1055 – D’un jour à l’autre, d’un événement à l’autre

Visuels et textuels >>

.

D’un jour à l’autre

Événement, à l’autre,

D’une rencontre à l’autre

Les jours passent, s’enfilent

Comme un chapelet à l’infini

Avec une météo qui change,

Et, les saisons, qui défilent,

Et les années qui passent,

Si ce n’est sa vie qui s’en va,

Vers son apogée  chute et fin !

 .

 Car qu’est-ce qu’une vie finalement !

Passage dans l’histoire sans laisser de trace !

Qu’elle dure vingt quarante soixante, cent ans

Ne change rien à cette limitation… ridicule,

Au regard du passé, avenir, du Cosmos.

Parenthèse…émouvant soi-même,

Que faire l’amour en cachette.

  .

 Un tel accès à la conscience

Reste fort de conséquence.

Et, si, l’homme, n’est plus

La mesure de toute chose,

Il n’empêche, nous sommes,

Bien les seuls à nous préoccuper

Autant, de notre sort, pour l’éternité.

.

Les gens qui se disent «cinquante ans, déjà»

Contredisent les disant «cinquante ans, enfin».

Entre déjà, et enfin : différence de points de vue.

.

Premiers ont l’air ne pas  s’en être rendu compte,

Tandis que les seconds ont eu peur ne pas y arriver.

On dit, très souvent, qu’il y a un âge pour tout :

.

Pour faire des galipettes   ou dire n’importe quoi,

Pour chercher l’âme  sœur et pour fonder un foyer,

Pour éduquer les enfants pour les voir grandir,

.

Se retrouver seul, avant de mourir entouré.

Pour  l’amour, il ne saurait  y  avoir  d’âge :

Seules les formes changent  ainsi que tailles

Des objets, des sujets, des projets, des jouets.

.

.

Extensions

 .

Pour le reste, c’est le même élan

Et  la même énergie  qui imprime

À la vie son tempo pour aller ou non

Vers les autres et les aimer au maximum.

«Passent les jours et passent les semaines»,

Dit Apollinaire, ne dit rien d’autre ni contraire

De ce que je viens d’écrire, au delà de l’arbitraire.

Être content de son sort n’est-il pas être content

D’exister, être là, encore, à participer au monde

Et le modifier, si insignifiant  et inutile  soit-il.

Il y a, aura toujours à apprendre, à connaître,

À découvrir, dans le Monde, chez les autres

Y compris  en soi-même  et lors  ceux qui

Prétendent le contraire sont défaitistes

Tant que je communique  mes doutes

Et mes interrogations, je suis vivant.

Quand j’aurai acquis cette certitude

Ultime que rien  ne sert à rien, alors

Je serai mort, ne servirai plus à rien.

.

D’un jour à l’autre, d’un mois à l’autre, d’une année à l’autre

Le temps passe et s’égrène et tourne, parsemé d’événements,

Qui s’accumulent en notre mémoire comme perles de collier

Sans savoir pour autant si son compte un jour va s’arrêter.

Chaque jour devient la répétions du même et du différent,

Comment savoir lesquels de ces nombreux événements,

Sont les marqueurs d’une vie pleine, vécue autrement

Que la routine, en un cycle sans fin de tourments !

.

Si les jours se suivent et ne se ressemblent,

Ils s’accumulent tous et le temps passant,

D’un travail, diversion, loisir … à l’autre,

Il nous restera bien trop peu de temps,

Pour achever ce qu’on comptait faire

Sans parler réparer erreurs passées !

.

Qui a conscience du temps qui passe,

Sinon la femme avec horloge biologique

Qui lui dit qu’une fois quarantaine arrivée

Il est bien trop tard pour songer à … enfanter,

Tandis que l’homme est au sommet de sa carrière

Et ne penserait qu’à encore grimper l’échelle sociale.

.

.

1055 – Calligramme

 .

  J

D’un jour  O  à l’autre

Événement,  U     à l’autre,

D’une rencon   R    tre à l’autre

Les jours pas      * sent, s’enfilent

Comme un cha   À   pelet à l’infini

Avec une météo  *      qui   change,

Et, les saisons,     A       qui défilent,

Et les années       U       qui passent,

Si ce n’est sa vie  T         qui s’en va,

Vers son apogée  R       chute et fin !

 E

 **** Car qu’est-ce qu’une vie … finalement !

Passage dans l’histoire sans laisser de trace !

Qu’elle dure vingt quarante soixante, cent ans

* Ne change rien à cette limitation… ridicule,

 **     Au regard du passé, avenir, du Cosmos. **

 ***      Parenthèse…émouvant soi-même,     ***

 ****        Que faire l’amour en cachette.       ****

 ****          Un tel accès à la conscience          ****

 ****          Reste fort de conséquence.           ****

 ****          Et, si, l’homme, n’est plus            ****

 ****         La mesure de toute chose,            ****

 ****       Il n’empêche, nous sommes,         ****

 ****     Bien les seuls à nous préoccuper    ****

 *** Autant, de notre sort, pour l’éternité. ***

Les gens qui se disent «cinquante ans, déjà»

Contredisent les disant «cinquante ans, enfin».

Entre déjà, et enfin : différence de points de vue.

.

Premiers ont l’air  ne pas    É   s’en être rendu compte,

Tandis que les seconds ont   V   eu peur ne pas y arriver.

On dit, très souvent, qu’il       É         y a un âge pour tout :

Pour faire des galipettes         N      ou dire n’importe quoi,

Pour chercher l’âme  sœur       E       et pour fonder un foyer,

Pour éduquer les enfants          M           pour les voir grandir,

Se retrouver seul, avant             E                de mourir entouré.

Pour  l’amour, il ne sau               N               rait  y  avoir  d’âge :

Seules les formes chan                 T              gent  ainsi que tailles

Des objets, des sujets,                   *            des projets, des jouets.

.

.

Forme

Réduction

  .

.

Évocation  

.

1055 4

.

Silhouette d’une femme,

Vue de dos, statique,

Et  interrogative 

Sur son temps ?

.

(forme stylisée, rimes libres,

le fond s’approche de forme)

.

Femme et temps se conjuguent

mais le plus souvent au présent

or bien qu’on reste dans le flou,

telle forme évoquerait tel fond !

Une femme, aux cheveux déjà gris,

S’en va l’on ne sait où :

Le temps aura passé sur elle et elle

S’en va vers sa destinée !

 .

Symbolique 

.

La femme aurait  une symbolique

Très riche évoluant au fil du temps.

Elle a toujours évoqué la fécondité,

La pureté, mais aussi hélas, le vice.

.

À partir XXe siècle, des mouvements

Féministes  sont apparus  pour tenter

De rétablir équilibre hommes/femmes,

Et aussi de rétablir les droits de femmes.

.

Désormais, ces mouvements occupent une

Place importante dans tous débats publics !

Source : 1001 symboles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1055 6

.

Une femme, aux cheveux déjà gris,

S’en va l’on ne sait où :

Le temps aura passé sur elle et elle

S’en va vers sa destinée !

.

Symbolique 

 .

Plus nous vieillissons,

Plus avons l’impression

Que le temps passe vite.

Mais  il demeure possible

D’apprendre  à   savourer

Le moment présent et ainsi

«Ralentir»  le  cours  du  temps.

.

N’avez-vous pas le sentiment que

Plus vous vieillissez, plus le temps s’accélère.

Les semaines, les mois, les années  et parfois

Les décennies s’enchaînent, à se demander :

«Où est passé tout ce temps : est-il perdu ?»

.

Une réponse scientifique à ce phénomène.

La perception que nous avons du temps

Est relative à l’âge que nous avons.

lesechos.fr

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

La symbolique de la femme, tient compte

Des luttes et de événements de libération :

Elle est évoquée comme active non passive

Elle grignote certains pouvoirs d’hommes,

Certaines, allant par vouloir s’y substituer

D’autres ne réclamant que simple égalité.

.

Quoi qu’il en fut, quoi qu’il en soit, en sera

La vie passera vite en séries d’événements

Qui nous touchent, nous affectent ou pas,

Mais sur monde ne produit changement.

 .

.

Manif droit des femmes

.

Scénario

 .

Temps est mécanisme objectif cyclique à somme nulle et perpétuel,

gardera en lui part de mystère malgré tous événements qui le fixent,

nos années s’égrènent comme perles du collier dont on ignore la fin.

 .

Visuels et textuels >>

1054 – A quoi bon la vie rime si toujours l’on trime

Visuels et textuels  >>

.

À quoi bon ceci,

À quoi bon … cela !

Mais combien de fois

Entend-t-on  telle  voix !

.

Et l’on passe tout en revue

Y a rien qui va,  qui avance :

Pertes de temps,   d’évidence :

Pas même  un peu … reconnu !

.

Tout est bouché, tout est bâclé

Impossible,  avoir vie sereine

Bien que sans   ne ménager,

Ni son énergie ni sa peine.

.

À quoi bon la vie rime

Si, toujours, l’on trime,

En ces temps, d’abîmes,

Qui vous sous-estiment.

.

À quoi bon… un enfant,

Si … devenu adolescent,

Lutte contre les parents

Pour se sentir existant.

.

À quoi bon… conjoint,

Si l’on ne se … rejoint,

Que sur peu de points,

Et de moins en moins.

.

À quoi bon une maison

Si elle coûte  déraisons,

Vous enferme  au salon,

Loin, voyages,  passions.

.

À quoi bon, soleil … pluie,

Si, en sa vie,  l’on s’ennuie,

L’on est dedans, dehors, ici,

Trop rarement avec les amis.

.

À quoi bon …  une profession,

Dans un Monde aussi abscons,

N’offrant que  lointain horizon,

Autant aux filles qu’aux garçons.

.

À quoi bon se donner la  …    peine,

De se construire une vie   …   sereine,

Quand, trop vite, la coupe est … pleine,

Au point on dirait : manque de … veine !

.

.

Extensions

 .

À quoi bon : on pose la question,

La réponse penche vers la négative.

On baisse les bras, arrête de chercher

Des solutions, et  y compris  transitoires.

Découragement prend énergie constructive.

Il absout aussi l’échec  comme détermination

À ne pouvoir réussir et défaite par anticipation,

Participe de ce « A quoi bon », l’autre est déclaré

Comme étant plus fort que soi lors d’autres diront

«Tant que  la  partie  n’est pas jouée : pas gagnée !».

Optimistes et pessimistes   se partagent le monde

De l’espoir et du désespoir,  courage et lassitude.

Le monde appartient, clairement, aux premiers

Qui font montre d’une motivation sans relâche

Même quand ils savent pertinemment qu’ils

Vont perdre : au moins, ils l’auront essayé

Auront appris quelque chose de l’échec,

Pour une éventuelle prochaine fois.

Cette attitude rejaillit sur tous les autres

Domaines et comportements devant un problème,

Quel qu’il soit. On appelle cela la théorie du renforcement :

La réussite appelle la réussite donnant plus de confiance en soi.

Mais parfois elle en donne de trop et l’échec en devient alors

D’autant cinglant qu’il n’aura pas été, du tout, anticipé.

.

À quoi  la vie  rime : a-t-elle  besoin de rimer

Avec quelque chose  qui nous ferait vibrer ?

Certainement: pas forcément tout le temps

Dans nombre d’emplois, c’est pas souvent.

Dire  à quoi bon, c’est déjà baisser les bras

S’avouer que c’est inutile, on y arrivera pas

Pensez il faut raccourcir, mettre fin, arrêter,

Alors qu’il y aurait tant d’autres choses à faire,

Et qui feraient que tout cela rime avec imprime.

 .

Le travail est une occupation dite contrainte

Nous permettant d’assurer  notre autonomie.

.

On pourra y trouver  comme réalisation de soi,

Dans la mesure où  son intérêt nous … convient.

.

Mais parfois, bien que confortable physiquement

Il nous fatiguera nerveusement, jusqu’au burn-out.

.

Et c’est là que le bât blesse, d’avoir troqué une fatigue

Physique contre épuisement devenu moral  et nerveux !

 .

Au final, si l’on trime  toute sa vie,  en y laissant sa santé :

Peut-on encore parler de progrès humain pour la conserver.

.

.

1054 – Calligramme

 .

À QUOI LA VIE

À quoi bon ceci,

 À quoi bon … cela !

Mais combien de fois

Entend-t-on  telle  voix !

Et l’on passe tout en revue

Y a rien qui va,  qui avance :

Pertes de temps,   d’évidence :

Pas même  un peu … reconnu !

Tout est bouché, tout est bâclé

Impossible,  avoir vie sereine

Bien que sans   ne ménager,

Ni son énergie ni sa peine.

RIME SI

À quoi bon la vie rime

Si, toujours, l’on trime,

En ces temps, d’abîmes,

Qui vous sous-estiment.

.

À quoi bon… un enfant,

Si … devenu adolescent,

Lutte contre les parents

Pour se sentir existant.

.

À quoi bon… conjoint,

Si l’on ne se … rejoint,

Que sur peu de points,

Et de moins en moins.

TOUJOURS

À quoi bon une maison

Si elle coûte  déraisons,

Vous enferme  au salon,

Loin, voyages,  passions.

.

À quoi bon, soleil … pluie,

Si, en sa vie,  l’on s’ennuie,

L’on est dedans, dehors, ici,

Trop rarement avec les amis.

ON TRIME

À quoi bon …  une profession,

Dans un Monde aussi abscons,

N’offrant que  lointain horizon,

Autant aux filles qu’aux garçons.

.

À quoi bon se donner la  …    peine,

De se construire une vie   …   sereine,

Quand, trop vite, la coupe est … pleine,

Au point on dirait : manque de … veine !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1054 4

.

Instrument de musique

À vent,  du genre  flûte 

Mais on dirait un pipeau,

Pour des interjections ?

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Le travail et la flute son à l’opposé

car le travail fatigue, la flute repose,

c’est le seul lien  que je vois entre eux :

si fait que la forme se distingue du fond.

.

Sa chanson se joue avec un instrument flûte,

Non imposé :

Sinon on le jouera  à contrecœur, sans plaisir :

Flûte alors !

.

Symbolique 

.

Le langage musical est,

Pour une part, une certaine

Représentation de la réalité :

Tant  les timbres d’instruments

Se substituent à l’animal, son cri.

Le langage  musical  aurait-il

Aussi des vertus magiques ?

.

La musique proposerait-elle

Des  sortes  d’enchantements

Du monde comme avec la flûte ?

Sans doute, si l’on considère que

L’une de ses fonctions est d’être

Aussi un langage … poétique.

.

.

Fond

 

Évocation 

.

1054 6

.

Sa chanson se joue avec un instrument flûte,

Non imposé :

Sinon on le jouera  à contrecœur, interjection:

Flûte alors !

.

Symbolique de fond

 .

Une interjection est

Une catégorie de mot invariable,

Qui permettrait à un sujet parlant,

D’exprimer une émotion spontanée

Joie, colère, surprise, tristesse,

Admiration, douleur, etc.

.

D’adresser un message

Au destinataire (acquiescement,

Dénégation, salutation, ordre, etc.),

Ou encore de réaliser une image sonore

D’un événement (cri d’animal, explosion,

Bruit quelconque, etc.)

.

L’interjection peut consister

En une petite phrase de type

Exclamatif ou interrogatif.

wikipedia.org/wiki/Interjection

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Les airs de flûte auront toujours eu

Ce petit côté magique … enchanteur,

Adressant autant le corps que l’âme,

Avec de douces, contraires, émotions,

Qui nous mettent en des états seconds

Nous berçant de leurs hallucinations !

Tout l’inverse de la réalité d’un travail,

Qui nous occupe et nous distrait du sens

Qu’on pourrait, devrait, donner à la vie.

 .

.

Une femme multitâche !

.

Scénario

 .

Sacrifier heures de loisirs pour son travail, entreprise, communauté.

Le travail c’est la santé : ne rien faire c’est la conserver, dit chanson !

L’égalité homme-femme, celle des travaux manuels pas que services. 

 .

.Visuels et textuels  >>

1053 – Moments passés à trouver un sens à sa vie !

Visuels et textuels  >>

.

Perdre du temps pour trouver

Un sens à sa vie  est en gagner,

Car au final il est mieux rempli

Si l’on a un espoir non anéanti

Par une disparition, soudaine

Ou  par sa filiation, lointaine,

Qui ne  donnera pas  de sens,

À   notre   humaine   essence !

.

La mort est pleine d’incertitudes

Mais, notre vie ne le sera pas moins,

Tant notre destin n’est pas programmé.

Moments passés à trouver un sens à sa vie !

Peu en vérité au regard de  toutes nos activités,

Economiques, utilitaires, festives, désœuvrées !

.

Moments opportuns seront ceux liés

À un décès, enterrement, Toussaint,

Aux catastrophes,  guerres, accidents

Maladies graves  visites hôpitaux.

.

Cette liste n’épuise pas occasion

Car le bonheur de l’amour

Est l’acte lui-même,

Paradoxalement,

Appelé petite mort

Met en selle la fin de sa vie,

De toutes bonnes choses sur Terre.

.

Or si l’on fait la somme des moments,

Elle ne représente qu’écume de jours,

Qui flottent,  en esprits, en pensées,

Comme toutes brumes de l’hiver,

Nous faisant lever les yeux au ciel.

.

Passer tout le temps à réfléchir,

Au vrai ou faux sens de la vie,

Celles des autres ou  la sienne,

Serait grandement  la gâcher.

.

Consacrer temps  à penser

En marchant  avançant

Voyageant   s’activant

Est  bien  plus  qu’utile,

Est essentiel pour mourir

Corps en lutte, âme en paix.

.

.

Extensions

 .

La mort est pleine d’incertitudes

Mais la vie ne le serait pas moins tant

Le cours d’un  destin n’est pas programmé :

L’on ne peut être sûr de rien sauf de sa fin

Qui peut être très proche ou assez loin.

Y en a cherchant plus que d’autres

Et qui continueront à le faire,

D’autres qui ont décidé de ne pas

Ou de ne plus jamais s’en faire pour ça.

Chacun décide s’il convient la vie fasse sens

Le mot «sens» a d’ailleurs deux significations,

Une direction, c’est par là qu’il faut aller, on va

Et une compréhension, cela veut dire quoi

Mais les deux coopèrent dès lors qu’il

Faut savoir où on va et pourquoi !

Si tout le monde allait dans le même sens

Et savait pourquoi, l’homme ne serait pas celui qu’il est,

Une girouette qui change, au gré des vents et des humeurs,

Croyances, événements : au final, l’important n’est pas tant

Un « sens » trompeur que d’assumer son choix, librement.

Question sacrée  et métaphysique  que le sens de la vie

Du fait qu’on la délègue à la religion, philosophie.

.

La vie a-t-elle besoin d’avoir un sens :

Un bon nombre semblent s’en passer

Et cela  ne les empêche pas d’exister,

Tout aussi heureux que les croyants.

D’autres prétendent que : s’il y en a

Plusieurs,  c’est qu’il y en a aucun !

Alors, est-ce plutôt mal  que bien !

Notre planète est isolée au milieu

D’un Univers qui parait sans fin.

Pourquoi et quand serait sa fin,

Mais alors tout cela pour rien !

.

On ne pourrait passer sa vie,

À lui trouver un sens, le sien :

Ce serait que du temps perdu,

Et tout cela ne servirait à rien.

On en choisirait un, ou aucun,

L’on passerait à autres choses,

Et voilà un problème … résolu.

 Or l’esprit demeure insatisfait,

Ne pourrait se fier à l’inconnu

C’est pourquoi,  cycliquement,

Se repose question : comment.

Parait que les morts d’accidents

N’ayant pas eu le temps d’y songer

Restent en suspens pour le trouver !

.

.

Épilogue

.

Si certains passeront beaucoup de leur temps

À chercher, et voire à trouver un sens à leur vie,

Qu’ils soient religieux, scientifiques, agnostiques,

C’est qu’ils ont en eux un vrai désir de spiritualité.

***

D’autres  ne s’en soucieront guère : du temps perdu !

On ne serait pas là pour se sauver, juste pour en baver

C’est un peu comme mythe de Sisyphe et de son rocher,

Rien n’aurait vraiment de sens, et pas plus que d’utilité !

***

On peut aussi invoquer légende du tonneau des Danaïdes

Dont le fond est percé et ne retient que très peu de choses

Plus on le remplira et plus il se videra le plus rapidement,

Autant ne rien mettre, chercher à comprendre, c’est ainsi.

***

Le contenant aurait-il autant d’importance  que le contenu,

 Manière dont on pense, autant importance que ce qu’on dit

Tout cela pour que son sens de la vie, chacun se le construit

Après tout, on nait  bien nu et on est enterré, brulé, tout vu.

***

Et que se passerait-il si, à la fin,

De sa vie… l’on n’a pas trouvé

De bon sens : rien de divin,

Rien que de l’humain raté

Il n’y aura pas de sésame

De l’autre côté, s’ouvrant

Sur questions / réponses,

Et si possible : les bonnes.

.

.

1053 – Calligramme

.

Perdre du temps pour trouver

Un sens à sa vie  est en gagner,

Car au final il est mieux rempli

Si l’on a un espoir non anéanti

Par une disparition, soudaine

Ou  par sa filiation, lointaine,

Qui ne  donnera pas  de sens,

À   notre   humaine   essence !

La mort est pleine d’incertitudes

Mais, notre vie ne le sera pas moins,

Tant notre destin n’est pas programmé.

Moments passés à trouver un sens à sa vie !

Peu en vérité au regard de  toutes nos activités,

Économiques, utilitaires, festives, désœuvrées !

.

**************************************************

**************************************************

.

Moments oppor    M    tuns seront ceux liés

À un décès, enter   O    rement, Toussaint,

Aux catastrophes,  M  guerres, accidents

Maladies graves     E   visites hôpitaux.

Cette liste n’épui   N  se pas occasion

Car le bonheur   T        de l’amour

Est l’acte       S      lui-même,

Paradox      *        alement,

Appelé       T       petite mort

Met en   R   selle la fin de sa vie,

De toutes  O    bonnes choses sur Terre.

Or si l’on   U   *  fait la somme des moments,

Elle repré    V         *  sente qu’écume des jours,

Qui flottent,   E             À  en esprits, en pensées,

Comme toutes    R               *    brumes de l’hiver,

Nous faisant lever  *                 S  les yeux au ciel.

Passer tout le temps  U                 A    à réfléchir,

Au vrai ou faux sens  N                *      de la vie,

Celles des autres ou  *              V    la sienne,

Serait grandement  S          I   la gâcher.

Consacrer temps   E      E     à penser

En marchant   N  *   avançant

Voyageant   S   * s’activant

Est  bien  plus  qu’utile,

Est essentiel pour mourir

Corps en lutte, âme en paix.

.

.

Forme

 Réduction

.

.

Évocation 

.

1053 4

.

Un vase, de forme commune

Surmonté de grand couvercle

Pour retenir  le sens caché,

Qu’il nous faut découvrir.

.

(forme creuse, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme)

.

Vase et sens forment un non-sens

mais de le fabriquer et le remplir

en auront un, sinon… à quoi bon

et ainsi la forme évoque le fond.

 .

Un vase a toujours un sens naturel :

Ouverture vers le haut :

Si on le couche, le casse  ou le renverse,

Est-ce pareil ou non ?

.

Symbolique

 .

Dans la littérature médiévale,

Le vase possède le sens de trésor.

S’emparer d’un vase, c’est conquérir

Un trésor : par exemple,  un   Graal.

Briser un vas,  c’est anéantir par le

Mépris, le trésor qu’il représente.

.

Le vase alchimique, hermétique

Signifient toujours le lieu dans

Lequel les merveilles s’opèrent

C’est comme le sein maternel

Comme l’utérus  dans lequel

Toute nouvelle vie se forme.

D’où cette croyance que le vase

Contient le secret des métamorphoses.

.

.

Fond

Évocation 

.

1053 6

.

Un vase a toujours un sens naturel :

Ouverture vers le haut :

Si on le couche, le casse  ou le renverse,

Est-ce pareil ou non ?

.

Symbolique

.

« Tout rapport au monde

Qui ne dépend que des sens

Est voué à une certaine confusion.

Les sensations,     même prolongées

En émotions marquent une emprise

Du   corporel  que  l’homme  subit.

 .

Dès lors, le but de la philosophie

Moderne serait d’envisager,

Dans  une mise  à distance

De  ce  qui  est…  souffert,

Une aire d’action nouvelle

Sur les choses par laquelle

La pensée lirait la Nature

À son profit. » Selon Thèse

«Représentations du monde

Et symbolique élémentaire »

tel.archives-ouvertes.fr/

tel-00985100/document

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Il y a sens et sens à ne pas confondre,

Le premier  fait appel  aux sensations,

Lors le second, à leurs interprétations !

Le premier est dit aller dans le bon sens

Le second peut aboutir à un contre-sens

Mais le plus important demeure le sens

De sa vie : ou quel forme de contenant

Pour le remplir de quels contenus, 

S’il reste vide, c’est un non-sens !

 .

.

Sens, contresens, non-sens

.

Scénario 

.

Le sens de mon existence est vu à la loupe, sinon je la loupe !

Si je le confie à une Religion, je la délègue à son Dieu virtuel !

Si je vais à contre-sens, pas étonnant que la vie soit non-sens !

 .

Visuels et textuels  >>

1051 – Qu’y a-t-il de sérieux dans toute notre vie ?

Visuels et textuels  >>

.

Qu’y a-t-il de sérieux

Dans toute notre vie

À la fois tout et rien.

Son soi, jeune, vieux,

Chacun  le sent bien :

Tout le monde  en rit.

Tout est  merveilleux,

Quand  l’on se marie.

.

Les enfants,  heureux.

Haut ou bas ou mieux

De travers, c’est parti :

Désir, plaisir, est  sien.

On vous  l’avait  prédit,

La vie  est long chemin,

Où  votre énergie tarit !

.

Cramponnez-vous  bien

Secousse  vers les cieux,

Plonge  en enfer  hideux.

Pour vivre en amoureux,

Il vous faut être… assorti,

À tout et y compris à rien.

La mort  ne nous dira rien

Sur ce qui est mal et bien !

.

Cela reste affaire d’humain

Lors, le néant n’y peut rien.

Seule la vie nous apprendra

Que  le mal, le bien, dépend,

De qui le fait, où…comment,

Quelle raison il … invoquera.

.

Le massacre, le plus horrible,

N’a répercussions sur au-delà

Il nous demeurera …  invisible

À ce qu’on nous dit,   l’on croit.

.

Si l’on accélérait le temps assez,

Nous serions parenthèse fermée,

Au moment  où  elle s’est ouverte,

La terre aurait toujours été déserte

Les méchants sont-ils une punition,

Tout comme la mort : une exécution.

.

On peut s’en passer mais on les recrée.

Comment survivre à ce paradoxe, inné !

À chacun de, se trouver, se créer, un sens

À ce qui n’en a pas, d’évidence, en croyance

Que l’on ait tort, ou raison, le faux  ou le bon,

On ne le saura qu’en fin de vie, lors moribond !

Si le mieux est parfois considéré ennemi du bien

.

 

.

Extensions

 .

Il n’y a rien de sérieux dans la vie,

Or l’amour, la procréation,

L’éducation,  la famille,

La réussite, le voyage,

La culture,  et l’humour,

La santé, voire la déficience,

La dignité, et la religion et la mort.

Ce qui fait déjà treize thèmes à suivre

Et à pratiquer d’une manière ou d’une autre.

Le détachement consiste  à prendre du recul

Rapport aux soucis quotidiens, lendemain.

La philosophie et la religion, bouddhistes,

Le font  très bien, en tout cas, mieux que

Autres religions, pour qui  la possession

Reste un critère  de réussite, y compris

Auprès de leur dieu, il y a les guerres 

Ça c’est sûr, c’est sérieux, car ça fait

Des victimes  et des misères, mais,

Quand, après, il n’y a ni perdant,

Gagnant, ça fait moins sérieux.

.

Ceux ou celles qui pratiquent l’humour ne sont pas sérieux.

Allez dire  cela  aux humoristes, patentés, qui nous parlent !

L’humour n’est pas l’antagoniste du sérieux : son antidote :

Sans lui, nous serions coincés, dans notre stress, aliénation,

Sans jamais pouvoir en sortir, on serait  comme  en prison.

Après il y a différentes sortes d’humour et d’interlocuteurs.

On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui maxime

Qui nous porte à réfléchir ou tourner sept fois la langue

Avant de blesser des gens t même par inadvertance.

.

Les choses sérieuses commencent quand on a

Copain ou copine, qu’on considère amoureux :

Dès sont lancés, si ça échoue : à recommencer,

Jusqu’à ce que le projet de se marier aboutisse.

.

Les choses sérieuses  commencent  quand on a

Diplôme et métier en poche, quel qu’ils soient :

On va avoir emploi  et  gagner sa vie, tout seul,

Jusqu’à payer sa dette si prêt études contracté.

.

Les choses sérieuses  commencent  quand on a

Une maison ou bien  appartement, à son nom :

On peut rêver d’investir, ne pas être sans le sou,

Jusqu’à avoir maison plus grande ou plusieurs !

.

.

1051 – Calligramme

 .

Q U’ Y  A – T – I L

Qu’y a-t-il de sérieux

Dans toute notre vie

À la fois tout et rien.

Son soi, jeune, vieux,

Chacun  le sent bien :

Tout le monde  en rit.

Tout est  merveilleux,

Quand  l’on se marie :

Les enfants,  heureux.

Haut ou bas ou mieux

De travers, c’est parti :

Désir, plaisir, est  sien.

On vous  l’avait  prédit,

La vie  est long chemin,

Où  votre énergie tarit !

D E       S É R I E U X

Cramponnez-vous  bien

Secousse  vers les cieux,

Plonge  en enfer  hideux.

Pour vivre en amoureux,

Il vous faut être… assorti,

À tout et y compris à rien.

La mort  ne nous dira rien

Sur ce qui est mal et bien !

Cela reste affaire d’humain

Lors, le néant n’y peut rien.

Seule la vie nous apprendra

Que  le mal, le bien, dépend,

De qui le fait, où…comment,

Quelle raison il … invoquera.

D A N S  N O T R E  V I E ! 

Le massacre, le plus horrible,

N’a répercussions sur au-delà

Il nous demeurera …  invisible

À ce qu’on nous dit,   l’on croit.

Si l’on accélérait le temps assez,

Nous serions parenthèse fermée,

Au moment  où  elle s’est ouverte,

La terre aurait toujours été déserte

Les méchants sont-ils une punition,

Tout comme la mort : une exécution.

On peut s’en passer mais on les recrée.

Comment survivre à ce paradoxe, inné !

À chacun de, se trouver, se créer, un sens

À ce qui n’en a pas, d’évidence, en croyance

Que l’on ait tort, ou raison, le faux ou le bon,

On ne le saura qu’en fin de vie, lors moribond !

Si le mieux est parfois considéré ennemi du bien

Qui sera l’ami du mal en prétendant faire le bien ?

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

1051 4

.

Une haute tour,

Ou bien un donjon

Instrument musique,

Ou cheminée d’usine !

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Cheminée aussi bien ouvragée,

Aussi bien conservée

Constitue gage de sérieux, réussite

Et voire de pérennité !

.

Symbolique 

.

La cheminée

D’une maison  représente

Un canal de communication

Entre  le  monde  des hommes

Et  celui  du   « plus haut ciel ».

.

Symbolise l’élévation spirituelle.

Elle est  le  passage   qu’emprunte

Père Noël  pour  déposer  cadeaux,

Sorcières pour se rendre au sabbat.

.

Ici la cheminée symbolise le passage

Au monde  fantastique et mystérieux.

La cheminée apporte la chaleur dans

Le foyer  et le feu  qu’elle contient,

Représente  lieu convivial autour

Duquel les membres de la famille

Se rassemblent pour se réchauffer.

1001symboles.net/symbole/sens-de-cheminee

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1051 6

.

Une cheminée, aussi bien ouvragée,

Aussi bien conservée

Constitue gage de sérieux, réussite

Et voire de pérennité !

.

Symbolique 

 

.Généreux va avec générosité ;

Monstrueux, monstruosité ;

Dangereux, et dangerosité.

Sérieux : pourquoi a-t-on

Abandonné la sériosité,

Existant au XVIème siècle

Nous dit  (disait) Alain Rey.

.

Sérieux s’est imposé à la place.

Adjectif et nom se sont confondus.

Je n’en ai pas  trouvé  l’explication

Mais  je trouverais  intéressant de

Réhabiliter sériosité pour donner

Plus de visibilité, plus de force

Au fait d’être … sérieux.

.

Le sérieux  se perd d ans

La grisaille des gens pas

Drôles  et  des situations

Qu’on aimerait oublier.

persopolitique.fr/1826/seriosite

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

La plupart de nos projets partent

En fumée, dans le vide atmosphère :

On travaille parfois comme passionne

Et l’on travaille même d’arrache-pied :

Rien au bout : tout est à défaire, refaire.

.

Tant et si bien  qu’à la fin,  on se demande

Si cela vaudra le coup  et l’on abandonne !

T’as pas le talent, t’as pas le temps, argent,

Combien d’artistes débutants en restent là !

 .

.

Est-ce qu’écrire est sérieux ?

.

Scénario

.

Tout est dit dans cette phrase, il n’y a vraiment rien à ajouter,

Mais moi, j’en rajouterais bien quand même une couche pour,

Un brin d’humour serait ce qui nous maintient en vie, joyeux.

 .

Visuels et textuels  >>

1047 – On naît, vit, meurt ; renaît, revit, re-meurt

Visuels et textuels  >>

.

La vie serait faite d’un cycle permanent

Et tant qu’il existe, on peut le régénérer.

L’on dit que certains fonctionnent ainsi,

D’autres à la retraite, attendent…leur fin

Et pendant des années, vingt ans, parfois.

Mourir aux autres n’est pas et à soi-même,

On peut développer  des envies personnelles,

Y compris à travers, avec, et pour les autres,

Nouvel équilibre suppose un nouveau cycle

Établissant nouveau partage soi, société.

.

L’on naît, et l’on vit et puis l’on meurt,

L’on renaît, on revit puis on re-meurt

Jusqu’à ce que  vienne  notre  heure

Pour quitter  ce monde,  ses heurts.

La vie n’est qu’un cycle  d’humeurs

Où certains nous disent avoir peur

Et d’autres disent  jouir du bonheur

D’être  ici, d’être  là  d’être  ailleurs.

J’accumule des biens  et  richesses,

Je m’évertue à être utile sans cesse

Je confonds amour paire de fesses,

L’argent, avec  élans  de  tendresse.

.

L’altérité est toute en  délicatesses,

Je ne sais la manier  je le confesse,

Argent fait, de moi, homme qu’atteste

Son sexe de mâle, dominateur, preste.

Argent et sexe  nous sont prescrits

Et, ils feront que tout nous réussit,

À part nous qui sommes ratés, ici,

De n’avoir vraiment,  rien compris.

.

N’avoir compris que sans les autres,

Nous ne sommes rien, ce seront eux

Qui nous fabriquent, nous modèlent,

Nous avons peu  de libertés  de choix.

Sans la liberté, sommes  des animaux,

Qui obéissons aux lois de notre société

Nous exploitant  pour sa propre survie,

Tout en prônant  l’individu   fin en soi,

Étant libre  de penser  ce qu’il  lui plait

Sans avoir de compte à rendre des faits.

.

Je me place en marginalité en plein cœur

De la vie, de son originalité à  toute heure,

Dès lors, si je nais, si je vis, et, si je  meurs,

C’est, moitié, pour moi, moitié, pour autres,

C’est cet équilibre  qui fait, de moi, l’apôtre

De la tolérance  et du respect des malheurs.

Rien n’est plus simple ni plus compliqué,

À observer poussé-tiré  par une société,

Que voir  gens nier mort, déifier vie

Faisant d’eux, égoïstes extravertis.

.

.

Extensions

.

Naitre, vivre et mourir, ça c’est certain

Mais renaitre et comment et pourquoi

Tiendra plus du divin que de l’humain.

L’on en vit et l’on ne meurt qu’une fois.

Si jamais l’on ressuscite ou l’on renait,

Autre existence, et autre être, je serais,

Est-ce cela, qu’idéalement,  j’aimerais !

Lors à quoi bon se poser telle question,

Elle est en deçà, au-delà de ma raison !

.

On nait, on vit, on meurt, c’est une évidence,

Mais renaitre, revivre, re-meurt : une cadence

.

Ceux disant n’avoir eu qu’une seule et même vie,

Envieraient-ils ceux qui disent ayant eu plusieurs !

.

On dit que mille et un métiers font mille et une misères

Et qu’en est-il d’en avoir eu un seul sans pouvoir changer.

.

Il  faut différencier gens souples, adaptatifs, qui rebondissent,

Des gens qui ont peur du moindre changement, de métier, de vie.

.

.

1047 – Calligramme

                  .

                                  La vie serait faite d’un cycle permanent

                              Et tant qu’il existe, on peut le régénérer.

                          L’on dit que certains fonctionnent ainsi,

                       D’autres à la retraite, attendent…leur fin

                    Et pendant des années, vingt ans, parfois.

                 Mourir aux autres n’est pas et à soi-même,

               On peut développer  des envies personnelles,

             Y compris à travers, avec, et pour les autres,

           Nouvel équilibre suppose un nouveau cycle

        Établissant nouveau partage soi, société.

       L’on naît, et l’on vit et puis l’on meurt,

        L’on renaît, on revit puis on re-meurt

         Jusqu’à ce que  vienne  notre heure

              Pour quitter ce monde,  ses heurts :

               La vie n’est qu’un cycle d’humeurs

                    Où certains nous disent avoir peur

                          Et d’autres disent  jouir du bonheur

                              D’être ici, d’être là   O  d’être ailleurs.

                                  J’accumule des biens   N   et richesses,

                                     Je m’évertue à être utile  *   sans cesse

                                          Je confonds amour  paire   N    de fesses,

                                            L’argent, avec élans de       A    tendresse.

                                              L’altérité est toute en        I    délicatesse,

                                               Je ne sais la manier        T     je le confesse,

                                                Argent fait de moi       *   homme qu’atteste

                                               Son sexe de mâle     O     dominateur, preste.

                                            Argent et sexe       N          nous sont prescrits

                                           Et, ils feront        *          que tout nous réussit,

                                     À part nous       V          qui sommes ratés, ici,

                                     De n’avoir       I             vraiment,  rien compris.

                               N’avoir          T      compris que sans les autres,

                          Nous ne        *        sommes rien, ce seront eux

                      Qui nous        O       fabriquent, nous modèlent,

                  Nous avons      N         peu de libertés de choix.

              Sans la liberté,     *        sommes des animaux,

            Qui obéissons aux     M     lois de notre société

       Nous exploitant pour sa   E   propre survie,

         Tout en prônant l’individu      U    fin en soi,

           Étant libre de penser ce qu’il      R   lui plait

                Sans avoir de compte à rendre des  T    faits.

                       Je me place en marginalité plein      *       cœur

                              De la vie, de son originalité à        O   toute heure,

                                   Dès lors, si je nais, si je vis,     N     et, si je meurs,

                                        C’est, moitié, pour moi,    *      moitié, pour autres,

                                          C’est cet équilibre      R    qui fait, de moi, l’apôtre

                                          De la tolérance   E  et du respect des malheurs.

                                           Rien n’est    N  plus simple ni plus compliqué,

                                        À observer A  poussé-tiré  par une société,

                                      Que voir    I    gens nier mort, déifier vie

                                       En faisant T  d’eux, égoïstes extravertis.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1047 4

.

Notre vie est à facettes

Ou comme un dépliant,

Et, parfois, tout droit

Parfois en ziz-zag ?

 .

  (forme stylisée, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme)

.

Dépliant en plusieurs facettes,

Accolées, comme plusieurs vies :

Pour quitter, abandonner, afin de

Rebondir, avant de refaire sa vie !

.

Symbolique

 .

Facilement reconnaissable

À son aspect de feuille pliée,

Le dépliant reste un support

De communication  permettant

De se faire connaître rapidement.

.

Son contenu  qui résume l’essentiel

De l’activité entreprise, association.

Il se doit être attrayant pour attirer

Tout ou partie d’attention du lecteur.

.

D’après cette définition  du dépliant,

Ce support publicitaire  qui véhicule

Des messages, peut être utilisé  par

Des entreprises et des associations

Qui désirent élargir sa clientèle.

le-guide-dimpression-des-depliants

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1047 6

.

Dépliant en plusieurs facettes,

Accolées, comme plusieurs vies :

Pour quitter, abandonner, afin de

Rebondir, avant de refaire sa vie !

.

Symbolique

.

“On peut comparer le monde à un bloc

De cristal aux facettes innombrables.

Selon sa structure, et  selon sa position,

Chacun  de nous  voit certaines facettes.

.

Lors, tout ce  qui  peut  nous  passionner,

C’est de découvrir un nouveau tranchant,

Un nouvel espace.”  De Alberto Giacometti

C’est  la  confrontation  avec  les  autres  qui

Vous permet de dévoiler toutes vos facettes.”

.

 De Björk  “Mon  apprentissage  n’a  d’autre

Fruit que de me faire sentir combien

Il    me    reste   à   apprendre.”

De Michel de Montaigne

lalanguefrancaise.com/dictionnaire

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

On nait, on vit, on meurt, on renait.

Dit comme cela,  il y a peu d’espoir,

De  s’en sortir d’un cycle perpétuel,

Où tout n’est que recommencement.

.

La vie est moment, passage, certes

Mais elle est vide, non préremplie

Lors on y mettra  ce que l’on veut,

Lors on y mettra ce que l’on peut,

Et non ce qu’aura décidé  un dieu.

.

Montaigne ne dit pas autre chose,

Rien n’est dit, écrit, tout apprendre

De la vie tant qu’elle dure, surprend

Et notre réussite tient autant à nous,

Qu’aux  événements  et  opportunités.

Une vie comporte  multiples  facettes :

À chacun de découvrir celle qui convient.

 .

.

On nait, on vit, on meurt, renait

.

Scénario

.

Tout comme cette fleur qui éclot un jour,

et qui s’épanouit, un temps, au grand jour,

mais qui se fanera et mourra pour toujours.

 .

Visuels et textuels  >>

253 – La vie, c’est le mouvement

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Vie, chacun sait

C’est le mouvement

De de sentir vivant

Cela nous plait

Content !

.

Passons souvent

Du calme à tempête,

Si ce n’est ouragan

En trouble-fête

Ronflant !

.

Voir monter crescendo

Vague montant à l’assaut,

Son, percutant tympan,

S’en allant mourant

Reste étonnant.

.

Cela parait étonnant

Gerbe écume soulevant

Et, au-dessus, franchissant

Le flanc bord   en l’ébranlant.

Force impose toujours respect,

Du calme, vite, l’on se repait

Quand tout va de travers

Que tout s’accélère.

.

De faire marche arrière

Est impossible en prisonnier

Qu’on est dans l’action en cours.

Avec nous, contre nous, en recours,

Tous les tourbillons de nos actions

Nous impriment flot sensations

Qu’après coup nous digérons

Au calme ou à la maison.

.

Entre grand calme

Et, grand mouvement,

La vie s’étire à grands pans

Sans qu’on voit passer le temps.

Dès que je bouge, m’agite, vocifère,

J’ai comme l’impression de changer l’air

De mon atmosphère, servir à quelque chose

Ou plus simplement, à quelqu’une, quelqu’un !

.

Extensions

.

Quand j’écris, je ne bouge pas beaucoup,

Mis à part d’une touche à l’autre de mon clavier,

Déplacement plus ou moins rapide et précis de ma souris

Et en plus je tourne le dos à tout le monde et ne parle même pas.

.

Je suis en bulle fermée, mouvement de ma pensée m’accompagne,

Je reste sensible aux bruits environnants, aux actions des voisins

Ceci grâce à mon attention flottante et ma vision périphérique.

Il est des animaux qui ne voient pas bien, tel l’ours, de loin

Mais qui perçoivent un objet, un corps en mouvement.

.

Si vous ne bougez pas, il n’y a pas de vie pour vous,

Si vous bougez, la vie est en vous, ça change tout.

Vous devenez, soit une proie, soit un danger,

Soit une chose des plus familières pour lui.

.

Le repos est l’arrêt  de tout mouvement,

Je veux dire, volontaire, bien contrôlé

Car on peut dormir dans une voiture

En plein chemin cahoteux,  balloté

Par les soubresauts suspensions.

.

Mouvement extérieur, le plus souvent,

Mouvement intérieur, le plus  distant,

Mouvement supérieur : le ciel,  avant,

Chacun de ces mouvements  éloigne,

Rapproche ou  élèvera les passants.

J’ajouterais…qu’on ne peut guère

Rester sans bouger, longtemps,

Sans être considéré dormant.

.

Le mouvement du temps est perpétuel

Lors celui des saisons est cyclique,

Celui des jours est conflictuel

Et en avant la musique.

.

Pour autant, qu’arbres n’ont marché,

Cela ne les empêchera pas de pousser,

Pour autant, est-ce énergie  immobile,

 Qui ne produit que mouvement stérile.

.

Dire : vie est mouvement

Évoque brownien mouvement

Étant partout, y compris matière,

Et jusqu’au plus haut d’atmosphère !

.

Fragments 

 .

La vie, c’est le mouvement pour sûr,

Celui du sexe, celui du corps, du cœur,

Sans compter de l’esprit et voire de l’âme

Cinq éléments s’additionnant, se séparant,

Il ne peut s’agir que mouvement brownien,

L’on s’agite bien en tous sens mais pour rien

Dès qu’un but, une direction, seront trouvés,

L’on fonce, sans regarder derrière, hésitant !

.

J’en connais  des casaniers  et des solitaires,

Étant  peu intéressés par  autres, nouveauté,

Mais  pour quelqu’un  qui a  l’esprit curieux,

Parait difficile  de ne pas aller  voir ailleurs :

Gens qui se croisent, parfois se rencontrent,

Pas que dans les musées : en les rues, cafés.

.

Mouvement a un avantage  sur  stagnation :

Le temps passe plus vite, semble plus dense

Puis  quand  on bouge, on voyage, séjourne,

Au retour, des choses  à raconter,  partager.

.

Il est vrai que se déplacer comporte risques

Pour sa santé, son humeur ou son intégrité.

..

Lors ne jamais bouger est comme être mort.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Vie, chacun sait

C’est le mouvement

De de sentir vivant

Cela nous plait

Content !

.

Passons souvent

Du calme à tempête,

Si ce n’est ouragan

En trouble-fête

Ronflant !

.

Voir monter crescendo

Vague montant à l’assaut,

Son, percutant tympan,

S’en allant mourant

Reste étonnant.

LA VIE,

Cela parait étonnant

Gerbe écume soulevant

Et, au-dessus, franchissant

Le flanc bord   en l’ébranlant.

Force impose toujours respect,

Du calme, vite, l’on se repait

Quand tout va de travers

Que tout s’accélère.

C’EST LE

De faire marche arrière

Est impossible en prisonnier

Qu’on est dans l’action en cours.

Avec nous, contre nous, en recours,

Tous les tourbillons de nos actions

Nous impriment flot sensations

Qu’après coup nous digérons

Au calme ou à la maison.

MOUVEMENT !

Entre  grand  calme

Et, grand mouvement,

La vie s’étire à grands pans

Sans qu’on voit passer le temps.

Dès que je bouge, m’agite, vocifère,

J’ai comme l’impression de changer l’air

De mon atmosphère, servir à quelque chose

Ou plus simplement, à quelqu’une, quelqu’un !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Des pierres bien superposées

Qui sont au nombre de six

Et pour faire un cairn 

Comme beau repère.

.

253 4

.

On ne pourra pas dire qu’un cairn

Est l’image même du mouvement.

Pourtant il en participe, souvent,

Comme point de repère connu.

Les tas de pierres, et ses élévations,

N’ont rien à voir avec le mouvement,

Ne sont même pas en phase avec la vie

C’est dire que la forme diffère du fond !

.

Symbolique 

.

Les cairns

Dolméniques sont

Grands monuments

De pierre sèche

 

Du Néolithique circulaire, quadrangulaire,

Recouvrant un ou plusieurs dolmens à couloir.

 

Leurs  chambres  peuvent être : en pierre sèche

Ou à voute en encorbellement ou mégalithiques.

Mais il peut désigner  plusieurs types de collines,

Et voire d’un amoncellement naturel de pierres :

Tels en Île Carn, Pors Carn, en  Carnac,  Carnoët

source : wikipedia.org/wiki/Cairn

.

.

Fond

.

Évocation 

.

253 6

.

On ne pourra pas dire qu’un cairn

Est l’image même du mouvement.

Pourtant il en participe, souvent,

Comme point de repère connu.

.

Symbolique 

 .

À quoi correspondent

Tas pierres sur sentiers :

A  des repères  laissés  par

Les  précédents  randonneurs,

Permettant  de baliser le  chemin

Ou matérialiser  un pic, et, dès  lors,

Permettre  de   l’identifier  clairement !

.

Ils prennent la forme d’un tas ou monticule

De pierres en pyramide, et sont le plus souvent

Situés à des endroits où il est difficile d’entretenir

Un sentier délimité ou  balisage couleurs peintures.

.

.

Fond/forme 

 .

Le mouvement pour le mouvement

Sans but et sans  terme bien défini,

Ressemble à l’idée de l’Art pour l’Art

 Forme dénuée de message et contenu.

.

Autant dire que les élévations de pierres

Auraient  été faites pour la beauté du geste

C’est sûr elles demeurent fixes, sans mouvement

Mais témoignent de ce dernier à travers le temps.

.

Déplacement en voyage, séjour, n’est pas que corporel

Il est aussi voire autant émotionnel, intellectuel, spirituel

On ouvrirait trois fois plus ses yeux, ses oreilles, attention.

.

Textuels et illustrations  >> 

625 – Je me dis que c’est heureux que tu sois

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Être encore en vie

Et en tirer…profit

Sans un handicap

Et, sans  maladies,

Et  avec  économies

Et avec très  bon cap

Bonne retraite, aussi !

 .

Plus malheureux que moi,

Il y en a, des cents, milliers,

Le verre, à moitié vide, plein

Pour qui, il en restera encore,

Qu’importe  tout temps  passé,

Tant seul compte  celui à venir.

 .

Sans parler l’endroit où j’habite,

Lors je me sens, comme  absorbé,

Par ce lieu où j’aurai passé ma vie

Qui demeure  le meilleur  possible,

Pour la terminer,  en toute beauté

À l’admirer, à le peindre, le narrer

Tant que j’ai un bon moral, santé.

 .

Et je me dis que… c’est heureux,

Que tu sois, toujours .…… en vie

Et je me dis, que c’est heureux,

Que tu en tires de bons profits.

.

Et je me dis que c’est heureux,

Que tu n’aies pas  de maladies,

À ton âge, tant de malheureux,

Souffrent, se sentent, démunis.

.

Et je me dis  que c’est heureux,

Parait comme luxe de nos jours

Lors chaque matin les journaux

Nous racontent drame alentour.

.

Et je me dis que … c’est heureux,

De ne rien écouter, que tes folies,

De m’aimer, sans jamais jalouser

Ni de regretter ce que tu as… été.

.

Et je me dis que c’est …. heureux,

Que tu habites, en un calme pays,

Où tu coules des jours tranquilles,

Comme retraité où tout est facile.

.

Extensions

 .

Ah mais c’est une vraie ritournelle

Que ta chanson du bonheur sur l’air

« Y a  bien  plus  malheureux  que toi ! »

À ce compte-là, en  pays  industrialisé,

Qui ne l’est ou ne le sera pas, heureux.

Le bonheur, comme chacun sait, est

Un concept relatif, dépendant de

Son histoire et de son état,

Ainsi  que  de  sa  culture

Communauté, ses affinités

Notion complexe, en définitive.

.

Enfin, rien n’empêche de se réjouir

Bonheur d’autres sans être jaloux d’eux.

On le fait bien pour ses enfants et sa famille,

Et pourquoi pas pour tous les gens du voisinage !

.

Être en vie suffit parfois à son bonheur, ne serait-ce

Que lorsqu’on a échappé à la mort par accident

Ou que l’on guérit d’une maladie incurable.

Heureux d’être retraité : qui ne l’est pas,

Avec comme perspective : le cimetière ;

Heureux  si l’on dit : il reste encore» ;

Malheureux : «il ne reste plus que !».

.

Parfois notre  bonheur est des plus simples ; celui d’être en vie

En vie et envie se résignent et se confondent comme en poésie !

Et il nous vient souvent le désir de partager, cela, avec des amis

Comme c’est contagieux, les voilà rendus aussi heureux que moi

Ce qui rend encore plus heureux que tout, est de te savoir en vie,

Car mon bonheur sans toi ne serait qu’une farce, qu’une illusion.

.

Être heureux peut être de se satisfaire

De ce qu’on est, de ce qu’on fait, désire,

Plutôt que rêver d’accumuler  des biens,

Et passer tout son temps  à les fructifier.

.

Tout seul,  il reste difficile d’être heureux :

Couple, famille, communauté,  c’est mieux,

Ne serait-ce déjà pour le partager en entier,

Et pour le plus longtemps possible, le garder.

.

De dire : «Plus malheureux que moi, tu meurs »

Donnerait dans l’exagération, voire l’exaspération

On n’empêchera pas, les gens aigris, de se plaindre,

Que leur sort n’est pas glorieux, tant ils sont envieux.

.

Fragments 

 .

Je me dis que c’est heureux,

Et, c’est loin d’être vœu pieux,

Que tu sois ceci, que tu sois cela

Quand tout en toi, et en nous, va !

.

D’accord, ce n’est pas, toujours, le cas,

Mais ça revient toujours  au premier pas

Et s’il en est ainsi dans nombre de couples

Le nôtre continuera de rester le plus souple.

.

Surtout  ne  change pas : demeure sans peines,

Ou alors change avec moi sans rien renier de toi

Il ne faut pas que l’un devance l’autre, à la traine,

Je serai encore ta reine, tu seras toujours mon roi.

.

Je bois de l’eau, parfois, du bon vin, jamais d’ivresse,

Ma seule ivresse vient de toi, qui me procure ta liesse,

Nous ne sommes pas malade, ni fatigué, ni handicapé,

Bien qu’ayant dix ans de plus que moi : gardes ta santé.

.

Je sais que tes jours, tout comme les miens, sont comptés

Mais nous les passerons à nous raconter, des plus heureux

Qui soient et dans tous les cas, à chaque jour qu’on le peut,

Et c’est ainsi que nous vieillirons, toujours à … nous aimer.

.

Fragments

 .

Je me dis que c’est heureux,

Et, c’est loin d’être vœu pieux,

Que tu sois ceci, que tu sois cela

Quand tout en toi, et en nous, va !

.

D’accord, ce n’est pas, toujours, le cas,

Mais ça revient toujours  au premier pas

Et s’il en est ainsi dans nombre de couples

Le nôtre continuera de rester le plus souple.

.

Surtout  ne  change pas : demeure sans peines,

Ou alors change avec moi sans rien renier de toi

Il ne faut pas que l’un devance l’autre, à la traine,

Je serai encore ta reine, tu seras toujours mon roi.

.

Je bois de l’eau, parfois, du bon vin, jamais d’ivresse,

Ma seule ivresse vient de toi, qui me procure ta liesse,

Nous ne sommes pas malade, ni fatigué, ni handicapé,

Bien qu’ayant dix ans de plus que moi : gardes ta santé.

.

Je sais que tes jours, tout comme les miens, sont comptés

Mais nous les passerons à nous raconter, des plus heureux

Qui soient et dans tous les cas, à chaque jour qu’on le peut,

Et c’est ainsi que nous vieillirons, toujours à … nous aimer.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme 

 .

Être encore en vie

Et en tirer…profit

Sans un handicap

Et, sans  maladies,

Et  avec  économies

Et avec très  bon cap

Bonne retraite, aussi !

JE ME DIS

Plus malheureux que moi,

Il y en a, des cents, milliers,

Le verre, à moitié vide, plein

Pour qui, il en restera encore,

Qu’importe  tout temps  passé,

Tant seul compte  celui à venir.

C’EST HEUREUX

Sans parler l’endroit où j’habite,

Lors je me sens, comme  absorbé,

Par ce lieu où j’aurai passé ma vie

Qui demeure  le meilleur  possible,

Pour la terminer,  en toute beauté

À l’admirer, à le peindre, le narrer

Tant que j’ai un bon moral, santé.

QUE TU SOIS… 

Et je me dis que… c’est heureux,

Que tu sois, toujours .…… en vie

Et je me dis, que c’est heureux,

Que tu en tires de bons profits.

.

Et je me dis que c’est heureux,

Que tu n’aies pas  de maladies,

À ton âge, tant de malheureux,

Souffrent, se sentent, démunis.

.

Et je me dis  que c’est heureux,

Parait comme luxe de nos jours

Lors chaque matin les journaux

Nous racontent drame alentour.

.

Et je me dis que … c’est heureux,

De ne rien écouter, que tes folies,

De m’aimer, sans jamais jalouser

Ni de regretter ce que tu as… été.

.

Et je me dis que c’est …. heureux,

Que tu habites, en un calme pays,

Où tu coules des jours tranquilles,

Comme retraité où tout est facile.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Colonne soutènement

Ou bouteille plastique,

 Contenant  ou  de l’eau 

Ou alcool  pour ivresse.

.

625 4

.

C

Bien qu’ici, il est des plus communs,

Plus naturels puisque eau :

Peu importe le flacon et le contenu,

Pourvu qu’on ait l’ivresse !

.

Symbolique 

.

L’eau, dans les rêves

Est représentative de l’âme

Essence féminine,  représente

Ainsi l’origine         de la vie  par

Toutes  eaux              placentaires,

La fécondité                de la femme

Mais aussi                      la fertilité

De la terre                       à travers

L’image                        de la pluie.

La psyché                         féminine

S’identifie                         ainsi très

Spontané                   ment à l’eau.

Elle  est  fi             gurée  dans  les

Images des      déesses, nymphes,

Naïades, des   sirènes et d’autres.

Source : grandsreves1234.blogspot.com/

2015/08/l’eau-un-symbole-au-féminin

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

625 6

.

Bien qu’ici, il est des plus communs,

Plus naturels puisque eau :

Peu importe le flacon et le contenu,

Pourvu qu’on ait l’ivresse !

 .

Symbolique 

 .

Pourvu qu’on ait l’ivresse !

Tour à tour crainte et recherchée,

Symbole de célébration et de déchéance,

L’ébriété  porte  toutes les ambivalences.

.

Si peu de personnes  osent la défendre,

Elle accompagne pourtant l’humanité

Synonyme de désordre, l’ivresse a

Aussi fait l’objet de nombreuses

Tentatives d’encadrement

 Depuis les plus vieux âges:

«Elle est redoutée depuis toujours,

Surtout lorsque ce sont les autres qui sont ivres.

.

Car s’il y a bien une règle que vous pouvez tirer

De l’histoire de l’ivresse, c’est que boire est bien

Quand je le fais, mais terrible quand ce sont

Les autres qui s’y adonnent.»

letemps.ch/societe/pourvu-quon-ait-livresse

 .

 .

Fond/forme 

 .

L’eau et l’ivresse ne s’accorde pas dans le corps

Mais a contrario, s’accorde parfaitement dessus

Sauf à avoir un handicap ou une grosse maladie,

Tout le monde peut nager en l’amoureuse passion,

De voyager tout partout, étant bien accompagné

En outre, faire la fête dès la moindre occasion.

Et la retraite permet les deux avec bonheur

Pour peu qu’économie d’argent, suive.

.

Textuels et illustrations  >>

996 – Avec âge, maturité, notre sens de la vie varie

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Le sens de la vie,

Le sens  de  sa vie,

Sens  d’autres  vies :

Il y en a, ou pas : pari.

.

S’intégrer, percer, penser,

Ou trois âges de la maturité !

Ce qu’on fait a toujours du sens

Mais la vie quelle est son essence

Courir après le temps, serait forme

De cécité par rapport sens du temps.

Ne rien faire de sa vie serait la gâcher :

Qui peut dire  ce  qu’elle doit rapporter.

.

Avec l’âge et la maturité, notre sens de la vie varie,

On ne se posera pas mêmes questions existentielles

De dix, trente jusqu’à soixante approchant cent ans.

 .

Les trente premières années, faut réussir à s’intégrer,

Les trente suivantes faut percer, construire, se réaliser,

Les trente  dernières : penser  à  s’économiser, sur tout,

À croire que, plus tard : vient question du sens de sa vie.

.

Plus vite on fonce,  droit  devant  et  mieux on s’en porte

La différer vers la fin de sa vie  serait projection vers sage

Qui, comme le dit  un dicton,  viendra en prenant de l’âge.

.

Personne ne songe à mourir,  jeune, en maladie, accident

Bien que cas soient  plus que  quotidiens en les  journaux

Il n’y a guère que la mort brutale, d’un être jeune et cher,

Intervenant comme couperet d’un temps  qui s’écoulait

Comme l’horloge à faire prendre conscience de l’après.

.

Courir après temps, purement, innocemment inutile,

Ce dernier n’attend  personne tant tout lui est futile,

Il faut se fabriquer, il faut bien ménager son temps

En ce laps de vie qui nous est comptable, imparti,

En y intégrant les imprévus, les empêchements,

Ne pas s’y faire absorber, pas plus par ennui.

.

Extensions

.

Avec l’âge et la maturité,

Notre sens de la vie varie,

L’on craint  de ne pas être

Et à la fin, de ne plus être !

Si nous n’étions  rien avant,

Nous  ne serons  rien  après :

Lors quelle différence pendant,

C’est-à-dire vivant, actuellement.

Mais après cent ans, curieusement,

Beaucoup de gens souhaitent mourir,

Enfin disparaitre, non pas,  pour gêner

Les autres, pour en finir avec soi-même

Et ne pas tomber dans la décrépitude

Et le pathétique d’un grabataire

Devenu un véritable légume.

.

Egalite des sens… sens unique… priorité à l’un sur l’autre :

L’égalité est un principe laïque : chacun choisit le sien ;

L’unicité est le principe religieux : dieu avant tout ;

Priorité,  principe de vie : amour  humanitaire !

Sens indiquant ce pour quoi on est sur Terre.

.

La vie n’a de sens en elle-même,

Nous réserve le choix personnel,

Qui peut être adhérer  à religion,

Ou toute autre valeur, humaniste

.

Lors on est jeune,  on ne le cherche

Que fort peu : on a la vie devant soi,

Lors on est vieux, la quête d’un sens

Se fait plus pressante voire décisive.

.

Lors on est jeune, on veut s’intégrer,

Faire une carrière, élever ses enfants

Lors on est vieux, ce souci est absent

Pour penser qu’à soi, on a du temps.

.

Moi, je pense que c’est un vrai sujet,

Mais l’on ne peut y consacrer sa vie.

De temps à autre, faut faire le point

Pour ne pas mourir sur le non-sens.

.

Fragments

.

En voilà un «scoop » qui nous changera la vie,

Celle-ci aurait plusieurs sens en fonction d’âge.

.

Enfant : sens de la vie est d’être avec les parents,

Tant ce sont eux qui détermineront  leur devenir.

.

Adolescent : rien ne va plus, on doute des parents,

Le sens s’inverse, tout est rien est possible, risible.

.

Adulte : temps de se décider à faire quelque chose

De sa vie, quitte à se tromper  de métier, conjoint.

.

Retraité : il me reste encore du temps, devant moi,

Pour avoir un vrai sens à la vie selon mon histoire.

.

Si l’on additionne et superpose tous ces sens de vie :

On finit par se dire qu’elle est absurde, un non-sens !

.

Pourtant, on ne peut guère s’en passer de sens de vie :

S’il faut on se raconte  des contes, s’illusionne, invente.

.

Ne me demandez pas le mien,  il aura beaucoup évolué,

Mais l’amour aura constitué son squelette, cœur, s âme

.

Pour finir, à chacun le sien, hors tous les sens collectifs :

Peut-être une histoire intime, à régler entre soi et Dieu !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Le sens de la vie,

Le sens  de  sa vie,

Sens  d’autres  vies :

Il y en a, ou pas : pari.

.

S’intégrer, percer, penser,

Ou trois âges de la maturité !

 Ce qu’on fait a toujours du sens

Mais la vie quelle est son essence

Courir après le temps, serait forme

De cécité par rapport sens du temps.

.

Ne rien faire de  …..  sa vie serait la gâcher :

Qui peut dire ce   ……….…  qu’elle doit rapporter.

Avec l’âge et la * maturité, notre * sens de la vie varie,

On ne se pose  A  pas mêmes ques  S  tions existentielles

De dix, trente  V  jusqu’à soixante appro  E  chant cent ans.

E                                                     N

Les trente     C     premières années, faut réussir   S  à s’intégrer,

Les trente     *      suivantes, faut percer, construire    *   se réaliser,

Les trente    L       dernières,  penser   à   s’économiser    D    sur tout.

À croire que  ‘         plus  tard,  vient  question  du  sens      E   de sa vie,

Plus vite on            fonce,   droit   devant  et   mieux,  on     *  s’en porte

La différer    G        vers la fin de sa vie    serait projection       L  vers sage

Qui, comme  E       le dit  un dicton,  viendra  en   prenant       A    de l’âge.

      *                                                                                *

Personne ne  M      songe   à  mourir,  jeune,  en  maladie,       V   accident

Bien que cas  A       soient  plus que    quotidiens   en   les        I  journaux

Il n’y a guère  T       que la mort, brutale, d’un  être jeune      E    et cher,

Intervenant   U       comme   couperet  du  temps  qui s’      *   écoulait

   Comme une   R      horloge à faire prendre conscience     V de l’après.

         I                                                                    A

Courir après T   temps, purement, innocemment      R   inutile,

  Ce dernier   É  n’attend personne tant tout lui     I est futile.

Il faut se fabriquer, il faut bien ménager son  E   temps

En ce laps de vie qui nous est, comptable, imparti,

En y intégrant les imprévus, les empêchements,

Ne pas s’y faire absorber, pas plus par ennui.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une bouteille d’encre,

Un flacon de parfum,

Voire  une ampoule 

Classique en jaune ?

.

996 4

.

Cette ampoule, ici présente,

Varierait en taille et en intensité :

Lumière jaune  nous éclaire  le sens

De la vie et sa grandeur le rend fort.

Une   ampoule   donne  une   lumière

Mais qui   durera  un certain temps,

Tout comme la vie et jusqu’à claquer

Si fait que forme rejoint bien le fond

.

Symbolique 

.

Eureka !

L’ampoule, est

Le symbole  de  l’idée

Qui  jaillit  et  sans  qu’on

L’ait    vraiment    recherchée :

Hasard heureux, erreur fructueuse,

Qu’il s’agisse  d’une lampe à huile,

À pétrole ou de lampe moderne,

Électrique, symbolise énergie

Que nous contrôlons, celle

Que nous maîtrisons

Parfaitement !

.

.

Fond

.

Évocation 

.

996 6

.

Cette ampoule, ici présente,

Varierait en taille et en intensité :

Lumière jaune nous éclaire le sens

De la vie et sa grandeur le rend fort.

 .

Symbolique 

.

Intense, violent,

Aigu jusqu’à la stridence,

Ou bien ample, parfois aveuglant

Comme une coulée de métal en fusion.

 .

Le jaune est la plus chaude des couleurs,

Difficile à éteindre et qui déborde toujours

Des cadres  où l’on voudrait  l’enserrer.

 .

Les rayons du soleil et  couleur d’or

Est la peau de terre, asiatique,

De tous, approche mort.

 .

Le couple Jaune-Bleu,

Le jaune, couleur mâle,

De lumière et puis  de la vie,

Ne peut tendre à l’obscurcissement.

 .

.

Fond/forme 

 .

Avec l’âge les idées changent

Et avec elles, comportements,

On devient plus compréhensif

Empathique  et plus tolérant.

.

Notre énergie   ne se disperse

Plus, du tout, comme avant ;

On garde  les  vraies valeurs,

La famille,  les amis, enfants.

.

La vie s’éclaire et la lumière

Dominera  dans des teintes

Plutôt  de couleurs jaunes,

On dit qu’on  atteint midi,

Et que  tout  nous réussit.

Enfin pas toujours vrai.

.

Textuels et illustrations  >>

991 – Tout n’est pas dérisoire dans la vie

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Dérisoire est un mot noir,

Tandis qu’espoir  est un mot rose

Mot paradoxe est un mot trou blanc

 Le   mot  bonheur   couleur d’apothéose.

.

Alors si le ridicule    ne  nous  tuera   pas,

Ce qui est dérisoire  ne nous  sauvera pas

Tant  si  tout l’est   si  tout  le  devient,

Désir même ne  vaudra plus rien.

  .

Chacun sait qu’être, sans le moindre désir,

Est se rapprocher au plus près de sa mort.

En changer, et souvent, vaut mieux alors,

Que d’en perdre son temps et son loisir.

.

Tout  n’est pas  dérisoire  dans la vie,

Mais  si l’on ne satisfait  qu’envies,

Ça ne compensera pas le manque

Existentiel du désir, en banque.

.

Un paradoxe est,  que la mort,

Est, avant tout, celle du désir

Lors grand bonheur très fort

Est but à atteindre en sa vie.

.

Bonheur n’est perte du désir,

Que pour celui, pour l’assouvir,

Qui doit, ce que l’autre a, le ravir,

Pour continuer à exister, et  grandir.

.

Un minimum requis, atteint, pour vivre

Pour consolider, s’assurer pour survivre

L’on devrait pouvoir dériver son désir

Vers de nouvelles valeurs à servir.

.

Lesquelles seront identitaires

De ce qu’on sait bien faire

Si l’on souhaite parfaire

Son passage sur Terre,

En réduisant inégalités

En manques  à combler

En vie  porteuse  d’espoir

Encore  faudra-t-il  bien  choisir

Ce qui fait, humain, ou voire en devenir.

.

Extensions

.

De tout mettre sur le même pied

Et tout considérer comme dérisoire

Sont deux outrances à la réalité, au désir.

On ne peut avoir la même intensité de désir

Pour acheter une bricole et pour une rencontre

Qui peut être déterminante pour la suite de sa vie.

Dans le premier cas … on satisferait une envie,

Par  la  compensation   de  ses  frustrations,

Dans le second,  on acceptera  de prendre

Un risque de refus ou on renonce à tout,

À connaitre quelqu’un d’irremplaçable

Le désir de mort, et la mort du désir,

Sont proches,  sans désir,  sans rêve,

La vie n’aurait plus le moindre attrait.

Sans des hauts et bas, devient monotone.

Le dérisoire, comme le ridicule, ne tue pas

Ce qui ne vous tue pas… vous rend plus fort,

Ajoutent certains, sur cette inversion de sens.

En regardant  derrière,   au seuil de la tombe,

On peut dire : «tout cela pour en arriver là».

D’accord, tout le monde y va, et  fallait-il ne

Rien faire, ne rien tenter d’extraordinaire.

Le dérisoire ou superflu devient essentiel

Dans sa vie, comme supplément d’âme.

.

Dérisoire, la vie, certes mais encore ; c’est la seule qu’on est :

Autant ne pas la rater en un malheur capté par une passoire.

Les moments de bonheurs, même s’ils ne sont pas nombreux,

Ont le mérite d’exister et de pouvoir être vécus avec intensité,

À condition d’être résilient, à condition autant d’être patient.

.

Dérisoire comme faible, moqueur, ridicule,

Tout dépend du gap entre l’attente et réalité,

Car si l’on a placé la barre beaucoup trop haut,

On dira : «la montagne a accouché d’une souris»

.

Un bonheur simple, et qui ne coute rien, est ainsi

Moins dérisoire qu’un autre qui sera hors de prix,

Et lors, multipliant les petits plaisirs, petites joies,

Et l’on sera bientôt plus heureux qu’on ne le croit.

.

Fragments

.

Dès lors que la mort aura … raison de nous,

Tout peut nous sembler dérisoire, c’est fou !

.

Il est vrai que des mesurettes, prises en lois,

Sont dérisoires par rapport aux promesses !

.

Il est vrai que diplômes, acquis dans un pays

N’ont que peu ou pas du tout, dans un autre !

.

Il est vrai que qu’argent accumulé pour réussir

Parait dérisoire devant une maladie incurable !

.

Il est vrai que la moitié de ce qu’on dit, est faux,

Faute d’avoir pratiqué la révision des croyances !

.

Dans tous les domaines, et tout au long de sa vie,

Le dérisoire côtoiera le sublime et le respectable.

.

L’on dit que, l’amour, la famille, les amis, les arts,

N’ont rien de dérisoire, ça dépend, ça reste à voir.

.

Tout ce que j’écris, ici, peut me sembler dérisoire

Et tout comme à vous, d’ailleurs, sauf à  y croire !

.

Mais comme le dérisoire ne tue pas désir, passion,

Je compte sur émergence émotions comme raison.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Dérisoire est D      E  un mot noir,

Tandis qu’espoir  É          N     est un mot rose

Mot paradoxe est  R            *   un mot trou blanc

 Le   mot  bonheur   I              L  couleur d’apothéose.

Alors si le ridicule    S             A   ne  nous  tuera   pas,

Ce qui est dérisoire  O          *    ne nous  sauvera pas

Tant  si  tout l’est   I         V  si  tout  le  devient,

Désir même ne  R    I  vaudra plus rien.

E

.

*******************************************

*******************************************

  .

Chacun sait qu’être, sans le moindre désir,

Est se rapprocher au plus près de sa mort.

En changer, et souvent, vaut mieux alors,

Que d’en perdre son temps et son loisir.

Tout  n’est pas  dérisoire  dans la vie,

Mais  si l’on ne satisfait  qu’envies,

Ça ne compensera pas le manque

Existentiel du désir, en banque.

Un paradoxe est,  que la mort,

Est, avant tout, celle du désir

Lors grand bonheur très fort

Est but à atteindre en sa vie.

.

Bonheur n’est perte du désir,

Que pour celui, pour l’assouvir,

Qui doit, ce que l’autre a, le ravir,

Pour continuer à exister, et  grandir.

Un minimum requis, atteint, pour vivre

Pour consolider, s’assurer pour survivre

L’on devrait pouvoir dériver son désir

Vers de nouvelles valeurs à servir.

Lesquelles seront identitaires

De ce qu’on sait bien faire

Si l’on souhaite parfaire

Son passage sur Terre,

En réduisant inégalités

En manques  à combler

En vie  porteuse  d’espoir

Encore  faudra-t-il  bien  choisir

Ce qui fait, humain, ou voire en devenir.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une coupe, de toute forme, vide,

Ne sert à presque rien, sauf à  déco,

Mais dès que l’on y mettra des fruits,

 Elle deviendra utile, moins dérisoire.

.

991 4

.

Deux amoureux en conversation,

Un piédestal pour des objets d’art

Une coupe  assez  haute   et  large,

Servant   à    présenter  des    fruits ?

Une coupe de fruits, et si petite soit-elle,

N’a rien de dérisoire, n’est qu’apparence,

Évoquant un renouvellement permanent,

Si fait que la forme converge vers le fond.

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme étendu de la coupe

Se présenterait sous plusieurs  aspects :

Vase d’abondance toutes sortes de liquide,

Vase contenant le breuvage d’immortalité.

.

En premier cas, elle est souvent comparée

Au sein maternel qui lui, produit du lait :

Inscription gallo-romaine vouée à Flore

Évoque la coupe de grâce de mamelle.

En second cas  … la coupe du Graal.

.

Le Graal est étymologiquement

À la fois un vase et un livre,

À la fois révélation et vie.

Une tradition veut qu’il ait été taillé

Dans une émeraude tombé du front de Lucifer.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

991 6

.

Une coupe de cette forme, vide,

Ne sert à presque rien, sauf déco,

Mais dès que l’on y met des fruits,

 Elle deviendra utile, moins dérisoire.

 .

Symbolique 

 .

Le fruit est associé

À l’abondance et à la fertilité.

La  corne  d’abondance  est  représentée

Comme une corne contenant des fruits à profusion.

.

Ici, le fruit symbolise autant la richesse que la prospérité.

Fruit désigne tout produit de la Terre pouvant servir

De nourriture. Le végétal comestible, bien sucré,

Qui peut se consommer comme dessert.

.

En  ce  sens, il devient  le  symbole

Des  résultats  avantageux  ou

D’un effet bon ou mauvais.

crystallia.unblog.fr/symbolique

-des-fruits-et-légumes

 .

.

Fond/forme 

 .

Ma coupe n’est pas grande

Mais je bois dans ma coupe,

Lors parfois  j’y mets les fruits

Que je préfère, en petit nombre.

.

Chacun à ses désirs selon moyens

Il y en a bien cachés dans la coupe,

Et il y en a de plus voyant au-dessus.

.

S’ils sont trop nombreux, ils débordent

Ils ne servent qu’à augmenter déception

Si fait que j’assouvirais un désir à la fois,

Je serai comblé jusqu’au désir… prochain !

.

Textuels et illustrations  >>

977 – Ici l’on vit comme ci, là-bas comme ça

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Chacun vit à sa manière

En un décor, selon son goût,

Ou ses coutumes communautés

Et plus encore, selon ses moyens :

La douceur de vivre tient au climat,

Le confort de vivre tient à l’habitat

La qualité de vie, à la tranquillité,

Le mode de vie, à la gastronomie.

.

Ici, l’on vit comme ci, là-bas, on vit comme ça,

Ici vous êtes chez vous, là-bas, vous êtes perdu :

Ce sont nos modes de vie, les coutumes connues,

Qui font nos différences entre notre pays ici, et là.

.

Six milliards de personnes qui s’agitent  et pensent,

Six milliards de personnes produisent et dépensent :

Chacun  selon ses goûts, et chacun, selon ses moyens,

La moitié d’entre d’eux se bornent à calmer leur faim.

.

Qui ne donnerait volontiers, la moitié de  tout son bien

Pour plus d’égalité : goutte d’eau dans l’océan…besoins,

Pour combien : devenir riche est bénédiction d’un dieu.

La preuve qu’il m’aime bien… que je fais de mon mieux.

.

Bien des riches  surconsomment, pour faire  des envieux,

Et nombre de pauvres n’ont droit qu’à des enfers  hideux,

Lieux prescrits et proscrits enlevant souci d’être heureux,

Respirant mauvais air, buvant mauvaise eau, et sans feux.

.

Certains  disposent, d’un air sain, et, même, très ensoleillé,

D’une terre fertile aussi, mais, trop  souvent, mal exploitée,

Et d’une eau vitale aussi, mais  trop souvent mal distribuée,

Et  leurs feux, forts aussi, mais  dans leurs yeux, trop brulés.

.

Riche, pauvre : chacun file le train, quotidien, de son destin,

L’un se voit vivre bien, l’autre persiste à en rêver …  sans fin,

L’un ne manque de rien, l’autre étouffe son espoir …chagrin,

Comment partager l’argent et l’humanité, entre tout, et rien.

.

Vrai qu’argent n’est pas tout, vrai qu’humanité n’est pas rien.

L’argent, sans humanité ne constituerait jamais un vrai bien.

Dans notre Monde, cette idée a du mal à faire son… chemin :

Personne n’est responsable de rien, mais ce bien est le mien.

.

Si, chacun continue à filer ainsi le train quotidien du destin,

Sans se soucier,  le moins du monde, de ses proches voisins,

Nous serons bientôt une population où la moitié aura faim

Et finira par manger l’autre pour sa survie : ce sera la fin.

.

Extensions

.

Ici, l’on vit comme ci, et  là-bas,

L’on vit comme ça : c’est un fait,

Et ce sera, toujours,   comme cela,

Mais après tout …  pourquoi  pas !

Ça relativiserait toute civilisation

Qui prétendra être la meilleure.

.

 Des façons et des manières de vivre, dieu sait s’il y en a des tonnes

Bien qu’essentiel  en humain : naître, vivre, se reproduire, travailler

Et quelques autres rites et coutumes acquis dès l’aube de l’humanité

Soient universels, il n’en reste pas moins qu’un nombre de variations

Se sont développés, telles les langues, les cultures  et  les civilisations

Et  la Communauté Européenne, avec ses vingt-sept pays  membres,

En est un bon exemple, pourtant loin du japon, de l’Inde, la Russie

C’est à la fois une richesse, contre l’uniformité, et une … faiblesse

Contre les autres blocs et continents qui sont mieux ordonnés.

.

Modes de vie, ancestraux,

Traditionnels   et   modernes,

Se succèdent sans se ressembler

Avec, toutefois, un  fond commun

En ce qui concerne les nourritures

Les vêtements, transports, loisirs,

Nécessité d’éducation, culture :

 C’est bien plus sur la manière

Que sur fond qu’on observe

Les grands changements.

.

.

Fragments 

 .

Combien de domaine de recherches

Et combien de spécialistes,  patentés,

Se seront penchés sur diverses sociétés

Sans jamais épuiser leur façon d’exister.

.

L’Europe est championne en comparaisons

 Le plus souvent, se prenant pour références,

Inclurait, de ce fait, des biais d’observations,

 Ce qui n’est pas acceptable pour une science.

.

On peut admettre  que l’on vit différemment,

À  cinq  ou  dix mille kilomètres  de  distance,

Surtout lors, dans le passé, sans … influences,

Mais avec la mondialisation,  tout changerait.

.

La réponse  n’est pas oui/non : est, ça dépend !

En surface irait de plus en plus se normalisant,

Mais en profondeur, bien tapie , au demeurant,

Au bout de deux ou trois générations, évoluant.

.

Mais qu’importe après tout, la façon dont on vit,

C’est plus nouvelle richesse qu’appauvrissements,

Intégration consiste à respecter lois pays d’accueil

Et surtout à ne pas chercher à imposer les siennes !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Chacun vit à sa manière

En un décor, selon son goût,

Ou ses coutumes communautés

Et plus encore, selon ses moyens :

La douceur de vivre tient au climat,

Le confort de vivre tient à l’habitat

La qualité de vie, à la tranquillité,

Le mode de vie, à la gastronomie.

ICI L’ON VIT COMME CI

Ici, l’on vit comme ci, là-bas, on vit comme ça,

Ici vous êtes chez vous, là-bas, vous êtes perdu :

Ce sont nos modes de vie, les coutumes connues,

Qui font nos différences entre notre pays ici, et là.

.

Six milliards de personnes qui s’agitent  et pensent,

Six milliards de personnes produisent et dépensent :

Chacun  selon ses goûts, et chacun, selon ses moyens,

La moitié d’entre d’eux se bornent à calmer leur faim.

.

Qui ne donnerait volontiers, la moitié de  tout son bien

Pour plus d’égalité : goutte d’eau dans l’océan…besoins,

Pour combien : devenir riche est bénédiction d’un dieu.

La preuve qu’il m’aime bien… que je fais de mon mieux.

.

Bien des riches  surconsomment, pour faire  des envieux,

Et nombre de pauvres n’ont droit qu’à des enfers  hideux,

Lieux prescrits et proscrits enlevant souci d’être heureux,

Respirant mauvais air, buvant mauvaise eau, et sans feux.

LÀ-BAS COMME ÇA  

Certains  disposent, d’un air sain, et, même, très ensoleillé,

D’une terre fertile aussi, mais, trop  souvent, mal exploitée,

Et d’une eau vitale aussi, mais  trop souvent mal distribuée,

Et  leurs feux, forts aussi, mais  dans leurs yeux, trop brulés.

.

Riche, pauvre : chacun file le train, quotidien, de son destin,

L’un se voit vivre bien, l’autre persiste à en rêver …  sans fin,

L’un ne manque de rien, l’autre étouffe son espoir …chagrin,

Comment partager l’argent et l’humanité, entre tout, et rien.

.

Vrai qu’argent n’est pas tout, vrai qu’humanité n’est pas rien.

L’argent, sans humanité ne constituerait jamais un vrai bien.

Dans notre Monde, cette idée a du mal à faire son… chemin :

Personne n’est responsable de rien, mais ce bien est le mien.

.

Si, chacun continue à filer ainsi le train quotidien du destin,

Sans se soucier,  le moins du monde, de ses proches voisins,

Nous serons bientôt une population où la moitié aura faim

Et finira par manger l’autre pour sa survie : ce sera la fin.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Silhouette massive d’un homme,

Vu de dos, bien impersonnelle,

Il n’a pas l’air d’être très riche

Probablement en pauvreté !

.

977 4

.

Chacun vit comme il veut, comme il peut,

 Voire impersonnel :

L’égalité est une vue de l’esprit tant pour

La richesse que pauvreté !

.

Symbolique

 .

Réseau social

Passait pour le lieu

 Où  lon  raconterait

Sa   vie, journée,

Sans intérêt :

Des choses qui devaient même

Rester de lordre de lintime car

Parfois trop personnelles comme

Sa religion, ses idées politiques,

Sa date de naissance, son lieu

De vie et même son statut

«Célibataire,   en  couple

Où  cest compliqué».

Rapport réseau social

A  également  changé :

Utilisateurs se sont mis

Progressivement à écrire

De manière plus en plus en

Impersonnels ou pseudos.

lesechos.fr/2016/04/facebook

-de-plus-en-plus-impersonnel

.

.

Fond

.

Évocation 

.

977 6

.

Chacun vit comme il veut, comme il peut,

 Ou impersonnel :

L’égalité est une vue de l’esprit tant pour

La richesse que pauvreté !

.

Symbolique 

.

La misère

N’est pas seulement

Matérielle mais

 Symbolique,

 

Et chacun sait qu’une richesse

Matérielle peut être accompagnée

D’une misère symbolique.

La misère matérielle ne doit pas

Être pensée indépendamment

De la misère symbolique,

Non seulement parce que

La pauvreté matérielle

Des uns semble la conséquence

Du sous-développement symbolique

Des autres, mais aussi parce que

La misère symbolique est ce qui

Transforme un pauvre en misérable.

De la pauvreté à la misère, il y a un pas

Qui ne concerne pas que niveau richesse.

Arsindustrialis.org/misere-symbolique

.

.

Fond/forme 

.

Le réseau social qui avait pour but premier

De créer davantage de liens interpersonnels

Aura fini par se substituer à notre vraie vie

Où  l’on rencontre, physiquement, les amis,

Miroir aux alouettes car en cas de pépins :

 La distance, cous comprenez, pas sur place

Je vais vous donner adresse d’association !

.

Génial, si on est sur le point  de se suicider :

Accrochez-vous aux branches, arbre tombe,

Et personne sur le réseau pour vous relever,

Et pourtant c’est devenu comme une drogue

Une dépendance dont on ne peut s’en passer.

.

Contradiction interne, mais qu’en apparence

C’est pas l’outil qui est responsable, coupable

Mais l’homme, l’humain, en sa quête insensée

De besoin connexion permanente instantanée.

.

Textuels et illustrations  >>

972 – La vie est faite de nos expériences, échecs

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

L’on saurait tous que

La vie est faite  d’essais

La vie  est faite  d’erreurs,

Vie  est  faite  d’expériences,

La vie est faite de connaissances.

.

Qui n’a pas subi, assumé, échecs,

Ne connait rien à ses réussites

Il ne les  savourera pas

À  leurs   justes  valeurs,

Simplement par leurres.

.

La vie est faite de nos expériences et échecs

Car la vie nous les impose à des degrés divers,

Riches ou pauvres, personne ne passe à travers.

 .

Certains apprennent à chaque pas en élèves bons,

Ils sauront se donner les moyens ;

D’autres progresseront mais en d’autres directions,

Qui les mèneront, parfois, très loin ;

D’autres  ne feront rien, contents de tourner en rond.

Ils s’en plaindront, jusqu’à leur fin.

.

Les vraies richesses intérieures, sont d’une rare beauté,

Elles sont plus difficiles à observer

Du premier coup d’œil par le premier quidam, intéressé,

Du temps, il faut, pour les admirer.

 .

Après quoi, on en fera, ce qu’on veut sinon ce qu’on peut,

Mais ,on ne peut  plus prétendre

Ne les avoir jamais rencontrées nulle part, chez personne,

A dire que l’homme est mauvais !

 .

Question : l’homme serait, foncièrement, bon ou mauvais ?

Réponse : pas plus l’un que l’autre.

Question : l’homme serait mauvais dans la société, qui l’est ?

Réponse : non, car il serait aliéné.

Un homme aliéné n’est pas en mesure de pratiquer sa liberté,

Nulle responsabilité ni culpabilité !

 .

Extensions

.

Vie est faite de nos expériences, échecs,

Mais peu d’entre elles, peu d’entre eux,

Deviennent transmissibles  aux autres.

Chacun les refait, reconstitue, revit, différemment.

Enfin quand même, par l’éducation et par l’exemple,

On peut éviter les plus inutiles, nuisibles, dangereuses.

Est-il besoin de tuer quelqu’un pour sentir

L’effet que cela fait : bien sûr que non lors

Pour bien d’autres méfaits, ce sera pareil.

Mais le bien a toujours eu besoin…du mal

Pour s’ériger comme tel : c’est grâce aux voleurs

Qu’il y a des gendarmes, ce sont eux qui les occupent.

 .

Expériences, expérimentations

 Conduisent, et pour chacun d’eux,

À une réussite ou bien  à un échec :

Expérience, on croit savoir pourquoi

Expérimentation, on sait l’expliquer

Mais c’est l’assimilation… des deux

Pour l’intégration… plus réussie,

Qui ferait toute la différence.

.

On dit qu’un seul échec nous apprendrait

Bien plus que la somme de nos réussites !

Sans aller jusque-là : plus tôt  on subit un

Gros échec, on l’assimile et puis le rectifie

Mieux l’on est armé, ensuite, pour réagir,

De nos jours on appelle ça : être résilient !

.

La connaissance, la maitrise des émotions

Jouent grand rôle dans la réussite du test :

Épreuve physique  autant qu’intellectuelle.

Le stress  servirait à stimuler ou à bloquer.

L’expérience autant que les entrainements

Apprend à rester zen, en toutes situations !

.

Fragments 

.

L’expérience rejoint l’apprentissage,

Ou plutôt, le conforte ou le confirme,

Sans expériences… sommes infirmes,

Devrons-nous soumettre…rattrapage.

.

Expérience est plus large  qu’expertise,

Elle n’est pas savoir exhaustif sur sujet,

Elle englobe différents aspects de la vie,

Expérience s’acquiert, expérience se vit.

.

L’échec serait une composante des deux :

C’est pour avoir échoué qu’on aura réussi

Et ce dès le plus jeune âge, et même bébé.

Qui ne connait échec, ne peut progresser !

.

Expérience apprend : on a seconde chance,

Elle nous met  en  bon  esprit  de  résilience,

Qui, comme chacun sait, nous fait rebondir.

Tant qu’il y a de la vie, opportunités à saisir.

.

Et si l’expérience s’émousse dans un domaine

Avec le temps si on la renforcera pas, souvent,

L’expertise est langue étrangère disparaissant,

Seule, la langue maternelle, ne nous surmène !

.

On dit c’est en forgeant qu’on devient forgeron

Apprendre  des concepts, théories, procédures,

Ne suffit pas il faut les décliner par des actions,

En s’affrontant au réel, on rentera dans le dur !

.

Question piège lors d’un entretien d’embauche.

Qu’est-ce vos expériences  vous auront appris ?

Réponses sont diverses, cantonnées au métier,

Lors il s’agit d’élargir sur orientation de sa vie.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

L’on saurait tous

La vie est faite d’essais

La vie   est   faite     d’erreurs,

Vie est Ô faite d’ex Ô périences,

La vie est faite // de connaissances.

Qui n’a pas    //subi, assumé échec,

Ne connait // rien à ses réussites

Il ne les === savourera pas

À leurs justes valeurs.

Simplement

Par leurres.

.

La vie est faite de nos  L  expériences et échecs

Car la vie nous les impo  A se à des degrés divers,

Riches ou pauvres, person  *  ne ne passe à travers.

        V

Certains apprennent à cha   I que pas en élèves bons,

Ils sauront se don   E  ner les moyens ;

D’autres progresseront    *  mais en d’autres directions,

Qui les mène E  ront parfois très loin ;

D’autres  ne feront  S   rien, contents de tourner en rond.

Ils s’en   T  plaindront jusqu’à leur fin.

* ………………………….

Les vraies richesses  E   intérieures, sont d’une rare beauté,

Elles sont  X plus difficiles à observer

Du premier coup d’œil  P   par le premier quidam, intéressé,

Du temps, il  É  faut pour les admirer.

R …………

Après quoi, on en fera, ce    I   qu’on veut sinon ce qu’on peut,

Mais on ne peut  E   plus prétendre

Ne les avoir jamais rencontrées   N   nulle part, chez personne,

A dire que l’homme  C  est mauvais !

      E

Question : l’homme serait        * foncièrement bon ou mauvais ?

 Réponse : pas  É plus l’un que l’autre.

Question : l’homme serait   C  mauvais dans la société qui l’est ?

Réponse :    H non, car il serait aliéné.

Un homme aliéné n’est  E  pas en mesure de pratiquer sa liberté,

Nulle res   C   ponsabilité ni culpabilité !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un homme n’ayant subi aucun échec :

serait sans expérience

Nous en avons tous, certains en tirent plus

Parti que d’autres.

.

972 4

.

Un homme n’ayant subi aucun échec :

serait sans expérience

Nous en avons tous, certains en tirent plus

Parti que d’autres.

  .

 Symbolique 

 .

La théorie

So-ci-olo-gi-que

De la reproduction

 Dé-ve-lop-pe-ra

L’idée  que

 Lorsque    l’école    dispense

Le même enseignement à tous

Les hommes, elle les évalue sans

 Différenciations, mais elle privilégie

De fait  les enfants  issus  des classes

Sociales favorisées car  ces derniers,

Par leur origine sociale,  maîtrisent

Mieux que les autres, et le langage,

Et la culture, évaluations scolaires.

C’est ainsi que  Bourdieu parle de 

Violence  symbolique  exercée  sur

 Enfant couche sociale défavorisée

M; Crahay dans Peut-on lutter contre

l’échec scolaire ? (De Boeck, 1996, p. 85) :

.

.

Fond

.

Évocation 

.

972 6

.

Un homme n’ayant subi aucun échec :

serait sans expérience

Nous en avons tous, certains en tirent plus

Parti que d’autres.

 .

Symbolique 

.

Le symbole n’est pas que définition, c’est une expérience.

Pour se relier au monde, l’être humain devra  renoncer

À la logique unique du «Pourquoi ?» «Parce que…»,

 

En modalité linéaire et mentale du questionnement

Et fondement de notre interrogation occidentale

Mais qui limite la richesse  de nos potentialités.

 

En même temps, cette demande reste légitime

Pour obtenir des réponses cohérentes,  utiles,

Posture et attitude nouvelle sont nécessaires.

 

La connaissance des langages symboliques,

Appuyés sur  la compréhension  de ce qu’est

Fondamentalement la fonction symbolique,

Outil précieux  sur chemin  compréhension.

savoirpsy.com/formation-lexperience-

de-la-fonction-symbolique

.

 .

Fond/forme 

.

D’après Platon et Socrate, l’homme fait toujours

Ce qu’il pense être le meilleur au moment … d’agir.

Il se prend pour l’alpha et l’oméga sinon de l’univers

De la planète Terre sur laquelle il règnerait en maitre

.

Alors même qu’il n’en finit pas avec toutes ses guerres

Il est à la fois les quatre éléments, un animal suprême,

Et un demi-dieu qui veut s’approprier un monde divin,

Qu’il aura imaginé lui-même comme une mythologie !

.

Qu’elle soit grecque, juive, indienne, voire que sais-je,

Il reste encore en quête de son autonomie et identité

Moitié sage ou moitié fou, erre en quête de destinée

Qu’aucune science ni religion ne peut lui apporter.

.

 Textuels et illustrations  >>

971 – Réenchantons la vie lorsqu’elle est morose

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Une vie morose

Ne peut être rose,

Par définition, grise

Et, toujours, soumise,

Aux aléas temps ou vent

Qui nous court  devant.

.

Et si les mots nous  sauvent

Tout autant, nous enferment

Dès lors que  l’on  se referme,

Sur eux, comme  trop  mauves.

Si la  poésie  sublime  les  maux,

Ou transformera laids,  en  beaux,

De refaire la fête, nettoierait sa tête,

Sinon l’on deviendrait  marteau, bête.

Pour réenchanter  une vie lors morose,

Il faut faire   toutes choses   que l’on ose !

Pour trinquer  avec misères d’un plein hiver,

Rien de mieux qu’un filtre, potion d’imaginaire :

Car pour finir  nous sommes tous en même galère

Bonheur en soi n’est pas plus pour demain, qu’hier.

Comment  enchanter  la vie  quand  elle  est  morose ?

Si vous n’y parvenez pas  en vers,  essayez –le en prose,

L’essentiel n’est pas de savoir  ce qu’est objective réalité

Mais d’avoir plusieurs points de  vue sur elle, à échanger.

Chanté, enchanté, déchanté,  étonné, dégoûté, réenchanté,

Laissez-vous gagnez par  ses rires  et ses sourires décalés,

Pour autant vous ne deviendrez pas sans cesse déphasé

Mais sûr vous aurez meilleur moral  meilleure santé.

Facile à dire  moins à faire lorsqu’on  touche le fond,

On a que faire  de poète fanfaron, poltron, abscons,

Lors la vie devient lutte perma nente sans espoir

Je voudrais bien  qu’il  soit  à ma place, l’y voir !

L’y  voir  clamer ses vers, compenser  misères,

Substituer  aux affres  du corps, ses lumières

Qui réjouissent autant le cœur que l’esprit,

Pour un temps feront oublier la chienlit.

Chanter comme remède à la morosité.

Drôle de prescription…non médicale

Mais en attendant bonheur pilulisé

On ne connait rien d’aussi radical.

.

Radical, la poésie : vous rigolez !

La dernière lue, date des années

Misère de  mon école secondaire.

Je sèche : c’est  sans  commentaire !

Réenchanter la vie lors elle est morose

C’est ce que l’on  attend, d’artiste, poète,

Qui, de la joie de vivre, en font l’apothéose

Par choix des mots, qui soulagent vos maux.

Mots dits, parfois, de travers … voire à l’envers,

Mais maudits soient …. de même tout rabat-joie,

En levant au-dessous  …..  de soi, de vin son verre,

L’on s’apercevra qu’il …….  est encore plein de soi !

.

Extensions

.

La morosité diminue  dans trois lieux différents, complémentaires

Dans la chambre, avec un partenaire,

Dans la nature avec âme romantique,

Dans un cave, avec un repas de fêtes,

Mais être enfermé dans sa chambre

Ou être perdu et seul, en la nature,

Ou mal placé car en bout de table

Sont des situations de morosité.

Moralité, ce n’est pas le lieu qui compte, c’est l’humeur qu’on y met.

 .

Des épicuriens, qui n’ont peur de rien,

Nous disent que nous n’allons pas bien

Lors, inconsciemment, le voulons bien !

.

À force de vouloir, toujours plus, encore,

On s’épuiserait le moral à jamais parvenir

À distinguer ce qui nous fait du bien, mal !

.

Boudeur, grincheux, grognon … maussade,

Mélancolique, nostalgique, taciturne, triste.

Autant de qualificatifs  autour d’air morose.

.

Fragments

 .

La lumière et la couleur sont des enchantements,

Auxquels on pourrait ajouter, la forme et le fond.

.

La lumière, à elle-seule en contrastes noir et blanc,

Se suffit à elle-même pour créer ambiance chaleur.

.

Si l’on y adjoint  deux, trois couleurs, harmonieuses,

Leurs sensations entrainent comme humeur joyeuse.

.

Pour autant décor extérieur si beau soit-il, détendant

Ne suffira pas à changer un état de morosité constant.

.

La modification d’humeur se doit de venir de l’intérieur

Ou d’une autre personne avec qui on est en interaction.

.

Un sourire, parfois suffirait à enclencher le processus,

Mais cela ne changera pas le monde qui nous entoure

.

Seize nuances de gris resteraient toujours dans le gris

Et il en serait de même pour tour autre couleur froide

.

Le monde, autour de nous, pourrait être triste au gai,

Que cela ne changerait pas notre vie et voire jamais !

.

Réenchanter la vie, ne pourrait venir que de chacun

En faisant cela, on le ferait souvent pour d’autres !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Une vie morose

Ne peut être rose,

Par définition, grise

Et, toujours, soumise,

Aux aléas temps ou vent

Qui nous court  R  devant.

                 É

Et si les mots nous  E   sauvent

Tout autant, nous   N  enferment

Dès lors que  l’on    C    se referme,

Sur eux, comme      H    trop mauves.

Si la poésie sub        A     lime les maux,

Ou transformera      N     laids,  en  beaux,

De refaire la fête,     T       nettoierait sa tête,

Sinon l’on devien      O         drait marteau bête.

Pour réenchanter       N             une vie lors morose,

Il faut faire toutes     S                  choses que l’on ose !

Pour trinquer     L  avec les misères   S  d’un plein hiver,

Rien de mieux    A   qu’un filtre, potion   I    d’imaginaire :

Car pour finir       *   nous sommes tous en    *   même galère

Bonheur en soi       V n’est pas plus pour de   E  main, qu’hier.

Comment enchanter    I     la vie quand        L  elle est morose ?

Si vous n’y parvenez pas    E    en vers,        L essayez-le en prose,

L’essentiel n’est pas de savoir   *    ce       E   qu’est objective réalité

Mais d’avoir plusieurs points de        *          vue sur elle, à échanger.

Chanté, enchanté, déchanté,       D        étonné, dégoûté, réenchanté,

Laissez-vous gagnez par    E   ses rires      E    et ses sourires décalés,

Pour autant vous ne   V    deviendrez pas     S   sans cesse déphasés

Mais sûr vous       I    aurez meilleur moral    O   meilleure santé.

Facile à dire     E     moins à faire lors on     R   touche le fond,

On a que faire   N  de poète fanfaron,    O poltron, abscons,

Lors la vie devient T  lutte perma M  nente sans espoir

Je voudrais bien  qu’il    *   soit  à ma place, l’y voir !

L‘y  voir  clamer  ses  vers, compenser  misères,

Substituer  aux affres  du corps, ses lumières

Qui réjouissent autant le cœur que l’esprit,

Pour un temps feront oublier la chienlit.

Chanter comme remède à la morosité.

Drôle de prescription…non médicale

Mais en attendant bonheur pilulisé

On ne connait rien d’aussi radical.

.

Radical, la poésie : vous rigolez !

La dernière lue, date des années

Misère de  mon école secondaire.

Je sèche : c’est  sans  commentaire !

Réenchanter la vie lors elle est morose

C’est ce que l’on  attend, d’artiste, poète,

Qui, de la joie de vivre, en font l’apothéose

Par choix des mots, qui soulagent vos maux.

Mots dits, parfois, de travers … voire à l’envers,

Mais maudits soient …. de même tout rabat-joie,

En levant au-dessous  …..  de soi, de vin son verre,

L’on s’apercevra qu’il …….  est encore plein de soi !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un objet décoratif quelconque,

Aussi bien lampe d’ambiance 

Deux mains jointes  munies d’un

Variateur couleur personnelle !

.

971 4

.

Lampe : vous dites morose,

Avec tel vert, l’on ne dirait pas,

Lors elle peut  varier de couleurs

Tout comme            les  feux rouges !

Toute lumière et couleurs vers le rose

Crée ambiance d’enchantement enfance

On peut dire qu’une lampe qui  détectera

Notre humeur accordera le fond à forme.

 .

Symbolique 

 .

Qu’il s’agisse

D’une lampe à huile,

À pétrole ou lampe moderne,

Électrique, symbolisera l’énergie

Que nous contrôlons,      maîtrisons.

C’est la lumière                  intérieure

Rassurante                     et   simple,

Connaissance                transmise

Par un         environnement,

Celle que  chacun reçoit,

En naissant et dont il a besoin.

En certains rêves son symbolisme

Reste proche de  celui  de la bougie.

Source : tristan-moir.fr/lampe

.

.

Fond

.

Évocation 

.971 6

.

Lampe que vous dites morose,

Avec tel vert, l’on ne dirait pas,

Lors elle peut varier de couleurs

Tout comme les  feux rouges !

 .

Symbolique 

.

Couleurs symbolisent éléments.

Le rouge ou l’orange, le feu,

Le jaune ou le blanc, l’air,

Le vert ou le bleu, l’eau,

Le noir, brun, la terre.

 

Noir symbolise temps ;

Le  blanc : l’intemporel,

Noir  et  blanc : alternance

De  l’obscurité  et  de  la  lumière.

 

Le bleu est la couleur du ciel, de l’esprit : pensée.

Le rouge est la couleur du sang : passion, sentiment.

Le jaune est la couleur  de la lumière  et de l’or : intuition.

Le vert est la couleur de la nature, de la croissance : sensation.

C.C. Jung

.

.

Fond/forme 

.

Pour réenchanter sa vie si elle est morose

Rien n’est mieux que revenir dans la lumière,

Qui, seule, nous permet déjà d’y voir plus clair.

.

Nos problèmes ne disparaitront pas en un éclair,

Mais ils se mettront en ordre en voie de résolution

Et nombre de voyants qui étaient en couleur rouge

Passeront d’abord à l’orange puis resteront au vert.

.

C’est facile à dire, me direz-vous : mais essayez donc

À qui ne fait rien, il n’arrivera jamais rien  … de bon !

Réenchanter sa vie consiste à passer de morose à rose,

Suffit de trouver le bon « mo » ou d’enlever le mauvais.

Achetez une lampe qui varie avec votre propre humeur.

.

Textuels et illustrations  >>

968 – La vie n’est qu’une longue conversation

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La vie est longue

La vie  est  conversation

La vie est longue conversation

À l’aide de notre langue oblongue.

L’humain est le seul animal qui parle

Dès deux ans, et n’en finit pas de parler

Toute sa vie  et pour quoi dire, quoi faire :

Parfois, on se le demande… tant galimatias !

L’humain parle avec tout : son sexe, son corps,

Quand ce n’est pas son cœur, son esprit, son âme

Qu’il rendra à Dieu, ou, au Néant, quand il se taira,

Et un grand silence sans conversation le remplacera.

.

 La vie est une longue conversation,

 À deux, à trois, à quatre à plusieurs,

Avec fusion, confusion, contestation,

Pour finir, en dérision,  avec le cœur,

Pour certains, pour les autres, la tête,

Quand ce n’est corps,  n’est que sexe :

Autant  d’occasions   pour faire la fête,

Sans avoir ni de raison ni de complexe.

 .

La vie est  plus ou moins long intermède

Où les acteurs  se côtoient se succèdent,

Qui apparaissent et un jour  disparaissent

Sans laisser de mots, pas   moins d’adresse.

J’étais en train de lui parler quand il s’est tu :

Soudain, il est parti, depuis je ne l’ai pas revu.

 .

La vie est longue épreuve et finit bien, pour soi,

Laissant les autres sur chemin amitié, en l’effroi.

On ne peut vivre plus de cent ans, telle comédie.

Imaginez le monde dans l’état où il est à l’infini.

L’on croirait que notre sort est de  venu maudit,

Qu’il faut mettre un terme à ce qui est fait, dit,

Demain, après-demain et qui sait  aujourd’hui,

Mort viendrait dire avoir épuisé notre énergie.

.

La vie est une longue série de conversations

À deux, à trois, quatre,  parfois, à plusieurs.

Sans elle, impossible d’accéder  au bonheur,

De passer de raison à folie,   souffrir passions,

Qui nous mènent, nous malmènent toute la vie :

De haut en bas, et de bas en haut, je lui dis merci.

J’ai parlé à l’autre, j’ai demandé qui il était aussi,

Il m’a dit qu’il me répondrait s’il savait qui je suis,

Qui est-il, qui je suis, nous  ne sommes que rôles

Certains trouvent ça triste  d’autres plutôt drôles

 .

La Terre est une boule, elle aura bien deux pôles,

Les humains  sont en foule et elle est bien bipôle

Les  hommes,   les femmes, divergent, convergent

À loisir, pour s’aimer,  pour se nourrir,  reproduire.

Certains veulent  vous aider et d’autres … vous nuire,

Les conversations interrompues n’ont pas lieu d’être

Regardant le monde s’agiter s’entretuer de ma fenêtre

Je vis ma vie avec les autres  autant en mots qu’en faits.

.

Extensions

.

La vie n’est autre que  conversation

Avec les autres et avec soi-même !

Et cela dit, l’émotion, et l’action

Viennent  perturber la raison

Rien n’est établi,  définitif.

Et il faut qu’on en cause

Toute affaire cessante.

 . 

Vaut-il mieux,

Parler   pour

Ne rien  dire

Que  de dire

Des  choses,

Sans  parler

Rien    qu’en

Mi-mi-ques,

Ou  postures,

Ou par gestes.

.

C’est à chacun

De  calibrer  son

Mode préférentiel

Pour conversations

On n’empêchera pas

Un bavard de se taire

Pas plus on ne forcera,

Taciturne à s’épancher,

Vie sert à communiquer

Sinon on passe… à côté.

.

Fragments

.

Causerie, causette, dialogue, entretien, conciliabule,

Échange, discussion, bavardage, papotage …  aparté

.

Dix mots, qui ne disent mot, si on ne les partage pas :

Conversation parents-enfants peut durer toute la vie !

.

Une conversation avec soi-même, ça ne ferait pas sens,

C’est tout le contraire, on l’appelle donc un monologue.

.

Certains en font usage exagéré, un fonds de commerce,

On les appellerait des beaux-parleurs pour eux-mêmes.

.

Ils utilisent la conversation à leur profit, propre intérêt

Pour  influencer, voire pour manipuler tous les autres !

.

Ils finissent par devenir si égoïstes, imbus d’eux-mêmes

Qu’ils prennent de l’embonpoint, au propre et au figuré.

.

Comme en tout il y a bon et mauvais usage de converser

Les amoureux, les familiers, les altruistes en font un bon

.

Pour faire connaissance, c’est encore le meilleur moyen,

Écrire à quelqu’un et même le voir, ne suffiraient guère.

.

La conversation n’est pas un cours, utilise des exemples

Des images, plutôt qu’explication de texte, argumentée.

.

 Quand la conversation s’arrête, l’amour en fait de même

Une vie d’amour sera longue, très longue conversation !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

La vie est longue

La vie  est  conversation

La vie est longue conversation

À l’aide de notre langue oblongue.

L’humain est le seul animal qui parle

Dès deux ans, et n’en finit pas de parler

Toute sa vie  et pour quoi dire, quoi faire :

Parfois, on se le demande… tant galimatias !

 L’humain parle avec tout : son sexe, son corps,

Quand ce n’est pas son cœur, son esprit, son âme

Qu’il rendra à Dieu, ou, au Néant, quand il se taira, 

Et un grand silence sans conversation le remplacera.

.

La vie est une longue conversation,

  À deux, à trois, à quatre  L  à plusieurs,

   Avec fusion, confusion  A   contestation,

   Pour finir, en dérision    *     avec le cœur,

    Pour certains, pour les  V   autres, la tête,

     Quand ce n’est corps,      I  n’est que sexe :

     Autant d’occasions pour  E     faire la fête,

      Sans avoir ni de raison ni *  de complexe.

                           E

         La vie est  plus ou moins    S long intermède

          Où les acteurs  se côtoient    T    se succèdent,

             Qui apparaissent et un jour  *        disparaissent

               Sans laisser de mots, pas       U   moins d’adresse.

               J’étais en train de lui parler    N  quand il s’est tu :

                  Soudain, il est parti et depuis  E  je ne l’ai pas  revu !

                                     *

                  La vie est longue épreuve et      *  finit bien, pour soi,

                     Laissant les autres sur chemin    L     d’amitié, en l’effroi.

                     On ne peut vivre plus de cent ans  O    une telle comédie.

               Imaginez le monde dans l’état où    N   il est à l’infini.

              L’on croirait que notre sort est de     G  venu maudit,

             Qu’il faut mettre un terme à ce qui   U  est fait et dit,

              Demain, après-demain qui sait      E   aujourd’hui,

             Mort viendrait dire avoir épuisé notre énergie.

.

            La vie est une longue série de conversations

         À deux, à trois, quatre,  parfois, à plusieurs.

          Sans elle, impossible d’accéder  au bonheur,

            De passer de raison à folie,   souffrir passions,

                 Qui nous mènent, nous malmènent, toute la vie :

                    De haut en bas, et de bas en haut, je lui dis : merci.

                    J’ai parlé à l’autre et  j’ai demandé  qui il était aussi,

                       Il m’a dit qu’il répondrait        C    s’il saura qui je suis,

                       Qui est-il, qui je suis, nous      O   ne sommes que rôles

                         Certains trouvent ça triste       N    d’autres plutôt drôles

                                                   V

                           La Terre est une boule, elle     E      aura bien deux pôles,

                           Les humains  sont en foule      R      et elle est bien bipôle

                           Les  hommes,   les femmes       S      divergent, convergent

                             À loisir, pour s’aimer,  pour      A      se nourrir,  reproduire.

                               Certains veulent  vous aider      T     et d’autres … vous nuire,

                              Les conversations interrom       I    pues n’ont pas lieu d’être

                              Regardant le monde s’agiter      O    s’entretuer de ma fenêtre

                               Je vis ma vie avec les autres       N  autant en mots qu’en faits.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Évocation

Un chapeau forme tricorne,

Main sur le ventre :

 Embonpoint en conversation

Un de ses admirateurs

.

968 4

.

Ce n’est embonpoint Napoléon,

Peut-être un de ses admirateurs, 

Qui médite à l’isolement ce qu’est

Le manque de conversation !

.

Symbolique

 .

 

Embonpoint

Est plutôt commun

En   la  population,

Peut   présenter

 

Quelques problèmes même

S’il est  très loin  de l’obésité.

Avoir quelques kilos en trop,

N’est pas  très grave, en soi,

Médecins    recommandent

Souvent de se rapprocher

De corpulence normale.

Étymologiquement

Parlant, on parle

D’un embonpoint

Pour désigner une

Personne bien en chair,

Avec un petit surplus de tissu

Adipeux et quelques kilos en trop.

calculersonimc.fr/lembonpoint-cest-quoi

.

.

Fond

.

Évocation

.

968 6

.

Ce n’est embonpoint Napoléon,

Peut-être un de ses admirateurs, 

Qui médite à l’isolement ce qu’est

Le manque de conversation !

 .

Symbolique 

.

Une des quelques règles de la littérature

Consiste à montrer plutôt qu’expliquer.

En conséquence de quoi et idéalement,

Une  bonne conversation serait  liée

À l’action pouvant être toute simple :

Parler de vin si la rencontre se passe

Dans  un bar à vin, cave  ou  chais.

Et si vous partez sur vos hobbies

Si parlez de vos plantes vertes.

Montrez photo de vos œuvres

Et si vous parlez boulot ?

Donnez un exemple

gqmagazine.fr

.

 .

Fond/forme

.

La conversation et l’embonpoint ont en commun

Le fait de prendre trop d’importance ou de temps

De nous manger et notre agenda ou notre repas !

Et pourtant que ferait-on d’autre, dans la société,

Que parler pour ne rien dire à qui on connait pas.

.

Il y a peu de couples qui se contentent de l’essentiel

Parle-moi, j’ai des choses à te dire est un leitmotiv,

Qui entretient sinon la flamme, du moins le contact

 Dieu sait si avec les smartphones, on reste connecté.

.

C’est souvent pour se tenir au courant  ou demander

Un service, exprimer une opinion voire un jugement,

Au point qu’il y a inflation, engorgement, embonpoint.

.

La vie est certes une longue conversation mais avec qui

Avec l’autre,  les autres, tout le monde, ou …  soi-même !

Et si certains  se prennent  pour napoléon, ce ne sera pas

Par suite de son bras embonpoint mais de leur grosse tête.

.

Textuels et illustrations  >>

575 – Si la vie n’est qu’un jeu, l’amour l’est aussi

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ma vie  en jeu

Ma vie  enjeu,

Amour  en feu,

Ou feu d’amour,

Sont jeux de mots

D’ici et de toujours,

Lors, leurs déceptions

Se produisent tout jour.

.

Nombre jeux amours sont

Comme des jeux financiers,

Qu’ils soient permis  ou non,

Ils ne devront pas être révélés,

Ou amèneront des  sanctions :

Amour du jeu,   jeux d’amour,

Sont faces de même monnaie.

.

Tantôt on gagne, tantôt on perd,

Tout endroit aurait son revers,

Tricher devient parfois règle

Pour tout esprit espiègle

Dès que manipulations

Remplacent passions.

.

Si vie n’est que jeu

Alors amour l’est aussi.

Si la vie n’est qu’un jeu,

Mots, images, impressions,

Ne le  sont pas  moins, pardi.

.

Sous cet angle rien ne sera vrai

Et pour autant rien ne sera faux.

Pour y croire, on  fait  comme  ci,

Et pour le faire, on fait comme  ça.

Dire : voulez-vous  jouer   avec moi,

Suppose que l’on ait intérêt commun.

.

Lors dire voulez-vous jouer pour moi,

Indique que son profit, pour son bien.

Si l’on croit  que la vie  n’est qu’un jeu,

L’on pourra donc faire ce que l’on veut,

Tout en restant poli, voire même policé

Si règles communes ne sont pas pipées.

.

Ou sinon pourquoi ne pas tirer les dés,

Hasard et chance peuvent vous aider

Que vous gagniez  que vous perdiez,

Comme bon jeu  doit  s’équilibrer.

Et si vous voulez jouer avec moi,

Pensez la même chose que moi.

.

Mes jeux sont variés et divers

Vous mettent tête à l’envers

À l’envers, c’est pervers,

L’on triche,  à revers

Lors à l’endroit,

C’est  droit.

.

Extensions

 .

Que l’amour soit un jeu,

Tout le monde en convient

Parfois il ne l’est plus quand

Il engage sa vie entière à moins

Que la vie soit aussi qu’un jeu.

.

Alors  autant  jeter les deux,

Pour  choisir   un    fiancé,

On aura gagné  du temps,

De l’énergie, de l’émotion.

.

Entre le «je»  et  le «jeu»,

Il n’y a que la voyelle «u»

Qui vient  s’ajouter  ou se

Retrancher  et  à volonté.

.

Tirer  les  dés, au hasard,

N’est pas assumer le choix

Être responsable de l’échec

Pas plus  que  de  sa réussite,

.

C’est être le valet du roi destin

Lors le libre-arbitre serait l’une

Des seules choses plus bénéfiques

Que Dieu nous aura laissé sur Terre.

.

Tout n’est que jeu, dans la vie, y compris l’amour :

Jeu de séduction, de consommation de procréation

Il y a un auteur, qui en a fait sa théorie, un roman,

Intitulé : L’Homme-dé, transformant son existence

En un immense jeu du hasard pour toute décision.

babelio.com/livres/Rhinehart-LHomme-de/2985

 

La vie n’est que jeu quand on se fait

Tirer les cartes au jeu de sa destinée,

Le sexe reste un jeu pratiqué par ceux

Ne cherchant qu’à se donner du plaisir,

La passion est un jeu pour qui la partage

L’amour devient jeu quand il est contrôlé !

 

Des jeux autorisés avec son conjoint, marié,

Des jeux interdits avec quel qu’amant caché,

Des jeux alternatifs avec différentes sexualités

Des jeux inventifs sinon pervers, obsessionnels,

Autant de jeux qui pimenteront bien, toute vie,

Chacun de savoir à quel prix, gagnant, perdant.

.

Fragments 

.

Si la vie n’est qu’un jeu !

Ça s’entend, se comprend

Et tout le reste en dépend,

L’amour aussi surprenant.

.

Et si la vie  n’est  qu’un jeu :

De jouer  avec,  c’est tentant,

Pourquoi pas,  se  hasardant,

N’importe qui comme amant.

.

Séducteur patenté …  Don Juan

Ne s’en prive systématiquement,

À peine conquise, l’abandonnant,

Pour autre proie prise et content !

.

On peut jouer  à tout,  gratuitement,

En la vie : argent, succès,  aventurant,

Il y a un prix  pour un noble sentiment,

L’amour ne repasse pas les plats : néant.

.

Au jeu de l’amour et du hasard,  cependant,

Un tirage au sort ne vous rendra pas gagnant

Dix, cent mille rencontres mais un seul amant,

Qui dure, dure et dure encore, et tout le temps !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

Ma vie  en jeu

Ma vie  enjeu,

Amour  en feu,

Ou feu d’amour,

Sont jeux   de mots

D’ici et de  S  toujours,

Lors, leurs    I  déceptions

Se produi       *      sent jour.

Nombre jeux    L    amours sont

Comme jeux        A           financiers

Qu’ils soient            *           permis/non

Ils ne devront            V            être   révélés,

Ou amèneront           I           des sanctions.

Amour du jeu           E          jeux d’amour,

Sont des faces         *          de monnaie.

Tantôt on gagne   N   tantôt on perd.

Tout endroit       ‘    a son revers,

Tricher   de      E   vient la règle

Pour tout es   S  prit espiègle

Dès que ma  T   nipulations

Remplacent *      passions.

******************

Si vie n’est que jeu

Alors amour l’est aussi.

Si la vie n’est Q    qu’un jeu,

Mots, images,   U   impressions,

Ne le sont pas       ‘      moins, pardi.

Sous cet angle        U   rien ne sera vrai

Et pour autant           N     rien ne sera faux.

Pour y croire                 *        on fait comme ci,

Et pour le faire                 J          on fait comme ça.

Dire : voulez-vous               E                jouer   avec moi,

Suppose que l’on ait             U                 intérêt commun.

Lors dire voulez-vous              :                      jouer pour moi,

Indique que son profit             L                        pour son bien.

Si l’on croit que la vie               ‘                       n’est qu’un jeu,

L’on pourra donc faire            A                     ce que l’on veut,

Et tout en restant poli           M               voire même policé

Si règles communes             O             ne sont pas pipées.

Ou sinon pourquoi             U           ne pas tirer les dés,

 Hasard et chance             R          peuvent vous aider

Que vous gagniez           *          que vous perdiez,

Comme bon jeu            A         doit s’équilibrer.

Et si vous voulez        U         jouer avec moi,

Pensez la même       S        chose que moi.

Mes jeux sont       S    variés et divers

Vous mettent   I  tête à l’envers

À l’envers,     c’est pervers,

L’on triche,  à revers

Lors à l’endroit,

C’est  droit.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un pion pour jeux,

Une  pointe  de lance

Ou  une boucle d’oreille

Pierre d’ambre, collier. 

.

575 4

.

Un bijou, un  pendentif,

 Pierre d’ambre très colorée

Et cela  fait chaud  sur le cœur,

Et au cœur sauf si ce n’est que jeu.

Un pendentif,  portant  belle pierre

Que celui-ci soit fait d’ambre ou non

N’influencerait guère les jeux du sexe

Aussi la forme se différencie du fond !

 .

Symbolique

 .

Pour chaque pierre,

Une indication est donnée

Selon ses vertus appréhendées

En lithothérapie :

La pierre    du

Lâcher-prise,

Pierre efficace

Contre l’inflammation,

Ou contre les troubles de la

Ménopause, les affections des voies

Respiratoires, etc. Selon sa  sensibilité

On   pourra  choisir une   pierre,

Pour le sens qu’elle porte,

Pour sa beauté tout

 Simplement.

blog.sevellia.com/les-pendentifs-un-ornement-esthetique

.

.

Fond

.

Évocation 

.

575 6

.

Un bijou, un  pendentif,

 Pierre d’ambre très colorée

Et cela fait chaud sur le cœur,

Et au cœur sauf si ce n’est que jeu.

 .

Symbolique 

.

Les premiers jeux d’imitation de l’enfant

L’aident à se différencier de « l’autre »

Et l’amènent progressivement à dire « je ».

Entre 3 et 4 ans, il commence à inventer

Des histoires et des règles de jeu.

.

Vers 4 ans, il joue spontanément

Avec un ou deux pairs et prend conscience

Qu’il peut avoir des sentiments, des intentions

Ou des points de vue différents du sien.

.

Les interactions langagières se développent.

Entre 4 et 5 ans, l’enfant devient capable

D’inventer des scénarios complexes

Qui se rapprochent de la réalité.

Il prend plaisir à se déguiser

Ou à faire jouer des personnages

Symboliques, miniatures, marionnettes.

.

Après 5 ans, les scénarios se complexifient,

L’enfant peut changer de rôles

Et invente des histoires.

eduscol.education.fr/document/13534text/jeu

 .

.

Fond/forme 

.

Les pierres  que l’on porterait au cou

Ont-ils une répercussion sur l’amour

Ou, pour le moins, nos jeux du sexe,

Ou voire favoriseraient séduction.

Pour passer du jeu à la séduction

Il n’y a qu’un pas, pour passion,

Deux, et l’amour plus que trois,

Si la vie est jeu, l’amour aussi,

Juste question de jeu de rôles.

.

Textuels et illustrations  >>