vie. Aujourd’hui on nous parle d’assurance vie,

D’assurance décès pour avoir une mort, dite paisible

Et sans souci, tout comme la vie … en quelque sorte :

Sortez vos mouchoirs ou circulez, il n’y a rien à voir.

 .

Ma vie se définirait soit par ma naissance ou ma mort

Soit par l’intervalle entre les deux, le long d’un curseur.

Combien restent en vie physiologiquement et déjà mort,

Soit mentalement parce  que idiots profonds, Alzheimer,

Soit socialement parce que en état constant d’isolement.

Si l’on définit la mort par l’arrêt du cerveau, signe plat :

Ça ne dit rien de ce qui remplit toutes les vies avant ça.

.

Qu’est-ce que la mort  pour celui, celle,

Qui ne l’attend pas, ne la voit pas venir

Ou qui remet son examen à plus tard,

À ce point qu’il surviendra trop tard.

.

Qu’est-ce que la vie, pour celui, celle

Qui n’aurait pas l’impression de vivre,

Non pas pleinement, plutôt pas du tout

Ou si peu qu’il ne s’en souviendrait pas !

.

Se suicider met fin à toute interrogation

Si ma vie ne vaut plus rien : finissons-en,

On touche là aux confins de l’euthanasie

Personne n’en sera coupable, sauf moi.

.

.

1178 – Calligramme

.

Une vie ne se définirait que par rapport à une mort,

Et réciproquement : si la vie dure un certain temps

Mort a une autre notion  de durée : indéfiniment.

La vie, comme chacun sait, c’est le mouvement,

Pour autant, comateux peut continuer à vivre

Longtemps mais qu’à l’intérieur  seulement.

Certains voudraient bien retarder la mort

Tandis qu’autres cherchent à l’avancer

Mais si, l’avancer,  on peut toujours,

La retarder, non garanti, aléatoire

Aléatoire mais moins vers la fin

On se penche sur certitude

Que la mort nous guette

Et sans être prophète

Avant… centenaire

Fera son affaire

Son affaire

Fera

V

.

*******************************

Q …..……..…………………………………………..

Ce n’est pas    U      ma mort qui pose problème : c’est ma vie !

Mort arrive       ‘       fatalement tôt, tard, qui sait aujourd’hui.

Je la vois déjà,     E  quel que soit âge sur le point d’apparaître,

Je suis programmé   S  pour quelques maladies, et disparaître.

À quoi sert d’en retarder  T    l’échéance, si je n’aime pas la vie,

C’est la mort qui définit ce   *    qu’est la vie, lors mienne aussi.

La mort est tout, et la vie, si    M   peu de choses, pour certains,

Pour d’autres, c’est le contraire        O        leur mort n’est rien !

Il ne saurait y avoir de dogme ni de     R     vérité en la matière,

La seule chose que l’on puisse faire, sera      T        cette prière :

                                                        ?

Q U ’ E S T – C E    Q U E    L A      V I E  ? 

  Ô mort, suspens ta faux mais ne suspend pas l’amour,

Qui me fait vivre, qui me fait espérer…chaque jour

Que mon destin prendra un autre tour que celui

Qui m’a été donné jusqu’à présent, souffrant

De douleur. Mort, tu n’es pas pour autant

Appelé  de  mes vœux,  en délivrance :

Dernier secours,   quand je la fuis,

Ma vie, d’impossible  errance.

Mais, comme  le dit  si bien

Malraux (Conquérants)

«J’ai appris que la vie

Ne vaut rien mais

Que  rien   ne

Vaut  une

Vie. »

 .

.

 Forme

.

 Réduction

.

.

Évocation

.

1178 4

.

Le triangle de la mort en haut,

Lors la forme de ma vie, en bas 

Le cycle de la vie qui se termine

En fin n’étant pas symbolique

.

(P : forme pleine = : rimes égales

Z : le fond s’accorde  à  la forme)

.

Le cycle de la vie puis de la mort

sont tous deux très symboliques,

de tout ce qui se passe en Nature

aussi la forme épousera le fond.

.

Le cycle de la vie en jaune,

S’inversera pour celui de mort

En noir, qui en est son  symbole,

Comme un arbre qui perd racines

.

Symbolique

 .

Circularité de l’existence, régénération,

Cycles de la vie, éternel retour…

Rien de neuf sous le soleil, loin s’en faut,

Puisqu’il s’agit de notions… millénaires.

6 symboles qui les ont évoqués,

Aux quatre coins du monde :

 .

 1- Ouroboros

  1. Phénix
  2. Le cerf et ses bois
  3. Le serpent dans l’Égypte antique
  4. La roue de vie
  5. Svastika.

 .

Toutes peuvent faire penser à

La rotation des planètes ou du soleil,

Induit une notion de boucle et régénération.

graphitepublications.com/les-cycles-en-6-symboles

.

.

Fond

.

Évocation

 .

1178 6

.

Le cycle de la vie en jaune,

S’inversera pour celui de mort

En noir, qui en est son symbole

Comme un arbre qui perd racines

.

Symbolique    

 .

Chaque langue comporte et

Véhicule des significations :

Le langage symbolique en fait partie.

 .

Au cours de des réunions,

Mais que ce soient les séances de soins

Ou les séances spirites,

Il est donné aux médiums des images

Qui sont souvent des symboles.

On a, parfois, quelques difficultés à les

 .

Interpréter caractéristiques

Étant d’être, en général … plurivoques,

Ce qui entraîne à réunir sous

Un symbole des significations opposées.

marencontreaveclaudela.over-blog.com/

article-images-symboles-dans-la-mediumnite-

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

La mort n’est rien pour certains

La mort serait tout pour d’autres

Mort, éternelle recommencement

Mort, une fin tragique, éternelle.

À moins de penser qu’on renait

Comme l’épervier,    sept fois,

Chat, neuf fois, ou le phénix,

Autant de fois souhaitées.

 .

.

Cycle de vie et mort

 .

Scénario

 .

La mort, c’est comme être arrêté en un plein moment de sa vie.

La mort, c’est une panoplie de  personnages anthropomorphisés.

Qu’est-ce que la vie, sinon ne pas l’être encore ou être déjà mort !

.

Voir prose et illustrations

1177 – Ma vie ne sera rien que ce que j’en fais !

Voir prose et illustrations

.

Certes, je ne peux pas tout faire,

Ni même savoir  tout faire,

Ni faire ce que je veux :

 Je fais ce que je peux.

Ma vie aurait pu être

Différente, divergente,

Avoir pris d’autres voies,

Tant le choix devient infini,

Du moins au début de sa vie

Car peu à peu il se rétrécit

Jusqu’à parfois devenir

Peau de chagrin.

.

Je suis, je vois,  j’entends, goûte, jusqu’à toucher :

Tout ce que je sens, ressens, nourrit mon cerveau,

Et me stimule assez pour  me donner des pensées,

Et j’imagine un possible en forgeant un nouveau

Projet qui me convient, me réalise,  me grandit.

.

Et, grandir, dans sa tête est loin d’être vain mot,

Car ce qui est dit, est fait ; ce qui est fait, est dit,

Ce qu’il en reste, n’est que plus  vrai, plus beau.

Émotion qui l’accompagne   est ce qui…motive,

La vie n’est que séries de  projets en définitive.

.

La mort n’en fait pas   partie, elle est accident,

De parcours et fin   d’énergie, pour poursuivre

Loin  et loin en core : qu’est-ce que cent ans !

 .

Une seconde, dans l’éternité du vaste monde,

Qui me paraitra devenir un infini d’être ivre

Et d’halluciner une vie parallèle, et  féconde,

Où temps, espace et mouvements, n’ont plus

De prise, d’emprise,  sur ma vie, condamnée,

À n’être que ce qu’elle est, mais : qu’y puis-je,

À part  m’en contenter,  attendre  un  prodige.

.

La vie est ce que j’en fais, sans retour en arrière

Possible et ma mort aussi à cette différence près

Qu’elle est un arrêt, sans projection  vers l’avant.

.

Lors ma vraie vie ne tiendrait que dans l’instant

Présent, qui contiendrait tout entier et en vrai,

Mon esprit d’illusion  mon  corps de poussière.

.

.

Extension

 .

Ma vie ne sera rien que ce que j’en fais !

Pas très optimiste ni très enchanteur !

Point, du tout, c’est  tout  le contraire !

.

Une fois la mort bravée regardée en face,

On l’a quelque part vaincu et laissé  de côté

Et le seul souci restant est : vivre et à fond et

Tous les instants autant le jour par des projets

Émouvants que, la nuit, par des rêves poignants.

.

Mais la vie des uns  ne sera pas  celle des autres :

Certains  brillent  tandis que  d’autres  s’étiolent ;

Certains transforment tandis qu’autres bricolent.

Mais heureusement  que nous sommes différents

Car tous semblables et à faire les mêmes choses.

.

Quel ennui, il n’y aura guère que les passionnés

Qui ne s’enfuiraient pas. L’ennui, c’est qu’il n’y

A guère de passionnés, en tous cas pas assez.

Si on a chance d’en faire partie c’est gagné.

.

Ma vie n’est autre que ce que j’en sais,

Ma vie n’est autre  que ce que  j’en fais,

Or vie n’est autre que ce que l’on y met !

Ces trois assertions, en vrai on les admet.

Petite ou grands, plus ou moins bien faite :

On voit que ce qui compte, est la proportion

C’est-à-dire l’équilibre entre soi et la nature !

.

Qu’est-ce que la vie, une fois presque finie :

À soixante-dix ans,  si je regarde en arrière:

Un laps de temps où il s’est passé des choses,

Que j’ai aimé, que j’ai regretté,  que j’ai raté.

.

Sa vie, on en ferait le bilan  tous les dix ans,

Un anniversaire chasse l’autre : les dizaines,

Marquent parfois, un tournant, croisement,

On se dit, c’est une chance jusqu’à centaine.

.

 Alors qu’il me reste encore un peu de temps

Que sera ma vie, dans vingt ans, c’est loin

Et en même temps, c’est peu, déclinant

Peur de me morfondre en mon coin.

.

.

1177 – Calligramme   

 .

Certes, je ne peux pas tout faire,

Ni même savoir  tout faire,

Ni faire ce que je veux :

 Je fais ce que je peux.

Ma vie aurait pu être

Différente, divergente,

Avoir pris d’autres voies,

Tant le choix devient infini,

Du moins au début de sa vie

Car peu à peu il se rétrécit

Jusqu’à parfois devenir

Peau de chagrin.

.

***************************

*********************************

.

Je suis, je vois,    M  j’entends, goûte, jusqu’à toucher :

Tout ce que je sens,     A     ressens, nourrit mon cerveau,

Et me stimule assez pour        *     me donner des pensées,

Et j’imagine un possible en for     V       geant un nouveau

Projet qui me convient, me réalise     I       me grandit.

                                                 E

Et, grandir, dans sa tête est loin d’être    *   vain mot,

Car ce qui est dit est fait, ce qui est   E   fait, est dit,

Ce qu’il en reste, n’est que plus    S    vrai, plus beau.

Émotion qui l’accompagne    T    est ce qui…motive,

La vie n’est que séries de    *    projets en définitive.

La mort n’en fait pas    C     partie, elle est accident,

De parcours et fin    E     d’énergie, pour poursuivre

Loin  et loin en    *      core : qu’est-ce que cent ans !

Q …………………….

Une seconde       U   dans l’éternité du vaste monde

Qui me paraitra    E     devenir un infini d’être ivre

Et d’halluciner une     *     vie parallèle, et féconde,

Où temps, espace et    J      mouvements n’ont plus

De prise, d’emprise,      ‘    sur ma vie, condamnée,

À n’être que ce qu’elle   E    est, mais : qu’y puis-je,

À part m’en contenter    N      attendre un prodige.

*

La vie est ce que j’en fais   F   sans retour en arrière

Possible et ma mort aussi  A   à cette différence près

Qu’elle est un arrêt, sans     I  projection  vers l’avant.

Lors ma vraie vie ne tien     S   drait que dans l’instant

Présent, qui contiendrait      !         tout entier et en vrai,

Mon esprit d’illusion     *    mon     *   corps de poussière.

 .

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1177 4

.

Grand piédestal

Surmonté    d’une

statue d’un penseur

Qui serait cartésien

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

Piédestal ne sert à rien lui-même,

il n’est qu’un support  pour statue,

qui peut être plus important qu’elle

et ainsi sa frome évoquera son fond

.

Un piédestal,   si grand soit-il,

Ne représente que ce que je fais,

Pas ou peu,   ce que je suis,  tant

 Échelle monte vers une absence.

.

Symbolique

 

Piédestal (n.m.)

  1. support assez élevé sur lequel

on place un objet décoratif.

 

  1. support sur lequel repose une

sculpture, une colonne, etc.

 

  1. mettre quelqu’un sur piédestal

lui vouer admiration.

 .

Tomber de son piédestal :

perdre tout prestige.

base, gaine, piédouche, plinthe,

socle, support, soubassement.

dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/PIEDESTAL/fr

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1177 6

.

Un piédestal, si grand soit-il,

Ne représente que ce que je fais,

Cartésien, je pense, donc je suis mais

 Une pause évoquerait autant une absence.

.

Symbolique

 .

Dans le langage courant

«Etre cartésien », c’est être

 Logique, rigoureux,

Ne croire qu’en ce qui est rationnel.

Mais comment se fait-il alors que Descartes,

L’un des plus grands représentants

Du rationalisme, envisage les choses

Aussi folles que le fait qu’il ne soit

Peut-être pas assis auprès du feu

Qu’il voit à côté de lui ?

Que 2 et 2 aurait pu ne pas faire 4 ?

Que l’on peut démontrer que Dieu existe ?

Que nous n’avons peut-être pas réellement de corps ?

philosophia.fr/a-propos-du-je-pense-donc-je-suis-cartesien

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

On voit bien  le maçon au pied du mur

Construisant un piédestal, pour autrui ;

Ce dernier, quoiqu’il arrive, pas pour lui.

Il faut quelqu’un qui ait pris de la hauteur,

Qui méritera après sa mort qu’il l’a conserve,

Ça ne peut être qu’un grand homme, même petit

L’histoire est semée de petits et grands dictateurs.

Rodin aurait rompu cette tradition avec son penseur

Il peut bien  être n’importe qui, penché sur la question.

 .

.

Du sarment au serment

 .

Scénario

 .

Une petite vie mais bien faite,

vaut mieux qu’une grande mais mal faite :

il faudrait trouver l’équilibre entre soi et la nature !

.

Voir prose et illustrations

1176 – Lors vie est souffrance ; mort, délivrance

Voir prose et illustrations 

.

On imagine une vie de souffrance :

Et que la, mort, comme délivrance.

Pas souffrir est   minimum humain

Selon le  point de vue des médecins.

Au moins, il ne souffre plus : apaisé,

Disent les familiers, à l’enterrement.

.

Sans espoir de guérir, est souffrance,

Allonger la vie : serait-ce  délivrance !

J’ai dans l’idée que si vie est souffrance,

Et que la mort serait ma seule délivrance,

Toute ma vie durant,  inquiet  de l’existence,

J’attendrais cet instant, le redoutant en silence.  

 .

Dès que l’on nait à la vie, on hérite, de mort.

Est-ce que mes parents   ont eu raison, ou tort,

De me l’infliger comme  bombe à retar-dement,

Se sont-ils eux-mêmes  posé  la  question enfant !

.

Étant privé d’immortalité l’homme devient savant,

Sur ce qu’il n’est pas, et espère devenir étonnamment

Il lui faut une foi, une religion, au moins une croyance

Pour ne pas s’avouer qu’il est sur la terre, en pénitence.

.

Le vrai drame de l’homme, c’est qu’il sait bien d’avance

Qu’il est déjà mort, qu’il ne fera que passer son existence,

À chercher d’autres issues,  qui lui échappent, par essence,

Mais c’est aussi sa force, et il a du temps avant l’échéance.

.

Pour se construire un monde  à lui, qui le remplit, le ravit,

Pour découvrir autres rameurs qui rament autant que lui,

Pour apporter une contribution réelle à toute l’humanité

Bien qu’obscurs et sans gloires par leurs générosités.

.

La vie serait délivrance, la mort serait souffrance

Autant que l’inverse, paradoxe  coexistence,

Tant que je vis, suis présent au  monde

Et réciproquement, une fois en  onde,

Je ne parle, agis, par aucun  moyen.

Ma vie n’aurait donc d’au  tre fin,

Que celle  que  je  me  suis  donné.

.

Le reste, je peux  ou  non  l’espérer

Ou me raconter, bien des histoires

Bien vaines, pour  me sortir du noir,

Que je meurs demain vive longtemps

J’accomplis ma vie, lègue aux enfants

Mes biens présents,  souvenirs à venir.

.

S’ils profitent du premier, un moment,

Ils m’oublieront sûr,  au bout du temps,

Rien d’autre qu’une loi du genre, connue.

Avant je n’étais rien, alors après, non plus,

Ça ne m’empêche pas entre temps d’advenir.

Advenir, à moi-même, à force de me construire,

J’aurais pu être quelqu’un d’autre que chercheur né

Ce qui compte, avant tout, c’est d’être, non d’avoir été ! 

.

 

.

Extension

 .

Que quelqu’un qui souffre le martyr, en permanence,

Ne puisse plus penser qu’à mettre fin à son existence,

On peut comprendre, sans pour autant l’euthanasier !

Là où médicaments n’agissent plus  et ne soulage plus

Sa vie n’a plus aucune saveur  ni aucune importance !

Comme dit un fou qui se taperait la tête contre le mur

Je fais souvent parce ça fait du bien quand ça s’arrête.

.

Comment imaginer une vie en souffrance,

On l’imagine plutôt en fin de vie incurable,

Sinon  autant finir une vie, trop détestable,

Qui n’apporte désirs, plaisirs, accointances.

.

Souffrance physiologique, morale, psychique,

Avec affliction, calvaire, chagrin, déchirement,

Désespoir, épreuve, misère, peines, tourments :

La liste est longue comme un jour asthmatique. 

.

Génétique nous rend  plus ou moins sensibles

À la douleur et aux expériences douloureuses

Que nous subissons tout au long de notre vie

L’échelle va de un à dix … subjectivement !

.

.

 1176 – Calligramme

.

On imagine une vie de souffrance :

Et que la, mort, comme délivrance.

Pas souffrir est   minimum humain

Selon le  point de vue des médecins.

Au moins, il ne souffre plus : apaisé,

Disent les familiers, à l’enterrement.

Sans espoir de guérir, est souffrance,

Allonger la vie : serait-ce  délivrance !

J’ai dans l’idée que si vie est souffrance,

Et que la mort serait ma seule délivrance,

Toute ma vie durant,  inquiet  de l’existence,

J’attendrais cet instant, le redoutant en silence. 

 .

Dès que l’on nait à la vie, on hérite, automatiquement  V   de mort.

Est-ce que mes parents   ont eu raison, ou                 I                  tort,

De me l’infliger comme bombe à retar-             E                    dement,

Se sont-ils eux-mêmes posé la ques-             *                   tion enfant !

Étant privé d’immortalité l’homme          S                   devient savant,

Sur ce qu’il n’est pas, et espère            O           devenir étonnamment

Il lui faut une foi, une religion,        U              au moins une croyance

Pour ne pas s’avouer qu’il est        F             sur la terre, en pénitence.

Le vrai drame de l’homme,         F           c’est qu’il sait bien d’avance

Qu’il est déjà mort, qu’il ne       R         fera que passer son existence,

À chercher d’autres issues,       E       qui lui échappent, par essence,

Mais c’est aussi sa force, et       *       il a du temps avant l’échéance.

Pour se construire un monde   M        à lui, qui le remplit, le ravit,

Pour découvrir autres rameurs O      qui rament autant que lui,

Pour apporter une contribution R   réelle à toute l’humanité

Bien qu’obscurs et sans gloires   T   par leurs générosités.

La vie serait délivrance, la mort  *  serait souffrance

Autant que l’inverse, paradoxe   D  coexistence,

Tant que je vis, suis présent au    É monde

Et réciproquement, une fois en  L  onde,

Je ne parle, agis, par aucun   I  moyen.

Ma vie n’aurait donc d’au  V  tre fin,

Que celle que je me suis  R  donné.

Le reste, je peux ou non  E l’espérer

Ou me raconter, bien des * histoires

Bien vaines, pour  me sortir du noir,

Que je meurs demain vive longtemps

J’accomplis ma vie, lègue aux enfants

Mes biens présents,  souvenirs à venir.

S’ils profitent du premier, un moment,

Ils m’oublieront sûr,  au bout du temps,

Rien d’autre qu’une loi du genre, connue.

Avant je n’étais rien, alors après, non plus,

Ça ne m’empêche pas entre temps d’advenir.

Advenir, à moi-même, à force de me construire,

J’aurais pu être quelqu’un d’autre que chercheur né

Ce qui compte, avant tout, c’est d’être, non d’avoir été ! 

 .

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1176 4

.

On dirait bien

Une  des   formes

De la coupe du Graal

Pour la vie … éternelle !

.

C : (forme creuse, = : rimes égales,

X : le fond s’éloigne ici de la forme)

 

Boire à la coupe de la vie est bon,

Mais, parfois, ce serait poison :

On souffre de maux digestion,

Creuse tombe avec ses dents

.

Symbolique

 .

La coupe du Graal

Est apparu au Moyen Age,

En 1155,  plus  exactement,

Avec   l’ordre  Celtique   et

Légendaire des Chevaliers

De la « Table Ronde » au

Service   du   roi   Arthur.

 .

Taillé  dans une émeraude,

Gemme associé troisième œil,

Tombée du front de l’archange

« Porteur de Lumière », Lucifer,

Lors de sa chute, le Graal était

Censé avoir servi à recueillir

Le sang du Christ : le sang,

Principe de vie, et le breuvage

D’immortalité  sont compatibles.

Le Graal, contenant le sang, sera

L’équivalent du cœur et du centre.

sciencetradition.forumactif.com/t229

-le-symbole-de-la-coupe-et-du-graal

.

.

Fond

.

Évocation

.

1176 6

.

 

Boire à la coupe de la vie est bon,

Mais, parfois, ce serait poison :

On souffre de maux digestion,

Creuse tombe avec ses dents

.

Symbolique

 .

Les poisons sont, en biologie,

Des substances qui provoquent des blessures,

Des maladies ou la mort d’organismes

Par une réaction chimique, à l’échelle moléculaire.

 .

Cette définition exclut les agents physiques,

Même de petite taille (un caillot,

Une bulle d’air dans le sang,

Un courant électrique, une radiation, etc.).

 .

On différencie la pénétration volontaire

De substances toxiques dites poisons (intoxication),

De la production interne de toxines (intoxination)

Mais la distinction entre ces deux termes

N’est pas toujours observée, même parmi les scientifiques.

fr.wikipedia.org/wiki/Wikipedia:Accueil_principal

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Que vient faire la quête du Graal

Lorsque  sa vie n’est que souffrances,

Lorsque mort perçue comme délivrance.

Rien à première vue,  en première instance

Et  pourtant, la recherche  du bonheur, calme

Et tranquille, naturel en somme, reste un désir.

La satisfaction du désir, si petit, si grand soit-il,

Serait constitutif  de la pulsion de vie, d’Éros,

Son abandon : pulsion de mort, Thanatos

L’immortalité, dans tel cas d’inversion,

Serait semblable au retour d’avant

Sa naissance : paix éternelle !

Le Graal  représente autant

Bonheur absolu sur Terre

Promesse immortalité

Et joie en l’éternité.

.

.

Mots pour souffrance/mort

 .

Scénario

.

Si vie est souffrance,

la mort est une délivrance,

oui mais pour quelle espérance ?

.

Voir prose et illustrations 

1175 – La maladie vous guette, vous prend, tient

Voir prose et illustrations

.

La maladie est un signe de bonne santé,

Si elle n’est pas  trop longue et de gravité

 Et  que l’on en guérit, pour s’en protéger,

Jusqu’à ce que son corps  en dise : assez !

 .                        

Le diagnostic,  les soins,  les  médicaments,

Ne suffisent pas tout seul, à en venir à bout,

Il faut la participation du  moral, du patient

Et sa volonté de lutter   pour ne pas sombrer.

Mais il existe une  telle panoplie de maladies,

Qu’on se demande  comment on rester en vie

Comme toute précaution   pour  risque   zéro,

Ne fonctionne pas : un peu de  chance, il faut !

.

Maladie vous guette, vous prend, vous tient tout entier

D’un seul coup,  belle machine  se prend  à dérailler :

On se perçoit trahi par son corps, se voit diminué :

On éprouve de la peine à marcher, ou à respirer.

Le repos, n’y fait rien, médicament ne guérit :

Pour aujourd’hui, demain, sera-ce l’agonie,

C’est alors que l’on repense à toute sa vie

Qu’elle fut belle, dure, facile : c’est fini.

Espoir seul fait vivre, on s’accroche,

On garde son bon moral en poche

Mourir à l’instant, trop moche,

Un joker et vite : on pioche !

C’est la chance,  volonté,

Hasard ou … ténacité

Qui décide… santé,

Ou  de  décéder !

On transpire,

On respire,

Soupire,

Sauvé

Êtes

V

.

.

Extension

 .

La maladie aurait de multiples

Causes, visages, et conséquences.

Il  fut  un  temps,  où,  en  médecine,

L’on soignait surtout l’organe incriminé

En altérant fonctionnement sain d’un voisin.

.

Puis  on s’est intéressé  au patient, dans sa

Globalité, en tentant de traiter ensemble

Du  corps, et  non plus  qu’une  partie.

.

Et puis l’on s’est appuyé  sur l’esprit,

Conscience, participation volontaire

Du patient au travers suivi du moral.

.

Et on a pris en compte, son milieu où

Il vivait, le stress, qualité relationnelle

De ses proches, ses voisins et collègues.

.

Au final, cela fait beaucoup de paramètres

Dont est en charge  son médecin, dit de ville,

Ou médecin traitant, généraliste, non spécialisé.

.

Les maladies évoluent, changent, se transforment :

Les thérapies aussi et il est aussi admis, de nos jours

Que si le patient ne participe pas à sa propre guérison,

Le pronostic serait moins bon, la guérison plus longue,

Parfois même jamais atteinte ou restera en rémission !

 .

Nos relations sociales ont un impact positif sur notre santé

Sauf dans le cas où elles sont stressantes, et voire toxiques.

Comme pour une addiction au tabac, à l’alcool, drogue, etc.

La moitié du sevrage tient à soi, autre, moitié à l’entourage

L’on y consent autant pour quelqu’un que pour soi, sa santé.

Je ne suis pas médecin, alors, conseils, je m’en garderai bien,

Je constate que la médecine chinoise fonctionne différemment

Elle soigne le patient par prévention  plus que  par réparation !

De bonnes relations d’entourage et prévention sont bonne santé !

.

Je suis malade

Complètement malade

Comme quand ma mère sortait le soir

Et qu’elle me laissait seule avec mon désespoir,

Nous chante Serge Lama, sur paroles d’Alice Dona.

.

Mais il s’agit plutôt, ici, de maladie dépressionnaire,

Avec versant psychique plus fort que physiologique

On parlera alors pour faire le lien entre les deux

De maladies psychosomatique : corps/esprit

En lesquelles le moral du patient est aussi

Important que les symptômes décelés.

.

.

 Epilogue

.

« Tout homme bien portant est un malade qui s’ignore. »

Knock ou le triomphe de la médecine de Jules Romains.

***

C’est en partie vrai et en grande partie faux, santé oblige

Nous ne sommes pas tous des hypocondriaques névrosés.

***

Il y a des gens qui ont une belle constitution immunitaire

Au point de ne jamais ou presque, être malade : un chêne.

***

D’un autre côté, d’être malade, de temps à autre, renforcera

Nos défenses immunitaires, les réveillant comme un vaccin.

***

Il y a toutes sortes de maladies : certaines fréquentes, rares,

Et toutes sortes de moyens diagnostiques et thérapeutiques.

***

Certains médecins disent qu’on a en nous une pharmacopée,

Sollicitée sur demande, qu’excès de médicaments neutralise.

***

La motivation pour guérir fonctionne sur mode de résilience

Elle aide, parfois ne suffit pas, conflit entre Éros et Thanatos.

***

L’entourage aussi jouera son rôle qui s’avère non négligeable,

Et ce d’autant que la maladie sera percue comme héréditaire.

***

La maladie nous guette, et nous prend, et parfois, par surprise,

Tout le monde est susceptible d’un cancer, malgré précautions.

***

N’étant pas médecin, je m’en tiendrai donc à niveau généralités,

On peut se soigner soi-même mais au moindre doute : consulter.

.

.

1175 – Calligramme

.

La maladie      M       est un signe de bonne santé,

Si elle n’est pas       A      trop longue et de gravité

 Et  que l’on en guérit,     L        pour s’en protéger,

Jusqu’à ce que son corps    A        en dise : assez !

                   D     

Le diagnostic,  les soins,  les    I       médicaments,

Ne suffisent pas tout seul à    E     en venir à bout,

Il faut la participation du    *     moral, du patient

Et sa volonté de lutter   G     pour ne pas sombrer.

……..

Mais il existe une     E   telle panoplie de maladies,

Qu’on se demande     T   comment on rester en vie

Comme toute précaution   T      pour  risque  zéro,

Ne fonctionne pas : un peu de   E  chance, il faut !

.

V  O  U  S     P  R  E  N  D,     V  O  U  S    T I E N T  

Maladie vous guette, vous prend, vous tient tout entier

D’un seul coup,  belle machine  se prend  à dérailler :

On se perçoit trahi par son corps, se voit diminué :

On éprouve de la peine à marcher, ou à respirer.

Le repos, n’y fait rien, médicament ne guérit :

Pour aujourd’hui, demain, sera-ce l’agonie,

C’est alors que l’on repense à toute sa vie

Qu’elle fut belle, dure, facile : c’est fini.

Espoir seul fait vivre, on s’accroche,

On garde son bon moral en poche

Mourir à l’instant, trop moche,

Un joker et vite : on pioche !

C’est la chance,  volonté,

Hasard ou … ténacité

Qui décide… santé,

Ou  de  décéder !

On transpire,

On respire,

Soupire,

Sauvé,

Êtes

V

.

 .

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1175 4

.

En haut  ce serait la maladie ;

En bas, le corps en bonne santé

Les deux pointent, et se guettent

Parfois combattent leur maux.

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

Maladie et santé se combattent,

aucun de deux ne fait de stabilité

sans le malheur, bonheur n’existe

sans la maladie, la santé non plus

.

Dans le triangle jaune : la vie,

La santé, et l’humeur,

Et en triangle noir : les maux

Qui nous guettent, prend.

 .

Symbolique

 .

Les relations sociales auront

Un impact positif sur la santé

Selon les différents âges de la vie

Affirme  une étude,  aux États-Unis

Réalisée à partir de quatre enquêtes.

 .

L’effet serait maximal à l’adolescence

Et chez les seniors, dans milieu de vie,

La qualité des liens sociaux  importera

Plus que la quantité,  tant les personnes

Bien entourées  vivraient, généralement,

Plus longtemps. Chez les personnes âgées,

La solitude a un impact  sur l’hypertension.

lessymboles.com/avoir-des-amis-est-bon-pour-la-sante

.

.

Fond

.

Évocation

.

1175 6

.

En pointes rouge, la maladie

Qui nous guette, qui nous prend

Physiquement, affectivement,

Nous touche par ses maux.

.

Symbolique

 .

Les maux d’estomac sont

Liés  à  nos   contrariétés.

Les maux du foie sont liés

À un sentiment   de colère.

Les maux  du  gros  intestin

Signifient que nous retenons

Des choses,  que  nous  avons

Beaucoup  de mal  à évacuer.

Et les  problèmes  respiratoires

Nous parlent  de notre difficulté

À nous protéger monde extérieur.

Les problèmes de cœur, quant à eux,

Parlent de notre rapport au monde extérieur,

De l’insatisfaction ressentie quant à nos échanges.

Enfinles allergies cutanées, respiratoires, parlent

Également  de notre rapport  au  monde extérieur :

Sommes agressés, sur la défensive face à ce monde.

passeportsante.net/fr/Actualités/Dossiers/DossierComplexe.aspx?

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Mots pour maux, la maladie

Se diagnostique puis se décrit

En termes de soins à prescrire,

Évitant de se dédire, contredire.

Y a nombre de virus,  saisonniers,

Pour lesquels des vaccins suffiront

À guérir vite, limiter complications,

Et surtout de graves hospitalisations

Qui peuvent entrainer incurabilités

Alors qu’au départ … bénignités !

 .

.

Vaccins, médicaments

.

Scénario

 .

La maladie vous prend le pouls et  le plus clair de votre temps,

elle vous coûte cher, en angoisses, en soins, en médicaments, argent,

et elle restera tapie, comme assoupie, prête à renaitre, à nouveau, frapper.

 .

Voir prose et illustrations

1174 – La vie ne peut être un long fleuve tranquille

Voir prose et illustrations

.

Cette métaphore du «fleuve» qui coule

   Lentement mais surement, vers l’océan

     Rejoint celle de la « bougie » qui brûle,

       En prenant l’eau en support, non le feu.

        On peut dire, l’enfant  se lève  vers l’air,

         Lors le vieillard se courbe  vers la terre.

.

         On aura, ainsi, fait appel  aux éléments,

       En renouvelant, tous,  leurs  processus !

      Tranquille, ou non, je ne connais fleuve,

     Qui ne charrie  des  eaux  tumultueuses,

    Parfois pleine de nitrates, de phosphates,

   De même, vie aussi, sera polluée par tout.

.

 La vie n’est pas  un long fleuve tranquille,

Et ainsi de suite pour autant elle n’est pas

Un lit qui récolte toutes les larmes ici-bas

Pensant qu’elle ne vaut rien parmi mille !

.

  Petits ruisseaux font  les grandes rivières,

    Et ainsi de suite ….. ça me dit qu’un fleuve

     N’est autre qu’un réceptacle des matières,

       Et  se remplit d’eau,  pourvu  qu’il pleuve !

.

          L’on ne se baigne jamais,  deux fois,  dans

            Le même fleuve nous a dit Héraclite, tant

              La même eau revient en lui cycliquement

                 Se charge de limons, argile, sable, autant.

                   Son lit ne cesse, de s’envaser, de s’élargir,

                      De sa source  et  jusqu’à son embouchure

                        Où ce dernier  se noyant  en conjectures,

                          Vient se perdre en mer jusqu’à  mourir !

.

                           Le fleuve  Amour  marque une frontière

                          Entre Grande Russie, et Grande Chine ;

                         Le fleuve Amazone des Andes cordillère

                      Vient se jeter  dans une mer  cristalline.

                  Tous les fleuves  seront des lieux de vie,

               De guerres, de transports, et péripéties.

.

          Chaque fleuve charriera tant d’histoires

      Qu’aujourd’hui, l’on a peine  à le croire,

   Que la vie n’est  qu’un fleuve tranquille,

 Où l’on se la coule douce … et sans bile.

Tous les fleuves se jettent en un océan,

Leurs eaux troubles reviennent autant.

.

Quand une pluie  retombe, sur les sols,

  Elle devient, source, ruisseau,  torrent.

      La vie  aussi, coule, se perd, ou, s’isole :

         Elle nous fait passer d’enfant à parent !

 .

.

Extensions

 .

Si la vie ne peut être long fleuve tranquille,

Peut être torrent de vies  mouvementées,

Un ruisseau de méandres… émotionnés

Ou, des fois, une succession des deux.

On ne peut l’envisager que dans un

Cycle permanent bien qu’elle nous

Paraisse linéaire,   tant en son flot

Qu’en son flux, où la mer est morte

Et où la source est enfant, et où la vie

En est le courant. On ne se baigne jamais

Dans le même fleuve parce que la  vie, c’est

Le mouvement répétitif en avançant un peu.

 .

Est-ce que seulement ça existe, un long fleuve tranquille :

Ce dernier peut s’assécher l’été ou déborder au printemps.

Rien ne garantit qu’il demeurera naviguant, en tous temps

Et les ilots, qui le parsèment, se rejoindront, à pied, facile !

Tranquille ou pas, il part de sa source  et débouche en mer.

Il peut être  torrent au départ, chute d’eau, marais à la fin.

Fleuve d’émotions relations n’est pas celui projets, actions

Il est vrai que fleuve coule sans arrêt, représente le temps

Et qu’il abritera sur ses rives, un grand nombre de cités.

  .

Le fleuve se nourrit de sources différentes

Différents ruisseaux et rivières afférentes,

Jusque la mer tout au long de son voyage,

Et peut être pompé pour besoin arrosage.

.

Son lit change peu de place en méandres,

Son débit, par contre, peut être variable :

Ce qu’il supporte, qu’il charrie, honorable

Sinon détestable, polluants à se répandre.

.

Ainsi donc, de ses sources à son estuaire,

Chaque fleuve a son destin, bien modifié

Par humain, ses nuisances, ses activités,

Écoulements n’auront rien de… linéaire.

 .

 .

Épilogue

.

Afin de rendre plus navigable tout fleuve,

Capricieux, on creusera un canal parallèle,

Pour même niveau d’eau,  avec ses écluses.

***

C’est aussi ce qu’on fait pour la vie humaine,

Les hyperactifs,  les capricieux,  les indolents,

On les régule par un nombre de médicaments.

***

Il existe des canaux anciens qui restent à sec :

Sous-sol spongieux absorbant l’eau stagnante,

Comme il existe des fleuves comme Okavango.

***

Mais je vous laisserai deviner sa particularité

On laisse quelqu’un sur sa soif en plein désert

En apercevant un mirage au lieu d’une oasis !

***

Et même, se jetant dans l’océan, en son delta,

Il ne serait pas, non plus, des plus tranquilles

Au vu de courants marées et bancs de sables !

***

Le fleuve «Amour» est une frontière naturelle,

Entre la Chine et la Russie : il prend sa source,

 En montagne dans le Nord-Est de la Mongolie,

Son nom est issu du terme bouriate «boueux».

***

 Je ne vais pas faire, du sujet… un roman fleuve,

Bien qu’un site de 72 recueils  …  lui ressemble,

Par certains côtés : il débouchera sur un océan

De questions que je vous laisserai bien traiter !

.

 .

1174 – Calligramme

 .

L A  V I E   N E   P E U T   Ê T R E

Cette métaphore du «fleuve» qui coule

   Lentement mais surement, vers l’océan

     Rejoint celle de la « bougie » qui brûle,

       En prenant l’eau en support, non le feu.

        On peut dire, l’enfant  se lève  vers l’air,

         Lors le vieillard se courbe  vers la terre.

.

         On aura, ainsi, fait appel  aux éléments,

       En renouvelant, tous,  leurs  processus !

      Tranquille, ou non, je ne connais fleuve,

     Qui ne charrie  des  eaux  tumultueuses,

    Parfois pleine de nitrates, de phosphates,

   De même, vie aussi, sera polluée par tout.

.

 La vie n’est pas  un long fleuve tranquille,

Et ainsi de suite pour autant elle n’est pas

Un lit qui récolte toutes les larmes ici-bas

Pensant qu’elle ne vaut rien parmi mille !

.

  Petits ruisseaux font  les grandes rivières,

    Et ainsi de suite ….. ça me dit qu’un fleuve

     N’est autre qu’un réceptacle des matières,

       Et  se remplit d’eau,  pourvu  qu’il pleuve !

.

          L’on ne se baigne jamais,  deux fois,  dans

            Le même fleuve nous a dit Héraclite, tant

              La même eau revient en lui cycliquement

                 Se charge de limons, argile, sable, autant.

                   Son lit ne cesse, de s’envaser, de s’élargir,

                      De sa source  et  jusqu’à son embouchure

                        Où ce dernier  se noyant  en conjectures,

                          Vient se perdre en mer jusqu’à  mourir !

.

                           Le fleuve  Amour  marque une frontière

                          Entre Grande Russie, et Grande Chine ;

                         Le fleuve Amazone des Andes cordillère

                      Vient se jeter  dans une mer  cristalline.

                  Tous les fleuves  seront des lieux de vie,

               De guerres, de transports, et péripéties.

.

          Chaque fleuve charriera tant d’histoires

      Qu’aujourd’hui, l’on a peine  à le croire,

   Que la vie n’est  qu’un fleuve tranquille,

 Où l’on se la coule douce … et sans bile.

Tous les fleuves se jettent en un océan,

Leurs eaux troubles reviennent autant.

.

Quand une pluie  retombe, sur les sols,

  Elle devient, source, ruisseau,  torrent.

      La vie  aussi, coule, se perd, ou, s’isole :

         Elle nous fait passer d’enfant à parent !

         F L E U VE    T R A N Q U I L L E 

 .

.

Forme

 .

Réduction

.

.

Évocation

.

1174 4

.

Un fleuve qui se transforme

En canal en traversant la ville

Et qui charrie bien des déchets

Sur son cours, et en son sein !

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche de la forme)

.

Un canal n’est pas comme fleuve

il est construit de main d’homme

il aura toujours un côté artificiel

qui fait que forme évoque le fond

.

J’imagine une ville avec une rue,

Un canal, où l’eau  s’écoulerait

Paisiblement,  se renouvelle  et

 Reste stable et propre : hélas !

.

Symbolique

.

Pas arrivé depuis 1951 :

L’écluse de la Cascade, derrière

La piscine municipale, a été franchie

Par une péniche. Car la Duchesse Anne,

Accompagnée de la Marne, auront, en effet,

Remonté le canal, hier, jusqu’au bief de la Cascade.

 .

Tout un symbole, un espoir pour  ceux  qui  souhaitent

Voir le canal navigable jusqu’au barrage Guerlédan.

L’émotion était très palpable lors du passage d’écluse :

À la barre, le marinier Armel Debray qui est le petit-fils

Du dernier marinier à avoir franchi l’écluse, y a 65 ans.

letelegramme.fr/morbihan/pontivy/peniche-

l-ecluse-de-la-cascade-a-ete-franchie-2016

 .

.

Fond

 .

Évocation

.

1174 6

.

J’imagine une ville avec une rue,

Canal sans eau ou l’eau s’écoule

Paisiblement, se renouvelle, canal

 Reste stable et  toujours rempli !

.

Symbolique

.

Les péripéties d’un canal sans eau

Ou l’histoire d’une passoire naturelle

En  1805,  l’Empereur  Napoléon  Ier

Visite à Troyes, fait une déclaration:

«Je veux, qu’avant six ans,  les coches

Et les bateaux, puissent  remonter,

Puissent descendre la Seine depuis

Paris à Bar Sur Seine, et au-delà».

 .

1862 on entreprend le creusement

Tronçon Troyes  à Bar Sur Seine.

En 1880, on construit  les ponts,

Les écluses, mais il ne tient pas !

Les  travaux  seront  abandonnés

En 1882, ce canal est une passoire,

Ses terrains ne conservent pas l’eau !

Modifié, source : tourisme-troyes.com/blog/

les-péripéties-d-un-canal-sans-eau-

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

C’est toujours surprenant de voir un cours d’eau

Disparaitre en terre comme absorbé par éponge

Et puis reparaitre, plus loin, comme ressuscité.

Voilà ce qui arrivera aux personnes déprimées

Un temps, enfermées en clinique, et dans elles,

Puis par résilience, rebondissant en vie réelle

 .

.

Pas croire l’histoire

 .

Scénario 

 .

Chaque enfant, chaque ruisseau, pense à sa vie tranquille, grandiose,

qui s’écoule en serpentant, devenant une rivière parmi toutes choses,

pour finir en un fleuve en estuaire très calme comme en apothéose !

.

Voir prose et illustrations

1173 – Toute maladie nous mettrait en danger !

Voir prose et illustrations

.

Tout homme bien portant,

Est  un  malade  qui  s’ignore,

Jules Romain, oui, non, peut-être

En puissance, devenir c’est plus sûr.

Lors notion même de bon ne santé,

Serait,     en fait toute      relative,

Selon les pays, les couvertures.

En France,  on est les deux !

Bonne santé si soignés,

Malades, médicaments,

Qu’on nous fait absorber

Avec bon prix à payer.

.

Une baisse de forme, sinon une chute de tension,

Une fatigue, un rhume, une fièvre, un faux bond

Lors me voici, infecté, et affecté, et pour de bon,

Au point que, j’en deviens ralenti en mon action.

.

Un lit, fauteuil ou chaise, me tendent leurs bras,

Je souffle, je tousse, ou  je marmonne … épuisé,

Où est passé l’être fort, vigoureux et passionné,

Qui ne cesse le combat, ne compte pas ses pas.

.

Fragilisé en santé, en délicatesse, mon esprit,

S’amollit et s’endort et petit à petit, lui aussi,

Il me fait voir la vie dans un cocon d’étourdi.

.

Ce mal ne me tuera pas, je n’en mourrai pas

Avec le temps, soins du corps, s’en libérera,

En a vu d’autres mettant le moral plus bas

Je veux parler, des maladies psychiques :

Celles  n’ayant pas symptôme physique,

Dont douleurs, souffrances intriguent.

.

Heure après heure,  jour après jour,

Par manque d’énergie…d’amour,

Celle de vie, maladie toujours.

Déstabilisé ou déséquilibré,

La maladie vous a mangé

L’esprit, le cœur, santé.

.

Mourant, pour de bon,

Vous êtes à l’abandon,

Votre ciel s’obscurcit,

Son cercle se rétrécit.

.

La maladie vous remet

En question, est-ce la fin,

Une pause, un simple arrêt,

Ou un nouveau sursis demain.

.

Ce n’est pas tant la maladie qui tue

Mais ses rechutes ou ses complications :

Tant qu’on a la santé dit le proverbe, action,

Quand on reste cloué au lit en réflexion, abattu.

 .

.

Extension

 .

Microbes, fièvres, virus, boutons, piqures et compagnies

Autant d’attaques d’intégrité  de notre corps et maladies

Certaines passagères, bien que violentes, telle une grippe,

D’autres insidieuses et mortelles telles le cancer ou le sida

On doit souvent se guérir de quelque chose, bénin… malin.

Quand ce n’est pas le corps, c’est la tête ou cœur ou l’âme :

Danger n’est pas la maladie elle-même que ce qui s’en suit

C’est-à-dire les complications, rechutes et transformations

En voulant guérir ma tête, on a massacré estomac et foie !

.

Nous ne sommes égaux devant la maladie,

D’abord génétiquement, immunitairement,

Puis socialement, voire  professionnellement

Sans parler assurance, remboursement, prix.

.

Y a pas que maladie soignée par médicament

Y a aussi le moral, l’énergie, le tempérament :

La maladie peut être un refuge et fuite de soi,

On peut en guérir en 10 jours, sinon un mois.

.

Et puis il y aura nombre d’hypocondriaques,

Qui sont autant de faux malades perpétuels,

Pour lesquels nul remède  ne leur convient,

Ne leur fait d’effet si leur cœur ne s’y met.

.

.

1173 – Calligramme

.

T  O  U T  E

Tout homme   M   *    R  bien portant,

Est un     A       malade          E    s’ignore,

Dit  Ju     L      oui ou non,       G   peut-être

En puis    A       sance, c’est          N   plus sûr.

Or, la       D         notion bon         A   ne santé,

Serait,      I        en fait toute       D    relative,

Selon les   E         pays, cou        ^    vertures.

En France,  *         on est      N     les deux !

Bonne santé  M                E     si soignés,

Malades, vus   E   T  médicaments,

Qu’on nous fait absorber

Avec bon prix à payer.

.

*********************************************

Une baisse de forme, sinon une chute de tension,

Une fatigue, un rhume, une fièvre, un faux bond

Lors me voici, infecté, et affecté, et pour de bon,

Au point que, j’en deviens ralenti en mon action.

Un lit, fauteuil ou chaise, me tendent leurs bras,

Je souffle, je tousse, ou  je marmonne … épuisé,

Où est passé l’être fort, vigoureux et passionné,

Qui ne cesse le combat, ne compte pas ses pas.

Fragilisé en santé, en délicatesse, mon esprit,

S’amollit et s’endort et petit à petit, lui aussi,

Il me fait voir la vie dans un cocon d’étourdi.

Ce mal ne me tuera pas, je n’en mourrai pas

Avec le temps, soins du corps, s’en libérera,

En a vu d’autres mettant le moral plus bas

Je veux parler, des maladies psychiques :

Celles  n’ayant pas symptôme physique,

Dont douleurs, souffrances intriguent.

Heure après heure,  jour après jour,

Par manque d’énergie…d’amour,

Celle de vie, maladie toujours.

Déstabilisé ou déséquilibré,

La maladie vous a mangé

L’esprit, le cœur, santé.

Mourant, pour de bon,

Vous êtes à l’abandon,

Votre ciel s’obscurcit,

Son cercle se rétrécit.

La maladie vous remet

En question, est-ce la fin,

Une pause, un simple arrêt,

Ou un nouveau sursis demain.

Ce n’est pas tant la maladie qui tue

Mais ses rechutes ou ses complications :

Tant qu’on a la santé dit le proverbe, action,

Quand on reste cloué au lit en réflexion, abattu.

 .

.

 Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1173 4

.

Un petit verre de bon vin fait du bien

Un verre de quelque chose,

Surement, oui mais de quoi 

De vin, d’eau, jus de fruit

Ou de médicaments ?

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

Un petit verre de bon vin fait du bien

Au corps et au moral

Sans pour autant aggraver son cas,

Sauf sous maladie.

.

Symbolique

 .

« Seul le  verre  et  l’or,

Donnent une idée du

Prix  de  la  sagesse. »

Dixit  un  proverbe !

Verre  transparent,

Le verre semblable

À l’eau  et  à l’air,

Le verre  fragile,

Le verre   banal,

Le verre  qui ne

Vaut que par ce

Qu’il retient ou

Laisse voir en lui,

Le verre simple

Pourrait-il évoquer

La moindre idée

De mystère ? »

huyghe.fr/actu

.

.

Fond

.

Évocation

.

1173 6

.

Un petit verre de bon vin fait du bien

Au corps et au moral

Sans pour autant aggraver son cas,

Sauf sous maladie.

.

Symbolique

Quels liens y a-t-il entre le soin

Et la symbolique  de maladie ?

L’activité de soin, qui neutralise

Les imaginaires de la maladie

Pour se concentrer sur son

Objectivation scientifique,

Ne le fait que de façon provisoire.

Elle ne prétendra nullement épuiser

En sens de ce qui est vécu et éprouvé,

Ce que l’histoire des représentations

Des maladies, montre assez bien.

Thérapeutique objective, sa symbolique

La reprend dans une herméneutique de soi

Monde, aidant à se la représenter pour vivre ;

Explicitant comment on est malade en maladie.

cairn.info/vulnerabilite–9782130581093-page-79.

 .

.

Corrélations

Fond/forme

.

L’homme est comme le verre, fragile,

L’homme est comme l’or, légèrement ductile

Ce qui fait sa force, intelligence et adaptation,

Fait aussi sa faiblesse, lors maladie, épuisement.

D’un côté le fruit est dans le verre, parlant du vin;

De l’autre, le ver est en  fruit, parlant excès, cancer.

Mais l’homme ne serait pas égal en tout à lui-même

Tantôt il est chêne et tantôt roseau, dit La Fontaine

Notre système immunitaire nous protège de virus

Connus, non de virus, inconnus, mutants, tueurs

Et certains d’entre nous immuno-dépendants

Attrapent tout ce qui passera de méchant

Par contagiosité comme pour le Covid.

Alors mieux vaut prévenir

Que guérir, se prémunir

Que de s’en affranchir

Se confiner chez soi

Plutôt que de répandre

Ses microbes sur ses voisins

Qui vous serrent encore les mains.

.

.

Assurance maladie

.

Scénario

.

Les petites maladies, microbiennes, et à répétition,

toutes les fièvres, qui nous obligent à garder le lit,

méchants virus, sont autant de dangers mortels.

.

Voir prose et illustrations

1172 – Bien réussir en la vie, réussir bien sa vie !

Voir prose et illustration

Nuance peut paraitre subtile

De plus laquelle choisir, premier

Les deux  ne  sont in-com-pa-ti-bles

Pour réussir sa vie : il  faut   la penser,

La définir, projeter  et  puis  la réaliser.

La réussite  n’est ni chance  ni surprise

Quand on l’avoue : «avoir raté sa vie»,

Est-ce par rapport  à carrière, famille

Ou rapport à un  pari sur soi-même,

Car si on laisse  les choses se faire

D’elles-mêmes : sûr, un autre

Décide pour vous avenir.

 .

Pour bien réussir dans la vie

Faut bien penser avant d’agir :

Ceux qui ne pensent qu’à courir,

Tombent de haut, en dents de scie.

.

Réussir c’est quoi, vraiment :

Un métier, conjoint, maison, enfant,

D’accord, mais cela, le monde le sait,

Y a-t-il autre chose qui m’échapperait.

 .

Art, beauté, nature et culture,

Chercher l’absolu, trouver mitan :

L’essentiel est que l’on meurt content,

Qu’on ne regrette rien lors en sépulture.

 .

Pour bien réussir dans sa vie

Il faut bien penser et bien agir :

Si tu passes tout ton temps à gémir,

Tu n’arrives nulle part en ce monde ci.

 .

Plan, rêve, chose, l’important,

Entreprendre, faire et réaliser et sa vie :

Utile ou non, beau ou laid, bon ou méchant

L’important est de décider selon désir, envie.

 .

On peut choisir de ne rien faire

Ou te laisser porter par les événements :

Esclave décisions d’autres rend vie arbitraire

Si on ne peut satisfaire aucun de ses penchants.

 .

Pour bien réussir sa vie,

Penser, réaliser, réévaluer :

Pas de marche arrière, asservie,

N’est jamais trop tard pour avancer

De prises, d’emprises et de surprises,

Vie est faite, bien vécue, bien comprise.

Ainsi dirigée, à maintes reprises, elle saura

T’éviter bon nombre de faux  pas et de tracas.

Un de nos cerveaux  pense, tandis, l’autre agit,

Faut faire travailler les deux pour   réussir ta vie

Ce sera la seule façon d’allier raison e t  passion,

Jusqu’à ce que ta mort soit un échec sans nom.

.           

.                     

Extension

 .

 « Réussir  sa  vie »

 « Réussir dans la vie »

Vont-ils être, à ce point

Incompatibles, que l’on se

Voit obligé de choisir sauf

Si  l’on n’est  en mesure

D’assumer les deux !

 .

Réussir sa vie : tout dépendra de ce qu’on en attend.

Si t’as pas une Rolex à cinquante ans, t’as raté ta vie :

Qui n’a entendu cela… ou quelque chose d’approchant !

Richesse définie comme seul critère de réussite de la vie.

On vous dit : définissez-vous une cible à quinze, vingt ans,

Et passez le restant de votre vie à l’atteindre voire dépasser

Ou laissez-vous porter par l’intuition et par les opportunités,

Que vous entriez par la grande porte ou la petite : qu’importe !

Ce qui compte c’est l’énergie, la passion, que vous y consacrerez !

.

Réussite économique et sociale

Contre  personnelle et familiale :

Les deux ne seront  incompatibles,

À condition de trouver un équilibre !

.

Vivre de peu n’empêche pas vivre bien

Quoique peu serait assez loin de rien,

Il faut un minimum argent, confort

Éviter se retrouver un jour dehors.

 

Assisté n’est pas réussir en la vie

Pas plus que  de réussir  sa vie :

L’autonomie sera seule garante,

De marge de liberté suffisante.

.

.

1172 – Calligramme 

.

Nuance peut   R   *  E paraitre subtile

De plus laquelle   É               I choisir en premier

Les deux ne sont   U                    V    in-com-pa-ti-bles

Pour réussir sa vie   S                        *   : il   faut   la  penser,

La définir, projeter   S                           A        et puis la réaliser.

La réussite n’est ni   I                           L      chance ni surprise

Quand on l’avoue :   R                       *    «avoir raté sa vie»,

Est-ce par rapport   *                 S      à carrière, famille

Ou rapport à un   D  A  N pari sur soi-même,

Car si on laisse    les choses se faire

D’elles-mêmes : sûr, un autre

Décide pour vous avenir.

 .

Pour bien réussir dans la vie

Faut bien penser avant d’agir :

Ceux qui ne pensent qu’à courir,

Tombent de haut, en dents de scie.

.

Réussir c’est quoi, vraiment :

Un métier, conjoint, maison, enfant,

D’accord, mais cela, le monde le sait,

Y a-t-il autre chose qui m’échapperait.

 .

Art, beauté, nature et culture,

Chercher l’absolu, trouver mitan :

L’essentiel est que l’on meurt content,

Qu’on ne regrette rien lors en sépulture.

 .

Pour bien réussir dans sa vie

Il faut bien penser et bien agir :

Si tu passes tout ton temps à gémir,

Tu n’arrives nulle part en ce monde ci.

 .

Plan, rêve, chose, l’important,

Entreprendre, faire et réaliser et sa vie :

Utile ou non, beau ou laid, bon ou méchant

L’important est de décider selon désir, envie.

 .

On peut choisir de ne rien faire

Ou te laisser porter par les événements :

Esclave décisions d’autres rend vie arbitraire

Si on ne peut satisfaire   R  aucun de ses penchants.

 É …

Pour bien   U  réussir sa vie,

Penser, réa   S liser, réévaluer :

Pas de marche  S    arrière, asservie,

N’est jamais trop I   tard pour avancer

De prises, d’empri    R  ses et de surprises,

Vie est faite, bien vé     *   cue, bien comprise.

Ainsi dirigée, à maintes    S   reprises, elle saura

T’éviter bon nombre de faux  A     pas et de tracas.

Un de nos cerveaux pense, tan   *   dis, l’autre agit,

Faut faire travailler les deux pour   V   réussir ta vie

Ce sera la seule façon d’allier raison  I     et passion,

Jusqu’à ce que ta mort soit un échec  E  sans nom.

 . 

.                                         

Forme

 .

Réduction

.

.

Évocation

.

1172 4

.

Une superposition de choses

Et d’autres, tenant debout

Comme par un  miracle

Comme dans la vie !

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

L’équilibre est art du mouvement

Et de toute adaptation :

Se tenir debout quoiqu’il arrive

Est le signe de vie réussie.

.

Symbolique

.

Une posture est définie

Par une position particulière

Des segments corporels les uns

Par rapport aux autres,  instant.

Il existe grand nombre de postures

Pouvant être adoptées par être humain.

 .

Parmi elles, la station debout érigée

Constitue la posture de référence

Et son maintien sur terre

Doit s’opposer à l’action

De la force de pesanteur

Résultante force gravité

Qui  le plaquerait  au sol

Et de la force centrifuge,

Liée rotation de la Terre,

Qui tend à l’en soustraire).

elsevier-masson.fr/la-posture-debout-9782294758607

.

.

Fond

.

Évocation

..

1172 6

.

L’équilibre est art du mouvement

Et de toute interprétation :

Se tenir debout quoiqu’il arrive

Est le signe de vie réussie.

 .

Symbolique

 .

Interprétation postures :

Mains croisées dans le dos

Il est peut-être honnête mais

Il est décidé à faire échouer.

Adossé à une paroi :

Il est timide ou fatigué.

Les deux mains  sur les  hanches :

Il a la folie des grandeurs.

Une  seule main … sur la  hanche :

Il est plutôt prétentieux.

Lors les mains jointes sur le ventre,

Paumes orientées vers haut,

Comme pour faire la courte échelle :

Un gêneur qui peut donner

Dans un  cynisme le  plus morbide.

Pieds posés en angle droit,

Orteils contre la voûte plantaire :

Il est bourré de préjugés

Et il restera  ainsi  pratiquement

Impossible à convaincre.

lentreprise.lexpress.fr/rh-management/

les-gestes-qui-vous-trahissent

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 

.On tiendrait mieux  debout  quand on a réussi

Sa vie que quand on l’aura bradé, raté, souqué

La posture n’est pas étrangère à son élégance :

Être vieux et penché n’est pas vieux mais droit,

L’un a pu réussir en la vie au prix de sacrifices,

L’autre aura privilégié santé  et qualité de vie !

Observer une posture reste riche de son passé :

Ce ne sont là que des observations d’hypothèses

Qui devront être fondés par études statistiques.

.

.

Temps ou film de vie !

.

Scénario

.

Réussir en la vie ou  la parabole des talents, pactole de l’argent ?

Etre  ce que l’on est, l’on fait : sa vie comme un roman ou poème.

Se définir une cible, œuvre, passion, but : l’atteindre ou presque !

.

Voir prose et illustration

1171 – La vie est très courte, alors profitons-en !

Voir prose et illustrations 

.

 La vie est longue ou courte,

Selon  les gens : c’est selon,

Que l’on en profite, ou non,

Selon qu’accident l’écourte.

.

Mais que veut dire profiter :

La brûler par tous les bouts,

L’économiser au maximum,

Conceptions  antinomiques !

.

Elle comprend communauté,

Ou uniquement moi d’abord,

Elle ne parait qu’à l’extérieur,

Ou pleine autant, à l’intérieur.

.

Carpe diem   …   combien de fois

N’aurai-je   entendu  cette voix-là,

C’est la même chose,  à chaque fois,

La mort vous prend  comme autrefois.

On la retarde un peu, on ne lui échappe :

Parfois avant nos vieux jours, vous attrape.

.

Qui ne se sent déjà, un peu mort, quand il est inutile,

À dépenser  son temps, son énergie, voire son argent,

Pour lui-même  en des choses jugées  des plus futiles,

Comme si la vie  n’avait qu’un but : celui de produire

Et ses lumières et ses seuls  progrès : que de reluire !

 .

Seuls, quelques-uns  profiteront  des  brefs instants,

De lucidité leur étant voués et lors autant  de pauses,

Pour n’être plus que pions, de penser seuls, ils osent,

Pour chercher une activité libératrice passionnante.

.

Carpe diem, voulu la veille et, remis au lendemain,

Couper les ponts vie au travail, quitter le quotidien

Contempler le monde que vous allez tantôt quitter

Avec amis proches dont la mort, va vous arracher.

 .

Nouveau monde intérieur  qu’on peut construire,

Dépend que de vous, vous  et  seul, le verrez luire :

C’est bien le seul  que vous  remplirez, en définitive,

En ne cessant d’exister jusqu’ à ce que mort s’ensuive.

.

Extension

 .

La vie est très courte, alors profitons-en !

Leitmotiv du bien-vivre ou du vivre à fond

Qui nos enjoint d’en faire religion au point

Parfois devenir individualiste, avec fameux

«Moi d’abord» et, quant  au reste du Monde,

On verra si l’on peut lui faire quelque chose.

.

En réalité, la vie reste  une  totalité, même si

Elle  apparait, parfois, comme  une  somme

D’événements séparés. En ce sens, la limite

Entre monde intérieur, extérieur, n’est pas

Étanche, constitue une frange commune.

.

La vie est  très courte, à cinquante ans,

Pour celui qui n’a encore rien réalisé,

Et qui ne s’est pas réalisé lui-même

En lui procurant une impression

De vide et de parfaite inutilité.

.

La vie est longue, au même âge,

Pour celui qui a déjà fait dix métiers,

Dix changements de vie tout en se construisant

En un projet de vie cohérent, du moins de son point de vue.

 .

La vie est longue, pour ceux ou celles qui s’ennuient

Ou qui ont décidé  d’en finir, pour l’écourter, enfin !

La vie est courte pour ceux ou celles qui en profitent

Du début à la fin  et n’auront pas le temps de la finir.

Meilleure formule est encore de vivre  chaque instant,

De le privilégier,  de le remplir, à fond,  de la savourer !

C’est plus facile à dire qu’à faire si besoin de se projeter

Ne serait-ce que  pour méditer au calme, se jeter à l’eau,

Le temps d’y penser, c’est déjà trop tard… la vie reprend !

.

À quinze ans, tout le monde vous demande

Ce que vous voulez faire le long de votre vie !

Vous répondez : ne pas savoir : c’est mal parti

Bonne carrière, réussite, très tôt se commande.

.

Ça n’empêche pas  de changer de cap, de métier

Mais au moins la trajectoire  sera bien amorcée,

À l’exception près qu’il y aura vocations tardives,

Qui décollent à trente, voire plus et qui survivent.

.

De toute façon, il n’est jamais tard en lancement

Certains remplissent mieux leur vie, en retraite,

La fin de leur vie est en plein accomplissement

D’eux-mêmes, autres s’écroulent : mal-traite.

.

.

Épilogue

.

Parmi les philosophies de la vie

Qui prôneront le Carpe Diem latin,

On trouve les hédonistes en premier :

Philosophie ayant plaisir, but de la vie.

Le principe de plaisir de Freud régulerait

L’énergie psychique par moins d’excitation

 

***

 

Mais tout plaisir ne se limitera pas à satisfaire

Aux besoins primaires, naturels  et  nécessaires :

Accompagne le sentiment du Beau, car selon Kant,

«Est beau ce qui plaît universellement sans concept».

 

***

 

Universel, justement : en Orient, le Bouddhisme prône

Réduction souffrance par dénuements et contemplations.

Chaque civilisation aurait sa propre vision du profit de vie

Mais la religion chrétienne prêchera une voie de souffrance.

 

***

 

Normal pour elle : plus on souffre sur Terre et plus on gagnera

Du plaisir, une fois mort et au paradis mais il y a un problème,

Que fait-on des bébés morts, innocents et pas même baptisés :

Il y a deux poids et mesures en balance, disent les politiciens.

 

***

 

Pour  ma part, si je puis témoigner de ma vieille expérience,

Les plaisirs différent et c’est heureux, pour chacun de nous

Mais accomplir les choses avec une énergie et une passion

Soufflées par l’orientation que l’on a choisie pour sa vie,

Demeure comme une boussole de recherche du plaisir

Sans, pour autant, empiéter sur le plaisir d’autrui.

.

.

1171 – Calligramme 

 .

 La vie est longue ou courte,

Selon  les gens : c’est selon,

Que l’on en profite, ou non,

Selon qu’accident l’écourte.

 

Mais que veut dire profiter :

La brûler par tous les bouts,

L’économiser au maximum,

Conceptions  antinomiques !

 

Elle comprend communauté,

Ou uniquement moi d’abord,

Elle ne parait qu’à l’extérieur,

Ou pleine autant, à l’intérieur.

 

Carpe diem   …   combien de fois

N’aurai-je   entendu  cette voix-là,

C’est la même chose,    à chaque fois,

La mort vous prend  V   comme autrefois.

On la retarde un peu      I       on ne lui échappe :

Parfois avant nos vieux      E     jours, elle vous attrape.

*

Qui ne se sent déjà, un peu      E        mort, quand il est inutile,

À dépenser  son temps, son     S       énergie, voire son argent,

Pour lui-même  en des cho     T    ses jugées  des plus futiles,

Comme si la vie  n’avait qu’    *      un but : celui de produire

Et ses lumières et ses seuls    C       progrès : que de reluire !

 O

Seuls, quelques-uns  profite  U       ront  des  brefs instants,

De lucidité leur étant voués  R      et lors autant  de pauses,

Pour n’être plus que pions,   T      de penser seuls, ils osent,

Pour chercher une activité   E     libératrice passionnante.

*

Carpe diem, voulu la veille   P       et, remis au lendemain,

Couper les ponts vie au tra  R     vail, quitter le quotidien

Contempler le monde que   O     vous allez tantôt quitter

Avec amis proches dont la   F     mort, va vous arracher.

   I

Nouveau monde intérieur   T      qu’on peut construire,

Dépend que de vous, vous     O       et seul, le verrez luire :

C’est bien le seul  que vous      N       remplirez, en définitive,

En ne cessant d’exister jusqu’      S       à ce que la mort s’ensuive.

.

 .

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1171 4

.

Une bouteille

Ou encore un flacon

Avec un énorme bouchon, 

En réserve, pour hédoniste !

.

(P : forme pleine = : rimes égales

Y : le fond s’approche de forme)

.

Que ce soit une bouteille

De parfum, d’alcool ou autre

Ce sont des éléments du désir,

Et du plaisir et de l’hédonisme.

.

Symbolique

 .

Une bouteille

Est un récipient

D’allure cylindrique

À sa base se resserrant

À son sommet expression

 .

«Avoir    de   la    bouteille » :

Pour  avoir  de  l’expérience,

Se dit en général de personnes

D’un certain âge  ou  ayant une

Grande  expérience  sur un sujet.

 .

«Avoir penchant pour la bouteille » :

Apprécier à l’excès l’alcool, alcoolique.

Et « Jeter une bouteille à la mer » :

Est appeler à l’aide avec l’espoir

D’être trouvé, entendu, sauvé.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond

.

Évocation

.

1171 6

.

Que ce soit une bouteille

De parfum, d’alcool ou autre

Ce sont des éléments et du désir,

Et du plaisir, donc de l’hédonisme.

.

Symbolique

 .

Les plaisirs de l’existence

Varient selon les individus, leur éducation.

Les hédonistes orientent leur vie en fonction

De leurs dispositions : amitié, tendresse, sexualité,

Plaisirs de la table, conversation, une vie constituée

Dans la recherche constante  des plaisirs, un corps

En bonne santé ainsi que noblesse d’âme, savoir,

Science, lecture, arts, exercices  et  bien social !

Les douleurs et les déplaisirs  à éviter seront 

Les relations  conflictuelles, rabaissement

Humiliation, soumission ordre imposé

Violence, privations et frustrations

Justifiées par des fables.

fr.wikipedia.org/wiki/Hedonisme

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Maximum de  plaisir dans sa vie :

un bon vivant,  jouisseur,  sensuel ;

homme courageux,  exigeant envers

lui-même, insensible à la souffrance.

ou les hédonistes contre les stoïciens

ou bouteille pleine …  bouteille vide.

on boit toute la bouteille, la remplit

on en consomme peu et fait durer,

soit consumérisme soit frugalité.

 .

.

Ne pas rester à ne rien faire !

 .

Scénario

 .

La vie est souvent comparée à une journée, matin, midi et soir.

Cueille le jour, cueille l’amour, comptés, ne durent pas toujours.

Faut se jeter à l’eau, dès qu’on le souhaite, ou quand il le faut !

.

Voir prose et illustrations 

1170 – Qu’est-ce donc qu’une vie bien remplie !

Voir prose et illustrations

.

Vie  remplie :

Allez savoir

Donc de quoi

Elle  sera faite.

Puis  comment

Elle est réussie.

Est-ce  être riche

Cultivé  et connu,

Et réaliser tout ce

Qu’on aura voulu !

 .

Avoir bien mené éducation enfant

Et être fier de leurs propres réussites.

Le catalogue des critères de vie remplie

Ne finit pas tant sa vie  est  bien  choisie.

.

La vie des uns, n’est pas la vie  des autres,

L’avis des premiers, pas l’avis du dernier,

Simple question  de culture, la leur, vôtre

Font qu’existence  bien remplie, aura été

 .

Faut vivre plus longtemps en bonne santé

Passer d’état pauvre à celui d’humain aisé

Voyager partout, et, par  tous les moyens,

Avoir un métier qui nous tient passionné.

.

Aimer à la folie, un,  voire deux conjoints.

Élever  ses   enfants   jusqu’à  la maturité,

Développer sa vie intérieure, sa curiosité.

 .

Et si ces sept vies étaient réunies, en l’une,

Sans parler de bonne ou mauvaise fortune

Mais, le plus souvent, on n’a qu’un modèle,

.

Et auquel  notre  bonne  société  culturelle,

Nous soumet  en promettant  d’être  fidèle

Ne pas être tenté de   rechercher …ailleurs

Autres vérités toutes des plus … éternelles.

 .

Tant mieux  si le bonheur reste… subjectif :

Le pauvre peut se permettre  d’être  créatif,

Au lieu de demeurer être, toujours, plaintif

Perdre et recommencer  le lendemain, à vif.

.

Que  veut dire : bien  remplir, réussir sa vie.

Ça dépend de société autant  que  de chacun

Et avant de prétendre devenir divin, humain :

Œuvre qui nous prend tout le temps imparti.

.

Pour ce qui est de la vôtre, ou de la mienne,

Faut attendre la suite pour connaître la fin.

Seule, la mort viendra  sceller  notre  destin

D’être quelqu’un à qui  révélation advienne.

.

.

Extension

.

Qu’est-ce donc

Qu’une vie bien remplie

Sinon une vie bien accomplie

Avec la fierté d’avoir fait ce qu’on

Avait choisi et qui nous a bien réussi

En dépit des hauts  et des bas, qui,

Comme  chacun sait, en une vie,

Ne manqueront pas d’advenir

La question à se poser, sera :

«Si je pouvais recommencer,

Ferais-je la même chose».

Ça signifie qu’on  ne sait

Que sa vie sera réussie,

Qu’à la fin et non pas

Au début ni milieu !

 .

Une vie bien remplie est celle dont reste satisfaite,

En tous cas à ses propres yeux, sinon de la société.

Qu’est-ce qu’une vie mal remplie à demi seulement,

C’est comme si on n’avait pas franchi le gué de la vie

Qu’on en était au début, ou milieu, on avait renoncé !

Une vie bien remplie, n’est pas celle que l’on nous dit :

Mais uniquement celle qu’on veut, celle qu’on a choisie.

On peut commencer à se poser la question sur la sienne :

Si frustration, il y a, que peut-on faire pour rectifier le tir.

.

Une vie bien remplie consiste-telle

À faire plein de choses, dans sa vie ;

 Une seule mais la faire jusqu’au bout,

Une question métaphysique s’il en est.

.

La question ne se pose pas en ces termes

Mais de satisfaction, d’accomplissement,

De ses désirs, de ses envies et de ses rêves,

Qu’on aura concocté tout au long de sa vie.

.

Pour beaucoup rempli veut dire accumuler :

Pas manque grande maison à cinquante ans,

Et grand jardin et grande auto et train de vie

Lors autres : avoir satisfait son cœur, esprit !

.

.

1170 – Calligramme

.

Vie          remplie :

Allez          savoir

Donc        de quoi

 Elle       sera faite.

Puis      comment

Elle    est réussie.

Est-ce   être riche

Cultivé  et connu,

Et réaliser tout ce

Qu’on aura voulu !

 .

Avoir bien mené   Q  éducation enfant

Et être fier de leurs U    propres réussites.

Le catalogue des cri       tères de vie remplie

Ne finit pas tant sa       E      vie est bien choisie.

La vie des uns, n’est       S     pas la vie  des autres,

L’avis des premiers,        T       pas l’avis du dernier,

Simple question  de                culture, la leur, vôtre

Qui font qu’existence       *       bien remplie, aura été

C

Faut vivre le plus long      E       temps en bonne santé

Passer d’état pauvre          *         à celui d’humain aisé

Voyager partout, et,         Q          par tous les moyens,

Avoir un métier qui          U        nous tient passionné.

Aimer à la folie, un,           ‘          voire deux conjoints.

Élever  ses   enfants          U         jusqu’à  la maturité,

Développer sa vie in         N       térieure, sa curiosité.

E

Et si ces sept vies étai       *         ent réunies, en l’une,

Sans parler de bonne        V        ou mauvaise fortune

Mais le plus souvent          I        on n’a qu’un modèle,

Et auquel  notre  bon        E         ne société culturelle,

Nous soumet  en pro         *         mettant d’être fidèle

Ne pas être tenté de          B         rechercher …ailleurs

Autres vérités toutes          I       des plus … éternelles !

E

Tant mieux  si le bon        N      heur reste… subjectif :

Le pauvre peut se per        *       mettre  d’être  créatif,

Au lieu de demeurer         R       être, toujours, plaintif

Perdre et recommen         E       cer le lendemain à vif.

Que  veut dire : bien         M      remplir, réussir sa vie.

Ça dépend de société        P      autant  que  de chacun

Et avant de prétendre       L     devenir divin, humain :

Œuvre qui nous prend       I     tout le temps… imparti.

E

Pour ce qui est de la           *       vôtre, ou de la mienne,

Faut attendre la suite        ?          pour connaître la fin.

Seule, la mort viendra                     sceller  notre  destin

D’être quelqu’un à qui                     révélation advienne.

.

.

 Forme

 .

Réduction

.

.

Évocation

.

1170 4

.

Une bouteille, probablement,

Une bouteille assurément,

À moitié pleine, moitié vide,

À moins que ce soit un vase

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche de la forme)

.

La bouteille est le contenant

Des possibles et des probables

De la vie, et, le contenu, est  ce

Qui a été réalisé, peu ou prou !

.

Symbolique

.

La silhouette  d’une  bouteille

Se rapproche d’une silhouette

Humaine et serait féminine.

Plus  qu’un choix, la  féminité

De la bouteille vient de sa forme

D’une part, et d’autre de son utilité.

 .

La bouteille est un contenant, utilisé

Pour conserver un liquide, de l’eau,

Ou du vin qui arrive petit à petit

À maturité : elle symbolise le

Contenant de notre esprit,

De notre substance intérieure,

Et part féminine de sa personnalité.

signification-reves.fr/Bouteille

 .

.

Fond

 .

Évocation

.

1170 6

.

Le vase demeure le contenant

Des possibles et des probables

De la vie, et, le contenu, est  ce

Qui a été réalisé, peu ou prou !

.

Symbolique

 .

Par sa forme,

La grâce de ses courbes

Et sa fonction de réceptacle,

Le vase est un symbole féminin.

Son creux  évoque celui  de l’utérus,

Le  féminin, contenant les fluides vitaux.

 .

Dans l’art et les rites funéraires, tout vase

Apparaît comme emblème vie éternelle.

Celui  de la coupe  (le calice)  est lié à

Deux connotations bien opposées :

Positive, signe destin favorable

Dont elle préfigure les agapes

Donc la joie  et  le  plaisir.

Négative,  défavorable

Avec souffrance et douleurs.

heraldie.blogspot.com/2014/08/le-vase

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Remplir une bouteille reste une métaphore

De la vie, comme celle de la bougie allumée

En première, on ajoute, entasse, superpose

En seconde on diminue, soustrait, consume

Mais au final, si cela reviendrait au même,

Seconde ne dépend du temps, pas  de nous.

 .

.

Vie consacrée à communiquer

.

Scénario

 .

C’est méditer sur le mystère et la grandeur de la Nature et la sienne.

C’est s’occuper des autres, et faire partie de leur histoire commune.

C’est s’éclater dans tout ce qu’on est, qu’on entreprend, qu’on fait !

 .

Voir prose et illustrations

1169 – La mort est-elle naissance pour autre vie !

Voir prose et illustrations

.

Avant naissance

Je n’existais pas

Après ma mort,

N’existerai plus.

Avant, j’existais rejeton

D’une famille, héréditaire.

Après, j’existerai en souvenirs,

Survivant en mémoire enfant, ami.

Ce qui fait que mon parcours de vie,

Est bien plus large que ce l’on en dit.

.

La mort est naissance pour autres vies !

Il faut bien que quelque part cela soit dit,

Soit compris, soit  soumis  au libre-arbitre

Pour nous déterminer  à exister tel qu’on est

Non tel qu’on voudrait ailleurs, ne finissant pas.

 .

Avant ma naissance, il  est vrai que je n’existais pas.

Tant mes parents auraient fort bien pu ne pas m’avoir

J’aurais été quelqu’un d’autre mais qui n’a rien à voir

Et lors, j’aurais été le fruit  d’un  hasard avant trépas.

.

J’étais juste un être en puissance  attendant … la vie

Venu du fond des âges et peut-être même du néant,

Pas fini, mais ne cessant, de grandir  par son envie,

Faisant le malheur, et  le bonheur  de mes parents.

 .

La vie passe, hélas, car elle ne dure qu’un temps :

La mort ne serait autre que fâcheux contretemps

Instaurant, à sa naissance  un après et un avant,

Rendant illusionniste imprimant espace-temps.

.

Plus dur que n’être plus, est de perdre un ami :

La mort ne fait problème à celui qui n’est plus

Mille poèmes l’évoquent mais aucun ne suffit

En la vie tout est écrit  mais rien n’est prédit.

 .

Au-delà de soi-même,  croyance de survie,

Un homme  ne peut décider d’apparaître,

Aucun ne peut se résoudre à disparaître

Tous cherchent sens, porte de sortie.

.

Naissant, entrons  en labyrinthe

N’étant de Dédale, Corinthe,

En corps, en prison, à vie,

En esprit en parti pris

D’une     croyance

Fausse,  vraie,

Vo-yan-ce,

Ivraie

Est

 .

.

Extension

 .

Il y a,

Selon peuples

Les  civilisations  et

Les religions, de multiples

Autres vies imaginées possibles.

Loin de moi de réaliser, ici, catalogue

Complet des post-vies : chacun en cultive

L’esprit en fonction de son imagination

Plus que sa raison lors résurrection,

Réincarnation, métempsychose,

Font qu’on revient, tel qu’on

Est  mort, lors  jugement

Dernier dans le corps

D’un autre bébé

Ou  animal

Plante

V

.

Darwin a résolu l’insoluble problème de la poule et de l’œuf

En démontrant que nous venons tous des cellules primaires

Parvenues sur  Terre, de l’Univers, mais sans plus d’indices,

Et ainsi notre vie se perpétue, par cycles naissances-morts.

Si réincarnation il y a, elle ne peut se faire que de manière

Génétique, par des gamètes, non la vertu du Saint-Esprit.

Corps est donc lié à la Terre même si notre esprit au ciel.

.

Je suis unique et multiple, à la fois :

Unique parce que je ne vis qu’une fois

Multiple, tant que  je me reproduirai !

.

En outre il y a toute la lignée génétique,

En moi, qui me précède,  et marquante,

Sans que j’en prenne pleine conscience !

.

La réincarnation me parait improbable

Y compris par l’intermédiaire de l’âme,

Ce serait comme vivre à travers l’autre.

.

.

1169 – Calligramme 

.

 Avant naissance

 Je n’existais pas

Après ma mort,

 N’existerai plus.

Avant, j’existais rejeton

D’une famille, héréditaire.

Après, j’existerai en souvenirs,

Survivant en mémoire enfant, ami.

Ce qui fait que mon     parcours de vie,

Est bien plus large         que ce l’on en dit.

.

La mort est naissance         pour autres vies !

Il faut bien que quelque           part cela soit dit,

Soit compris, soumis    M              au libre-arbitre

Pour nous déterminer   O        à exister tel qu’on est

Non tel qu’on voudrait    R     ailleurs, ne finissant pas.

T ….

Avant ma naissance, il       :   est vrai que je n’existais pas.

Tant mes parents auraient     N  fort bien pu ne pas m’avoir

J’aurais été quelqu’un d’autre     A     mais qui n’a rien à voir

Et lors, j’aurais été le fruit  d’un       I       hasard avant trépas.

J’étais juste un être en puissance       S         attendant … la vie

Venu du fond des âges et peut-être      S          même du néant,

Pas fini, mais ne cessant, de grandir    A             par son envie,

Faisant le malheur, et le bonheur de   N               mes parents.

                        C

La vie passe, hélas, car elle ne         E        dure qu’un temps :

La mort ne serait autre que        *        fâcheux contretemps

Instaurant, à sa naissance    A           un après et un avant,

Rendant illusionniste     U       imprimant espace-temps.

Plus dur que n’être    T       plus, est de perdre un ami :

La mort ne fait    R     problème à celui qui n’est plus

Mille poèmes    E    l’évoquent mais aucun ne suffit

En la vie tout  *     est écrit mais rien n’est prédit.

V ………………………

Au-delà de soi  I    même,  croyance de survie,

Un homme ne  E  peut décider d’apparaître

Aucun ne peut se résoudre à disparaître

Tous cherchent sens, porte de sortie.

Naissant, entrons  en labyrinthe

N’étant de Dédale, Corinthe,

En corps, en prison, à vie,

En esprit en parti pris

D’une     croyance

Fausse vraie,

Voyance,

Ivraie

Est

.

.

 

Forme

 

Réduction

.

.

.

Évocation

.

.

Une toupie, probablement ;

Une toupie, certainement 

Qui tourne à fond, ralentie

Et tombant en fin de vie !

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

La vie tourne comme une toupie,

Et avec même énergie :

Sauf que, lorsqu’elle sera tombée,

 On peut encore la relancer.

.

Symbolique

.

Platon en personne

S’interroge, dans «La République»,

Sur le point de savoir si axe de toupie

En mouvement est immobile ou non.

.

C’est le symbole de l’instabilité,

De l’activité incessante,

De l’imprévisible et,

De la grâce d’un personnage.

 .

Dans certaines îles de l’océan Pacifique,

Elle produit son proche voix humaine,

Qui est utilisé dans des cérémonies

Religieuses ou

Guerrières

Parfois

V.

blog.lesoir.be/jour-apres-jour

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

La vie tourne comme une toupie,

Et avec même énergie :

Sauf que, lorsqu’elle sera tombée,

 On peut encore la relancer.

.

Symbolique

.

Le monde tourne

Comme   une   toupie.

Symbolise  l’axe  du  monde 

Sur lequel tourne globe terrestre

Lors son mouvement rotatif évoque 

L’équilibre en un univers en mouvement.

« Et, comme la vie  d’un Homme, la toupie,

 Lancée cherche son équilibre sur son axe

 Puis très rapidement elle tourbillonne

Avec brio, semble avoir l’éternité

Devant elle, avant de perdre

Petit à petit de la vitesse,

S’épuiser et au final,

S’arrêter au sol,

Terrassée par

Sa course folle contre les forces

Physiques qui régissent notre Univers »

toupie-shop.com/informations-toupie-shop/35

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La toupie tourne et tourne encore

Un certain temps, un temps certain

Elle ralentit, puis titube puis tombe,

Mais il ne s’agira pas là, de sa mort

Il suffit de la relancer autant de fois

Qu’on désire pour la recommencer

Comme si elle s’était réincarnée.

 .

.

Se réincarner en d’autres vies !

.

Scénario

 .

Les statistiques  et  les hasards : des causes, faits, conséquences ?

Croyance en une autre vie, ailleurs : viatique de souffrance mort !

Éternel  problème récurrent de l’œuf et la poule ou réincarnation.

.

Voir prose et illustrations

1168 – Je n’ai pas le choix de naître et mourir !

Voir prose et illustrations

.

Avoir le choix,

Mais le choix de quoi,

On ne choisit pas de vivre,

On ne choisit pas … son sexe,

On ne choisit pas ses parents,

 On ne choisit pas… son pays,

On ne choisit pas l’avenir.

Les deux tiers d’avenir

Sont conditionnés

Par son passé,

Son statut.

.

Avant de naitre

On a déjà un passé

Et la santé   en sera  un

Par génétique, par hérédité.

.

Personne  n’a demandé à vivre,

N’a choisi ni son  sexe, son prénom

Ni ses parents ni  même sa religion :

Qu’en sera-t-il son destin à suivre.

.

Combien de choix  au cours d’une vie,

Nous sont imposés, forcés, extérieurs,

Ne se préoccupant  du moindre souci,

De notre bien-être,  bonheur intérieur.

 .

Mort nous demeure des plus étrangères

Qu’aucun ne pourra lui  conter  bergère

Refuser  seul,  d’en  devenir  dépendant,

En grabataire voire  sénile,  Alzheimer !

 .

Et lors, à charge entière de nos enfants,

Choix à mourir  en  paix  et  en être fier

Demeure, dernière   liberté,  et  volonté,

Qui nous soit donné de nous appliquer !

 .

Or là, notre mort est naissance à l’envers

En ne pouvant guère  être   propre  mère

Lors Globe Terre qui nous  aura  nourri,

Peut nous absorber  étant enfant de lui.

.

 .

 Extensions

 .

 .

Depuis le jour même de notre naissance,

On commence à vieillir, je veux dire, par-là,

Que l’horloge du temps qui nous est imparti

S’est mise en marche et ne s’arrêtera

Qu’après notre dernière heure,

Qu’après notre dernier battement de cœur.

.

On pourrait parler de métaphore mais en réalité,

Ce n’en est pas une, c’est juste sort de notre fortune.

La bonne fortune étant de naitre, d’avoir la chance

D’expérimenter bonheur, malheur  d’existence,

La mauvaise étant maladie, perte d’être cher.

.

Disparition de soi-même, que ce soit seul

Ou entouré des siens car il s’en trouve que

Leur naissance inquiète « Suis-je vraiment

L’enfant de mes deux parents» ou qui disent

«Qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu, pour avoir

Des parents pareils» autres qui ont une angoisse

Viscérale de leur propre mort, au point ne pouvoir

La projeter, y compris  pendant  les  enterrements :

.

On appelle cela un : «déni de réalité», lors il y aurait

Ceux qui l’anticipent : à la retraite,  ils se considèrent

En antichambre de la mort, autres qui, restant jeunes,

Actifs et combatifs jusqu’à leur dernier souffle. Le choix

De naitre,  on ne l’a guère, celui de vivre, oui, et  à plein !

.

Celui qui meurt en naissant, peut-on dire qu’il a vécu sa vie

Et  celui qui meurt, à cent ans, peut-on dire qu’il l’a épuisé ?

Ça change quoi : que fait-on de ses actes, pensées, souvenirs.

Que veut dire épargné par la mort, suite à accident, maladie !

Et puis si certains acceptent de mourir, d’autres y rechignent !

Certains s’y préparent, allant en retraite, autres font l’autruche !

L’important finalement n’est ni le début ni la fin : le …… chemin.

.

.

Entre dire : j’aurais préféré ne pas être né,

Et je ne veux pas savoir que je vais mourir,

Il y a là le même déni de réalité, hors choix.

.

L’on est mort, potentiellement,  une fois né :

C’est juste une question  de temps,  de durée,

Tant la question n’est jamais si, mais quand.

.

Une fois traitée et acceptée, l’idée de mourir,

Il reste à vivre, et il y aura de quoi s’occuper

Pour mettre à profit le meilleur de sa santé.

.

 .

Épilogue

.

Épilogue porterait bien son nom ici :

On peut épiloguer  et  tant que l’on veut,

On ne saura jamais le fin mot de l’histoire

Personnelle ni même collective de l’humain,

On ne connait que ses couplets, pas son refrain

Et, ce qui reste vrai aujourd’hui, le sera demain !

 

***

 

N’ayant pas eu le choix de naitre, de vivre, mourir,

Toute vie humaine peut être considérée parenthèse

Inexpliquée, exceptionnelle et voire presque divine,

À moi de tirer maximum profit de telle expérience,

Accumuler maximum de pratiques, connaissances.

 

***

 

Tous mes processeurs, ancêtres, et contemporains

M’auront transmis une partie de leur imaginaire,

Et c’est à moi, de savoir qu’en faire, la prolonger,

Pour la transmettre  à mes enfants, successeurs.

 

***

 

C’est simple : je suis une particule d’un Tout,

Je suis maillon d’une chaine…qui n’en finit

Et qui mènerait l’Humanité dieu sait où !

 

***

 

Vers son destin, probablement, lequel,

Ce ne sont morts qui nous le révèlent.

 

***

 

Et pour moi, ce sera mot de la fin !

.

.

1168 – Calligramme

.

Avoir le choix,

Mais le choix de quoi,

On ne choisit pas de vivre,

On ne choisit pas … son sexe,

On ne choisit pas ses parents,

 On ne choisit pas… son pays,

On ne choisit pas l’avenir.

Les deux tiers d’avenir

Sont conditionnés

Par son passé,

Son statut.

******

******

Avant de naitre

On a déjà un passé

Et la santé   en sera  un

Par génétique, par hérédité.

 

Personne  n’a        C   demandé à vivre,

N’a choisi ni son      H     sexe, son prénom

Ni ses parents ni        O     même sa religion :

Qu’en sera-t-il de        I     son destin à suivre.

 X

Combien de choix       *      au cours d’une vie,

Nous sont imposés     D       forcés, extérieurs,

Ne se préoccupant     E      du moindre souci,

De notre bien-être      *      bonheur intérieur.

N

Mort nous demeure    A    des plus étrangères

Qu’aucun ne pourra    Π    lui  conter  bergère

Refuser  seul,  d’en      T     devenir dépendant

En grabataire voire    R     sénile,  Alzheimer !

E

Et lors, à charge en     *    tière de nos enfants

Choix à mourir en     M     paix et en être fier

Demeure, dernière     O      liberté, et volonté,

Qui nous soit donné   U    de nous appliquer !

R

Or là, notre mort est   I     naissance à l’envers

En ne pouvant guère  R      être   propre  mère

Lors Globe Terre qui      nous  aura  nourris,

Peut nous absorber     *      étant enfant de lui.

.

 .

 Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1168 4

.

Bocal de quelque chose,

Et  peut-être même  de

Souvenirs de la vie 

Comme un coquelicot

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

Combien de souvenirs

En autant d’années de vie

Qui peut le dire ou le prédire

Pour m’en divertir : personne !

.

Symbolique

 .

Un souvenir est quelque chose

Dont on se remémore, élément mémoire.

«La vieille armoire en chêne se souvient-elle

Du temps où elle avait des feuilles ? » Paul Valéry.

 .

La description des mécanismes psychologiques

Permet de définir certaines de nos facultés.

Ainsi le souvenir des choses matérielles

Est-il la conservation de certaines

Traces de mouvements provoqués

Dans notre cerveau.

 .

De même, l’imagination ne s’explique

Que par des mouvements corporels joints

À  une certaine  activité  de  l’âme.

 .

Seule la pensée est active, en ce sens

Pas besoin de mouvements matériels.

Selon Descartes, la pensée n’est possible

Sans la perception et sans l’imagination.

fr.wikipedia.org/wiki/Souvenir_(memoire)

.

.

Fond

.

Évocation

.

1168 6

.

Combien de souvenirs

De coquelicots d’une vie

Qui peut le dire ou le prédire

Pour m’en divertir : personne !

.

Symbolique

.

Le coquelicot rouge,

Est une plante indigène

Poussant le long de majeure

Partie du front occidental de la

Première guerre mondiale, et elle

Est  symbole  éloquent  du souvenir.

C’est le principal emblème de la légion

Royale canadienne, qui en distribue des

Millions chaque année aux canadiens,

Qui les portent le jour du souvenir.

«au champ d’honneur les

Coquelicots

Sont parsemés… »

www.museedelaguerre.ca/

premiereguerremondiale/histoire

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Souvenirs, souvenirs, comme dit

 La  chanson de Johny Halliday :

 Je vous retrouve en mon cœur

Et vous faites refleurir

Tous mes rêves de bonheur.

On se croirait chez Ronsard

Quand je serai bien vielle

Le soir…  à la chandelle

Il s’agit  de coquelicot,

Et  non  de  « rose » 

Mais le cœur y est !

 .

.

Parmi quatre raisons de vivre

.

Scénario

 .

Naitre n’est de son propre fait : du désir des parents ou accident !

Le choix de vivre, une fois qu’on a pris conscience, dépend de nous !

Mourir, n’est pas négociable mais on peut la retarder, précipiter !

.

Voir prose et illustrations

.

 

1167 – Naître, apparaître et puis disparaître !

Voir prose et illustrations

.

Naitre, et apparaitre,

Et finalement… disparaitre :

Trois  petits  tours,  et s’en vont,

Voilà le lot  de  tous les humains :

C’est  aussi, c’est autant, le  mien !

En cela nous sommes  tous égaux

Naitre  serait une réelle chance,

À part cette fatalité… imposée,

Vivant nos folles expériences

Qu’on n’aurait pas vécu

Si l’on n’était

Jamais … né.

 .

J’ai pas demandé à naître

Ma vie, l’on me l’a imposée

Par souci de parent peut-être

Pour se reproduire, s’occuper.

.

Pressentant le jour où je suis né

Un sort fatal  pour  ma destinée

En  criant, me suis  senti extirpé

Du trou noir dont je  suis  tombé

 .

Me  repaître  de biens  je  le peux

Boire  et  faire  fortune si  je veux

Face à tout possédant et méritant

Je préférerais n’être que méditant.

 .

Avant disparaître  aimerais savoir

Si l’humanité va et court à sa perte

Autant que moi en  son  grand  soir

De fin de la planète   bleue et  verte.

 .

Paraître, n’être rien, trois fois rien

Est le privilège  que je veux  garder,

Si Terre est le Néant de l’Humanité,

En poussière aussi   je  deviendrais.

.

Quel maître, nous  aurait créés,

Pour, après, nous  abandonner

Radeau  de la Méduse, océan,

Des galaxies : fin  des temps.

.

 .

Extensions

Naître, apparaître, puis disparaître,

Comme si l’on n’avait pas existé ou avec

De vagues traces qu’on a quand même été,

Tel est sort commun de totalité des humains,

Dont je fais partie.

 .

Certains  disparaissent, à peine né, et  d’autres,

Enfants, quelque temps  plus tard, autres, jeunes

Entre vingt et quarante ans, mais, la plupart, entre

Soixante et quatre-vingt ans.

 .

Il est des jeunes comme Rimbaud ou d’autres artistes

Qui sont morts jeunes mais qui sont toujours présents

Dans nos esprits, et d’autres, qui mourront plus que

Centenaires et seront vite oubliés.

.

Il est même de certains personnages, nés de l’esprit

Des auteurs qui continueraient à vivre, et dont on

Demande des nouvelles, quand ils ont disparu

En quel cimetière ils ont été enterrés.

 .

Faut avouer : c’est tout de même le monde

À l’envers d’oublier le nom d’un auteur

Mais pas de ses personnages.

Né sans savoir d’où je viens,

Mort sans savoir  où je vais :

Tel est  notre destin, humain.

Il faut avec …  dans la mesure

Où nous n’avons  autre choix :

Né incarné, notre corps vieillit

Et au bout du compte, pourrit,

Mais se renouvelle-t-il ailleurs,

Ou autrement, nul ne le saura.

.

Naitre, apparaitre, disparaitre,

Le lot de notre condition humaine,

Que l’on peut retarder, non modifier,

Et qui marque au cœur, notre fragilité.

Certains ont peu d’impression d’apparaitre

Tant on les ignore, les met de côté : ostracisés,

Tandis que d’autres, disparaissent de leur vivant,

Soit physiquement, socialement, intellectuellement.

Enfin, il y a ceux qui tentent, et parfois réussissent,

À laisser une trace durable d’eux par leurs œuvres

Comme s’ils n’avaient existé que pour faire cela

Pour se payer tel plaisir, ersatz d’éternité.

.

.

1167 – Calligramme

.

Naitre, et apparaitre,

Et finalement… disparaitre :

Trois  petits  tours,  et s’en vont,

Voilà lot  Ô     des     Ô humains :

C’est  aussi, c’est //autant, le  mien !

En cela nous // sommes  tous égaux

Naitre  se //rait  une réelle chance,

Pas fatalité    =====     imposée

Vivant nos folles expériences

Qu’on n’aurait pas vécu

Si l’on n’était

Jamais … né.

                 N

J’ai pas demandé  A  à naître

Ma vie, l’on me l’a   Î    imposée

Par souci de parent  T    peut-être

Pour se reproduire,   E    s’occuper.

             *

Pressentant le jour    A  où je suis né

Un sort fatal  pour      P    ma destinée

En  criant, me suis      P     senti extirpé

Du trou noir dont je     A    suis  tombé ….

         

Me  repaître  de biens   A       je  le  peux   …

Boire  et  faire  fortune  R        si  je  veux  .….

Face à tout possédant    A         et méritant …..

Je préférerai n’être que  Î       un méditant ……

     T

Avant disparaître         R   aimerais savoir …..

Si l’humanité va           E   court à sa perte .…

Autant que moi en       *   son  grand  soir …

De fin de la planète     D   bleue et  verte. ..

        I

  Paraître n’être rien    S      trois fois rien

    Est privilège  que je   P     veux  garder.

     Si Terre  est Néant   A    d’Humanité,

      En poussière aussi   R    deviendrait.

                A

       Quel maître, nous    Î   aurait créés,

       Pour, après, nous    T  abandonner

       Radeau  de la Mé   R duse, océan,

        Des galaxies : fin   E   des temps.

.

 .

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1167 4

.

Image de statue

D’une  jeune femme,

Immortalisée à cette age 

Printanier, exquis, séduisante.

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche ici  de forme)

.

Statue de femme sera faite pour

apparaitre mais non disparaitre

lors figurant une sorte d’éternité

et ainsi la forme évoque le fond

.

Une  statue aura beau représenter

Une femme même identifiée :

Il n’empêche qu’elle n’est qu’un objet,

Qu’elle ne sera pas la personne.

.

Symbolique

.

Auguste Rodin, sculpteur

Ayant abordé le néobaroque,

Le  symbolisme et  le  réalisme,

Est considéré comme l’inventeur

De sculpture statue moderne.

Avec son Monument à Balzac,

Il expose  son  manifeste  de

La modernité en sculpture

Et provoque  un scandale

Lors  de  sa  présentation

Publique mais ses disciples

Camille Claudel, Antoine Bourdel

Assureront la transition vers le xxe siècle.

Wikipédia  Sculpture moderne

 .

 .

Fond

 .

Évocation

.

1167 6

.

Une  statue aura beau représenter

Une femme même identifiée :

Il n’empêche qu’elle n’est qu’un objet,

Qu’elle ne sera pas la personne.

.

Symbolique

 .

Hommage féminin

S’intègre bien  dans    les

Rituels  dits républicains,

Dont il faut de déceler

Le rôle public et politique,

Soit qu’il montre invariablement

La femme en sa spécificité genrée,

Par exemple en tant que mère

Génitrice fort utile à la société,

Soit  annonçant conformément

Au  modèle  universel   français,

La  reconnaissance  de  la femme

Comme  citoyenne  à part  entière.

Tout en rendant compte des valeurs

Libératrices normatives ayant guidé

Ces  femmes,  exceptionnelles,  l’étude

De la  représentation, formes  statues,

Permet d’évaluer   degré d’objectivation

Qu’elles ont pu subir, a pu les assujettir !

cairn.info/revue-societes-et-representations-2008-2-page-153

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Rares sont les statues de femmes

Qui sont des symboles du pouvoir

Et bien plus de grâces et de désirs

Comme si leur forme l’emportait

Sur leur personnalité intérieure

Mais il n’en restera pas moins

Qu’elle influe sur notre idée

De la beauté de la nature.

 

 .

.

juliettebourdier.net/2020/01/21/201-revision-passe-compose

 .

Scénario

.

 Né puis mort : deux mots suffisent pour borner une vie, la résumer.

Deux fleurs, rouge coquelicot, qui se ressemblent, s’attirent en herbe.

Des personnages naissent, meurent sous la lumière de leurs auteurs

.

Voir prose et illustrations

396 – La vie, c’est le mouvement

Visuels et textuels >>  

.

Pour de vrai,

De faire marche arrière

Est impossible, lors prisonnier

Que l’on est dans l’action en cours

Avec nous, contre  nous, en recours.

Chaque tourbillon dans nos actions

Nous impriment flots sensations

Qu’après coup nous digérons

Au calme, ou à la maison.

Pour de faux !

.

Entre trop grand calme,

Et, un grand mouvement,

Vie s’étire, à grands pans,

Sans voir passer le temps,

Qui souvent s’en réclame.

.

La vie, comme chacun sait

C’est le mouvement,

Se sentir  vivant,

Ça nous plait.

.

Nous passons, très  souvent,

Du calme à la tempête

Si ce n’est ouragan

Trouble  fête.

.

Mouvement … entraine,

De manière physique

Voire psychique,

Hors de peine.

.

Voir monter crescendo

Vague, montant assaut,

Son percu tant tympan

Et s’en allant  mourant.

Nous parait étonnant !

 .

Gerbe écume soulevant

Et au-dessus, franchissant

Le flanc bord, en l’ébranlant.

Force impose toujours respect

Du calme, vite l’on  se  repait

Quand tout va de travers

Que tout s’accélère. 

.

.

Extensions

.

Rien n’est pire qu’une absence totale de mouvement :

La vie s’écoule sans sensation, sans réaction, sans émotion,

La vie s’écoule pour rien sauf perte de temps qui angoisse.

Tant, dès le moindre mouvement, nous voici attiré par lui,

Éclat d’existence et plus il est fort et plus il nous ébranle.

.

Son absence, silence ; c’est le cimetière, c’est la mort,

Vol des oiseaux, cri des enfants, c’est la rue, c’est la vie.

Le mouvement confond en son sein l’espace et le temps :

En montagne, on ne compte pas en distance mais en heure ;

En bord de mer, on ne compte pas en heures mais en marées.

.

Le mouvement  a ceci de particulier, aux enfants hyperactifs,

C’est que mouvement se justifie, il ne peut pas ne pas exister

Sans, qu’aussitôt, ils se sentent subjectivement angoissés.

.

L’important est de se mettre en marche, en mouvement,

Après seulement, l’on verra bien  et l’on décidera  alors

Vers quoi, rester à ne rien faire : faire marche arrière,

Tandis que tout bouge autour de soi, inexorablement.

.

L’écriture elle-même est un mouvement de la pensée,

Et ce d’autant qu’elle se ressource dans le voyage à pied ;

Souvenirs entrent par les pieds autant que par vue, ouïe,

Disent les grands randonneurs  du fait  qu’ils ont mis

Un pied devant l’autre pour y arriver, qu’un trajet

S’oublie moins vite que tous lieux de repos.

.

La vie, c’est le mouvement, certes, mais, pour cela,

Inutile d’aller très loin, suffit  de rester  sur place.

Mouvement prend des formes diverses et variées,

Tellement qu’il me faudrait de catalogues entiers

Pour vous les décrire tous sans jamais les épuiser

Alors, j’y renonce, et je les fusionnerai en un seul :

Celui qui me poussera naturellement à vous aimer.

.

Tout battement d’un cœur

Est un mouvement interne,

Tout battement de paupière

Est un mouvement externe !

.

Tout ce qui bouge, se déplace,

Tout ce qui coule et se répand,

Reste basé  sur un mouvement

Qui souvent, laissera une trace.

.

On a remplacé  plume  et encre,

Par frappe de doigts  sur clavier,

Le mouvement est plus distancié,

Mais il aura toujours même ancre.

.

.

396 – Calligramme   

.

Pour de vrai,

De faire marche arrière

Est impossible,  L  lors prisonnier

Que l’on est dans   A     action en cours

Avec nous, contre    *     nous, en recours.

Chaque tourbillon   V      dans nos actions

Nous impriment   I      flots sensations

Qu’après coup  E   nous digérons

Au calme, ou à la maison.

Pour de faux !

.

Entre trop               C           grand calme,

Et, un grand           ‘             mouvement,

Vie s’étire, à           E          grands pans,

Sans voir pas         S           ser le temps,

Qui souvent           T          s’en réclame.

.

La vie, comme                   chacun sait

C’est le mou                             vement,

Se sentir                                    vivant,

Ça nous                                        plait.

.

Nous passons,              très  souvent,

Du calme à                        la tempête

Si ce n’est                             ouragan

Trouble                                       fête.

.

Mouvement                       entraine,

De manière                       physique,

Voire                               psychique,

Hors                                  de peine.

.

Voir monter                    crescendo

Vague mon                   tant assaut

Son percu           L     tant tympan

S’en allant           E          mourant.

Nous parait                   étonnant !

      M

Gerbe écume  O soulevant

Et au-dessus,  U  franchissant

Le flanc bord    V   en l’ébranlant.

Force impose    E    toujours respect

Du calme, vite M    l’on  se  repait

Quand tout   E   va de travers

Que tout     N s’accélère. 

       T

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.396 4

.

Un beau spermatozoïde,

Avec flagelle, qui l’entraine,

Sinon une chaine probablement

Chaine de vélo avec engrenage

.

Chaine, engrenage, servent mouvements

qu’ils soient de vélo, moto, voiture, outils

nombre des cas, multiplient force, vitesse

tant et si bien que forme accélère le fond.

.

Chaine de vélo, engrenage

Symbolisent les mouvements :

Et, le mouvement, en principe,

Va le plus souvent vers l’avant.

.

Symbolique de forme

 .

La chaîne de vélo

Élément mécanique fermé

Constitué de  l’’assemblage  d’une

  Suite éléments                   mé-tal-liques

   Les maillons                             transmettant

      Mouvement                                entre pédalier 

        Et une roue                                  arrière motrice

         La   chaîne                                  de bicyclette est

        Une chaîne                                avec rouleaux.

       La durée de                           vie de  chaîne

      Entretenue                      est d’environ

Dix   milles        kilomètres

fr.wikipedia.org/wiki/

Chaîne de bicyclette

.

Descriptif

.

396 – La vie : c’est le mouvement !

Alignement central   /   Titre droit  /  Thème   vie

Forme en X /  Rimes égales  /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : chaine / Symbole de fond : engrenage

.

Fond

.

Évocation 

.

396 6

.

Chaine de vélo, engrenage,

Symbolisent les mouvements :

Et, le mouvement, en principe,

Va le plus souvent vers l’avant.

.

Symbolique 

 .

L’engrenage

Est aussi bien objet

De  fascination  que  le

Symbole de la mécanique.

La détermination d’un profil

Pour les dents est un problème

Mathématique … sophistiqué.

Cette histoire, qui remonte

À l’Antiquité  et qui n’a

Pas fini  de  s’écrire,

Est pourtant bien

Mal connue !

tangente-mag.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Que ce soit mouvement vertical,

Ou bien mouvement horizontal,

Mouvement droit, voire latéral,

La progression n’est pas banale.

.

Le corps aussi est comme animal,

Se déplace de façon lente, brutale

Faux mouvement, soins à l’hôpital

En lit, sans mouvement, voire létal.

.

Scénario

.

Celle de mouvements de foule en rues, par solidarité ou contestation,

celle de l’expression de soi corporelle, de la gymnastique, de la danse,

celle de l’émotion dans le théâtre, le cinéma, le spectacle … l’échange.

.

.

Mouvement à trois ans

.

Scénario

.

Celle de mouvements de foule en rues, par solidarité ou contestation,

celle de l’expression de soi corporelle, de la gymnastique, de la danse,

celle de l’émotion dans le théâtre, le cinéma, le spectacle … l’échange.

.

Visuels et textuels >>  

 

387 – La vie est un voyage avec une fin !

Visuels et textuels >>

.

Quand on évoque voyage

On pense un déplacement

Mais il peut être immobile

En sa tête,  par des images,

Qui laissent, à penser, rêver

Tout comme  si l’on  y était !

Toute la vie, on peut voyager

Ainsi sans bouger de chez soi

Traverser l’espace et le temps

Et pour finir, un jour, terrassé

Par la mort, ou,  par un néant,

Qui nous a englouti   … vivant !

.

La vie ne serait autre  qu’un

Long voyage et avec une fin,

Que l’on attend pour demain

Mais  que l’on souhaite  divin !

Bien qu’on naisse de parents  bien

Qu’avant un an, ne souvient de rien.

Parents rédigent pour nous parchemin

Qui fera date pour suite de notre destin.

.

Puis, les étapes se succèdent et, à ce train,

Se rajoutent wagons de joies et de chagrins.

Pour certains à cinq, dix ans, vingt ans, la fin,

À peine le temps de rire à la vie et … plus rien.

Douze ans d’enfance est voyage extraordinaire

Surtout si on bouge, histoire de  changer d’air,

Métier, conjoint, famille …captent, exaspèrent

Vacances, au sud, pour vivre tout le contraire.

.

Bien que marre de tout, aller jusqu’au bout

Du voyage qui court, trop vite, vers sa fin,

Près  des  siens, du jour  au lendemain,

Tirer sa révérence un point c’est tout.

Vie, voyage, dont on connait la fin,

Dont l’important  est le chemin

Nous prenant notre temps

Notre temps d’amant.

.

.

Extensions

.

Toute chose qui se tient,

Devrait … on le sait bien,

Pour être … plus cohérent,

Devrait commencer par la fin.

.

C’est souvent ainsi que romanciers

Commencent, leurs polars à suspense.

Mais il s’agit là d’une vie imaginée,

De vie écrite, rêvée, cauchemardée.

.

La vie réelle ne suit un tel chemin,

Se déroule, linéairement, et  même

Si l’on peut, tous, projeter notre fin,

Nous ne maitrisons pas son moment

Par arrêt brutal ou  accidentellement.

.

Nombre de vies  ne font que prolonger

Leur enfance pour ne jamais y renoncer

Nombre  d’autres, la transformer, renier,

Pour ne jamais, dans leur vie, y retourner.

.

Ceux  qui disent  ne pas  en avoir  eu, parce

Qu’elle a été sacrifié sont les plus à plaindre

Restent en prison, à l’intérieur d’eux-mêmes

Sans jamais pouvoir ni la revivre, la liquider.

.

Une seule certitude, en ce Monde, c’est qu’un jour

Notre horloge interne s’arrête, et, ne repart plus !

Aucune assurance vie ne nous protège de la mort.

D’ailleurs, elle ne s’adresse à nous : descendants !

Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage

Nous clame Joachin du Bellay, au XVI éme siècle.

Et combien l’auront dit et redit avant lui et après.

Voyage est perçu si long qu’on n’en voit pas la fin :

Il est pourtant bien là, à chaque détour du chemin.

.

Nous n’entrevoyant pas  le début de notre vie,

Tant notre naissance est affaire de nos parents.

.

Ce qui est bien loin d’être le cas, pour notre fin :

Entre temps, parents nous auront mis au parfum

.

Et si nous ne savons ni où, ni quand, ni pourquoi,

Nous savons bien tous que personne n’y échappera

.

Ce n’est pas que la vie soit voyage pour s’y préparer,

Que pour en profiter tant qu’elle dure, jusqu’à la fin.

.

.

387 – Calligramme 

.

Quand on évoque voyage

On pense un déplacement

Mais il peut être immobile

En sa tête,  par des images,

Qui laissent, à penser, rêver

Tout comme  si l’on  y était !

Toute la vie, on peut voyager

Ainsi sans bouger de chez soi

Traverser l’espace et le temps

Et pour finir, un jour, terrassé

Par la mort, ou,  par un néant,

Qui nous a englouti   … vivant !

.

La vie ne serait    L   autre  qu’un

Long voyage et    A     avec une fin,

Que l’on attend    *      pour demain,

Mais que l’on        V   souhaite divin !

Bien qu’on naisse   I    de parents  bien

Qu’avant un an, ne   E  souvient de rien.

Parents rédigent pour  *  nous parchemin

Qui fera date pour suite  V  de notre destin.

                   O

Puis, les étapes se succèdent  Y  et, à ce train,

Se rajoutent wagons de joies et  A  de chagrins.

Pour certains à cinq, dix ans, vingt  G  ans, la fin,

À peine le temps de rire à la vie et      E   plus rien.

Douze ans d’enfance est voyage extra  *    ordinaire

Surtout si on bouge, histoire chan    A      ger d’air,

Métier, conjoint, famille, captent   V     exaspèrent

Vacances, au sud, pour vivre        E    le contraire.

                            C

Bien que marre de tout, aller   *    jusqu’au bout

Du voyage qui court, trop   U  vite, vers sa fin,

Près des siens, du jour    N    au lendemain,

Tirer sa révérence un   E  point c’est tout.

Vie, voyage dont on  *   connait la fin,

Dont l’important  F   est le chemin

Nous prenant   I   notre temps

Notre temps   N    d’amant.

.

.

Forme

Réduction

.

.

.

Évocation 

.

387 4

.

Un  vase,  une  bouteille

Et voire  une horloge

Avec  son  balancier, 

Son  tic-tac, heure.

.

L’heure s’entend bien avec l’horloge

par son tic- tac, balancier, nous éveille

plus au temps qu’il  est, temps qu’il fait !

tant et si bien que la frome épouse le fond

L’horloge reste le symbole du temps

Qui passe, qui est mesuré :

Qu’on voyage ou pas, ultima necat :

La dernière heure tue.

 .

Symbolique

 .

Le symbolisme

De l’horloge est lié à la

Notion d’écoulement du temps

Et de fuite qui sont irréversibles,

À rapprocher du nombre douze.

Cadran ferait cycles répétitifs.

.

Les rêves d’horloge seront

Souvent révélateurs

D’un sentiment  d’angoisse,

Mais ils peuvent aussi symboliser

Une mécanique psychique impeccable.

Modifié, source : tristan-moir.fr/horloge

.

Descriptif

 .

387 – La vie est un voyage avec une fin ! 

Alignement central / Titre serpente / Thème  voyage

Forme en ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : horloge / Symbole de fond : heure

.

.

Fond

.

Évocation 

.

387 6

.

L’horloge reste le symbole du temps

Qui passe, qui est mesuré :

Qu’on voyage ou pas, ultima necat :

La dernière heure tue.

 .

Symbolique 

.

Vulnerant omnes ultima necat.

Toutes blessent dernière heure tue.

Cet adage latin,  inscrit au fronton

De certaines  horloges  publiques,

Contient plusieurs des leitmotivs

De ce premier tome du Journal

Intime de Philippe Muray.

 La question de la morale

Et l’angoisse de la mort.

.

Lorsqu’il commence ses notes,

L’auteur de L’Empire du Bien

Ou d’Après l’Histoire a 33 ans,

La postface  de  sa compagne,

Anne    Sefrioui,   traite     avec

Beaucoup de respect des limites

Inhérentes d’un journal… intime.

unidivers.fr/philippe-muray-ultima-necat

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Étant humain, donc durée de vie limitée,

Notre fin s’annoncera dès notre naissance.

Même si nos jours nous seront bien comptés,

Ce n’est pas la fin de tout, du Monde ni de nous

Nous restons vivants par nos enfants, mémoires,

Un certain temps, sachant que lui n’a pas de… fin.

.

On dit souvent que la fin n’est que le commencement

De quelque chose d’autre et la mort ne dit pas de quoi.

Elle nous laisse l’imaginer sans apporter d’information

C’est alors nous projetons de rester vivant quelque part,

Ainsi on invente et paradis/enfer, et aussi matière/néant.

 .

.

Le voyage s’arrête, c’est la fin

.

Scénario

.

Un voyage dans la vie, le voyage d’une vie, une aventure familiale,

puis, soudain, plus de chapeau sur la tête pour se couvrir, protéger,

en fin, plus rien, l’extinction de feux, la fin du jour pour toujours !

 .

Visuels et textuels >>

743 – Des temps forts suivis de temps morts !

Visuels et textuels  >>

.

Temps forts suivis

Par temps  morts

On ne peut rester

Trop longtemps

Sur les crêtes

Des   nerfs

Sans un

Re-pos

Marqué

Avant de

Re-prendre

Toute activité

Avec  gros  effort.

.

L’alternance de temps

Nécessaire indispensable

Autant à  activité, qu’à rêve,

Comme  toute pulsation de vie,

Qu’elle soit vibrante,  soit  vivante.

.

Comment rester sur le fil quand il se profile

Pics d’émotions mettant nos corps en vibration,

Invisible à l’intérieur quand indicible à l’extérieur

Tout vacille quand sexe, indocile en l’âme, se faufile,

Lors explose sensations de grands frissons à l’unisson,

Gonflées par fusion postérieur autant que par œil rieur.

.

La vie s’écoule,  amants  se roulent  sont en pleine houle,

Vient le moment où à contre temps, en plein firmament,

Temps qui s’arrête de conter fleurette à ses amourettes

Chacun se sépare chacun s’écarte  chacun s’écroule

En repliements, étourdiments,  remerciements

Nos interprètes   de l’amour      font retraite.

.

Temps s’est distordu comme en corps nus,

Place au temps mort  au plein de remords,

Et pour recommencer sans jamais se lasser

Faut que ce soit rêve d’être Adam ou Ève !

.

.

Extensions

 .

Temps forts suivis de temps morts :

Mais ne sont pas les mêmes pour tous :

Parfois des repas, parfois sexes, jeux ou arts.

Chacun fait selon ses passions ou ses raisons.

.

Des temps forts  pourront durer  des heures ;

On ne pourrait demeurer sur un temps fort,

Une éternité, temps de penser à une idée,

Le temps de le dire, le temps de l’écrire

Et le temps fort  est  déjà  passé  dans

L’excitation du moment ou relectures,

Modifications ne sont pas aussi créatives.

.

Toute création procèderait d’un temps fort,

Précédé, et, suivi, de différents temps morts

Et  pour son incubation, pour son évolution :

Concentration d’énergie et fluidité de l’esprit,

Activation du corps, tout y est, sauf célébrité !

.

Le rêve est considéré, comme  un temps mort,

Alors  qu’il se révèlera source d’un temps fort,

Au réveil, quand  un scénario  vient à l’esprit.

Les temps forts sont faits pour être partagés

Et ils le sont, d’autant plus, s’ils créent des

Souvenirs se reliant les uns aux autres

Comme ne faisant plus qu’un.

.

Temps fort : exposer ; temps mort,  pause-café,

Encore que le cerveau, lui, continue à chauffer

Temps mort, temps fort est appelé fractionné

C’est le cas en sports, bien d’autres activités !

Jeter un poème, écrit sur le papier ou clavier

Est, sans aucun doute, parmi les temps forts,

Pour autant, modifier, n’est pas temps mort :

La pensée se projette  avant de se matérialiser,

Seul temps mort  est  quand  on a enfin terminé.

.

La vie ne peut être faite que de temps forts,

Le pire serait qu’il n’y ait que temps égaux :

Même ennui tout le temps, quoiqu’on fasse

Serions dans prison, pas couloirs du temps.

.

Les temps forts sont liés à l’activité au défi,

Comportent large part de stress, d’émotions

Et parfois même  d’agitations, palpitations :

C’est son souvenir qui nous les gardera aussi

.

Toute écriture, qu’elle soit textuelle, poétique,

Lors elle jaillit, de son esprit, est un temps fort

Ensuite s’il faut la reprendre, retravailler, fixer,

On considère cela parfois comme temps morts.

.

.

Épilogue

.

Le temps n’aurait rien de linéaire :

Pour autant, il n’est pas circulaire,

Il est fait  de temps morts  et forts,

Alternant  en  éveillé  ou  en  dort !

***

Point de vue  d’activité  conviviale,

Professionnelle, sociale,  familiale,

L’amour serait comme temps mort

Et celui plus personnel, temps fort.

***

Il en est de même lors de créativité,

Temps fort s’il en est, impondérable

Et parfois, en temps mort, enraciné,

Tant il dérive d’inconscient, notable.

***

Cela indiquera qu’il faut respirations

Pour mieux trouver ses inspirations :

Pour qui veut créer son œuvre, sa vie,

Rien n’est inutile ni à jeter,  desservis.

***

Pour finir,  en beauté,  sur temps forts,

Je dirai qu’écrire poésie, l’est pour moi,

Je ne perçois plus le temps espace en soi,

Parfois, le reste me parait être temps mort.

.

.

743 – Calligramme   

 .

Temps forts suivis

Par temps  morts

On ne peut rester

Trop longtemps

Sur les crêtes

Des   nerfs

Sans un

Re-pos

Marqué

Avant de

Reprendre

Toute activité

Avec  gros  effort.

.

L’alternance  T de temps

Nécessaire  E    indispensable

Autant à  M        activité, qu’à rêve,

Comme     P           toute pulsation de vie

Qu’elle       S           soit vibrante,  soit vivante.

.

Comment rester sur le fil quand il       *      se profile

Pics d’émotions mettant nos corps en      F    vibration,

Invisible à l’intérieur quand indicible à        O    l’extérieur

Tout vacille quand sexe indocile en l’âme,         R      se faufile,

Lors explose sensations de grands frissons à        T         l’unisson

Gonflées par fusion postérieurs autant que par     S          œil rieur.

 .

La vie s’écoule,    T     amants se roulent  sont       M  en pleine houle,

Vient le moment    E    où à contre temps, en       O   plein firmament,

Temps qui s’arrête   M    de conter fleurette       R    à ses amourettes,

Chacun se sépare     P      chacun s’écarte        T     chacun s’écroule

En repliements,       S     étourdiments,       S      remerciements

Nos interprètes      *     de l’amour           *       font retraite.

.

Temps s’est distordu                    comme corps nus,

Place au temps mort          au plein de remords,

Et pour recommencer sans jamais se lasser

Faut que ce soit rêve d’être Adam, Ève.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

743 4

.

Vase qu’on pourrait

 Faire  passer  pour

Une  belle  cruche

En temps mort.

 .

Les pleins en ce vase : temps forts

et creux en ce vase : temps morts

ou forme bombée, forme rétrécie,

en tous cas, vase évoque les deux.

 .

Un  temps fort et un temps mort

Sont pareils à cette cruche :

La partie bombée est temps fort ;

Celle rétrécie, temps mort !

 .

Symbolique 

 .

Le temps à travers le temps

Ou le voir à travers la  musique.

«Or, tant les coureurs que les désœuvrés

S’entendent pour qualifier de temps mort

Les temps d’arrêt et les moments d’attente,

Heures creuses où rien ne semble se passer.

Le temps vivant, ce serait   le temps occupé,

Qui court, qui sert, le temps   à toute vitesse;

Le temps qui accélère, ou  le temps qui grise,

Les temps forts que pour les forts, seulement.

.

Et s’ils se trompaient ?   Et si le temps vivant

Était ce temps au ralenti qui s’arrête presque

Quand on prend le temps de vivre, un adagio

Baroque, doux et lent, en vent de soir d’été ?»

agora.qc.ca/chroniques/temps-vivant-temps-mort

.

Descriptif

 .

743 – Temps forts suivis de temps morts  

  Alignement central    /  Titre  cercle  /    Thème  rythme

Forme ronde  /    Rimes égales    /  Fond approché de forme

Symbole de forme : temps-mort / Symbole de fond : temps-fort

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

743 6

.

Un  temps fort et un temps mort

Sont pareils à cette cruche :

La partie bombée est temps fort ;

Celle rétrécie, temps mort !

.

Symbolique 

 .

On  me parle de ce temps mort,

ce sont ses propres mots, de ce temps mort,

Juste avant une improvisation, il est musicien de jazz,

Va-t-il se laisser aller au-delà de la technique

Ou penser et jouer seulement  comme tout le monde .

.

Ce léger laps d’attente évoque la mort indéfinissable

Et  inconnu, cet  arrêt  marque  l’étendue  de  la  vie :

Le débordement pulsionnel installe un vide de penser

Et peut se transmuer en un travail créatif associatif.

cairn.info/revue-libres-cahiers-pour-la-psychanalyse

.

 

Corrélations

Fond/forme 

 .

La France est divisée

« Pot » ou « cruche » ici,

« Broc » ou « carafe » là ?

Mais l’on serait stupide

Tout comme une cruche

Et sourd comme un pot

Pour rester en carafe.

Cela  me parait  plein

De bric  et  de  broc !

Je requiers une pause,

Pour faire temps mort,

Et changer  ces symboles

Pour passer un temps fort !

 .

.

Temps mort de Dali

.

Scénario

.

temps forts et collectif, lors d’un exposé, d’une réunion, conférence,

temps morts,  pause, mis à profit pour échanger, faire autre chose :

temps forts de la journée par définition, les plus limités, concentrés.

 .

Visuels et textuels  >>

.


.

Visuels suggestion de scénario

.

.

temps forts et collectif, lors d’un exposé,

d’une réunion, conférence,

.

.

temps morts, pause, mis à profit

pour échanger, faire autre chose :

.

.

temps forts de la journée par

définition, les plus limités, concentrés.

.


.

Textuels calligramme / extensions

£  +   &   #

  • £  Temps forts suivis par temps morts : on ne peut rester trop longtemps sur les crêtes des nerfs sans un repos marqué avant de reprendre toute activité avec gros effort. L’alternance des deux temps est nécessaire, indispensable, autant à l’activité qu’au rêve, comme toute pulsation de vie, qu’elle soit vibrante, vivante. Comment rester sur le fil quand se profile des pics d’émotions mettant nos corps en vibrations, invisibles à l’intérieur quand indicibles à l’extérieur. Tout vacille quand le sexe, indocile, en l’âme, se faufile, quand explose des sensations de grands frissons à l’unisson, gonflé par fusions postérieurs autant que par yeux rieurs. La vie s’écoule, amants se roulent, sont en pleine houle. Vient le moment où, à contre temps, en plein firmament, le temps s’arrête de conter fleurette à ses amourettes.  Chacun se sépare, chacun s’écarte, chacun s’écroule en repliements, étourdissements, remerciements : les interprètes de l’amour ont fait retraite. Le temps s’est distordu comme les corps nus, place au temps morts ou plein de remords. Pour recommencer, sans jamais se lasser, il faut que ce soit un rêve d’être couple Adam et Eve.

.

  • + Temps forts suivis de temps morts : pas les mêmes pour tous : parfois des repas, parfois sexes, parfois jeux ou arts. Chacun fait selon ses passions, certains selon leurs raisons. Des temps forts peuvent durer des heures ; des temps morts, des jours entiers, sinon l’inverse : le rapport est déséquilibré. On ne pourra demeurer sur un temps fort, toute une éternité. Le temps de penser à une idée, le temps de le dire, le temps de l’écrire et le temps fort est déjà passé dans l’excitation du moment, relectures, modifications ne sont pas aussi créatives. Toute création procède d’un temps fort, précédé et suivi de temps morts pour son incubation, évolution : concentration d’énergie, fluidité de l’esprit, activation du corps, tout y est. Le rêve, considéré, par définition comme un temps mort, l’est parfois à tort quand il se révèle source d’un temps fort, par la suite, au réveil quand un scénario vient à l’esprit. Les temps forts sont faits pour être partagés et ils le sont d’autant plus qu’ils créent des souvenirs qui se relient les uns aux autres comme ne faisant plus qu’un.

.

  • & Temps fort : exposer ; temps mort, pause-café, encore que le cerveau lui, continue à chauffer. Temps mort, temps fort, est appelé fractionné : c’est le cas en sports, bien d’autres activités ! Jeter un poème, écrit sur le papier ou clavier, est, sans aucun doute, parmi les temps forts ! Pour autant, modifier, n’est pas temps mort ! La pensée se projette avant de se matérialiser : seul temps mort est quand on a enfin terminé.

 .

  • # La vie ne peut être faite que de temps forts, le pire serait qu’il n’y ait que temps égaux : même ennui tout le temps, quoiqu’on fasse, nous  serions dans une prison et pas dans les couloirs du temps. Les temps forts sont liés à l’activité au défi, comportent large part de stress, d’émotions, et parfois même d’agitations et de palpitations : c’est son souvenir qui nous les gardera aussi. Toute écriture, qu’elle soit textuelle, poétique, lors elle jaillit, de son esprit, est un temps fort, ensuite s’il faut la reprendre, retravailler, fixer, on considère cela parfois comme temps morts.

 .


 .

Textuels symboliques et corrélations

 .

.

Temps mort

  • Symbolique de forme : Le temps, à travers le temps, ou le voir à travers la  musique. «Or, tant les coureurs que les désœuvrés s’entendent pour qualifier, de temps morts, les temps d’arrêt et les moments d’attente, heures creuses où rien ne semble se passer. Le temps vivant, serait le temps occupé, qui court, qui sert, le temps  à toute vitesse, le temps qui accélère, ou  le temps qui grise. Les temps forts que pour les forts, seulement. Et s’ils se trompaient ? Et si le temps vivant était ce temps au ralenti qui s’arrête presque quand on prend le temps de vivre, un adagio baroque, doux et lent, en vent de soir d’été ?»     agora.qc.ca/chroniques/temps-vivant-temps-mort

.

Temps mort

  • Symbolique de fond : On me parle de ce temps mort, ce sont ses propres mots, de ce temps mort, juste avant une improvisation, il est musicien de jazz, va-t-il se laisser aller au-delà de la technique ou penser et jouer seulement comme tout le monde ? Ce léger laps d’attente évoque la mort indéfinissable et inconnue, cet arrêt marque l’étendue de la vie. Le débordement pulsionnel installe un vide de penser et peut se transmuer en un travail créatif associatif. cairn.info/revue-libres-cahiers-pour-la-psychanalyse

 

Temps fort > division, pause, temps mort, symboles

  • Liens fond/forme: La France est divisée en « pot » ou « cruche » ici, « broc » ou « carafe » là ? Mais l’on serait stupide tout comme une cruche et sourd comme un pot pour rester en carafe. Cela me parait plein de bric et de broc ! Je requiers une pause, pour faire temps mort, et changer ces symboles pour passer un temps fort ! 

736 – Âme humaine est des plus impénétrables !

Visuels et textuels >>

.

^^^^^^^

La belle âme

Im-péné-trable,

Âme insaisissable,

Âme inconnaissable,

Âme …indémontrable.

.

Tout cela  est vrai  et faux,

Âme ne se définit  par mots,

On y associe le bien et le beau,

Elle est au creux à fleur de peau.

.

Impossible de la voir,  de la toucher,

À peine si on peut la sentir, la deviner,

Quant à la sonder, quant à en faire le tour

On a beau s’y atteler : l’on y serait toujours.

.

Parait que l’âme  humaine

Serait des plus impénétrables,

Passe encore   celle du prochain,

Mienne est bien  trop misérable.

.

Elle serait bien cachée,  à l’intérieur,

Comme une intruse, venue  d’ailleurs,

Je ne la discernerais, reconnaitrais pas

Sa vue, sur elle, ne m’appartiendrait pas.

.

Notre âme serait principe de vie animation.

Il est vrai que vu sous cette basique définition

Quand le souffle de vie, s’arrête, elle s’évanouit,

 Nul ne sait en quel enfer, purgatoire ou paradis.

.

Si on l’examine microscopique, côté  biologique

L’esprit n’en fait pas partie même   très logique,

Si on l’examine, macroscopique,  côté  spirituel,

Mon corps ne serait plus que véhicule de pensée.

.

C’est ainsi on dit âme humaine est impénétrable,

Même des plus indiscernables incompréhensibles

Et c’est pourtant d’elle dont parle si bien l’amour,

Qui fait le sel non pas d’un jour mais de toujours.

 .

Au-delà    des sexes,

Corps       des cœurs,

Esprits  nous relient :

Le plus  puissant  lien

Et le plus inconscient

Qui puisse, ici, exister

..

Extensions

.

Insaisissable, impénétrable, inexprimable…  impubliable :

Seuls mots dont les dictionnaires sont capables d’un souffle

De nous définir l’âme en la confondant avec l’esprit, pensée

On a coutume d’attribuer son origine et sa destinée au ciel

Mais duquel s’agit-il, celui qu’on voit ou qu’on pressent ?

Notre âme est spirituelle, virtuelle, vue comme irréelle

À l’intérieur de notre corps et à l’extérieur en l’aura.

.

L’âme est, à la fois, un principe vital,

 Spirituel, immanent ou transcendant,

Qui animera le corps d’un être vivant

Selon une définition dans Wikipédia.

.

Bien des gens  qui prétendent définir

L’âme lui ajouteront plus de mystère.

.

Âme blanche, âme grise, âme noire :

Ce qu’on ne voit aurait des couleurs !

.

On peut le renier, on peut la vendre :

Achetons sa nouvelle âme innocente.

.

J’ai bleu à l’âme dites-vous : docteur,

Dites-moi où l’on trouve l’infirmerie. !

.

Impénétrable,  avez-vous dit, comme

Les desseins d’un Dieu à notre sujet !

.

.

736 – Calligramme  

 .

^^^^^

Belle âme

 Impénétrable,

Âme insaisissable

Âme inconnaissable,

Âme …indémontrable.

Tout cela  est vrai et faux,

Âme ne se définit  par mots,

On y associe le bien et le beau,

Elle est au creux, à fleur de peau.

Impossible de la voir, de la toucher.

À peine  si on peut la sentir, la deviner,

Quant à la sonder, quant à en faire le tour

On a beau s’y atteler : l’on y serait toujours !

 ……………………….….

Parait M  que  l’âme  humaine

Serait des    E   plus impénétrables,

Passe encore       *    celle du prochain,

Mienne est bien         H      trop misérable.

Elle serait bien cachée,      U        à l’intérieur,

Comme une intruse, venue       M          d’ailleurs,

Je ne la discernerais, reconnai-        A          trais pas :

Sa vue sur elle ne m’appartien-             I           drait pas.

Notre âme serait principe de vie               N        animation.

Il est vrai que vu sous cette basique             E          définition,

                                              *

Quand le souffle de vie s’arrête, elle       I   s’évanouit,

Nul ne sait en quel enfer, purgatoire     M   ou paradis.

Si on l’examine microscopique, côté      P       biologique

L’esprit n’en fait pas partie même          É       très logique,

Si on l’examine, macroscopique            N        côté  spirituel,

Mon corps ne serait plus qu’un            É         véhicule pensée.

C’est ainsi on dit âme humaine           T        reste impénétrable,

Même des plus indiscernables           R            incompréhensibles,

Et c’est pourtant d’elle dont              A              parle si bien l’amour

Qui fait le sel non pas d’un              B                jour mais de toujours.

L

Au-delà    E   des sexes,

Corps       *   des cœurs,

Esprits     *    nous relie

Le plus  puissant    lien

Et  le plus   inconscient

Qui puisse         exister.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

736 4

.

Un sapin probablement,

Certainement … sinon

Quelle autre réalité

Aussi conique

.

Qu’est-ce qu’un sapin aurait-il à voir avec

Notre âme humaine :

Sans doute du fait de ses formes coniques,

 Pointées vers le ciel.

.

Symbolique

 .

Pont entre ciel et terre.

Sapin exprime fluidité lien

Qui  relie  le  haut  et  le bas,

Le spirituel   et le matériel,

L’esprit et puis la matière.

.

Et  depuis  les Celtes  c’est

Le  symbole   de   l’espoir

Renouvelé  des forces  de

Lumière sur les ténèbres,

Puis de la vie sur la mort.

.

De nos jours, au solstice d’hiver,

Le sapin de Noël est devenu symbole

De don et générosité : toujours vert il est

Un messager qui nous encourage à poursuivre

Notre chemin, à supporter les problèmes

De l’existence comme ses branches

Supportent poids de la neige.

lecameleon.wifeo.com/sapin

.

Descriptif

 .

736 – L’âme humaine est impénétrable  

  Alignement central  /  Titre  courbe  / Thème  âme

Forme conique / Rimes égales /Fond éloigné de forme

Symbole de forme : sapin / Symbole de fond : cône

.

.

Fond

Évocation 

.

736 6

.

Qu’est-ce qu’un sapin aurait-il à voir avec

Notre âme humaine :

Sans doute du fait de ses formes coniques,

 Pointées vers le ciel.

.

Symbolique de fond

 .

Le cône   demeure

Figure géométrique

Comme  symbolisme

Du cercle et triangle.

.

Son symbolisme  a été

Rapproché   également

De celui de la pyramide.

On pourrait bien évoquer

Celui de la tour et ziggurat.

.

Ce  seront  des  constructions

Mésopotamiennes inspirantes

La tour de Babel,  porte du ciel.

.

Suivant la tradition babylonienne

Elle-même, attribue  aux  ziggurats

La valeur  symbolique    de  l’échelle :

.

Ces    gigantesques     tours      devaient

Faciliter    la     descente    des   …   dieux

Sur terre, montée des hommes vers le ciel

asdstewart.free.fr/Representer le lieu du recit

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Rien de plus commun que le sapin

Il y en a partout en Europe et ailleurs

Et lors c’est grâce à la fête de Noël

À laquelle il sera toujours associé

Qu’il a trouvé quelques couleurs,

Car il n’a pas la valeur du chêne

Imposant, centenaire, légendaire

Surtout chez les druides, les celtes

Et qui en auront fait leur emblème !

Le sapin a pour lui, d’être toujours vert

Et pourtant l’on dira que : ça sent le sapin

Quand on est vieux, malade, près de mourir.

 .

.

Ame : regard mystique 

.

Scénario

.

Socrate n’aurait pas dit le contraire.

Napoléon n’aurait rien pu y faire.

L’âme vient du ciel et y revient.

 .

Visuels et textuels >>

1114 – Pour certains, la vie n’est qu’un long drame !

Visuels et textuels  >>

.

La vie n’est qu’un drame

Pour  les  pessimistes,

Pour  les alarmistes,

Pour les fatalistes ;

.

N’est que  bonheur,

Pour les optimistes

Ou  les progressistes,

Pour les non-défaitistes.

.

Or pour nombre de gens,

Comme  le basculement brutal

De l’un vers l’autre, en alternance.

.

Pour  certains la vie ne sera que drame

Entre coupé de brefs moments de brame

Pour mieux supporter un  destin chagrin,

Tout  comme celui de n’en avoir aucun.

.

À d’autres, n’est qu’aventure heureuse,

Entrecoupée de périodes  malheureuses,

Pour mieux leur faire sentir un éphémère

De leur destin basculant vers d’autres fins.

.

Si la vie n’est qu’éternel recommencement,

Chaque jour, même rythme,  geste, toujours,

Infimes évolutions se produisent en pensée

Changeant perceptions du monde, d’idées.

.

Jusqu’au dernier souffle, dernier moment,

Tout peut encore changer et se modifier,

Chacun voit sa vie comme il l’entend,

Chacun peut, sa veste, la retourner.

.

Face à  l’infinitude  de l’Univers,

Nous sommes nus comme ver

Celui qui vous dira contraire

Ne ferait rien que … braire,

Tant certains ont eu une

Enfance malheureuse.

.

.

Extensions

 .

La mort est un drame éternel,

L’accident, la maladie, le divorce,

L’échec, sont des drames temporaires

Qu’on parvient à surmonter voire oublier ;

Le reste, c’est la vie tout simplement,

Comme le soleil après la pluie,

Comme le jour après la nuit.

.

De ne pas pouvoir, de ne pas vouloir

En profiter parce qu’on pressent qu’un drame

Peut surgir d’un instant à l’autre est une attitude

Plus funeste et pratiquée par les pessimistes :

«Aujourd’hui, pas terrible ;  demain, pire »

Face à l’Univers, l’on est « tout » dès lors

Que l’on ne se connait pas d’équivalent

Et l’on est « rien » dès lors qu’on sait

Que l’on va bientôt disparaitre.

.

Mais entre ce tout et ce rien,

Il y a matière à profiter de tout,

De ce qui se passe, et qui nous arrive,

De ce qu’on veut faire, autres font, de leur côté.

La vie est-elle un drame ou la vie est une chance !

À  chacun d’en décider et d’en faire son parti.

.

La vie est un drame si on la prend par la fin ;

La vie est un charme si on la prend par le début,

Entre les deux, ce sera tantôt l’un et tantôt l’autre :

Mourir à vingt est un drame, à cent, une consolation

L’important est de vivre longtemps, et en bonne santé !

Le drame absolu, comme chacun sait, n’est pas le cancer,

C’est de voir son enfant mourir, pour un père, et  une mère.

La vie n’est autre que comédie, je ne dirais pas ça, encore que,

Le verre à moitié plein je le bois, tandis que le vide, je le perçois.

.

Il y aurait ceux qui sont bien nés

Solides, immunisés, en bonne santé,

Et en plus, positifs et de bonne humeur

Et ceux qui sont mal-nés, mal embouchés

Qui se plaindront de tout, leur vie entière

Souvent prêts à tourner tout en négatif.

.

Comment faire la différence entre ceux

Pour qui la vie sera comme vrai drame,

Qui en font un, pour se mettre en valeur

Et ceux pour qui le drame est passager :

Question nuance, subtilité, pensez-vous

Point du tout : le sens même de sa vie.

.

.

Épilogue

.

De passer sa vie sans aucun drame

Autre la mort de… ses parents,

Est comme passer à travers

Les gouttes de la pluie,

***

Tandis que d’autres vivront entre

Deux drames puis les suivants

À croire qu’ils les attirent,

Ou voire les suscitent !

***

Mais le pire n’est-il pas : certains

En feraient un drame de tout

Étant mécontent du sort

Qu’on leur a réservé.

***

Face au drame, après la sidération

Et après la conscientisation

On pense à résilience

Ou inconscience.

***

Dernier acte de la vie, drame ou peu,

Est notre mort pour l’éliminer,

L’anxieux la vit en pointillé

Toujours sous ses yeux

***

Drame ultime n’est-il pas son suicide,

On veut le fuir, en l’exécutant,

De croire en dieu déicide,

Acte de foi dans néant.

***

Mais sans drame que serait le bonheur,

Chacun rappelle vulnérabilité,

Solitude, finitude forcées,

En attendant l’heure.

.

.

1114 – Calligramme

.

La vie n’est P  qu’un drame

Pour  les    O  pessimistes,

Pour  les    U    alarmistes,

Pour les     R     fatalistes ;

N’est que    *        bonheur,

Pour les     C       optimistes

Ou  les       E    progressistes,

Pour les    R    non-défaitistes

Or pour   T      nombre de gens,

Comme   A   le basculement brutal

De l’un  I    vers l’autre, en alternance.

Pour   N certains la vie ne sera que drame

Entre  S  coupé de brefs moments de brames

Pour    *    mieux supporter un destin chagrin,

Tout        V       comme celui de n’en avoir aucun.

D’autres,        I             n’est qu’aventure heureuse,

Entrecoupée          E         de périodes malheureuses,

Pour mieux leur          *         faire sentir un éphémère

De leur destin bascu         N         lant vers d’autres fins.

Si la vie n’est qu’éternel          ‘            recommencement,

Chaque jour, même rythme,          E       geste, toujours,

Infimes évolutions se produisent      S          en pensée

Changeant perceptions du monde         T        d’idée.

Jusqu’au dernier souffle,  dernier    *     moment,

Tout peut encore changer     Q   et se modifier,

Chacun voit sa vie     U    comme il l’entend,

Chacun peut,   E    sa veste, la retourner.

Face à  l’ *     infinitude    de l’Univers,

Nous     D  sommes nus comme ver

Celui qui  R   vous dira contraire

Ne ferait    A  rien que braire.

Car certains M    ont eu une

Enfance mal   E heureuse.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1114 4

.

Un vase des plus communs

 Mais qui s’est peu à peu fendillé 

Jusqu’à  se  rendre  inutilisable

Lors complétement cassé !

 .

(forme creuse, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

 .

Un vase cassé peut créer un drame

fonction de son prix, attachement :

la vie lui ressemble un tant soit peu

ainsi la forme évoque bien le fond.

.

Pour certains, tout comme ce vase,

Collé, rafistolé, de partout,

 Leur vie est devenue et elle restera

Cassée tant qu’ils existeront !

.

Symbolique 

 .

Dans la kabbale, le vase

Possède le sens du Trésor.

S’emparer d’un vase, c’est

Conquérir un trésor.

.

Briser  un vase, c’est

Anéantir par le mépris

Le trésor qu’il représente.

.

Un   symbolisme   identique

Se retrouve dans la littérature

Mandéenne  et la Pistis Sophia.

.

Bahir, les six jours de la Création

Sont appelés : les six  beaux  vases,

La Shekina est comparée à un  vase.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1114 6

.

Pour certains, tout comme ce vase,

Collé, rafistolé, de partout,

 Leur vie est devenue et elle restera

Cassée tant qu’ils existeront !

.

Symbolique 

.

Il est bien admis

Qu’un vase dans la maison

Symbole de bien-être, prospérité.

.

C’est une décoration de l’intérieur,

Donne à la pièce un aspect particulier.

Les vases peuvent être au sol et sur table.

Sont utilisés pour décorer des bureaux,

Des hôtels et centres commerciaux.

Le vase est facile à casser, car il

Est composé principalement de

Leurs matériaux   …    fragiles.

.

« Pourquoi  ce vase  s’est-il  cassé,

C’est une bonne chance, vous devez

Dire à haute voix « pour la bonne chance ».

kayabaparts.ru/fr/razbitaya-vaza-po-

sonniku-razbitaya-vaza-schastlivaya-zhizn

 .

 .

Corrélations

 

Fond/forme  

 .

Qui casse, paye, lit-on sur un écriteau

D’une boutique de céramique, bibelots

Si l’on se comparera à un vase et que

Quelqu’un nous casse ou nous-même

On peut le payer de sa vie, paralysie

Nous ne sommes pas en … porcelaine

Dieu merci, pas en acier…  non plus

Pour notre malheur ou  chance !

 .

.

Vie ne serait que drame

.

Scénario

.

Pour ceux/celles qui se suicident,  la vie n’est qu’un drame,

autres,  tantôt une comédie et tantôt proche psychodrame,

pour moi, la vie est expérience fortuite à ne pas manquer.

 .

Visuels et textuels  >>

1110 – A quoi bon la vie si l’on ne croit en rien !

Visuels et textuels  >>

.

Il y a,  je le crois,  la foi de l’enfant,

Qui fait confiance  à  ses  parents ;

La foi du charbonnier

Qui fait  confiance  à une Église ;

La foi des religieux

Et, qui la mettent en pratiques ;

.

La foi du gnostique

Qui doute de toute mystique ;

La foi de l’athée

Qui croit qu’on va Néant ;

La foi du prosélytiste.

.

Mais qui va vivre en conquérant !

Il faudrait, déjà, avoir une foi

En soi, en l’autre, l’humain

Pour se trouver en un bon sens

Pour une vie, qui nous fait du bien !

 .

Il y a la foi de l’enfant qui croit au Père Noël,

Mensonge de parents de société que sur l’autel

De la vérité, jamais il ne faut penser  à sacrifier,

Pour ne pas faire s’écrouler les jouets sur marché.

 .

Il y a la foi du charbonnier, qu’il érige, en principe :

C’est comme ça et pas autrement, et le sera toujours,

C’est la source de sa vie, de ses douleurs,  ses amours,

L’homme est semblable à un Dieu duquel il participe.

 .

À l’opposé, il y a le positiviste, l’agnostique et l’athée,

Qui s’accordent pour détruire sens divin de l’Univers,

Ils n’ont rien à mettre, proposer, à l’endroit, l’envers

Qui le remplace, dont l’homme se réclame,   destiné.

 .

À errer d’une croyance à l’autre, sans buts ni fins,

Mourir, disparaître au néant, arrivé aux  confins

Du rien qu’il était, qu’il est, qu’il sera, et vivre,

Malgré tout, heureux d’exister à en être ivre,

 .

D’un espoir, dont il a du mal à se départir :

L’immortalité, de son corps, esprit, âme :

À quoi bon vivre si l’on ne croit en rien,

Pourquoi être humain  plus que chien.

.

Pour moi elle aura ce quelque chose

De magique et, à la fois, tragique

Comme on le vivra qu’une fois

Attention à ne pas la rater !

.

.

Extensions

.

Il y a la foi de l’enfant

Qui croit au monde magique,

Lorsqu’il mêle le merveilleux et le réel

Comme étant équivalents, puis petit à petit,

Établit  une distinction  entre  ce qui  est  virtuel,

Ce qui est réel et ce qui apparait comme si c’était irréel

Mais ne l’est pas vraiment. On prétend qu’il croit aux contes

Jusqu’au jour où il vous confie, comme pour vous avertir, que

«C’est pour faire comme ci mais qu’en vrai, ça n’existe pas »

.

C’est vous qui êtes pris à votre propre piège,

Arroseur arrosé en quelque sorte !

.

Les Évangiles,  la  Bible,  la religion,

Constituent un Monde, à part, puisqu’on

Lui demande d’y croire et ce sont les parents,

Les adultes, les autres, les prêtres qui le certifie.

De toute façon, notre  esprit  humain  fonctionne

De telle façon qu’on aura besoin qu’on lui raconte

Des tas d’histoires  pour qu’il  les intègre  dans la

Nôtre et notre humanité et les faits scientifiques

N’ont pas d’effet de conviction  par eux-mêmes,

Il faut les mettre en scènes et y croire vraiment.

.

À quoi bon la vie : question lancinante mais inutile

La vie nous est donnée, nous est reprise, c’est ainsi !

Bon, c’est vrai, qu’elle ait un sens, nous aidera à vivre

Mais  c’est à chacun de nous, de bien trouver  le sien !

Avec une réponse  comme celle- là : chacun  est servi !

Les athées, agnostiques, vivent bien  sans  aucun  sens

Et je ne parle pas  des épicuriens, ni, des bons à rien !

Alors finalement de  croire à rien, c’est encore croire :

Rien devient un objet de mes croyances, grand Dieu.

.

Pour certains, la vie est comme un rêve :

On ne sait pas si on dort ou on est éveillé

C’est la conception de Platon et du reflet

La vie est ailleurs, sommes spectateurs !

.

Pour chrétiens, vie est épreuve terrestre,

En attendant rejoindre le paradis au ciel,

Plus on est bon et plus on souffre douleur

Et plus on échapperait aux feux de l’enfer

.

Athée,  est un voyage,  est une expérience,

Dont on a aucune idée de son sens, finalité

Mais qui nous serait donné d’approfondir,

En exerçant notre liberté et libre-arbitre !

.

.

Épilogue

*

Avant nos derniers siècles

L’on avait coutume de diviser

 Les gens en croyants et incroyants,

Ou encore en fidèles contre infidèles :

Aujourd’hui on parle de religieux/athée,

Les formes changent, le fond reste le même.

***

Les religieux pratiquants ne remplissent plus

Les vases, ils se limitent à des tasses ici ou là.

Religions ne sont plus localisées : mélangées,

Souvent issues d’une conviction personnelle.

***

On ne va pas refaire l’histoire des religions,

Elles ont des côtés positifs et côtés négatifs

Elles sont créées, dirigées par des humains

Et sont donc le reflet  de leurs vicissitudes.

***

J’ai moi-même,  je le confesse,  ne le renie,

Avoir fait études secondaires en séminaire,

Poursuivi au-delà, après, jusqu’au moment

Où j’ai perdu la foi n’y croyant pas, ou plus.

Aujourd’hui, religion parait  peu catholique,

Qu’elle soit chrétienne, juive ou musulmane.

Pour autant je reste en quête  de spiritualité :

Avoir trouvé autre sens à ma vie, point athée !

.

.

1110 – Calligramme

.

Il y a,  je le crois,  la foi de l’enfant,

Qui fait confiance  à  ses  parents ;

 La foi du charbonnier

Qui fait  confiance  à une Église ;

La foi des religieux

Et, qui la mettent en pratiques ;

La foi du gnostique

Qui doute de toute mystique ;

La foi de l’athée

Qui croit qu’on va Néant ;

La foi du prosélytiste.

****************

.

Mais qui va vivre en conquérant !

Il faudrait, déjà, avoir une foi

En soi, en l’autre, l’humain

Pour se trouver en un bon sens

Pour une vie, qui nous fait du bien !

À ……………….

Il y a la foi de l’en   *   fant qui croit au Père Noël,

Mensonge de parents  Q   de société que sur l’autel

De la vérité, jamais il ne   U   faut penser  à sacrifier,

Pour ne pas faire s’écrouler  O   les jouets sur marché.

                 I

Il y a la foi du charbonnier, qu’il érige, B     en principe :

C’est comme ça et pas autrement, et le    O  sera toujours,

C’est la source de sa vie, de ses douleurs    N    ses amours,

L’homme est semblable à un Dieu duquel   *    il participe.

                                                     L

À l’opposé, il y a le positiviste, l’agnostique    A      et l’athée,

Qui s’accordent pour détruire sens divin de    *      l’Univers,

Ils n’ont rien à mettre, proposer, à l’endroit,   V         l’envers

Qui le remplace, dont l’homme se réclame,     I         destiné.

                                                       E

À errer d’une croyance à l’autre, sans buts     *          ni fins,

Mourir, disparaître au néant, arrivé aux      S          confins

Du rien qu’il était, qu’il est, qu’il sera,        I          et vivre,

Malgré tout, heureux d’exister à en          *        être ivre,

                                         O

D’un espoir, dont il a du mal à          N    se départir :

L’immortalité, de son corps,          *    esprit, âme :

À quoi bon vivre, si l’on ne       N     croit en rien,

Pourquoi être humain         E   plus que chien.

             *

Pour moi, elle aura     C   ce quelque chose

De magique et, à    R   la fois, tragique

Comme on le vi    O   vra qu’une fois

Attention à ne    I     pas la rater.

     T

E N      R  I  E   N   !  

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1110 4

.

Vase      ancien,

Et assez commun,

 D’origine  étrusque 

Pas comme la tasse.

 .

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Un beau vase, si beau soit-il, vide,

S’il  ne contient matières,

Ne sert à rien, il n’est qu’une forme

 À remplir, comme sa vie. !

.

Symbolique

 .

Le vase possède le sens du Trésor.

S’emparer d’un vase, c’est conquérir un trésor.

.

Briser un vase, c’est anéantir par le mépris le trésor

Qu’il représente, un symbolisme identique se retrouve

En littérature mandéenne et dans la Pistis Sophia.

.

Dans le Bahir, les six jours de la Création sont

Couramment appelés les six beaux vases.

La Shekina est comparée à un vase.

.

Et dans la littérature médiévale,

Le vase contiendrait le trésor

Le Graal,  les Litanies, etc.

Source : expatmosaïque.fr/le-

symbole-de-la-semaine-le-vase

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1110 6

.

Cette belle tasse si belle soit-il, vide,

Si elle ne contient d’amour

Ne sert à rien, elle n’est qu’une forme

 À remplir, comme sa vie !

.

Symbolique

 .

Au XVIIIe siècle, d’abord

En Allemagne et en Autriche

Puis en France, les manufactures

De porcelaine commencent à fabriquer

Des «trembleuses », autrement dit des

Tasses très  profondément  enfoncées

Dans leur soucoupe, ce qui empêche

Le récipient de …  glisser.

Et l’origine  de telles tasses

Serait, parait-il, espagnole.

fr.wikipedia.org/wiki/Tasse

 .

 .

Corrélations

 

Fond/forme 

 .

Vase et tasse ne nous apprennent rien

Sur quelle qu’origine de nos croyances

Les deux seront vides  et ne demandent

Qu’à être remplis   de divers breuvages,

Dont chacun se serait épris de passion,

Pour ne pas sombrer  dans le non-sens,

Mais une fois remplis ils ne se videront

Il faut faire avec et  jusqu’à sa mort : 

Réviser sa croyance serait se renier :

Qui serait assez fou pour faire cela.

 .

.

Il faut croire, étant athée

.

Scénario

.

Trois valeurs humaines fondamentales : foi, espoir, amour !

La foi sauverait qui : lui, moi, tout le monde, ou  personne ?

Qu’y a-t-il derrière grille : ce qu’un y voit, ce que l’on croit ?

 .

Visuels et textuels  >>

1072 – Onde de vie me parcourt de pulsations

Visuels et textuels  >>

.

Sommes fait molécules

Se rassemblant en cellules

Et en ondes   qui les agitent,

Lors, c’est moi, qui en profite.

Du plus micro    au plus macro.

.

Organisme vivant,  il en est ainsi

L’onde de vie me tient compagnie,

Jusqu’à, de ma mort, coup de faux.

L’onde qui nous vient du Big Bang

Nous y renvoie et par réflexions,

Suscite en nous la réflexion

Sur  la vraie origine

Du Monde !

.

Une onde de vie me parcourt de ses pulsations

Qui proviendraient d’une origine de notre monde.

Je suis un héritier d’un Big-Bang   et sans raison,

Lors mes molécules et mes particules, s’agitent.

Elles ne font que  se rassembler, à travers moi,

Et se complexifier en un petit cœur qui palpite,

Face au milieu, face  autres et à l’adversité.

.

Me voici au fait d’une  pyramide d’ondes,

Et à rechercher le pourquoi du comment.

Je suis l’animal, de cette unique  identité,

Et répliqué par un programme transmis,

Je disparais, mort ; sans  laisser de trace.

.

L’Humanité est  comme  un seul homme,

Qui, par fer et feu, aura conquis la Terre

Et se serait  promis d’explorer l’Univers,

Pour, si possible, y  rencontrer …Dieu.

Onde créée par   le Big-Bang, précède

Et suivra l’aventure Humaine, finie.

.

Ses pulsations en nous, résonnent,

Encore des matières  des galaxies,

Et nous sommes l’œil, et l’oreille,

Qui contemplons cette merveille

Comme une musique  d’images,

Que nos instruments entonnent

Jusqu’au   plus  haut  des  cieux.

.

Onde nous crée,  autre nous tue,

Elles font chauffer notre cerveau

Lors cancer, mutation génétique

Nous attendent : leurs tragiques

Conséquences  seraient  craintes,

Comme des châtiments d’un dieu.

.

Le plus rassurant, c’est, qu’en tout,

Y a autant de poésie que d’énergie

Et c’est ce qui me surprend le plus,

Dans onde, il y a  d’autres mondes.

Onde de vie, par  court de pulsations

Mon corps,  comme en tout  l’Univers

Microscope d’un monde… macroscope.

.

..

Extensions

 .

Je sens des pulsations

Comme autant de palpitations

De mon cœur qui varie en rythme

En fonction de mes émotions autant

Que de mes efforts et, qui parfois,

Conjuguées, s’affole et font

Augmenter mon stress et

Ma tension ou le contraire,

La font baisser au point que je

Me sens las, fatigué, vite déprimé.

.

Nous sommes tous composés d’ondes, d’atomes, molécules,

Et de croire qu’on est fait de tas d’autres choses serait ridicule

Ce n’est pas parce qu’on n’est pas conscient, qu’on ne les reçoit,

Ces ondes de vie, que l’on sentira, tantôt positives ou négatives.

Ceux qui sont hypersensibles sont considérés comme médiums

Capables de capter et de transmettre l’énergie à son optimum.

On y croit ou non n’y croit pas mais l’hypnose est l’acte en soi,

Qui démontre que par onde de voix ou peut prendre contrôle

Sur une autre conscience et la faire résonner dans le passé.

.

Nous serions, tous, remplis d’ondes,

Et traversés par de nombreuses autres

Hypersensibles en savent quelque chose

Qui, un usage du smartphone, ils n’osent.

.

Ondes mécaniques se propage en matière

Ondes électromécaniques en l’atmosphère,

Ondes cérébrales : alpha, béta, thêta, delta,

Régissent et notre activité et notre sommeil.

.

Pour nous débarrasser de toutes nos ondes

Il faudrait vivre dans une cage de Faraday,

Je vous y vois, vous, avec vos non, vos mais

De vous priver de toutes communications !

.

.

1072 – Calligramme

.

Sommes fait molécules

Se rassemblant en cellules

Et en ondes   qui les agitent,

Lors, c’est moi, qui en profite.

Du plus micro    au plus macro.

 Organisme vivant,   il en est ainsi

L’onde de vie me tient compagnie,

Jusqu’à, de ma mort, coup de faux.

L’onde qui nous vient du Big Bang

Nous y renvoie et par réflexions,

Suscite en nous la réflexion

Sur l’origine

 Du Monde !

Une onde  de vie  me   parcourt   de ses  pulsations

Qui proviendraient  O     d’une origine de notre monde.

Je suis un héritier     N   d’un Big-Bang   et sans raison,

Lors mes molécules    D       et mes particules, s’agitent.

Elles ne font que  se      E       rassembler, à travers moi,

Et se complexifier en     *       un petit cœur qui palpite,

Face au milieu, face        D           autres et à l’adversité.

Me voici au fait d’une       E           pyramide   d’ondes,

Et à rechercher le pour     *          quoi du comment.

Je suis l’animal, de cette   V         unique   identité,

Et répliqué par un prog     I       ramme transmis,

Je disparais, mort ; sans   E       laisser de trace.

L’Humanité est comme    *      un seul homme,

Qui par fer et feu  aura   M    conquis la Terre

Se serait  promis  d’ex  E     plorer l’Univers,

Pour, si possible,  y    *    rencontrer  Dieu !

Onde créée par       P le Big-Bang, précède

Et suivra l’aven    A   ture Humaine, finie,

Ses pulsations    R     en nous, résonnent,

Encore des ma  C      tières  des galaxies,

Et nous som    O    mes l’œil, et l’oreille,

Qui contem     U    plons cette merveille

Comme une    R     musique  d’images,

Que nos ins     T   truments entonnent

Jusqu’au plus   *        haut   des cieux !

Onde, nous       D          crée, autre tue,

Font chauffer    E           notre cerveau,

Cancer et muta   *          tion génétiques

Nous attendent   P     et leurs tragiques

Conséquences      U     seraient craintes,

Comme des châti  L     ments d’un dieu.

Le plus rassurant  S       c’est qu’en tout,

Y a autant de poé   A      sie que d’énergie

Et c’est ce qui me   T       surprend le plus,

Dans onde, il y a     I        d’autres mondes.

Onde de vie, par     O     court de pulsations

Mon corps,  com     N      me en tout Univers

Microscope  d’un     S      monde macroscope.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1072 4

.

Silhouette d’un humain,

Immobile et qui reçoit

Des ondes de vie 

Jusqu’à mort !

.

(forme stylisée, rimes libres,

le fond s’accorde à la forme)

.

Ondes de vie proviennent de l’extérieur,

 Autant que d’intérieur,

Elles se rassemblent, se conjuguent ou non

En de vraies pulsations.

.

Symbolique

.

Les vibrations sont un tout dans l’univers,

Un monde de basse et haute fréquence,

Création de tout instant où se vit

La vérité toute nue ou l’illusion.

.

Chacun a accès à ces ondes de vie

Qui partent à chaque instant car elles

Sont créées par vos pensées, vos paroles,

Vos actions, chaque être est pourvu

De la toute-puissance de l’univers

Et doit aujourd’hui connaître

La portée de ses créations.

.

L’onde de vie est forte,

Elle est puissante, elle définit

La puissance des énergies afin que

Vienne la guérison en chacun de nous !

source : audeladesmots.org/?tag=londe-de-vie

.

.

Fond

Évocation 

.

1072 6

.

Ondes de vie proviennent de l’extérieur,

Autant que d’intérieur,

Elles se rassemblent, se conjuguent ou non

En pulsations de poésies.

.

Symbolique de fond

.

La poésie symbolique cherche à vêtir

L’idée d’une forme sensible qui, bien que n’étant pas

Son but premier, servirait autant à l’exprimer

Qu’à rester, plus ou moins, sujette à la forme.

.

Il faut faire preuve  d’une belle concentration

Pour comprendre les liens  avec le symbolisme

Parvenant à dépasser opposition entre réalisme,

Qui accordait toute son attention aux objets matériels,

Et idéalisme affirmant supériorité de formes abstraites

Et de la représentation mentale sur toutes les matières,

.

Et ceci à travers la notion même de correspondances

Faisant, trouvant lien entre monde des sensations

Et le monde des idées plus ou moins abstraites.

Manifeste du Symbolisme de Jean Moréas. 1886

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Des ondes de vie : qu’est-ce que cela ?

Viendraient-elles de nous, de l’univers

Sont-elles barrages aux ondes de mort

Certains  parlent  de pulsations de vie,

Comme si on était bouillant d’énergie.

Parait qu’écrire un poème, en fournit

J’aurais plus que tendance à  y croire

Pour avoir confirmé propre histoire !

 .

.

Tracé émotion poétique à l’état pur

.

Scénario

.

Pulsations d’une onde qui se propagent au raz de l’eau.

Pulsations d’un son qui se propagent dans l’air ambiant.

Pulsations de vie qui se propagent en mon corps … esprit. 

 .

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696 – La vie entre dix ans et soixante-cinq ans

Visuels et textuels  >> 

.

À dix ans, on ne sait rien de la vie,

On est enfant apprenant dépendant

Des parents et société nous éduquant

Aux valeurs laïques  de  la République.

 .    

À trente, notre carrière  se  sera  dessinée

Mariage, enfant, maison seront la trilogie,

Il arrive  que l’on ne fasse  aucun des trois,

Et qu’en plus son emploi soit très instable

Pour autant,  aurait-on déjà raté sa vie !

 .    

À soixante et plus et une belle retraite

Avec, pour  perspective : le cimetière.

Mais rien ne presse,  rien ne stresse

L’essentiel est  d’en  bien  profiter,

Du cadeau qui nous est accordé.

.     

À dix ans, l’on a déjà épuisé

Ses désirs, plaisirs d’enfants,

Bien rempli  son imaginaire

À ne plus savoir  qu’en faire.

 .    

À treize, l’on se sent… décalé,

On ne sait  ce qui va se passer,

Notre peau d’enfant nous serre,

Adultes vous exhortent à grandir

Mais comment faire pour y réussir

Si aucun modèle adulte ne nous sert.

.

À seize, notre puberté enfin…s’achève,

Notre sexe invite  d’aller voir … à côté,

Si le plaisir n’est pas en cette intimité,

De belle fusion fugace sinon de rêve.

 .

À vingt, on goute à toutes libertés,

Bien qu’on commence à les trier

De différences  en préférences,

Pour ne pas les voir…se tirer.

  .   

À trente … d’être père ou mère,

Doux désir, plaisir sous ventrière,

L’enfant né … dans le cocon familial,

On s’enferme en bonheur postnuptial.

  .   

À cinquante, fin de stocks désirs soldés

Peu ou prou, selon chacun, son énergie,

Et tout se met à se répéter, découvertes,

Les amours ne sont plus que souvenirs.

.

À soixante-cinq, belle vie de retraite,

Seul, face à vous-même, votre bilan,

Encore quinze ans, bon an, mal an,

Désirs, plaisirs ne sont plus de fait.

De fait : désirs, plaisirs  différents.

.

Entre vos dix et soixante-cinq ans

Même si  la vie  vous les renouvelle

Par une jeunesse  presque  éternelle,

Dans un corps que l’on finit par subir.

.

.

Extensions

L’important n’est pas tant l’âge que l’on a,

Pour cela, on n‘y peut rien, mais de bien vivre

Son âge après avoir bien vécu les âges précédents.

Ceux à qui on a volé leur enfance, leur adolescence,

N’auront de cesse que les retrouver et de les revivre.

.

Vingt, quarante, soixante ou la valse des … ans,

Tout ce temps passé, on se demande comment !

À dix ans, je ne pensais pas y arrivé et me voilà

J’y suis mais j’aimerais beaucoup  y retourner,

L’enfance c’est l’âge de l’insouciance affichée,

Vingt, c’est la folie de l’illusion de sa liberté,

Soixante, premier bilan de sa vie passée.

Il parait qu’il y en a encore à vivoter

Qu’en faire, à part grand-mère !

.

De dix à soixante-cinq ans,

Il s’en passera des choses,

Dans sa vie  et après cela,

Tout ralentira, peu à peu,

Et l’on mourra à petit feu

Ou de maladie, accident !

.

Avant dix ans, rien n’est fixé

Et après soixante-cinq : figé,

Car peu de gens  rebondiront,

Pour se lancer dans un projet,

Personnel à court/moyen terme

En bifurquant vers autre horizon.

.

Certains ne font qu’un métier en leur vie,

D’autres en font deux, trois, quatre, cinq, dix

Il y a les passionnés qui ne changeront pas

Et les bricoleurs touche-à-tout et à rien.

.

.

696 – Calligramme

.

     À dix ans, on ne sait rien de la vie,

    On est enfant apprenant dépendant

      Des parents et société nous éduquant

      Aux valeurs laïques de la République.

.

VIE ENTRE DIX ANS,       

À trente, notre carrière se sera dessinée

      Mariage, enfant, maison  feront la trilogie.

       Il arrive  que l’on ne fasse  aucun des trois,

       Et qu’en plus son emploi soit très instable

      Pour autant,  aurait-on déjà raté sa vie !

.

ET SOIXANTE-CINQ ANS         

 À soixante et plus et une belle retraite

   Avec, pour  perspective : le cimetière.

  Mais rien ne presse,  rien ne stresse

L’essentiel est  d’en bien profiter,

Du cadeau qui nous est accordé.

     .

 À dix ans, l’on a déjà épuisé

   Ses désirs, plaisirs d’enfants,

   Bien rempli  son imaginaire

    À ne plus savoir  qu’en faire.

     .

        À treize, l’on se sent… décalé,

        On ne sait  ce qui va se passer,

          Notre peau d’enfant nous serre,

          Adultes vous exhortent à grandir

           Mais comment faire pour y réussir

              Si aucun modèle adulte ne nous sert.

     .

               À seize, notre puberté enfin… s’achève,

              Notre sexe invite d’aller voir … à côté,

                Si le plaisir n’est pas en cette intimité,

                De belle fusion fugace sinon de rêve.

              À vingt, on goute à toutes libertés,

             Bien qu’on commence à les trier

            De différences  en préférences,

          Pour ne pas les voir…se tirer.

     .

          À trente … d’être père ou mère,

            Doux désir, plaisir sous ventrière,

               L’enfant né … dans le cocon familial,

               On s’enferme en bonheur postnuptial.

     .

                À cinquante, fin de stocks désirs soldés

                 Peu ou prou, selon chacun, son énergie,

                  Et tout se met à se répéter, découvertes,

                 Les amours ne sont plus que souvenirs.

            .

              À soixante-cinq, belle vie de retraite,

            Seul, face à vous-même, votre bilan,

           Encore quinze ans, bon an, mal an,

           Désirs, plaisirs ne sont plus de fait.

          De fait:  désirs, plaisirs différents.

.

          Entre vos dix et soixante-cinq ans

           Même si la vie  vous les renouvelle

              Par une jeunesse presque éternelle !

               Jeunesse de l’esprit cela va sans dire,

               Dans un corps que l’on finit par subir.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

696 4

.

Un flacon de parfum

Pour le plus tortueux ;

Et pour le moins étroit,

Comme bougie  avec i.

 .

Flacon et parfum vont ensemble

mais pas avec déroulement de vie

qui n’est ni un contenant ni contenu

et ainsi la forme se distingue du fond.

.

Si vous n’aimez pas la couleur rouge

De ce flacon, tant pis :

Quant à dire si longue bougie visera

Un âge ou un autre : à voir !

.

Symbolique 

 .

Plus qu’un simple contenant

Protégeant parfum de la lumière,

Le flacon devient un véritable écrin.

Il doit inviter à la découverte du produit

Qu’il renferme et en faire un objet de… désir,

En véhiculant l’image de la maison de parfum.

 

À charge au designer de jouer sur les volumes,

Les couleurs et les matériaux pour imaginer

Un flacon d’exception, qui deviendra

Un véritable objet de collection.

Source : cosmopolitan.fr/les-

parfums-et-leurs-flacons

.

Descriptif

 .

696 – Vie entre dix ans, soixante-cinq ans    

  Alignement central  /  Titre  absent    / Thème  vie

Forme  serpent  / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : flacon   /  Symbole de fond : bougie

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

Si vous n’aimez pas la couleur rouge

De ce flacon, tant pis :

Quant à dire si longue bougie visera

Un âge ou un autre : à voir !

.

Symbolique 

 .

La bougie

Est associée

À la lumière,

Au     temps,

Et à la prière.

Autrefois la bougie

Était utilisée comme

Source  de    lumière,

Et aussi pour mesurer

Le  temps  qui s’écoule.

Cette  notion  de temps

Est exprimée aujourd’hui

Par bougies d’anniversaire,

Chacune représentant année de vie.

1001symboles.net/symbole/sens-de-bougie

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

Il y a un âge pour tout comme dit la raison

Et ceux qui veulent rester faussement jeunes,

Finissent par donner d’eux : image pathétique,

Alors que faire son âge, alors qu’avoir des rides,

Est proche de toute loi de la nature et de la société.

.

On voudrait garder même flacon pour un parfum

Qui s’épaissit, forcit, ou rancit, tout comme le vin,

Ne faut pas confondre ralentir effets de vieillerie

Et  produits procurant illusions d’un jeunisme :

On ne peut être jeune, avec âge de ses veines

Mais on peut l’être, d’esprit, toute sa vie.

 .

.

Évolution de dix à soixante ans 

.

Scénario

.

J’ai dix ans  que ça fait vingt ans que  j’ai dix ans,

j’ai vingt ans déjà et je m’appuie sur ma mère, quarante,

j’ai soixante ans, je marche avec mon compagnon.

 .

 

Visuels et textuels  >>

1056 – La vie ne serait autre qu’un parcours sans fin

Visuels et textuels  >>

.

La vie ne serait autre qu’un voyage

Qu’un parcours,  une expérience,

Où notre connaissance  et conscience,

Nous laissent le choix d’un tel passage,

De se déterminer par rapport à sa  fin.

.

Avant, je n’étais pas, après, ne serai plus,

La condition humaine où suis contenu.

Le pari est que je ne sais pas  si j’ai réussi

Mais j’aurai la certitude  d’avoir cherché

.

Et ce n’est pas la moindre qualité de vie

Car ne pas le faire serait vivre aveuglé,

Sourd à tout ce  qui nous questionne.

 .

La vie ne serait que  un parcours sans fin

En un labyrinthe où on se perdrait en vain,

Sauf d’être messie ou  de se dire en mission.

.

Nous n’avons ni de raison ni de sens-fiction

De vivre sur planète Terre où  notre misère,

Ne nous sauve en rien, au-delà de  lumière.

.

Nous ne connaitrions que de pâles reflets

Que la religion nous sert comme  couplets

Pour nous tenir tranquille à voir  ailleurs,

S’il n’y a pas trésor nous portant bonheur.

.

Pourtant le jeu en vaut  bien  la chandelle :

J’aurai vécu expérience unique  et enviable,

Prenant conscience de ma force, ma fragilité,

De la préséance sur les animaux, d’humanité

À laquelle je ne suis pas peu fier d’appartenir,

En dépit de méfaits, tendances, à en souffrir.

.

L’individu, sa communauté, et l’humanité

Ne feront qu’un au cours  d’histoire passée

Entre croitre, multiplier, exploiter, dominer :

Faut désormais rajouter  polluer, s’exterminer.

.

.

Extensions

 .

La vie ne serait autre que parcours sans fin

Car le Monde d’hier, pour ce qui est sens,

Serait le même que celui de demain,

À gouvernances et techniques près.

On court après sa réussite personnelle

Comme si le sens de sa vie dépendant d’elle

Lors elle ne peut être que collective et sociétale.

Une fois ma vie terminée, je passerai le flambeau

À mes enfants et ainsi de suite et jusqu’à la fin :

Ils occuperont leur vie, à courir et à se poser,

Pour regarder cette infinité des étoiles qui

Continueront à briller bien après leur

Disparition comme si la Lumière

Était d’éternité et si elle l’est,

Lors, pourquoi pas nous.

 .

Parcours sans fin, pensez donc avec une fin

Mais, parfois, circulaire, erratique, de travers

Quand certains vont tout droit, bien en courbe,

D’autres  se perdront  au fond d’un labyrinthe,

Ne se dirigent, que si peu, qu’ils en meurent !

Comme on dit, on peut se perdre en chemin

Et même des fois se retrouver à la rue :

Fin de parcours, c’est le terminus.

 .

La religion et la philosophie bouddhiste

Nous enseignent que  la priorité en sa vie,

N’est pas le but à atteindre mais le chemin :

Voilà qui est sage, contraste avec Chrétienté,

Pour laquelle le but serait de sauver son âme.

.

Attention à ne pas confondre la fin et la finalité

À ne pas mélanger parcours linéaire et erratique

Dans un parcours en partie risqué, voire inconnu

Non seulement on s’arrête, bien pire, on s’égare

 On fait parfois marche arrière en régressant.

.

.

1056 – Calligramme

.

<  < <  <  <  <  < <  <    ……………………

 ¤¤¤¤     v   La vie ne serait       L            autre qu’un voyage

¤¤¤¤     v   Qu’un parcours,           A            une expérience,

¤¤¤¤    v    Où notre connaissance      *         et conscience,

¤¤¤¤    v    Nous laissent le choix d’un       V       tel passage,

¤¤¤¤    v    De se déterminer par rapport     I          à sa  fin.

¤¤¤¤    v    Avant, je n’étais pas, après, ne     E      serai plus,

¤¤¤¤   v     La condition humaine où suis     *         contenu.

¤¤¤¤   v     Le pari est que je ne sais pas    N      si j’ai réussi

¤¤¤¤   v     Mais j’aurai la certitude      ‘     d’avoir cherché

¤¤¤¤   v     Et ce n’est pas la moin      E      dre qualité de vie

¤¤¤¤   v     Car ne pas le faire       S       serait vivre aveuglé,

¤¤¤¤   v     Sourd à tout ce     T            qui nous questionne.

*

¤¤¤¤   v     La vie ne serait   Q             que parcours sans fin

¤¤¤¤   v     En un labyrinthe où   U   l’on se perdrait en vain,

¤¤¤¤   v     Sauf d’être messie ou   E    de se dire en mission

¤¤¤¤   v     Nous n’avons ni de raison  *   ni de sens-fiction

¤¤¤¤   v     De vivre sur planète Terre où    P   notre misère,

¤¤¤¤   v     Ne nous sauve en rien, au-delà de  A      lumière.

¤¤¤¤   v     Nous ne connaitrions que de pâles    R      reflets

¤¤¤¤   v     Que la religion nous sert comme      C    couplets

¤¤¤¤   v     Pour nous tenir tranquille à voir     O      ailleurs,

¤¤¤¤   v     S’il n’y a pas trésor nous portant  R       bonheur.

                                                 S

¤¤¤¤   v    Pourtant le jeu en vaut bien         *        chandelle :

¤¤¤¤    v    J’aurai vécu expérience unique    S      et enviable,

¤¤¤¤    v    Prenant conscience de ma force    A   ma fragilité,

¤¤¤¤    v    De la préséance sur les animaux    N    d’humanité

¤¤¤¤    v    À laquelle je ne suis pas peu fier    S   d’appartenir,

¤¤¤¤    v    En dépit de méfaits, tendances    *     à en souffrir.

  ¤¤¤¤    v    L’individu, sa communauté,      F         et l’humanité

  ¤¤¤¤    v    Ne feront qu’un au cours        I      d’histoire passée

   ¤¤¤¤    v   Entre croitre, multiplier     N    exploiter, dominer :

   ¤¤¤¤      v  Faut désormais rajouter  *  polluer, s’exterminer.

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Forme

Réduction

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Évocation

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Un parcours à l’extérieur

Et puis autant à l’intérieur

Et bouclant sur lui-même,

Avec nombre dénivelés.

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(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

La vie, en parcours et dénivelés

on observe bien ici, son déroulé

qui fait qu’on revient en boucle,

et la forme rejoint alors le fond.

.

Un  parcours  parmi  d’autres,

Avec retour au point de départ,

Qui  n’en a  connu,  dans  sa  vie,

Avec un faible ou fort dénivelé !

 .

Symbolique 

 .

L’étude des parcours de vie

Porte  sur  les  événements, étapes,

Et transitions vécus par les personnes,

Dans les différents domaines de la vie que

Sont les résidences,  les relations familiales

Sociales, activité  (formation, emploi, loisirs),

Et santé. L’interdépendance de ces trajectoires

Cœur  question de recherche  parcours de vie.

Capacité d’agir indique que malgré le poids

Indéniable des structures, les individus

Conservent une certaine marge de

Manœuvre et sont placés devant

Des choix qui détermineront la

Suite de leur parcours de vie.

.

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Fond

 .

Évocation 

.

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.

Un  parcours  parmi  d’autres,

Avec retour au point de départ,

Qui  n’en a  connu,  dans  sa  vie,

Avec un faible ou fort dénivelé !

 .

Symbolique 

 .

Le dénivelé,

Est la différence d’altitudes

Entre deux points de la surface terrestre,

Dans la plupart des cas relativement proches.

Points sont référencés par coordonnées géographiques.

.

Le dénivelé est une caractéristique importante

Pour la pratique de certains sports :

Rallye, randonnée pédestre, trail,

Course en montagne, cross-country,

Vélo tout terrain, cyclisme, ski de randonnée,

Ski alpin, course de côte, parachutisme,

Parapente, base jump, spéléologie.

fr.wikipedia.org/wiki/denivele

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Corrélations

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Fond/forme 

 .

La vie est un parcours, du début à la fin,

Oui mais, lequel, lesquels, tant nombreux,

Tant différents, continus ou en dents de scie

Qui dit parcours dit trajectoire, projet de vie,

Et marge de manœuvre pour établir ses choix

Et à s’adapter, en changer et jusqu’à bifurquer.

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Car qui ne se met en route n’arrivera nulle part.

Pas de vent favorable pour qui ne saura où il va.

De changer, constamment, on en perd fil et sens,

comme en un labyrinthe où l’on tourne en rond

au lieu de se focaliser, sur l’issue, sur la sortie,

ne plus se faire piéger par de faux parcours.

 .

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La vie serait cycle à parcourir

.

Scénario

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Comme en un labyrinthe dont on n’atteint ni le centre ni la sortie,

et la mort, la tombe, le cimetière, seraient-elles comme fins en soi,

sauf s’il y aurait, quelque part ailleurs, autre labyrinthe… virtuel.

 .

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