254 – Quelle vie, croisière en mer !

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Une croisière en mer :

Ces deux mots évoquent

Les vacances  et la liberté

Ni entraves, ni  contraintes,

On se laissera, guider/porter,

Et, du départ, jusqu’à l’arrivée.

.

En voiler, ce n’est pas tout à fait,

Comme ça, c’est même contraire

Il faut s’atteler  à faire marcher

Le bateau, à se faire à manger

Pas de quoi, terre, regretter :

On sera toujours occupé.

.

Combien aimeraient tant être à ma place

Et, d’autres, cela ne leur dit rien, de glace :

Premiers  manquent de temps, de moyens,

Seconds ont peur du mal de mer, de chien.

.

Toute croisière en voilier, et en haute mer,

En font rêver  beaucoup : bien plus d’un !

D’autres possèdent un équipage marin,

Mais pour autant ne naviguent guère.

.

Tant croisière en haute mer n’est pas

Qu’une question de fins voire de moyens,

C’est d’abord un état d’esprit, un grand pas

Qui se prépare longtemps, qui se mérite bien.

.

Deux mois sont nécessaires à préparer voilier,

Pour assurer deux autres bons mois, sur l’eau :

Pourquoi tant trimer si c’est pour se retrouver

Sur océan, jugé déprimant par continentaux.

.

Déprimé, maso : loin de là, il faut l’être !

Faut être bien dans sa tête en voilier,

C’est si petit, et la terre, si éloignée,

Absence, demi-mesure, peut-être.

.

Partis : le demi-tour, improbable :

Seule cible à virer, sera l’arrivée :

Jours contés seront mémorables,

Qui y a gouté, va vite y retourner.

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Extensions

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Une croisière en mer n’a rien à voir avec une balade

À terre, même si l’on y mange, et si l’on y dort aussi.

Comme liberté de se déplacer d’un point à un autre

Du territoire sans moindre contrainte n’existe pas,

Mais ici, l’on se donnerait le droit de les choisir,

Ce qui n’est, après tout, pas si mal que cela.

.

Une fois qu’on les aura acceptés, puis intégrés,

Ça se passe mieux, on ne les subit plus, les assume.

Pétole molle, pas un souffle de vent, on n’avance guère…

Quelle galère… mais dans les bouchons routiers, non plus,

Sauf qu’il ne faudrait pas  relâcher son attention, au volant,

Sinon boum, parechoc contre parechoc et c’est vite l’addition.

.

En mer, on prend son mal en patience, s’occupe à autre chose

Ou farnienté. On peut aussi profiter pour bricoler une chose

Que l’on n’aura pas eu encore le temps de faire au port,

Mais c’est un peu dommage quand même, au final

De ne pas profiter de l’atmosphère de calme, total,

Qui règne à bord et change dans quelques heures.

.

Fragments 

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La vie en mer, la croisière, traversée

Est celle du marin, est son quotidien.

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Le touriste est pris en charge, choyé,

Quand le marin  s’épuise à travailler.

.

 si fait que le marin prend des risques,

Doit faire face à tout problème à bord.

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On ne devient pas marin, en lisant livre :

Faut passer le permis de naviguer en mer.

.

Et après, c’est au fil des essais, des erreurs,

Qu’on acquiert expérience de la haute mer.

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D’être seul ou à deux ou trois sur un voilier

Est prendre rendez-vous … avec soi-même.

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Avec autres, apprendre solidarité, tolérance

Ne jamais se laisser aller à la désespérance.

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Faut acquérir des réflexes de réglages voiles

Et cap sans confondre vitesse/précipitation.

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Enfin, faut avoir âme, et caractère, trempés,

Pour supporter une à trois semaines de mer.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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Croisière en mer :

Les deux mots évoquent

Les vacances  avec la liberté

Ni entraves Ô // Ô contraintes,

On se  laissera,  //       guider/porter,

Et, du départ,  //   jusqu’à  l’arrivée.

En voiler, ce  n’est  pas tout à fait,

Comme ça et ====  le contraire

Il faut s’atteler à faire marcher

Le bateau, se faire à manger

Pas de quoi le regretter :

On est toujours occupé.

QUELLE VIE,

Combien aimeraient tant être à ma place

Et, d’autres, cela ne leur dit rien, de glace !

Premiers  manquent, de temps, de moyens,

Seconds ont peur du mal de mer, de chien !

CROISIÈRE

Toute croisière en voilier, et, en haute mer,

En font rêver  beaucoup : bien plus d’un !

D’autres possèdent un équipage marin,

Mais pour autant ne naviguent guère.

Tant croisière en haute mer n’est pas

Qu’une question de fins, ou de moyens.

EN MER !

C’est d’abord, un état d’esprit, un grand pas

Qui se prépare longtemps, qui se mérite bien.

Deux mois sont nécessaires à préparer voilier,

Pour assurer deux autres bons mois sur l’eau :

Pourquoi tant trimer si c’est pour se retrouver

Sur océan, jugé déprimant par continentaux.

.

Déprimé, maso :    loin de là, faut l’être !

Faut être bien     dans sa tête en voilier,

C’est si petit, et       la terre, si éloignée,

Absence : demi-        mesure, peut-être.

Partis : le demi-        tour, improbable :

Seule cible à virer,           sera l’arrivée :

Jours contés seront             mémorables,

Qui y a gouté, va vite              y retourner.

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Forme

.

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Évocation

.

Un personnage un peu étriqué

Qui peut faire rêver ou peur :

Tel un ogre encore affamé

 Ou  un  petit  marin ?

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254 4

.

Voilà marin qui semble effrayé

Par  toutes croisières  en bateau :

Il en est vert et  voire il en est bleu,

Par peur face à ses superstitions.

Entre rêve et peur, sur le qui-vive,

Le marin embarque tous les jours

Il sait la mer câline et mortelle,

Ainsi la forme rejoint le fond.

.

Symbolique 

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À l’aube

Des    temps,

Lorsque le marin se risquait

À aller  sur l’immensité  de la mer,

Les dangers étaient tels  qu’il se bardait

De toutes protections possibles, inimaginables.

.

Les hommes de la mer étaient réputés pour être

Les plus superstitieux qui puisse exister.

Au fil du temps, périples et aventures,

Il en est venu à  en  interdire  à  bord

De à la seule  prononciation : lapin,

Curé, corde, église, noyade, prêtre,

Presbytère,  lièvre,  moine,  loup,

Ficelle, chapelle, pourceau, etc.

pirates-corsaires.com/superstitions

.

.

Fond

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Évocation 

.

254 6

.

Voilà marin qui semble effrayé

Par toutes croisières en bateau :

Il en est vert et  voire il en est bleu,

Par peur face à ses superstitions.

.

Symbolique 

.

À l’aube des

Temps,   lorsque

Le marin se risquait

À aller sur la mer immense

Les dangers étaient tels qu’il se bardait

De toutes les protections inimaginables.

 .

Les hommes   de la mer  étaient réputés

Pour être les plus superstitieux existant

Au fil du temps, périples et aventures,

Il en est venu à en interdire à bord

 .

Ou à la prononciation : lapin,

Curé, corde, église, noyade,

Prêtre, presbytère, lièvre,

Moine,  loup,  chapelle

Ficelle …  pourceau.

pirates-corsaires.com/

superstitions

 

.

Fond/forme 

 .

Une croisière pour touristes,

Se doit d’éliminer toutes peurs

Offrant le maximum de sécurité

Comme de confort et de plaisir.

Elle navigue  de port  en port,

Sans jamais perdre le nord.

Croisière en petit voilier

Souvent mouvementé,

Procure stress, danger

En parfums d’aventures.

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227 – Après quatre jours en pleine mer !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Je suis resté quatre jours,

Sans autres… agitations

Que les bruits  du vent,

De la pluie, de la mer,

Qui vous  …   roulent,

Qui vous  …  bercent,

Qui vous  …  saoulent,

Lors oiseaux…planants

Vos leurres … taquinant.

.

Les poissons ne crient pas,

Les cargos… se font discrets

Mais  arrivent, vite, sur vous,

Lors, très fort,  vous effraient !

.

Faut les tenir à bonne distance

Mais, c’est  parfois, par chance,

Qu’ils vous  évitent,  d’évidence,

Suite à votre simple ignorance.

.

Un grand calme vient, succède

Au vent, d’avant …  irrégulier,

Du simple au double…variant

Quand hors d’alizés soufflant.

.

Nous utilisons notre moteur, avec prudence…et parcimonie,

Car notre hélice est en délicatesse et toute prête à tomber ici.

Mais il nous faut, bien malgré tout, recharger nos batteries.

Pétole molle, comme on dit chez nous, au bout d’un temps

L’on consent à faire tourner l’hélice, pour ne pas reculer,

Déjà, faire du surplace est un vrai supplice pour nous :

Cela fait travailler les voiles, par une série  d’à-coups.

.

Dieu merci, il fait beau ces quatre jours mis à part

Quelques grains qui font des risées à se mouiller

Et les repas sont bien mitonnés et fort goutés,

Moitié poisson, moitié viande, bien alterné,

Les légumes variés sont de vrais délices,

A se croire en restaurants de toqués !

.

Il ne reste que deux jours de mer,

Météos changeantes à souhait

Avant de retrouver la terre

Avec ses … agitations,

Ses bruits, par milliers :

L’on comprend que certains

Préfèrent retourner en pleine mer

Que subir ce supplice qui les indiffère.

.

Extensions

.

Quatre jours, c’est le temps qu’il faut

Pour s’évader de ce qui se passe réellement

Sur le continent, se vider la tête, complétement.

Les trois premiers pour s’amariner corps et l’esprit,

Le quatrième pour mesure la dimension presque infini

D’espace qui se prolonge et qui recule  avec l’horizon.

.

Il arrive que l’on ait du calme plat, tout le temps,

De la tempête ou une variété de météo locales.

Le fait de savoir où l’on est et où l’on va,

Quand on arrivera a de l’importance

Au départ, en perd progressivement.

.

C’est à regret et de manière paradoxale

Qu’en débarquant au port on a déjà envie

De repartir le lendemain ou jours plus tard.

La magie de l’océan se sera imprimée en nous

Et lance  son appel  pour de nouvelles croisières,

Découvertes, aventures qu’on en vit pas sur terre,

Seulement accessibles en vivant en … pleine mer !

.

Quatre jours en mer, quatre états de la mer,

Quatre voilures différentes, fonction du vent,

Pour respirer l’air marin et son atmosphère :

Voilà qui vous requinque un homme, d’avant,

Et le transforme  en un aventurier, conquérant

Jouant, avec son spi, comme un  grand  enfant !

Le voilier file sur sa trace, et, façonne son écume.

En regardant ma tête de mât : je vois le  ciel bleu,

Comme un monde sans souci, comme ma fortune.

.

Quatre jours et quatre nuits sur notre voilier,

L’impression d’y avoir séjourné une semaine :

Pas un seul jour ennuyeux, répétitif, rengaine

Avec des vents calmes ou des plus fous à lier !

.

Mais occupés à quoi, on se le demande : à rien

Et à tout, à naviguer, manger, dormir, bricoler,

Sans parler lire écrire, écouter chansons, rêver,

Bon programme : pas de mal à se faire du bien.

.

Le meilleur restera bien sur le plaisir de la voile.

Pour garder le cap et la vitesse, faut réguler dur,

Tantôt la grand-voile étarquée avec toute sa toile

Puis avec un ris, génois raccourci, ou au spi pur.

.

Fragments

 .

Deux jours sous génois et grand-voile,

Intercalé par deux jours sous  bon spi,

Voilier bien à plat, vent arrière, travers,

Plaisir à l’état pur, tout proche du rêve.

.

Pour les repas, sans fin, qui se succèdent,

Utilise un pilon, réduit amande en poudre

Si ce n’est autre ingrédient pour la cuisine,

 tels que des épices, des herbes aromatiques

.

On utilise, le soir, à la veillée, lampe à pétrole

Pour économiser l’électricité, fragilité hélice,

Les conversations, pensées deviennent drôles,

Commençant en olympe, finissant en abysses.

.

Il y a eau, c’est sûr, quelques agitations ventées,

Mais juste assez en vue de tester notre résistance

 mal de mer : trois jours suffiront pour s’amariner,

Sinon c’est nous qui serions dans un marteau-pilon.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

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 Calligramme 

 .

Je suis resté quatre jours,

Sans autres… agitations

Que les bruits  du vent,

De la pluie, de la mer,

Qui vous  …   roulent,

Qui vous  …  bercent,

Qui vous  …  saoulent,

Lors oiseaux…planants

Vos leurres … taquinant.

.

Les poissons ne crient pas,

Les cargos… se font discrets

Mais  arrivent, vite, sur vous,

Lors, très fort,  vous effraient !

.

Faut les tenir à bonne distance

Mais, c’est  parfois, par chance,

Qu’ils vous  évitent,  d’évidence,

Suite à votre simple ignorance.

Un grand calme vient, succède

Au vent, d’avant …  irrégulier,

Du simple au double…variant

Quand hors d’alizés soufflant.

.

APRÈS QUATRE

Nous utilisons notre moteur, avec prudence…et parcimonie,

Car notre hélice est en délicatesse et toute prête à tomber ici.

Mais il nous faut, bien malgré tout, recharger nos batteries.

Pétole molle, comme on dit chez nous, au bout d’un temps

L’on consent à faire tourner l’hélice, pour ne pas reculer,

Déjà, faire du surplace est un vrai supplice pour nous :

Cela fait travailler les voiles, par une série  d’à-coups.

JOURS EN

Dieu merci, il fait beau ces quatre jours mis à part

Quelques grains qui font des risées à se mouiller

Et les repas sont bien mitonnés et fort goutés,

Moitié poisson, moitié viande, bien alterné,

Les légumes variés sont de vrais délices,

A se croire en restaurants de toqués !

EN PLEINE MER 

Il ne reste que deux jours de mer,

Météos changeantes à souhait

Avant de retrouver la terre

Avec ses … agitations,

Ses bruits, par milliers :

L’on comprend que certains

Préfèrent retourner en pleine mer

Que subir ce supplice qui les indiffère.

.

Forme

.

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Évocation

.

Ça peut être fontaine jaillissante

Ou un piédestal  avec une statue,

Autant que lampe à pétrole, 

Ou pilon pour écraser herbes.

227 4

.

On imagine une lampe à pétrole

Sur un bateau :

Il faudra avoir l’esprit bien éclairé

Pour la garder allumée.

Autant la lampe à pétrole que le pilon

Ne correspondent, en rien, avec la mer

Si fait que leur forme échappe au fond.

.

On imagine une lampe à pétrole

Sur un bateau :

Il faudra avoir l’esprit bien éclairé

Pour la garder allumée.

.

Symbolique 

.

La lampe

À    pétrole

 Re-pré-sente

Un  point  de

 Lumière dans

 L’ob-scu-ri-té.

Par analogie, elle symbolise l’entendement

En confusion mentale, ou encore la révélation

D’un savoir enfoui ou caché et  l’expression

« Éclairer sa lanterne« ,  qui   signifie

Clarifier quelque chose, exprime

La notion de savoir dévoilé.

Source : 1001 symboles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

On imagine un pilon dans un mortier

À triturer des aliments

Comme s’il s’agissait des 4 jours passés

Jusqu’à réduire en poudre.

.

Symbolique

 .

Le pilon est

Un  ustensile

Qu’on associe

Au mortier.

 Un symbole

 Masculin.

Pilon, mortier

Symbolise le coït.

 

En effet, le mortier est associé à la féminité

Et il symbolisera l’utérus, tandis que le pilon

Évoque le sexe masculin en plein mouvement.

Ainsi la friction qu’il produit dans le mortier

Symbolise tout un feu jaillissant intérieur,

Et qui produira la semence de la vie.

1001symboles.net/symbole/sens-de-pilon.

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.

Fond/forme 

 .

Il faut compter deux à trois jours

Pour,  complétement,   s’amariner,

 .

S’habituer à environnement marin

Aux mouvements brusques de mer.

 .

Cela établi,  tous les jours suivants,

Le nouvel équilibre sera instantané.

 .

Si bien qu’on se sentira aussi à l’aise

Qu’à terre si ce n’est pas le contraire

 .

Quand on pose le pied sur un ponton

Il vous arrive de chercher l’équilibre.

 .

Quand on pose le pied sur un ponton,

Il nous arrive de chercher l’équilibre.

.

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226 – La nuit sans sommeil sur voilier !

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Il y avait une atmosphère

M’empêchant de bien dormir

À poings fermés et voire ouverts,

Comme les nourrissons, les bébés,

Après  avoir  tété  sein  de leur mère.

Mon voilier évoque la forme de ventre

Et dont j’en sors, au  tant que j’y rentre.

Chacun est séduit de jour comme de nuit,

En cockpit … en carré  voire  en  couchette,

Pour y faire, volontiers, un brin  de causette.

On y resterait, il est vrai, quelque peu à l’étroit

Lors on est plus  que deux, et encore plus, à trois.

Je me dis que j’aurais-je dû, pu, dormir sur le pont,

Or j’étais trop occupé, à tourner en mon lit en rond.

Et comme chacun sait, c’est le pire des cauchemars

Qu’on peut vivre en cabine très  basse de  plafond

Au point de s’y cogner en se retournant d’un bond

.

J’avoue, j’ai fort mal dormi

Cette nuit,

Ce n’est pas que j’étais fatigué

Ni stressé,

Mais il faisait chaud, et à crever

Et venté.

 .

Et mon voilier dans ma couchette,

Ne l’a pas été,

Et c’est alors, je me suis pris la tête,

À me retourner,

Comme un rat, malade, dans sa cage,

Fait prisonnier.

 .

J’ai fini par sommeiller au petit matin

Lors il fait plus frais

Avec plus  de vingt-cinq degrés, la nuit,

J’ai sensation d’un fou ;

La nuit m’a parue longue, une éternité,

Même si pour compenser

 .

Mes rêveries…durant toute l’insomnie,

Sont retournées vers toi

Encore cette fois mais ça n’a pas suffi,

Car tu aurais dû être là

Même en me contorsionnant esprit

Je ne t’ai fait apparaitre.

.

Extensions 

.

Les nuits sont longues en cas d’insomnie,

Qu’on soit  chez soi, des amis, ou à l’hôtel,

En bateau, caravane, camping, belle étoile,

Sont moins quand on peut lire un bouquin,

Bien moins encore si on dort avec quelqu’un.

.

S’il fait trop chaud, ce ne sera plus la lecture

Ni même la compagnie qui nous fait défaut,

C’est juste la fraicheur, et, sur un voilier,

Pas de climatiseur installé à demeure

Et un voilier en aluminium accumule

En plus chaleur au lieu de la dissiper.

.

Bien que  tout nu, dans sa couchette,

On transpire sans moindre mouvement,

Ça ne donne bonne condition pour dormir.

Si ce n’est pas cauchemar, faut pas exagérer,

C’est un stress qui fatigue et le corps et l’esprit.

.

Il m’est arrivé  de dormir  sur le pont  du bateau

Ou en le cockpit pour sentir un peu d’air circuler,

Il est vrai qu’on peut faire une sieste en journée,

Quand le vent  se prend à souffler, ne serait-ce

Qu’une brise légère mais l’horloge biologique

Réclame sommeil plutôt la nuit que le jour.

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Dormir dans une couchette de cabine de voilier : un rêve

Ou peut-être simplement un fantasme, ou désir, nécessité.

Temps est long quand on s’ennuie, les yeux grands ouverts,

À regarder un plafond bas, à cinquante centimètres de vous.

Il vaut peut-être mieux, en ce cas, choisir se remettre  debout

Et aller dans le cockpit puis sur le pont, prendre l’air et le frais,

Si le bateau, au mouillage, à quai, roule, claque, tosse et tangue,

Bruits, mouvements, contrariés, vous tiennent longtemps éveillés,

Lisez un livre, surtout s’il fait très chaud, et êtes  en pleine nudité !

.

La nuit, votre sommeil est du domaine privé

Et lors, personne ne doit venir vous solliciter.

.

La nuit est comme parenthèse… toute activité,

Lors il n’y a rien à faire qu’à vous laisser bercer

.

La nuit sera un moment où l’on se reconstruira

Après toutes les fatigues accumulées en journée

.

La nuit est temps des rêves assouvissant désirs

Comme celui vous empêchant de dormir… fuir.

La nuit, sans sommeil, vous laisse, las, étranger

À vous-mêmes comme un zombie sans identité.

.

Fragments 

.

La nuit, en mer, à rêver ou à cauchemarder,

Dépend de votre estomac, si vous  êtes fatigué.

Lors mer calme, je dors comme un nouveau-né,

Comme un diable dans une mer des plus agitées.

.

Je comprends marin qui boit  en grosse tempête

Une façon  comme une autre de se noyer la tête,

Pour dormir  en plein vacarmes indescriptibles,

En faisant confiance au capitaine, indéfectible.

.

Le pire ce sont les quarts même par mer belle

Réveillé  à deux heures du matin, en fanfare,

Il y avait comme ange, en vous, non rebelle,

Et un diable vient vous piquer de son dard.

.

Je poursuis ma nuit, comme en insomnie,

Au loin, j’aperçois lumières qui scintillent

Je descends en carré, fais le point : nenni,

Quand, en remontant mon ciel s’illumine.

Faut croire, être privé sommeil, hallucine

Confusions étoiles et bateaux : je distille !

.

Des fois, faut faire confiance instrument :

Il n’a pas d’yeux, d’oreilles, mais ne ment,

En pleine  mer il n’y a plus un seul repère,

Lors sans instrument, tout marin s’y perd.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Il y avait une   N    atmosphère

M’empêchant     U  de bien dormir

À poings fermés    I    et voire ouverts,

Comme les nourri    T     ssons,   les bébés,

Après  avoir  tété        *      sein de leur mère.

Mon voilier évoque       S        la forme de ventre

Et dont j’en sors, au        A        tant que j’y rentre.

Chacun est séduit de          N         jour comme de nuit

En cockpit … en carré           S           voire  en  couchette,

Pour y faire volontiers             *             un brin de causette.

On y resterait, il est vrai,           S              quelque peu à l’étroit

Lors on est plus  que deux,          O              et encore plus, à trois.

Je me dis que j’aurais-je dû           M               pu, dormir sur le pont,

Or j’étais trop occupé, à tour            M                  ner en mon lit en rond.

Et comme chacun sait, c’est                 E                     le pire des cauchemars

Qu’on peut vivre en cabine                     I                         très  basse de  plafond

Au point de s’y cogner en se                      L                            retournant d’un bond

.

S    U    R      L E      V   O   I   L   I   E   R 

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J’avoue, j’ai fort mal dormi

Cette nuit,

Ce n’est pas que j’étais fatigué

Ni stressé,

Mais il faisait chaud, et à crever

Et venté.

 .

Et mon voilier dans ma couchette,

Ne l’a pas été,

Et c’est alors, je me suis pris la tête,

À me retourner,

Comme un rat, malade, dans sa cage,

Fait prisonnier.

 .

J’ai fini par sommeiller au petit matin

Lors il fait plus frais

Avec plus  de vingt-cinq degrés, la nuit,

J’ai sensation d’un fou ;

La nuit m’a parue longue, une éternité,

Même si pour compenser

 .

Mes rêveries…durant toute l’insomnie,

Sont retournées vers toi

Encore cette fois mais ça n’a pas suffi,

Car tu aurais dû être là

Même en me contorsionnant esprit

Je ne t’ai fait apparaitre.

.

Forme

.

.

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226 4

.

 

La lampe de chevet se trouve aussi

En couchette voilier,

Idéale pour lire un roman romantique

Pour une nuit de rêve.

.

Symbolique 

 .

Symbolisme

 De la lampe dont

Huile brûle Éros est double,

Chez Grimm,   la lumière chasse

L’amant  caché  de  la  belle héroïne,

La lumière, dans toutes les mythologies,

Symbolisera toujours une pleine conscience.

Lumière de

Lampe représente

Particulièrement

 Le conscient,

Qui est entre

Les mains  et sous

Plein contrôle

De l’être humain,

Par contraste 

Avec autre lumière

Du soleil, nature

Divine et cosmique.

.

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Fond

.

Évocation 

.

226 6

.

La lampe de chevet se trouve aussi

En couchette voilier,

Idéale pour lire un roman romantique

Pour une nuit de rêve.

.

Symbolique 

.

Nuit

Est identifiée

À la peur,

Insécurité,  voire  aux  démons

       Toutefois les  poètes  romantiques

              L’ont  aussi  chantée, et voire exaltée

                 Par suite à son pouvoir très  onirique.

                    Un ciel étoilé invitera à une spiritualité

                      Toute   empreinte  d’une  vraie  sérénité,

                       Et le sommeil même, apaise ou inquiète.

                        Un temps bien mérité pour la relaxation

                         Et qui nous permettrait d’échapper pour

                      Un moment aux angoisses quotidiennes

                Et  de retrouver  le  contact physique  

         Avec  l’être aimé : il est une petite

   Mort nous  livrant sans défense  

  Aux  dangers, aux cauchemars.

mythanalyse.blogspot.com/

2014/09/symbolique-de-la-nuit

.

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Fond/forme 

 .

Ce n’est pas parce qu’on est en une couchette

Sur un voilier que le sommeil  s’invite de sitôt,

Selon l’état de la mer,  mouvements du bateau.

 .

Le rêve qu’on avait démarré devient cauchemar

Et l’angoisse se pointe en une profonde obscurité.

 .

On se prend à respirer fort pour bien se relaxer :

Dieu que la nuit est longue à manquer de dormir.

.

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218 – Un voilier mis au sec est désarmé

Textuels et illustrations    >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

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Un bateau, à voiles, à terre,

Sans drisses, sans écoutes

Même plus aucun boot,

Est comme désarmé,

Ne peut naviguer,

Il est hiverné.

.

Le voici à grande eau, lavé

Et séché, au grand soleil

Et même dépoussiéré.

En toute propreté,

Il devient objet

Abandonné.

.

Sauf en cœur du capitaine

Qui bat pour lui, pense

Déjà à le retrouver,

Le prochain été

Comme ami

Fidélisé.

.

Je l’ai su, je l’ai vu …  je l’ai même vécu

Il est vrai que, et cela sans aucun conteste

Voilier au sec est complétement désarmé

Sans naviguer un voilier … ne pourrait

Etre à la hauteur de ce qu’il promet

Il est vrai, lors, on le fréquentait,

L’on était pris dans ses filets.

Or c’est ce qui nous plait,

C’est ce qui nous fait

Recommencer,

Chaque été.

Voilier sec

Désarmé

Bien plus

 Que nous

Et jambes

En dessous

A…marcher,

Avec béquilles

Ou trop tranquille

Pour même déplacer

D’un mètre sur un côté.

Pire qu’un oiseau sans aile,

S’il tombe, ne peut se relever.

Elle est loin, pour  lui, la marée,

Qui, en impuissance, l’interpelle !

.

Extensions

.

Voiliers quillards ne sont pas faits

Pour la terre ferme pas ni échouer

Sur le sable,  lors  de marées basses.

Voiliers ont besoin  de plan dériveur,

Pour contrer déviation de cap induite

Par sa poussée vélique,  qui peut aller

Jusqu’à  plusieurs  dizaines  de degrés

Si courant, non plus, n’est pas contrer.

.

C’est son plan, de dérive qu’on aperçoit

Au sec, arbre d’hélice, son hélice, safran.

Notre voilier  étant  un dériveur intégral,

Ce dernier se pose sur le sol, sans support,

Mais pour intervenir dessous, on le pose sur

Des madriers avec des bers afin de le stabiliser

Sinon, avec un coup de vent et des tremblements,

Il se renversera : existe quantité de plans de dérive

Et quantité d’arbre d’hélice, d’hélices et de safran.

.

La diversité avec des lois et normes à respecter.

Nombre d’architectes de marine font nombre

De calculs, essais pour trouver compromis

Acceptables qui feront que les bateaux

Ne réagissent pas de la même façon,

Certains ont du mal à reculer droit.

.

Un voilier, échoué sur le sable, ou, la vase d’une grève :

C’est beau comme un oiseau blessé, couché sur le côté,

Et un voilier dans un chantier, sur son lift  ou son ber,

C’est le même oiseau, transporté : garage, infirmerie.

On ne voit plus que le fond de sa coque  et sa quille,

Et il se tient haut juché, soutenu par ses béquilles

Ne demandant qu’à retrouver élément naturel !

.

Un voilier n’est pas fait pour avancer sur terre !

Il existe, il est vrai, quelques bateaux amphibies

Ce ne seront jamais  des voiliers ni des vedettes,

Le bateau qui prend la route serait très insolite.

.

Faut une échelle pour monter sur jupe arrière,

Si ce n’est par le flanc voire même par l’avant,

Pas simple d’y habiter, n’est plus fait pour ça.

Normal, dès lors il sera mis là  pour hiverner.

.

Mais on peut toujours, le désarmer, bricoler,

En profiter pour traiter les fissures ou chocs

De la coque, de la dérive ou quille ou hélice :

Faire un carénage sera, du coup, plus facile.

.

Fragments

.

Un voilier mis au sec est désarmant

On aura presque pitié de lui d’autant

Vrai qu’on l’aura retiré de son élément

.

Et pourtant quand il est installé sur ber

On est content qu’il passera bien l’hiver,

Et l’on boit  qui une coupe,  qui un verre.

.

Quelques précautions  seront nécessaires :

Faut poser coque  sur armatures renforcée,

Sinon poids du voilier pourra endommager.

.

Au chantier, il n’est pas autorisé de l’habiter :

Quelques dérogations existeraient, assez rares

Nous l’avons fait durant trois jours, trois nuits

Juste le temps de le désarmer puis le nettoyer.

.

Avant de  le quitter, on aura versé une larme,

Pas simple après trois mois de navigations,

Pour sûr le reverrons, tant nous l’aimons,

Désarmé : il garde encore  son charme !

.

On pensera à lui durant… neuf mois,

Quand on le reverra, ce sera émois :

Quinze ans qu’il nous accompagne

Nous ramènera encore Bretagne.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

UN VOILIER

Un bateau, à voiles, à terre,

Sans drisses, sans écoutes

Même plus aucun boot,

Est comme désarmé,

Ne peut naviguer,

Il est hiverné.

MIS AU SEC 

Le voici à grande eau, lavé

Et séché, au grand soleil

Et même dépoussiéré.

En toute propreté,

Il devient objet

Abandonné.

EST DÉSARMÉ

Sauf en cœur du capitaine

Qui bat pour lui, pense

Déjà à le retrouver,

Le prochain été

Comme ami

Fidélisé.

.

*********************************

***********************************

.

Je l’ai su, je l’ai vu …  je l’ai même vécu

Il est vrai que, et cela sans aucun conteste

Voilier au sec est complétement désarmé

Sans naviguer un voilier … ne pourrait

Etre à la hauteur de ce qu’il promet

Il est vrai, lors on le fréquentait,

L’on était pris dans ses filets.

Or c’est ce qui nous plait,

C’est ce qui nous fait

Recommencer,

Chaque été.

Voilier sec

Désarmé

Bien plus

 Que nous

Et jambes

En dessous

À …marcher

Avec béquilles

Ou trop tranquille

Pour même déplacer

D’un mètre sur un côté.

Pire qu’un oiseau sans aile,

S’il tombe, ne peut se relever.

Elle est loin, pour  lui, la marée,

Qui, en impuissance, l’interpelle !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

En haut,  trois voiles de bateau

En bas, sorte de trophée sportif

Et non pas une forme de bateau,

Mais plutôt de coupe ou de verre.

.

218 4

.

Entre  une coupe  et  un  voilier,

Y a-t-il quelque chose de commun 

Non vraiment, même pas en verre

Je ne vois rien : aucun lien, direct !

 .

Coupe ou verre n’ont rien à voir avec ber

Si ce n’est une forme en courbe, peut-être !

En tous les cas, ils ne sont pas même univers

Dès lors la forme se différenciera fort du fond.

.

Symbolique 

.

Coupe à un pied, employée

Pour célébration des rituels.

Utilisée  pour  contenir  l’eau

Vin consacré, boire potions,

Voire  philtres magiques,

Macérations  plantes,

Mais  aussi  à offrir

Toutes libations à

Entité invoquée

Ou  contenir

L’eau salée

Pour les exorcismes.

 

Symbolisme se rapporte à l’antique chaudron

Des sorcières, dont elle constitue une variante.

Symbole de fertilité, est  la matrice principielle

De la  Nature, d’où, chacun le sait, proviennent

Et où retournent toutes choses sut notre Terre.

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Entre  une coupe  et   un  voilier,

Y a-t-il quelque chose de commun :

Il  existe plusieurs formes de coupes,

Mais non plusieurs formes de bers !

  .

Symbolique 

 .

Un berceau                                            de navire 

 Est un dispo                                            sitif conçu

Pour maintenir                                    tout navire

Un bateau en posi                           tion verticale

Sur la terre ferme                          et   permettre

 La con-stru-ction                            et  réparation

Navire gardé en                               place     dans

Le berceau par                                cales en bois,

Et des câbles,                                   sacs de sable

 Ou   des   dis                                       positifs     de

Retenue sur                                          le berceau.

 .

.

Fond/forme 

 .

Un ber   est un arceau de soutien d’un   bateau,

S’il est mis      au sec en chantier sur ter      re-plein

 .

Il comporte          généralement, quatre        tampons

Qui se plaquent         sur flancs, devant,         et derrière,

 .

Et ainsi immobilise         contre mouve         ments de vent,

Sa coque et sa mature          bien  qu’il           soit en hauteur.

 .

En principe il ne peut              rien lui        arriver  de fâcheux

Sauf bien   sûr en en cas             de          cyclone  dévastateur !

.

Textuels et illustrations    >> 

217 – Un voilier vous tangue et…roule

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

^

Tan

Ga-ge,

Et   roulis,

Vers   l’avant,

Et vers   l’arrière,

De bâbord à tribord,

Bateau bouge, toujours,

Avançant, en   serpentant,

Si ce n’est au repos, autant.

.

Ce n’est pas la peine d’espérer

Que cela s’arrêtera par miracle,

Ce sera à vous, de vous y adapter,

Tant vous êtes en terrain mouvant

.

Lors qu’étant rendus plus mouvant

Vous perdrez  équilibre  facilement,

Ce n’est pas vous, c’est  votre oreille,

Mais c’est, parfois, vos jambes aussi,

Impression : sol se dérobe sous pied,

Il faudra  vous  forcer à ré-anticiper,

.

Comme  pour apprendre  à  marcher.

Lors il faut vous imaginer  qu’en mer,

Qu’un bateau, ça tangue,  et  ça roule,

Et les vagues et les vents, vous soûlent

Bien des choses et des plus ordinaires

Deviennent un pensum pour les faire.

.

Pas  facile,  déjà,  de  faire  la  cuisine,

Bien difficile, de lire  bien  longtemps,

Difficile  autant, d’écrire,  en ancrant,

Il vous reste à naviguer voire dormir.

.

Tout cela  peut  vous paraitre gênant,

Ennuyeux et parfois même, obsédant

Mais pour les passionnés  du bateau,

Rien n’est fatiguant en  soi, sur l’eau.

.

Engouement effacera bien des effets

De contraintes et voire de masques

Par compensation  plaisir intense,

D’affronter  mer  forte, immense.

.

Paradoxe tout en contradiction,

Pour gens gardant pied à terre

Que rêver  de prendre la mer,

Lors y être comme en enfer.

.

Extensions 

.

Évidemment, sujet au mal de mer,

On aimerait bien y échapper  mais,

C’est comme pour le cas du vertige,

Son cousin,  on n’en est pas maitre,

Il ne nous entend pas de cette oreille,

À n’en pas croire ses yeux se brouillant.

.

Ses yeux,  justement,  qu’il faut toujours

Fixer à l’horizon pour se donner du champ

Au lieu de s’enfermer dans une cabine étroite,

Sans air,  bas de plafond, vomir à n’en plus finir.

.

Il existe des voiliers plus stables les uns que les autres,

Mais même un catamaran, calé sur su bord, au grand large

Ou au près, restera sensible au mouvement des vagues.

Cela ne signifie nullement une allure inconfortable

Car le voilier, bien mené, se met à « galoper »

Selon l’expression consacrée, s’appuyant

Sur les vagues au lieu de les contrarier.

.

Cette allure sera mieux  que «trotter»,

Qui, chacun sait, créera  des secousses

Sur lesquelles qu’il faudra compenser

Cheval de mer, analogie tient la route,

.

Tanguer et non pas tango,

Rouler  mais pas rouleaux,

Faut un peu mais pas trop,

Sinon faire gaffe aux bobos

Le bateau se gardera  à flot,

Si on ne le couche pas trop !

En s’approchant des rochers,

Une forte houle  nous déhale,

Attention, ça peut faire mal !

.

Tenir un cap lors la houle vous roule,

Est un exercice qui doit se rendre réflexe

Sinon vous vous fatiguerez, vous dériverez.

.

La manœuvre est des plus simples sur papier

Vous voyez la vague arriver  sur votre travers :

Pointer légèrement l’avant pour monter dessus.

.

Le voilier en haut, pour éviter de chasser l’arrière

Rectifiez le cap pour compenser dans la descente,

Et maintenez tout droit  dans le fond de la vague.

.

Et ainsi de suite, c’est comme un saut en ciseau

Un coup de barre à droite, à gauche, au milieu,

Au bout d’un temps, vous faite naturellement.

.

Fragments 

.

Adieu le plat pays des vaches, comme on dit,

Sur un bateau, de nouveaux réflexes : acquis,

Sinon on se sent comme toujours contrecarré,

On hésite à bouger de peur d’être déséquilibré.

.

Chacun sait que nombre voiliers tanguent, roulent

Et que si vous n’êtes pas adapté, vite, vous saoulent

Ce d’autant que la mer vous gratifie de fortes houles,

 Qui si elles sont en plus,  hachées, vous met en boule !

.

Cela dit une fois bien amarinés, vous n’y pensez plus,

Compensations d’assiettes, équilibres, automatisées

Néanmoins prudence, anticipation, restent de mise

Une main pour soi, l’autre pour le bateau, dit-on !

.

Et petit à petit, on y fait, a u mieux,  son trou,

Mais il arrive que le bateau saute, enfourne

Et là, je ne vous dit pas : accrochez-vous !

.

Y a des voiliers plus tangueurs, rouleurs

Que d’autres qui tiennent mieux la corde

Avec plus de vitesse et de rappel de quille :

Un bonheur que déjauger plus qu’enfourner.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

^

Tan

Ga-ge,

Et   roulis,

Vers     l’avant,

Et vers     l’arrière,

De bâbord   à tribord,

Bateau bouge Y  toujours

Avançant, en   *    serpentant,

Si ce n’est au  A   repos, autant.

Ce n’est pas   *    la peine d’espérer

Que cela      P   s’arrête par miracle,

Ce sera à     A  vous de vous y adapter

Tant vous     S      êtes terrain mouvant

*  ……………..

Lors qu’étant    Q     rendus plus mouvant

Vous perdrez        U     équilibre facilement

C’est pas vous           E        c’est votre oreille,

Mais c’est parfois          *       vos jambes aussi,

Impression que sol          E        se dérobe pied,

Il faudra vous forcer à        N         ré-anticiper,

                 *

Comme pour apprendre         V          à marcher.

Lors il faut vous imaginer        O          qu’en mer,

Qu’un bateau, ça tangue,           I              ça roule,

Les vagues et vents vous             L             soûlent,

Et toutes choses des plus             I        ordinaires

Deviennent un pensum               E        à les faire.

Pas facile,  déjà,  de faire            R        la cuisine,

Et bien difficile, de lire                *      longtemps,

Difficile autant, d’écrire             E     en ancrant,

Il vous reste à naviguer             N     ou dormir.

                              *

Tout cela peut vous paraitre    P           gênant,

Ennuyeux et parfois même    A        obsédant

Mais, pour les passionnés    D      du bateau,

Rien n’est fatiguant en     D      soi sur l’eau.

Engouement effacera    L     bien des effets

Des contraintes ou    E         bien masques

Par compensation  *        plaisir intense,

D’affronter     A     mer forte, immense.

Paradoxe     U  tout en contradiction,

Pour gens   S   gardant pied à terre,

Que rêver   S    de prendre la mer,

Lors y être  I    comme en enfer.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une planche de surf

Une coque de voilier

  Et des plus affutées,

Aérodynamique !

.

217 4

.

La planche étale la houle en se couchant

Ou elle plonge dans l’eau:

Tout dépend de son cap au vent, sa vitesse,

Et de son surf !

.

Symbolique 

.

Avant l’invention

De la planche à voile

Telle que nous la connaissons,

Conçue  pour  naviguer  debout,

Avec   un  gréement   libre,  monté

Sur  cardan,   Planche  à  voile  était

Utilisé pour petits dériveurs de plage,

Très plats, à l’accastillage minimaliste,

Des fois, sans cockpit et équipés d’un

Gréement simplifié comme Sunfish

Américain  et son prédécesseur

Un peu plus petit, le Sailfish

Beachcomber britannique.

Wikipédia : planche à voile

.

.

Fond

.

Évocation 

.

217 6

.

La coque  étale la houle sur son franc-bord

Où elle plonge dans l’eau :

Tout dépend de son cap au vent, sa vitesse,

Et de son surf !

.

Symbolique 

.

La coque supporte différentes contraintes : contraintes hydrostatiques

Dès lors qu’elle supporte le poids du bateau inégalement réparti ;

Contraintes  hydrodynamiques  des chocs   des vagues.

La coque est construite dans des chantiers navals

En bois, navires anciens et vieux bateaux

De plaisance, en acier, pour  les

Navires  de  commerce.

 

En aluminium, pour les navires rapides et sécurisants,

En plastique, pour de nombreux bateaux de plaisance

En composite pour voiliers considérés ultra rapides.

Source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

Vagues successives sont d’égales directions,

D’égales forces, formes, sans oublier actions.

 .

Droit devant, vous aurez surtout le tangage ;

Tout le long, le roulis, et de travers, les deux.

 .

Plus on prend de vitesse, plus tangage, haut ;

Plus on la réduit et plus le roulis vous couche.

 .

Quoiqu’il en soit, pour maintenir votre cap,

Faut travailler barre sinon vous dérivez.

.

Textuels et illustrations  >> 

216 – Un voilier ressent fortes houles

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La mer sait se faire douce

Avant que se faire grosse,

Le vent sait nous pousser,

Avant qu’il ne nous drosse,

Et la houle  nous  chahuter,

Et avant de nous  renverser.

.

À chaque fois gitera bateau,

À mettre chandeliers en l’eau.

Et il se redresse grâce à son lest

Et, la vague suivante, de l’eau,

Le fait, du coup, se coucher,

Tout de travers dans le flot.

.

Mais, toujours, il repartira

En  serpentant, louvoyant,

Prendra, parfois, des coups

Et s’il avancera par à-coups

Ce ne sont pas… contrecoups

.

Il tangue… il roule … il oscille,

Il enfourne… il déhale… il vrille,

Terme de mer dédié et approprié,

À votre service, pour décrire enfer,

Lors tout va mal faites votre prière.

.

Maintenir

Vitesse constante,

Ne pas devenir alarmante

Sinon, ne vous reste qu’à prier,

Quand horizon, ciel,  votre cerveau,

Tout est bouché,  à cent mètres du bateau

De mauvaises  rencontres  pourraient  se produire.

Dans une lessiveuse, le sombre ne vous fera pas reluire

Il deviendra impossible d’avancer lors traitresse déferlante

Celle-ci vous emporte comme fétu tronc bois, sur pente.

Tant, combien de marins…  combien de capitaines,

Rapporte Victor Hugo, malgré leurs peines,

Ont fini par payer lourd tribut au flot

Avec, pour tombe fond des eaux.

Vaut-il mieux rester sur terre,

Qui est plus nourricière

Que sur toutes mers,

Et pourtant toute

Première mère

.

Et je ne vous parle pas de couleurs du temps,

Ni de celle des vagues, des violences  du vent,

Ni des bruits sur la coque et dans les drisses,

À devenir sourd, comme un pot qui dévisse !

.

Extensions

.

Voilà bien un poème évoqué

Qui vous atterre, la longueur de ses vers

Changeant chaque fois que houles

Chahutent les foules des mots que l’on voit.

Un voilier, ça bouge tout le temps,

Un peu, beaucoup, fortement.

.

Y a qu’au port où c’est pas du tout

Et  encore … pas  toujours :

Il suffira que la houle y entre

Ou que le ressac se fasse sentir.

.

En forte houle, il est bouchon sur l’eau.

C’est la vitesse qui le stabilise, sur un flanc,

Et lui permet de franchir la vague en négociant.

.

Le barreur a son mot à dire, pour lisser les à-coups,

Quand le vent et le courant se contrarie,

Sinon il tape et il tosse et le confort à bord s’en ressent:

Il faut prévoir où on va mettre le pied

Avant de le lancer au risque de se faire déséquilibrer !

.

Houle, houle … houle, là là … elle ne s’arrête pas,

Elle se répète, à l’infini, comme une onde stable

Elle tosse et tape le voilier qui freine et repart

La franchissant droit devant : faut négocier

Pas toujours facile, avec une voile  au vent

Et voilà-t-il pas qu’un mascaret se forme

Prend de la hauteur et court vers nous

Pourquoi la vague est-elle différente,

Pourquoi elle ne … s’effondre pas ?

.

La houle reste un mouvement constant,

De mer qui roule, montant, descendant.

.

La houle vous met le bateau, de travers,

Et le fait tanguer, rouler, tout à sa guise

.

La houle quand elle est courte, cassante

Vous met voilier, à l’ancre, en tous sens.

.

La houle les flancs du bateau, frappant,

Vous claque bruits de clapots éclatants.

.

La houle vous berce en vous endormant,

Ou elle vous fait vivre un enfer dément !

.

Fragments

 .

Houle, hou la là … houle, hou la là,

Qu’on nous berce d’accord, mais là,

Je suis tantôt en haut, tantôt en bas.

.

C’est comme chanson douce au départ,

Mais qui,  en augmentant,  vous déclare

Une vision alternante de tous les phares.

.

Pire est quand le bateau soudain s’arrête

Plus de vent et dégagement air de l’hélice

On n’avance plus ou que par des  à-coups,

.

Pour bien faire voilà que brume s’installe,

On ne voit plus feux, balises de navigation

Et voilà que la nuit noire, nous stationne !

.

Y a plus qu’à attendre que le vent se lève,

Et à ronger son frein, des heures de trêve

Vaut mieux dormir pour qu’on en rêve !

.

C’est pas le moment de rentrer au port

La houle nous déhalerait sur un môle,

Alors on reste en mer,  sur son pôle !

.

Peu à peu houle s’allonge, s’aplatit

Le soleil gagne sur brume à midi,

On rentre et la houle, c’est fini !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme   

.

La mer sait …………… V ..………. se faire douce

Avant que ………….… O ……… se faire grosse,

Le vent sait …………. I ………  nous pousser,

Avant qu’il …………. L ….. ne nous drosse,

Et la houle  ….….… I ..… nous  chahuter,

Et avant de ……… E .. nous  renverser.

À chaque fois …. R … gitera  bateau,

À mettre chan    *    deliers en l’eau.

Et il se redresse  R  grâce à son lest

Et, la vague sui  E  vante, de l’eau,

Le fait du coup  S       se coucher,

Tout de travers  S     dans le flot.

Mais toujours    E   il repartira

En serpentant    N    louvoyant

Prendra parfois    des coups

S’il avancera      *  par à-coups

Ce ne sont  pas  *     contrecoups

 .

Il tangue il         H roule, il oscille,

Il enfourne           il déhale, vrille,

Terme de mer     U  dédié, approprié,

À votre service    L   pour décrire enfer,

Lors tout va mal  E       faites votre prière.

 .

***************************************

.

Maintenir

Vitesse constante,

Ne pas devenir alarmante

 Sinon, ne vous reste qu’à prier,

Quand horizon, ciel,  votre cerveau,

    Tout est bouché,  à cent mètres du bateau

         De mauvaises  rencontres  pourraient  se produire.

       Dans une lessiveuse, le sombre ne vous fera pas reluire

        Il deviendra impossible d’avancer lors de traitresse déferlante

        Celle-ci vous emportera comme fétu tronc de bois sur pente.

     Tant, combien de marins…  combien de capitaines,

  Rapporte Victor Hugo, malgré leurs peines,

Ont fini par payer lourd tribut au flot

Avec, pour tombe fond des eaux.

  Vaut-il mieux rester sur terre,

Qui est plus nourricière

Que sur toutes mers,

Et pourtant toute

Première mère

.

Et je ne vous parle pas de couleurs du temps,

Ni de celle des vagues, des violences  du vent,

Ni des bruits sur la coque et dans les drisses,

À devenir sourd, comme un pot qui dévisse !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

En haut, ce n’est pas une voile,

 Et en bas, ce n’est pas une coque, 

Ça ressemble à une lampe à huile

Ou alors à un feu de signalisation !

.

216 4

.

Chacun reconnait une lampe à huile

Du style de celle d’Aladin :

Mais à quoi pourrait bien ressembler

Forme du haut : flamme ?

Que ce soit lampe ou feu, rien à voir

avec quelques  fortes houles en mer

et lors forme se distingue du fond.

.

Symbolique

.

Lampe,

Électrique,

 

 À huile ou à pétrole

Représente une  lumière intérieure, énergie,

Capacités,  talents que nous maîtrisons.

C’est l’homme maîtrisant la lumière

  Pouvoir d’allumer et d’éteindre.

La lumière reste  le  symbole  

De   la      connaissance,

Apprends de jour en

 Jour à mieux

Te …connaître.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

216 6

.

Feu de signalisation vert, pour tribord

Qu’on peut déplacer

Installer en feu de secours ou permanent

Selon besoins du bord.

 .

Symbolique

.

Les feux de navigation

Permettent, pendant  la nuit

Ou lorsque visibilité est réduite

D’apercevoir de loin la présence

D’un navire  ou de communiquer

Votre position,  en cas de détresse,

Ils  faciliteront  donc  la navigation

Et préviennent les accidents en mer.

 .

Feux tribord / bâbord  Ils s’installent

Aux deux côtés du bateau

À droite le vert /tribord,

À gauche le rouge/bâbord

En lumière ininterrompue.

 .

Ils permettent de déterminer

De quel côté provient le bateau

Qui se dirige vers vous  et   donc,

Ils aident à déterminer la priorité.

Orange-marine.com/content/

97-feux-de-navigation

.

.

Fond/forme 

.

Au repos, en mer, c’est la houle

Permanente, régulière qui fait

Tanguer, et d’avant en arrière

Ou rouler, d’un côté à l’autre !

Quand elle est forte, un voilier

Dansera, comme un bouchon,

Sans qu’on puisse le stabiliser !

Seule, la vitesse, le déplacement,

Permettra de la contrer, de l’étaler

Encore que cela n’évite pas tangage

Lors le courant viendra juste de face !

.

Textuels et illustrations  >>

215 – Un voilier avance avec le vent

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

                             Voilier est moyen

                            De transport très lent

                             En un jour il marquera

                              Cinquantaine de milles

                               D’un mouillage à l’autre

                                 Et d’un port vers une ile.

                                  C’est le seul,  qui avance,

                                  Avec la force   des  vents,

                                   Et s’il étale le calme plat,

                                    Son moteur en auxiliaire

                                     Lui permet de filer, à sec,

                                     Plutôt que de… se vautrer

                                     Sur une belle mer d’huile.

                                     Seul, aussi, un  voilier  est

                                     Habité de façon autonome

                                     Il ne peut bénéficier d’aide,

                                     En mer d’aucune personne.

                                    Il reste, encore, un élégant,

                                    Et brave coursier des mers

                                    Pourvu d’un mat et génois

                                    Et d’une grande voile lattée

                                    Il assure plaisirs passionnés

                                    Pour ses lofs, abattées, surfs,

                                   Que vous ne pourrez oublier.

.

Imaginez

En une rivière,

Mais assez profonde

Du genre : bras  de mer,

Avec assez d’eau et d’espace,

Pour mouiller en fond de coude,

Ou d’une anse des plus hospitalières

Avec un dériveur,  où, vous êtes le seul

À oser, seul, vous   y aventurer, y pénétrer.

Vous guettez malgré vous, fond tout en amont

Et sondeur à un mètre, vous procure des frissons,

Jusqu’à ce que, sur  banc : bien ancré, bien protégé,

Rien ne peut plus, même pleine tempête, vous arriver.

Quand vous vous décidez à quitter la baie bien abritée,

Il arrive  que vent  se lève, par saccades, rafales, risées,

Vous redevenez la victime de caprices de bord de mer

Et haute mer, de votre vie, vous ne donnez pas cher.

Au point que, pour votre confort, voire votre salut,

Allez-vous calfeutrer, tout le temps à l’intérieur :

C’est  alors, à la cape, vous vous laissez dériver.

Parfois naviguer se conjuguera mal avec mer

Faut s’attendre autant au pire et meilleur,

Dans le cours d’une … longue traversée.

.

Extensions 

.

En connaissance de cause, comme étant effronté,

États mer changeants divers, vous faudra  affronter.

Bateau, c’est vous, votre vie, votre survie : l’ignorer,

C’est être inconscient de braver tous les dangers,

Un voilier en aluminium bien dimensionné,

Bien équipé, vous préservera du naufrage.

.

On peut choisir voilier léger, pointu qui fait

 Du cap, avance dès le moindre souffle de vent :

C’est la 2CV légendaire  pour les moins fortunés,

Quand le voilier de course pour les plus fortunés !

.

Nous, nous avons choisi la formule «4×4 des mers»

Très robuste et très lourd et très sécure et de ce fait

Il fait moyenne de cinq nœuds, avec pointes à sept,

Quand il est bien réglé, le vent est fort, constant.

Nous ne le regrettons pas, bien qu’il soit lent.

.

Une, deux, trois, quatre, jusqu’à dix, douze, voiles pour vieux voiliers :

Certaines dépassent l’avant, d’autres, l’arrière, avec un mât d’artimon.

La direction et la force du vent sont les éléments, primordiaux, à gérer.

Après il y a le type, la surface, la tension, la dérive et que sais-je encore.

Vous avez compris, pour aller droit devant il faut parfois bien louvoyer.

.

La première force  de propulsion d’un voilier

Est sa voilure qui s’adapte à la force du vent.

.

S’il n’y a plus de vent, s’il faut rentrer au port

Un moteur auxiliaire sera requis par sécurité.

.

Maniement de voilure, parait simple, enfantin

Mais peut se révéler plein de pièges, difficultés

.

Telle grand-voile  qui  se coince, en sa glissière,

Un winch qui dérape, voire un spi qui se twiste.

.

Génois refusant de s’enrouler, monter, descendre

Un ris qui ne tient pas ou voile qui flape au vent !

.

Fragments

.

Un voilier avance avec … du vent,

Personne ne vous dira le contraire,

Mais s’il est de travers, ou par arrière

C’est toujours mieux qu’en le pif, avant

.

Dans les deux premiers cas, au cap direct

Dans le dernier, faut louvoyer, en triangle :

Deux fois la route, trois fois la peine, dit-on,

 C’est tellement vrai si on fait des bords carrés

.

Plus la voilure est grande, et plus on irait vite

Mais cette mesure demeure un peu théorique

Y a bien des voiles plus affutées, plus rapides,

Sans compter qu’il faut savoir bien les régler.

.

Comprend désespérance voilier sans moteur,

Prisonnier d‘un « pot au noir » d’incertitude

Où l’on ne sait combien de temps, en retard,

Ni même si on s’en sort, un jour, tôt ou tard.

.

On peut jouer avec le vent, prévision météo,

Ou se jouer du vent en observant les risées,

Ai connu du vent changeant tout le temps

Pire, du vent, sans cesse tourbillonnant.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

                         Voilier est moyen……..   V

                            De transport très lent…   O

                            En un jour il marquera    I

                              Cinquantaine de milles     L

                               D’un mouillage à l’autre    I

                                 Et d’un port vers une ile.   E

                                  C‘est le seul,  qui avance,   R

                                  Avec la force   des  vents,    *

                                   Et s’il étale le calme plat,    A

                                    Son moteur en auxiliaire    V

                                     Lui permet de filer, à sec,    A

                                     Plutôt que de… se vautrer   N

                                     Sur une belle mer d’huile.    C

                                     Seul, aussi, un voilier  est     E

                                     Habité  de façon autonome,  *

                                     Il ne peut bénéficier d’aide,  A

                                     En mer d’aucune personne.   V

                                    Il reste, encore, un élégant,   E

                                    Et brave coursier des mers   C

                                   Pourvu d’un mat et génois,   *

                                    Et d’une grande voile lattée   V

                                    Il assure plaisirs passionnés   E

                                    Pour ses lofs, abattées, surfs,  N

                                   Que vous ne pourrez oublier.   T

.

Imaginez

En une rivière,

Mais assez profonde

Du genre : bras  de mer,

Avec assez d’eau et d’espace,

Pour mouiller en fond de coude,

Ou d’une anse des plus hospitalières

Avec un dériveur,  où, vous êtes le seul

À oser, seul, vous   y aventurer, y pénétrer.

Vous guettez malgré vous, fond tout en amont

Et sondeur à un mètre, vous procure des frissons,

Jusqu’à ce que, sur  banc : bien ancré, bien protégé,

Rien ne peut plus, même pleine tempête, vous arriver.

Quand vous vous décidez à quitter la baie bien abritée,

Il arrive  que vent  se lève, par saccades, rafales, risées,

Vous redevenez la victime de caprices de bord de mer

Et haute mer, de votre vie, vous ne donnez pas cher.

Au point que, pour votre confort, voire votre salut,

Allez-vous calfeutrer, tout le temps à l’intérieur :

C’est  alors, à la cape, vous vous laissez dériver.

Parfois naviguer se conjuguera mal avec mer

Faut s’attendre autant au pire et meilleur,

Dans le cours d’une … longue traversée.

.

Forme

.

.

Évocation

Mature de grand-voile, en haut !

Coque de voilier de course, en bas,

La vigilance sera de mise à la barre

Le moindre écart et «au lof» on part.

.

215 4

.

Mature de grand-voile, en haut !

Une coque de voilier de course en bas,

Plus les voiles sont grandes, tendues,

 Et plus le voilier avancera vite.

Grand voile et génois se complétent,

et se règlent en fonction de direction

du vent, ainsi que de l’état de la mer,

si fait que leur forme épouse le fond.

.

Symbolique 

 .

Symbole hommes

  Contre Mère Nature

   Les  grandes  courses

    Océaniques    donnent

     Une   nouvelle    figure

       Des    mythes    marins.

 

Avec de grandes voiles et des coques innovantes

Des navigateurs de course, en océan, trouvent

Et retrouvent, en ces expériences, plaisir,

Défi, aventure  d’affronter, découvrir

Territoires les moins apprivoisés

Autour de notre planète.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

215 6

.

Mature de grand-voile, en haut !

Une coque de voilier de course en bas,

Avec une seule grande voile  au portant

Ou trois selon  la coque et gréement.

.

Symbolique 

.

Le voilier

Reste un bateau,

Ce symbole étant général.

Voile donnera une connotation

 .

Plus particulière  à son  symbole,

Une interprétation bien spécifique.

 .

Mettre les voiles serait l’expression

Qui illustrerait le mieux le symbole.

 .

La voile se gonfle, besoin de partir,

Elle est le reflet  départ imaginé.

Invitation à quitter, peut-être,

 .

Mais se rappelant que l’on

Ne quittera pas le port

Sur un coup de tête.

Source : signification-

reves.fr/Voilier-voile

 .

.

Fond/forme 

 .

On peut aller vite, sur grand

Voilier de course, avec bon vent

 .

Mais, la plupart sont  autour de

Cinq, six, sept, huit, neuf nœuds.

 .

Ce qui compte,   c’est  l’impression

De fendre  les flots  avec émotions.

 .

La vigilance sera de mise à la barre,

Le moindre écart et «au lof» on part.

 .

Vigilance pour ne pas perdre le vent,

Ou pour ne pas faire un  360 degrés.

 .

Avec une grande voile  au portant,

Trois, selon la coque ou gréement.

.

Textuels et illustrations   >> 

214 – Un voilier est éloge de lenteur

Textuels et illustrations    >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Pourquoi aller vite

Quand on aura le temps

Même tout le temps devant soi,

Lors d’y être sera le plus important,

Et  non  d’arriver  avant  d’être  parti.

.

En train, on est presque sûr, de l’heure

En voiture,  on est  autour  de l’heure,

En   voilier : dans  la  demi-journée.

Lors sans vent,  voire sans moteur

Ce sera le lendemain, peut-être.

.

Qu’importe jour et heure,

Si l’on est en bonheur,

De profiter du temps

Autant  que   d’océan :

C’est tout ce qu’on a fait

En bientôt  douze heures !

.

J’aurais fait aussi vite à pied

Si j’avais pu  marcher sur l’eau

Oui mais là tu ne t’es pas fatigué

T’a perdu ton temps, à le gagner !

.

Avoir  un  voilier  lourd, suréquipé

Entre dix  et douze mètres, de long

Est disposer solide coureur de fond,

Faisant cinq, six nœuds… moyenné.

.

Ça fait cent à cent vint milles, jour,

Deux cent kilomètres, en 24heures,

Autant dire vraie course de lenteur,

Par rapport à une auto ou vautour.

.

Et,  il  ne faut pas  oublier  qu’aussi,

On transporte  sa maison   avec soi,

Et voiliers de course  n’ont de poids,

Que de coques, voiles, quille et mat.

.

Lors ce sera faire l’éloge de la lenteur

Que de prendre ce temps en bonheur,

Quand tout va trop vite  autour de soi

Le lent déroulement du temps est roi.

.

On est sûr d’arriver, on ne sait quand

De la météo et du vent … cela dépend

De la tempête, calme plat, succédant,

Sous voiles ou sous moteur avançant.

.

Le vent change  d’allure, voire de cap,

Si on ne le surveille,  voilier s’échappe,

En mauvaise direction,  ou bien recule,

Vent arrière vers avant frise le ridicule.

.

Extensions 

.

Lenteur reste  un mot qui

De nos jours, fait encore peur,

Évoquant bouchons sur Autoroute,

Faire du surplace pendant des heures,

Sans pouvoir s’échapper  de cette nasse,

Où l’on est parqué et, qui plus est, sommé

De payer cher pour trajet rapide et sécurisé.

.

Sur la mer, au large, et même près des ports,

Il n’y a jamais de bouchons, sauf parfois à la

Sortie, ou à l’entrée  quand il y a une porte

Un sens unique à respecter, une priorité.

.

Lenteur reste un mot qui, de nos jours,

Est contraire d’ardeur, de course, de vitesse,

Régate on atteint soixante-dix kilomètres heures

Sur un hydroptère, en planant, au-dessus de l’eau.

Soudain, vague plus haute, plus forte, plouf :

L’hydroptère se casse, s’arrête d’un coup.

.

La lenteur n’est pas le point fort du skipper qui veut aller vite en course

Quitte à prendre gros risques, de casser, de déchirer, voire de chavirer !

En tant que  capitaine  d’un baroudeur des mers, solide, à toute épreuve

Ne dépassant les six nœuds de moyenne, notre skipper ne déprime pas :

Il prend avec philosophie, le temps qui passe, perd sur son programme !

La lenteur a au moins ce mérite, on voit le temps, se dérouler, sans hâte.

S’il faut, une heure, six heures  ou demi-journée  de plus, pour y arriver,

Qu’importe, pas de train, d’avion, à prendre, l’essentiel est d’être vivant.

Enfin quand même sous vent, ça met le double, sinon triple, du temps !

.

Si vous voulez aller vite d’un point à un autre

À moins de disposer d’un pur voilier de course,

Ne prenez pas la mer : vous fera rater votre train

.

Un voilier, si on ne dispose d’un moteur auxiliaire

Reste prisonnier des caprices de vent fort ou léger

Une bonne marche à pied fera des fois aussi vite

Un simple vélo, deux fois et si électrique, trois,

Quant à la voiture : six fois ; train, dix fois.

.

Toutefois, fort vent arrière, et sous spi,

L’impression de vitesse se lit sur l’eau

Faisant une trainée, comme un  v,

Avec un bruit de glisse en surf.

.

Fragments

 .

Pour faire l’éloge de la … lenteur,

Il y aura certes mieux qu’un voilier

Mais, à tout seigneur, tout honneur,

Le plaisir passe, avant fixette sablier !

.

C’est sûr vitesse dépend type de voilier,

Profilé, caréné, léger… voilier de course,

Il étale trente et jusqu’à quarante nœuds

Le nôtre ne dépassera guère, sept nœuds.

.

Qui plus est, si vous avez un rendez-vous,

Ou occasionnellement un train à prendre

Donnez-vous quelques heures… d’avance

Une panne, un grain, souci : vite arrivés.

.

Sans compter marina, avec seuil, porte,

Il nous est arrivé de mouiller en dehors

Et là, ce n’est du tout, le même confort,

Parfois, fallait mettre moteur en turbo

.

Pour finir : vitesse, confort, et plaisirs

S’associent, dissocient avec équipiers

Il y a des croisières de rêve, d’amitié,

D’autres où l’on a hâte que d’arriver.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

Pourquoi aller vite

Quand on aura le temps

Même tout le temps devant soi,

Lors d’y être sera le plus important,

Et non Ô d’arriver avant Ô être parti.

En train, on est presque sûr, de l’heure

En voiture,  on est  autour  de l’heure,

En   voilier : dans  la  demi-journée.

Lors sans vent,  voire sans moteur

Ce sera le lendemain, peut-être.

Qu’importe === jour/heure,

Si l’on est en bonheur,

De profiter du temps

Autant que d’océan !

.

C’est tout   ce qu’on a fait

En bientôt          douze heures !

J’aurais fait aussi             vite à pied

*** Si j’avais pu marcher           sur l’eau ***

**** Oui mais là tu ne t’es pas           fatigué ****

*****   T’a perdu ton temps, à le          gagner !  *****

*****    Avoir      A    un voilier lourd,    suréquipé   *****

 *****    Entre dix      R      et douze mètres de long     *****

*****     Est disposer      E    solide coureur de fond     *****

*****     Faisant cinq, six     *       nœuds, moyenné.      *****

*****      Ça fait cent à cent       Y      vint milles, jour,    *****

*****      Deux cent kilomètres,      O      en 24heures,     *****

*****     Autant dire vraie course     U      de lenteur,     *****

 *****     Par rapport à une auto ou      *      vautour.       *****

 *****     Et, il ne faut pas oublier qu’       S         aussi      *****

 *****     On transporte sa maison avec    A           soi,      *****

 *****     Et voiliers de course n’ont de      I        poids       *****

*****     Que de coques, voiles, quille      L        et mat     *****

 *****     Lors c’est faire l’éloge de la     O          lenteur     *****

 *****     Que de prendre le temps    R          bonheur,      *****

*****     Quand tout va trop vite   *       autour de soi     *****

*****     Le lent déroulement     F      du temps est roi    *****

*****     On est sûr d’arriver  A        on ne sait quand    *****

*****    De la météo et       S       du vent cela dépend   *****

*****   De la tempête      T    calme plat succédant,    *****

****    Sous voiles ou       *    sous moteur avançant   ****

***     Le vent change       S       d’allure voire de cap, ***

**   Si on ne le surveille,     L       voilier s’échappe,  **

* En mauvaise direction,      O        ou bien recule,*

Vent arrière vers avant frise      W        le ridicule !

.

Forme

.

.

Évocation

.

La silhouette en torse

D’un  marin  confirmé,

Peut-être d’un skipper 

Ou de simple équipier ?

.

214 4

.

Un skipper assisté d’équipiers affutés

 Sur un voilier très rapide,

Ne dépasserait guère  les vingt nœuds :

 Autour de 40 km/heure.

Sur un voilier, rien ne distinguera

Le capitaine ou skipper, d’un équipier

À moins qu’il ait mis la casquette ad hoc

Ou l’aurait fait imprimer sur son tee-shirt,

Et ainsi la forme évoquera bien plus le fond.

.

Symbolique 

 .

Le skipper

Ou chef de bord

Est  le    barreur

D’un voilier de

Régate

Ou le capitaine bateau de plaisance,

Il est responsable du pilotage du bateau.

 

Anciennement, désignait le commandant

D’un navire marchand, il peut également

Piloter un voilier pour le compte de tiers.

 

Sens des responsabilités …  sang-froid

Une  grande résistance  à la fatigue,

Physique et nerveuse sont qualités

Indispensables pour ce métier.

www.cidj.com/metiers/skipper

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un skipper assisté d’équipiers affutés

 Sur un voilier très rapide,

Ne dépasserait guère  les vingt nœuds :

 Autour de 40 km/heure.

.

Symbolique

.

Symbolique     

.

Association

D’Éric    Tabarly

Cherche deux

Équipiers

Pour naviguer

En service civique sur Pen Duick,

On se pince pour écarter les rêves

Et  on relit  cette  petite annonce,

À la bourse  de voiles  et  voiliers.

 .

C’est vrai : l’association Eric tabarly

Cherche deux équipiers pour naviguer

En service civique sur les Pen Duick.

 .

Il y a même pres        que urgence :

Les deux postes,     basés à Lorient,

Sont à pourvoir      avant  1er avril.

Une blague, elle     serait mauvaise.

voilesetvoiliers.ouest-france. –association

-eric-tabarly-cherche-deux-equipiers

.

.

Fond/forme 

 .

Rien n’énerve plus un skipper que calme plat

«Pétole molle» dans le jargon marin … lenteur.

 .

Pour avoir connu, journée entière, à deux milles

À l’heure, je peux comprendre la fâcheuse humeur

 .

À en arriver parfois être obligé avancer au moteur

Mais d’un autre côté, on n’a pas de train à prendre,

On  apprend à être patient comme pêcheur qui ferre.

.

Textuels et illustrations    >> 

213 – Un voilier est un microcosme

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ce n’est pas tant il faille

Tout sortir, tout rentrer,

À chaque escale qui vaille

D’être visitée, y séjourner.

.

Ce n’est pas tant qu’on aille

À dix à l’heure, voile, moteur

Qu’à chaque port l’on avitaille

Pour avoir légumes, fraicheur.

.

Ce n’est pas tant que, sur la mer,

On ne s’ennuie à ….  ne rien faire,

Tangage ou roulis  sert à distraire,

Tant on a du mal à … s’en extraire.

.

^

Ce

N’est pas

Tant  que  le

Bateau soit étroit

Petit, soit  encombré,

À quatre, difficile  s’isoler

Les uns les autres sur le dos.

.

Ce n’est pas tant que, tôt-tard,

Tous, même rythme à prendre,

L’on finisse, lassés… d’attendre

Qu’on soit en avance ou retard.

.

Bateau est microcosme, habité

Où  il faut  s’entendre, sur tout,

Et pas d’envies personnalisées :

Loi de groupe  prévaut, en tout.

.

Ses contraintes sont plus grandes

Que  sur terre  et  bien  différentes

À tel point  que  l’on  appréhende,

De ne plus être  qui  l’on prétende.

.

En séjour au port, humain d’abord,

Mais navigation,  c’est bateau avant

Au port, on reste maitre de son sort,

Mer le capitaine reste commandant.

.

Et il n’y a guère qu’au quart de nuit

Où l’on est seul, l’on est responsable

De la marche du bateau  et  son lit

Pour peu qu’on s’en dise capable.

 .

Extensions

.

Sur des voiliers de neuf à douze mètres,

Une grande différence de place existerait,

Fonction arrangement intérieur, ergonomie.

Un voilier, on y vit, autant dehors, que dedans.

.

Mais si l’on se sent à l’aise, à six, dans le cockpit,

Sans plafond, sans porte, avec grand large autour,

Dans  le carré,  quand  il vente,  que le bateau  gite

Et, que  les  vêtements  sont trempés, par la pluie,

C’est  une autre  affaire, ambiance, organisation.

.

Marins s’en accommodent mieux que marines,

Allez savoir pourquoi,  allez savoir comment !

En tous cas, quand la promiscuité pèse trop

Votre cabine vous tend les bras pour être

Tranquille bien au sec et bien calfeutré.

.

Du microcosme du cockpit, on passe

À celui du carré, puis de la cabine,

Pour qui aime les grands espaces,

Ils peuvent s’asseoir sur le siège avant

L’enrouleur de génois et là, la mer est à vous,

Jusqu’à l’horizon et parfois l’impression d’infini

Qui tourne en rond, bateau minuscule sur l’océan.

.

Plus le voilier est petit, plus il est micro, microscope, microscopique.

Pour six mètres, on a juste le minimum vital  pour la croisière côtière,

Pour seize il y aura plusieurs espaces dédiés tels cabines, cuisine, carré,

Pour la moyenne, autour de dix mètres, tout est grand  et petit, à la fois !

On est serré, dehors aussi, si le cockpit n’est pas immense, est encombré !

Quand on pense, dans un voilier de 37 pieds assez large, l’on peut héberger

Jusqu’à six équipiers, grâce à ses trois cabines,  et ce, sans presque se gêner.

De fait ce qui pose problème ce n’est pas l’espace voilier mais la promiscuité,

Quand on parle de microsome, on parle aussi relations dans une microsociété.

.

Une cuisine, un salon, et une salle à manger,

Une cave, et parfois, en haut, comme grenier

Voilà pour manger et se divertir et s’occuper,

.

Auxquels on ajoute  cabines pour se coucher

Pour se retirer  en son lit douillet, et y rêver,

Attenant à une salle de bain,  avec toilettes !

.

Puis, une table à carte,  pour faire  le point,

Et un moteur, avec batteries, pour avancer,

Et différents équipets casiers, pour ranger.

.

Le tout dans un espace des plus restreints

Qu’on appelle carré bien qu’ovale ou rond

Avec pour toit, un roof, et pour sol, quille.

.

Fragments 

 .

Tout microcosme évoque  un  petit endroit

Ou un groupe de gens et des plus confinés,

Auquel on oppose parfois un macrocosme,

Où tout serait en tout, et  réciproquement.

.

Le plus souvent, on en use  en  métaphore

Pour accentuer… une très forte proximité

Tant des corps que des cœurs, des esprits

Y a un chef,  un second,  des  exécutants !

.

Dans un voilier, tout est à portée de main

Tant dessus que dessus, que sur les côtés,

Et s’il y aura une place pour chaque objet

Après usage, on conseille de l’y remettre !

.

Confinement plaisanciers  pose problème

Si chacun fait ce qu’il lui plait, à l’instant,

Activités  ne peuvent cohabiter, succéder,

Que si elles font sens  pour communauté !

.

Un véritable apprentissage   d’adaptations

Aux intérêts communs  et non particuliers,

Dès lors, il suffit d’un qui ne joue pas le jeu,

Pour que l’on passe vite du calme…  au feu !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

Ce n’est pas tant il faille

Tout sortir, tout rentrer,

À chaque escale qui vaille

D’être visitée, y séjourner.

.

Ce n’est pas tant qu’on aille

À dix à l’heure, voile, moteur

Qu’à chaque port l’on avitaille

Pour avoir légumes, fraicheur.

.

Ce n’est pas tant que, sur la mer,

On ne s’ennuie à ….  ne rien faire,

Tangage ou roulis  sert à distraire,

Tant on a du mal à … s’en extraire.

.

^

Ce

 N’est pas

Tant  que  le

Bateau soit étroit

Petit, soit  encombré,

À quatre, difficile  s’isoler

Les uns les autres, sur le dos !

Ce n’est pas     V  tant que tôt-tard

Tous, même       O  rythme à prendre,

L’on finisse,         I       lassés d’attendre

Qu’on soit en         L       avance ou retard.

Bateau est mi          I           crocosme habité

Où il faut s’en            E             tendre, sur tout,

Et pas d’envie             R             per-son-nalisée :

Loi de groupe              *               prévaut en tout.

Ses contraintes          M            sont plus grandes

Que sur terre et          I                bien différentes

À ce point  que          C               on appréhende,

De ne plus être          R           qui l’on prétende.

En séjour au port    O         l’humain d’abord,

Mais navigation     C        c’est bateau avant

Au port on reste    O      maitre de son sort

Mer le capitaine   S   reste commandant.

Et il n’y a guère   M qu’au quart de nuit

Où l’on est seul   E  on est responsable

De la marche du *    bateau et son lit

Pour peu  qu’on  s’en  dise capable.

.

Forme

.

.

Évocation

.

En bas, belle coque  voilier,

Microcosme … intérieur,

Tandis  qu’en  haut,  toutes

Ses voiles levées, extérieur.

.

213 4

.

Évocation 

.

Microcosme est une image

 Réduite du monde de la société

Image  convenant  à notre voilier

Par son côté intérieur, intimité.

.

Symbolique

.

Microcosme 

Monde en réduction,

En miniature  ou  en abrégé,

En opposition macrocosme

Qui est le grand univers

 .

Philosophie,  microcosme

Est représentation analogique

D’homme, considéré comme

Un petit monde … en soi.

Servant de référence.

 .

En sociologie, microcosme

Est un élément qui appartient

À  un  ensemble  plus  vaste

Qui en donne une image

À une petite échelle.

 .

Et lors sur mon voilier

Ma maison, ma voiture,

Mon tout petit monde

En une réduction.

Me convenant.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

213 6

.

Microcosme  est  une  image

 Réduite du monde de la société

Elle convient   bien  à un voilier

Par son côté intérieur, intimité.

.

Symbolique 

 

On    dit   d’un   lieu,   d’un    intérieur,

Qu’il a une âme,                      l’intérieur parle.

Il en dit long sur ce                          que nous sommes.

Le  carré  d’un  voilier                           est un nid protecteur

Qui change avec désirs                                 évolution personnelle,

Mais aussi, avec l’air du                                  temps  et  les croisières.

Le soin que nous mettrons                                  à  décorer  notre   voilier

Est une façon  de trouver                                      notre équilibre intérieur,

Aménager son espace de                                         vie, est un vrai révélateur

De soi et en même temps,                                           source d’épanouissement.

.

.

Fond/forme 

 .

Un microcosme est un monde en miniature,

Où tout ce dont aura besoin est autour de soi

Il suffit de se pencher, se lever, tendre le bras

Du point de vue de l’équipage : tout le monde

Sera toujours là, à porter de main et de voix.

Le cockpit et le pont, élargissent l’espace vital

Descente crée le sas entre intérieur/extérieur. 

.

 Textuels et illustrations  >>

212 – Un voilier est bulle sur l’eau

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Voilier est appartement miniature,

En  raccourci,

Avec un plancher, arceaux, un roof,

Comme toit.

 .

On y fait presque tout à sa manière

Comme chez soi :

Certains font leur seule, dernière

Demeure de vie.

.

À huit, on se sent surpeuplé,

À six, on est  encore  tassé,

À quatre ……  on est bien,

Et à deux …..  c’est royal.

 .

On passe   jours entiers,

Sans toucher  la Terre :

Besoin de rien de vital.

 .

Voilier,  havre de paix,

Est un bateau de rêve

Et de toute agitation,

Un antidote et trêve.

 .

Un seul jour en mer

Vaut trois sur terre,

Tant  il transforme,

Calme en mystère.

.

Un voilier est comme une bulle sur l’eau

Il se déplacera au gré des vents et des flots

Lors navigue, voilier dériveur, tangue, roule

Et une vague qu’il enfourne, parfois l’enroule.

 .

Le fond de coque, tape sur la mer, en tempête,

Au point d’impressions instables, comme saoul,

Vagues creuses parviendront à faire trempettes,

Aux  chandeliers, donnant  frayeurs  qu’on coule.

 .

Dieu merci le voilier est un bateau, solide et sûr :

Agréable, en basse et haute mer, armé hauturier,

Remonte bon nombre  de rivières, pour mouiller.

 .

Son programme reste complet il endure, assure.

Nous servant de cuisine, restaurant, couchette,

Il assure un confort, grand luxe, par toilettes.

Il est  doté, d’un salon, carré,  bibliothèque.

L’ordinateur sera  sa  seule médiathèque.

 .

Horizontalement le voilier  est  comme

Carquois sur eau,  coque maternelle

Et qui vogue, bien, au gré du flot.

Verticalement voilier est flèche

Mat tendu, sabre paternel,

Fendant la mer avec

Sa quille nue

Étrave

V

.

Extensions

.

Cette fois  je délire, je divague, j’hallucine,

Je change totalement d’univers,  encore que

La bulle, ce n’est pas faux pas pour la coincer

Pour l’habiter, ce pendant des jours, semaines,

Voire des mois entiers : on a de quoi s’occuper

Et, quand on est plusieurs, nombre de choses

Et d’idées et de tâches à partager ensemble.

.

La bulle n’est pas nombriliste, solitaire

Bien au contraire, elle sert de cocon

Pour contenir des amis proches,

Des  familiers,   des  activités,

Passionnantes,   passionnées.

.

La cuisine et les repas, la vaisselle

Et le rangement occupe une bonne

Partie du temps, selon un roulement

Ou une répartition mais il faut être prêt

À tout faire, ne pas s’appuyer sur les voisins.

.

Bulle extérieure, en cockpit, arrondi,

Protégé par une capote, sur descente,

Et bulle intérieure  dans sa couchette,

Sans oublier la bulle faite par le carré,

Autant de bulles dans certains voiliers,

Où l’on peut passer son temps à buller,

Pour le moins, à se sentir bien protégé.

.

Un tronc d’arbre c’est certain flotte sur l’eau,

Mais si vous marchez sur lui : tourne, chavire.

.

Vous creusez l’intérieur, vous faites un bateau,

Mais sans quille, dérive : simple jouet des flots.

.

Dès que vous fermerez les hublots et la descente,

Vous vous sentirez comme en bulle coque de noix

.

Et là, deux fois plus isolés du monde environnant,

En cas de tempête vous êtes à l’abri comme radeau

.

Un esquif pour s’esquiver, prendre le large, en liberté,

Où l’on avance, on mange, on bricole, on dort, on rêve.

.

Fragments

.

La coque est comme une bulle sur l’eau

À moitié immergée, à moitié hors d’eau

Sa quille ou dérive la stabilise très droit

Si fait que la forme épouse bien le fond.

.

Qui dit bulle dit rondeur, dit intérieur,

S’agirait pas  de la  coincer : d’y vivre,

Et sans  s’y sentir  enfermer, en peur,

Voire isolé  pour  lectures  de livres !

.

Rondeur, et en même temps carré

Le nom qu’on donne pièce à vivre,

Pour supporter ce petit intérieur,

 Y a nul besoin  de se rendre ivre !

.

Claustrophobe, malade en mer,

S’abstenir tant ce serait l’enfer,

Mieux vaut s’y sentir à son aise

Avec coéquipiers qui plaisent !

.

Espace clos comme sur mère,

Espace ouvert sur pleine mer

Cela donne contraste univers

Ayant peu à voir avec terre !

.

Impression  bulle, en voilier,

Des autres bateaux, diffère :

Rare que ces derniers gitent

 Tout autant, au bastingage !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

VOILIER

Voilier est appartement miniature,

En  raccourci,

Avec un plancher, arceaux, un roof,

Comme toit.

On y fait presque tout à sa manière

Comme chez soi :

Certains font leur seule, dernière

Demeure de vie.

EST COMME

À huit, on se sent surpeuplé,

À six, on est  encore  tassé,

À quatre ……  on est bien,

Et à deux …..  c’est royal.

On passe   jours entiers,

Sans toucher  la Terre :

Besoin de rien de vital.

Voilier,  havre de paix,

Est un bateau de rêve

Et de toute agitation,

Un antidote et trêve.

Un seul jour en mer

Vaut trois sur terre,

Tant  il transforme,

Calme en mystère.

BULLE SUR L’EAU

Un voilier est comme une bulle sur l’eau

Il se déplacera au gré des vents et des flots

Lors navigue, voilier dériveur, tangue, roule

Et une vague qu’il enfourne, parfois l’enroule.

Le fond de coque, tape sur la mer, en tempête,

Au point d’impressions instables, comme saoul,

Vagues creuses parviendront à faire trempettes,

Aux  chandeliers, donnant  frayeurs  qu’on coule.

Dieu merci le voilier est un bateau, solide et sûr :

Agréable, en basse et haute mer, armé hauturier,

Remonte bon nombre  de rivières, pour mouiller.

Son programme reste complet il endure, assure.

Nous servant de cuisine, restaurant, couchette,

Il assure un confort, grand luxe, par toilettes.

Il est  doté, d’un salon, carré,  bibliothèque.

L’ordinateur sera  sa  seule médiathèque.

Horizontalement le voilier  est  comme

Carquois sur eau,  coque maternelle

Et qui vogue, bien, au gré du flot.

Verticalement voilier est flèche

Mat tendu, sabre paternel,

Fendant la mer avec

Sa quille nue

Étrave

V  

.

Forme

.

.

Évocation

.

En bas,  une  coupe

De coque de voilier,

Et en haut, la  mature

Avec les diverses voiles.

.

212 4

.

De la quille au haut de mature,

Tout autant, de l’avant à l’arrière,

Sans parler de bâbord à tribord,

Le voilier est un espace clos.

.

Symbolique 

 .

Le choix de

 Plan de pont,

Et    des  aména

Gements intérieurs,

Va  définir  le style  de vie

Recherché  à bord d’un voilier

 Selon les goûts et le programme

De navigation, selon que vous

Êtes « soleil   et   farniente »

« Traversées tous temps »

 

Après avoir                        vanté la beauté

Des ponts                 sans excroissance

Comme sur              bêtes de course

Et constaté        que la première

Adjonction         navigateurs

Est capote de protection

Ou une «bulle de

Navigation».

hisse-et-oh.com/articles/

20-plans-d-amenagements

.

.

Fond

.

Évocation 

.

212 6

.

De la quille au haut de mature,

Tout autant, de l’avant à l’arrière,

Sans parler de bâbord à tribord,

Le voilier est un espace clos.

.

Symbolique 

^

Vrai,

La coque

Supportera les

Diverses contraintes

De type  hydrostatique

Puisqu’elle doit supporter

Le   poids  total   d’un  voilier,

Souvent  inégalement réparti ;

Contraintes     hydrodynamiques

Qui provient  du  choc  des vagues.

Elle est  construite  en bois  pour les

Navires anciens et bateaux plaisance

En acier  pour navires  de commerce,

En aluminium pour navires rapides

En  plastique   pour  de nombreux

Bateaux   de plaisance, voiliers

Composite pour les rapides.

Wikipédia : coque de bateau

.

.

Fond/forme 

.

L’association voilier/bulle est à prendre

Autant au sens propre qu’au sens figuré.

 .

La métaphore  de la bulle  évoque  le repli

Sur soi protecteur, mise à distance autres.

 .

Si l’on est claustrophobe, vaut mieux éviter

Le contraste est fort entre intérieur/dehors.

.

Textuels et illustrations  >>

211 – Un voilier s’accorde au marin

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Un

Dompteur

De pleins vents,

Chevaucheur vagues,

Bateau peinant sur fond

Combat sans fin, sans nom.

.

Que la mer devienne tempête,

Et que le ciel se joigne  à la fête,

Et voilà les marins  qui divaguent,

Perdent dernier espoir, fil du temps.

.

Pressés de faire galoper leur monture,

Des jours et des nuits toujours à la dure

Pour atteindre leur premier port, harassé

Fatigues tenaillées de peurs, éberlués.

.

Fin d’agression vent une fois amarrés.

Contents avoir vécu  tant forts moments

La mer les a fort  bousculés tout autant

Qu’elle aura pris soin de les épargner.

Mer voilier  marin  forment beau trio.

.

Ça passe, ça casse  sinon du pot !

Ho hisse et ho  eh matelot !

En haute mer  naviguer !

Connaitre  faut son voilier !

Faut prévoir tout  voire anticiper,

Pas de place  une  pour improviser.

.

Simple brin, infortune, tout casse,

Tout en vrac voire voile se déchire,

Mât tombe bateau, en souffrance,

Et la mer est  soudain un précipice :

Marin aux abois naviguer supplice

Lors le vent forcit,  la mer dérape,

Réduire voilure, dégager le pont

Garder cap, se mettre à la cape

Surveiller   tous les horizons.

.

Attendre,  braver le temps,

Tant, une fois  traversée,

Une tempête… ne vous

Donnera  que l’envie,

Renouez avec la vie

Monde, à l’endroit

Après … l’envers,

Monde   de joie,

Après … l’enfer,

Enfer  des  flots

Vous mettant sur le dos,

Après Enfer de solitude

Jusqu’au plus haut.

.

Extensions 

.

Un voilier s’accorde bien au marin

Tout comme marin s’accorde au voilier :

C’est un couple qui se sent, et qui se ressent,

Dans ses comportements et dans ses éléments.

.

Tout est question préparations, d’anticipations,

D’évitement, de réparation, ça bouge sur bateau

Et parfois autour, et même si cela n’atteint pas,

Cinquante à l’heure, pas de freins sur bateaux,

Autre que celui du moteur qu’il faut inverser,

Changer de cap ou d’amure prend du temps

D’autant si on est sous un spi asymétrique

En lieu et place d’un génois à enrouleur.

.

Les mouvements de l’eau, courants,

Formes de vagues, favorisent ou non

Ou compliquent les virements de bords

Parfois le génois ne passe pas, il faut aller

À l’avant l’accompagner, y compris tempête.

Sans voile ni moteur, le bateau dérive, épave.

.

Si près des côtes on peut espérer être secouru.

En haute mer, c’est plus hasardeux et difficile :

Si trop long : il vaut mieux se débrouiller seul.

.

Petit marin, petit bateau, petite croisière, pensez-vous, c’est faux.

Des voiliers de six mètres cinquante font la course transatlantique.

Mon premier était à peine plus grand  pour faire le tour de Bretagne.

Il est vrai qu’il est plus facile à mener qu’un autre de cinquante pieds.

Les principes et les règles sont les mêmes et ce quel que soit leur taille.

J’en ai vu naviguer  sur bateau de deux mètres : plus petit que marin !

Bon d’accord, il restait accroché au pied du mât, comme sur planche.

On adapte la taille au programme de nav, ou programme à la taille,

Un marin qui ne fait pas équipe avec le bateau n’ira pas très loin.

.

Un voilier s’accorde au marin et réciproquement ;

Un marin prend soin de son voilier, naturellement,

Il en va de sa survie en cas de tempête, gros pépin,

Éviter qu’ils deviennent, tous deux, jouets des flots.

.

Si ce n’est qu’un objet, parmi tant d’autres autour,

Il n’empêche que des liens d’attachement ont cours

Il  n’est pas que sous ses pieds : dans sa tête autant

Ne dites pas du mal de lui, il fait partie de lui aussi.

.

Un marin en mer est un autre homme que sur terre,

Pour rien au monde, vous ne le ferez quitter univers,

Qu’il considèrera comme une ile en océan turpitudes

Tant le désir de prendre la mer est comme habitude.

.

Fragments 

 .

Tout voilier, moderne, bien équipé, toilé,

Est le mieux qu’on puisse pour naviguer :

Ergonomie tient place pour s’économiser,

Et de nombreux détails sont bien pensés.

.

Pour autant tout voilier demeure petit,

Pour tout ce qu’il y aura  à embarquer,

En matière de vivres, change, sécurité

Il faut tout bien ranger  et  retrouver !

.

À deux, à six, c’est pas même confort,

À deux, l’on s’étale ; à six, on se gêne,

Respect et consignes sont mots forts,

Sautes d’humeurs vont vers la peine.

.

Pour y vivre comme poisson en l’eau,

Faudra du temps, et parfois des ans :

Marin  et bateau  n’en feraient qu’un,

Si chaque endroit reste sous contrôle.

.

Je ne dirais pas cela, de moi, équipier,

Mais bien  du capitaine, toute sécurité.

Au bateau, n’importe quoi peut arriver,

Il pourrait faire face : marin chevronné.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

Un

Dompteur

De pleins vents,

Chevaucheur vagues,

Bateau peinant sur fond

Combat sans fin, sans nom.

Que la mer devienne tempête,

Et que le ciel se joigne  à la fête,

Et voilà les marins  qui divaguent,

Perdent dernier espoir, fil du temps.

Pressés de faire galoper leur monture,

Des jours et des nuits toujours à la dure

Pour atteindre leur premier port, harassé

 *Fatigues tenaillées    V    de peurs, éberlués.*

***Fin d’agression    O     vent une fois amarrés.***

*****Contents avoir   I    vécu    tant forts moments*****

*******La mer les a    L      fort  bousculés tout autant*******

*********Qu’elle aura   I      pris  A  soin de les épargner.********

********Mer voilier    E      marin  U  forment beau trio.*******

***Ça passe,      R      ça casse    *      sinon du pot !***

Ho hisse        *        et ho       M        eh matelot !

En haute        S       mer        A           naviguer !

Connaitre       *       faut       R        son voilier !

Faut prévoir   A      tout     I   voire anticiper,

Pas de place    C     une  N  pour improviser.

Simple brin,    C    d’infortune : tout casse,

Tout en vrac    O     voire voile se déchire,

Mât tombe ba  R      teau, en souffrance,

Et la mer est    D    soudain précipice :

Marin aux abois  E naviguer supplice

Lors le vent forcit  *  la mer dérape,

Réduire voilure,   dégager le pont,

Garder cap, se mettre à la cape,

Surveiller   tous les horizons.

Attendre,  braver le temps,

Tant,  une fois  traversée,

Une tempête … ne vous

Donnera  que l’envie,

Renouez avec la vie

Monde à l’endroit

Après … l’envers,

Monde   de joie,

Après … l’enfer,

Enfer  des  flots

Vous mettant sur le dos,

Après Enfer de solitude

Jusqu’au plus haut.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un poisson, du genre requin,

On dira presque un sous-marin

Quant à ressembler à un voilier

Marin, il  faut  bien  se  projeter. 

.

211 4

.

Bon nombre de voiliers auront des formes

De poissons, bien que

Plus fins à l’avant, plus larges à l’arrière, 

Avec longue quille.

Un voilier très long ressemble à un poisson fin

Et même les gros cargos, à un poisson plus gros,

Si fait que quoiqu’on dise, la forme épouse le fond.

.

Symbolique 

.

Chez

Les peuples

 Indo-européens

 Autres traditions païennes,

Poisson l’emblème de l’eau, élément

Avec lequel il partage  son aspect symbolique,

Le poisson        est  symbole de fécondité,          sagesse.

Il est occulte       dans les profondeurs        des eaux,

Un domaine de force sacrée de l’abîme

Dont il est pénétré. Cet espace

 aquatique d’une profondeur

insondable est associé

Aux  mystères  de

 l’inconscient humain,

Pulsions cachées de l’esprit.

les-voies-libres.com/symbolisme-du-poisson

 

.

Fond

.

Évocation 

.

211 6

.

Bon nombre de voiliers auront des formes

De poissons, bien que

Plus fins à l’avant, plus larges à l’arrière, 

Avec longue quille,

.

Symbolique 

.

Le poisson de I’Indo-Pacifique,

Appelé espadon-voilier ou empereur éventail,

Est espèce de poissons, vivant en océans Indien et Pacifique.

 .

Il est couleur bleu nuit, possède des stries verticales sur les flancs

Et il est considéré comme étant le plus rapide des poissons.

Il peut mesurer jusqu’à 3 m, mais plus généralement

De 1,50 m à 2,50 m pour 30 kg à 40 kg

 .

(100 kg très exception­

Nellement).

Wikipédia poisson espadon

 .

.

Fond/forme 

 .

Beaucoup de terriens, équipiers,

Disent que c’est très embêtant,

Voilier bouge  tout le temps !

L’on rétorque, simplement,

Ils n’ont pas le pied marin

Ils veulent  se tenir droit,

En bateau, à contrepied,

Et il faut se laisser aller

Acquérir  bons  réflexes,

Et  non  les …  contrarier.

Le plus important n’est pas

De se tenir toujours attaché,

Mais de réagir, et au plus vite,

Moindre mouvement d’instabilité.

.

 Textuels et illustrations  >>

210 – Un voilier est un autre univers

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Que celui que l’on trouve  à terre,

Il s’agit bien d’un «univers en soi».

Nos repères, sur continent, fondent,

Et  nos habitudes  ne feront plus lois,

Il faut tout réapprendre… ou presque,

Nouveaux mots et nouvelles manières.

.

Un équilibre terrestre devient grotesque,

Lors il vous balance en un sens contraire.

Impression est  que temps s’allonge : tant

Trois jours valent une semaine, comptant.

La nuit succède au jour et heures passant,

On reste toujours occupé quoiqu’on fasse.

.

Vrai, qu’à table, on a  de bons  moments :

L’on cuisine tout, comme chez soi, autant,

Mais attention à ne pas  trop embarrasser,

Sinon,  vrai tourbillon, deviendrait le carré.

C’est dire  si l’on passe  du temps,  à ranger,

Les choses à leurs places  toutes marquées,

Sinon, on déplace une pour trouver autre,

Qui, en coffre  ou en coqueron, se vautre.

.

Sans parler du pont, ou annexe à gonfler,

Les amarres du ponton, les défenses à fixer,

Voiles  à étarquer, génois  ou  spi, à dérouler,

Moteur  à démarrer,  à couper, ou à …  régler,

Lors quand tout est en ordre  et tout est paré.

Vrai plaisir assuré, de barrer seul, sur océan,

Infini d’eau, ouvrant grand, celui  de penser

Si fort que l’on en oublie tout en l’instant.

.

Vie à bord est, carrément, la communauté,

Impossible de s’en aller, ni même de s’isoler,

Il faut s’aimer ou au minimum, se supporter,

Celui qui ne sait, ou ne fait rien, sera… rejeté,

À l’eau non quand même «allo maman bobo»

On ne cache rien, en bateau : on se contraint,

On ne gâche rien du bateau, l’on se souvient

Des charmes contrastés de la vie, sur l’eau.

.

Extensions 

.

Il n’y a pas un mot de vocabulaire marin

Qui soit commun avec le vocabulaire terrien,

À part corde pour se pendre, cloche pour avertir.

C’est dire à quel point les deux univers sont disjoints.

.

Mais comme tout s’apprend, au bout d’un moment,

Les bons mots viendront, aux bons endroits,

Aux bons moments, lors des manœuvres

S’effectuant tout à fait normalement.

.

Et on les retrouve après sous forme

D’habitudes contractées, réflexes,

Et cela, d’une année …sur l’autre,

Dix ans d’interruption, navigation.

Un autre univers mais non parallèle :

Juste langue différente juste sur l’océan.

.

Bon d’accord, ce n’est pas l’univers étrange d’une station spatiale.

Ce n’est pas non plus celui d’un camping- car de gamme moyenne :

C’est tout autre chose, un univers clos, libre et pour le moins, naval,

Où l’on peut passer des jours entiers en vie de croisière quotidienne,

Sans voir personne ou d’autre, que, son ou ses, équipiers de voyage !

Un long parcours se distingue, cela est certain, d’un petit cabotage.

Si le voilier prend du gîte, tout objet doit être bien rangé, attaché.

L’on ne se déplacera qu’avec main pour soi, autre pour bateau :

Lire, écrire, posent problème si bateau roule, tangue trop.

.

La vie sur des bateaux, je veux dire, navigation

Au delà de cabotage de port en port à la journée

Ne date pas d’hier : équipements de propulsion,

De sécurité et de confort à bord ont bien évolué.

.

Un bateau si grand soit-il, n’est pas une maison,

Lors il doit être autonome en tout pour sa survie

Son intérieur est aussi important que l’extérieur

On est loin du concept : un flotteur et une voile !

.

Et puis longue solitude dans le désert  de la mer

Il faut la supporter, et même avec des équipiers

Entente avec eux, soi-même est souvent requise

Pour ne pas transformer paradis en vrai enfer !

.

Fragments

.

Cale, coque, béquille, échouage,

Vergues, bômes, abattre, lofer, cap,

Étrave, carénage, abordage, amarrage,

Accastillage, poulies, manilles, quille, dérive,

.

Houle, acculer, adonner,  affaler,  hisser, affréter,

Ancre,  gréement, filin,  gouvernail, cordages, nœuds,

Allure, amariner, amarrer, amarre, écoute,  amer,  mure,

Babord, tribord,  annexe,  cabestan, guindeau, mât, galère,

.

Ariser, ris, arrimage, assiette, grand-mât, artimon, astrolabe,

Atterrissage, auloffée, aussière, aviron,  avarie, brick, cotre,

Goélette, cockpit, balancine, espar, balise, balisage, lest,

Gîte,  bannette,  ballast,  barque,  sloop, barre, timon,

.

Brisants,  hautfonds,  barre de flèche, haubans,

Barreur,  bas-fond,  gréement,  barrot, bôme

Bastaque,  bastingage,  bateau,   voilier,

Beaufort, béquille, ber, bordé, bouée.

.

J’ai fait un tri dans le glossaire maritime

Me servant de celui décliné par Wikipédia

Pour les seules lettres A et B : c’est tout dire

S’il y en a au moins des centaines ou milliers.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

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Voilier est un tout autre monde

     Que celui que l’on trouve à terre,

              Il s’agit bien d’un «univers en soi».

                 Nos repères sur continent fondent,

                        Et nos habitudes ne feront plus lois.

                              Il faut tout réapprendre…ou presque,

                                  Nouveaux mots et nouvelles manières.

UN VOILIER

                            Un équilibre terrestre devient grotesque,

                       Lors il vous balance en un sens contraire.

               Impression est que temps s’allonge : tant

          Trois jours valent une semaine comptant.

      La nuit succède au jour et heures passant,

            On reste toujours occupé, quoiqu’on fasse.

EST UN

  Vrai, qu’à table, on a … de bons moments :

L’on cuisine, tout comme chez soi, autant,

  Mais, attention, à ne pas trop embarrasser,

  Sinon  vrai tourbillon, deviendrait le carré.

 C’est dire si l’on passe du temps, à ranger,

  Les choses à leurs places toutes marquées

  Sinon on déplace une pour trouver autre

    Qui, en coffre ou en coqueron, se vautre.

TOUT AUTRE

           Sans parler du pont, de l’annexe à gonfler,

               Les amarres du ponton, les défenses à fixer,

                   Voiles à étarquer, génois  ou  spi, à dérouler,

                      Moteur  à démarrer, à couper, ou à … régler,

                         Lors quand tout est en ordre et tout est paré.

                           Vrai plaisir assuré, de barrer seul, sur océan,

                           Infini d’eau, ouvrant grand, celui de penser

                           Si fort que l’on en oublie tout, en l’instant.

UNIVERS

                         Vie à bord est, carrément, la communauté,

                      Impossible de s’en aller ni même de s’isoler,

                  Il faut s’aimer, ou au minimum, se supporter,

             Celui qui ne sait, ou ne fait rien, sera … rejeté,

        À l’eau, non quand même, «allo maman bobo»

   On ne cache rien, en bateau : on se contraint,

On ne gâche rien du bateau, l’on se souvient

Des charmes, contrastés, de la vie, sur l’eau.

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Forme

.

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Évocation

 

Un listing de papier

Ou dépliant illustratif,

Un  support  publicitaire, 

Ou un beau carnet de bord

.

210 4

.

Dépliant avec huit faces

 Possibles afin d’y  imprimer:

Ou romans ou bandes dessinées

Ou récits, photos, carnets de bord.

Le livre de bord est une sorte de carnet

Où on note la météo, le parcours du jour

S’il n’a guère la forme d’un dépliant, certes

Il  reste indispensable à bord comme témoin.

.

Symbolique

.

Doit être des plus facilement reconnaissable

   Avec un aspect de feuilles  pliées accordéon,

       Dépliant est un support de communication.

 .

     Permet de se faire connaître …rapidement

   Son contenu résume l’essentiel de l’activité

 D’une entreprise,  association … aventure.

 .

  Mais il devra  être attrayant,  pour attirer

     L’attention du lecteur … sinon il l’ignorera

        D’après la définition  de  tous les dépliants

 .

      Publicitaire, il véhicule un message précis,

      Qui peut être utilisé soit par des entreprises

Associations désirant élargir leur clientèle.

Modifié, source : le-guide-dimpression-des-depliants

.

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Fond

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Évocation

.

.

Dépliant avec huit faces

 Possibles afin d’y  imprimer:

Ou romans ou bandes dessinées

Ou récit, photos carnet de bord.

..

Symbolique 

.

Symbolique     

  • § Mon «carnet   de    bord»   personnel
  • § Étant d’une apparence pratique anodin
  • § Prend, souvent, le pouvoir sur ma vie !
  • § ………………………………………………………….
  • §   C’est  ma nouvelle  manière  pour  faire
  • § De ma vie, un  pur, vrai bijou, efficacité
  • §   Ce n’est pas  une  appli : journal de bord
  • §   Rempli par  de petites pages  d’écritures,
  • §   Complétées par  des croquis,  des photos.
  • §  ……………………………………………………………
  • §  Le remplir, tous les jours, et le transcrire,
  • §   Le rendre communicable   et   intéressant,
  • §   Constitue un vrai, fort, long, travail en soi
  • §   Mais qui, finalement, ne me déplaira pas !

.

.

Fond/forme 

 .

De changer d’univers

Change nos manières,

De dire, même de faire

Cela est extraordinaire,

Les mots du vocabulaire

Et les gestes nécessaires,

Tant si tout va de travers

On met vite fin à croisière

On se sent mal, et peu fier

Et l’on rêve pied sur terre ! 

.

 Textuels et illustrations  >>

194 – Pensées des gens assis face au voilier

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

En un port, une marina,

Où nous  étions, amarrés,

L’arrière  contre le ponton,

Il y avait un  quai, en pierre,

Juste au-dessus et en hauteur,

Avec un banc, et, vue plongeante

Donnant, sur le cockpit,  descente,

Lors, même, jusqu’au fond du carré.

J’ai cherché à quoi pensaient les gens,

Assis, là, pendant un bon quart d’heure,

Me projetant, à leur place,  sur leur banc.

Je me suis vu, par leur double truchement,

M’imaginant comme un dialogue entre eux.

.

«Ils ont de la chance, du temps et de l’argent,

Pour posséder un voilier de…quarante pieds

Avec tout le confort tant en mer qu’au port»

«Quelle vie ont-ils eu pour qu’ils soient ainsi,

À voyager, d’une ile à l’autre, sur l’océan.» 

.

Certains, des jeunes couples, se projetaient

Sur nous comme exemple à suivre en tout,

Lors autres un peu  plus âgés maugréaient

Qu’ils n’auraient pas, un tel bateau : trop !

.

Sans parler d’autres qui nous observaient

Vivaient avec nous, presque à l’intérieur,

Ou dans le cockpit, lors prenant apéritif,

Avec amis, voileux et voire avec voisins !

.

Je me suis dit que j’aurais pu être eux,

Je ne l’étais pas, et j’en étais heureux:

J’imagine qu’ils ont d’autres plaisirs,

Les passionnant, en tant que loisirs.

.

À chacun  ses  rêves … finalement,

À chacun d’être assis à son banc

Si, tant vrai que… l’important,

Est ne pas rester sur le flanc.

.

Sur le flanc d’un voilier,

L’eau coule à volonté

Jusqu’à…l’arroser

Corps mouillé.

Sur le banc

Au vent

Sec

.

Extensions

.

Assis sur un banc à regarder les bateaux

Rentrer  et sortir du port  est comme aller

À l’aéroport regarder les avions… s’envoler

Ici, chacun est propriétaire  de son bateau !

.

Le bateau est synonyme de liberté

De ses mouvements, en mer,

Tout comme la voiture, à terre

Mais la comparaison s’arrête… là.

.

Tout le monde peut avoir une voiture,

Peu se payer un voilier de trente-sept pieds

Avec tout l’équipement et l’armement qui va avec.

Rêve réalisé pour certains, rêve irréalisable pour d’autres,

Indifférence pour la majorité, cauchemar pour ceux

Qui ont horreur de la mer qui leur fait peur,

Sans trop bien d’ailleurs savoir pourquoi,

S’ils n’ont jamais essayé, une seule fois.

.

Il est vrai que de nombreux bateaux

Dorment dans les ports ou les criques

Et que tout cet argent pourrait être utile

À autre chose plus raisonnable mais justement,

Le luxe, est inutile et irrationnel… combien humain.

.

Voilier dans une marina au ponton, à quai

Les voiles ferlées, au vent léger pour les sécher

Qui ne résistera à idée le kidnapper pour voguer,

Sur l’océan, et laisser, à terre, tous  ses tourments.

Plus tard, un jour, j’en louerai bien  un de voilier,

Et qui ressemblera à celui-ci, et voire, à celui-là.

Je peux déjà satisfaire mon envie, en le louant,

Mais c’est quand même mieux, en l’achetant,

 Tellement c’est, à la fois, grisant et reposant.

.

Sur les quais d’une marina, voire les pontons,

Il y a toujours foule de gens qui se promènent,

Regardant votre bateau en air de connaisseurs,

Ou tout simplement d’envie d’être à votre place

.

Il arrive que certains demandent informations,

Concernant le voilier, la croisière, équipements,

Parfois demandent même à le visiter, curiosité,

Pourquoi leur refuser mais faut être concernés.

.

Est-ce à dire  qu’on avait un yacht de luxe : non,

Mais pas un vieux rafiot, juste un vieux bateau :

Une sorte 4/4 des mers au programme complet :

Je crois, qu’aux gens, c’est ce qui leur plaisaient.

.

Fragments

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Voilà que deux personnes, d’âge mur,

S’assoient sur banc, face à notre voilier

Un couple avec chacun même pendentif,

Figurant une simple esquisse d’un voilier.

.

Se sont-ils assis là pour manger au hasard :

Nous semblerait que non, ils nous observent.

Se sont-ils assis là pour notre propre bateau :

Il nous semble que oui, étant prêts à le visiter.

.

Ce n’est pas tous les jours, et ni tout le monde,

Que l’on accepte à bord comme étant inconnus

Mais leurs deux pendentifs nous ont interpellés

Nous pensions, qu’ils avaient eux aussi, voilier !

.

Que non, hélas, nous confieront-ils, sur le pont,

Mais c’est ce genre, ce type, qu’on souhaiterait,

Grand assez,  solide comme roc,  en aluminium,

Il a tout pour lui, pour programme navigation !

.

Pour un peu on les aurait embarqués avec nous

Histoire d’aller faire un tour, une sortie en mer,

Mais ce n’était pas le jour : une panne moteur,

Nous forçait à bricoler pour plusieurs heures.

.

Pendentif et collier ne vont point en thèmes,

Encore que bien des gens peuvent en porter

Coque et voiles s’y accordent parfaitement

On va dire qu’on s’en approchera, au fond.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Où nous  étions, amarrés,

L’arrière  contre le ponton,

Il y avait un  quai, en pierre,

Juste au-dessus et en hauteur,

Avec un banc, et, vue plongeante

Donnant, sur le cockpit,  descente,

Lors, même, jusqu’au fond du carré.

J’ai cherché à quoi pensaient les gens,

Assis, là, pendant un bon quart d’heure,

Me projetant, à leur place,  sur leur banc.

Je me suis vu, par leur double truchement,

M’imaginant comme un dialogue entre eux.

PENSÉES

«Ils ont de la chance, du temps et de l’argent,

Pour posséder un voilier de…quarante pieds

Avec tout le confort tant en mer qu’au port»

«Quelle vie ont-ils eu pour qu’ils soient ainsi,

À voyager, d’une ile à l’autre, sur l’océan.» 

DE GENS

Certains, des jeunes couples, se projetaient

Sur nous comme exemple à suivre en tout,

Lors autres un peu  plus âgés maugréaient

Qu’ils n’auraient pas, un tel bateau : trop !

ASSIS

Sans parler d’autres qui nous observaient

Vivaient avec nous, presque à l’intérieur,

Ou dans le cockpit, lors prenant apéritif,

Avec amis, voileux et voire avec voisins !

FACE

Je me suis dit que j’aurais pu être eux,

Je ne l’étais pas, et j’en étais heureux:

J’imagine qu’ils ont d’autres plaisirs,

Les passionnant, en tant que loisirs.

AU VOILIER

À chacun  ses  rêves … finalement,

À chacun d’être assis à son banc

Si, tant vrai que… l’important,

Est ne pas rester sur le flanc.

Sur le flanc d’un voilier,

L’eau coule à volonté

Jusqu’à…l’arroser

Corps mouillé.

Sur le banc

Au vent

Sec

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un pendentif pour un collier

Une pointe  pour lance, flèche

À  l’envers  comme  à l’endroit,

Une coque de voilier et voiles.

.

194 4

.

En admirant les voiles :

Rêver de naviguer,  pendentif

Combien de visiteurs, longeant

Les marinas, ne l’on fait ?

.

Symbolique     

 .

Il est vrai que

Mettre   les   voiles,

Illustre    bien  le   symbole.

La voile se gonfle se lève, se tend,

S’étarque,  se réduit, se baisse, s’abat…

Se remplit, se vide, se courbe, flotte au vent.

Elle reflète  bien  le besoin   du  départ  imaginé,

L’invitation à quitter la terre pour l’élément liquide.

Il faut se rappeler

Que l’on ne quittera pas le port  sinon la marina

Sur un seul coup de tête tant  un voyage

Se prépare en prenant en compte

Toutes les conditions

De la météo.

 .

.

Fond

.

Évocation

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194 6

.

En admirant les voiles :

Rêver de naviguer,  pendentif

Combien de visiteurs, longeant

Les marinas, ne l’on fait ?

.

Symbolique

.

Tendances

Et  modes   sont

Parfois             oubliées

Et fort vite              remplacées

  Et pourtant                     il y a nombre

   Bijoux  qui du                      rent,  dureront

   Des petites  cho                       ses  qui   restent,

Comme un pen                     dentif car leur

  Sy-m-bo-li-que                    nous permettra

de nous retrou                     ver  tant  en

Notre person                     nalité que

Dans  notre             manière

De   vivre,    d’être

 Et de penser.

hernandizjose.coma-

symbolique-des-bijoux

 .

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Fond/forme 

 .

Voiles et pendentifs : chercher l’accord

Il n’y en a pas même si parfois, aux ports

Vous vous arrimez, au quai, sur pendilles !

Il en fut ainsi, au port de Funchal, Madère !

Accrochés au quai, montant  par jupe arrière,

Si descente est ouverte : on voit tout l’intérieur,

Les gens assis sur banc n’ont qu’à regarder faire.

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Textuels et illustrations  >>