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D’un jour à l’autre
Événement, à l’autre,
D’une rencontre à l’autre
Les jours passent, s’enfilent
Comme un chapelet à l’infini
Avec une météo qui change,
Et, les saisons, qui défilent,
Et les années qui passent,
Si ce n’est sa vie qui s’en va,
Vers son apogée chute et fin !
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Car qu’est-ce qu’une vie finalement !
Passage dans l’histoire sans laisser de trace !
Qu’elle dure vingt quarante soixante, cent ans
Ne change rien à cette limitation… ridicule,
Au regard du passé, avenir, du Cosmos.
Parenthèse…émouvant soi-même,
Que faire l’amour en cachette.
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Un tel accès à la conscience
Reste fort de conséquence.
Et, si, l’homme, n’est plus
La mesure de toute chose,
Il n’empêche, nous sommes,
Bien les seuls à nous préoccuper
Autant, de notre sort, pour l’éternité.
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Les gens qui se disent «cinquante ans, déjà»
Contredisent les disant «cinquante ans, enfin».
Entre déjà, et enfin : différence de points de vue.
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Premiers ont l’air ne pas s’en être rendu compte,
Tandis que les seconds ont eu peur ne pas y arriver.
On dit, très souvent, qu’il y a un âge pour tout :
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Pour faire des galipettes ou dire n’importe quoi,
Pour chercher l’âme sœur et pour fonder un foyer,
Pour éduquer les enfants pour les voir grandir,
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Se retrouver seul, avant de mourir entouré.
Pour l’amour, il ne saurait y avoir d’âge :
Seules les formes changent ainsi que tailles
Des objets, des sujets, des projets, des jouets.
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Extensions
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Pour le reste, c’est le même élan
Et la même énergie qui imprime
À la vie son tempo pour aller ou non
Vers les autres et les aimer au maximum.
«Passent les jours et passent les semaines»,
Dit Apollinaire, ne dit rien d’autre ni contraire
De ce que je viens d’écrire, au delà de l’arbitraire.
Être content de son sort n’est-il pas être content
D’exister, être là, encore, à participer au monde
Et le modifier, si insignifiant et inutile soit-il.
Il y a, aura toujours à apprendre, à connaître,
À découvrir, dans le Monde, chez les autres
Y compris en soi-même et lors ceux qui
Prétendent le contraire sont défaitistes
Tant que je communique mes doutes
Et mes interrogations, je suis vivant.
Quand j’aurai acquis cette certitude
Ultime que rien ne sert à rien, alors
Je serai mort, ne servirai plus à rien.
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D’un jour à l’autre, d’un mois à l’autre, d’une année à l’autre
Le temps passe et s’égrène et tourne, parsemé d’événements,
Qui s’accumulent en notre mémoire comme perles de collier
Sans savoir pour autant si son compte un jour va s’arrêter.
Chaque jour devient la répétions du même et du différent,
Comment savoir lesquels de ces nombreux événements,
Sont les marqueurs d’une vie pleine, vécue autrement
Que la routine, en un cycle sans fin de tourments !
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Si les jours se suivent et ne se ressemblent,
Ils s’accumulent tous et le temps passant,
D’un travail, diversion, loisir … à l’autre,
Il nous restera bien trop peu de temps,
Pour achever ce qu’on comptait faire
Sans parler réparer erreurs passées !
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Qui a conscience du temps qui passe,
Sinon la femme avec horloge biologique
Qui lui dit qu’une fois quarantaine arrivée
Il est bien trop tard pour songer à … enfanter,
Tandis que l’homme est au sommet de sa carrière
Et ne penserait qu’à encore grimper l’échelle sociale.
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1055 – Calligramme
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J
D’un jour O à l’autre
Événement, U à l’autre,
D’une rencon R tre à l’autre
Les jours pas * sent, s’enfilent
Comme un cha À pelet à l’infini
Avec une météo * qui change,
Et, les saisons, A qui défilent,
Et les années U qui passent,
Si ce n’est sa vie T qui s’en va,
Vers son apogée R chute et fin !
E
**** Car qu’est-ce qu’une vie … finalement !
Passage dans l’histoire sans laisser de trace !
Qu’elle dure vingt quarante soixante, cent ans
* Ne change rien à cette limitation… ridicule,
** Au regard du passé, avenir, du Cosmos. **
*** Parenthèse…émouvant soi-même, ***
**** Que faire l’amour en cachette. ****
**** Un tel accès à la conscience ****
**** Reste fort de conséquence. ****
**** Et, si, l’homme, n’est plus ****
**** La mesure de toute chose, ****
**** Il n’empêche, nous sommes, ****
**** Bien les seuls à nous préoccuper ****
*** Autant, de notre sort, pour l’éternité. ***
Les gens qui se disent «cinquante ans, déjà»
Contredisent les disant «cinquante ans, enfin».
Entre déjà, et enfin : différence de points de vue.
.
Premiers ont l’air ne pas É s’en être rendu compte,
Tandis que les seconds ont V eu peur ne pas y arriver.
On dit, très souvent, qu’il É y a un âge pour tout :
Pour faire des galipettes N ou dire n’importe quoi,
Pour chercher l’âme sœur E et pour fonder un foyer,
Pour éduquer les enfants M pour les voir grandir,
Se retrouver seul, avant E de mourir entouré.
Pour l’amour, il ne sau N rait y avoir d’âge :
Seules les formes chan T gent ainsi que tailles
Des objets, des sujets, * des projets, des jouets.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Silhouette d’une femme,
Vue de dos, statique,
Et interrogative
Sur son temps ?
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(forme stylisée, rimes libres,
le fond s’approche de forme)
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Femme et temps se conjuguent
mais le plus souvent au présent
or bien qu’on reste dans le flou,
telle forme évoquerait tel fond !
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Une femme, aux cheveux déjà gris,
S’en va l’on ne sait où :
Le temps aura passé sur elle et elle
S’en va vers sa destinée !
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Symbolique
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La femme aurait une symbolique
Très riche évoluant au fil du temps.
Elle a toujours évoqué la fécondité,
La pureté, mais aussi hélas, le vice.
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À partir XXe siècle, des mouvements
Féministes sont apparus pour tenter
De rétablir équilibre hommes/femmes,
Et aussi de rétablir les droits de femmes.
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Désormais, ces mouvements occupent une
Place importante dans tous débats publics !
Source : 1001 symboles
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Fond
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Évocation
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Une femme, aux cheveux déjà gris,
S’en va l’on ne sait où :
Le temps aura passé sur elle et elle
S’en va vers sa destinée !
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Symbolique
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Plus nous vieillissons,
Plus avons l’impression
Que le temps passe vite.
Mais il demeure possible
D’apprendre à savourer
Le moment présent et ainsi
«Ralentir» le cours du temps.
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N’avez-vous pas le sentiment que
Plus vous vieillissez, plus le temps s’accélère.
Les semaines, les mois, les années et parfois
Les décennies s’enchaînent, à se demander :
«Où est passé tout ce temps : est-il perdu ?»
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Une réponse scientifique à ce phénomène.
La perception que nous avons du temps
Est relative à l’âge que nous avons.
lesechos.fr
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Corrélations
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Fond/forme
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La symbolique de la femme, tient compte
Des luttes et de événements de libération :
Elle est évoquée comme active non passive
Elle grignote certains pouvoirs d’hommes,
Certaines, allant par vouloir s’y substituer
D’autres ne réclamant que simple égalité.
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Quoi qu’il en fut, quoi qu’il en soit, en sera
La vie passera vite en séries d’événements
Qui nous touchent, nous affectent ou pas,
Mais sur monde ne produit changement.
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Manif droit des femmes
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Scénario
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Temps est mécanisme objectif cyclique à somme nulle et perpétuel,
gardera en lui part de mystère malgré tous événements qui le fixent,
nos années s’égrènent comme perles du collier dont on ignore la fin.
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