Voir prose et illustrations
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Cette métaphore du «fleuve» qui coule
Lentement mais surement, vers l’océan
Rejoint celle de la « bougie » qui brûle,
En prenant l’eau en support, non le feu.
On peut dire, l’enfant se lève vers l’air,
Lors le vieillard se courbe vers la terre.
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On aura, ainsi, fait appel aux éléments,
En renouvelant, tous, leurs processus !
Tranquille, ou non, je ne connais fleuve,
Qui ne charrie des eaux tumultueuses,
Parfois pleine de nitrates, de phosphates,
De même, vie aussi, sera polluée par tout.
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La vie n’est pas un long fleuve tranquille,
Et ainsi de suite pour autant elle n’est pas
Un lit qui récolte toutes les larmes ici-bas
Pensant qu’elle ne vaut rien parmi mille !
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Petits ruisseaux font les grandes rivières,
Et ainsi de suite ….. ça me dit qu’un fleuve
N’est autre qu’un réceptacle des matières,
Et se remplit d’eau, pourvu qu’il pleuve !
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L’on ne se baigne jamais, deux fois, dans
Le même fleuve nous a dit Héraclite, tant
La même eau revient en lui cycliquement
Se charge de limons, argile, sable, autant.
Son lit ne cesse, de s’envaser, de s’élargir,
De sa source et jusqu’à son embouchure
Où ce dernier se noyant en conjectures,
Vient se perdre en mer jusqu’à mourir !
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Le fleuve Amour marque une frontière
Entre Grande Russie, et Grande Chine ;
Le fleuve Amazone des Andes cordillère
Vient se jeter dans une mer cristalline.
Tous les fleuves seront des lieux de vie,
De guerres, de transports, et péripéties.
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Chaque fleuve charriera tant d’histoires
Qu’aujourd’hui, l’on a peine à le croire,
Que la vie n’est qu’un fleuve tranquille,
Où l’on se la coule douce … et sans bile.
Tous les fleuves se jettent en un océan,
Leurs eaux troubles reviennent autant.
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Quand une pluie retombe, sur les sols,
Elle devient, source, ruisseau, torrent.
La vie aussi, coule, se perd, ou, s’isole :
Elle nous fait passer d’enfant à parent !
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Extensions
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Si la vie ne peut être long fleuve tranquille,
Peut être torrent de vies mouvementées,
Un ruisseau de méandres… émotionnés
Ou, des fois, une succession des deux.
On ne peut l’envisager que dans un
Cycle permanent bien qu’elle nous
Paraisse linéaire, tant en son flot
Qu’en son flux, où la mer est morte
Et où la source est enfant, et où la vie
En est le courant. On ne se baigne jamais
Dans le même fleuve parce que la vie, c’est
Le mouvement répétitif en avançant un peu.
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Est-ce que seulement ça existe, un long fleuve tranquille :
Ce dernier peut s’assécher l’été ou déborder au printemps.
Rien ne garantit qu’il demeurera naviguant, en tous temps
Et les ilots, qui le parsèment, se rejoindront, à pied, facile !
Tranquille ou pas, il part de sa source et débouche en mer.
Il peut être torrent au départ, chute d’eau, marais à la fin.
Fleuve d’émotions relations n’est pas celui projets, actions
Il est vrai que fleuve coule sans arrêt, représente le temps
Et qu’il abritera sur ses rives, un grand nombre de cités.
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Le fleuve se nourrit de sources différentes
Différents ruisseaux et rivières afférentes,
Jusque la mer tout au long de son voyage,
Et peut être pompé pour besoin arrosage.
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Son lit change peu de place en méandres,
Son débit, par contre, peut être variable :
Ce qu’il supporte, qu’il charrie, honorable
Sinon détestable, polluants à se répandre.
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Ainsi donc, de ses sources à son estuaire,
Chaque fleuve a son destin, bien modifié
Par humain, ses nuisances, ses activités,
Écoulements n’auront rien de… linéaire.
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Épilogue
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Afin de rendre plus navigable tout fleuve,
Capricieux, on creusera un canal parallèle,
Pour même niveau d’eau, avec ses écluses.
***
C’est aussi ce qu’on fait pour la vie humaine,
Les hyperactifs, les capricieux, les indolents,
On les régule par un nombre de médicaments.
***
Il existe des canaux anciens qui restent à sec :
Sous-sol spongieux absorbant l’eau stagnante,
Comme il existe des fleuves comme Okavango.
***
Mais je vous laisserai deviner sa particularité
On laisse quelqu’un sur sa soif en plein désert
En apercevant un mirage au lieu d’une oasis !
***
Et même, se jetant dans l’océan, en son delta,
Il ne serait pas, non plus, des plus tranquilles
Au vu de courants marées et bancs de sables !
***
Le fleuve «Amour» est une frontière naturelle,
Entre la Chine et la Russie : il prend sa source,
En montagne dans le Nord-Est de la Mongolie,
Son nom est issu du terme bouriate «boueux».
***
Je ne vais pas faire, du sujet… un roman fleuve,
Bien qu’un site de 72 recueils … lui ressemble,
Par certains côtés : il débouchera sur un océan
De questions que je vous laisserai bien traiter !
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1174 – Calligramme
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L A V I E N E P E U T Ê T R E
Cette métaphore du «fleuve» qui coule
Lentement mais surement, vers l’océan
Rejoint celle de la « bougie » qui brûle,
En prenant l’eau en support, non le feu.
On peut dire, l’enfant se lève vers l’air,
Lors le vieillard se courbe vers la terre.
.
On aura, ainsi, fait appel aux éléments,
En renouvelant, tous, leurs processus !
Tranquille, ou non, je ne connais fleuve,
Qui ne charrie des eaux tumultueuses,
Parfois pleine de nitrates, de phosphates,
De même, vie aussi, sera polluée par tout.
.
La vie n’est pas un long fleuve tranquille,
Et ainsi de suite pour autant elle n’est pas
Un lit qui récolte toutes les larmes ici-bas
Pensant qu’elle ne vaut rien parmi mille !
.
Petits ruisseaux font les grandes rivières,
Et ainsi de suite ….. ça me dit qu’un fleuve
N’est autre qu’un réceptacle des matières,
Et se remplit d’eau, pourvu qu’il pleuve !
.
L’on ne se baigne jamais, deux fois, dans
Le même fleuve nous a dit Héraclite, tant
La même eau revient en lui cycliquement
Se charge de limons, argile, sable, autant.
Son lit ne cesse, de s’envaser, de s’élargir,
De sa source et jusqu’à son embouchure
Où ce dernier se noyant en conjectures,
Vient se perdre en mer jusqu’à mourir !
.
Le fleuve Amour marque une frontière
Entre Grande Russie, et Grande Chine ;
Le fleuve Amazone des Andes cordillère
Vient se jeter dans une mer cristalline.
Tous les fleuves seront des lieux de vie,
De guerres, de transports, et péripéties.
.
Chaque fleuve charriera tant d’histoires
Qu’aujourd’hui, l’on a peine à le croire,
Que la vie n’est qu’un fleuve tranquille,
Où l’on se la coule douce … et sans bile.
Tous les fleuves se jettent en un océan,
Leurs eaux troubles reviennent autant.
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Quand une pluie retombe, sur les sols,
Elle devient, source, ruisseau, torrent.
La vie aussi, coule, se perd, ou, s’isole :
Elle nous fait passer d’enfant à parent !
F L E U VE T R A N Q U I L L E
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un fleuve qui se transforme
En canal en traversant la ville
Et qui charrie bien des déchets
Sur son cours, et en son sein !
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(P : forme pleine, = : rimes égales,
Y : le fond s’approche de la forme)
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Un canal n’est pas comme fleuve
il est construit de main d’homme
il aura toujours un côté artificiel
qui fait que forme évoque le fond
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J’imagine une ville avec une rue,
Un canal, où l’eau s’écoulerait
Paisiblement, se renouvelle et
Reste stable et propre : hélas !
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Symbolique
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Pas arrivé depuis 1951 :
L’écluse de la Cascade, derrière
La piscine municipale, a été franchie
Par une péniche. Car la Duchesse Anne,
Accompagnée de la Marne, auront, en effet,
Remonté le canal, hier, jusqu’au bief de la Cascade.
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Tout un symbole, un espoir pour ceux qui souhaitent
Voir le canal navigable jusqu’au barrage Guerlédan.
L’émotion était très palpable lors du passage d’écluse :
À la barre, le marinier Armel Debray qui est le petit-fils
Du dernier marinier à avoir franchi l’écluse, y a 65 ans.
letelegramme.fr/morbihan/pontivy/peniche-
l-ecluse-de-la-cascade-a-ete-franchie-2016
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Fond
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Évocation
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J’imagine une ville avec une rue,
Canal sans eau ou l’eau s’écoule
Paisiblement, se renouvelle, canal
Reste stable et toujours rempli !
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Symbolique
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Les péripéties d’un canal sans eau
Ou l’histoire d’une passoire naturelle
En 1805, l’Empereur Napoléon Ier
Visite à Troyes, fait une déclaration:
«Je veux, qu’avant six ans, les coches
Et les bateaux, puissent remonter,
Puissent descendre la Seine depuis
Paris à Bar Sur Seine, et au-delà».
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1862 on entreprend le creusement
Tronçon Troyes à Bar Sur Seine.
En 1880, on construit les ponts,
Les écluses, mais il ne tient pas !
Les travaux seront abandonnés
En 1882, ce canal est une passoire,
Ses terrains ne conservent pas l’eau !
Modifié, source : tourisme-troyes.com/blog/
les-péripéties-d-un-canal-sans-eau-
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Corrélations
Fond/forme
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C’est toujours surprenant de voir un cours d’eau
Disparaitre en terre comme absorbé par éponge
Et puis reparaitre, plus loin, comme ressuscité.
Voilà ce qui arrivera aux personnes déprimées
Un temps, enfermées en clinique, et dans elles,
Puis par résilience, rebondissant en vie réelle
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Pas croire l’histoire
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Scénario
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Chaque enfant, chaque ruisseau, pense à sa vie tranquille, grandiose,
qui s’écoule en serpentant, devenant une rivière parmi toutes choses,
pour finir en un fleuve en estuaire très calme comme en apothéose !
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Voir prose et illustrations